12, rue des Dentelles (ancien n° 4)


Rue des Dentelles n° 12 – VII 64 (Blondel), P 960 puis section 52 parcelle 6 (cadastre)

Reconstruite par le tanneur Jean Henri Knoderer (v. 1835)

Dentelles 12 (août 2015)Dentelles 12, Ill (juillet 2015)
Façade rue des Dentelles (août 2015). L’ancien n° 4 se trouvait à l’emplacement de la porte cochère
Façades sur l’Ill (septembre 2007). L’ancien n° 4 correspondait au deuxième bâtiment à pan de bois, peint en blanc, à deux travées et quatre étages.

L’actuel 12, rue des Dentelles résulte de la réunion de trois propriétés dans les années 1830 : celle à l’angle de l’impasse (ancien n° 5, plan Blondel VII 65), la suivante plus étroite (ancien n° 4, plan Blondel VII 64) qui avaient été réunies un temps par Benjamin Büry en 1724 et celle constituée des anciens n° 2 et 3 (plan Blondel VII 63). La maison du milieu (VII 64) comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière séparés par une cour. Elle sert de tannerie avant d’appartenir au maître maçon Jean Steitz (1745-1780) et à l’amidonnier Jean Michel Peter (1780-1819). Elle retrouve sa destination de tannerie quand Henri Knoderer l’achète en 1824 en la réunissant aux anciens numéros 2 et 3 dont il est déjà propriétaire.

129 Elévations (h)-i-a129 Elévations a-f
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 129, façades sur rue et sur rivière

L’Atlas des alignements signale un rez-de-chaussée en maçonnerie et deux étages en bois et un encorbellement. Sur les élévations du plan relief de 1830 (1), la façade sur rue est la deuxième à gauche du repère (i) : deux fenêtres et une porte au rez-de-chaussée, deux fenêtres irrégulièrement réparties à chacun des deux étages. Les corbeaux au-dessus du rez-de-chaussée marquent l’encorbellement. D’après la description de 1824, le bâtiment comprend, au rez-de-chaussée, un moulin à écorce et un escalier, au premier étage une cage d’escalier, une cuisine et une chambre, au second étage une cage d’escalier et trois chambres puis deux greniers. La façade sur la rivière se trouve à droite du repère (b). Ce bâtiment a un rez-de-chaussée, une cage d’escalier et une buanderie, au premier étage une cage d’escalier et une chambre, au second étage une cage d’escalier et deux chambres, par dessus un comble à deux greniers. La cour B représente la façade arrière (1-2) du bâtiment sur rue, la façade avant (5-6) du bâtiment arrière vers l’Ill. L’ouest de la cour est un mur aveugle (1-6) de la maison voisine, l’est comprend un édicule (2-3-4) puis un autre mur aveugle (4-5).

129 Cour BDentelles n° 12 Garage 1952 (684 W 175)
Cour B
Garage construit en 1952, dossier de la Police du Bâtiment)

Le rapport d’experts dressé en 1847 stipule que l’ancienne maison n° 4 a été démolie et reconstruite, elle a alors une entrée cochère, un premier étage et deux ateliers, la façade qui comporte un fronton est partie en pierre de taille, partie en briques. La reconstruction doit avoir suivi de peu la réunion des différentes propriétés en une seule dans les années 1830, avant l’ouverture du cadastre. Les maisons réunies sous le n° 12 sont de nouveau transformées en 1864 en en portant le revenu de 720 à 950 francs. Les anciens bâtiments arrière qui donnent vers la rivière sont conservés. En comparant les dessins de 1830 et l’état actuel, on constate que le bâtiment de l’ancien n° 4 a été refait et surélevé de deux étages supplémentaires. A la fin du XIX° siècle, l’ancienne tannerie est convertie en habitations et abrite quelques ateliers (menuiserie, confection). On aménage un garage en 1952 dans une dépendance sur la droite de la cour en entrant.


Partie est de la cour (septembre 2017)
Bâtiment sud (1941, photographie Spehner, AMS 1 Fi 88 et 1 Fi 94 n° 127)

juillet 2015

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1600 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Matthias Scholl, teinturier, et (1594) Sybille Stephan – luthériens
1628 v Jean Andrès, passementier, et Apollonie Büchel – luthériens
1639 adj Jean Georges Marbach, préposé aux lods et ventes, et (1608) Anne Bittlinger – luthériens
1648 v Martin Bratfisch, tanneur, et (1648) Marie Mœssner, remariée (1679) avec le batelier Daniel Rues – luthériens
1691 v Pierre Rumpler, tanneur, et (v. 1686) Ursule Dürr – catholiques
1695 v Jean Frédéric Griesbach, tanneur, et (1694) Marie Salomé Rieger – luthériens
1724 v Benjamin Büry, tanneur et aubergiste à Wasselonne, et (1690) Anne Schumacher – réformés
1735 h Joseph Pasquay, marchand, et (1733) Anne Marie Bury – réformés
1745 v Jean Steitz, maître maçon, et (1740) Marie Dorothée Fuchs puis (1745) Anne Marguerite Eckert – luthériens
Paul Stæhling, maître maçon, et (1750) Anne Marguerite Eckert veuve de Jean Steitz – luthériens
1780 v Jean Michel Peter, boulanger puis amidonnier, et (1749) Marie Catherine Huber – luthériens
1795 h Jean Michel Peter, amidonnier, et (1783) Marguerite Salomé Steitz, puis (1800) Marie Madeleine Schmidt et (1815) Marie Catherine Geist veuve de l’amidonnier Abraham Reffolt – luthériens
1819 v Georges Michel Gruber, maçon, et (1800) Catherine Elisabeth Redslob puis (1808) Marguerite Salomé Ottmann
1824 v Jean Henri Knoderer, tanneur, et (1818) Marie Salomé Eckert
1848 h Chrétien Charles Knoderer, fabricant de cuirs, et (1848) Sophie Caroline Kolb
1920 h Charles Lucien Knoderer, directeur de fabrique

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 700 livres en 1712, 1 100 livres en 1746. La valeur vénale de la maison est d’environ 700 livres en 1691 et 1695, d’environ 1 075 livres strasbourgeoises en 1724, 1745 et 1780.

(1765, Liste Blondel) VII 64, Paul Stelin
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Stähling Wittib, 3 toises, 0 pied et 7 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 960, Knoderer, Henri, tanneur – maison, sol, cour, tannerie – 8,5 ares (puis) Knoderer Jean Henri négociant

Locations

1728, Jean Urbain Augst, pèlerin et ancien aubergiste, et Barbe Lobstein

1790, Préposés aux affaires foncières (VII 1424)
Michel Peter argue que sa risberme est en arrière de celle de ses voisins pour éviter de produire un devis de travaux

(f° 33.) Dienstags den 20° Julii 1790. Landvesten an den Häußern unterhalb den Mühlen. H. Käßhammer. Idem Michael Peter – Zufolg Erkanntnus vom 13.ten hujus producirt H Johannes Käßhammer der Schreiner wegen der vor seiner behausung Zumachenden Landvest ebenfalls Plan und devis estimatif auf 1052. lb 9 s sich belaufend. Erk. ad acta.
H. Werckmeister Kaltner berichtet, daß Michael Peter der Amlungmacher pt° des Landvestes sich declarirt, daß da sein hauß mitten unter den andern stehet, und die beide anstoßende häußer dem selben viel vorstehen, alßo auch nicht soviel schaden leidet, er nicht nöthig habe einen plan und devis wegen seiner Landvest verfertigen Zu laßen er sich also mit allem begnügen was desfalls verordnet werden solte. Erkannt, Verzeichnus.

Description de la maison

  • 1712 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment arrière, une cave solivée et un puits, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1400 florins
  • 1824 Description
  • 1847 Rapport d’experts

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue des Dentelles

N° / ancien N° : 7 / 4
Peter
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages en bois mauvais et avance
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 270 case 2

Knoderer Jean Henri, Négociant

P 960, tannerie, M.on et Cour, sol, rue des Dentelles 2
Contenance : 8,50
Revenu total : 4,42
Folio de provenance :
Folio de destination : avec 961
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires :
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 270 case 3

Knoderer, Jean Henri, Négociant
1856 Knoderer, Chrétien Charles

P 960, sol, rue des Dentelles 2
Contenance : 8,50 puis 13,50
Revenu total : 4,42
Folio de provenance :
Folio de destination : avec 961
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires :
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 435 case 2

Knoderer Chrétien Charles

P 961, maison, sol, Rue des dentelles 12
Contenance : 5
Revenu total : 727,02 (720 et 7,02)
Folio de provenance : (270)
Folio de destination : 435, aug. de C.on
Année d’entrée :
Année de sortie : 1867
Ouvertures, portes cochères, charretières :1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 160 / 128
fenêtres du 3° et au-dessus : 20 / 16

P 961, maison
Contenance : 5
Revenu total : 957,02 (950 et 7,02)
Folio de provenance : 435, aug.
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1867
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 185 / 148
fenêtres du 3° et au-dessus : 32 / 28

Année 1867, Augmentations – Knoderer Chrétien f° 435, P 961, Maison, revenu 950, Aug.on de C.on, achevée en 1864, imposable en 1867, imposée en 1867
Diminutions – Knoderer Ch. Charles f° 435, P 961, Maison, revenu 720, Aug.on de C.on, supp. en 1867

Cadastre allemand, registre 32 p. 67 case 9

Parcelle, section 6, n° 52 – autrefois P 960, 961
Canton : Große Spitzengasse Hs. N° 12 – Rue des Dentelles
Désignation : Hf, Whs. u. N.G.
Contenance : 12,52
Revenu : 7500 – 9500
Remarques :

(Propriétaire), compte 670
Knoderer Christ. Karl Wwe
1920 Knoderer Karl Lucien Fabrikdirektor
(2412)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 231 Rue des Dentelles (p. 374)
(maison n°) 4

Pr. Peter, J. Michel, Amidonnier – Lanterne
loc. Peter, J. Michel, fils, amidon. – Lanterne
loc. Bach, Mathieu, blanchisseur – Manant

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Grosse Spitzengasse (Seite 167)

(Haus Nr.) 12
Hockenjos, Bremser. 0
Hockenjos, Pförtn. 0
Brandt, Wwe. 1
Brucker, Büglerin. 1
Burger,Schlosser. 1
Gaertner, Reisender. 1
Gommengenger, Gasanzünder. 1
Hefele, Tagner. 1
Horsch, Tagner. 1
Speicher, Tagner .1
Voltz, Rentnerin. 1
Gantzer, Pensionär. 2
Heidmann, Näherin. 2
Hinterkopf, Tagner. 2
Jörg, Wwe. 2
Siegel, Maurerm. 2
Bach, Ladendiener. 3
Gassmann, Strassb.-Sch. 3
Gohde, Schneider. 3
Schmitt, Tagnerin. 3
Lehmann, Tagner. 3
Wurtz, Tagnerin. 3
Dannwolf, Warenlager. H 0
Lutz, Schreinerwerkst. H 0
Bergner, Wwe. H 1
Betsaal d. ev. Gemeinde. H 1
Brill, Büglerin. H 1
Gantzer, Tagnerin. H 1
Kretz, Oktroibeamter. H 1
Schünemann, Kanzlei-Sekretät. H 1
Strohmeyer, Wwe. H 1
Klein, Tagnerin. H 2
Stephan, Schriftsetzer. H 2
Voltz, Schuhmacherm. H 2
Voltzenlogel, Schneider. H 2
Voltzenlogel, Schaffner. H 2
Krügell, Kommis. H 2
Ackermann, Schneidermeister. H 3
Hockenjos, Briefträger. H 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 684 W 175)

Rue des Dentelles 12 (I) 1876-1983

Le préfet autorise en 1876 à rétablir la clôture qui a été supprimée quelques années auparavant à l’entrée de la ruelle (impasse des Dentelles) entre les numéros 1 et 12.
Le propriétaire transforme en 1879 un soupirail en porte de cave, remplace en 1885 un pilier aux mansardes des façades sur la rivière, refait les cheminées en 1903. Le nouveau propriétaire Camille Spagna fait aménager un garage dans une dépendance en 1952. Les ravalements sont souvent évoqués, d’autant que les façades sont visibles non seulement vers la rue et vers la rivière mais aussi en partie des deux autres côtés.
L’ancienne tannerie convertie en maison d’habitation abrite un atelier de menuisier (Leclerc, 1895 puis Philippe Lutz, 1900), un commerce d’eau minérale (Jacques Schreiner, 1891), un atelier de confection dans les bâtiments arrière (Auguste Kœnig, 1906). Après 1945 on trouve un détaillant de tissu (Aux Coupons de Roubaix, 1946), des ébénistes (Balboni et Godard, 1973), un antiquaire (Chenkier, 1978).

Sommaire
  • 1873 – Le maire déclare que la porte qui fermait le passage entre les n° 12 et 10 a été supprimée lors de travaux municipaux et qu’elle est rétablie pour éviter qu’on y dépose des immondices. Il fait remarquer que la ruelle sert à l’écoulement des eaux provenant de la maison Knoderer et de ses latrines et demande à la préfecture de prendre des mesures
    1874-1876 – Rapport de la mairie sur les ruelles qui mènent de la rue à la rivière. Rapport du préfet au même sujet, l’inspecteur des Ponts et Chaussées déclare qu’une porte fermait la ruelle en 1870 et était entretenue par la Ville et qu’elle a été ensuite supprimée pour permettre à l’éclusier (écluse 86-bis) de passer, il estime souhaitable de rétablir la porte – Lettre du préfet qui autorise de fermer la ruelle par une porte après que la partie du Fossé des Tanneurs entre la Grand rue et le Bain-aux-Plantes a été aménagée pour la circulation et qu’un quai a été établi jusqu’à l’écluse 86-bis
  • 1879 – L’entrepreneur Greiner (20, rue du Jeu-des-Enfants) demande au nom du propriétaire Stromeyer l’autorisation de transformer un soupirail en porte de cave – Croquis – Rapport de l’inspecteur voyer, accord
  • 1884 – La Ville demande au propriétaire 1) de paver ses cours en assurant une inclinaison qui permette aux eaux de s’écouler au lieu de former des flaques, 2) de couvrir la fosse à fumier
    1884 – La Police du Bâtiment notifie le propriétaire, la veuve Lina Knoderer domiciliée à Illkirch, de poser un tuyau d’aération à sa fosse d’aisances – Travaux terminés, octobre 1884
  • 1885 – Le maçon Emile Widmann demande l’autorisation de remplacer un pilier pourri aux mansardes (façade vers l’Ill) et de réparer le crépi – Autorisation de remplacer un pilier à l’étage sous combles de la maison arrière – Travaux terminés, novembre 1885 – Plan
  • 1886 – La Police du Bâtiment demande à la veuve Knoderer de ravaler la façade vers l’Ill – Travaux terminés, octobre 1886
  • 1895 – La Police du Bâtiment qui constate que l’installation de chauffage dans l’atelier du menuisier Leclerc est défectueuse écrit au propriétaire – Travaux terminés, mars 1896
  • 1891 – Dossier suite au courrier de la préfecture. Jacques Schreiner demande l’autorisation d’exploiter un commerce d’eau minérale. La Police du Bâtiment estime que la cave à solives en bois est inadaptée à conserver des bouteilles d’acide carbonique et propose des aménagements
  • 1895 – Dossier suite au courrier de la préfecture. Un entrepôt de marchandises au premier étage du bâtiment arrière ne sera autorisé qu’à certaines conditions (renforcer le plafond, paver la cour, éclairer l’entrée)
  • 1896 (avril) – Dossier suite au courrier de la préfecture. Vérification des frais de pavage à l’entrée et dans la cour du 12, Grande rue des Dentelles
    1896 (juillet) – Dossier à la préfecture. Fosse destinée à entreposer de l’acide carbonique
  • 1896 (août) – Lina Knoderer demande l’autorisation de réparer le crépi de la façade sur rue – Autorisation – Travaux terminés, octobre
    1896 (décembre) – Même demande par le maître maçon Matter (9, rue des Lentilles), Autorisation – Travaux terminés, janvier 1897
    1894 – La Police du Bâtiment demande à la veuve Knoderer de ravaler la façade vers la rue, vers l’Ill et vers la ruelle – La propriétaire demande un délai, puis un deuxième pour cause de maladie – La Police du Bâtiment fait remarquer que les façades sont très sales. Le maire refuse de prolonger une nouvelle fois le délai, mai 1897 – Le pignon gauche est ravalé, novembre 1897
  • 1895 – Le maire demande à la propriétaire de se conformer au nouveau règlement en supprimant les volets de six soupiraux qui s’ouvrent vers la voie publique – La propriétaire répond en 1898 qu’elle estime la dépense inutile puisque les volets sont toujours fermés- Travaux terminés, juin 1900
  • 1900 – La Police du Bâtiment constate que le menuisier Philippe Lutz a posé une enseigne sans autorisation – Demande – Autorisation, septembre 1901
    1902 – Il déclare avoir retiré l’enseigne
  • 1903 – L’entrepreneur de construction Philippe Holzmann demande l’autorisation d’occuper la voie publique devant le 12, rue des Dentelles. L’occupation n’est pas soumise à des droits puisqu’il s’agit de travaux municipaux
  • 1902 – Dossier suite au courrier de la Division III qui relève des défauts dans l’aménagement intérieur (les cheminées ne sont pas assez nombreuses, l’atelier de menuiserie ne correspond pas au règlement)
    1903 – L’architecte Illinger (51, rue du Faubourg de Pierre) transmet des dessins des nouvelles cheminées au maçon Xavier Matter (9, rue des Lentilles) – Autorisation délivrée en avril 1903, les travaux commencent en juin et se terminent en juillet – Dessin
    1903 (septembre) – La Police du Bâtiment constate que les travaux dans l’atelier de menuiserie ne sont pas faits. Octobre, le plâtrier Rabold (19, rue des Bateliers) couvre de plâtre les plafonds de l’atelier Lutz. Les poutres ne sont cependant pas encore recouvertes. Le portier Ferdinand Hockenjos fait suivre le courrier chez Knoderer à Bar-le-Duc en France – Le plâtrier Rabold déclare se charger des travaux, terminés en juin 1904
    1904 – La Police du Bâtiment demande de recouvrir la fosse d’aisances – Travaux terminés, décembre
  • 1905 – Le peintre en bâtiment Eugène Ferbach demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Autorisation, prolongation
  • 1902 – La Police du Bâtiment demande à la veuve Knoderer de ravaler la façade. Elle objecte que le dernier ravalement remonte à seulement sept ans et qu’elle a déjà eu beaucoup de frais pendant l’année – La Police du Bâtiment accorde un délai puis un deuxième. Croquis des quatre façades à ravaler, vers la rue, vers la rivière, vers la ruelle et vers le n° 14 à un étage alors que le n° 12 a trois étages – Le fils de la propriétaire Charles Knoderer qui habite Bar-le-Duc intervient en arguant que les canalisations ont occasionné des frais importants et que les façades ne sont pas en très mauvais état – La Police du Bâtiment accorde d’autres prolongations – Le peintre Ferbach se charge des travaux, la façade sur rue a été ravalée, août 1908
  • 1906 – Auguste Kœnig qui transfère l’atelier de confection pour dames du 39, route de Cronenbourg (faubourg de Saverne) au 12, Grande rue des Dentelles demande l’autorisation d’aménager les locaux – Autorisation, plan (bâtiment arrière vers la rivière)
  • 1907 – Le maître maçon Jean Siegel demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation
  • 1911 – Le service du logement expose les travaux que le Commission des logements demande d’exécuter à l’écurie suite à une plainte – La plainte n’a plus d’objet parce que l’écurie n’est plus en service
  • 1915 – Une poutre en planches est tombée au troisième étage. La maison appartient au Bureau du séquestre des biens appartenant à des Français – Travaux terminés, août
  • 1924 – Le peintre en bâtiment Louis Marx demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Accord
  • Commission contre les logements insalubres – 1902, propriétaire Mme Knoderer à Illkirch : Grande propriété, ancienne tannerie transformée en logements. La maison occupée par 42 familles comporte 7 cabinets d’aisance. Liste de travaux à exécuter en 14 points
    1904 – Les travaux intérieurs de raccord aux canalisations sont en cours
    Liste des locataires (34 familles, 107 individus)
    Tous les travaux demandés sont terminés, juillet 1906 – Nouvelle liste, 1911
    1911 – Le locataire Kretz se plaint de l’écurie et de la fosse à fumier
    1913 – Plainte concernant une caisse en bois posée dans la ruelle. Les propriétaires des maisons n° 10 et 12 doivent assurer la propreté de la ruelle
    1915 – Le propriétaire de l’atelier de couture fait brûler des déchets de tissu dans son fourneau, ce qui incommode le voisinage
    1915 – Liste de travaux à exécuter en 29 points
    1917 – Le locataire Kretz se plaint auprès de la Commission des logements militaires que le locataire Kœnig élève 40 lapins et une chèvre dans l’écurie
    1932 – Un locataire se plaint de son évier (propriétaire, Knoderer à Bar-le-Duc) – Travaux terminés, avril
  • 1932 – Marthe Knittel demande l’autorisation de poser une antenne de TSF entre les maisons 12 et 15 rue des Dentelles – Accord – 1939, l’antenne est retirée
  • 1940 – La famille Runtz se plaint de son logement trop sombre. La Police du Bâtiment se déclare incompétente
    Un autre locataire se plaint que la pluie entre dans sa cuisine. Propriétaire, veuve Charles Knoderer, rue Oberlin à Colmar. Gérant, Alfred Knopf, sur place – Travaux terminés, novembre
  • 1946 – A. Kunstle informe la Police du Bâtiment qu’il va poser une enseigne perpendiculaire Aux Coupons de Roubaix, Vente en détail, Draperies, lainages, confection, Entrée au fond de la cour à gauche – Arrêté portant autorisation de poser des saillies mobiles – L’enseigne est posée, octobre
  • 1949 – Marie Mathis (2, rue Escarpée) demande l’autorisation de poser une enseigne dessinée par l’architecte René Meyer (La Petite France, restaurant). La Police du Bâtiment oppose un refus parce que la pétitionnaire n’habite pas le bâtiment – La pétitionnaire demande une dérogation en arguant que la maison se trouve dans une situation particulière. La Commission des Beaux-Arts refuse d’accorder l’autorisation
  • 1952 – Le propriétaire Camille Spagna demande l’autorisation d’aménager un garage dans une dépendance de la cour en remplaçant des cloisons par des murs en brique – Autorisation
    Suivi des travaux exécutés par le pétitionnaire. On démolit l’ancienne construction et enlève les décombres, on coule les fondations en béton et élève les murs en briques cellulaires (septembre 1952). Le gros œuvre du rez-de-chaussée est achevé, la dalle du premier étage est posée (7 octobre). Le propriétaire fournit de nouveaux plans qui correspondent à la construction. Le premier étage est terminé (13 octobre). Les travaux sont achevés (décembre)
  • 1961 – Ravalement et réfection de la cage d’escalier. Rapport dressé pour la demande de subvention auprès du Fonds national d’amélioration de l’habitat (mars). Camille Spagna est autorisé à poser des échafaudages sur la voie publique (juin)
    La Police du Bâtiment met en demeure en juillet 1961 de mettre hors eau ses bâtiments après constat que la toiture est défectueuse. Les travaux du versant sur rue ont été immédiatement exécutés pour éviter que la rue soit trop longtemps encombrée par des échafaudages. Nouveau rapport de subvention. Travaux exécutés par Filippo Quattrone (9, rue de l’Oberelsau, Montagne-Verte) et la mise hors eau par l’entreprise Knobloch (7, rue du Bain-Finkwiller)
    Suivi des travaux. La façade sur rue est terminée, les façades sur cour sont en exécution (août). Les travaux sont terminés, septembre
  • 1961 – Rapport de feu de cheminée. La Police du Bâtiment demande de munir la cheminée d’une porte réglementaire – Travaux terminés, mars 1962
  • 1968 – Une locataire se plaint que ses fenêtres sont en mauvais état et que le propriétaire lui demande de faire faire les travaux. La Police du Bâtiment se rend sur place et constate que le propriétaire est disposé à faire faire les travaux
  • 1973 – Les ébénistes Balboni et Godard demandent l’autorisation de poser une enseigne. Arrêté de refus pour raisons esthétiques, l’architecte des Monuments historiques ayant émis un avis défavorable
  • 1978 – L’antiquaire Chenkier demande l’autorisation de poser deux enseignes peintes, Les Douves de la Petite France, antiquités du XVI° au XVIII° – Maquette annotée – Arrêté portant autorisation de pose d’enseignes après avis favorable de l’architecte des Monuments historiques
    1978 – Les ébénistes Balboni et Godard sont autorisés à modifier leur enseigne – Arrêté portant autorisation de pose d’enseignes après avis favorable de l’architecte des Bâtiments de France
  • 1979 – La Police du Bâtiment demande au propriétaire de faire ravaler la façade sur l’Ill. 1980, L’architecte des Bâtiments de France accorde une autorisation spéciale pour travaux qui ne ressortissent pas du permis de construire. La Ville autorise le propriétaire à poser des échafaudages sur la voie publique. Le propriétaire dépose une demande de subvention (16 % du montant total). Les travaux sont achevés, janvier 1982
    1982 – Nouvelle demande de subvention, façades sur cour et sur rivière. Autorisation de poser un échafaudage et une benne sur la voie publique. Les travaux sont terminés, septembre 1982. En partant du pont Saint-Martin, la première façade en pan de bois est ocre jaune, la deuxième en pan de bois est ocre rouge, la troisième plus étroite en pan de bois beige clair, la façade à grenier séchoir en pan de bois est beige clair.

Relevé d’actes

Le teinturier Mathias Scholl épouse en 1594 Sibylle, fille de Jean Stephan, tisserand à Arlon aux Pays-Bas. Les fiancés qui se sont charnellement connus avant la cérémonie ont manifesté leur repentir devant les administrateurs ecclésiastiques.

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 12, n° 41)
1594. Matthis Scholl der Ferber, vnd Sybilla, Hannß Stephan deß Wullenwebers Zu Arle In Niderlandt, Nachgelaßene tochter. Eingesegnet Montag 17. Julÿ.
N.B. Diße 2 p.sonen haben sich für denn Kirchgang fleÿschlich Mit Einand. v.mischet: seind derhalb. ehe vnndt sie Eingesegnet word. fur die herren Kirchenpfleg. gestelt, Ihrer sünd. vnndt ärg.nuß halb. gestrafft, vndt hinfurtt solches dem *ch gir Mit Ernst abzuleinen, v.mahnet word: Welches sie auch angelopt vndt v.sprochen, vnndt daher Im früe gebett, vnndt ohne Krantz Zu Kirch gang. (i 12)

Mathias Scholl vend en 1624 à voisin Auguste Goll (ensuite n° 4) une bande de terrain de quatre pieds de large sur vingt-neuf pieds le long du bâtiment avant de l’acquéreur. Deux éviers qui s’écoulent vers la rue font partie de la vente, ce qui est confirmé par une sentence rendue le 19 mars 1629 par les préposés aux Communaux.

Sibille Steff, veuve du teinturier Mathias Scholl, passe un contrat avec son gendre Jean Hœssle qui promet de pourvoir à ses besoin chez lui
1629 (19. 8.bris), Chambre des Contrats, vol. 465 f° 643
Erschienen Sÿbilla Steffin weÿ: Mathiß Schollen deß Ferbers vnd Sergenwebers auch burgers s: zu St. wittib mit beÿstand & Joseph Guckeisens Leinenwebers, ihres Vogts An einem,
So dann derselben dochterman hanß Hößle, ohlmann, vnd burger alhie, Am andern theil, Zeigten an, vnd bekannten, demnach sie Steffin eines Zimblichen hohen alters, vnd dahero ihre leibscräfften dermaß. abgematet vnd geschwächert, daß sie damit ihr tägliche vnderhaltung nicht mehr gewinnen könne, alß heten sie sich mit einand. eines leibgedings wolbedächtich volgender gestalt verglichen
(…) hingegen Er mehrbesagte sein Schwiger Zu sich in seine wohnung vff vnd annemmen, die tag ihres lebens beÿ ihme behalten

Sibille Steff, veuve du teinturier Mathias Scholl, et ses quatre enfants vendent la maison au passementier Jean Andrès

1628 (ut spâ. [1. Julÿ]), Chambre des Contrats, vol. 462 f° 354-v
(P. fol. 114.) Erschienen Sibilla Steffin weÿland Mathÿß Schollen des ferbers vnd Sergenwebers selig. Witwe mit beÿst. Joseph Guckisen leinenwebers deß Jung. Ihres vogts Christoff Scholl d. sergenweber, hannß Scholl d. sergenweber, Georg Loch* d. leinenweber Als ehevogt Margred. Schollin, So dan hannß Heßling d. ohlman Als ehevogt Annæ Schollin (verkaufft)
hannß Andreß den passementmach. burgern Zu Straßburg
hauß , hoffstatt höfflin vnd hind. hauß mit Allen geb. & gel. In d. St. St. In d. Spitz. gaß eins. n. Christian Schell, And. seit Augusto Gollen hind vff die Breusch stossend. Dauon gnd. iiij. lb gelts loß. mit i C. gl. Werung vff 3. Regum d. Spittal, It. 2 ½ gld gldt vff Lichtmeß mit L. glg Werg. Abzulegen d. Sammlung zum thurn, It. iiij. gl geld loß. mit j C. gld Wer. vff Catharin dem mehren Spittal, So dann ij gl gld lßg mit 40. lb Wer. vff Michaelis d. Zunff Zur Steltz sonst eÿg, Vnd ist diss. Khauff vber obgehörtt. beschwd. so d. Khff. vff sich genomm., Zugang. v. besch. für vnd vmb 347 lb
[in margine :] Erschienen Georg Lehe ehevögtlich weiß vnd Seine haußfrau haben in gegensein deß Käuffers (…) d. 19. Augusti A° 1628.
[in margine :] Erschienen der verkäufferin vogt Joseph Guckeisen vnd ihr dochtermann hanß Heßlin (…) de, 5. 9.br. 1631.

Le passementier Jean Andres épouse en 1612 Apollonie, fille d’Erard Büchel, chaudronnier à Mündelheim
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 330-v, n° 1002) 1612. Sonntag den 16. Augusti. Hannß Andres d. passment Mach. vndt Apolonia, Erhardt Büchel des Kupfferschmidts beÿ Mündelheim Nachgelaß. tocht. Eingesegnet Zinstag. 25. Augusti (i 341)

Apollonie Bücher recueille un héritage hors de la ville.
1613 Conseillers et XXI (1 R 93) Appolonia Bechlerin [Johann Andressen haußfrau] wegen Erbfalls. 128.

Jean Andres prend en apprentissage François Sambert, originaire de Commercy
1616 (ut spâ [xxic. Julÿ]), Chancellerie, vol. 423 (Registranda Kügler) f° 157
(Inchoat. fo: 148) Erschÿnen hannß Andres Passmentmacher burger alhie ane eim
So dann Frantz Sembert von Commersi Inn Franckrÿch wÿland Claude Semberts des wurts daselbsten seligen Sohn Mit beÿstand Claude hütting Von Commersi passmentmacher Jetz alhie Zu Straßburg
sich hetten alls beuelchaber Johann Schermi des würths Zu Commersi, sein Frantz Samberts Stieffvatters am andern theil
haben beÿde parteyen gegen einander bekantt vnd offentlich verÿehen der erstgenanter hanns Andres Zue Frantz Sambert Zu seinem leer Jungen vff vnd angenommen dreÿ Jar lang die nechste nach einander volgend (…)

Jean Andres hypothèque la maison au profit du marchand Arnaut Werbeck. En marge, quittance accordée en 1649.

1629 (7. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 464 f° 298-v
Erschienen Hanß Andreß Paßmentmacher burger Zu Str.
hatt in gegensein Arnoldt Werbecken handelßmann auch burgers alhie – 20 Pfund schuldig worden
dafür Vnderpfand sein soll hauß vnd hoffstat mit allen and.en deren gebäwen alhie in Spitzengassen neb. Paul Storcken dem Rohtgerber & neben Augustus Gollen hind. vffs wasser stoßend gelegen, so Zuvor v.hafftet vmb 200. fl. dem Spitahl, Item vmb 50. fl. der Zunfft Zur Steltz, Item vmb 50. fl. d.Samblung Zum Thurn, Item vmb 165. fl. Sÿbilla Steffin
[in margine :] Erschienen H Arnold Wehrbeck hierin gemeldt hatt in gegensein Martin Brotfischen deß Rothgerbers alß ietzig Innhabers der hierinn beschriebenen Behaußung (quittirt) Act. 9. Aug : a° 1649.

Jean Andres hypothèque la maison au profit de l’assesseur au Grand Sénat Jean Georges Marbach

1629 (23. 8.bris), Chambre des Contrats, vol. 465 f° 656-v
Erschienen Hanß Andreß Paßmentmacher vnd burger Zu St.
hatt in gegensein Herren Johann Georg Marbachen großen Rhats v.wanthen, bekannt, daß Er demselben wegen der 200. fl. so er Andreß ihm H Marbachen an gutem gelt schuldig worden, aber in hohem vnd leichtem gelt abgeleg, für den billichmesig. geforderten Nachtrag in allem vffrichtig. redlicher schulden schuldig sein auch gelten solle vnd wolle 50 Pfund
dafür Vnderpfand sein soll hauß, hoffstat, höflin vnd hinderhauß mit allen & alhie in Spitzengaß neben H Christian Schollen & Augustin Gollen hind. vff die Breüsch stoßend geleg. So Zuuor v.hafftet vmb 200. fl. w. dem Spital Jt. vmb 50. fl. der Samblung Zum thurn It. vmb 40. fl. d. Zunfft Zur Steltz So dann vmb 113. fl. rest am Kauffschilling Sÿbilla Steffin vnd dann vmb 50. lb d Arnold Werbecken

Jean Andres hypothèque la maison au profit de Daniel Nagel

1630 (18. Decembris), Chambre des Contrats, vol. 468 f° 780-v
Erschienen hanß Andreß d. Paßmentmacher alhie,
hatt in gegensein H. M. Daniel Nagels, bekannt, daß Er demselben wegen der 50. lb d so er Andreß vff seinem gehabten vnd seithero An Damian Jungen v.kaufften hauß, gelegen in Crautenaw neben dem Schlüsel in hohem dem Reichßthaler nach zu 6. fl. gerechneten gelt, abgelegt, für den Nachträg vermög der deßwegen alhie insonderheit habenden instruction (schuldig) XXV. lb
dafür Vnderpfand sein soll hauß vnd hoffstatt alhie in der Spitzengaß. neben Augusto Gollen & Paul Storcken dem gerber hind. vff die Preüsch stoßend gelegen, so zuuor v.hafft vmb 200. fl. dem Spital, It. umb 40. fl. der Zunfft Zur Steltz, Jt. vmb 50. fl. der Samblung Zum Thurn, Jt. vmb 100. fl. H hanß Georg Marbach, Jt. vmb vmb 150. fl. Arnold Werbecken, Jt. vmb 63 fl. Sÿbillæ Steffanin sonst eÿg.

Jean Andres hypothèque la maison au profit du docteur en droit Sébastien Leitersperger

1630 (5. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 468 f° 497-v
Eschienen hanß Andres der Paßmentmach. Burger Zu Straßburg, hat bekant,
daß er dem Edlen Ehrenvestn hochgelährten herrn Sebastian Leiterspergern beeder Rechten Doctori, vnd der Statt Straßburg Raht, vnd Advocaten, von deßen wegen sein Tochtermann, H Paulus Ansorg zugegen – schuldig seÿen 75 pfund
zu vnderpfand eingesetzt hauß, hoffstatt, höfflein, vnd hinderhauß, mit allen Ihren gebäwen, & gelegen alhie in Spitzengaßen, einseit neben H Christian Schellen, Anderseit nebe. Augusto Gollen, hinden vf die Breusch stoßend, Welche Zuuor noch verhafftet vmb 200. fl. Straßburger wehrung dem Mehren Spittal alhie, Item vmb 50. guld. wehr. der Samblung Zum Thurn, Item vmb 40. guld. besagter wehrung der Zunfft Zur Steltze, Item vmb 50. lib H Johann Georg Marbachen Großen Thais Verwanth, Item vmb 50. lb. Arnoldt Wehrbecken, So dann vmb 56. lb 10. ß Sibillæ Stephin, weÿ: Mathis Schallen deß Ferbers seel. wittiben

Jean Andres hypothèque la maison au profit du tonnelier Jean Jacques Huck

1636 (ut spâ. [20. Junÿ]), Chambre des Contrats, vol. 475 f° 588-v
Erschienen hanß Andreß der Paßmentirer burger Zu St.
hatt in gegensein hanß Jacob Hucken deß Küeffers auch burgers alhie bekannt, daß Er demselben, wegen der 200. fl. so Er Andreß vff seiner gehabten in Crautenaw gelegenen und an damian Jungen v.kaufften hauß, ihme Hucken in hohen dem Reichßthaler nach zu 6. fl. gerechneten gelt abgelegt (…) schuldig seÿe L. lb
dafür Vnderpfand sein soll hauß und hoffstat alhie in Spitzengaß neben Augusti Gollen witib und Erben & Paul Storcken dem Rothgerber hind vf die Breusch, so Zuuor verhafftet umb 200. fl. w. dem Spitahl, It. umb 50. fl. d. Zunfft Zur Steltzen, It. um 80. fl. dem Gutleüthauß, It. umb 100. fl. H Hanß Georg Marbach, It. umb 100. fl. Arnold Werbecken, Mehr umb 150. fl. H Sebastian Leitersperg. So dann umb 50. fl. H Hanß Büchels see. witib und Erben
[in margine :] Erschienen hannß Adolph Huckh der biersieder alhie alß Erb deß hierin gedachts Creditoris seines Vatters nunmehr seel. hatt in gegensein H Hannß Philipß Andreß deß Harpffenisten für sich selbsten und im nahmen Appoloniæ deß hierin gedachts hannß Andreß. seel. nachgelaßener Wittibin seiner mutter (…) Actum den 22. februarÿ Anno 1655.

La maison reivent en 1639 par enchère judiciaire au créancier Jean Georges Marbach (voir l’obligation de 1629). Préposé aux lods et ventes, Jean Georges Marbach épouse en 1608 Anne Bittlinger, fille de l’avocat Ulric Bittlinger

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 265, n° 729)
1608. Hans Geörg Marbach d. pfund Zoller vndt Anna, Ulrich Buttling. der Recht. Licentiatus vndt p.curatoris des grosen Rahts tocht. Eingesegnet Zinstag. 2. Octobris (i 271)

Anne Bittlinger meurt en 1661 en délaissant six enfants ou leurs représentants dans la maison Marbach rue Thomann qui appartient aux héritiers de son fils Jean Ulric. Elle est propriétaire de sept maisons dans différents quartiers de la ville. L’actif de la succession s’élève à 3 500 livres, le passif à 485 livres
1662 (13.5.), Me Winter (Jean Christophe, 62 not 11) n° 25
Inventarium und beschreibung aller und ied. Haab, Nahrung und gütteren, liegender und vahrend., keinerleÿ dauon außgenommen, noch hindersetzt, So weiland die viel ehren und tugendreiche Fr. Anna Marbächin gebohrne Büttlingerin, weil. des Ehrenvesten, fürsichtig. und Weisen H Johann Georg Marbachen, E. E. großen fl. der St. Str. geweßenen wohlverdienten beÿsitzers v. brgs. alhier seel. nachgelaßene fr. Wittib, beÿ ihrem den 25. Xbris des 1661.sten Jahrs beschehenen seel. ableiben Verlaßen – Act. und angefang. in Strßb. Dienstags den 13. Maÿ 1662.
Der abgeleibten frawen seel. ab intestato hind.laßene Erben seind volgende. 1. der Ehrenvest fürsichtig und Weiß H Paul Friderich Marbach handelsmann brg. zu Str. E. E. Gr. Rahts alter beÿsitzer für sich selbst gegenwärtig, 2. der Edel und hochgelehrte Herr Johannes Marbach, J. V. Dr vnd des H. R. Statt Nörtling. geweßener auch wohlverdienter Consiliarius und Syndicus nich Zur Zeit burger alhie p. ipse præsens. 3 der Ehrengeachte Herr Philipps Albrecht Marbach, Wullenweber und brg. Zu Collmar so auch gegenwärtig, 4. die Vielehren und tugendreiche fraw Susanna Kobin gebohrne Marbachin, des Ehrenuesten und Wohlvorgeachten H Johann Joachim Koben handelßmanns und brgs Zu Str. hfr. mit beÿstand erstgedachts ihres H Eheuogts, 5. Hr Johann Heinrich, dieterich Daniel und Friderich die Hertenstein, des Ehrenvesten und hochgeachten H Johann Heinrich Hertensteins, geweßenen Ambtmanns der Pfleg Marlen, Waßlenheim und angehörig. orth Str. herrschafft mit weiland der Vielehren und tugendreich. frawen Einbetha Marbächin see: in erster Ehe ehelich erzeigte 3. Söhn, deren geschworne Vogt H Johann Nicolaus Hertenstein selbsten Zugeg. war, v. den Geschäfft beigewohnt,
6. Ulricus, Johannes Jacobus, Joh: fridericus v. Johannes die Marbachen, weiland des Ehrenvesten fürsichtig v. weißen H Ulrich Marbachen, E. E. Gr. R. geweßenen beÿsitzers seel. mit frawen Maria Esther Marbachin gebohrner Heidin, seiner hind.laßener Wittibin ehelich erzeugte 4. Söhnlin, Inn deren nahmen als geschwor: Vogt Zu gegen war d. Ehrenvest fürsichtig v. weiß auch rechtsgelehrt H Sebastian Negelin E. E gr. R. beisitzer

In einer, in der Statt Straßb. ane Thomaloch gelegener weil. Vorehren gedachts H Joh: Ulrich Marbachs seel. hind.laßener Wittiben Und Erben Zuständiger behaußung befund. word. als volgt
Ane Haußrath. Vf d. Bühnen, In der Cammer A, Vor dieser Cammer, In d. Stuben Cammer, In d. wohnstuben, In der Cammer B, in d. obern Kuchen, In d. vndern Stuben, In d. vndern Kuchen, Im hauß öhren, Im Keller, Im Mühlgarten
Eÿgenthumb ane Häußern, vnd darzu gehörig. Gärtten.
(Mühlgarten) It. hauß hoffstatt v. höfflein gegen dem pflantzhoff hinüber Zwischen Zweÿen Gießen (…)
(Pfaffenhoff) It. ein ford. v. ein hinder hauß s. den hoff v. bronnen geleg. in d. vorstatt Str. ane Krautenaw genandt Zum rothen Stier sonsten in gemein d. Pfaffenhoff (…)
(Cronenburg) It. hauß v. hoffstatt gelegen in d. St. Str. Vorstatt in d. newen Zeilen, in dem Metzen sonsten das Ostertag Gäßel genandt (…)
(Steinstraß) It. hauß hoff v. hoffstatt geleg. in d. Vorstatt Str. ane Steinstraßen (…)
(Blindengaß) It. hauß hoffstatt mit and. Ihren gebäwen v. begriffen, geleg. in d St. Str. ane Blindengaßen (…)
(Blindengaß) It. ein vorder v. hind. behaußung, s. hoff v. hoffstatt (v. stall) mit allen and.n ihren gebäwen, begriffen, weithen, rechten, v. Gerechtigkeiten geleg. in d St. Str. ane Blind.gaßen, eins. neben (-), and. (-), hind. vf (-) stoßendt, davon gohnt Jahrs vff Weihenachten 11 ß 8 d der Carthauß alhier, ablößig in hgutt mit 11. lb. 13. ß 4 d sonsten ledig v. eig. vnd die über beßerung angeschlagen für 40 lb. d. Darüber besagt ein Pergamentiner Gandh khauffbrieff, auß d. alhiesigen Statt gerichts schreibereÿ, Inhaltendt daß solche behaußung von Diebold Erharden vnd Constorten Zu Holtzheim gegen schuldig. Capital v. Zinßen, mit recht gezog. word. mit ermelts Gerichts anhangenden Insigell versigelt, de dato d. 27. 7.bris 1654. mit N° 5. notirt. Darbeÿ noch ein alter Pergamentiner Khauffbrieff, mit deß bischöfflichen hoffs Zu Str. anhangendem Insigel verwarth datirt d. 9. Aprilis 1577. und alten N° 4. 30. Jetzt newem N° 5. Darbeÿ noch etliche Papirin bericht v. j. copia des Pergamentinen briefs.
(Thomaloch) It. ein kleine behaußung v. höfflin in d. St. Str. ane Thomaloch, in dem Jung bronnen Gäßell (…)
(Finckhweiler) It. hauß v. hoffstatt geleg. in d St. Str. ane Finckhweiler in Däumelgäßel (…)
It. Ein hinderhauß und hauß, im Finckhweiler (…)
Abzug in hievorher geschrieben Inventarium gehörig. Haußrath 293, Früchten 59, Wein undt Vaß 42, Silber geschirr und Geschmeid 99, Guldener Ring 59, Baarschafft 98, Pfenningzinß hgüt. 1280, Eigenthumb ane Häußern 1190, Eigenthumb ane Liegenden Güttern 217, Gülten v. ligenden Güttern 44, Schulden inß Erbe Zugeltend 115, Summa summarum 3500 lb – Schulden 485 lb, Nach deren Abzug 3015 lb
Abzug Nach den gewohnlichen burger oder alten Stall ordnung. Haußrath 293 über abzug d. beßerung 195, Früchten 59 über abzug d. beßerung 39, Wein undt Vaß 42 ohne der beßerung 28, Silber geschirr und Geschmeid 99 ohne der beßerung 74, Guldener Ring 59 ohne der beßerung 47, Baarschafft 98, Pfenningzinß hgüt. 1280, Eigenthumb ane Häußern 1190, Eigenthumb ane Liegenden Gütter 217, Gülten v. ligenden Güttern 44, Schulden inß Erbe Zugeltend 115, Summa summarum 3332 lb – Schulden 485 lb, Nach deren Abzug 2846 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 3275 lb
Zuwißen

Anne Bittinger veuve de Jean Georges Marbach vend au tanneur Martin Bratfisch la maison qu’elle a acquise par enchère judiciaire le 13 mars 1639

1648 (26. Jan:), Chambre des Contrats, vol. 501 f° 37-v
(Prot. fol. 12) Erschienen der Ehrenvest- Fürsichtig- hochweiße H Philipß Jacob Reißeiß. deß beständigen. Regiments der Herren Treÿ Zehen alß Vogt Frawen Annæ Büttlingerin weÿl. H Johann Georg Marbachen EE großen Rhats geweßenen Beÿsitzers nunmehr seel. nachgelaßener wittib, mit beÿstand deß auch Ehrenvesten Fürsichtig und hochweÿse H Johann Sebastian Zeißolffs Wohlermeldter der Herrn treÿ Zehen Beÿsitzers alß ihrer mit ihme H Marbachen ehelich erziehlter iüngerer noch ohnverheuratheter fünff Kind.
in gegensein Martin Bratfischen deß Rothgerbers mit beÿstand H Hanolden alten groß. Rhats Verwanthen seines noch ohnentledigt. Vogts und H Lorentz Rosers deß Küeffers und kleinen Rhats Verwanthens seines Schwagers bekannt, daß Sie Frau Anna, alß völlige Administratrix und Usufructuaria ihres verstorbenen haußwürths seel. Verlassenschafft welche von ihrer Nahrung noch nicht separirt sondern beÿsammen seind
hauß, hoffstatt, höfflin und hinderhauß mit allen deren Gebäwen alhie in der Spitzengaß neben H. M. Josepho Scherbaum Not. immatricul. und alten groß. Rhats verwanthen, wie auch H Paul Storckh alten großen Rhats verwanthen, ein und anderseit neben Weÿl. H Augusti Gollen deß handelßmanns seel. wittib und Erben hinden vff die Preusch stoßend gelegen, so verhafftet ist umb 200 fl. Straßburg. wehr. dem Mehrern hospital, Item umb 50. fl. wehr. der Samblung Zum Thurn, Item umb 50 fl. wehr. der Zunfft Zur Steltz, Und dann umb 50. lib H. Arnold Wehrbeckh. dem Weißleinwad Händlern, sonsten für ohn verhafftet ledig und eigen, Welche Behaußung, vermög deß Mittw. den 13. Martÿ a° 1639 vßgefertigt. Ganth Kauffbrieffs mit ordentlichen Rechten, in die gemeine massam erganthet worden, und bißher in ihr der verkäuffenden wittibin possession geweß., also vff daß nun längst verfloßene Biennium reluitionis, Zu ohnwiderrufflich. Eigenthum worden seÿe (vff sich genohmen) – umb 155 lb
[in margine :] desgleichen die hierinn angegebene und übernohmene 50 fl. Straßb. Welch. der Samlung Zum Thuen durch den Käufferen abgelößt, Er am 25. Mart. 1661. darfür quittiert und Ihme der samblung hierumb gehabte gerechtigkeit cedirt worden, wie in berührter Registratur buch fol: 55 et fol ; seqq. mit mehrhen zu befind. ist

Fils de tanneur, Martin Bratfisch épouse en 1648 Marie Mœssner, fille de pelletier : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Ehepacta – zwischen dem Ehrenhafften vndt Bescheidenen Martin Bratfischen dem ledigen Rothgerber weÿlandt herrn Sebastian Bratfischs auch geweßenen Rothgerbers, burgers alhie seeligen hinderlaßenen Sohn an einem, So dann der Ehren, Züchtigen Vndt Tugendreichen JungfrauenMariæ Moßnerinn, deß Ehrsamen, geachten Vndt Vorachtbahren herrn Caspari Mößners, tochter – Geschehen vndt Verhandelt Inn deß Heÿligen Reichß Freÿen Statt Straßburg, Montags den 8. Maÿ Im Jahr alß mann nach Christi Unßers einigen herrn Erlößers Und Selig machers Geburth Zahlte 1648.

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 342)
1648. Dominicâ VII. Trinitatis d. 16. Julii. Martin Bradfisch der lederbereÿter und Rothgerber, Sebastian Bradfisch deß Rothgerbers v. burgers allhier nachgelass. Ehel. Sohn. J. Maria Caspar Mößners Kürschners v. burgers alhie ehel. tocht. Eingeseg,et d. 25. Julii Zu St. Thoman.(i 347)

Le tanneur et apprêteur de cuirs Martin Bratfisch rembourse un capital dû à la tribu de l’Echasse

1660 (3. 9.bris), Chambre des Contrats, vol. 525 f° 913
Erschienen H. Wendling Dieterlin der Mahler alß ietzig. Zunfftmaÿster beÿ E.E. Zunfft Zur Steltz
in gegensein Martin Bratfisch. deß Gerbers und lederberaÿters
daß Er Bratfisch, Ihro der Zunfft, die, deroßelben iährlich. termino Mich: von vff abe seiner alhie in der Spitzengaß. gelegener Behaußung Zinnßbahren 40. fl. straßb. wehr. erlegt auch alle Zinnße abgerichtet

Martin Bratfisch meurt en 1675 en délaissant une fille. Outre la maison rue des Dentelles, le défunt est propriétaire d’une échoppe au pont du Corbeau et d’une part à une tannerie hors la porte Blanche à Saint-Arbogast. La succession s’élève à 3 052 livres

1676 (31.1.), Me Boeller (Jean Jacques, 3 Not 8) n° 361
Inventarium vnd beschreibung aller d. Jenig. Haab Nahrung undt güethern, ligend. v. Vahrend., Keinerleÿ außgenommen, So weÿlandt der Ehrenueste v. wohlvorgeachte Herr Martin Brodfisch, gerber v. Lederbereÿter burg. alhier beÿ seinem den 27. Octobris nechsthingewichenen 1675.sten jahrs beschehenem seel. Absterben Zeitlichen v.laßen, so uff erfordern und begehren d. viel ehr v. tugendreichen Mariæ Brodfischin deß Ehrenvesten v. wohlvorgeachten herrn Johann Geörg Marbach. handelßmannß v. burgers alhier Eheliebsten, alß deß Verstorbenen herrn seel. mit hernachgemelter seines hind. plibenen Fr. wittibin ehelich erzeugten dochter v. ab intestato Erbin, inventirt, durch die auch viel ehren v. tugendreiche Fraw Mariam Brodfischin gebohrne Mößnerin die hinterlasene wittib (geeÿgt v. gezeÿgt) – vff Montag den 31. Jan: A° 1676.

Im vord. hauß. Vff der ohneind oberst. bühnen, In d. obern Cammer, In der Cammer B, In der Wohnstuben, Im haußöhren, Im vnderst. Stübel, Vor dießem Stübl., In d. Küch. – Im hindern stock, Vff dem gang
Eÿgenthumb ane häußern, leder gätlin vndt lohmühl. Erstl. hauß hoff, hoffstatt höfflin vnd hind.hauß mit all. deren gebäwen, begriffen, weith. recht. Zugehörd. vndt gerechtigkeit. geleg. allhie Z Straßb. in d. Spitzengaß. einseit neb. herman Kempff deß Jüng. Wittib, and.seith neb. Jacob Mennel dem ältern led.bereiths. allhie hind. vff die breüsch stoßendt, davon gefall. 4. lb. Zinß vndt zwar die helffte vff Trium Regum v. die and. helfft vff Catharinen tag dem mehren Spithal alhie, lößig mit 200. fl. straßb. wehr. th. 100. lb sonst freÿ ledig eÿg. vnd angeschlagen vb. diße vorstehende beschwerd. p. 450. lb.
Darüb. besagt i. perg: Kauffbrieff mit d. St. Straßb. Contract Insigel v.wahrt dat. d. 26. Januarÿ aô. 1648. Dabeÿ ein perg. zinßbrieff üb. 2 ½ fl. gelt Zinß d. Samlung Zum thurn mit 50. fl. abgelößt besagend, so vff dißem hauß angelegt gestand. Mehr j. ganth Kauffbrieff auch üb. diße behauß. sagend mit d. Statt ganth gericht Insigel datirt d. 13.t Martÿ 1639.
It. ein led. gädlein mit deß. begriff. Zugehört v. gerechtigkeit allhie Zu Straßburg ane d. schindbruckh geleg. i.s: neb. Christoph Wannern der Schmidt Zunfft haupt Kand. 2.s neb. hanß Georg Froschhammers W., davon gehnd (…)
It. ein Zehend theil an d. lohmühl beÿ St. Arbogast geleg. sampt seinen Zugehörig. recht. v. gerechtigkeit ist æstimirt p. 25. lb. Darüb. ist nichts brieffliches vorhand.
It. der halbe theil an einem gar Kl. haüßel geleg. allhier Zu Straßb. in den so genant. hexen gäßl. i.s. neb. H Stettmeist. v. Kippenh. 2.s. neben den Spithal behauß. hind. vff gemelt. H. Stettm. v. Kippenh. æstimirt p. 50. lb. Hiehero Zur helfft. p. 25. lb
Ehepacta – (…) Montags den 8. Maÿ Im Jahr alß mann nach Christi Unßers einigen herrn Erlößers Und Selig machers Geburth Zahlte 1648.
Resolution vorhergeschriebener Ehepacten. (…) sie sich freÿwillig dahien resoluirt, daß Zu abwendung aller weithleüffigkeiten, die samptliche nahrung mit einand., one und.scheÿdt, für theilbar inventirt, v. davon der Fr. Wittib die Tertz beneb. dero Zugehörig. voraus v. morgengab:, d. docht. v. Erbin ab. Zwen dritte theil approprÿrt vndt zugeschrieben werd. sollen
Abzug. Sa. haußr. 229, wahren 1314, Frucht 40, wein v. lähren Vaßen 85, Silbers 168, guld. Ring. 22, baarschafft 138, Capitalien 152, hauß. Led. gädlins v.Lohnühlen 750, Beßer. eines Erblehen Ackers 12, Activorum 139., Summa summarum 3052. lb
Nota. Eß hat die Fraw wittib berichtet daß d. v.storbene seel: neben ihr vor ohngefehr 20. Jahren, beÿ H Josepho Scherbaum jun. einige disposition vffgerichtet, darinnen je eines dem Andern vff sein tödliches Ableÿben den vsumfructum aller seiner nach tof hind.laßend. nahrung ahnuerschaffet, obnunwohlen in gehabter fleißig. nach forschung sein deß Notarÿ Concept sich ürgents erfund. wollen, So hette deß ohngeachtet die fr. mutter v. docht. sich freündlichkeit mit einander v.abschiedet, daß Sie die Fr. Wittib v. mutt. ihr d. docht. die Legitimam ihres vätterlich. guths ahnjezo außlieffern, Alles überige ab. beÿsammen sein v.pleiben solle
Conclusio finalis Inventarÿ 3052. lb

Marie Mœssner se remarie en 1679 avec le batelier Daniel Rues : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – ent zwischen dem Wohl Ehrenvest. Fürsichtig v. weiß. H: Daniel Rueßen Schiffmann und E. E. Großen Raths allhier Zu Straßburg jetzmahligen beÿsitzern alß dem H. hochzeiter an Einem, So dann d. Viel Ehren: und Tugendreich. Maria gebohrner Mößnerin, deß Weÿl. auch Ehrenvest. v. wohlvorgeachten H. Martin Brodfisch geweßenen gerbers v. lederbereiters v. burgers Zu besagten Straßb. hind.laß. fr. Wittibin als d. fr. hochzeiterin andern theils. So beschehen in des H. Reichs freÿen Statt Straßburg vff Dienstag d. 13.t Tag deß Monats Maÿ im Jahr nach Jesu Christi vnsers Einig. heÿlands glorwürdig. geburth gezalt 1679. – Johann Jacob Böller as hæc pacta dotalia req.situs Nots.

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 83, n° 487)
1679. Dom. Rog. et Exaudi 25. Maÿ, 1. Junÿ. H. Daniel Ruß d. Schiffmann und E. E. groß. Raths beÿsitzer, Fr. Maria weÿl. H Martin Bradfisch. geweß. burgers und Gerbers wittib. St. Thomæ d. 5. Junÿ (i 43)

La veuve de Martin Bratfisch remariée à Daniel Rues rembourse un capital dû à l’hôpital bourgeois selon deux titres de 1561 et 1562

1680 (20.3.), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 222-v
Paulus Flach, Mittelschreiber deß mehrern Hospitals alß krafft hierbeÿ Vorgelegten und Von denen gesambten herren Pflegern daselbst subscribirten Consensschein hierzu in specie constituirter Mandatarius
in gegensein frauen Mariæ weÿl. herren Martin Bratfischs deß Rothgerbers nunmehr seel. nachgelaßener Wittib, anietzo herren Daniel Ruosen E.E. großen Rhats alten beÿsitzers ehelicher haußfrawen
daß sie fraw Ruosin erwehntem Hospital 200 fl. straßburger wehrung in bahrem gelt erlebt, und damit die Jenige 8. fl. erwehner wehrung, so besagte Ruosin Von ihrer alhier in der Spitzengaßen einseit neben Jacob Männel dem Gerber anderseit neben den Kämpfferischen Erben gelegenen behaußung Vermög zweÿer teutschen pergamentinen resp. 15. Martÿ a° 1561 und 6 Januarÿ 1562 mit deß Bischofflichen Hoffs anhangendem Insigel durch weÿl. herrn Hÿlarium Meÿer als deselben hoffs damahligen Contractuum Notarium nunmehr seel. uffgerichteter Zinnßbrieff iährliche uff Catharinæ und Trium Regum Zu Zinß Zu reichen schuldig geweßenen abgelöst, wider gekaufft und dadurch ihre behaußung solcher beschwärden allerdings liberirt habe

Le batelier Daniel Rues meurt en 1694 en délaissant trois enfants issus de sa première femme Marguerite Dex
1694 (24.5.), Me Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 22) n° 16
Inventarium und beschreibung der Jenig. Haab, Nahrung und Gütter, liegender vndt fahrend., verändert: und unveränderter, so weÿl. der Wohl Ehren vesten, fürsichtig, weiß und Großachtbare Herr Daniel Rueß, der Älter vornehmer berühmter Schiffmann, und E. E. Großen Raths der löbl. St. St. alter wohl verdienter beÿsitzer nunmehr seel. nach seinem den 2. Monats tag Maÿ, dießes fortlauffenden 1694.sten Jahrs beschehenem tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren sein des herrn Rathh. Sohns, vnd Frawen Tochter auch dero Ehevögte, ahne gleich folgendem folio in specie benehmbßet, alß deßelben ab intestato hnderlaßener Erben, inventirt und ersucht, durch die Viel Ehren Und Tugendreiche fraw Mariam Rueßin gebohrne Mößnerin, die hinderplibene fraw Wittib, mit beÿstand des Edel, wohl Ehrenvest. Fürsichtig. weiß und hochachtbaren herrn Joh: Wilhelm Reichardts E. E. großen Raths alhie anten wohlverdienteen beÿsitzer dero herrn Tochtermanns und geschwornen, herrn Curatoris – Act. und angefangen in der Königlich. freÿ. Statt Straßburg, Montags den 24.t Maÿ aô. 1694.
Der In Gott ruhende Herr Rathherr seel. hat ab intestato Zu Erben verlaßen wie volgt. 1. den Ehrenvesten und Vorgeachten herrn Daniel Rueßen, Schiffmanns undt burgern in Straßburg, so dießem Geschäfft persönlich beÿgewohnt. 2. die Viel- ehren Und Tugendreiche Fraw Barbaram Christin gebohrne Rueßin, des Wohl Ehrwürdig, Wohlgelehrt und Vorgeachten herrn M. Johann Heinrich Christen, p. t. wohlverordneten Pfarrers Zu Vendenheim, Adelicher wormbßerischer herrschafft und burgers alhie Zu Straßburg Eheliebstin, mit assistentz wohlermelts Ihres Eheherrn dießer Inventation abgewartet vndt dann 3. die viel- Ehren: und Tugendsame fr. Margaretham Kochin gebohrne Rueßin des Ehren: und vorgeachten herrn Johann Friderich Kochen, Mezgers und burgers allhier haußfr. Welche auch mit hülff Ihres gemelten Ehevogts dem Geschäfft beÿgewohnt. Alle dreÿ des Verstorbenen Herrn Rathherrn seel. mit weÿl. der Viel Ehren und Tugendreichen frawen Margaretha Dexin seiner Ersten haußfrawen seel ehelich erzeugten Sohn und Töchtere und ab intestato gelßene Erben Zu gleichen portionen und Antheilen

In einer In der Statt Straßburg am Fischer Staden gelegenen in dieße Verlassenschafft gehörigen behaußung ist befunden word. wie Volgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auf der bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Wohnstub, Im Hauß Ehren, In der Küchen, In der Cammer C, In der Stub Cammer In der Vndern Stub
(f° 25) Eigenthumb ane häußern und Einem Leder Gädel. (W.) It. i. ledergedel mit deß. begriff. Zugehörd. weithen Recht. v. Gerechtigkeiten geleg. allhie in der St.. Str. ahne der Schindbruck (…)
(E.) It. hauß, hoffstatt höfflin v,d hinderhauß. Jenseit des vndern Fischer- Staden vnterhalb St. Stephans brucken (…)
Ergäntzung der Fr. Wittiben unveränderten guths. Inhalt Inventarÿ (…) in d. Ehestand zugebracht in A° 1679. durch H Joh: Peter Reeben
Directorius gegenwärtige, Inventarÿ – (Bericht)
d. fr. Wittib unverändert Nahrung, Sa. haußraths197, Sa.d, Sa. vaß 6, Sa. Silb. geschirrs vnd geschmeids 64, Sa. baarschafft 79,Sa. Capitalia 570n Eÿgenth ; ane i. ledgeb.a&dlein 250, Ergäntzung 3293, Summa summarum 4631 lb
Auff solches wird dann d. Erben unverändert Guths, Sa. haußraths 186, Sa. Schiff und geschirr Zum Schiff fahren 124, frucht 22, Wein v. Vaß 411, Silb. gesch. v. geschmeid 68, Gld. Ring 3, Sa. baarschafft 262, Pfenningzinß hauptgüter 2525, Eÿg. thl. an i. behaußung 450, Sa. Activ Schuld. 1172, Summa summarum 5226 lb – Passiva 3293. Nach deren Abzug 1932. lb – Über abzug deß Wÿdembs 500 lb, Verbleibt 1432 lb – Sa. Prælegata 167 lb
Copia der Eheberedung (…) vff Dienstag d. 13.t Tag deß Monats Maÿ im Jahr nach Jesu Christi vnsers Einig. heÿlands glorwürdig. geburth gezalt 1679.

Héritière de son père, Marie Bratfisch femme de Jean Guillaume Reichard vend la maison 750 livres au tanneur Pierre Rumpler. Sa mère renonce à l’usufruit auquel elle peut prétendre sur la maison vendue

1691 (27. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 752-v
H. Johann Wilhelm Reichard, E.E. Großen Raths beÿsitzer, alß Ehevogt Mariæ gebohrner Bratfischin
hat in gegensein Peter Rumplers deß Gerbers und Lederbereiters mit beÿstand Hn Joseph Jenni, deß Lederhändlers
Zweÿ Haüßer, Nemblich ein Vorderes und ein hinderes, sambt dar zwischen gelegenen hoff, und deren hoffstätten, auch alle deren Gebäuen, rechten und Zugehördt. allhier in der Spitzengaß, einseit neben Georg Friderich Otten dem Gerber und Lederbereiter, and. seit. neben Jacob Männel dem ältern auch Gerber und Lederbereiter, hind. auff die Breusch stoßend geleg., so gantz freÿ ledig und eÿgen. Und ist dießer Verkauff geschehen umb 750 pfund
darbeÿ ist Zuwißen, daß Zwar solche behaußung in demjenig. Widem d. Fr. Maria gebohrne Mößnerin, H. Daniel Rueßen, E.E. Großen Raths beÿsitzers eheliche haußfr. d. Verkäufferin leiblich Mutter Zugenießen hat, gebriffen, allein es ist ged. H. Rueß hierbeÿ persönlich erschienen und hat inn namen seiner haußfr. auff d. genuß solch. haußes renunciret

Catholique originaire d’Obernai, Pierre Rumpler acquiert en décembre 1691 le droit de bourgeoisie avec sa femme Ursule Dürr, originaire de Sélestat. Ils ont alors deux enfants. Une fille est baptisée à Saint-Louis en mai 1692
1691, 3° Livre de bourgeoisie p. 1081
Peter Rompler Von Oberehenheim, der Rotgerber, erkaufft das burgerrecht Vor sich und Ursulam gebohrne Dürrin Von Schlettstatt seine Ehl: haußfr: p. 6 gold fl. 16 ß. so Er bereits auf dem Pfenningth: erlegt, mit seinen 2. Kindern, ist es beÿ ordnung gelaßen worden, Wird Zu E.E. Zunfft der gerber dienen. Jur: d 27. 7.bris 1691.

Baptême, Saint-Louis (cath. p. 59)
Maria Ursula filia Petri Rumpler et Ursulæ Dürrin conjugum hic Civium heri nata hodie decima Maÿ 1692. baptizata, Patrinum (…) i 33

Pierre Rumpler vend 675 livres la maison au tanneur Jean Frédéric Griesbach

1695 (30.3.), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 215
H. Peter Rumpler, der Gerber und E.E. großen Raths beÿsitzer
in gegensein Johann Friderich Grießbachs auch gerbers und büttels der Zunfft der gerber allhier
zweÿ Haüßer, Nemblich ein vorder und Hinderes, sambt dar zwischen gelegenem Hoff, und deren Hoffstätten, auch allen übrig. deren Gebaüen, rechten und Zugehördten, allhier in der Spitzengaß, einseit neben Georg Friderich Otten, dem gerber und Lederbereiter, anderseit neben Jacob Männel dem ältern, auch gerber und lederbereiter, hind. auff die Preusch stoßend gelegen, welche häußer annoch umb 500 lb Kauffschillings rest (verhafftet) – umb 175 pfund, darund. die in den Haüßern sich befindliche, farb bütten so in d. Zahl vier seind, wie auch die lohkäß gerüst sambt stang. und latten auch begriffen sein sollen

Fils de tanneur, Jean Frédéric Griesbach épouse en 1694 Marie Salomé Rieger, fille de tanneurs
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 43-v n° 226)
Heut den 8. Sept. 1694. ist (…) nach ordentlich. außruffung copulirt word. Johann Friderich Grießbach Rothg. u. led. bereiter weÿl. Johann Melchior Grießbachs gewesenen Rothgerbers u. led. bereits. allhie nachgelaßene ehelich. Sohn v. Jfr. Maria Salome weÿl. H Johann Joachim Riegers Rothgerbers v. lederbereiters allhie nachgelaßene eheliche tochter [unterzeichnet] Johann Friderich Griebach alß hochzeiter, Maria salome Rügerin alß hochzieyer (i 46)

Jean Frédéric Griesbach hypothèque sa part de maison au profit de l’aubergiste Georges Fischer

1711 (13.11. ut supra), Chambre des Contrats, vol. 584 f° 653-v
Joh: Friedrich Grießbach gerber lederbereither
in gegensein Georg Fischers würths zuem guldenen Lamb alß vogts Salome Rüegerin – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, seinen theil ahn hauß c. appert. alhier in der Spitzengaß, einseit neben Georg frid: Ott anderseit neben Joh: Männel hinten aufs wasser stoßend

Marie Salomé Rüeger meurt en 1711 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison 700 livres. La masse propre aux héritiers s’élève à 654 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève à 621 livres, le passif à 1 119 livres

1712 (1.3.), Me Rohr (Daniel, 46 Not 30) n° 1010
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung so Weÿl. die Ehren und tugendsahme fraw Maria Salome Grießbächin gebohrne Rüegerin deß Ehrengeachten Hn Johann Friderich Grießbach Rothgerber undt Lederbereiter auch burgers allhier geweßene Ehegattin nunmehr seel. nach Ihrem den 3.ten Octobris nechtstabgelegten 1711. Jahres aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Ehren und Wohl Vorgeachten herrn Johann Jacob Grießbach auch Rothgerbers und burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Johann Friderich, Susannæ Margarethæ, Mariæ Salome undt Mariæ Dorotheæ der abgeleibten Fraw seel. mit Vor ermeltem Ihrem hinterbliebenen Wittibern Ehelich Erzeugter Kinder und ab intestato nachgelaßener Erben fleißig inventirt und ersucht – So beschehen allhier in der Königlichen freÿen St. Str. dienstags den 1. Martÿ A° 1712.
Copia der Eheberedung – Copia Codicilli Reciproci

In einer alhier Zu Straßburg ane der Spitzengaß gelegenen undt in dieße Verlassenschafft eigenthümlich gehörigen behaußung, sich Volgender maßen befunden
Ane Höltzen und Schreinerwerck. In der Cammer A, In der Cammer B, In der Wohnstub, Im Haußöhren, In der Kuchen, Im undern Haußöhren
(f° 12-v) Eÿgenthumb ane Einer Behaußung und Lohe Mühl. (W.) Item Zweÿ häußer nemblichen forder undt hinders sambt dar zwischen gelegenen hoff undt deren hoffstätten auch allen übrigen deren gebäuen Rechten undt Zugehördten allhier in der Spitzen gaß 1.seith neben Georg Friderich Otten dem gerber undt lederbereiter 2.seith neben Johannes Männel auch Rothgerber undt lederbereitern hinden auff die Preüsch stoßend gelegen, welche häußer annoch umb 300. lb Kauffschillings rest Herrn Caspar Dicken dem Vöchhändler undt burgern alhier undt umb 50. lb. Herrn hannß Geörg fischer Vögtlicher weiß Verhafftet sonsten gegen männiglich freÿ leedig undt Eÿgen undt seind solche häußer durch die allhießig geschwornene Werckmeistere Vermög deren beÿ mit Notÿ Concept befindlichen schrfftlichen Abschatzung de dato 18. Martÿ æstimirt worden pro 700. lb. Abgezogen obige passiv Capitalien 550 lb besagendt so Verbleibt allhier annoch außzuwerffen in rest 150. Darüber besagt ein pergamentener Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangendem Contract Insiegel Verwahrt datirt d. 30. Martÿ 1695. mit N° 1. notirt. Dabeÿ ferner ein dergleichen pergamentener Kauffbrieff de dato 27. 7.bris A° 1691. mit N° 2. signirt.
(W.) It. ein achter theil Vor unvertheilt Von und ane einer Lohemühl Vor dem Weißthurn thor ohnfern dem großen schließen auff der Ill am Heÿritz gelegen (…)
– Abschatzung den 18.ten Martÿ 1712. Auff begehren deß Ehrenhafften und bescheidenen herrn Johann Friderich Grießbach Rothgerber, ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg in der Spitzen Gaßen Gelegen, Einseith neben herrn Georg Friderich Ott dem Altern, anderseith neben herrn Johannes Männel Rothgerber, hinden auff die Ill stoßendt, Welch behaußung hinder hauß, gebälckter Keller, hoff, hoffstatt und bronnen sambt aller Ihrer recht: und Gerechtigkeit durch der Statt Straßburg Geschworne Werckmeistere Jetzigem Preiß nach angeschlagen wird. vor und umb Ein tausend und Vier hundert gulden.
Der Ander begriff ist auch allhier außerhalb dem großen Schließen auff der Illen gelegen, bestehet in einer Lohmühl, einseith vff der heÿritz, erstlich daß Wohn Häußel, ferner der Waßerbaw, Stell Steeg, sambt Zweÿ räder mit Zweÿ Luder, Jedes mit Neün stempffel sambt dem Mühl hauß hoff und brunnen, Welche Lohmühl sambt aller Ihrer recht: und Gerechtigkeit durch der Statt Straßburg Geschworne Werckmeistere Jetzigem Preiß nach angeschlagen wird. vor und umb Dreÿ tausend und Acht hundert gulden. Bezeichnüß der Statt Straßburg geschworne Werckhleuth, [unterzeichnet] Jacob Staudacher werckh Meister des Maurhofs, Johann Jacob Osterrieth Werck Meister deß Zimmer Hoffs.

Ergäntzung der Ergen ermanglenden unveränderten guths. Inhalt Inventarÿ über beeder geweßener Ehepersohnen einander in den Ehestandt zugebrachte Nahrungen, durch mich Notm. in A° 1695. gefertigt
(f° 16) Series rubricarum hujus Inventarÿ burger, Der Erben unverändert Guth betr. Sa. haußraths 43, Sa. leerer Vaß 4 ß, Sa. Silbers 9, Sa. Goldener Ring 7, Sa. baarschafft 3, Sa. Ergäntzung 515, Sa. Activ Schulden 75, Summa summarum 654 lb
Des Wittibers und Theilbar guth belangend, Sa. haußraths 47, Sa. Wahren und Werckzeugs 163, Sa. leerer Vaß 3, Sa. Silbers 15, Sa. Guldener ring 3, Sa. baarschafft 2, Sa. Eÿgenthumbs ane j behaußung 387, Summa summarum 621 lb – Schulden 1119 lb, Compensando 497 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 156 lb
(f° 17) Wÿdembs Verfangenschaft So die Viel Ehren und tugendreiche fraw Susanna Hardtmännin von weÿl. herrn Johann Rüeger dem Rothgerber und burgern allhier, Ihrem haußwürth und der abgeleibten frawen vatters seel. ad dies vitæ geneißt, das Eigenthumb aber davon nach deroselben tödlichen hienscheid. Zum vierdten theil dißorths Kindern und Erben heimbfällig

Jean Frédéric Griesbach fait dresser l’état de sa fortune dont l’actif s’élève à 767 livres, le passif à 1 539 livres

1723 (6.3.), Me Rohr (Daniel, 46 Not 55) n° 1772
Inventarium und beschreibung aller derjenigen haab, Nahrung und Güthere, so der Ehrengeachte Meister Johann Friderich Grießbach Rothgerber, Lederbereiter und burger allhier zu Straßburg dermahlen Activé besitzt und hiengegen passivé zu bezahlen schuldig, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren H Johann Jacob Grießbach Seiner Kinder geschwornen Vogts, fleißig inventirt – So beschehen allhier zu Straßburg den 6. Martÿ 1723.

In einer alhier Zu Straßburg ane der Spitzengaß gelegenen, hiehero eÿgenthümblich gehörigen behaußung, sich folgender maßen befunden
Höltzenwerck. Cammer A, Cammer B
Eÿgenthumb ane einer Behaußung und Lohe Mühl. Item 2. häußer nemblichen Vorder und hinderhauß, sambt dar zwischen gelegenen hoff und deren hoffstätten auch allen übrigen deren Gebäuen Rechten und Zugehördten einseit neben Georg Friderich Otten dem Gerber und Lederbereither anderseit neben H. Benjamin Büerj von Waßlenheim hinden auff die Preusch stoßend gelegen, welche behaußung annoch umb 350. lb Kauffschilling rest H Caspar Dicken dem Vöchhändler und burgern alhier verhafftet, sonsten gegen männiglich freÿ ledig und eÿgen, Vnd hat man solche behausung beÿ dißorts fr. seel. Verlassenschaffts Inventation durch die geschwornene Werckleuthe æstimirt und anjetzo auch, weilen das hauß nicht verbeßert, sondern abgegangen, wider beÿ obiger æstimation ohnpræjudicirlich gelaßen worden ist 700. lb. Abgezogen vorstehend Passiv-onus der 350 lb, So verbleibt annoch außzuwerffen in rest 350. Darüber besagt ein pergamentener Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangendem Contract Insiegel Verwahrt datirt den 30. Martÿ 1695. mit N° 1. notirt. Dabeÿ ferner ein dergleichen pergamentener Kauffbrieff de dato 27. sept. 1691. mit N° 2. notirt.
It. I. Achter theil Vor ohnvertheilt Von und ane einer Lohemühl vor dem Weißenthurnthor ohnfern dem großen Schließen auff der Ill am Heÿritz gelegen (…)
Die gantze nahrung betreffend, A. Haußrath 166, 2. silber 7, 3. Goldener Ring 5, 4. Werckzeug 1, 5. Eigenthumb ane E. behaußung und Lohemühl 587., Summa summarum 767 lb – Schulden auß &,1539 lb, Nach deren Abzug erhellet daß die Passiva die gantze Nahrung übersteigen umb 771 lb

Fils du précédent, Jean Frédéric Griesbach qui a acquis la maison et la part de moulin à tan par enchères judiciaires le 14 avril les revend un mois plus tard 1 075 livres au marchand de cuirs Benjamin Büry, déjà propriétaire de la maison voisine vers l’ouest (VII 65)

1724 (20.5.), Chambre des Contrats, vol. 598 f° 257
Johann Friedrich Grießbach der ledige Rothgerber so über 25 jahr alt zu seÿn versicherte beÿständlich seines Vogts Johann Jacob Grießbach des Rothgerbers und Lederbereiters mit fernerer assistentz und genehmhaltung Johann Friedrich Grießbach des ältern auch Rothgerbers und Büttels beÿ E.E. zunfft der gerber seines Vatters
in gegensein H. Benjamin Bury des lederhändtlers
Erstlich, Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in der Spitzengaß, einseit neben Georg Friedrich Ott dem ältern Rothgerber anderseit neben dem käuffer selbst hinten auff die Preusch
Ferner Einen 8.ten theil vor unvertheilt ahne einer Lohmühl sambt allen derselben gebäuden, zugehörden, Schiff und geschirr, Rechten und gerechtigkeiten vor dem weißenthurn ohnfern dem großen Schließen auff der Ill ahm heÿritz, einseit neben diebold Judt dem garttner und theils längst der werb anderseit am waßer gelegen, von solcher gantzen mühl gibt mann 6 ß ahne waßerfall zinnß hiesiger Stadt Pfenning Thurn – dem verkäufer nachdeme ihme solche beÿ der von E. E. Kleinen Rath erkannten und unter dem 14. Aprilis jüngst vorgegangenen öffentlichen Versteigerung als als letzt und meistbietenden – um 1075 pfund

Bourgeois réformé de Wasselonne, Benjamin Büry épouse en 1690 Anne Schumacher, fille d’un boucher de Mulhouse. L’épouse meurt en 1718, son mari est tanneur et tient l’auberge municipale
Mariage (réformés, f° 107)
1690. den 2. Decembris seind eingesegnet worden, Herr Benjamin Büri herrn David Büri gew. Gastgeb Zum Stockh Zu Waßlenheim ehl. Sohn Burger und Rothgerber in Waßlenheim, Jfr. Anna Schumacherin Herrn Johann Schumachers Burgers und Metzgers in Mülhaußen ehl. tochter (i 116)

Sépulture, Wasselonne (luth. f° 95-v, n° 17)
Sontag den 3. Julÿ 1718 umb mitternacht Zwischen 11 und 12 uhr starb Fr. Anna geb. Schuhmacherin, Herrn Benjaminin Bürÿ b. und Rothgerbers alhie auch Gastgebers auff der hießigen burgerstub Ehl. haußfr. ref. rel. ihres alters 49 Jahr 21 Wochen (-) tag und wurde mittwoch darauff als den 6. Julÿ hora 10 ante merid. ehrlich Zur erden bestattet, Ihre annoch lebende Eltern seind Herr Johannes Schuhmacher b. Metzger und handelsmann Zu Mühlhaußen und Anna gebohrne Fehrin sein Ehl. haußfr. beede ref. rel. ihres Ehestandts 27 Jahr 31 wochen. [unterzeichnet] Benjaminin Bürÿ alß Eheman (i 100)

Benjamin Bury loue une partie de la maison à Jean Urbain Augst, pèlerin et ancien aubergiste, et à Barbe Lobstein

1728 (20.12.), Chambre des Contrats, vol. 602 f° 557-v
H. Benjamin Burÿ Lederhändler
in gegensein Johann Urban August des vormaligen würths und jetzigen Pilgrim und Barbaræ geb. Lobstein
In seiner ahne der Spitzengaß einseit neben dem Verlehner selbst anderseit neben der Ottischen wittib und Erben hinten auff das waßer gelegenen behausung, Eine Stiege hoch eine auff das waßer gehende Stuben die Kuchen daran zweÿ steigen hoch über der Küchen ein Kämmerlein so groß als dieße ist, So dann ein Kellerlein unter der stuben und platz zum holtz auff der bühn – auff 3 nacheinander folgenden jahren anfangend von nächst kommenden weÿnachten fürwährenden jahrs – um einen jährlichen Zinß nemlich 30 gulden

Benjamin Bury assisté de son fils Jean Bury et de son gendre Joseph Pasquay hypothèque la maison et sa voisine au profit du conseiller aulique Jean Philippe Heus et des enfants du boucher Jean Daniel Winter

1734 (29.10.), Chambre des Contrats, vol. 608 f° 404-v
H. Benjamin Bury der Rothgerber und Lederbereiter /:wobeÿ ferner erschein des debitoris Sohn H. Johannes Bury der handelsmann zu Waßlen und deßelben tochtermann H. Joseph Pasquay der handelsmann und burger allhier, verbürgt
in gegensein H. Johann Philipp Heuß J.V.Lti und hochfürstl. Pfaltz zweÿbruckischen hoffraths und in fernerer gegenwart Johann Jacob Winther des Metzgers theils für sich selbst theils als vogt seines verstorbenen bruders weÿl. Johann Daniel Winther des Metzgers hinterlassenen zweÿer Kinder Johann Daniel und Mariæ Salome der Winther proprio noe. 500 pfund und deßen beeden Curanden, 500 pfund
unterpfand, zweÿ Neben einander liegende häußer deren jedes in Vorder und hinderhauß, hoff und hoffstatt bestehet mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, gerber gruben, zugehörden und Rechten an der Spitzengaß, einseit neben Johannes Hemmet dem Rothgerber darzwischen ein auff die Preusch gehendes gäßlein anderseit neben weÿl. Friedrich Ott des Rothgerbers Erben hinten auff die Preusch
Item einen 8.ten theil für ohnvertheilt ahne einer Lohmühl Schiff und geschirr Rechten und gerechtigkeit vor dem Weißenthurn ohnfern der großen schleuß auff der Ill im Heÿritz, einseit neben Diebold Jud dem garttner und theils längst der werb anderseit am waßer gelegen, von dießer mühl hiesigen Stadt Pfenning Thurn 6 lb ahne waßerfall zinnß

Benjamin Büry meurt en 1735 à Wasselonne où est dressé son inventaire. Les six enfants se partagent la succession de leur père et de leur mère morte en 1718. Parmi les biens sis à Strasbourg, une maison et la part de moulin à tan échoient à David Büry, l’autre maison à Anne Marie Büry pour laquelle agit son mari Joseph Pasquay. David Büry et sa sœur passent un accord sur la porte qui fait communiquer leurs deux maisons.

1735 (8. Junÿ), Marlenheim (6 E 41, 177)
Inventarium undt beschreibung aller Haab, Nahrung und Güthere, Liegendt undt fahrendt, Schulden undt gegenschulden, ohnverändert, verändert undt theilbares nicha davon außgenohmen noch hintergesetzt so weÿl. der Ehrengeachte undt bescheidene Herr Benjamin Burÿ Senior geweßener burger und handelsmann allhier u. auch in Straßburg nun anhero Seelig ahne d. 15. Martÿ dießes Lauffend. 1735. Jahrs, So dann die Ehr: undt tugendsahme frau Anna Schuhmacherin des Vorgedachten H. Burÿ Ehelich geweßte haußfrau hat dießes Zeitliche verwechßelt d. 3.ten Julÿ des schon verstrichenen 1718.t Jahrs, Welche beede Eheleuth Zeitlichen hinter sich verlaßen – Welches alles zuegangen (…) d. 8.t Junÿ 1735.
Denominatio hæredum. Der Verstorbene Seelig hat auch mit der Verstorbenen zue deßen wahren Erben ab intestato Verlaßen alß [fragment gauche manquant]
[1] H Johannes Burÿ der anoch Leedige handelsmann so majorennis,
[2] H Jacob Burÿ burger und Rothgerber Zu Straßburg,
[3] H Benjamin Burÿ der burger und gastgeber alhier zue Waßlenheim,
[4] H David Burÿ burger und Rothgerber Zue Straßburg, so auch annoch Ledig und Majorennis,
[5] Maria Anna so ahne H Basquay dem burger und handelsmann in Straßburg verheurathet und
[6] Anna Margaretha welche anoch Ledig[en standts] und Majorennis mit beÿstand [-] des burgers undt [-], dieße Vorgemelte saamtliche Erben und dieseiths Erbs Interessenten So weÿl. H Benjamin Burÿ mit auch weÿl. der tugendsamen Anna Schuhmacherin Ehelich erzeugt und hinterlaßen haben vor anfang biß Zur Ende beÿgewohnet benebst des hochgelehrten H Johann Leonhard Faber Secretario Einer E freÿ umitelbahren Ritterschafft im untern Elsaß als denominirter theils Vogt H Jacob Burÿ als mit Interessent wie schon hierüber bemeltete Zweÿer mit d. Ehren und tugendsahmen Salomea Birrin deßen Eheliche haußfraw Ehelich erzeugte Kinder wie dem auch H Joseph Bacquet vorgedachter Ehevogt Maria Anna der mit Interessentin alß auch geschworner cvonstituirter Vogt H. Jacob Burÿ hieroben gemeldet Ehelich Erziehlter 2 Kinder mit nahmen Catharina Salome und Jacob Burÿ, welche Constituirte Vögt auch benebst den übrig. Interessent. von anfang biß Zur Ende beÿgewohnet haben
Folget nun die Copia Codicilli so der verstorbene Seelig und der auch die Verstorbene mit einander beÿ H Notario Pantrion zu Straßburg d. 14. Julÿ 1714. auffgerichtet haben
Copia des auffgerichteten Testamenti von dem Verstorbenen auffgerichtet Sub dato Straßburg d. 19. Januarÿ Anno 1735.

(p. 66) Behaußungen. Erstlich eine behaußung bestehend in hintern und vordern hauß, hoff, hoffstatt, Schopff Keller Gärten samt übrigen deroselben gebäuen Zugehörden begriffen weithen Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhie in den fleckhen Waßlenheim (…), angeschlagen pro 4637
[in margine :] Zu verkauffen außgestellt nachgehendts aber H Johannes übernohmen
Dieße hier über beschriebene behaußung sammt allen deroselben specificirten Zugehört cum omnibus aliis appertinentiis haben die Zue Ende unterschriebenen Interessenten ihme H Joanes als auch mit Interessent überlaßen und eigenthümlichen cedirt, so Er auch übernohmen (…) um die Summa der 3000 lb
[unterzeichnet] Johann Bürÿ, Benjamin Burÿ, Joseph Pasquay uxor. nme. David Bürÿ, Anna Margreth Burÿ, Johannes Wolff alß beÿstand
(p. 68) Item Ein behausung, hoff, hoffstatt, Stalung sambt darbeÿ befindlichen Garten, Gerbhauß, Schopff und auch helffte von einem garten gebäu (…) In dem fleckhen Waßlenheim in der brandt gaßen (…), angeschlagen worden pro 1215
[in margine :] Herrn Benjamin übernohmen
(p. 70) Item Ein behaußung hoff, hoffstatt Stallungen Keller und daran gelegenen Garthen, wie auch die helffte von einem garten gebäu (…) alhier zu Waßlenheim in der brandt gaßen (…), angeschlagen worden pro 910
[in margine :] Verkaufft außgestellt nachgehendts Jungfrau Margarethæ überlaßen
(f° 154) Straßburg. Item Eine behaußung Höffel, hoffstatt, Ställ Gerbhauß samt hinter hauß samt appertinentiis gelegen in d. Statt Straßburg in der Spitzengaß 1.s nachbeschriebem hauß welche behausung bereits in Strbg Inventirt worden und durch die Werckmeister löblicher statt taxirt word. ad 1600. lb
[in margine :] H. David überlaßen worden wie hierüber fol. 153. zusehen
Item Eine behaußung nebst einem hinterhauß com omnibus appertinentiis in gemelter Spitz.gaß gelegen 1.a vorbeschriebenen behaußung so gleich mäßig Zu straßbg ins Inventarium Inserirt worden, so durch die Werckmeister löblicher statt taxirt worden ad 900. lb
[in margine :] H David überlaßen worden wie hierüber fol. 153. zusehen
Item der 8.te theill ahne einer Lohen Mühlen oberhalb dem schließen die neue Lohe mühl genannt gelegen in Erwehnter statt Straßburg ferner wie dießes ohn uertheilterweiß angeschlagen wirdt durch die geschworne Werckmeister der Statt straßb. pro 100. lb
[in margine :] H David überlaßen worden wie hierüber fol. 153. zuseh.
(f° 153) Diese hierüber beschriebene fol. 154. in Straßburg gelegene behausung haben die unterschriebenen Interessenten H. Davidt Burÿ als mit Interessent überlaß. samt aller deroselben weithen, Rechten und Gerechtigkeit auff art und weiß wie sie sich in Straßburg befinden welche Er auch übernohmen umb die summa der 2050. lb
haben Sie auch ihme den 8.t theill einer Lohemühl wie hieseits fol. 154. zusehen auch (…) und Er auch übernohmen pro 100., macht also 2150.
Hierüber beschriebene sub fol. 154. befindliche behaußung nebst einem hinterhauß haben Ingleich. die samtliche unterschriebenene Interessenten auff art und weiß wie sie sich in Straßburg befinden H. Pasquay uxorio nomine überlaßen, Welche Er auch uxorio nôe übernohmen und dießes umb dero anschlag mit dem beÿ gefugten mehr schatz pro 1000 lb
Hierbeÿ ist Zue bemerken und Zu observiren das was die thür so aus H. Davidts deß mit Interessenten in H Pasquay uxorie nôe übernommene behausung durch die maur gebraucht und Gebrochen worden, Er H Davidt allezeit auff seÿn H Pasquay Ehegattin belieben und befällen solche thür auff seinen Eigen Costen Zu zu mauren verbund. seÿn, ohne widerred.

Etat de fortune dressé suite à un inventaire dressé à Wasselonne en 1735 après le décès de Benjamin Bury. D’après la vente de 1745, la maison rue des Dentelles est attribuée à sa fille Anne Marie Bury femme de Joseph Pasquay
1738 (29.4.), Me Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 302) n° 115
Summarischer Calculus und respectivé Ersuchung Über Weÿland H. Benjamin Bury, des ältern geweßenen Rothgerbers und Handelßmanns zu Waßlenheim, nunmehr seel. Verlaßenschafft zufolg des durch H. Philipp Jacob Mader den Notarium und Amtschreiber daselbst d. 8. Junÿ A° 1735 gefertigten Inventarÿ auch hernach expedirter Theilregister, wie auch der erbettenen Mediatorum Revision und Examination solchen Inventarÿ de dato Waßlenheim d. 29. Aprilis 1738.
Herr Johannes Bury der Handelsmann und burger Zu Waßlenheim, der äliste Sohn, hat, crafft solcher angeregter Revision der gemeinen Mass zu repræsentire, als folget. Erstlichen den jenigen Haußrat (…)

Anne Marie Bury de Wasselonne épouse en 1733 le marchand réformé Joseph Pasquay. Elle devient bourgeoise quelques mois plus tard
Mariage (réformés, f° 143)
1733. Novembr. d. 25. seynd eingesegnet worden Herr Joseph Paquay, burger und Handelßmann in Straßburg Wittwer, Jgfr. A. Maria Bürÿ H. Benjamin Bürÿ handelßmanns und burgers in Straßburg Ehel. tochter (i 155)

1734, 4° Livre de bourgeoisie f° 1007
Fr. Anna Maria Burÿn von waßlenheim geb. erhalt d. b. von jhrem ehemann H. Joseph Paquay b. undt handelsmann allhier umb d. alt. b. will beÿ E: E: Zunfft Zum spiegel dienen Prom. d. 22.ten feb. 1734

Les conjoints font dresser en 1740 l’inventaire de leurs apports dans la maison qu’ils possèdent quai Saint-Nicolas
1740 (31.8.), Me Koch (Matthias, 6 E 41, 471) n° 165
Inventarium über deß Wohl Ehrenvesten v. großachtbahren herrn Joseph Pasquay, des Handelsmanns v. der Viel Ehren v. Tugendreichen Frauen Annä Mariä Pasquay, gebohrner Büryin beeder Eheleuth v. burgere allhier zu Straßburg einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen auffgerichtet A° 1740. – v. sich vermög ihrer mit einander auffgerichteten Eheberedung §° 3.io vor unverändert vorbehalten haben – So geschehen in der Königlichen Statt Straßburg auff Mittwoch den 31. des Monaths Augusti Anno 1740 in fernerem Gegenseÿn S. T. Herrn Joh: Niclaus Würtz vornehmen Handels Manns Banquier v. burgers allhier der Ehefrauen erbettenen Assistenten.

In einer allhier zu Straßburg ane dem Staden beÿm Gertenfisch gelegen hiehero gehörigen behaußung ist befunden worden als folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Anfänglichen aber wird des herrn in die Ehe gebrachtes Vermögen beschrieben, Sa. haußraths 440, Sa. Lähren faß 62, Sa. silber Geschirrs und geschmeids 87, Sa. goldener Ringe 53, Sa. baarschafft 34
Copia des zwischen denen beeden Eheleuthen de. 17. Martii 1742. getroffenen Vergleichs – Summa summarum 5427 lb
Diesemnach folget auch die beschreibung d. Ehefrauen in den Ehestand gebrachten Guths, Sa. haußraths 280, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 75, Sa. goldener Ring 123, Sa. baarschafft 2276, Summa summarum 2755 lb
Vor mir dem unterschriebenen Not. sind auff zu end gemeltes Datum persönlich erschienen T.is herr Joseph Pasquay, der handelsmann und burger allhier zu Straßburg wie auch Frau Anna Maria Pasquay gebohrne Bury, deßen Eheliebstin beÿständlich T. H. Johann Niclaus Wurtz des Banquier v. burgerss allhie wie auch T. Herrn Johann Bury, vornehmen handelsmanns zu Waßlenheim, ihres H Bruders anzeigend, demnach er H Pasquay A° 1733 da er sich geheÿrathet, über sein, in die Ehe gebrachres Vermögen, Kein Inventarium auffgerichten laßen (…) mit einander Verglichen Nemlichen und Zum Ersten (…) Also abgeredet und verglichen in der Königl. Statt Straßburg uff Sambstag d. 17. Mart: A° 1742.

Joseph Pasquay meurt en 1748 en délaissant quatre enfants
1749 (4.3.), Me Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 323) n° 522
Inventarium über Weÿland S.T. Herrn Joseph Pasquay, gewesenen berühmten Handelsmanns und Vornehmen burgers allhier zu Straßburg nunmehro seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1749. – nach seinem Donnerstags den 17.den Octobris des nächst Zurückgelegten 1748.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt hie zeitlichen verlaßen, welche verlaßenschafft auf Ansuchen herrn Johann Pasquay, des Rothgerbers lederhändlers auch burgers allhier des Verstorbenenn Herrn seel. eheleiblichen bruders, als geordnet und geschworenen Vogts Johann Jacobs, so 12 ¼ Jahr alt, Josephs so 11 ¼. Jahr alt, Johannis so 6 Jahr und 4. Monat alt, und Johann Niclaus, so beÿnahe 5. Jahr alt derer Pasquay, aller Vier des Abgeleibten seel. mit hernach gemelter seiner hinterbliebenen Fraun Wittib ehelich erzeugter Kinder und ab intestato Zu Vier gleichen portionen und Antheilern Verlaßener Erben, invenirt, durch S. T. Frau Annam Mariam Pasquayin gebohrne Bürjin die hinterbliebene Frau Wittib beÿständlich Herrn Johann Bürj des handelsmanns und burgers zu Waßlenheim dero leiblichen herrn bruders wie auch die im hauß befindliche Domestiquen (geäugt und gezeigt) – So beschehen in der Königlichen Stadt Straßburg auf Dienstag den 4. Martij et seqq. Anno 1749.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Gertenfisch Staden gelegenes in die dißortig theilbarer Verlassenschafft gehörig und hernach eingetragener behaußung befunden worden wie folgt.
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auf der vordern bühn, In der Meel Cammer, In der Camin Cammer, In der obern vordern Stuben, (f° 17) Im obern vordern Hauß Ehren, Im obern vordern Stübel, In der Magd Cammer, In der Schwartz Getüch Cammer, In der Wohn stuben, In dem Cabinet darneben, In der Stub Cammer, In der Kuchen, Im Contoir, In des Knecht Cammer, Im Hoff, (f° 26) in der bedienten Cammer, In der Hintern Stuben, In dem Zimmer darneben, In der hintern Kuchen, Im Keller
(f° 43) Eigenthum ane einer behausung. (T.) Eine behaußung, bestehend in Vorder, Mittel, und hinderhauß besonderer Stallung, Zween höffen, bronnen, Gärtlein, etlichen Schöpffen, und deren hoffstätten
jenseit am Staden zwischen der Schind und St. Niclaus bruck (…)
(f° 49) Eigenthum ane Mühlen und liegenden Güthern so der Frau Wittib ohnverändert. Erstl. eine Taback: und Ohl Mühl (…) gelegen Vor dem Marckt flecken Waßlenheim ohnfern der H Johann Bürÿ der Frauen wittib Hn bruder eingangs gedacht eigenthümlich zuständigen Papÿr Mühl (…)
(f° 51) Ergäntzung der Frau Wittib wehrender Ehe abgegangenen ohnveränderten guths. Nach besag Inventarÿ über beeder gewesener Ehe Persohnen einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, durch herrn Matthiam Koch Notarium publicum et Practicum allhier den 31.ten Augusti Anno 1740. auffgerichtet
(f° 66) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung, von Not. Pantrion gerichtet d. 7. 8.bre 1733.
Copia des Abgeleibten Herrn vor H Not. Koch den 3.ten 8.bris Anno 1748. gestiffteten Codicilli
Der Frau Wittib ohnveränderten Vermögens. Sa. haußraths 204, Sa. Silbers 46, Sa. goldener Ring 316, Sa. baarschafft 23, Sa. Eigenthumbs ane Mühlen und liegenden Güthern 415, Sa. Schuld 250, Summa summarum 4810 lb
Diesemnach wird nun auch der Erben ohnveränderte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 319, Sa. Silbers 37, Sa. goldene Ring 26, Ergäntzungs Rest 7854, Summa summarum 8237 lb – Schulden 250 lb, Nach deren Abzug 7987 lb
Endlichen so wird auch das gemein verändert und Theilbahre Guth, Sa. haußraths 468, Sa. Waaran auch Schiff und geschirr zu fabricirung des Tabacks gehörig 7985, Sa. Chaise, Kutschen auch Schiff und geschirrs Zum Fuhrwerck gehörig 148, Sa. Pferd 51, Sa. Wein und Faß 750, Sa. Silbers && dergleichen Geschmeids 66, Sa. Goldenen rings 5, Sa. baarschafft 1481, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 2500, Sa. Schulden 17 800, Summa summarum 31 238 lb – Schulden 35 039 lb, In Vergleichung, Theilbares Passiv onus 3801 lb – Stall summa 8996 lb

Joseph Pasquay mandataire de sa femme Marie Anne Bury vend 1 050 livres la maison au maître maçon Jean Steitz et à sa femme Anne Marguerite Eckert

1745 (8.11.), Chambre des Contrats, vol. 619 f° 791-v
Johann Joseph Pasquay der handelsmann als ehevogt und mandatarius Fr. Mariæ Annæ geb. Büriin
in gegensein Johann Steitz des maurermeisters und Annæ Margarethæ geb. Eckertin
eine behausung bestehend in vorder und hinderhauß, höfflein, bronnen und hoffstatt mit allen übrigen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten ane der Spitzengaß, einseit neben denen gebrüdern Otten rothgerbern, anderseit neben den Burischen erben, hinten auff die Preusch – als ein vätterliches erbguth – um 1050 pfund

La description de la maison qui figurait à l’inventaire perdu de Jean Steitz (1746) est reprise dans l’état de fortune dressé en 1754 à la demande d’Anne Marguerite Eckert et de son second mariPaul Stæhling. L’épouse avait assuré à son deuxième mari la jouissance de la maison lors du contrat de mariage en 1750.

Anne Marguerite Eckert veuve de Jean Steitz hypothèque la maison au profit du précepteur Frédéric André Keller et d’Anne Marie Worlitz

1746 (2.12.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 950
Fr. Anna Margaretha geb. Eckertin weÿl. Johannes Steitz des maurer meisters wittib mit beÿstand ihres vogts Johann Christoph Schneider auch maurer meisters
in gegensein H. Friedrich Andreas Keller des Informatoris und Annæ Mariæ geb. Worlitzin, schuldig seÿe 350 pfund
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder und hinderhauß, höfflein, bronnen und hoffstatt ane der Spitzengaß, einseit neben denen gebrüder Otten rotgerbern, anderseit neben Christmann Röderer dem jüngern rothgerber, hinten auff die Preusch stoßend gelegen
wobeÿ erschien der schuldnerin mutter Fr. Maria geb. Hügelin weÿl. Johann Jacob Eckert des haußfeurers mit beÿstand ihres sohns Johann Daniel Eckert des metzgers (dia hat sich wegen vorstehender schuld verbürgt), unterpfand, eine schwartzbecken behausung in der Weißenthurn straß, einseit neben Caspar Erlenholtz dem sattler, anderseit neben vorgemelt ihrem sohn, hinten auff die Renngaß stoßend gelegen

Le tanneur Jean Merckel, âgé de 55 ans, déclare qu’environ trente-deux années auparavant, soit vers 1716, il a transporté des pierres de taille qui formaient les fosses de la maison acquise par Benjamin Bury dans la ruelle qui séparait cette maison de la voisine qui appartenait alors à Jean Frédéric Griesbach

1748 (7.2.), Me Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 60) n° 248
Declaratio – Erschienen Vor mir Notario Johannes Merckel, der Rothgerber und burger allhier zu Straßburg, declarirte 55 Jahr alt zu seÿn und sagte auß, daß nach deme herr benjamin Bürrÿ, gewesene Rothgerber und Stubenwirth zu waßlenheim vor ohngefehr 32 Jahren das in allhiesiger Statt Straßburg ane der Spitzengaß gelegenen Männelische hauß erkaufft gehabt, er Comparent nebst dem Verstorbenen Johann Adam Albert, dem Rothgerber und burgern allhier ihme Herrn Benjamin Bürry in dem taglohn die alte maurstein auß dem Platz, also gerbergruben gewesen seind, in sein herrn bürrÿ Gäßlein so Zwischen deßen Von Männel erkaufften hauß und dem hauß so dermahlen Johann Friderich Grießbach dem Rothgerber und Gerber Zunfft büttel gehörig war gelegen, getragen und zwar lange Zeit oder Viele Jahr Zu vor, ehe herr benjamin bürrÿ das Johann Friderich Grießbach hauß ane sich erkaufft habe.
Welche Außags der Comparent nach beschehener Ablesung eigenhändig unterschrieben mit dem anerbietern, selbige aug benöthigten Fall eÿdlich zu bestättigen. Actum Straßburg den 17. Februarÿ Anno 1748.

Anne Marguerite Eckert veuve de Paul Stæhlin vend 1 100 livres la maison à l’amidonnier Jean Michel Peter

1780 (7.9.), Chambre des Contrats, vol. 654 f° 355-v
H. Johann Friedrich Greiß notarius publicus juratus ac practicus vor und innahmen Fr. Mariæ Margarethæ geb. Eckertin weÿl. Paul Stählin des maurer und steinhauer meisters wittib
in gegensein Johann Michel Peter des amlungmachers
eine behausung, höfflein, bronnen und hoffstatt mit allen übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Spitzengaß, einseit neben H. exsen. Johann Christmann Röederer dem rothgerber, anderseit neben N. Knoderer dem rothgerber, hinten auff die Preusch – als ein elterlich ererbtes guth – um 1600 fl. verhafftet, geschehen um 2200 gulden, worunter die capital summen begriffen

Boulanger originaire d’Eckbolsheim, Jean Michel Peter épouse en 1749 Marie Catherine Huber, fille d’amidonnier : contrat de mariage, célébration
1749, Me Kolb (Abraham, 22 Not 24) n° 236
(Eheberedung) zwischen dem Ehrsamen Johann Michael Peter dem becken von Eckboltzheim gebürtig Johannes Peter deß ackersmann alda ehelichem Sohn, alß hochzeiter ane Einem
So dann der Ehren undt tugendsamen Jr Mariæ Catharinæ Huberin, weÿl. Michael Hubers des geweßten Amlungmachers undt burgers dahie zu Straßburg seel. nachgelaßener Ehelicher Tochter der Jfr. Hochzeiterin – Straßb. den 11. Martÿ 1749. [unterzeichnet] Johann Michael Peter als hochzeiter, maria chatarina huberin als hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 268, n° 1009)
1749. Dienst. d. 7. Maji seind nach ordentlicher proclamation ehelich copulirt und eingesegnet worden Michael peter der ledige Amlungmacher Joh: peters des Ackrersm. Zu Eckboltsheim ehl. Sohn und Jfr. Catharina weÿl. Michael Hubers amlungmachers und b. allh. ehl. tochter [unterzeichnet] Michael Peter Als hochtzeiter, Maria chatrina hubein als hochzeitern (i 273)

Michel Peter devient bourgeois en juin 1749, un mois après son mariage
1749, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 383
Michel Peter der beck von Eckbolsheim gebürthig erhalt das burgerrecht von seiner Ehefrauen Catharina weÿl. Michel hubers geweßenen burgers und amlungmachers hinderl. Ehelicher tochter umb den alten burger schilling, will beÿ EE Zunfft der becker dienen. Jurav.d. 4.ten Junÿ 1749.

L’amidonnier Michel Peter s’inscrit à la tribu des Boulangers
1749, Protocoles des Boulangers (XI 10)
Donnerstags den 12. Junÿ 1749 – Frembder Neuzünfftiger, dt. 4 lb 6 ß – Michael Peter der beckh Von Eckboltzheim producirt burger urkundt undt Stallschein Will dahier zünfftig werden undt das amlungmachen treiben, bittet um gerichtliche reception, Erkandt, Kan nach ordnunh dem gebühr angenommen werden

L’ancien amidonnier Michel Peter qui avait quitté la tribu revient à la tribu des boulangers pour exercer le métier de boulanger
1752, Protocoles des Boulangers (XI 11)
Sambstags den 26. Augusti 1752. (f° 75-v) Neuzünfftiger, dt 5 lb 8 ß – Michael Peter, der Beckh biß dato geweßte Amlungmacher producirt Stallschein, Will dahier wieder Zünfftig werden und Weißbecken bittet um gerichtliche reception.
Erkannt soll vor die Muthjahr und Zunfftrecht sammenthafft 7. lb 10 ß erlegen, alß dann recipirt werden, auf gebettene Gnad moderirt ad 12. fl. davon der Zunfft 10. fl. 8 ß zukommen, die übrige 12 ß pro Scribam, bittel und bix.

Michel Peter quitte la tribu des Boulangers pour celle de la Lanterne
1753, Protocoles de la Lanterne (XI 211)
Kauffgericht Gehalten den 5. Maÿ 1753 – Michael Peter der geweßte beck und burger dahier producirt statt Stall schein Vermög deßen Er dießes orths begehrt leibzünfftig Zu werden, bittet ihme Zu Willfahren
Erkannt gegen erlag 1. fl. vor E. E. Zunfft Willfahrt

L’amidonnier Jean Michel Peter vend la maison à son fils Jean Michel Peter et à Marguerite Salomé Steitz

1795 (28 messidor 3), Strasbourg 9 (2, nouv. cote 4), Me Dinckel n° 796 – Enregistrement de Strasbourg, acp 36 F° 55-v du 7 therm. 3
b. Johann Michael Peter ältere Amlungmacher
in gegensein b. Johann Michael Peter des jüngern Amlungmachers seines Sohns und deßen Ehegattin der b. Margarethæ Salome Steitzin
eine behaußung Hoff bronnen und hoffstatt in Vorder und hinterhauß bestehend allhier ane der Spitzengaß, einseit neben Rödererischen erben anderseit neben b. Knoderer Rothgerber hinten auf die Preusch stoßend gelegen sub N° 4 und ihme als ein den 14. Septembris 1780 in der C. C. Stub errichteten Kaufbrieffs eigenthümlich gebührig – 3200 livres

Jean Michel Peter épouse en 1783 Marguerite Salomé Steitz (fille de l’ancien propriétaire) : contrat de mariage, célébration. Le père loue une partie de sa maison lors du contrat
1783 (27. 9.bris), Me Hüttel (6 E 41, 859) n° 134
(Eheberedung) persönlich erschienen der Ehren und Vorachtbahre Hr Johann Michael Peter junior, lediger Amlungmacher und burger alhier H. Michael Peter senioris ebenmäßigen Amlungmachers und hiesigen burgers mit Fraun Maria Catharina geb. Huberin ehelich erzeugter Sohn, beÿständlich erstgedachten seines Vaters, als hochzeiter ane einem
So dann die Ehren und tugendgezierte frau Margaretha Salome Steitzin weiland H Johannes Steitz des gewesenen Maurermeisters und burgers hieselbsten mit auch weiland fraun Margaretha Salome gebohrner Eckertin ehelich erzeugt nach tod Zurückgelaßene tochter, so majorennis und ohnbevögtigt Zu seÿn declarirte unter assistentz H Heinrich Joseph Wengler Notariatus Candidati alhie alß hochzeiterin andern theil
Achtens hat Eingangs gedachter des Hochzeiters Vater sich anheischig gemacht nicht nur beede hochzeitersleuthe so lang es ihnen gefällig seÿn wird in deßen ane der Spitzengaß gelegenen eigenthümlichen behausung um einen jährlichen Zinß vom 36 Gulden wohnen zu laßen und ihnen die in solcher Behaußung auf dem boden befindliche, aus einer Stub, Stubkammer, Kuche, und Platz im Keller bestehende Wohnung ein zu raumen, sondern auch dieselbe Zu sich in seinen Handel und gewerb im Gemeinschafft zu nehmen, auch Sie das würcklich Vorhandene Schiff und geschirr Zum Amlungmacher handwerck gehörig, solang solches brauchbar und diese Societæt dauren wird, ohnentgeltlich brauchen und geniesen zu laßen – auff Donnerstags de, 27. Novembris Anno 1783 [unterzeichnet] Johann Michael Peter Als hochzeiter, Margaretha Salome Steÿzin als Hochzeiterin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 118)
Im Jahr 1783, Montag den 12. Januarii, Nachmittag um Zweÿ Uhr, sind nach Vorhergegangenen ordentlicher Proclamationen, welche an dem Sontag nach dem Neuen Jahr und an den 1. sontag nach Epiphaniæ in der Neuen Kirch und Zu St. Thomä geschehen sind, in dieser unserer Kirchen in den Stand de heiligen ehe eingesegnet worden, Johann Michael Peter der ledige Amlungmacher und burger allhier, Johann Michael Peter des Amlungmachers und burgers allhier, mit Maria Catharina gebohrner Huberin ehelich erzeugter Sohn und Jungfrau Margaretha Salome weiland Johannes Steitz, gewesenen Maurermeisters und burgers allhie mit weiland Anna Margaretha gebohrner Eckertin ehelich erzeugte tochter [unterzeichnet] Johann Michael Peter als hochzeiter, Margaretha Salome Steÿtzin als Hochzein (i 122)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
1784 (10.8.), Me Hüttel (6 E 41, 858), Joh. Daniel Striedbeck nomine Hüttel, n° 182
Inventarium über Meister Johann Michael Peter des Amlungmachers und fraun Margarethä Salome geb. Steitzin beeder Eheleuthe und burgere alhier zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1784. – an der in ihrer den 12. Jänner gegenwärtigen Jahrs angetrettenen Ehestand zugebracht und sich in deren vor H. Not° Johann Carl Hüttel am 27. Novembris 1782. errichteten Eheberedung und Zwar deren dritten paragrapho für freÿ eigen ohnverändert und vorbehalten stipulirt haben – So geschehen zu Straßburg Dienstags den 10. Augusti Anno 1784, Johann Daniel Stridbeck nôe H Not. Hüttel in deßen Schreibsub gegenwärtiges Concept deponirt.

In einer allhier zu Straßburg ane der Spitzengaß gelegen des Ehemanns Eltern eigenthümlich zuständigen dißorts Zum theil Lehnungsweise bewohnenden behaußung befunden worden wie folgt.
Norma hujus inventarii. Des M. Zugebrachtes Gut, Sa. haußraths 7, Sa. Silbers 28, Sa. baarschafft 250, Summa summarum 282 lb, Wird nun dazu gerechnet deßen participirende helffte an den haussteuren 29, Des M. unverändert Gut 321 lb
Diesemnach wird auch der Ehefraun eingebrchtes unverändertes Vermögen verzeichnet, Sa. haußraths 119, Sa. Silbers 13, Sa. Guldenen Rings 10, Sa. baarschafft 100, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 100, Summa summarum 342 lb, Wird dazu gelegt deri Zu erfordern habende helffte an den haussteuren 29 lb, der Fr. eingebrachtes Vermögen 372 lb

Marguerite Salomé Steitz meurt en 1800 en délaissant deux enfants

1800 (4 fruct. 8), Strasbourg 10 (15), Me Zimmer n° 174, 488 – Enregistrement de Strasbourg, acp 75 f° 20 du 5 fruct. 8
Inventarium über weÿl. Fraun Margaretha Salome Peter geb. Steitzin des burgers Johann Michael Peter Ammlungmachers Ehefrau Verlassenschafft, nach ihrem den 2. thermidor jüngst jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt
die Verstorbene hat mit dem Wittiber nachbenannte Kinder erzogen und abin zu ihren Erben verlaßen, 1. Margaretha Salome so 15 jahr alt, 2. Johann Ludwig so 10 Jahr alt deren theil, deren steitvogt ist Johannes Schott Ammlungmacher

des wittibers ohnveränderten Vermögens, hausrath 15 fr, silber 58 lb, ergäntzung Not. Hüttel unterm 10. aug. 1784 vor 3127 fr, summa summarum 3200 fr, schulden 100 fr, Nach deren Abzug 3100 fr
der Kinder und Erben ohnveränderte Nahrung, hausrath 311 fr, Silber 36 lb, ergäntzung 977 lb, schulden 100 lb, summa summarum 1425 lb
Beschreibung des gemein und theilbaren guths, hausrath 388 lb, Waar und Geschirr 773 fr
Eigenthum ane einer behausung. Nemlichen eine behausung hof bronnen und hoffstatt in Vorder und hinter hauß bestehend in der Spitzengaß gelegen mit N° 4 bezeichnet einseit neben Frantz Röderer des rothgerbers wittib anderseit neben Heinrich Knoderer rothgerbers hinten auf die Preusch, gewürdiget vor 6000 fr, darüber Not. Dinckel sub dato 28. mess. 2
summa summarum 7162 fr, schulden 4104 fr, Nach deren Abzug 3057 fr
Eheberedung Not. Hüttel den 27. nov. 1783. (…)

Jean Michel Peter se remarie en 1800 avec Marie Madeleine Schmidt, fille de cordier
1800 (26 frimaire 9), Strasbourg 10 (31), Me Zimmer n° 216 – Enregistrement de Strasbourg, acp 76 F° 116 du 29 frim. 9
(Eheberedung) persönlich erschienen der burger Johann Michael Peter, Wittiber und Amlungmacher alhier Zu Straßburg als hochzeiter ane einem,
So dann Jungfrau Maria Magdalena Schmidt, Weiland burgers David Schmidt geweßten Seilers dahier mit auch weiland Fraun Maria Magdalena gebohrner Moritzhßäuser Ehelich erzeugt hinterlassene mehrjährige tochter, unter assistentz des burgers David Schmidt Seilers hieselbst ihres bruders als hochzeiterin [unterzeichnet] Johann Michael Peter, Maria Magdalena Schmidtin

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans lequel figure la maison

1801 (1 therm. 9), Strasbourg 10 (15), Me Zimmer n° 210, 883 – Enregistrement de Strasbourg, acp 79 f° 47 du 4 therm. 9
Inventarium über Johann Michael Peter Amlungmachers und Fraun Mariæ Magdalenæ geb. Schmidt einander für ohnveränderte in die Ehe zugebrachte Nahrungen – in ihrer vor mir Notario unterm 26. frimair letzthin aufgerichteten Ehe Contract (stipulirt), die Ehefrau unter assistentz des bürgers david Schmidt Seilers ihres bruders vorgewießen

beschreibung des Ehemanns in die Ehe gebrachte Guth, hausrath 723 fr, silber 115 fr, baarschafft 1384 fr
Eigenthum ane einer behausung so der Ehemann in die Ehe gebracht. Nemlichen die hälfte vor ohnvertheilt von und ahne einer behausung hof bronnen und hoffstatt in Vorder und hinter haus bestehend nebst übrigen deren zugehörden, rechten und gerechtigkeiten in der Spitzengaß mit N° 4 bezeichnet, einseit neben weÿl. Fraun Dorothea Röderer des Rothgerbers wittib Erben, anderseit neben Johann Heinrich Knoderer dem rothgerber und hinten auf die Preusch 3000, über die gantze behausung wovon die eine hälfte des Ehemanns Kindern erster ehe als ererbt Mütterlichen guth gehörig besagt (vor) Not. Dinckel Kaufbrieff sub dato 28. Mess. 3.ten Jahrs
summa summarum 5222 fr, Schuld 121 fr, Deducendo 5101 fr
der Ehefrauen in die ehe gebrachtes Vermögen hausrath 118 fr, Gold und Silber Geschmeid 62 fr, baarschafft 302 fr, summa summarum 482 fr

Jean Michel Peter épouse en troisièmes noces Marie Catherine Geist veuve de l’amidonnier Abraham Reffolt
1815 (18.5.), Strasbourg 10 (33), Me Zimmer n° 549, 6883 – enreg. manquant f° 23 du 19.5.
(Contrat de mariage) Jean Michel Peter propriétaire veuf de Marie Madeleine Schmidt en secondes noces décédée le 29 janvier 1815
Marie Catherine Geist veuve d’Abraham Reffolt, amidonnier décédé le13 juin 1810

Jean Michel Peter et ses deux enfants vendent la maison aux enfants du maître maçon Georges Michel Gruber

1819 (4.6.), Strasbourg 3 (64), Me Schreider n° 238 – Enregistrement de Strasbourg, acp 143 F° 85 du 9.6.
1. Jean Michel Peter, ci devant amidonner veuf de Marguerite Salomé Steitz domicilié rue des Dentelles n° 4, 2. Marguerite Salomé Peter femme d’Ignace Oettlé, cordonnier demeurant rue du Jeu des Enfants, 3. Jean Louis Peter, journalier demeurant rue des Dentelles n° 4 seuls et uniques enfants héritiers de Marguerite Salomé Steitz
1. Jean Henri Redslob négociant domicilié en cette ville tuteur d’Elisabeth Louise Gruber mineure procréé de Georges Michel Gruber, architecte maçon en son premier lit avec Catherine Elisabeth Redslob assitée de Pierre Kamm aubergiste subrogé tuteur, 2. Marguerite Salomé Ottmann veuve de Georges Michel Gruber la veuve, tutrice naturelle de Salomé Amélie, Sophie Wilhelmine, Michel Emile, Gustave Adolphe & Charles Geoffroi Gruber assitée de Georges Frédéric Redslob marchand de peaux subrogé tuteur
une maison à deux étages avec cour, pompe et greniers consistant en un corps de devant & arrière corps sur l’eau avec lavoir & tous droits appartenances & dépendances sise en cette ville rue des Dentelles n° 4, entre la maison du Sr Knoderer & celle du Sr Roederer – propriété consatée par acte Me Dinckel le 28 messidor 3 – moyennant 1100 francs
[autres actes :] Cahier des charges n° 208 du 16 mai (ut supra) acquis de Jean Michel Peter le vieux amidonnier par acte Me Dinckel le 28 mesidor 3 – criée 2400 fr – Procès verbal d’enchère n° 210 du 18 mai sans enchère – Procès verbal d’enchère 3 juin n° 229 sans enchère, retrait

Les héritiers de Georges Michel Gruber vendent la maison à la barre du tribunal civil au fabricant de cuirs Henri Knoderer

1824 (1.4.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 166, n° 119
devant M. Charles François Xavier Thiriet de Luyton juge au Tribunal Civil de Première Instance il a été procédé à la vente et adjudication par voie de licitation entre les héritiers de feu Gruber. Cahier des charges, licitation de la maison appartenant à la veuve et héritiers de Georges Michel Gruber, archictecte maçon, à la requête d’Elisabeth Louise Gruber épouse de Jean Jacques Redslob, propriétaire, en qualité d’héritière pour 1/7 de Georges Michel Gruber son père pour laquelle occupe Louis Auguste Eisen, avoué près le Tribunal Civil demeurant à rue du Vieux Marché aux Vins n° 88, Marguerite Salomé Ottmann veuve de Georges Michel Gruber en son nom et mère et tutrice légale de ses cinq enfants pour laquelle occupe Me Engelbach avoué demeurant rue du Broglie n° 1 – jugement du 18 août 1823 rapport d’experts du 15 septembre et jugement du 11 novembre – licitation de deux maison acquises savoir la maison dans la rue Dentelles par acte reçu Me Schreider le 4 juin 1819 transcrit au bureau des hypothèques volume 118 n° 89
Me Schneegans avoué moyennant 1705 francs – Déclaration de command du 1 mars, au nom de Henri Knoderer, fabricant de cuirs
Désignation des immeubles, 2. dans la rue des Dentelles n° 4. d’un côté le Sr Knoderer, d’autre le Sr Roederer, devant la rue, derrière sur la rivière
Elle consiste dans un bâtiment sur la rue, cour et bâtiment sur la rivière, le bâtiment sur la rue renferme un rez de chaussée, un moulin à écorce et escalier, au premier étage cage d’escalier, cuisine et une chambre, au second étage cage d’escalier et trois chambres, comme dessus renfermant deux greniers. Bâtiment du fond, rez de chaussée, escalier et buanderie, premier étage cage d’escalier, une chambre, second étage, cage d’escalier et deux chambres, dessus comble renfermant deux greniers tous les combles sont couverts de tuiles doubles, estimée 1850 francs
adjudication préparatoire du 5 décembre 1830, sans mise – 27 février mise à prix au dessous de l’estimation, criée 1700 francs

Le tanneur Jean Henri Knoderer épouse en 1818 Marie Salomé Eckert, fille de boucher
1818 (5.3.), Strasbourg 5 (45), Me F. Grimmer n° 16 302 – Enregistrement de Strasbourg, acp 138 F° 47-v du 11.3.
Contrat de mariage, communauté avec réserve d’apports – Jean Henri Knoderer, tanneur fils de Jean Henri Knoderer, tanneur, et de Catherine Salomé Schlaeber
Marie Salomé Eckert fille de Jean Daniel Eckert, boucher, et de Sare Seiterer

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
1819 (13.5.), Strasbourg 5 (46), Me F. Grimmer n° 10 750 – Enregistrement de Strasbourg, acp 143 F° 37 du 21.5.
Inventaire des apports de Jean Henri Knoderer fils tanneur, et de Marie Salomé Eckert assitée de Jean Daniel Eckert boucher son père, Contrat de mariage devant le soussigné le 5 mars 1818
dans la demeure des conjoints Knoderer rue des Dentelles n° 2
le mari, meubles 320 fr, argent 101 fr, numéraire 3200 fr, total 3708 fr,
la femme, meubles 1871 fr, bijoux 203 fr, numéraire 4000 fr total 6161 fr
présents de noces 174 fr

Marie Salomé Eckert femme de Jean Henri Knoderer lègue par testament les maisons rue des Dentelles à son fils Chrétien Charles Knoderer

1847 (3.5.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 99 (1878) f° 29, ssp du 2.3.1847
Testament – Je soussignée Marie Salomé Eckert épouse Jean Henri Knoderer Negociant à Strasbourg lègue par les présentes
à mon fils Chrétien Charles Knoderer, avec dispense de rapport en nature
la moitié à moi appartenante des immeubles si après indiqués savoir 1° dans un moulin dit Porzellanmuhl et de toutes ses dépendances, terres, prés et généralement de tous mes immeubles situés hors la porte d’Austerlitz. En raison de ce legs mon fils aura à tenir compte à ma future succession d’une somme de 25 000 francs, sauf à lui à y prendre sa part
2° de la maison sise à Strasbourg rue des dentelles N° 5 avec ses dépendances. En raison de ce legs mon fils aura à tenir compte à ma future succession d’une somme de 15 000 francs, sauf à lui à y prendre sa part.
Je lègue en outre au dit mon fils par préciput et hors part la plus value que ces immeubles pourraient présenter lors de mon décès. Plus je fixe à la somme d 10 000 francs l’indemnité que mon mari aura à bonifié à la communauté en raison des constructions qui ont été excutées dans les maisons rue des dentelles n° 2. 3. et 4 et du prix et frais d’acquisition de ce dernier immeuble N° 4, le tout formant aujourd’hui un seul bâtiment propre à mon mari et je lègie à ce dernier la différence en plus qui pourrait exister entre ce chiffre et le total des depenses fites pour ces constructions et acquisition
Enfin je lègue au dit mon mari l’usufruit de la moitié de toute ma succession. Cet usufruit durera tant que mon mari retera en état de viduité
(f° 29-v) Testament – Je soussignée Marie Salomé Eckert épouse Jean Henri Knoderer Negociant à Strasbourg, tour en corroborant la donation faite aujourd’hui en faveur de mon fils Chrétien Charles Knoderer, lui lègue en outre par ces présentes, par préciput et hors part, tout ce dont la loi me permett encore de disposer en sa faveur – Strasbourg le 12 avril 1847

Dépôt des testaments ci-dessus chez le notaire Zimmer
1847 (28.4.), Strasbourg 10 (108), Me Zimmer n° 6561
Dépôt, testaments Marie Salomé Eckert épouse de M. Jean Henri Knoderer
[Cf. enregistrement des actes sous seing privé]

Marie Salomé Eckert meurt en 1847 en délaissant une fille et un fils. Elle et son mari Jean Henri Knoderer ont légué à leur fils les immeubles qui sont estimés par des experts dans un rapport joint à l’inventaire.

1847 (3.5.), Strasbourg 10 (109), Me Zimmer n° 6571
Inventaire de la succession de Dame Marie Salomé Eckert, décédée le 23 avril dernier à Strasbourg, épouse de M Jean Henri Knoderer
L’an 1847 le mercredi 5 mai à Strasbourg, au domicile mortuaire, à la requête de 1. Mr Jean Henri Knoderer, tanneur, demeurant & domicilié à Strasbourg, agissant ès présentes à cause de la communauté de biens qui a existé entre lui & la défunte & en outre à cause de ses droits et reprises matrimoniaux qu’il peut avoir à exercer, s’il le juge opportun, en vertu de son contrat de mariage passé devant Me Jean Frédéric Grimmer, notaire à Strasbourg le 5 mars 1818,
2. M. Chrétien Charles Knoderer, sans état demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant ès présentes comme héritier pour moitié de la Dame Knoderer susnommée sa mère & comme légataire pour partie de la succession de cette dernière suivant testament olographe de celle-ci déposé au rang des minutes de Me Zimmer le 28 avril dernier (…), 3. M. François Joseph Mallarmé, avocat demeurant et domicilié à Strasbourg, stipulant au présent acte comme mandataire spécial de Mlle Caroline Pauline Knoderer fille majeure sans été demeurant et domiciliée à Strasbourg (…) habile à se porter héritière pour l’autre moitié de la Dame Knoderer défunte sa mère

(mardi 11 mai) Report de la dernière vacation 4586
Communauté. Chambre à coucher de M. Knoderer père, Salle à manger Corridor, Boudoir du salin sur la rue, Salon, Chambre à coucher de M. Knoderer fils, Chambre à linge sale, Corridor de la maison N° 5, Cour, Cuisine, Chambre des filles, Chambre de décharge à Côté de la cuisine, Comptoir, Cabinet de M. Knoderer. Total 9169 francs
(mercredi 12 mai) Salle à manger, Chambre à coucher à côté, Chambre au-dessus du moulin, Grenier au-dessus du moulin, Corridor, Cave, Chambre des domestiques, Cour. Total 10 824
(vendredi 14 mai) Corridor dans la maison N° 2, Corridor dans une maison N° 3, Cave. Total des reprises 49 998
Immeuble de Communauté. Une maison avec cour, aisances et dépendances à Strasbourg N° 5 dans la rue des dentelles. Cet immeuble a été acquis par M. Knoderer père durant la communauté de biens qui a existé entre lui & Dame Marie Salomé Eckert de Dlle Marie Madeleine Roederer & sieur Frédéric Charles Roederer de Strasbourg aux termes d’un procès verbal & déclaration de command dressé par Me Bremsinger notaire à Strasbourg le 19 septembre 1827
Donation et testament. a) Aux termes d’une donation entre vifs passée devant Me Zimmer le 12 avril denier, M Jean Henri Knoderer & la Dame Marie Salomé Eckert son épouse défunte ont fait donation entre vifs audit sieur Chrétien Charles Knoderer leur fils D’un moulin appelé Porceanmühl situé à Strasbourg hors la porte d’Austerlitz route du Polygone, et des biens ruraux en dépendant. Tous ces immeubles contigus & plus amplement désignés dans le procès verbal d’expertise dont il va être parlé plus bas, dépendant de la dite communauté de biens d’entre les époux Knoderer (…)
b) Mme Knoderer a fait deux testaments olographes, l’un à la date du 2 mars 1847, l’autre à la date du 12 avril aussi derniers, tous deux sont déposés au rang des minutes de Me Zimmer soussigné suivant acte de dépôt le 28 avril 1847
Indemnités dues à la communauté & expertises. Les requérants déclarent que
1. M. Knoderer a reçu de M Jean Henri Knoderer & de Dame Catherine Salomé Schlæber ses père et mère de Strasbourg suivant un acte de donation passée devant Me Bremsinger le 15 avril 1828 les deux maisons avec leurs dépendances sises à Strasbourg, rue des dentelles Numéro 2 & 3 à charge de tenir compte dans leurs successions d’une somme de 29 000 francs
2. antérieuremrnt à cette donation et pendant la communauté de biens d’entre Mr Knoderer premier requérant & son épouse, Mr Knoderer a acheté la maison contigue aux deux précédéentes et désignées anciennement sous le Numéro 4 de la même rue ainsi qu’il résulte d’une election de command faite au greffe du tribunal civil de Strasbourg à la date du 1 mars 1824, d’un procès verbal d’adjudication définitive, d’un procès verbal d’adjudication préparatoire et d’un cahier des charges aux dates du 30 janvier 1824, 5 décembre 1823 & 29 novembre de la même année dressé par Me Thienot de Luytens juge audit tribunal.
3. Pendant ladite Communauté, il a été fait des constructions à toutes ces maisons par suite desquelles constructions les maisons portant le n° 4 a été incorporée à celles données à M Knoderer père
(Rapport d’experts) L’an 1847 le 26. juin. Nous soussignés Jean Jacques Stotz architecte, Jean Jacques Lauth meunier et Jean André Weyer architecte, tous trois domiciliés à Strasbourg, experts nommés d’une part par le Sr Jean Henri Knoderer père défendeur, d’autre part Dame Caroline Pauline Knoderer sa dille demanderesse, à l’effet de procéder à l’estimation des biens qui ont été achetés pendant la communauté (…), ainsi que des immeubles que le Sr Knoderer a reçus comme donataire de ses parens et qui ont été augmentés de valeur par suite de constructions pour servir de base à la liquidation de la succession de Dame Marie Salomé Eckert (…) Nous avons procédé à notre opération en commençant par les immeubles sis rue des dentelles N° 3. & 2 donnés comme donation par M Knoderer grand père au Sr son fils, père de la demanderesse, pour reconnaître s’il y a augmentation de valeur depuis la donation. Nous avons reconnu que la valeur de cet immeuble a été augmentée par la reconstruction de la façade, deux salons au 1° et des ateliers, nous estimons cette augmentation à la somme de 16 000 francs. Ensuite nous avons visité la maison ou corps de bâtiment du milieu N° 4 qui a été acheté pendant la communauté des époux Knoderer. L’ancienne maison a été démolie et reconstruite, elle a dans ce moment une entrée cochère, premier étage, atelier, 2° atelier. La façade en fronton, partie en pierre de taille & partie en vieille maçonnerie de brique. Nous estimons la construction en y comprenant la valeur de l’ancienne maison à 14 000 francs.
Nous nous sommes ensuite transporté dans la maison N° 5 qui a également été achetée pendant la communauté des Epoux Knoderer et nous avons reconnu que la propriété n’a pas subi d’augmentation de valeur, elle existe encore dans l’état où elle se trouvait lors de l’achat, excepté que des fosses pour tanner le cuir ont été depuis construites en madriers.
Toute la maison ser d’atelier, le 1° sur le devant sert de bureau. Nous estimons sa valeur vénale à la somme de 35 000 francs.
Nous avons continue notre opération en nous transportant au moulin près du polygone, connu sous la dénomination de Porcelanmühl portant n° (-) (…)
Succession de M Eckert 43 748 francs
Fixation des droits 173 775 – Garde robe de la défunte 504 francs

Comme les héritiers renoncent à la succession de leur mère, les immeubles reviennent au veuf

1848 (6.1.), Strasbourg 10 (110), Me Zimmer n° 6916
Liquidation de la succession Marie Salomé Eckert épouse de Mr Jean Henri Knoderer
Ont comparu 1° Me Ambroise François Xavier Ackermann, avoué près le tribunal civil de Strasbourg demeurant et domicilié en cette ville, agissant en qualité de mandataire de général & spécial de Dame Caroline Pauline Knoderer épouse de Mr Félix Eléonore Langlois, propriétaire demeurant et domicilié au Neuhoff commune de Strasbourg, (…) d’une part, 2° Mr François Joseph Michaux Bellaire, avocat demeurant et domicilié en ladite ville stipulant en qualité de mandataire de général & spécial de Mr Jean Henri Knoderer, père & Mr Chrétien Charles Knoderer, fils, tous deux fabricants de cuirs demeurant et domiciliés à Strasbourg (…) d’autre part
lesquels comparans en qualité qu’ils agissent ont dit que par jugement rendu sur la poursuite de la Dame Langlois par le tribunal civil de Strasbourg le 20 décembre dernier, leurs mandans ont été envoyés devant Me Zimmer soussigné pour procéder à la liquidation & au partage de la succession de Dame Marie Salomé Eckert, vivant épouse de M. Jean Henri Knoderer
(…) 3° M. Knoderer fils et Mme Langlois ont ainsi qu’il est déclaré par les comparans, renoncé à la communauté de biens susindiquée qui par suite est demeurée à M. Knoderer père seul

Jean Henri Knoderer hypothèque ses différents immeubles lors du crédit que lui consent le Comptoir national d’escompte de Strasbourg. Son fils Chrétien Charles Knoderer est alors employé en qualité de commis chez son père

1848 (6.5.), Strasbourg 10 (111), Me Zimmer n° 7102
Ouverture de crédit – ont comparu 1. Mr Lipmann Goudchaux, directeur du comptoir national d’escompte de Strasbourg, y demeurant, 2° Jean Henri Knoderer père & Chrétien Charles Knoderer fils, demeurant et domiciliés en ladite ville, M Knoderer père fabricant de cuirs & M Knoderer fils son commis, patenté à la mairie de Strasbourg sous la date du 18 avril dernier sous le numéro 173 en ladite ville
Lesquels comparants sont convenus de ce qui suit, 1. M. Goudchaux ouvre à MM Knoderer un crédit de 50 000 francs (…)
hypothèquent 1. Une propriété sise à Strasbourg rue des dentelles N° 2, 3, 4 & 5 consistant en bâtimens d’habitation, tannerie, cour, aisances, appartenances & dépendances entre M. Gall & une ruelle. L’origine de la propriété de cet immeuble est établie en un inventaire dressé par Me Zimmer soussigné en date au commencement du 5 mai 1847 de la succession de Dame Marie Salomé Eckert, vivant épouse dudit sieur Knoderer père & en un acte de liquidation devant le même notaire le 6 janvier dernier. Ladite propriété appartient à M Knoderer seul
2. Les immeubles ci parès désignés, situés au ban de Strasbourg hors la porte d’Austerlitz, route du polygone tous contigus a) Le moulin dit Porcellanmühl portant le n° 21 (…)

Le fabricant de cuirs Chrétien Charles Knoderer épouse Sophie Caroline Kolb en 1848. Son père lui fait donation des maisons rue des Dentelles et d’un magasin à écorces au Wœrthel

1848 (21.6.), Strasbourg 12 (174), Me Noetinger n° 20 322
Contrat de mariage – Ont comparu 1. Monsieur Chrétien Charles Knoderer fabricant de cuirs demeurant à Strasbourg, fils majeur de Mr Jean Henri Knoderer, marchand de cuirs demeurant à Strasbourg & de feu dame Marie Salomé Eckert son épouse, stipulant (…) comme futur époux, d’une part
2. Mademoiselle Sophie Caroline Kolb, fille majeure de M. Jean Kolb, propriétaire & de Dame Marie Madeleine Mürsch son épouse chez lesquels elle demeurant à Illkirch stipulant (…) comme future épouse, d’autre part
3° Monsieur Knoderer père ci-dessus qualifié & domicilié, agissant à cause de la donation qu’il fera ci après à son fils, de troisième part,
4° Monsieur & Madame Kolb cidessus dénommés & Madame Madeleine Wurtz propriétaire demeurant à Illkirch veuve de feu M Martin Mürsch en son vivant entrepreneur des travaux du Rhin décédé ausit lieu, aïeule maternelle de Mademoiselle Kolb

Article huit. Les biens & apports de M Knoderer fils consistent, ainsi qu’il le déclare (…) 3° Dans un moulin à quatre tournans, cours & chute d’eau, avec maison d’habitation, moulin à tan, foulon à cuirs, remises, écuries, allier & autres bâtimens terres & prés en dépendant, le tout appelé Porcelan Mühl situé à Strasbourg hors la porte d’Austerlitz sur la route du Polygone N° 21 plus amplement décrit dans un acte passé devant Me Zimmer le 12 avril 1847, transcrit au bureau des hypothèques volume 458 N° 74 contenant donation par préciput de cette propriété en faveur du futur époux par ses père et mère, sous la réserve d’usufruit en faveur des donataires & du survivant d’eux, ledit moulin & dépendances évalué à la somme de 100 000 francs
Article neuf. En considération du présent mariage, M. Knoderer le père du futur époux constitue en dot à celui-ci & lui fait don & donation entre vifs & irrévocable, par préciput & hors part (…) 1. D’une grande maison composée de l’agglomération & la reconstruction de plusieurs autres & consistant en bâtiments de devant, latéraux & de derrière, deux cours, appartenances & dépendances à Strasbourg, rue des Dentelles N° 2. 3. 4. & 5. tenant d’un côté à M. Frédéric Gall, de l’autre à une ruelle communale, pardevant la rue & parderrière la rivière.
2. D’un magasin à écorce formant le huitième vers l’ouest d’un bâtiment avec terrain, droits & dépendances, sises à Strasbourg entre les deux canaux des moulins de la Dünzenmühl & Spitzmühl, par en haut les bains Nussbaum, d’un côté les écuries du moulin Spitzmühl pardevant aux mêmes écuries, sur les ponts & la rue.
Le donateur est propriétaire d’une partie du premier article (maisons N° 2. & 3.) & du second en entier selon la donation que lui en a faite M. Jean Henri Knoderer, son père, propriétaire & De Catherine Salomé Schlaeber, sa défunte épouse, suivant acte passé devant Me Bremsinger alors notaire en cette ville le 25 août 1828 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques volume 216 N° 85.
La maison N° 4 a été acquise au tribunal civil de Strasbourg suivant jugement dressé par M Thieriet de Luyton, juge au même tribunal le 30 janvier 1824 déclaration de command du 1 février suivant, M Knoderer père affirme avoir payé le prix dudit immeuble.
Enfin il a acquis la dernière partie de l’article premier constituant le N° 5 de Dame Marie Madeleine Roederer & de M Frédéric Charles Roederer les deux de Strasbourg suivant procès verbal de licitation dressé par Me Bremsinger le 18 septembre 1827 & déclaration de command du lendemain (…). Les bâtiments qui constituaient le maison données sous N° 4. & 5. ont été acquis par M Knoderer durant la communauté qui a existé entre lui & sa défunte épouse mais les héritiers de cette dernière ayant renoncé suivant deux actes au greffe du tribunal civil de cette ville les 13 septembre et 10 octobre 1847, M. Knoderer devint seul propriétaire des immeubles ci-dessus donnés, attendu que le surplus lui appartenait à titre de bien propre.
La présente donation est faite à charge par le futur époux donataire (…), 3° de laisser jouir gratuitement sa vie durant son père, le donateur, des immeubles dont il vient de faire donation à son fils. (…) Pour la perception des droits d’enregistrement sur la présente donation, les parties évaluent le revenu des biens donnés à la somme de 6250 francs par an


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.