6, place Saint-Thomas


Place Saint-Thomas n° 6 – VII 101 (Blondel), P 1003 puis section 8 parcelle 7 (cadastre)


Façades nord vers la place et façade ouest (bâtiment blanc) – Façade sud – Ancienne porte d’entrée et fenêtre convertie en porte en 1975 (mars 2018)

La maison forme l’arrière de l’îlot face au portail de l’église Saint-Thomas. Le chapitre Saint-Thomas la cède en 1648 en paiement de sommes dues au docteur en médecine et professeur à l’université Jean Raoul Saltzmann. Sa fille la vend en 1666 au barbier Jean Pfort. Les propriétaires suivants seront eux aussi barbiers : Jean Frédéric Mægerlin (1677) puis son gendre Jean Reuchlin (1705) et le fils de ce dernier André François Reuchlin (1743), Jean Henri Zinck (1768) et le deuxième mari de sa veuve Jean Chrétien Solger. La maison comprend en 1741 un rez-de-chaussée où se trouve la boutique de barbier et trois étages.
Le plan-relief de 1725 place la maison la plus haute face au portail de Saint-Thomas, contrairement au plan de 1830. Il y a lieu d’en conclure que l’îlot a été mal placé sur la maquette de 1725, la maison qui porte actuellement le n° 6 est donc celle qui se trouve face au portail ; son aspect général et celui qu’on retrouve aujourd’hui.


Plan-relief de 1725 (© Musée historique, cliché Thierry Hatt)
Dessins préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 131 : plan, élévations

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade vers la place est celle à gauche du repère (f), la face ouest entre (f) et (a), la face sud vers la ruelle entre (a) et (b). Comparé à son aspect actuel, le rez-de-chaussée de la façade vers la place a perdu une fenêtre, une fenêtre de la façade sur rue est devenue une porte.
La maison porte d’abord le n° 10 (1784-1857) puis le n° 6.
Le propriétaire autorise en 1976 de transformer la fenêtre à côté de la porte place Saint-Thomas en porte pour avoir un accès indépendant des autres locataires à la boutique.


Photographie (1976) avant transformation du rez-de-chaussée : les deux fenêtres sont garnies des volets coulissants posés en 1900
Dessin du rez-de-chaussée vers la place (1988, dossier de la Police du Bâtiment)

mars 2018

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1620 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Fondation Saint-Thomas
1648 v Jean Raoul Saltzmann, docteur en médecine, et (1603) Elisabeth Geiger puis (1639) Catherine Berner, épouse (1616) du docteur en théologie Jean Tufferer puis (1627) du marchand Jean Jacques Kast – luthériens
v. 1657 h Anne Ursule Saltzmann, épouse de Daniel Dinckel puis (1636) de Jean Jacques Seubert, docteurs en médecine – luthériens
1666 v Jean Pfort, barbier, et (1634) Elisabeth Ziegel, (1645) Marie Elisabeth Sommer puis (1669) Marie Hurst, veuve de l’huilier Samuel von Thur – luthériens
1677 v Jean Frédéric Mægerlin, barbier, et (1666) Anne Marguerite Hugo puis (1687) Abigaïl von Molsheim, auparavant femme (1671) du maître d’armes Jean Régnard Widt et (1677) du préposé aux grains Wolffgang Daniel Engel – luthériens
1705 h Jean Reuchlin, barbier, et (1699) Anne Dorothée Mægerlin, (1707) Marie Salomé Gnilius, veuve du pasteur Jean Frédéric Geiger puis (1711) Marie Marguerite Mustinger – luthériens
1743 h André François Reuchlin, barbier, et (1746) Anne Catherine Hüttner puis (1753) Henriette Elisabeth Rigoullot – luthériens
1757 adj Jean Philippe Grauel, médecin et chanoine à Saint-Thomas, et (1739) Salomé Barth puis (1749) Dorothée Wencker – luthériens
1759 v Henriette Elisabeth Rigoullot ci-dessus
1768 adj Jean Henri Zinck, barbier, et (1768) Marguerite Salomé Tromer puis (1784) Marie Barbe Weisshaar – luthériens
1795 h Chrétien Solger, barbier, et (1795) Marie Barbe Weisshaar veuve de Jean Henri Zinck
1844 v Jacques Frédéric Richshoffer, bottier, et (1816) Rosine Hélène Seyler
1851 v Frédéric Chrétien Walther, enseignant, et (1840) Louise Julie Mathilde Wittich puis (1860) Julie Gammig
Gustave Adolphe Walther

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1 050 livres en 1753, 900 livres en 1783

(1765, Liste Blondel) VII 101, au Sr Reüchlin
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 1003, Solger, Jean Chrétien, veuve – maison, sol – 0,84 are

Description de la maison

  • 1741 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée une boutique de barbier, une cuisine, une chambre, un vestibule, une petite cave voûtée, au premier étage un poêle, chambre, cabinet et vestibule, au deuxième étage à nouveau un poêle, une chambre une cuisine et un vestibule, au troisième étage sous la toiture une chambre à cheminée pour l’officier, une chambre pour le domestique, deux cabinets, sous la toiture couverte de tuiles plates un grenier dallé et un grenier non dallé, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 2 100 florins
  • 1783 (billet d’estimation traduit) La maison comprend quatre poêles, deux cuisines et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1 800 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Place St Thomas

nouveau N° / ancien N° : 21 / 10
Weishaar
Rez de chaussée et 3 étages médiocres en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien P 1003, registre 28 f° 369 case 1

Solger, Chrétien Veuve du charcutier
Richshoffer, Jean Frédéric (subst. 1846)
Walther, Frédéric Chrétien, Instituteur (1852)

P 1003, maison, sol, Place St Thomas 10
Contenance : 0,84
Revenu total : 117,44 (117 et 0,44)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 20 / 16
fenêtres du 3° et au-dessus : 6 / 5

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 429 case 2

Walther, Frédéric Chrétien, Instituteur

P 1003, maison, sol, Place St Thomas 6
Contenance : 0,84
Revenu total : 117,44 (117 et 0,44)
Folio de provenance : (368)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 20
fenêtres du 3° et au-dessus : 6

Cadastre allemand, registre 29 p. 97 case 6

Parcelle, section 8, n° 7 – autrefois P 1003
Canton : St. Thomasplatz Hs. Nr. 6 – Place St. Thomas
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 0,77
Revenu : 1200 – 1500
Remarques :

(Propriétaire), compte 1281
Walther Gustav Adolph / Witwe
(4197)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 236 Place de St. Thomas (p. 383)

10
Pr. Zinck, J. Henri, Chirurgien – Lanterne

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

St. Thomasplatz (Seite 178)

(Haus Nr.) 6
Grün, Rentnerin. 1
Decke, Wwe. 2
Walther, Wwe. E 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 954 W 177)

Place St Thomas 6 (1885-1994)

Le dossier s’ouvre par les demandes habituelles de ravaler la façade. Jeanne Ruckebusch qui ouvre en 1976 la boutique Paprika est autorisée à transformer une fenêtre en porte pour avoir un accès indépendant des autres locataires. La boutique est remplacée en 1983 par l’antiquaire et tapissier Serge Houdu, en 1988 par le salon de thé Les Merveilles d’Ameline (Majid Zerdoumi puis Raymond Ostwald en 1992) puis en 1993 par le restaurant Mevlana.

Sommaire
  • 1885 – Le maire notifie Frédéric Walter, demeurant 1, rue de l’Ecarlate, de faire ravaler les façades du 6, place Saint-Thomas. Frédéric Walter, secrétaire de mairie, demande un délai pour raison de famille.
    1886 – Frédéric Walter demande l’autorisation de faire réparer le crépi – Autorisation – Travaux terminés, juillet 1887
  • 1893 – Le maire notifie Adolphe Walter, demeurant sur place, de faire ravaler les façades du 6, place Saint-Thomas. Julie Walter, veuve de Frédéric Walter, répond que ses moyens ne lui permettent pas de faire ravaler la maison tous les sept ans. Le maire accorde un an de délai en faisant remarquer que l’état des façades justifie leur ravalement. – Travaux terminés, juin 1894
    1894 (mai) – L’entrepreneur G. Bender demande au commissaire de police l’autorisation de réparer le crépi. Le maire accorde l’autorisation – Travaux terminés, juin 1894
  • 1895 – Le maire demande à la veuve Walter de se conformer au nouveau règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les six volets qui s’ouvrent vers la voie publique au rez-de-chaussée – Rappel en 1898 – Le propriétaire demande un délai en 1899 en estimant les travaux à environ cent marks. – Travaux terminés, janvier 1900
  • 1901 – Rapport d’incendie après un feu de cheminée – La Police du Bâtiment note que la maison n’a subi aucun dommage.
  • 1904– Le maire demande à la fondation Saint-Thomas (1, quai Saint-Thomas) de faire ravaler les façades du 6, place Saint-Thomas. La veuve Walter déclare que ses moyens ne lui permettent pas de faire faire les travaux. Le maire accorde un an de délai
    1905 – L’architecte H. Salomon demande d’attendre que les canalisations soient terminées avant de faire les travaux. Il demande ensuite au nom du propriétaire l’autorisation de réparer le crépi – Autorisation – Travaux terminés, juillet 1905
  • Commission contre les logements insalubres – 1906. Les cabinets d’aisances sont raccordés aux canalisations
    Commission des logements militaires. Remarques en trois points
  • 1917 – Dossier ouvert suite au courrier reçu du service des incendies de la garnison. Un fourneau a provoqué un incendie dans la maison Walter
  • 1928 – Une locataire se plaint que l’escalier qui mène à la cave est en mauvais état – La Police du Bâtiment constate que l’escalier ressemble à bien d’autres. Elle conseille cependant des améliorations
  • 1960 – Le maire accorde à Mme Trivi (demeurant 2, impasse de la Pie), l’autorisation d’occuper la voie publique
    L’entreprise Ketterer (16, rue des Petites Fermes à Kœnigshoffen) qui a posé l’échafaudage est invitée à prendre contact avec le service des monuments historiques pour choisir les teintes du crépi – Travaux terminés, octobre 1960
  • 1976 – Jeanne Christiane Ruckebusch demande l’autorisation de transformer une fenêtre en porte dans la propriété de Jules Sorg – Plan cadastral de situation – Photographie, croquis avant et après transformation – Dessin – Le maire transmet le dosser avec avis favorable à l’architecte des Bâtiments de France qui émet un avis favorable
    La Commission de sécurité consultée répond que la circulaire ministérielle du 12 mars 1975 la dispense de donner son avis
    Le préfet accorde le permis de construire le 20 octobre 1976. Le chantier est ouvert le 22 octobre 1976. La déclaration d’achèvement des travaux date du 5 novembre. La réception ne donne lieu à aucune objection
    1976 (avril) – Jeanne Ruckebusch demande l’autorisation de poser une enseigne. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable. Le maire prend le 26 juillet 1976 un arrêté portant refus de poser l’enseigne
  • 1978 – L’entreprise Hagenstein (144, route de la Wantzenau à la Robertsau) demande au nom de la boutique Paprika l’autorisation de poser deux stores en corbeille. Le projet présenté en février est refusé, celui du mois suivant est accepté aussi bien par les services municipaux que par l’architecte des Bâtiments de France – Photographie, dessin – Travaux terminés, mai 1978
  • 1980 – Le magasin Paprika se plaint que la gouttière bouchée abîme ses stores. La Police du Bâtiment constate les faits et écrit au gérant de l’immeuble – Travaux terminés, septembre
  • 1980 – La Police du Bâtiment constate que le magasin Paprika a posé deux lanternes sans autorisation – Jeanne Ruckebusch demande l’autorisation. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation (arrêté portant autorisation de pose d’enseignes)
  • 1981 – Jeanne Ruckebusch transfère son magasin place Saint-Louis et supprime le store et les lanternes place Saint-Thomas
  • 1979 – Le maire demande au gérant de faire ravaler les façades.
    1980 – Le maire prend un arrêté portant injonction de ravalement
    1981 – Le propriétaire Jules Sorg (demeurant 9, rue Clovis) transmet le devis établi par l’entreprise Girard Hickel à Schwindratzheim en sollicitant une subvention
    1982 – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable, le maire accorde l’autorisation (avril). Les travaux sont terminés, le crépi est couleur coquille d’œuf, les menuiseries blanches, les volets gris-vert.
  • 1983 – L’antiquaire et tapissier Serge Houdu demande l’autorisation de poser un store à lambrequin et un panneau – Photographies – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable (janvier 1984) – Autorisation – Les objets sont posés, mars 1984
  • 1986 (janvier) – Les Antiquités Saint-Thomas demandent l’autorisation de poser deux enseignes lumineuses. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable
    1986 (mars) – Nouveau projet. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable pour le panneau en bois, favorable pour l’enseigne à côté de la porte – Autorisation délivrée par le maire.
    1986 (juin) – La Police du Bâtiment constate que le panneau peint non autorisé a été remplacé sans autorisation par une enseigne sur panneau. L’antiquaire répond qu’il a respecté les dispositions en vigueur. L’architecte des Bâtiments de France maintient son avis défavorable.
    1987 – L’architecte des Bâtiments de France constate l’infraction. L’antiquaire n’a pas déposé l’enseigne malgré des demandes réitérées. L’architecte retire sa plainte en 1989, l’objet du délit ayant disparu.
  • 1988 – La commission de sécurité se rend sur place pour donner son avis sur l’aménagement d’un salon de thé
    Plans du rez-de-chaussée, élévation du rez-de-chaussée et coupe (propriétaire, Mme Philippart, demeurant rue Cuvier à la Robertsau). Le maire autorise l’aménagement intérieur (décembre 1988)
    1988 (novembre) – Mme Philipart demande l’autorisation de peindre la raison Les Merveilles d’Ameline à la porte du salon de thé. Dessin – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation – L’enseigne est posée, mai 1989
    1988 (décembre) – Le préfet autorise Majid Zerdoumi à exploiter le débit de boissons de première catégorie Les Merveilles d’Ameline.
    1989 (janvier) – Déclaration d’ouverture – La commission de sécurité se rend sur place
  • 1989 – Majid Zerdoumi demande l’autorisation de peindre la façade – L’architecte des Bâtiments de France l’y autorise à condition que le couleur soit la même que celle des étages
  • 1992 (février) – Raymond Ostwald demande l’autorisation d’exploiter le débit de boissons Les Merveilles d’Ameline et de vendre des boissons alcoolisées à emporter – Le préfet accorde l’autorisation en avril
    1992 (décembre) – Mme Denise Ostwald née Dick est autorisée à exploiter le débit de boissons Les Merveilles d’Ameline
  • 1993 – Imam Ivedi (restaurant Mevlana) demande l’autorisation de faire poser une enseigne et un store par l’entreprise Alex Enseignes (3, rue d’Adelshoffen à Schiltigheim) Photographie – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable
    1994 – La Police du Bâtiment constate que le même a posé une enseigne sans autorisation – Nouveau projet, photographie (tables disposées sur une estrade devant la façade) – Le service régional d’architecture émet un avis favorable – Autorisation
    1994 (octobre) – Changement de débiteur, les droits au nom des Merveilles d’Ameline sont transférés au Restaurant Mevlana.

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 1672 W 706)

Place St Thomas 6 (2005)

2005 – Gilbert Sorg, de Lingolsheim, demande l’autorisation de ravaler la façade et de refaire la toiture. L’architecte des Bâtiments de France donne son accord assorti de conditions. Le maire autorise les travaux. Le propriétaire demande une subvention.


Relevé d’actes

La fondation Saint-Thomas vend la maison à côté de la balance à farine au docteur en médecine Jean Raoul Saltzmann l’aîné en paiement d’une obligation avec l’autorisation des Conseillers et des Vingt-et-Un

1648 (14. 8.bris), Chambre des Contrats, vol. 501 f° 570
(Prot. fol. 152.) Erschienen der Wohl ehrwürdig- ehrenvest- und wohlgelehrte Herr M. Nicolais Ferber Græcæ Linguæ Professor Adilis und Canonicus deß Stiffts St. Thoman, alß auß Einer Wohl Ehrwürdig Capituli selbigen stiffts Mittel am 30. sept. iüngsthien hierzu insonderheit Deputirt mit beÿstand H Philipß Kellers alß solch. Stiffts verordneten Schaffners
hatt in gegensein deß Wohl Ehrwürdig- ehrenvest- hochgelehrten H Johann Rudolph Saltzmanns Senioris Med. Doct. & Profess. Reipublicæ Archiatri und mehrgedachts Stiffts Decani bekannt, daß ehrenerwehntes Capitulum vff unserer gnädigen Herrn Rhät und XXI. ihme am 22. Augusti a° 1646. ertheiles Decretum und mit consens der herren Scholarchen Zu bezahlung der ienig. 300. lib Capital 67 lb 10 ß de 23. april. a° 1644. nach hinderständig. Zinnßes und Marzahl, so mehrgerührtes Stifft vermög einer papÿrinen am 23. aprilis a° 1624. mit deßelben vffgetruckhtem Insigel vßgefertigter (…) obligation, ihme H Dr. Saltzmann Zu thun ist, demselben vffrecht cedirt abgetretten und eingeraumbt habe
hauß und hoffstatt mit allend eren gebäwen & alhier ahne St. Thomans Plan, einseit neben der Meelwag, sonsten gerungß umb neben der Allmend gelegen

Le docteur en médecine Jean Raoul Saltzmann épouse en 1603 Elisabeth Geyer, fille du docteur en droit Philippe Geyer, puis se remarie en 1639 avec Catherine Berner.
Jean Raoul Saltzmann meurt en 1656. Lors de son inventaire après décès, les experts estiment la maison 200 livres. Les titres comprennent une obligation passée le 14 juin 1466.

La maison revient à sa fille aînée Anne Ursule Saltzmann qui épouse Daniel Dinckel puis en 1636 Jean Jacques Seubert, tous deux docteurs en médecine. Jean Jacques Seubert est fils d’un marchand de Durlach. Il devient bourgeois quelques semaines après son mariage en s’inscrivant à la tribu du Miroir
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 189)
1636. Domin. Misericord. Domini d. 1. Maÿ. H. Johannes Jacobus Seübert, Medicinæ D. H. Jacobi Seübers Burg. vndt handelßmanns Zu durlach Ehelicher Sohn, Fraw Anna Ursula, weÿlandt H. Daniel Dinckels Medicinæ Doctoris nachgelaßenee Wittib Eingesegnet dinstag d. 10. Maÿ zu St. Thoman (i 195)
Proclamation, cathédrale (luth. p. 375) 1636. H. Johann Jacob Seibert med: d. von durlach, H. Jacob Seiberts burger daselbsten sohn, vnd Anna Ursel, H. Daniel Dünckels med: d. e. witwe, eingesegnet Zu S. Thomas Zinstag den 10. Maÿ (i 192)

1636, 4° Livre de bourgeoisie p. 157
Herr Johann Jacob Seubert Von Durlach Med: Doct: empfahet das Burgerrecht von seiner Haußfrawen Anna Ursuls weÿl. herrn Daniel Dinckels Med. Doct. hinderlaßenen Wittib p. 4. gold fl., Ist Zum Spegel Zünfftig Jur. d. 18. Junÿ Anno 1636.

Le notaire Jean Jacques Schatz délivre en 1669 une expédition de l’inventaire des apports dressé par le notaire Jean Christophe Winter en 1650
1669 (12.1.), Not. Schatz (Jean Jacques, 50 not 3) n° 147
Designatio vndt beschreibung deß Jenigen hausraths vndt Silbergeschmeids, so dem Edlen vndt hochgelehrten herrn Johann Jacob Seüberten, Philisophiæ et Medicinæ Doctori und vornehmen Practico auch burgern alhie in Straßburg eÿgenthümlich Zuständig, vndt derselbe der Edlen, viel Ehren vndt Tugendreichen Frawen Annæ Ursulæ Dünckelin gebohrner Saltzmännin seiner Vielgeliebten haußfr. für unverändert theils in die Ehe Zugebracht, übrige theils aber stante matrimonio ererbt hat, welches der Ursachen weilen In Ihr beeder Ehegemächt auffgerichteten Eheberedung expressé versehen, daß beederseits Zubringende vnd ererbende Nahrung unverändert sein soll, beschrieben (…) auch weÿlandt herrn Johann Christoph Wintern Notarium Cæareum publicum undt Es. Ehresamen Großenn Raths alhie alten beÿsitzers, selbshändig in A° 1650. d. 30.ten 8.bris consignirt, weilen aber derselbe vor gäntzlicher deßen außfertigung Zeitlichen todts verfahren, Ist solches durch mich unterzeichnet. offenen Notarium, alß deme von Meinen gnädigen Herren Räth undt 21. alle sein Herrn Notarÿ Wintern seeligen hinterlaßene Protocolla, Imbreviaturæ vnd ohnaußgefertigte Notariat geschäfft gnädig conferirt, committirt und anvertrawern auff beschehenes begehren, vollendts expedirt, darüber auch gegenwärtige Désignation Verfertiget vnd auffgerichtet worden, Actum Straßburg den 12. Januarÿ A° 1669.

Anne Ursule (Saltzmann) femme de Jean Jacques Seubert et ses enfants issus du premier mariage avec Daniel Dinckel passent un accord relatif aux reprises

1675 (15. April), Chambre des Contrats, vol. 544 n° 186
fraw Anna Ursula deß Edel-Hochgelehrten herren Johann Jacob Seuberts Med. Doctor. et Practici eheliche haußfraw mit beÿstand erstgedachts ihres ehevogts, an einem, Mehr herr Daniel Harnischter alter dreÿer der Statt Stalls, alß Curator frawen Agnes, weÿl. deß Ehrenvest- hochgelehrten herren Johann Rudolph Dünckhels geweßenen Med. Doct. et Practici nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin, mit assistentz deß hoch ehrwürdig- hochgelehrten herren Balthasar Friderich Saltzmanns Jun. SS. Theol. doct. und freÿ Predigers im Münster ihrer, mit gd. herren D. Dünckheln ehelich erziehlter Kinder Vogts, am andern, ferners der Edel- Vest- fürsichtig- hochweÿß hochgelehrte Herr Nicolaus Jundt Senjor, dießer Statt alter Ammayster und dreÿzehner und Ehrengedachter herr D. Seubert am dritten, So dann herr Joh: Friderich Kraut dreÿer deß Vmbgelts, und herr Johann Balthasar Kraut, Postmaÿster am Vierten theil
Zeigten an und bekannten, freÿ gutwillig offentlich, dEmnach Sie die Dünckhelische frau Wittib wegen der ergäntzung ihres ohnveränderten Guts 645. lb 4 ß 4 ¾. d Vnd gemelter herr D. Seubert über beraits guttwillig gethanen Nachlaß noch ferners 200. lb, gedachter herr Johann Friderich Kraut 150. lb und besagter gerr Johann Balthasar Kraut 100 lb für bahr erwehnten Herren D. Dünckheln beÿ deßen lebzeiten gelühenes Gelt Zu erfordern Rechtmäßig befugt seÿen

Jean Jacques Seubert et Anne Ursule Saltzmann vendent la maison 320 livres à Jean Pfort, assesseur au Grand Sénat

1666 (18. Jan:), Chambre des Contrats, vol. 532 f° 43-v
(Prot. fol. 2. fac. 2) Erschienen der Ehrenvest- hochgelehrt Herr Johann Jacob Seubert Med. Doct. et Practicus alß Ehevogt Fr. Annæ Ursulæ Seubertin gebohrner Saltzmännin
in gegensein deß Ehrenvest- weÿsen herren Johann Pforten E.E. Großen Rhats Beÿsitzers
hauß hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten Rechten und Gerechtigkeiten alhie an St. Thomanns Plan einseit neben der Meelwag sonsten gerinß herumb neben der Allmend gelegen – umb 320 Pfund
[in margine :] (…) in gegensein H Johann Friderich Mägerlin deß barbierers alß ietzig. possessoris der hierin verkaufften behausung (quittung) den 23.ten 10.br 1690.

Fils d’un assesseur au Grand Sénat, le barbier Jean Pfort épouse en 1634 Elisabeth Ziegel, fille du receveur de Saint-Etienne
Mariage, cathédrale (luth. p. 346)
1634. Johann pfort der barbirer, h. Johann pfort alten grosen raths verwandten n. sohn, vnd J : Elisabeth h. Michel Ziegels schafner Zu S. Stephan n. tochter, eingesegnet Zinstag d. 12. Augusti (i 178)

Il se remarie en 1645 avec Marie Elisabeth Sommer, fille du pasteur de Hœrdt
Mariage, cathédrale (luth. f° 490)

1645. Domin: 23. Trinitatis. H. Johann Pfort der Balbierer vnd Burger allhie, vnd Jungfr. Maria Elisabeth, H. M. Balthasar Sommers pfarrers Zu Herth nachgelaßene eheliche tochter. Eingesegnet Im Münster Zinst. 18. Novemb. (i 250)

Jean Pfort passe un accord avec son gendre le vitrier Jean Hammerer après la mort de leur fille et femme respective Marguerite Pfort. L’acte se rèfère à l’inventaire dressé après la mort de la première femme de Jean Pfort en 1654 par le notaire Christophe Kernstock. Jean Pfort hypothèque sa maison place Saint-Thomas.

1668 (28. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 535 f° 293
Erschienen H Johann Pfort E.E. großen Rhats alter Beÿsitzer an einem,
So dann Johann Hammerer der Glaser sein dochtermann und Michel Zentgraff der Goltarbeiter sein Schwager am andern theil,
Zeigten an und bekannten freÿ gutwillig offentlich, dEmnach weÿl. Margaretha Hammererin sein H Pforten eheleibliche dochter und gedachts Hammerers eheliche haußfraw nunmehr seel. in ihrem Testamento § Zum Achten & in legitimam gemelten H Pforten dem Vattern In alle übrige ihre Verlaßenschafft aber, alle die Jenige Kind. so besagter Hammerer in folgend. Ehen erzeugten und nach seinem tod hinderlaßen wirt, od., Fallß Er Hammerer ohne hinderlaßung einig. ehelich. Kinds versterben würde Evam Zentgraffin obernannts Zentgraffen Ehe[frau] od., da dieselbe Zu solch Zeit nicht mehr im leben were, ihre hinderlaßende Kind. Zu Erben instituirt, Vnd dann Er der Vatter vermög deß. über ihr der dochter Verlassenschafft in a° 1667. durch Johann Jacob Stich. Not. vffgerichteten Inventarÿ fol. 74. an der dochter von weÿl. Fr. Elisabetha Pforten ihrer Mutter seel: ererbten Gut der 911. lib. (…)
demnach der Vatter, der dochter Erben, vff abschlag der übrig. 438. lib. 19 ß /:salve tamen Vsufructu:/ die in dem, von H Christoph Kernstockh dem Notario in a° 1644. über die müterliche Verlaßenschafft vffgerichteten Inventario specificirte müterliche Capitalia (…)
Zum sonderbahren Unterpfand außgetruckht wirt, deß Vatters an St. Thomans Plan gelegener und H Dr Johann Jacob Seuberten noch zuvor umb 125. lib. Kauffschillingß rests verhafftete Wohn: und Barbier Behaußung

Jean Pfort épouse en troisièmes noces en 1669 Marie Hurst, veuve de l’huilier Samuel von Thur
Proclamation, cathédrale (luth. f° 111)
1669. Zum 2.mahl Hr Johann Pford Barbierers E. E. Großen Raths alhier Beÿsitzer, Fr. Maria Weiland Hr. Samuel Von Thur gewesenen Ohlmans alhier nachgelaß: W., Donnerstags den 4.ten Febr: St. Thoman. (i 113, pas de mariage à Saint-Thomas)

Jean Pfort vend la maison 675 livres au barbier Jean Frédéric Mægerlin qui a vendu l’année précédente sa maison Grand rue

1677 (3. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 506
herr Johann Pfort E. E. Großen Rhats alter beÿsitzer mit beÿstand Johann Michael Haÿers deß Käufflers
in gegensein H. Johann Friderich Meÿgerlin deß barbierers mit assistentz Herren Balthasar Friderich Stößers Schulschaffners
hauß hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten alhier uff dem Thomans Platz einseit neben der Statt Mehlwag, sonst allenthalben neben dem Allmend gelegen, davon gehend iährlichen 12. fl. 5. ß lößig mit 250. fl. Herrn Johann Georg Retzlob Not. so seÿe solche behaußung auch noch umb 168. lb. 8. ß 1. d Johann Hammerer dem Glaser Verhafftet – umb 256. lb

Fils du diacre de Saint-Thomas Jean Mægerlin, Jean Frédéric Mægerlin épouse en 1666 Anne Marguerite Hugo, fille du maître d’école Georges Hugo
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 60)
1666. Dncâ 11. Epiph. d. 14. Jan. H. Johan Friderich Mägerlin der Barbierer, weiland H. M. Johann Mägerlin, Diaconi dießer Kirchen hinterlaßener Ehelicher Sohn, J. Anna Margaretha H. Georgii Hugo, Schulmeister beÿ vnßerer Kirchen Eheliche Tochter. Copulirt Donnerst. d. 25. Zu S. Thomæ (i 64)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 409 livres, ceux de la femme à 123 livres
1666 (11.1.), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 37) n° 2
Inventarium über Deß Ehrengeachten vndt Kunstreichen Herrn Johann Friderich Megerlins, Barbierers vndt Wundartzts, Zu der Ehrn: undt viel tugendsammen Jungfrau Annæ Margarethæ Hugonin seiner Liebsten in den Ehestand Zugebrachte Nahrung auffgerichtet 1666. – als Crafft Ihrer mit einander auffgerichteter Eheberedung ein unverändert guth, in den Ehestandt Zugebracht, welche theils durch die wohl Ehren undt viel tugendsame Fraw Annam Lehrmännin sein beliebte fr. Mutter theils Ihne herrn Johann Friderichen – So beschehen auff Freÿtag den 11.t Januarÿ A° 1666.
Inventarium über Der Ehrn: undt viel tugendsammen Jungfrawen Annæ Margarethæ Hugonin zu dem Ehrengeachten vndt Kunstreichen Herrn Johann Friderich Megerlins, Barbierers vndt Wundartzts, Ihrem Liebsten in den Ehestand Zugebrachte Nahrung auffgerichtet 1666. -So beschehen auff Freÿtag den 11.t Januarÿ A° 1666.

Designatio vndt Verzeichnus deß Jenigen haußraths so H Georg Hugo, Cantor vndt Lehrmstr. Zu St Thoman, Burger Zu Straßburg seiner dochter Dorotheæ wegen Ihres Mütterlich. guths gelüffert – So beschehen auff Freÿtag den 11. Januarÿ A° 1666.
Deß Herrn Nahrung. Sa. Haußraths 171, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 15, Sa. Guldinen Ring 8, Sa.Bahrschafft 27, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 187, Summa summarum 409 lib
Der Jfren Hochzeiterin Zugebrachte Nahrung, Sa. haußraths 91, Sa. Silbers 11, Sa. Guldinen Ring 15, Sa. der Baarschafft 5, Summa summarum 123. lib

Jean Frédéric Mægerlin se remarie en 1687 avec Abigaïl von Molsheim, successivement veuve de Jean Régnard Widt et du préposé aux grains Wolffgang Daniel Engel : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrenvest, vorgeachten undt Kunstreichen hern Johann Friderich Mägerlin, barbierern vnd Wundartzt, burgern zu Straßburg alß bräutigamb, ane einem, So dann der viel Ehren vnd tugendreichen Frawen Abigail Engellin gebohrne Molßheimerin, Weÿland deß Wohl Ehrenvest und Wohlachtbahren herrn Wolffgang Daniel Engels der Statt Straßburg wohlbestellten Kornmeisters vndt burgers daselbeten seel. hinderpliebene Wittwen, der fraw hochzeiterin am andern theil – So beschehen und verhandelt in der königl. freÿen Statt Straßburg auff freÿtag den 15. Augusti im Jahr deß Herrn alß mann Zahlte 1687 [unterzeichnet] Jch Johann Friderich Mägerlin als Hochzeiter bekenne Wie Obstehet, Hanß Wolff Von Molßheim der hochzeÿterin Vatter – Johann Christoph Stöffel zu dießer heüraths tractation requirirter Notarius

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 128)
1687. Dom. 13. et 14 Trinit. 24 et 31 Aug. H. Johann Friderich Mägerlin, Barbierer undt burger allhier, Fr. Abigail weÿl. Wolffgang Daniel Engel der Statt Kornmeist. undt burgers allhier. Cop. Mittwoch den 3. Sept. Zu St. Thoman (i 66)
Proclamation, Temple-Neuf (luth. f° 152-v, n° XIII) 1687. Dom. 13. post Trinit. Zum 2. mahl hr Joh: Friderich Mägerlin Barbierer Wundarzt u. Burger allhier, Fr. Abigail Weiland Wolffgang Daniel Engel gewesenen Kornmeisters u. Burgers allhier nachgel. W., Mittw. den 3. 7.br St. Thoman (i 154)

Fils de docteur en médecine, le maître d’armes Jean Régnard Widt épouse en 1671 Abigaïl von Molsheim, fille de maître d’armes
Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 20, n° 79)
1671. Fest Pasch. et Quasimodo, den 24. v. 30 April. H. Joh: Reinhardt Widt, burger und Fechtmeister allhier weÿland H. Joh: Reinhardt Widten Med. Doct. Pract. Jfr. Abigail H. Joh: Wolff von Moltzheim burgers vndt Fechtmeisters allhier eheliche tochter. Eingesegnet Donnerstag den 4. Maÿ St. Thomas (i 12)

Le préposé aux grains Wolffgang Daniel Engel épouse en 1677 Abigaïl (von Molsheim), veuve de Jean Régnard Widt
Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 70, n° 420)
1677. Dom. Miseric. et Jubilate 29. Apr. v. 6. Maÿ. H. Wolffgang Daniel Engel, burger v. Kornmeister allhier, Fr. Abigail, weÿl. H. Johann Reinhard Widt burgers v. Fechtmeisters allhie hind.laßene Wittib. St. Thomæ d. 10. maÿ (i 37) – Proclamation, Temple-Neuf (luth. f° 42-v, n° V)

Abigaïl von Molsheim meurt en novembre 1699 à l’âge de 51 ans en délaissant trois enfants issus de son premier mariage avec Jean Régnard Widt. L’inventaire est dressé dans la maison de son gendre Christophe Guillaume Liebhaber au Vieux-Marché-aux-Poissons. Comme Abigaïl von Molsheim et son mari s’étaient séparés en liquidant leurs avoirs, la maison de Jean Frédéric Mægerlin ne figure pas dans l’inventaire.
1699 (30. 9.br), Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 46) n° 449
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung und Güthere, so weÿlandt die Viel Ehren und Tugendreiche Fraw Abigael Mägerlinin gebohrne von Molßheim, des Wohl Ehrenvest, Vorgeacht und Kunsterfahrenen Herrn Johann Friderich Mägerlins, barbierers und geschwornen Wundartzts auch burgers allhier zu Straßburg gewesene eheliche haußfrau, nach ihrem Freÿtags den 20. dießes heut Zu end gehenden Monats Novembris beschehenen seeligen Absterben Zeitlichen verlaßen – So beschehen in Straßburg den 30. Monatstag Novembris Anno 1699.
Die Abgeleibte Frau seelige hat Zu ihren Erben ab intestato /:salvis ubiqu. titulis:/ verlaßen 1. Frau Coeciliam Abigael Liebhaberin gebohrner Widtin, herrn Christoph Wilhelm Liebhabers jetzmahligen Fastenspeishändler und burgers allhier Fraw Eheliebstin, welche mit assistentz erstgedachten dero herrn Ehevogts dießem Geschäfft beÿgewohnt, 2. Fraw Sophiam Salome Zängerlin, gebohrne Widtin, Herrn Johann Zängels, Specereÿhändlers und burgers allhier eheliche haußfrau, so beneben dero herrn Eheliebsten hierbeÿ persönlich erschienen, Und dann 3. Herrn Johann Wolffgang Widten den ledigen handelsmann, deßen geordnet und geschworener Herr Curator, Herr Johann Carl Leopard der älter Notarius und wohlbestellter Verwalter des allhiesigen Zollkellers, so mit und beneben dem H. Curando Zugegen war. Alle dreÿ der Verstorbenen Frawen seel. mit Weÿland herrn Johann Reinhardt Widten gewesenen berühmten Fechtmeistern und burgern allhier, in ersterer Ehe erzeugte beed. Fraw Töchter und Herr Sohn und ab intestato Zu gleich. antheilen verlaßene Erben.

In einer in d. Statt Straßburg ane dem Fischmarckt gelegenen, von eingangs erwehntem herrn Christoph Wilhelm Liebhabern, dem Tochtermann bewohnten behaußung befund. word. wie volgt
Abzug in dießes Inventarium, Sa. haußraths 134, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 60, Sa. Guldener Ring 54, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1290, Sa. Taxationis der Gülth von liegenden güthern 13, Sa. Schulden 467, Summa summarum 2020 lb – Schuld 500, Nach deren Abzug 1520 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 2020 lb, Stall Summa 1995 lb
Wÿdemb berührend. Anangens den Wÿdemb, welch die in Gott ruhende Fraw seelige weg. hrn Johann Wolffgang Widten ihres Sohns ererbt Vätterlich Guths biß in ihr tödliches Ableib. genoßen
Ungewiß und Zweiffelhaffte Schulden
Bericht Zu dießem Inventario gehörig. Es ist mit wenigem dißorths anzumercken, daß herr Johann Friderich Mägerlin der hinterbliebene herr Wittiber eingangs gemeldt und die verstorbene Fraw seelige Zwar Zur Zeit ihrer mit einander getroffenen Ehe eine heuraths Verschreibung auffgerichtet und darinnen wie es mit allerseits Nahrung Zu observiren sattsam abgeredet, nach dem aber sich beede Eheleuth, volgends in A° 1693. mit beederseithigem beliegen separirt, haben Sie auch einander der einem jeed. theil gebührig gewesenen Nahrung halbe, biß auß die inn dem 4. und 5. Articul enthaltene Puncten, als welche damahlen außgesetzt word., würcklich. völlige lieffer: und befriedigung gethan, alßo deß deßhalb. hiebeÿ beschehene bericht nach keines ane das and. außerhalb vorgedachter beed. Puncten etwas weiterers Zuerfordern gehabt (…)
Copia der Eheberedung (…) auff freÿtag den 15. Augusti im Jahr deß Herrn alß mann Zahlte 1687

Sépulture, Saint-Thomas (luth. reg. A, 1687-1711, f° 86-v n° 567)
Heut den 22. Novembris 1699 ist Zu Jung. S. Peter die leich predig gehalten word. fr. Abigail gebohrne von Molßheim H. Joh: Friderich Mägerlin Barbierers und geschwornenn Wundartzts ehelich. hfr. welche Ihres alters 51. Jahr 2 monat 3 woch. 3 tag gestorben den 20. Nov. 1699 vormittag vor 9 uhr. Ihr leichnam ist begraben Zu S. Helenen Bezeugens Johann Friderich Mägerlin Als Eheman, Johann Wolffgang Widt als Sohn (i 92)

Jean Frédéric Mægerlin meurt le 10 septembre 1705 à l’âge de 66 ans. Son gendre barbier Jean Reuchlin est témoin de l’acte de sépulture. L’inventaire après décès n’est pas conservé. On constate par les actes ci-dessous qu’il a délaissé deux filles, Anne Dorothée qui a épousé le susdit Jean Reuchlin et Marie Salomé qui meurt célibataire en 1731.

Sépulture, Saint-Thomas (luth. reg. Diac. Sen. A, 1687-1733, f° 47-v n° 15)
Anno 1705 den 10. Septembr. Morgens umb 8. Uhren ist alhie gestorben Johann Friderich Mägerlin gewesener barbierer und Wundartzt alhie seines alters 66 Jahr 11 monath und 11 Tag, gebohren Zu Straßb. von M. Joh: Mägerlin Diaconi beÿ St. Thom. und f. Anna gebohrne Lehrmänin, ist darauf dn 13. Ejusdem auf dem Gotts Acker St Urbani begraben und von mir M. Philipp Strohl Diac. Tho. eine leich Sermon gehalten Worden [unterzeichnet] Johannes Reuchlin als dochtermann (i 50)

Propriétaire de la moitié indivise de la maison, Anne Dorothée Mægerlin épouse en 1699 le barbier Jean Reuchlin, fils du diacre de Saint-Nicolas Frédéric Reuchlin.

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 71 n° 384)
Heüt den 6. Maÿ 1699 ist nach geschehener proclamation copulirt word. H. Johannes Reüchlin, Barbirer und Wundartzt, weÿl. H. M. Friderich Reüchlins, gewesenen Diaconi Zu S. Niclaus allhier nachgelaßener ehelicher sohn, undt Jfr. Anna Dorothea H. Johann Friderich Mägerlins, Barbierers undt geschwornen Wundartzts allhier eheliche Tochter [unterzeichnet] Johannes Reuchlin alß hoch Zeiter, Anna Dorothea Mägerlinin alß hohzeiterin, M. Fridericus Reuchlin p. t. Evangel. Pfarrer Zu Görstheim alß Bruder (i 73)

Jean Reuchlin se remarie en 1707 avec Marie Salomé Gnilius, veuve du pasteur de Mittelbergheim Jean Frédéric Geiger
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 112 n° 638)
Anno 1707 den 7. Septembr. seind nach geschehener doppelter auruffung, in der Kirch Zu St Thomas eingesegnet worden, hr. Johannes Räuchlin burger und barbierer alhie und fraw Maria Salome weÿl. H. M. Johann Friderich Geigers gewesenen Evangelischen Pfarr Herrn Zu Mitelbergheim hinterlaßene Wittib gebohrne Gniliusin [unterzeichnet] Johannes Reuchlin alß hochzeiter, Maria Salome Geigerin als Hochzeiterin, M. Friderich Reuchlin P. Görsth. Bruder, M. Petrus Gnilius Diac. Aurel. d. fr. Hochzeiterin bruder (i 114)

Jean Reuchlin épouse en troisièmes noces en 1711 Marie Marguerite Mustinger, fille du barbier Jean Gaspard Mustinger : contrat de mariage, célébration
1711 (18.9.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 71)
Eheberedung – zwischen dem Ehrenvesten und Kunsterfahrenn Herrn Johann Reuchlin, Barbierern, geschwornen Chirurgo und burger, alhier als dem Hern brauthigamb ane Einem,
so dann der Ehren und tugendreichen Jungfrawen Mariæ Margarethæ Mustingerin, des wohl Ehren Vesten Vorachtbahren vnd Kunstgelehrten Herrn Johann Caspar Mustingers, auch barbiererssn geschwornen Chirurgi und burgers alhier Ehelich Erzeugter dochtern als der Jungfraw Hochzeiterin anderer theils
Beschehen und Verhandelt in der Königlichen Statt Straßburg, Freÿtags den 18. 7.br. 1711

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 231-v, n° 1013)
1711. Mitwoch den 7.ten 8.br. Sind nach 2.mahl. Proclamation ehl. copulirt worden H. Joh: Reuchling b. chirurgus vnd Wittwer allhier und J. Maria Margaretha H. Joh: Caspar Mustingers auch b. und chirurgi allhier ehl. Tochter [unterzeichnet] Johannes Reüchlin als Hochzeiter, Maria Margaretha Mustingerin als hochzeiterin (i 231) – Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 131 n° 756)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison place Saint-Thomas dont le mari a hérité d’un neuvième d’un de ses enfants. Les apports du mari s’élèvent à 1 093 livres, ceux de la femme à 658 livres

1711 (2. Xbris), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 27) n° 22
Inventarium über des Wohl Ehrenvest und Kunsterfahrnen Herrn Johann Reüchlins Wohlberühmbten Barbierers vnd Wundartzts: und Frauen Mariæ Margarethæ gebohrner Mustingerin, beeder Eheleuthe einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrung auffgerichtet in Anno 1711. – auß der ursach, weilen Sie in ihren mit einander auffgerichteten Ehepactis sich expresse reservirt, abgeredt vnd verglichen haben, daß Jdem theil das seinige als ein ohnverändert guth ihme reservirt und Vorbehalten seÿn vnd bleiben auch die davon Künfftighin ermanglende Stück Jedem theils Ergäntzt und guth gethan werden sollen – Actum Straßburg den 2.ten Decembris Anno 1711.

In einer alhie zu Straßburg In der Münstergaßen gelegenen, der frauen herrn Vattern gehöriger behaußung Ist befunden word. wie volgt
In einer alhie zu Straßburg auff dem Thomansplan gelegenen, vnd in dieße Nahrung gehöriger behaußung Ist befunden word.
Eigenthumb ane einer behaußung (M.) Item ein Neündter theil vor ungetheilt von vnd ane hauß vnd Hoffstatt mit allen deren gebäwen, begriffen, weiten rechten zugehörden vnd gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Straßb. auff dem thomans Plan, eins. neben der Statt Meelwaag sonsten allenthalben neben dem Allmend gelegen, davon die übrige 8/9.te theil des Eheherrn Kindern erster Ehe gehörig, ist berichts weiße hiehero Zuvermercken, daß der Eheherr solchen Neündten theil von Weÿland Philipp Reüchlin deßen in erster Ehe erzeugten v. nach der Mutter tod verstorbenen Söhnlins ererbt vnd ist vmb Künfftig richtigkeit willen, ohn angeschlag. gelaßen word. Über die gantze behaußung ist vorhand. i. alt. teutsch. Perg. Kauffbr. mit d. Cancelleÿ Contract stuben Insigel, dedato 3. Julÿ. 1677.
Series Rubricarum. Sa. haußraths 407. Sa. Schiff und geschirr Instrumenta und Werckzeug Zur Barb. Kst. 102, Sa. Wein und vaß 67, Sa. Silber 113, Sa. Goldener Ring 36, Sa. baarschafft 218, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 130, Sa. Eigenthums ane einer behaußung o, Sa. Schulden 115, Summa summarum 1188 lb – Schuld 94 lb, Nach deren Abzug 1093 lb
Diesemnach so wird dan auch der Ehefrauen in die Ehe zugebrachte Nahrung beschrieb. Sa. haußraths 270, Sa. Silbers 37, Sa. Goldene Ring 52, Sa. baarschafft 72, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 225, Summa summarum 658 lb

Marie Salomé Mægerlin, fille célibataire de Jean Frédéric Mægerlin, meurt célibataire en 1731 en délaissant pour héritière testamentaire sa nièce Salomé Reuchlin. L’inventaire est dressé rue des Dentelles dans la maison du marchand de draps Kürschner. L’actif de la succession s’élève à 538 livres.

1731 (26.5.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 4) n° 180 (1552)
Inventarium und beschreibung aller derjenigen haab und Nahrung, so Weÿl. die Ehren und tugends. Jungfr. Maria Salome Mægerlin, weÿl. des wohl Ehrenvesten H. Johann Friderich Mägerle geweßenen Chirurgi seel. nachgel. tochter nunmehr seel., nach ihrem d. 15. Jüngst aus dießer Zeit und welt genommenen tödlichen ableiben, hier Zeitl. Verl., dato Zu end stehend, auf freundliches ansuchen erfordern und begehren Jgfr. Salome Reuchlinin alß per Testamentum instituirter Erbin, ersucht und inventirt, nach deme sie mit assistentz und beÿstandt H. Joh: Reuchlins Chirurgi v. burg. alhie ihres gel. Vatters – Actum Straßburg d. 26. maÿ 1730.

In eine alhie Zu Straßburg in der Spitzengaß gelegenen H. Kürschner dem Tuchhändler v. burg. alhier Zuständigen behaußung, hat sich befunden worden wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 91, Sa. Silbers 10, Sa. Goldener Ring 5, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 431, Summa summarum 538 lb – Sa. der Legaten 350 lb, rest 188 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 538 lb
Wÿdumbs Verfangenschaft in dießer Verlaßenschafft gehörig. Zufolg eines Zwischen dem wohl Ehrwürdig und wohlgelehrten H. Stephan Bertschen Pfarr herrn Zu Rummelsweiler wie auch der nunmehro weÿl. der Viel Ehr und tugendreichen Fr. Anna Margaretha geb. Dummerin den 1. feb. 1703. vor H. Joh: Jacob Baldner Nor. burg. Zu Straßb. auffgerichteten Test. Nunc. §° 7.° hat erstbes. fr. Pfarrerin seel die nunmehro verstorb. Jgfr. Mägerlin seel. Vor einen dritten Stammtheil ihrer Verl.
Copia Testamenti nuncupativi – 1722 (…) auf Sambstag den 28. Tag des monaths Martÿ, abends Zwischen sechs und sieben Uhren beÿ Zweÿ hell brennenden Liechtern in einer allhier Zu Straßburg ane der Ketten gaß gelegener und von mir Zu und unterschriebenem offenbahrem geschwornem Notario bewohnenden behaußung (…) die Viel Ehren und Tugendreiche Jungfr. Maria Salome Mägerlinin, weÿ: des Wohl Ehren Vesten, Großachtbahren und Hocherfahrnen H. Johann Friderich Mägerlen des geweßenen Barbierers und wundtartzts auch burgers alhier Zu Straßburg seel. nachgel. tochter, (…) Zweÿtens will die Jungfr. Testirerin Johann Reuchlin dem Ledigen Barbierer gesell weÿland Fraun Annæ Dorotheæ Reüchlinin gebohrner Mägerlinin, mit H. Johann Reuchlin dem chirurgo und burg. aljier ehel. erzeugten Sohn Ihrem Vettern Zu einem Legat bestimet und Verschafft haben 350 gulden (…)
drittens ist der Jungfer Testirerin verlangen, daß Friderich Reuchlin vorgedachtem H. Johann Reuchlin des barbierers in Erster Ehe erziehltem Sohn ihrem Vettern gleicher gestalten auß dero Verlaßenen Nahrung 350 Gulden (…)
An dem Vierdten die weilen die einsetzung der Erben eines jedwedern zu recht beständig Testament fundament und Grundveste, ohne dieselbe auch solches in rechten Keines weegs beständig und gültig seÿn mag, alß will die Jgfr. Testirerin Zu ihrer wahren und ohngezweiffelten eintziger Erbin aller ihrer nach Todt über Abzug Kund. Schulden und Vorher verschaffter Legaten, Verlaßender Haab, Nahrung und Güther ernennet und eingesetztet haben, Vorgedachte Jgfr. Salome Reichlinin H Johann Reichlings des Chirurgi und Wundtartztes auch burgers allhier mit vorgemelter Frauen Anna Dorothea Reichlinin gebohrner Mägerlinin, Ihrer der Jungfer Testirerin Lieben Schwester seel. ehel. erziehlte Tochter, will auch wofern dieselbe Vor: oder nach Ihro der Testirerin dieses Zeitliche Gesegnen solte, aber ehelich erzielte Kinder und Leibes Erben Verlaßen, dieselbe in dero Mutter stell substituirt und undersetzt haben, falls aber dieselbe entweder vor oder nach ihro der Jgfr. testirerin ohnverheürathet oder ohntestirt dieses Zeitl. quittiren solte, so will sie vorgemelte ihre beede eheleibliche Geschwüsterde Johann und Friderich die Reichlin in solch Erb omni meliori modo untersetzt haben – Joh: Lobstein Not. jur.

Jean Reuchlin meurt en février 1741 en délaissant deux enfants ou leurs représentants issus de son premier mariage et trois fils de sa veuve. Les experts estiment la maison 1 050 livres. La masse propre à la veuve est de 2 551 livres. L’actif des héritiers et de de la communauté s’élève à 1 556 livres, le passif à 3 324 livres.

1741 (8.5.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 13) n° 578
Inventarium über Weÿl. des Wohl Ehrenvest und Kunsterfahren herrn Johann Reuchlins gewesenen Wohlberühmbten Barbierers, Wundartzt und bgers alhier Zu Strasb. seel. Verlaßensch., auffgerichtet in Aô 1741. – nach seinem den 29.ten Februarÿ jüngsthin aus dießer Zeit und Welt genommenen tödlichen Hintritt, hier Zeitl. Verlaßen, welche Nahrungs Verl. dato Zu End stehend auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des verstorb. seel. ab intestato verlaßener auff folgend. blatt benambßter Erben ersucht und unventirt, nach deme die Viel Ehr und tugendbegabte Frau Maria Margaretha gebohr. Mustingerin die hinterbl. Fr. Wittib mit beÿstand Herrn Tobiä Gundlweins, Gastgebers auff E. E. Zunfftstuben derer Gerbern alhie (…) – Actum Strasb. den 8.t May 1741.
Der Verstorbene seel. hat Zu Erben verlaßen als folget. 1.mo Jungfr. Salome geb. Reuchlinin, die aus erster Ehe mit längst weÿl. Fr: Anna Dorothea Megerlin ehel. erzeigte hinterl. dochter mit assistentz u. beÿstand H. Gottlieb Friderich Poppe des strumpffwebers u. b. alh. alß nechsten Anverwanthen,
2.do Weÿl. H. Joh: Reuchlins, gewesenen Chirurgi und b. alh. mit Fr. Maria Dorothea geb. Schmidin ehelich erzeugte nach todt verlaßene 2. KK. dißorts Enckelin nahmentl. Johannem und Mariam Salome in welcher Nahmen S. T. H. Georg Friedr. Eud Chirurgius u. b. alh. deroselben geschwohr. Vogt, mit Zuziehung und fernerem beÿseÿn des Wohl Edel vest und Rechts gelehrten H. Joh: Friderich Lichtenbergs Not. publici et practici auch bgrs alh. dießen Geschäfft abwartete.
3.tio S. T. H. Joh: Caspar Reuchlin, wohlmeritirt Hoffpredigern beÿ dem durchl. Erb: Printzen des durchleuchtigen Fürsten von Schwartzenburg, dannenhero weg. seiner Abweßenheit, H. Daniel Gottlieb Ziegenhagen, Chirurgus und b. alh. seiner beeder brüderer geschwohr. Vogt, Zugegen war,
4.to, H. Andream Franciscum Reuchlin, ledig. Chirurgum so selbsten Zugegen und dann
5.to Joh: Jacob Reuchlin, leediger Kandengießer, dermahlen in der Frembde sich befindent, diese 3. letztere mit eingangs besagter hinterbl. Fr. Wb. ehelich erzeigte Sohne davon deren 2. letztern vorherbenamsten H. Ziegenhagen, alß Vogt constituirt und geordnet worden, welcher auch in solcher Qualitæt zugegen war, Alle 5. aber des abgeleibten H. Seel. aus ersterer und letzterer Ehe vorhandene resp.tive löbl. KK. u. Enckel und ab intestato Zu gleichen Stamm theilen seel. Erben

In einer alhier Zu Straßburg auff dem Thomans Plan gelegener und in diese Verl. gehörig. behßung Ist befunden worden als, Höltzen; und Schreinwerck, 1. Bühn, 2. Bühn, in der officier Cammer, Gesellen Cammer, Kl. Stübl. im 3. Stock, In d. Knechts Cammer, Im 2. hauß öhren, In der Camin cammer, In der Caminstub, Hauß Öhren im 2. Stock, Stub Cammer im 2. Stock Stub im 2. Stock, (perge fol. 15.a)
Eigenthumb ane einer Behaußung (E.) Eine behßung und hoffstatt mit allen dero gebäuwen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen alh. Zu Strasb. auff dem thomans Plan 1. s. neben der Statt Mehl Wag sonsten rings umb Allmend, so annoch umb 75. lb d Capital Jfr. Salome Reuchlinin des verstorb: seel. dochter erster Ehe wie hernacher fol: (-) et fol: (-) Zubefind. unterpfandts weiße verhafftet, sonsten aber freÿ leedig und eig. und vermög Scheins von denen geschwohr: Hh. Werckmstr. alh. de dato 23. Martÿ 1741. æstimirt u. angeschlagen vor und umb 1050 lb ([biffé] die übrige helffte ist der Jgfr dochter ersterer Ehe u. H. Johann Reuchlins junioris seel. KK eigenthümlich zuständig) Und besagt über diese behaußung 2. teutsche Pergamente Kffbrieff in alhies. C. C. Stub gefertigt, deren der eine datirt den 14. Octobris 1648 der andere aber den 3. Julÿ 1677.
Abschatzung dem: 23. Martzÿ 1741. Auff begehren Weillandt ddeß Wohll Achtbahren und bescheitenen H: Johanneß reichling deß geweßenen balbiererß seel: hinter Laßenen frau wittib und Erben ist eine behausung allher in der Statt Straßburg, auff dem Thomaß blann gelegen, so ein seitzß an die Mëhll wag, anderseitß und hindten auff herren Allmëndt stoßendt: welche behaußung undten die balbier Stuben, Neben dar an die Kuche Cammer und hauß Ehren Kleiner gewölbter Keller, oben darübe, ein Stuben Cammer, Nebenß Cammer und daß hauß Ehren, ihm Zweÿten stock, widerum ein Stuben, Cammer, Küchen und hauß Ehren, ihm tritten Stock undter dem tach, ein Cammin Cammer Vor dem Officier, und Kammer Vor dem Knëcht, Zweÿ nebenß Camren, oben dar über daß tach mit einer besetzten und un besetzten bienen, daß tach mit breit Zieglen belegt, sambt aller gerechtig Keidt wie solches durch der Statt Straßburg geschwornen wërck Meister Sich in der besichtigung befundten und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wierdt Vor und Umn Zweÿ Tausent und Ein hundert Gulten, bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërck Meistere, [unterzeichnet] Johann Peter Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs
Ergäntzung der Fr. Wb. Wehrender Ehe abgegang. ohnverändert Guths. Nach außweiß deß Invent: über deß verstorb. H. Reuchlin seel. vnd der hinterbl. Wb. zusammen in den Ehestand Zugebrachte Nahrung sub dato d. 8. decembr. 1711 durch nunmehr weÿl. H. Not° Jacob Christoph Pantrion seel. auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung, Copia Codicilli
der hinterbl. fr. wb. ohnveränderten Vermögens, Sa. haußraths 63, Sa. leeren Faß u. bütten 3, Sa. silbers 37, Sa. Gold. Ring 34, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 150, Sa. Activorum 75, Sa. Ergäntzung 2187, Summa summarum 2551 lb
Diesemnach so wird dann auch der Erben ohnverändert und Zugleich d. gemein verändert und theilbahre Vermögen unter einer Maß alß theilbar consignirt und beschrieben, Sa. haußraths 161, Sa. Weins leerer Faß und bütten 13, Sa. Instrumenten und Werckzeugs Zur barbier Kunst gehörig 23, Sa. Silbers 32, Sa. Golderer o 14, Sa. baarsch. 2, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 1050, Sa. Pfenningzinß hauptgüteres und deren Hptguths 150, Sa. Activorum 107, Summa summarum 1556 lb – Schulden 3324 lb, Übertreffen also die theilbare passiva der Erben ohnverändert und theilbarer activ Vermögen umb 1767 lb

La veuve fait vendre des objets mobiliers devant sa maison
1741 (12.6.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 13) n° 584
Verkauff register über diejenige hausräthliche Posten so weÿl. herrn Johann Reuchlins geweßenen Chirurgi und burgers alhier hinterlaßene Frau wittib, vor ihrer behaußung auff dem Thomans Plan gelegen (…) feÿl biethen und verkauffen laßen, auffgerichtet den 12. Junÿ A° 1741

Marie Marguerite Mustinger meurt en 1743. L’estimation de la maison est reprise de l’inventaire précédent. L’actif de la succession s’élève à 1 620 livres, le passif à 767 livres.

1743 (25.6.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 16) n° 641
Inventarium über Weÿl. der Viel Ehren und Tugend begabten fr. Mariæ Margarethæ Reichlinin gebohrner Mustingerin, weÿl. S.T. H. Joh: Reuchling geweß. Chirurgi vnd burgers alhier seel. Verlaßenschafft auffgerichtet in Anno 1743. – nach Ihrem den 22.ten Maÿ jüngsthin aus dießer Zeit und Welt genommenen tödlichen Hintritt, hier Zeitl. Verlaßen, welche Nahr. Verlaßenschafft dato Zu End stehend, auf freundliches ansuchen und begehren S. T. H. Mr. Johann Caspar Reuchllins, Informatoris beÿ Ihro durchlaucht dem Printzen von Sachßen Gotha, so dann alß vogt Joh: Jacob Reuchins ledig. Kandengießer, so in d. frembde sich befindent, vnd H. Andreæ Franciscæ [sic] Reuchlin deß ledig. Chirurgi so selbsten auch Zugegen, ersucht und inventirt, nach deme Jfr. Salome Reuchin die Stieff schwester v. Jr. Magdalena Reuchlin die basse ein solches alles (…) geäugt und gezeigt – Actum Straßb. d. 25. Junÿ 1743.

In einer alhier Zu Straßburg auff dem Thomans Plan gelegenen hiehero gehörig. behßung hat sich befunden als volgt
Höltzen; und Schreinw, Auff der obern Bühn, Auff der untern Bühn, in der Bühn Cammer, In des Officiers Stub, Im Eck Stübel, Ins officiers Knechts Kammer, In der gesellen Cammer, In der Herren Stub Cammer, In der Kleinen Cammer in ersten Stock, In der barbier Stub,
Eigenthumb ane Einer Behaußung. Nehml. eine behauß: und hoffstatt mit allen dero gebäun, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßb. auff dem Thomas Plan eins. neben der Statt Mehl Wag, sonst: ringsumher Allmend, so annoch Jfr. Salome Reuchlinin der Stieff und Weÿl. Joh: Reuchlins des jüngern Kindern weg. Müttlerl. guths und Vorgelieh. Gelds wie hernach unter denen passivis Zufind. Unterpfandts weiße verhafftet, sonsten aber ledig und eigen. und gelaßen beÿ demjenigen anschlag wie dieselbe nach außweißg. deß über Weÿl. H. Joh: Reuchlins des ältern gewes. burgers und chirurgi alh. seel. Verlaßenschafft den 8.ten Maÿ 1741. auffgerichtet Inv. durch die geschwornene Hh. Werckmeistere æstimirt und angeschlagen worden ist. 1050. lb. Und besagent über diese behaußung 2. teutsche Pergamente Kauffbrieff in allhießiger Cantzleÿ Contract Stub gefertigt, deren der eine datirt den 14. Octobr. 1648. der andere aber den 3.ten Julÿ 1677.
Sa. haußraths 226, Sa. Weins und leerer Vaß 14, Sa. Werckzeugs, Schiff und geschirrs 20, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 26, Sa. Goldenen Ring 38, Sa. baarschafft 19, Sa. pfenningzinß hauptgüter 150, Activa 74, Summa summarum 1620 lb – Passiva 767 lb, Nach solchem abzug 853 lb – Balbierer Schulden
Summarischer Calculus, Sa. haußraths 63, gewohnliche beßer. 31, Sa. Leerer Vaß und Bütten 3, beßerung 1 – Überbeßerung 18, Zusammen 93 lb
Sa. Gulderner Ring 34, beßerung 34 – Überbeßerung 13, zusammen 82

La défunte a légué la maison à son fils barbier André François Reuchlin moyennant 4 500 florins ou seulement 4 000 florins si elle meurt de la maladie dont elle est atteinte

1743 (10.5.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 30) n° 660, 661
Dispositio matris inter liberos – persönlich kommen und erschienen ist die Viel Ehren vndt Tugendbegabte frau Maria Margaretha gebohrne Mustingerin Lt H Johann Reuchlins Sen: geweßenen Chirurgi vnd burgers alhier hinterlassene frau wittib, ohnbäßlichen schwachen vnd Krancken leibes, dahero Zu bett liegend doch aber annoch guten verstandtß (…)
dießemnach vnd vor das andere, aldieweilen Ihr Jungster dermahlen in der frembde sich befindende Sohn Andreas Frantz Reuchlin die chirurgi vnd barbier Kunst erlernet vnd begriffen hat, alß ist deßhalben ihr Mütterlicher willen, befelch vndt Verordnung, daß wafern der liebe gott über die Fr. Disponention solte gebiethen, vnd die auß dießer Zeith vnd welt, doch nicht in dießer Jetzigen Kranckheit absterben, und versterben laßen, Erstbesagten ihrem Jüngen Sohn, die Ihro Zugehörige barbierer behauß. alhier Zu Straßburg auf dem Thomas Plahn neben der Meelwag gelegen, mit all dero recht und gerechtigkeiten auch allen Zur chirurgi v. barbier Kunst gehörig Instrumenten, Vasis, Schiff und geschirr, es habe Nahmen wie es immer wolle, vor vndt vmb 4500 gulden von übrigen seinen geschwüsterd (…) abgetretten und überlaßen (…), wurde aber die Fr. dieponentin unter dißer Jetzigen Kranckheit erliegen bleiben vnd ihr leben schleißen müßen, oder ehe vndt bevor besagter Ihr Sohn sein 24. Jährig alter erlanget haben wurde, Sie versterben solle Er besagte behaußung vmn 500 gulden weniger, vnd also nur vor 4000 gulden haben vnd behalten vndt die übrige 500. fl. ihme nachgelaßen vnd prælegirt seÿn
Actum in bemelter behaußung vnd deme nechsten der barbier Stuben sich befindlichen Kleinen Stublein, mit denen fenstern auff die Straß außsehend in beÿsein undt Persönhlicher gegenwarth (…), Freÿtagß den 10. Maÿ 1743. abendß zwisch. 7. 8. vnd 9. uhren [unterzeichnet] Maria Margaretha Reuchlinin

Le tuteur d’André François Reuchlin qui fait son tour de compagnon à Nuremberg et à Paris s’adresse aux Quinze pour obtenir le droit d’exploiter le fonds de barbier tant que son pupulle n’est pas de retour afin de ne pas perdre la clientèle. La commission estime que les articles de règlement allégués par le corps des barbiers ne s’appliquent pas en le circonstance. Ils proposent d’accorder un délai de six mois. Les Quinze acordent un an. La décision de juin 1743 est expédiée à la demande des parties en 1746.

1743, Protocole des Quinze (2 R 153)
Weÿl. H. Joh: Reuchlin gewes. Chirurgi und burgers Sohns Andreæ Francisci Reuchlin Ca. E. E. Meisterschafft der Barbierer
(p. 272) Sambstag d. 15. Junÿ 1743. Römer nôe Weÿl. H. Joh: Reuchlin gewes. Chirurgi und burgers Sohns Andreæ Francisci Reuchlin ledigen Chirurgi Vogts H. Daniel Gottlieb Ziegenhagens auch b. und Chirurgi Cit. E. Löbl. Corps derer Hh. Chirurg. H. Alt Meister H. Joh: Meÿer prod. Extract Zufolg deßen H. Ppal an Mgh. Verwiesen worden, bitt Deput. et Facta relatione diesem petito gn. Zu deferiren. Moss bitt auch Depul. Erk. Deput. willfahrt.

(p. 284) Sambstag d. 22. Junÿ 1743. Weÿl. H. Joh: Reichlins Sohns Vogt Ca. die Hh. Barbierer
Iidem [Obere Handwercks herren] laßen weithers per Eundem [Herren Secretarius Kleinclaus] Vortragen daß Weÿl. H. Johann Reuchlin gewesenen Chirurgi undt burgers Sohns, Andres Frantz Reichlings ledigen Chirurgi Vogt, H. Daniel Gottlieb Ziegenhagen auch burger und Chirurgus, contra E. Löbl. Corps derer Peruquiers [sic] H. Alt Meister H. Johann Meÿer den 15. huj. einen beÿ ged. Corps den 30. May jüngst ergangenen gescheid (.besag welches auff ged. Ziegenhaben bericht, daß auff absterben gemelt seines Vogts Sohns Eltern die Reichlinische Barbier stub sothanen Vogts Sohns anerstorben, und bitt Ihme, alß Vogt Zu erlauben, solche nahmens seines Curandi mit einem Gesell fort führen Zu dörffen, per majora erkandt, daß ermelte barbier stub solle geschloßen Verbleiben, biß ged. H. Ziegenhagen Vogts Sohn solche selbsten fort Zuführen, sich in stand setzen wird, mithin derselbe Vor Ghh. der XV. mit seinem begehren Zu Verweisen.) producirt, und dabeÿ gebetten deputationem Zu willfahren, et facta relatione dem beÿ ged. Löbl. Corps von Ihme gethanen begehren gnädig Zu deferiren, Auff welches der Citatus auch umb Deputation angesucht. Beÿ bewilligt und beseßener Deputation Habe der Implorant petitum wiederhohlt, mit dem beÿsatz, Er biethe Ihme nomine quo agit gnädig Zu willfahren, damit wehrender seines Vogts sohns abwesenheit die Kundschafft sich nicht Verliere, und habe Er, der Curandus Zu dem ende sich in die Frembde begeben, umb sich etwa Zu Nürnberg oder Zu Paris noch beßer Zu qualificiren, ob gleich er hier bereiths Verschiedene Collegia gehalten habe.
Nahmens derer Imploraten seÿen Vorgestanden Johann Meÿer und Johann Jacob Schneller, welche geantwortet die Meisterschafft halte sich an den 12. 13. und 14. Ihrer Articul /:welche abgeleßen und Zu diesem Casu nicht applicabel gefund. worden:) mit dem beÿfügen, Es seÿe annoch eine ledige Tochter in dem hauß, und wan noch ein Frembder Gesell dahien Kommen wolte, würden Zweÿ ledige Persohnen selbige allein bewohnen, welches sich nicht wohl schicken thäte.
Auff seithen der Hh. Deputirten Vermeine man daß dem Imploranten auff ein halb Jahr in seinem begehren Zu Willfahren, und wann des Imploranten Curandus alßdann die barbierstub quæstionis biß auff deßen Wiederkunfft geschloßen werden sollen, die Genehmhaltung Zu Mgh. stellend.
Erkandt, bedacht gefolgt, aiß er daß der Termin ane statt 6. Monats auff Ein Jahr bewlligt.

Protocole des Quinze (cote 2 R 156) (p. 183) Sambstags d. 12. Martÿ 1746. Ego referire, daß communication nachfolgende bescheid begehret, dießelbe auch Zu Papÿr gebracht worden, wie folgt.
Bescheid – Sambstag d. 22. Junÿ 1743. In Sachen Weÿl. H. Johann Reuchlings geweß. Chirurgi und burgers hinterl. Sohns, Andres Frantz Reichlings, ledigen Chirurgi, Vogts, H. Daniel Gottlieb Ziegenhagen auch burgers und Chirurgi ; Imploranten, an einem, entgegen und wieder E. Löbl. Corps derer Chirurgorum H. Alt Meister, Imploraten, am andern theil, auff den d. 15. hujus von dem Imploranten produciren beÿ gedachtem Corps d. 30. May jüngst ergangenen gescheid, besag welches auf des Imploranten nomine quo agit gethanes begehren, die Reuchlinische barbierstub, welche seinem Curando anerstorben, mit einem Gesellen fortführen Zu dörffen, per majora Erkandt worden, daß ermelte barbierstub solle geschloßen Verbleiben, biß des Imploranten Vogts Sohn solche selbsten fort zuführen, sich in stand setzen werde, mithin derselbe Vor Uns mit seinem begehren Zu Verweisen, Gethane bitte, deputationem Zu erkennen et facta relatione, dem beÿ gedachtem Löbl. Corps von dem Imploranten mündlich Vorgebrachte Verantwortung, Vermög welcher sie sich auf den 12. 13. und 14. Ihrer Artickel beruffen, mit dem beÿgefügtem bitten, dem Imploranten mit seinem begehren ref. exp: abzuweißen.
Gebettene, bewilligte und beseßene deputation auch all übriges derer parthen angehörtes Vor und anbringen, ist derer Hh. depp. abgelegten relation nach Erkanndt, seÿe dem Implorant in seinem begehren auff ein Jahr Zu Willfahren, und wann der Curandus in dießer Zeit sich hier nicht [sistiren wür]de, als dann die barbierstub quæstionis biß auff deßen Wiederkunfft geschloßen werden solle.

André François Reuchlin épouse en 1746 Anne Catherine Hüttner, fille d’un meunier de la Robertsau : contrat de mariage, célébration. Le futur époux assure par contrat de mariage la jouissance viagère de la maison de barbier à la future épouse

1745 (24. 9.br), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 349) n° 194
Eheberedung – zwischen dem Wohl Ehrenvest, Großachtbar und Kunsterfahrenn herrn Andreas Frantz Reuchlin, ledigem Chirurgo, weÿl. S. T. H. Johann Reuchlin, geweßenen Chirurgi und burgers allhier Zu Straßburg, mit auch weÿl. S. T. Frauen Maria Margaretha gebohrner Mustingerin, beder seel. ehelich erzeugtem Sohn, als dem H. Bräutigam ane einem,
So dann der Viel Ehren und tugendgezierten Jungfrauen Anna Catharina Hüttnerin, weÿl. des Ehren und Wohlvorgeachten H. Conrad Hüttners gewesenen Müllers und burgers allhie mit der Viel Ehren: und Tugendreichen Frauen Annæ Catharinæ gebohrner Stammin, deßen hinterbliebener Frau Wittib ehelich erzeugter tochter, als der Jugfr. Hochzeiterin ane dem andern theil

Worbeÿ d. H. Hochzeiter, wann Er Vor seiner Jungfrau hochzeiterin versterben würde, deroselben insonderheit die ihme von seiner Frau Mutter seel. um einen gewißen Preiß prælegirte ane dem St. Thomans Plan allhier neben der Meelwag stehende barbier behaußung cum appertinentÿs et Dependentÿs samt der barbier Gerechtigkeit und allem Zur barbier Kunst gehörigen Vasis et Instrumentis zu einem lebtägigen Wÿdumbs Genuß hiemit Zum Cräfftigstem Verschrieben
So beschehen in der Königlichen Statt Straßburg auf Mittwoch den 24. Novembris Anni 1745.
[unterzeichnet] Andreas Frantz Reuchlin als Hochzeiter, Anna Catharina Hüttnerin als Hochzeiterin

Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 59 n° 314)
1746. Mitwoch den 20. April. seind nach zweÿmahliger ordentlicher proclamation und ausruffung Zu St Thomæ und Zum A. St. Peter auf erhaltene Erlaubnus von regirend. Herrn Ammeisters zu haus copuliret und eingesegnet worden Herr Andreas Franciscus Reuchlin Lediger Chirurgius, Weÿl. Herrn Johannes Reuchlin gewesenen Chirurgi und burgers allhie hinterlaßener ehel. Sohn und Jungfr. Anna Catharina Hütnerin weÿl. herrn Conrad Hütner gewesenen Müllers und burgers allhie hinterlaßene ehel. Tochter [unterzeichnet] Andreas Frantz Reuchlin Chirurg. als Hochzeiter, Anna Catharina Hüttnerin Hochzeiterin (i 60)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison du mari place Saint-Thomas. Les apports du mari s’élèvent à 138 livres, ceux de la femme à 1421 livres

1746 (25.4.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 317) n° 416
Inventarium über des Wohl Ehrenvest, Großachtbar und Kunsterfahren H. Andreas Frantz Reuchlins, Chirurgi, wie auch der Viel Ehren: und Tugendreichen Frauen Annæ Catharinæ Reuchlinin, gebohrner Hüttnerin, beeder Ehe Persohnen und burgere allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1746. – welche der ursachen halben, allweilen in deroselben den 24.ten Novembris A° 1745. Vor mir Notario mit einander aufgerichteter Eheberedung §° 4.to ausdrucklichen Versehen, daß einem Jeeden derselben und Ihren Erben seine in die Ehe bringende und wehrender Ehe ererbende Nahrung eine freÿ eigen ohnverändert und Vorbehanten Guth seÿn vnd bleiben – So beschehen in der Königl. Stadt Straßburg in fernerer Gegenwarth H. Johann Stammen, Müllers in der Ruprechtsau und burgers allhier, der Ehefr. H. Vettern und geschwornen annoch ohnentledigten Vogts, als deroselben hierzu in specie erbettenen beÿstands auf Montag den 25.ten Aprilis Anno 1746.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Thomans Plan gelegener, dem Eheherrn Zuständigen und hernach beschriebener barbier behausung befunden worden, wie folgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auff der bühn, Ins Officiers Zimmer, In der Gesellen Calmmer, In der ohneins untern Stub, Im unterm Hauß öhren, In der Barbierstub, In der Cammer darneben, Im Keller, In der Kuchen
(f° 12) Eigenthumb ane einer Behaußung. (M.) Eine behaußung und hoffstatt, mit allen deren Gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg auf dem Thomas Plan einseith neben der Statt Meelwaag, sonsten ringsumher die Allmend, so außer hiernach passivé eingetragegener darauff hafftender Capitalien freÿ, ledig und eigen. und hiehero ohnpræjudicirl. angeschlagen pro 2000 lb. Deßwegen Vorhanden 2. teutsche pergamentene Kauffbrieff in allhießiger C. C. Stub gefertigt und mit dero anhangenden Insiegel verwahrt datirt d. 14. 8.bre 1648. und 3.ten Julÿ 1677.
Antheil ane einer behaußung, so die Ehefrau in die Ehe gebracht. Ein sechster theil Vor ohnvertheilt von und ane einer behaußung (…) gelegen in der Ruprechtsau und deren untern Au im Rad (…)
(f° 24) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Eheherrn in die Ehe gebrachte Nahrung, Sa. haußraths 328, Sa. Vasorum et Instrumentorum Zur Barbier Kunst und Chirurgie gehörig 97, Sa. Wein und Faß 36, Sa. Silbers 43, Sa. goldener Ring 17, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 2000, Sa. Sa. 53, Summa summarum 2576 lb – Schulden 2491, Detrahendo verbleibt 85 lb, hierzu gelegt die ane hieunden beschriebenen haussteuren 52 lb, So wird sein des Eheherren deren Völliges eigenthümbl. Vermögen sammenthafft ausmachen 138 lb
Dießemnach werden auch der Ehefrau in die Ehe gebrachte Mittel consignirt, Sa. haußraths 639, Sa. Schiff und geschirr zum Fuhrweßen und Ackerbau gehörig 2, Sa. Viehes 7, Sa. Silbers 71, Sa. goldeer Ring und Geschmeids 126, Sa. baarschafft 80, Antheil ane einer behaußung 441, Summa summarum 1368 lb – Und wann hierzu gerechnet wird der Ihro der Ehefr. vi pactorum dotalium §° 6.to zuständige halbe theil 52 lb, Der Ehefraun in die Ehe gebrachtes eigenthümliches Guth 1421 lb

André François Reuchlin hypothèque la maison au profit de Jean Daniel Heiner, pensionnaire à l’hôpital, et de Marie Madeleine Reuchlin

1748 (6.4.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 334
H Andreas Frantz Reuchlin der chirurgus mit beÿstand seines curatoris ad actum H. Lt Carl Ferdinand Popp procuratoris vicarÿ
in gegensein Anthoni Bitton des unter Pedellen beÿ hiesiger Löbl. Universitæt als vogt H. M. Johann Daniel Heinerin des in dem mehrern hospital befindlichen pfründers und in fernern gegenwart Jfr. Mariæ Magdalenæ Reuchlinin mit beÿstand Heinrich Sylvester Gänßmann des schuhmachers – schuldig seÿen 400 und 300 pfund [unterzeichnet] Antonj Piton ministr: acad.
unterpfand, eine behausung und hoffstatt samt deroselben zugehörden und rechten ane St Thomä plan, einseit neben der meelwaag, auff allen anderen seiten am Allmend – als ein mütterlichen praelegat – wobeÿ auch erschienen des debitoris bruder H. Johann Caspar Reuchlin Prof. Poeseos, die haben sich für diese Schuld verbürgt

André François Reuchlin porte devant les Quinze une affaire qui l’oppose aux compagnons barbiers
1748, Protocole des Quinze (2 R 158)
Andreas Frantz Reuchlin Ca. E. E. gesellschafft derer Chirurgorum Altgesellen
(p. 394) 1748. Mittwochs d. 11. Septembris. Faust nôe Andreas Frantz Reichlin des Chirurgi, Ca. Eundem prod. recessirt, und bitt ut ante. Erkannt ut ante.
Contra E. E. gesellschafft derer Chirurgorum Altgesellen, prod wiedrigen gerichts bescheid, von welchem pplis. an Mghh. appellirt, bitt deßen Verzeichnuß, und Will ad proximam dazu Verkünden laßen. Erk. Verzeichnet.

Anne Catherine Hüttner meurt en délaissant un fils. La valeur de la maison est reprise de l’inventaire dressé après la mort de la mère du veuf. La masse propre au veuf s’élève à 1 409 livres, celle des héritiers à 1 409 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève à 1 342 livres, le passif à 3 162 livres.

1753 (13.6.), Not. Lobstein (6 E 41, 786) n° 26
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, so weÿland die Viel Ehren und tugendgezierte Frau Anna Catharina Reuchlinin, gebohrne Hüttnerin, des wohl Ehren Vest und großachtbahr: auch Kunsterfahrenen herrn Andreä Frantz Reuchlins des Chirurgi und Wundartzten allhier geweßene Frau Eheliebstin nun seelige, nach ihrem dienstags den 23.ten Januarÿ dieses lauffenden 1753.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt, Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen, Erfordern und begehren des Ehren und Wohlachtbaren herrn Johann Stammen, des Müllers in der Ruprechtsau und burgers allhie Zu Straßburg, als geordnet: und geschworenen Vogts Johann Frantz Reuchlins, der abgeleibten seeligen mit vorgemeltem dem hinterbliebenen herrn Wittiber ehelich erziehlten Söhnleins und ab intestato verlaßenen Universal Erben, welcher mit assistentz S. T. Herrn Johann Jacob Ölingers Notarÿ Publicj juratj et Practicj allhier dem Geschäfft beÿwohnete, ersucht und inventirt, durch schon gemelten den hinterbliebenen herrn Wittiber selbsten, beÿständlich S. T. Herrn Georg Mendoche J. V. Lti und E: E: großen Raths Procuratoris Vicarÿ, auf zuvorhin sowohl ane denselben als auch die dienst Magd beschehenen (…) handtreu geäugt und gezeigt – So beschehen in Straßburg auff Mittwoch den 13.rten Junÿ et seqq. A° 1753.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Thomans plan gelegenen und in des herrn Wittibers ohnverändert und theilbahre Nahrung gehörigen behausung befunden worden wie volgt
(f° 9-v) Eigenthumb ane einer behaußung. Nemblichen eine behaußung und hoffstatt, mit allen deren Gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtig Keiten, gelegen allhier Zu Straßburg auf dem Thomans Plan, einseit neben der Statt Meelwaag, sonsten rings umb Allmend, so außer denen darauff hafftenden passivis freÿ, leedig, eigen und in w. frauen Mariä Margarethä Reuchlinin gebohrner Mustingerin seel. Verlaßenschafft Inventario des Wittibers frau Mutter seel. Verlaßenschafft Inventario de A° 1743. æstimirt und angeschlagen worden pro 1050. Wobeÿ es sich dißmahlen mit großgünstig ertheilter permission der Hn. dreÿ der Statt Straßburg Stall widergelaßen worden. Darüber besagen 2. teutsche in allhießigen. Cancelleÿ Contract Stub gefertigte pergamentene Kaufbrieff mit denen anhangenden Insieglen corroborirt, davonn der ältere datirt den 14.ten 8.bris 1648. mit Nis 15. et 16. signirt, der letztere aber de dato 3.ten Julÿ 1677. mit altem N° 1 bezeichnet ynter beederseiths beÿ dedachten Nis wider gelaßen.
Ergäntzung des Erben abgegangenen ohnveränderten Guths, Vermög Inventarÿ über der Verstorbenenn seel. und Ihres hinterbliebenen herrn Wittibers einander in die Ehe Zugebrachter Nahrung durch H. Johann Friedrich Lichtenberger, Notarium und berühmten Practicum den 25. Aprilis A° 1746 aufgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. der Erben ohnverändert Vermögen, Sa. hausraths 144 lb, Sa. Silbers 30 lb, Sa. goldenen ring und dergleichen Geschmeids 30 lb, Sa. Schulden 102 lb, Sa. Ergäntzung rests 1101 lb, Summa summarum 1409 lb
des Wittibers ohnverändert und theilbare Nahrung, Sa. hausraths 99 lb, Sa. Vasorum et Instrumentorum zur Barbier Kunst und Chirurgie gehörig 18 lb, Sa. lährer Vaß 4 lb, Sa. Silbers 19 lb, Sa. goldene ringe 6 lb, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 1050 lb, Sa. Schulden 143 lb, Summa summarum 1342 lb – Schulden 3162 lb, In Vergleichung 1820 lb, Stall summ seu conclusio finalis, Mehr Schulden als Nahrung 410 lb
Copia der Eheberedung (…) So beschehen in der Königlichen Statt Straßburg auf Mittwoch den 24. Novembris Anni 1745. – Johann Friderich Liechtenberger Notarius publicus juratus

André François Reuchlin se remarie avec Henriette Elisabeth Rigoullot, fille dun diacre de Montbéliard : contrat de mariage, célébration
1753 (19.10.), Not. Fické (6 E 41, 774) n° 13
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen seind, der Ehrenvest und wohlachtbare Herr Andreas Frantz Reichlin Kunsterfahrene Chirurgus und burger alhier Zu Straßburg, alß hochzeiter ane einem,
so dann der Ehren und tugendsame Jungfrau Henriette Elisabetha Rigoullot, weÿl. S. T. Herrn Leopold Friderich Rigoullot gewesenen Treueÿfferigen und wohlverdienten Diaconi der Evangelischen Kirch Zu St. Martin in Montbeliard ehelich erzeugte nach Tod verlaßene Tochter als der Jungfer hochzeiterin am andern Theil
auf Freÿtag den 19. Octobris 1753 [unterzeichnet] Andreas Frantz Reuchlin als Hochzeiter, Hanriette Elisabet Rigoullot comme Epouse

Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 85 n° 503)
Anno 1753. Montag den 22. Octobr. seind nach zweÿmahliger ordentlicher proclamation und ausruffung Zu St Thomæ auf erhaltene Erlaubnus von regirend. Hrn Ammeisters zu haus copuliret und eingesegnet worden Hr Andreas Frantz Reuchlin der Wittiber Chirurgus und burger allhie und Mademoiselle Henriette Elisabeth Rigoullot weÿl. Hrn Leopold Friderich Rigoulot gewesenen Diaconi Zu Mümpelgard hinterlaßene ehel. tochter [unterzeichnet] Andreas Frantz Reuchlin als Hochzeiter, Hanrette Elisabeth Rigoullot Epouse (i 87)

Les conjoints Reuchlin font dresser l’inventaire de leur fortune grevée d’un fort passif. L’épouse a l’intention de demander le bénéfice de cession. La masse propre à la femme est de 1 148 livres. L’actif du mari et de la succession s’élève à 1 230 livres, le passif à 3 464 livres.

1757 (7.3.), Not. Fické (6 E 41, 754) n° 79
Inventarium über Herrn Andreä Frantz Reichlin des Chirurgi und Frauen Henriettæ Elisabethæ gebohrner Rigoullot, beeder Eheleuthe und Burgere alhier Zu Straßburg dermalen besitzende activ Nahrung und dagegen zu bezahlen stehender passiv Schulden, auffgerichtet in anno 1757. – welches alles in Ansehug des obhandenen Schuldenlasts heut dato auf Ansuchen und begehren erstgedachter der Ehefrauen die miy beÿhülf S. T. Herrn Johann Georg Mendosche, J U. Lti und E. E. großen Raths wohlverdienten Procuratoris vicarii ihres ane Vogts statt erbettener und hiebeÿ gegenwärtigen Herrn beÿstandts, zu beschütz: und Erlangung ihres unveränderten Vermögens das Beneficium Cessionis et Prælationis gerichtlich Zu suchen gedencket, in beÿseÿn des Ehemanns fleißig ersucht und inventirt worden – So beschehen Straßburg auf Montag den 7.ten Martÿ 1757.

In einer alhier Zu Straßburg ane dem Thomas Plahn gelegenen und dem dißortigen Ehemann eigenthümlich zuständiger behaußung ist befunden worden als
(f° 12) Eigenthumb ane einer behaußung. Nemblichen eine behaußung und Hoffstatt, mit allen deren Gebäuen, Begriffen, Weiten, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Straßburg auf dem Thomas Plahn, einseith neben der Statt Meelwaag, sonsten rings herum die Allmend, so außer der darauf haftender und hiernach passivé eingetragener Capitalien freÿ, leedig und eigen, und beÿ vorgewesener des Eheherrn erserer Ehefrauen Verlaßenschaft Inventur durch die Herrrn Werckmeistere in Anno 1753 angeschlagen worden, vor 1050 lb. Darüber sollen besagen zween teutsche pergamentene Kaufbrief, in alhiesiger C. C. Stub gefertiget und mit dero anhangendem Insiegel verwahret, de datis 14.ten 8.bris 1648. und 3.ten Julÿ 1677. so auch hiebeÿ vorgewießen worden.
(f° 15) Ergäntzung der Ehefrauen wehrender Ehe abgegangenen unveränderten Guths, Nach Anleitung des über der Ehefrauen ind ie Ehe gebrachte Nahrung durch mich Notarium den 23.ten Decembris 1754. auffgerichteten Inventarii
(f° 17) Series Rubricarum hujus Inventarii. der Ehefrauen unveränderten Vermögens, Sa. hausraths 215, Sa. Vasorum et Instrumentorum zur Chirurgi gehörig 6, Sa. Silbers 22, Sa. goldener Ring und dergleichen Geschmeids 90, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 400, Sa. Schuld 250, Sa. Ergäntzung 163, Summa summarum 1148 lb
Diesemnach, so wird auch des Ehemanns unverändert und die theilbare Nahrung unter einer Mass beschrieben, Sa. hausraths 108, Sa. leeren faaß und bütten 10, Sa. Silbers 2, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 1050, Sa. Schulden 58, Summa summarum 1230 lb – Schulden 3464 lb, In Vergleichung 2233 lb

D’après les actes ultérieurs, la maison est vendue par enchère publique le 13 octobre 1757. L’acquéreur est le médecin Jean Philippe Grauel qui la revend à Henriette Elisabeth Rigoullot, femme du propriétaire précédent

1759 (15.2.), Chambre des Contrats, vol. 633 f° 45
ST H. Johann Philipp Grauel Doctor medicinæ und Professor Phys. auch Capituli Thom. Canconicus
in gegensein Fr. Henriette Elisabetha geb. Rigoullot, H. Andreas Frantz Reuchlin des chirurgi eheliebstin beÿständlich ihres curatoris ad lites H. Lt. Georg Mendoche des procuratoris vicarÿ
eine behausung und hoffstatt mit allen deren begriffen, rechten und gerechtigkeiten ane St Thomæ Plan, einseit neben der meelwaag, anderseit und hinten auff das Allmend – als ein d. 13. Octobris 1757 ane der ganth ersteigtes guth – um 1408 pfund

André François Reuchlin s’adresse aux Quinze pour pouvoir vendre le droit de barbier provenant de son grand père Jean Gaspard Mustinger. L’affaire est renvoyée au corps des chirurgiens puis jugée par les Quinze le 25 janvier 1772. Le corps des chirurgiens relève que nul ne peut détenir deux droits de barbier : le pétitionnaire a déjà vendu le sien en 1764 et il lui a été interdit d’exercer en 1766 parce qu’il ne détenait plus de droit de barbier. La commission estime qu’il n’y a pas lieu d’accorder au pétitionnaire la permission de vendre un droit qui est éteint depuis longtemps. Les Quinze délivrent une expédition du jugement en février 1772.
1771, Protocole des Quinze (2 R 182) et 1772, XV (2 R 183)
Andreas Frantz Reuchlin Chirurgus pt° die Mustingische barbier gerechtigkeit
(p. 602) Sambstags den 7.ten Decembris 1771 – Wilhelm nôe Andreas Frantz Reuchlin, des burgers und Chirurgi alhier, producirt unterth. Memoriale und bitten samt beÿl. Sub N° 1, umb gnädige erlaubnus die Mustingische barbier Gerechtigkeit Verkauffen zu dörffen.
Erkanndt, Solle dieses Memoriale samt adjuncto E. Löbl. Corps der Chirurgorum communicirt werden.

(p. 14) Sambstags den 18.ten Januarÿ 1772 – Wilhelm nôe Andreas Frantz Reuchlin in aîs cit. E. E. Ew. Gn. Erkantnus vom 7. Xbre jüngst Es. Löbl. Corps der Chirurgorum seniorem, erholt Memoriale de dicta die und bitt Deputationem.
Rag prod. unterth. Exceptiones juncto petito, bitt similiter Deputationem. Erkanndt, Deputatio.

(p. 26) Sambstags den 25.ten Januarÿ 1772 – Obere Handwercks Hh. laßen durch Hn Secretarium Stædel reeferiren, es habe H. Andreas Reuchlin der burger und Chirurgus alhier den 7. Xbre jüngst ein Unth. Memoriale samt beÿl. Sub N° 1. übergeben juncto petito, Mgghh. geruheten, ihme gnädig Zu erlauben, daß er die ihm erblich anheim gefallene Johann Caspar Mustingers seines Groß Vaters barbier gerechtigkeit Verkauffen dörfe.
Auf geschehene Communication habe E. Löbl. Corps derer Chirurgorum seine Exceptiones dahin überreichet, Mghh. geruheten, den Imploranten mit seinem wiederrechtl. begehren refusis expensis abzuweißen.
Beÿ beseßener Deputation habe der Implorant præsens Contenta Memorialis et petiti wiederholet.
Nôe Imploratischen Corps seÿen Vorgestanden, Johannes Riedel, als Senior, Wilhelm Friderich Föckler, und Johann Wilhelm Köbel, alle Chirurgi, welche sich auf den inhalt ihrer Exceptionen bezogen.
Nachdeme die Hh. Depp. Zu vorderist den allegirten 7. §.um des erneuert und verbeßerten Artickel des Corps der Chirurgorum de anno 1757. nachgeschagen und darinn wahrgenommen, daß Keinem Chirurgo erlaubt, Zweÿ Gerechtigkeiten Zugleich Zu besitzen, der Implorant aber in besagtem jahr die Gerechtigkeit exercirt, welche er in anno 1764. seinen eigenen geständnus Zufolg Verkaufft, auch ihme in anno 1766. als ihme von dem Corps der Chirurgorum, aus ursachen daß er keine Gerechtigkeit würcklich besitze, das practiciren verbotten worden, von Mgg. auf sein inständiges bitten ex gratiâ erlaubt worden, mit seiner eigenen hand und ohne einiges Chirurgisches Zeichen auszuhencken, seine Kunden Zu bedienen, so hätte, hochged. Hh. Depp. gantz clar ersehen, daß der Implorant damalen schon keine Gerechtigkeit mehr gehabt, mithin die heute neuerdings aus licht gebrachte Mustingerische Gerechtigkeit als ein non cas, Zum wenigesten als längstens erloschen, anzusehen seÿe Wozu annoch komme daß der Implorant seinem Vorgeben nach, diese prætendirte Gerechtigkeit nicht Zu seinem gebrauch, sondern umb solche Verkauffen Zu können, Wieder valiren Zu machen gedenckt, beÿ so bewandten umbständen hätten die Herren Depp. dafür gehalten, daß der Implorant mit seinem begehren refusis expensis abzuweißen seÿe.
Erkandt, bedacht gefolgt.

(p. 59) Sambstags den 8. Februarii 1772. Folgende Bescheid sind auf gebettene und erkandte communication ausgefertiget worden.
Bescheid – Sambstags den 25.ten Januarÿ 1772. In Sachen Andreas Frantz Reuchlin des burgers und Chirurgi alhier Imploranten an einem, entgegen und wider Eines Löbl. Corps der Chirurgorum seniorem Imploraten am andern theil. Auf producirtes unterth. Memoriale mit beÿl. N° 1 juncto petito, Wir geruheten dem Imploranten Zu erlauben, daß er die jhme erblich zugefallene Johann Caspar Mustingers seines Groß Vaters barbier gerechtigkeit Verkauffen dörfe. Übergebene Exceptiones samt beÿgefügtem bitten, den Imploranten mit seinem wiederrechtlichen begehren refusis expensis abzuweißen. Gebettene, bewilligte und beseßene Deputation, auch all übrig der Parthen angehörtes Vor und anbringen, ist der Herren Depp. abgelegten relation nach Erkandt, daß der Implorant mit seinem begehren refusis expensis abzuweißen seÿe.

André François Reuchlin meurt en mai 1782. L’inventaire est dressé dans une maison Grand rue. Les observations préliminaires exposent que la veuve a été envoyée en possession des biens de son mari en 1757. L’héritière renonce à la succession parce que l’état de la fortune s’est encore dégradé. La succession présente un passif de 67 livres
1783 (20. Xbr), Not. Schweighæuser (6 E 41, 560) n° 394
Inventarium über Weÿland herrn Andreä Frantz Reichlin, gewesenen Chirurgi und burgers allhier Zu Straßburg Verlaßenschafft, auffgerichtet im Jahr 1783 – nach seinem den 14.ten May 1782. aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt, hier Zeitl. verlaßen hat, welche Nahrungs Verl. dato zu End stehend auf ansuchen Fraun Heinriettæ Elisabethæ geb. Rigoullot, der hinterbliebenen Wb. beistandl. H. Joh: frid: Krug, des Silberarbeiters u. b. allh. wie auch des Defuncti mit solcher seiner Wb. ehelich erzeugter tochter u. eintziger Beneficial Erbin Jgfr. Margarethæ Salome Reichlin, so 24 Jahr alt u. hierzu mit H. Joh: Martin Lentz dem handels-M. u. b. allh: verbeistandet

So beschehen in Einer allhier ane der Langenstraß gelegenen behausung auf Sambstag den 20.ten Xbris 1783
Bericht wegen gegenwärtiger Verlaßenschafft. Gleich anfangs dieser Inventur declarirte die Wb. u. tochter, wie daß die disortrtige Nahrungs: Umbstanden also beschafen seÿen, daß Sie die Wb. ihre habende unveränderter Guths-Forderung halben bei weitem nicht geliefert werden kann, undt Sie laut producirten Inventarii allein vor ihr in die Ehe gebrachtes guth 914. lb Zu prætendiren habe, ohne das, so dieselbe während nun Zertrennter Ehe von einem bruder geerbt u. der Verstorbene Ihro in der Eheberedung vermacht und Zugedacht hat, weshalben Sie schon A° 1757. beÿ Em En Kleinen Rath das Benef. Cessionis erhalten hat, wobeÿ Ihro die Rubriquen ihres ohnveränderten guths entschlagen, Sie Von denen theilbaren Schulden absolvirt u. die damahls Vorhandene Massam immittirt worden ist, des wegen u. weilen sich die Nahrung: Umstände bis daher noch mehr verschlimmert als gebesert haben folglichen die tochter genöthiget seÿn wird, auf die Väterl. Erbschaft tam active quam passive Zu renunciren, u. diserwegen das Benef. abstentionis Zu suchen
Series rubricarum hujus Inventarii, Sa. Hausraths 18 lb – Schulden aus gegenwärtiger Verl. Zu bezahlen 105 lb, Compensando, Passiv onus loco Stall summæ 87 lb

La maison est une nouvelle fois vendue par enchère judiciaire le 25 mai 1768. L’acquéreur est le barbier Jean Henri Zinck, originaire d’Oberbronn, qui devient bourgeois en septembre 1768 en s’inscrivant à la tribu de la Lanterne

1768, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) p. 150
H. Johann Heinrich Zinck, der Chirurgus von Oberbrun gebürtig erhalt das burgerrecht ob favorem artis gratis, will dienen beÿ E. E. Zunfft Zur Lucern, Jur. den 12. 7.bre 1768.

Frédéric Dieuloué Saupé vend un droit de barbier à Jean Henri Zinck
1768 (9.2.), Not. Hüttel (6 E 41, 859) n° 38
Interims-Kauffverschreibung – S.T. herr Friedrich Gottlob Saupe der geschworne Chirurgus Examinator und berühmter Practicus auch eines ehrsamen grosen Raths alter wohlmeritirter beÿsitzer
herrn Johann Heinrich Zinck Chirurgiæ Candidati von Oberbronn gebürtig
ad interim die Ihme herrn Verkäufern eigenthümlich zuständige barbier Gerechtigkeit cum appertinentis, um 1500 gulden

Fils de chirurgien, Jean Henri Zinck épouse en 1768 Marguerite Salomé Tromer, fille de pasteur
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 82 n° 32)
1768 Mittwoch den 26. Weinmonath sind nach ordetlich geschehene ausruffungen in der Kirch Zu St. Nicolai ehelich eingesegnet worden herr Johann Heinrich Zinck, lediger Chirurgus und burger alhier, weÿland herrn Johann Friderich Zinck, gewesten Chirurgi und burgers Zu Oberbronn mit deßen hinterlaßenen Wittib, Frau Ursula gebohrner Hammin ehelich erzeugter Sohn, und Jungfer Margaretha Salome Tromerin weÿland herrn Johann Paul Tromer, gewesten Pfarrers der Evangelischen Gemeind Zu Gottesweiler und Burgheim mit weÿland deßen gewester Ehefrauen Frauen Catharina Elisabetha gebohrner Zeisolffin hinterlaßene eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann Heinrich Zinck als Hochzeiter, Margaretha Salome Tromerin als hochzeiterin (i 85) – Proclamation, Temple-Neuf (luth. f° 116, i 123)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient au mari

1769 (18.4.), Not. Ensfelder (J. Daniel 6 E 41, 627) n° 5
Inventarium über Herrn Johann Heinrich Zinck, Kunsterfahrenen Chirurgi und der Viel Ehr. und Tugendbegabten frauen Margaretha Salome gebohrner Tromerin beeder Eheleuthe und burgere alhier Zu Straßburg einander vor ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen auffgerichtet in Anno 1769. – in ihrem den 26. Octobris in verwichenem 1768.ten Jahr angetrettenen Ehestand einander Zu und eingebracht haben, Welche beederseiths Nahrungen /:angesehen beede Ehegatten in der vor mir Notario unterm 22.ten Septembris A° 1768. errichteten heuraths Abrede § 4.to versehung gethan, daß solch ein ohnverändert eigen und vorbehalten Guth seÿn und bleiben solle:/ – So geschehen Zu Straßburg mit Zuziehung S. T. Herrn M. Johann Daniel Büttners alten wohlverdienten treüeifferigen Pfarrers Zu Bläßheim und burgers alhier der dißortigen Ehefrauen erbettenen Herren Assitenten, Dienstag den 18.ten Aprilis 1769.

In einer alhier Zu Straßburg ane dem Thomas Plan gelegenen in des dießorthigen Ehemanns eingebrachte Nahrung gehöriger behaußung hat sich befunden Als
Eigenthum ane Häußern. (F.) Erstlichen der Vierte Theil vor ohnvertheilt von und ane einem Vorder und Hinter Hauß ane dem Alten Kornmarckt am Salmen Gäßlein (…)
(M.) Eine Behaußung und Hoffstatt, mit allen deren Gebäuen, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg ane dem Thomas Plan, einseith neben dieser Statt Meel Waag, anderseith und hinten neben dem Allmend stoßend, so außer hernach eingetragenem

Marguerite Salomé Tromer meurt en 1783 en délaissant pour héritiers ses trois neveux, fils du notaire Jean Daniel Ensfelder. Les experts estiment la maison 900 livres. La masse propre au veuf présente un passif de 1 610 livres, celle des héritiers s’élève à 2 472 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 319 livres, le passif à 2 401 livres.

1783 (23.5.), Not. Ensfelder (J. Daniel 6 E 41, 635) n° 177
Inventarium über Weiland Frauen Margaretha Salome Zinckin gebohrner Tromerin Herrn Johann Heinrich Zinck Kunsterfahrenen geschwornen Chirurgi und burgers alhier Zu Straßburg gewesener Ehegattin nunmehro seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1783 – nach ihrem dem 31.ten jüngst Verfloßenen Märtz Monaths aus dießer Welt genommenen tödlichen Hintritt hie Zeitlichen verlaßen hat. Welche Vermögens Nachlaßenschaft auf geschehenes Ansuchen Erfordern und Begehren sowohl des hinterbliebenen Herrn Wittibers als auch Herrn Lt. Johann Rudolph Dinckel hiesig. Löbl. Cantzleÿ Contract stub Substituti als der fraun Defunctæ ab intestato hinterlaßener gleich nach diesem Eingang benannter Erben erwählten und in Pflichten genommenen Herrn Theilvogt – Geschehen alhie Zu Straßburg auf Freÿtag den 23. May im Jahr 1783.
Benennung der Erbe. Der seelig Verstorbenen ab intestato verlaßene rechtsmäßigen Erben sind, Weiland Frauen Catharina Elisabetha gebohrner Tromerin mein Notarii Johann Daniel Ensfelders gewesener Ehegattin der dißorthigen frauen Defunctæ vollbändiger Schwester seel. ehelich Erziehlte hinterbliebene dreÿ Kinder alß 1) Johann Daniel Ensfelder Jur. Suudiosus so in das 18.te Jahr seines Alters gehet, 2) Philipp Ludwig Ensfelder, Philos. Studiosus so 15 ½ Jahr alt, 3) Frantz Gottfried Ensfelder, Schuler der 3. Classe so den 1. Junÿ 1783 sein 9.te Jahr errichtet, Einem jeden vor Eine terzt berührend, deren geordnet und geschwohrner ordinarie Vogt ist der dißorthige Herr Wittiber, da aber dieser hiebeÿ sein eigen Interesse zu besorgen hat, so wurde zu einem Theil Vogt ernennet eingangs gedachter Herr Lt. Johann Rudolph Dinckel Löbl. Cantzleÿ Contract Stub substitutus, so hiebeÿ anwesend ware.

In einer alhier Zu Straßburg ane dem Thomas Plan gelegenen dem Herrn Wittiber vor ohnverändert gehörigen behaußung, ist befunden worden als (…)
Ergäntzung des H. Wittibers wehrender Ehe abgegangenen ohnveränderten Guths. Nach Maaßgab des über beeder nun Zertrennten Ehegatten einander vor ohnverändert Zugebrachte Nahrungen den 18. Aprilis 1769. durch mich Notarium errichteten Inventarii Concept
(f° 16-v) Eigenthum ane einer behausung (W.) Nämlich eine behaußung und Hofstadt mit allen deren gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg ane dem Thomas Plan einseit neben dieser Stadt Meelwaag anderseith und hinten Allmend, so außer hernach eingetragenen darauf haftendem Passiv Capital freÿ leedig und eigen. Solche ist durch hiesiger Stadt geschwornen Herren Werckmeister Kraft dero Zu dieses Invent. Concept dedato 2. Junÿ 1783. gelieferten Abschatzung Scheins dem heutigen wahren Werth nach gewürdiget worden vor 1800. fl. oder 900. lb. Über diese behausung meldet ein von seithen E. E. Kl. Raths alhier auf Pergament gefertigter Ganth Kauf brief ded. 25. Maÿ 1768. mit der Stadt Straßburg anhangendem größern Insiegel verwahrt
(E.) Die Hälfte vor ohnvertheilt (…) ane einer behaußung ane der Vorstadt Krautenau ohnfern dem gelben Eck in der feeg Gaß (…)
(f° 18) Norma & Series rubricarum hujus Inventarii. Abschrifft der Heüraths Abrede – Copia Codicilli
Des hinterbliebenen H. Wittibers unveränderten Vermögens. Sa. Haußraths 23, Sa. Bücher Vorrats 5, Sa. Silbers und dergl. Geschmeids 10, Sa. barbier gerechtigkeit 100, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 900, Summa summarum 1039 lb – Schulden 2650 lb, des Wittibers Passiv onus 1610 lb
Dießemnach wird auch der Erben ohnveränderte Vermögenschafft beschrieben. Sa. haußraths 179, Sa. Silbers und Geschmeids 15, Sa. goldenen Ringen und deergl. Geschmeids 32, Sa. Gülth von liegenden güthern 13, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 30, Sa. Eigenthums ane einer behßg. 225, Sa. Schuld 100, Sa. Ergäntzung 2021, Summa summarum 2617 lb – Davon ist Ihnen dermahlen nach dem Tenor des Codicilli nur außzuliefern 145 ln den überrest hat H. Wittiber Krafft eben solchen letzten Willens nach hießiger Stadt brauch und Wÿdums recht die Tage seines Lebens ruhig Zu nutzen, zu genießen, zu bewohnen und zu gebrauchen 2472 lb
Endlichen so kommt auch die Verzeichnus der gemein Verändert und theilbaren Vermögenschaft, Sa. haußraths 116, Sa. buch Vorraths und des Instrumenten Zur Wundartzneÿ Kunst gehörig 36, Sa. Wein und Faß 78, Sa. Silbers und dergl. Geschmeids 51, Sa. gold Ringen 42, Sa. der baarschafft 145, Sa. Schulden 1850, Summa summarum 2319 lb – Schulden 2401 lb, So erhellet daß die theilbar Nahrung Zu Tilgung derer Passivorum nicht hinreichend seÿe, sondern jene von diesen überwegen werde um 82 lb
Dazu gerechnet des H. Wittibers ohnverändert Passiv onus, anlangend 1610, des H. Wittibers ohnverändert und das theilbar Passiv onus langt mithin an 1692. lb
Beschluß und Stall summa 924 lb
Abschatzung Vom 2.ten junÿ 1783. Auf begeren Herr johann Zinck dem chirurgus ist Eine behausung alhier in der statt strasburg auf dem Thomas Plan gelegen Ein seÿts neben Einem gebäu löbl. statt gehörig, anderer seÿts und Hinten auf das allmend stoßend gelegen, solche behausung bestehet in Vier stuben Zweÿ Küchen und Etliche Kammeren, darüber ist der dachstuhl mit breidzigel belegt, hat auch Ein gewölbter Keller. Von uns unterschriebenen der statt strasburg geschworenen Werckmeister und Vorhero geschehene besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und um, Ein Tausend Acht Hundert gulden [unterzeichnet] Götz Wmstr, Kaltner Wmstr.
Codicill – persönlich erschienen Frau Margaretha Salome Zinckin gebohrne Tromerin Herrn Johann Heinrich Zinck des Chirurgi und burgers dahier Zu Straßburg Eheliebste (…) auf Freÿtag den 7. Maÿ Nachmittags zwischen zweÿ dreÿ Vier und Fünff Uhren Anno 1773, Tobias Schumacher Notarius publicus juratus, Collationirt Straßburg den 5. Aprilis 1783. Schumacher Notarius

Jean Henri Zinck se remarie avec Marie Barbe Weisshaar, fille d’un marchand de vins : contrat de mariage, célébration
1784 (30.7.), Not. Ensfelder (J. Daniel 6 E 41, 643) n° 84
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen seÿen Herr Johann Heinrich Zinck Kunsterfahrer geschworner Wund Artzt Wittiber und burger alhier als Herr Bräutigam ane einem,
So dann die Viel Ehren und tugendgezierte Jungfrau Maria Barbara Weißhaarin, Weiland Herrn Georg Friderich Weißhaar gewesenen Weinhändlers Kiefers und burgers dahier seel. mit frau Maria Magdalena gebohrner Bleÿfußin ehelich erzeugte Tochter unter berathung und assistentz Herrn Johann Heinrich Gimpel barberers und burgers hieselbst ihrem H. Schwagers und geschwornen Vogts, als Jungfer Braut ane dem andern theil
auf Freÿtag den 30. Julÿ im Jahr nach Chrtisti Geburth 1784. [unterzeichnet] Johann Heinrich Zinck als Bräutigam, Maria Barbara Weißhaarin als Braut

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 95-v n° 23)
1784 Dienstag den 31. Augusti sind nach ordetl. geschehene ausruffungen in der Kirch Zu St. Nicolai ehelich eingesegnet worden H. Johann Heinrich Zinck, Chirurgus und burger alh. Weil. Fr. Margaretha Salome gebohrner Tromerin nachgelaßener Wittiber und Jgfr. Maria Barbara Weißhaarin Weil. H. Georg Friderich Weißhaar geweßenen Kieffers Weinhändlers und burgers allhier mit Fr. Maria Magdalena gebohrner Bleÿfußin ehel. erzeugte Tochter [unterzeichnet] Johann Heinrich Zinck als Bräutigam, Maria Barbara Weißhaarin als Braut (i 100) – Proclamation, Temple-Neuf (luth. f° 155, i 157) 1784

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison du mari.

1784 (28.9.), Not. Ensfelder (J. Daniel 6 E 41, 636) n° 212
Inventarium über Herrn Johann Heinrich Zinck, Kunsterfahrnen geschwornen Wundartztes und Frauen Maria Barbara gebohrne Weißhaarin beeder Eheleuthe und burgere alhier Zu Straßburg einander vor ohnverändert in den Ehestand gebrachte Nahrungen, auffgerichtet in Anno 1784. – in Ihren den 31.ten jüngst verfloßenen Augst Monath angetrettenen Ehestand einander Zu und angebracht habe, Welche beederseiths Nahrungen /:angesehen beede Ehegatten in der vor mir Notarii unterm 30. Julÿ 1784. errichteten Heuraths Abrede §° 4.to die Versehung gethan, daß solch ein ohnverändert eigen und verbehalten guth seÿn und bleiben solle:/ – So geschehen Zu Straßburg mit zuziehung Herrn Joh: Heinrich Gimpel Jun : bierbrauers und b. dahier der Ehefrauen geschwornen Vogts und beistandts den 28.ten Sept.. A° 1784.

In einer alhier Zu Straßburg ane dem Thomas Plan gelegenen dem Eheherrn vor ohnverändert Zuständigen behaußung, ist befunden worden als (…)
Barbier Gerechtigkeit (M.) die dem Eheherrn eigenthümlich zuständige Barbier Gerechtigkeit so er vermög eines in allhiesig C. stub den 12. feb. 1768. vorgegangenen Kauff contract von H. Exs. Saupe an sich gebracht ist hier ohnachtheilig angeschlagen word, vor (-)
Eigenthum ane einer behausung (M.) Nämlich eine behausung und Hofstadt mit allen deren Gebäuden, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg ane dem Thomas Plan, eins. neben dieser Stadt Meelwaag, anderseith und hinten Allmend, so freÿ leedig u. eigen. Welche ohnpræjudicirlich æstimirt wird für 2000 lb. Hierüber meldet ein von seithen E. E. Kl. Raths alhier auf Pergament gefertigter Ganth Kaufg brief ded. 25. Maÿ 1768. mit der Stadt Straßburg anhangendem größern Insiegel verwahret.
Schuld aus des Eheherren eingebrachtem Vermögen Zu bezahlend (M.) Nach Anleitung der über weiland Frauen Margaretha Salome Zinckin gebohrne Tromerin des Eheherrn erstern Ehefrauen seel. Verlaßenschafft durch mich Notarium unterm 21.ten Augusti 1783. gefertigten Summarische berechnung

Jean Henri Zinck meurt en 1794 en délaissant quatre enfants. La masse propre à la veuve est de 47 768 livres, celle des héritiers de 5 749 livres tournois. L’actif de la communauté est de 18 030 livres, le passif de 42 337 livres tournois.

1795 (20 vend. 4), Strasbourg 7 (6), Not. Stoeber n° 1077
Inventarium über Weil. br. Joh: Heinrich Zinck gewesenen Wundarztes alhier so den 1. Vendemiaire lezthin mit tod abgegangen Verlassenschafft, aufgerichtet den 13. Frimaire im 3. Jahr der Republick
der Verstorbene hat zu desen rechtsmäßigen Erben hinterlassen 1. Ludwig Zinck so den 5. Decembr. 1785 zur welt gekommen, 2. Fridericam Sophiam Zinck so den 15. hornung 1787 gebohren worden, 3. Louisam Wilhelminam Zinck so den 17. Septembris 1789 zur Welt gekommen und 4. Friderich Wilhelm Zinck welcher den 19. Aprilis 1792 des tages licht erblicket. Alle vier sind des abgeleibten mit der Wittib erzeugte 4 Kinder, Als Welch Erben (…) bevögiget mit den br. Felix Weißhaar bierbrauer alhier ihrem Oncle, auf diesen Ansuchen sowohl als der Wittib und Mutter Fr. Maria Barbara geb. Weißhaar beiständlich bs. Samuel Reinhard Weber des homme de lettres

So geschehen Straßburg den 13. frimaire im 3.ten Jahr der Republick und in der alhier Zu Straßburg an dem Thomas Plan n° 10 gelegenen und in dies. Verlaßenschafft gehörigen behaußung
Copia der Eheberedung
Ausliefreung desjenigen Widum so weÿland Joh: Heinrich Zinck von seiner den 3. Mart. 1783 verstorbenen erstern Ehegattin weil. Fraun Margaretha Salome geb. Bromerin lebenslänglich zu geniesen gehabt hat, vermög der über der Widemstifterin Verlassenschafft den 21. aug. 1783 gepflogenen Summarischen berechnung
Eigenthum ane einer behaußung. (E.) Nämlich eine behaußung und hoffstatt mit allen dero Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden und Rechten gelegen alhier an den Thomas Plan N° 10, 1.s neben der Meelwaag 2.s und hinten auf allmend, beÿ demjenigen Anschlag ohnnachtheilig gelaßen word. bei solche in dem über dißortige zusammen gebrachte Nahrung durch Not. Ensfelder errichteten Inventarii concept angeschlagen worden per 8000, hierüber meldet ein Gant Kauffbrieff vom 25. maÿ 1768
Ergäntzung der Fr. Wittib unveränderten Guths, durch Not. Ensfelder den 28. sept. 1784 aufgerichteten Inventarii
hierauf folget die Beschreibung der Verlaßenschafft, Zuerst aber der Wittib unverändert Vermögen, Sa. hausraths 13, Sa. leeren Faß 33, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 45, Sa. golden Geschmeids 516, Sa. der Pfenningzinß hauptgüter 8800, Sa. der Activ Schuld 1000, Sa. der Ergäntzung deductio deductionis 37.361, Summa summarum 47.768 livres
Sofort wird auch der Erben unverändert Vermögen beschrieben, Sa.hausrath 3116, Sa. bütten und leeren Faß 142, Sa. Silbers 329, Sa. golden geschmeids 873, Sa. Instrumenten zur Chirurgie gehörig 881, Sa. der Bibliotheque 300, Sa. Eigenthum ane einer behausung 8000, Sa. der Ergäntzung 3576, Summa summarum 17.218 livres – Schulden 11.468 livres, Nach deren Abzug 5749 livres
Endlich wo wird auch die gemein und theilbare Verlaßenschafft beschrieben, Sa. hausraths 1023, Sa. der bütten und leere Faß 13, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 757. Sa. der Pfenningzinß hauptgüter 16.236, Summa summarum 18.030 livres – Schulden 42.337, theilbar Passiv onus 24.307 – der Erben passiv onus 18.557 livres
Nach deme non Vorstehendes Inventarium auf Eingangs erwähnter Wittib Frau Mariæ Barbaræ geb. Weißhaar dermalen bs Joh: Christian Solger des Wundartzten alhier Ehefrau gethane gewißenhafte declaration und in Conformitæt obanbeÿgeregter documenten und Eheberedung formirt und bewahret (…) Straßburg den 10. Vendemiaire im 4.ten Jahr
Enregistrement de Strasbourg, acp 37 F° 117-v du 23 vend. 4

Marie Barbe Weishaar se remarie en 1795 avec Chrétien Solger, originaire de Merzbach (Untermerzbach) près de Cobourg en Haute-Franconie

1795 (18 fruct. 3), Strasbourg 7 (28), Not. Stoeber n° 572
Eheberedung – persönlich erschienen burger Christian Solger, lediger Chirurgus, weil. bs Pangratz Solger gew. Wundartz Zu Mertzbach beÿ Coburg mit auch Weil. Fraun Dorothea gebohrner Schweicherin erzeugter Sohn so großjährigen Alters als hochzeiter ane einem
und Frau Maria Barbara Weishaar weil. bs Joh: Heinrich Zinck gewes. Wundarztes alhier Wittib beiständlich bs. Johann Friderich Wehrlen Meelhändlers – Straßburg den 18. fructidor im 3. Jahr der Republick [unterzeichnet] Christian Solger hochzeiter, Maria Barbara Zinck gebohrne Weißhaarin alß Braut
Enregistrement de Strasbourg, acp 37 F° 26 du 28 fruct. 3 (revenu industriel, 600 livres)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison place Saint-Thomas. Les apports du mari se limitent à son habillement, ceux de la femme à 29 664 livres

1804 (29 floréal 12), Strasbourg 7 (19), Not. Stoeber n° 1962, 5720
Inventarium über burgers Christian Solger Wundarzt und fraun Maria Barbara geb. Weishaar dermalen besitzende Nahrung
Eigenthum an einer behausung. Nemlich Eine behausung und hofstadt mit allen dero Gebäuden, begriffen, Weithen, zugehörden und Rechten gelegen zu Straßburg an dem thomasplan Numero 10 einseit neben der Meelwag anderseit und hinten auf das Allmend, darüber besagt ein deutscher pergamentener Ganthkaufbrief vom 25 maÿ 1767
Berechnung der Mass, der Ehemann declarirt daß er außer seiner Kleidung und weißen Gezeug nichts an Vermögen besitze
der Ehefrau unveränderte Vermögen, hausrath 1751 fr, silber 259 fr, instrumenten zur Chirurgie 350 fr, Bibliotheque 100 fr, Capital 14.000 fr, behausung 10.000 fr, Ergäntzung 3203 fr, summa summarum 29.664 fr
in Gemäßheit der Gesetzes der Ehescheidung vom 30 ventos eilf
erzeugte dreÿ Kinder Johann Christian so den 25 mess. 8, Henriettam so den 5 brumaire 9 und Carolina so den 5 floreal 10 geboren worden
Enregistrement de Strasbourg, acp 92 F° 18 du 9 pr. 12

1804 (17 ventose 12), Strasbourg, Not. Laquiante
Consentement par Marie Madeleine Bleyfuss veuve Weishaar au divorce de Barbe Weishaar sa fille femme de Jean Georges Solger
acp 90 F° 142-v du 17 vent. 12
(Pas de divorce dans les registres de l’état-civil)

L’officier de santé Jean Chrétien Solger meurt en 1822 en délaissant trois enfants issus de la veuve. L’inventaire est dressé dans une maison au Finckwiller

1822 (5.3.), Strasbourg 13 (37), Me Bremsinger
2308 – vacation du 11.4. (acp 157 F° 52-v du 16.4.)
Inventaire de la succession de Jean Georges Chrétien Solger, officier de santé décédé le 9 février dernier – à la requête de 1. Marie Barbe née Weishaar veuve en premières noces de Jean Henri Zinck, chirurgien, et en secondes noces de Jean Georges Chrétien Solger, mère et tutrice légale de Caroline, 2. Jean Jacques Goepp, pasteur et président de l’église consistoriale de la confession d’Augsbourg à Paris, et Marguerite Barbe Solger, 3. Jean Chrétien Solger, candidat en médecine, enfants héritiers pour un tiers – en présence de Frédéric Strohl, rentier tuteur (procuration : Jean Jacques Goepp Chevalier de la Légion d’Honneur demeurant rue Ste Croix de la Bretonnerie n° 37)
dans la maison mortuaire quai Finckwiller n° 8
Contrat de mariage Me Stoeber le 18 fructidor 3, séparation Me Stoeber 29 floréal 12
garde robe 147 fr, meubles dans le poele au rez de chaussée, dans une chambre au premier étage sur le derrière, dans une chambre au second étage sur le derrière 458 fr
argent et bijoux 154 fr, numéraire 203 fr, créances 2913 fr, ensemble 3876 fr
immeubles à Soultz près Molsheim 150 fr
propres à la veuve 4298 fr, passif avec remploi de la veuve 5148 fr (vacation du 11.4. (acp 157 F° 52-v du 16.4.)
Enregistrement de Strasbourg, acp 156 F° 146 du 15.3.

1834 (19.6.), Strasbourg 13 (50), Me Bremsinger n°7012
Consentement par Marie Barbe Wüsshaar veuve de Georges Chrétien Solger, officier de santé, au mariage que Jean Chrétien Solger, docteur en médecine cantonnal à la Petite Pierre arrondissement de Saverne est dans l’intention de contracter avec Marie Joséphine L’Huillier fille mineure de feu François Joseph et Marie Ursule Dauer demeurant audit lieu
acp 225 F° 107 du 19.6.

1840 (17.7.), Strasbourg, Me Striffler
Consentement par Marie Barbe Weishaar veuve Solger au mariage de son fils Jean Chrétien Solger, médecin à la Petite Pierre
acp 279 F° 97-v du 17.7.

Marie Barbe Weishaar meurt en juin 1843 en délaissant quatre enfants ou leurs représentants

1843 (20. Xbr), Strasbourg 13 (58), Me Arbogast n° 1531 & 1588
(Liquidation de la succession d’Anne Marie née Weishaar veuve en premières noces de Jean Henri Zinck et en secondes noces de Jean Georges Chrétien Solger)
Sont comparus 1° De Marie Louise Zinck épouse dûment autorisée de M. Charles Edouard Birr, négociant ci présent, demeurant et domiciliée à Strasbourg. 2° Dlle Wilhelmine Emilie Zinck, majeure d’ans, sans état, demeurant et domiciliée en cette ville, 3. M. George Saltzmann, clerc de notaire demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de mandataire de De Wilhelmine Zinck épouse de M. Antoine Baillet avocat à la Cour royale de Colmar, 4. Delle Caroline Solger majeure d’ans, san état demeurant et domiciliée à Strasbourg, 5. M. Philippe Jacques Frantz, avocat demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant I. en qualité de mandataire de M. Jean Chrétien Solger, Docteur en médecine demeurant à Brumath (…) et II. de De Barbe Marguerite Solger, veuve de M. Jacques Joseph Goepp vivant pasteur er président de l’église consistoriale de la confession d’Augsbourg, Chevalier de la Légion d’Honneur à Paris, elle y demeurant & domiciliée
Lesdites De Birr et Dlle Wilhelmine Zinck héritieres chacune pour un 10°, ensemble pour un 5° & lesdits De Baillet & Goepp, M. et Melle Solger héritiers chacun pour pareille quotité de un cinquième de De Marie Barbe Weishaar veuve en premières noces de feu M. Jean Henri Zinck, vivant chirurgien, décédée veuve en secondes noces de M. Jean Georges Chrétien Solger, vivant officier de santé à Strasbourg, leur mère et aïeule respective. Lesdites De Birr & Dlle Wilhelmine Zinck par représentation de M. Louis Zinck leur père, vivant secrétaire général des hospices civils de Strasbourg dont elles sont seules et uniques héritières, lequel est issu ainsi que De Baillet de l’union de la défunte avec M. Jean Henri Zinck son mari en premières noces & lesdits De veuve Goepp, Sr Solger et à Dlle Solger, issus de son union avec feu M. Solger père

Observations préliminaires. 1° Mad. Solger est décédée à Strasbourg le 24 juin dernier sans qu’il ait été dressé inventaire de sa succession.
II. Elle a fait trois testaments olographes, le premier en date du 26 septembre 1825 enregistré le 6 juillet 1843 (…), le deuxième du 20 janvier 1837 enregistré le 6 juillet 1843 (…) déposés pour minutes à Me Arbogast l’un des soussignées notaires suivant acte du 27 juin dernier en conséquence de l’ordonnance rendue par M. le président du tribunal civil séant à Strasbourg (…) en date du 27 juin dernier enregistré. Le troisième est daté de Strasbourg du 30 août 1841, enregistré le 14 juillet 1843 (…) déposé audit Me Arbogast suivant acte du 5 juillet dernier (…) Ladite Dlle Sophie Zinck étant décédée avant la testatrice, le legs fait à son profit est devenu caduc
acp 317 (3 Q 30 032) f° 99 du 22.12., Commencement de la liquidation
acp 320 (3 Q 30 035) f° 3-v du 29 février 1844, Liquidation définitive
(suite du 6 mai) Masse active, 1) objets mobilier 933, 2) argent comptant 165, 3) créances 18.167, 4) somme de 14.000 prix de la maison sise en cette ville place St Thomas n° 10 venude suivant acte reçu Becker le 10 février 1844, 5) rapports dus à la succession 4190, total de la masse active 37.457 francs
masse passive 1844, reste à partager 35.572 francs
Abandonnements
acp 323 (3 Q 30 038) f° 24 à 26 du 13.5.

1843 (5.7.), Me Arbogast
Dépôt du testament olographe de Marie Barbe Weishaar veuve premières noces Jean Henri Zinck vivant chirurgien et veuve en secondes noces de Jean Georges Solger aussi chirurgien, décédée à Strasbourg le 21 janvier dernier, ledit testament en date du 30 août 1841
acp 312 (3 Q 30 027) f° 23-v du 14.7.

Les héritiers exposent aux enchères les maisons dont ils ont hérité. Aucune adjudication définitive n’est prononcée

1843 (12. 7.br), Strasbourg 13 (58), Me Arbogast n° 1431
Sont comparus 1° De Marie Louise Zinck épouse dûmment autorisée de M. Charles Edouard Birr, négociant ci présent, demeurant et domiciliée à Strasbourg. 2° Dlle Wilhelmine Emilie Zinck, majeure d’ans, sans état, demeurant et domiciliée en cette ville, 3. M. George Saltzmann, clerc de notaire demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de mandataire 1) de M. Antoine Baillet avocat à la Cour royale de Colmar & de 2) Wilhelmine Zinck son épouse demeurant à Colmar (…) 4. De Barbe Marguerite Solger, veuve de M. Jacques Joseph Goepp vivant pasteur et président de l’église consistoriale de la confession d’Augsbourg, Chevalier de la Légion d’Honneur à Paris, elle y demeurant & domiciliée présentement à Strasbourg, 5° M. Philippe Jacques Frantz, avocat demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de mandataire de M. Jean Chrétien Solger, Docteur en médecine à la Petite Pierre, arrondissement de Saverne (…), Lesquels comparans èz noms qu’ils agissent ont déclaré qu’étant intentionnés de vendre publiquement par enchère volontaire les immeubles ci après décrits (…)

Description des immeubles à vendre. 1° Une maison sise à Strasbourg, place St Thomas N° 10 tenant d’un côté à la maison du Sr Goff ferblantier, des autres côtés entouré de la place St Thomas,
2° Deux maisons sises en cette ville Rue du Renard prêchant N° 63 à deux étages & N° 64 à un étage, avec fosse d’aisances & cour commune, le tout tenant à Charles Zwick brasseur & à la veuve Erhard.
Etablissement de la propriété. Les comparants, èz noms qu’ils agissent, déclarent que les dits immeubles dépendent de la succession de De Marie Barbe Weishaar veuve en premières noces de feu M. Jean Henry Zinck, vivant chirurgien, décédée veuve en secondes noces de M. Jean Georges Chrétien Solger, vivant officier de santé à Strasbourg, dans laquelle succession ils sont échus indivisément dans les proportions suivantes aux enfants et petits enfants de la dite défunte ci-dessus dénommés, ses seuls héritiers, savoir 1° à Mad. Birr & à Dlle Zinck à chacune pour un 10°, ensuite pour un 5° par représentation de M. Louis Zinck leur père, vivant secrétaire général des hospices civils de Strasbourg, 1/5, 2° à Mad. Baillet pour un cinquième, 1/5, lesdits Sr Louis Zinck et De Baillet enfants du premier lit de la défunt,
3° à De veuve Goepp, 4° à M. Chrétien Solger, 5° Et à Dlle Caroline Solgern enfants du second lit à chacun pour pareille quotité de un cinquième ensemble pour trois cinquièmes, 3/5, sans que les qualités ci-dessus énoncées puissent aucunement préjudicier à cette dernière eu égard aux avantages testamentaires qui lui ont été faits par feu sa mère, total, Unité.
Feu Mad. veuve Solger était devenue propriétaire des dits immeubles de la manière suivante, savoir Maison place St Thomas. Suivant inventaire & liquidation de la communauté de biens d’entre Mad. veuve Solger & M. Zinck son mari en premières noces & de la succession de ce dernier, dressés par Me Stoeber père ci-devant notaire à Strasbourg en date au commencement du 13 frimaire an III, clos den 20 vendémiaire an IV, enregistré, toutes les valeurs dépendantes des dites communauté & succession ont été abandonnées à la veuve en amortissement & paiement des dettes passives qu’elle s’est chargée d’aquitter, & de ses reprises. Or la maison dont s’agit faisait partie de ladite succession comme ayant été enchérie par M. Zinck suivant adjudication tenue à la Chambre des Contrats de cette ville le 25 mai 1768.
Maisons Rue du Renard prêchant Numéros 63 & 64 (…)
Clauses et Conditions de l’adjudication. (…) 2° Ils sont vendus avec leurs droits & dépendancess tels qu’ils se trouvent et se comportent sans en rien excepter ni réserver, avec un fourneau en fayence, ses pierres et tuyaux qui se trouve au rez-de-chaussée & les jalousies qui ganissent les fenêtres du premier étage de la maison place St Thomas (…)
(…) Après quoi lesdits immeubles ont été exposés aux enchères savoir la maison place St Thomas à ladite mise à prix de 13.000 francs & après elle celles de la Rue du Renard prêchant à ladite mise à prix de 3000 francs. Et comme aucune enchère n’ayant été faite par les amateurs présents, MM. Frantz & Birr ont déclaré vouloir prendre les dits immeubles moyennant les dites mise à prix, M. Frantz décarant faire l’offre de 13.000 francs pour la maison place St Thomas pour M. Solger son mandant & M. Birr celle de 3000 francs pour les deux maisons Rue du Renard prêchant pour son compte personnel.
Et à l’instant les vendeurs ont déclaré ne point adjuger définitivement lesdits immeubles aux prix susénoncés & sont convenus entre eux d’il sera reçu d’ici au 25 septembre courant à neuf heurs du matin des surmises sur lesdits immeubles.
acp 314 (3 Q 30 029) f° 40

Les héritiers vendent la maison place Saint-Thomas au bottier Jacques Frédéric Richshoffer

1844 (10.2.), Strasbourg 9 (90), Me Becker n° 2207
Sont comparus 1° Mad. Louise Wilhelmine Zinck épouse de Mr Antoine Baillet, avocat à la cour royale de Colmar demeurant ensemble en cette dernière ville (…), 2° Mad. Marie Louise Zinck, épouse de Mr Charles Edouard Birr, droguiste, à ce présent & qui autorise ladite De son épouse à l’effet de ce qui suit, demeurant ensemble à Strasbourg, 3° Melle Wilhelmine Emilie Zinck, majeure demeurant aussi à Strasbourg, 4. Mr Philippe Jacques Frantz avocat demeurant en cette même ville, agissant en qualité de mandataire de 1) de Mad. Barbe Marguerite Solger, veuve de M. Jean Jacques Goepp en son vivant pasteur & président de l’égliste consistoriale de la confession d’Augsbourg, chevalier de la Légion d’Honneur, demeurante à Paris (…), 2) de Mr Jean Chrétien Solger docteur en médecine & médecin cantonal à la Petite Pierre, y demeurant, 5. Enfin Melle Caroline Solger, majeure demeurante à Strasbourg,
Lesdits De Baillet, De Birr, Dlle Wilhelmine Emilie Zinck, ces deux dernières comme représentant feu Mr Louis Henri Zinck leur père de son vivant secrétaire en chef des hospices civils de Strasbourg, De veuve Goepp, Sr Jean Chrétien Solger & Dlle Caroline Solger étant héritiers, chaque branche pour un cinquième, de Mad. Marie Barbe Weishaaar leur mère et grand-mère respective, en son vivant épouse en premières noces de Mr Jean Henri Zinck, chirurgien à Strasbourg & en secondes noces de Mr Jean Chrétien Solger, officier de santé en la même ville, le tout ainsi que les comparans le déclarent et qu’ils s’obligent d’en justifier à toute réquisition de Mr Richshoffer ci après nommé & à leurs frais (ont vendu)
à Mr Jacques Frédéric Richshoffer, bottier demeurant à Strasbourg
Une maison à rez de chaussée & trois étages, avec cave & autres appartenances & dépendances, sise à Strasbourg place Saint-Thomas n° 10, tenant d’un côté à M. Hoff, de l’autre & par derrière à une rue, par devant à la place Saint Thomas (…)
Etablissement de la propriété. Ledit immeuble dépendait de la succession du dit Sr Jean Henri Zinck qui en était propriétaire en vertu de l’acquisition qu’il en avait faite de la De Reichling suivant procès verbal d’adjudication prononcée devant M M les Présidens & membres du petit séant de la Ville de Strasbourg le 25 Mai 1768 moyennant le prix de 3600 florins (ainsi exprimé au contrat) faisant d’après le système monétaire actuel 7190 francs (…). Suivant inventaire & liquidation tant de la succession du dit Sr Zinck que de la communauté qui avait existé entre lui & ladite De née Weishaar son épouse, lesdits inventaire & liquidation dressés par Me Stoeber père, Notaire à Strasbourg en date au commencement du 13 frimaire an III, ledit immeuble ainsi que toutes les autres valeurs dépendantes des dites communauté & succession ont été abandonnées à la dite De née Weishaar tant pour la remplir de ses reprises & droits matrimoniaux que sous le condition d’acquitter toutes les dettes passives dont ces mêmes communauté & succession pouvaient être grevées, dettes que Mde Zinck née Weishaar a acquittées (…). Enfin le dit immeuble est avenu aux vendeurs ci-dessus dénommés après le décès de la dite De leur mère & grand-mère respective dans la succession de laquelle ils l’ont recueilli. – Prix, 14.000 francs
acp 319 (3 Q 30 034) f° 96-v

Jacques Frédéric Richshoffer épouse en 1816 Rosine Hélène Seyler, fille de ferblantier
Mariage, Strasbourg (n° 287) le 3 juillet 1816, Frédéric Jacques Richshoffer, mineur d’ans, né en légitime mariage le 27 septembre 1792 à Strasbourg domicilié à Strasbourg, Cordonnier, fils de feu Philippe Frédéric Richshoffer, portier-consigne à la porte des bouchers, décédé en cette ville le 21 janvier 1808, et de feu Marguerite Barbe Otto décédée en cette ville le 4 mai 1807
Rosine Hélène Seyler, majeure d’ans, née en légitime mariage le 26 août 1793 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de feu Philippe Antoine Seyler, ferblantier décédé en cette ville le 13 novembre 1813 et de Marie Madeleine Hiegler (…) ladite épouse a produit un acte du conseil de famille dressé par Daniel Ehrenfried Stieber ainé, notaire, suppléant au juge de paix du canton Ouest de cette ville, décédé, faisant l’intérim le 13 septembre dernier, par lequel Philippe Maestlé charpentier en cette ville a été nommé tuteur de Marie Madeleine Hiegler sa mère interdite par jugement du tribunal civil séant à Strasbourg le 28 mai année dernière (signé) Friderich Jacob Richshoffer, Rossina Helena Seiller (i 3)

Hélène Rosine Seiler institue son mari pour son légataire universel
1843, Me Stoeber
Stoeber, notaire, le 25 juillet 1819 – Testament par lequel Hélène Rosine Seiler femme de Jacques Frédéric Richshoffer bottier à Strasbourg institue son mari pour son légataire universel
acp 307 (3 Q 30 022) f° 84 du 14.3.

Liquidation de la succession de la défunte qui a délaissé deux fils
1843 (21.3.), Strasbourg 9 (89), Me Becker n° 1890
Liquidation et partage de la communauté légale d’entre Jacques Frédéric Richshoffer père bottier à Strasbourg, et feue Rosine Hélène Seyler sa femme, y décédée le 11 mars courant, et de la succession de lad. défunte
Furent présens 1°M. Jacques Frédéric Richshoffer père bottier à Strasbourg agissant 1° à cause de la communauté de biens légale qui a existe entre lui et Dame Rosine Hélène Seyler son épouse défunte, 2° comme légataire universel de la défunte suivant testament public reçu par Stoeber le jeune notaire à Strasbourg le 25 juillet 1819 enregistré (…) en observant qu’attendu l’existance des enfants ci après nommés de Mme Richshoffer le legs universel dont il est question ci-dessus se trouve réduit à un quart en pleine propriété et à un autre quart en usufruit des biens composant sa succession.
2° M. Antoine Frédéric Richshoffer, employé à l’administration des messageries royales, domicilié à Paris, 3° Et M. Philippe Jacques Richshoffer, bottier domicilié à Strasbourg, ces deux derniers agissant comme héritiers chacun de pour moitié de feue lad. dame Richshoffer leur mère
Les époux Richshoffer se sont mariés sans contrat de mariage à Strasbourg le 3 juin 1816. Ils se sont par conséquent soumis au régime de la communauté légale. Leurs apports ne consistaient qu’en objets mobiliers que ne donnent lieu à aucune reprise de part ni d’autre. La défunte n’a reçu pendant son mariage aucune donation ni recueilli de succession immobilière de manière que ses représentants n’ont aucune reprise à exercer sur la communauté, mais M. Richshoffer veuf a recueilli pendant le mariage la succession de M. Jean Daniel Richshoffer en son vivant propriétaire à Strasbourg son oncle qui l’a institué pour son légataire universel par testament public reçu par Me Hickel notaire à Strasbourg le 20 février 1833 (montant à) 9827 francs
Mde Richshoffer est décédée à Strasbourg le 11 mars courant. Sa succession n’ayant pas été constatée par inventaire, les parties sont convenues que les présentes en tiendront lieu.

La masse active de la communauté consiste en objets mobiliers, extances, créances actives, arrérages et loyers montant ensemble à 9258 francs
Et en une maison à Strasbourg rue Salpêtrière n° 1 avec deux corps de bâtiments, écuries, cour et jardin, évaluée 30.000. francs, Total 39.258 francs
Dont il y a lieu de déduire les reprises en deniers du veuf avec 9841, plus un capital de 12.000, ensemble 21 842 – reste à partager 17.417 francs
Succession, elle consiste uniquement à l’émolument de la défunte dans la communauté, 8708 francs
Abandonnements, Le veuf a droit (…) à 20 727 francs, on lui abandonne en mobilier de la communauté 1500 et la maison pour 30.000 francs
acp 308 (3 Q 30 023) f° 23 du 27.3.

Jacques Frédéric Richshoffer hypothèque la maison au profit de Caroline Rœmer veuve de Jacques Frédéric Knœrr

1844 (23.10.), Strasbourg 9 (91), Me Becker n° 2477
Obligation – Mr Jacques Frédéric Richshoffer, bottier demeurant à Strasbourg (devoir)
à Madame Caroline Roemer veuve de M. Jacques Frédéric Knoerr en son vivant propriétaire à Strasbourg, elle y demeurant à ce présent et acceptant, la somme de 9000 francs (…)
Hypothèque. Une maison à rez de chaussée et trois étages, avec cave et autres appartenances et dépendances sise à Strasbourg place Saint Thomas n° 10, tenant d’un côté à M. Hoff, de l’autre et par derrière à une rue, par devant à la place Saint Thomas. Sur lequel immeuble Madame Knoerr est autorisée à faire prendre aux frais de M. Richshoffer toute inscription nécessaire.
Etablissement de la propriété. M. Richshoffer est devenu propriétaire de la maison sus-désigné au moyen de l’acquisition qu’il en a faite de 1° Dame Louise Wilhelmine Zinck épouse de M. Antoine Baillet, avocat à la cour royale de Colmar, demeurant en ladite ville, 2° Mad. Marie Louise Zinck, épouse de M. Charles Edouard Birr, droguiste, demeurant à Strasbourg, 3° Delle Wilhelmine Emilie Zinck, majeure demeurant en la même ville, 4. Mad. Barbe Marguerite Solger, veuve de M. Jean Jacques Goepp vivant pasteur, demeurant à Paris, 5. M. Jean Chrétien Solger docteur en médecine demeurant à la Petite Pierre, 6. de Dlle Caroline Solger, majeure demeurante à Strasbourg, suivant contrat de vente passé devant ledit Me Becker le 10 février dernier moyennant le prix de 14.000 francs dont 2000 francs ont été payés lors du dit contrat qui en contient quittance, quant aux 12.000 francs restans le Sr Richshoffer les a payés aux vendeurs ainsi que cela résulte de deux quittances passées devant ledit M° Becker les 3 et 17 avril dernier. Quant à la propriété dudit immeuble sur la tête des personnes qui ont vendu à M. Richshoffer, elle est établie dans le contrat de vente ci-dessus relaté auquel le débiteur de réfère à cet égard

Jacques Frédéric Richshoffer veuf de Rosine Hélène Seyler vend la maison à l’instituteur Frédéric Chrétien Walther et à sa femme Louise Julie Mathilde Wittich

1851 (30.4.), Strasbourg 10 (119), Not. Zimmer n° 8970
Vente – Mr Jacques Frédéric Richshoffer, bottier demeurant et domicilié à Strasbourg, veuf de Dame Rosine Hélène Seyler (vend)
à M. Frédéric Chrétien Walther, instituteur, et à Dame Sophie Louise Mathilde Julie Wittich son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes, tous deux demeurant et domiciliés à Strasbourg
Une maison à rez-de-chaussée & trois étages, avec cave & autres appartenances & dépendances sise à Strasbourg place Saint Thomas n° 10, tenant d’un côté à Mr Hoff, de l’autre & par derrière à une rue, par devant à la place Saint Thomas. (…) M. Richshoffer est devenu propriétaire de la dite maison pour en avoir fait l’acquisition des héritiers de Mad. Marie Barbe Weishaas, épouse en premières noces de M. Jean Henri Zinck, chirurgien à Strasbourg & en secondes noces de Mr Jean Chrétien Solger officier de santé de la même ville suivant contrat de vente passé devant Me Becker, notaire à Strasbourg, le 10 février 1844 transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 4 mars subséquent volume 410. N° 89 et inscrit d’office le même jour Volume 400 n° 165. Cette acquisition a eu lieu pour le prix de 14.000 francs dont 2000 francs se trouvent quittancés dans le susdit contrat & le surplus a été payé aux termes de deux quittances passées devant ledit M° Becker les 3 et 17 avril 1844. (…) Ledit immeuble dépendait de la succession de M. Jean Henri Zinck, sus nommé, qui en était propriétaire en vertu de l’acquisition qu’il en avait faite de la Dame Reichling suivant procès verbal d’adjudication prononcée devant M M les Président & Membres du petit séant de la Ville de Strasbourg le 25 Mai 1768 moyennant le prix de 3600 florins soit 7190 francs (…). Suivant inventaire & liquidation dressés par Me Stoeber père, alors notaire à Strasbourg en date au commencement du 13 frimaire an III, tant de la succession du dit Sr Zinck que de la communauté qui avait existé entre lui & ladite De née Weishaar son épouse, ladite maison ainsi que toutes les autres valeurs dépendant des dites communauté & succession ont été abandonnées à la dite Dame veuve Zinck, tant pour la remplir de ses reprises & droits matrimoniaux que sous le condition d’acquitter toutes les dettes passives dont ces mêmes communauté & succession pouvaient être grevées, dettes que Mde Zinck née Weishaar a acquittées (…). Enfin le dit immeuble est avenu aux vendeurs de M. Richshoffer après le décès de la dite De veuve Zinck leur mère & grand-mère respective dans la succession de laquelle ils l’ont recueilli, ainsi déclaré. – Prix, 18.000 francs (…)
M. Richshoffer certifie (…) qu’elle n’est grevée d’aucune hypothèque légale attendu que sa femme défunte sus-nommée n’avait aucune reprisse ni créance matrimoniale à exercer soit contre lui, soit contre la communauté qui avait existe entre eux ainsi qu’il est constaté par la liquidation dressée par M. Becker notaire à Strasbourg le 21 mars 1843.
acp 399 (3 Q 30 114) f° 196 du 1.5.

Chrétien Frédéric Walther épouse Louise Julie Mathilde Wittich en 1840 à Weilbourg dans le duché de Nassau
1840 (13.6.), Strasbourg 3 (88), Me Kratz n° 1000 (fantôme)
Consentement par Jean Walther employé, au mariage de Chrétien Frédéric Walther son fils instituteur
acp 279 F° 16 du 13.6.

Mariage, Strasbourg (n° 496)
L’an 1840 le 29 décembre vu pas nous adjoint au Maire officier de l’Etat civil, l’acte de mariage de Chrétien Frédéric Walther et Louise Julienne Sophie Mathilde Wittich, l’avons conformément à la loi trascrit sur le présent registre ainsi qu’il suit. Traduction, Chrétien Frédéric Walther fils légitime de Jean Walther et de Frédérique Caroline née Schad, né à Blaesheim le 21 décembre 1814 professant la religion évangélique célibataire recteur à Strasbourg, et Louise Julienne Sophie Mathilde Wittich, fille légitime du capitaine Werner Wittich au service du duc de Nassau et Amélie Hélène née Wittich, née à Berg-op-Zoom le 8 juillet 1819 demeurant à Weilbourg professant la religion évangélique célibataire, ont été publiés dans l’église de la ville d’ici les 5, 12 et 19 juillet 1840 et unis par les liens du mariage par le soussigné le 23 juillet présente année. Ainsi extrait du registre des publications et mariage de la paroisse de la ville de Weilbourg. Weilbourg au Duché de Nassau, le 9 octobre 1840

Louise Julie Mathilde Wittich meurt en 1859 en délaissant quatre enfants

1859 (20. Xbr), Strasbourg 10 (140), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 13 338
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Mr Chrétien Frédéric Walther, professeur au gymnase protestant de Strasbourg, et Dame Louise Julie Mathilde Wittich son épouse défunte et de la succession de cette dernière décédée à Strasbourg le 23 octobre 1859.
L’an 1859 le mardi 20 décembre à midi, à la requête de Mr Chrétien Frédéric Walther, professeur au gymnase protestant de Strasbourg, demeurant et domicilié en cette ville agissant A) en son nom personnel 1° à cause de la communauté de biens légale qui a défaut de contrat de mariage a existé entre lui et Dame Louise Simon Mathilde Wittich sa défunte épouse, 2) à cause des reprises quil peut avoir à exercer sur la dite communauté, 3) comme usufruitier légal des biens de ses enfants mineurs ci après nommés, B) et comme et tuteur légal de ses quatre enfants mineurs issus de son mariage avec sa défunte épouse, et nommés a) Frédéric Jules Walther né le 21 mai 1841, b) Paul Ernest Walther né le 1 octobre 1842, c) Emile Oscar Walther né le 14 janvier 1846, d) Wilhelmine Mathilde Berthe Louise Walther née le 4 décembre 1847, les quatre demeurant avec leur père à Strasbourg (…)
en présence de M. Charles Staehling, propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg agissant en qualité de subrogé tuteur de ses dits enfants mineurs
De tout quoi a été dressé le présent procès verbal à Strasbourg en la maison mortuaire place Saint-Thomas n° 6

Communauté, Premier étage, Salon, chambre à coucher de M. Walther, Cuisine
deuxième étage, chambre à coucher, chambre d’habitation, chambre à coucher, cuisine
troisième étage, chambre du pensionnaire, décharge, Cave
Immeuble, une maison avec cave, droits et autres appartenances et dépendances sise à Strasbourg, place St Thomas N° 6, autrefois N° 10, tenant d’un côté à M. Hoff ferblantier, de l’autre et par derrière à la rue St Thomas, par devant à la place St Thomas. Cet immeuble a été acquis durant la communauté de biens qui a existé entre les conjoints Walther de M. Jacques Frédéric Richhoffer, bottier, veuf de Dame Rosine Hélène Seyler, demeurant alors à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente passé devant Me Zimmer, notaire soussigné, le 30 avril 1851, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 10 mai suivant volume 522 n° 128. (…). Cet immeuble occupé en partie par la famille de la défunte est évalué, mais pour la perception des droits d’enregistrement seulement, à un revenu annuel de 1000 francs représentant en denier vingt un capital de 20.000 francs
acp 484 (3 Q 30 199) f° 20-v du 27. Xbr
Communauté, mobilier 2970, argent 50, une maison – Passif 10.500
Succession, garde robe 38 francs

Professeur au gymnase, Chrétien Frédéric Walther se remarie en 1860 avec Julie Gammig
1860 (24.5.), Strasbourg 10 (141), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 13 555
Contrat de mariage – Ont comparu Mr. Chrétien Frédéric Walther, professeur au gymnase protestant de Strasbourg, demeurant et domicilié en cette ville, veuf en premières noces avec quatre enfants de De Louise Julienne Sophie Mathilde Willich, né à Blaesheim du légitime mariage du Sr Jean Walther, employé à Saint Thomas à Strasbourg demeurant et cette ville et de feu De Frédérique Caroline Schad futur époux d’une part
Et Mad. Louise Barbe Julie Gammig, demeurant & domiciliée à Strasbourg veuve sans enfant de Mr Gustave Adolphe Krafft, en son vivant mécanicien née à Strasbourg du légitime mariage du Sr Daniel Michel Gammig marchand de meubles & de De Marguerite Barbe Boppel son épouse, demeurant ensemble en la même ville, future épouse d’autre part
acp 488 (3 Q 30 203) f° 72 du 25.5.
stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts, partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Le survivant aura l’usufruit de la moitié des biens de la communauté
Les apports du futur sont constatés par inventaire reçu Zimmer notaire le 20 décembre 1859
Ceux de la future épouse consistent 1) en un mobilier estimé à 4420, 2) dans l’usufruit de la succession de feu son mari constaté par inventaire reçu Zimmer notaire le 22 avril 1854
Donation réciproque par les futurs aux survivant d’eux d’une part d’enfant en propriété

Paul Ernest Walther vend sa part de maison à son père Frédéric Walther

1863 (12.11.), Strasbourg 10 (150), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 15 325
Ont comparu M. Jean Théodore Koerttgé, clerc de notaire, demeurant et domicilié à Strasbourg, agisant au nom et comme mandataire de Paul Ernest Walther, Etudiant en médecine, domicilié à Strasbourg, demeurant à Toulon, rue Saint-Louis N° 4, majeur étant né le 30 septembre 1742 (…)
à M. Frédéric Walther, professeur au gymnase protestant de Strasbourg, demeurant et domicilié en cette ville, acquéreur
Désignation. Le huitième indivis d’une maison avec cave, droits, appartenances & dépendances sise à Strasbourg, place St Thomas N° 6, autrefois N° 10, tenant d’un côté à M. Hoff ferblantier, de l’autre et par derrière à la rue St Thomas, par devant à la place St Thomas. Cette portion de maison est avenue au mandant de M. Koertgé dans la succession de sa mère ainsi qu’il est expliqué
Etablissement de la propriété. Ladite maison dépendait de la communauté de biens légale qui à défaut de contrat de mariage avait existé entre M. Chrétien Frédéric Walther, sus nommé & Dame Louise Julienne Sophie Mathilde Wittich sa défunte épouse en premières noces. Et elle appartient pour moitié à M. Chrétien Frédéric Walther comme ayant participé pour pareille portion à ladite communauté ou pour quatre 8°, pour un 8° à M. Frédéric Jules Walther, pour un 8° à M. Paul Ernest Walther, pour un 8° à M. Emile Oscar Walther,& pour un 8° à Mlle Wilhelmine Mathilde Berthe Louise Walther, les quatre dernier seuls héritiers chacun pour un quart de Deme Walther née Wittich sus nommée qui avait droit à l’autre moitié de ladite maison, ainsi qu’il résute de l’inventaire dresé après le décès de cette Dame par Me Zimmer, notaire soussigné, le 20 décembre 1859.
Les conjoints Walther-Wittich avaient fait l’acquisition du dit immeuble de M. Jacques Frédéric Richhoffer, bottier, veuf de Dame Rosine Hélène Seyler, demeurant alors à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente passé devant Me Zimmer, notaire soussigné, le 30 avril 1851, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 10 mai suivant volume 522 n° 128. (…). L’établissement de propriété antérieure se trouve consigné dans le devant qui vient d’être relaté auquel les parties déclarent de référer à cet égard. – Prix, 2500 francs
acp 527 (3 Q 30 242) f° 11 du 13.11.

Emile Oscar Walther vend sa part de maison à son père Frédéric Walther

1867 (12.3.), Me Zimmer
le mandataire d’Emile Oscar Walther, négociant à Genève
à Chrétien Frédéric Walther professeur au gymnase protestant de Strasbourg
un huitième indivis d’une maison sise à Strasbourg, place St Thomas N° 6, moyennant 10.500 francs
Origine, héritage de Mathilde Wittich femme Walther
acp 561 (3 Q 30 276) f° 69 du 13.3.


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.