9, rue Salzmann


Rue Salzmann n° 9 – VII 38 (Blondel), P 1020 puis section 7 parcelle 9 (cadastre)


Le n° 9 est le deuxième ensemble de bâtiments sur la gauche (août 2007)
Façade sur cour du bâtiment avant, partie de la tour (septembre 2016)
Portail Renaissance (mai 2013, photographie Roland Burckel (1)

La maison composée d’un bâtiment avant et d’un bâtiment latéral appartient dans la première moitié du XVII° siècle à Georges Wurmser de Schæffolsheim, dernier représentant de la branche de Schæffolsheim. Ses héritiers la vendent en 1681 au marchand Samuel Reuter. Quand le Magistrat est à la recherche d’une nouvelle maison pour loger le lieutenant de grand prévôt Jean Claude Beausire en 1685, sa veuve refuse une proposition de bail et préfère se défaire de la maison qui comprend notamment une cave pour 70 foudres de vin, une écurie pour six chevaux, trois caveaux superposés et une salle de bain. Les beaux frères et marchands associés Jean Frédéric Bemberg et Jean Saltzmann acquièrent par adjudication la maison que leurs héritiers vendent en 1746 au notaire Jean Frédéric Lichtenberger qui y fait faire des travaux. Les créanciers font vendre en 1758 par enchère judiciaire la maison que Jean Frédéric Lichtenberger a hypothéquée pour garantir un emprunt de l’aubergiste Tobie Gundelwein. Le diacre et futur pasteur de Saint-Thomas s’en rend acquéreur et en fait une maison de rapport. Le billet d’estimation de 1777 mentionne plusieurs chambres à cheminée à la française. Le marchand Jean Geoffroi Emmerich achète la maison en 1777, il y fait poser des croisées la même année et transformer la façade en 1783. Il recouvre la rigole devant son entrée.


Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 133

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue se trouve de part et d’autre du repère (g). Sur la gauche, le bâtiment latéral à pignon qui présente quatre fenêtres à chacun des trois niveaux, sur la droite le bâtiment parallèle à la rue en deux parties, vers le sud celle comportant le porche alignée avec la partie gauche et vers le nord celle symétrique au bâtiment à pignon. La toiture de chaque bâtiment a deux niveaux de greniers. La cour G représente la façade arrière (1-2) du bâtiment sur rue, la tour (2-3) à l’angle sud-est, le bâtiment (3-4-5) dont le pignon donne sur la rue, l’extrémité (5-6) sud-ouest, la remise (6-7) au-dessus de laquelle ont voit le bâtiment voisin à l’ouest, enfin le côté nord (7-1).
La maison porte le n° 9, tant selon l’ancienne numérotation (1784-1857) que selon la nouvelle


Cour G
Escalier adossé au bâtiment avant, façade sur cour en juin 2007 et en septembre 2016

La galerie sur la face nord de la cour et l’escalier adossé au bâtiment avant qui ne sont pas représentés sur les dessins de 1830 ont été ajoutés ultérieurement.
Le pilier droit du portail est réparé en 1904. Paul Ueberfill charge l’architecte Widmann de construire puis d’agrandir un garage pour automobiles au fond de la cour à droite (1926-1928). Les bâtiments abritent le commerce de denrées coloniales Fritsch puis en 1898 la fabrique de choucroute et de navets salés Stulz, le tapissier décorateur René Hirsch (1927) puis Fernand Thomas (1977), un magasin de tissus (1990).


Garage érigé en 1926, plan de situation et coupes,
anciens alignements légaux (dossier de la Police du Bâtiment)

février 2017

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1627 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Georges Wurmser de Schæffolsheim et (v. 1597) Marie Schœner de Straubenhardt
puis Claire Anne et (1619) Jean Christophe de Wildenstein, bailli du Kochersberg
Anne Marguerite et (1630) Jean Adam de Pforr
puis Marie Claire de Wildenstein, femme de Jean Frédéric Wangen de Geroldseck, conseiller épiscopal et bailli de la Wantzenau
Amélie de Wildenstein, femme de Jean Henri d’Elsenheim, conseiller de la régence épiscopale de Saverne et bailli du Kochersberg
1681 v Samuel Reuter, marchand, et (1660) Marguerite Helck – luthériens
1685 v Jean Claude Beausire, lieutenant de grand prévôt, et Anne Marie Huart puis Marie Salomé Wimpff – catholiques
1710 adj Antoine Carbonel, marchand, et (v. 1710) Marguerite Béatrice Beausire – catholiques
1710 v Jean Frédéric Bemberg, marchand et (1702) Anne Marguerite Miville – luthériens
et Jean Saltzmann, marchand et (1707) Anne Barbe Miville puis (1728) Marie Madeleine Rhein veuve du marchand Jean Jacques Hetzel – luthériens (marchands associés)
1746 v Jean Frédéric Lichtenberger, notaire, et (1733) Marie Salomé Wagner – luthériens
1758 adj Philippe Jacques Engel, pasteur, et (1732) Marguerite Wehrlé, (1745) Marie Salomé Schmutz puis (1747) Marie Salomé Kips – luthériens
1777 v Jean Geoffroi Emmerich, marchand, et (1769) Marie Salomé Imlin – luthériens
puis Louise Cunégonde Imlin femme (1781) de Frédéric Jacques Steinheil, négociant
et Sophie Dorothée Imlin femme (1784) de Jean Pfeffinger, docteur en médecine
1838 h Louis Regnard Weber, receveur des hospices civils, (1818) Jeannette Louise Pfeffinger
1900* h Emile Alfred Weber
1924* h Alfred Louis Frédéric Weber et cohéritiers
1930* v Jean Paul Ueberfill, négociant, et Lucie Schellenberger

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1 650 livres en 1725, 2 000 en 1777

(1765, Liste Blondel) VII 38, M. Ingel ministre
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 1020, Steinheil, Louis Sigismond, négociant 2,80 et Weber Louis 2,80 – maison, sol, cour – 4,4 are / puis Weber Louis Regnard receveur de St Marc

Locations

1690, Joseph de Marolles
1695, Jules de Pflugk, bailli d’Oberbronn
1730, Jean Thomas Frœlich
1777, Jean Georges Lauth, docteur en médecine
1784, Jean Geoffroi Petzel, marchand, et Susanne Madeleine Emmerich
1810, Frédéric Louis Steinheil, négociant (mari d’une des héritières)
1834, Jean Nicolas et Edouard Kartz, négociants associés

Directeurs fonciers (Bauherren)

1777, Directeurs fonciers (VII 1417)
L’orfèvre Geoffroi Emmerich et le maître maçon Walther sont autorisés à poser des croisées et à repeindre la façade

(f° 219-v) Montags den 14. Julii 1777 – Hr. Gottfried Emmerich Silberarbeiter
Mr Walther der Maurer nôe Hrn Gottfried Emmerich, des Silberarbeiters, bittet zu erlauben an deßen behausung in der Saltzmanns gaß gelegen, etliche Kreutzstöck einsetzen und die façade anstreichen Zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

1783, Directeurs fonciers (VII 1420)
Le marchand Geoffroi Emmerich et le maître maçon Walther sont autorisés à transformer la moitié de la façade, à modifier et peindre les croisées en février puis à recouvrir la rigole devant la maison en octobre

(f° 209) Dienstags den 4. Februarii 1783. Hr. Joh: Gottfridt Emmerich, Handelsmann
Mr Walter, der Maurer, nôe Herrn Johann Gottfridt Emmerich, des Handelsmanns, bittet zu erlauben an deßen behausung an der Salzmanns Gaß gelegen, die helfte der façade abbrechen, die Kreuzstöck verändern und dieselbe ansteichen Zu laßen. Erkannt, Willfahrt.
(f° 370-v) Dienstags den 21. Octobris 1783. Hr. Joh. Gottfrid Emmerich, Handelsmann
Herr Gottfrid Emmerich, Handelsmann, des Handelsmann, bittet Ihme Zu erlauben vor seine Behausung in der Salzmanns Gaß gelegen über die Rinn einen Aqueduc machen Zu laßen. Erkandt, Seind das Locale durch Herrn Inspector Striedbeck Zu examiniren.

1785, Directeurs fonciers (VII 1421)
Le marchand Geoffroi Emmerich demande que la ville repave la rue Saltzmann au moins jusqu’à la rue des Hannetons avant la Saint-Michel et souhaite obtenir le cas échéant la permission de recouvrir la rigole pour pouvoir entrer chez lui. Les préposés le renvoient aux Conseillers et aux Vingt-et-Un qui s’occupent du pavage de la rue

(f° 349) Dienstags den 6. Septembris 1785. Hr Joh: Gottfried Emmerich, Hdlsm. pt° Pflästerung der Saltzmanns Gaß
Herr Johann Gottfried Emmerich, der Handelsmann, præsentirt unterthäniges Memoriale mit bitten Zu verordnen, daß die Saltzmanns Gaß annoch vor Michaelis Von neuem gepflästert werden solle, und doch wenigstend so, daß Er die Einfart in sein Haus beibehalte, Welche Ihme Zu seiner handlung gantz unentbehrlich ist. Wobei der Herr Implorant in diesem Memoriali Zu behaupten suchet, daß es sehr nutzlich seÿe, diese Gaß wenigstens bis an das Maÿ Käfer Gässel en chaussée Zu pflästern, welchen Falls aber Ihme Zu erlauben wäre, Vor die Einfart seiner behausung einen Naach Zu legen, ohne welchen Er die Einfart Verlieren Würde. Weilen nun die Pflästerung und deßen Einrichtung der Saltzmanns Gaß bei Gnädigen Herren Räth und XXI. anhängig, als Wurde Erkannt, Seÿe der Herr Implorant mit seinem begehren an Gnädige Herren Räth und XXI. Zu verweisen.

Protocole de tribus et Protocole des Quinze

1746, Protocole de la tribu des Maçons (XI 237)
Le notaire Jean Frédéric Lichtenberger se plaint au conseil de tribu que Jean Frédéric Jæcklin n’a pas posé le plâtre suivant le marché qu’il a passé avec lui, ce que les experts nommés à cet effet ont constaté. Le plâtre a été posé sans bordure de plomb en débordant sur les moulures et les miroirs. Le plâtrier répond que le menuisier aurait pu mieux faire son travail, le notaire réplique qu’il aurait dû lui faire part de ses réserves avant de commencer son travail. Le conseil condamne le plâtrier à exécuter les travaux selon le marché

(f° 295) Montags den 22.ten Augusti 1746 – Hr Notarius Johann Friderich Lichtenberger, der solches gericht mit 1. R. 5. ß erkaufft, Klagt Contra Johann Friderich Jäcklin den Gibßer, daß Er demselben etliche Zimmer ins bleÿ Zu gibsen Verdingt habe, welches aber dieser anestatt ins bleÿ Zu richten, schlechterdings hin gegibset, dergestalten daß anjetzo die Leisten und Spiegel sich gantz scheck, vnd nach producirendem rapport H. Werners vnd Mr Rabaliatty, als die solche arbeit besichtiget, in waß auser dem bleÿ sich befinden, bittet dahero den reum anzuhalten daß gibswerck ins bleÿ und rechten stand Zusetzen, mit erlegung der Unkosten.
Beklagter sagt Zu seiner Verantwortung, Er habe nach der arbeit des Zimmermeisters vnd schreinermeisters solch gibsarbeit unternommen, hätte der Zimmermeister das gebälck recht in das bleÿ gesetzt, so hätte seine arbeit auch beßer in stand gestellt werde können.
H. Kläger replicirt, Er habe Ihne beklagten die arbeit ins bleÿ Zu Verfertigen expresse Verdungen, Vnd hätte derselben wißen, oder Ihne den bauherren avertiren, daß der Zimmermeister gefehlet, vnd nicht auff solchen fehler hin arbeiten sollen.
Erkandt, soll beklagter die Verfertigte gibsarbeit in den jenigen rechtenstandt und in das bleÿ stellen, wie Ihme der bauherr solche Verdungen Jedoch Ihme sein recht und regess an die Jenige Zu suchen, wieder welche Er solches Zu haben Vermeine, Vorbehalten seÿn Vnd ist Er Beklagter Zugleich in die Unkosten Condemnirt worden.

1746, Protocole des Quinze (2 R 156, registre en partie abîmé)
Jean Frédéric Jæcklin porte l’affaire devant les Quinze en alléguant que les Maçons ont outrepassé leurs droits dans leur décision à son encontre. L’affaire elle-même est traitée dans les pages manquantes du registre

(p. 529) Donnerstags d. 1. Septembris – Johann Friderich Jäcklin Ca. Joh: Friderich Lichtenberger
Fuchs nôe Joh: Friderich Jäcklin, des Gipsers, Ca. Notarium Joh: Friderich Lichtenberger, producirt wiedrigen bescheid, Von welchem pplis an Mghh appellirt, bitt die Per appellation die Verzeichnus und will ad proximam dazu Verkunden laßen. Erkanndt Verzeichnus und soll ad proximam dazu verkunden laßen.

1753, Protocole de la tribu des Maçons (XI 238)
Le notaire Jean Frédéric Lichtenberger se plaint au conseil de tribu que Jacques Gallay demande un prix trop élevé pour des plans qu’il a simplement copiés. Les quatre experts estiment le travail à quatre louis ou quatre louis et demi sans devis. Jacques Gallay déclare que le prix comprenait aussi le devis. Le conseil décide que le travail sera payé quatre louis et le devis compté à part

Hr Notarius Johann Friderich Lichtenberger Ca. H. Gallay
(f° 193) Dienstags den 17.tan Aprilis 1753 – Hr Notarius Johann Friderich Lichtenberger producirt Zween Von H. Gallay über seine behaußung Verfertigte Riß, wafür Er demselben Sechs Louis d’or fordtere, demnach aber Ihme solche Summ Zu exorbitant Vorkommen Zumalen Er einen ersten anderwerts Verfertigten Riß und abzu Copiren hatte, wolle der E. E. gericht ersucht haben, dise Riß vnd damit begleidete mühewaltung arbitrarie Zu taxiren, oder aber Zu deren Taxation Experten Zu nominiren. nach deme sothane riß so Von H. Gallay Verfertiget mit und dem jenigen nach welchem H. Gallay gerabeitet durch H. Rathherrn Pflug, H. Georg Michel Müller, H. Andream Stahl, M. Johann Heinrich Reinboldt, Vnd Mr Caspar Theodor Rabaliatti alß dieser sach erfahrene examinirt, Vnd genau inspiriret, auch durch die Vier erstere sothane Plans ohne die devis ad Vier Louis d’or durch die Zweÿ Letztere aber ad Vier und Ein halben Louis d’or ohne die Devis taxirt worden, als hat E. E. Gericht für sothane Plans und riß alleine Vier Louis d’or taxirt, Weilen aber H. Gallay prætendirt, Er habe über solchen Plan auch einen devis dressirt, als solle solcher Ihne besonders bezahlt werdten.

Description de la maison

  • 1685 (rapport aux XXI) La maison comprend une belle cave pour 70 foudres de vin, une écurie pour six chevaux, un puits commun, une salle, quatre poêles, six chambres, trois caveaux superposés, un grenier pour mille quarts de blé, deux cuisines et une salle de bain
  • 1777 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment latéral où se trouvent plusieurs poêles, chambres à cheminée à la française, plusieurs cuisines et cabinets, le comble est couvert de tuiles plates, il y a en outre deux caves voûtées et un puits, le tout est estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 4 000 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton sud – Rue Saltzmann

nouveau N° / ancien N° : 2 / 9
Emmerich
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 282 case 3

Weber, Louis Regnard, Receveur à St Marc

P 1020, maison, maison et cour, Rue Saltzmann 9
Contenance : 4,40
Revenu total : 344,29 (342 et 2,29)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 53
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 462 case 2

Weber, Louis Regnard, receveur à St Marc

P 1020, maison, sol, Rue Saltzmann 9
Contenance : 4,40
Revenu total : 344,29 (342 et 2,29)
Folio de provenance : (282)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 53
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre allemand, registre 29 p. 83 case 8

Parcelle, section 7, n° 9 – autrefois P 1020
Canton : Saltzmanns gasse Nr 9 – Rue Salzmann
Désignation : Hf, Whs u. N.G. – sol, maison et bât. acc.
Contenance : 4,85
Revenu : 2400 – 3100
Remarques : 2326

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1932), compte 1285
Weber Emil Alfred
1924 Weber Alfred Louis Frédéric et cohéritiers
1930 Ueberfill Jean Paul négociant et son épouse
(4082)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 235 Rue Saltzmann (p. 382)

9
Pr. Emmerich, J. Geofroi, Negociant – Miroir
loc. Herrenschneider, J. Louis, Professeur
loc. Petzel, Madeleine, veuve – Miroir

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Salzmanngasse (Seite 142)

(Haus Nr.) 9
Stulz, J. Kaufmann, 0
Sigwarth, Apothecker, 2
Lorentz, Wwe, H 1
Weber, Schreinermstr. H 1
Chaumont, Gasarbeiter, H 2
Schneider, Gipser, H 2

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 1198 W 282)

Rue Salzmann n° 9 (1867-1996)

L’entrepreneur Wagner raccorde l’immeuble aux canalisations en 1889. Le pilier droit du portail est réparé en 1904. Le propriétaire Paul Ueberfill charge l’architecte Widmann de construire (1926) puis d’agrandir (1928) un garage pour automobiles au fond de la cour à gauche ; la division VI note alors que le bâtiment dépasse de 0,75 à 1,50 mètres de l’alignement légal.
Le commerce de denrées coloniales Fritsch est remplacé en 1898 par la fabrique de choucroute et de navets salés Stulz. Les fabricants Sulz et Kortz installent en 1902 une machine électrique. Les locaux du rez-de-chaussée sont occupés par le tapissier décorateur René Hirsch à partir de 1927 (encore en 1954), par le tapissier décorateur Fernand Thomas (1977) auquel un locataire intente un procès pour nuisances en 1984. Carole Baldinger ouvre en 1990 un magasin de tissus (Hall’o Tissus).

Sommaire
  • 1867 – Le directeur de l’usine à gaz demande que le plombier Rhein soit autorisé à faire au nom du locataire Hummel une prise pour environ trois becs
  • 1889 – L’entrepreneur Th. Wagner (rue des Livres n° 14, actuelle rue Adolphe-Seyboth) demande au nom du professeur Weber, propriétaire, l’autorisation de faire les travaux figurés sur les dessins. Autorisation de faire un raccord aux canalisations. – Dessin – Dossier classé, octobre 1892.
  • 1895 – Le maire demande au propriétaire de se conformer au nouveau règlement du 30 novembre 1891 et de supprimer les volets qui s’ouvrent vers la voie publique aux sept fenêtres du rez-de-chaussée et aux trois soupiraux. Le propriétaire fait remarquer que les fenêtres du rez-de-chaussée n’ont pas de volets. Les soupiraux ont été modifiés, août 1895
  • 1895 (avril) – Le maire notifie le professeur Alfred Weber de faire ravaler la façade
    1895 (juillet) – La Police du Bâtiment constate que le propriétaire Weber fait réparer le crépi sans autorisation – L’entrepreneur Th. Wagner présente une demande au nom du propriétaire – Autorisation – Travaux terminés, juillet 1895
  • 1896 – Le directeur de l’usine à gaz demande l’autorisation de faire au nom du locataire Suhlmann une prise pour environ cinq becs – Autorisation
  • 1898 – E. Fritsch (denrées coloniales, papier à lettres en français) informe la Police du Bâtiment qu’il quitte les locaux 9, rue Salzmann en retirant son enseigne
  • 1898 – La Police du Bâtiment constate que le sieur J. Stulz a fait poser une enseigne sans autorisation. Demande sur papier à lettres (fabrique de choucroute, navets salés, confitures de mirabelles et de prunes) – Demande – Autorisation de poser une enseigne perpendiculaire. La Police du Bâtiment constate qu’elle a une saillie de 60 centimètres au lieu du maximum de 15 centimètres autorisé à cet endroit. Le fabricant retire l’enseigne. Dossier classé, janvier 1900
    1899 – Dossier suite à un courrier de la préfecture concernant une plainte contre le sieur Stulz qui exploite une fabrique de choucroute. La Police du Bâtiment constate que la fabrique se trouve au rez-de-chaussée du bâtiment gauche. L’atelier comporte un tuyau d’aération. Les fenêtres devraient être maintenues fermées pour que les odeurs n’incommodent pas le voisinage
    1901 – Courrier de la préfecture et rapport du commissariat après que les habitants du voisinage se sont plaints de mauvaises odeurs
  • 1902 – Les fabricants Sulz et Kortz informent la Police du Bâtiment qu’ils ont installé une machine électrique de 2 à 3 chevaux à couper le chou. Demande adressée à la préfecture. L’inspection du travail expose les conditions générales à respecter concernant les machines et l’atelier. Autorisation d’installer les machines – Dessins – Dossier classé, janvier 1903
  • 1904 – L’entrepreneur Th. Wagner demande à la préfecture l’autorisation d’occuper la voie publique pour étayer le pilier droit du portail. La préfecture transmet le dossier au maire. Autorisation. Le communal n’est plus occupé, septembre 1904
  • 1909 – La Police du Bâtiment constate que la société Hummel et Compagnie a entreposé au sous-sol sans autorisation des liquides inflammables (1 200 kg d’alcool). Liste des conditions à respecter. Le propriétaire déclare qu’il a déjà déposé auprès de la préfecture une demande restée sans réponse. Les mesures ont été appliquées, octobre 1909
  • 1910 – Les frères Sigel (vitrerie, 26, rue des Juifs) demandent l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Autorisation – Travaux terminés, mai 1910
  • 1909 – Le maire notifie le professeur Alfred Weber (demeurant 1, rue des Cordonniers) de faire ravaler la façade. Le propriétaire demande un délai pour cause de maladie. Le ravalement est terminé, juillet 1910
  • Commission contre les logements insalubres – 1904. Ernest Weber demande au nom de son frère Alfred Weber, une visite de la maison. Le propriétaire propose des modifications suite aux observations que formule la commission
    1905. Le réduit du logement Sigwald ne doit plus servir de chambre à coucher. Les cabinets d’aisance du bâtiment avant sont raccordés aux canalisations, ceux du bâtiment arrière sont bien tenus. Visite des lieux en présence du propriétaire
    1908 – Rien à signaler
    1909 – Le pharmacien Sigwarth (droguerie du Dragon, 121, Grand rue) se plaint que la plâtre tombe du plafond. Liste de travaux à faire
    1913 – Rapport selon lequel certaines pièces ne doivent plus servir de chambre à coucher. Courrier de l’avocat Alfred Weber (39, rue du Vieux-Marché-aux-Vins) – Travaux terminés, sauf la réfection de la cage d’escalier
    1915, Commission des logements militaires. Rien à signaler
    1923. L’Office de la Jeunesse demande un rapport avant d’autoriser le locataire Kistner (2° étage) à prendre des enfants en pension.
  • 1935 – Rapport d’incendie dans une chambre, due à une cheminée défectueuse. La cheminée a été réparée.
  • 1927 – Le tapissier et décorateur René Hirsch demande l’autorisation de poser une double enseigne – Croquis – Autorisation
  • 1926 – L’architecte Widmann (1, place Saint-Louis) soumet au nom du propriétaire Uberfill les plans d’un garage pour automobiles à installer dans la cour du 9, rue Salzmann. La division VI note que le bâtiment dépasse de 0,75 à 1,50 mètres de l’alignement légal et que la construction est à l’arrière de cet alignement – Autorisation et conditions à respecter – Plan et dessin (le garage se trouve dans le renfoncement au fond de la cour à gauche) – 1927, la Police du Bâtiment rappelle que l’intérieur des portes doit être recouvert de tôle
    1928 – La Police du Bâtiment constate que le garage a été agrandi en y adjoignant le local arrière. Le service d’architecture demande à la Police du Bâtiment de vérifier que la fosse recueillant l’essence n’est pas raccordée aux canalisations. Elle constate que les eaux s’écoulent dans les canalisations et qu’il n’y a pas de séparateur à essence. L’architecte Widmann transmet les plans du garage agrandi – Autorisation, juin 1928 – Calcul statique – Dessin – Le garage est conforme à l’autorisation, mai 1929
  • 1938 – Le tapissier et décorateur René Hirsch retire son enseigne
  • 1945 – Certificat de sinistré suite au bombardement aérien du 25 septembre 1944. Georges Rosenfelder, 2° étage, légers dégâts
  • 1954 – La Police du Bâtiment constate que le tapissier René Hirsch a posé une enseigne plate sans autorisation – Autorisation verbale
  • 1957 – Le propriétaire Ueberfill est autorisé à occuper la voie publique pour réparer la toiture – Travaux terminés, novembre
  • 1958 – Deux locataires demandent à la Police du Bâtiment d’inspecter une cheminée que le propriétaire refuse de faire réparer. Le maire demande à Paul Uberfill de faire réparer la cheminée et la toiture – Travaux terminés, mai 1958 – Copie de la facture
    1958 – Rapport d’inspection d’une cheminée à la demande du propriétaire, concluant que le mauvais tirage est dû à la pression atmosphérique
  • 1977 – Le notaire Marcel Grunewald (rue du Château à Schiltigheim) demande des renseignements d’urbanisme sur le 9, rue Saltzmann (section 7, parcelle 9) qui appartient à Lucie Schellenberger veuve de Paul Uberfill. Réponse (l’immeuble se trouve dans le secteur sauvegardé, il n’est pas frappé d’alignement)
  • 1979 – La Police du Bâtiment constate que le tapissier décorateur Fernand Thomas a posé sans autorisation deux enseignes plates. Il répond qu’il s’est borné à rafraîchir les objets déjà en place. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Photographie (les enseignes couvrent le bas de deux fenêtres du rez-de-chaussée). Autorisation
  • 1980 – Fernand Thomas, syndic de copropriété, demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour réparer la toiture et de réparer les bâtiments (ravaler la façade, refaire les sanitaires et l’installation électrique). L’architecte Yves L’Hermite (25, rue des Frères) dépose la même demande. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation. L’échafaudage a été retiré, septembre 1981
  • 1984 – Les époux Schruoffeneger transmettent au Service de l’urbanisme un rapport d’expertise concernant l’entreprise Thomas et fils dans l’affaire qui les oppose au Syndicat des copropriétaires devant le tribunal de grande instance. L’expert Jean-Claude Moessner a été chargé de constater les activités professionnelles de Fernand Thomas et de déterminer si elles sont de nature à gêner les autres occupants des lieux
    1985 – Rapport d’incendie. Les solives du plancher du premier étage se sont enflammées à cause d’un conduit en maçonnerie et d’un poêle à bois qui chauffe l’atelier Thomas au rez-de-chaussée
    1985 (mai) – Rapport de la commission de sécurité, mentionnant les mesures à prendre
  • 1987 – Plusieurs locataires écrivent au maire pour s’opposer à un projet de terrasse. Le maire répond que la Police du Bâtiment n’a pas reçu de demande en ce sens
  • 1987 – Le notaire Francis Hoffmann (place du Général Leclerc à Wasselonne) demande des renseignements d’urbanisme sur le 9, rue Saltzmann concernant la vente Thomas – Diebold
    1988 – Le notaire Willy Nonnenmacher (place du Général de Gaulle à Saverne) demande des renseignements d’urbanisme sur le 9, rue Saltzmann à la demande de Danielle Frey et Anne Frédérique Grunewald (lot n° 7) – Plan de situation
    1989 – Le notaire Pierre Layle (square du Château à Schiltigheim) demande des renseignements d’urbanisme sur le 9, rue Saltzmann à la demande des consorts Frey Georgi – Plan de situation, plan cadastral
  • 1990 (février) – Carole Baldinger demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse à double face, libellé Hall’o Tissus. Maquette, photographie. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable (taille, saillie)
    1990 (mars) – Autre demande. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation
  • 1995 – Une locataire, Christiane Guilloux, se plaint des incommodités dues au commerce du rez-de-chaussée
    1995 – La Commission de sécurité fait son rapport
  • 1996 – Carole Baldinger et les établissements Fluorest (à Eckwersheim) demandent l’autorisation de poser un panneau en aluminium pour remplacer l’enseigne existante. Maquette, photographie. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation

Relevé d’actes

D’après la description des propriétés voisines, la maison appartient en 1679 aux héritiers de Georges Wurmser de Schæffolsheim, Marié à Marie Schœner de Straubenhardt, il est mort en 1643, dernier représentant de sa branche. Sa fille cadette Anne Marguerite, mariée (1630) à Jean Adam de Pforr, veuf de Marie Cléophée de Reinach, ne laisse pas de postérité. Sa fille aînée Claire Anne, née en 1599, épouse en 1619 Jean Christophe de Wildenstein, bailli du Kochersberg. Elle laisse deux filles, Marie Claire de Wildenstein de Wildach qui épouse Jean Frédéric Wangen de Geroldseck, conseiller épiscopal et bailli de la Wantzenau, et Amélie de Wildenstein, femme en premières noces de Jean Henri d’Elsenheim, conseiller de la régence épiscopale de Saverne (1675-1690) et bailli du Kochersberg (voir Lehr pp. 193, 226 et le Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne, p. 792).
Jean Frédéric baron Wangen de Geroldseck et Jean Henri baron d’Elsenheim vendent en juillet 1681 la maison et différents objets mobiliers 1 000 livres au marchand Samuel Reuter qui, gravement malade, est représenté par son mandataire.

1681 (2.7.), Chambre des Contrats, vol. 550 f° 312-v
(prot. fol: 33.) Erschienen der Wohlgebohrne Herr Herr Johann Friderich Freÿherr Von Wangen Zue Geroltz Eckh am Waßigen Ihro Fürstl. Gn. Herrn Bischoffs zu Straßburg geheimer Rhat undt Vice dumb, So dann der Ehrenvest undt Wohlgelehrte Herr Johann Beat Bellin Amptmann Zu Schäffoltzheim, im nahmen und alß Constituirter Mandatarius deß auch wohlgebohrnen Herrn Herrn Johann Henrichs Freÿherrn Von undt Zu Elsenheim ged. Ihro Fürstl. Gn. Herren Bischoffs zu Straßburg Rhats, Hoff Marschalls, undt Amptmann der Pflegd Kochersperg
haben in gegensein Herrn Johann Philipp Vingato Stattseÿlers, im nahmen Herren Samuel Reüters deß handelsmanns /so schwehr Kranckheit halben, nicht außgehen können:/ (verkaufft)
Eine behausung hoffstatt mit allen deren Gebäwen begriffen, weithen, Zugehördten Rechten und Gerechtigkeiten alhier in der Roß: oder sogenannte Saltzmannsgaß, einseit neben herrn Sebastian Röderern E. E. großen Rhats beÿsitzern, anderseit neben einer behausung der Rothen Kirch zuständig, hinden uff Herrn Johann Henrich Hertenstein V. J. Ddum et Fiscalen stoßend gelegen, so gegen männiglichen ohnasnprüchig undt eÿgen seÿe. Undt Were dißer Verkauff undt Kauff darinn auch etliche hauß rhats posten undt dreÿ faß, craft hiebeÿ producirten specification mitbegriffen, geschehen umb 2000 R

Fils de marchand, le marchand Samuel Reuter épouse en 1660 Marguerite Helck, fille d’un apprêteur de chapeaux
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 122-v, n° 47)
1660. Zum 2. mahl hr Samuel Reüter der handelsmann Weilandt H Heinrich Reuters geweßenen handelßmanns u. burgers alhier hinterlaßener ehel. Sohn, und Jfr Margaretha hr hans Philipp Helcken hutstaffierers vndt burgers alhier Ehl. Tochter. Eingesegnet 2. 7.bris Spiegel ( 124)

Fils de l’acquéreur, Samuel Reuter fait dresser en 1684 l’inventaire de ses apports après son mariage avec Marie Barbe Franck. Sa mère Marguerite Helck lui cède des marchandises

1684 (26.6.), Me Schübler (Christophe, 55 Not 19) n° 10 (901)
Inventarium undt beschreibung der Jenigen Haab, Nahrung vnd Güetter, so der Ehrenvest H. Samuel Reutter handelsmann vndt burger alhier zu der Viel Ehren: vndt tugendreichen fr. Mariæ Barbaræ Reutterin gebohrnen Franckin, seiner geliebten haußfrawen in den Ehestandt gebracht, welche der ursachen, dieweilen In Ihr beeder Ehegemächt uffgerichten Eheberedung expresse versehen, daß einem Jedern deren seine in den Ehestandt Zubringende Nahrung ein unverändert und vorbehalten gut sein (…), Inventirt durch den H. selbsten in beÿsein der viel Ehren: vndt tugendreichen frawen Margarethæ Reutterin gebohrne helckin seiner geliebten fraw Mutter mit beÿstand deß Ehrenvesten fürsichtig undt weißen auch hochgelehrten herrn Jacobs Reußners J. U. Ddi E. E. Großen Raths alter: undt dießer Zeit E. E. Kleinen Raths ane statt eines Constofflers assessoris, ferner deß Ehrenvest undt wolvorgeachten H Andreæ Kündinger, handelßmanns undt burgers allhier seines gewesenen undt noch ohnentledigten Vogts geeigt und gezeigt – So beschehen und angefangen den 26. Junÿ Anno 1684
Inventarium undt beschreibung der Jenigen gewerbs waaren, baarschafft undt Schulden in das gewerb Zugeltend, so die viel Ehren vnd Tugendreiche fraw Margaretha Reüterin gebohrne Helckin, Zu Ihrem Sohn herrn Samuel Reütern in das Gewerb gebracht, welches alles mit deß Edlen, vest vndt hochgelehrten herrn Jacobi Reißners J. V. Ddi und alten Großen Raths bewanthen Ihres geschwornen herrn Vogts, wie auch deß Ehrenvesten und wohlvorgeachten herrn Johann Daniel Francken Handelßmanns, sein herrn Samuel Reüters Schwehrvattern, Ingleichen deß Ehren vesten undt achtbaren Herrn Johann Andreæ Kündingers, offtgedachts herrn Samuel Reüters noch ohnentledigten Vogts, einmüthigen consens vnd Ratification – So geschehen in der Königl. fr. Statt Straßburg den 26. 27. et 28.ten Junÿ Anno 1684.

Wahren im Geberb. 1. Sp. gar groß Spitzen 3. atlas (…) 1 ½ Sp. Schnür, ½ Sp. füßl. m. j. attlas, ½ Sp. große überlegte spitz (…)
Summarum der Wahren 8384, Sa. der baarschafft 1294, Sa. der Schulden 1603, Summa summarum 11 282 lb
Summa hievorgeschriebener beeder Schulden, welche weÿland H Samuel Reutter seel. auß seinem Gewerb Zubezahlen verlaßen, v. man noch zuentrichten pflichtig ist 1100 lb, Nach abzug dießern Schulden verleibt 10 182 lb
Gewerbs Vergleichung Zwischen Frauen Margaretha Reüterin gebohrner Helckin, weÿlandt Herrn signal Reüters gewesenen handelßmanns seeligen nachgelaßenen Wittib vndt herrn Samuel Reütern handelsmann vnd also Zwischen der Fraw Mutter vndt H. Sohn vffgerichtet 1684. Zuwißen (…) dieweilen in Obehrengedachts herrn Samuel Reüters mit Jungfrawen Maria Barbara gebohrner Franckin, Vffgerichten Eheberedung, beneben andern puncten § 5.to expresse versehen, daß die Fraw Mutter obbemelt Ihrem Sohn innhalt vätterliches Disposition in Ihr Gewerb und Handel in den halben theil anzunehmen sich obligirt:/ in die Vollziehnung Zu setzen undt eine richtige Gewerbs notul undt Vergleichung vffzusetzen (…) Zum andern hat fraw Margaretha Reütterin Zum gemeinen Gewerb Ihren vnder der behaußung habenden Kram laden vnd deßelbigen Zugehörigen Gemachen undt mobilien mit vbergeben, dabeÿ dann verglichen daß der fraw Mutter deßwegen Jährlichen vff Johannis Baptistæ und Anno 1685. Zum ersten mahl auß gemeiner Cassa beÿ haltende Jahr Rechnung 100 Gulden zinß richtig bezahlt werden sollen (…) Actum Dienstags den 19.ten Decembris Anno 1684.
Summarischer Extractus mit uffgerechneter Beßerung vber weÿlandt herrn Samuel Reütters geweßenen handelßmann seeligen verlassenschafft, Summarum haußraths 59 Beßerung 29, Sa. Silbergeschirr 23 Beßerung7, Summarum der Erben unveränderten guets 656 lb, Summa summarum 776 lb
Theilbar Guet, Sa. haußraths 585 Beßerung 292, Sa. d. Gutsch 25 Beßerung 12, Sa. wein vndt vaß 185 Beßerung 92, Gewerbs wahren 6355, Sa. Pfeffers, Safflohr und brandtenweins 2688, Sa. Silbers 310 Beßerung 103, Sa. Guldener Ring 75 Beßerung 18, Sa. baarschafft 1218, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 867, Sa. heußer 1642, Sa. Schulden 3500, Summa summarum 17 974 lb
darvon ist widerumb abzuziehen 7768 lb, Nach welchem abzug 10 205 lb

Les héritiers de Samuel Reuter sollicitent après des Conseillers et des Vingt-et-Un l’autorisation de vendre la maison au Grand prévôt Beausire. Les députés aux logements militaires rapportent que le receveur de Saint-Guillaume Jean Jacques Schaumann héberge depuis six ans le grand prévôt Beausire dans sa maison rue (du Bouclier). L’accord prévoyait que les locataires resteraient sur place mais la nombreuse maisonnée les a contraints à quitter les lieux, de sorte que Beausire est devenu seul locataire de la maison et que la caisse des logements verse 50 florins. Jean Jacques Schaumann a souhaité reprende possession des lieux pour y loger son fils. Les préposés aux logements ont d’abord pensé à attribuer au grand prévôt la maison voisine qui appartient à un pâtissier mais ils ont constaté qu’elle était en trop mauvais état. Ils ont alors pensé à la maison que Samuel Reuter a achetée quelques années auparavant non loin de là et qui comprend une belle cave pour 70 foudres de vin, une écurie pour six chevaux, un puits commun, une salle, quatre poêles, six chambres, trois caveaux superposés, un grenier pour mille quarts de blé, deux cuisines et une salle de bain. La veuve Reuter ne souhaite pas louer la maison mais veut bien la vendre. Suite à des tractations, le grand prévôt Beausire est disposé à payer 1 050 livres en donnant des garanties suffisantes. Le Magistrat est invité à confirmer la vente et à se prononcer sur le versement ultérieur des 50 florins. Le syndic royal estime que le grand prévôt pourrait prendre un locataire et être exempté des charges militaires.

1685, Conseillers et XXI (1 R 168)
(p. 211.) Sambstags den 22. Xbris 1685. – Herrn Samuel Reuters W. und Erben umb gn. erlaubnus eine behaußung jn der Saltzmanns gaß gelegen an Herrn Beausire Zu Verkauffen
G. nôine Weÿ: Herrn Samuel Reuters, des geweßten handelßmanns Und Burgers alhier Hinterlaßener Frauen Wittib Und Erben Herren Vögte, Herrn Rathh. Johann Jacob Reußners, Und herrn Johann Andreas Kindingers, Weilen dießelbe Auß fürtringenden Ursachen gesinnet sind eine behaußung ohnfern dem Meÿ Käfergäßlein gelegen An Mons. Beausire, den grand prevost Zu Verkauffen, als bitten sie zufordrist der herren Deputirten Zur Einquartierung relation und darauff obrig. permission.
Herr Ammeister Reißeißen, wie auch die übrige Herren Deputirte Zur Einquartierung referiren, Es seÿe erinnerlich, wie daß Herr Johann Jacob Schaumann der Schaffner Zu St. Wilhelm Vor etwas Zeit beÿ Mghh. einkommen seÿe, Und durch ein Undth. Memorial remonstrirt habe, daß schon In 6. jahren der grand prevost ihme jn sein hauß, so jn d. Sch(iltz)gaß gelegen einlogirt worden seÿe, Anfangs zwar per bitten* und mit der Condition, daß die jenige leuth, so damahlen darinnen gewohnt, auch alda Verbleiben solte, allein weilen er eine große haußhaltung habe, und beÿ ihme des überlaufs derer leuthe groß seÿe, so hätten sie nicht neben ihm darinnen Verharren Können, sondern seÿen Von dar Außzuziehen gezwungen worden, so, daß gedachten grand prevost das hauß Iber sich gantz allein eingenommen, und bewohnet habe, warüber er sich An dießen Orth höchstens beschwert, und daraufhin damahlen die Erkandtnuß dahin außgefallen, daß ihne Sie der Einquartierungs Cassa jährlichen 50. R. hauß Zinnß /:so auch geschehen:/ gereicht werden solten. Nachdeme er aber Nachgehendts und Zwar den 1. 8.bris jüngst beÿ mghh. abermahlen ein Undth. gehorsames Anbringen Vorgelegt, und darinnen gebetten, daß, weilen er seinem sohn, so sich Zo Verheurathen gesinnet, das hauß überlaßen wolte, Er dießer Einquartierung befreÿt werden möchte, Auch dießes sein petitum An Sie gewießen worden seÿe, Als hätten sie sich berührt, einig expediens, wie ihme Zuhelffen, Zu erfinden, Sie hätten auch ihr absehen auff das hauß neben dem seinig. worinnen ein pasteten beck wohnet, gehabt, allein es seÿen die jnnen gebäu so elend und so baufällig, daß fast Nicht Zu bewohnen, Weßwegen Sie Umb ein Ordens sich umbgesehen Und eines jn d. so genandten Roß oder Saltzmannsgaß, darinnen Vor dießem Herr Baron Von Wangen Und Herr Von Elßenheim gewohnet Und Vor 5. jahren Von der frau Reuterin An sich erkaufft worden, gefunden, Welches Unden einen schöhnen Keller Zu 70. fud. wein, einen stall Zu 6. pferd, einen brunnen, so gemein, einen sahl, der finster, 4 stuben, 6. Kammern, 3. gewölbte über einand., einen frucht Kasten zu 1000. frl. früchten, Und 2. Küchen beneben einem badstübel habe, dießes hätte Herr Beausire, d grand prevost, Ihr der Frau Reuterin gern gelehnt, weilen sie Aber Von dem Verlehnen Nichts, wohl aber Von dem Verkauffen, hören wollen, als Habe er sich endlichen darzu Verstand. und seÿe der Kauff geschehen Umb 1050. lb hießiger wehrung Und jn gutem geld Zu bezahlen, das Angeld solle seÿn 400. thaler jn louys d’or à 6 R. und die übrige 1500. .R à 4. p. ct° auff weinachten 1686. Zum erstenmahl, Verzinßt werden, Warzu diejenige [p. 213] 50. R, so Gemeine Statt seithero dem grand prevost Vor Hauß Zinß gegeben, Und wormit man Zweifels freÿ Noch fürterhin, so lang er jn dießen seÿn Wird, werde continuiren wollen, employirt werden sollen, der Käuffer Verspreche alle jahr 200. R sambt dem Zinnß darvon abzustatten, den Kauff sowohl jn seinem, als seiner Frauen Nahmen jn der Contarct stuben Verschreiben Zulaßen, sich benebens einer frauen /:so viel dießen Kauff betrifft:/ hießiger Magistrats Jurisdiction Zu Undergeben Vor den Kauffschilling Rest das Hauß und jn subsidium alle sein haab und guth, Zu Verpfänden, Und Von seinen theil Vor den pfund Zoll /:wormit es sehr schwehr hergangen:/ 10. Louys Plancs Zu bezahlen, Hingegen solten die Verkäufere den gantzen pfund Zoll leiden, Und ihne das hauß freÿ ledig Und Eigen überlaßen, Zu Mghh. stellend, Ob Sie dießen Kaüff confirmiren, Und Zugleich erkennen wollen, daß bemeldten Herrn Beausire die 50. R. hauß Zinß noch fürterhin gereicht werden sollen ?
Herr Synd: Güntzer, Weilen das hauß groß, Und darinnen Zweÿ haußhaltungen platz genug haben, so werde H. Beausire, so Lieutenant du grand prevost ist, Vielleicht einen burger Od. Schirms Verwandten Zu sich nehmen, Und sie damit der Einquartirung befreÿen wollen, jndeme solches aber Nicht Angehe, so werde solches ihme beÿ der Verschreibung hinderbracht, und dieße meinung benommen werden Können, Weg. der Schirmgebühr die er, als ein frembd, gleichwie Andere erlegen muß, hätte mann Noch Zur Zeit, um den Kauff Nicht Wieder Zurück Zutreiben, Nichts darvon Zu gedencken.

La veuve et les enfants de Samuel Reuter vendent la maison 1 050 livres au manant Jean Claude Beausire, lieutenant de grand prévôt, et à sa femme Marie Salomé (Wimpff), autorisé par décision des Conseillers et des Vingt-et-Un du 22 décembre

1685 (30. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 555 f° 579
(Prot. fol. 47.) Erschienen fr: Margaretha weÿl. H. Samuel Reuthers geweßenen handelßmanns nachgelaßene wittib mit beÿstand H. Johann Jacob Reüßers U. J. Dds und E. E. Großen Rhats beÿsitzers, Ihres Curatoris, ferner H. Samuel Reüther der handelßmann für sich selbsten, So dann H. Johann Andreaß Kündinger der handelßmann alß Vogts obgedachts Reüthers mit vorgedachter seiner wittibin erziehlter annoch lediger Kinder
haben in gegensein H. Johann Claudÿ Beausire ([corrige] Bossiere) Lieutenant de la grand Prouosté und fr: Maria Salome beeder Eheleuthe, welche sich so viel doeßen Kauff vnd dahero rührende actiones betrifft sich hießiger Statt Jurisdiction vnd . werffen (…) und zwar uff den am 22. 10.bris: Jüngsthien Obrigkeitlich ertheiltes Decretum alienandi (verkaufft)
eine behaußung, Hoff, hoffstatt, mit allen übrigen deren Gebawen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehördten Vnd Gerechtigkeiten allhier in der Roß: oder sogenanten Saltzmans Gaß, einseit neben H. Sebastian Röderer E. E. Großen Raths beÿsitzer, anderseit neben einer behausung der Rothen Kirch gehörig, hinden uff H. Johann Henrich Hertenstein U. J. Dd et Fiscalem stoßend gelegen, so gegen männiglich freÿ ledig und eÿgen seÿe, und wre dießer Verkauff und Kauff Zugangen umb 1050 lb Straßburg.

Suzanne Romané veuve de Leonard Heitler institue pour héritières sa petite fille issue de Jean Claude Beausire et de sa fille Anne Marie Huart
1684 (14. auril), Me Bidier Dutil (6 E 41, 2)
(Testament) fut presente en sa personne Suzanne Romané veufue de deffunt Leonard Heitler Vivant brigadier de cauallerie au Regt. Royal Estranger Gisante dans son lit malade toutesfois saine d’esprit et Jugement
(…) Item veu que tous Les biens generalles qui se trouveront luy appartenier au jour de son Decedz appartiennent a Marie françoise beausire fille du Sr Jean Claude beausire grand preuost d’alsace et de Anne Marie huart sa fille et femme dud. Sr Beausire tant de ses acquets et conquets que de ses propres en quelques lieux qu’ils soient scituez et assis (…) Et en cas que mlad. Marie Françoise Beausire vienne a deceder sans hoirs lad. testatrice veut et entend que sesdits biens soient at appartiennent aud. Sr Beausire son pere (…)
Ce fut fait dicté et Nommé par lad. testatrice en la chambre d’Icelle en la maison ou elle est Logée rue Schiltzgass

Malade, Jean Claude Beausire fait son testament en demandant à sa femme Marie Salomé Wimpff de pourvoir à l’éducation de Marie Françoise, issue de son précédent mariage avec Anne Huart, et à celle de leur fille commune Madeleine
1690 (22. Janvr.), Me Bidier Dutil (6 E 41, 5)
Testament – en la maison du Sr beausire ou estant dans une chambre au p.er Estage ayant Vüe sur la cour de lad. maison Il a trouvé Led. Sr beausire gisant dans son Lit malade de corps toutefois sain d’esprit memoire et entendement
Premierement il a recommandé et recommande son ame a dieu (…)
Veut et entend Led. Sr testateur que dame Marie Salomé Wimpf son espouze ait l’administration de la personne et des biens de damle Marie Françoise Beausire fille de luy Sr testateur et de deffunte damlle Anne Huart sa première femme priant lad. damoiselle Wimpf sa femme de vouloir bien prendre soin de l’education de la ditte demoiselle Marie Françoise sa fille (…)
Veut et entend Led. Sr testateur (…) que son espouze ait la jouissance et administration entière de leurs biens, Le soin de l’Elevement et Education de Damoiselle Madeleine Beausire leur fille commune comme sa mere et tutrice

Prévot général d’Alsace et juge royal, Jean Claude Beausire loue une partie de la maison au sieur Marolle

1690 (20. 7.bre), Me Bidier Dutil (6 E 41, 5)
Le Sr Jean Claud Beausire preuost general d’alsace et juge Royal a Strasbourg ad reconnu et confessé
auoir donné a loyer au Sr marolle
un poel un cabinet vouté une cuisine auec une maniere de vestibule le tout au premier estage de la maison dans laquelle demeure le Sr Beausire comme aussi une petite caue avec la permission de pouuoir etendre du linge pour secher dans l’un des greniers dans lad. maison, me present loyer pour le temps et espace d’un an a commancer a la St Michel prochain et afinir a pareil jour enfin de laditte année moyennant le rpix et somme de 60 livres tournois
Ledit Sr beausire s’estant reserué la faculté du passage dans l’allée du premier estage qui donne sur la rue

Malade, Jean Claude Beausire refait son testament étant donné que sa fille aînée est morte depuis le précédent en instituant pour héritières sa fille Madeleine et sa femme Marie Salomé Wimpff, à charge d’entretenir sa sœur Elisabeth Beausire
1691 (7° may), Me Bidier Dutil (6 E 41, 5)
Testament – au mandement du Sr Jean Claude beausire Juge Royal a Strasbourg faisant les fonctions de preuost general d’alsace, Le No.re Royal sest transporté en la Maison dud. Sr Beausire ou estant dans une chambre au p.er estage ayant veüe sur la cour de lad. maison, Il a trouvé Led. Sr beausire gisant dans son Lit Malade touttefois saint d’esprit Memoire et entendement Lequel a declaré quayant Le 22 Jan.er de lannée 1690. fait un testament et voulant tant par ce que dam.lle Françoise Beausire sa fille de sa Pere femme de laq.lle il est parlé audit testament est deceddée qu’autres considérations changer le contenu
Premierement comme bon Crestien catholiq. et Romain a Recommandé son ame a dieu (…)
Et a lesgard de tous les biens meubles et Immeubles qui Luy peuuent appartenir Il en a Institué et Institue pour son héritiere universellle dam.lle Magdeleine beausire sa fille et de damlle Marie Salomé Wimpf son espouze, a la charge que deds. biens il en appartiendra Un tiers a lad. damlle beausire Mere et Les deux autres tiers a mad. Heritiere Instituée, que Led. mere aura la tutelle de sad. fille et le soin de son education (…)
A quoy Il a adjouté que Lad damlle sa femme sera tenue de nourrir et entretenir Chez elle Elizabeth beausire sa sœur, et qu’en cas que sad. sœur se voulu retirer que lad. damlle femme dud. Sr. testateur sera tenue de luy donner 150 Liures

Jean Claude Beausire loue une partie de la maison au bailli d’Oberbronn Jules de Pflugk

1695 (28. octob.), Me Bidier Dutil (6 E 41, 9)
(Bail) Me Jean Claude Beausire Juge Royal en lad. ville et ancien Lieut. de la marechaussée d’alsace, Lequel a reconnu ey confessé avoir donné a Loyer pour le temps et Espace de trois années Consecutives a Commencer au terme de St Martin prochain et a finir aud. terme en fin desd. trois années
Au Sr Julles de Flouck bailly de la Comté d’Oberbronne (signé) de Pflugk
un appartement dans la maison dud. Sr Beausire Consistant en un poëlle en haut une chambre attenant avec deux Cabinets, la Cuisine attenante et une salle le tout de plain pied, une petite cauotte fermée, un petit grenier fermé au bout du grand, ou celuy qui est au dessus dud. poelle, Aux conditions suivantes, Sçavoir qu’outre la petite Cauotte il sera permis aud. preneur de pouvoir mettre jusqu trois foudres en gros de vin dans la grande Caue, qu’il aura place pour deux cheuaux dans l’escurie, Qu’il pourra faire faire la lexive dans la Cuisine en bas, et qu’il aura une place dans la Cour entre les deux arbres pour mettre jusques a six cordes de bois, Que led. bailleur fera reculler la cloison de la cuisine jusques proche la cheminée de lad. cuisine afin de percer une porte qui Communiquera du vestibulle dans la Salle dont il est parlé cy dessus et que la porte de lad. salle et une autre porte aupres seront Comdamnéés auec maçonnerie et Qu’au lieu de la Cheminée qui est dans lad. Salle il y sera mis un poëlle ou l’on mettra le feu par la cuisine, Que toutes les reparations seront faites aux depens dud. bailleur a l’effet de quoy led preneur soblige de fournir le fourneau de fer et les plaques dud. fourneau, lequell au bout desd. trois années ne pourra estre enlevé et demeurera en pour a lad. maison, (moyennant) 150 livres par chacun an

Jean Claude Beausire vend la charge d’archer de la maréchaussée au cabaretier Nicolas Fayard dit la Barre
1701 (17 januier), Me Bidier Dutil (6 E 41, 13)
Vente – fut present Sieur Jean Claude Beausire Lieutenant de La Marechausséé d’alsace propriétaire de la Charge d’archer de la maréchaussée a la residence de Strasbourg dont Les prouisions ont esté expédiéés sous le Nom de Henry petit Lequel petit en fait actuellement Les fonctions a causes que leds. prouisions ont esté exêdiéés sous son nom (vendu) lad. charge
à Nicolas Fayard dit labarre cabarestier sur Lesplanade a la maison ou pend pour enseigne le boeuf (…) moyennant 1200 livres (signé) Beausire, nicolas labarr dit fayard

Jean Claude Beausire fait un nouveau testament en instituant pour héritiers ses trois enfants Marie Madeleine Marguerite, Marie Marguerite Béatrice et Louis Antoine
1701 (30° may), Me Bidier Dutil (6 E 41, 13)
Testament – ayant été mandé par le Sr Jean Claude Beausire Juge royal a la Citadelle de lad. ville et ancien Lieutenant de la Marechaussée d’alsace, Il ‘est transporté en la maison dud. sieur beausire, Lequel in a trouvé dans un grand poesle ayant vue sur la cour au premier estage assis dans un fauteuil, Malade de corps toutefois sain desprit memoire et entendement
Premierement comme Crestien catholique apostolique et Romain a recommandé son ame a dieu (…)
Donne et legue a Louis Anthoine Beausire son fils la somme de 600 livres tournois (…)
Donne et legue a Marie Margueritte Beatrix Beausire sa fille cadette la comme de 300 livres tournois (…)
Et a lesgard du surplus de tous ses autres biens dont il Na disposé ny disposera cy après, Il en a Nommé pour ses Héritiers ses trois enfants Marie Magdeleine Margueritte Beausire sa fille aisnée, Lad. Marie Margueritte Beatrix et Led. Louis Anthoine Beausire (…)

Jean Claude Beausire meurt quelques jours plus tard. Le témoin Jean David Beausire, originaire d’Issenheim en Haute-Alsace, se marie à Strasbourg en 1689
Sépulture, Saint-Etienne (cath. p. 159)
Die 7. junii anni 1701 (…) sepultus est in Coemeterio Dominus Joannes Claudius Beausire ex parochia Sancti Ludovici judex regius Capitalium v(-) secundarius omnibus necessariis ecclesiæ sacramentis munitus quinquaginta septem annorum natus, testes fuere Jonnes David Beausire et Joannes Georgius Beausire (i 188)

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 9.)
Anno domini 1689. die 24. Januarÿ (…) Dm Joannem Davidem Beausire Isenheimensem ex Episcopatu Basilienses Regium (-) in supremi Consilio Prisacense et Da Mariam Franciscam Demonet filiam Dni Claudii Demounet Ser[enissi]mi Marchionis Badensis Cubiculalÿ parochianam badensen hic commorantes (i 5)

Marie Salomé Wimpff fait son testament après la mort de son fils Louis Antoine et le mariage de sa fille aînée avec le lieutenant de prévôt François Joachim Meder.
1708 (10.7.), Me Humbourg (6 E 41, 35)
Testament – fut présente De Marie Salomé Wimpffine veuve de feu le sieur Jean Claude Beausire, viuant Lieutenant de la Grande Preuostée d’alsace et Juge Royal aud. Strasbourg au Mandement de laquelle je me suis transporté dans La Maison a elle appartenante située Rue dite Rothegasse Paroisse St Louis ou elle estoit dans son Lict malade en une Chambre au dernier appartement sur Le derier de Ladite Maison regardante sur la Cour jcelle foible de Corps mais parfaitement saine d’Esprit
Premierement Ladite Testatrice comme Chretienne Catholique Apostolique et Romaine a recommandé son ame a dieu (…)
Plus ladite Dame Testatrice Veut et ordonne que la somme qui a esté prefixée par le testament de feu son mary a son fils Louis Antoine Beausire décédé depuis peu et duquel elle est heritiere soit donnée par preciput et avant tout partage a Marie Marguerite Beatrix Beausire sa fille cadette (…)
Et comme Dle Marie Madeleine Beausire fille aisnée de lad. Testatrice a eû en mariage la somme de 2000 livres sur la Charge de Lieutenant Preuost dont le Sieur Meder son mary et actuellement revestu (…)
Et pour l’exécution du présent Testament (…) elle a prié, nommé et requis le sieur François Louis Wimpff son frere greffier de L’officialité generale de Strasbourg d’en vouloir prendre le soin

La maison est vendue par enchère judiciaire le 23 mai 1710 (voir l’inventaire Bemberg en 1725). Le marchand Antoine Carbonel s’en porte acquéreur. Fils d’un marchand de Marseille, il acquiert le droit de bourgeoisie en 1708

1708, 3° Livre de bourgeoisie p. 1272
Antoine Carbonnel der Kauffmann V. Marseille, Noel Carbonnel des Kauffmanns daselbst sohn, erkaufft d. burgerrecht p.6 goldR. 16 ß wird beÿ E. E. Zunfft Zum Spiegel dienen. Jur: d. 24. Ejusd. 1703.

Il se marie en 1710 avec Marguerite Béatrice Beausire. Le contrat de mariage est passé devant le notaire royal Humbourg, le mariage ne semble pas célébré à Strasbourg. Un fils Noël Arnaut naît en 1712
1710 (23.8.), Me Humbourg (6 E 41, 35)
(Contrat de mariage) furent presents en personnes Le Sr Antoine Carbonel Marchand Bourgeois de Cette ville, natif de Marseille en Prouence Majeur d’aage pour luy en en son Nom d’une part
Dlle Marguerite Beatrix Beausire, fille mineure de feu Jean Claude Beausire viuant Cons.er du Roy Lieutenant de La Marechaussée d’alsace et Juge Royal des forts et Citadelle de Strasbourg et de De Marie Salomé Wimpfine ses pere et mere, assistée du Sieur Maurice Widenlöcher Procureur fiscal de cette ville son tuteur, Comme aussy de Mre Louis François Wimpff secrétaire de l’Officialité generale de Strasbourg son oncle maternel (signé) Carbonnel, Maria Marguerite beausier

Baptême, Saint-Laurent (cath. p. 154)
Die 17 Mensis Decembris Anni 1712 natus est Noel Arnoldus filius legitimus Antonÿ Carbonellle Ciuis ac Mercatoris Argentinensis et Margarethæ Beausire fuit sacro baptismalis fonte ablutus die19 eiusdem Mensis (i 82)

Marguerite Béatrice Beausire devient bourgeoise par son mari
1712, 4° Livre de bourgeoisie p. 791
Fr. Maria Margaretha Beatrix Beausiere Von hier, empfangt das burgerrecht Von Ihrem Mann Antoine Carbonel pro 2 goldR. 16. ß Wird Zum Spiegel dienen. P. d. 1. Augusti 1712.

Les créanciers du marchand et apprêteur de chapeaux Antoine Carbonel absent et de sa femme Marguerite Béatrice Beausire font dresser l’inventaire de l’actif et du passif. L’inventaire est dressé dans la maison de Jean Richshoffer rue des Pâtissiers (rue des Hallebardes). La masse propre à la veuve est de 1 953 livres. L’actif du mari et de la communauté s’élève à 4 006 livres, le passif à 14 149 livres.
1713 (23.2.), Me Oesinger (Jean Adam, 39 Not 17) n° 441
Inventarium und beschreibung aller derjenigen haab und Nahrung, so Anthoine Carbonel der Handelßmann und fr. Margaretha Beatrix Beausire beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßb. dermahlen besitzen auch Ihrer habend. Passiv Schuld. welche der Ursachen weilen sich gedachter H. Carbonnel wegen deß Anlauffs und begehrter bezahlung seiner Hh. Creditorum von hier absentiret auff begehren und Ansuchen seiner Hh. Creditorum in specie H. Wilhelm Marquerit handelßmann und burgers allhier als von übrigen Hh. Crediroren Zu dießen Credit geschäfft (…) constituirten Syndici in gegenwarth den Edlen fürsichtig und weißen Hh. benantl. H. Joh: Peter Randenraths barbierers und Wundartztens eines E. Groß. Raths alten beÿsitzers v. H. Joh: Niclaus Mannbergers Schwerdfegers vnd E. E. Kleinen Raths beÿsitzern und auß erstvorgedachten Raths Mittel hierzu ernannten Hh. Deputatorum Inventirt und ersucht dh. vorgedachte fr. Margaretham Beatrix Beausier die dießorts Ehefr. auch Jean Anthoine bedienten ferner Mariam Sigmuda Kochin die Säugerin Mehr Catharinam Arbogastin vnd Angelique deloge – Actum in der Königl. St. St. in beÿsein deß wohl edlen fürsichtig und weißen H Joh: Becke E. E. Großen Raths wohlverdienten beÿsitzers vorgedachter der dießorts Ehefr. geschwornen Curatoris auch Pierre Marcial Tapissier und burgers alhier ersterwehnter Fr. Carbonelin Schwagers Donnerstags d. 25. Febr. 1713

In einer in der St. Strb. ahne der fladergaßen gelegen S. T. H. Joh: Richßhoffern Vornehmen handelßmann v. E. E. Großen Raths alt. beÿsitzern Eÿgenthümlich zuständig. behaußung befund. word. wie folgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. der Ehefr. Unverändert Vermögen, Sa. haußraths 64, Sa. Silbers 12, Sa. der goldenen Ring 1, Sa. der Ergäntzung 1875. lb Summa summarum 1953 lb
Des Ehemanns Unverändert und das gemein Unverändert und theilbar, Sa. haußraths 303, Sa. Wahren in dem gewerb zur huthstaffier handlung gehörig 2311, Sa. der wein vnd Lährer faß 15, Sa. der baarschafft 17, Sa. der Schulden 1358, Summa summarum 4006 lb – Sa. der schulden 14 149 lb – In Compensatione 10 142 lb

Antoine Carbonel vend la maison quelques jousr après l’avoir achetée aux marchands associés Jean Frédéric Bemberg et Jean Saltzmann

1710 (ut supra [19. Julÿ]), Chambre des Contrats, vol. 583 f° 462
(1750 barré) hr Antoine Carbonel handelsmann
in gegensein H. Joh: frid: Bemberg u. H. Joh: Saltzmanns associés
eine behaußung hoff hoffstatt mit allen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten in der Saltzmanns gass, einseit neben der Rothen Kirch anderseit neben Carl Ringlern hinten auf H. XIII.ner Dietrich stoßend – um 1750 pfund

Les experts estiment la maison 1 650 livres en 1725 lors de l’inventaire dressé après la mort du marchand Jean Frédéric Bemberg, marié en 1702 avec Anne Marguerite Miville

Son associé et beau frère Jean Saltzmann épouse Anne Barbe Miville en 1707 : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Wohl Ehren Vest und großachtbahren Herrn Johann Saltzmann, dem ledigen handelsmann, des Wohl Edlen Vest und hochgelehrten herrn Johann Saltzmanns, beeder Rechten Ddt. auch allhießiger hochlöbl Statt Straßburg Wohlbestellten Saltz Verwalthers und vornehmen burgers allhier ehelich erzeugten Sohn, alß dem herrn bräutigamb ane einem, So dann der Viel Ehren und tugendreichen Jungfrauen Anna Barbara Mulillin deß Edel Wohl Ehren Vest und hochachtbahren herrn Abraham Miuille Vornehmen Banquiers, handelsmanns und burgers allhier, auch eines Wohl Löbl. Corps des Marchands wohlmeritirten Assessoris ehelich erziehler tochter, als der Jungfrau hochzeiterin ane dem andern theil – Beschehen und Verhandelt seind dieße ding in der königlichen freÿen Statt Straßburg auff Freÿtag den 25. gebürtig im Jahr des Herren als mann Zahlt 1707. – Johann Reinhard Lang Notarius juratus

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 109 n° 618)
Anno 1707 den 9. Mertz seind nach geschehener ordentlicher proclamation in der Kirch Zu St Thomas copulirt worden H.. Johannes Saltzmann der ledige handels Mann herr, Johann Saltzmanns J. U. Doctorandi und Saltz Cassa Verwalters Ehelicher Sohn, und Jungfr. Anna Barbara H. Abraham Miville vornehmen handelsmanns und burgers alhier Ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Saltzmann alß Hochzeiter, Anna Barbara Miuillin alß hochzeiterin (i 111)

Jean Saltzmann et Anne Barbe Miville font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison qu’ils occupent à titre de locataires rue des Tonneliers. Les apports du mari s’élèvent à 1 261 livres, ceux de la femme à 2 720 livres
1707 (19.7.br), Me Lang (Jean Régnard, 29 Not 78) n° 701
Inventarium und beschreibung aller derjenig. Haab Nahrung Und Güethere, so der wohl Ehrenvest und Großachtbare Herr Johannes Saltzmann der Jüngere Vornehmer handelsmann und die Viel Ehren: und Tugendreiche Frau Anna Barbara Saltzmännin, gebohrne Miuillin beede Eheleuth, einander in die Ehe zugebracht, welche der ursachen allweilen in ihr beeder ehen gemelter Eheleuthe mit einander auffgerichteten Ehepacta expressé versehen, daß einem jeder theil sein in die Ehe Zugebringende Nahrung unverändert werden wird – So beschehen in fernerem beÿsein des Wohl Edelvest und hochgelehrteen Herrn Johann Saltzmanns des ältern J. U. Ddi und allhießiger Löbl. Statt Straßburg wohlverdient. Saltzverwalthers und der Edel Viel Ehren und Tugendreichen Frawen Mariæ Jacobe Saltzmännin gebohrne Berneggerin beeder Eheleuthe des herren Wohlgeehrter Eltern, nicht weniger der Edel Viel Ehren und tugendbegabten Frawen Anna Miuillin gebohrner Zeÿßolffin, des Edel Wohl Ehrenvest und hochachtbaren herrn Abraham Miuille vornehmen Bancquiers und handelsmanns auch burgers allhier Frawen Eheliebstin der Frawen hertzgeliebten Fraw Mutter auff Montag den 19. Septembris 1707.

In einer in der Statt Straßburg ane der Küeffergaß gelegenen von beeden Eheleuthen lehnungs weiße bewohnten behaußung ist befunden worden wie volgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Herrn in die Ehe gebrachte ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 374, Sa. Silbers u. d.gleich. Geschmeids 108, Sa.Goldener Ring u. Geschmeids 332, Sa. baarschafft 90, Summa summarum 906 lb – Hierzu seind nun Zurechnen die dem herrn gebührige Zween dritteth. ane denen haussteuren 354 lb, des Hn in die Ehe gebracht eigenthümlich Guth 1261 lb
der frauen in die Ehe gebrachte eigenthümbl. Nahrung, Sa. haußraths 696, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 134, Sa. Goldene Ring, Ketten, Perlein und dergl. Geschmeids 569, Sa. der baarschafft 1142, Summa summarum 2542 lb. – dazu Kommet dero drittertheil ane denen haussteuren 177 lb, der frauen in die Ehe gebrachte eigenthümliche Nahrung 2720. lb

Anne Barbe Miville meurt en 1728 en délaissant neuf enfants. L’inventaire est dressé dans la maison rue Saltzmann, estimée au même prix que lors de l’inventaire Bemberg en 1725. La masse propre au veuf s’élève à 3044 livres, celle des héritiers à 8617 livres. L’actif de la communauté s’élève à 17 045 livres, le passif à 18 172 livres.

1728 (7.6.), Me Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 22) n° 217
Inventarium über Weÿl. der Wohl Edel, Viel Ehr: und tugendgezierten Frauen Annæ Barbaræ Saltzmännin gebohrner Mivillin, des Wohl Edlen hochachtbahren und Weißen Herrn Johann Saltzmanns, vornehmen Banquier und E. E. großen Raths alten wohlmeritirten beÿsitzers, gewesener Frauen Eheliebstin nunmehr seel. Verlassenschafft, auffgerichtet Anno 1728. – nachdeme dieselbe den 21. Martÿ dießes lauffenden 1728.sten Jahrs Von dem lieben Gott aus dießer Welt abgefordert Worden, Zeitlichen hinter sich verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Edlen, wohl Ehrenvesten und Großachtbahren herrn Johann Daniel Braunen vornehmen handelßmanns und E. E. Kleinen Raths alten wohlmeritirten Assessoris, als geschwornen Vogts Jfr. Annæ Barbaræ, Jfr. Mariæ Salome, Jfr. Annæ Margarethæ, Abrahami 3.tiæ Curiæ Discipuli, Mariæ Cleophe, Johannis sextæ Classis Discipuli, Johann Daniels, Mariæ Elisabethæ und Mariæ der Saltzmännin, aller neun der in Gott ruhenden frauen Rathherrin mit Ehrengedachtem ihren hinterbliebenen herrn Wittiber ehelich erzeugter Jfr töchtere und Söhne, auch ab intestato Erben, inventirt, durch Ihne den herren Wittiber selbsten wie auch herrn Andream Burckard von Basell gebürtig den handelßdiener, deßgleichen Annam Barbaram Küchlerin und Catharinam Margaretham Kuglerin, die beede Dienstmägd im hauß (geäugt und gezeigt) – So beschehen Zu Straßburg auff Mittwoch den 7. Julÿ et Seqq: anno 1728.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Saltzmanns gaß gelegenen in diese Verlaßenschafft Zum theil gehörigen und hernach beschriebenen behausung befunden Worden wie Volgt
(f° 13.) Ane Höltzen und Schreinwerck, Auff der obern bühn, In der Kinder stub, In der Stub Cammer, In der Mägd Cammer, Im haußöhren Vor dem Kinder Stübel, In der Cammer A, Im Saal, Vor dießem Saal, In der stub gegen dem Saal, In der Frantzösischen Camin Cammer, Im haußöhren, In der Cammer B, In der Neuen Stuben, Vor dießem Gemach im Haußöhren, In der Wohnstub, In der Kuchen, In der Stub Cammer, In des dieners Stub, auff dem Gang, Im Keller
(f° 16) Blbliothec
(f° 37) Eigenthumb ane einer Behausung (T.) It. die Helffte Vor ohnvertheilt ane einer behaußung, hoff und hoffstatt, mit allen übrigen deren gebäuen begriffen, weithen, rechten Zugehördten und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane der Saltzmanns gaß einseith neben einer Stiffts behaußung dem Mehrern hospital allhier gehörig, anders. neben H. Joh: Daniel Hitschlern dem handelßmann, hinden auff die Madame de Linck stoßend, so freÿ ledig und eigen und beÿ weÿl. Joh: Friderich Bemberg geweßenen Vornehmen handelsmanns allhier seel. Verlaßenschafft Inventation in dem monath octobri 1725. beschehenen, durch die allhießige geschworne herren Werckmeistere angeschlagen, auch dermahlen ohnpræjudicirlich wiederumb dabeÿ Zulaßen beliebet worden, nemblich pro 3300. R. od. 1650. thut die hiehero gehörige helffte 825. Der übrige halbe Theil ist obgemelter H. Bembergs seel. fr. Wittib und Erben Zuständig. Darüber besagt j. teutsch. pergam. Kauffbr. mit der Statt Strßb: anhang. Canc. Contract Insigel verw. dat: den 19. Julÿ a° 1710. Weiter i. pergament. Ganthbrieff mit E. E: Großen Raths anhang. Ins. verwahret de dato d. 23. Maji 1710. Ferner i. perg. Kauffbrieff mit d. St. Strßb: anhang. Canc. Cont. Ins. verwahret dat. den d. 30. Dec. a° 1685. So dann noch 3 alte pergam. Kauffbrieff.
(f° 43) Ergäntzung des H. Wittibers ohnveränderten Guths. Vermög Inventarÿ über beeder mehr Wohl Ehren Vermelter Ehepersohnen in den Ehestand einander Zugebrachte Nahrung durch weÿl. Notm. Joh: Reinhard Langen nun seel. in A° 1707. auffgerichtet
Copia der Eheberedung (…) Straßburg auff Freÿtag den 25. gebürtig im Jahr des Herren als mann Zahlt 1707. – Johann Reinhard Lang Notarius juratus
Series rubricarum hujus Inventarÿ – Copia Codicilli reciproci
des H. Wittibers ohnveränderte Nahrung, Sa. Bibliothecæ 12, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 129, Sa. goldenen Ring und dergl. Geschmeids 121, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1095, Sa. Gültt von liegenden güthern 44, Sa. Reeben zu Fürdenheim 26, Sa. Ergäntzung (2954, Abgang 1090, rest) 1864, Summa summarum 3294 lb – Schulden 250 lb, Nach deren Abgang 3044 lb
Dießemnach wird auch der Erben ohnveränderte Nahrung beschrieben, Sa. Kleÿdung und weißen gezeugs 134, Sa. Bibliothec 9, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 282, Sa. goldener Ketten ring und dergl. Geschmeids 330, Sa. der Baarschafft 284, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 250, Sa. Gülth von liegenden güthern 110, Sa. Schuld 250, Sa. Ergäntzung (7540, Abgang 484, Rest) 6965, Summa summarum 8617 lb
Endlichen wird auch das gemein, Verändert und theilbahr Huth beschrieben, Sa. haußraths 374, Sa. Gewerbs wahren 5165, Sa. der Früchten 31, Sa. Wein und Faß 358, Sa. Kühe 6, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 113, Sa. Sa. goldenen Ring und dergl. Geschmeids 27, Sa. der baarschafft 1519, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 51, Sa. Schulden 8569, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 825, Summa summarum 17 045 – Schulden 18 172, In Vergleichung Theilbahre passiv onus 1131 lb
Gantze Verlaßenschafft 10 529 lb – Stall Summ 10 021 lb

Jean Saltzmann se remarie en 1728 avec Marie Madeleine Rhein veuve du marchand Jean Jacques Hetzel : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem wohl Edlen hochachtbahren und Weißen herrn Joh: Saltzmann vornehmen Banquier und E. E. großen Raths allhier alten wohlverdienten beÿsitzern als dem herrn brautigam ane einem, So dann der Viel Ehren und hoch tugendgezierten frauen Mariæ Magdalenæ gebohrner Reinin weÿland des wohl Ehren und großachtbahren herrn Joh: Jacob Hetz alß geweßenen vornehmen handelßmanns und burgers allhier seel hinterbliebenen frau Wittib als der frauen hochzeiterin ane dem andern theil – So beschehen on der Königlichen freÿen Statt Straßburg auff Dienstag den 20. Septembris Im Jahr als man nach Jesu Christi unßern einigen Erlößers und Seeligmachers gnadenreichen geburth Zahlte 1728

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 207 n° 1182)
Anno 1728 den 6. Octobr. seind nach geschehener ordentlicher außruffung in der Kirch Zu St. Thomas ehelich eingesegnet worden H Johannes Saltzmann der burger und handelsmann auch E. E. großen Rath alter beÿsitzer und fr. Maria Magdalena weÿland H Johann Jacob Hetzel deß gewesenen burgers und handelsmanns hinderlaßene Wittib [unterzeichnet] Johannes Saltzmann als Hochzeiter, Maria Magdalena Hetzellin gebohrne Reinin alß hochzeiterin (i 212)

Jean Saltzmann meurt en décembre 1729. La veuve déclare qu’elle n’est pas entrée en communauté avec le défunt et payait encore la taille à son propre nom. La succession s’élève à 17 287 livres. Le compte joint mentionne le loyer que doit Jean Thomas Frœlich pour la moitié de la maison

1730 (24.1.), Me Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 28) n° 267
Inventarium über Weÿland des Wohl Edlen, Hochachtbahren und Weißen Herrn Johann Saltzmanns, geweßenen Vornehmen Banquier und E. E. großen Raths allhier alten wohlmeritirten Beÿsitzers nunmehr seel. Verlassenschafft, auffgerichtet Anno 1730 – nachdeme derselbe den 18.ten Decembris dießes Zurückgelehten 1729.sten Jahrs Von dem lieben Gott aus dießer Welt abgefordert Worden, Zeitlichen hinter sich verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des herrn Rathherrn mit Weÿl. der Wohl Edlen, Viel Ehr: und tugendgezierten Frauen Annæ Barbaræ Saltzmännin gebohrner Mivillin, deßelben geweßener erstern Frau Eheliebstin auch seel. ehelich erzeugter ältisten Frau tochter (…) durch die Wohl Edle Viel Ehr: und tugendreiche Frau Mariam Magdalenam gebohrne Reinin die hinterbliebene frau Wittib (geäugt und gezeigt) – So beschehen Zu Straßburg in fernerer Gegenwarth S. T. Herrn Francisci Oesinger J. U. Ddi. und allhießiger Löbl. Cancelleÿ hochverdienten Contractuum actuarÿ der frau Wittib hochgeehrten H. Bruders hierzu erbettenen herrn assiitenten auff Dienstag den 24.tan Januarÿ et seqq. Anno 1730.
Der Verstorbene Herr Rathherr seelig hat ab intestato Zu seinen Erben Verlaßen wie Volgt. 1. Frau Annam Barbaram Kückin gebohrne Saltzmännin, herrn Georg Daniel Kücken, Vornehmen handelßmann und burgers allhier frau Eheliebstin, so mit und beneben solch ihren Eheherrn dem Geschäfft in Persohn abwartete, 2. Jfr. Mariam Salome Saltzmännin, 3. Jfr. Annam Margaretham Saltzmännin, 4. Abrahamum Saltzmann in Erlernung der handlung begriffen, 5. Mariam Cleophe Saltzmännin, 6. Johannem Saltzmann Curia Discipulum, 7. Johann Daniel Saltzmann, VII Curiæ Discipulum. 8. Mariam Elisabetham Saltzmännin und 9. Mariam Saltzmännin, Aller neun des Verstorbenen herrn Rathh. seel. mit eingangs wohl Edel ermelter seiner ersten Frauen Eheliebstin auch seel. ehelich erzeugte frau und Jfr. töchtere auch Söhne und Zu gleichen antheilen ab intestato Verlaßene Erben.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Saltzmanns gaß gelegenen in dieße Verlaßenschafft Zum theil gehörigen und hernach beschriebenen behausung befunden Worden wie Volgt
Antheil ane einem Garthen und darinnen sich befindlichen behaußung außerhalb der Statt Straßburg gelegen (Mütterlich Von Miuil Erbe) Der in Gofft Wohl Ehren angeregten H. Abraham Miuille dißseitiger Erben H. Großvatter seel. Verlaßenschafft Inventario fol. 272. fac. 2.da et seqq. weitläuffig beschriebenen außerhalb der Statt straßb. vor dem fischerthor im Schweighoff (…)
(f° 40) Antheil ane einer Behausung (Mütterlich Von Miuill: success herrührend.) Erstl. dreÿ Vierdte theil Vor ohnvertheilt ane einer behausung (…) in dem flecken Barr
(f° 41) Antheil ane einer Behausung allhier Zu Straßburg (EET.) Die Helffte Vor ohnvertheilt ane einer behaußung, hoff und hoffstatt, mit allen übrigen deren Gebäuen begriffen, weithen, rechten Zugehördten v. Gerechtigk. gelegen allh. Zu Straßb. ane der Saltzmanns gaß eins. neben einer Stiffts behaußung dem Mehrern hospital allhier gehörig, anders. neben H. Joh: Daniel Hitschlern dem handelßmann, hinden auff die Madame de Linck stoßend, so freÿ ledig und eigen v. in des H. Rathh. ersterer Fr. Eheliebsten seel. Verlaßenschafft Inventario außgeworffen per 825. Der andere halbe Theil ist H. Joh: Friderich Bembergs geweßenen Vornehme handelsmanns allh. seel. fr. Wittib und Erben gehörig. Darüber besagt j. teutsch. perg. Kaufbr. mit der St. Straßb: anhang. Canc. Contract Ins. Verw. dat: den 19. Julÿ A° 1710. Weiter i. pergament. Ganthbrieff mit E. E: Großen Raths anhang. Ins. verwahret de dato d. 23. Maji 1710. So dann noch 4 Verschiedene perg. Kauffbrieff.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der zwischen dem in Gott ruhenden H. Rathh. und deßen nonmahligen Fr. Wittib auffgerichteten Eheberedung, vide protocollum Extens.
Copia des seelig Verstorbenen Hn Rathherrn auffgerichteten Codicilli, vide protocollum Extens.
Copia des Zwischen der Frau Assembl und Erben getroffenen Vergleichs, vide abth. Concept à fol. 7.a biß fol. 11.b subscript.
Bericht wegen dieße Invent. (…) die hinterbliebene fr. Wittib und dero Hr Bruder, als assistent, hierbeÿ außdrucklichen angezeigt, wie daß Sie die fr. Wittib von solch Ihrer in die Ehe gebrachten ohnveränderten Nahrung gantz nichts auffschreiben Zulaßen gedenckt noch Vor nöthig erachtete in ansehung dieselbe mit des H. Rathh. seel. Massæ noch Zur Zeit nicht meliret wie auch Von Ihro biß anhero annoch a parte Verstallt worden, und inner Zeit dero selben weder etwaß ab noch Zugegangen hiernechst auch mit H. Philipp Jacob Nacken dem handelsmann und burger, allhier Ihrem hiebevorigen H. Handelsgemeinern wegen dero mit einander geführten Gewerbs Societät die Sache noch nicht gäntzlichen finiret und also gedachte dero Nahrung allerdings annoch in dem nemblichen stand, wie Sie in dero ersterer Wittwenstand gewesen seÿe (…)
Volgt nun hierauff die beschreibung solcher Verlaßenschafft Vor und ane sich selbsten, Sa. haußraths 783, Sa. Antheils ane einer Kutsch 16, Sa. Kühe 6, Sa. der Früchten 12, Sa. Wein und Vaß 318, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 597, Sa. Sa. goldenen Ring und dergl. Geschmeids 127, Sa. der baarschafft 2000, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 6767, Sa. Gülth von liegenden güthern 342, Sa. Antheils ane einem fruchtzehenden Zu Waßlenheim 25, Sa. Antheils ane Wein Zinßen 1, Sa. Antheis ane Mattenzinß 50, Sa. Antheils ane einer behaußung 825, Sa. Antheils ane einem Garthen und darinnen sich befindlichen behaußung 94, Sa. Reeben Zu Fürdenheim 26, Sa. Schuld 5139, Summa summarum 17 287 lb
des H. Rathherrn so wohl von Eigenthumbs als Wÿdembsweiße beseßene und nach tod Verlaßene Nahrung mit einrechnung der Kinder Mütterl. prælegaten 18 746 lb, Abzuziehen 996 lb, Stall Summ 17 749 lb
Copia der Eheberedung (…) Straßburg auff Dienstag den 20. Septembris Im Jahr als man nach Jesu Christi unßern einigen Erlößers und Seeligmachers gnadenreichen geburth Zahlte 1728
Copia Codicilli – Im Jahr 1729 (…) auf Donnerstag den 3. Novembris mittags zwischen zwölff und Zweÿ Uhren, dier Wohl Edle großachtbahr und Weiße Herr Johannes Saltzmann Vornehmer Handelsmann und E. E. Großen Raths alter Wohlverdienter beÿsitzer, burger allhier Zu Straßburg, mich unterschriebenen Notarium und hernach benandte Herren Gezeugen, zu sich in deßen ande der Saltzmannß Gaß allhier gelegene behaußung beruffen und Kommen laßen, den Wir allda in der auf dem ersten Stockwerck sich befindlichen Wohnstub Cammer mit denen fenstern auff besagte Gaß außsehend, zwar Krancken und schwachen Leibes auf einem bette ligend, dannoch aber guter richtiger Sinnen, Vernunfft und Verstandes (…) Johann Daniel Lang, Notarius publicus
Rechnung Mein Johann Daniel Braunen, Handelsmann und E. Großen Raths Verwanthen allhier Zu Straßburg assessoris inhaltend alles das Jenige, was ich wegen weÿl. herrn Johann Saltzmanns ebenmäßig geweßenen handelsmanns und alten Großen Raths Verwanthen allhier meines herrn Schwagers seel. Verlaßenschafft, Ane außgesetzten Posten und sonsten deßen 9. Kinder vnd Erben ins gemein betreffend vom 1. Junÿ 1730. biß den 31. Xbris 1733. vögtlicher weiße eingenommen und hienwiderumb außgegeben mithin gebührend Zu Verrechnen habe.
Einnahm. 1731 (…) It. den 31. Martÿ entrichtete hr. Lt Joh: Thomas Frölich der eine hr. tochtermann Von der hiehero gehörigen helffte ane der behaußung in der Saltzmannsgaß, den Zinß Von Annunc: Mariæ 1730. biß dahin 1731. Vor ein Völliges Jahr mit 50.

Marie Marguerite Rein meurt en 1735 en laissant sa mère pour unique héritière. L’inventaire est dressé dans le nouvel hôtel de ville. La succession s’élève à 1 124 livres.
1735 (5. 8.br), Me Oelinger (J. Jacques, 35 Not 29) n° 949 (905)
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Haab vnd Nahrung, Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿland die Wohl Edle, Viel Ehren undt wohl tugendbegabte frau Maria Magdalena Saltzmännin gebohrne Reinin deß auch weÿlandt S.T. Hrn Johannes Saltzmanns geweßenen Vornehmen Handelsmanns Und E. E. großen Raths allhier alten beÿsitzers seel. hinterlaßenen Wittib nun auch seel. nach ihrem den 24.ten Augusti dießes Zuend laufenden 1735.ten Jahrs aus dießer Müheseeligen welt genommenen tödlichen hintritt, Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren S. T. fraun Salome Ößingerin gebohrner Schmidin S. T. Hn Johann Friderich Ößingers J. Cti hochverdienten alten Ammeisters, XIII. vndt Scholarchæ beÿ hießiger löb. Universitæt frau Eheliebstin der Verstorbenen frau Rathherrin seel. Eheleiblichen frau Mutter vnd ab intestato Verlaßener ietzigen rechtsmäßigen Erbin mit assistentz hoch. Edelgedachten Ihrer Eheherrn, fleißig inventirt – Actum in der Königlichen Statt Straßburg Mittwochs den 5. Octobris 1735.
In einer allhier Zu Straßburg unter dem sogenannten Neuen bau gelegene vnd gemeiner Statt zuständigen behaußung sich befunden als volgt
Wÿdemb Welchen die Verstorbene frau Rathherrrin seel. biß an Ihr Endt von auch weÿl. S. T. H. Johannes Saltzmann Vornehmen handelsmann vnd alten großen Raths Verwanthen allhier ihrem 2.ten Ehemann seel. genoßen, Vnd dermahlen auf die hernach benambßte Wÿdembs Erben fället (…) 1027 lb
Series rubricarum, Sa. haußraths 279, Sa. Silbergeschirr und geschmeids 82, Sa. Goldener Ring 162, Sa. baarschafft 200, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 400, Summa summarum 1124 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 2124 lb

Les enfants Saltzmann cèdent leurs parts de la maison rue Saltzmann à leur sœur Anne Marguerite, femme du marchand Jean Michel Schwartz

1746 (7.1.), Me Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 28) Joint au n° 267 du 24 janv. 1730
(f° 59) Cession der Zwischen denen Neun Satzmännischen Geschwüsterden biß anhero annoch gemeinschaftlich genoßene Haußhelffte ane der Saltzmannsgaß allhier gelegen
Zuwißen seÿe Hiermit, daß Vor mir unterschriebenen, alß zu Weÿland S. T. Herrn Johann Saltzmanns, geweßenen Vornehmen Banquier und Es. En. großen Raths allhier alten wohlverdienten Beÿsitzers längst seel. Verlaßenschafft Inventation et Separation adhibirtem Notario persönlich erschienen, Salvis uniq. Titulis, Frau Anna Barbara Kückhin, gebohrne Saltzmännin, herrn Georg Daniel Kückhen, Vornehmen handelßmanns und Es En kleinen Raths allhier, alten wohlverordneten Beÿsitzers frau Eheliebstin, mit beÿstand deßelben, Mehr Frau Maria Salome Frölichin, gebohrne Saltzmännin, herrn Johann Thomæ Frölichs, Jurius Utriusq. Licientiati und wohlmeritirten Schaffners der Zweÿen Löbl. Stiffter St. Marx und blatter hauß allhier frau Eheliebste, mit assistentz deßelben, Ferner Herr Abraham Saltzmann, Vornehmer lediger handelsmann, für sich selbsten, Weiter Vor und im Nahmen Frauen Mariæ Cleophe Schmidin gebohrner Saltzmännin, Herrn Johann Friderich Schmiden, Vornehmen Handelsmanns und burgers Zu Franckfurth am Maÿn, frauen Eheliebstin, obhoch Edelbesagter Herr Licentiat und Schaffner Frölich deroselben (…) constituirter Mandatarius, wie auch herr Licentiat und Schaffner Frölich ferner Vor und im Nahmen Herrn Johann Saltzmann, J. U. Licentiati, so dermahlen auf der Reÿß begriffen, alß deßen mündlich Verordneter Mandatarius, Mehr Herr Johann Daniel Saltzmann, Jurium studiosus, für sich selbsten, So dann Herr Johann Daniel Braun, Vornehmer Banquier und Es En Großen Raths allhier alter wohlansehnlicher assessor, auch jetzig wohlverordneter dreÿer Löbl. Statt Stalls, als Vogt Jungfrauen Mariæ Elisabethæ und Jgf. Mariæ Saltzmännin, die Zeigten sambt und sonders freÿ offentlich an, demnach die in Ihr dießen obvermelter Acht Satzmännischer Geschwisterde und
frauen Annæ Margarethæ Schwartzin gebohrner Saltzmännin, Herrn Johann Michael Schwartzen, des Jüngern, Vornehmen handelsmanns und burgers allhier, Frauen Eheliebstin
Vatter: und Mütterliche Verlaßenschafft gehörige helffte ane einer behaußung, hoff und hoffstatt, mit allen übrigen deren gebäuen, begriffen, weithen, rechten, Zugehördten und Gerechtigkeiten sambt der gerechtigkeit des gemeinen bronnens gelegen allhier Zu Straßburg ane der Saltzmannsgaß einseith neben einem Stiffts hauß dem Mehrern Hospital allhier gehörig und Zur schwartzen Kirch genand, anderseith neben der Gastherberg au Louvre, hinden auf weÿl. herrn Rathherrn Johann Niclaus Gelben Frau Wittib und Erben stoßend /:wovon die andere helffte S. T. Frauen Annæ Margarethæ Böcklerin gebohrner Miuillin, weÿ: S. T. Herrn Johann Heinrich Böcklers Juris utriusq. geweßten hochbreühmten Doctoris et Professoris publici Capituliq. Thomani hochverdienten Præpositi seel. Frau Wittib zuständig ist:/ Zwischen Ihnen denen Neun Saltzmännischen Geschwüsterden biß anhero gemeinschaftlich außgesetzt Verblieben (…) ihre an solcher Saltzmännischen haußhelffte participirende Acht Neunte Theil Vorgedachter Frauen Annæ Margarethæ Schwartzin gebohrner Saltzmännin (…) cedirt und überlaßen haben wolten, Zwar die Völlige Saltzmännische helffte Zu Vier tausend Gulden oder 2000 pfund pfenning Straßburger Current Geldt gerechnet – So beschehen zu Straßburg auff Freÿtag den 7. Januarÿ Anno 1746.

Anne Marguerite Miville veuve Bemberg, propriétaire d’une moitié, et Anne Marguerite Saltzmann, devenue seule propriétaire de l’autre moitié, vendent la maison au notaire Jean Frédéric Lichtenberger

1746 (20.1.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 36
H. Georg Friedrich Bemberg der handelsmann als mandatarius seiner mutter Fr. Annæ Margarethæ geb. Miville weÿl. S.T. H. Johann Heinrich Böckler J.U. D. et Prof. Publ. ord. auch capituli Thomani Præpositi wittib und Fr. Anna Margaretha geb. Saltzmänin H. Johann Michael Schwartz des jüngern burgers und handelsmanns Eheliebstin
hatt in gegensein H. Johann Friedrich Lichtenberger Notarii Publicii und Practici
eine behausung, hoff und hoffstatt auch gemeinschaft des bronnens mit allen übrigen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten ane der Saltzmanns gaß, einseit neben einer dem Mehrern hospital gehörig: zur schwartzen Kirch genanndten behausung, anderseit neben der gastherberg zum Louvre, hinten auff weÿl. H. Rathh. Johann Nicolaus Gelb fr. wb. und erben – Anna Barbara Keckin geb. Saltzmännin um 222 pfund, Fr. Anna Salome Frölichin geb. Saltzmännin um 222 pfund, H. Abraham Saltzmann der handelsmann um 222 pfund, Fr. Maria Cleophe Schmidtin geb. Saltzmännin H. Johann Schmidt Juris Licentiati, H. Johann Daniel Saltzmann Jur. Stud. um 222 pfund so dann Jfr.Maria Elisabetha und Maria der Saltzmännin jeder auch 222 pfund, alles ane cessions schilling beladen – der Fr. Prof. Böcklerin zu einer, zur anderen helffte aber iho Fr Schwartzin eigenthümlich zuständig – geschehen um 2222 pfund (und die capitalien)

Jean Frédéric Lichtenberger hypothèque la maison au profit de Susanne Catherine Dürninger veuve du marchand Jean Daniel Riss

1754 (18.6.), Chambre des Contrats, vol. 628 f° 286-v
H. Not. Johann Friedrich Lichtenberger
in gegensein Fr. Susannæ Catharinæ geb. Dürningerin weÿl. H. Johann Daniel Rißen des handelsmanns wittib – schuldig seÿen 750 lb
unterpfand, eine behausung, hof, und hoffstatt mit allen deroselben gebäuden, rechten und gerechtigkeiten an Saltzmannsgaß, einseit neben einer dem mehrern hospital gehörigen behausung, anderseit neben der gastherberg zum Louvre, hinten auff den Gelbischen erben

Jean Frédéric Lichtenberger d’une part, l’aubergiste Tobie Gunderwein et Marie Madeleine Reubel d’autre part empruntent 4 000 livres auprès de cinq personnes. Jean Frédéric Lichtenberger hypothèque en garantie sa maison rue Saltzmann et Tobie Gunderwein trois autres maisons

1755 (14.8.), Chambre des Contrats, vol. 629 f° 269-v
H. Not. Johann Friedrich Lichtenberger, ferner H. Tobias Gündelwein der gastgeber und Maria Magdalena geb. Reubelin mit beÿstand H. Philipp Jacob Fischer des holtzhändlers und H. Johann Friedrich Teutsch des gastgebers beede ihren tochtermänner
S.T. H. XV. Paul Gottfried Gambß, H Paulus Blatzer des handelsmanns, H. Johann Friedrich Mannberger des handelsmanns als mandatarius seines schwährs H. Johann Michael Demuth des weinhändlers, H. Simon Kürßner der Cantzleÿ buchbinder und Susanna Catharina geb. Düringerin, H. Johann David Rießen hinterlassene wittib dermahlen H. Johann Conrad Christen des pfarrers zu St Aurelien und Capituli Thomani eheliebstin – schuldig seÿen H. Gambß 1000 pfund, H. Blatzer 750 pfund, H. Mannberger 1000 pfund, H. Kürßner 1000 pfund und H Christen 150 pfund
unterpfand, eine behausung zugehörden und rechten neben weÿl. H. Lafermier wittib und erben anderseit neben einem dem meheren hospital gehörigen hauß, hinten auff die Gelbischen erben
und eine behausung cum appertinentis einseit neben H. Not. Johann Philipp Lichtenberger anderseit neben H Jung dem Diaconi zu St Thomas hinten auff den Rindshäutergraben
ferner eine behausung cum appertinentis ane der Cronenburger straß einseit neben N Seitherer dem metzger anderseit neben Johann Werner dem huffschmidt hinten auff Allmend
endlich ein sechste theil ane einer behausung cum appertinentis im Kagenecker bruch einseit neben Johann Baur anderseit neben Johannes Schott beede g.u.w. hinten auff den wall

Les créanciers font dresser un inventaire des biens de Jean Frédéric Lichtenberger qui s’est porté garant de Tobie Gundelwein dans une entreprise qui paraissait prometteuse mais n’a pas donné les résultats escomptés. La maison y est portée à une valeur de 6 000 livres. Elle est ensuite vendue par enchère judiciaire le 8 juin 1758 (voir inventaire Engel de 1777). L’acquéreur est le pasteur Philippe Jacques Engel. Fils du pasteur de Preuschdorf, Philippe Jacques Engel fait ses études à Friedberg en Hesse, devient prédicateur à Ribeauvillé chez le prince de Birkenfeld. Il est ordonné pasteur en 1727 et devient pasteur de Blæsheim. Il épouse en 1732 Marguerite Wehrlé (ci-dessous contrat de mariage et célébration) et devient bourgeois quelques mois plus tard

1732 (10.7.), Me Lobstein (Jean, 31 Not 78) n° 275
(Eheberedung) entzwischen dem Wohl ehrwürdig Großachtbahr Und wohlgelehrten herrn M. Philipp Jacob Engel, Treueifferigem Pfarrherrn Und Seelsorgern der Evangelischen gemeinde Zu Bläßheim, weÿland des wohm Ehrwürdig, Großachtbahr und wohlgelehrten Herrn Johann Philipp Engels, des geweßenen wohlmeritirten Pfarrherrens vnd seelsorgers der Evangelischen gemeinde Zu Wörth hochgräffl. Hanauischer herrschafft nunmehr seeligen handelßmannem ehelich erziehltem herrn Sohn, als dem herrn bräuttigamb ane einem,
So dann der Viel Ehren Vnd tugendsamen Jungfrauen Margaretha Wöhrlein, des Ehrenvest und Wohlvorgeachten herrn Leonhard Wöhrle des Zinngießers und burgers allhier Zu Straßburg ehelich erziehlter Tochter als der Jungfrauen hochzeiteren ane dem andern theil – So beschehen und verhandelt in Löblicher Statt Straßburg auff Donnerstag den Zehenden Monatstag Julÿ im Jahr des herrn als mann Zahlte 1732

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 105, n° 338)
1732. Mittw. d. 13. Aug. sind nach 2. maliger Proclamation ehelich Copulirt vnd eingesegnet Worden H. Philipp Jacob Engel Evangelischer Pfarrer Zu Bläßheim, Weÿl. H. Joh: Philipp Engels geweß Evangelischen Pfarers Zu Wörth Hochgräfflich Hanauischer herrschafft Nachgel. ehl. Sohn vnd Jgfr. Margaretha H. Leonhard Wehrle b. v. Zinngießers ehl. Tochter [unterzeichnet] M. Philippus Jacobus Engel als hochzeiter, Margaretha Wehrlerin als hochzeiterin (i 109)

1732, 4° Livre de bourgeoisie p. 990
H. Mag: Philipp Jacob Engel Pfarrer Zu Bläßheim erhalt d. b. gratis will beÿ E. E. Zunfft d. schmidt dienen Jur. 31.ten octob. 1732.

Répertoire de Bopp n° 1117 – Philipp Jakob Engel, geb. am 20. II. 1695 in Preuschdorf, Vater Johann Philipp Engel, Pfarrer, Mutter Salome Koch
Gattinen 1. Margaretha Wehrlen (1732), 2. Maria Salome Schmutz (1744), 3. Maria Salome Kips (1747)
1708-1711 im Gymnasium in Friedberg (Hessen), 1712 imm. in Straßburg
Mag. 1714, Ord. 1727. Aufnahme ins Semin. ecclesiast. 1728
1721 Vikar und Hofprediger bei dem Herzog von Birkenfeld in Rappoltsweiler
1725-1731 Vize- Päd. am Collegium Wilhelmitanum in Straßburg
1727-1728 Vikar in Straßburg am Spital B. II
1727-1728 Abendprediger St. Wilhelm, 1728-1731 desgl. St. Nikolaus
1731-1738 Pfarrer in Bläsheim
1737-1767 Diak. St. Thomas III und ab 1752 II
1767-1771 ebenda Pf. I.
Gestorben am 22. IV 1777. Progr. fun. 153. Sitzmann S. 438-439

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports place des Cordeliers dans la maison à l’Ecrevisse qui appartient aux parents de l’épouse. Les apports du mari s’élèvent à 277 livres, ceux de la femme à 906 livres
1732 (16.8.), Me Lobstein (Jean, 31 Not 34) n° 759
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, so die Ehren und tugendgezierte Frau Margaretha Engelin gebohrne Wöhrlein und der Wohl Ehrwürdig, großachtbahr und Wohlgelehrte Herr M. Philipp Jacob Engel treueifferiger Pfarrer und Wohlbestellter Seelsorger der Evangelischen Gemeind zu Bläßheim beede Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg einander vor ohnverändert in den Ehestand zugebracht welche der ursachen, allweilen in Ihr beeder Eheleuth mit einander auffgerichteten heuraths verschreibung expresse enthalten daß eines Jeden in die Ehe bringend Nahrung reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben solle – So beschehen theils in Straßburg auf Sambstag den 16.ten Augusti Anno 1732 und theils in Bläßheim Mittwoch den 3.ten Junÿ Anno 1733

In einer allhier Zu Straßburg ohnfern dem baarfüßerplatz gelegenen, Zum Krebs genannden und der frauen Pfarrerin geliebten Eltern eigenthümlich gehörigen behaußung befunden worden wie volgt
Abzug gegenwärtig Inventarium gehörig. Sa. haußraths 199, Sa. Bibliothec 200, Sa. Guths 12, Sa. Wein und Lährer Vaß 103, Sa. Silbers 5, Summa summarum 521 lb – Hierzu kombt ferner der halbe theil ane denen geehrten haußsteuren 55, des herrn Völlig in die Ehe gebracht guth 277 lb
der Frauen in die Ehe gebrachte Nahrung, Sa. haußraths 306, Sa. Silber geschmeids 58, Sa. goldener Ring 37, Sa. baarschafft 298, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 150, Summa summarum 851 lb – dazu gelegt die helffer der haussteuren, 55, der Frauen Völlig in die Ehe gebracht Vermögen 906 lb

Les Conseillers et les Vingt-et-Un confirment la nomination de Philippe Jacques Engel au poste de diacre à Saint-Thomas
1738, Conseillers et XXI (1 R 221)
H. M. Phil. Jacob Engels Wahl Zu einem Helffer beÿ der gemeind Zu St. Thoman Wird confirmirt. 222.
(p. 222) Montag d. 10. Martÿ – H. XV. Secretarius Hennenberg referirten daß gestern abend nach gehaltener letzer Prob: Pedig in gegenwart Mghh. Hochanehnlichen Hh. Deputirten H. Stättmeisters Von Bock und Hn Ammeister Wenckers, Wie auch H. XV.er Leiterßbergers als Oberkirchen Pflegers H Doctoris Præsidis, H. Dris Lorentzen der Diaconum und Kirchen: Pfleger Zu der Wahl eines Helffers beÿ der Gemeind Zu St. Thoman geschritten, 152. Stimmen in allem gefaßt und Vermittelst 73. derselben H. Mag. Philipp Jacob Engel Pfarrer Zu Bläßheim zu einem diaconi beÿ gedachter gemeind erwöhlt worden seÿe, deßen Confirmation Meinen Gnädigen Herren überlaßen Wird.
Wohlbesagte Hh. Deputirte bezohen sich auff den gethanen Vortrag, und berichteten daß sothane Election mit allen erforderlichen und in dergleichen fällen üblichen formalitäten gewesen Wäre.
Hierauff ist diese referirte undt ordnungs mäßig Vogegangener Wahl Obrigkeitl. Confirmirt und bestättiget Worden.

Marguerite Wœhrle meurt en 1743 en délaissant un fils. L’inventaire est dressé rue Saltzmann dans une maison de la fondation Saint-Thomas servant d’habitation aux diacres. La masse propre au veuf est de 1786 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 576 livres, le passif à 932 livres.
1743 (15.5.), Me Lobstein (Jean, 31 Not 57) n° 1304
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, so Weÿl. die Viel Ehren und Tugendreiche Frau Margaretha Engelin geb. Wöhrlein, des Wohl Ehrwürdig, Großachtbahr und wohlgelehrten Hn M. Philipp Jacob Engels, wohlmeritirten Diaconi und treueifferigen Seelsorgers der Evangelischen Gemeinde zu St. Thomä auch burgers allhier Zu Straßburg gewesene hertzgeliebte frau Eheliebstin nunmehr seelige, als dieselbe Sontags den 24. Martÿ dießes lauffenden 1743.sten Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen Verwechßelt, nach solch aus dießer Welth genommenen tödlichen Ableiben zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehren und wohlvorgeachten Hn Joh: Sebastian Fischers Gastgebers Zum schwartzen Adler und burgers allhier als geordnet und geschworenen Tutoris Philipp Jacob Engels der Verstorbenen Frauen seeligen mit Vor Ehrengedachtem Ihrem hinterbliebenen Hn Wittiber ehelich erziehlten Söhnleins als deroselben Verlaßener universal Erben – So geschehen in Straßburg auf Mittwoch den 15.ten Maÿ Anno 1743.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Saltzmanns gaß gelegenen und dieße Verlaßenschafft nicht gehörigen Diaconat behaußung befunden worden Wie Volgt.
Antheil ane einer Kleinen behaußung und Gärthlein (E.) Ein fünffrer theil Vor ohnvertheilt Von und ane einer Kleinen behaußung, hoffstatt und garten auch bronnen undt Sommerhauß ane derVorstatt Crautenau auf der Endenletz (…)
Wÿdembs Verfangenschaft, Welche Herr Johann Leonhard Wöhrle der ältere Zinngießer und burger allh. wegen seiner Erstern frauen Eheliebstin weÿl. frauen Ursula Wöhrlein gebohrner Ebingerin seel. Zeit Lebens Zu usufruiren hat (…) Ane häußern. It eine behaußung, hoff und hoffstatt nächst dem Rubenloch oder Überhang (…)
It. eine behaußung und höfflein auch hoffstatt in der Vorstatt Crautenau, ane dem sogenandten Schwaben Ländtlein (…)
Ergäntzung der Erben abgegangenen ohnveränderten guths. Vermög Inventarÿ über beeder geweßener Eheleuthe einander Vor unverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrung in Anno 1732 et 1733 durch mich unterschriebenen Notarium auffgerichtet
Abzug in gegenwärtig Verlaßenschafft Inventarium gehörig. Des Erben ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 123, Sa. Lähren Vaß 4 ß, Sa. Silbergeschmeids 13, Sa. goldener Ring 18, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 800, Sa. Antheils ane einer Kleinen behaußung und einem Gärtlein 38, Sa. Schulden 125, Erg. rest 767, Summa summarum 1886 lb – Schulden 100 lb, Nach deren Abzug 1786 lb
des herrn Wittibers ohnverändert und theilbahre Nahrung, Sa. haußraths 97, Sa. Bibliothec 40, Sa. Wein und Lährer Vaß 57, Sa. Silber Geschmeids 7, Sa. goldener Ketten und dergleichen geschmeids 19, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 350, Sa. Schulden 4, Summa summarum 576 lb – Schulden 932 lb, In Vergleichung 355 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 1786 lb – Stall Summ 1431 lb
Copia der Eheberedung (…) Straßburg den 10. Monatstag Julÿ im Jahr 1732
Copia Testamenti – Im Jahr 1733 (…) auf sonntag den 23. Monatstag Augusti Abends Zwischen Sechs und Sieben Uhren in dier allhier zu Straßburg nahe beÿ dem Kornmarck gelegenen und hernacj gemelyer Frauen Codicillierin hertzgeliebten Eltern eigenthümlich zuständigen behausung deren obern Mittlern Stuben mit denen Fenstern auf die Gaß außsehend (…) persönlich kommen und erschienen die Viel Ehren und tugendgezierte Frau Margaretha Engelin gebohrne Wöhrlein des Wohl ehrwürdig Großachtbahr und Wohlgelehrten herrn M. Philipp Jacob engels treueÿfferigen Pfarrers und Wohlverdienten Seelsorgers der Evangelischen Gemeinde Zu Bläßheim und burgers allhier zu Straßburg Frau Eheliebstin, Zwar Krancken und Schwachen Leiben auf einem bette liegend, dannoch aber (…) guter richtiger Sinnen, Vernunfft, Verstands und Gesprächs – Johannes Lobstein Notarius juratus

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 200 florins (100 livres) sur un total de 2 800 florins
1743, Livres de la Taille (VII 1179) f° 216-v
Schmidt. F – N. 8881) Weÿl. Fr. Margarethæ gebohrner Wöhrlein, H. M. Philipp Jacob Engel Diaconj Zu St Thomæ und burgers alhier Ehel. Haußfrauen Verlaßenschafft inventirt H. Not. Lobstein.
Concl. Fin. Inv. ist Fol. 127-b, 1431. 2. 11., die machen 2800 R. Verstallte 2600.R. Zu wenig 200. R
Warvon der Nachtrag alß Von ohnverändertem Guhr gerechnet wird auff acht Jahr in duplo à 12. ß d macht, 4. 16
Und auff Sechs Jahr in simplo à 6 ß, 1. 16.
Extat das Stallgeltt pro 1743. mit 5. 5.
Gebott, 2 ß 6
Abhandlung 1. 1. 6. Summa 13 lb 17 ß
dt. 1.n Julÿ 1743.

Philippe Jacques Engel se remarie avec Marie Salomé Schmutz, fille de pasteur
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 50-v n° 255)
1745. Mitwoch den 30.sten Septembr. seind nach zweÿmaliger ordentlicher proclamation und außruffung zu St. Thoma und St. Nicolai copulirt und eingesegnet worden Herr M. Philipp Jacob Engel treüeifferiger Diaconus Zu St. Thomæ und Jungfr. Maria Salome Schmutzin Hrn M. Johann Andreas Schmutz treueiffrigen Pfarrers Zu St. Nicolai und Canonici Thomanii ehel. Tochter [unterzeichnet] M. Philipp Jacob Engel Diac. Thom. als hochzeiter, Maria Salome Schmutzin alß hochzeiterin

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison pastorale rue Saltzmann. Les apports du mari s’élèvent à 669 livres, ceux de la femme à 1 259 livres
1744 (3. Xbris), Me Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 315) n° 354
Inventarium über des Wohl Ehrwürdig, Großachtbar: und Wohlgelehrten H. M. Philipp Jacob Engels, treueifferigen und wohlmeritirten Diaconi beÿ der Evangelischen Gemeinde zu St Thomä, wie auch der Edlen, Viel Ehr: und Tugendreichen Frauen Mariæ Salome Engelin gebohrner Schmutzin beeder Ehe Persohnen und Vornehmener burgere allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1744. – Welche der Ursachen halben, alldieweilen in deroselben d. (-) dießes 1744.sten Jahrs mit einander auffgerichteter Eheberedung §° (-) ausdrucklichen Versehen, daß einem Jeeden derselben und seinen Erben seine in die Ehe bringende und Wehrender Ehe ererbende Nahrung ein freÿ, eigen, ohnverändert und Vorbehalten Guth seÿn und bleiben, auch was davon wehrender Ehe abgehen und Verändert werden wird Künfftighien mit gebührendem billichem Werth ersetzt und ergäntzt werden solle – So beschehen in der Königl. Statt Straßburg in fernerer Gegenwarth des Wohl Ehren Vest und Großachtbaren H. Johann Friderich Röderers Kunsterfahrnen Gold Arbeiters und Vornehmen Burgers allhier, der Frauen Pfarrerin hierzu in specie erbettenen herrn Assistenten, auf Donnerstag den 3.ten X.bris Anno 1744.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Saltzmanns gaß gelegener, Pfarr Behaußung befunden worden, wie folgt.
Wÿdem, Welchen der Herr Pfarrer wegen Philipp Jacob Engels, seines Söhnleins erster Ehe theils lebtägig theils biß zu sein des Söhnleins 20. Jährigen Alter, gegen deßen Education und Alimentation zugenießen hat. Nach besag Inventarÿ über weÿl. S. T. Frauen Margarethæ Engelin gebohrner Wöhrlein, des H. Pfarrers geweßener ersterer Frauen Eheliebstin seel. Verlaßenschafft durch Hn Johann Lobstein Notm. publ. et Practicum alhier in Anno 1743. auffgerichtet (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Herrn Pfarrers in die Ehe gebrachte Nahrung. Sa. haußraths 371, Sa. Bibliothec 337, Sa. Wein und Faß 129, Sa. Silbers 34, Sa. Golds 7, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1200, Sa. Schulden 25, Summa summarum 2105 lb – Schulden 1692, Nach solchem abzug 413 lb. Dazu gelegt die haussteuren helffte 155 lb, des H. Pfarrers Vermögen 669 lb
Dießemnach werden auch der Frau Pfarrerin in die Ehe gebrachte Effecten beschrieben. Sa. haußraths 185, Sa. Silbers 102, Sa. goldener Ring und Geschmeids 167, Sa. baarschafft 649, Summa summarum 1104 darunter ane Ehesteur begriffen 677 lb – hierzu gelegt der haussteurren halbe theil 155 lb, Der Frau Pfarrerin gesamtes eigenthümliches Guth 1259 lb

L’inventaire des apports est révisé suite à la mort de l’épouse en septembre 1745
1745 (11. 9.bris), Me Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 317) n° 399
Revisio über des Wohl Ehrwürdig, Großachtbar und Wohlgelehrten Herrn M. Philipp Jacob Engels, treueifferig und wohlmeritirten Diaconi beÿ der Evangelischen Gemeinde zu St. Thomä und nun weÿl. der Wohl Edlen, Viel Ehr: und tugendreichen Frauen Mariæ Salome Engelin gebohrner Schmutzin, beeder geweßener Ehe Persohnen einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, nach dem, den 3.ten Decembris Anno 1744. durch mich unterschriebenen Notarium dar über auffgerichteten Inventario ane statt eines formblichen Verlaßenschafft Inventarÿ, als Von deßen producirung auf Löbl. Stadt Stall man von deßen wohlverordneten H. dreÿen dispensirt worden, nunmehro nach ihro der Frauen Pfarrerin Sonntags den 19. Sept. dießes Zu End lauffenden 1745.sten Jahrs genommenen seel. Ableiben – So beschehen in der Königl. Statt Straßburg auf donnerstag d. 11.ten 9.bris A° 1745.
Summarische Berechnung, Erstl. beträgt der haußrath 7, It. die Bibliothec 60, It. der Silber 14, It. die baarschafft 1254, It. die Pfenningzinß hauptgüter 1200, It. die activ Schulden 50, Summa summarum 2587 lb
Hiengegen zu bezahlen, Erstl. des H. Wittibers unveränderten Guths Ergäntzung per Rest 423, It. der seel. Frau Pf. restirende ohnveränderten Guths Ergäntzung 2156, Macht beedes 2579 lb
Detrahendo verbleibt 7 lb

Philippe Jacques Engel épouse en troisième noces Marie Salomé Kips, fille de sellier : contrat de mariage sous seing privé déposé chez le notaire Lichtenberger (copié à l’inventaire), célébration
Copia der Eheberedung – zwischen den Wohl Ehrwürdig Großachtbar und Wohlgelehrten Herrn M. Philipp Jacob Engel, treueifrigen und Wohmeritirten Diacono beÿ der Evangelischen Gemeinde zu St Thomä, auch vornehmer burger allhier Zu Straßburg, als dem Herrn bräutigamb ane einem, So dann die viel Ehr: und tugendgezierten Jungfrauen Maria Salome Kipßin, weÿland des Wohl Ehrengeachten herrn Johann Kips, gewesenen Sattlers und burgers allhier mit der Viel Ehren: und tugendbegabten Frauen Anna Dorothea gebohrner Flechtnerin ehelich erzeugter Tochter als der Jungfrauen Braut ane dem andern Theil – Beschehen und verhandelt seind diese ding in der Königlichen freÿen Stadt Straßburg auf Montag den 20. Februarÿ in dem Jahr (…) 1747 – daß gegenwärtige Heÿraths Verschreibung vorstehender maßen abgehandelt und beschloßen auch aller seiths eingenhändig unterschriebenenen worden, bezeugt unterschriebenenn Johann Friderich Liechtenberger

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 62 n° 337)
Anno 1747 Mitwoch den 15. Martii seind nach zweÿmaliger ordentlicher proclamation und außruffung zu St. Thoma copulirt und eingesegnet worden S. T. H. M. Philipp Jacob Engel treüeifferiger Diaconus Zu St. Thomæ und burger allhier und Jungfr. Maria Salome Kipßin weÿl. Herrn Johannes Kipß geweßenen Sattlers und burgers allhier hinterlaßene ehel. Tochter [unterzeichnet] M. Philipp Jacob Engel Diac. Thom. als hochzeiter, Maria Salome Kipsin als hochzeiterin (i 63)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison pastorale rue Saltzmann. Les apports du mari s’élèvent à 3 955 livres, ceux de la femme à 1 258 livres
1747 (5.7.), Me Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 319) n° 462
Inventarium über des Wohl Ehrwürdig großachtbahr: und Wohlgelehrten Herrn M. Philipp Jacob Engel, treueifferigen und wohl meritirten Diaconi der Evangelischen Gemeinde zu st Thomä, wie auch die Viel Ehr: und tugendbegabten Frauen Mariæ Salome Engelin, gebohrner Kipsin, beeder Ehe Persohnen und Vornehmer burgere allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand Zugebrachter Nahrungen, auffgerichtet Anno 1747. – Welche der Ursachen alldieweilen in deroselben Vor mir Notario den 20.ten Februarÿ dicti anni mit einander auffgerichteter Eheberedung §° 5.to ausdrucklichen Versehen, daß einem Jeeden derselben und seinen Erben seine in die Ehe bringende und wehrender Ehe ererbende Nahrung ein freÿ, eigen, ohnverändert und Vorbehaltenn Guth seÿn und bleiben – So beschehen in der Königlichen Stadt Straßburg in fernerer gegenwarth Hn Johann Friderich Kreß, des Sattlers und Frauen Anna Dorotheä Kreßin gebohrner Flechtnerin beeder Eheleuth und burgere allhier der Frau Pfarrrin Stieffvatters und Leiblicher Mutter auff Mittwoch den 5.ten Junÿ et seqq. Anno 1747.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Saltzmanns gaß gelegener Pfarr Behaußung befunden worden, wie folgt.
Wÿdem, Welchen der Herr Pfarrer wegen Philipp Jacob Engels, seines Söhnleins erster Ehe theils lebtägig theils biß zu sein des Söhnleins 20. Jährigen Alter, gegen deßen Education und Alimentation zugenießen hat. (…)
Wÿdembs Verfangenschaft, Welche Herr Johann Leonhard Wöhrle der ältere Zinngießer und burger allh. wegen seiner Erstern frauen Eheliebstin weÿl. frauen Ursula Wöhrlein gebohrner Ebingerin seel. Zeit Lebens Zu usufruiren hat (…) Ane häußern. It eine behaußung, hoff und hoffstatt (…)
Wÿdembs Verfangenschaft, Welche Herr Johann Leonhard Wöhrle der ältere Zinngießer und burger allh. wegen seiner Erstern frauen Eheliebstin weÿl. frauen Ursula Wöhrlein gebohrner Ebingerin seel. Zeit Lebens Zu usufruiren hat (…) Ane häußern. It eine behaußung, hoff und hoffstatt
Wÿdemns Verfangenschaft Welche S. T. Frau Maria Salome Schmutzin gebohrne Rulandin Weÿland S. T. Herrn Mag. Johann Andreä Schmutzen gewesenen wohlmeritirten Pfarrers der evangelischen Gemeinde Zu St. Nicolai auch Capituli Thomani Canonici und vornehmen burgers alhier Zu Straßburg seel. nachgelaßene Frau Wittib aus Ehrengemelten ihres Eheherrn seel. Verlaßenschafft lebtägig Zu genießen berechtiget ist
Eigenthüml. Antheil ane einer Behaußung (F.) Nemlichen es seind der Frau Pfarrerin aus Weÿland H. Johann Kipßen gewesenen Sattlers und b. alhier ihres leiblichen Vatters seel. Verlaßenschafft, und zwar als ohnverändert 1/3 ane 1/3.tel das ist 1/9.ter theil im Metzger Gießen (…)
(f° 31) Norma hujus inventarii. Des Eheherrn vor ohnverändert in die Ehe gebrachten Vermögens, Sa. haußraths 485, Sa. Wein und Faß 119, Sa. Bibliothec 412, Sa. Silbers 158, Sa. goldener Ring 77, Sa. baarschafft 7, Sa. Pfenningzinßes und deren hauptgüter 4450, Sa. Schulden 88, Summa summarum 5799 lb – Schuld 1962, Nach welchem Abzug 3837 lb, des Eheherren gebührige helffte ane denen haussteuren 117. Des Eheherrn gesamtes Vermögen 3955 lb
Diesemnach so wird auch der Pfarrerin in die Ehe gebrachte Nahrung, Sa. haußraths 138, Sa. Silbers 41, Sa. goldener Ring 99, Sa. baarschafft 62, Sa. Eigenthums an einer behausung nihil, Sa. Pfenningzinß hauptguths 300, Sa. Zehend Gerechtigkeit 500, Summa summarum 1141 lb – Darzu ist zu legen die Helffte ane denen gleich hernach beschriebenen Haussteuren so ausmacht 117 lb – Der Frau Pfrin gesamte zugebrachte Nahr. 1258. lb – Conclusio finalis Inventarÿ 5213

Les Conseillers et les Vingt-et-Un confirment la nomination de Philippe Jacques Engel au poste de pasteur de Saint-Thomas
1767, Conseillers et XXI (1 R 250)
H. Phil. Jacob Engel Wird Zu einem Pastore Thomano confirmirt. 37.
(p. 37) Sambstags den 7.ten Martÿ 1767. H. General Advoat Mogg erwehnte, nach absterben H. Schweigheußer geweßten Pastoris beÿ der Gemeinde Zu St. Thomæ habe dasiges Presbyterium sich zusammen gethan und in betrachtung der Von H. Engel in die 29. Jahr beÿ ged. Kirche treu geleisteter Diaconat dienste deßen person nach wunsch der gemeinde beÿ dem Illustri Collegio Archipresbyteriali bestens Zur vacirenden Pfarrstelle vorzuschlagen H. XV Städel als vorgesetzten Hn Ober Kirchen Pfleger geziemend ersucht, welcher auch dießes bewerckstelliget, auff welches billige ansuchen auch hochged. Collegium Archipresbyteriale gnd. H. Engel zu einem Pastore Thomano ernannt, ihme H. Advocaten Zugleich aufgetragen, sothane wahl Mghh. ad confirmandum anheim Zustellen.
Dießemnach wurde auff angehörtes votum des Hn Syndici Regii und gleichmäßigen Hohen anspruch Excellenissimi Domini Prætoris Regii von Gayot, auch des auff dem obern banck vorsitzenden Hn Stättmeisters Von Berstett Vermittelst gehaltener Umbfrag unanimiter Erkandt, wird die Zu gunsten Hn Engel bißherigen Diaconi senioris Zu St Thomæ, zu einem aldasigen Pfarrer geschehene Denomination Obrigkeitlich confirmirt und genehmiget.

Philippe Jacques Engel, pasteur et chanoine de Saint-Thomas, loue la maison au docteur en médecine Jean Georges Lauth pour le reste de sa vie

1777 (25.1.), Chambre des Contrats, vol. 651 f° 36-v
H. M. Philipp Jacob Engel pfarrer und canonicus zu St Thomä
in gegensein H. Johann Georg Lauth medicinæ doctoris und practici
verlühen, die dem H. verlehner eigenthümlich zuständige ane der Saltzmannsgaß gelegene behausung samt Zugehörden nebst dem magazin mit allen denen übrigen begriffen, so lang dem lieben Gott gefallen wird den H. entlehner ins leben zu lassen, einseit neben einer dem mehren hospital gehörigen behausung, anderseit neben der zum Louvre geschildet ehemaligen auberge, auff künfftigen Michaelis anfangend, um einen jährlichen Zinß nemlich 320 gulden

Philippe Jacques Engel meurt en 1777 en délaissant un fils pasteur issu de son premier mariage et un autre fils marchand issu de son troisième mariage. L’inventaire est dressé dans la maison pastorale place Saint-Thomas près de la balance à farine. Les experts estiment la maison 2 000 livres. La masse propre à la veuve est de 1 975 livres, celle des héritiers de 442 livres. L’actif de la communauté s’élève à 5 917 livres, le passif à 3 055 livres.

1777 (16.5.), Me Schweighæuser (6 E 41, 557) n° 293
Inventarium über Weÿland des Hoch- Ehrwürdig und Wohlgelehrten Herrn M. Philipp Jacob Engel geweßenen treueifrigen Pfarrers an der Evangelischen Gemeinde zu St Thomä und des dasigen Stiffts hochverdienten Canonici auch angesehenen burgers allh. Zu Straßburg, nun seel. Verlassenschafft, auffgerichtet im Jahr 1777 – nach seinem den 22. Aprilis jüngst aus dießer Welt genommenen tödl. hintritt hie Zeitlichen verlaßen. Welche Nahrungs Verlaßenschafft dato Zu end stehend Auff Ansuchen der Viel Ehren und tugendbegabten fraun Mariæ Salome Engelin geb. Kipßin der hinterbliebenen fr. Wittib, hierzu mit herrn Johann Christoph Pfaud dem öhlmüller u. E. E. großen Raths allhier wohlverdientem beisitzer verbeistandet, wie auch beeder vom verstorbenen seel. in erst: und letzterer Ehe erzeugter herren Söhne und ab intestato verlaßener Erben, Nahmentlichen herrn Philipp Jacob Engel Mitglieds des hiesigen Seminarii Ecclesiastici, Abend-Predigers zu St: Willhelm und Verschiedener Evangelischer Landgemeinden Diaconi und herrn Johann Gottfried Engel des handels-Manns u. hiesigen burgers
So geschehen, Straßburg auf Freÿtag den 16.ten May Anno 1777.

In einer alhier Zu Straßburg ane dem Thomas-Plan hinter der Mehlwaag gelegenen Pfarrbehausung befunden worden wie folgt
Eigenthum an einer behausung (T.) Neml: Eine behausung Hoff und Hoffstatt auch Gemeinschafft des bronnens mit allen übrigen dero begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allh. Zu Straßb: ane der Saltzmanns gaß 1.s. neben I.r dem hies. Mehrern Hospithal Zuständigen, zur schwartzen Kirch genannten behaußung, 2. s. neben der Auberge au Louvre, hinten auf die Gelbische Erben, so gegen Männigl. freÿ, leedig u. Eigen, und durch hiesiger Statt geschworene H. Werck- Mstre Zufolg ihres zu dißortig. Invent.ÿ Concept gelüfferten Abschatzungs- Scheins Vom 9.ten hujus æstimirt worden vor 4000 R. oder 2000 lb. Darüber besagt u. ist Vorhanden ein teutsch. pergam: Ganth-Kauf-Brief de dato 8. Junÿ 1758.
– Abschatzung vom 9.ten Maÿ 1777. Auf begeren Weÿland Herren pfarrer Engel ist Eine behausung alhir in der statt straßburg in der Salsmannsgaß gelegen Ein seÿts neben der gast härberg Zum Louvre anderer seÿts neben Einer behausung Möhrem Hospithal gehörig und hinden auf herr Von Augmantel stoßend gelegen, solche behausung bestehet in forder und nebens gebäu worinnen Etliche stuben fransösch. Cammin Kammern Kuchen und Etliche hauß Kammern darüber seÿn die dachstühl mit breidzigel belegt hat auch zweÿ gewölbte Keller hoff und brunen. Von uns unterschriebenenn der statt straßburg geschworenen Werckmeister und Vorher geschehener besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem jetzigem wahren werth nach Estimirt und angeschlagen worden vor und um Vier tausend gulden [unterzeichnet] Götz Wmstr, Kaltner W:Mst
Wittums Verfangenschaft Wavon das Eigenthum der hieseitig. fr. Wb. Zuständig. Es hat neml. ihr der fr: Wb. Stief: Vater herr Joh: Fried. Kreß der Sattler u. br allh. von seiner gewesenen Ehefrauen ihrer leibl. Mutter seel. weÿl. Fr. Annæ Dorotheæ geb. Flechnerin Vi Codicilli zufolg einer durch H. Not. Joh: Carl Ficke anno 1763. Verfaßten Witems Aufrichtung ad dies vitæ Zugenießen. Eine behauß. am Metzger gießen (…)
Ergäntzung der fr. Wittib manglenden unveränderten Guths, Vermög Inventarÿ über beeder gewes. Ehe Persohnen einander Vor unverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen A° 1747 durch H. Not. Johann Fried. Liechtenberger auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der fr. Wittib unveränderten Guth, Sa. hausraths 53 lb, Sa. Silbers 18 lb, Sa. gold: Ring 56 lb, Sa. Pfenning Zinnß hauptgüter 1166 lb, Sa. der zehenden und dinghoff-gefälle 44 lb, Sa. activ schulden 150 lb, Sa. des Ergäntzung Restes 487 lb, Summa summarum 1975 lb
Dießemnach wird auch derer beeden Hh. Söhne und Erben anerstorben unveränderten Vätterl. Guth beschrieben Sa. hausraths 152 lb, Sa. der Bibliothec 25 lb, Sa. der leeren fäß 6 lb, Sa. Silbers 15 lb, Sa. gold. Geschmeids 7 lb, Sa. der Ergäntzung ist per rest 2121 lb, Summa summarum 2329 lb – Schulden Sa. passivorum 1887 lb, Nach abzug deren 442 lb
Endlichen wird auch das gemein verändert u. theilbahr Guth beschrieben, Sa. hausraths 118 lb, Sa. Weins u. leerer faß 87 lb, Sa. Silbers 40 lb, Sa. goldene ringe 2 lb, Sa. der baarschafft 984 lb, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 2250 lb, Sa. des Eigenth. ane I. behausung 2000 lb, Sa. der activ schulden 435 lb, Summa summarum 5917 lb – Sa. Passivorum 3055 lb, Nach abzug solcher Passiv Schulden 2861 lb
Stall summa 6415 lb – Zweiffelhaffte Pfenningzinß hauptgüter denen Erben für unverändert gehörig 100, Zweiffelhaffte Schulden 95
Copia der Eheberedung (…) Beschehen und verhandelt seind diese ding in der Königlichen freÿen Stadt Straßburg auf Montag den 20. Februarÿ in dem Jahr (…) 1747
(Catalogus librorum)

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 700 florins (350 livres) sur un total de 12 800 florins
1777, Livres de la Taille (VII 1180) f° 218
Schmidt N° 4137 – Weÿl. H M. Philipp Jacob Engel gewesenen Pfarrers der Evangelischen Gemeind zu St Thomæ und burgers allhier Verlaßenschafft invent. H. Not. Schweighäußer.
Concl. final. jnvent. Ist fol. 226. 8002. lb 7 ß 7 d daran gehet aber wieder ab 1586. lb 17 ß 7 ½ d Verbleibt 6415. lb 10. ß die machen 12 800. R. Verstallte 12 100. R. zu wenig 700 R.
wavon nachtrag 6 Jahr in duplo a 12. lb 2 ß, 12 lb 12 ß
und 4 Jahr in simplo, 4 4
Ext Stall Geld 1777, 19. 10.
Geb. 2 ß
abhandlung 12. 17. 6 (summa) 49 lb 5 ß 6 d
dt. 18. junÿ 1777

Le fils cadet cède ses droits sur la maison à son frère aîné Philippe Jacques Engel

1777 (9.6.), Me Schweighæuser (6 E 41, 557) Joint au n° 293 du 16 mai 1777
Die behausung betreffend, Erbs: Cession – Erschienen vor unterschriebenem Zu Herrn M. Philipp Jacob Engel geweßenen Pastoris et Canonici Zu St: Thomas auch burgers allhier Zu Straßburg seeligen Verlaßenschaffts- Inventur und Abtheilung adhibirtem offenbahrem geschwornem Notario, Frau Maria Salome Engelin gebohrne Kipßin die hinterbliebene Wittib mit beÿstand herrn Rathe Johann Christoph Pfaud ihres Schwagers und herr Johann Gottfried Engel leediger Handels- Mann und burger allhier, der hieseitige jüngere Sohn
die haben in gegensein des ältesten H. Sohns und Mit-Erben Herrn Philipp Jacob Engel, Membri Seminarii Ecclesiastici alhier, angezeigt und declarirt, wie daß sie demeselben Zu bezahl: und Ausweißung seines Zu fordern habenden Mütter : und Groß Vätterlichen Guths wie auch Vätterlicher Legitimæ in unvertheiltem Erb Eigenthümlichen cedirt, überlaßen und abgetretten haben
benantlichen die in Vätterliche gemeine und theibahre Erbschaffts-Mass gehörige in Vorder und Nebens- Gebäuden bestehende behausung, Hoff, Hoffstatt und bronnen, mit all übrigen dero Zugehörden, Weithen, begriffen, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane der Saltzmanns Gaß einseit neben dem Gasthauß Zum Louvre geschildet, anderseit neben einem dem hiesigen mehrern Hospithal Zuständigen Haus, und hinten auf die Gelbische Erben, so gegen männiglichen freÿ, leedig und Eigen – beschehen vor und umb eine verglichene Summ von 3750 Pfund – Straßburg den 9. Junÿ Anno 1777
(enregistré à la Chambre des Contrats, vol. 651 f° 216 le 25 juin 1777 – Exemplaire sous la cote 94 Z 18)

Philippe Jacques Engel vend quelques jours plus tard la maison au marchand Jean Geoffroi Emmerich

1777 (23.6.), Chambre des Contrats, vol. 651 f° 214
H. Philipp Jacob Engel membrum seminarii ecclesiastici
hatt in gegensein H. Johann Gottfried Emmerich dem handelsmann
eine behausung bestehend in vorder und nebensgebäu, hoff, bronnen und hoffstatt mit allen deren begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und Derechtigkeiten ane der Saltzmanns gaß, einseit neben der gastbehaußung zum Louvre geschildet, anderseit neben einer dem mehren hospital zuständ. behausung, hinten auff die Gelbischen erben – als ein zum theil ererbt theils von denen miterben cedirt erhaltenes guth laut erbscession unterm 9. dieses coram Not. Schweighäußer passirt – um 7500 gulden

L’acquéreur loue une partie de la maison au docteur en médecine Jean Georges Lauth qui avait passé un bail quelques mois plus tôt avec le précédent propriétaire

1777 (30.6.), Chambre des Contrats, vol. 651 f° 232-v
H. Johann Gottfried Emmerich der handelsmann
hatt in gegensein H. Johann Georg Lauth medicinæ doctoris ac practici
lehnungs weiß, in sein verlehners eigenthümlich zuständig ane der Saltzmanns gaß neben dem Louvre gelegener behausung, eine vollständige wohnung bestehend in zwo stuben auff die gaß außsehend samt dem alcove, die große wohn stub in den hoff samt den zweÿen kammern darneben deren außsicht auff die gaß, die daran stoßende küche, den großen saal über bereits benambst gemach deßen außsicht auff die gaß, den im hoff durch den H. verlehner zu machen habenden altan samt den unter solchen altan alß dann vorhandenen platz um das holtz dahien zu legen ferner das kleine stüblein daran mehr den gantzen obern stock im nebens hanß oberhalb der wohnung die H. Prof. Herrenschneider bewohnt, ferner die schwartz getüch kammer auff der ersten bühn lincker hand auff die gaß außsehend, so dann den mittleren gewölb samt dem kleinen geträmten keller – auff vier nacheinander folgenden jahren auff Annunciationis Mariæ anfangend, um einen jährlichen Zinß nemlich 144 gulden

Fils de marchand, Jean Geoffroi Emmerich épouse en 1769 Marie Salomé Imlin, fille d’orfèvre : contrat de mariage, célébration
1769 (5.4.), Me Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 740) n° 356
(Eheberedung) zwischen dem Ehrenvest und Vorachtbahren Herrn Johann Gottfrid Emmerich dem leedigen Handelsmann, Weÿland S. T. Hrrn Joh: Michael Emmerichs, der Statt Straßburg geweßenen geschwornen, Wechsel Courtier und burgers allhier seeligen nachgelaßenem Herr Sohn, als dem herrn Bräutigam, ane einem,
So dann der Viel Ehr: und hoch tugendgezierten Jungfer Mariæ Salome Imlinin, weÿland S. T. herrn Joh: Ludwig Imlins, geweßenen Vornehmen Silber Arbeiters und alten Wohlverdienten dreÿers Löblicher Statt Stalls auch burgers allhier seeligen ehelich erzeugter Jungfer tochter, als der Jungfer hochzeiterin, ane dem andern Theil – So beschehen in Straßburg auff Mittwoch den 5.ten Aprilis Anno 1769. [unterzeichnet] Johann Gottfried Emmerich als bräutigam, Maria Salome Imlinin als braut

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 133, n° 185)
Im Jahr Christi 1769 Mittwoch den 12. Aprilis wurden (…) abends um fünff Uhr ehelich copulirt und Christlich eingesegnet Herr Johann Gottfried Emmerich lediger Handelsmann von hier, weiland herrn Johann Michael Emmerichs, gewesenen geschwornen Courtiers und burgers allhier mit Frau Susanna Magdalena gebohrner Ehrmännin ehelich erzeugter Sohn, und Jungfrau Maria Salome Imlinin weiland Herrn Johann Ludwig Imlins gewesenen Silberarbeiters E. E. Kleinen Raths auch auf dem Herrn Stall geweßenen Beÿsitzers und burgers allhier mit weiland Frau Maria Salome gebohrner Ehrmännin ehelich erzeugte hinterlaßene Tochter [unterzeichnet] Johann Gottfried Emmerich as bräutigam, Maria Salome Imlinin l braut (i 140)

Jean Geoffroi Emmerich devient tributaire au Miroir en juin 1769
1769, Protocole de la tribu du Miroir (XI 279)
(f° 25) Donnerstags, den 15. Junii 1769 – E. Leibzünfftiger
Hr Johann Gottfried Emmerich, des weil. H. Joh: Michael Emmerich gewesenen hiesigen burgers und Macklers hinterl. ehlr. ältester Sohn, welcher die Handlung Zu Franckfurt am Maÿn erlernet hat, ist auf producirten Stallschein Vom 10. hujus gegen Erlag Zwei Pfund 13 Schilling Vier Pfenning leibzünftig als Handelsmann recipirt worden. promisit. Declarirt Zu spediren und committiren (dt. 2 lb 13 ß 4 d, 1 lb 10 ß Findl.)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue des Orfèvres dont ils sont en partie propriétaires. Les apports du mari s’élèvent à 985 livres, ceux de la femme à 6 437 livres
1769 (20.6.), Me Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 727) n° 726
Inventarium über des Ehrenvest und vorachtbahren Herrn Johann Gottfrid Emmerichs des Handelsmanns und der Viel Ehr und Hoch tugend gezierten Frauen Maria Salome Emmerichin gebohrner Imlinin beeder Eheleuthe und vornehme Burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1769. – und sich vermög der Vor mir unterschriebenem Notario den 5.ten Aprilis dießes Jahrs errichteten Heuraths Verschreibung Paragrapho Tertio Vor unverändert Vorbehalten haben – So Beschehen in Straßburg auf dienstag den 20.te, Junÿ A° 1769.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Goldschmidgaß gegen dem Kößel Gäßel über gelegener und in diese Zugebrachte Nahrung Zum theil gehörigen behaußung befunden Worden Wie folgt.
(f° 7) Antheil ane Häußern. Erstlichen der Vierte Theil Vor ohnvertheilt von und ane einer behaußung bestehend in Vorder und hinterhauß, Hoff, Hoffstatt, mit allen deren Gebäuen, begriffen, Weiten, Rechten, Zugehördten und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane der großen Prediger oder Goldschmidgaß (…)
Item der Vierte Theil ane der Helffte Vor unvertheilt von und ane einer behaußung bestehend in Vorder Nebens und hinter Gebäu, Hoff und hoffstatt
gelegen allhier Zu Straßburg ane der großen Prediger oder Goldschmidgaß
Eigenthum ane einer Behaußung, Ziegel Scheur und liegenden Gütheren, in dem Flecken Dorlisheim (…)
Widumbs Verfangenschaft, Welche Frau Maria Magdalena Ehrmännin gebohrne Fritschmännin Von Weilandt Herrn Johann Daniel Ehrmann dem gewesenen geschwornen Wechßel Courtier und burgern allhier Zu Straßburg Ihren gel. Eheherrn seel. alß Ihr der Ehefrauen H. Groß Vatter seelig Lebtägig Zu genießen hat
(f° 11-v) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Herrn in die Ehe gebrachtes Vermögen, Sa. Silbers 13, Sa. Goldener ring und dergl. Geschmeids 144, Sa. baarschafft 827, Summa summarum 985 lb
Dießemnach Wird nun auch der fraun in die Ehe gebrachte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 848, Sa. Werckzeugs Zur Silber Arbeiter profession gehörig 467, Sa. Wein und Lehrer faß 200, Sa. Silbers 9699, Sa. Goldener Ring 595, Sa. Antheils ane häußern 1875, Sa. Antheils ane einer behausung, Ziegelscheur und liegende güther 677, Summa summarum 14 363 lb – Schuld 7926, Nach solchem abzug 6437 lb

Geoffroi Emmerich demande un abonnement décennal à la Taille sur une base de 15 000 livres qu’il porte ensuite à 20 000 livres. Les préposés de la Taille enregistrent une expédition de cette décision dans laquelle figurent les clauses habituelles
1783, Protocole des Quinze (2 R 193)
Abonnement, H Gottfried Emmerich handelsmann
(p. 405) Sambstags den 19.sten Novembris 1783 – Osterrieth nomine H. Emmerich des burgers und handelsmanns allhier producirt unterthäniges memoriale juncto petito samt beÿlag sub litt. A. puncto abonnement auf löbl. Stadt Stall. Erkandt, Obere Stallherren.
(p 428) Sambstags den 13.sten Decembris 1783. Iidem [Obere Stallherren] laßen ferner per me [Secretarium] referiren es habe H Gottfried Emmerich der hiesige burger und handelsmann unterm 29.sten 9.bris jüngst per memoriale sub adjuncto litt. A. gebetten Mghh. geruheter ihme mit einem abonnement auf löbl. Stadt Stall Zu 15 000 R. haubtguth gerechnet für Zehen jahr zu willfahren.
beÿ der diesfalls verordneter und besessenen deputation hat H Implorant auf die ihme durch die Hn Deputirte gemachten vorstellungen die vorgeschlagener Summe von 15 000 auf 20 000. R. erweitert.
beÿ so bewandten umbständen haben sie deßem oblatum als hienlänglich nur seinen glücks umständen angemeßen geglaubt, mithin der meinung seÿn wollen daß demselben mit einem Zehnjährigen abonnement auf den fuß von 20 000 R. auf löbl. Stadt Stall unter den gewohnlichen bedingungen Zu willfahren seÿe, Erkandt bedacht Confirmirt

1784, Livres de la Taille (VII 1180), f° 356-v
Erkandtnus Gnädiger Herren der Fünf Zehen vom 13. Decembris 1783.
In Sachen H. Johann Gottfried Emmerich des hiesigen burgers und Handelsmanns, Imploranten, auf producires unterthäniges memoriale sub adjuncto Lit: A. mit Bitten, wir geruheten ihme mit einem abonnement auf löblicher Stadt Stall, Zu 15 000 Gulden Hauptguth gerechnet, für Zehen Jahr zu willfahren, verordnet und beseßene Deputation, des H Imploranten hiebeÿ gethane Erklärung, wie er die vorgeschlagene Summ auf 20 000 Gulden erweiteren wolte, alles wohl erwogen, ist der Zu den Stallgeschäften abgeordneter Herren abgestatteter relation nach Erkandt, daß H. Imploranten mit einem Zehnjährigen abonnement auf den Fuß von 20 000 Gulden unter nachfolgenden bedingungen Zu willfahren, daß er das angesetzte quantum, nach Abzug der bis dahin verstalten Summ sogleich erlege, und wann ihme künftighin etwas legats, donations, oder Wÿdums weise Zufallen Würde deßen betrag auf löbl. Statt Stall angegeben und das Stallgeld obig fixirter Summ beÿgesetzt wie nicht weniger auf des H. Imploranten oder deßen Ehegattin Absterben deßen Verlaßenschafft ordnungsmäßig inventirt und daß das darüber Zu errichtende Inventarium Jedoch ohne zu befürchtende recherche oder Nachtrag, denen Hh. dreÿ Löbl Stall Stall überlieffert werden, Unterschriebeen Zæpffel XV. Secretarius mit Handzug

Inventaire après décès d’un locataire, le marchand Jean Geoffroi Petzel, marié à Susanne Madeleine Emmerich qui figure à l’état des habitants de 1789 (voir ci-dessus)

1784 (27.5.), Me Lung (6 E 41, 1525) n° 82
Inventarium über weÿl. des Wohl Edlen H. Johann Gottfried Petzel des handelsmanns verlassenschafft – nach seinem d. 13. Novembris jüngst genommenen tödlichen hinstritt – auff ansuchen der wittib der Wohl Edlen Viel Ehr: und Tugendreichen Fr. Susannæ Magdalenæ geb. Emmerichin beÿständlich H. Johann Schöttel des handelsmanns ihres H. schwagers als auch H. Lt Georg Adam Petzel wohlmeritirten Actuarii honorarii beÿ alhiesigen Verjicht Protocollo, als geordneter und geschworener H Vogts Jgfr Margaretha Salome und Johann Gottfried derer Petze,l beede des verstorbene mit seiner wittib erzeugten annoch minderjährig Kinder

in einer in der Statt Straßburg ane der Saltzmannsgaß gelegen und H. Emmerich dem handelsmann zuständigen behausung befunden worden wie folgt
der hinterbliebenen Fr. wittib unverändertes vermögen, Sa. silbers 1 lb, Sa. goldene ringe 23 lb, Sa. schulden 50 lb, Sa. Ergäntzungs rest 3210 lb, Summa summarum 3385 lb
der erben unverändertes guth, Sa. kleidung 36 lb, Sa. silbers und dergleichen geschmeids 1 lb, Sa. goldene ringe 4 lb, Sa. Ergäntzungs rest 2611 lb, Summa summarum 2653 lb – Schulden 150 lb, nach deren abzug 2503 lb
die theilbare nahrung, Sa. hausraths 209 lb, Sa. weine und leeren Faß 91 lb, Sa. antheil ane einem waarenlager 708 lb, Sa. silbers 57 lb, Sa. goldenen geschmeids 14 lb, Sa. der baarschafft 1373 lb, Sa. schulden 4916 lb, Summa summarum 7370 lb – Schulden 8400 lb, compensando 1029 lb
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrenvest und Vorachtbaren H. Johann Gottfried Petzel dem ledigen handelsmann S.T. H. Georg Adam Petzel vornehmen handelsmanns mit weÿl. Fr. Anna Margaretha geb. Pfeffingerin ehelich erzeugtem Sohn, so dann der Viel Ehr u hoch tugendgezierten Jgfr. Susanna Magdalena Emmerichin S. T. H. Johann Michael des geschwornen wechsel: Courtier und Fr. Susanna Magdalena geb. Ehrmännin ehelich erziehlter Tochter aus der hochzeiterin andern theil – den 24. Augusti 1761, Johann Daniel Langheinrich
Codicill 25. Februarÿ 1773, Not. Langheinrich

Jean Geoffroi Emmerich loue ses locaux commerciaux au négociant Frédéric Louis Steinheil (son beau frère, voir ci-dessous)

1810 (9.6.), Strasbourg 12 (31), Me Wengler n° 4856
Jean Geofroi Emmerich négociant domicilié rue Saltzmann
à Frédéric Louis Steinheil négociant
tout le commerce que ledit Sr Emmerich a fait dans la susdite maison rue Saltzmann (…), bail de 10 années qui commencent de la St Michel prochain
Le comptoir et cabinet sis au rez de chaussée dans ladite maison rue Saltzmann ainsi que deux magasins une écurie à un cheval et un logement convenable
Enregistrement de Strasbourg, acp 114 f° 186-v du 13.6.

Marie Salomé Imlin meurt en 1827 en délaissant pour héritières ses deux sœurs, Louise Cunégonde femme de Frédéric Jacques Steinheil et Sophie Dorothée veuve de Jean Pfeffinger

1827 (25.10.), Strasbourg 9 (anc. cote 53), Me Hickel n° 2570, première vacation du 24.8.1827
Inventaire de la succession de Marie Salomé Imlin épouse de Jean Geoffroi Emmerich, propriétaire, décédée le 8 juillet dernier – à la requête du veuf, commun en biens suivant contrat de mariage passé devant Me Langheinrich le 5 avril 1769, 2. Louise Cunégonde Imlin épouse de Frédéric Jacques Steinheil, rentier, 3. Sophie Dorothée Imlin veuve de Jean Pfeffinger, docteur en médecine, héritières pour moitié de leur sœur germaine, dans une maison rue de l’Homme de Sel n° (-) de la communauté
Titres de propriété, par contrat de vente passé à la Chambre des contrats le 23 juin 1777 M. Emmerich a acquis de Philippe Jacques Engel, membre du Séminaire eccléstiastique de Strasbourg, une maison composée d’un bâtiment de devant & d’un bâtiment latéral avec cour, puits & dépendances située à Strasbourg rue de l’Homme de sel n° 9 pour 7500 florins – permission de l’ancien magistrat de Strasbourg au sujet d’un changement de construction fait dans ladite maison, estimée 25 739 fr
mobilier 8423 fr, numéraire 700 fr, créances 2265 fr
vignes à Dorlisheim 3000 fr et terres à Dorlisheim 8000 fr, fermages 481 fr, total 48 608 fr
propres, une tuilerie à Dorlisheim non estimée, garde robe 121 fr – passif 47 843 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 186 F° 73 du 5.11.

Fils de l’archiviste de Ribeauvillé, Frédéric Jacques Steinheil épouse en 1781 Louise Cunégonde Imlin : contrat de mariage, célébration

1781 (6.5.), Me Lung (6 E 41, 1528) n° 22
(Eheberedung) zwischen dem Wohl Edel Vest und Großachtbaren Herrn Friderich Jacob Steinheil, wohlbestellten Archivario der Hochfürstl. Pfaltz Zweÿbrückischen Cantzleÿ in Rappolsweiler, des Hoch und Wohl Edelgebohrnen auch Hochgelehrten Herrn Christian Reinhard Steinheil, hochfürstl. Pfaltz Zweÿbrückischen Raths beÿ der Fürstlichen Cantzleÿ in gedachter Stadt Rappolsweiler mit der Hoch Edlen, Wohl Ehr und tugendreichen Frau Anna Dorothea gebohrner Westphal ehelich erzeugtem Herrn Sohn als bräutigam, ane einem,
Wie auch der Wohl Edlen, Viem Ehr: und Tugendgezierten Jungfraun Luisa Kunigunda Imlin, weiland des Wohl Ehrenvesten, Weiß und Großachtbaren Herrn Johann Ludwig Imlin, gewesenen Silberarbeiters Eines Ehramen Kleinen Raths alhier Zu Straßburg wohlmeritirten beÿsitzers und dreÿers auch Löblicher Stadt Stall auch vornehmen burgers dahier, mit auch weiland der Wohl Edlen, Viel Ehr: und tugendreichen Fraun Maria Salome gebohrner Ehrmann, beeder längst seeligen ehelich erziehlt und hinderlaßene Jungfrauen Tochter, als braut, am andern Theil – Actum Straßburg den 8. Maÿ im Jahr unsers Erlösens Jesu Christi 1781 [unterzeichnet] Friderich Jacob Steinheil als Brautigam, Louise C. Imlin als braut
(…) Zu meinen übrigen Notariat acten in verwahrung zu nehmen & auf Freÿtag den 8. Junii Anno 1781.

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 49-v)
Im Jahr 1781 Montags den 11. Junii Abends um fünff Uhr sind (…) ehelich eingesegnet worden H. Friderich Jacob Steinheil, lediger Archivarius beÿ hochfürstlich Pfaltz Zweÿbrückischer Canzeleÿ in Rappolsweiler, S. T. Hn Christian Reinhard Steinheil, hochfürstlich Pfaltz Zweÿbrückischen Raths beÿ gedachter Canzeleÿ und Frau Anna Dorothea gebohrener Westphali, ehelicher Sohn und Jgfraun Louisa Kunigunda Immlinin, weiland Hn Johann Ludwig Immlin, gewesenen Silberarbeiters und dreÿers löblichen Stadt Stall auch burgers allhier und Frauen Maria Salome gebohrner Ehrmännin hinderlaßene eheliche Tochter [unterzeichnet] Friderich Jacob Steinheil als Brautigam, Louise Kunigunda Imlin als braut

Le docteur en médecine Jean Pfeffinger épouse Sophie Dorothée Imlin en 1784 : contrat de mariage, célébration

1784 (15.10.), Me Lung (6 E 41, 1528) n° 50
(Eheberedung) zwischen dem Wohlgelehrten Herrn Johannes Pfeffinger, Medicinæ Doctori et Practico dahier, weiland des Hoch Edelvest und hochgelehrten Herrn Johannes Pfeffinger, im Leben gewesenen hocherfahrenen Medicinæ Doctoris, hochmeritirten Professoris publici ordinarii, Capituli Thomani hochansehnlichen Canonici und vornehmen Burgers alhier seeligen, mit der Hoch Edlen und Hoch Tugendgezierten Frauen Catharina Salome gebohrner Karthin ehelich erzeugt und nachgelaßenem Sohn, als bräutigam ane einem
So dann der Wohl Edlen Hoch und tugendreichen Jungfraun Sophia Dorothea Imlin, weiland des Wohl Ehrenvesten, Weiß und großachtbahren auck Kunstreichen Herrn Johann Ludwig Imlin, gewesenen Silberarbeiters E. E. Kleinen Raths wohlmeritirten beÿsitzers und dreÿers auf Löbl. Stadt Stall, auch vornehmen burgers dahier, mit auch weiland der Wohl Edlen Viel Ehr und Tugendreichen Fraun Maria Salome gebohrner Ehrmann, beede längst seeligen ehelich erziehl und hinderlaßenen Jungfrau Tochter als braut ane dem andern Theil – So geschehen alhier Zu Straßburg auf Freÿtag den 15. Octobris im Jahr der Gnaden 1784. [unterzeichnet] Johannes Pfeffinger Med. Doct. als brautigam, Sophia Dorothea Imlin als Braut

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 160-v)
Im Jahr Christi 1784 Montags den 18. Octobris um Vier Uhr sind (…) Ehelich eingesegnet worden Herr Johannes Pfeffinger, Medicinæ Doctor und Practicus auch lediger burger allhier, Weÿland Herrn Johannes Pfeffinger, gewesenen Medicinæ Doctoris und Professoris Publici Ordinarii, des Collegiat Stifts Zu St. Thomä Canonici auch Burgers alhier, Frauen Catharina Salome einer gebohrner Karthin Ehelich erzeugter Sohn, und Jungfraun Sophia Dorothea Imlin, weÿland Herrn Johann Ludwig Imlin, gewesenen Silberarbeiters und burgers alhier, mit weÿland Frauen Maria Salome eine gebohrne Ehrmännin ehelich erzeugt [unterzeichnet] Johannes Pfeffinger Medicinæ Doctor als brautigam, Sophia Dorothea Imlin als Braut (i 162)

Lors de la liquidation, les héritières laissent la maison en jouissance viagère au veuf Jean Geoffroi Emmerich

1827 (2.11.), Strasbourg 9 (anc. cote 54), Me Hickel n° 2637
Liquidation et partage – Jean Geoffroi Emmerich père, commun en biens avec Marie Salomé Imlin suivant contrat de mariage passé devant Me Langheinrich le 5 avril 1769, Louise Cunégonde Imlin épouse de Frédéric Jacques Steinheil rentier, Sophie Dorothée Imlin veuve de Jean Pfeffinger, docteur en médecine, héritiers de Marie Salomé Imlin femme de Jean Geoffroi Emmerich décédée le 8 juillet, dernier inventaire dressé par le notaire soussigné le 24 août suivant
immeubles art. 7, une maison composée d’un bâtiment de devant & d’un bâtiment latéral avec cour, puits & dépendances située à Strasbourg rue de l’Homme de sel n° 9 – acquis de Philippe Jacques Engel, membre du séminaire ecclésiastique contrat cote 5 de l’inventaire, estimée 25 738 fr, en nue propriété seulement
en propriété à Sophie Dorothée Imlin veuve de Jean Pfeffinger
Enregistrement de Strasbourg, acp 186 F° 73 du 5.11.

Jean Geoffroi Emmerich meurt en 1831 en délaissant des héritiers collatéraux

1831 (25.7.), Strasbourg 9 (anc. cote 61), Me Hickel n° 3848
Inventaire de la succession de Jean Geoffroi Emmerich, propriétaire décédé le 16 courant, à la requête de Louis Auguste Emmerich, négociant, tant pour lui que comme mandataire de Caroline Concorde Emmerich sa sœur majeure, 2. Jean Frédéric Charles André Auguste Kiehm, négociant, mandataire de 1) Jean Schoettel fils, négociant, 2) Sophie Schoettel épouse de mondit Sr Kiehm, 3) Catherine Salomé Alberti épouse de Philippe Jacques Robert, ancien négociant, 4) Chrétienne Charité Lung épouse de Pierre Joseph Robin, employé de l’octroi de la ville de Strasbourg mandataire de son mary administrateur légal des biens de 1. Pierre Joseph Robin, 2. Eugène Constantin Robin et Justine Hyacinthe Robin ses enfants, 5) Jacques Chrétien Lung, ancien négociant en son nom et et administrateur légal des biens de 1. Charles Théodore, 2. François Henri, 3. Fanny Caroline Adèle, 4. Corinne Améilie Adèle, 5. Charles Auguste ses enfants, 7. Mélanie Eléonore Lung majeure de M. Lung et de ladite De née Ulrich, 8. Marguerite Salomé Petzel, majeure, légataires de leur oncle et grand oncle, 1. M Emmerich et Mlle Emmerich pour 1/8 ensemble un quart, 2. Schoettel, Mde Kiehm chacun 1/8, 3. Mad. Robin pour un troisième quart, 4. mineurs Robin, mineur Lung et Mlle Lung légataires pour 1/40 chacun, suivant testament olographe du 1 février 1830 enreg. le 18 juillet courant déposé au rang des minutes de Me Hickel le 16 juillet

dans le logement qu’il occupait dans la maison rue de l’Homme de sel (rue Saltzmann) n° 9 dans l’appartement appartenant aux héritiers de son épouse défunts dont il était usufruitier sa vie durante le 11 juillet courant, dont la propriété a été abandonnée aux héritiers par liquidation dressés par Me Hickel le 2 novembre 1827
objets non retrouvés 1309 fr, garde robe 163 fr, objets légués 30 fr, mobilier 1132 fr, totalité sousmis à usufruit 787 fr, totalité de la garde robe 101 fr, totalité du mobilier 531 fr, comptant 1007 fr, immeubles à Dorlisheim 236 fr, de fermage créances
Enregistrement de Strasbourg, acp 204 F° 191 du 30.7.

Les copropriétaires louent en 1834 la maison aux négociants associés Jean Nicolas et Edouard Kartz

1843 (27.2.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 84 (1873) f° 95, spp du 29.9.1834
Bail ainsi conçu – Entre les Dames Louise Cunégonde Imlin, Epouse du Sieur Frédéric Jacques Steinheil, rentier, dûement autorisée par lui et Sophie Imlin, veuve de feu le Sieur Jean Pfeffinger, en son vivant médecin, les deux en cette ville, propriétaires de la maison située rûe Saltzmann N° 9, d’ici, d’une part
et les sieurs Jean Nicolas et Edouard Kartz, négociants associés en cette ville de l’autre part, In a été convenu ce qui suit
1° Lesdites Dames donnent en Bail ausdits Sieurs pour trois, six ou neuf années consécutives, à Commencer au terme de pâques prochain, tout le rez de chaussée de leur dite maison avec un grenier à foin, à l’exception d’une écurie, si c’est pour un locataire de la maison, des Buchers et de la Buanderie qui se trouve dans la cour, laquelle dernière doit rester Commune avec les autres locataires, pour un loyer annuel de 500 francs

Lors de la liquidation passée entre les deux enfants de Sophie Dorothée Imlin veuve de Jean Pfeffinger, la moitié de maison rue Saltzmann revient à Jeannette Louise Pfeffinger femme de Louis Regnard Weber

1837 (23.8.), Strasbourg 9 (71), Me Hickel n° 5702
Liquidation et partage – 1. Jeannette Louise Pfeffinger femme de Louis Regnard Weber receveur général des Hospices civils de Strasbourg, 2. Jean Louis Pfeffinger, employé au bureau des Hospices civils de cette ville, seuls héritiers de Jean Pfeffinger, docteur en médecine décédé le 15 décembre 1817, et de Sophie Dorothée Imlin sa veuve décédée le 4 mars 1837, inventaire dressé par Me Roessel le 25 mai 1818, renonciation à la communauté par Mde Pfeffinger suivant déclaration faite au greffe du tribunal civil le 3 mai 1819
Mde Weber, la maison rue Saltzmann
M Pfeffinger, la maison rue de l’Ecurie
Masse active. I. succession de M. Pfeffinger. 2. une maison consistant en deux corps de bâtiment avec cour, puits, appartenances, et dépendances sise à Strasbourg rue de l’Ecurie n° 1 faisant le coin de la rue de l’Homme de Pierre, d’un côté M Remond, derrière en partie la propriété du Sr Brey en partie celle du Sr Ansen – M. Pfeffinger a acquis cet immeuble de Catherine Marguerite Pasquai épouse de Joseph Pasquai, négociant, suivant acte dressé à la Chambre des contrats le 23 novembre 1789. La De Pasquai l’a recueilli dans la succession de Marie Esther Voltz veuve de Jacques Pasquai, négociant, sa mère dont elle était seule et unique héritière et qui avait elle même acquis l’immeuble des héritiers de Jean Daniel Stamm, marchand de vins, par acte passé à la Chambre des contrats le 20 février 1777, propriété encore établie par actes passés à la Chambre des contrats et à la Chambre des subhastations le 7 août 1722, 17 juin 1653, 30 septembre 1662, 16 mai 1664, 20 mars 1691, 4 février 1697, 23 août 1719, 12 septembre 1711 et 20 février 1777, estimée 27 000 fr
II. succession de Mde Pfeffinger. 7. la moitié indivise d’une maison consistant en un bâtiment de devant et un bâtiment latéral avec cour puits et autres appartenances et dépendances située à Strasbourg rue Saltzmann ou de l’Homme de Sel n° 9 d’un côté le Sr Gal Fritsch, d’autre le Sr Vierling marchand de vins pour 15 000 fr, l’administration de cette maison a été confiée jusqu’au décès Mde Pfeffinger à M Steinheil fils de Mde veuve Steinheil laquelle est propriétaire de l’autre moitié indivise – recueilli dans la succession de Marie Salomé Imlin épouse de Jean Geoffroi Emmerich père négociant sa sœur dont elle est héritière pour moitié suivant acte contenant liquidation et partage dressé par Me Hickel le 2 novembre 1827. Feu M Emmerich l’a acquis de la communauté Philippe Jacques Engel, membre du séminiare ecclésiastique, par acte dressé à la Chambre des contrats le 23 juin 1777
Enregistrement de Strasbourg, acp 252 F° 46-v du 28.8.

Jeannette Louise Pfeffinger acquiert la moitié de maison échue à sa tante en devenant seule propriétaire

1838 (31.3.), Strasbourg 9 (72), Me Hickel n° 5880
Louise Cunégonde Imlin veuve de Frédéric Jacques Steinheil, rentier
à Jeannette Louise Pfeffinger épouse de Louis Regnard Weber, receveur général des Hospices Civils de Strasbourg
la moitié indivise avec Mde Weber d’une maison consistant en bâtiment de devant et bâtiment latéral avec cour, puits, autres appartenances, et dépendances sise à Strasbourg rue de l’Homme de Sel n° 9, d’un côté le Sr Gal Fritsch, d’autre le Sr Vierlingn derrière les héritiers de M. de Bulach – la moitié recueilli par la De Weber dans la succession de Sophie Dorothée Imlin veuve de Jean Pfeffinger sa mère dont elle était héritière pour moitié, suivant acte contenant liquidation et partage dressé par Me Hickel le 23 août dernier Mde Weber est devenue seule propriétaire, Mde Steinheil venderesse et feu Mde Pfeffinger ont recueilli cet immeuble dans la succession de Marie Salomé Imlin épouse de Jean Geoffroi Emmerich, propriétaire et négociant, dont elles étaient héritières pour moitié suivant acte contenant liquidation et partage dressé par Me Hickel le 2 novembre 1827. Feu M Emmerich l’a acquis de la communauté Philippe Jacques Engel, membre du séminiare ecclésiastique, par acte dressé à la Chambre des contrats le 23 juin 1777 – moyennant 15 000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 258 F° 63 du 9.4.

Receveur général des hospices civils, Louis Regnard Weber épouse Jeannette Louise Pfeffinger en 1818
1818 (8.6.), Strasbourg 8 (23), Me Roessel n° 5577
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Louis Regnard Weber, receveur général des hospices civils, fils majeur de Samuel Regnard Weber, jurisconsulten ancien receveur desdits hospices, et de Catherine Salomé Wittmar
Jeannette Louise Pfeffinger, fille majeure de Jean Pfeffinger, docteur en médecine, et de Sophie Dorothée Imlin
Enregistrement de Strasbourg, acp 139 F° 62-v du 9.6.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
1819 (27.4.), Strasbourg 8 (26), Me Roessel n° 6408 et 6437, vacation du 11 mai (acp 143 F° 19-v du 12.5.) ;
Inventaire des apports de Louis Regnard Weber, receveur général des hospices civils, et de Jeannette Louise Pfeffinger, Contrat de mariage Me Roessel le 8 juin 1818
la Dame 8497 francs, le Sr Weber 7657 francs
La De Weber déclare que suivant inventaire de Jean Pfeffinger, docteur en médecine, dressé par Me Roessel le 25 mai 1818 a été dévolu à elle et à son frère Jean Louis
immeubles, 1. un jardin de la contenance d’environ 40 ares situé hors la porte des Bouchers à côté de la chaussée du Rhin, d’un côté la propriété du Sr Schoellhammer jardinier, d’autre le terrain ci après désigné, en haut M Dreyer en bas la chaussée
2. un terrain de la contenance d’environ 1 ha. 6 ares situé à droite de la chaussée du Rhin sur le plaine n° 25 entre la chaussée et le chemin dit Ziegelweg en haut le jardin susdésigné en bas en pointe sur la chaussée. Ce jardin et ce terrain recueillis dans la succession de ses père et mère Jean Pfeffinger, docteur en médecine, et Catherine Salomé Karth, estimés 8000 fr
3. une maison avec dépendances située à Strasbourg rue du Sanglier n° 12, d’un côté le Sr Braunwald teinturier aujourd’hui M Mertian négociant, d’autre M. Barchewitz tonnelier, derrière aboutissant sur le jardin Mertian, estimée 10 000 fr., la moitié échue à M Pfeffinger de la succession de Catherine Salomé Karth sa mère, l’autre moitié acquise de Jean Georges Brecht serrurier et Marie Madeleine Dreher suivant acte passé à la Chambre des contrats le 15 juillet 1793
4. une maison à Strasbourg rue de l’Ecurie n° 1 dans cette rue dont elle fait le coin, d’un côté les héritiers Ullmer, d’autre la propriété du perruquier Breu aboutissant sur les héritiers Ullmer – acquis pendant la communauté avec Sophie Dorothée Imlin de Catherine Marguerite née Pasquai veuve de Joseph Pasquai négociant, suivant acte passé à la Chambre des contrats le 23 novembre 1789, évaluée 24 000 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 142 F° 184-v du 29.4.

Inventaire après décès d’un locataire, David Picard

1840 (23.3.), Strasbourg 7 (95), Me Boersch n° 1625
Inventaire de la succession de David Picard, agent comptable à l’administration de l’octroi, décédé le 27 décembre 1839, à la requête de Charles Frédéric Traut, avoué près le Tribunal Civil, mandataire de Georges Frédéric Schützenberger, maire, poursuivant les droits de la ville créanciere, ayant fait sommer Eugénie Picard, sans état, Théodore Marx Picard, négociant, héritiers présomptifs, Louis Charles Zeyssolff, notaire à la résidence de Strasbourg pour représenter David Picard, commis, Judith Picard femme d’Elias Picard, rentier à Metz, Sara Picard femme de Mathieu Goschler, propriétaire à Paris, Delphine Picard femme de Léopold Ladenbourg, avocat à Manheim (Grand Duché de Bade) nièce du défunt
dans une maison rue Saltzmann n° 9
Enregistrement de Strasbourg, acp 276 F° 97-v du 26.3.


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.