13, rue du Maroquin
Rue du Maroquin n° 13 – VI 282 (Blondel), O 222 puis section 19 parcelle 43 (cadastre)
Reconstruite en 1854 puis en 1960
Le n° 13 est la maison dissimulée par la végétation devant le restaurant Le Gruber (mai 2017)
Le n° 13 est la maison à droite de l’image, l’alignement du rez-de-chaussée n’est pas le même que celui des étages (enseigne Albert Steinmetz, AMS, cote 1 Fi 84 n° 340)
Elévation, le n° 13 comprend les deux travées de droite (1994, dossier de la Police du Bâtiment)
La maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière (1630) et doit comme les voisins une rente foncière à la famille Uttenheim de Ramstein. Elle appartient aux XVII° et XVIII° siècles à des tonneliers, Adam puis Tobie Burckhard dont le gendre Jean Dœrffer est aussi fabricant d’instruments de tonnellerie. Son fils lui aussi appelé Jean Dœrffer vend la maison peu de temps avant d’être banni de la Ville au tonnelier et marchand de vins Jean Michel Grauel. Elle revient ensuite (1739) à Jean Georges Strohl puis à son fils Georges Frédéric Strohl. D’après le billet d’estimation dressé par les experts de la Ville en 1746, le rez-de-chaussée où se trouve l’atelier de tonnelier et les deux étages sont distribués en trois logements, un petit bâtiment arrière renferme un autre logement. Le tonnelier Jean Frédéric Lindauer acquiert la maison au début de la Révolution puis une autre à l’arrière qui donne dans la rue du Vieil Hôpital.
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 177
L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée, premier étage en maçonnerie et deuxième étage en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue se trouve entre les repères (f) et (g) : deux fenêtres et une porte au rez-de-chaussée, quatre fenêtres à chacun des deux étages, toiture à deux niveaux de greniers. La cour Z représente la façade arrière (1-4) du bâtiment sur rue, le bâtiment arrière (2-3) à deux étages, la galerie (3-4) qui relie au nord les deux bâtiments et le bâtiment (1-2) au sud.
La maison porte d’abord le n° 21 (1784-1857) puis le n° 13.
Cour Z
Plan du terrain cédé par la Ville (dossier de la Police du Bâtiment)
Le menuisier Frédéric Baldner acquiert la propriété en 1845. Il y reconstruit la maison en 1854 en y ajoutant un troisième étage, ce qui porte le revenu de 117 à 221 francs. Il acquiert en 1861 un terrain communal de 6,50 mètres carrés devant sa propriété puis reconstruit le rez-de-chaussée en maçonnerie et modifie la façade aux étages supérieurs. La photographie de 1942 montre que l’alignement du rez-de-chaussée n’est pas le même que celui des étages. Frédéric Baldner fait ensuite à plusieurs reprises des modifications intérieures, en ajoutant notamment en 1884 une cloison intérieure perpendiculaire à la rue au rez-de-chaussée. Albert Steinmetz y installe sa fabrique de poêles en faïence à la fin du XIX° siècle. Le bombardement aérien du 11 août 1944 endommage fortement le bâtiment. L. Beck fait démolir et reconstruire les 13 et 15, rue du Maroquin en 1960. La brasserie Fischer y transfère en 1995 une licence de débit de boissons.
Rez-de-chaussée en 1994 (dossier de la Police du Bâtiment 942 W 210)
mai 2017
Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment – Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1625 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.
1630 | v | Jean Schneller, tonnelier, et (1615) Susanne Kracker, veuve du tonnelier Benoît Schlegel – luthériens |
1653 | v | Tobie Burckhardt, tonnelier, et (1633) Madeleine Carl, (1655) Apollonie Kammerer, (1662) Anne Ott veuve du boulanger Balthasar Dürrwangen et du cordier Christophe Bleyfuss – luthériens |
1666* | h | Jean Dœrffer, tonnelier et fabricant d’outils de tonnellerie, et (1666) Marie Madeleine Burckhardt puis (1693) Marie Dorothée Berger veuve de l’aiguilletier Paul Wagner – luthériens |
1700* | h | Jean Dœrffer, tonnelier et fabricant d’outils de tonnellerie, et (1700) Barbe Voltz – luthériens |
1729 | v | Jean Michel Grauel, tonnelier et marchand de vins, et (1729) Marie Elisabeth Spielmann – luthériens |
1739 | v | Jean Georges Strohl, tonnelier, et (1723) Anne Marie Meyer, veuve du tonnelier Jean Michel Gœll – luthériens |
1772 | h | Georges Frédéric Strohl, tonnelier, et (1751) Marie Madeleine Magnus – luthériens |
1792 | v | Jean Frédéric Lindauer, tonnelier, et (1792) Marie Dorothée Boch puis (1804) Marie Salomé Beyser – luthériens |
1845 | v | Charles Frédéric Baldner, menuisier, et (1830) Louise Meyer |
1895* | Albert Steinmetz, fabricant de poêles en faïence | |
1937* | Albert Steinmetz, Chrétien Beck et fils, société en nom collectif | |
1952* | Lucien Beck, maître poêlier à Neudorf Association syndicale de remembrement de Strasbourg-Ville |
Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1 500 livres en 1746, 1 000 livres en 1772
(1765, Liste Blondel) VI 282, Jean Jacques Strohl
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 222, Lindauer, Frédéric, veuve rue du Maroquin 21 – maison, sol – 1,35 are
Description de la maison
- 1746 (billet d’estimation traduit) la maison comprend au rez-de-chaussée un atelier de tonnelier, un poêle et une petite cuisine, au premier étage un poêle, une petite cuisine et un vestibule, au deuxième étage une chambre, une cuisine et un vestibule, le comble ancien comprenant deux greniers dallés est couvert de tuiles plates, le petit bâtiment arrière qui renferme un petit poêle et une chambre est couvert de tuiles plates, la cave voûtée est délabrée, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 3 000 florins
- 1772 (billet d’estimation traduit) la maison comprend trois poêles, trois cuisines et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 2 000 florins
Atlas des alignements (cote 1197 W 37)
3° arrondissement ou Canton sud – Rue du Maroquin
nouveau N° / ancien N° : 28 / 21
Lindauer
Rez de chaussée et 1° étage en maçonnerie le 2° étage en bois médiocre
(Légende)
Cadastre
Cadastre napoléonien, registre 25 f° 84 case 2
Lindauer Frédéric, veuve, rue du maroquin N° 21
Baldner, Frédéric, menuisier, rue du maroquin N° 21
O 222, maison, sol, R. du maroquin 21
Contenance : 1,35
Revenu total : 117,70 (117 et 0,70)
Folio de provenance :
Folio de destination : reconstr.
Année d’entrée :
Année de sortie : 1857
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 45 / 27
fenêtres du 3° et au-dessus :
O 222, maison
Revenu total : 221,70 (221 et 0,70)
Folio de provenance : reconstr.
Folio de destination :
Année d’entrée : 1857
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 32
fenêtres du 3° et au-dessus : 12
1857, Augmentations – Baldner Frédéric f° 84, O 222, Maison, revenu 221, Reconstruction, achevée en 1854, imposable en 1857, imposée en 1857
Diminutions – Baldner Frédéric f° 84, O 222, Maison, revenu 117, Reconstruction, en 1857
O 158, sol, R. de l’hopital
Contenance : 0,45
Revenu total : 0,23, total 221,93
Folio de provenance : 43
Folio de destination :
Année d’entrée : 1853
Année de sortie :
Cadastre napoléonien, registre 26 f° 203 case 1
Baldner, Frédéric, menuisier
1895/96 Steinmetz Albert, Ofenfabrikant
O 222, maison, sol, Rue du maroquin n° 13
Contenance : 1,80
Revenu total : 221,93 (221 et 0,93)
Folio de provenance : (84)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 32
fenêtres du 3° et au-dessus : 12
O 158, sol, R. de l’hopital
Contenance : 0,45 (1,86)
Revenu total : 0,23, total 221,93
O 1176, sol
Contenance : 0,06
Revenu total : 0,03
Folio de provenance : portion de la voie publique réunie au sol de maison
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1864
Année de sortie :
1864, Baldner Frédéric f° 203, O 1176, sol 0,06 are, revenu 0,03, Portion non imposée rue du maroquin vendue le 4. Xbre 1862
Cadastre allemand, registre 30 p. 225 case 2
Parcelle, section 19, n° 43 – autrefois O 222, 1176
Canton : Korduangasse Hs. N° 13
Désignation : Hf, Whs – sol, droit de créance (v. cl. 1198)
Contenance : 1,51
Revenu : 1400 – 2200 (mit P 51)
Remarques : 1952 dim. à p. 242 c. 3
(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1952), compte 1198
Steinmetz Albert
1937 Steinmetz Albert, prop., Beck et fils, société en nom collectif
1952 Beck Lucien, maître poêlier à Neudorf
(Propriétaire à partir de l’exercice 1952), compte 6602
Association syndicale de remembrement de Strasbourg-Ville
1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)
Canton VI, Rue 170 St. Urbin dite du Maroquin
21
pro. Strohl frid. tonnelier – Tonneliers
Loc. Beckler Louis garde de la porte des juifs – Moresse
Loc. Weiserin femme son homme chez M Lamare
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Canton VI, Rue 170 St. Urbin dite du Maroquin (p. 314)
21
Pr. Strohl frid. tonnelier – Tonneliers
Lo. Beckler Louis, garde – Moresse
Lo. Weiserin
Annuaire de 1905
Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)
Korduangasse (Seite 83)
(Haus Nr.) 13
Steinmetz, Ofenfabr. E 012
Spitzer, Friseur. 3
Wolf, Schreiner. 4
Zöller, Bürstenmacher. 4
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 852 W 217)
Rue du Maroquin 13, dossier I (1861-1994) – Dossier de hotographies (1994), cote 942 W 210)
Charles Frédéric Baldner acquiert en 1861 6,50 mètres carrés de terrain communal devant sa maison puis reconstruit le rez-de-chaussée en maçonnerie et modifie la façade aux étages supérieurs. Il pose une cloison intérieure perpendiculairement à la rue au rez-de-chaussée en 1884 et transforme une fenêtre en porte vers la cour. Il fait de nouvelles modifications intérieures en 1894 et en 1900.
Albert Steinmetz dont la fabrique de poêles en faïence occupe le rez-de-chaussée vers la rue du Maroquin réaménage en 1908 ses locaux vers la rue de l’Hôpital. Le bombardement aérien du 11 août 1944 endommage fortement le bâtiment vers la rue du Maroquin et détruit entièrement le bâtiment arrière vers la rue du Vieil Hôpital. Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme autorise le fabricant de poêles Albert Steinmetz à faire des travaux dans le bâtiment rue du Maroquin. L. Beck fait démolir et reconstruire les 13 et 15, rue du Maroquin en 1960. Les locaux commerciaux sont occupés par le Centre acoustique médical (1961-1983) et par le fourreur Guy Weil (1973-1976) puis le magasin d’antiquités Madil-bis. La brasserie Fischer demande en 1995 le transfert de la licence du débit Le Magasin (22, rue des Magasins) au débit Le Journal (13, rue du Maroquin). Roland Dieterlé pose en 1994 une enseigne (Café Il Journale) au 13, rue du Maroquin.
Sommaire
- 1861 – Le propriétaire Baldner demande l’autorisation de reconstruire le rez-de-chaussée en maçonnerie dans l’alignement et de modifier la façade aux étages supérieurs d’après le dessin joint. La façade se trouve alors à l’arrière de l’alignement approuvé par le préfet le 1 mars 1854. Le nouvel alignement est marqué au plan par la ligne AB. La Ville cède au propriétaire le terrain délimité par les lettres CBDE, soit 6,50 mètres carrés. La voie publique a une largeur de 7,60 mètres. Plan du 16 août 1861.
- 1873 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du sieur Weber que le plombier Lepain soit autorisé à faire une prise pour environ 2 becs au 12, rue de l’Hôpital
- 1884 – Le propriétaire Baldner demande l’autorisation de remplacer les volets en bois au rez-de-chaussée par un volet roulant en fer, de poser une cloison intérieure perpendiculaire à la façade et de transformer une fenêtre vers la cour en porte (rue du Maroquin) – Autorisation – Dessin – Travaux terminés, décembre
- 1894 – La Police du Bâtiment constate que le poêlier Steinmetz (demeurant 83, rue des Grandes Arcades) fait des travaux internes sans autorisation – L’entrepreneur Matter (15, rue Kageneck) transmet les plans des transformations au 13, rue du Maroquin – Autorisation – Les travaux sont terminés, avril 1894
- 1896 – Le maire notifie Albert Steinmetz de faire ravaler les étages du 13, rue du Maroquin – La façade a été repeinte à l’huile, octobre 1896
- 1896 – Albert Steinmetz demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire au 13, rue du Maroquin – L’enseigne est posée, novembre
- 1900 – La Police du Bâtiment constate que le poêlier Steinmetz fait sans autorisation des travaux au deuxième étage – Il remplace le plancher, des portes et des fenêtres, aucune autorisation n’est nécessaire
- 1906 – Le maire notifie Albert Steinmetz de faire ravaler la façade du 13, rue du Maroquin – Le propriétaire demande (sur papier à lettres de son entreprise) un délai pour attendre que les canalisations soient posées – La façade a été ravalée, septembre 1907
- 1908 – Albert Steinmetz demande l’autorisation d’aménager le bâtiment rue de l’Hôpital pour ses ouvriers. Le rez-de-chaussée sert de magasin, quatre ouvriers logeront dans chacun des deux étages. La fabrique de poêles occupe le rez-de-chaussée rue du Maroquin et les deux étages rue de l’Hôpital – Dessins – Accord
- 1912 – Le maire notifie Albert Steinmetz de faire ravaler la façade du 12, rue de l’Hôpital – Travaux terminés, août
- 1921 – Le locataire Joseph Fuchs se plaint de son logement (propriétaire, Chrétien Beck). Le toit vitré qui se trouvait au milieu de la cour touche maintenant à ses fenêtres en lui ôtant l’air et la lumière – La femme du plaignant qui déclare que la situation est meilleure renonce aux poursuites, mai 1921
- 1921 – Albert Steinmetz demande (sur papier à lettres de son entreprise) l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire (Fabrique de poêles en fayence Albert Steinmetz) – Autorisation – L’enseigne est posée, février 1922
- 1946 – Certificats de sinistré suite au bombardement aérien du 11 août 1944. Lucien et Chrétien Beck, Emile Kieffer, Alphonse Glück (13, rue du Maroquin). Le bâtiment sur la rue du Maroquin est fortement endommagé tandis que le bâtiment arrière est entièrement détruit
- 1947 – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme autorise le fabricant de poêles Albert Steinmetz (propriétaire Ch. Beck et fils) à exécuter au 13, rue du Maroquin des travaux conservatoires et des travaux définitifs (boucher les fissures, reprendre la maçonnerie, réparer la charpente et la toiture, remplacer les chenaux, réparer les portes et ouvertures extérieures (copie, sans date)
1947 (mars) L’architecte Frédéric Keck (18, rue Saint-Fiacre à la Robertsau) transmet les dessins – Rapport de visite. La hauteur de la façade devra correspondre à celle du n° 15 à partir de la corniche principale, sa pente devra être identique à celle de la maison voisine. Le bâtiment sur cour pourra comprendre un rez-de-chaussée et trois étages, le bâtiment vers la rue de l’Hôpital pourra avoir 10 mètres au plus – Dessins (plan de situation, coupes – L’architecte devra produire des plans - 1955 – Le fabricant de poêles et cuisinières en fayence Albert Steinmetz (13-15, rue du Maroquin, demande sur papier à lettres illustré) demande l’autorisation de poser une enseigne de distributeur de gaz – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable
- 1960 – L. Beck est autorisé à démolir et à reconstruire les 13 et 15, rue du Maroquin en occupant la voie publique – Prolongations
- 1961 – Le Centre acoustique médical (89, rue des Grandes Arcades) demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse aux 13 et 15, rue du Maroquin – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Arrêté portant permis de poser des enseignes – Maquette
- 1961 – L. Beck est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique devant les 13 et 15, rue du Maroquin
- 1973 (juillet) – Les établissements Caspar (21, rue des Carmes au Neudorf) demandent au nom du fourreur Guy Weil l’autorisation de transférer trois stores de la rue des Grandes Arcades au 13, rue du Maroquin – Photographie – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable
1973 (novembre) – Nouvelle demande – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable
1973 (décembre) – Le Trésor public constate que les enseignes ont été retirées en cours d’année
1974 (mai) – Nouvelle demande, inscription sur devanture – Autorisation - 1975 – Guy Weil demande l’autorisation de poser trois stores au 13, rue du Maroquin – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Photographie – Autorisation – Les stores sont posés, octobre
1975 (novembre) – Guy Weil envoie une réclamation concernant le montant des droits d’enseigne
1976 – Les avocats de Mme Beck, propriétaire, déclarent qu’elle n’a jamais donné à Guy Weil son autorisation à poser des stores. La Police du Bâtiment répond que l’autorisation a été délivrée sous réserve des droits de tiers et qu’elle régularisait un état de fait - 1976 – Les établissements Madil-bis (antiquités) reprennent le fonds de Guy Weil
1977 – Mme Henry (à Chisseaux, Indre-et-Loire) autorise l’antiquaire à poser une inscription sur vitrine – Maquette, photographie – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation
1982 – Le magasin d’antiquités Madil-bis retire les stores - 1984 – Le Centre d’acoustique médicale (13, rue du Maroquin) a cessé son activité début décembre 1983 après la mort de M. Wegner – L’enseigne est toujours en place, octobre 1984
- 1983 – La société Alsace échafaudages (rue Vauban à Mundolsheim) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique pour réparer la toiture – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Travaux terminés, septembre 1984
- 1994 – Les droits relatifs au puits de descente passent de Lucienne Hurstel et Monique Gosselin (à Illkirch) à la brasserie Gruber (à Schiltigheim)
- 1994 – Le préfet demande au maire un rapport après que Béatrice Haecker (Berlinerstrasse à Kehl) demande l’autorisation de transférer une licence IV au débit Le Journal au 13, rue du Maroquin
1995 – Courrier de la brasserie Fischer concernant le transfert de la licence du débit Le Magasin (22, rue des Magasins) au débit Le Journal (13, rue du Maroquin)
1994 – Roland Dieterlé demande l’autorisation de poser une enseigne (Café Il Journale, Pizza & Pasta) 13, rue du Maroquin, maquette, dessin du rez-de-chaussée, élévation – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation (août 1994)
1994 (septembre) – La Police du Bâtiment constate que l’enseigne est éclairée par trois lampes posées sans autorisation – Dessins – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable aux enseignes dans les hauts jours et à l’éclairage mais défavorable aux enseignes posées sur la pierre (13, rue du Maroquin et 12, rue de l’Hôpital) – Autorisation - 1995 – Le maire demande à Roland Dieterlé (restaurant le Gruber) de déposer les objets non autorisés qu’il a fait poser aux 11, 13 et 15 rue du Maroquin et à la façade du 5, place du Château donnant sur la rue du Maroquin .
Relevé d’actes
La maison appartient dans les années 1620 au tonnelier Jean Schneller qui a épousé en 1615 Susanne Kracker, veuve du tonnelier Benoît Schlegel
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 372-v, n° 1144)
1615. Dominica 8. trinitatis. Hans Schneller der Kübler, Vndt Susanna Bernhard Schlegels d. Küblers Hinderlaßene Witwe (i 385)
Benoît Schlegel épouse Susanne Kracker en 1595
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 74, n° 179)
1595. Benedict Schlegel von herrenster d. Kübler vndt Susanna Geörg Kracker des Küblers Nachgelaßene tochter. Eingesegnet Montag den 18. Aprs. (i 76)
Jean Schneller vend la maison 600 livres outre les charges au tonnelier Adam Burckhardt. La maison qui jouxte celle dite à l’Ancien Palais (Zur Alten Pfaltz) doit un cens perpétuel d’une livre 15 sous et 9 deniers au noble Christophe d’Uttenheim de Ramstein. En marge, quittance par la veuve du vendeur, Susanne Kracher assistée de son fils Jean Georges Schlegel
1630 (7. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 468 f° 435-v
(Protocollat. fol. 39.) Erschienen hanß Schneller der Kübler burger Zu st. (verkaufft)
Adam Burckhardten dem Küeffer
Ein Vorder vnd hinderhauß, sampt deren hoffstäten, höfflin vnd allen Anderen Ihren gebäwen, so alhie in Kurbaw gaß. neben dem Würthshauß Zur Alten Pfaltz & neben Elias Schwartzen dem Schneckenmacher hinden vff Michel Ruffen deß Messerschmidts see: Erben Zum theil vff Peter Schäffers deß scheidenmachers s. witib vnd Erben stoßendt, dauon gehet j lb 15 ß 9 d ewigs Zinses Jarß vff weÿhenachten Jr. Christoff von Vttenheim Zum Ramstein s. Item 28. gld. St. w. Jarß vff Liechtmeß dem Stifft S. Marx in hauptg. mit 700. R. w., It. 3. gld. gelts Vff Mathiæ H Frantz Rodolph Ingold XIII.er in hauptg. mit 75. gld. w. abzulösen, sonst eÿg., Vnd ist der Kauff vber die beschwerd., so der Käuffer vff sich genommen, geschehen per 500 pfund
dabeÿ hat der Käuffer ihme v.keüffer v.sprochen vnd zugesagt, daß Er verkäuffer sein leben lang den halben Keller in disem ietz verkaufften hauß, Järlich vmb 2. lb 10. ß dises Zugebrauchen befugt
[in margine :] Erschienen hanß Schnellers deß verkäuffers see: wittib Susanna Kracherin, mit beÿstand ihres Sohns hanß Georg Schlegels küblers hatt in gegensein deß käuffers (…) den 2. Aug : 1638.
Adam Burckhardt originaire de Lorch en Wurtemberg épouse en 1614 Anne, fille du tonnelier Christophe Bub
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 260-v, n° 35)
1614. Dom. 4. post Trin. 17. Julÿ. Adam Burckhard von Lorch in Würtenbergerland ein Kiefer, Anna, Christoph Buben des Kieffers Tochter. eingesegnet Mont. d. 1. Augusti (i 135)
Adam Burckhardt meurt en 1652 en délaissant pour héritières ses deux petits-filles issues de sa fille Marguerite, successivement épouse du cordier Michel Gering et du tonnelier André Gob. L’actif de la succession s’élève à 1619 livres, le passif à 536 livres
1652 (21. Apr.), Me Ursinus (Jérémie, 60 Not 20) n° 8
Inventarium vndt Beschreibung Aller Haab Vndt Nahrung, so weÿlandt der Ehrenvest fürsichtig vndt weÿß, Herr Adam Burckhardt, Küeffer vndt E. Ehrs. Großen Raths alhie Altter Beÿsitzer nunmehr seel. nach seinem aus dießer welt tödlichem hinscheÿden hinder Ihme verlaßen, welche vff freundliches ansuchen erfordern undt begehren der Ehrengeachten Achtbahren vnd Ehrenhafften H. Tobiæ Burckhardts, Küeffers vndt Burgers alhier, als Annæ Magdalenæ Geringin weÿl. fraun Magdalenæ Burckhardin, mit auch weÿl. Michael Gerings geweßenen Seÿlers, vndt Burgern alhie Ihrem Ersten haußwürths beede seel. ehelich erzielter hind.laßener dochter geschwornen vogts, vndt H. Martin Ebingers, gleicher gestaldt küeffers vnd burgers alhie, Alß Annæ Mariæ Goobin erstermeltter frn Magdalenæ Burckhardin mit Mr Andres Gooben ebenmäßig Küeffers vndt Burgers alhie, Ihrem andern haußwürth ehelich erzielten töch.lins geschwornen vogts vnd also aller beÿder deß ietz abgeleibten hinder seel. Encklin vnd so wohl ab intestato hind.laßene als auch per Testamentum nominirt und instituirter Erben, durch Barbaram Eberlin die dienstmagd (…) geeügt undt gezeigt – So beschehen in beÿsein deß Ehrenhafften v& Achtbahren H hannß Meÿers auch Küefers vnd burgers alhier, als nechsten verwanthens, auff Mittwoch den 21. Aprlis A° 1652.
Inn einer alhie in der Statt Straßburg in der Curbengaßen gelegener behaußung so auch in dieße nahrung gehörig, vnd hernach beschrieben, Ist befunden woer. wie volgt.
Vff dem obern Kasten, Vff d. andern bühnen, In der Kammer A, In der Kammer B, In der Kammer C, Vor dießer Kammern, In der Stub Kammer, In der Wohnstuben, Vor dießer Stuben, In der Kammer D, Auff den gang vor d. stuben, Inn der hindern stuben, Vor dießer Stuben, Unden im Haußöhren, Inn der Undern Kuchen, Im Keller
Holtz Reÿff Bandt daugen gemacht vndt ohnaußgemachte Arbeith wie auch werckzeug Zum Küeffer handwerck gehörig, auff d. vndern vord. bühnen, Auff d. hind. Bühnen, Vor der hindern Stuben, Unden im höfflin
Wÿdem, so der ietz abgeleibte Herr seel. ad dies vitæ genoßen daß Eigenthumb aber den ietzigen Erben auch gehörig. Es hatt der ietz verstorbenen herr seel. seiner haußfrn weÿl. Frau Annæ Buebin auch seel. gantze Verlaßenschafft Crafft Testaments die Zeit seines lebens wÿdembs weÿß zu genießen gehabt
Wÿdembs Verfangenschaft. So Fr. Susanna Krackerin, Weÿl. H Hannß Schnellers geweßenen küblers v. burgers alhie seel. w. ad dies vitæ Wÿdembs weiß Zugenießen hat. Item Es hat der abgeleibte H. seel. Von Martin Schnellern, dem Küeffer v. burger Zu Sarwer, Im Königreich Hungarn, so daselbst Von seinem Vettern Weÿl. H. Hannß Schnellers, geweßenen Küblers v. burgern alhie seel. ererbt, deßelben hinderlaßene W. Susanna Krackerin aber Vff i. beh. in der Küeffergaßen, Zur Weißen dauben genandt Ihr leben lang Wÿdembs weiß Zugenießen hat
Eigenthumb Vnd Beßerung ane einer Behaußung. Item j. Vorder V. hinderhauß, sampt deren Hoffstatt, Höfflin V. allen andern Ihren gebüwen, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten Vndt gerechtigkeiten geleg. in der Statt Str. in d. Kurbengaßen j. s. neben d. Gastherberg Zur alten Pfaltz, 2. s neben Hn Bernhardt Vlbergers E. Ehrs. großen Raths alhie alten Beÿsitzers seel. w. V. Erben, hinden Zum theil Vff weÿl. Michael Ruffen, deß Meßerschmidts seel. Erben, Zum theil vff Peter Schäffers deß Scheidemnachers w. V. Erben. Davon gehet jährlichen Vff Weÿhenachten j lb 15 ß 9 d ewiges Zinnßes, dem Edlen Christoph von Vtenh. Zum Ramstein in hauptguth hiehero geachtet p. 35 lb, Item 28. R. geltd Straßb. w. vff Liechtmeß dem Stifft St. Marx alhie, in hauptgueth lößig mit 700. R. w., So dann 3. R. gelts besagter w. Vff Mathiæ ietzt H. Lt° Ernst Friderich Mollingern burgern alhie in hauptguth mit 75. R. berührter w. abzulösen, Sonsten freÿ ledig V. eigen angeschlag. 118. lib. Darüber sagt i. t. P. Kauffbr. mit d. St. Str. ang. Contract Ins. inhalts wie d. H.seelig dieße behaußung Von Weÿl. Hn Hannß Schellen, geweßenen Küblern v. burgers alhie an sich erkaufft datirt den 7.ten Junÿ A° 1613. Signirt mit N° 1
Item der dritte theil für vngetheilt von v. ane einer vorder: vndt hindern hauß beÿ den Thürnen vnd dem waßerzoll (…)
Sa. haußraths 136, Sa. Holtz, reÿff band, daugen, gemacht vnd ohngemachter Arbeith woe auch werckzeug Zum Küffer handwerck gehörig 19, Sa. Brandt: vnd Trinck: wein 366, Sa. silbergeschmeids vnd Geschmucks 38, Sa. Guldenen Ring 9, Sa. der baarschafft 733, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 40, ß Eigenthumbs vnd beßerung ane einer Behaußung 118, Sa. Schulden 157, Summa summarum 1619 lb – Schulden 536 lb Nach solchem abzug 1089 lb
Legata Barbarä Heberlinin von Wolffenweÿler Bodenweÿler herrschafft seiner dienstmagd (…) 80 lb, Verbleibt nach dießem Abzug 856 – Conclusio finalis Inventarÿ 496
Zuwißen, demnach Joh: Adam Burckhardt vndt Anna Bubin mein liebe haußfr. sel. Inn vnßerem den 23. Aprilis A° 1644. vor weÿl. herrn Johann Peter Güntteln dem Notario mit einander auffgerichtetem Testamento nuncupativo vnnß außtruckenlichen vorbehaltten – So beschehen in Straßburg in meiner eigenthümlich bewohnender behaußung in der Curbengaß, neben der Altten Pfaltzen deren obern vordern stuben vff die gaß stehend Donnerstags den 19. Februarÿ Anno 1652. [unterzeichnet] Ich Adam burckhardt bekene wie obstet – Jeremias Ursinus
Madeleine Burckhard épouse Michel Gering en 1638 puis André Gob en 1643. Elle est prénommée par erreur Appolonie en 1638.
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 1-v)
1638. Domin. Pentecostes d. 13. Maÿ. Michael Gering der Burger Vnd seiler alhie Vndt Apollonia Adam Burckhard deß Küffers allhier Eheliche dochter. Copulatio facta Zu St. Clauß (i 3)
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 19)
1643. Dominica Sexagesima 5. Februarÿ. Andreas Gob der Küffer Michael Gob deß Küffers alhie Ehelicher sohn Undt Magdalena Michel Gering des seylers V. burgers nach. wittib. Copulirt 14. Feb. J. S. Peter (i 25)
Le tuteur d’Anne Madeleine Gering, petite-fille d’Adam Burckhard, demande que lui soient remis les biens de sa pupille, issue du deuxième mariage de Michel Gering qui avait épousé en premières noces Eve Seifenmann. Les biens du défunt comprennent en particulier une maison à côté de l’auberge au Cerf
1652 (26. Apr.), Me Ursinus (Jérémie, 60 Not 20) n° 24
Lüffer Register vber Annæ Magdalenæ Geringin noch restirende vätterliche Nahrung auffgerichtet 1652.
Zuwißen, nach dem weÿl. Michael Gerings geweßenen Seÿlers vndt Burgers alhie zu straßb. see. Verlassenschafft, nach deßelben tödtlichen hinscheÿd. den 30. Januarÿ A° 1639. Inventirt, darauff d. haußrath, werckzeug Zum Seÿler handwerck gehörig wie auch wahren deßgleich. d. ohn p.legirt Silbergeschirr v. Geschmeidt, Craft darüber v.fertigten V.kauff v. Erlößregisters distrahirt, vnd Zugeltt gemacht, aber nicht auffgeschrieben waß Anna Magdalena Geringin von solch haußrath vorbehaltten, Ingleich. von den ohnverkaufft vberig v.pliebenen Zugetheilt, die vberige Nahrung durch H Hannß Jacob Füeßingern Seÿlern v. E. Ehrs. Großen Raths alhie Altten Beÿsitzern als hanß Michels, Salomeen vnd Vrsulæ, aller dreÿ geschwüsterdten vnd eingangs ernants Michael Gerings mit auch weÿl. Euæ Seÿffenmännin in erster Ehe ehelich erzeugter Kind. geschwornen vogt biß vff der Jüngst deßelben tödliches hinscheid., ohn separirt administrirt vnd verwalttet word., dannenhero obbemelter Annæ Magdalenæ Geringin Vogt Mr Tobias Burckhardt, Küeffer v. burger alhie nicht wissen können, waß eÿgentilich ietz bemelte seiner Vogts dochter vätterlich Gutt noch seÿe, vnd worinnen solches bestehe, daß derohalben nach auch ietzig. tödlichem hinscheÿden, weÿl. H. Adam Burckhardts, Küeffers v. E. Ehrs. Großen Raths alhier Altten Beÿsitzers Ihr Annæ Magdalenæ Geringin Müetterlich. lieben Großvatters, als derso wohl Ihren Vätterlich. haußrath als auch alle schrfftliche documenta biß vff sein seeligen absterben hind. sich gehabt, vff ietz ernants Tobiä Burckhardts erfordern v. begehren (…), So beschehen In beÿsein H Martin Ebingers Küeffers und burgers alhier, als Annæ Mariæ Goobin, mehrbemelter Annæ Magdalenæ Geringin stieffschwester geschwornen Vogts, vndt H Hannß Meÿers ebenmäßig Küeffers v. burgers alhie, als nechsten v.wanthens, Montags den 26.7en Ap.lis A° 1652.
Eÿgenthumb ane einer Behaußung hind. d. Herberg Zum Hirtz. vff dem Holtzmarckh (…)
Summarum, haußraths 26, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 28, Sa. Eigenthumbs einer behaußung o, Sa. Schulden 17, Summa summarum 72 lb
Les tuteurs d’Anne Madeleine Gering et d’Anne Marie Gob vendent la maison au tonnelier Tobie Burckhardt (tuteur d’une des mineures) et à sa femme Madeleine assistée de ses frères Georges et Jean Jacques Carl. En marge, quittance par Anne Madeleine Gering femme de l’orfèvre Jean Thiébaut Olter en 1658.
1653 (25. april.), Chambre des Contrats, vol. 514 f° 235
(Protocoll. fol. 40) Erschienen H Johann Wolffgang Heßler und H Johann Peter Schmid beede alß auß E.E. groß. Rhats mittel ahne statt Tobiæ Burckhardts deß Küeffers alß welcher Annæ Magdalenæ Geringin Vogt, und Zugleich auch Käuffer ist, hierzu obrigkeitlich Deputirt, So dann Martin Ebinger der Küeffer alß Vogt Annæ Mariæ Gobin mit beÿstand ehrenermelter Rathherrn alß Kinder Vertragß herrn
haben in gegensein vorernanndts Tobiæ Burckhardts und Magdalenæ seiner ehelich haußfr. mit beÿstand Georgß und hannß Jacobß der Carlen, beeder Schuhmacher, alß ihr Magdalenæ eheleiblich. Brüd. und hierzu erbettener nechster Verwanther
Zweÿ häußer ein vorders und ein hinders, mit deren hoffstätten, höfflin und allen andern ihren Gebäwen alhie in der Kurbengaß., einseit neb. H Isaac Faust. EE groß. Rhats Beÿsitzern, anderseit neb. H. hannß Josia Rhielen EE Stattgerichts Actuario & referendario, hind. vff Weÿl. Michael Ruoffen deß Meßerschmidts seel. Erben Zum theil und theilß vff weÿl. Peter Schäffers deß Scheidenmachers seel. Erben, stoßend gelegen, davon gehnd iahrs vff weÿhenachten. j lib 15 ß 9 d ewigs Gelts den Edlen von Utenheim Zum Ramstein, Item 3. R. straßb. wehr. vff Mathiæ Apostoli lößig mit 75 R. berührter wehr. H. Ernst Friderich Mollingern U.I.D, Item 28. R. straßb. wehr. vff liechtmeß lößig mit 700. R. wehr. dem Stifft St. Marx – umb 625. lib Nach Abzug aber der vorgemelt. Beschwärdt daran der Käuffer gewiß. word. ist (…) geschehen umb 182. lib
[in margine :] Erschienen hannß diebold Olter der Silberarbeiter alß Ehevogt Fr. Annæ Magdalenæ Geringin (quittung) Act. 26. Aug. a° 1658.
Tobie Burckhardt épouse en 1633 Madeleine, fille du cordonnier Nicolas Carl
Mariage, cathédrale (luth. f° 325)
1633. Thobias Burckhard der Kieffer Peter Burckhard deß Kieffers N. Sohn, Vnd J. Magdalena Niclauß Carle deß Schuhmachers N. Tochter, Eingesegner Montag 15. Julÿ (i 167)
Tobie Burckhardt se remarie en 1655 avec Apollonie, fille du pelletier Paul Kammerer
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 24-v)
1655. Eôdm [Dn. 11. Trinit. d. 24. Junii] Tobias Burckhard der Küffer vnd burger allhier Vnd J. Appolonia Weiland Pauli Kammerer Kürschners v. burgers allhier nachgelaßene Eheliche Tochter. Copulirt Dienst. d. 3. Julÿ Zu S. Thoman
Tobie Burckhardt hypothèque la maison au profit d’Anne Madeleine Gering femme de l’orfèvre Jean Thiébaut Olter, une des venderesses
1658 (28. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 523 f° 30-v
Erschienen Tobias Burckhard der küeffer
in gegensein H Hannß Diebold Ölters deß Silberarbeiters alß Ehevogt Fr. Anna Magdalena Geringin – schuldig seÿen 154 lb
Unterpfand sein solle hauß, hoff, hoff werckstatt, mit allen deren Gebäwen, alhie in der Kurbengaß. einseit neben H Isaac Fausten Fünffzehenern, anderseit neben weÿl. H Josiæ Rhielen Doctorandi und EE Statt gerichts Actuarÿ hinderlaßene ehelich. dochter, hinden uff Peter Schäffers deß Schneidermachers Seel. erb.
Tobie Burckard se remarie en 1662 avec Anne Ott qui a épousé en premières noces en 1639 le boulanger Balthasar Dürrwangen et en secondes noces en 1659 le cordier Christophe Bleyfuss
Mariage, cathédrale (luth. f° 24-v, n° 43)
1662. Zum 2. mahl Tobias Burckhard der Küfer und Burger alhier vndt fr. Anna Weiland Christoff Bleifuß gewesenen Seilers u. Burgers alhier Wittib, Dienstags den 16. 7.bis, Fischer, Münster, Thierg. (i. 27)
Mariage, cathédrale (luth. f°104-v, n° 25)
1659. den 1. Maji, Zum 2. mahl herr Christoff Bleÿfuß der ältere Seiler und E. E. Kleinen Raths alhie Beisitzer, Fr. Anna, Balthasar Dürwangers geweßenen meehlmanns hinterlaßene Wittib. Montag den 9.ten Maÿ Zum Thiergarten (i 105)
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 5)
1639. Eadem [Domin. Reminiscere] Balthasar Dürrwangen der Schwartzbeck v. burger Vnd Jungfr. Anna Diebolt Otten deß Weißbecken und burger Zu Hatten n. Tochter. Eingesegnet Dienst. J. S. Peter d 19. Martÿ (i 7)
Tobie Burckard meurt en 1675 en délaissant sept enfants issus de son premier mariage. La masse propre à la veuve est de 140 livres, celle des héritiers de 201 livres. L’actif de la communauté est de 7 livres, le passif de 163 livres.
1675 (23.4.), Me Schatz (Jean Jacques, 50 not 6) n° 381
Inventarium undt beschreibung der Jenigen haab undt Nahrung, so weÿlandt der Ehrengeacht Tobias Burckhardt, geweßener Küeffer vndt burger alhie, nach seinem am 3. Martÿ dießes 1675.t Jahrs beschehenen tödlichen ableiben Zeittlichen verlaßen, vnd vff ansuchen ansuchen erfordern und begehren deßelben hinderlaßener Kinder vnd ab intestato Erben, auch derselben geschwornen Vogts und abweßenden hierzu insonderheit deputirten herren, alle an gleich folgendem folio in specie benambset vorgenommen Vndt ersucht, durch die Ehren: vnd tugendsame fraw Annam Ottin die hinderpliebene wittib (…) – Actum Straßburg Freÿtags den 23. Aprilis Anno 1675.
Des abgeleibten Tobiæ Burckhardts sehl. hinderlaßene Kinder vndt Erben seind volgende 1. Tobias Burckhardt, Küeffer burger alhie, 2. Maria Magdalena Burckhardtin, hanß Dörffers ebenmäßig Küeffers vndt burgers in Straßburg eheweib, 3. Peter Burckhardt auch Küeffern burger Zu Küppenheim, 4. Adam Burckhardt, Streelmacher, welcher sich längsten Zu Speir häußlichen auffgehalten vnd daselbsten Verheurathet, In deren beeder Nahmen gegenwärtiger Inventur beÿgewohnt der Ehrenvest, Wohlvorgeacht vnd weiß hrr Christoph Bleÿfueß Seÿler, Er En Kleinen Raths beÿsitzer, alß von wohl ermeltem Rath hierzu Insonderheit deputirt, 5. 6. 7. Anna Maria, Anna Catharina und Salome so noch ledigen Standt deren geschworner Vogt der Ehrsame hanß Adam Ott, Küeffer, burger alhie, Alle Süben vollbändige geschwüsterte deß abgeleibten seel. mit weÿland frawen Maria Magdalena Carlerin ehelich erzeugte Kinder vnd hinderlaßene ab intestato Erben Zu gleichen portionen vndt antheilen.
Copia heüraths verschreibung
Copia Instrumentu publici deß abgeleibten seeligen auffgerichteten Codicilli
In einer alhie In der Statt Straßburg ane der Kurben gaß gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden, wie volgt
Auff der bühn, Vffm gang. In der Wohnstuben, In der Stub Cammer, In der Kuchen, In der Magd Cammer, In der Werckstätt, Im Keller
Eÿgenthumb ane einer behaußung (E.) Item hauß, hoffstatt vndt höfflein sampt einem hinderhauß, auch allen andern deßen gebäwen, begriffen, rechten zugehördten vndt gerechtigkeiten, gelegen alhie in der Statt Straßburg, vnden ane der Kurben gaß, Ein seith neben Herrn Niclauß Clausen, dem handelßmann, anderseit neben H. Michael Maulen dem hohlträger, hinden vff Jeremiam Müller den Schneÿder Zum theil, vndt zum theil hanß Contract stub Baurfinckhen den Stattgerichts botten stoßendt, dauon gehen Jährlichen vff weÿhenachtenen j. lb 15. ß ewigen gelts denen Edlen von Uttenheim Zum Ramstein in hauptgutt, dem Zinß nach gerechnet mit 35. lb. Item 3. fl. Straßburger wehrung termino Matthiæ apostoli lößig in hauptgutt mit 75. fl berühreter wehrung, weÿlandt herrn Ernst Friderich Mollingers J.U. Ddi seeligen Eltern Kindern, Item 28. fl. Straßburger Wehrung dem großen gemeinen Allmosen Zu St: Marx Jahrs vff Liechtmeß in hauptguth widerlößig mit 700. fl. breührter Wehrung, Sonsten eÿgen vndt über dise beschwerten wie im Vorigen Inventario auch hiehero angeschlagen per 183. lb 2 ß 6 d
Darüber besagt j. Pergamenten Kauffbrieff mit deß bischofflich hoffs Zu Straßburg Insigem de dato 2. febr. 11575. mit altem N° 2. Ferner j. Pergamenten Kauff Verschreibung mit der Statt Straßb. anhangendem Kleinern Insigel deßen datum 18.ten Decembris A° 1589. auch mit altem N° 2. Weiters j. Pergamenten Kauffbrieff auch mit der Statt Straßburg Kleineren Insigeln vnderm dato 4. Maÿ A° 1600. Mehr j. dergleichen brieff deßen datum 7.ten Junÿ A° 1630. Item noch ein Pergam. Kauffverschreibung de dato 28. Aprilis A° 1653. beede mit der Statt Straßburg Contract Insiegel bekräfftiget vndt dann j pergamenten hütten brieff deß datum den 5. Maÿ A° 1527. Jetzo alle mit newen N° 1 signirt.
Bericht an statt der Erben unverändert gutts Ergäntzung (E.) Mann hatte zwar den Erben, krafft deßen über weÿland frawen Apolloniæ Cammererin deß verstorbenen Tobiæ Burckhardts vorigen haußfrauen seeligen Verlaßenschafft, durch auch weÿl. Herrn Notarium Jeremiam Ursinum in A° 1662. Zuergäntzen, dieweilen aber keine theilbar gutt alß warauß solche Ergäntzung erhöben werden solte, so hatt mann Zu verhütung Unbeliebiger Weittläuffigkeit solche der Erben Ergäntzung zuersuchen vnderlaßen, Zumahlen auch beÿ solcher d. sachen beschaffenheit, für gantz ohnnöthig erachtet.
Ergäntzung der wittwen unveränderten alienirten Guths. Auß dem durch mich ex Matrcie weÿland Herrn Notarÿ Johann Christoph Winters Es Ehrs. Großen Raths Alten beÿsitzers seel. de A° 1662. außgefertigter Inventario
Summa dißes Inventarÿ, (W.) haußrath 22, silber 6, guldine Ring 13, Ergäntzung 98, Summa summarum 140. lb
(E.) haußrath 21, Werckzeug 2, Lähre Vaß 3, Behaußung 183, Summa summarum 210. lb – Schuld 8 lb Verbleibt 201 lb
(T.) Haußrath 5, Eßig vnd brandtenwein 2, Summa summarum 7 lb – Schulden 163, Nachstand theÿbaren gutts 155 lb
Summa finalis 515 lb
Wÿdemb Welche fraw Anna Ottin, die Jetzmahlen hinderlaßene Wittib von weÿland herrn Balthasar Dürrwangern gewesenen Meelmann und burger, alhie Ihrem vorigen haußwürth seeligen ex Testamento Zeitt lebens wÿdembs weiß Zugenießen hatt. Solcher wÿdemb belaufft sich in dem Dürrwangerischen Inventario de A° 1658. fol. 98. (…) Das Eÿgenthumb hatt Fraw Margaretha Rheinthalerin herrn Daniel Hammerers Silberarbeiters burgers alhie Eheliche haußfraw alß dürrwangerischer Enckel würcklich in hand.
La maison revient à la fille de Tobie Burckhardt, Marie Madeleine, qui épouse en 1666 le tonnelier Jean Dœrffer originaire de Misnie (Linde, Rollenburg) et devient bourgeois quelques jours après son mariage
Mariage, cathédrale (luth. f° 79-v, n° 40) 1666.Dom. 12. post Trin. Zum 2. mahl Hanß Dörffer der ledige Kieffer Georg Dörffers des Landmanns Zu Linde in Meissen ehel: Sohn: u. Jfr. Maria Magdalena, Tobias Burckhard des Küffers vnd burgers alhie Ehel. T. Montags den 17.ten 7.bris. Münster (i 82)
1666, 4° Livre de bourgeoisie p. 351
Hannß Dörffer der Küeffer Von Rollenburg auß Meißen, empfangt daß burgerrecht Von Maria Magdalena, Tobiæ Burckhardts deß Küeffers eheliche dochter, seiner haußfrauen, umb 8. goldt Gulden, so er bereits beÿ der Cancelleÿ erlegt, und will beÿ E. E. Zunfft der Küeffer dienen. Jurav. den 27. Septemb. Anno 1666.
Jean Dœrffer rembourse en 1675 un capital assis sur sa maison en vertu d’un titre de 1575
1675 (15. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 429
Johann Daniel Heß alß Oberschreiber deß Großen Gemeinen Allmosens Zu St. Marx
in gegensein Hannß Dörffers deß Kieffers
bekannt, daß Er dörffer, berührtem Allmosen, die ienige 28. R. Straßburger wehrung, so derselbe Vermög eines teutschen pergamentinen sub dato 2. febr. a° 1575. durch weÿl. herren Hÿlarium Meÿern alß deß Bischoffl. Hoffs damahlig gewesenen Contractuum Notarium nun längst seel. uffgerichteten Zinnßbrieffs iährlichen termini Purificat. Mariæ, Von seiner alhier unden in der Kurben Gaß Zwischen Niclaus Claußen dem Handelßmann und Michael Maulen dem Träher gelegene behaußung zu zunnß zu raichen schuldig geweßen, mit 700. R. erwehnter wehrung abgelößt, widergekaufft und gemelte seine behaußung
(…) deß Allmosens hierumb gehabte Gerechtigkeit demselben cedirte, die in besagts Allmosens Protocollo sub Lit. B. fol. 349 eingetragene Zinnß Verschreibung Zu cassiren befahl
Jean Dœrffer hypothèque sa maison au profit de la veuve Jeanne Rieser
1679 (27.1.), Chambre des Contrats, vol. 548 f° 38
Johannes Dörffer der Küeffer
in gegensein herren Johann Schmidts Schaffners deß Großen gemeinen Allmosens Zu St. Marx alß Curatoris Frawen Johannæ Rieserin Wittibin – schuldig seÿe 150. lb
unterpfand, hauß, höfflein, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten allhier in der Kurbengaß einseit neben herrn Niclaus Claußen E.E. Großen Rhats beÿsitzern anderseit neben Michael Maulen Stuckfendrich gelegen
Jean Dœrffer se remarie en 1693 avec Marie Dorothée Berger qui avait épousé en premières noces l’aiguilletier Paul Wagner en 1676
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 31)
1676. Zum 2. mahl Paul Wagner der Burger und (-)ermacher alhier, Jfr. Maria Dorothea, Weiland Hr Daniel Bergers geweßenen Weinhändlers nachgelaßene ehel. T. Donnerstags den 27.t. Julÿ Münster (i 32)
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 39-v, n° 249)
1693. Eodem [Dom. XI post Trinit.] seÿnd Zum 1. mahl außgeruffen worden Johann Dörffer, Kieffer Blaßbalgmacher, und burger. Fr Maria Dorothea Weiland Paul Wagners geweßenen Hafften und Stecknadlen machers und burgers nachgel. Wittib. Seÿnd copulirt worden d. 12. Aug. Freÿtag [unterzeichnet] Johannes Dörffer Alß hochzeiter, m s ist der hochzeiterin Zeichen (i 40)
La maison revient à son fils tonnelier et fabricant d’outils de tonnelier, lui aussi nommé Jean Dœrffer, qui épouse en 1700 Barbe Voltz, fille de jardinier
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 71)
Eodem die [A. 1700 die 19. Jenner] seind auch copulirt Word. Johann Dörffer lediger Kieffer Johann Dörffers burgers v. Kieffers auch blochrichters ehelicher Sohn Vnd J. Barbara Herrn hannß Voltzen gartners V. burgers auch E. E. Kleinen Raths alten beÿsitzers eheliche tochter [unterzeichnet] Johannes Dörffer aß hochzeiter, Barbara Voltzin altz hoch Zeiterin (i 72)
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison du barbier Kopp en face de l’église Saint-Pierre-le-Vieux. Ceux du mari s’élèvent à 204 livres, ceux de la femme à 298 livres
1700 (2.2.), Me Oesinger (Jean Adam, 39 Not 3) n° 64
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung und Güettere, so der Ehrsame und bescheidene Meister Johannes Dörffer der Jüngere Kieffer und füegblohmacher und die Ehren und tugendsahme fraw Barbara gebohrne Voltzin, beede Eheleuth und burgere Zu Straßburg einander in Ihrem ohnlängst angetrettenen Ehestand zugebracht und sich denen jedes nach Laut Ihren mit einander auffgerichteten heüraths abrede für Unverändert Vorbehalten hat – Actum in der Königlichen Statt Straßburg in fernerem beÿsein der Wohl Ehren geachten vnd Ehrsammen Herrn Johann Dörffers deß Manns Leiblichen Vatters auf Seiner, So dann auff der frawen seithen Herrn Johann Voltzen Garthners Vnderwagnern und E. E. Kleinen Raths alten beÿsitzers und frawen Catharina Voltzin gebohrner Schwingin beeder Eheleuth und burgere alhier, der Ehefrauen geliebten Leiblichen Eltern, Dienstags den 2.ten Februarÿ Annà 1700.
Inn einer in der Statt Straßburg in der Langenstraßen gegen der alten St. Peter Kirchen über gelegenen, fr. Dorotheæ Koppin der barbiererin Eigenthümlich zuständigen Von eingangs gemelten Eheleuthen Zum theil Lehnungs weiß bewohnenden behaußung befund. worden Wie Volgt
Series rubricarum huius Inventarÿ. Des Ehemanns Unverändert Guth. Sa. haußraths 88, Sa. Werckzeugs Zum Kieffer handwerckh gehörig 58, Sa. Weins 3, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 4, Sa. Guldener Ring 2, Sa. Baarschafft 48, Summa summarum 204. lb
Der Ehefrawen in den Ehestand gebrachtes unverändertes Vermögen, Sa. haußraths 147, Sa. der Frucht 18, Sa. Guldenen Ring 16, Sa. Silbers 3, Sa. der baarschafft 113, Summa summarum 298 lb
Beschluß summa Inventarÿ 549 lb
Le père et le fils liquident la succession de Marie Madeleine Burckhardt. La père doit 12 livres à son fils
1700 (26.1.), Me Oesinger (Jean Adam, 39 Not 3) n° 62
Abrechnung Zwischen Herrn Johann Dörffern dem ältern Kieffern und blaßbalgmachern burgern alhier zu Straßburg und Mr Johann Dörffern dem Jüngern auch Kieffern und füeg blochmachers burgern alhier seinem Sohn wegen Außlüfferung seines Mütterlichen Guths, in præsentia Hn Johann Ludwig Küchels alß erwehnten Jüngern Dörffers annoch ohnentledigten geschwornen Vogts den dienstags d. 26.ten Januarÿ Anno 1700. beschehen
Vermög theilbuchs über weÿl. frawen Mariæ Magdalenæ Dörfferin gebohrner Burghardtin sein Jüngern Mr Dörffers geliebten Mutter seel. Verlaßenschafft auffgerichtet
Conferendo Verbleibt anjetzo der Vatter dem Sohn annoch heraußen schuldig 12. lb
Jean Louis Küchel, tuteur de Jean Dœrffer obtient un certificat d’apprentissage pour son pupille. Le conseil de la tribu estime qu’il est de notoriété publique que Jean Dœrffer a appris le métier de tonnelier et de fabricant d’outils de tonnelier chez son père
1699, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 392, 393)
(f° 108-v) Dienstag den 19. Augustÿ A° 1698.
Hr Johann Ludwig Küchel, erscheint im nahmen Johann Dörffer des Kieffers, und blochrichters, meldend, daß ged. Dörffers Sohn, auch Johann Genandt, der daß Kieffer und blochrichters handwerck beÿ Ihme Vattern erlernet, eines lehrbrieffs benöthiget wäre, Ihme eine attestation gedeüen Zulaßen, Worüber In vmbfrag erkandt, Weilen der Meister herrn deß Ehrsammen gerichts bekandt, daß der Jüngere Johannes Dörffer beÿ seinem Vatter von Anno 1693. biß 95. daß Kieffer handwerck ehrlichen erlernet, daß Ihme in seinem begehren Zue willfahren seÿe.
Le père inscrit en décembre 1699 son fils au chef d’œuvre
(f° 114-v) Montag den 22. Decembris Anno 1698
Meister Johannes Dörffer der Küeffer, vnd fügblochmacher seinen Sohn auch Johannes Dörffer genandt ebenmäßig Küeffer vnd füegblochmacher Gegen der Gebühr Zum Meisterstück einzuschreiben belieben möchte.
Erkandt willfahrt Zahlt gebühr 1 lb 10 ß vnd für Zunfftschreiber vnd bittel 2 ß 6 d.
Les examinateurs rendent compte du travail de Jean Dœrffer et le reçoivent maître malgré quelques défauts
(f° 132-v) Freÿtag den 10. April A° 1699
Hat Johannes Dörffer der Ledige Kieffer und Kieffer Werckzeugmacher, Mr Johann D&orffers deß Alten Kieffers auch füegbloch und blaß balgmachers burgers alhier ehelicher Sohn, sein erfertigtes Kieffer meisterstück schauen laßen, referiren die dreÿ herren Schauer, daß Sie es der Ersten Schau fleißig gestrifft, in der Zweÿten Schau Wohl geendet angetroffen, vnd in der dritten Schau, war es zwar glatt außgemacht und sauber abgebunden, allein ahne dem vordern end hatte es ein Par Kleine einstüglein vnd hätte ein Wenig spitziger seÿn sollen, dieweilen aber solches faß gleichwohlen vor ein gerechtes Meisterstück passierlich, als haben Sie Ihne für einem Meister erkandt, welchem nach Er dann Vor dem Herrn Obmann ebener gestalten Confirmiret, darneben Ihne Zue seinem Meisterstand alle ersprießliche wohlfarth Zu gewünschet worden.
Jean Dœrffer dépose une plainte devant le conseil de tribu à cause de la concurrence de Balthasar Thimeus et de son fils, venus de Nuremberg exercer le métier de fabricant d’outils pour tonneliers. Le conseil fait remarquer que ce métier n’est pas réglementé et que les nouveaux venus font un travail de grande qualité
(f° 158) Dienstag den 17. 9.bris Anno 1699
Wurde ein Memorial ahne gnädige Hh. die XV.er Von Mr Johannes Dörffer dem fueg blochmachern, wieder Balthasar Thiemeus den Küblern undt boch richtern, burgern Zu Nürnberg, welcher nebst seinem Sohn schon einige Zeit allhier auf dem blochrichten arbeithet, eingegeben und abgeleßen, daß Mann Ihme nicht nur allein Verbiethen wolle, daß Er ferner nicht alhier arbeithen möge, wie nicht weniger auch denen hießigen Kiefferen und Kübler Meistern Zu inhibiren, daß Sie führohien beÿ Keinem frembd. weder alten Werckzeug repariren, noch neue mach. Zu laßen Vnd weilen nach angehörtem ableßen befunden, daß Dörffer etwas sucht, so der Zunfft Zu nicht geringer præjudiz gerichtete, in dem Er dencket, Wann Er Sein petitum erhielte, Er hernachmahls die hiesige Meistere Zwing. Könte, wie Er wolte, Zumahlen berührter Thimeus solche saubere und guthe arbeith machte,dergleichen Mann in Vielen Jahre nicht gehabt hatt, alß ist Erkandt, es solle im Nahmen der Ehrsamen Zunfft beÿ gn. Hh. den XV.ern wird solch sein gesuchen protestiret und remonstriret werd. wie daß für gedachtes blochmachen eine freÿ Kunst seÿe, und dahero einem Jedem erlaubt wäre, darauff Zu Arbeith, Item daß Jed. mann mit sein des Thimeus arbeith wohl in fried. daß Mann es beßer nicht Verlange
Jean Dœrffer fils produit un certificat de la Taille pour devenir tributaire. Il est reçu moyennant les taxes habituelles
(f° 176) Dienstag den 2. Martÿ Anno 1700.
Mr Johannes Dörffer der Jüngere Küeffer, wurde auf Vorlegung eines burger Scheins Von der Statt Straßburg Stall sub dato 10. febr. Anno 1700. und gethanes freundliches ansuchen, Zu einem leibzünfftigen angenommen. Zahlt alß eines Zünfftigen Sohn für seines Vatters Recht 10 ß 6 d und für die Zu denen feuer Eÿmern bestälte 10 ß d.
Le tonnelier Jean Lobstein se plaint que parmi les sept tonneaux, dont quatre neufs et trois usagés, qu’il a achetés à Jean Dœrffer l’un comprend des douves pourries qui le rendent inutilisable. Après enquête, le Conseil estime que l’acheteur doit régler un prix réduit puisque si le vendeur savait que le tonneau était hors d’usage l’acheteur n’a pas pris la précaution de vérifier la qualité des tonneaux
(f° 231-v) Dienstags den 23. Augusti Anno 1701
Meister Johannes Lobstein der Kieffer, Clagt ieder Mr Johann Dörffern auch Kieffern, meldet deß Er beklagtem Sieben Vaß abgekaufft, Nemblich Vier neüe und dreÿ alte. Versprach beklagter die Vaß wären alle Wein grün, nun aber alß Kläger die Vaß gehohlet, hatt sich befunden, daß daß eine in etlichen füegen faul ist, derowegen Er Zwar die Sechß guethe Vaß Vmb den Verarccordirten preiß behalten wolte, daß ohnbrauchbare aber beklagten heimschlagen wolte.
Beklagter replicirt Er habe herrn Lobstein gleich bedütten, daß die newen Vaß sie alten Verkauffen müeßen, und Zwar versichert, daß die Vaß alle Weingrün seÿen für Keine daug aber gueth gesprochen.
die beede herren alß herr Rathherr Knörr und herr Johann Roßer alß Welche Vom herrn Johann Friderich Lobstein solch Vaß Zue besichtigen angesprochen worden, referirten, daß solch Vaß allenthalben überbunden und sonsten nichts nutz seÿe, so gar daß es auch nicht mehr zueflicken ist, allein der Käuffer könte doch nicht behaupten, daß der Verkäuffer Ihme anderst alß daß die Vaß Wein grüen für die Vaß Cavirt habe. Nach angehörter Klag Vnd Verathhwortung Ist in Vmbrag Erkandt, Weilen beklagter Wohlgewußt, daß daß Vaß ohnbrauchbar, hiengegen aber Kläger die Vaß vor geschloßenem Kauff hatte beßer besichtigen sollen, daß Kläger Zwar die gekauffte Sieben Vaß behalten, Vor das quæstionirte aber ahne statt der 2 ß 6 d für den ohmen allein1 ß 3 d beklagten bezahlen solle.
Jean Frédéric Berion se plaint au nom de Susanne, veuve du tourneur Jean Pierre Zopff, que le petit tonneau qu’elle a donné à nettoyer fuit. Comme la fuite a eu lieu dix jours après livraison et que l’apprenti a conclu un accord avec la veuve, le Conseil estime que l’affaire est réglée.
(f° 322) Dienstags den 15. Aprilis Anno 1704
Hannß Friderich Berions deß trehers allhier Wittib nahmens Susanna beÿständlich Mstr Johann Peter Zopffen, deß trehers Ihres Vogts, Clagt contra Mstr Johann Dörffer den Kieffer, meldent es habe Ihro beklagter umb jüngst Verwichenen Michaelis ein Väßel Von zweÿ ohmen gebutzet, selbiges aber nicht recht mit Knospen Versehen dahero dann der Wein über die helffte außgeronnen, bathen also denselben Zuersetzung deß schadens Zuhalten.
Beklagter antworthet Sie Klägerin habe das Väßel in sein hauß gebracht und begehrt daß mann es außbutzen aber ja achtung geben solle, daß daran Kein reÿff verschlagen werde, darüber Er das Väßel durch seinen Jungen außbutzen Laßen und hingeschickt habe auch den Jungen gefragt, ob es gehäb wäre darüber mit Ja geantworthet, wäre ein alt Väßel und allererst Zehen tag hernach seÿe Sie gekommen Vnd gesagt, daß der Wein über halber außgeronnen, Sie hätten Ihne fast niemahls in den Keller gelaßen, sondern die Väßlein immer selbsten gefüllt.
Erkandt, weilen nach außsag der Klägerin der Jung sich bereits mit Ihro Verglichen Ihro 2. R. Zugeben alß solle es beÿ solchem Vergleich sein Verbeleibens haben.
Le Conseil fait grief à Jean Dœrffer de ne pas avoir suivi le conseil du prévôt de la tribu dans l’affaire qui l’oppose à l’apprenti auquel il a donné congé pour n’être pas satisfait de son travail
(f° 384) Montags den 30. Novembris Anno 1705
Meister Johannes Dörffer der Kieffer wurde vorgestellt und Ihme Vorgehalten, weilen Er wider Georg Michel Müller seinen Knecht geklagt Er Verdiene daß Waßer nicht, so Er über dem brodt ißet, alß habe hr Zunfft Mstr Erkandt, daß der Knecht die 5. ß d Wanderns halben gebe, herentgegen der Meister Ihme Abschied geben und nach Marzahl mit Ihme abrechnen solte, welches Er nicht gethan sondern es habe noch darzu dörffers haußfr. dem bittel ohnarthigen reden gegeben.
Ille respondirt habe mit dem Knecht abrechnen wollen, und alß Er aber selbigem Gesagt, daß Er bereits 10. R. weniger ein Schilling empfangen und Ihme den rest nemlichen 5 ß d hinauß geben wollen seÿe Er darvon gegangen.
Erkandt daß der Meister den Knecht nach Marzahl bezahlen, der Knecht aber die 5 ß Wanderns halben erlegen solle, im übrigen aber ist Dörffer untersagt worden, ins Künfftige den herrn Zunfft Meister beßer alß bißmahl zu respectiren.
Jean Roser se plaint que Jean Dœrffer travaille pour le compte des héritiers André Schwing qui comptent parmi ses clients. Les héritiers déclarent que le défunt n’avait pas de tonnelier attitré. Jean Dœrffer s’élève contre la sentence et prête le serment demandé, l’affaire reste en suspens.
(IX 393, f° 35-v) Dienstags den 28. Februarÿ Anno 1708
Herr Johann Roßer Klagt wieder Meister Johannes Dörffer sagt daß Er Andreaß Schwingen des Knöpffmachers seel. Erben, waselbsten Er Herr Kläger Kieffer geweßen die wein vertheilt und gefüllet, und Ihne nicht gesagt.
Beklagter replicirt Er seÿe Zu solcher Inventation beruffen worden wein und Vaß anzuschlagen mit hin haben Sie auch begehrt daß Er solche Wein Vertheilen sollen, Warauff dann beklagter gefragt wer sonsten Kieffer alta gewesen darauff hätten die Erben geantwortet der verstorbene habe niehmahlen keinen beständigen Kieffer gehabt sondern wann Er einen gebraucht so habe er denselben auch gleich bezahlt producirte anbeÿ deß verstorbenenn schuldbuch vermög deßen Er erweißete daß Meister Johann Martin Strohl Ihme verstorbenen auch in zwischen gearbeithet habe.
Erk. weilen beklagter sich beßer hätte Erkundigen sollen und es aber nicht gethan, auch einem bauren in H. Storcken Keller waselbsten H. Roßer auch Kieffer ist wein hienunder gethan daß Er hier dem Klägern den halben lohn zugehen Schuldig sein solle, nach deme aber Er sich darüber häfftig opponirte, wurde befragt ob Er handtrew geben Kunte daß Er nicht gewußt das herr Roßer Kieffer in quæstionirten Keller geweßen, dar über Er mit Ja geantwortet.
Jean Dœrffer et Barbe Voltz hypothèquent la maison au profit de Susanne Werner
1727 (2.5.), Chambre des Contrats, vol. 601 f° 300
Johann Dörffer Kieffer und Barbara geb. Voltzin mit beÿstand ihrer brüder david und Abraham der Voltzen beeder g.u.w.
in gegensein Jfr Susannæ Wernerin so ohnbevögtigt und majorennis beÿständlich ihres bruders hannß Georg Werner des jüngern Schuemachers – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in Vorder und hinderauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in St Urbans gaß, einseit neben H. Hebenstreitt handelsmann anderseit neben Lorentz Geißtodt dem hohldräher hinten auff hannß Georg Körner den Sippmacher und Consorten
Jean Dœrffer et Barbe Voltz vendent 1 700 livres la maison au tonnelier célibataire Jean Michel Grauel
1729 (16.5.), Chambre des Contrats, vol. 603 f° 244
Johannes Dörffer und Barbara geb. Voltzin
in gegensein Johann Michael Grauel des ledigen ohnbevögtigten und mehrjährigen kieffers mit beÿstand seines vettern Johann Balthasar Hummel des Pastetenbecks
Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in St Urbans gaß, einseit neben H. Johannes Mathäus hebenstreitt dem handelsmann anderseit neben Lorentz Geißtodt dem hohldräher hinten auff hannß Georg Körner dem Sippmacher und andere mehr – davon gibt mann auff weÿnachten 1 lb 15 ß ewigen geldts vormahls den Edlen von Uttenheim zum Ramstein
der verkäufern tochtermann Johann Daniel Oberle dem Kieffer und deßen mit seiner Ehefraun Maria Barbara geb. dörfferin auffgerichteten Ehepacten von dörfferischen ehegatten auff 5 nacheinander folgenden jahren auff Joh. Baptistæ 1732 sich endigende jahr zum theil verlehnt worden, auff welche lehnung aber Oberleische eheleuth (…) verzug gethan – ihme dem Ehemann als in Mütterlichen verlassenschaffts: abtheilung von seinen geschwisterden und Miterben käufflich übernommenes guth – um 530 pfund verhafftet, geschehen um 1120 pfund
Jean Dœrffer a été banni de la Ville
1733, Chambre des Contrats, vol. 607 f° 120
Anna Barbara geb. Voltzin Johannes Dörffer des von hier relegirtes kieffers annoch ohngeschiedene ehefrau beÿständlich ihres bruders und vogts David Voltz des älten g.u.w.
Barbe Voltz femme de Jean Dœrffer meurt en 1735 en délaissant huit enfants. L’inventaire est dressé dans sa maison rue de la Fontaine (actuelle rue Adolphe Seyboth). L’actif de la succession s’élève à 443 livres, le passif à 67 livres
1735 (18.6.), Me Oelinger (J. Jacques, 35 Not 27) n° 922 (877)
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab Und Nahrung, Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿlandt die tugendsahme frau Barbara Dörfferin gebohrne Voltzin Meister Johannes Dörffers des Kieffers vnd burgers allhier geweßene Ehefrau nach ihrem den 6. Januarÿ dießes fürwährenden 1735.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen – Actum Straßburg Sambstags den 26.ten Martÿ A° 1735.
die abgestorbene Seelig hat ab intestato Zu Erben Verlaßen als volgt. Weÿlandt Mstr. Johannes Dörffers des Kiefers und burgers allhie mit frau Susanna gebohrner Silberradin seiner Ehefrau Ehelich erzielte Kinder Und Enckele, Nahmentlich Johannes und Einbetham die dörffere, so bevögtigt seind mit Johann Daniel Oberle dem Kieffer, weilen Er aber Uxorio nomine beÿ dießem geschäfft Interessirt, so ist als theilvogt hiebeÿ erschienen Mstr Matern Westermann der Schuhmacher Vnd burger allhier, In den Ersten Achten Stammtheil, 2. H. Johann Georg Dörfferr den Kiefer und burger alhier, so zugegen war in den Zweÿten Achten Stammtheil, 3. frau Mariam Barbaram Oberlerin gebohrne Dörfferin, Mr Johann Daniel Oberle des Kiefers und burgers allhier Ehefraun In deren Nahmen, weilen sie unpäßlichkeit halber nicht zugegen seÿn konte, Ist ermmalter Ihr Ehemann hiebeÿ erschienen In den dritten Achten Stammtheil, 4, 5 et 6. Jgfr. Annam Catharinam, Johann Michael leedigen Knöpffmacher gesellen vnd Jungfr. Annam Mariam, die Dörfferer und Majorennes, so alle dem Geschäfft beÿgewohnt, In den Vierten, fünfften und sechsten Achten Stammtheil, 7. et 8. Susannam und Abrahamb die dörffere, so bevögtigt seind mit Mstr Bernhardt Wagner dem Seiler und burger allhier, welcher seiner Curanden Interresse hiebeÿ observirt, ind en Sieben und achten Stammtheil
In einer allhier Zue Straßburg ane der Büchergaß gelegene und eÿgenthümblich hiehero gehörigen behaußung sich befunden als volgt.
Eÿgenthumb ahne einer behaußung. Nemblich ein hauß, hofflein vnd hoffstatt, ane der Bickergaß (…)
(f° 11) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 39, Sa. Werckzeugs Zum Kieffer handwerck gehörig 1, Sa. Silbers 19 ß, Sa. Goldenen Ring 2, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 50, Sa. Eÿgenthumbs ane einer behaußung 350, Summa summarum 443 lb – Schulden 67 lb, Nach deren Abzug 376 lb
Copia Dispositionis inter liberos – Im Jahr 1729 (…) Mittwoch den 5. Monatstag Octobris Morgens Zwischen acht und neun uhren In einer allhier Zue Straßburg ane der Steinernen manns gaß gelegenen vnd von mit dem Notario bewohnenden behaußung (…) persönlich kommen und erschienen die Ehren und tugendsamee frau Barbara Dörfferin gebohrne Voltzin Meister Johann Dörffers deß Kiefers vnd burgers allhier Ehefrau – Johann Jacob Ölinger
Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 300 florins (700 livres). Les préposés calculent la somme due en tenant compte des sommes plus élevées payées jusqu’en 1730 et en 1732 puis accordent une réduction sur les arriérés
1735, Livres de la Taille (cote VII 1178) f° 34-v
Kieffer F. N° 6602 – Weÿl. Barbaræ gebohrner Voltzin Johannes Dörffer sen. Kieffer und burgers alhie Ehel. Haußfrau Verlaßenschafft inventirt H. Not. Ölinger
Concl. Fin. Inv. ist fol. 65., 376. 7. 6., die machen 700 R. Verstallte nur 400. R. Zu wenig 300. R. Weilen aber 1730. 500. R. und 1732. 200. R. abgeschrieben, so biß dahien Verstallet worden, alß wird der Nachtrag allein gerechnet auff 4. Jahr in duplo macht à 18 ß, 3 lb 12 ß
und Zweÿ Jahr in simplo à 9 ß, 18 ß
Extt at kein Stallgeld
Gebott 2 ß
Abhandlung 12 ß 6 s, Summa 5 lb, 4 ß 6 s
Auf bitten nachgelaßen 1 lb 16 ß, rest 3 lb 8 ß 6 d
dt. 28° Maÿ 1735.
La maison est décrite dans l’inventaire des apports dressé en 1729 après le mariage de Jean Michel Grauel avec Marie Elisabeth Spielmann
Jean Michel Grauel vend la maison 2 070 livres au tonnelier et marchand de vins Jean Georges Strohl
1739 (27.10.), Chambre des Contrats, vol. 613 f° 482-v
H. Johann Michael Grauel der weinhändler
in gegensein Johann Georg Strohl des kieffers weinhändlers
eine behausung bestehend in Vorder und hinderhauß, hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten in St Urbans gaß, einseit neben weÿl. Johann Mathias Hebenstreitt des handelsmanns wittib und erben, anderseit neben Lorentz Geißtodt dem hohldräher, hinten auff Hannß Georg Körner dem Sippmacher und mehr andere persohnen als Samuel Hetzel versilbert Knopffmacher – davon gibt man auff weyhnachten denen Edlen von Uttenheim zum Ramstein 1 pf 15 s 9 p ane bodenzinß – als ein am 16. maÿ 1729 erkaufftes guth, mit darinn befindlichen kupfferner Keßel, liegerling im Keller – geschehen um 2070 pfund
Jean Georges Strohl épouse en 1723 Anne Marie Meyer, veuve du tonnelier Jean Michel Gœll. Les experts estiment la maison 1 500 livres lors de l’inventaire dressé après la mort d’Anne Marie Meyer. La même description figure à l’inventaire des apports dressé en 1747 après le remariage de Jean Georges Strohl avec Catherine Barbe Faust. Les experts estiment la maison 1 000 livres lors de l’inventaire dressé en 1771 après la mort de Jean Georges Strohl. Catherine Barbe Faust meurt en 1772.
Lors de la liquidation de la succession de Jean Georges Strohl, le fils aîné Jean Chrétien Strohl cède sa part de maison à son frère Georges Frédéric moyennant 375 livres
1772 (21.6.), Me Zimmer (6 E 41, 1416) Joint au n° 273 du 16 déc. 1771
Verkauf und Erlös: Register auch Liefer: Vergleich: Abtheil: Ausweis: und Ertörerungs: Concept über Weiland H. Johann Georg Strohl, des gewesenen Kiefers und Wein: Händlers Verlassenschaft
Cessio und Übernahm des H. Johann Christian Strohl dem ältern Kiefer, Wein Händler und burgers allhier Zu Straßburg gehörig geweßten von seiner Verstorbenen Mutter ererbten echsten Theils Von und ane einer behaußung samt Zugehörden alhier ane der St. Urbans Gaß gelegen.
Vor mir unterschriebenenen Notario ane hernach gemeltem Dato persönlich erschienen Herr Johann Christian Strohl, der älter, Kiefer, Wein Händler und burger allhier Zu Straßburg,
der hat in gegensein H. Georg Friderich Strohl des ebenmäßigen Kiefers, Wein Händlers und burgers hieselbst seines leiblichen Bruders angezeigt und bekandt (abgetretten)
der ihme H. Johann Christian strohl gehörigen Von Weiland Frauen Annæ Mariæ gebohrner Meÿerin seines Verstorbenen leiblichen Mutter ererbten sechten Theil für ohnvertheilt von und ane einer behausung bestehend in Vorder: und Hinder Haus, Hof und Hofstatt mit allen deroselben Gebäuden, Begriffen, Weiten, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg ane der St. Urbans Gaß, einseit neben H. Johann Jacob Stempfel, dem Caffée sieder uxorio nomine, anderseit neben H. Lorentz Geißtodt dem Kunst: Mahler, hinten ehedeßen auf H. Samuel Hetzel, den Versilbert Zinn Knöpffmacher, anjetzo aber auf (-) stosend, woran ihme dem Cessionario die übrige 5/6 theil auch eigenthümlich zuständig, und Von welcher völligen behausung man jährlich auf Weÿhenachten Em. Hochwürdigen dom Capitul Hoher Stift Straßburg 1 lb. 15. ß 9. d. ane ewigem Zinnß zu entrichten schuldig, sonst aber seÿe berührter sechster theil gegen männiglich freÿ, ledig eigen – um 750 Gulden – auf Dienstag den 21. Junii Anno 1772
(enregistré à la Chambre des Contrats, vol. 646, 20 août 1772)
Georges Frédéric Strohl s’inscrit pour passer son chef d’œuvre en 1747. Les épreuves ont lieu le 14 juillet 1750. Les examinateurs reçoivent le candidat au nombre des maîtres malgré de petits défauts
1747, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 394)
(f° 498) Dienstags d. 2. Maÿ 1747
Georg Friderich Strohl der ledige Kieffer wird auf ansuchen Georg strohlen seines Vatters Zum meisterstück eingeschrieben, Zahlt werckstatten Zinnß 3 lb proprot. 5. ß.
(IX 396, f° 3) Dienstags d. 14. julÿ 1750. ist Georg Friderich Strohlen des Ledigen Kieffers mstrstück Zu letzten mahl besichtiget und von denen Hh. Schauern referirt worden, daß in der 1. schau täschen büchel und außfugen sich befunden, welches Er aber verbeßert, in der 2. schau ware der gorgel nicht tieff genung und die End ungleich, in der 3. schau aber ware alles biß auf einen buckel am Hintern end verbeßert. Weßhalben Sie jhme vor einen Vollkommenen Meister Erkandt, und ist derselben von H. XV. Schmidt dem obmann auch also confirmirt worden.
Georges Frédéric Strohl produit le 30 mars 1751 un certificat de la Taille pour devenir tributaire
(f° 9) Dienstags den 30. Martÿ 1751 – Mstr Georg Friderich Strohl der Kieffer erhaltet auff producirten Stallschein vom 27.ten martÿ das Zunfftrecht und Zahlt als eines Zünfftigen sohn 1 lb 1 ß pro feur eÿmer 10. ß pro prot. 5 ß findling 5 ß.
Georges Frédéric Strohl épouse en 1751 Marie Madeleine Magnus, fille de boucher : contrat de mariage, célébration. Son père lui fait donation de deux tiers qui lui appartiennent dans la maison en s’y réservant l’habitation viagère
1751 (11.1.), Me Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 285) n° 266
(Eheberedung) zwischen dem Wohl Ehrenachtbaren herrn Georg Friderich Strohlen, dem ledigen Kieffermeistern, und burgern allhier, herrn Johann Georg Strohlen des Kieffers und Weinhändlers auch burgers allhier mit weÿl. frauen Anna Maria gebohrner Meÿerin seiner geweßenen Ehegattin seeligen ehelich erzeugtem Sohn, als dem herrn Hochzeitern ane Einem,
So dann der Ehren und tugendsamen Jungfrauen Mariæ Magdalenæ Magnußin, herrn Johann Georg magnus, des altern, metzgers und burgers allhier mit auch weÿl. frauen Catharina gebohrner Dietzin seines geweßenen Ehegattin seeligen ehelich erzeugter tochter, als der Jungfer Hochzeiterin am andern theil
Siebendens, hat sich des Hochzeiters Vatter eingangs gemeld gegen ihme seinem sohn dem hochzeiter dahin liebreich erkläret, in betrachtung sein älterer sohn bereits mit einer eigenthümlichen behaußung, so gelegentlich, und warinnen derselbe seine Nahrung haben Könne, Versehen, alßo daß er eine andere weiter nicht nöthig habe, daß Er dann dießem seinem Jüngern sohn, dem hochzeitern auff sein des Vatters Vorabsterben und alßo im fall ihne dießer sohn überleben solte, hiemit und in crafft dießes, seine eigenthümlich habende unvertheilte Zwen dritte theil Von und ane Einer behaußung, betehend in Vorder: und hinder behausung, Hoff und hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier ane der St. Urbans gaß, einseit neben Weÿl. herrn Johann matthæi Hebenstreits, geweßenen Handelßmanns und burgers allhier seel. Wittib und Erben, anderseit neben weÿl. Lorentz Geißtods des geweßenen holdrähers Wittib und Erben, hinden auff Johann Georg Kärchers Wittib und Erben, hinden auff Johann Georg Kärnern den Sippmachern und Samuel Hetzeln den Versilbert Zinn Knöpffmachern stoßend, von welcher gantzen behaußung mann jährlichen denen Edlen Von Uttenheim ein pfund fünff zehen schilling Neun pfenning ane ewigen Zinnß zugeben pflichtig, vnd participiret der hochzeiter selbsten nebst seinem brudern die übrige tertz als Erben ihrer mutter seel. und zwar dieße seine zwo Vätterliche tertzen nebst dem antheil dießes oneris die gantze behaußung übrigens Vor freÿ ledig eigen Zu 4500 Gulden gerechnet, alßo Vor und umb 3000 gulden eigenthümlichen Verschrieben haben wolle (…). Anbeÿ so berichtet auch des hochzeiters Vatter, daß er seiner jetzigen Zweÿten Ehegattin in der mit ihro Vor mir Notario errichteten Eheberedung einige Gemach, wie solche daselbst benambst, auff sein Vorabsterben zu einem lebenlänglichen Wÿdumbs sitz oder an deren statt ein jährlicher Wÿdumbs zinnß Verordnet habe, dahero eben sowol im fall dieße seine frau Eheliebstin den natural Wÿdumbs sitz behalten solte, die jährliche Zu einem Wÿdumbs Zinnß ihro destinirte 25 gulden zu fünf pro Cento in Capital ane obigen hauß preiß, als lang sie die Stieffmutter im leben, auff der überlaßenen behaußung stehen verbleiben
So beschehen allhier zu Straßburg auff Montags den 11. Januarÿ anno 1751. [unterzeichnet] Georg Friderich Strohl Als hochzeiter, Maria Magdalena Magnusin als hochzeiterin
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 199, n° 5)
1751. Sonnt. VI. et V. quages. proclamati et Freÿt. F. Matthiæ d. 24. febr. copulati sunt Georg Friderich Strohl lediger Kiefer u. b. h. l. hrn Joh: Georg Strohl b. u. Kiefers a. Weinhändlers h. l. ehel. sohn u. Jgfr. Maria Magdalena hrn Joh: Georg Magnus sen. Metzgers u. b. h. l. ehel. tochter [unterzeichnet] Georg Friderich Strohl als Hochzeider, Maria Magdalena Magnuson als hochzeiterin (i 203 – procl. S. Thomas)
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison du marchand de futaine Jean Pierre Hebeissen au Vieux-Marché-aux-Grains. Ceux du mari s’élèvent à 1 023 livres, ceux de la femme à 650 livres
1751 (7.4.), Me Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 254) n° 475
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, Keinerleÿ davon außgenommen, so der Wohl Ehrenachtbare Herr Georg Friederich Strohl, der Kieffer v. Weinhändler und die Viel Ehren: und tugendsame frau Maria Magdalena gebohrne Magnußin, beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand zu gebracht und sich in crafft der Eheberedung und deren Vierten Puncten Vor unverändert vorbehalten haben – So beschehen allhier Zu Straßburg auff miittwoch den 7.ten aprilis anno 1751. In præsentia herrn Johann Heinrich Magnußen des metzgers und burgers allhier der Ehefrauen Leibl. bruders und erbettenen beÿstands.
In einer allhier Zu Straßburg ane dem alten Kornmarckt gelegenen herrn Johann Peter Hebeißen dem barchethändlern und burgers allhier eigenthümlich zuständigen behaußung folgender maßen sich befunden
(f° 8) Series rubricarum hujus Inventarii. Der Manns Vermögen, Sa. haußraths 93, Sa. Schiff und geschirr Zum Küeffer handwerck gehörig 39, Sa. Wein und leerer Faß 119, Sa. Schaaff 5, Sa. Silber geschirr u. geschm. 19, Sa. baarschafft 701, Summa summarum 977 lb – haussteuren 46 lb, des Ehemanns vor unverändert in den Ehestand gebrachten Vermögen 1023 lb
Der Ehefraun Vermögen, Sa. haußraths 315, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 19, Sa. Goldener Ring und Geschmeid 34, Sa. baarschafft 265, Summa summarum 634 lb – Haussteuren 46, Der Ehefrau in die Ehe gebracht unverändertes Vermögen 650. lb
Le revendeur de fruits et légumes Jean Baptiste Goniat se plaint du tonneau qu’il a donné à réparer à Georges Frédéric Strohl. Il a trouvé le tonneau plein trois semaines après la réparation quand il a voulu tirer un cruchon de vin mais le tonneau était vide le lendemain matin. Comme la fuite semble être due à ce que le tonneau a été retourné sans précaution, le Conseil estime qu’il n’y a pas faute de la part du tonnelier
1771, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 394)
(f° 295) Mittwochs den 9.ten Octobris 1771
Klag – Johann Baptist Goniat der Hießige burger und fastenspeishändler stehet vor und Klagt wieder Georg Friderich Strohl den Kieffer meister und burger allhier daß er ihme ein fünff öhmig Faß, um Wein darein Zu füllen Vor ungefehr Vier wochen Zue Außbeßerung gegeben, auch solches darauf würcklich mit Wein gefüllet, und ohne einem hahn darein zumachen anbefohlen, derselbe auch würcklich solchen Wein darinn gefüllet habe. Da er nun nach verfloßenen dreÿ Wochen daßelbe anstechen wolte, habe er den Zapffen geöffnet und es dabeÿ gantz Voll gefunden, aber selbige Nacht seÿen die völlige Fünff ohmen da er nun einen Krug voll daraus gehohlet hatte, außgeloffen. Er bitte dahero der beklagter in die erstattung seines auß unvorsichtigkeit Verursachten Schadens, à 9. lb 10 s den ohmen gerechnet refusis Espensis zu Condemniren und dießes um somehr, als der selbe durch einen am hintern boden sich befundenen Kleinen Schliffer, Laut des den 2.ten dieses durch die Hh. Anthoni Friderich Harrtmann und Johannes Schätzel dißfalls außgestellten Experten Scheins, die Ursach deßen ist.
Der Beklagte zugegen gibt schriffltiches Verantwortung ein, welche hauptsächlich dahin gehet, daß er das faß wohl gebunden wie es die herren Experten selbst befunden habe, und überhapft habe er in allen stücken nach möglichkeit seine Schuldigkeit herbeÿgathan, Er bitte demnach im Entladung Von der Klag, refusis Expensis.
Auf befragen, Wer das Vordere theil des Faßes hinten an die Maur gelegt und man aus der beederseitigen Antwort keine gewißenheit ergründen Könnte, Als wurden in Ansehung aus allen Umständen dießes Unglück einem Zufall zuzuschreiben.
Nach gehaltener Umfrag Erkannt, wurde Kläger rechtsbeständig darthun, daß beklagter das Faß umgekehrt, so solle auß dann ferner ergehen was Rechtens, Reservatis Expensis.
Georges Frédéric Strohl et Marie Marguerite Magnus hypothèquent la maison au profit du coutelier Jean Jacques Beck
1785 (5.8.), Chambre des Contrats, vol. 659 f° 335-v
Georg Friedrich Strohl der kieffer meister und Maria Margaretha geb. Magnußin unter assistentz Lorentz Weiß des seilermeisters und Conrad Kratzeißen des frantzösischen beck
in gegensein Johann Jacob Beck des langmeßerschmidts und hauptkanten E. E. Zunfft der Schmidt und H. Johann Heinrich Schultz des goldarbeiters – schuldig seÿen 600 gulden
unterpfand, eine behausung samt zugehörden ane St Urbans gaß, einseit neben der verwittibten Fr. Stempfflerin, anderseit neben der verwittibten Fr. Bolenderin, hinten auff Mr Milius dem krempen
Georges Frédéric Strohl et Marie Marguerite Magnus hypothèquent la maison au profit du notaire Jean Daniel Ensfelder
1789 (20.3.), Chambre des Contrats, vol. 663 f° 92
Georg Friedrich Strohl Weinhändler und Maria Magdalena geb. Magnusin ferner beÿständlich Johann Michael Pauli des gartenmanns und Georg Friedrich Strohl des Kiefers
in gegensein H Johann Daniel Ensfelder Notarÿ Publici jurati ac practici – schuldig seÿen 400 gulden
unterpfand, der ihnen zuständig ane der St Urbans gaß, einseit neben Fr. Stempelin anderseit neben N. Wolff dem hauptkandern E. E. Zunft zum Spiegel hinten auff Milius den Grempen
Marie Madeleine meurt en 1792 en délaissant six enfants. La masse propre à la veuve est de 1 964 florins, celle des héritiers et de la communauté s’élève à 2 705 florins, le passif à 3 065 florins.
1792 (23.3.), Strasbourg 3 (6), Me Ensfelder n° 358
Inventarium über Weiland Fraun Maria Magdalena Strohlin gebohrner Magnußin Meister Georg Friedrich Strohl Kiefers und burgers zu Straßburg gewesene Ehefrau seel. Verlassenschaft aufgerichtet im Jahr 1792. – nach ihrem den 29. Augusti 1791. genommenen tödlichen hintritt hie Zeitlichen verlaßen hat, Welche Verlaßenschafft ane heut Zu end gemeldtem tag auf begehren sowohl des hinterbliebenen Wittibers als auch seiner mir der Verstorbenen ehelich erzeugter Kinder als der ab intestato hinterlaßener Erben 1° fraun Maria Magdalena Herrn Johann Peter Weißer des Musici dahier Ehegattin unter deßen authoritæt anwesend, 2° Fraun Catharina Salome weiland Ambrosius Müllers gewesenen hiesigen Kupferschmied meisters hinterbliebener wittwe, 3° Jungfrau Catharina Margaretha majorennis, 4° Georg Friderich, leedigen Kiefers, 5.to Jgfr Catharina Barbara, beede großjährig und 6.to Jungfrau Maria Dorothea in das 25.te Jahr ihres Alters gehend, alle unter berathung und assistenz Herrn Joh: Christian Sebastian Meÿer Notraii publ. alhier ordnungs mäßig inventirt und ersucht
Geschehen Zu Straßburg in der ane der St. Urbans Gaß gelegener mit N° 21. bezeichneter hieher gehöriger behaußung auf Freÿtag den 23. Martÿ 1792.
Eheberedung gelangend. Diese ist den 11. Junÿ 1751. vor längt Weiland H. Not° Frantz Heinrich Dautels errichtet worden (…)
Ergäntzung der Erben wehrender Ehe abgegangenen ohnveränderten Guths. Nach Maaßgaab des über beeder nun zertrennten Ehegatten einander Zugebrachte Vermögenschaften durch weiland H. Not. Dautel den 7. April 1751. errichteten Inventarii
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Anfangend aber Der Kinder und Erben unverändertes Vermögen, Sa. haußraths 97, Sa. Silbers und dergl. geschmeids 8, Sa. Schulden 200, Sa. der Ergäntzung 2815, Summa summarum 3121 R – des wittibers Widtumb 1361 R., Nach diesem abzug 1760 R, Diesemnach begreift das Zuvertheilende mütterl. Guth in sich 1964 R
Deisemnach wird auch des Wittibers ohnverändert und die theilb. Vermögenschaft verzeichnet, Sa. Haußraths 165, Sa. Wein und Faßen 544 R. Sa. Schulden 1998, Summa summarum 2705 R – Schulden 3065 R, passiv onus 357 R
(Procuration jointe) Par devant le greffier Tabellion à Lauterbourg det Departement du Bas Rhin (…) fut présent le sieur Pierre Weisser Bourgeois de la Ville de Strasbourg et Musicien au deuxième Bataillon des Volontaires du Haut Rhin en garnison audit latéralement, lequel a fait et constitué sa Procuratrice général et spéciale Madeleine née Strohl sa femme (…)
acp 11 f° 98 du 13 juillet
Georges Frédéric Strohl vend la maison au marchand de vins Jean Frédéric Lindauer l’aîné
1792 (12.6.), Chambre des Contrats, vol. 667, n° 407 enreg. 15.6. F°
H. Georg Friedrich Strohl der ältere weinhändler
in gegensein H. Johann Friedrich Lindauer des kiefers und weinhändlers
eine behausung, hof und hoffstatt samt hinter haus mit allen deren übrigen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der St Urbans gaß, einseit neben Fr. Stempelin, anderseit neben H. Wolff uxorio nomine, hinten auff N. Milius den grempen und N. Parißer den taback bereiter gelegen, mit N° 21 bezeichnet – davon soll man der familie von Uttenheim zu Ramstein 3 gulden 5 s. 9 d jährlichen Zinß entrichten – zum theil ererbt theils von seinem bruder überkommenes haus – wobeÿ er H. Strohl den gantzen rez de chaussée, den ersten stock samt den vorhandenen keller bis instehenden Michaelis tag ohnentgeltlich zu geniesen bestens vorbehaltet – um 3050 gulden capitalien verhafftet, geschehen um 950 gulden
Jean Daniel Lindauer inscrit son fils Jean Frédéric au chef d’œuvre le 27 septembre 1785
1785, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 397)
(f° 46-v) Dienstags den 27. Septembris 1785 – Meisterstück
Meister Johann Daniel Lindauer der Küfer stehet vor und bittet Johann Friderich Lindauer seinen Sohn zum Kiefer meisterstück einzuschreiben.
Erkannt, willfahrt, dt. Werckstatten Zinß 1 lb 10 ß, Protocoll 3 ß, Findl. 3 ß
Jean Frédéric Lindauer épouse en 1792 Marie Dorothée Boch, fille de brasseur
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 22.v, n° 20)
Im Jahr 1792. am 15. und 16. Sonntags nach Trinitatis den 16. und 23. Septembris seind mit erlaubnus des Herr Maire in der Prediger kirch und in der Kirch Zu St. Wilhelm offentlich proclamirt und dienstag den 25. ejudsem nach mittag um 4 Uhr in die Kirche Zu St. Wilhelm copulirt und ehelich eingesegnet worden Johann Friderich Lindauer lediger Kiefer, herrn Johann Daniel Lindauer des Kiefers und burgers allhier mit Frau Magdalena Salome gebohrner Ackermannin ehelich erzeugter Sohn seines alters 27. Jahr und Jungfrau Maria Dorothea Bochin weiland Herrn Johann Leonhard Boch des gewesenen bierbrauers und burgers allhier mit Frau Catharina Margaretha gebohrner Magnusin ehelich erzeugte tochter [unterzeichnet] Johann Friederich Lindauer als Hochzeiter, Maria Dorothea Bochin als hochzeittrin (i 130)
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports, non conservé
1792 (21. Xbr), Strasbourg, Me Saltzmann, (Jean Daniel, rép. 6 E 41 449-5) n° 696
Inventarium illatorum Joh. Frid: Lindauer Kiefer et uxoris geb. Boch
Marie Dorothée Boch meurt en 1803 en délaissant un fils. La succession comprend la maison rue du Maroquin et une autre située à l’arrière, rue de l’Hôpital.
1803 (20 prairial 11), Strasbourg 5 (18), Me Stoeber n° 1858, 4525
Inventarium über weÿl. bürgerin Maria Dorothea geb. Boch, burgers Johann Friedrich Lindauer hiesigen Inwohner und Kiefers Ehegattin verlassenschafft – ist gestorben den 1. floreal letzthin, hat zu ihrem einigen Erben hinterlaßen ihr söhnlein Johann Friedrich so 4 jahr zurückgelegt, in deßen Namen burger Friedrich Pfähler Paßmentirers seines oncle
in hernach gemelttem dem dißortigen Wittiber für unverändert gehörigen behausung
Eigenthum an häußern. (W.) Nemlich eine behausung hoff und hoffstatt samt hinterhauß samt allen deren übrigen begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten an dem Urbansgaß mit Numero 21 bezeichnet, einseit neben weÿl. bürgers Stempel gewesten Caffée sieders Wittib, die andere Seite neben burger Wolff uxorio nomine, hinten theils auf burger Freyß den Schreiner und theils auf hernach gemeltdte behausung, außer 7 fr 15 c der Familie von Uttenheim zum Ramstein hätte zu zahlen haben an ewigen zinnßes – hierüber besagt Kaufbrieff in der C. C. Stb. auffgerichtet de dato 12. Junÿ 1792
(T.) Nemlich eine kleine behausung samt hoffstatt auch allen derselben Gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten zu Straßburg an dem Spithalgäßlein mit Numero 11 bezeichnet, neben burger Freÿß Schreiner anderseit neben burger Jacob Wiedenmeÿer dem bürstenbinder hinten auf vorher beschriebene dem burger Lindauer dem Wittiber für unverändert gehörige behausung, 1600 fr, hierüber besagt Kaufbrieff vor Not. Zimmer den 7. vend. 10. Jahr auffgerichtet
Ergäntzung, Not. Saltzmann den 20 Decembris 1792
Series rubricarum hujus Inventarÿ. des Wittibers ohnveränderten vermögen, hausrath 181 fr, werckzeug 8 fr, faß 498 fr, silbers 27 fr, behausung & ergäntzung &, Summa summarum 714 fr – Schulden 9222 fr, In Vergleichung 8507 fr
des Universal Erben unveränderten vermögen, hausrath 1088 fr, silber 101 fr, activ schulden 600 fr, ergäntzung 2318 fr, Summa summarum 4108 fr
das gemein guth, hausrath 894 fr, Werckzeug 244 fr, wein und leere Faß 2950 fr, Pferd 284 fr, silber und Gold 69 fr, baarschafft 200 fr, activ schulden 2952 fr, behausung 1600 fr, Summa summarum 9194 fr – Schulden 9618 fr, In Vergeleichung 424 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 88 F° 49-v du 29 pr 11
Jean Frédéric Lindauer se remarie en 1804 avec Marie Salomé Beyser native de Ribeauvillé
Mariage, Strasbourg (n° 78)
Du 12° jour du mois de Nivôse l’an XII de la République française. Acte de mariage de Jean Frédéric Lindauer, âgé de 38 ans, tonnelier, né en cette ville le 5 octobre 1765, y domicilié fils légitime de feu Jean Daniel Lindauer, tonnelier, & Salomé Ackermann veuf de Marie Dorothée Boch morte en cette ville le 1 floréal dernier, Et de Marie Salomé Beyser âgée de 34 ans, née à Ribeauvillé Département du haut Rhin le 9 avril 1769, y domiciliée, fille légitime de feu André Beyser, Brasseur audit lieu & de feue Catherine Brechbielhler (signé) friederich Lindauer, Salomé Beysser (i 42)
Jean Frédéric Lindauer meurt en 1829 en laissant pour unique héritier son fils issu de son deuxième mariage. Ce dernier meurt célibataire après avoir institué sa mère légataire universelle de ses biens
1841 (30.3.), Strasbourg 9 (86, nv. cote), Me Becker n° 1133
Notoriété (…) qu’ils ont parfaitement connu le Sr Jean Frédéric Lindauer en son vivant marchand de vins à Strasbourg, décédé en cette ville dans le courant du mois de septembre de l’année 1829. qu’il n’a point été fait d’inventaire après son décès, qu’il a laissé pour seul et unique héritier son fils le Sr Guillaume Gustave Lindauer, marchand de vins à Strasbourg, que ce dernier est décédé à Strasbourg le 9 février 1834 sans qu’il ait été fait d’inventaire après ce décès, qu’il a institué sa légataire universelle sa mère Med. Marie Salomé Beysser, veuve de mondit Sr Jean Frédéric Lindauer aux termes de son testament olographe en date à Strasbourg du premier octobre 1833 déposé pour minute à Me Guillaume Grimmer notaire en cette ville, suivant acte reçu le 12 février 1834 en exécution d’une ordonnance rendue par le président du tribunal civil de Strasbourg le 10 février même année (…) et que mondit Sieur Guillaume Gustave Lindauer est décédé dans laisse de descendans ni d’autres ascendants que Mad. sa mère, de sorte que les dispositions universelles dont il vient d’être parlé ont pu recevoir leur plein et entier effet.
acp 286 (3 Q 30 001) f° 39-v
Marie Salomé Beysser meurt en 1845 en laissant des héritiers collatéraux après avoir institué ses trois petites nièces issues de Amélie Henriette Beysser légataires universelles de ses biens
1845 (10.5.), Strasbourg 4 (99), Me Lauth n° 1665
Inventaire de la succession de Marie Salomé Beysser décédée veuve de M. Jean Frédéric Lindauer, marchand de vin – A la requête de 1. M. Valentin Schnéegangs, avoué près le tribunal civil de première instance séant à Strasbourg où il demeure & est domicilié, comme mandataire général & spécial de 1. M. Charles Alphonse Beysser, propriétaire demeurant et domicilié à Ribeauvillé, 2° de Madame Caroline Limbach veuve de M. André Beysser décédé propriétaire à Ribeauvillé où elle demeure et est domiciliéé, 3° Madame Catherine Koehler épouse de M. Jean Helck propriétaire demeurant et domiciliés ensemble audit Ribeauvillé,
2. M. Louis Frédéric Koehler, brasseur demeurant et domicilié à Strasbourg,
3. M. Jean Louis Koehler, négociant demeurant et domicilié en la même ville,
4. Madame Caroline Louis Koehler épouse assistée & autorisée de M. Henri Thiébaut Helck brasseur demeurant et domicilié ensemble en ladite ville, 5. Madame Frédérique Beysser épouse de M. Auguste Jundt négociant demeurant & domiciliés ensemble à Strasbourg,
6. Ledit M. Jundt tant pour autoriser son épouse que se portant fort pour Madame Charlotte Beysser veuve de M. Charles Bartholdi en son vivant conseiller de préfecture à Colmar, elle demeurant actuellement à Paris,
7. Madame Eugénie Amélie Jundt veuve de M. Charles Beysser en son vivant conseiller à la cour royale de Colmar, elle demeurant et domiciliée à Strasbourg, en qualité de mère et tutrice légale de M. Jules Beysser son fils mineur issu de son mariage avec son mari défunt,
8. M. Jacques Frédéric Rauter, doyen de la faculté de droit de Strasbourg où il demeure et est domicilié, en qualité de tuteur légal de ses trois enfants mineurs Frédéric Jacques Rauter, Frédérique Rauter & Pauline Adèle Rauter issus de son mariage avec dame Amélie Henriette Beysser son épouse défunte, et encore en qualité de tuteur établi par justice de Dlle Marguerite Henriette Arnold enfant mineure issus du premier mariage de Madame Rauter avec feu M. Georges Daniel Arnold, en son vivant doyen à la faculté de droit de Strasbourg son premier mari
1° M. Charles Alphonse Beysser habile à se porter héritier pour un quart de feue sa tante Dame Marie Sophie Beysser décédée veuve de M. Jean Frédéric Lindauer par représentation de feu M. André Beysser son père frère de la défunte, 2° Madame veuve Beysser née Limbach habile à se dire et porter héritière pour un autre quart de feu Mad. Lindauer sa tante par représentation de feu Suzanne Barbe Beysser, décédée veuve Limbach de Ribeauvillé, sa mère & sœur de la défunte, 3° M. Louis Frédéric Koehler, M. Jean Louis Koehler, Mad. Caroline Louise Helck & Mad. Catherine Helck habiles à se dire et porter héritiers ensemble pour un autre quart de feue Mad. Lindauer leur tante par représentation de feue dame Catherine Barbe Beysser, décédée épouse de M. Paul Frédéric Koehler, vivant propriétaire à Ribeauvillé, 4° enfin la mineure Arnold et les trois mineurs Rauter représentation ensemble leur mère feue Mad. Rauter, (…) héritiers ensemble pour le dernier quart de feir Mad. Lindauer leur tante et grand tante par représentation de feu M. Simon Beysser vivant propriétaire à Ribeauvillé leur grand-père & père respectif & frère de la défunte. La mineure Arnold et les trois mineures Rauter étant en outre instituées légataire universelles de feu Mad. Lindauer leur grand tante aux termes de son testament olographe
dans les lieux ci après désignée faisant partie d’une maison sise à Strasbourg rue du Maroquin N° 21 dont Mad. Lindauer était propriétaire & où elle est décédée le 23 avril dernier
expédition de testament olographe daté Strasbourg le 23 novembre 1843 & de l’expédition d’un codicille audit testament até également de Strasbourg le 10 février 1845, lesdits testament et codicille déposés en l’étude de mondit notaire Lauth suivant ordonnance de M. le président du tribunal civil de Strasbourg le 25 avril dernier & enregistré à Strasbourg le 28 du même mois (…)
mobilier 3331
Cintinuation du 20 mai 1845, n° 1677 – Titres et papiers.
Titres de propriété d’une Maison avec dépendances sise en cette ville donnant par devant rue du maroquin N° 21 & par derrière rue de l’hôpital N° 11. Cote deuxième. Treize pièces qui sont la première l’expédition d’un contrat passé devant Me Dinckel alors notaire à Strasbourgla 11 juin 1792 contenant vente par le St Georges Frédéric Strohm, marchand de vin à Strasbourg au mari de la défunte de la partie de la susdite maison donnant dans la rue du maroquin (…) La seconde l’expédition d’un contrat passé devant Me Zimmer alors notaire à Strasbourg le 7 vendémiaire an X contenant vente par le Sr Pierre Gohl menuisier à Strasbourg au mari de la défunte de l’autre partie de la susdite maison donnant sur la rue de l’hôpital. Les onze autres pièce sont anciens contrats de vente, police & primes d’assurances & transactions à cause de servitudes
cote troisième
jardin $ 136
Les requérants observent que les susdits immeubles appartenaient à la défunte tant à cause de la communauté de biens qui avait existé entre elle & son mari que comme seule héritière de son fils Guillaume Gustave Lindauer
Ils observent encore que par son testament analysé en la vacation qui précède Madame Lindauer a légué ce jardin à Dlle Henriette Keck de Strasbourg
Les tuteurs des petites nièces exposent la maison aux enchères. Elle est adjugée à Jean Jacques Ochs
1845 (30.6.), Strasbourg 4 (99), Me Lauth n° 1747
Dépôt du cahier des charges – L’an 1845 le 30 juin, a comparu M. Jacques Frédéric Rauter, doyen de la faculté de droit de Strasbourg où il est domicilié, agissant 1° comme père et père et tuteur légal de Frédéric Jacques Rauter, Frédérique Rauter & Pauline Adèle Rauter, ses trois enfants mineurs issus de son mariage avec feu Amélie Henriette Beysser son épouse défunte, & 2. comme tuteur établi par justice de Marguerite Henriette Arnold enfant de M. Georges Daniel Arnold, en son vivant doyen à la faculté de droit de Strasbourg son premier mari (…). Les trois mineurs Rauter & la mineure Arnold institués légataires universels de leur grand tante maternelle Dame Marie Salomé Beysser, veuve de M. Jean Frédéric Lindauer en son vivant marchand de vins à Strasbourg (…)
Cahier des charges dressé par Me Auguste Frédéric Lauth, notaire à la résidence de Strasbourg, commis à cet effet pour parvenir à la vente aux enchères d’une maison sise à Strasbourg rue du maroquin n° 21 en conséquence du jugement qui va être énoncé (…)
Désignation de l’immeuble. Un corps de bâtimens composé d’un bâtiment de devant, d’un bâtiment de derrière, de bâtimens latéraux & de milieu avec cour, caves, droits, aisances, appartenances & dépendances, situé à Strasbourg pardevant dans la rue du maroquin où elle porte le n° 21, par derrière dans la rue de l’hôpital où elle porte le n° 11, le tout d’un côté tenant aux propriétés des sieurs Sandmann & Mühlberger, de l’autre côté aux propriétés de la veuve Wolf, & du Sr Horst.
Etablissement de la propriété. Cet immeuble dépend de la succession de Dame Marie Salomé Beysser, veuve de M. Jean Frédéric Lindauer, en son vivant marchand de vins à Strasbourg où elle est décédée le 23 avril denier, ainsi qu’il résulte de l’inventaire dressé après son décès par Me Lauth notaire commis, le 10 & 20 mai dernier. Il appartient actuellement à la mineure Arnold & aux trois mineurs Rauter, en leurs qualités de légataires universels de feu Madame Lindauer, aux termes de son testament fait olographe à Strasbourg le 9 novembre 1843 enregistré en cette ville le 28 avril dernier (…) & déposé en l’étude de Mr Lauth suivant ordonnance de M. le président du tribunal civil de cette ville du 25 avril dernier (…) duquel legs universel les mineurs Rauter et Arnold ont été envoyés en possession suivant ordonnance de M. le susdit président du tribunal du 30 mai dernier (…). Madame veuve Lindauer éatit propriétaire de cet immeuble par suite d’héritage qu’elle en avait fait de M. Guillaume Gustave Lindauer son fils unique, en son vivant marchand de vins à Strasbourg, qui l’avoit institué sa légataire universelle suivant testament olographe fait à Strasbourg el premier octobre 1833 enregistré en cette ville le 12 février 1834 (…) & déposé en l’étude de Me Guillaume Grimmer alors notaire à Strasbourg suivant acte dressé le 12 février 1834, duquel legs universel Mad. veuve Lindauer avait été envoyée en possession suivant ordonnance de M. le président du tribunal civil de cette ville du 15 février 1834.
Jean Frédéric Lindauer père avait fait l’acquisition de cet immeuble, savoir de la maison de devant, étant encore célibataire, du Sr Georges Frédéric Strohl l’ainé, marchand de vins à Strasbourg, aux termes d’un contrat passé à la si devant chambre des contrats de cette ville le 13 juin 1792, et de la maison de derrière du Sr Pierre Gohln menuisier à Strasbourg, suivant contrat passé devant Me Zimmer alors notaire à Strasbourg le 7 vendémiaire de l’an X. Cette maison de derrière ayant été acquise pendant le premier mariage de M. Lindauer avec Dame Marie Dorothée Boch, sa première épouse, celle-ci aux termes de leur contrat de mariage passé devant Me Saltzmann alors notaire à Strasbourg le 20 juin 1792 eut la propriété de la moitié. Après le décès de la Dame Boch épouse Lindauer cette moitié de la maison de derrière échut à son fils unique M. Frédéric Lindauer, ainsi qu’il résulte de l’inventaire dressé après son décès par Me Stoeber alors notaire à Strasbourg le 20 prairial an XI. M. Frédéric Lindauer, fils, tonnelier de sa profession, décédé à Montpellier le 7 juillet 1822, & sa moitié de la maison de derrière échut pour un quart à M. Lindauer, son père, et pour les autres trois quarts à M. Guillaume Gustave Lindauer son frère consanguin. Par suite de cet héritage, M. Lindauer père eut la propriété de 5/8 de la maison de derrière & M. Guillaume Gustave Lindauer les autres 3/8. Enfin après le décès de M. Lindauer père, M. Guillaume Gustave Lindauer, son fils unique & seul héritier, hérita la maison de devant & les 5/8 de la maison de derrière & fut donc seul & unique propriétaire de la totalité de l’immeuble.
Finalement le Sr Gohl propriétaire précédent susmentionné & qualifié avait fait l’acquisition de la maison de derrière du Sr Jean Georges Parisser ouvrier en tabac, & des héritiers dedame Marguerite Barbe Reibel son épouse défunte à Strasbourg, suivant adjudication tenue devant le juge de paix du troisième arrondissement de Strasbourg le 19 thermidor, ratifié par jugement du tribunal civil de Strasbourg le 10 fructidor an VII & aux termes d’un acte pass devant ledit Me Zimmer le 19 fructidor an VII, le tout enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le premier jour complémentaire de l’an VII volume 1 article 15.. Les époux Parisser en étaient propriétaires au moyen de l’acquisition qu’ils en avoient faite du Sr Philippe Henri Staedel, revendeur, & de dame Marie Salomé Gottesheim, conjoints à Strasbourg, suivant contrat passé à la ci devant chambre des contrats le 6 mars 1783.
Chambres et conditions (…), Mise à prix 15 000 francs fixés par le jugement précité
Du 2 août 1845. N° 1783 – Adjudication
M. Jean Jacques Ochs, propriétaire, 15 020 francs
La maison est vendue après surenchère à la barre du tribunal civil. L’acquéreur est le menuisier Charles Frédéric Baldner
1845 (29 sept.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 439 (2664), n° 74 – Tribunal civil, le 30 juin 1845
Le tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg séant en ladite ville au palais de Justice a rendu le jugement d’adjudication dont la teneur suit.
L’an 1845 le 30 juin, En l’étude de Me Auguste Frédéric Lauth notaire (…) a comparu M. Jacques Frédéric Rauter, doyen de la faculté de droit de Strasbourg où il est domicilié, agissant (…)
Cahier des charges dressé par Me Auguste Frédéric Lauth, notaire à la résidence de Strasbourg, commis à cet effet pour parvenir à la vente aux enchères d’une maison sise à Strasbourg rue du maroquin n° 21 en conséquence du jugement qui va être énoncé (…)
Du 2 août 1845. N° 1783 – Adjudication (…) à M. Jean Jacques Ochs, propriétaire, 15 020 francs
Cahier des charges supplémentaire. Suivant acte dressé au greffe du tribunal civil de première instance séant à Strasbourg le 5 août 1845, le sieur Pierre Bilger, marchand de cuirs domicilié à Strasbourg ayant constitué Me Lederlin avoué près le siège a fait une surenchère du sixième sur l’immeuble ci après désigné. Une maison et dépendances (…) au moyen de cettz surecnhère le prix de l’immeuble a été porté à la somme de 17 525 francs. Cette surecnhère a été dénoncée avec avenir par l’audience des criées de ce siège du vendredi 29 août 1845 à Me Schnéegans avoué du sieur Rauter vendeur (…) L’adjudication sur surenchère dudit immeuble aura lieu à l’audience des criées de ce siège le jour et heure cidessus indiqués sur le prix de surenchère aux conditions retenues au cahier des charges qui a servi de base à l’adjudication devant notaire et en outre sous les charges et conditions suivantes (…) Fait à Strasbourg le 13 août 1845
Adjudication. L’an 1845 le 19 août à l’audience publique des criées du tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg (…) adjugé définitivement l’immeuble dont s’agit audit M Roser avoué pour la somme de 17 600 francs
Déclaration de command. L’an 1845 le 29 août au greffe du tribunal civil de première instance est comparu M. Roser avoué, lequela dit qu’il en faisait déclaration de command au profit de Charles Frédéric Baldner menuisier
Fils de menuisier, Charles Frédéric Baldner épouse en 1830 Louise Meyer, fille de perruquier
1830 (20.7.), Strasbourg 8 (nouv. cote 48), Me G. Grimmer n° 3237
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Charles Frédéric Baldner, menuisier, fils de feu Jean Frédéric Baldner, menuisier, et de Marguerite Elisabeth Neumann
Louise Meyer, sans état, fille majeure de feu Frédéric Chrétien Meyer, perruquier, et de Sophie Madeleine Spiegelberg
Enregistrement de Strasbourg, acp 200 F° 74 du 22.7.
Charles Frédéric Baldner et Louise Meyer hypothèquent la maison au profit de Marguerite Hory veuve du boucher Jacques Braun
1845 (29. 7.br), Strasbourg 9 (93), Me Becker n° 2820
Obligation – Ont comparu M. Charles Frédéric Baldner, menuisier, et Mad. Louise Meyer son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes demeurant ensemble à Strasbourg (devoir)
à Mademe Marguerite Hory veuve de M. Jacques Braun en son vivant boucher à Strasbourg demeurant en cette ville place de la grande boucherie N° 11, la somme de 16 000 francs (…) employée au paiement d’une partie du prix de vente dont il est question ci après
Hypothèque. Une maison sise à Strasbourg rue du Maroquin N° 21 et rue de l’hopital N° 11, composé d’un bâtiment de devant, d’un bâtiment de derrière et de différents bâtimens latéraux et de milieu avec cours, caves et autres appartenances & dépendances, le tout tenant d’un côté à la propriété du Sr Sandmann et à celle de la mineure Widenmeyer de l’autre à la propriété de la veuve Wolff et à celle du Sr Horst, par devant la rue du Maroquin et par derrière à la rue de l’hopital
Etablissement de la propriété. M. et Mad. Baldner sont devenus propriétaires des immeubles ci-dessus désignés au moyen de l’acquisition que le mari en a faite sur les légataires universels de Mad. Marie Salomé Beysser veuve de M. Jean Frédéric Lindauer en son vivant Marchand de vins à Strasbourg qui sont 1) Frédéric Jacques Rauter, 2) Amélie Frédérique Rauter, 3) Pauline Adèle Rauter ces trois enfants mineurs issus du mariage de M. Jacques Frédéric Rauter, doyen de la faculté de droit de Strasbourg, demeurant en cette ville et de Mad. Amélie Henriette Beysser son épouse défunte, 4) Marguerite Henriette Arnold fille mineure issue du premier mariage de Mad. Rauter avec feu M. Georges Daniel Arnold, en son vivant doyen à la faculté de droit de Strasbourg son mari en premières noces, tous ces mineurs représentés par M. Rauter tuteur légal des trois premiers et tuteur datif de la dernière, laquelle qualité de légataire résulte du testament olographe de Mad. Lindauer en date à Strasbourg du 9 novembre 1843 enregistré en cette ville le 28 avril 1845 (…) déposé en l’étude de Mr Lauth suivant ordonnance de M. le président du tribunal civil de cette ville du 25 avril dernier (…) duquel legs universel les mineurs Rauter et Arnold ont été envoyés en possession suivant ordonnance de M. le susdit président du tribunal du 30 mai dernier (…). Ladite acquisition a eu lieu suivant procès verbal d’adjudication sur surenchère dressé à la barre du tribunal civil de Strasbourg le 29 août dernier et déclaration de command du lendemain déposés au greffe dudit tribunal, moyennant le prix de 17 600 francs qui est encore due en entier. Ledit procès verbal a été transcrit au bureau des hypothèques cejourd’hui volume 439 N° 74. Quant à la propriété desdits Immeubles sur la tête des précédents propriétaires elle est établie au cahier des charges de ladite adjudication déposé en l’Etude de Me Lauth le 30 juin dernier, auquel les débiteurs de réfèrent à cet égard
La Ville vend à Frédéric Baldner une portion de terrain devant sa maison (voir le plan en début de notice)
1862 (4. Xbre), le Maire – approuvé le 3 février 1863
Vente par la Ville de Strasbourg
à Frédéric Baldner, propriétaire à Strasbourg
de 6 mètres 50 centimètres de terrain communal à détacher devant sa propriété rue du Maroquin à Strasbourg, moyennant 78 francs
acp 519 (3 Q 30 234) f° 1-v du 9.2.