50, rue de Zurich


Rue de Zurich n° 50 – X 237 (Blondel), O 854 ensuite section 33 parcelle 2 puis 73 / 1 (cadastre)

Maître d’ouvrage, Julie Bausch, mercière – architecte, Ferdinand Kalweit (1902)


Vue générale (avril 2016) – Mosaïques à l’étage supérieur (février 2017)

La maison donnant sur le canal Saint-Jean en aval des ponts couverts forme l’angle de la venelle qui s’ouvre sur la rue du Renard-Prêchant (entre les actuels numéros 11 et 13) et du quai qui longe le canal au nord de la passerelle du Brochet. Elle est inscrite au Livre des communaux de 1587 au nom du pêcheur Nicolas Schmutz. La première vente hors de la famille aura lieu en 1771. Les pêcheurs Jean Philips (propriétaire de la maison voisine dans la venelle) et Jean Georges Schmutz demandent en 1663 aux Préposés au bâtiment de statuer sur le partage et l’usage du quai. Chacune de parties a le droit d’arrimer des barques, de jouir en propre d’une partie du communal (au sud de leur maison) et en commun de la partie restante. Le pêcheur Jean Adam Seiffert achète la maison de son beau-père Jean Georges Schmutz puis passe avec lui un contrat alimentaire. Il vend en 1711 la grande maison au sud de la parcelle en conservant la plus petite à l’angle de la venelle et du quai. A sa mort en 1731, la maison qui comprend un poêle, chambre, vestibule, petite cuisine et deux chambres sous les combles est estimée à la somme minimale de 150 florins. Elle appartient ensuite à l’employé au chantier des Maçons Jean Georges Speckert puis au fripier Jean Daniel Baldner qui l’achète en 1771. Les Préposés au bâtiment lui demandent en 1777 de reculer le mur de son jardin le long du canal d’après les alignements de Blondel. La maison qui comprend un poêle, une cuisine, trois chambres et une cave sous solives est estimée à 175 livres en 1785.


Plan-relief de 1725 – Quai aux Fleurs, passerelle au milieu de l’image. La maison se trouve à l’avant du mur, au-delà de la passerelle
Vue du quai, la maison est sur la droite (Musée historique, cliché Thierry Hatt)

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 239 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment en maçonnerie à simple rez-de-chaussée. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade vers le quai se trouve entre les repères (l-n) : pignon et édicule sur la droite. La façade à gauche du repère (l) comprend une fenêtre et la porte d’entrée. La façade vers la venelle est à droite du repère (o).
La maison porte d’abord le n° 15 quai des Fleurs (1784-1857) puis le n° 2 quai du Brochet. Le nouveau bâtiment porte le n° 28.a rue de Zurich puis à partir des années 1970 le n° 50.



Plan de l’îlot (1830), passerelle du Brochet, quai du Brochet le long du canal, impasse du Brochet (repères h-l), venelle au nord
La passerelle du Brochet en 1868. On voit le toit de la maison à l’arrière de celle à pignon coupé
La laverie publique Louis Bauer sur la droite, en avant de la passerelle du Brochet – Vue de la laverie, à gauche de la venelle, les bâtiments de droite dépendent du 11, rue du Renard-Prêchant (série de cartes postales
Strasbourg disparu)

Déjà propriétaire de la voisine au sud, Claude Goublaire acquiert la maison en 1829. Le maire lui loue à partir de 1830 le terrain le long du canal dans l’alignement de la maison voisine au sud. Il loue en 1858 à sa veuve un autre terrain dans l’impasse. Louée à un blanchisseur en 1856, elle devient ensuite la laverie publique Louis Bauer comme le montrent les photographies datées de 1868. La maison appartient ensuite au garçon de bureau Jacques Schneitz. Julie Bausch l’achète à la fin du siècle. La Ville déclasse l’impasse du Brochet et la lui cède pour qu’elle puisse construire un nouveau bâtiment à quatre étages, à condition de conserver un espace de cinq mètres devant le bâtiment de son voisin à l’arrière et de laisser libre une largeur de 1,90 mètre au-dessus du premier étage dans la partie correspondant à l’ancienne impasse. Les anciens bâtiments sont démolis en février 1902, le gros-œuvre du nouveau est terminé en juillet 1902.
Le rez-de-chaussée est entièrement parementé de grès : les ouvertures y sont surmontées de motifs en accolade. Les cinq travées parementées de grès à motifs divers sont séparées par des surfaces crépies, surmontées de mosaïques à décor floral.



Plan joint au dossier du n° 50 suite à l’accord entre Julie Bausch et Jacques Schneitz relatif à l’alignement de l’impasse du Brochet (1891)
Plan de situation – Plan de l’étage (dossier de la Police du Bâtiment
Porte – Partie gauche de la façade limitée au premier étage (sept. 2010)

février 2021

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1605 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Nicolas Schmutz, pêcheur, et (1570) Anne Andres – luthériens
1612* h Jean Frédéric Schmutz, pêcheur, et (1612) Marguerite Grun – luthériens
1660* h Jean Georges Schmutz, pêcheur, et (1646) Susanne Fellenberger puis (1685) Barbe Beyer, d’abord (1661) femme du garçon batelier Jean Suhner – luthériens
1679 h Jean Adam Seiffert, pêcheur, et (1678) Salomé Schmutz, veuve du pêcheur Martin Heim – luthériens
1731 h Jean Georges Speckert, boulanger puis employé au chantier des maçons, et (1709) Anne Marie Bechtold puis (1720) Anne Marguerite Seiffert – luthériens
1755 h (enfants de) Jean Waber, apprêteur de tabac, et (1743) Anne Marguerite Speckert puis (1761) Marie Salomé Bullier, d’abord (1750) femme du tisserand Jean Georges Mægel – luthériens
1771 v Jean Daniel Baldner, tailleur puis fripier, et (1742) Marie Madeleine Metzger, (1749) Marie Madeleine Brunner, (1777) Catherine Salomé Hæberlin – luthériens
1794 v Jean Hamm, brouetteur, et (1776) Catherine Siefert – luthérien et catholique
1825 v Jacques Henninger, maçon, et (1812) Anne Marie Pfeiffer
1829 v Claude Goublaire, infirmier employé à l’hôpital militaire, et (1796) Marie Catherine Bevelot puis (1818) Charlotte Felden
(héritière réservataire) Elisabeth Goublaire et (1825) Jean Hübner, garçon boucher puis artilleur – la veuve Charlotte Felden seule (1845)
1861 h Jacques Schneitz, voiturier puis garçon de bureau, et (1835) Marie Catherine Schmitt puis (1845) Catherine Vicaire
1900* v Julie Bausch, mercière, célibataire (1844-1924)
1907* v Auguste Schuler et sa femme
1907* v Salomon Judas et sa femme Mélanie Judas
1931* v Eugène Sigrist, commerçant, et Mathilde Conrad

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 75 livres en 1734, 150 livres en 1755, 100 livres en 1776, 175 livres en 1785

(1765, Liste Blondel) X 237, aux enfants du nommé Weber
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Dans un Cul de sac (non toisé)
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 854, Goublaire, Claude, rue du Brochet 14 – maison, sol – 2,25

Locations

1856, Joseph Jules César Cheverlin, blanchisseur à Auxerre

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 491
Le pêcheur Nicolas Schmutz a des latrines en bois (4 pieds de large, 3 pieds au-dessus du canal) vers le canal à l’arrière de sa maison , doit pour les latrines 4 sols

Beÿ der Undern gedeckten Brucken Vnd daselbs durch das Allmend Gäßlein herfür.
Claus Schmutz der Vischer hatt hinden an seinem hauß vff dem Giessen, ein hülzin Profeÿ, iiij schu breit, iij schu Inn Giessen hinauß, bessert für d. Profeÿ, iiij ß d

Préposés au bâtiment (Bauherren)

Les pêcheurs Jean Philips (propriétaire de la parcelle W 238) et Jean Georges Schmutz demandent le 14 octobre 1663 une visite de leurs maisons près du Brochet à la Krutenau pour savoir à qui appartient le quai, comment le partager et en régler l’usage.
Le 2 novembre, les préposés déclarent que chaque partie a le droit d’y arrimer des barques mais pas d’y suspendre des filets. Jean Philips pourra poser une clôture en lattes autour de sa portion qui s’étend devant sa maison. Jean Georges Schmutz jouira du communal depuis l’angle de sa maison vers le canal sur une longueur qui correspond au chenal de sa toiture et une largeur de quatre pieds. Il restera ainsi un passage commun de trois pieds jusqu’aux latrines. Le reste du communal sera pavé, les deux parties auront le droit d’y établir un évier. Les parties auront aussi le droit d’y poser du bois mais seulement pour le fendre sans qu’il puisse y rester la nuit. Le contrevenant à ces conditions sera tenu de verser cinq livres au trésor de la Ville.
Cette convention doit correspondre au droit d’usage de l’impasse appelée au XIX° siècle impasse du Brochet.

1663, Préposés au bâtiment (VII 1358)

(f° 73) Mittwochs den 14. Octobris – Phillipß Ca. Schmutz
Hannß Phillipß vnd Hannß Georg Schmutz beede fischer, bitten Augenschein und decision vber den Staaden vor dero beeder heußern in Crautenaw bei deren Hechten, Weme derselbe Zugehörig und wie es Zutheilen vnd Zugebrauch. Erk. vff dero Costen Willfahrt.

(f° 75-v) Dienstags den 3. Eiusdem [Montags den 2. 9.bris 1663] – Phillipß Ca. Schmutz
In sachen Hannß Phillipßen Contra Hanß Geörg Schmutzen, ist vf eingeommenen vnd referirten augenschein, besichtigung der haußbrieff, vnd allen andern Vor Vnd einbringen nach erkandt, daß so viel Erstlichen den gemeinen Staaden anbelangen thutt d. solcher Von beeden Parten, allein die Weidschiffe daran Zuwähren, Keines wegs aber Garn daran Zuhencken, vnd dahero auch in gemeinen Kosten zubawen vnd Zuerhalten gebrauchet. So dann das Allmend vor hanß Phillipßen hauß, alß breit dasselbe ist, mit einer diehlenwant eingezaunet, vnd allein von Ihme Phillipßen genossen,
Hiengegen hanß Geörg Schmutzen, das Allmend vor seiner haußthüren an biß an deß haußes Eck gegen dem Wasser, alß breit dessen dachtrauff gehet, wie auch von deßen Ecke biß ahn deß haußes Ende, Vier Werckschue breit, alßo d. biß an die Landvesten Zu einem gemeinen Gang vf das Secret dreÿ Werckschue breit freÿ vndt ohnversperret gelaßen, Zugebrauchen verstattet, vnd sonsten d. vbrige Allmend, welches Zu besserem gebrauch in gemeinem Kosten Zupflästeren, Vndt beeder Parthen Wasserstein darein Zurichten permittirt sein solle, sampt dem Gang auf das Wasser, ebenmäßig ins gemein, doch gleich wehlen mit diesem außgetruckten beding, Wann Namblichen ein oder der ander Parteÿ Brenn: oder Scheiterholtz darbey außwerffen wolte, d. er solches Zwar macht aben, aber solches selbigen tags noch hawen vnd in sein gewahrßam bring., Keines wegs aber ichtwaß vber nacht darauff ligen laße wollen genutzet werde möge, Mitt dem noch ferneren anhang, Welcher vnder beed. Parthen hienwider vff ein oder andere Weiße Sündigen werde, daß Er gemeiner Statt Fisco 5. lb d straff v.fallen sein solle. Compensatis Expensis, publ. Eodem.

1777, Préposés au bâtiment (VII 1417)
Le fripier Daniel Baldner demande le 22 septembre 1777 l’alignement à suivre pour son jardinet le long du canal. Les préposés répondent le 13 octobre qu’il devra reculer le mur de son jardin d’une corde deux pouces carrés dont il sera dédommagé par une somme de 18 livres 10 sols selon le tarif en vigueur dans le canton.

(f° 258-v) Montags den 22. Septembris 1777. – Joh: Daniel Baldner frippier
Johann Daniel Baldner, der frippier bittet um Anzeig des Allignements von dem Landvest seines ane dem Blumengiesen gelegenen Gärtleins. Erkannt, Seÿe solches durch Hern Bau Inspector anzuzeigen.

(f° 263-v) Montags den 13. Octobris 1777 – Joh: Daniel Baldner frippier
Johann Daniel Baldner, der frippier ist mit seiner Garten Maur beÿ der Hechtenbruck um Ein Klafter Zweÿ Zoll Quadrat Maß Zurückgefahren liegt im X. Canton, wovor derselbe à 18. lb Zu empfangen 18. lb 10. s

Description de la maison

  • 1680 (billet d’estimation traduit) La maison qui est petite et délabrée est estimée à la somme de 100 florins
  • 1731 (billet d’estimation traduit)
  • La maison comprend un poêle, chambre, vestibule, petite cuisine, deux chambres sous les combles dont une sert aux logements militaires, estimée avec toutes appartenances et dépendances à la somme de 150 florins

  • 1785 (billet d’estimation traduit)
  • La maison comprend un poêle, une cuisine et trois chambres, une cave sous solives, le tout estimé à la somme de 350 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Quai du Brochet

nouveau N° / ancien N° : 7 / 15
Hamm
Rez de chaussée en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 276 case 4

Goublaire, Claude, rue du brochet N° 14

O 854, maison, sol, R. du brochet 14
Contenance : 2,25
Revenu total : 64,17 (63 et 1,17)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 22 / 18
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 1028 case 2

Goublaire Claude
1863 Schnietz Jacques, garçon de bureau
1900 Bausch, Julie, Eigenthümerin

O 854, maison, sol, Quai du Brochet 2. 4
Contenance : 2,25
Revenu total : 64,17 (63 et 1,17)
Folio de provenance : (276)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 22 / 18
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre allemand, registre 30 p. 411 case 1

Parcelle, section 33, n° 1 – autrefois P 854.p
Canton : Hechtengäßlein Hs N° 2
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 0,87
Revenu :
Remarques : Abbruch 1901 (mention au crayon Abbruch weil nicht wideraufge*)
Ab 1901, Seite 418

Cadastre allemand, registre 30 p. 411 case 2

Parcelle, section 33, n° 2 – autrefois P 854.p
Canton : Hechtengäßlein Hs N° 4
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 0,60
Revenu :
Remarques : Abbruch 1901 (mention au crayon Abbruch weil nicht wideraufge*)
Ab 1901, Seite 418

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1903), compte 152
Bausch Julie
1918 Mayer Friderich Kaufman und Ehefrau Rosina geb. Hoss
1935 Mayer Charles Frédéric les héritiers et sa veuve
1939 Brinckert Fr. son épouse & Mayer Théophile
(962)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1903), compte 1404
Schuler Aug. u. Ehefr. in GG.
rayé 1931

Cadastre allemand, registre 30 p. 418 case 3

Parcelle, section 33, n° 73/1 – autrefois P 854.p
Canton : Züricher Straße 28.a
Désignation : Hf, Whs e.n.a.T.
1569 9/04 N° 27/08 Whs e.n.a.T., 0,46
Contenance : 1,93 (1,44)
Revenu : 4000 – 1300
Remarques : 1906 Minderung – 1931 réunion

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1907), compte 1404
Schuler Aug. u. Ehefr. in GG.
rayé 1931

(Propriétaire à partir de l’exercice 1907), compte 1471
Judas Salomon u. Ehefr
1931 Judas Salomon sa veuve Mélanie née Judas
1936 Heller Moise dit Gaston sa veuve & cohéritiers
(1908)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1931), compte 5313
Sigrist Eugène, commerçant et son épouse Mathilde née Conrad chacun pour la moitié
(3863)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IX, Rue 344 Rue du Brochet, p. 486

15
Pr. – Boehm orfèvre –
loc. – Hag Paul tisseran – Drapiers

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Züricherstrasse (Seite 203)

(Haus Nr.) 28.a
Binzer, Sattlermtr. 0
Haderer, Mechanikerm. 04
Brussack, Leutn. 1
Kaupert, Konditor. 1
Levy, Buchhalter. 2
Wagner, Zuschneider. 2.
Blanc, Kaufmann. 3
Jest, Kaufmann. 3
Küntzle, Bur.-Beamter. 4.

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 954 W 514)

Rue de Zurich n° 50 (1900-1996)

Julie Bausch charge en 1901 l’architecte Kalweit de construire un bâtiment neuf sur sa propriété sise au nord de l’impasse du Brochet. Le conseil municipal déclasse l’impasse et la cède à Julie Bausch qui devra conserver un espace de cinq mètres devant les fenêtres de la propriété sise à l’arrière et laisser libre une largeur de 1.90 mètre au-dessus du premier étage, comme le précise la commission municipale. Le maire autorise en janvier 1902 Julie Bausch à contruire un bâtiment à quatre étages. Les anciens bâtiments sont démolis en février 1902. Le gros-œuvre est terminé en juillet 1902, l’aménagement intérieur en décembre.
Les autres pièces ont trait à des enseignes (trois en 1904) et aux ravalements.
(Extraits du dossier, 1901-1902)

Sommaire
  • 1900 – (Rapport) La propriété Kratzeisen est séparée de l’impasse par une remise à simple rez-de-chaussée, d’une profondeur de 1,50 mètre. Les fenêtres du bâtiment arrière prennent leur jour sur la cour Kratzeisen et sur l’impasse, sauf une cuisine qui prend sa clarté sur l’impasse. Il faudra conserver un espace de 5 mètres devant ces fenêtres.
    La décision du conseil municipal stipule que l’acquéreuse de l’impasse doit conserver une cour de cinq mètres de large et ne pas construire à une hauteur supérieure au premier étage à l’avant de l’ancienne impasse. Comme le conseil municipal n’a pas mentionné de distance à respecter au deuxième étage, l’architecte Kalweit (demeurant 12, rue de l’Abreuvoir) expose que la nouvelle construction soit suivra l’ancien alignement de la ruelle supprimée, soit laissera un espace de 1,90 mètre stipulé par le règlement de voirie. La commission précise la décision du conseil municipal en adoptant la proposition de l’architecte. La partie avant de l’ancienne impasse devra rester libre au-dessus du premier étage sur une largeur de 1.90 mètre. – Esquisses : plan de situation, 2° étage
    1901 – Observations de la Police du Bâtiment – Calcul statique – Autorisation de contruire un bâtiment à quatre étages sur le terrain appartenant à Julie Bausch, 28 rue de Zurich
    Suivi des travaux. La démolition des anciens bâtiments a commencé le 7 février 1902. Les décombres ont été emportés, mars. L’excavation a commencé, avril. Les murs du sous-sol sont terminés, le soubassement est en cours, juin. Le premier étage est terminé, le deuxième commencé, 18 juin. Le gros-œuvre est terminé, juillet. Les plâtriers travaillent en août, les menuisiers en octobre, les peintres et les tapissiers en novembre. L’aménagement intérieur est terminé en décembre – Tous les travaux sont terminés, février 1903
  • 1902 – Le maire écrit à Julie Bausch à propos du terrain à acheter pour construire la maison. Le contrat a été passé, janvier 1902.
  • 1903 – L’entrepreneur Auguste Schuler (7, rue du Soleil) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique devant le n° 20-a – Autorisation – Prolongation
  • 1904 (février) – La Police du Bâtiment constate que le marchand de vin Aragonés a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire – L’entrepreneur Auguste Schuler demande l’autorisation au nom de Bruci et d’Aragones – Autorisation
    1904 (octobre) – La Police du Bâtiment constate que le sellier Charles Binzer (demeurant 3, rue du Jeu-de-Paume) a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire – Demande – Autorisation
    1904 (octobre) – La Police du Bâtiment constate que Robert Haderer a posé sans autorisation une enseigne (bicyclette) – Demande – Autorisation
  • 1909 – Le coiffeur Charles Strub demande l’autorisation de poser deux enseignes perpendiculaires – Accord
  • 1913 – Rapport d’incendie (feu dans une pièce d’habitation) dans le bâtiment appartenant à Salomon Judas domicilié 15 rue Sainte-Barbe
  • 1917 – Charles Binzer est autorisé à installer des machines dans la maison appartenant à Salomon Judas – Autorisation d’installer des machines dans l’atelier de sellerie au rez-de-chaussée – L’inspecteur du travail émunère les conditions à respecter – Description, plan et dessins
  • 1915 – Rapport de la Commission des logements militaires. Travaux à exécuter, en quatre points – Tous les travaux sont terminés, juillet 1917.
  • 1931 – Le locataire Francezon demande l’autorisation de poser une antenne radio entre le bâtiment appartenant à E. Sigrist et celui d’en face, propriété Kiefer (n° 49-51). Croquis – Autorisation
  • 1938 – Le marchand de cycles Marcel Ottmann a reçu pour son droit d’enseigne une facture de 50 francs au lieu de 5,60 francs. La Police du Bâtiment répond qu’elle applique le nouveau tarif – Ottmann retire l’enseigne
  • 1957 – Le marchand de maroquinerie et de chaussures Helbringer demande l’autorisation de poser une enseigne extérieure (libellé, Teinturerie Blanchisserie H. Vuillemin) – Autorisation de poser la plaque
    1957 – Le marchand de cycles Edouard Zahn demande l’autorisation de peindre une inscription sur sa devanture – Autorisation – L’enseigne n’a pas été posée
    1961 – P. Wolfer (Chaussures Christel) demande l’autorisation de poser une enseigne. Croquis (lettres en plexiglas rouge garance) par G. Müller (enseignes fluorescentes, 14, rue d’Obernai) – Autorisation
  • 1964 – Le propriétaire Sigrist est autorisé à occuper la voie publique pour crépir la façade de sa maison sise 28-a rue de Zurich
  • 1967 – La Police du Bâtiment constate que la blanchisserie-teinturerie a posé sans autorisation une enseigne provisoire 28-a rue de Zurich – L’avis de paiement est établi au nom de la teinturerie Moscherosch
  • 1973 – L’Agence immobilière Emile Bintz (21, rue des Francs-Bourgeois) demande l’autorisation de poser une enseigne (Quincaillerie de la Cité) au 30, rue de Zurich. Photographie du rez de chaussée, croquis – Autorisation
  • 1975 – Changement de débiteur. Les sommes dues par Eugénie Sigrist sont inscrites au nom de Germaine Ludwig
  • 1980 – L’entreprise Jean Beyler (14, rue de Bussierre à la Robertsau) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique devant les 50 et 52, rue de Zurich. le ravalement est terminé en juillet
  • 1996 – L’entreprise de peinture Mathern (4, rue de Guebwiller au Neudorf) est autorisée à ravaler la façade du bâtiment propriété de Mme Ludwig sise 50, rue de Zurich – Photographies polaroïd – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Travaux terminés, août 1996

Relevé d’actes

La maison est inscrite au Livre des communaux de 1587 au nom de Nicolas Schmutz. D’après les tenants et aboutissants, elle appartient à ses héritiers en 1607.
Fils de l’oiseleur Georges Schmutz, le pêcheur Nicolas Schmutz épouse en 1570 Anne, fille du pêcheur Matthias Andres. Ils ont en 1584 un fils prénommé Jean Frédéric auquel reviendra la maison.

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 84-v, XXXI)
1570. Claus Schmutz, fischer Jerg Schmutzen des voglers Sohn, Anna Matthys Andreßen des Schiffmanns nachgelaßene tochter. Dise sind Zusamen geben worden durch viox Andreas welcher so bey der stundt gewesen. Celebrarunt nuptias die lunæ ante Thomæ die 18. decembr. anno 70 (i 90)
Baptême, Saint-Guillaume (luth. f° 66) 1584.. Claus Schmutz der fischer, Anna Andresen, Friderich (…), i 12

Le pêcheur Jean Frédéric Schmutz épouse en 1612 Marguerite, fille du pêcheur Jean Grun.
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 54, n° 61)
1612. 12. Oct. Hans Friderich Schmutz der fischer, J. Margreth, Hans Grunen fischers Tochter (i 133)

Le pêcheur Jean Frédéric Schmutz hypothèque au profit du pêcheur Thiébaut Stahl la maison en aval des ponts couverts, donnant sur le canal Saint-Jean

1612 (xiiij Novembris), Chancellerie, vol. 400 (Registranda Kügler) f° 310
(Inchoat. fol: 312.) Erschienen Hanns Friderich Schmutz der Vischer
hatt in gegensein des Ersammen diebold Stahlen Vischern – schuldig sein 12 pfund pfenning Straßburg
dafür Vnderpfand huß v hoffestatt mit all Iren gebeu & gelegen Inn der S S Inn Crutenauw Nidtwendig der vndern gedeckt. brucken einsyt neb. S Johann Gießen anderseit Michell von hupßheim selig. witwe stoßend hinden vff Christmann heßen den Vischer dauon gnd dritthalben guld geltd Zu xv batz. loßig mit x gld ermelter Werung lux spießen

Jean Frédéric Schmutz hypothèque la maison au profit du pêcheur Nicolas Roser le jeune

1617 (20. Octobris), Chancellerie, vol. 427 (Registranda Kügler) f° 244
(Inchoat. fo: 225) Erschienen Hannß Friderich Schmutz der fischer burger alhie
Hatt in gegensein des Ersamen Claus Rosers des Jüngern Fischers – schuldig sige 8 pfund pfenning Straßburger
dafür Zum Rechten Wissenthafften Vnderpfand ernänt vnnd ÿgesetzt Hauß hoffestatt mit allen Andern Iren gebeüwen gelegen Inn der voorstattt Inn Cruttenauw nÿdwendig der gedeckten brucken einseit ein Eck anderseit neben Michel Von Hüpßheim dem Vischer stost hinden vf Daniel Schmutzen seligen Erben, Dauon gend. dritthalben guldin gelts ablösig mit 50 guldin Zu 15 batzen

Veuve du pêcheur Jean Frédéric Schmutz, Marguerite Grun fait son testament par lequel elle lègue à ses enfants Anne Marie et Jean Jacques notamment la part de maison qu’elle a héritée de son fils Jean Frédéric. Elle transfère l’année suivante le prélegs qu’elle a fait à Jean Jacques Schmutz à l’enfant nommé Jean Frédéric issu de son autre fils Jean Georges Schmutz, ledit legs devant revenir à son père si le petit-fils légataire venait à mourir avant la testatrice.
1648 (3. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 501 f° 124-v
(Prot. fol. 210.) Erschienen Margaretha Grünin Weÿl. hannß Friderich Schmutz deß Fischers und Burgers zu Straßburg seel. wittib gesunden stehend. und gehend. leibß, auch völlig. Verstandts richtiger Sinn. und vernünfftiger Rede, die Verordnete Zwischen ihren ehelich. Kindern, daß wann der Allgewaltige Gott Sie Margaretham über kurtz od. lang auß dißer Zeit abfordern würde alß dann Anna Maria Schmutzin ihr dochter ihr der Mutter ring (…), so dann Sie Anna Maria und ihr Brud. hannß Jacob Schmutz der Fischer daß ienige So die Muter von weÿl. hannß Friderich Schmutz ihrem sohn seel. vff der Vätterlich. Behaußung geerbt hatt, zum Mütterlich vorauß habe, (…)
[in margine :] Erschienen die Disponirende Mutter noch gesund, stehenden und gehenden leibß auch völlig. verstandts richtig. Sinn und vernünfftig. rede, die hatt daß prælegatum so sie hierinn ihrem Sohn hannß Jacoben bestimpt gehabt, von demselben widerumb abgenohmen und ihres Sohns hannß Georg Schmutz deß Fischers Söhnlin hannß Friderich transferirt, mit dem Anhang Wann der Enckel d. Groß Muter todt nicht erleben wird, alßdann sein Vatter ahe deß. statt stehen solle (…) Act. 9. 9.br. 1649.

La maison revient à Jean Georges Schmutz qui épouse en 1646 Susanne Fellenberger, fille de charpentier : contrat de mariage, célébration

1646 (10. Jan:), Chambre des Contrats, vol. 497 f° 17
(Eheberedung) Erschienen Hannß Georg Schmutz der Fischer und Burger Zu Straßburg alß hochzeiter mit beÿstand Niclauß Schmutzen deß Fischers und Burgers alhie seines Bruders an einem,
So dann Jungfraw Susanna, Adam Fellenbergers deß Zimmermanns und Burgers alhie eheliche dochter alß hochzeiterin mit beÿstand Jacob Bleÿfußen Lucernen Machers ahne statt ihem Vattern alß welcher sehr kranckh seÿe, und Ihne hierzu befelcht hette, am andern theil

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 72)
1646. Dnca 1 Epiph. 11. Jan. Johann Jörg Schmutz der fischer, Johann Friedrich Schmutzen burgers v. fischers alhier hinderlaßener Sohn, J. Susanna Adam Fellenberger des Zimmer Manns vnd Burgers alhie Eheliche tochter. Mont. 13. Jan. am früebet (i 73)

Susanne Fellenberger meurt en 1680 en délaissant quatre enfants. L’inventaire est dressé dans la maison que les experts estiment à la somme de 100 livres. L’actif de la succession (sans la maison) s’élève à 54 livres, le passif à 8 livres.

1680 (21.2.), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 13) n° 449
Inventarium undt Beschreibung aller vndt jeder Haab vndt nahrung, so weÿl. die Ehren vundt Tugendsame fraw Susanna Fellenbergerin deß Ehrsamen vndt bescheidenen Hannß Georg Schmutzen, Fischers undt burgers alhier geweßene geliebte haußfraw, nach ihrem den 29. Decembris in nechst abgewichenem 1679, Jahr aus dießer Zergänglichen welt genommenen seel. hienscheiden hinder sich Verlaßen, welche Verlaßenschafft auf fr. ansuchen erfordern v. begehren Hanß Friderich Schmutzen deß jüngeren Fischers vndt burgers alhie, Jacob Schmutzen auch Fischers vndt burgers alhier, Weiters Salome Schmutzin, Hans Adam Seÿferts, fischers vndt burgers alhier Eheliche haußfr. mit beÿstand gedacht ihres Ehelichen haußwürths, So dann Andreæ Schmutzen mit beÿstandt Hanß Friderich Schmutzen des älttern Fischers v. burgers allhier seines geordneten v. geschwornen vogts alle vier der abgeleibt. fr. sel. mit vorgemelt ihren geweßenen gebiebten haußwürth den nunmals hinderbliebenen Wittibern Ehelich erzielte Kinder vndt ab intestato hinderlaßener Erben (…) Actum Straßburg Sambstags den 21. Februarÿ Anno 1680.

In einer der Statt Straßburg vorstatt Krauttenaw genant vnderhalb der Hechtenbruck gelegenen hieher gehörigen vnd hernach beschriebenen häußlein ist befunden worden wie volgt
Erstlichen Ahne Haußrhat. In der Cammer A, In der Cammer V, Vor dießer Cammrn, In der Wohnstuben, In d. Stub Cammer, Im Haußöhren, In d. Küchen, Im Keller
Eigenthumb ane einem Häußlein. Item Ein häußlein, hoffstatt vndt höfflein, sampt allen anderen geboüwen, weitten, rechten, Zugehördten vndt gerechtigkeiten gelegen alhie Zu Straßburg in der Crauttenaw vnden an der gedeckten brucken, einseit neben Hanß Adam Seÿfriden dem jüngern dem dochtermann, Andreseit neben herrn Johann Hartmann Wörtzen dem Waÿßenschaffnern alhier, hinden auf herrn M Johann Güntzlin, pfarrers Zue Dorrlißheimb stoßendt. Dauon gehdn Jährlichen 2. lb. 10. ß d Zinß dem Stifft Zur Rothen Kirchen alhier Jährlichen auf (-) widerlößig in hauptguth mit 100 fl. Sonsten über ietz gemelte beschwerden freÿ, ledig vndt eigen, Vndt durch die dreÿ geschworne herrn Werckmeistere alhier angeschlagen pro 100. fl. Allweilen nun solchen noch Keine überbeßerung darauf, Alß hatt auch nichts in außwurff gebracht werden können. Darüber sich dißmalen auch nichts vor brieffs befunden wollen.
Sa. haußraths 31, Sa. Schiff und geschirr Zum Fischer handwerck gehörig 22, Silbers 2 ß, Sa. Guldinen Ring 1, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung nulla, Summa summarum 54 lb – Schulden 8 lb, Nach deren Abzug 45 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 45 lb
Copia Eheberedung (…) mit vnserem anhangenden Cancelleÿ Contract Insigel verwahren, den 10 Monats tag Junÿ Im Jahre des Herrn 1646.
Copia Dispositionis unter H. Johann Huber, Helffers Zue St: Wilhelm. Daß sie Erbare vndt Tugendsame Frau Susanna, des Ehrsamen vndt bescheidenen Georg Schmutzen, Fischers undt burgers alhier haußfraw (…) Montags den 15. Decembr: deß jüngst Verfloßenen 1680.Jahres
Abschatzung Montags den 23. Februarÿ 1680. Deß Ehrahmen Hanß Jeorg schmutzen deß fischers Klein häußlein, ahne dem Reingiesen beÿ dem hechten, welches häußlein Klein vndt schlecht, der befindtung nach Vff den herren Stall angeschlagen Vor Vndt Vmb Ein hundert guldten. Bezeugens Underschribene der Statt Straßburg geschworne Werckhleüth, [unterzeichnet] hannß Georg Heckheler Werckmeister beÿ dem Münster, Jacob Loßii Werckmeister deß Zimer hoffs, Andres Schmidt Werckmeister des Maur hoffs

Jean Georges Schmutz se remarie avec Barbe, veuve du garçon batelier Jean Suhner : contrat de mariage, célébration
1685 (11.3.), Chambre des Contrats, vol. 555 f° 151-v
(Eheberedung) Hannß Georg Schmutz der fischer alß hochzeiter mit beÿstand hannß Friderich Schmutzen seines Vettern an einem
So dann Barbara hannß Suhners deß Schiffknechts hinderlaßene wittib alß hochzeiterin mit beÿstandt H. Bernhard Ulrichß deß Schiffmanns Ihres Vogts am andern theil

Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 178, n° 6)
1685. Dom. Reminiscere et Oculi. Hanß Georg Schmutz der fischer und Wittiber v. Burger allh. Vndt Barbara Wld. Hanß Suhners deß Schiffknechts v. B. alhier hinderl. Wittibe. W. Cop. Mont. d. 26. Mart. (i 106)

Fils de soldat, Jean Suhner épouse en 1661 Barbe Beyer, fille du batelier Urbain Beyer
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 47, n° 6) 1661. Dnicis ÿsdem [Dncis III. et IV. p. Epiph. 27. Jan / 3. Febr.] Hans Suhnern der Schiffknecht, Claus Suhners gewesen. Soldaten beÿ allhiesiger garnison nachgel. Ehel. Sohn, und Jgfr. Barbara Urban Beÿers Burgers und geweßenen Steür Manns alhie, Anietzo Beschers* Zu Germersheim eheliche Tochter. Conf. Mont. 4. Feb., W. (i 40)

Jean Suhner devient bourgeois par sa femme deux mois après son mariage
1661, 4° Livre de bourgeoisie p. 327
Hannß Suhner der Schiffknecht, weÿl. Claus Suhners des geweßenen Soldat. alhie ehelicher Sohn, empfangt d. burgerrecht von seiner Haußfr. Barbara Beÿerin, Urban Geÿers des Stiermans Vnd burgers dochter alhie, Vmb 8. Gold fl. so er bereits beÿ d. Cantzleÿ erlegt, Ist hieuor Ledigen stands gewesen Vnd wil Zu EE Zunfft der Encker dienen, Jurav: j. Aprilis A° 1661.

Jean Georges Schmutz cède en décembre 1679 sa maison à son gendre pêcheur Jean Adam Seiffert et à sa femme Salomé moyennant 225 florins

1679 (15. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 548 f° 903
Johann Georg Schmutz der Fischer
in gegensein Hannß Adam Sÿfridts auch Fischers undt Salome beÿder Eheleuth seines resp. tochtermanns undt eheleiblichen tochter
Hauß, höfflein, hoffstatt mit allen deren gebäwen, begriffen, weithen Zugehördten, rechten undt gerechtigkeiten in der Vorstatt Krautenaw, einseit neben H. Philipp Kaÿßer dem Leinenweber anderseit neben H. Georg Sigmundt Fettichen E.E. Kleinen Rhats altem beÿsitzern, hinden uff St. Johanns Gießen stoßend gelegen – umb 225. fl.

Le pêcheur Adam Seiffert épouse en 1678 Salomé, veuve du pêcheur Martin Heim
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 131, n° 21)
1678. Domin. 6. & 7 Trinit. den 7 vnd 7. Trinit. Adam Seüffert der Fischer v. Burg. allhier vndt Salome Martin Heÿmen des Fischers nachgel. Wittib (i 85)

Jean Georges Schmutz l’aîné passe un contrat d’entretien viager avec son gendre Jean Adam Seiffert le jeune et sa fille Salomé Schmutz qui héritent de tous ses biens sauf 30 florins à verser à son fils Jean Nicolas

1697 (15.2.), Chambre des Contrats, vol. 569 f° 78
erschienen Hans Georg Schmutz der ältere, Fischer an einem
So dann hans Adam Seÿfert, der jüngere auch Fischer und Salome, gebohrne Schmutzin deßen haußfrau, Sein Schmutzen tochtermann und leibliche tochter am andern theil, beede theile aber mit beÿstand Herrn Johann Carl Hammerers, Med. Doctoris und H. Michael Freunds, beeder E.E. großen Raths Beÿsitzern, vnd hierzu insonderheit Deputirter [unterzeichnet] hanß adam Seiffert
haben angezeigt vnd bekandt, daß Er Schmutz der Vatter und Sie deß. tochtermann und tochter nachfolgendes Leibgeding auffrichtig und wolbedächtlch mit einander auffgerichtet und geschloßen haben,
Nemblich und für das Erste, so versprechen Sie beede Eheleuthe Ihne Ihren respect. Schweher und leiblichen Vatter die noch übrige Zeit seines lebens in sein deß Vatters eÿgenthümlicher behaußung sowol kranck als gesund mit genugsamer und nach seinen ieweiligen Zustand benöthigter Speiß, auch Zum tranck mit wein Zu versehen, So dann ferner, wann der liebe Gott Ihne von dießer welt Zu sich abfordern solte, ehrlichen Zur erden bestatten Zu laßen
Dahingegen vnd für das andere, so will Er der Vatter, theils zu vergeltung des bereits in die Vier jahr Ihme beschehene Gutthathen, theilß auch für solch versprochene Künfftige Verpflegung all seine Künfftige Verlaßenschafft, so wol liegends alß fahrendes /:nichts darvon als was hernach insonderheit gemeldet außgenomm.:/ auff begebenden sein todfall hiemit Ihnen beeden sein tochtermann und tochter eÿgenthümblich cedirt übergeb. vnd überlaß. haben. Jedoch behalt sich derselbe darbeÿ expresse bevor von seiner besagten Nahrung über 30 gulden baar geld od. deßen werth /:seinen Sohn Jacob Schmutzen dem Fischer zu guth (…)

Jean Georges Schmutz meurt à l’âge de 85 ans en janvier 1703. Les témoins sont ses deux fils Jacques et André.
Sépulture, Saint-Guillaume (luth. reg. A 1687-1707, f° 131-v, n° 3)
1703. Sonntag d. 2. Epiphanias, alß d. 14. Jan. morgens umb 5 Uhr starb Hanns Geörg schmutz der fischer und burger, & ætatis 85 jahr, und ist dinstags d. 16. dito nach der parentation in der Wilhelmer kirch, auff D Urbani zu erden bestattet worden. [unterzeichnet] v Jacob Schmutzen deß Sohns Zeichen, Andreas schmutz als sohns hand. (i 134)

Jean Adam Seiffert et Salomé Schmutz hypothèquent la maison provenant de Jean Georges Schmutz au profit de l’avocat Jean Raoul Saltzmann

1703 (5.2.), Chambre des Contrats, vol. 576 f° 50-v
Joh: Adam Sigfrid fischer u. Salome geb. Schmutzin [unterzeichnet] hanß adam Siffert
in gegensein S.T. Hn. Joh: Rudolph Saltzmanns u. J. Ddi. wie auch Advocati u. Procuratoris beÿ E.E. Großen Rath – schuldig seÿen 25 pfund
unterpfand, der debitorum behaußung cum appertinentiis von weÿl. Johann Georg Schmutzen fischern herrührend, allhier beÿ der Hechtenbrucken einseit neben dem so genannten Narrenbronnen anderseit neben Hn Joh: frid: Redwitz Notario hinten auf eundem Redwitzen stoßend gelegen

Jean Adam Seiffert et Salomé Schmutz vendent en 1711 leur grande maison (en amont) en conservant une petite maison (en aval) qu’ils hypothèquent au profit du pharmacien Philippe Jacques Brackenhoffer

1729 (26.2.), Chambre des Contrats, vol. 603 f° 104
hannß Adam Siffert der Fischer und Salome geb. Schmutzin mit beÿstand ihres Sohns Andreas Siffert auch fischers und ihres tochtermanns hannß Georg Specker des geschwornen auff dem Maurhoff
in gegensein H. Philipp Jacob Brackenhoffer Exsenatoris und Apotheckers – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, Eine Behausung höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten an der Vorstatt Krauttenau ahm Blumengießen unterhalb der hechtenbruck einseit ist ein eck ahn ged. gießen anderseit neben H. Not. Jacob Christoph Pantrion hinten auff hannß Nicolaus Listemann dem leinenweber

Jean Adam Seiffert meurt d’apoplexie en décembre 1730 à l’âge de 73 ans en délaissant six enfants ou leurs représentants. Les experts estiment la maison à 75 livres. La masse propre à la veuve est de 2 livres. L’actif de la communauté s’élève à 30 livres, le passif à 11 livres.

1731 (27.1., Not. Goll (Jean Elie, 13 Not 1) f° 13
Inventarium und Beschreibung aller Haab und Nahrung so weÿl. der Ehrsam und bescheidene Johann Adam Sieffert geweßener fischer und burger alhier, nach seinem den 27. 10.bris letstverwichenen 1730.ten Jahrs erfolgten seeligen Ableiben Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen und begehren hernach gemelter Kinder und Erben (…) wie auch der Ehren und tugendsahmen Frauen Mariæ Salome Sieffertin gebohrner Schmutzin, der hinterbliebenen Wittib mit beÿstand H. Joh: Philipp Burgers E. E. Zunft der Fischer Hauptkanden deren geschwornen Vogts, inventirt (…) So geschehen Straßburg den 27.ten Januarÿ 1731.
Denominatio hæredum, 1. Andreas Sieffert, Fischer und burger alhier, so dieser Inventation persönlich beÿgewohnet, 2. Fr. Maria Salome Baldnerin gebohrne Sieffert weÿl. Carl Baldners, geweßenen Fischers und burgers allhier Wittib, mit beÿstand Mstr. Joh: Georg Feursteins, Haffners und burgers alhier deren geschwornen Vogts, 3. Frau Anna Margaretha Speckertin gebohrne Sieffertin, Joh: Georg Speckerts geschwornen auff den Maurhoff Ehefrau beÿständlich deren Ehemanns, 4. Frau Catharina Dorothea Veltinin gebohrne Sieffertin, Joh: Jacob Veltin, Fischers und burgers alhier Ehefrau, beÿständlich obgedachten deren Ehemanns, 5. Fr. Anna Maria Jacobin gebohrne Sieffertin Johann Jacob Jacob, Fischers und burgers alhier Ehefrau, beÿständlich deren Ehemanns, und 6. Mariam Salome Sieffertin weÿl. Friderich Christopf Siefferts geweßenen Fischers und burgers alhier mit Frauen Maria Salome gebohrner Gräffin ehelich erzeugtes töchterlein, des Verstorbenen seeligen Enckelin in deren Namen in ansehung Andres Sieffert, deren geschworner Vogt beÿ dießer Inventation selbsten interessirt, Joh: Martin Schott dero Steiffvatter als sub hæredis constituirt und confirmirten theil Vogt gegenwärtig geweßen. Alle Sechs des Verstorbenen seel. mit deßen hinterbliebenen Wittib erzeugte Kinder und Enckel und Zu 6. gleichen Stammtheilen ab intestato Verlaßene Erben

In einer alhier Zu Straßburg an dem Hechtenstaden gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung hat sich befunden wie folget
Garn und Werckzeug Zum Fischer handwerck gehörig
Eigenthumb an einer behaußung. I. behaußung alhier in der Statt Straßburg beÿ der Hechtenbruck gelegen an dem Blumengießen, einseits gegen einem Allmendgäßlein so gegen dem Narrenbrunnen, Vornen an dem Blumengießen Stoßend, hinten neben Niclaus Leistenmann den Weber, herauff stehet H. Philipp Jacob Brackenhoffer E.E. großen Raths alten beÿsitzer, so den löbl. Contract Stub verschrieben seÿn soll, worüber sich aber beÿ dießer Inventation kein Extract befunden, 50 lb. Sonsten freÿ ledig und eigen, Diese behausung ist durch der statt Straßburg geschwornenn geschwornen Werckmeister über obige beschwerden besag beÿ mein Notarÿ Concept befindlichen Schatzungs Zeduls angeschlagen worden vor 25 lb. d. Hierüber hat sich beÿ gegenwärtiger Verlaßenschaffts Inventation Kein Document befunden.
Vergleich, 27. jan. 1731
Series rubricarum hujus Inventarÿ. S. der Wittib Vorbehaltener Posten 2 lb
denen Erben überlaßene nahrung, Sa. Hausraths 10 lb, Sa. Schiff und geschirrs 6 lb, Sa. Eigenthum bsane einer behaußung 25 lb, Summa summarum 41 lb – Sa. Schulden aus der nahrung zu bezahlend 30 lb, Nach deren Abzug 11 lb – Beschluß und Verstallungs Summa 14 lb
– Abschatzung dem 24: Jenner 1731. Auff begehren weilland deß Ehrenhafften und bescheitenen Johann Atam Sieffert geweßenen fischer Seel. hinter Laßene frau wittib und Erben ist eine Behaußung allhier in der Statt Straßburg beÿ der hechten brucken an dem Blumen gießen gelegen einseits gegen einen allmen gaßlein so gegen dem Naren Prunen Vornen an dem Blumen Gießen Stoßent hinten Neben Nicklauß Listenman dem weben wëlche behaußung eine Stuben Cammer Hauß Ehren Küchell, 2 Cammern under dem tach worunder eine die soltaten Cammer sambt aller gerechtig Keit wie Solches durch der Statt Straßburg geschworne werckleuthe Sich in der besichtigung befunten und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wiert Vor und Umb Ein Hundert und Fünffzig Gulten Bezeichnuß der Statt Straßburg geschworne werckleuthe [unterzeichnet] Michel Ehrlacher Werck Meister deß Minsters, Johann Jacob Biermeÿer der Werckmeister deß Zimmerhofs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hoff

Le pasteur mentionne à l’acte de sépulture que le défunt est fils du pêcheur Adam Siefert.
Sépulture, Saint-Guillaume (luth. reg. 1730-1762, f° 9)
Mittwoch d. 27. Xbr. hor. 2 Mat. 1730 starb Joh: Adam Seifert der fischer v. b. weiland Joh: Adam Seiferts deß fischers v. b. ehelicher Sohn, fr. Salome Schmutzin nunmaliger Wittib ehemann morbus ein fluß über tisch, ætas 73. jar 9 mon 4 tag ward begraben Freÿtags d. 28. Xbr ad D. Urb. [unterzeichnet] AS d. handzeichen Andreas Seifert des Sohns, hans Specker als thohrman (i 13)

Marie Salomé (Schmutz) meurt le 26 mai 1731 à l’âge de 73 ans. Son fils André Siefert et son gendre Jean Georges Speckert signent l’acte.

Sépulture, Saint-Guillaume (luth. reg. 1722-1763, f° 35-v, n° 14)
Aô 1731. d. 26. Maÿ. Samstags nachts um 12 uhr starb Maria Salome Weÿl. Johann Adam Sieferts gewesenen Fischers u. burgers allhier hinterl. Wittib ihres alters 73 jahr 5 wochen und 2 tag und wurde dieselbe am montag darauff auff den Gottesacker S Urbani ehrl. begraben [unterzeichnet] AS Ist das handzeichen Andreß Sieferts Als Sohns d. Verstorbenen, hanß Jörg Specker alls docherman (i 42)

Anne Marguerite Seiffert femme de Jean Georges Speckert devient seule propriétaire de la maison en rachetant les parts de ses frères et sœurs (voir l’inventaire dressé en 1755)
Fils du tonnelier Marc Speckert, Jean Georges Speckert devient tributaire chez les boulangers en juillet 1709. Il déclare exercer le métier de farinier.

1709, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 9)
(f° 67) Mittwochs, den 10. Julÿ – Neuzünfftiger
Hannß Georg Speckert, Marx Speckerts geweßenen Kieffers ehelicher Sohn, producirt gleichfalls Stallschein und bittet wie voriger [umb das Zunfftrecht, Wills Mehlwerck treiben]. Erkant ut ante [auff Erlag 2 lb.. 6. ß d für E. E. Zunfft wie auch 12. ß Nebens Gebühr, Willfahrt] dt 2 lb. 18 ß vor alle Gebühr.

Fils de Marc Speckert (voir les signatures au contrat), le boulanger Jean Georges Speckert épouse en 1709 Anne Marie Bechtold, fille du remueur de grains David Bechtold
Mariage, Illkirch (luth. f° 146-v)
1709. d. 19. Maj. Sind auf Bewilligung Ihrer Gnaden, Regirend. H. Ammeisters in Straßburg, laut beiligend. Scheines, Zum I. Vnd II. maal außgeruffen Vnd d. 22. Ejusd. Copulirt Vnd eingesegnet word. Johann Geörg Speckert, der ledige Becker, Hannß Geörg Speckerts burger vnd Kieffers in Straßburg, vnd Margaretha seiner ehl. haußfr. hinderl. ehl. Sohn, Vnd Jfr. Anna Maria, David Bechtolds gewesenen burgers und Kornwerffers in Straßb. Vnd Maria, geborne Grunwaldin seiner ehl. haußfr. hinderl. ehl. Tochter, Beede Lutherischer Religion wohnhaft in Straßb. [unterzeichnet] hanß Jerg Specker von straßburg, x diß Zeich. hat die Jfr. Hochzeiterin gemacht (i 157)

Devenu employé au chantier des Maçons, Jean Georges Speckert se remarie en 1720 avec Anne Marguerite Seiffert, fille du marchand de poissons Adam Seiffert (Anne Marguerite Seiffert est née en 1688, voir les baptêmes de Saint-Guillaume, f° 39-a) : contrat de mariage, célébration
1720 (10.3.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 6) n° 264
Eheberedung zwischen dem Ehrsamen Johann Georg Speckert geschwornen auff der Statt Maurhoff und burgern alhier alß Brautigam ane einem
So dann der Ehren und Tugendsahmen Annæ Margarethæ Meister Johann Adam Seÿffert des fischhändlers und Fischers und burgers alhier ehel. Tochter alß hochzeiterin andern Theils
So beschehen Straßburg den 10. Martÿ A° 1720. [unterzeichnet] Johann Jörg Speckarth, Marx Speckart alß Vatter, + der Hochzeiterin handzeichen, hanß adam Siffert als vatter

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 214-v)
Mittwoch den 1. Maj 1720. seind nach geschehener 2.maligen ausrufung Domin. Jubil. et Cant. in der Kirch Zu S Wilhelm ehelich eingesegnet worden Joh: Georg Speckert der geschworne auf dem maurhof Burger v witwer, weilland Anna Maria Bechtoldin ehemann, v. Anna Margaretha Joh: Adam Seifert deß fischers v. b. v. Salome Schmutzin eheliche dochter [unterzeichnet] Johann Jorg Speckert Hochzeiter, A Ist d. Handzeichen der hochzeiterin (i 222)

Anne Marguerite Seiffert fait dresser l’inventaire de ses apports qui s’élèvent à 96 livres
1720 (7.5.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 9) n° 380
Inventarium über Johann Georg Speckert der Geschworene auff dem Statt Mauerhoff und frauen Annæ Margarethæ gebohrne Seÿffertin beede Eheleuthe und Burgere allhier einander in den Ehestand zusammen gebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1720. – vor Kurtzer Zeit mit Gott angertettener Ehe, würcklich zusammen gebrachter und Crafft der mit einander auffgerichteter Eheberedung Ihnen und ihren Erben alß ein unverändert und vorbehalten guth mithin die Ergäntzung des Künffigen abgangs expressé conditionirt, reservirt vorbehalten (…) So beschehen in fernerm beÿseÿn auff seithen der Ehefrauen H Johann Adam Seÿffert des fischers und burgers alhier also dero Leibl. Vatters Straßburg den 7. Maÿ Anno 1720.
Summa summarum aller vorbeschriebener Nahrung so die frau in die Ehe gebracht als haußrath Silber und Goldene Ringe, 96 lb
Sa. Haussteuren 7 lb, daran gebührt Crafft der Eheberedung Jedem Ehegatt die helffte

Jean Georges Speckert et Anne Marguerite Seiffert hypothèquent la maison au profit du pharmacien Philippe Jacques Brackenhoffer (voir la précédente obligation en 1729)

1732 (29.2.), Chambre des Contrats, vol. 606 f° 93
Johann Georg Speckert geschworner auff hießigem Maurhoff und Anna Margaretha geb. Siffertin mit beÿstand ihres bruders Andreas Siffert des Fischers und ihres schwagers hannß Jacob Velten auch Fischers
in gegensein H. Rathh Philipp Jacob Brackenhoffer apotheckers – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und Rechten in der Vorstatt Krauttenau im Blumen gießen, einseit neben Nicolaus Listenmann dem Leinenweber anderseit neben H. Not. Philipp Jacob Pantrion vornen das waßer – ihr Speckertischer Ehefrau eigenthümlich zuständig

Anne Marguerite Seiffert meurt en 1755 en délaissant deux petites-filles issues d’Anne Marguerite Speckert et de l’apprêteur de tabac Jean Waber. Les experts estiment la maison 150 livres. La masse propre aux héritiers s’élève à 149 livres. L’actif du mari et de la communauté est de 148 livres, le passif de 361 livres.

1755 (28.2.), Not. Fické (6 E 41, 752) n° 51
Inventarium über Weÿland Frauen Annæ Margarethæ Speckertin gebohrner Seÿffertin, Johann Georg Speckert, des ehemaligen Geschwornen auf dem allhiesigen Maurhoffs und Burgers alhier seel. Ehefrauen Verlaßenschafft aufgerichtet in Anno 1755 – nach ihrem den 9.ten Dec. des abgewichenen 1754 Jahrs aus dießer Zeitlichkeit genommenen tödlichen Hintritt verlaßen. Welche Nahrungs Verlaßenschafft heutigem Zu End ermeltem Dato auf freundliches ansuchen und begehren H. Johann Daniel Baldner, des fripier und burgers alhier u Straßburg als geordnet und geschworenen Vogts Mariæ Magdalenæ und Margarethæ Dorotheæ der Waber, Weÿl. frauen Annæ Margarethæ Waberin, des dißortigen frauen Erblaßerin seel. Tochter mit Johannes Waber dem Tabacmacher und Burger alhier ehelich erzeugter zweÿer Töchtere also ihr der Verstorbenen Fraien seel. sowohl ab intestato als per testamentum zu Erben verlaßener Enckele ersucht und inventirt worden. Wobeÿ dann allforderist Er der vorher gemelte Wittiber wie auch Anna Maria Christmännin die dißorrtige Dienstmagd (…) ane eines wahren Eÿdesstatt abgelegter handtreu – So beschehen Straßburg den 28.ten febr. 1755.

In einer alhier Zu Straßburg im Schwabenländel oder am Blumengießen ohnfern der Hechtenbruck gelegener in dieser Verlaßenschafft eigenthümlich gehöriger behaußung befunden worden
Ergäntzung der Erben abgegangenen ohnveränderten Guths. Nach Anleitung des (…) durch Weÿl. herrn Notarium Christoph Michael Hoffmann unterm 7. maÿ 1720 erricht und außgefertigten Inventarii
Eigenthum ane einer Behausung so der Erben ohnverändert. (E) Nemlich 1/6.ter Theil vor ohnvertheilt von und ane einer Behausung alhier in der Statt Straßburg, im Schwabenländel an dem Blumengießen beÿ der Hechtenbruck, 1.seith neben Niclaus Litenmann, dem Leinenweber, 2.seith neben dem Blumengießen vornen und hinten auf Allmend Gäßel stoßend gelegen, so über das hiernach inventirte darauf versichert stehende Capital gegen männiglichen freÿ, leedig und eigen, und durch (die Werckmeistere) vermög ihres schrifftlich verfaßt und unterschriebenen beÿ dem Concept Inventarii verwahrlich liegenden Abschatzungs Scheins de dato 28.ten febr. h. a. æstimirt und angeschlagen worden vor 300 fl. oder 150. lb. Macht zu dem hieher gehörigen 1/6.ten theil 25 lb. Solchen sechsten Antheil dieser behausung hat die verstorbene Erblaßerin seel. von längst Weÿl. Joh: Adam Siefert dem gewesenen Fischer und b. alhier ihrem Vater seel. ererbt, und die übrige 5/6.te theil seind, alß ein wehrender Ehe erkauftes Guth, alß theibar, oder nach der beschaffenheit dieser Mass als dem Wittiber überlaßen anzusehen und also hernach inventirt zu befinden
(W. Et. T.) Item 5/6.te theil vor ohnvertheilt von und ane einer behausung & perge wie nächst vorher biß an die Worte leedig und eigen und durch die vorgedachte Herren Lohner und Werckmeister zufolg ihres auch schon vorher allegirten Abschatzung Scheins gewürdiget und angeschlagen worden vor 300 fl. oder 150. lb. Macht daran zu denen hieher gehörigen 5/6. theilen in Auswurff 125 lb. Solche 5/6.te theil seind wehrender dieser Ehe von der verstorbenen Frauen seel. Geschwistern, als denen solche in Erbsweiße zuständig waren, erkaufft worden, Allein von der in allhiesiger C.C. Stub darüber in Anno 1731. erricht seÿn sollender Verschreibung ist noch zur Zeit kein extractus ausgefertiget vorhanden. Der übrige sechste theil ane solcher behaußung ist den dißortigen Erben vor unverändert gehörig und vorher also inventirt zu befinden
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Bericht über gegenwärtig. Inventarium, Da sich gleich Anfangs der Inventur dieses Erbschaffts klärlich ergeben, daß die dißortige Enckelin und Erbinnen beÿ weitem nicht zu demjenigen gelangen können, was denenselben nach dem Inhalt der Eheberedung und des Inventarii illatorum vor ohnverändert gebührig wäre, und folglich einiges theilbares Guth nicht zu hoffen seÿe, so hat man auch dasjenige was etwa dem hinterbliebenen Wittiber vor ohnverändert gehörig seÿn möchte, zu ersuchen nicht vor nöthig erachtet, sondern solches mit und unter der theilbaren Verlaßenschafft, worauf der Erbinnen Vogt Verzug thut, sub uno eodemque titulo beschrieben
Der Erben ohnveränderten Vermögens, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 25, Sa. Schuld 35, Sa. Ergäntzung 97, Summa summarum 157 lb – Schuld 8 lb, Nach deren Abzug 149 lb
Diesemnach, so wird dann auch des Wittibers unverändert und die theilbare Nahrung unter ener Mass beschrieben, Sa. hausraths 22, Sa. Silbers 8 ß, Sa. Eigenthums ane einer behausung 125, Summa summarum 148 lb – Schulden 361 lb, In Vergleichung des Wittibers ohnverändert und theibar passiv onus 213 lb – Endliches passiv onus loco der Stall summ 55 lb

Né à Bischwiller, fils du journalier Chrétien Waber et de sa femme Eve Baur, manants à Strasbourg, Jean Waber épouse en 1743 Anne Marguerite Speckert.
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 114, n° 25)
Aô 1742 den 5. Septembris Seind nach Zweÿmahliger außruffung nemlich Dom. XIV et XV. Trinit. in der Kirch Zu S. Wilhelm ehl. copulirt und eingesegnet worden, Johannes Waper der Ledige Tabackbereiter und burger allhier Christian Wapers Tagners und Schirmers allhier und Eva Baurin ehl. Sohn, und Jungfr. Anna Margaretha, Johann Georg Speckers geschwornen auff dem Maurhoff und burgers allhier und Anna Margaretha Siefertin ehl. Tochter [unterzeichnet] Johann Waber als hochzeiter, A. M. S. der hochzeiterin Zeichen (i 117)

L’apprêteur de tabac Jean Waber devient bourgeois par sa femme un an et demie après son mariage
1744, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) n° 162
Johannes Waber tabackbereiter von bischweÿler gebürthig erhalt das burgerrecht Von seiner Ehefrauen Anna Margaretha Speckertin umb den alten burgerschilling, und wird dienen beÿ E. E. Zur Möhrin, jurav. d. 18. Aprilis 1744.

Le tuteur des filles Waber, le fripier Daniel Baldner, fait vendre des effets mobiliers
1755 (17.3.), Not. Fické (6 E 41, 752) n° 53
Verkauf und Erlös Register deßen was auf Ansuchen und Veranstalten Herrn Johann Daniel Baldner des fripier und b. alhier Zu Straßburg als geordneten Vogts Weÿl. Frauen Annæ Margarethæ Waberin gebohrner (-) mit Johannes Waber, dem tabackmacher und b. alhier ehelich erzeugter zweÿ Töchtere, Nahmens Mariæ Magdalenæ und Margarethæ Dorotheæ der Waber, aus nun weÿl. frauen Annæ Margarethæ Speckertin, gebohrner Seiffertin, Johann Georg Speckert des ehemalig. geschwornen auf dem allhießigen Mauerhoff u. b. dahier Ehefrauen, ihr der erstbenannten Curanden frauen Großmutter seel. Verlaßenschafft, so Ihnen beeden eblich anerwachßen d. 17.ten Martÿ 1755.

1758, Not. Fické (6 E 41, 780) n° 30
Rechnung mein Johann Jacob Baldner des frippier und burgers alhier Zu Straßburg als geordnet und geschworenen Vogts weil. frauen Annæ Margarethæ Waberin gebohrner Speckertin, mit Johannes Waber, dem tabackbereiter und burger alhier, ehelich erzeugter zweÿer Kinder, namentlichen Mariæ Magdalenæ und Margarethæ Catharinæ Dorotheæ, Inhaltend alles dasjenige, was ich seit Anno 1752. bis den 17.ten Aprilis 1758 vor dieselbe eingenommen und hingegen wiederum ausgegeben habe – Erste Rechnung dieser Vogteÿ

Le même rend compte de sa tutelle. La maison y est mentionnée ainsi que les loyers qu’elle produit

Bericht zu dieser Rechnung. Am 15.en Aprilis 1752 wurde frau Anna Margaretha Waberin gebohrne Speckertin, Johannes Waber des Tabackbereiters und burgers alhier gewesene Ehefrau durch den zeitlichen Tod von dierer Welt abgefordert (…). Ich ließ, wie ich es vor meine erstere Pflicht hielt meiner Curanden Mutter seel. Verlaßenschafft den 26. Maj d. a. durch Herrn Not: Joh: Friderich Lichtenberger behörig inventiren (…)
Corpus der Curanden jährlich fallen habenden Hauszinses. Nämlich N. N. der Tabackbereiter giebt von der behausung gelegen alhier in der Stadt Straßburg im Schwabenländel an dem Blumengiesen beÿ der Hechtenbruck 1.seit neben Niclaus Listenmann dem Leinenweber 2.seit neben dem Blumengiesen, vornen und hinten auf Allmend gäßel stoßend gelegen, quartaliter und pro Weÿhnachten 1757. zum ersten mal 3 lb, macht vor alle 4 Quartal 12.
Nota. Ane solcher behausung ware dißortigen Curanden 1/3.ter theil vor großmütterlich Erbguth zuständig, die übrige 5/6.te theil aber seind denenselben mit 5/6.ten theilen ane 350 fl. darauf versichert gestandener Capitals davon aus ständig gewesener Interesse, Stallgelds und andern Passivis anstatt ihrer übrigen großmütterl. Guths forderung der 132 lb 14 ß 5 d, wiewohl noch zur Zeit ohngerichtich überlassen worden.

Jean Waber se remarie en 1761 avec Marie Salomé Bullier, veuve du tisserand Jean Georges Mægel
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 233, n° 14)
anno 1761. d. 22. aprilis. Seind in der Kirche Zu S. Wilhelm nachdem Sie daselbsten und Zum J. S Peter Dominicis Jubilate und Cantate Zu Zweÿen mahlen ausgeruffen waren, Zur Ehe eingesegnet worden Johannes Waper, Tabackbereiter, Wittwer u. burger allhie, und Frau Maria Salome weÿl. Johann Georg Mägell, geweßenen leinenwebers u. burgers allhier nachgelaßene Wittib [unterzeichnet] x der hochzeiter, Maria Salome Megrein alls hochzeiterin (i 239)

Fille d’un fabricant de chausses, bourgeois de Strasbourg et maître d’école à Kehl, Marie Salomé Bullier épouse en 1750 le tisserand Jean Georges Mægel qui meurt en 1753.
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 196, n° 3)
1750. Sonnt. I. et II. post Epiph. d. 11. et 18. Jan. wurd. proclamirt und Mittw d. 21. ejusdem copulirt Johann Georg Mägel († d.. 7. Mertz 1753) lediger leinenweber, Meister u. b. h. l. weÿl. Joh: Friderich Mägel gew. leinenwebers u. b. h. l. E. E. Zunfft derTucher Büttels u. Hauptkannen ehel. sohn, und Jgfr. Maria Salome Joh: Georg Bullier, hoßstrickers u. b. h. l. schulmeisters zu Kail ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Georg Mägel als hochzeiter, Maria Salome bullierus lls hochzeiterin (i 200)

Jean Georges Waber meurt à l’âge de 45 ans le 5 mars 1762 en délaissant deux filles de son premier mariage. L’inventaire est dressé dans une maison qui appartient à la fondation Saint-Marc rue Neuve quai des Pêcheurs (actuelle rue Prechter). La masse propre à la veuve est de 50 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 69 livres, le passif à 58 livres
1762 (26.4.), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 36) n° 484.b
Inventarium über Weiland des Ehrs: Johannes Wabers, geweßenen Tabackbereiters und burgers alhier Zu Straßburg seel. Verlaßenschafft auffgerichtet in Anno 1762. – nach seinem den 5.ten Monaths Martÿ in furwährendem 1762.st. Jahrs aus dießer Welt genommenen tödl. Hintritt hie Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft (…) untersucht durch die tugendsahme frau Maria Salome Waberin gebohrner Bullierin die hinterbliebene Wittib, so ohnbevögtigt dahero mit beÿstand des Ehrsamen Johann Jacob Debus, des Schumachers und Burgers alhier ihres Schwagers (…) So geschehen alhier Zu Straßburg auff Montag den 26.ten des Monats Aprilis A° 1762.
Denominatio haeredum. Der Verstorbene Eingangs gedacht seel. hat ab intestato zu Erben verlaßen wie folgt 1.mo Magdaleana so in circa 15. Jahr alt und dann 2.do Dorothea so in das 14. Jahr ihres alters gehet, Mithin samtl. zweÿ des entseelten mit Weÿl. frauen Margaretha einer gebohrner Speckertin dessen erstern Ehefrauen längst seel. ehelichen erzeugte Kindere, In welcher Nahmen der Ehrengeachtee Herr Johann Daniel Baldner der frippier und burger Zu Straßb. als solcher beeder KK. geordnet und geschworener Vogt hierbeÿ in Person Zugegen gewesen.
Extractus aus der zwischen beeden nun Zertrennnten Ehepersonen vor mir Not° den 13. Aprilis 1761 aufgerichteten Eheberedung (…)

In einer alhier Zu Straßburg ane dem Fischerstaden und der daselbst befindlichen neuen Gaß gelegen löbl. Stüfft St Marx gehörigen behausung ist befunden worden, wie folgt.
(f° 9) Ergäntzung der Wittib wehrender Ehe abgegangenen ohnveränd. Guths. Vermög des von mir Notario über dero Zugebrachte Nahrung den 3. Junÿ 1761. errichteten Inventarii
(f° 9-v) Manuductio et Series rubricarum hujus Inventarii. Der Wittib ohnveränderten Vermögen, Sa. hausraths 10 lb, Sa. Silbers und Geschmeids 2 lb, Sa. gold. Rings 1 lb, Sa. Schulden 25 lb, Sa. Ergäntzung 12 lb, Summa summarum 50 lb
Solchemnach wird auch die sowohlen von der Kinderen Vogten als auch der Wb. abandonirte vacante Theilbare Verl. beschrieben, Sa. hausraths 10 lb – Schulden aus dieser Vermögenschaft 69 lb, In Vergleichung 58 lb – Endlich passiv onus loco der stal summ 7 lb

Sépulture, Saint-Guillaume (luth. f° 16-v)
Freit. d. 5. Martÿ 1762. Morgens gegen II uhr ist alhie verstorben Johannes Waber, Taback-bereiter und Burger dahier und wurde Sonnt. darauff Morgens vmb 10 Uhr auff dem Gottes-Acker St. Urban: Christl. Gebrauch nach Zur Erde bestattet. Seines alters 45 jahr 6 Monath und 2 tag [unterzeichnet] Johann Daniel Baldner als verwanter (i 15)

Le fripier Daniel Baldner rend un nouveau compte de tutelle dans lequel figure la maison. La voisine à l’arrière (X 238 sur le plan Blondel) paie une redevance pour jouir des latrines.

1762, Not. Fické (6 E 41, 782) n° 73
Rechnung mein Johann Daniel Baldner des frippier und Burgers alhier zu Straßburg, als geordnet und geschworenen Vogts Weil. fraun Annæ Margarethæ Waberin gebohrner Speckertin, mit nun auch Weil. Johannes Waber, dem gewesenen Tabackbereiter und Burger alhier, ehelich erzeugter zweÿer Kindere, nahmentlichen Mariæ Magdalenæ und Margarethæ Catharinæ Dorotheæ der Waber, Inhaltend alles dasjenige was ich für dieselbe seit dem 17. Aprilis 1758 bis zu Anfang des Monats Novembris 1762 eingenommen und hingegen wiederum ausgegeben habe – Zweÿte Rechnung dieser Vogteÿ

Corpus der Curanden jährlich fallen habenden Hauszinses. Nämlich N. Karcher der Zimmergesell zahlt dermalen von der Curanden großmütterlichen im Schwabenländel an dem Blumengiesen beÿ der Hechtenbruck allhier gelegenen behausung quartaliter ane Zins 3 lb 2 ß 6 d und also vor das ganze Jahr 12. 10.
Sodann gibt frau Listenmännin die Leinenweberin vor die ihro ertheilte Vergünstigung sich des S.V. heimlichen Gemachs solcher behausung bedienen zu dörfen jährlich 6 ß
Nota. Der sechste theil dieser behausung ist denen Curanden als großmütterl. Erbguth zuständig und die übrige 5/6.te theil haben dieselbe gegen Übernehmung gleicher Antheiler ane 350 fl vorhanden gewesener und darauf versichert gestandener passiv onum anstatt ihrer restirenden großmütterl. Guthsforderung der 132 lb 14 ß 5 d annehmen müßen, und solcher gestalt an sich gebracht.

Le fripier Daniel Baldner rend un nouveau compte de tutelle comparable au précédent

1767, Not. Fické (6 E 41, 783) n° 122
Rechnung mein Johann Daniel Baldner des Frippier und burgers alhier zu Straßburg, als geordnet und geschworenen Vogts Weÿl. Fraun Annæ Margarethæ Waberin gebohrner Speckertin, mit nun auch Weÿl. Johannes Waber, dem gewesenen Tabackbereiter und burger alhier ehelich erzeugter zweÿer Kindere, nahmentlichen Mariæ Magdalenæ und Margarethæ Catharinæ Dorotheæ der Waber, Inhaltend alles dasjenige was ich für dieselbe vom Anfang des Monats Novembris 1762 bis den 26. Martii 1767 eingenommen und hingegen wiederum ausgegeben habe – Dritte Rechnung dieser Vogteÿ
Corpus der Curanden jährlich fallen habenden Hauszinses. Nämlich Johannes Schott der Fischer und Burger alhier zahlt dermalen von der Curanden großmütterlichen im Schwabenländel an dem Blumengiesen beÿ der Hechtenbruck alhier gelegenen behausung quartaliter ane Zins 3 lb 15 ß und also vor das ganze Jahr 15.
Sodann gibt frau Listenmännin, die Leinenweberin, für die ihro ertheilte Vergönstigung sich des S.V. heimlichen Gemachs solcher behausung bedienen zu dörfen jährli. 6 ß

Autre compte de tutelle. La fille cadette s’est mariée à Soultz-sous-Forêts
1771, Not. Fické (6 E 41, 783) n° 168
Rechnung mein Johann Daniel Baldner des Frippier und burgers allhier zu Straßburg, als geordnet und geschworenen Vogts Weiland Fraun Annæ Margarethæ Waberin gebphrener Speckertin, mit nun auch Weiland Johannes Waber, dem gewesenen Tabackbereiter und Burger allhier ehelich erzeugter zweÿer Kindere töchter, nahmentlichen Jungfrauen Mariæ Magdalenæ und Fraun Margarethæ Catharinæ Dorotheæ, so seithero an Johann Jacob Seeger, den Schloßermeister zu Sulz sich verheurathet, der Waber, enthaltend alles dasjenige was ich für dieselbe vom 26. Martii 1767. bis 26. Martii 1771. eingenommen und hingegen wiederum ausgegeben habe – Vierte Rechnung dieser Vogteÿ

Les deux filles Waber vendent la maison au fripier Jean Daniel Baldner (leur tuteur)

1771 (18.11.), Chambre des Contrats, vol. 645 n° 506
Jfer Maria Magdalena Waberin so großjährig auch unbevögtiget beÿständlich H. Johann Carl Fické notarii publici ac jurati, ferner dieser letzere H. vor und innahmen Fr. Margaretha Catharina Dorothea geb. Waberin Johann Jacob Seger des schloßers zu Sultz (Procuratio, amtschreiberei der baronie Fleckenstein)
in gegensein Johann Daniel Baldner des altgewänders frippier
die ihren beeden geschwistern zu gleichen theilen und rechten gemeinschafftliche behausung nebst gärtlein mit allen denen übrigen begriffen, weithen, rechten und gerechtigkeitenin dem sogenannten Schwabenländel ane dem Blumengießen, einseit neben Christian Sager dem leinenweber anderseit und hinten auf den Allmend – um 150 pfund belade, geschehen um 125 pfund

Les experts estiment la maison à la somme de 100 livres en 1776 lors de l’inventaire dressé après la mort de Marie Madeleine Bronner, première femme de Jean Daniel Baldner. Ses héritiers cèdent quelques mois plus tard leur part de succession au veuf. Les immeubles sont à nouveau décrits à l’inventaire des apports dressé après son remariage avec Catherine Salomé Heberlin. Les experts estiment la maison à la somme de 175 livres à l’inventaire dressé en 1785 après la mort de Jean Daniel Baldner.

L’orfèvre Jean Geoffroi Bœhm et Catherine Salomé Hæberlin hypothèquent la maison au profit de François Raoul Mosseder, pasteur à Schiltigheim

1790 (29.4.), Chambre des Contrats, vol. 664 n° 119
H. Christian Gottfried Böhm der goldschmidt und Catharina Salome geb. Häberlinin unter assistentz Johann Daniel Häberlin und Johann Jacob Häberlin beede kürschner ihres leiblichen vatters respective bruders
in gegensein H. Frantz Rudolph Moßeder des pfarrers der evangelischen Gemeinde zu Schiltigheim – schuldig seÿen 200 gulden
unterpfand, eine mit N° 15 bezeichnete Behausung nebst gärtlein und übrigen gebäuden, begriffen ane dem sogenannten Schwabenländel, einseit neben H. Rauch dem wattmacher anderseit und hinten das Allmend

Catherine Salomé Hæberlin veuve de Jean Daniel Baldner et femme de Chrétien Geofroi Bœhm vend la maison au brouetteur Jean Hamm et à sa femme Catherine Siefert

1794 (17 pluviose 2), Chambre des Contrats, vol. 671 n° 1349
cit. Catherine Salomé Haeberlin veuve en premières noces de Jean Daniel Baldner fripier actuellement épouse de Chrétien Geofroi Boehm instituteur
au cit. Jean Hamm brouetteur et Catherine Siefert
une maison avec toutes ses appartenances, droits et dépendances située au quartier dit Schwabenlaendlein, d’un côté le cit. Jean Eitt tisserand, d’autre côté et derrière le communal – acquis de son enfant du premier lit Jean Godefroi Baldner, par acre reçu. Ensfelder le 15 février 1786 ratifié provisoirement par la chambre des Tuteles le 23 dudit mois, confirmé par le Grand sénat le 4 mars ensuivant – moyennant 1200 livres
acp 20 f° du 21 pluv. 2

Luthérien originaire d’Ingenheim habitant avec ses parents à Strasbourg, le meunier Jean Hamm épouse à Gambsheim la catholique Catherine Siffert : célébration, proclamation
Mariage, Gambsheim (cath. f° 62, n° 16)
Hodie 23 mensis Decembris anni 1776 una tantum proclamatione de duabus alias faciendis sicut et de tempore avdentus clausi (…) in hac Ecclesia et totidem in parochia paleopetrina confessionis Augustanæ intra Argentinam publice factis (…) Sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti sunt Joannes Hamm filius Joannis Georgii Hamm incolæ Argentinensis et annæ Catharinæ Kopff conjugum ibidem confessionis augustanæ et Catharina Siffert filia defuncti Josephi Siffert et Annæ Mariæ Paulus conjugum olim in Gambsheim catholica commorans in hac parochia (signé) Johannes Hamm, cathrin diftin (i 69)

Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 43-v) Im Jahr 1776 seind ohne hochzeit Ordnung Dominica 4. Adventus oder den 22. Decembris auf befehl des Regirenden Herrn Ammeisters proclamirt worden Johannes Hamm lediger Müller Johann Georg Hamm schürmers und taglöhners dahier und Catharinä Kopfin Zu Ingenheim geborener Sohn Lutherischer religion und Catharina Sifertin die ledige von Gambsheim catholischer religion (i 47)

Jean Hamm et les enfants issus de Catherine Hamm et Nicolas Oblinger vendent la maison à rez-de-chaussée et un étage au maçon Jacques Henninger et à Anne Marie Pfeiffer

1825 (2.8.), Strasbourg 8 (40), Me G. Grimmer n° 665
Jean Hamm ci devant brouettier actuellement sans état, Nicolas Oblinger, brouettier et chargeur à la douane père et tuteur légal de Marie, Françoise et Antoine Oblinger ses enfants procréés avec Catherine Hamm, Catherine Oblinger femme de Jean Brillot, menuisier, Nicolas Oblinger majeur brouetteur à la douane
à Jacques Henninger, maçon, et Anne Marie Pfeiffer
une maison à un étage et rez de chaussée avec cour, droits, aisances, appartenances et dépendances sise à Strasbourg quai des Fleurs n° 15, d’un côté le Sr Gulotte d’autre et derrière le communal, devant la rue – acquis par Jean Hamm l’un des vendeurs et feu Catherine Siefert de Catherine Salomé Haeberle épouse de Chrétien Géoffroi Boehm, instituteur, par acte reçu Dinckel le 17 pluviose 2, Jean Hamm propriétaire de la moitié (les autres comparants) de l’autre moitié seuls enfants de Catherine Siefert – 1500 fr
Enregistrement, acp 174 F° 77-v du 3.8.

Originaire de Wittendorff en Wurtemberg, Jacques Henninger épouse en 1812 Anne Marie Pfeiffer, fille de cordier
Mariage, Strasbourg (n° 15)
Acte de mariage célébré le 8 janvier 1812. Jacques Henninger, majeur d’ans, né le 26 novembre 1783 à Wittendorff en Wirtemberg, domicilié à Strasbourg, Garçon maçon, fils de feu Mathias Henninger, maréchal ferrant et de feu Anne Marie Herrmann, et Anne Marie Pfeifer, majeure d’ans, née le 14 octobre 1778 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de feu Jean Georges Pfeifer, cordier décédé en cette ville le 28 août 1781 etd e feu Anne Frick décédée ne cette ville le 4 mai 1785 (signé) Jacob Henninger, Anna Maria Pfeifferin (i 9)

Jacques Henninger et Marie Anne Pfeiffer vendent la maison à l’infirmier employé à l’hôpital militaire Claude Goublaire et à Charlotte Felden, déjà propriétaires de la maison voisine (n° 14)

1829 (1.4.), Strasbourg 3 (80), Me Schreider n° 4030
Jacques Henninger maçon, et Marie Anne Pfeiffer
à Claude Goublaire, employé à l’hôpital militaire, et Charlotte Felden
une maison à un étage & rez de chaussée avec cour, droits, aisances, appartenances & dépendances sise à Strasbourg quai des Fleurs n° 15, d’un côté l’acquéreur, d’autre la rivière, devant la ruelle – acquis par acte reçu G. Grimmer le 2 août 1825 – moyennant 1850 francs
Enregistrement, acp 194 F° 51 du 10.4.

Claude Goublaire épouse Marie Catherine Bevelot en 1796 à Richeval près de Château-Salins (Meurthe)
Tables décennales de Richeval, mariage de Claude Goublaire et Marie Catherine Bevelot le 23 germinal an IV

Marie Catherine Bevelot meurt en 1816
Décès, Strasbourg (n° 97)
Déclaration de décès le 22 janvier 1816. Marie Catherine Bevelot, âgée de 36 ans, née à Rechicourt le Château (Meurthe) épouse de Claude Goublaire, âgé de 43 ans, Journalier, morte en cette mairie le 22 du mois courant à six heures du matin dans la maison située N° 10 Ruë de l’ancre, fille de feu N Bevenot et de feu Marie Anne N. [in margine :] Asthme (i 27)

Claude Goublaire se remarie avec Caroline Felden, originaire de Mutzig
Mariage, Strasbourg (n° 164)
Acte de mariage célébré le 14 mai 1818. Claude Goublaire, majeur d’ans, né hors le mariage le 15 août 1773 à Richeval (Meurthe) domicilié à Strasbourg, Emploïé à la pharmacie de l’hôpital militaire, veuf de Marie Catherine Bevelot décédée en cette ville le 22 janvier 1816, né de père inconnu et de feu Catherine Goublaire, et Caroline Felden, majeure d’ans, née en légitime mariage le 10 novembre 1782 à Mutzig (Bas-Rhin) domiciliée audit lieu, fille de Georges Felden, cordonnier au même lieu et de Caroline Thomas (signé) Goublaire, l’épouse a déclaré ne savoir signer (i 10)

Claude Goublaire meurt en 1844 en délaissant pour héritiers sa fille en premières noces et sa femme qu’il a instituée légataire de la quotité disponible. L’inventaire énumère les titres des immeubles et transcrit la location d’un terrain le long du canal par la Ville. Les loyers échus sont eux aussi énumérés.

1844 (30.12.), Strasbourg 2 (90), Me Roessel n° 511
Inventaire de la succession du Sr Claude Goublaire, ancien infirmier militaire, décédé à Strasbourg le 20 décembre 1844 & de la communauté légale qui a existé entre lui & De Charlotte Felden veuve survivante
L’an 1844 lundi le 30 décembre à deux heures de relevée en la maison ci après indiquée. A la requête et en présence de Dame Charlotte Felden, veuve en deuxièmes noces de Claude Goublaire en son vivant ancien infirmier militaire à Strasbourg, elle demeurant et domiciliée en cette ville, agissant tant à cause de la communauté légale qui a existé entre elle & son défunt mari, Qu’en qualité de légataire du Sr Goublaire son mari défunt qui par testament reçu par M° Tinchant l’un des prédécesseurs de M° Roessel soussigné qui en a la minute, en présence de quatre témoins le 19 décembre 1836 enregistré le 21 du mois de décembre 1844 lui a légué en toute propriété la portion de biens tant en meubles qu’immeubles sans exception dont la loi lui permet de disposer, laquelle portion se réduit à un quart aux termes de la disposition de l’article 1098 du code civil par suite de l’existence d’un enfant issu d’un précédent mariage du dit Sr Goublaire avec Catherine Beulot sa première femme
De M° Marie Napoléon Théodore Sébastien Burtz Notaire à la résidence de Strasbourg demeurant et domicilié en cette ville, commis à l’effet de représenter au présent inventaire Dame Elisabeth Rose Goublaire femme du Sieur Jean Hübner, ancien cantinier au 4° régiment d’artillerie demeurant autrefois ensemble à Strasbourg actuellement sans domicile connu, par ordonnance de M. le Président du tribunal civil de première instance de Strasbourg en date du 24 décembre courant (…) Ladite femme Hübner habiles à se dire et porter héritière du dit Sr Goublaire son père décédé à Strasbourg le 20 décembre couran
(…) dans les lieux ci après désignés formant partie d’une maison sise à Strasbourg rue du Brochet N° 14 & 15.t

Mobilier. Chambre à coucher
Immeubles 1° Une maison à un étage & rez de chaussée avec cour, droits, aisances & dépendances sise à Strasbourg quai des fleurs N° 15 attenant d’un côté à l’immeuble ci après, de l’autre à la rivière par derrière à une ruelle.
2° Une maison avec cour & dépendances, située à Strasbourg, quai du Brochet N° 14 section L.L. article 121 & 198, d’un côté la veuve Kieffer de l’autre l’article précédent par devant le quai, par derrière M. Schauer.
Mad. veuve Goublaire déclare que la ville a concédé à elle & à son mari défunt la jouissance à titre de location précaire d’un terrain communal d’une superficie de 14 mètres 82 centimètres carrés attenant aux immeubles ci dessus moyennant in loyer annuel de trois francs. Le titre de cette concession sera inventorié ci après sous la cote deux.
Titres. 1° Cote première. Ce titre est l’expédition du testament du S. Goublaire (…)
2. Cote deuxième, une pièce. Ce titre contient ce qui suit. Strasbourg le 25 mai 1830. Le maire de la Ville de Strasbourg, officier de l’ordre royal de la légion d’honneur, chevalier de l’ordre de l’éperon d’Or &c accorde au Sr Goublaire, d’après sa demande & sur le rapport de l’architecte de la ville, la jouissance à titre de location précaire d’un communal d’une superficie de 14 mètres 82 centimètres carrés attenant à la cour de sa maison N° 14 & 15 au quai des fleurs ainsi que la permission d’établir une clôture en avant de ce terrain dans l’alignement de la maison voisine N° 13 de la manière indiquée au plan. Il paiera pour cette jouissance un loyer annuel de trois francs à dater du premier juillet prochain. La présente sera soumis au visa de M. le commissaire de police. Signé Schützenberger. Vu par nous commissaire de police du canton Est ce 28 mai 1830.
3° Cote troisième, une pièce. Cette pièce est un extrait délivré à la Mairie de Strasbourg des Registres des actes de mariage de cette ville constatant le mariage célébré entre le Sr Goublaire défunt et sa veuve survivante le 14 mai 1818
4° Cote quatrième. Deux pièces dont la première est le contrat d’acquisition faite par les époux Goublaire durant leur mariage de Jacques Henninger & Anne Marie Pfeiffer conjoints demeurant à Strasbourg de la maison sise à Strasbourg quai des fleurs N° 15 devant M° Schreider alors notaire à Strasbourg le premier avril 1829 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 2 mai suivant inscrit d’office vol. 197 N° 778. (…)
5° Cote cinquième. Pièce unique qui est l’expédition d’un contrat passé devant M° Grimmer notaire à Strasbourg le 8 août 1825 constatant la vente faire de ladite maison par les héritiers Oblinger de Strasbourg aux époux Henninger prédénommés
6° Cote sixième. Une expédition qui est l’expédition du contrat de vente passé à la Chambre des contrats de la Ville de Strasbourg le 17 pluviose an deux faite par Catherine Salomé Hæberlin femme de Chrétien Geoffroi Boehm demeurant à Strasbourg à Jean Hamm, brouetteur & Catherine Pfeiffer conjoints demeurant à Strasbourg de la Maison prédésignée. (…)
10° Cote dixième. Deux pièces dont la première est l’expédition d’un contrat passé devant M° L’ange alors Notaire à Strasbourg le 25 avril 1825 constatant la vente faite par les héritiers Sütterlin de Mutzig & Flize de Lyon aux époux Goublaire, de la Maison quai aux fleurs N° 14. La seconde est l’expédition d’un Jugement d’adjudication rendu par le tribunal civil de Strasbourg le 9 novembre 1815 & déclaration de command du même jour constatant la vente faite du même immeuble par Antoine Weiss officier retiré & Rose Schoettel conjoints demeurant à Strasbourg à Françoise Sütterlin veuve Dauphinot de Strasbourg
Créances actives. Madame veuve Goublaire déclare qu’il est dû à cette communauté 1° Par le Sieur Neifer charpentier à Strasbourg pour loyer échu pour deux quartiers 34. Cette créance est désespérée
2° Par le sieur Haecker, cordier demeurant à Strasbourg pour deux termes de loyer échus 56
3° Par Madeleine Specht de Strasbourg pour deux termes de loyers échus 34
4° Par Jacques Büchel de cette ville pour un terme de loyer échu 26
acp 331 (3 Q 30 046) f° 24-v du 28 janvier – Ladite communauté se compose 1° de meubles et objets mobiliers 162
2° d’une maison sise à Strasbourg quai des fleurs N° 15, 3° d’une maison audit lieu quai du brochet N° 14
Suit la description de titres et papiers
Les dettes passives montent à 1938 francs. Les droits de succession à 376 francs

Registre de population 600 MW 150. Rue du Brochet N° 14 (f° 278) i 277
Goublaire, Claude, 15 mars 1773, Richeval, Meurthe, Infr. à l’hôp. mil. mari, (à Strasbourg depuis) 1. 8.bre 1809, (n° de carte de sûreté) 6096-1822, (auparavant) q. des chevaux 132, (entré) 17 août 1822, décédé 20. Xbre 44
id. née Felden, Caroline, 10 9.bre 1782, Mutzig, B Rhin, épouse, (à Strasbourg depuis) mai 1818, portée au N.
id. Elisabeth, 7.bre 1818 Strasbourg, fille, décédée 2 avril 1823
Hübner, Jean, 10 fr. 1822 Strasbourg – chez Goublaire, petit fils, (auparavant) q. St Nicolas 62, (entré) St Michel 1830, (sorti) 20 mars 1832 rue du bouclier 9

Registre de population 600 MW 97. Quai des Chevaux N° 132 (f° 285) i 56
Goublaire, Claude, 1772, Infirmier, Richeval, Meurthe, Infr. à l’hôp. mil. mari, (à Strasbourg depuis) 1809, (auparavant) renard prêchant 66, (entré) 3 8.bre 1821, délogé r. du brochet 14
id. née Felden, Caroline, 1782, Ep. Mutzig, (à Strasbourg depuis) mai 1818,
id. Elisabeth, 1818 Strasbourg

Testament de Claude Goublaire
1844, M° Tinchant
19 décembre 1836. Testament par lequel Claude Goublaire, rentier à Strasbourg, lègue à Charlotte Feld, sa seconde femme, toute la portion de ses biens meubles et immeubles dont la loi lui permet de disposer
acp 330 (3 Q 30 045) f° 135-v du 21.12. (décédé le 20 novembre 1844)

L’héritière réservataire est Elisabeth Goublaire qui épouse en 1825 le garçon boucher Jean Hübner en légitimant deux enfants
1825 (6.5.), Strasbourg, Me Hatt
Consentement par Jean Georges Hubner, saucissier, et Marie Elisabeth Greiner, au mariage de Jean Hubner, garçon boucher en cette ville avec Elisabeth Goublaire
Enregistrement, acp 173 F° 50-v du 7.5.

Mariage, Strasbourg (n° 214)
Acte de mariage célébré le 15 juin 1825. Jean Hübner, majeur d’ans, né en légitime mariage le 30 brumaire an V à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, Boucher, fils de Jean Georges Hübner, Boucher, et de Marie Elisabeth Greiner, Elisabeth Goublaire majeure d’ans, née en légitime mariage le 3 frimaire an VIII à Richeval (Meurthe) domiciliée à Strasbourg, fille de Claude Goublaure, Baigneur à l’hôpital militaire de cette ville, ci présent et consentant, et de feu Marie Catherine Bevelot décédée en cette ville le 22 janvier 1816 (…) et aussitôt les dits époux ont déclaré reconnaître et légitimer Jean Hübner né d’eux en cette ville le 19 février 1822 inscrit le 21 ensuivant sur les registres ed l’état civil de cette ville et Sophie Louise Hübner née d’eux en cette ville le 16 mai 1825 inscrite le 18 ensuivant (signé) Jean Hübner, Ebesath Goublaire (i 26)

Registre de population 600 MW 90. Rue du Renard prêchant N° 66 (f° 624-a) i 119
Hübner, Jean, 1795, Charcutier, M., né à Strasbourg, (auparavan) même rue N° 65, (entré) av. 1826, délogé même rue n° 65
id. née Goublaire, Elisabeth, 1799, Ep, née à Richeval, (à Strasbourg depuis 1809)
id. Jean 1822, né à Strasbourg
id. Sophie Louise 1825, née à Strasbourg

Expédition de la légitimation figurant au contrat de mariage
1869 (24.8.), Maire
Légitimation par suite de mariage d’entre Jean Hubner boucher à Strasbourg et Elisabeth Goublaire de Sophie Louise Hubner née le 16 mai 1825
acp 586 (3 Q 30 301) f° 15 du 24.8.

La veuve de Claude Goublaire et sa fille domiciliée à Cherbourg font dresser un état de la succession de leur mari et père respectif

1845 (19 Juin), Strasbourg 2 (91), Me Roessel n° 647
Déclaration – Etat de la succession de M. Claude Goublaire, ancien Infirmier militaire à l’hôpital militaire de Strasbourg, dressé
A la requête de 1° Dame Charlotte Felden, veuve en deuxièmes noces du Sr Claude Goublaire, susdénommé, demeurant et domiciliée à Strasbourg, agissant tant à cause de la communauté de biens légale qui a existé entre elle & sondit mari, que comme légataire d’un quart en pleine propriété de la succession de son défunt mari aux termes du testament de ce dernier reçu par M° Tinchant, alors notaire à Strasbourg en présence de témoins le 19 décembre 1836, enregistré
2° M. Frédéric Klein, tapissier et aubergiste demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de mandataire de Madame Elisabeth Goublaire, épouse de M. Jean Hübner, artilleur à la 10° compagnie de sédentaires, en garnison à Cherbourg, en ce moment demeurant à Octeville au fort du dit lieu, elle domiciliée de droit avec son mari, mais résidant à Paris, rue de la ferme des Mathurins N° 50 (…) ladite dame Hübner habile à se dire et porter seule & unique héritière dudit Sieur Goublaire son père défunt, ainsi que cette qualité résulte d’un intitulé d’inventaire dressé par ledit M° Roessel le 30 décembre dernier
Communauté 1° objets mobiliers 162, 2° argent comptant, néant, 3° créances 200, 100, 33, 150, Total des valeurs mobilières 645 francs
Deux maisons contigues sises à Strasbourg quai du Brochet N° 14 & 15 d’un côté la veuve Kieffer de l’autre la rivière par devant le quai par derrière une ruelle et la propriété de M. Schauer. Ces immeubles sont évalués ensemble à raison d’un revenu de 275 francs à un capital de 5500 francs
Total de l’actif de la communauté 6145 francs, dont moitié à la veuve & l’autre moitié pour la succession
La succession du défunt se compose uniquement de la moitié des bénéfices de la communauté émargée c-dessus pour une somme de 3072 francs, dont le quart revenant à la veuve monté à 768 francs, les trois quarts revenat à la Dame Hübner 2304 francs
acp 337 (3 Q 30 052) f° 41

Elisabeth Rose Goublaire, femme de l’artilleur Jean Hübner, cède ses droits à sa belle mère qui devient ainsi seule propriétaire des immeubles

1845 (27. 9.bre), Strasbourg 2 (91), Me Roessel n° 808
Vente de droits successifs – Ont comparu I. Madame Charlotte Felden, veuve du sieur Claude Goublaire, en son vivant ancien Infirmier militaire à l’hôpital militaire de Strasbourg, elle demeurant en cette ville, agissant 1° à cause de la communauté légale qui à défaut de contrat de mariage a existé entre elle & son mari défunt, 2° en qualité de légataire à titre universelle du quart de la succession de son mari défunt aux termes de son testament reçu par M° Tinchant notaire à Strasbourg en présence de témoins le 19 décembre 1836, enregistré le 21 décembre 1844
II. Madame Elisabeth Rose Goublaire, épouse de Monsieur Jean Hübner, artilleur à la 10° compagnie de sédentaires, en garnison à Cherbourg, en ce moment demeurant à Octeville au fort du dit lieu, domiciliée de droit avec lui à Cherbourg mais demeurant à Paris, rue de la ferme des Mathurins N° 50 (…) la dame Hübner seule et unique héritière dudit Sieur Goublaire décédé à Strasbourg le 20 décembre ernier, ainsi que cette qualité héréditaire est constatée par un intitulé d’inventaire dressé par M° Roessel & son Collègue le 30 décembre dernier
Lesquelles comparantes voulant sortir de l’indivision qui existe entre elles au sujet de la communauté de biens d’entre le défunt sieur Goublaire & sa veuve comparante & de la succession dudit sieur Goublaire, ont fait entre elles kes conventions suivantes tenant lieu de partage
Mad. Hübner cède & abandonne sans autre garantie que celle de sa qualité héréditaire susexprimée
à Mad. veuve Goublaire, ce acceptant
tous les droits successifs mobiliers & immobiliers tant en fonds & capitaux qu’en fruits & revenus échus & à échoir revenant à Mad. Hübner dans la succession de son père, que quelque nature qu’ils soient & en quelques endroit qu’ils soients dus & situés (…) L’acquéreuse déclare évaluer la part de la cédante dans ces frais à la somme de 900 francs. En outre la présente cession & vente est faire et acceptées à titre de forfait moyennant la somme de 1500 francs (…)
Et pour plus de garantie, la veuve Goublaire constitue en hypothèque spéciale ces mêmes immeubles dont elle est aujourd’hui seule & unique propriétaire à cause de ladite communauté de biens par suite du testament susrelaté & du présent acte, savoir
1° Une maison à un Etage & rez de chaussée avec cour, droits & dépendances sise à Strasbourg quai des fleurs & quai du Brochet N° 15 tenant d’un côté à la maison ci après désignée, de l’autre à la rivière par derrière sur une ruelle.
2° Une maison avec cour & dépendances sise à Strasbourg, quai des fleurs & quai du Brochet N° 14, d’un côté la veuve Kieffer, de l’autre la maison ci-dessus désignée, par devant le quai & par derrière Mr. Schauer.
acp 343 (3 Q 30 058) f° 58

Charlotte Felden hypothèque ses deux maisons au profit du chef d’escadron François Joseph Hippolyte de Heillimer

1846 (28.4.), Strasbourg 2 (92), Not. Roessel n° 961
Obligation – A comparu Madame Charlotte Felden, veuve du Sieur Claude Goublaire, en son vivant ancien Infirmier à l’hôpital militaire de Strasbourg, elle demeurant et domiciliée en cette ville, laquelle a reconnu devoir
à Mr François Joseph Hippolyte d’Heillimer, chef d’escadron en retraite, Chevalier de la Légion d’Honneur, demeurant et domicilié à Strasbourg, une somme principale de 1200 francs
hypothèque 1° Une maison à un étage & rez de chaussée avec cour, droits & dépendances, sise à Strasbourg, quai des Fleurs & quai du Brochet N° 15, attenant d’un côté à la maison ci après désignée, de l’autre à la rivière donnant par derrière sur une ruelle.
2° Une maison avec cour & dépendances, située à Strasbourg sur le même quai N° 14,, d’un côté la veuve Kieffer de l’autre la maison ci dessus désignée, par devant le quai & par derrière M. Schauer.
La débitrice déclare, sous les peines de droit, que des deux maisons lui appartiennent en toute propriété, savoir moitié ou quatre 8° comme ayant fait partie de la communauté légale qui a existe entre elle & feu son mari ainsi qu’il résulte de l’inventaire dresse après le décès de ce dernier par M° Roessel soussigné le 30 décembre 1844, un 8° pour lui avoir été légué par sondit mari aux termes de son testament reçu par M° Tinchant notaire à Strasbourg le 19 décembre 1836 et les deux autres 8° pour les avoir acquis de la deme Hübner ci après dénommée, enfant d’un précédent mariage du Sr Goublaire duquel elle était seule et unique héritière suivant un contrat de vente de droits successifs passé devant e susdit M° Roessel le 27 novembre 1845.
Quant à la propriété antérieure de ces immeubles la débitricese réfère pour son établissement à l’inventaire susénoncé dans lequel les titres qui ont trait à ces biens sont relevés & désignés sous les cotes deux à dix inclusivement/ (…)
Et ici est intervenu Mr Frédéric Klein, tapissier demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de mandataire de Dame Elisabeth Goublaire, femme su Sr Jean Hübner, artilleur à la 10° compagnie de sédentaires, en garnison à Cherbourg demeurant au fort d’Octeville,aldte dame domiciliée de droit avec son mari, mais demeurant à Paris

Charlotte Felden loue la maison n° 15 au blanchisseur Joseph Jules César Cheverlin

1856 (23.7.), Roessel A.
Bail – Charlotte Felden veuve de Claude Goublaire, vivant infirmier à Strasbourg, pour trois ans du 29 septembre prochain
à Joseph Jules César Cheverlin, blanchisseur à Auxerre
d’une Maison sise à Strasbourg quai des Fleurs et du Brochet N° 15, moyennant un fermage annuel de 300 francs
acp 452 (3 Q 30 167) f° 30-v du 24.7.

La Ville loue à Caroline Felden un terrain impasse rue du Brochet

1858 (6. X.br), Maire
Bail par la Ville de Strasbourg
à Caroline Felden veuve de Claude Goublaire à Strasbourg
pour neuf ans du 1 janvier 1859 de 14 mètres de terrain communal à Strasbourg impasse rue du Brochet, moyennant un loyer annuel de 3 francs
acp 474 (3 Q 30 189) f° 55 du 10. X.br

Charlotte Felden meurt en 1861 en délaissant des héritiers collatéraux

1861 (2.4.), M° Roessel Aîné
Inventaire de la succession délaissée par Charlotte Felden veuve Jean Claude Goublaire, décédée à Strasbourg le 26 mars 1861, dressé à la requête de 1) François Felden, propriétaire à Mutzig, 2) Thérèse Schneitz, épouse de Charles Louis Graffenauer, employé à Strasbourg
acp 497 (3 Q 30 212) f° 59-v du 6.4. (succession déclarée le 7 7.bre 1861) Il dépend de la dite succession un mobilier estimé à 230 francs
deux maisonnettes sises à Strasbourg impasse du brochet N° 2 et 4. Loyers échus 53 – Passif 2633 francs

Les héritiers exposent la maison aux enchères. L’adjudicataire provisoire est Auguste Louis Sigel

1861 (30.7.), M° Roessel Aîné
Cahier des charges pour parvenir à la vente d’une maison sise à Strasbourg impasse du brochet n° 15, dressé à la requête de François Felden propriétaire à Mutzig
requête François Felden
acp 501 (3 Q 30 216) f° 18 du 5.8.
Idem f° 91 du 30.8. Me Roessel Aîné le 21 août – Adjudication provisoire de deux maisons à Strasbourg impasse du Brochet au profit d’Auguste Louis Sigel de Strasbourg pour 6800 francs

Le garçon de bureau Jacques Schneitz, cohéritier de Charlotte Felden, rachète les trois quarts des deux maisons dont il devient seul propriétaire

1861 (29.8.), M° Roessel Aîné
Vente sur licitation – 1) François Felden, propriétaire à Mutzig, mandataire de Françoise Hildenbrand sa femme, 2) Thérèse Schneitz, femme de Charles Louis Graffenauer employé à Strasbourg
à Jacques Schneitz, garçon de bureau à Strasbourg
deux maisons sises à Strasbourg impasse du brochet N° 2 et 4, moyennant 4500 francs, à compte de laquelle somme l’acquéreur est délégué de payer à la décharge des vendeurs à la fondation du corps des pensions à Strasbourg la somme de 1500 francs faisant partie de celle de 2000 francs due suivant obligation reçue Roessel le 27 novembre 1855 et le surplus avec 3000 francs payés comptant des deniers de Charles Stahl boulanger à Strasbourg, laquelle somme le Sr Schneitz acquéreur & Catherine Vicaire sa femme s’obligent de rembourser après un avis de trois mois. Jouissance du 24 juin 1861. Origine, héritage de Charlotte Felden veuve de Claude Goublaire à Strasbourgn savoir le Sr Felden son frère pour moitié, la De Graffenauer et le Sr Schneitz acquéreur neveu et nièce pour l’autre moitié par représentation de Marie Anne Felden veuve de Jacques Sch,neitz leur mère
acp 502 (3 Q 30 217) f° 4-v du 4.9.

Jacques Schneitz épouse en 1835 Marie Catherine Schmitt originaire de Marlenheim
Mariage, Strasbourg (n° 197)
Du 2° jour du mois de juin 1835. Acte de mariage de Jacques Schneitz, majeur d’ans, né en légitime mariage le 4 décembre 1809 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, garçon voiturier, fils de feu Jacques Schneitz, cocher décédé en cette ville le premier juin 1833 et de feu Marie Anne Velten, décédée en cette ville le 3 mai dernier Et de Marie Catherine Schmitt, majeure d’ans, née en légitime mariage le 22 octobre 1809 à Marlenheim (Bas Rhin) domiciliée à Strasbourg fille de feu Antoine Schmitt, Journalier décédé à Marlenheim le 28 mai 1811 et de Marie Catherine Host domiciliée à Marlenheim ci présente et consentante (signé) Jacques Schneitz, l’épouse a dit ne savoir signer (i 19)

Marie Catherine Schmitt meurt en 1843 en délaissant trois enfants
1845 (25. 9.br), Strasbourg 10 (106), Not. Zimmer n° 5972
Inventaire de la succession de Dame Marie Catherine Schmitt décédée à Strasbourg le 11 juillet 1843 épouse de M. Jacques Schneitz
L’an 1845 le 25 novembre à deux heures de relevée, à la requête de M. Jacques Schneitz, garçon de bureau demeurant à Strasbourg veuf de Marie Catherine Schmitt, décédée en cette ville le 11 juillet 1843, agissant en son nom personnel 1. comme ayant droit à la moitié de la communauté qui à défaut de contrat de mariage a existé entre lui et sa femme défunte, 2. comme ayant droit à l’usufruit légal des biens de ses enfants ci après nommés jusqu’à leur émancipation ou 18° année, Et comme père et tuteur légal de se enfants nommés a) Marie Madeleine Schneitz née le 12 décembre 1835, b) François Xavier Schneitz né le 18 janvier 1840, c) et Rosalie Victoire Schneitz née le 26 décembre 1841, seuls enfants issus du mariage des conjoints Schneitz et habiles à se dire et porter uniques héritiers de ladite Dame Schneitz chacun pour un tiers. En présence du Sr François Joseph Schmitt, cultivateur demeurant à Richstett subrogé tuteur desdits mineurs (…) en la maison mortuaire sise à Strasbourg rue St Marc N° 7
acp 343 (3 Q 30 058) f° 55 du 28 novembre (succession déclarée le 10 janvier 1844 N° 121) Il dépend de la succession 1° la garde robe de la défunte évaluée à 61, 2° le mobilier de la communauté évalué à 1081
Propres de la défunte 1° cinq ares terres ban de Marlenheim canton Maulbühl, 2) deux ares 50 terres dit ban et canton

Jacques Schneitz se remarie en 1845 avec Catherine Vicaire : contrat de mariage, célébration
1845 (3.12.), Strasbourg 10 (106), Not. Zimmer subst. par Grimmer n° 5986
Contrat de mariage – Ont comparu 1. M. Jacques Schneitz, garçon de bureau demeurant et domicilié à Strasbourg veuf avec enfant de Marie Catherine Schmitt, futur époux, d’une part
2. Mlle Catherine Vicaire, majeure sans état demeurant et domiciliée en la même ville où elle est née du légitime mariage de Mr Dominique Vicaire, en son vivant perruquier, et de D° Christine Dorothée Reingold sa veuve survivante demeurant en ladite ville future épouse d’autre part
acp 343 (3 Q 30 058) f° 74 du 4 décembre – sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts
Les apports du futur époux consistent en une somme de 540 francs formant la moitié de la communauté d’entre lui et sa première femme.
Les apports de la future épouse consistent en divers objets mobiliers montant à une somme de 600 francs
Donation par les futurs au survivant d’eux de l’usufruit viager dela moitié de la succession du pémourant

Mariage, Strasbourg (n° 499)
Du 4° jour du mois de décembre 1845. Acte de mariage de Jacques Schneitz, majeur d’ans, né en légitime mariage le 4 décembre 1809 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, garçon de Bureau, veuf de Catherine Schmitt décédée en cette ville le 11 juillet 1843 fils de feu Jacques Schneitz, cocher décédé en cette ville le premier juin 1833 et de feu Marie Anne Velten, décédée en cette ville le 3 mai 1835 Et de Catherine Vicaire, Majeure d’ans, née en légitime mariage le 9 mars 1820 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de feu Dominique Vicaire perruquier décédé en cette ville le 13 avril 1822 et de Christine Dorothée Ringoldt domiciliée en cette ville ci présente et consentante (signé) Schneitz, C. Vicaire (i 22.)

Jacques Schneitz consent au mariage de sa fille Rosalie Victorine à Paris avec Joseph Nusbaumer
1878 (23.1.), M° Pierron
Einwilligung durch Jacob Schneitz Angestellter in Straßburg in die Ehe welche seine volljährige ihre Tochter Rosalie Victorine Schneitz in Paris mit Joseph Nusbaumer allda einzugehen beabsichtigt
acp 673 (3 Q 30 388) f° 49 du 24.1.

Lors de l’enquête publique ouverte avant de décider de supprimer l’impasse du Brochet et de vendre le terrain à Julie Bausch qui projette de construire une maison neuve, Caroline Kratzeisen, propriétaire de l’immeuble sis 15, rue du Renard-Prêchant objecte que la nouvelle construction occulterait la lumière de ses bâtiments. La commission II estime que la plainte n’est pas fondée et que Caroline Kratzeisen a seulement le droit légal des jours puisque son bâtiment est en retrait de l’impasse est qu’il en est séparé par une remise, propriété de Julie Bausch. Il est dans l’intérêt de la Ville de vendre le terrain à Julie Bausch qui a l’intention de démolir de vieux bâtiments disgracieux. La cessionnaire devra conserver une cour de cinq mètres de large et n’aura le droit de surbâtir le terrain cédé que d’un rez-de-chaussée et d’un étage. Le maire demande ce qu’il adviendrait si Caroline Kratzeisen portait l’affaire devant les tribunaux. Un des adjoints estime que le recours manquerait de fondement. Un conseiller rapporte que Caroline Kratzeisen lui a déclaré ne pas avoir l’intention de poursuivre l’affaire. Le conseil vote la suppression de l’impasse et la vente du terrain moyennant 30 marks le mètre carré.

1900 (cote 1 MW 236)
[Compte rendus du Conseil Municipal, 1900, p. 264-246]
18. Sitzung vom 10. Oktober 1900
4. Unterdrückung des Hechtengäßchens.
Bei der auf Grund des Gemeindreratsbeschlusses vom 9. Juni d. Js. mit Ermächtigung des Herrn Bezirks-Präsidenten wegen der Unterdrückung des Hechtengäßchens in der Zeit vom 17. bis 30. Juli d. Js abgehaltenen öffentlichen Enquete, wie auch an den nachfolgenden drei Sitzungstagen des Enquetekommissars, ist lediglich von einer Seite, der Eigenthümerin des Hauses Wo der Fuchs den Enten predigt Nr. 13. der Renterin Karoline Kratzeisen, Einspruch, gegen die Unterdrückung des Gäßchens erhoben und dieser damit begründet worden, daß dessen Ueberbauung drei Wohnungen ihres genannen Hauses die Aussicht auf dasselbe und die Züricherstraße benommen werde und diese dadurch an Luft, Licht und Werth verlieren würden.
Die II. Kommission ist der Auffassung, daß der Einspruch nicht begründet sei, daß vielmehr die Beschwerdeführerin nur Anspruch auf das gesetzliche Fensterrecht haben könnte.
In Anbetracht, daß die Unterdrückung dieses Sackgäßchens und die Ersetzung der an demselben stehenden alten häßlichen Gebäulichkeiten im öffentlichen Interesse liegt, empfiehlt die Kommission die Unterdrückung des Gäßchens und den Verkauf des Geländes desselben an Fräulein Bausch, welche dasselbe (s. Ziffer 10 der Tagesordnung des Protokolles über die Sitzung vom 9. Juni d. Js.) mit dem Boden der erwähnten, von ihr erworbenen und zu beseitigenden Gebäulichkeiten einheitlich überbauen will ; sie knüpft daran jedoch die Bedingung, daß – um der Eigenthümerin des Hauses Wo der Fuchs den Enten prediget 13 eine billige Rücksichtnahme zu gewähren – der Käuferin die Verpflichtung auferegt werden, zwischen dem zu überbauenden Theile des Gäßchens und dem ersteren Anwesen einen 5 m breiten Hof freizulassen und den vorderen Theil des Gäßchens nur bis Erdgeschoß und I. Stock zu überbauen. An die Berichterstattung knüpft der Herr Beigeordnete Dr. Mayer die Mittheilung, daß Fräulein Bausch durch ihren Vertreter die Erklärung abgegeben habe, sie sei bereit, die von der Kommission vorgeschlagenen Bedingungen anzunehmen und für den Boden des Gäßchens einen Preis von 30 M pro Quadratmeter unter diesen Bedingungen zu zahlen, wolle aber den Preis auf 60 M erhöhen, wenn ihr gestattet werden das Gäßchen auf die Höhe des Erdgeschoßes und zweier Stockwerke zu überbauen.
Er seinerseits sei indessen der Meinung, es in dieser Beziehung bei dem Vorschlage der Kommission zu belassen, da die finanzielle Seite für die Stadt in diesem Falle keine Rolle spielen dürfte.
Auf eine Bemerkung des Herrn Bürgermeisters, ob Fräulein Kratzeisen die Unterdrückung des Gäßchens nicht etwa gerichtlich anfechten könne, erwidert Herr Beigeordnete Dr. Mayer, daß einem derartigen Schritte derselben mit voller Ruhe entgegengesehen werden könne, umsomehr als, wie er nachträglich festgestelt habe, ihr Anwesen gar nicht einmal an das Gäßchen angrenze. Zwischen ihrem Eigenthum und dem Gäßchen stehe vielmehr ein dem Fräulein Bausch gehöriger Schuppen. Uebrigens werde es sich empfehlen, wenn der Gemeinderath der Entschließung der Kommission beitrete, so zu verfahren, daß die Unterdruckung des Gäßchens zwar sofort beschlossen, vor der thatsächlichen Durchführung aber noch mit Fräulein Kratzeisen verhandelt werde. Sollte dieselbe dabei auf ihrem Widerspruch gegen die Ueberbauung des Gäßchens auch in der jetzt vorgeschlagen Art beharren, so würde städtischerseits Klage gegen sie zu erheben sein, auf Feststellung, daß ihr ein Anspruch auf Offenhaltung des Gäßchens oder Entschädigung nicht zustehe. Die durch den Prozeß entstehenden Kosten sei Fräulein Bausch dabei nichts zu riskiren habe.
Herr Kappler bemerkt noch, daß Fräulein Kratzeisen nach einer ihm gegenüber gemachten Aeußerung ihren Einspruch gegen die Aenderung des jetzigen Zustandes weiter betreiben werde.
Der Gemeinderath beschließt hierauf die Unterdrückung des Hechtengäßchens und ermächtigt den Herrn Bürgermeister, das Gelände des Gäßchens zu einem Preise von 30 M pro qm an Fräulein Bausch zur Ueberbauung unter den von der Kommission vorgeschlagenen Bedingungen zu verkaufen.


Extraits du dossier de la Police du Bâtiment (1901-1902

Proposition de l’architecte Kalweit, 3 octobre 1901

Kalweit, Architect, Strassburg i. Els. Tränkgasse 12
Strassburg i. E. den 3. October 1901
[in margine :] Einlauf V-a, 4873
An das Wohllöbl. Bürgermeisteramt, Abteilung Bauamt, Hier
Unterzeichnete beauftragt für Frl. Bausch hier, Zürcherstraße, das Bauproject an dem unterdruckten Hechtengäßchen auszuarbeiten, erlaubt sich hierdurch ganz ergebenst Folgendes vorzutragen.
Laut vorjährigem Gemeinderathsbeschluß vom 18. October ist die Unterdruckung des Hechtengäßchens beschlossen worden, mit der Bedingung daß eine Hoffläche von 5,00 Mtr breite bei der Bebauung vorzusehen sei, daß das Gäßchen blos im Erdgeschoß und 1.er Stock bebaut werden darf. In dem erwähnten Beschluß des Gemeinderathes ist nicht bemerkt welcher Abstand im 2.en Stock zwischen den Gebäuden einzuhalten ist, so daß zwei Fragen entstehen : ist die Umfassungsmaur resp. Giebelmaur nach der früheren Flucht des Gäßchens zu errichten ? oder gelten hierfür die Vorschriften des Art. 29. der Bauordnung Abs. C wonach 1.90. m. das eigentlich zu berücksichtigende Maaß sei ?
Unterzeichneter beabsichtigt das Project in letzterem Sinnen zu bearbeiten nur bittet daher ganz ergebenst um hochgeneigte Genehmigung der geplanten Begrenzungsfluchten laut beiliegende Situationsskizen unter Begründung, daß durch eine solche Anlage, es sich um eine bedeutende Verbesserung bestehender Zustände handelt auch der Character der Fassade in diesem Falle eine Verschönerung der Straße herbeiführen würde sowie auch dadurch eine Sÿmetrie des ganzen Neubaues zu den Nachbargebäuden gegeben sei.
Einer baldgefl. Bescheidung bestens entgegensehend zeichnet
Hochachtungsvollst
Kalweit

[in fine :] Wegen der breite des Gäßchens vorn und hinten an der Grenze an Kratzeisen – H. Mauer 8/10

das Gäßchen hatte im alten Zustande an der Straße eine breite von 3.70 Meter, an der Grenze Kratzeisen eine solche von 2.39 Meter.
Alignirt war das Gäßchen auf 3.70 Meter breite, durch Beschluß vom 10/10 1900 ist das Gäßchen ganz unterdruckt mit der Maßgabe daß der Käuferin die Verpflichtung auferlegt werden zwischen dem zu überbauenden Theile des Gäßchens und dem ersteren Anwesen eine 5 Meter breiter Hof freizulassen und den vordern theil deß Gäschens nur bis Erdgeschoß und I. Stock zu erbauen. – Str. 9/10. 1901

Str. 11.10.01
1. M. E. läßt es sich mit dem Gemeinderathsbeschluß vom 10.10. v. J. nicht vereinigen dem Antrag der Frl. Bausch stattzugeben und den vordern Teil des Gäßchens nur in einer Breite von 1.90 lediglich mit Erdgeschoß u. I. Stock zu überbauen.
Es muß vielmehr darauf bestanden werden, daß das Gäßchen durchweg in einer Breite von 2.39. meter nur in I Stock-höhe überbaut wird, weil dies die Breite des Gäßchens an der Grenze Kratzeisen ist. Diese Ueberbauung ist aber jedenfalls der schrägen Linie (siehe Plan) vorzuziehen, namentlich aus Schönheitsrücksichten.
Streng wörtlich genommen, dürfte allerdings das Gäßchen an der Straße in einer Breite von 3.70. m und am Eigentum Kratzeisen in eine Breite von 2.39 m nur in I. Stock-höhe überbaut werden.

Avis de la Commission II, octobre 1901

Str. 11.10.01 – V-a 4876
Zur nächsten Sitzung der II Kommission
die Sachlage ergiebt sich auch den Bemerkungen auf der Anlage.
Es empfiehlt sich, das Gäßchen durchweg in eine Breite von 2.39. meter nur mit Erdgeschoß und I. Stock zu überbauen, von einer weiteren Forderung aber abzusehen.
Selbstverständlich kommt für die Beurteilung der Frage nicht das Alignement, sondern die thatsächliche Zustand des Gäßchens in Betracht – d bmstr

[in fine :] NB. Wiedervorlage an den Gemeinderath erscheint nicht nöthig, wenn die Kommission einverstanden ist.
Es ist eine Auslegungsfrage des früheren Beschlußes

Str. 21.10.01
Die Kommisson hat sich in der Sitzung vom 19. d. M. damit einverstanden erklärt, daß der vordere Teil des Gäßchens dem hintern der Fr. Bausch entsprechend überbaut wird, d.h. in einer Breite von 1.90. m durchweg nur Erdgeschoß und I. Stock, im Uebrigen aber in der an der Züricher straße bauordnungsmäßig zulässige Höhe #.
# die Kommission hält es nicht für nothwendig, wegen dieser Auslegung des früherern Beschlußes nochmals an den Gemeinde rath zu gehen.

[verso] Str. 21.10.01 – V-a 4873
Herrn Architekten Kalweit, hier, Tränkgasse 12
Auf Eingabe vom 3. d. M. betr. Ueberbauung des Hechtengäßchens teile ich Ihnen nach Anhörung der zuständigen Kommission deß Gemeinderathes erg. mit, daß gegen die beabsichtigte Bebauung nach Masgabe der wiederbeigefügten Skizze Bedenken auß* zu erheben sind. Der vordere Teil des Gäßchens darf darnach durch weg in einer Breite von 1.90 meter nur auf* Erdgeschoß und I. Stock überbaut werden.

L’architecte transmet ses plans, 11 décembre 1901

Kalweit, Architect, – Strassburg i. E., den Novbr. 1901
[Stempel] Bürgermeisteramt Strassburg i. Els. Eing: 11 DEZ 1901, V-a 5973
An das Wohll. Bürgermeisteramt Anteilung Baupolizei, Hier
Unter Bezugnahme auf die am 21. October a. V-a Nr 4879 erteilte Baugenehmigung überreicht Unterzeichneter nunmehr die gesamten Baupläne einschl. Entwässerungsplan zur Errichtung eines Wohnhauses für Frl. Bausch, belegen an dem unterdruckten Hechtengäßchen, Züricher resp. Krautenaustraße.
Mit der Bitte um hochgeneigte Erteilung der Bauerlaubniß auf Grund beiliegender Zeichnungen, zeichnet
mit vorzüglicher Hochachtung,
Kalweit, Arch.

[in fine :] Entwäs. Gesuch an Abth Entwäs. abgegeben, 12/12. 01
H. Köhler, 12/12
Schrb. beigef./ 16/12. W.K.

Rapport, 15 décembre1900

Straßburg den 15. Dezember 1900
V-a 6423
1) G. B.
Das Eigenthum Kratzeisen grenzt nicht unmittelbar an das Hechtengäßchen, vielmehr liegt zwischen beiden ein ebenerdiger Schuppen von etwa 1,50 m tiefe, welcher zum Grundstücke Hechtengäßchen N° 4 gehört.
Die fragliche Wohnungen in den drei Stockwerken des Kratzeisen’schen Hinterhauses bestehen aus zwei Zimmer und einer Küche, die Zimmer erhalten Licht und Luft durch je eine Fensteröffnung vom Kratzeisen’schen Hof bezw. vom Hechtengäßchen her, die Küchen dagegen haben nur mittelbare Licht: und Lufreintritt durch die nach dem Hechtengäßchen zu gelegenen Zimmer. Falls vor den fraglichen Fenstern ein 5. m breiter Hof liegen bleibt, halten wir die theilweise Überbauung des Hechtengäßchens in Gesundheitspolizeilicher Hinsicht für unbedenklich
derStadtbmt, 14/12
2) Nach 4 Wochen
[in margine :] mdt. 16.12.1900 – ab 18/12

[verso] Zunächst noch weitere 4. Wochen – 19/1
V-a 549

J. N. Das Hechtengäßchen soll lt der Verfügung des Herrn Bürgermeister vom 29.1.01 N° V 282 unterdruckt werden
Zunächst noch 4. Wochen – 22/3
Es wird* deßweg. ein Prozess eingeleitet werden, 22/4.
Noch weitere 6 Woch., 22/6
Nochmals noch 8 Wochen, 14/8
[in margine :] verb. mit 4873

Remarques que les plans transmis par l’architecte, 17 décembre 1901

[polycopié manuscrit complété à la main]
V-a 5873 Strassburg den 17. Dezbr. 1904
Verf.
1. An Herrn F. Kalweit, Architekt, hier, Tränkgasse 12
Bevor das Baugesuch vom 11. ds. Mts betreffend die Erbauung eines Wohnhauses auf dem Grundstücke der Fräulein Bausch an der Züricherstraße dieseits erledigt werden kann, wollen Sie gefälligst den Bestimmungen der Bauordnung vom 30. November 1891 gemäß, die anbei rückfolgenden Zeichnungen den nachstehenden Prüfungsbemerkungen entsprechend ändern bzw. ergäntzen lassen.
1.) Die balkentragende Wand am Treppenhaus ist im II. u. III. Stock auf mindestens 40 cm zu verstärken.
2.) die statische Berechnung der Eisenkonstruktionen und besonders stark belasteter Mauerteile ist vorzulegen.
3.) die Entfernung zwischen den einzelnen Gebäudeteilen muß mindestens 1,90 m betragen. (Art. 29. der B. O.)
4.) Falls im Dachgeschoß Wohn: oder Schlafräume eingerichtet werden, ist der Grundriß derselben in doppelter Ausfertigung vorzulegen.
5.) die Hofgröße muß mindestens 1/5 des ganzen Grundstückes betragen.
[verso] Die zweite Ausfertigung der Zeichnungen ist ebenfalls zu vervollständigen.
+ + +
2.° Nach 14 Tagen
das Stadtbmt – 16/12
mdt. 17/12 – ab 18/12

Herr Architekt Kalweit erscheint und ersucht um Abgabe des zweiten Ausfertigung der Zeichnungen um dieselben miteinander zu berichtigen. Str. 19/12. 01
Kalweit – Begl. Diemer
verb. mit. 5978

Réponse de l’architecte, 19 décembre 1901

Kalweit, Architect, – Strassburg, den 19. Dezb. 1901
V-a 5978
pr. 21/12. 01
An das Wohll. Bürgermeisteramt Anteilung Baupolizei, Hier
Die mit Schreiben vom 16. a. zurückgesandten Zeichnungen mit dem Bemerken ganz ergebenst zurück, daß die gewünschten Abänderungen in den Zeichnungen roth vermerkt sind.
Im Dachgeschoß werden bewohnbare Räume nicht hergestellt.
Die Hoffläche entspricht den gesetzlichen Vorschriften.
Anliegend verlagte statische Berechnungen.
In der Erwartung einer baldgfl. Erledigung des Baugesuches zeichnet
Hochachtungsvollst
Kalweit, Arch.

[in fine :] H..Kössler 21/12
[verso] Zeichnungen und statische Berechnung geprüft. Nach ingezogene Erkundigung bei der Abteilung I kann die Bauerlaubnis noch nicht erteilt werden, da der Kaufvertrag mit Fr. Bausch nocht nicht abgeschlossen ist
288/12. W. K.
[in fine :] bitte den Baugesuch auszustellen
H. Köhler 28/12
bausch. beigef., 30/12. W.K.

Permis de construire, 4 janvier 1902

Bauschein
– (Stempel 1 Mark)
Bürgermeisteramt der Stadt Straßburg, B.-Nr. V-a 5978 / 367
Name des Antragstellers : Frl. Julie Bausch, Hier, Züricherstraße 30
Lage des in Betracht kommenden Grundstückes : Züricherstraße 28 (a)
Baugebühren im Betrage von 47 M 12 d. bezahlt am 6/2 1902
Mitteilung an die Abteilung II abgegeben, 6/2.02
Die geplante unterirdische Entwässerungsanlage ist laut Mittheilung der Abtheilung für Entwässerung vom 17.12.1901 als ausführbar erklärt worden – 31/12. W. K.
1) Herrn Bauführer Kössler zur gefälligen Kenntnisnahme.
Straßburg den 6. 2. 1902, Der Bauinspektor
[in fine :] Kenntnis genommen den 6/2. K. – Nicht abschick. ! 2/1

Beschluß. Der Bürgermeister der Stadt Straßburg,
Auf Grund der Gesetze und Verordnungen, betreffend die städtische Baupolizei,
Nach Einsicht des Gesuches vom 11. bezw. 19. Dezember 1901 betreffend die Erbauung eines vierstöckigen Wohnhauses auf dem Grundstücke der Fräulein Julie Bausch an der Züricherstraße N° 28 ;
In Erwägung, daß der geplante Neubau in die gesetzliche Fluchtlinie gesetzt werden soll,
In Erwägung, daß die Straße vor dem zu überbauenden Grundstücke ortsüblich ausgebaut ist ;
*In Erwägung, daß das Hechtengäßchen durch Beschluß des Gemeinderats vom 10. Oktobr. 1900 unterdruckt worden ist ;
Faßt folgenden Beschluß :
Artikel 1. Das Gesuch der Frl. Julie Bausch vom 11. bezw. 19. Dezember 1901 wird vorbehaltlich der etwaigen Widerspruchs-Rechte Dritter nach den anbei zurückfolgenden Zeichnungen unter den in der Bauordnung vom 30. November 1891 enthaltenen Bestimmungen genehmigt. (9 Blatt Zeichnungen)
Insbesondere ist zu bemerken
1) Antragsteller ist im Hinblicke auf die Vorschriften des Artikels 44 der Bauordnung vom 30. November 1891 verpflichtet, dem Bürgermeisteramt den Beginn der Bauarbeiten anzuzeigen.
Eine gleiche Verpflichtung liegt ihm ob, wenn die Grundmauren eine Höhe von 16 Centimetern unter der Straßenoberfläche erreicht haben, damit von Amtswegen an Ort und Stelle die gesetzlich festgelegte Baufluchtlinie angegeben und zugleich ihre Einhaltung bestätigt werden kann.
2) Ist der Bau in seinen Mauern, Eisenteilen und feuersicheren Treppen, sowie in Dach und Balkenlagen vollendet, so hat laut des Artikels 46 der Bauordnung der Bauherr oder sein Vertreter ihn bei dem Bürgermeisteramte schriftlich zur Rohbauabnahme anzumelden, damit vor Beginn der Verputzarbeiten die amtliche Prüfung des Baues vorgenommen und die vorschriftsmäßige Ausführung bescheinigt werden kann.
3) Nach Fertigstellung des Baues ist in Gemäßheit des nach Artikels 47 der Bauordnung mindestens 14 Tage vor seiner Benutzung beim Bürgermeisteramte ein schriftlicher Antrag auf Gebrauchabnahme, vor deren Vollzuge die Benutzung der betreffenden Baulichkeiten unzulässig ist, einzureichen.
4) Das aufgeheude Mauerwerk muß in der gesetzlichen Fluchtlinie errichtet werden. Für den Sockel ist ein Vorsprung bis zu 25 Centimetern über die gesetzliche Fluchtlinie zulässig, während für die Balkone ein solcher bis zu 1,20 Meter zulässig ist. Treppenstufen und Kratzeisen dürfen vor die gesetzliche Fluchtlinie keinesfalls weiter vorspringen als die anschließenden Sockel. Die Oeffnungen im Bürgersteig dürfen höchstens 20 Centimetern vom Sockel ab vorspringen und müssen in der Oberfläche des Bürgersteiges mit Eisenstäben oder mit eisernen Gittern von höchstens 3 Centimetern Maschenweite sorgfältig und fest überdeckt werden.
5) Die Fenster- und Thüröffnungen in den gemauerten Wänden müssen mit feuersicheren Baustoffen abgedeckt werden.
6) Die Schornsteine müssen von Grund auf mit mindestens 10 Centimeter starken Wandungen gemauert sein oder auf feuersicherem Unterbau ruhen. An Nachbargrenzen muß die Wangenstärke ohne Verputz mindestens 20 Centimeter betragen. Balkenanlagen und sonstiges Holzwerk müssen von den Innenwandungen der Schornsteine überall mindestens 22 Centimeter entfernt bleiben.
7) Für die Beanspruchung der zur Verwendung kommender Baustoffe sind die Angaben des Artikels 35 der Bauordnung zu beachten.
8) Es ist für ausreichende Verankerung der Außenwände mit den Balkenlagen mittelst durchgehender Balken zu sorgen.
9) Die Auflager für die eisernen Träger und Stützen sind aus harten Quadersteinen herzustellen, der Auflagerdruck ist mittelst gußeiserner Unterlagsplatten gleichmäßig zu verteilen.
10) Die Balkendecke des obersten Stockwerks ist, soweit die darüber liegenden Räume nicht zum dauernden Aufenthalte von Menschen dienen, feuersicher zu belegen.
11) Die Treppenumfassungswände sind in einer Stärke von mindestens 15 cm zur Dachfläche aufzuführen
* und die Treppenanlage in feuersicherem Baustoff herzustellen.
* 12) Das hölzerne Dachgesims ist an den Nachbargrenze in Stärke der Brandmauer feuersicher abzuschließen.
13) Die Bedürfnisanstalten sind nach Maßgabe der Vorschriften des Artikels 30 der Bauordnung auszuführen.
14) Die Gasleitungen innerhalb der Gebäude sind aus Eisen herzustellen und haben im Uebrigen den Vorschriften des Artikels 24 der Bauordnung zu entsprechen.
15) Alle von dem betreffenden Grunstücke kommenden Regen- und Haushaltungswasser sind unterirdisch durch undurchlässige Zweigdohlen nach dem Straßendohlen abzuleiten. Die Ausführung der unterirdischen Entwässerungsanlage unterliegt einer besonderen Erlaubnis, welche vor Beginn der Arbeiten im Straßenkörper beantragt und erteilt sein muß.
16) Nach Maßgabe der Bestimmungen des Artikels 22 des Bauunfallsicherungsgesetzes vom 11. Juli 1887 muß über Bauarbeiten irgend welcher Art, welche in Selbstunternehmung ausgeführt werden, den Bürgermeisteramte für den Fall, daß zur Ausführung der Arbeit – einzeln genommen – mehr als sechs Arbeitstage verwendet worden sind, binnen drei Tage nach Ablauf eines Monats bei Vermeidung der dort vorgesehenen Strafe eine Nachweisung nach dem vorgeschriebenen Formblatt eingereicht werden.
– Artikel 2. Vorstehende Genehmigung ist ausschließlich auf die oben erwähnten, beziehungsweise in den zurückgegebenen Zeichnungen dargestellten Arbeiten beschränkt. Für jede weitere beabsichtigte Arbeit oder Abweichung muß eine neue Genehmigung eingeholt werden.
Artikel 3. Antragsteller hat die nach den Gebührensätzen berechneten Baugebühren im Betrage von Siebenunddreißig Mark 12 Pfennig bei der Stadtkasse einzuzahlen und wird gegenwärtiger Beschluß nur gegen Vorlage der Quittung über die eingezahlten Baugebühren ausgehändigt.
Artikel 4. Vorstehender Beschluß verliert seine Gültigkeit, wenn die genehmigten Arbeiten nicht binnen Jahresfrist – vom Tage der Aushändigung an gerechnet – begonnen ist.
So geschehen auf dem Stadthause zu Straßburg den 4. Januar 1902 – Der Bürgermeister, J. A. – 2/1
[in margine :] Baugebühren : 1,90 m Bauflucht eines einstöckigen Gebäudeteiles à 2,40 = 4,56 M
13,30 m Bauflucht eines vierstöckigen Gebäudes à 3,20 = 42,56 M, zus. 47,12 M
[in margine :] mdt. 4. I. 1902
NB. der Bauschein darf erst ausgehändigt werden, wann der Kaufvertrag vorschriftsmäßig abgeschloßen ist, 3/1. 02


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.