3, place Saint-Pierre-le-Vieux
Place Saint-Pierre-le-Vieux n° 3 – arrière Quai Desaix n° 3
III 3 (Blondel), P 427 puis section 56 parcelle 3 (cadastre)
Maison Hæberlé, vers 1815 (voir notice)
Façade vers la place en mai 2014. Le numéro 3 est le bâtiment blanc
En juillet 2009, anciennes enseignes Aux Deux Passages et Commissionnaires Verts
La maison construite sur un petit terrain entre la rue et le canal intérieur du faux rempart appartient aux XVII° et XVIII° siècles à des artisans comme le cordier Jean Bernard Heidecker (1647-1698) qui est autorisé en 1672 à percer une ouverture dans le rempart du canal ou le serrurier Jean Scheuring (1698-1753) qui est autorisé à en percer une deuxième en 1712 pour éclairer sa forge. Les préposés refusent en 1710 qu’il place son auvent un étage plus haut. La maison atteint sa valeur maximale du siècle en 1728 quand les experts l’estiment à une valeur de 500 livres (soit une valeur vénale approximative de 750 livres) qui est sa valeur vénale quand le brocanteur Nicolas Hæberlin l’acquiert en 1765.
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 121 : côté rue et côté canal
L’Atlas des alignements signale sous le nom de Hæberlin un rez-de-chaussée, deux étages neufs en maçonnerie et un troisième en bois. Le plan des Ponts-et-Chaussées dressé à la même époque en 1823, mentionne une maison toute en pierres en bon état à trois étages. Elle est vendue 14 000 francs en 1819 à Antoine Fetter et conserve ensuite sa valeur – 13 000 francs quand l’ébéniste Charles Musculus l’achète en 1834. On en conclut que la construction légèrement antérieure à 1819 est due aux héritiers de Nicolas Hæberlin.
Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue se trouve entre les repères (c) et (d). Le rez-de-chaussée a trois ouvertures de plain-pied, chacun des trois étages quatre fenêtres. Le toit a deux niveaux de lucarnes. La façade vers le canal est la troisième à partir de la droite, le rez-de-chaussée et les trois étages ont chacun quatre fenêtres. La Ville établit le quai Desaix à la place du canal intérieur en 1833.
La maison porte d’abord le n° 67 du Vieux-Marché-aux-Vins (1784-1857) puis le n° 3 de la place Saint-Pierre-le-Vieux et le n° 3 du quai Desaix. Un autre plan des Ponts-et-Chaussées dressé en 1851 mentionne sous le nom de Musculus (n° 67) une maison en pierre à deux étages. Dès l’ouverture des matrices cadastrales (1844), la maison a 23 ouvertures ordinaires et 8 au troisième ou au-dessus, nombre qui ne change pas jusqu’à leur clôture à la fin du siècle.
Façades quai Desaix (le n° 3 est celui dont la porte est peinte en vert)
Elévations de 1982 (dossier de la Police du Bâtiment)
Une fois que le quai a été établi, on y ouvrira une porte d’entrée. Le propriétaire supprime en 1937 l’entrée des locataires place Saint-Pierre-le-Vieux afin d’agrandir le magasin. Il projette d’aménager en 1964 les combles en habitation mais le permis est refusé parce que les logements prévus contreviendraient au règlement de 1955. Le rez-de-chaussée comprend deux locaux commerciaux qui donnent à la fois sur la place et sur le quai. Celui vers le nord est occupé par les Commissionnaires verts (1911-1993). Celui vers le sud qui s’étend aussi dans la maison voisine par la chapellerie René (1926) puis la Bonneterie parisienne (1928) dont le propriétaire change en 1948 l’enseigne qui devient Aux Deux Passages.
Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment – Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1628 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.
Jacques Teuffel, tailleur, et (1619) Marie Schrœff puis (1628) Aurélie Krieg veuve du jardinier André Sommer – luthériens | ||
1628 | v | André Mock, charron, et Elisabeth Seyfried (bourgeois en 1628) – luthériens |
h | Jacques Kratz, de Nordheim, et Catherine Kuhn | |
1647 | v | Jean Bernard Heidecker, cordier, et (1638) Marguerite Schrœting, veuve du cordier Jean Pierre Müller, puis (1672) Madeleine Müller veuve du farinier Jean Raoul Odersoth – luthériens |
1698 | v | Jean Scheuring, serrurier, et (1678) Marie Karg, veuve du cordonnier Jean Charles Volmar, puis (1698) Anne Elisabeth Bonert – luthériens indivise entre Marie Marguerite Scheuring épouse (1729) du serrurier Philippe Frédéric Otto puis (1746) du serrurier Jean Philippe Seitz Jacques Scheuring, serrurier, et (1722) Marie Madeleine Steinbach puis ses enfants Jean Philippe Scheuring de Colmar et Marie Madeleine femme du cloutier Jean Ball |
1753 | h | Jean Ball, cloutier, et (1754) Marguerite Scheuring – luthériens |
1765 | v | Nicolas Hæberlé, brocanteur, et (1754) Eve Wenger – luthériens |
1800 | h | Nicolas Hæberlé, brocanteur, et (1795) Catherine Elisabeth Lœschmeyer |
1819 | v | Antoine Fetter, domestique puis marchand de meubles, et (1800) Catherine Schmitt |
1832 | h | Jacques Fetter, menuisier puis employé au mont-de-piété, et (1823) Anne Marie Sophie Hobarth |
1834 | v | Charles Musculus, ébéniste, et (1825) Caroline Braun puis (1834) Eléonore Sophie Frantz |
1853 | v | Daniel Guillaume Lichtenfelder, serrurier, et (1826) Frédérique Haynoldt |
1871* | Louis Frédéric Alfred Hecht, avocat | |
1872* | Daniel Guillaume Lichtenfelder, serrurier, et (1826) Frédérique Haynoldt (supra) | |
1905* | h | Jean Henri Emile Heitz, professeur au gymnase, et (1853) Caroline Frédérique Lichtenfelder |
Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 500 livres en 1728
(1765, Liste Blondel) III 3, au Sr Bäl
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 427, Musculus, Charles, ébéniste faubourg National 16 – maison, sol – 1,02 are
Localisation sur le plan Blondel (1765)
Livres des communaux
Livre des loyers communaux, cote VII 1465 (1673-1741) f° 325
Le loyer communal établi en 1673 par les directeurs fonciers est inscrit au Livre des loyers communaux
Hanß Bernhard Heidecker, Soll boden Zinnß vom Gädel am alten St: Peter gegen dem Rothen Löwen vff Liechtmeß 1 lb
St. Zinßb. p. 384
Jetzt Georg Müllers Erben
Martin Müller
hanß Daniel Wörle 1736
1673
Ferner von einem Tagloch ([corrigé en] zweÿen Fenstern) durch die Statt Maur seiner Behausung +, Jahrs Vff Ann: Mar und 1673 i.mo, 5 ß ([corrigé en] 4. 5. ( – 10 ß, vide Prot: de 1710 fol : 85 et Prot: de 1712 fol: 86)
+ deren jedes 4 schuh ii. Zoll hoch, und 4 schuh 5. zoll breit ist A. 1713. i.mo
Prot: 1672. p. 147 – den 3. Octobr. 1677. moderirt vff 4 ß
Neuzb fol. 16-b
Georg Müllers Erben
Johann Scheüring V. 242-b
Weiters Vom Seilerplan in St.Johannes Gaßen, ane der Elend Herbergen Maur, Jahrs vf Ann: Mar. und 1675. primo
ist hernach p. 332. Johann Peter Müllern Zugeschrieben
(Quittungen 1677-1741, davon)
1691 Zalt p. 1690 vom i. posten Georg Müllers Erb.
1696 Zahlt H. Müntzer alter p. 1692. 93. 94. 95. et 96.
1697 Zalten Müllerische Erben
1698 Zalt Hn Mollinger s W. und Erben p. 1697
1699 Zahlt Johann Scheüring
Neuzb fol 202-b
Livre des loyers communaux cote VII 1470 (1741-1802) f° 16-b
La rente pour les ouvertures n’est plus perçue à partir de 1762 (voir plus loin les directeurs fonciers)
alzb. 242-b
Johannes Scheurings wittib, soll vom Gädel auff dem graben neben dem Zoll thor auff Michael. vid. Pr. 1675. fol. 90, 1 lb (gehört der Statt)
Ferner wegen erweüterung dießes gädels Jahrs vff Matthiæ. vid. Pr. 1676. fol. 141, 8 ß
Ferner von der wacht hütt auff den graben mit beding wan solche gemeine Statt Zu gebrauchen dießelbe wider abzutretten Jahrs auff Martini 1 lb 10 ß, vid. Pr. 1679 fol. 155
alzb. 325
Ferner von Zweÿen Tag fenstern durch die Statt Maur seiner Behausung deren Jedes 4 schuh II. Zoll hoch und 4 schuh 5 zoll breit ist, Jahrs auff ann: Mariæ, 10 lb
(Quittungen 1740-1762)
den 9. 9.br Zahlt vff abschlag rückständiger Zinß 9. lb. d: verbleibt noch schuldig 6. lb 10 ß 3 d.
ist nichts mehr Zu erhalten
Jetzt Joh Philipp Seitz d. Schloßer
Directeurs fonciers (Bauherren)
1672, Directeurs fonciers (VII 1362)
Bernard Heidecker est autorisé à ouvrir dans le rempart qui donne sur le fossé intérieur deux ouvertures de 2 pieds 10 pouces de haut et autant de large moyennant un loyer communal
(f° 147) Montags den 11. Eiusdem [Martÿ] Heÿdecker, Almend Zinß
Bernhard Heÿdecker der Seÿler bittet erlaubnus d. er in die Statt Maur an seinem hauß ein Tagloch 2. schue 10. Zoll hoch vnd 2 schu 10 Zoll breit einbrechen laßen möge, Zu nothwendiger commoditet vnd erlangung mehrern liechts. Erkand Willfahrt doch d. er Jährlichen vff Ann. Mariæ vnd 1673. I°. 5 ß dauon Zinßen solle
1677, Directeurs fonciers (VII 1365)
Jean Bernard Heidecker demande que son loyer communal soit réduit puisque d’autres ouvertures ne sont pas imposées. Les préposés ramènent le loyer de 5 sous à 7.
(f° 109-v) Mittwoch den 4. Octobr. 1677. Hannß Bernhard Heÿdecker
Hannß Bernhard Heÿdecker, beschwäret sich daß Ihme wegen eines durch bruchs in gemeiner Statt maur Vor 5 Jahr 5 ß Zinß Jahrs zuentricht. aufferlegt worden, vndt Viel seiner Nachbarschafft sich befindet so nichts Von ihrem durchbruch entrichten
Erkannt, weilen sich dar befindet daß Ihme wegen dises durchbruchs 5 ß Zugeben aufferlegt word. solle Es darbeÿ sein Verbleibens haben, Ille bittet vmb moderation
Erk. ist an dem Zinß der 5 ß. 1 ß nachgelaßen word. hatt also Künfftig 4 ß d Zu Zinßen, vnd die außstendige Zinß völlig Zubezahlen, aufferlegt word.
1710, Directeurs fonciers (VII 1384)
Jean Scheuring demande en juillet l’autorisation de placer son auvent un étage plus haut. Les préposés refusent après avoir constaté que la poutre était pourrie. Il réitère sa demande un mois plus tard en demandant en outre la permission d’agrandir la fenêtre de sa forge vers le canal. Les préposés réitèrent leur refus quant à l’auvent mais lui permettent d’agrandir la fenêtre. Jean Scheuring demande ensuite de réviser le loyer communal qui est ramené de 5 à 4 sols
(f° 57) Mittwoch den 16. Julÿ 1710. Joh: Scheuring pt° dergleichen [überhangs]
Augenschein eingenommen in Johannes Scheüring, des Schloßers gegen der Kirchen zum Alten St. Peter gelegenen behausung, an deren Er den Überhang umb ein stockwerck erhöhen Zu laßen underthänig angesuchet hatt. Alldieweilen aber deßen balcken gantz faul befubden worden seindt alß ist Ihme solches mißrahten worden
(f° 66-v) Dienstags den 12. Augusti 1710. Johann Scheuring
Johannes Scheuring, der Schloßer, haltet nochmahlen an, Ihme gnd. Zu erlauben daß Er einen newen tachstuhl auff seine gegen der Kirchen zum Alten St. Peter gelegenen behausung, und Zwar auff den daran befindlichen überhang machen und das in der Werckstatt durch die Statt Maur in den Weiten Statt graben habende fenster Vergrößern laßen dörffe. Erk. Würdt das erste begehren abgeschlagen, das andere aber concedirt.
(f° 85) Dienstags den 4. 9.bris 1710) Joh: Scheuring pt° eines fensters
Johannes Scheüring, der Schloßer, welcher mit MGHh permission das in seiner gegen der Kirchen zum Alten St. Peter gelegenen behausung durch die Statt Maur in den Weiten Statt Graben gehendes fenster in der Werckstatt Vergrößern hatt laßen, Welches anietzo 4 schuhe und 11 Zoll Hoch und 4 schuhe 5 Zoll breit ist, bittet umb regulirung des Zinnses, den Er davon abrichten solle. Erk. Soll Jährlichen 5. ß ane statt der biß anhero bezahlten 4 ß d. darvon abrichten.
1712, Directeurs fonciers (VII 1385)
Jean Scheuring qui a obtenu des préposés au feu la permission d’installer sa forge vers le canal a ouvert une autre ouverture dans le rempart. Il demande le droit de la conserver contre un loyer modique que les préposés fixent à 5 sols
(f° 86) Mittwochs den 28. Sept. 1712. Johannes Scheuring
Johannes Scheuring der Schloßer berichtet Mghh. daß Er von des obern fewr herren die erlaubnus erhalten, in Seiner beÿ der alten St Peter Kirchen liegenden behaußung, hinten auff das waßer hienauß, ein fewreß machen Zulaßen, nur hette Er wieder ein so großes fenster, das 4 schuh und 11 Zoll hoch so dann 4. Schuh und 5 Zoll breit seÿe, gleich wie Er den 4. 9.br. a° 1710. von Mghh. die erlaubnus bekommen, das alte umb so viel Zuerweitern, höchstnötig, bittet Ihme solches gegen einem billichen Zinnß Zuerlauben.
Erkt. willfahrt, wann Er jährlichen vnd Zwar vf Michaelis 1713. I.mo 5 ß Zinnß davon geben will, welches Er acceptirte.
1764, Directeurs fonciers (VII 1411)
Les préposés convoquent Jean Philippe Seitz qui n’a pas réglé le loyer communal de plusieurs années. Le propriétaire demande qu’on tienne compte des frais de réfection. Les préposés accordent une réduction en retenant la facture du maître maçon mais pas celle du menuisier ni du vitrier
(f° 23-v) Dinstag den 15. Maÿ 1764. Seitz
Johann Philipp Seitz der schloßer wurde citirt weilen derselbe dreÿ Jahr Zinnß Von seiner gehabten behaußung Schuldig, Sagt habe Viele nothwendige reparationes in dießem hauß gemacht, und hoffe mann werde den belauff derselben an dem haußzinnß abgehen laßen, habe auch deßwegen der handwercks leuth Conto überlieffet, Erkandt sollen solche as poximam producirt werden.
(f° 32) Dienstags den 3. Junÿ 1764. Johann Philipp Seitz
Johann Philipp Seitz dem schloßer seÿndt an seinem annoch Laut stattzb. fol. 16.b rückständigen p. 1761. 1762. und ¾ Jahr 1763. 17 lb. 3 ß. 6 d. hauß Zinnß, wegen bezahlter Maurer arbeit l. prod. Zd. nachgelaßen worden 1 lb. 13. ß 6 .d mit den übrigen schreiners und Glaßers Zettlen aber wird derselbe abgewießen.
Description de la maison
- 1728 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, chambre à soldats, cuisine, vestibule, atelier, forge de serrurier, cave sous solives, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de mille florins
Atlas des alignements (cote 1197 W 37)
1° arrondissement ou Canton ouest – Place St Pierre le Vieux (f° 11 v°)
nouveau N° / ancien N° : 68 / 67
Heberlé
Rez de chaussée et 2 étages neufs en maçonnerie le 3° étage en bois
(Légende)
Ponts et Chaussées
1823 (ADBR, cote 2 SP 52) N° 67, Toute en pierres. 3. Etages, Bonne maison
1851 (ADBR, cote 5 K 123) Musculus, N° 67, 2 P S (Maison à deux étages, construction en pierre, solide)
Cadastre
Cadastre napoléonien, registre 28 f° 240 case 2
Musculus Charles Ebéniste, faub. National n° 16
1858 Lichtenfelder Daniel Guillaume serrurier, vieux marché aux vins, 68
P 427, maison, sol, Vx. marché aux vins 67
Contenance : 1,02
Revenu total : 198,54 (198 et 0,54)
Folio de provenance :
Folio de destination : D.on du 16 Juillet 1844
Année d’entrée :
Année de sortie : 1845
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 23 / 18
fenêtres du 3° et au-dessus : 8 / 6
Musculus Charles f° 240, P 427, Maison, revenu 18, Réd.on du revenu par D.on du 16 Juillet 1844, suppression en 1845
P 427, maison
Revenu total : 180,54 (180 et 0,54)
Année d’entrée : 1845
Année de sortie :
Cadastre napoléonien, registre 22 f° 774 case 1
Lichtenfelder Daniel Serrurier
1871 Hecht Louis Frédéric Alfred avocat
1872 Lichtenfelder Daniel, Strasbourg
1887/88 Lichtenfelder Daniel, Wittwe
1904 Heitz Emil, Universitätsprofessor Wittwe Friederika geb. Lichtenfelder
(ancien f° 522)
P 427, maison, sol, Place St Pierre le vieux 3
Contenance : 1,02
Revenu total : 180,54 (180 et 0,54)
Folio de provenance : (240)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 23 / 19
fenêtres du 3° et au-dessus : 8 / 6
Cadastre allemand, registre 31 p. 276 case 3
Parcelle, section 56, n° 3 – autrefois P 427
Canton : Alt St. Peter Platz Hs. N° 3
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 0,91
Revenu : 2100 – 2500
Remarques :
(Propriétaires), compte 2396
Heitz Emil We. die Erben u. Miteigentümer
1929 Heitz Emile professeur et copropriétaires
1931 Heitz Paul Thimothée Charles
(1903)
1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)
Canton 3, Rue 57 Vieux marché aux Vins
(maison n°) 67
Prop. Eberlin, Nicolas, Revendeur – Moresse
Loc. Hudern Jean, Journalier – Boulanger
Loc. Gütel, Samuel, Journalier – Manant
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Canton III, Rue 57 Vieux Marché aux Vins (p. 137)
67
Prop. Eberlin, Nicolas, Revendeur – Moresse
Loc. Huder, Jean, Journalier – Boulanger
Loc. Gütel, Samuel, Journalier – Manant
Annuaire de 1905
Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)
Alt St. Peterplatz (Seite 132)
(Haus Nr.) 3
Bintz, Wwe. 0123
Bintz, Maler. 1
Desaixstaden. Sämtliche Häuser zählen nach dem Alt S. Peter-platz u. Alten Weinm.
Dossiers de la Police du Bâtiment (cote)
3, place Saint-Pierre-le-Vieux (1884-1980) cote 739 W 100
Le dossier du 3, quai Desaix complète celui du 3, place Saint-Pierre-le-Vieux. Les pièces les plus anciennes remontent à 1941. On notera que celles du magasin Aux Deux Passages concernent à la fois le 2 et le 3 quai Desaix et place Saint-Pierre-le-Vieux.
Le rez-de-chaussée comprend deux locaux commerciaux qui donnent à la fois sur la place et sur le quai. Celui vers le nord est occupé à partir de 1911 par les Commissionnaires verts et jaunes (Grüne und gelbe Radler) qui deviennent en 1919 les Commissionnaires verts. Le gérant Oscar Geiser installe en 1924 une pompe à essence dont le réservoir se trouve dans la cave. Les Commissionnaires Verts sont les correspondants de l’agence de voyages Fauth de Saverne entre 1977 et 1980.
Arthur Ulsemer qui commercialise un procédé pour imprégner les semelles de chaussures projette d’occuper le local vers le sud en 1912. On y trouve le libraire Albert Lorentz en 1919 puis la chapellerie René en 1926. La Bonneterie parisienne s’y installe en 1928 (Tenenbaum puis à partir de 1936 N. Dukattenzeller). En 1948, Fernand Dukattenzeller change l’enseigne qui devient Aux Deux Passages.
En 1937, l’éditeur Paul Heitz, propriétaire de la maison, fait poser une devanture à l’emplacement de l’ancienne entrée et supprime l’entrée des locataires vers la place afin d’agrandir le magasin. La devanture quai Desaix est transformée en 1947.
Sommaire
- 1884 – La Ville notifie Frédéric Lichtenfender (domicilié 15, rue Thomann) de faire ravaler la façade vers le quai Desaix. L’entrepreneur en bâtiment Brion (11, rue Sainte-Aurélie) objecte au nom du professeur Heitz qu’il est préférable d’attendre que deux maisons proches aient été démolies. La maison appartient à la veuve Lichtenfelder née Heynold qui habite chez son gendre le professeur Heitz. La Police du Bâtiment accorde un délai puis rappelle sa notification en octobre 1885.
- 1895 – Le Maire demande au propriétaire Heitz (domicilié 5, rue de l’Outre) de se conformer au nouveau règlement en supprimant trois volets et deux soupiraux qui s’ouvrent vers la voie publique quai Desaix – Travaux terminés, octobre 1896
- 1901 – L’agent de police Metz rapporte que la gouttière défectueuse laisse échapper au niveau du premier étage l’eau de pluie qui tombe sur les passants. La préfecture transmet le rapport à la mairie qui demande au libraire Paul Heitz (8, rue des Etudiants) de faire les travaux nécessaires – Travaux terminés, juillet 1901
- 1902 – Dieuloué (Gottlob) Huhn demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire au 3, place Saint-Pierre-le-Vieux – Autorisation – L’enseigne est posée, novembre
- 1902 – La Ville notifie Paul Heitz (8, rue des Etudiants), gérant de la maison, de faire ravaler la façade vers la place Saint-Pierre-le-Vieux. Paul Heitz demande sur papier à lettres des éditions Heitz et Mündel de reporter les travaux à la fin des transformations qu’il prévoit faire. La Police du Bâtiment accorde un délai jusqu’en septembre 1903 – Travaux terminés, septembre 1903
1903 (mai) – Même demande pour la façade quai Desaix. – Travaux terminés, octobre 1903
1903 (juillet) – Le peintre Schætzlé (14, rue d’Or) demande au préfet l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique. Le préfet transmet la requête au maire. Autorisation, prolongée en août - 1908 – La Police du Bâtiment demande à Paul Heitz (demeurant 23, an der Aar, ensuite quai Edmond Valentin) de faire ravaler la façade place Saint-Pierre-le-Vieux. Paul Heitz objecte sur papier à lettres des éditions Heitz et Mündel qu’un ravalement a eu lieu en 1903. La Police du Bâtiment accorde un délai en faisant remarquer que le règlement stipule que les façades doivent être toujours propres. Elle constate en outre que le gérant du magasin a peint le rez-de-chaussée de couleurs très contrastées, la partie droite en vert et la partie gauche en rouge. Paul Heitz demande en avril 1909 un nouveau délai en arguant que le gérant du magasin a disparu sans laisser d’adresse
1911 (novembre) – Correspondance entre Paul Heitz et la Police du Bâtiment concernant le ravalement du rez-de-chaussée - 1911 (décembre) – François Gallus, gérant du magasin Les cyclistes (commissionnaires) verts et jaunes (Grüne und gelbe Radler), demande l’autorisation de peindre des inscriptions en vert foncé. Dessins de la devanture quai Desaix et place Saint-Pierre-le-Vieux – Autorisation – Travaux terminés, janvier 1912
- 1912 (février) – Arthur Ulsemer (imprégnation de semelles de chaussures selon un nouveau procédé, domicilié 7, rue des Cordonniers) demande l’autorisation de peindre le rez-de-chaussée d’après la maquette jointe. La Police du Bâtiment fait remarquer que le brun prévu fera meilleur effet que le vert foncé de droite et le rouge cinabre de gauche. Elle objecte que l’enseigne contrevient aux dispositions d’aspect local énoncées par le règlement du 23 novembre 1910 – Croquis du rez-de-chaussée. Dessin multicolore et slogan Mit Ucil erspar ich viel (je fais de grandes économies grâce à Ucil) – Autorisation – L’enseigne n’est pas posée, le pétitionnaire est parti en France
- Commission contre les logements insalubres, 1900 – 3, place Saint-Pierre-le-Vieux. Propriétaire, Heitz, 16 rue Möller (ensuite rue du Maréchal Joffre). Remarque, un siège de cabinets d’aisance se trouve dans une pièce inutilisée du rez-de-chaussée, un autre dans une cuisine du premier étage. La commission demande un raccordement aux canalisations. Le propriétaire suggère d’attendre la fin des baux pour transformer les lieux
Rapport de 1905. Remarques sur une chambre de bonne dans les combles, sur une cuisine transformée en chambre à coucher au deuxième étage – Travaux terminés, octobre
Commission des logements militaires, 1915. Propriétaire Paul Heitz (demeurant 23, an der Aar, ensuite quai Edmond Valentin). Trois remarques (réparer le plancher du vestibule, remplacer l’escalier de cave) – Travaux terminés, décembre 1915 - 1919 – La veuve Geiser demande au nom des Commissionnaires Verts (Grüne Radler) l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation, dimensions inférieures à celles de la demande – L’enseigne est posée en novembre
- 1919 – La Police du Bâtiment constate que le libraire Albert Lorentz a posé sans autorisation une vitrine en saillie de 20 centimètres alors qu’elle devrait être de 16 centimètres au plus d’après la largeur du trottoir – Autorisation, la vitrine a 12 centimètres de saillie (avec l’avis de la direction de l’octroi)
- 1921 – La Ville notifie Paul Heitz et Ignace Geiser de faire ravaler la façade vers la place Saint-Pierre-le-Vieux. – Le peintre Louis Marx (3, rue des Orfèvres) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique. Accord de la préfecture, de la Police du Bâtiment
- 1924 – Oscar Geiser est autorisé à installer un réservoir d’essence de mille litres et une pompe. Les Etablissements Schwinn (78, quai de Clichy à Clichy) fournissent un certificat d’épreuve. Le préfet délivre un récépissé d’une déclaration concernant un établissement de troisième classe – Autorisation d’installer un distributeur d’essence selon le système Gilbert et Barker quai Desaix – Plan (la pompe se trouve au bord du trottoir, le réservoir dans la cave) – Schéma de la fosse et du réservoir
- 1926 (septembre) – A. Witsch demande au nom de la chapellerie René l’autorisation de poser une vitrine au 3, place Saint-Pierre-le-Vieux – Autorisation
1826 (octobre) – B. Bloch demande au nom de la chapellerie René l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – Autorisation - 1927 – Dossier transmis par la préfecture. Joséphine Geiser demande l’autorisation d’ouvrir un débit de vin au 3, place Saint-Pierre-le-Vieux. La Police du Bâtiment constate que les locaux correspondent aux prescriptions ministérielles de 1890 à condition d’installer des lieux d’aisances – Joséphine Geiser renonce à son projet
- 1928 – M. Tenenbaum demande à la préfecture (commissariat de police) au nom de la Bonnetterie parisienne de poser une inscription aussi bien vers le quai que vers la place et une enseigne lumineuse
- 1928 – La Police du Bâtiment constate que MM. Gleiser et Kautzmann (commissionnaires Verts) ont posé trois enseignes place Saint-Pierre-le-Vieux – Demande – Autorisation
- 1926 – La Police du Bâtiment constate qu’A. Witsch (chapellerie René) a posé une enseigne lumineuse au-dessus de la porte au 3, quai Desaix. Demande déposée par B. Bloch – Autorisations délivrées à Bloch et Compagnie les 15 mai et 20 décembre 1926
1927 – Le serrurier Knoesel (8, rue des Echasses) est autorisé à poser un store quai Desaix pour la chapellerie Renée - 1930 – La Police du Bâtiment constate que Ch. Tenenbaum (Bonneterie parisienne) a posé un store sans autorisation place Saint-Pierre-le-Vieux – Demande – Autorisation
1932 – Le même demande l’autorisation de poser une lampe électrique au-dessus de la devanture – Autorisation
1936 – N. Dukattenzeller informe la Police du Bâtiment qu’il a acquis le fonds de la Bonneterie parisienne le 1 mars 1936 en reprenant les droits d’enseigne - 1932 – La Police du Bâtiment demande au propriétaire Paul Heitz (23, rue Jean-Jacques Rousseau) de faire ravaler la façade quai Desaix – Travaux terminés, mai 1934
- 1937 – L’éditeur Paul Heitz (23, rue Jean-Jacques Rousseau puis 16, rue du Maréchal Joffre) est autorisé à poser une devanture à l’emplacement de l’ancienne entrée, à agrandir le magasin et à supprimer l’entrée pour les locataires vers la place au 3, place Saint-Pierre-le-Vieux (section 56, parcelle 3). Le couloir supprimé sert à agrandir le magasin. Les travaux commencés sans autorisation font l’objet d’une demande et d’une autorisation – Plan de situation, dessin – Travaux terminés, avril 1937
- 1938 – La Police du Bâtiment constate que N. Dukattenzeller a posé sans autorisation une enseigne en calicot – Demande – Autorisation exceptionnelle moyennant redevance puisque l’enseigne fait saillie
1939 – La lanterne a été rehaussée à 3,60 mètres du sol - 1941 – L’éditeur Heitz demande l’autorisation de reporter le ravalement en arguant qu’il n’a pas encore trouvé locataire pour le local commercial. La Police du Bâtiment accorde un report jusqu’à la fin de la guerre
- 1948 – La Police du Bâtiment constate que la Bonneterie parisienne a posé sans autorisation un store quai Desaix. F. Dukattenzeller dépose une demande – Autorisation
- 1947 – Les héritiers Paul Heitz demandent l’autorisation de transformer la devanture quai Desaix et de poser une vitrine place Saint-Pierre-le-Vieux. Architecte, Camille Rudloff (24, rue de la Marseillaise). Entrepreneur, Th. et Ed. Wagner, 14, rue Adolphe Seyboth. Le crépissage et la peinture sont réalisés au titre des dommages de guerre – Dessins – Accord de l’ingénieur des Ponts-et-Chaussées (vitrine Dukattenzeller)
Paul Heitz est autorisé à faire les travaux projetés, novembre 1947
Suivi des travaux. Les nouvelles baies sont percées (novembre 1947) mais la façade n’est pas encore crépie. Réception finale, juin 1948 - 1948 – F. Dukattenzeller, propriétaire du magasin Aux Deux Passages (anciennement Bonnetterie parisienne), demande l’autorisation de poser une enseigne place Saint-Pierre-le-Vieux et une autre quai Desaix. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Les enseignes sont posées, décembre
1950 – Fernand Dukattenzeller demande l’autorisation de poser une vitrine 3, place Saint-Pierre-le-Vieux et 2-3 quai Desaix – Plan de situation, dessin ratifié par le propriétaire Lina Beyl – Autorisation – Travaux terminés, août 1950 - 1954 – L’entrepreneur Th. et Ed. Wagner, 14, rue Adolphe Seyboth est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique 3, place Saint-Pierre-le-Vieux (juillet-septembre)
- 1958 – Albert Gerrer (manufacture de glaces et de verres à vitres, 4, rue des Verriers à Mulhouse) demande au nom de la maison Gillier de Paris l’autorisation de poser une enseigne (texte, Jil) au magasin Aux Deux Passages – Maquette – Autorisation de poser une enseigne lumineuse
1958 – Fernand Dukattenzeller demande l’autorisation de poser des panneaux publicitaires provisoires aux 2-3 place Saint-Pierre-le-Vieux – Accord - 1961 – L’entreprise les Commissionnaires Verts (déménagements, transports) demande l’autorisation de poser une enseigne. Croquis – Autorisation – L’enseigne est posée
- 1963 – Le maire notifie Paul Heitz (3, rue Jean-Jacques Rousseau) de faire ravaler la façade. Le propriétaire annonce qu’il bénéficie d’un prêt. Il est autorisé en août 1964 à poser un échafaudage sur la voie publique vers le quai et vers la place – Travaux terminés, juillet 1965
1964 – Caisson publicitaire. Selon le croquis, la façade comprend successivement l’entrée des Deux passages, celle des Commissionnaires Verts et le caisson de l’Electricité de Strasbourg au-dessus duquel il est prévu de poser le caisson publicitaire. L’autorisation est périmée sans que le caisson soit posé - 1965 – Fernand Dukattenzeller demande l’autorisation de poser des enseignes publicitaires provisoires – Accord
- 1968 – Le maire notifie Paul Heitz (3, rue Jean-Jacques Rousseau) de faire ravaler la façade quai Desaix. Il répond que la façade a été ravalée en 1964 en même temps que la voisine 1, quai Desaix (propriété Dukattenzeller) et communique sa nouvelle adresse (81, Neubadstrasse à Bâle) – Après vérification, la Police du Bâtiment note que le ravalement n’est pas nécessaire
- 1977 – Les établissements Antox de Marlenheim demandent au nom des Commissionnaires Verts l’autorisation de poser deux enseignes lumineuses simples (place Saint-Pierre-le-Vieux et quai Desaix) – Maquette – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation – Les enseignes sont posées, juin 1977
- 1977 – Fernand Dukattenzeller (Aux deux Passages) demande l’autorisation de remplacer la toile des stores (rayures brun et orange) – La Police du Bâtiment et l’architecte des Bâtiments de France émettent un avis favorable – Autorisation – Les stores sont posés, décembre 1977
- 1977 (juin) – La Police du Bâtiment constate que l’agence de voyages J. P. Fauth (117, Grand rue à Saverne) a posé sans autorisation deux enseignes lumineuses simples (place Saint-Pierre-le-Vieux et quai Desaix). Les photographies représentent les deux vitrines devant les locaux des Commissionnaires Verts – La Police du Bâtiment émet un avis favorable, l’architecte des Bâtiments de France un avis défavorable – Refus –Les enseignes sont toujours en place, novembre – Nouveau projet après entretien avec l’architecte des Bâtiments de France – Maquette – Autorisation, janvier 1978
- 1978 – Changement de débiteur. Les droits réglés par F. Dukattenzeller passent au nom de la société Aux deux Passages
- 1980 – L’agence de voyages J. P. Fauth retire son enseigne, les Commissionnaires Verts n’étant plus correspondants
3, quai Desaix (1941-1995) cote 919 W 54
Fernand Dukattenzeller, propriétaire de la Bonnetterie Parisienne (2 et 3 quai Desaix), fait poser en 1947 six nouvelles devantures puis change son enseigne en 1953 (Aux Deux Passages). Il fait transformer en 1957 le rez-de-chaussée ; l’entrepreneur perce la façade, pose des poutres métalliques et installe une marquise
Des travaux de réfection intérieure suite aux bombardements sont réalisés en 1951. Le propriétaire projette d’aménager en 1964 les combles en habitation mais le permis est refusé parce que les logements prévus contreviendraient au règlement de 1955 : l’âge allégué du bâtiment serait de 180 ans. Le dossier contient un jeu de plans dressés par l’architecte F. Coltat en 1982. Les Commissionnaires Verts démontent en 1993 l’enseigne des locaux qu’ils ont quittés. On démonte en 1995 une cheminée qui menace de s’écrouler.
Sommaire
- 1941 (août) – L’entreprise de construction Th. et Ed. Wagner (14, Büchergasse, soit rue Adolphe Seyboth) est autorisée à occuper la voie publique devant le 2, quai de la Porte de Spire (Speyertorstaden, soit quai Desaix)
- 1947 (novembre) – L’entreprise de construction Th. et Ed. Wagner (14, rue Adolphe Seyboth) est autorisée à occuper la voie publique devant les 2-3, quai Desaix pour crépir le socle
- 1948 (mai) – Fernand Dukattenzeller, propriétaire de la Bonnetterie Parisienne, demande l’autorisation de poser six nouvelles devantures (de 40 à 140 centimètres de large sur 166 centimètres de haut et d’une profondeur de 15 centimètres) – Autorisation
1948 (juin) – L’entrepreneur de constructions Joseph Seybold (rue de l’Anneau à Cronenbourg) demande l’autorisation de crépir le 3, quai Desaix, propriété de Fernand Dukattenzeller. Autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique devant le 2, quai Desaix – Travaux terminés, 30 juin - 1951 – Mme Linder, locataire principale du 3, quai Desaix, se plaint que le plafond abîmé lors des bombardements n’a pas été réparé et qu’il menace de tomber. La visite montre que le plafond de la cuisine au premier étage se disloque et que le plancher du cabinet d’aisance commun juste au-dessus s’affaisse – La Police du Bâtiment écrit au propriétaire, l’imprimeur Paul Heitz (16, rue du Maréchal Joffre) – L’état s’est aggravé, mars 1952
1952 (avril) – Le maire prend un arrêté par lequel il enjoint Paul Heitz de faire faire les réparations dans le délai d’un mois – Paul Henri Heitz répond en déclarant que le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme a fait les travaux de première nécessité, interrompus depuis lors – Le maire écrit au M.R.U. qui déclare que les arguments du propriétaire sont irrecevables et qu’il procédera à un contrôle sur place. Le propriétaire charge l’architecte Werler-Cardosi et l’entrepreneur Oberlé des travaux étant donné que le dossier du M.R.U. a été liquidé. – Travaux terminés, novembre 1952 - 1953 – Fernand Dukattenzeller remplace son enseigne par une nouvelle à tubes de néon aux 2 et 3 quai Desaix – Autorisation délivrée à la maison Aux Deux Passages
- 1957 (mai) – Fernand Dukattenzeller dépose une demande de permis de construire. Plan de situation – Autorisation (architecte, E. Gremler, décorateur, 7, rue Erckmann-Chatrian) de transformer le rez-de-chaussée aux 2 et 3 quai Desaix et de poser une marquise de 13 m²
1957 (juin-août) – L’entreprise de construction Th. et Ed. Wagner (14, rue Adolphe Seyboth) est autorisée à occuper la voie publique devant les 2-3, quai Desaix et les 2-3, place Saint-Pierre-le-Vieux afin de transformer le rez-de-chaussée pour le compte de Fernand Dukattenzeller
Suivi des travaux. Th. et Ed. Wagner percent la façade et posent des poutres métalliques (juillet 1957). Les cadres métalliques des devantures et des portes sont posés ainsi que la marquise métallique (septembre). Les travaux sont terminés (octobre). - 1961 – Le Police du Bâtiment constate que les Commissionnaires Verts ont posé une enseigne sans autorisation au 3, place Saint-Pierre-le-Vieux. Demande et croquis – Autorisation
- 1964 (septembre-octobre) – L’entreprise Dilippo Quattrone (9, rue de l’Unterelsau) est autorisée à occuper la voie publique pour crépir la façade
- 1964 – Le propriétaire (Paul Henri Heitz, éditeur) demande dans quelles conditions il pourrait agrandir les lucarnes pour aménager les combles en logement mansardé
1964 (avril) – Le propriétaire dépose une demande de permis de construire
L’entreprise Th. et Ed. Wagner déclare que le propriétaire projette de transformer les combles habitées par mesure de salubrité et que la charpente du bâtiment construit 180 années auparavant ne se prête pas à augmenter leur hauteur – Devis – Plans et dessins
1964 (décembre) – Le maire prend un arrêté portant refus de permis de construire, le projet n’étant pas conforme au décret du 22 octobre 1955 concernant la surface, la hauteur, l’aération et l’éclairage des pièces d’habitation - 1993 – La Police du Bâtiment écrit aux Commissionnaires Verts (2, rue des Tuileries à Souffelweyersheim) que l’enseigne est toujours en place bien que la société ait cessé son activité dans le bâtiment – L’enseigne est démontée, septembre
- 1995 (février) – Rapport des services municipaux qui constate que la cheminée à la limite de la propriété menace de s’effondrer. Le contrôle a lieu en présence du fils du propriétaire, le notaire Heitz (3, place Saint-Pierre-le-Jeune)
Le maire suspend le 19 mars la circulation des véhicules quai Desaix le temps de démonter une cheminée qui menace de tomber - 1982 – Dessins de F. Coltat (52, rue du Jeu-des-Enfants), 3, quai Desaix et 3, place Saint-Pierre-le-Vieux, bâtiment à usage commercial et d’habitation, propriété de la S.C.I. Lichtenpeter (24, rue Jean-Jacques Rousseau). Plan de situation, élévations
Relevé d’actes
Jacques Teuffel qui vend la maison en 1629 est un tailleur originaire de Schorndorf près de Stuttgart. Il épouse en 1619 Marie Schrœff, fille de jardinier, et devient bourgeois quelques jours plus tard.
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 147-v)
1619. 18. Janu. Jacob teüffel der Schneider von Schorndorff. J. Maria Antoni Schröff gartners T. (i 152)
1619, 4° Livre de bourgeoisie, p. 8
Jacob Teüffel d. schneid. Von Schorndorff Empfahet des burg.recht Von Maria, weÿl. Antoni schötters deß Gartners tochter und wull Zu den schneidern dienen. Actum den 23. Januarÿ A° 1619.
Jacques Teuffel se remarie en 1628 avec Aurélie Krieg qui avait épousé en premières noces en 1626 le jardinier André Sommer
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 71, n° 7)
1628. Den 11.ten Februarÿ Seind nach ordentlicher ausruffung ehelich eingesegnet worden Jacob Deüffel ein Schneider vndt Burger alhie, Vndt Aureliä Krieckin, Andres Sommers deß gewesenen gartners alhie nachgelaßene Wittebe (i 37)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 185) 1628. Dominica IV post Epiphan. Jacob deüffel d. Schneid. allhie, Aurelia Andreas Somers deß gartners nachgelaßene Wittib. 11. Febr. St. Aurelien (i 190)
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 64, n° 18)
1626. den 18.ten Decembs. Seindt nach ordentlicher ausruffung ehelich eingesegnet worden Andreas Sommer Adolffs Sommers des gewesenen Meÿers auff dem Murhoff hinderlaßener ehelicher Sohn, Vndt J. Aurelia Wolffgang Krucken S. nachgelaßene eheliche Tochter (i 34)
Jacques Teuffel, sa femme Aurélie Krieg et le tuteur de ses deux enfants en premières noces vendent la maison 450 livres au charron André Mock et à sa femme Elisabeth Seyfried
1628 (ut supra [11. Novembr.]), Chambre des Contrats, vol. 462
(Protocollat. fol. 201) Erschienen Jacob Teüffel der Schneider burger Zu Straßburg, Vnd Aurelia Kriegin sein eheliche haußfraw, mit beÿstand hanß Ehrle des Schneiders alß Vogts sein Teüffels in erster ehe erzeügter Zweÿer Kinder haben vnuersch. verkaufft
Andreas Mocken dem Wagner auch burgern Zu Straßburg vnd Elisabetha Seÿfridin seiner ehelichen haußfrawen
Hauß vnd hoffstatt mit annen Ihren gebäwen vnd Stallung, gelegen in d. St: Str: am Zollthor gegen dem Alten Sct: Peter über, einseit Michael Ziegels gewesenen Rhatsbotten seel. Wittiben, anderseit neben N. N. des Schultheißen Von Westhofen Erben hinden Vff der Statt innern graben stoßend, dauon gehen 8 ß Bodenzinß dem Stifft Alten Sant Peters, Mehr 5 R. Straßburg. werung Snt. Marx Closter, steth in haubtguth mit 100. R. wehrung, Mehr 16 ß 8 d Zinß dem Stifft Jungen Snt Peter, ablösig mit 33. R., Mehr Lorentz Förstern dem Plattner alhie 5 R. a 15 bz. ablösig mit 100. R. Mehr Caspar Hammanns des Weinschencken Wittiben 15. R. ablößig mit 300. R. So dann Niclaus Kiseln dem Schneider alß Vogt Aurelia weiland Andres Sonnens seeligen Töchterlins 66. R. Capital, Welche der Verkäuffer Zu nießen biß ermeltes Töchterlin seine 18. Jhar erreichnen thut. Vnd ist diser Kauff über obgehörte beschwerden (vßerhalb der 66. R) so der Käuffer vff sich genommen Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 300 gld. à 15. bz.
André Mock de Marlenheim a acheté quelques mois plus tôt le droit de bourgeoisie
1628, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105), p. 841
Andreas Meckh der Wagner Von Marlenheim Erkhaufft d. Burg.recht vmb 20 Gldguld. Ist beÿ den Zummerleuth Zünfftig den 21. Augusti An. 1628
Jacques Kratz de Nordheim et sa femme Catherine Kuhn, sans doute héritiers des précédents, vendent 160 livres la maison au cordier Jean Bernard Heidecker
1647 (8. sept.), Chambre des Contrats, vol. 498 f° 535
(Prot. fol. 185.) Erschienen Jacob Kratz von Northeim und Catharina Kuohnen von Northeim sein Eheweib
haben in gegensein hannß Bernhard Heÿdeckhers deß Saÿlers Burgers Zu Straßburg
hauß, hoffstatt und Stalung mit allen deren Gebäwen alhie am Zollthor geg. der Kirch Zum alten St Peter, neben weÿl. Michael Ziegels deß Rhatsbotten seel. Erben ein: und anderseit neben Georg Krauterer dem leinenweber hind. vff der statt innern Graben stoßend gelegen, davon gehnd iahrs vff Martini 8 ß bodenzinß dem Stifft Zum alten S Peter, Item 16 ß 8 s vff Joh. Bapt: lößig mit 16. lib 10 ß dem Stifft iung St. Peter und dann 2 lib 2 ß 6 d vff Mathiæ lößig mit 52. lib. 10. ß dem Stifft St Marx (vff sich genohmen) – umb 91. lib
Originaire de Willstett en Bade, Jean Bernard Heidecker épouse en 1638 la veuve du cordier Jean Pierre Müller et devient bourgeois en 1638
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 43-v)
1638. Dominica XXVI. Post Trinit. Hanß Bernhard Heÿdecker d. Seÿler Von Willstätt hanß Bernhard Heÿdeckers deß Seÿlers daselbsten ehel. Sohn, Margaretha Hanß Peter Müllers deß Seÿlers allhier nachgelaßene Wittib, den 3. Xbr. (i 45)
1638, 4° Livre de bourgeoisie, p. 182
Hannß Bernhardt Heÿdecker der Seÿler Von willstett empfangt d. burger recht Von Margreth weÿ: Hanß Peter Müllers des Seÿlers seel: witiben vmb 8 gold R. Ist noch ledigen Standts gewesen, vnd würdt Zur Mörin dinnen. Jur.d. 14 Xbris. 1638.
Marguerite Schrœtig, originaire d’Œderbach en Wurtemberg (vf. Odersbach) épouse en 1620 le cordier Pierre Müller
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 313)
1620. Peter Müller der Seÿler, Peter Müllers des Seÿlers alhie Ehelicher Sohn, J: Margreth Balthasar Schrötings des gewesenen Beckhen zu Öderbach im Würtenberger Landt hinterlaßene Tochter. Dinst. Eingesegnet den 25. Aprilis (i 161)
Jean Bernard Heidecker se remarie en 1672 avec Madeleine Müller qui avait épousé en premières noces le farinier Jean Raoul Odersoth en 1655
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 154, n° 45)
1672. Hanß Bernhard Heÿdecker der Seÿler und Burger allhie, Vnndt Magdalena, Hanß Rudolph Oderso, des gewesenen Burger u. undt Meelmanns hinterl. Wittib. Donnerst.14. Novembr. (i 155)
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 23)
1655. Eodem [Dn. III. Epiphan. 21. Januarii] Johann Rudolph Odersoth der Meelmahn v. burger allh. vnd Magdalena, Weiland Johann Georg Müllners des Buchbinders v. burger akllhier nachgelaßene Eheliche Tochter. Copulirt Mont. d. 29.t Januar. Zu St. Thoman
Madeleine Müller meurt en 1675 en délaissant une fille de son premier mariage. L’inventaire est dressé dans la maison du veuf près de Saint-Pierre-le-Vieux. La masse propre au veuf s’élève à 529 livres, celle des héritiers à 187 livres. L’actif de la communauté s’élève à 364 livres, le passif à 462 livres.
1675 (4.5.), Divers (63 Not 3) Cahier b, Jean Georges Redtslob, [Résumé d’inventaire]
Inventarium vnd Beschreibung aller v. Jeder Liegender v. Vahrender, Verändert und ohnveränderter Haab, Nahrung vndt Güther, so weÿl. die Ehren und Tugendsame fr. Magdalena Müllerin, deß Ehrenhafften v. Vorgeachten H. Hannß Bernhardt Heÿdeckers, Seÿlers v. Burgers alhier Zu Straßburg geweßene Eheliche Haußfraw, nach ihrem den 17. Jan: dieses lauffenden 1675.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt tödlichem Ableiben hinder ihro verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren, deß Ehrenvesten, Großachtbar v. weißen H. Johann Joel Leoparths E. E. Kleinen Raths alten beÿsitzers, auch Goldarbeiters v. Burgers alhier, alß geschwornen Curatoris Mariæ Magdalenæ Odersottin, der Verstorbenen frawen seeligen mit weÿl. dem Ehrengeachten herrn Hanß Rudolph Odersoth, Melmann v. burgern Zu besagtem Straßb. ihrem gewesenen Ersten Haußwürth seel. ehelich erzeugter tochter v. ab intestato eintziger Erbin ersucht – Actum in deß h. Reichs Freÿen Statt Straßburg dienstags den 4.ten Monaths tag Maÿ A° 1675.
Copia der heüraths Verschreibung
In einer in der Statt Straßburg ane dem alten Weinmarck beÿ Altem St. Peter Pfarrkirchen Liegendem vndt dem Wittiber vor ohnverändert gehörigen Behaußung befunden worden
Deß Wittibers ohnverändert guth, Sa. haußraths 40, Sa. Werckzeugs Zum Seÿler herrschafft gehörig 14,Wein vnd Lähre Vaß 41, Silberne Löffel per se. Eÿgenthumb ane einer Behaußung per Se, Schulden 28, Ergäntzung (309, ist abzuziehen 3, per Rest übrig) 306, Summa summarum 604 lb – Schulden per se, Nach deren Abzug 529 lb
Hierauff wird nun auch der Erben Ohnv. Guth beschrieben, Sa. haußraths 77, Lehre Vaß per se, Silbergeschmeid 7, Guldene Ring 7, Ergäntzung (baarschafft 68, schuld 102, abzuziehen 7, Compensando) 94, Summa summarum 187 lb
Volgt Endlichen daß gemein Verändert vnd Theilbar guth, haußrath 48, Wahren Zu Seÿler handwerck gehörig 162, Früchten vnd Meel 10, Wein vnd Lähre Vaß 46, Baarschafft 7, Schulden 89, Summa summarum 364 lb – Schulden (Item Fr Annä Meisterlin, des Wittibers Schwester) 462 lb. Theilbare passiva übertreffen die theilbare Verlaßenschafft vmb 98. lb
Conclusio finalis Inventarÿ 698 lb
Wÿdumb, So die Verstorbene fr. biß in ihr seeliges ableiben Zu genüeßen gehabt. Vermög des, über weÿl. Hanß Rudolph Odersoth, geweßenen Meelmanns v. Burgers Alhie Zu Straßburg seel. Verlaßenschafft auffgerichteten Inventarÿ, vnd demselben einverleibten Codicilli §° 5.to hat die abgeleibte v. nunmehr in Gott ruhende fr. von jetzged. ihrem ersten Haußwürth seel. deßelben Restirende Nahrung widumbs weiß Zugenießen gehabt 78 lb
Zweiffelhaffte Schulden 28, Ungewiße Schulden ins Erben zugeltend 2 lb
Les héritiers collatéraux de Jean Bernard Heidecker vendent 260 livres la maison au serrurier Jean Scheuring
1698 (12.5.), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 284-v
hanß bernhard Heÿdecker, der ledige Seÿler von Kämpten für sich selbsten, und im nahmen Mariæ Heÿdeckerin, so noch ledig aber majorennis, seiner leiblich. Schwester, So dann Er auch alß vermög einer (…) Vollmacht constituirter Mandatarius Joachim Heÿdeckers auch burgers zu Kämpten für sich sebsten und alß Vogts Veronicæ Kluffingerin geb. Heÿdeckerin, wie auch Georg Großelfingers deß rothgerbers daselbst alß Ehevogts Ursulæ Heÿdeckerin mit beÿstand H. Johann Erhard Wilden, deß hoßenstrickers und E:E: kleinen Raths beÿsitzers, und Johann Bernhard Müllers, deß Seÿlers, ihrer Vettern
in gegensein Johannis Scheuring deß Schloßers
daß Sie obgenanndte heÿdeckerische Interessent. alle alß weÿl. Johann Bernhard Heÿdeckers gewesenen Seÿlers und burgers allhier hinterlassene testaments Erb., und Zwar Er gegenwärtiger Heÿdecker für sich und seine Schwester für einen Vierdt. und weg. d. übrig. dreÿ Interessent. iedes auch für einen vierdt. theil hauß und hoffstatt mit allen Gebaüen, Begriffen, rechten, zugehördten und Gerechtigkeiten allhier ohnweit dem Zollthor geg. der Kirchen zum alt. St. Peter über, einseit neben Johann Werner Renther dem Küffer anderseit neben hans Michael Graffen, dem Leinenweber, hind. auff der Statt innen Graben stoßend gelegen, darvon gehend jährlich 8 schilling pfenning bodenzinß dem Stifft zum alten St. Peter, Item 16 schilling und 8 pfenning auff Johannis Bapistæ lößig mit 16 pfund dem Stifft Jungen St. Peter Und dann zweÿ pfund 12 schilling 6 pfenning Vff Mtthiä lößig mit 52 pfund 10 schilling dem Stifft St. Marx – umb 180 pfund
Fils de cordonnier, Jean Scheuring épouse en 1678 Marie Karg, veuve du cordonnier Jean Charles Volmar avec lequel Marie Karg, fille de tisserand, s’était mariée en 1663
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 79-v, n° 470)
1678. Dom. 22. 23. Trin. d. 27. oct. v. 3. Nov. Johannes Scheüring d. ledige Schloßer Weÿl. Philipp Scheürings, des burgers v. schuemachers allhie, ehelich. Sohn, Maria, weÿ: Johann Carl Volmars gewesenen burgers v. schuemachers allhie hind.lassene wittib. Cop. St. Thomæ d. 7. Nov. (i 41)
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 52-v)
1663. Dom. IV. Trinit. 12. Julii. Johann Carol Vollmar der Schloßer weiland Johann Vollmar würths auff der Weinsticherstuben v. burger allhier hinderlaßener Ehelicher Sohn vnd J. Maria, weiland Johann Kargen, Leinenweber vnd burgers allhie hinderlaßener Eheliche Tochter. Copulirt Mont. d. 20. Julii Zu St. Thoman (i 57)
Marie Karg meurt sans délaisser d’enfant après avoir institué son mari légataire de ses biens. Le maison acquise peu de temps auparavant est estimée à son prix d’achat. La masse propre au veuf s’élève à 24 livres, celle des héritiers à 68 livres. L’actif de la communauté s’élève à 397 livres, le passif à 35 livres.
1698 (9.7.), Me Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 21) n° 16
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung und Güttere, so weÿl. die Ehren vnd Tugendsame fraw Maria Scheüringin Gebohrne Kargin, deß Ehrenachtbaren Meister Johann Scheurings, Schloßers und burgers alhier Zu Straßburg geweßene Eheliche haußfr., nunmehr seel. nach ihrem den 14.ten Maÿ Jüngsthin, Aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft nach Außweißung hernach eingetragenen Testamenti reciproci auff deß hindelaßenen Wittibers, Innahmen seiner Künfftigen Erben gethanes erfordern vnd begehren vorgenommen – Actum Mitwochs den 9.ten Julÿ A° 1698.
Copia der zwischen beÿden geweßenen Eheleuthen Auffgerichteten heüraths Verschreibung, perge in Prot: C. fol: 461. et seqq.
Copia Beeder Geweßener Eheleuth mit einander Auffgerichteten Testamenti nuncupativi Reciproci, perge in Prot: C. fol. 464. t seqq.
In einer alhier Zu Straßburg am Innern Statt Graben beim Zollthor Gelegenen vndt Gemeiner Statt gehörigen behaußung befund. word. wie volgt.
Auff dem bühnel, Im Stübel, Im Stub Cämmerlein, Im Nebens Cämmerl.
Eÿgenthumb ane einer behaußung. Item hauß v. hoffstatt, mit allen deren Gebäwen, begriffen, rechten, Zugehörden v. Gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Str, ohnweit dem Zollthor Gegen der Kirch Zum alten St. Peter hinüber, einseit neben Johann Werner Renter dem Küffer Anderseit neben hanß Michel Graffen dem Leinenweber, hind. auff den Innern stattgraben, stoßend, davon gehen Jährlichen 8 ß. bodenzinß dem Stifft Zum Alten St. Peter alhier, Item 16. ß 8 d Zinnß auff Joh. Bapt: lößig mit 16. lb. 10. ß dem Stifft Jungen St. Peter Und dann 2. lb 12. ß 6 d vff Matthiæ, Lößig mit 52. lb 10. ß d dem Stifft St. Marx Alhier, sonsten seind die Gebäw Ledig eigen, vnd ist diese behaußung, über Angeregte beschwerden Inmaßen dieselbe kurtz vor der frawen seel. absterben erkaufft worden, hiehero Angeschlag umb 180. lb.
Darüber meldet I. perg. Kbr. mit der St. St. anh. Cancelleÿ Contract Insigel Verw. deßen datum den 12. Maÿ A° 1698. mit N° 1 not. Dabeÿ 2. ältere perg. Kbr. under wohlgedachtem Insigel, deren der eine datirt den 8. et 9. 7.br. aô 1647. v. der and den 11. 9.br. A° 1628. beede auch mit altem N° 1 signirt.
Ergäntzung der Erben ermanglenden unveränderten Guth. Vermög deß, über die in den Ehestand Zugebrachte Nahrung, durch herrn David Ösingern den Notarium den 6. Martÿ A° 1679. auffgerichteten Inventarÿ ist Zuergäntz. wie volgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Wittibers unverändert Gutt betr. Deß Wittibers unveränderte Nahrung, Werckzeugs 24 lb
Dießemnach wird auch der Erben unverändert Vermög. beschrieben, Sa. haußraths 24, Sa. Silbergeschmeids 1, Sa. Guldener Ring 2, Sa. baarschafft 4, Sa. Erg. 35, Summa summarum 68 lb
Endlich wird auch das gemein verändert und Theilbar Gutt beschrieben. Sa. haußraths 30, Sa. Frucht 5, Sa. Weins v. Leerer Vaß 26. Sa. Viehe 1, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 16, Sa. Guldener Ring 1, Sa. baarschafft 135, Sa. Eigenth. ane einer behaußung 180, Summa summarum 397 lb – Schuld 35, Detrahendo verbleibt 361. lb
Conclusio finalis Inventarÿ 454. lb
Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 100 florins (50 livres)
1698, VII 1173 – Livres de la Taille f° 22-v
(Schmid) Fr. Maria Scheüringin, Johann Scheürings, des Schloßers haußfr. seel. Verlassenschafft inventirt, H. Johann Heinrich Lang, Nots. thut die final Summ Invent. fol. 54, 454 lb. 18 ß 9 ½ d
Macht 900 R
Er verstallte 800. R. davon Kein stallgelt auß stund von ohnverstallten 100. R. stehet auß, vnd wird der Nachtrag für 4. Jahr in duplo gefordert, ist 1. lb 4 ß
Und wegen der Extraordinari Anlagen pro 4. Jahr in simplo 12 ß
Gebott vnd Unkosten 15 ß 6 s (zusammen) 2. lb 11 ß 6 d
dt. 1. 7.br 1698
Jean Scheuring se remarie en 1698 avec Anne Elisabeth Bonert, fille de menuisier : contrat de mariage, célébration
1698 (28.7.), Me Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 51) n° 175
Verglichene Heüraths Puncten Zwischen dem Ehrengeachten Meister Johann Scheüring, Schloßern vnd burgern Zu Straßburg, Alß hochzeitern an einem,
So Dann der Ehrn: und Tugendsamen Jungfrawen Annæ Elisabethæ Bonertin, deß Ehrenhafften Meister Hanß Georg Bonerts Schreiners vnd burgers Alhier Zu Straßburg Ehelichen dochter, alß der Hochzeiterin Am andern theil – Montags den 28. Julÿ Anno 1698, [unterzeichnet] Johann Scheüring alß hochzeiter, anlisbett bonrin als hoh zeiterin
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 65)
den 20 Aug. A. 1698 seind copulirt Worden Johannes Scheuring schloßer v. burger alhie Vnd Jngfraw Anna Elisabetha Hanß Georg Boners beÿsitzers vnd schreiners alhie eheliche tochter [unterzeichnet] Johann Scheuring hoch Zeider, Anaelis bett bohnerin hoh Zeiderrin (i 66)
Jules Roser se plaint de Jean Scheuring et de Joachim Kœpke auprès du Corps des serruriers. Il prétend qu’ils auraient éconduit un compagnon à sa recherche. Le conseil décide de ne traiter l’affaire qu’en présence de Jean Scheuring. Le registre ne mentionne rien de plus
1714, Protocole des Maréchaux XI 148 (Serruriers 1714-1729)
(f° 11) Montags den 22.ten Octobris Anno 1714 – Meister Julius Roßer Clagt wider Meister Johann Scheuring und Meister Joachim Köpke, daß Sie Ihme Verwichenen donnerstag, als ein Gesell auf die herberg gekommen, und nach sein Meister Roßers Nahmen gefragt, denselben nicht zu ihn eingeschickt, wie es billich hätte sein solle, sondern haben ihne auf das schärffste examiniret, mithien Ihme denselben entzogen.
Erkandt solle die sach biß Meister Scheuring præsens auffgeschoben bleiben.
Jean Mussler et Jean Michel Kreutzer se plaignent au Corps de métier que Jean Scheuring les aurait injuriés à la précédente réunion. Jean Scheuring réplique qu’il a des droits particuliers puisqu’il est le doyen des maîtres. Les plaignants poursuivent l’affaire malgré les tentatives de conciliation. Le Conseil se réfère au règlement qui est en faveur de Jean Scheuring mais le condamne au dépend pour avoir injurié Jean Michel Kreutzer
1723, Protocole des Maréchaux XI 148 (Serruriers 1714-1729)
(f° 107) Montags den 8.ten Novembris Anno 1723
Herr Johann Mußler undt Herr Johann Michael Kreutzer, clagen wider Meister Johann Scheuring, so abweßend, daß Er Vor Vierzehen tagen beÿ dem Gebott Sie hefftig geschimpffirt habe pt° des Irten Ambts, gestalten Er Vorgegeben Sie clägere nehmen Ihme sein Recht Vor dem Maul hinweg, prætendiren Satisfaction.
Erkandt, dieße sach ist biß zu deß gegenwarth differirt worden.
(f° 108-v) Montags den 29.ten Novembris Anno 1723.
Herr Johann Mußler undt Herr Johann Michael Kreutzer stehen vor, und repetiren Ihre Clag nochmahlen Ga. Meister Johann Scheuring Vom 8.ten Novembris 1723.
Ille, seÿe der älteste Meister, dahero gebührt Ihn oben anzustehen.
Erkandt, sollen einander die hand geben und mit einander Zufriden sein, dahiengegen soll des arbeit Schauen fürder observirt werden wie mann ist Meister worden.
Illj wollen die sach weiter suchen.
(f° 109-v) Mittwochs den 1.ten Decembris Anno 1723. Herr Johann Mußler undt Herr Johann Michael Kreutzer, beede Schöffen, stehen und clagen wider Meister Johann Scheuring und repetiren Ihre Clag nochmahlen Vom 29.ten Novembris 1723. p° der præferenz in der Meistertaffel und umbschicken.
Ille prætendirt den Vorzug umb arbeit Schauen, nebst deme habe Er herr Kreutzer Ihme den beclagten seinen barth vorgeworffen.
Erkandt, bleibt beÿ der Uhralten ordnung nemblichen daß die herren Schöffen nicht nur allein oben ansitzen sollen sondern auch die umbschau p° der Gesellen soll beÿ Ihnen denen Schöffen allezeit Zuerst Verbleiben, das jenige aber daß Er herr Kreutzer denselben soll verschimpffirt haben, ist an unßere g. herren des Löbliche Policeÿ gericht Verwießen worden, die handwercks Uncösten aber seind Meister Scheuring Zu erkandt worden, daß Aufflaggeld trifft an 18. ß d
Jean Scheuring meurt en 1728 en délaissant un fils et une fille. Les experts estiment la maison 500 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 53 livres, celle des héritiers à 257 livres. L’actif de la communauté s’élève à 143 livres, le passif à 55 livres.
1728 (31.5.), Me Lobstein (Jean, 31 Not 21) n° 479
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung vnd Güethere, so weÿl. der Ehren: und Wohlvorgeachte Mr Johannes Scheuring der geweßene Schloßer und burger allhier nunmehr seel. nach seinem Sambstags den 14.ten Februarÿ dießes lauffnden 1728.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt, Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen, erfordern und begehren des Ehren vnd Vorgeachten Mr Johann Jacob Scheurings des Schloßers vnd burgers allhier Zu Straßburg und dann des Ehren und Vorgeachten Mr Christian Erich sohns, Schreiners vnd burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Jungfr. Mariæ Margarethæ Scheuring, beeder des abgeleibten seel. mit hernach benennter seiner hinterbliebenen Wittib Ehelich erziehlter Sohns und tochter und ab intestato Zu gleichlingen antheiltern Verlaßener Erben, inventirt durch die Ehren und tugendsame frau Annam Elisabetham Scheuringin gebohrne Bohnerin, die hinterbliebene wittib mit beÿstand des Ehren und Vorgeachten Mr hanß Georg Bohners des Auch Schreiners und burg. allhier ihres geschwornen Curatoris – So beschehen in Straßburg auf Montag den 31. Maÿ Anno 1728.
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Innern Statt graben beÿm Zollthor gelegenen vndt gemeiner Statt gehörigen behaußung befunden word. wie volgt.
Antheil ane Einer behaußung. (E.) Zween drittetheil Vor ohnvertheilt Von und ane I.r behaußung v. hoffstatt, mit allen deren gebäuen, begriffen, weiten, Rechten, Zugehörden vnd gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßb. ohnweit dem Zollthor gegen der Kirchen Zum alten St. Peter allhier, einseith neben H. Reinhard Pfaudten del Statt Glaser Anderseith neben Mr Friderich Hÿße dem Leinenweber, hinten auff den innern Stattgraben, stoßend gelegen, davon gehen jähr. vndt Zwahr Von denen hiehero gehörigen 2/3 theilen 5 ß 4 d bodenzinß dem Stifft Zum alten St. Peter, weiter 11. ß 1 1/3 d Zinnß auff Joh. Bapt: dem Stifft Jungen St. Peter alhie, So dann reicht mann ferner von obged. 2/3. theilen der Statt Straßb. Pfenningthurn Jährl. 9 ß 4 d Zu Zins, Sonsten freÿ leedig Eigen und über dieße beschwährde durch (die Werckmeistere) laut Abschatzungs Zeduls Vom 24.ten Martÿ 1728. angeschlagen und Zwar hiehero gehörige Zween dritte theil pro 281. lb 15 ß 6 2/3.
Darüber meldet I. teutscher pergamentener Kauffbrieff m. der St. Staßb. anhangendem Cantzleÿ Contract Insigel Verwahret, datirt den 12. Maÿ A° 1698. mit altem N° 1 notirt. Ferner sagen darüber 2. alte teutsche Pergamentene Kauffbrieff mit Vor Ehrenged. C. C. Insiegel corroboriret deren der I.ste datirt d. 8.t et 9.ten 7.bris A° 1647 vnd der andere d. 11. 9.bris. A° 1628. beede auch mit altem N° 1 quotirt Und dißmahlen wider nach beschehener besichtigung dabeÿ gelaßen.
– Abschatzung d 24. Marty aô 1728. Auff begehren Weÿland des Ehrenhafften und bescheidenen Meister Johannes Schiring gewesenen Schloßers seel. hinterlaßene frau Wittib und Erben ist eine behausung allhie in der Statt Straßburg auf dem Alten Wein Marck gegen dem Alten St. Peter über gelegen, einseits Neben herren Rheinhard Pfaut Statt glaser anderseit Neben friedrich Heiße Leinen Weber, hinden auf den weiten graben stosend welche behausung Stuben, Cammer Soldaten Cammer, Kuche, hauß Ehren, Werck statt, schloßer Es und gebalckter Keller sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschwornen Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß Nach angeschlagen wird Vor und Umb Ein Tausend gulden. Bezeichnuß durch der Statt Straßburg Geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs
Ergäntzung der Erben abgegangenen ohnveränderten Guths. Inhalt Inventarÿ über Weÿland Frauen Mariæ Scheuringin geb. Kargin des Verstorbenen seel. geweßener Erstern haußfrauen auch seel. Verlaßenschafft in Anno 1698 durch Hn Notarium Johann Heinrich Langen nun gleichfalls seel. auffgerichtet
Wÿdemb, Welche, der Abgeleibte seelige Von auch Weÿland Frauen Mariæ Scheuringin geb. Kargin seiner Erstern haußfrauen ebenmäßig seel. biß an sein tödliches ableiben genoßen hat und nunmehre auff deßen ehelich erziehlten Sohn und tochter als seine ab intestato Verlaßene Erben Eigenthümlich anheim fällt. Es hat erst gedachte Frau Maria Scheuringin geb. Kargin (…) Ihrem verlaßenen Wittiber den 7.ten Aprilis Anno 1680. Vor Weÿland H Notario David ösinger Juniore auffgerichteten Testamento nuncupativo Reciproco (…), Erstl. in einem drittentheil vor ohnvertheilt Von und ane der hivornen fol. (-) fac. (-) et seqq. specifice eingetragenen behaußung und hoffstatt (…) æstimirt per 140. lb
Abzug in gegenwärtig Inventariim gehörig. Der Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 11, Sa. Silbers 16 ß, Sa. goldener Ring 1, Sa. baarschafft 12, Sa. Activ Schulden 25, Sa. Ergäntzung 1, Summa summarum 53. lb
Der Erben ohnveränderte Nahrung, Sa. hausraths 23, Sa. Werckzeug Zum Schloßer handwerck gehörig 6, Sa. Lährer Vaß 9, Sa. Silber geschirr und Geschmeid 9, Sa. goldener Ring 16 ß,n Sa. Antheil ane einer behaußung 281, Sa. Erg. Rest 2, Summa summarum 334 -b – Schulden 76 lb, Nach solchem Abgang 257 lb
Theilbahre Verlaßenschafft, Sa. haußraths 27, Sa. Werckzeugs zum Schloßer handwerck gehörig 17, Sa. Weins und lährer Vaß 9, Sa. Silbers 4, Sa. Goldenen Rings 10 ß, Sa. baarschafft 31, Sa. Schulden 53, Summa summarum 143 lb – Schulden 55 lb, In Vergleichung 88 lb
Stall Summ et Conclusio finalis Inventarÿ 591. lb
(Copia Codicilli) Im Jahr 1725 (…) auf Montag den 12. tag des Monaths Februarÿ abends zwischen Sechs und Sieben Uhren beÿ Zweÿen hellbrennenden Liechtern in einer allhier zu Straßburg ane dem Innern Statt graben beÿ dem Zollthor gelegenen gemeiner Statt gehörigen und Von beeden hernachgemelten Codicillirenden Eheleuthen bewohnenden behaußung, deren Untern mit den fenstern in beede Gräben außsehenden Stuben (…) so viel den Mann betrifft Zwar Krancken und schwachen Leibes auf einem Bette Liegend, Sie de Frau aber aufrechten gesund gehend und stehenden Leibes (…), Johannes Lobstein Notarius juratus
Im Jahr 1726 (…) auf Sontag den 31. tag des Monats Martÿ nachmittags Zwischen Ein und Zweÿ Uhren, in einer allhier zu Straßburg ane der Großen Kirchgaß gelegenen, Von Mir Notario bewohnenden behaußung (…) erschienen der Ehren und wohlvorgeachte Meister Johannes Scheuring der Schuemacher und beneben Ihme die Ehren und tugendsahme Frau Anna Elisabetha Scheurigin gebohrne Bonertin beede Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg (…) Johannes Lobstein Notarius juratus
Copia der Eheberedung (…) Montags den 28. Julÿ Anno 1698, Johann Heinrich Lang, Nots.
Le serrurier Jean Philippe Seitz et Marie Marguerite Scheuring hypothèquent leur moitié de maison au profit du tonnelier Jean Hügel
1747 (16.5.), Chambre des Contrats, vol. 621 f° 343-v
Johann Philipp Seitz der schloßer und Maria Margaretha geb. Scheuringin mit beÿstand Johann Christoph Lengerer des seÿlers und Johann Wigand ihres vettern
in gegensein Johannes Hügel des küblers – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, die unvertheilte helffte ane einer behausung und hoffstatt ohnfern dem Zollthor gegen der Kirch zum alten St Peter über, einseit neben Reinhard Pfaud dem stadt glaßer, anderseit neben Friedrich Hÿße dem leinenweber, hinten auff den innern stadt graben
Nouvelle hypothèque quelques mois plus tard au profit de leur voisin Jean Régnard Pfauth, vitrier municipal
1747 (21.11.), Chambre des Contrats, vol. 621 f° 797-v
Johann Philipp Seitz der schloßer und Maria Margaretha geb. Scheuringin mit beÿstand Johann Christoph Lengerer des seÿlers und Johann Wigand Guth des tabacbereiters beede ihrer vettern
hatt in gegensein Johann Reinhard Pfaud des Stadt: Glaßers – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, die unverändert helffte ane einer behausung und hoffstatt ohnfern dem Zollthor gegen der kirch zum alten St Peter über, einseit neben dem creditore, anderseit neben Friedrich Hÿße dem leinenweber, hinten auff den innern Stadt graben – als ein der Ehefrau vor unverändert guth
Anne Elisabeth Bohner meurt en 1753 en délaissant sa fille et les enfants de son fils. L’actif de la succession s’élève à 349 livres, le passif à 96 livres.
1753 (3.7.), Me Lobstein (6 E 41, 786) n° 27
Inventarium über Weÿland der Viel Ehren: und tugendbegabten Frauen Annä Elisabetha Scheuringin gebohrner Bohnerin auch, weÿland des Ehrengeachten Mr Johann Scheurings, des geweßenen Schloßers und burgers allhier zu Straßburg längst seel. nachgelaßener Wittib, nun auch seel. Verlassenschafft auffgerichtet in Anno 1753 – nach ihrem dienstags den 19.ten Junÿ dieses laufenden 1753.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödl. hintritt Zeitl. Verlaßen – So beschehen in Straßburg auf dienstag den 3.ten Julÿ 1753.
Die Abgeleibte Frau seelige, hat zu Ihren Erben ab intestato verlaßen, wie folgt. 1.mo Weÿland Mr Johann Jacob Scheurings, des geweßenen Schloßers und burgera allhier Ihres Sohns nachgelaßene beede Kinder, Nahmentlichen 1.mo Johann Philipp Scheuring, den ledigen Schloßers gesellen, 2.do Jungfer Mariam Magdalenam Scheuringin, deren geschworner Vogt Mr Johann Philipp Steinbach, der Sattler und burgerr allhier, Welcher beneben einen Curanden selbsten und mit Assistentz T. Hn. Johann Jacob Oelingers Notarÿ Publici und berühmten Practici allhier, diesem Geschäfft beÿwohneten diese beede in dem Ersten Zweÿten Stammtheil, Vnd dann
2. Frau Mariam Magdalena Seitzin gebohrner Scheuringin, Mr Johann Philipp Seitz des Schloßers und& burgers allhier ehel. haußfrau, Welche mit und beneben Ihrm haußwürth dem Geschäfft abwartete, in den Zweÿten Stamm theil
dieße beede der abgeleibten seeligen mit weÿl. Mr Johann Scheuring dem geweßenen Schloßern und burgern allhier Ihrm geweßenen haußwürth längst seel. ehelich erziehlte tochter und Enckel, und ab intestato zu zweÿen gleichlingen Portionen und antheilern Verlaßene Erben
Bericht und respectibé Vergleich, wegen dißer Verlaßenschafft. Als man zu dieser Verlaßenschafft Erörterung geschritten, hat man gleichbalden ersehen, daß die verstorbene seelige von der Ihro auf Ihres Manns seel. absterben beede noch beÿ Leben geweßene Sohn und tochter, oder seith diesem Ihres Sohns Kinder, alß dero Enckel, wegen Ihrer Vatter: und respective Groß Vätterlicher Legitimæ /:maßen Sie den Rest crafft Codicilli ad dies vitæ zu usufruiren hätten:/ vollkommen contentirt, sondern nur denen selben beÿ unterschiedenen Gelegenheiten einiges auf abschlag gelieffert (…), crafft der vor Hn. Notario Johann Lobstein den 31. Martÿ. 1720 aufgerichteter Nachdisposition
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Innern Stadtgraben beÿm Zollthor gelegenen und gemeiner Stadt gehörigen behausung, befunden worden, wie folgt
Eigenthumb ane einer behaußung. Eine behaußung und hoffstatt, mit allen anderen dero Gebäuden, begriffen, Weithen, Rechten, zugehörden und Gerechtigkeiten allhier zu Straßburg ohnweit dem Zollhor gegen der Kirchen zum alten St. Peter allhier, einseith Hn. Reinhard Pfauten, dem Statt Glaßer, and.seith neben Mr Friedrich Hÿße, des Leinenwebers Ehefrauen seel. Erben hinten auf den innern Stattgraben stoßend gelegen, davon gehen Jährl. 8 ß 9 bodenzinß dem Stifft zum alten St. Peter, weiter 16 ß d auf Johannis Baptistæ lößig mit 16 lb 10 ß d dem Stift Jungen St Peter allhier, So dann Löbl. Stadt Straßburg Pfenningthurn jährl. 14 ß. d. wegen einem dhbruch auf den innern Stattgraben, zu zinnß, sosten freÿ, ledig, eigen und über abzug solche beschwärden durch. (die Werckmeistere) laut abschatzung zeduls, vom 4. Julÿ 1753 æstimirt und angeschlagen pro 303. Darüber besagt ein teutscher Pergamentener Kaufbrieff mit d. Statt Straßburg anhangendem C. C. Insigel verwahrt mit altem N° 1 bezeichnet, datirt d. 12. Maÿ A° 1698, Ferner melden hierüber 2. alte teutsche pergamentener Kaufbrieff mit Ehren gedachter C.C. Stub Insiegel verwahrt, deren der eine datirt den 8.yen et 9.ten 7.bris A° 1647 und der andere den 11. Novembris 1628. beede auch dißmahlen auch dißmahlen nan beschehener besichtigung wieder hierbeÿ gelaßen.
Extractus aus weÿland Mr Johann Scheurings, des gewesenen Schloßer und auch weÿland Frauen Annä Elisabethä Scheuringin gebohrner Bohnertin, beeder geweßener Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg nun seeligen von Herrn Notario Johann Lobstein den 31. Mart. 1726 auffgerichteten Nachdispositionis (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. hausrath 20 lb, Sa. Werckzeugs Zur Schloßer Profession gehörig 4 lb, Sa. Silbers 8 lb, Sa. baarschafft 8 lb, Sa. Eigenthumn ane eine behaußung 303 lb, Sa. Schulden 4 lb, Summa summarum 349 lb – Schulden 96 lb, Nach solchem Abzug 253 lb
Stall summ et Conclusio finalis Inventarÿ 253 lb
Extractus aus weÿl. Mr Johann Scheurings und Fr. Annä Elisabethä Scheuringin geb. Bohnertin vor Not. Johann Lobstein den 31. mart. 1726 auffgerichteten Nachdispositionis
Series rubricarum hujus Inventarÿ, hausrath 20 lb, werckzeug 4 lb, silbers 8 lb, baarschafft 8 lb, behaußung 303 lb, schulden 4 lb, Summa summarum 349 lb -Schulden 96 lb, Nach solchem Abzug 253 lb – Stall summ et conclusio finalis 253 lb
Jean Philippe Seitz et Marie Marguerite Scheuring hypothèquent leur moitié de maison au profit du marchand Jacques Christophe Zollickhoffer
1753 (30.3.), Chambre des Contrats, vol. 627 f° 154
Johann Philipp Seitz der schloßer und Maria Margaretha geb. Scheuring mit beÿstand Georg Hörter des schuhmachers und Johann Philipp Gleÿß des wollenwebers beede ihrer vettern
in gegensein H. Simon Zollickhoffer des handelsmanns innahmen seines vatters H. Jacob Christoph Zollickhoffer des handelsmanns, als vogt Johann Georg und Catharina Eva der Haußer – schuldig seÿen 85 pfund
unterpfand, die unvertheilte helffte ane einer behausung und hoffstatt ohnfern dem zollthor gegen der kirch zum Alten St Peter über, einseit neben Reinhard Pfaud dem Stadt:glaßer, anderseit neben Friedrich Hÿße dem leinenweber, hinten auff den innern Stadt graben
Marie Marguerite Scheuring épouse en 1729 Philippe Frédéric Otto, fils d’un serrurier de Bouxwiller : contrat de mariage, célébration
1729 (12.1.), Me Lobstein (Jean, 31 Not 77) n° 196
Eheberedung Zwischen dem Ehren: und Vorgeachten Philipp Friderich Otto, dem Ledigen Schloßer, des Ehren und Vorgeachten herrn Philipp Friderich Ortto des Schloßers undt burgers zu Buchsweÿler hochgräffl. hanauisch. herrschafft ehelichem Sohn als dem bräutigam ane einem,
So dann der Ehren: und Tugendsamen Jungfrauen Mariæ Margarethæ Scheuringin, weÿ: des Ehren und Vorgeachten Mr Johann Scheurings des gewesenen Schloßers und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen nachgelaßener tochter, als der Jgfr. hochzeiterin, ane dem andern theil gehalten – So beschehen in Straßburg auf Dienstag den 11.ten Januarÿ Anno 1729. [unterzeichnet] Phillipp Friderich Otto Als Hochzeiter, Maria Margretha Schiringin als hochzeiterni
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 209, n° 1189)
Anno 1729. den 23. febr. seind nach geschehener ordentlicher auß ruffung in der Kirch Zu St. Thomas ehelich eingesegnet worden Philipp Friderich Otto der ledige Schloßer von buchsweiler, Philipp Friderich Otto des burgers und Schloßers daselbst ehel. Sohn, und Jungfr. Maria Margaretha Weÿland Johannes Scheuring deß burgers und schloßers alhie Zu straßb. nachgelaßene eheliche tochter [unterzeichnet] phillipp fridrich Otto als hochzeider, Maria Margaretha Schiringin, als hochzeiterin (i 213)
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison proche la tour du Péage – sans doute celle des parents Scheuring
1729 (22.9.), Me Lobstein (Jean, 31 Not 25) n° 580
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und güethere, so die Ehren: und Tugendsame Frau Maria Margaretha Ottin gebohrne Scheuringin, zu dem Ehren: und Vorgeachten Meister Philipp Friedrich Otto, dem Schloßer und burgern zu Buchsweÿler Hochgräffl. Hanauischer Herrschafft Ihrem Haußwürth in den Ehestand zugebracht, welche der ursachen alldieweilen in Ihr beeder Eheleuth mit einander auffgerichteten heuraths verschreibung expressé enthalten, daß eines jeden in die Ehe bringene Nahrung reservirt und ohnverändert sein und bleiben solle – So beschehen in Straßburg in beÿsein des Ehren: und vorgeachten Mr Christian Ehrich Sohn des Schreiners und burgers allhier der fr. noch ohnentledigten Vogts auf Donnerstag den 22.ten Septembris Anno 1729.
In einer allhier zu Straßburg ane dem Graben nahe beÿ dem Zollthor gelegenen und in dieße zugebrachte Nahrung nicht gehörigen behaußung, befunden worden wie volgt
Veuve de Philippe Frédéric Otto de Bouxwiller, Marie Marguerite Scheuring se remarie en 1746 avec le serrurier Jean Philippe Seitz : contrat de mariage, célébration
1746 (1.7.), Me Lobstein (Jean, 31 Not 80) n° 510
(Eheberedung) entzwischen dem Ehrengeachten Johann Philipp Seitz, dem Ledigen Schloßern des Ehren und wohlvorgeacht herrn Johann Georg Seitz, bedienten beÿ Ihro hochfürstl. durchlaucht von darmstatt un buchsweÿler ehelichem Sohn, alß dem bräutigamb ane einem
So dann der Ehren und tugendsahmen frauen Maria Margaretha Ottoin gebohrner Scheuringin weÿland des Ehrengeachten Meister Philipp Friderich Otto des geweßenen Schloßers und burgers in Buchsweÿler nunmehr seeligen nachgelaßene Wittib als der frauen hochzeiterin – So bodenzinß in Straßburg auf Freÿtag den 1.ten Julÿ anni 1714 [unterzeichnet] Johann Philipp Seitz als Hochzeiter, Maria Margaretha Ottoin als hochzeitterin
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 60-v, n° 323)
1746. Mittwoch den 13. Julii seind nach zweÿmahliger ordentlicher proclamation und Ausruffung Zu St. Thomæ in diser Kirch copulirt und eingesegnet worden Johann Philipp Seitz Lediger Schloßer Johann Georg Seitz , Bedienten am Heßen-Darmsattischen Hoff ehel. Sohn, und fr. Maria Margaretha weÿl. Philipp Friderich Otto gewesenen Schloßers und burgers zu buchßweiler hinterlaßene wittib [unterzeichnet] Johann Philipp Seitz Als hochzeiter, Maria Margaretha als hochzeiterein (i 62)
Fils de Jean Jacques Scheuring, Jean Philippe Scheuring de Colmar hérite d’un quart de la maison dans la succession de sa grand-mère. Cette portion de maison figure dans l’état de ses biens dressé en 1753. Il vend son quart de maison à sa sœur Marie Madeleine femme du cloutier Jean Ball qui devient ainsi propriétaire indivis de la moitié de la maison. Un quart de la maison figure à l’inventaire des apports Ball-Scheuring dressé en 1756
1755 (5.4.), Me Lobstein (6 E 41, 786) Joint au n° 27 du 3.7.1753
Erschienen auf heut Zu end gesetztes datum als zu weÿland frauen Annä Elisabetha Scheuringin gebohrner Bohnerin, auch weÿland Mr Johann Scheurings des geweßenen Schloßers und burgers allhier zu Straßburg längst seeligen nachgelaßener Wittib Verlassenschafft seeligen Verlaßenschafft Inventation und Abtheilung in specie adhibirten Notario Johann Philipp Seuring [sic] der schloßer und burger zu Collmar
anzeigend, daß da Ihme in ohnvertheiltem Groß Mütterlichem Erb gebührig der Vierte theil ane einer behaußung und hoffstatt, mit allen anderen dero Gebäuden, begriffen, Weithen, Rechten zugehörden und Gerechtigkeiten ohnweit dem zollhor gegen der Kirchen zum alten St. Peter allhier, anderseit neben Herr Reinhardt Pfauden dem Stattglaßern anderseit neben Mr Friedrich Hÿße des Leinenwebers Ehefrauen seel. Erben, hinten auf den innern Stattgraben stoßend gelegen, von welcher gantzen behaußung Jährlichen 8 ß. d bodenzinß, dem Stifft zum alten St. Peter, Weiter 16 ß 8 auf Johannis Baptistæ lößig mit 16 lb 10 ß d dem Stift Jungen St Peter allhier, So dann Löbl. Stadt Straßburg Pfenningthurn jährl. 14 ß wegen einem durchbruch auf den innern Stattgraben zu zinß Zu reichen seind
seiner Schwester Frauen Mariæ Magdalenæ gebohrner Scheuringin beÿständlich Ihres Ehemanns Mr Johann Ball des Nagelschmids und burgers allhie – umb 233 Gulden – Straßburg den 5.ten Aprilis 1755.
Jean Ball et Marie Madeleine Scheuring hypothèquent leur moitié de maison au profit de Jean Frédéric Griesinger, diacre du Temple Neuf
1755 (15.5.), Chambre des Contrats, vol. 629 f° 169
Johann Ball der nagelschmidt und Maria Magdalena geb. Scheuringerin mit beÿstand Johann Philipp Steinbach des sattlers und Johann Jacob Kärling des hauptkandten E. E. Zunfft der Maurer
hatt in gegensein H. M. Johann Friedrich Grießinger des diaconi der Neuen oder Prediger kirch – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, die unvertheilte helffte einer behausung cum appertinentis ohnweit dem zollthor gegen der kirch zum alten St. Peter, einseit neben Reinhard Pfauden dem Stadtglaßer, anderseit neben Friedrich Hÿße des leinenwebers Ehefrau erben, hinten auff den innern stadt graben – davon gibt man ane verschiedenen beschwerden 1 lt 18 ß 8 d
Marie Marguerite Scheuring femme de Jean Philippe Seitz meurt en délaissant un fils de son premier mariage et un autre du deuxième. Une observation préliminaire relève qu’il n’a pas été dressé d’inventaire des apports. La masse propre au veuf s’élève à 220 livres. Comme les héritiers renoncent à la communauté, les biens des héritiers et de la communauté sont décrits en une seule masse dont le passif surpasse l’actif de 329 livres
1761 (14.2.), Me Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 798) n° 225
Inventarium über Weiland der Ehren und tugendsahmen Frn. Mariä Margarethä Seitzin, gebohrner Scheuringin, Mr Johann Philipp Seitz, des Schloßers und burgers dahier geweßener ehelicher Hausfrn. nun seel. Verlassenschafft, errichtet in Anno 1761. – nach ihrem Donnerstags d. 23.ten Decembris letzt verfloßenen 1760.t Jahrs aus dießer welt genommenen tödl. hintritt zeitlichen verlaßen, welche verlaßenschafft auf freundl. Ansuchen, Erfordern und Begehren des hinterbliebenen Wittibers vorgedacht, wie auch Mr Leonhard Häußlers des Seilers u. b. alh. als geordnet und geschworenen Vogts Philipp Friedrich Otto, des leedigen Schloßers gesellen, der verstorbenen seel. in erster Ehe mit auch weÿl. Mr Philipp Friderich Otto dem geweßenen Schloßer und b. in Buchßweiler ehelich erziehlten sohns und Mr Johann Ball, des jüngern Nagelschmidts u. b. alh. als geordnet und geschworenen Vogts Johann Philipp Seitzen der verstorbenen seel. mit vorbemeltem dem hinterbliebenen wittiber in letzter Ehe ehelich erzeugten Sohns, beede ab intestato verlaßener Erben – So beschehen allhier Zu Straßburg auff Sambstag d .14. Februarÿ A° 1761.
Bericht in gegenwärtig Verlaßenschafft Inventarium gehörig. Es weißet voreingetregene Eheberedung §° 3° daß beede nun zertrennte Ehepersohnen ohnverändert Gut und Ergäntzung stipuliret haben mithin seind dermalen die von der verstorbenen seel. sowohl in die Ehe gebrachte als wehrender Ehe ererbte Posten denen Erben entweder in Natura zuzuschreiben (…) da aber beeder Zertrennter Ehepersohnen in die Ehe gebrachtes Vermögen nicht inventirt worden, als hat man sich deßfalls allein auf des hinterbliebenen Wittibers gethane Declaration beziehen müßen, welche darinnen bestunde, daß die verstorbene Frau seel. ein mehreres nicht in die Ehe gebracht habe als die annoch in natura vorhanden inventirt wenige haußraths posten (…)
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Stadtgraben ohnweit des Zollthors gelegenen und in dieße Verlaßenschafft zum theil gehörigen behaußung befunden worden als folgt
Schulden aus dießer Verlaßenschafft zu bezahlend. (…) It. Mr Johannes Ball der jüngere Nagelschmid u. b. dah. der dißorthige eine Vogt fordert für Zuviel avancirte bau Kösten an d. in dieße Verlaßenschafft gehörig haußhelffte, 3.
Antheil ane einer behaußung. (E.) Nembl. die helffte vor ohnvertheilt Von und ane einer behaußung und hoffstatt, mit allen anderen dero Gebäuden, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg, ohnweit dem Zollthor gegen der Kirchen zum alten St Peter allhier, einseit neben weil. Hn. Reinhard Pfauden des geweßenen Statt Glaßers und b. alhier seel. nachgelaßener Erben, 2.s. neben Mr Friedrich Hÿße, des Leinen Webers Ehefrauen seel. Erben, hinten auf den innern Statt Graben stoßend, Von welcher völligen behaußung man jährl. 8 ß d. bodenzinß dem Stifft zum Alten St. Peter reicht, weiter 16 ß 8 s. auf Joh: Baptistæ lößig mit 16 lb, 10 ß dem Stifft zum jungen St Peter allhier, So dann Löbl. Statt Straßburg Pfenningthurn jährl. berichteter maßen 10 ß wegen einem durchbruch auf den innern Statt graben Zu Zinß, sonsten ist dißorthige helffte außer hernach eingetragenen darauff hafftenden Passiv Capitalien freÿ, leedig eigen, Ist die Völlige behaußung über abzug obiger beschwerden in weil. frauen Annä Elisabethä Scheuringin geb. Bohnerin, auch weil. Mr Joh: Scheurings deß geweßenen Schloßers v. b. dahier Zu Straßburg längst seel. nachgelaßener Wittib als Iher Mutter seel. Verlaßenschafft Inv. durch mich unterschriebenen Notar. in A° 1753. gefertigtet dh. der Statt Straßb. geschwornen Werckhleuthe æstimirt und angeschlagen worden pro 303. lb 10. ß, thut die hiehero gehörige helffte 151. 15.
Welche hauß helffte die Verstorbene Fr. seel. beÿ Vorgedachter Ihrer Mutter w. Fr. Annæ Elisabethä Scheuringin gebohrner Bohnerin seel. Verlaßenschafft Erörterung für ohnvertheilt erblichen erhalten hat. Und ist der übrige ohnvertheilte helffte solcher behaußung Mr Johann Ball des jüngern nagelschmidts und b. dahier des Sohns 2.ter Ehe geordneten Vogts Ehefrauen theils Erbs und theils Cessions weise gebührig.
Über die völlige behaußung sagt ein teutscher Pergamentener Kauffbrieff mit Löbl. Statt Straßburg C. C. Insigel verwahret, mit altem N° 1 berzeichnet de dato 12. Maÿ A° 1698. Ferner melden darüber zween alte pergamentene Kauffbrieff ; mit Ehrengedachter C. C. stub Insigel verwahrt, deren der eine d. 8. et 9. 7.br: A° 1647 und der andere den 11. 9.br. 1628, beede auch mit altel N° 1 bezeichnet.
Ergäntzung der Erben wehrender Ehe abgegangenen ohnveränderten guths. Vermög abtheilungs Concept über weil. Fr. Annä Elisabethä Scheuringin gebohrner Bohnerin auch weÿl. mr Johann Scheureings des geweßenen Schloßers und burgers allhier längst seel. nachgelaßener Wittib, als der Verst. Mutter nun auch seel. Verlaßenschafft durch mich unterschriebenen Notarium in Anno 1753. vorgenommen
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Erben ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 22, Sa. Silbers 4 ß, Sa. des goldenen o. 8 ßn Sa. Werckzeugs 151, Sa. Schuld o, Sa. des Ergäntzungs rests 45, Summa summarum 220. lb
Dießemnach wird nun auch des Wittibers ohnverändert und theilbar guth unter einem Titul beschrieben, maßen beede Erben Vögte auff die theilbare Verlaßenschafft tam active quam passive gäntzl. Verzug thun und solche dem hinterbliebenen Wittiber allein überlaßen wollen, Sa. Werckzeugs 10 – Schulden 339 lb, In Vergleichung 329 lb
Mehr Schulden als Nahrung dem Stall tax nach 108. lb
Copia der Eheberedung
Jean Philippe Seitz se remarie en 1761 avec Catherine Barbe Seltzam, originaire de Brumath : contrat de mariage, proclamation à Saint-Thomas (le mariage a lieu à Hausbergen, sans doute Mittelhausbergen dont les registres manquent)
1761 (30.6.), Me Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 41)
(Eheberedung) zwischen dem Ehrsamen Meister Johann Philipp Seÿtz, dem Wittiber Schloßer undt burgern Zu Straßburg alß hochzeitern ahne Einem
So dann Mr Johann Jacob Seltzam des burgers und Metzgers Zu Brumat und weÿl. fr. Anna Maria gebohrner Ottmännin seel. ehelich erzeugter Tochter Nahmentlich Catharinæ Barbaræ Seltzamin alß der Hochzeiterin am Andern theil – so Geschehen und verhandelt allhier in der Königlichen Statt Straßburg Dienstags den 30. deß Monaths Junii Anno Domini 1761 [unterzeichnet] Johann Philipp Seitz als hochzeiter, Catharina barra seltzamin
Proclamation, Saint-Thomas (luth. n° 685 f° 107)
Anno 1761. den 8. Julÿ seind nach Zweÿmaliger ordentl. proclamation zu St Thomæ zu Hausbergen copulirt worden Johann Philipp Seitz der wittiber Schloßer u. burger alhie und Jfr. Catharina Barbara Setzamin, Joh: Jacob Seltzam metzgers und burgers zu brumath ehel. tochter (i 109)
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
1762 (27.2.), Me Hess (J. Jacques, 6 E 41, 1282) n° 366
Inventarium über Herren Johann Philipp Seitz, Schloßers, undt Frawen Catharinæ Barbaræ gebohrner Seltzamin beeder Eheleuthe und burgern allhier zu Straßburg Zusammen gebrachter Nahrungen, auffgerichtet Anno 1762. – krafft deren mit einander auffgerichteter Eheberedung Ihnen und Ihren Erben, als ein ohnverändert und Vorbehalten guth, mithin die ergäntzung derselben expressé reserviert, conditionirt undt bedungen – So beschehen allhier Zu Straßburg in fernerem beÿseÿn H Johann Adam Haaß Fastenspeishändlers und burgers allhier, der Ehefrauen erbettenen beÿstandts, den 27. Febr. 1762.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebrachte Vermögen, Sa. Kleidung 17, Sa. Silbers 12, Summa summarum 29 lb
Diesemnach wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebracht Vermögen beschrieben, Sa. Haußraths 195, Sa. Silbers 6, Sa. Goldener ring 3, Summa summarum 204. lb
Catherine Barbe Seltzam meurt en 1770 en délaissant trois fils. L’inventaire est dressé dans une maison de location à la Krutenau. La masse propre aux héritiers s’élève à 158 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève à 143 livres, le passif lui est supérieur.
1771 (22.1.), Me Hess (J. Jacques, 6 E 41, 1287) n° 486
Inventarium über Weÿland Catharinæ Barbaræ gebohrner Seltsamin, H. Johann Philipp Seitz Schlossers und burgers allhier Zu Straßburg geweßener hausfrauen seel. Verlassenschafft auffgerichtet in anno 1771. – nach ihrem am 14. Octobris jüngsthin geweßenen tödlichen Hientritt, hie Zeitlichen verlaßen, wie solche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren H. Johann Georg Michel Schloßers und burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Johann Daniel, Johann Jacob und Johann Friderich aller dreÿ Seitzen, so die Verstorbene seel. mit abgemeltem Ihrem hinterbliebenen Wittiber ehel. erziehlt und ab intestato Zu dreÿ gleichen portionen und antheÿlern Zu Minderjähriger Kinder und rechtsmäßigen Erben verlaßen – So beschehen allhuer Zu Straßburg den 22.sten Januarÿ 1771.
In einer allhier Zu Straßburg ane der genanten Crautenau gelegen von dieße Verlaßenschafft lehnungsweiß inhabender behausung folgender maßen befunden worden
Schulden aus dieser Verlaßenschafft Zu bezahlt. Item Frawen Margarethæ Dorotheæ Bamußin witib Vor sieben Viertel jahr verseßenen haußzinnß a 5 lb 10 ß (thut) 38. 18
Werckzeug zu Schloßer handwerck gehörig
Ergäntzung der Erben manglenden unveränderten guths. Zufolg Inventarÿ über beeder geweßenen Eheleuth Zugebrachter nahrungen von unterschriebenem Notario den 20. Februarÿ 1762. gefertiget
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Erben eigenthümlich Vermögen, Sa. hausrath 14, Sa. activ schuld 25, Sa. Ergäntzung 119, Summa summarum 158 lb
Dießemnach Würd sowohl de Wittibers wenige Vermögen als übrige Nahrung unter einem titul als sogenand theilbahr beschrieben, worauf der Vogt propter onus passivorum nomine quo agit wohlmeinend renunciret, Sa. Hausrath 11, Sa. Werckzeug zum Schloßer handwerck 8, Summa summarum 20 lb – Sa. Schulden (-)
Copia der Eheberedung (…) den 30. Junÿ 1761, Philipp Jacob Marbach Notarius publicus juratus
Le cloutier Jean Ball et Marguerite Scheuring vendent la maison 500 livres au brocanteur Nicolas Hæberlé
1765 (22.4.), Chambre des Contrats, vol. 639 f° 300
Johannes Bahl der nagelschmitt und Magdalena geb. Schiringin
hatt in gegensein Niclaus Häberle dem gimpler
eine behausung und hoffstatt mit allen gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ohnfern dem zollthor gegen dem Alten St Peter kirch über, einseit neben Reinhard Pfauden des glaßers erben, anderseit neben Friedrich Hÿßke des leinenwebers erben, hinten auff den innern stadt graben – davon gibt mann dem Stifft Alten St Peter 8 ß ane bodenzinß und 16 ß 8 d auf Johann Baptistæ lößig mit 16 lt 10 s dem stifft Jungen St Peter, 10 ß d. löbl: Stadt Pfenning Thurn wegen einen durchbuch auf den innern stadt graben ane bodenzinß – geschehen um 500 pfund
Nicolas Hæberlé et Eve Wenger hypothèquent leurs deux maisons au profit de Marguerite Salomé Theurkauff née Redslob
1783 (18.9.), Chambre des Contrats, vol. 657 f° 392-v
Nicolaus Häberle der gimpelkäuffler und Eva geb. Wengerin unter assistentz Johann Jacob Frölich des kornwerffers und Friedrich Rauchmaul des schreiners
hatt in gegensein Fr. Margarethæ Salome Theurkauffin geb. Redslobin – schuldig seÿen 400 gulden
unterpfand, 1. eine beÿ den Rothen häußern ohnweit dem capuciner closter gelegene behausung samt zugehörden,
2. eine behausung cum appertinentis gegen der Alt St Peter kirch über ane dem alten Weinmarckt,
3. eine au quartier St Nicolas vorfindige behausung nebst zugehörden
Nicolas Hæberlé meurt en 1800 en délaissant un fils, brocanteur comme son père. La maison est estimée 3 500 francs à son inventaire.
Nicolas Hæberlé fils épouse en 1795 Catherine Elisabeth Lœschmeyer, fille de boulanger
1795 (22 ventose 3, Strasbourg 3 (11), Me Ensfelder n° 198, Enregistrement de Strasbourg, acp 31 F° 157-v du 22 vent. 3
(Eheberedung) erschienen der burger Niclaus Heberle, der ledige Gimpelkäufler alhierdes hiesigen burgers Niclaus Heberle ebenmäßigen Gimpelkäuflers mit Maria Eva gebohrner Wenger ehelich erzeugter großjährigen und seiner Rechten genießenden Sohn als bräutigam an Einem theil
So dann die bürgerin Catharina Elisabetha Löschmeÿer, Weiland des burgers Johann Jacob Löschmeÿers gewesenen beckens hinterlassene ehelich erzeugte ledige aber großjährigen tochter – Straßburg den 22. Ventose im dritten Jahr der in Einheit und Unzertrennlichkeit bestehenden Francken Republick
(Enregistrement, le futur époux déclare que son revenu annuel n’excède pas 150 livres)
Nicolas Hæberlé le jeune meurt en 1805 en délaissant un fils. L’inventaire est dressé dans la maison près de Saint-Pierre-le-Vieux dont une moitié lui est échue dans la succession de son père
1805 (24 messidor 13), Strasbourg 3 (29, 1), Me Übersaal n° 885, 2903 – Enregistrement de Strasbourg, acp 97 F° 30-v du 24 mess. 13
Inventaire de la succession du Cit. Nicolas Heberlé marchand de meubles décédé le 14 germinal 13 – à la requête de Catherine Elisabeth Loeschmeyer la veuve, assitée de Jacques Möbs boulanger, en son nom et comme tutrice naturelle de son fils unique Nicolas, âgé de 8 ans et demi – en présence de Jean Henri Kirchner, serrurier, tuteur subrogé dudit mineur
dans la maison mortuaire vieux marché aux vins n° 67
propres de la veuve, meubles 255 fr
propres des héritiers, garde robe et or 202 fr
Moitié dans une Maison a Strasbourg. Sçavoir la moitié pour indivis dans une maison située en cette ville vieux marché aux vins place St Pierre le Vieux N° 67, d’un côté le Cit. Lichtenfelder serrurier, d’autre le Cit. Klaffzig cloutier, derrière le faux rempart – Le logement au premier étage occupé par la mère du défunt Marie Eve Wenger veuve de Nicolas Heberlé, marchand de meubles, moyennant un loyer annuel de 100 fr, celui au second étage occupé par la veuve du défunt 75 fr, total 175 fr de revenu, en capital 3500 fr, la moitié à l’héritier 1750 fr, L’autre moitié appartient à la mère du défunt selon l’inventaire dressé par Me Roessel le 9 germinal 8
total des propres 1952 fr
communauté, meubles 1206 fr, dettes actives 34 fr, total 1240 fr, passif 894 fr, reste 346 fr
Contrat de mariage, Jean Daniel Ensfelder le 22 ventose 3, Codicille devant le soussigné le 17 pluviose 13
Catherine Elisabeth Lœschmeyer veuve de Nicolas Hæberlé meurt en 1814
1814 (16.7.), Strasbourg 8 (9), Me Roessel n° 1862 – Enregistrement de Strasbourg, acp 125 F° 10du 18.7
Inventaire de la succession de Catherine Elisabeth Loeschmeyer veuve de Nicolas Haeberlé, marchand de meubles, décédée le 19 juin courant – à la requête de Jean Henri Kirchner, serrurier, tuteur de Nicolas Haeberlé âgé de 18 ans, en présence de Jean Georges Stritzinger, potier de terre, subrogé tuteur
dans une maison vieux marché au Vin n° 67
mobilier 857 fr, créances 2849 fr, numéraire 365 fr, ensemble 3885 fr, passif 3688 fr, reste 196 fr (vacation du 20 juillet, acp 125 F° 14 du 20.7.)
Après la mort de Nicolas Hæberlé héritier de son père et de ses grand-parents, ses héritiers collatéraux vendent la maison au marchand de meubles Antoine Fetter et à Catherine Schmitt
1819 (26.7.), Strasbourg 8 (27), Me Roessel n° 6595 – Enregistrement de Strasbourg, acp 143 F° 181-v du 27.7.
Marguerite Salomée Loeschmeyer veuve de Jacques Moebs, boulanger, Abraham Loeschmeyer, meunier, Elisabeth Loeschmeyer femme de Jean Georges Stritzinger, potier de terre, Salomée Loeschmeyer femme de Jacques Bürcklin, cordonnier, Marie Salomé Wenger veuve de Simon Müller instituteur en cette ville et Jean Chrétien Wenger, foulon dans la vallée de Barr, ce dernier tant en son nom que se portant fort de Marguerite Salomé Wenger et de Marie Elisabeth Wenger, filles majeures, Madeleine Wenger femme d’André Hohlinger, tailleur à Andolsheim et Marie Barbe Wenger majeure demeurant dans la vallée de Barr, lesquels en qualité d’héritiers de Nicolas Heberlé, garçon menuisier, fils de feu Nicolas Heberlé, marchand de meubles, issu de son mariage avec Catherine Elisabeth Loeschmeyer
à Antoine Fetter, marchand de meubles, et Catherine Schmitt
la maison avec tous ses droits, appartenances et dépendances ainsi qu’avec les fourneaux et le lit servant à l’usage des militaires qui s’y trouve situé à Strasbourg Vieux Marché au Vin n° 67, d’un côté le Sr Lichtenfelder serrurier, d’autre le Sr Rudolf vitrier, derrière le fossé du Faux Rempart – moyennant 14 000 francs
Mention dans le registre de population. Les nouveaux propriétaires habitaient auparavant rue de l’Argile
1819, 600 MW 40
Registre de population, p.193, 4° section, Vieux Marché aux Vins N° 67
Feder, Antoine, 1775, Revendeur, né à Engenthal, (arrivé) IV
id. née Schmitt, Catherine, 1784, ép. née à Obernai, (arrivée) 1793
auparavant, rue de l’argile 27 – entrés en janvier 1820
Originaire d’Engenthal, le domestique Antoine Fetter épouse en 1800 Marie Catherine Schmitt native d’Obernai
Mariage, Strasbourg (n° 269)
Cejourd’hui 20 Prairial l’an huit de la République française, une et indivisible (…) sont comparus pour contracter mariage d’une part Antoine Feder, agé de 25 ans, homme de confiance, domicilié en cette ville depuis un an, natif d’Engenthal, Département du Bas Rhin, fils de feu Joseph Feder, meunier audit lieu, et de Barbe Statler, d’autre part Marie Catherine Schmitt, agée de 21 ans accomplis, domiciliée en cette ville depuis un an, native d’Obernai, Département susdit, fille d’André Schmitt, Chirurgien audit lieu & de Marguerite Ditz, lesquels futurs Conjoints étaient accompagnés de Louis Riehl agé de 68 ans, tailleur, grand oncle du futur, de Jean Gaerth agé de 39 ans, cordonnier, beau frère de la future (…) 1° l’acte de naissance du futur époux portant qu’il est né à Engenthal le 24 May 1775 (…) 2° l’acte de naissance de la future épouse portant qu’elle est née à Obernai le 8 août 1778 (…) (signé) Andoni Fetter, Maria catharina schmitt (i 143)
Le marchand de meubles Antoine Fetter meurt en 1850 en laissant pour héritiers les enfants issus de son fils unique Jacques Fetter. L’inventaire est dressé dans la maison dont il a été propriétaire
1850 (1. 8.br), Strasbourg 2 (96), Me Roessel n° 3871
Inventaire de la succession du sieur Antoine Fetter, Marchand de Meubles, décédé à Strasbourg le 14 septembre 1850
à la requête 1° de Mr Jacques Antoine Fetter, commis négociant, 2° de Mad. Marie Sophie Caroline Fetter, majeure, les deux demeurant à Strasbourg, 3° de De Sophie Hobarth, veuve du Sr Jacques Fetter, en son vivant à Strasbourg, elle y demeurante, agissant en qualité de tutrice légale de 1° Louis Philippe Fetter, âgé de 20 ans, 2° Marie Eugénie Fetter agée de 16 ans, 3° Gustave Adolphe Fetter agé de 13 ans, ses trois enfants encore mineurs issus de son mariage avec ledit défunt Sr Jacques Fetter. En présence de M Léonard Adler, Boulanger demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de subrogé tuteur desdits enfants mineurs (…), Le Sr Fetter négociant, Mad.lle Fetter et les trois mineurs Fetter habiles à se dire et porter seuls et uniques héritiers propre un cinquième de feu ledit Sr Antoine Fetter leur aïeul par représentation de feur leur père ledit Sr Jacques Fetter, seul enfant du défunt
dans un logement que led. défunt occupait à titre de locataire dans une maison sise à Strasbourg Rue du Vieux-Marché-aux-Vins n° 67 où il est décédé le 14 septembre dernier
Total des effets mobiliers 318
Titres et papiers. Mr Musculus nous a produit à l’instant une grosse d’un contrat reçu par Me Grimmer notaire à Strasbourg le 13 août 1834 contenant vente par led. Sr Jacques Fetter a mondit Sr Musculus de la susdite Maison rue du Vieux marché aux Vins N° 67 qui leur avait été donné par le Sr Antoine Fetter et De Catherine Schmitt suivant contrat reçu par M Hatt Notaire à Strasbourg le 10 octobre 1832, à charge de payer à la décharge des donateurs à la de veuve Silbermann de Strasbourg la somme de 6000 francs et au Sr Fetter père une pension viagère de 30 centimes par jour et de fournir à la De Thérèse Schmitt les prestations imposées aux donateurs suivant contrat de donation reçu par Me Hatt notaire çà Strasbourg le 31 janvier 1827.
Il a été convenu dans l’acte du 10 octobre 1832 que si les donateurs avaient des sujets de plainte contre le donataire ils seraient en droit de reprendre la jouissance de la totalité de la maison donnée, à charge par eux d’acquitter les intérets du capital de 6000 francs mais que la propriété serait acquise en tous les cas au Sr Fetter fils. Ledit contrat de vente mentionne encore que plus tard des contestations s’étant élevés entre le Sr Fetter père et le Sr Fetter fils le Tribunal de première instance séant à Strasbourg par son jugement an date du 13 juin 1833 ordonna que les conjoints Fetter père reprendraient la jouissance de la totalité de la maison ci-dessus désignée avec le droit d’en percevoir les loyers, à charge par eux de servir les intérêts dudit capital de 6000 francs et condamna le Sr Fetter fils à leur payer en outre une somme de 1000 francs, le jugement a été confirmé par arrêt de la cour d’appel de Colmar le 31 août suivant
Actif, loyers 255 francs – Passif 170 francs
Antoine Fetter et Catherine Schmitt font donation de la maison à leur fils unique Jacques Fetter, commis du Mont de piété, à charge d’entretenir ses parents. L’inventaire ci-dessus expose les contestations qui se sont élevées entre le fils et ses parents donataires
1832 (10.10.), Strasbourg 4 (76), Me Hatt n° 6948 – Enregistrement de Strasbourg, acp 213 F° 37 du 17.10.
Donation entre vifs – Antoine Fetter, marchand de meubles, et Catherine Schmitt
à Jacques Fetter, commis du Mont de piété leur fils unique
1. d’une maison d’habitation à rez de chaussée trois étages avec tous ses droits et dépendances, située à en cette ville rue du Vieux Marché aux Vins n° 67 près l’église St Pierre le Vieux, d’un côté le Sr Lichtenfelder serrurier, d’autre le Sr Hoffet vitrier, par devant la rue, par derrière le Faux rempart
Origine de la propriété, acquis des héritiers Nicolas Haeberlé par acte reçu Me Roessel le 26 juillet 1819 – Il nourrira ses parents donateurs soit en leur fesant partager sa table soit en faisant les mets dans leur propre appartement – les donateurs se réservent le droit d’habitation et de jouissance pour leur usage exclusif des deux chambres et de la cuisine se trouvant au rez de chaussée de la maison en question à gauche en y entrant dont l’une donnant sur la rue de devant et l’autre sur le Faux Rempart – Le donataire demeure en outre assujetti vis à vis de Thérèse Schmitt sa tante aux charges imposées aux donateurs dans un acte de donation reçu par le soussigné le 31 janvier 1827 – estimée à 600 francs de revenu
Le menuisier Jacques Fetter épouse Anne Marie Sophie Hobarth en 1823
1823 (17.6.), Strasbourg, Me Wengler, Consulté Enregistrement de Strasbourg, acp 163 F° 101 du 18.6.
Consentement – Antoine Fetter, marchand de meubles, au mariage que son fils Jacques Fetter, menuisier, se propose de contracter avec Anne Marie Sophie Hobarth de cette ville
Mariage, Strasbourg (n° 210)
Acte de mariage célébré le 2 juillet 1823. Jacques Fetter, mineur d’ans, né en légitime mariage le 12 Fructidor an huit à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, menuisier, fils d’Antoine Fetter, revendeur, et de Catherine Schmitt,
Anne Marie Sophie Hobarth, majeure d’ans, née en légitime mariage le 8 Frimaire an huit à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de feu Mathias Hobarth, ouvrier en tabacs décédé en cette ville le 28 frimaire an XIII, et de Marie Karp, ci présente et consentante (signé) Jaque Fetter, Anna Maria Sophia Hobard (i 1)
Naissance, Strasbourg (n° 2022). Ce jourd’hui 13° fructidor L’an huit de la République française, une et indivisible (…) qu’Antoine Feder, domestique, domicilié en cette commune, fauxbourg de pierre N° 89 (…) a déclaré que Catherine Schmitt son épouse en légitime mariage, est accouchée hier 12 fructidor à sept heures du soir en son domicile d’un enfant mâle qu’il a présenté audit commissaire et auquel il a donné le prénom de Jacques (i 83)
Jacques Fetter et son épouse Anne Sophie Hobarth vendent 13 000 francs la maison à l’ébéniste Charles Musculus
1834 (4.9.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 286, n° 40 – Me F. Grimmer du 13.8., Enregistrement de Strasbourg, acp 226 f° 123 du 18.8.
Jacques Fetter, employé à la salle de vente des commissaires priseurs, et Anne Sophie Hobart
à Charles Musculus, ébéniste menuisier en bâtiment
une maison d’habitation à rez de chaussée et trois étages avec dépendances située à Strasbourg rue du Vieux Marché aux Vins n° 67 près l’église St Pierre le Vieux, d’un côté le Sr Lichtenfelder serrurier, d’autre le Sr Hoffet vitrier, par devant la rue, par derrière le Faux rempart aujourd’hui quai Desaix – donnée au vendeur par Antoine Fetter, marchand de meubles, et Catherine Schmitt ses père et mère par acte reçu Me Hatt le 10 octobre 1832 transcrit au bureau des hypothèques volume le 24 novembre suivant, à charge d’usufruit viager en faveur des père et mère du vendeur – que plus tard des contestations s’étant élevées entre le Sr Fetter père et Sr Fetter fils le Tribunal Civil de de Première Instance par son jugement du 13 juin 1833 ordonna que les conjoints Fetter père reprendraient la jouissance de la totalité de la maison ci dessus désignée avec le droit d’en percevoir les loyers et condamna le Sr Fetter fils à leur payer 1000 fr, le Sr Fetter père ayant interjetté appel il fut confirmé par Arrêt de la cour royale de Colmar 31 août suivant, les conjoints Fetter père ont acquis ledit immeuble de Nicolas Haeberlé, garçon menuisier, suivant acte reçu Me Roessel le 26 juillet 1819 transcrit au bureau des hypothèques volume 120 n° 52 – moyennant 13 000 francs
Charles Musculus épouse en 1825 Caroline Braun
1825 (24.3.), Strasbourg, Me F. Grimmer – Consulté enregistrement de Strasbourg, acp 172 F° 128 du 26.3.
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Charles Musculus, menuisier, fils majeur de Reinhard Musculus, capitaine en retraite, et de Salomé Reiber
Caroline Braun, fille de Jean Michel Braun, propriétaire, et de feu Anne Marguerite Knoderer
Caroline Braun meurt en 1833 en délaissant un fils
1833 (14.6.), Strasbourg, Me F. Grimmer, Consulté Enregistrement de Strasbourg, acp 218 F° 53 du 15.6. (minute non conservée)
Inventaire de la succession de Caroline Braun femme de Charles Musculus, ébéniste demeurant Faubourg National n° 16, décédée le 19 avril dernier – à la requête du veuf agissant à cause de la communauté réduite aux acquets qui a existé avec son épouse suivant contrat de mariage passé devant le soussigné notaire le 24 mars 1825, et comme légataire en propriété de la maison suivant testament olographe du 15 avril dernier déposé le 24 mai dernier, 2. Charles Théophile, mineur – Jean Jacques Brantz, subrogé tuteur, passementier
meubles 4727 fr, dettes actives 4870 fr, comp 650 fr, passif 5500 fr
propre, 1. une grande maison à Strasbourg Faubourg National n° 16
2. la moitié d’une maison à Strasbourg rue du Roitelet n° 10
3. la moitié d’une maison rue St Thomas n° 22
4. la moitié d’une maison rue des Aveugles n° 4
dettes de la succession de 30 000 fr
Charles Musculus se remarie en 1834 avec Eléonore Sophie Frantz
1834 (24.2.) Strasbourg, Me F. Grimmer, Consulté Enregistrement de Strasbourg, acp 223 F° 90-v du 28.2. (minute non conservée)
Contrat de mariage, communauté réduite aux acquets – Charles Muculus, ébéniste, fils de Reinhard Musculus, capitaine retraité, et de Salomé Ruber, veuf avec un enfant de Caroline Braun
Eléonore Sophie Frantz, fille majeure de Philippe Jacques Frantz, propriétaire, et de Marie Schwebel
apports du futur époux. 2. la moitié indivise avec son enfant de trois maisons sises à Strasbourg acquises pendant son veuvage par acte reçu Me Grimmer le 19 juillet 1833
Charles Musculus et Eleonore Sophie Frantz vendent la maison à Daniel Guillaume Lichtenfelder, propriétaire de la voisine
1852 (1.7.), Me Grimmer (Georges Louis Frédéric)
Vente – Charles Musculus, ébéniste, et Eleonore Sophie Frantz son épouse à Strasbourg
à Daniel Guillaume Lichtenfelder, serrurier à Strasbourg
une maison sise à Strasbourg Vieux Marché aux Vins N° 67, moyennant 29 000 francs
acp 411 (3 Q 30 126) f° 38-v du 3.7. (minute non conservée)
Daniel Guillaume Lichtenfelder épouse en 1826 Frédérique Haynoldt, fille de boucher. Son père lui fait donation de la moitié qui lui revient de la maison
1826 (4.10.), Strasbourg 10 (34), Me Zimmer, n° 672, 10 259 – Enregistrement de Strasbourg, acp 180 f° 141-v du 7.10.
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Daniel Guillaume Lichtenfelder, garçon serrurier, fils majeur de Paul Guillaume Lichtenfelder, serrurier, et feue Marie Dorothée Hartmann né le 23 prairial 10 (12 juin 1802)
et Catherine Frédérique Haynoldt, fille majeure de Jean Philippe Haynoldt, boucher, et d’Anne Catherine Lamp née le 22 vendémiaire 13 (14 octobre 1804)
art. 4, apports, le futur époux, un quart indivis dans une maison sise à Strasbourg Vieux Marché aux Vins n° 68 ci après désignée
art. 8, en considération du futur mariage le sieur Lichtenfelder père fait par forme de donation entre vifs au futur époux de la moitié indivise dans une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg Vieux Marché aux Vins n° 68, entre la propriété du Sr Vetter revendeur et celle du Sr Bühner facteur d’instruments, derrière le fossé du Faux Rempart, ladite maison acquise par acte reçu Me Stoeber le 23 fructidor 11 – le futur époux est copropriétaire du quart dans ledit immeuble en sa qualité d’héritier pour moitié de la succession de sa mère, estimé 8000 fr, le père donateur se réserve l’usufruit viager tant en sa qualité de propriétaire pour moitié que comme usufruitier à vie de l’autre moitié maternelle, selon contrat de mariage reçu Me Ubersaal le 9 prairial 6
Etat des effets mobiliers apportés par le futur époux 1396 fr
La maison revient ensuite à leur fille Caroline Frédérique Lichtenfelder qui épouse en 1853 Jean Henri Emile Heitz, professeur au gymnase
1853 (12.8.) Me Zimmer (Louis Frédéric)
Contrat de mariage – Jean Henri Emile Heitz, professeur au gymnase protestant de Strasbourg, fils de Frédéric Charles Heitz, imprimeur, et de Barbe Louise Baerst son épouse défunte d’une part
et Caroline Frédérique Lichtenfelder, célibataire à Strasbourg, fille de Daniel Guillaume Lichtenfelder, serrurier, et de Catherine Frédérique Haynold son épouse à Strasbourg
stipulation de communauté réduite aux aquetsn réserve d’apports et d’héritages. Le survivant aura l’usufruit viager de tous les biens meubles et immeubles comprenant la moitié du prédécédé dans ladite société d’acquets
Les apports du futur consistent 1) en une bibliothèque estimée à 4000 francs 2) argent comptant 821 francs, 3) dans sa part non encore liquidée, grevée d’usufruit pour moitié en faveur du Sieur Heitz père, dans la succession maternelle constatée par inventaire reçu Zimmer le 11 janvier 1848. Le futur déclare qu’à valoir sur cette part, tant disponible que grevée d’usufruit, son père lui a déjà délivré une somme de 3881 francs.
Les apports de la future consistent en sa garde robe. Donation par les conjoints Lichtenfelder à la future épouse leur fille ce acceptant d’une somme de 10 000 francs. Cette donation faire en avancement d’hoirie des donateurs
acp 421 (3 Q 30 136) f° 92 du 12.8.