20, rue Sainte-Madeleine


Rue Sainte-Madeleine n° 20 – IX 154, 153 (Blondel), O 690 puis section 17 parcelle 46 (cadastre)

Maison Dickel, 1572

Sainte-Madeleine 20 - façadeSainte-Madeleine 20 (millésime 1572)
Façades, à gauche dans l’impasse, à droite sur la rue ; la travée de droite a trois étages
Millésime 1572 sur la pierre d’angle à la hauteur des linteaux de fenêtre (avril 2016)

Une pierre à l’angle de la maison porte le millésime 1572. Jean Decker est autorisé à surbâtir à la même époque un terrain communal à côté de sa maison. La propriété qui comprend un bâtiment avant et un jardin appartient ensuite à Ernest Christophe de Lutzelbourg puis à Philippe de Caba, officier au service de sa Majesté impériale. Elle est appelée pendant un siècle hôtel de Caba. Une estimation accompagnée d’un mémoire des travaux indispensables est dressée en 1715.

1727-Sainte-Madeleine 12-20, rue1727-Sainte-Madeleine 12-20, cours
Plan-relief de 1725-1728 (Musée historique, cliché Thierry Hatt) – Les deux parties de la façade sur rue sont à gauche de l’image. (Image de droite, vue de l’arrière) le corps de bâtiments et celui de droite. Le bâtiment du nord se termine par une tourelle. Par ailleurs l’aspect général est le même aujourd’hui

Les héritiers Custine de Guermange vendent la maison en 1735 au menuisier Jean Rondouin qui devient ensuite entrepreneur des fortifications de la Ville. Elle devient en 1766 propriété de François Paul Acker, potier municipal qui est l’un des deux fabricants de poêles en faïence à Strasbourg en 1780. Le plan Blondel montre que la propriété (parcelles 154 et 153) comprend alors un bâtiment avant en U dont l’aile gauche est plus longue que la droite, une cour et un jardin ainsi qu’un bâtiment arrière. François Paul Acker qui vient de construire le bâtiment en prolongement de l’aile gauche (sud) est autorisé en 1780 à ouvrir des jours vers la propriété voisine (parcelle 155 du plan Blondel). Cette tolérance est reconduite en 1811.

9 (Canton IX) hôtel de Caba210 Plan (Hotel de Caba)
Plan Blondel (1765, ADBR 2 L Plan 5)
Plan préparatoire pour le plan-relief de 1830, l’ancien hôtel de Caba est teinté en rose foncé

L’Atlas des alignements clos en 1829 signale un rez-de-chaussée en maçonnerie et deux étages en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue se trouve à droite du repère (m) : deux fenêtres de part et d’autre de la porte cochère centrale au rez-de-chaussée, cinq fenêtres à chacun des deux étages. Les façades vers l’impasse se trouvent à gauche du repère (m), pignon de la façade sur rue suivi de l’ancien bâtiment en prolongement de l’aile gauche. Outre le bâtiment à gauche de la cour en 1780, on a construit depuis 1765 à droite de la cour trois bâtiments qui relient le bâtiment avant et celui au fond de la cour. Une galerie qui ferme la première cour U fait en outre communiquer l’ancienne aile gauche au début des nouveaux bâtiments de droite. La première cour U montre la façade arrière (3-4) du bâtiment sur rue, l’aile droite (2-3), l’aile gauche (4-1) et la galerie (2-3) qui se retrouve dans la cour T en (4-5). L’aile gauche (5-6-7) existait déjà en 1765, le bâtiment (7-1) date de 1780. On voit ensuite le bâtiment (1-3) au fond de la cour et les trois bâtiments (2-3-5) sur le côté droit, plus récents. Tous les nouveaux bâtiments qui bordent la cour ont un étage seulement. L’ensemble se présente alors comme on peut le voir aujourd’hui. Un grand four se trouve dans le bâtiment au fond de la cour en 1840, il est probable que ce soit l’ancien four qui a servi à cuire les poteries dès l’installation de François Paul Acker dans les bâtiments. Les bâtiments latéraux servent alors de magasin.

210 Elévations i-o210 cours TU
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 210
Cours T et U

D’après le cadastre, Edouard Beeh qui vient d’acquérir l’immeuble démolit un bâtiment en 1865, ce qui ramène le revenu de 360 à 340 francs. Il fait l’année suivante des agrandissements qui portent le revenu à 447 francs. Le nombre des ouvertures et fenêtres ordinaires passe de 66 à 120. Les nouvelles fenêtres sont celles des bâtiments arrière auxquels on a ajouté un étage, les seuls qui n’en ont qu’un aujourd’hui étant le bâtiment du sud et celui qui suit immédiatement l’aile droite. La travée droite de la façade a elle aussi été transformée ; c’est la seule à ne pas présenter de pan de bois et à avoir un troisième étage, ce qui correspond à la fenêtre supplémentaire au troisième suite aux transformations de 1866.
Le dernier bâtiment à droite de la cour sert d’atelier mécanique au cours du XX° siècle. Devenue propriétaire, la Ville de Strasbourg fait réhabiliter en 1991 les bâtiments inscrits au Plan de sauvegarde.

Sainte-Madeleine 20 - cour T ouestSainte-Madeleine 20 - cour T sudSainte-Madeleine 20 - cour T estSainte-Madeleine 20 - cour U
Bâtiments au fond de la deuxième cour ; en face, l’ancien bâtiment du four, à droite bâtiment qui a servi d’atelier mécanique au cours du XX° siècle, à gauche, bâtiment de 1780
Le bâtiment bleu (côté sud) a été construit en 1780 à la place du jardin
Vue vers l’est, le grand bâtiment de droite est celui qui terminait anciennement l’aile sud
Première cour, passage sous la galerie

mai 2016

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1631 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Ernest Christophe de Lutzelbourg et Sophie de Braubach
1645* v Philippe de Caba baron de Caberg, général au service de sa Majesté impériale, et Jacqueline de Knipenberg – catholiques
h Philippe de Custine seigneur de Guermange et Marie Gertrude Caba de Caberg – catholiques
h Jacqueline Elisabeth de Custine de Guermange – catholique
1735 v Jean Rondouin, menuisier puis entrepreneur des fortifications, et (1735) Marie Agnès Vialy – catholiques
1766 v François Paul Acker, potier puis fabricant de poêles en faïence, et (1742) Anne Marie Frick – catholiques
1792 h Luc Walter, fabricant de poêles en faïence, et (1781) Marie Antoinette Acker – catholiques
1808 h Luc Walter
1822 v François Bernard Herrmann, potier puis poêlier, et (1813) Marie Claudine Sinner puis (1824) Louise Thérèse Wittmann
1867* v Edouard Beeh, menuisier, et (1846) Sophie Emilie Wernert, puis (1856) Frédérique Amélie Schaub
1904* v Guillaume Weibel
1935* h Marcel Douvier, notaire à Sarrebourg, et Louise Weibel

Valeur de la maison selon le billet d’estimation en 1715, 2 100 livres – Valeur vénale, 3 000 livres en 1735, 3 750 livres en 1766

(1765, Liste Blondel) IX 154 et 153, au Sr Rondoüin
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 690, Herrmann, François Bernard, rue de la Madeleine 21 – maison, sol – 8,1 ares

Locations

1657, Loup (Wolffgang) Sigel, bailli de Hunolstein, et Sophie Caba
1688, Philippe Artus, perruquier
1692, Jean Jacques Espich, docteur en médecine
1698, Dorothée Werbeck veuve du tonnelier Jean Meyer
1708, Sébastien de Fouquerolles, bailli d’Oberbronn
1776, Antoine Grasselli qui agit au nom de la société Antoine Ganzinotti et compagnie
1795, Jeanne Gabrielle Bertin
1798, Madeleine Sigel
1799, Marie Félicité Acker veuve du marchand François Bianchi
1804, André Schæffer, drapier, et Catherine Salomé Schær
1805, Nicolas Schmitt, consigne au Petit pont du Rhin, et Barbe Mangold
1807, Jean Baptiste Anrich, notaire
1813, François Michel Walther, fabricant de poêles en faïence
1817, Florian Mathias Marchal, chanoine à la cathédrale
1820, François Herrmann, poêlier (futur propriétaire)
1839, Marguerite Madeleine Schwartz veuve de Jean Chrétien Blumer
1844, Louis Jean Baptiste Joseph Hügelin, fabricant de poêles, et Victoire Hertling
1845, François Louis Ziegler, débitant de vins, et Marie Elisabeth Demoutier – Charles André Battermann, poêlier, et Salomé Preiss

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Livres des communaux

1562, Livre des communaux, VII 1446 (Zinßbuch D), f° 148
Jean Dickel est imposé à partir de 1573 pour un terrain communal à côté de sa maison sur lequel il a été autorisé à bâtir puis à partir de 1576 pour un autre terrain de neuf pieds sur deux. Le contribuable est ensuite Ernest Christophe de Lutzelbourg

Item j. lb gibt Hanns Dickell von Einem Allmend blatz An seÿner behusung Jnn Vttengaß so Ime von vnsern herrn vergönnet Zu Ermeltter seiner behusung Intzuziehen vnnd zuuerbuwen, gefallet der Erste Zinns vff Liechtmeß Anno a XV C Sibenzig vnd dreÿ
Item j ß gibt Er Auch von Einem Allmend An gemelter seiner behusung Inn Vttengaß so Jme weÿther Intzuzeunen bewilligt worden ix schuh lang vnnd ij schuh breitt raum* durch Buwherrn vnd dreÿe Zinstage den 14.t Februarÿ Anno & Xv C Lxxvj.
Jetzt J Ernst Christoff von Lüthelburg
(rub.) Jetz 2. lb d für beede I° Martÿ 1627.Neü 347

1652, Livre des loyers communaux, VII 1461 (1652-1672) f° 347
La rente communale est inscrite dans le registre ouvert en 1652

Junckher Ernst Christoph Von Lützelburg, Soll gemeiner Statt, Vom Almendplatz ahne der behaußung in der Vttengaß, Jahrs vf Liechtmeß 2 lb d
Alt. d. f. 148
New fol. 241
(Quittungen, 1653-1672)

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 291
Le registre suivant mentionne les propriétaires suivants. Les quittances de 1680 et de 1701 sont délivrées au créancier hypothécaire Jean Schatz (voir les actes)

Jr Ernst Christoph von Lützelburg, Soll vom Allmendplatz an der Behaußung in der Uttengaß vff Liechtmeß, 2 lb
St. Zinnßb. p. 347
Jetzt Mad. Jacobe Elisabetha de Custine de Guermange ([corrigé en] Brunville)
Jetzt Jean Rondouin Charpentier
(Quittungen, 1673-1742
1680 p. H. Schatz
1702 p. Hn Joh: Schatzen
Neuzb fol 718

1741, Livre des loyers communaux, VII 1472 (1741-1802) f° 718

alzb. 291
Jean Rondouin, der Zimmermann, solle vom Allmendplatz an der Behaußung in der Uttengaß Jahrs auff Purif. Mar. (id est 2. febr), 2 lb
(Quittungen 1741-1749)
Derselbe solle ferner Von einem 40 schuhe Lang und 30. schuhe breiten allmendt Platz vor den Catholischen Waisenhauß, Holtz darauff Zu legen, und auch Zu Zimmern, jahrs auff annunc. Mar. und A° 1750 (14. Pluvios). I.mo 3 lb
(Quittungen 1750-1751)
mit auffkündung des Zimmerplatzes
(Quittungen 1752-an 8)
C. 344

modo H Frantz Paul Acker
Lucas Walter, faÿance fabricant

Directeurs fonciers (Bauherren)

1782, Directeurs fonciers, VII 1420
André Müller est autorisé au nom du potier François Paul Acker à convertir une fenêtre en porte au rez-de-chaussée de la maison

(f° 125-v) Dienstags den 27. Augusti 1782. Hr. Frantz Paul Acker, Kachler
Mr Andreas Müller, der Maurer, nôe. Hrn. Frantz Paul Acker, des Kachlers, bittet zu erlauben an deßen behausung an der St Magdalenæ Gaß gelegen, au Rez de chaussée aus einem Fenster eine thür machen zu laßen. Erkannt Willfahrt.

1786, Directeurs fonciers, VII 1422
Le maçon Schrœter est autorisé au nom de François Paul Acker à réparer le crépi et à le peindre en gris perle

(f° 74-v) Dienstags den 16. Maÿ 1786. Hr. Frantz Paul Acker
Mr. Schrötter, der Maurer, nôe. Herrn Frantz Paul Acker, bittet zu erlauben an deßen behausung in der Uttengaß gelegen, den abgefallenen Bestich repariren, sofort dieselbe Perlfarb anstechen zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

Protocole de tribus

1767, Protocole de la tribu des Maçons (XI 239)
Les contrôleurs de la tribu des maçons se plaignent que François Paul Acker a fait couvrir sa maison par un journalier. Le défendeur argue que l’ouvrier est à son service. Les contrôleurs établissent que le journalier ne fait pas partie du personnel ordinaire du défendeur auquel ils infligent une amende conformément au règlement

(f° 214-v) Freÿtags den 25. Septembris 1767. Ist Ein Quartal Gericht.
Gemelte Rügere Klagen Contra H. Frantz Paul Acker den statt Kachler, Wie daß derselbe durch einen handlanger das tach an seiner behaußung In der Uttengaß hat decken Laßen, so wieder die articul Vnd ordnung, dahero gebetten beklagten in die Verbeßerung des articuls Zu Condemniren.
Beklager ist gestandig, daß einer seiner arbeitern so schon über ein Jahr beÿ ihme schaffet, an soclhem tach hat gearbeitet, mithin waß Er durch seine eigene Leuth Kan machen laßen, kan es Ihme nicht werwehret seÿn, bittet dahero absolutionem.
Ist nach anhörung der Partheÿen Erkandt, Weillen dießer handlanger nicht über beklagten tisch noch Kosten sich befindet, Ist beklagter in die Verbeßerung des articuls mit 3. lb. straff Condemnirt

Description de la maison

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Rue Ste Madeleine

nouveau N° / ancien N° : 20 / 21
Hermann
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages médiocres en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 225 case 3

Herrmann, François Bernard rue Ste Madeleine N° 21

O 690 (noté par erreur O 693), maison, sol, R. Ste Madeleine 21
Contenance : 8,10
Revenu total : 364,21 (360 et 4,21)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 66 / 53
fenêtres du 3° et au-dessus : 1 / 1

Cadastre napoléonien, 27 f° 945 case 2

Herrmann François Bernard
1867 Beeh, Edouard, menuisier

O 690, maison, sol, Rue Ste Madelaine 20
Contenance : 8,10
Revenu total : 364,21 (360 et 4,21)
Folio de provenance : (225)
Folio de destination : 945, Démolition partielle de 1864
Année d’entrée :
Année de sortie : 1867
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 66
fenêtres du 3° et au-dessus : 1

O 690, maison
Revenu total : 344,21 (340 et 4,21)
Folio de provenance : 945 partie non démolie
Folio de destination : 945 aug. de C.on
Année d’entrée : 1867
Année de sortie : 1869
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 120 / 96
fenêtres du 3° et au-dessus : 2 / 2
Année 1867 – Augmentations – Beeh Edouard f° 945, O 690, Maison, revenu 340, Démolition partielle, partie restante, 8.bre 1865, imposable en 1867, imposée en 1867
Diminutions – Herrmann F.ois f° 945, O 690, Maison, revenu 360, Démolition partielle, supp. en 1867

O 690, maison
Revenu total : 451,21 (447 et 4,21)
Folio de provenance : 945 Aug. de C/on de 1866
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1869
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 120 / 96
fenêtres du 3° et au-dessus : 2 / 2
Année 1869 – Augmentations, Beh Edouard f° 945, O 690, Maison, revenu 447, Aug.on de Const.on, achevée en 1866, imposable en 1869, imposée en 1869
Diminutions, Beh Edouard f° 945, O 690, Maison, revenu 340, Aug.on de Const.on de 1866, supp. en 1869

Cadastre allemand, registre 30 p. 199 case 6

Parcelle, section 17, n° 46 – autrefois O 690
Canton : St-Magdalenengasse Hs N° 20
Désignation : Hf, 4 Whs
Contenance : 8,69
Revenu : 4600 – 900
Remarques :

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1905), compte 165
Beeh Eduard Friderich
1904 Ernst Beeh
gelöscht 1905

(Propriétaire à partir de l’exercice 1905), compte 1418
Weibel Guillaume
1935 clos

(Propriétaire à partir de l’exercice 1935), compte 5314
Douvier Marcel notaire à Sarrebourg pour 1/8 et cohéritiers
1943 Douvier Marzell Josef Luzian 2/16 u. Miterben
(1230)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IX, Rue 355 Rue de Ste Magdeleine ou R. D’Uton (p. 511)

21
Pr. Acker, François Paul – Maçons
loc. Walter, Lucas – Maçons
loc. Bailli, Invalide
loc. Fore, Anne Marie – Manante
loc. Graff, Michel – Manant
loc. Wendling, Michel – Manant

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

St. Magdalenengasse (Seite 106)

(Haus Nr.) 20
Schröter, Fleischbesch. 0
Wiedemer, Schmied. 0
Barbier, Briefträger. 1
Isenhuth, Konditor. 1
Lang, Schneiderin. 1
Spitz, Leistenschneider. 1
Schönweis, Instrumentenmacher. 2
Pilz, Schneider. 2
Gross, Schreiner. 2
Gesell, Schriftsetzer. 2
Berenz, Schneider. H 0
Herder, Mechaniker. H 0
Kilian, Drechsler. H 0
Strb. Reinigungsgesellschaft (Kühnle, Grieshaber & Schorn). H 0
Baike, Malerm. H 1
König, Schneiderm. H 1
Moser, Schlosser. H 1
Kleiser, Sattler. H 2
Knobloch, Schmied. H 2
Uebel, Schriftsetzer. H 2

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 739 W 276)

Rue Sainte-Madeleine N° 20 (1866-1991)

Les différents bâtiments comprenent plusieurs ateliers, dont celui de mécanique de J. Harder (1904) puis Robert Zehnacker (1910) et Charles Stall (1929) et celui de la Société strasbourgeoise de nettoyage (1904). Des artisans comme le cordonnier Charles Fett (1893) ou la tricoteuse sur machine Rose Weidenbach (1902) font poser une enseigne. L’humidité constatée en 1938 fait l’objet d’un rapport très critique de la Police du Bâtiment. Un plafond qui s’affaisse donne lieu à une procédure judiciaire (1949-1953). Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme prend en charge en 1953 une restauration dirigée par l’architecte Charles Wolff. L’atelier de réparations J. P. Emmenegger quitte le 3, rue des Ecrivains pour s’établir dans la maison (1962-1982).
La Ville de Strasbourg (S.A.I.E.M., Société anonyme immobilière d’économie mixte), propriétaire des lieux, fait réhabiliter en 1991 les bâtiments inscrits au Plan de sauvegarde et de mise en valeur.

Sommaire
  • 1866 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du propriétaire Beh que le plombier Fries soit autorisé à faire une prise pour trois becs au 20, rue Sainte-Madeleine
  • 1885 – La préfecture transmet la demande de la dame Nidschelm concernant une planche à fixer au rebord de la fenêtre (1,40 mètre du sol, saillie de 12 centimètres) – Le maire donne son accord
  • 1890 – Le peintre E. Bieth (8, quai des Pêcheurs) demande l’autorisation de repeindre la façade de la maison Beh 20, rue Sainte-Madeleine
  • 1893 – Le maître cordonnier Charles Fett demande l’autorisation de poser une enseigne à son logement au rez-de-chaussée – Autorisation de fixer une enseigne perpendiculaire au 20, rue Sainte-Madeleine, propriété du maître menuisier Beeh – L’enseigne de 75 centimètres de saillie est posée à 3,40 mètres du sol
  • 1895 – La Police du Bâtiment constate que le sage-femme Hélène Bonnet a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire – Demande – Autorisation
  • 1895 – La maire demande au propriétaire Beeh de se conformer au nouveau règlement et de supprimer les quatre volets qui s’ouvrent vers la voie publique au rez-de-chaussée – Travaux terminés, mars 1897
  • 1902 – La tricoteuse sur machine Rose Weidenbach demande l’autorisation de fixer une enseigne – Autorisation – L’enseigne se trouve à 4 mètres du sol
  • 1902 – Dossier suite à une transmission par la préfecture. Jacques Singer demande l’autorisation d’établir un dépôt de fourrage
  • 1904 (avril) – Le retraité Schupp, domicilié 17, rue des Couples, se plaint du bruit qui provient de la forge et la serrurerie qu’a installées le nouveau propriétaire Weibel dans la maison – La Direction du travail se rend sur place et propose d’isoler l’enclume à l’aide de feutre – Nouvelle plainte de Schupp en mai – Le feutre a été mis en place, août
    1904 (avril) – Le mécanicien Harder demande l’autorisation d’exploiter son atelier de deux tours où travaillent au plus trois ouvriers dans la maison Weibel, 20, rue Sainte-Madeleine – Autorisation, l’atelier étant déjà installé – Plan de l’atelier (emplacement des machines)
  • 1904 (novembre) – La Société strasbourgeoise de nettoyage (Strassburger Reinigungs-Gesellschaft, nettoyage de locaux, de tapis, entretien de parquets) demande l’autorisation d’installer un moteur électrique – La Police du Bâtiment demande un plan – La Société répond que la machine est en cours de fabrication – Aucune nouvelle machine n’est installée, février 1905
  • 1904 (juin) – Le maire notifie Michel Waibel (16, rue des Serruriers) de faire ravaler la façade
    1905 (mai) – Le peintre Louis Zugmeyer (6, rue des Echasses) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique devant la maison de Guillaume Weibel – Autorisation – L’échafaudage n’est plus en place, juin, la maison a été ravalée
  • 1905 (juillet) – Jean Ulmer demande l’autorisation de transférer son enseigne du 7, rue des Frères au 20, rue Sainte-Madeleine – Autorisation – L’enseigne est posée
  • 1907 – Le voisin Schupp se plaint à nouveau des bruits qui proviennent de l’atelier Harder. La Police du Bâtiment se rend sur les lieux. Elle demande à Harder de déplacer ses machines pour qu’elles ne soient plus en contact avec le mur mitoyen – Le fabricant demande un délai pour honorer des commandes urgentes – Il transmet les plans des machines, la Direction du travail émet un avis favorable – La Police du Bâtiment constate que certains éléments du ventilateur et de la polisseuse sont fixés au mur coupe-feu – Autorisation d’installer des machines, juillet 1907 – Plan de l’atelier (emplacement des machines)
    1907 (septembre) – J. Harder informe la Police du Bâtiment qu’il va agrandir son atelier – Il en transmet les plans (avril 1908) – La Direction du travail émet un avis favorable – Autorisation – Les machines sont en place, juillet 1908 – Plan de l’atelier (emplacement des machines)
  • 1910 – Le mécanicien Robert Zehnacker (né à Mulhouse le 26 janvier 1887, domicilié 11, rue du Maroquin) informe la Police du Bâtiment qu’il ouvre à compter du premier juillet au 20, rue Sainte-Madeleine un atelier qui comprend un moteur électrique de deux chevaux, une transmission, un tour, une fraiseuse et une ponceuse. Demande adressée à la mairie et à la préfecture – Plan de l’atelier, élévation – La Direction du travail émet un avis favorable – Autorisation – Les machines sont en place
  • 1910 – Le Service d’architecture transmet une note d’après laquelle les cabinets d’aisance au premier et au deuxième étage seront raccordés aux canalisations – Guillaume Weibel est autorisé à établir de nouveaux cabinets d’aisance dans sa maison – Plan – Travaux terminés, décembre
  • 1911 – Vingt-deux locataires envoient à la Police du Bâtiment une lettre dans laquelle ils s’inquiètent d’une voiture et de l’essence qui se trouvent dans un atelier de ferblanterie – La Police du Bâtiment se rend sur place, elle constate que le garage est séparé de l’atelier par une cloison en planches. Elle propose de remplacer cette cloison par un mur à l’épreuve du feu et transmet le dossier à la préfecture
  • 1913 – Rapport sur un feu qui s’est déclaré dans une cuisine. Un panier a pris feu
  • 1913 – Robert Zehnacker demande l’autorisation de poser une enseigne plate – Autorisation
  • 1913 – La Police du Bâtiment constate que les ferblantiers et installateurs sanitaires Schilder et Eisen ont posé une enseigne perpendiculaire sans autorisation – Demande – Autorisation
  • Commission contre les logements insalubres – Propriétaire, Beeh. Locataire, Thönemann, premier étage. La Commission demande notamment de supprimer la cloison de la chambre à coucher. Le locataire tient à conserver la disposition des lieux. Plan de l’appartement. La mairie estime qu’il est préférable de laisser l’affaire en suspens. Le père Thönemann meurt (1902), la chambre sert ensuite de lingerie
    Weibel est le nouveau propriétaire (août 1904) – Le locataire du premier étage Rosenzweig se plaint que son logement est humide
    1907 – Affaire de mauvaises odeurs à l’encontre du peintre Jean Schecnk (21, quai des Bateliers)
    1914 – Liste de travaux à faire. Propriétaire, Weibel, 16, rue des Veaux
    1915 – Idem. Propriétaire, Weibel, 12, rue des Veaux. Rappel des travaux en suspens
    1919 – Idem. Propriétaire, Weibel, 12, rue des Veaux
  • 1919 – Le Service des logements demande certains travaux. Le propriétaire Weibel, domicilié 12, rue des Veaux, demande des délais successifs. Les travaux ne sont toujours pas faits en juillet 1922
  • 1929 – Charles Stall (117, route de Mittelhausbergen) demande l’autorisation d’installer une régleuse et un moteur d’un cheval dans son atelier – L’inspection du travail émet un avis favorable – Autorisation – Plan (l’atelier se trouve dans le bâtiment de droite au fond de la cour) – Réception finale, janvier 1930
  • 1936 – Radio Weibel (14, rue de Saales) transmet à la Police du Bâtiment la demande de la veuve Douvier, domiciliée 20, rue Sainte-Madeleine, qui souhaite établir une antenne de sa maison à l’école Sainte-Madeleine située en face – Accord – L’antenne est posée, mars
  • 1938 – Marcel Martin signale à la Ville que la famille Geistel qui bénéficie de l’aide de la paroisse Sainte-Madeleine habite un logement humide. La Police du Bâtiment constate que deux logements (rez-de-chaussée et premier étage dans la cour) sont insalubres. Elle conclut que l’affaire est plutôt du ressort du service de l’hygiène
    L’humidité est due à la grande négligence de l’entretien des deux immeubles de la part des propriétaires et notamment à la suite du manque d’isolation des murs de pourtour du sous-sol, ce qui est presque toujours le cas dans les vieilles constructions de ce genre. Il est d’ailleurs pratiquement impossible de faire disparaître cette humidité sans la démolition complète de ces constructions nullement dignes d’être destinées à l’habitation.
  • 1949 – Un locataire se plaint du plancher qui s’affaisse. La Police du Bâtiment se rend sur place et constate les faits. Elle écrit au propriétaire, la veuve Douvier domiciliée 12, rue de la Râpe qui répond qu’elle a fait faire d’importants travaux dans la maison et que le locataire en question se sert de la cuisine comme atelier de menuiserie malgré ses avertissements successifs – L’architecte Charles Wolff rédige à la demande de la propriétaire un rapport en février 1950 – Le propriétaire fait signifier congé au locataire en mars 1950 – Le plafond qui menace de s’écrouler a été étayé, février 1951 – Le maire prend un arrêté qui impose au propriétaire de procéder aux réparations (septembre 1951) – Procès verbal de non exécution des travaux (novembre 1951) – Le maire saisit le procureur de la République de l’affaire (janvier 1952). Une apostille signale que le propriétaire est en procès contre son locataire de mauvaise foi – Le maire demande au commissaire de police, officier du ministère public près le tribunal de simple police, de poursuivre la procédure (juillet 1952) – Le tribunal rend une ordonnance pénale à l’encontre de Louise Douvier née Weibel (juillet 1952) – Le maire accorde à titre exceptionnel au propriétaire un dernier délai de trois mois en décembre 1952 – Les travaux n’ont toujours pas été réalisés, septembre 1953. La Police du Bâtiment classe provisoirement l’affaire en décembre eu égard au grand âge de Louise Douvier
  • 1953 – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme transmet au maire une demande de reconstruction à l’identique des bâtiments sis 20, rue Sainte-Madeleine, propriété de Louise Douvier. La Police du Bâtiment note que les différents bâtiments sont délabrés et que la plupart des locataires ont réparé leur logement. Les travaux sont dirigés par l’architecte Wolff
  • 1954 – Le locataire Schalck (voir ci-dessus l’affaire du plafond) se plaint de son logement. Il a quitté les lieux en septembre
  • 1957 – La propriétaire demande à la Police du Bâtiment de constater l’état de la conduite souterraine d’eau réparée à plusieurs reprises. La Police du Bâtiment constate en octobre que les tuyaux en question ont été remplacés et fait établir un certificat
  • 1959 – Rapport d’opération des pompiers. Fumées repoussées par la pression atmosphérique. Une portière de cheminée défectueuse est remplacée
  • 1960 – L’entreprise Louis Bingolff d’Eschau est autorisée à occuper la voie publique pour crépir la façade. Tarif double pour occupation illicite
  • 1962 – L’atelier de réparations J. P. Emmenegger transfère son atelier du 3, rue des Ecrivains au 20, rue Sainte-Madeleine. Il est autorisé à poser une enseigne perpendiculaire – Il quitte les lieux en mai 1982 pour Lingolsheim (39, rue du château)
  • 1964 – A. Gramfort (1-a, rue Benjamin Kugler), propriétaire de l’immeuble, est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique
  • 1991 – Demande de certificat d’urbanisme pour réhabiliter les bâtiments. Propriétaire, Ville de Strasbourg (S.A.I.E.M. , Société anonyme immobilière d’économie mixte). Les bâtiments comprennent 17 logements et plusieurs ateliers (l’immeuble est inscrit au Plan de sauvegarde et de mise en valeur comme étant à conserver dans le volume et à restaurer). L’architecte des bâtiments de France émet un avis favorable

Relevé d’actes

La maison est inscrite au Livre des loyers communaux au nom de Jean Dickel en 1573 et d’Ernest Christophe de Lutzelbourg en 1627. D’après le Dictionnaire de la noblesse, contenant les généalogies de François-Alexandre Aubert de La Chesnaye des Bois (1757 sqq.), Ernest Christophe de Lutzelbourg (4° fils d’Antoine et de Catherine de Herstal) épouse Sophie baronne de Braubach.
Les héritiers de Sophie de Lutzelbourg qui sont débiteurs des héritiers du colonel de Caba demandent aux Conseillers et les Vingt-et-Un l’autorisation de leur céder en paiement la maison rue Sainte-Madeleine. L’affaire est renvoyée aux préposés aux décrets.

1645 Conseillers et XXI (1 R 128)
(f° 112-v) Sambstag den 15. Novembris – Sophia von Lützelburg Erben weg. Einer behaußung
Im Nammen Sophia von Lützelburg hinderlaßener Erben erscheint Wolffgang Sigel producirt per Ego vndtgd. Supplication bericht In derselbigen d. angeregte Erben Obr. Caba hinderlaßene Kinder Ein gewiße Summ gelts schuldig, dieweil sie nun keine mittel die Cabaische Kind. Zu contentiren v. Eine gewiße behaußung In d. Uthengaßen geleg. Ihr vnd.pfandt, Alß bitt. sie vmb g.sens, d. sie Ihnen dieselbige mocht* ahne bezahlung geben.
Erk. Ist vber die Verordnung H. gewieß. word. H. XV.er Dieffenbecher, vnd H. Hug.

Les héritiers de Sophie de Lutzelbourg qui ont vendu la maison aux héritiers Caba reprennent leur requête de 1645. Les préposés aux décrets rapportent quelques jours plus tard que le préposé aux droits de mutation leur a demandé leur aval. Ils lui ordonnent de plus réclamer les droits de mutation parce qu’ils ne sont pas disposés à accorder leur protection aux héritiers Caba qui sont catholiques.

1653 Conseillers et XXI (1 R 136)
(f° 177-v) Mittwoch d. 30. Nouem: – Sophia von Lützelburg Erb. Um Ein Consens, Obr. Caba Erben.
Sophia von Lützelburg Erben produciren p. Ego unterthänig Supplication, Bericht d. In A° 1645 sie mit einer Unth. Supplication beÿ Mh. einkommen Vnd Ihnen Zu erkennen geben, Waß Maßen sie weÿl. Obr. Caba seel. Erben die Lützelburgische behaußung In d. Utengas gelegen Zukauff. geb. hetten selbiger Zeit g.sens gebetten. Erk. Ist Zu E.E. gewießen word.

(f° 180) Montag d. 5. Dec. – Sophia von Lützelburg Erben, Obr. Caba Erben.
Die Verordn. H. laßen referiren, daß Weÿl. Sophia von Lützelburg Erben Obr. Caba Erben Eine gewiße behaußung In d. Utengaßen gelegen Zukauffen geben Vnd daß deßwegen der Pfund Zoller den Pfund Zoll beÿ Ihnen gefordert habe, aber denselbig. Zu geben recessirt Weylen Mh. g.sens f. noch Zur Zeit nicht beÿ der handt, Seÿen darum Einkomm. Es seye aber d. geschäfft Zu bedencken gewiß. word. Beÿ bedacht nun hatt man darvor gehalt. daß Weylen bekandt daß die Cabisch. Kinder d. Catholisch. Religion beÿgethan Vnd man nicht Ursach dieselbige an dißem orth Zu hägen Man sol Ihnen d. begehren ablehnen, Ingleichem auch dem Pfundt Zoller ordenthen*, daß Er d. pfundt Zoll ohne fernern special Befelch nicht mehr fordern solle. Erk. Ist gevolgt Word.

Sophie Caba femme du bailli de Hunolstein Loup (Wolffgang) Sigel meurt sans héritier dans la maison en laissant pour héritiers sa nièce Elisabeth Berger femme du médecin Ogier Gelvig, son frère Jean Gaspard Caba de Caberg et ses deux soeurs Marie Gertrude Caba de Caberg femme de Philippe de Custine seigneur de Guermange et Dorothée Caba de Caberg femme (1656) de Gabriel Louis de Custine seigneur de Pontigny. Ses biens comprennent la moitié d’une maison à Imling dont l’autre moitié est échue à sa sœur Elisabeth Berger et un bien rentier acquis de la famille de Lutzelbourg. Le Petit Sénat invalide le testament de la défunte, contraire à la coutume de Strasbourg et à celle de Lorraine

1657 (13. 9.br), Not. Schübler (Christophe, 55 Not 8) n° 25 (597)
Inventarium vnd Beschreibung aller vnd Jed. Haab, Nahrung v. Gütter, so weÿl. die Edle viel Ehren: v. Thugendreiche fraw Sophia Sigelin gebohrne Caba, des Edlen und vesten H. Wolffgang Sigels geweßenen Hunolsteinischen Amptmannß, welcher sich alhier zu Str. Im Schirm vffhaltet, Gemahlin seel. nach dero den Letzten Xbris aô 1653. stÿl. nov: genommenen tödtlichen ableiben Zeitlich. V.laßen – Donnerst. den 13. Novembr. St. v. aô 1656.
Weÿl. d. in Gott v.storbene Fr. seel. ab intestato nechst. Erben haben sich beÿ dieser Inventur vor Erben angeben præsentirt folgende personen 1. Der Edle v. Hochgelährte H. Ogerus Gelwig, Medicinæ Doctor, als Ehevogt der Edlen Viel Ehren v. Thugendreich. fr. Elisabethæ Bergerin d. v.storb. fr. seel. Schwester dochter, dem den Edlen v. Hochgelährt. H Johann Philipp Kast. J. V. D. v. E. E. Kl. Raths wohlbestellt Proc. v. Advocaten zu einem beÿstand erbett.
2. die Wohl Edle V.gebohre Viel Ehrn: v. Thugendreiche Maria Gertruth von Custine gebohrne Caba von Caberg deß Wohl Edelgeb. Gestreng H. Philipps von Custine Herr Zu Germing Gemahlin, welche dißmals abwesend,
3. die Wohl Edelgeb: Viel Ehrn: v. Thugendreiche fr. Dorothea von Custine geb. Caba von Kahberg, deß Wohl Edelgeb. Gestreng. H. Gabriel Ludwig von Custine H. zu Niedtprück & Ehegemahlin, welch. gleichfalls dieser Zeit abwesend, welche beede frawen zwar weilen dieselbe wie auch Ihr abwesend. brud. d. Wohl Edelgeb. Johann Caspar Kaba von Kaberg, so sich ietzig. Zeit zu Moÿsenpont auffhaltet, wed. in den Actis noch den bescheid. nicht benambst, sondern allein als Præsentes dieser Inventur beÿgewohnt

In einer alhier in der Statt Straßburg in Uttengaß gelegenen den Adelich Kabischen Erb. ins gemein gehörig. behaußung ist befunden worden Wie folgt, vnd Erstlich An hausraht
Auff dem dritten bod., Auff dem 4.t. bod. Auff dem hind.n Kast. Im Nebens Speich., In der Cammer A, In d. Cammer B, In d. Cammer C, In d. Cammer D, In d. Cammer E, In d. Cammer F, vor dieser Cammer, Vff dem gang, In d. Wohnstuben, In d. Cammer, In d. Kuch, In deß H. W. Schreibtischel, Im Speiß Cämmerlein, In d. hind. Stub, In d. Kinds Cammer, In d. Kinds stube, Vor d. Wohnstub., Im vndn. Saal, Im vndn haußöhrn, Im vndn Speißkämmerl., In d. bauch Kuch., In d. bachstuben, Im Keller
(f° 17-v) Eÿgenthumb Ane Häußern. Item der halbe Teil an einer beh. hoff reüter, matten, Gärtten vndt annen andern deroselben Zugehörd. recht. v. gerechtigkeiten gelegen Zu Imlingen, daran d. überige halbe teil der v.storbenen fr. sel. Schwest. Elisabethæ Bergerin seel. Kind. zu eÿgen gehörig. Darüber sagen (…) In welche H Philipß Caba Obrist Leütenant seinen 3.t teil angeregtem hoffs fr. seel. v. deri Schwesteren cedirt v. übergeben. (…)
Item 2. 5.t teil an i. halben stamteil v. 2. t.te teil ane dem übrig halben stamtheil ane d. frucht Zehend. zu Waßlenheim c. wein zehend. zu Nort. beÿdes von Anthoni und werner Adelich lützelburgisch. lini herrührend. Darüber sagt i. perg. kaufbr. mit d. Statt Straäb. contr. Ins. v.sehen deßen datum den 20. 9.br 1652. mit n° 10 notirt, weißt wie der H wittiber vo Jr Friderich willhelm von lützelburg einen 5.t teil v. i. 4.t theil ane 2 hauptstämmen vor 250. lb erkaufft. So dann i. Pap. cessio v. vbergab mit Jr. walter von lützelburg eÿgenen hand. vnderschrieb. v. auffgew. adelich. Pitschafft verwahrt. datire d. 4. Jan: 1653.
(f° 21) Abzug In dießes Inventarium. Sa. haußraths 309, Sa. frücht 62, Sa. Weins undt Lerer vaßen 82, Sa. vÿhe schiff vnd geschirr 129, Sa. Silbers 587, Sa. Goltt 366, Sa. baarschafft 12, Sa. Ligend gütter 837, Sa. Gartten 86, Sa. Schulden 3015 lb, Summa summarum 5490 lb – Schulden 330, Conclusio finalis Inventarÿ 5159 lb
(f° 24) -wig von Custine herrn Zu Niedtsbrück Ehegemahlin, welche beÿde Schwestern den Edlen vndt hochgelehrten herrn Georg Obrechten J. V. D. (…) zu einem beystand erpetten. 6. Im Nahmen des wohl Edel gebohrnen herrn Johann Caspar Caba von Kaberg welcher sich Jetziger Zeit Zu Moÿepont vffhaltet, hatt sich eingangs gedacher herr Wolffgang Sigel alß noch ohnentledigter Curator Angegeben. Aller dreÿ weiland des wohl Edlen depffer vndt Manhafften herren Johann Philipp Caba geweßenen Obristen Zu Pferd vnder der Keÿserl. Arme der Abgeleibten frawen seelig brued. ehelich erzeügte dochter und Söhn, undt alle 6. den verplichenen frawen seelig bruder undt Schwester seelig döchter und Söhn auch ale ab intestato nechster Erben.
Auß E. E Kleinen Raths der Statt Straßburg Memorial d Anno 1655. Montag den 26. 9.bris. Inn sachen Sphiæ Kaba verlaßenschafft betreffend ist zwischen deroselben Erben ab intestato in Actis benandt, Klägerern an einem, und Wolffgang Siegelen alß instituirten Testaments Erben beclagten ahm andern Theil in Principali mit urtheil Zue Recht erkandt, daß die von Ermeltes Sophia Kaba in Anno 1650. vffgerichtete Testamentliche disposition, alß den Lotringischen und Straßburgischen Statuten Zu wider vor Null und nichtig zuerclären, Hiengegen aber de Anno 1630. auffgeselts Heuraths puncten zu Confirmiren und Zuebestättigen, auch denen Zue folge an der Verlaßenschafft der Eine halbe theil beclagten Eigenthümlich der ander halbe theil aber gegen genugsamer Caution meßlich* verpleiben soll, alß wie dann durch unsern richterlichen Spruch das Testamentum Cassiren, die Eheberedung confirmiren, die Vncosten aber alß bewegenden vrsachen Compensiren Vnd Verglichen. Publ. vnd verz. d. 22. 9.r. [unterzeichnet] Johann Friderich Bullian Kleinen Raths substitutus juratus
Confirmatoria Urtheil Anno 1656. Lunæ 26. Octobris (…) zwischen H Obristen Johann Philipp Kaba Erben imploranten an einem Entgegen vnd wieder Elisabeth Kaba Erben antwordter am andern Theill

En 1667, la moitié de la maison appartient à Jean Philippe de Caba baron de Caberg qui l’hypothèque au profit de Jean Philippe Zeyssolff
La maison appartient ensuite à Marie Gertrude de Caba. D’après le même Dictionnaire de la noblesse, contenant les généalogies, Adam Philippe comte de Custine, seigneur de Guermange et de Sareck (fils de Philippe de Custine, seigneur de Guermange, épouse Anne Susanne de Lutzelbourg), épouse Marie Gertrude de Caba de Caberque, fille aînée de Philippe, comte de Caba de Caberque, général au service de sa Majesté impériale, et de Jacobée de Knipenberg

1667 (26. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 534 f° 199
(…) thun kund hiemit daß Vor Unßerer Cancelleÿ Contractstuben persönlich erschienen ist, der wohlgebohrne Herr H. hannß Philipß Von Caba freÿherr Von Caberg
hatt in gegensein Unßers mit Rhats verwanthens Johann Philipß Zeißolffs – schuldig worden seÿe 4300 gulden
Unterpfand sein, des H Barons helffte ahne dem alhie in der Utten gaßen gelegenen Cabaischen hoff und allen deßen appertinentien, so dann in subsidum alle übrige deß H Debitoris ietzige und künfftige haab und gütter

Jean Philippe de Caba puis Marie Gertrude de Caba vendent au même Jean Philippe Zeysolff la part qui leur est échue des biens rentiers provenant des Lutzebourg dans la succession d’Elisabeth Sigel née Caba

1667 (26. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 534 f° 204
Erschienen der wohlgebohrne Herr H hanß Philipß Von Caba Freÿherr Von Caberg
hatt in gegensein H Johann Philipß Zeÿßolffs E E Großen Rhats beÿsitzers (verkaufft)
Einen Vierten theil ahne einem halben theil deß frucht Zehendens Zu Waßlenheim und deß wein Zehentens Zu Northeim beedes Von Antoni und Wörner adelich Lützenburgischer Lini herrührend, so Er der H. Verkäuffer Von weÿl. H. Wolffgang Sigeln nunmehr see. ererbt habe,
So dann den fünfftentheil ane dem andern halben theil obged. frucht undt Wein Zehenden, so von Weÿl. Fr. Sophia Siegelin gebohrner Cabain sein deß J Verkäuffers Baasen nunmehr seel. ihme erblich hiemgefallen – geschehen umb 60 Reichßthaler – Act. den 26. Martÿ Anno 1667.
(f° 204 v°) Erschienen die freÿ Reichß hochwohl Edelgebohrne Fr. Maria Gertrud Von Germingen, gebohrne Von Caba hatt in gegensein H. Johann Philipß Zeÿßolffs E E Großen Rhats beÿsitzers (verkaufft)
Einen Vierten theil ahne einem halben theil deß frucht Zehendens Zu waßlenheim und deß wein Zehentens Zu Northeim, beedes Von Antoni und Wörner adelicher Lützenburgischer Lini herrührend, so Sie die adeliche Fr. Verkäufferin Von weÿl. H. Wolffgang Sigeln nunmehr see. ererbt habe – geschehen umb 45 Reichßthaler – Act. den 28. Martÿ Anno 1667.

Marie Gertrude de Caba veuve de Philippe de Custine seigneur de Guemange hypothèque la maison au profit du marchand Jean Schatz

1688 (7.1.), Chambre des Contrats, vol. 559 f° 14
Fr. Maria Gertrutt gebohrne de Caba H. Philipp de Coustine seigneur de Guemange nachgelaßene wittib mit beÿstand H. Abraham Hannß Metzgers deß Metzgers [unterzeichnet] M G d Caba guermange, Abraham hanß metzger der Elter
in gegensein H. Johann Schatzen deß Handelßmanns – schuldig seÿe 150 pfund
unterpfand, Eine behaußung, Hoff, Hoffstatt mit deren Gebawen allhier in der Uttengaß, Einseit neben H. Andreß Brackenhoffer E. E. Rhats beÿsitzer, anderseit neben Philipp Körner dem Metzger, hinden auff den Kuppelhoff stoßend gelegen, Von welcher behaußung gehen Jahrs zweÿ Pfund d . Allmend zinnß gemeiner statt

Elle loue le même jour toute la maison au perruquier Philippe Artus en s’y réservent le droit d’y habiter lors de ses séjours à Strasbourg

1688 (ut supra [7.1.]), Chambre des Contrats, vol. 559 f° 14-v
ut supra [Fr. Maria Gertrutt gebohrne de Caba H. Philipp de Coustine seigneur de Guemange nachgelaßene wittib mit beÿstand H. Abraham Hannß Metzgers deß Metzgers]
in gegensein H. Philipp Artus Peruquier mit beÿstand H. Jacob Schellers Commis de Mons. de la Briere sies hierzu gebrauchten Interpretis
entlehnt, Eine behaußung /:nichts davon alß die Hinderste stub oben uff in den hoff sehend mit den fenstern eine Cammer darüber und Plarz vor Vie Pferdt in den stall zustellen, außgenommen:/ mit allen deren Gebawen und Zugehördt. uff ein jahr lang Von weÿhnachten jünst angerechnet umb einen Jährlich. Zinnß nemlich 25 lb d wie auch 2 lb d . Allmend Zinnß Jährlich auff d. Statt Pfenningthurn ohne Abbruch erstgerührten Zinnßes
darbeÿ ist abgeredt und Verglichen Erstlich daß wann die Fr. Verlehnerin deß Jahrs immhl. in die Statt kommen wird daß alß dann der entlehner schuldig sein solle, Zweÿ bis in dreÿ bett und bettstatten sambt der Zugehör Und an deren benöthigt. mobilien wie auch mit Habern und hew allen dreÿ tag lang Vor vier pferd zu fourniren, solte aber dießelbe öfters hieher kommen und die Pferdt läng. hier behalten alß dann sie sich billiger dingen nach zu Vergleichen gehalten sein

Marie Gertrude de Caba loue la maison entière au docteur en médecine Jean Jacques Espich en s’y réservant un droit d’habitation. Le bail est prolongé en 1695

1692 (8.7.), Not. Contz (6 E 41, 27)
Bail – est comparue Dame Marie Gertrude de Guermange née de Caba (si. M G D Caba deuoirire de guermange)
laissé à titre de Bail Et prix d’argent au Sr Jean Jacques Espich Docteur en Medicine Et bourgeois du susd. Strasbourg
Sa Maison assise dans la Rue Vtengass proche le Monastere des penitentes auec ses appartenances et dependances a La Reserve de quelques appartemens Et plaçes suiuant qu’il sera declaré ci après, pour trois ans prochainement Venans Consecutifs finis Et accomplis a Commencer à La St Jean Baptiste dernier (…)
Premieremt. Lad. Dame Bailleresse se Reserue dans la Maison ainsy Loüée Le grand poele du derier qui donne Sur La Cour auec deux chambre au dessus, ou ÿ reste quelques meuble appartenant a la susd. Dame, De plus elle se Reserue de la plaçe a L’Escuyerie, Et La Remise du Carosse pour s’enseruir du Tout Lors qu’Elle Vient icÿ a Strasbourg – moyennant 40 escus blancs Loÿer annuel (…) Il sera En outre Chargé Comme il se Charge par Ces présentes d’acquitter annuellement Er En Chac an La Rente foncière de lad. Maison dont elle est affectée Enuers Mess. de Ville a La Chandeleur se montant annuellement à deux Liures deniers de Strasbourg
[in fine :] Madame de Guermange née de Caba Estant Dès à presens icÿ à Strasbourg ma declaré Cejourd’huÿ 28 nouembre 1695 que La Bail Cÿ dessus continueroit à Mr Espich Dr. E, Medicine pour trois années (…)

Inventaire après décès d’une locataire, Dorothée Werbeck veuve du tonnelier Jean Meyer

1698 (16.6.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 6)
Inventarium und beschreibung aller Haab, Nahrung undt Gütere, so Weÿland die Ehren und Tugendreiche fraw Dorothe Meÿerin gebohrne Werbeckin auch Weÿl. des Ehrenvesten, vorachtbahren und weißen herrn Johann Meÿers geweßenen Küffers und E.E. Kleinen Raths alten beÿsitzers hinderlaßene Wittib
In einer alhie in der Statt Straßburg Inn der Utten gaßen gelegener behaußung, der Cabaische hoff genandt, oben in einer Cammer ist befund. worden wie volgt

Sophie Dorothée et Jacqueline Elisabeth de Custine louent tant en leur nom qu’en celui de leur mère Marie Gertrude de Caba la maison à Sébastien de Fouquerolles, bailli d’Oberbronn

1708 (28.7.), Chambre des Contrats, vol. 581 f° 468
damoiselles Sophie Dorothée et Jacobée Elisabeth de Custine Filles majeures de feu Mons: Adam Philippe de Custine viuant Cheualier et Seigneur de Guermange et autres lieux & assistées du Sieur François Fagnier Chanoine Praebendé de la Cathedrale d’icy n’ayant point de curateur, tant en leurs noms qu’en celuy de Madame Marie Gertrud de Caba Dame Douairiere de Guermange leur Mere suivant procuration datée audit Geuermange le 7.me nov. 1707 (signé) custine de guermange, de custine darincour
bail au Sr Sebastien de Fouquerolles Baillif de la Comté d’Oberbrun &&
Vne Maison qui s’appelle l’Hotel de Caba auec toutes ses appartenances et dépendances Située en la rüe appelée Utengass vis à vis du Conuent de St Madeleine, pour 4 années consecutives a commencer à Noel 1708, Plus que ledit preneur sera obligé en cas que lesdites Dames Laisseuses ou quelqu’un de ses Enfants viendront icy pour quelque affaire de leur laisser toutes les fois un appartement dans ladite Maison pendant le temps de leur petit séjour en cette ville – moyennant un loyer annuel de 360 livres tournois

Jacqueline Elisabeth de Custine de Guermange fait estimer la maison et les réparations à y faire. Les pièces sont dressées en allemand. L’estimation (d’un montant de 4 200 florins) est traduite et le mémoire des travaux à faire est résumé en français. Les experts le concluent en précisant qu’il ne compte que les réparations indispensables et non une rénovation complète

1715 (2.8.), Not. Humbourg (6 E 41, 37)
– Heut den Zweÿten tag Augusti 1715. auf beschehener Requisition der wohlgebohrnen frawlein Fr Jacobe Elisabethæ de Custine de Guermange wonhafft allhier zu Straßburg haben wir Jacob Staudacher Werckmeister des Maurhoffs, Vndt Jacob schuller Werckmeister deß Zimmerhoffs dießer Statt, den sogenanndten Cabaischen hoff gelegen in der Uttengaß allhier sambt allen deren Gebäuden, Stallung, hoff, Garten brunn undt Zugehörungen wie daßelbe sich anjetzo befinden, nichts auß genommen noch Vorbehalten, nach unßeren besten fleiß meÿnung Undt gutten gewißen abgeschätzt undt ane allmend zinß für Und umb Vier tausendt Zweÿ Hundert Gulden

– Heut den Zweÿten tag Augusti 1715. auf beschehener Requisition Undt ansuchen der wohlgebohrnen frawlein Fr Jacobé Elisabethæ de Custine de Guermange, wonhafft allhier zu Straßburg, ist der Cabaische Hoff, daselbsten in der der Uttengaß gelegen durch die Meister undt Geschworne so hierundter benahmbst seÿndt Volgendter massen besichtiget und die nothwendige reparationes æstimirt worden, Als Erstlich
Im Keller ein durchzug unterzu mauren, thutt arbeit Und materialien Zehn Gld, 10 fl.
im Keller durch den Zimmermann dreÿ newe durch Zug zu mach, und die Maur latten Kosten Zölff Gulden, 12. fl.
Im undern Stock
den brunnen Zu repariren mitt Zweÿ geschicht schaalen zu acht schuh hoch, mitt einem Crantz thutt mitt arbeit lohn sechs undt dreÿßig Gulden, 36. fl.
mehr in der Kuchen das Camin schooß, das gewölb zu repariren dreÿ Gulden, 3 fl.
Schloßer arbeit in der Kuchen
an allerhandt nothwendige Reparations für Zwantzig Vier Gulden, 24 fl.
Mehr ein brunnen Kett, 3. 5 ß
Schreiner arbeitt unten
für die Creutzfenster sambt Zweÿen thüren new Zu machen, Zwolff gld., 5 ß, 12. 5 ß
Glaßer arbeit
für die fenster New zu machen, 13 fl.
Zimmerarbeit im stall
für Kripff und boden Zehn Guld., 10.
[p. 2] maurer – Ein Garten maur die will hinein fallen wieder mew zu machen 45 schuh lang Undt neun schuh hoch ohne fundament, thutt mit Materialien Ein hundert Gld., 100 fl.
Zimmerarbeit – die dillenwandt auff der anderseitz new zu machen, 25 fl.
maurer – ein wasserstein in der Kuch sambt einem Wasser bänckel thut Zusammen, 12 fl.
schreiner – in der Kleinen Stub Vornen undt Zweÿ Cammerlen in dem hoff zu repariren mitt böd. Vndt thur, 18 fl.
schloßer – für die Raumen$ in der Kleinen Stuben zu beschlag. sambt schloß Undt thüren sechs Gulden, 6 fl.
Glaßer – die fenster in dem Kleinen Stübel zu machen, 6 fl.
schloßer – der offen in dem Kleinen Stübel zu flicken sambt schrauben, 2 fl.
Im sall
maurer – der boden außzuflicken mitt haar Zeug, 6 fl.
schreiner – die Creutz fenster sambt einer thür im saal Zu machen, 15 fl.
schloßer – für die thür im saal zu beschlagen, 7. 5 ß
für die fenster im saal zu beschlagen, 15.
glaßer-für die fenster im saall, 25 fl.
In dem Ersten stockh
maurer – in der Kuchen I. newer Wasserstein undt darunter ein noch, 4 fl.
ein frantzösisch Caminen Zu Verbeßern undt ein eißerne Platten, 13. u. 6.
in der Cammer neben dem frantzösischen Camin ein creutzfenster, 4 fl.
Glaßer – glaßerarbeit in gem. fenster, 6
zu beschlagen sambt Windt eißen, 3
[p. 3] schr. – für Zweÿ thüren in denen Cammern neben der Küchen, 9 fl.
schloßer – Offen zu Verbessern mit I. Eiß. blatt, 10.
schr – in der Stub ein newer bod. ein newe thür in der Stub Cammer neben ein Newen boden, 41. fl.
schloß. – für die thür in der Stub zu beschlagen und schloß, 4 fl.
schr.- in der Küch. oben zweÿ fenster Rähm undt i. thür, 4
glaßer – die fenster in dem Ersten Stockh die obere flügel new zu machen und in dem neben Cammerlein gantz new wie auch in der Wohnstub, 50. fl.
schloßer – I offenthürlen, 3. 5 ß
für die rahmen in der Cammer zu beschlag. sambt Windt eißen, 4 fl.
schreiner – für die 2. Creutzrähm in dem Kleinen Stübel neben der Stub Cammer, 3
schr. – ein newen bod. sambt I. thür in die Große Stub auff den garten sehendt., 25. fl.
schloß. – die thür in der Stub auff d. Garten sehend Zu beschlag., 4 fl.
Zimmer – 4 stockh schneckhen new zu machen, 64. fl.
schreiner – 1 ½ Creutz räm sur la gallerie, 6 fl.
schreiner – 2 portes gantz new zu machen, 4
i. Klein rähm auff das heimlich gemach, 1 fl.
schloßer – für die fenster Zu beschlag. auff dem gang, sambt thür und rahm, 8 fl.
glaßer – für die fenster zu machen, Vom glaßer, 12 fl.
schr. – in der Magdt Cammer i. newen rahm, 4 fl.
schl. – für solche zu beschag., 3
glaßer – dem glaßer, 5
schreiner – In dem obersten Stock seÿnd 16. Creutzrähm die nichts nutz seÿndt undt dieselbe wieder new Zu mach. Costen werden sambt schreiner glaßer und schloßer arbeit Costen werden, 190. fl.
die Rauch Kammer thür zu beschlagen mitt schwartzem blech, 3.
[p. 4] maurer – alle besetzstein im gantz. hauß Undt alle wettertächer am hauß durch zu gehen, 60. fl.
ohne das Weißen der Mauren auß V. Inwendig
für die Wettertächel Vom Zimmermann zu repariren sambt denen näch und andern, 45. fl.
Solche Estimation Undt Abschatzung ist dato obgemeldt durch H Jacob Staudtacker Werckmeister deß maurerhoffs, Jacob schuhler Werckmeister des Zimmerhoffs, Johann Michel Schwing Schloßer, Johann Görg fessenmeÿer Meister Glaßer, Vndt Honoré Gagné Meister schreiner, in beÿseÿn mein deß Königl. Notarÿ zu Straßburg so expresse hierzu beruffen Worden, Und haben obige Meister erklärt, daß weilen das gantze hauß an allen Stuckhen sehr bewfällig es noch Viel weitters Kosten würde, Wann mann ein mahl in solchen reparations, Undt Verbeßerung begriffen wäre, so dießfalß Zum bericht dienen soll. Actum Straßb. ut supra
[unterzeichnet] Jacob Staudacher werckh Meister des Maurhoff
Jacob schuller werck Meister des Zimmerhoff
Johann Michael Schwing schloßer
Johann Georg Feßenmaÿer der Junge Glaßer
Hoore gagne Mestre Meunuzier
Humbourh, Not.re Royal

sur la requisition a nous faite par la Noble Damoiselle Jacobé Elisabeth de Custine de Guermange demeurant en cette ville Nous Nous sommes transportés dans l’hotel vulgairement nommé de Caba scis dans cette ville rue dite Vttegasse ou estant après avoir bien examiné Led. Hotel avec ses bâtiments cour escuries Jardin et puits ensemble tout ce qui en dépand, 8400 livres, Jacques Staudacher et jacob Schuller Mr maçon et charpentier
– Aujourd’huy deux° du mois d’aoust 1715, a la Requisition de Damlle Jacobé de Custine de Guermange demeurante en cette ville de Strasbourg, en l’hotel de Caba rue dite Vttengasse, Les Directeurs des Bâtimens ou Maîtres Jurés de Maçonnerie et de Charpente pour La Ville de Strasbourg Cy pres denommés, ont procédé à la Visite et Examen des Reparations necessaires a faire dans led. Hotel de Caba, en presence et assisté des maîtres serrurier & Charpentiers de ladite Ville sous mentionnés qui en ont fait L’estimation en la forme qui ensuit
Premierement
Ouvrages de Maçonnerie
Il faut murer Le dessous d’une poultre dans la Caue qui coutera auec les materiaux et main d’œuvre vingt Liures, Cy 20. lb
Il est necessaire de mettre deux paroirs sous La Couronne du puit qui doit y estre mise a neuf et qui couteront ensemble 72 Liures, 42 lb
Pour reparer Le manteau de la Cheminée de la Cuisine d’en bas six Liures, 6
Pour relever un mur au Costé droit du Jardin qui penche Considerablement, et dont La Longueur est de 45 pieds sur 10 pieds de hauteur sans Le fondement, jl en coutera pour les materiaux et la main d’œuvre, deux Cent Liures, 200
pour une pierre a Laver la Vaisselle avec Le Support a Costé, Qu’il faut mettre dans la Cuisine en bas, jl coustera 24 Liures, 24 lb
pr. racommoder La Cheminée de la Chambre, 26 lb
Pour Raccomoder La plafond de La Saale en platre ou Chaux meslée de poiles, douze Liures, 12 lb
Pour une pierre a laver qu’jl faut dans La Cuisine du premier étage, et son Conduit dessous, Huit Liures, 8 lb
Pour raccommoder tous les Carreaux qui sont dans Les appartemens de la maison, et repasser Les toicts par Le masson, jl en Coutera 120 Liuvres, Cy 120. lb
Sans Le Blanchissage des murs en dedans et en dehors d’jcelle Maison
Pour La maçonnerie 488 lb

Ouvrages de Charpente
pour trois traverses Qu’jl faut dans La Cave, auec des Lattes, 24 lb
Pour Le plancher des Escuries, et une Creche qujl y faut faire faire vingt Liures, Cy 20. lb
pour Le paroir de planches qu’jl faut faire au Costé gauche du Jardin Cinquante Liures, Cy 50. lb
pour Quatre Escaliers ronds en escargots qui montent d’une traite jusqu’au haut de la Maison et qui doiuent estre faits a neuf, 128 Lvres, 128 lb
Pour Les appendix et toicts qui doiuent estre reparés de Charpentes neuves 90 Livres, 90
Total de la Charpente a faite se monte à la somme de 224 Liures

Ouvrages de menuiserie dans Le bas de La Maison
pour deux Croisées qui manquent tant dans la Cuisine Que dans Le poile a Costé, 24 Liures y compris deux portes, Cy 24 lb
pour reparer Le plancher du petit poile sur le devant auec les portes, et planchers de deux petites Chambres, 36 lb
pour Les Croisées et La porte qu’jl faut faire dans La saale, 31 lb
pour deux portes qui manquent aux petites chambres a Costé de la Cuisine, 18 lb
p. un placher dans Le poele, 20 lb
Une Croisée dans La Cabinet a Coste de la Chambre a feu, 8 lb
Il manque un plancher dans Le poile du premier étage, un autre dans la Chambre qui est a costé dud. poile, et une porte ql. y faut mettre toute neuve, Le tout Coutera ensemble 82 lb
pr. une Croisée double et vne porte dans La Cuisine du premier étage, 8 lb
pour deux Croisées au petit poile a Costé de la chambre, 6 lb
Il faut faire un plancher neuf dans La poele qui prend veuë sur le jardin, et y faire une porte qui Couteront 50 lb
jl faut trois Cadres de fenêtres Sur la gallerie au premier étage, 12 lb
pour deux portes neuues au même endroit, 8 lb
Un petit Cadre sur les Lieux, 2 lb
jl faut Une Croisée dans La Chambre de la Servante, qui coutera 8 lb
p. deux Croisées dans le petit poile, 6 lb
Dans Les Appartemens du second étage jl y a seize Croisées qui ne vallent rien et qui requierent des neuves, Lesquelles couteront tant pour Le menuisier que Le Serurier et Le Vitrier, 280 lb
Total de la menuiserie, 599 lb

Ouvrages de serrurier
pour toutes sortes de Reparations nécessaires dans La Cuisine d’enbas, 48 lb
pour Ue Chaine au puit, 15 lb
pour La ferrure des Croisées et de la porte du petit poile avec La serure, 12 lb
Il est necessaire de raccomoder Le fourneau du petit poile et y mettre des visses qui couteront ensembles 4 lb
pour Le ferrage de la porte de la Saale Quinze Liures attendu Que c’est une double porte, 15.
pour ferrer les Croisées de la Saale, 30 lb
pour ferrer la Croisée dans La Chambre a costé de La Cheminée a la française et Raccomoder La Cheminée auec une plaque de fern Le tout ensemble, 38 lb
Il faut raccomoder Le fourneau du grand poile d’enhaut et y mettre une plaque neuve de fer, Neuf florins, 18 lb
pour ferer La porte dud. poile auec La serrure même en y employant Les vieux fers, 8 lb
pour La ferrure des Croisées de la Chambre avec les Vergettes, 8 lb
pour ferrer La porte du poile qui prend jour sur le jardin, 8 lb
p. Raccomoder le fourneau auec Une plaque de fer, 8
pour ferrer les croisées et la porte du Colidor en entrant Sur la gallerie, 16 lb
pr. ferrer Celle de la Chambre de la servante auec Les Vergettes, 6 lb
pour ferrer La porte de la Chambre a fumer les viandes auec du fer noir, 6 lb
Total des ouurages de serruriers, 247 lb

Vitrier
Les vitres de la Cuisine et autres d’enbas, 26 lb
pour celles du petit poile, 12 lb
pour celles de La Saale, 50 lb
pour celles de La Chambre a costé de La Chambre a Cheminée, 12 lb
pour r’accommoder Les panneaux d’enhaut des Croisées du poile du milieu, faire celles de la chambre a tenant, et encore celles du poile des Domestiques, Cinquante florins, 100 lb
pour les vitres a faire Sur la Gallerie, 24 lb
propre celles de la Chambre de le Servante, 10 lb
Nta. Celles du second étage estant comprises auec Les autres ouvrages Sommés en Une somme, ne sont point tirées en lignes de compte icy
Total du vitrier 234 lb

Total des Reparations sus mentionnées se monte a la somme de 1880 Liures,
Laquelle Estimation Nous dits Maîtres Jurés des Bâtimens assistés de Jean Michel Schwing, Maître Serurier, Jean Georges fessenmeÿer Maître Vitrier et Honoré gagné Maître Menusier, avons ainsy faite en presence du Sr Humbourg Notaire Royal a ce expressement Requis, Et asseurons que comme toute La maison est fort defectueuse en toutes ses parties, jl en coutera beaucoup plus si L’on Veut commencer a La Reparer, ce que nous donnons pour avertissement, fait et passé à Strasbourg aud Hotel de Caba L’an et jour que dessus. Signé Jacob Staudacker, Jacob Schuller, Jean Michel Schwing, Jean Georges Fessenmeyer, honoré gagné et Humbourg Not.re Royal auec paraphe
L’original a esté envoyé en Lorraine (signé) Humbourg Nre.

Héritières de Jacqueline Elisabeth de Custine de Guermange, Jacqueline Philippine et Antoinette Ernestine de Custine de Guermange vendent 3 000 livres la maison au charpentier Jean Rondouin et à sa femme Marie Agnès Vialy

1735 (28.7.), Chambre des Contrats, vol. 609 f° 518
S.T. H. Eustachius de Serainchamps Baron du Saint Empire als mandatarius Dlle Jacobée Philippine und Antoinette Ernestine de Custine de Guermange beede schwester und universal Erbinnen weÿl. S.T. Dlle Jacobée Elisabeth de Custine de Guermange (procuratio zu Metz)
in gegensein Jean Rondoüin des zimmermanns und Mariæ Agnes geb. Vialis
Eine Behausung, Nebens gebäu im hoff, hoff, gartten, Bronnen und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten, das Hostel de Caba genannt, in der Utten: gaß, einseit zum theil ein eck ahne einem nicht durchgehenden gäßel theils neben Daniel Fiedel dem ältern Metzger, anderseit neben weÿl. Martin Jacob Eÿdt des handelsmanns wittib und Erben theils weÿl. H. de Certemont Commendant d’un Bataillon des Fusiliers erben theils Johann Philipp Kohl dem tabackbereiter, hinten auff weÿl. H. Rathh. Johann Friedrich Richshoffer wittib und erben zuständigen Kuppelhoff – davon gibt man auff Michaelis hiesiger Stadt Pfenning Thurn 2 pfund – als von ihrer verstorbenen schwester Dlle Jacobée Elisabeth de Custine de Guermange vermittelst eines vor Mr L’Hanneur Notario regio am 8. feb. letzthin errichteten Testamenti Nuncupativi instituirten universal Erbinnen – um 3000 pfund

Les acquéreurs hypothèquent aussitôt la maison au profit de Michel Pelletier, entrepreneur des Ponts et Chaussées en Alsace, et des parents Rondouin, Urbain Rondouin et Marguerite Assenet

1735 (28.7.), Chambre des Contrats, vol. 609 f° 519
Jean Rondoüin der zimmermann und Maria Agnes geb. Vialis mit beÿstand ihrer Vettern H. Arnoult La Gardelle des Maurermeisters und Jean Montpinot aubergiste
in gegensein H. Michel Pelletier Employé pour le Roy dans les fourrages und H. Urbain Rondoüin Entrepreneur des Ponts et Chaussées de la province d’Alsace und Margaretha geb. Assnette – schuldig seÿen H. Pelletier 1250 pfund oder 5000 livres tournois und Rondoüin ältern 1000 pfund oder 4000 livres, zu bezalung des kauffschillings hiernach beschriebener und heutigen tags erkaufften behausung
unterpfand, Eine aus jetzigem vorschuß heutigen tags erkauffte und bezalte Behausung, Nebens gebäuden, hoff, gartten, Bronnen und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten in der Utten: gaß, einseit zum theil ist ein eck ahne einem nicht durchgehenden gäßel theils neben Daniel Fiedel dem ältern Metzger anderseit neben weÿl. Martin Jacob Eÿdt des handelsmanns wittib und Erben theils weÿl. H. de Certemont Commendant d’un Bataillon des Fusiliers erben theils Johann Philipp Kohl dem tabackbereiter, hinten auff das Kuppelhoff weÿl. H. Rathh. Johann Friedrich Richshoffer wittib und erben zuständig – davon gibt mann auff Michaelis hiesiger Stadt Pfenning Thurn 2 pfund

Désormais entrepreneur des fortifications, Jean Rondouin vend la maison 3 750 livres au potier municipal François Paul Acker

1766 (20.8.), Chambre des Contrats, vol. 640 f° 458-v
H. Johann Rondouin, entrepreneur des fortifications hiesiger stadt
hatt in gegensein Franz Paul Acker des stadt kaglers
eine behausung garten, hoff, hoffstatt mit allen gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten, ane der Uttengaß, einseit ist ein eck ane einem nicht durchgehendes gäßel und neben Fr. Klenckschin geb. Marckin, anderseit neben Fr. Sommervogelin, hinten auff H. Johann Hammerer den handelsmann – davon gibt mann löbl: Stadt Pfenning Thurn 2 lt ane bodenzinß – als ein den 28. Julÿ 1735 erkaufftes guth – geschehen um 3750 pfund

Le potier municipal François Paul Acker hypothèque la maison au profit du marchand Jean Georges Eschenauer

1774 (2.8.), Chambre des Contrats, vol. 648 f° 326
H. Franz Paul Acker der statt kachler
in gegensein H. Johann Georg Eschenauer des handelsmanns und E. E. Großen raths würcklichen beÿsitzer – schuldig seÿe 1200 gulden
unterpfand eine behausung samt zugehörden ane der Utten oder sogenannte St Magdalena gaß, einseit neben N. Schwing dem schuhmacher, anderseit ist ein eck ane einem nicht durchgängigen Allmendgäßlein zum theil theils neben N. Greiner dem schreiner, hinten auff H. Johann Hammerer den handelsmann – davon gibt mann löbl: Stadt Pfenning Thurn 2 lt d ane bodenzinß

Le potier municipal François Paul Acker loue à son voisin Antoine Grasselli qui agit au nom de la société Antoine Ganzinotti et compagnie diverses localités dont le magasin au fond de la cour

1776 (17.4.), Not. Anrich (6 E 41, 1519) f° 131
herr Frantz Paul Acker der Stadtkachler
in gegensein herr Antoni Grasselli der handelsmann für und im Nahmen der durch dießen letztern auf dem Nahmen hr. Antoine Ganzinotti et Compagnie führenden handlung Lehnung
so lang es dem einen oder dem andreen theil anständig seÿn wird (…) ein gantzes jahr zum voraus auf zu Künden (…) benandtlichen in sein herrn Ackers ane der Utten gaß gelegene Wohnbehausung ein in dero hinterhoff stehendes und an herrn Grasselli handlungs behaußung anstoßendes hauß bestehend in dreÿen auf dem boden aneinander sich befindlichen Magazinen, einer Kuchen darüber mit einer stub und zweÿen angelegten Kammeren, ferner einem oben darauf sich befindlichen Kleinen bühnlein zum schwartzen getüch und einem holtzhauß so dann ein unter dem Vordern hauß sich befindliches Kellerlein in circa 50 ohmen faß in sich enthaltend, seith Annunciationis Mariæ jüngst – um einen jährlichen Zinß nemlich 125 gulden

Le menuisier Jean Théophile Krieger accorde à son voisin le fabricant de faïence François Paul Acker le droit d’ouvrir plusieurs fenêtres du bâtiment qu’il vient de construire dans sa cour et de faire s’écouler les eaux (Jean Théophile Krieger est propriétaire de la parcelle IX 155, au sud-ouest, qui s’ouvre vers le canal des Orphelins)

1780 (11.7.), Chambre des Contrats, vol. 654 f° 291
H. Johann Gottlieb Krieger der schreinermeister
in gegensein H. Frantz Paul Acker des fayence fabricanten
daß er ihme H. Acker verstattet in seinem ohnlängst neu erbaute im hoff stehendes gebäu auff dißortigen hoff einige fenster zu stellen das von dießes gebäu auch abfallende reegen waßer auff zu nehmen und den ablauff deßelbe durch ermelten hoff zu vergünstigen, mit dem anhang jedoch daß er H. Acker diese fenster auff dißortigen hoff stehen die leitung seines reegenwaßers oder deßen ablauff nur so lang beibehalten gebrauchen und benutzen könne, wie lang er H. Krieger am leben seÿn wird, daßelbe mithin auff sein H. Kriegers erben annehmen in welcher zeit es seÿn mögte diese fenster sogleich zu zu mauren das dachwaßer und dißorts gerechtigkeit als und auff sich zu nehmen und deßen leitung in sein eigenthum zu richten gehalten seÿn solle

Les héritiers de François Paul Acker exposent deux maisons aux enchères. L’acquéreur de celle rue Sainte-Madeleine est son gendre Luc Walter

1792 (11.Xbr), Strasbourg 6 (3), Not. Laquiante n° 10 – enregistré le 29
Procès verbal d’enchere, à la requête des héritiers du Cit. François Paul Acker comparans par le Cit. François Paul Ignace Acker accusateur public près le Tribunal Criminel
d’une maison Scise rue de la Magdelene en cette ville N° 21 d’un côté a la maison du nommé Westermann d’autre à un cul de sac par derrière à la maison ditte le grand Kuppelhoff avec ses cours bâtiments appartenances et dépendances
plus d’une autre maison cour jardin et dépendances située a la Citadelle de Strasbourg d’un côté aux héritiers claval d’autre au cit odouin parderrière les Remparts
(premier article) mise à prix 20 000 fr, à Luc Walter pour 20 500 fr
(deuxième article) mise à prix 8000 fr, personne
le 20. dec., le Cit. Nerquin 33 550 li., (signé, J. Ph. Nerking)
Cit. Marie Anne Acker tant pour elle que pour sa sœur Jeanne Françoise Acker 10 250 fr

Inventaire après décès de la locataire Jeanne Gabrielle Bertin

1795 (8 prairial 3), Strasbourg 11 (1), M° Anrich n° 379 – Enregistrement de Strasbourg, acp 33 F° 177-v du 11 pr. 3
Inventaire des Biens delaissés par feu la Citoyenne Jeanne Gabrielle Bertin fille majeure d’ans.
L’an trois de la République française une et indivisibke le 12 floreal, à la Requête du Citoyen Luc Walter poelier en cette commune en qualité de Curateur établi aux heritiers absens et inconnus de feu la Citoyenne Jeanne Gabrielle Bertin fille majeure d’ans native de Besançon, décédée en cette Commune le 27 thermidor 2° année
en la maison du dit Curateur requerant rue des Hommes libres cy devant de la Madeleine N° 21 ou elle occupoit une chambre
Total des meubles 1318 livres, Dettes actives (En vertu d’un Billet du 1. sept. 1774 par le Citoyen Conrad pere de cette Commune) pour mémoire
Dettes passives. Premirement il est dû au Citoyen Walter curateur des héritiers absens pour loyer du logement de la défunts pour 15 mois jusqu’au 30 du présent mois à 10 livres par mois, 150, (…) total 357 livres

Inventaire après décès de la locataire Madeleine Sigel

1798 (7 pluviose 6), Strasbourg 11 (1), M° Anrich n° 398
Inventaire de la succession de la Citoyenne Madeleine Sigel fille majeure d’ans
L’an six de la République française une et indivisible le Sept° pluviose à la Requette du Citoyen Jacques Sigel demeurant en cette commune, du Citoyen Antoine Grandidier Inspecteur des Douanes à Lauterbourg et de la Citoyenne Louise Grandidier fille majeure d’ans usante et jouissante de ses droits demeurant en cette même Commune, assistée du Citoyen Luc Walter Marchand poëlier en cette dite Commune, ces deux derniers representans la défunte Citoyenne Dorothée Sigel leur mere vivante Epouse de feu le Citoyen Antoine Grandidier Receveur des Douanes à Saverne, a été procédé à l’inventaire et description de tous les biens delaissés par la Citoyenne Madeleine Sigel fille majeure d’ans décédée à Strasbourg le 6 Nivose dernier, dans lesquels biens compête au dit Citoyen Jacques Sigel frere de la défunte la moitié et l’autre moitié auxdits deux enfants Grandidier sa Niece et son Neveu – enseignés par lesdits Jacques Sigel et Louise Grrandidier héritiers ainsi que par la veuve Catherine Marx servante
dans une Maison scize rüe de la Magdeleine N° 21 occupée en partie par la défunte
habits et linges 75 livres

Belle-sœur du propriétaire, Marie Félicité Acker veuve de François Bianchi meurt en 1799 dans la maison où est dressé son inventaire

Inventaire des apports de locataires, le drapier André Schæffer et Catherine Salomé Schær

1804 (9 prairial 12), Strasbourg 5 (19), M° F. Grimmer n° 2855 – Enregistrement de Strasbourg, acp 92 F° 37-v du 19 pr. 12
Inventarium über bürger Andreas Schaeffter Tuchmachers und Catharina Salome Schaer – vor mir Notario den 19. vent. jüngst passirten Eheberedung, in hernachgemelter behausung
in einer an der Magdalena Gaß N° 21 gelegen dißorts zum theil lehnungsweiße bewohnenden behausung
des Ehemanns Vermögen, hausrath 40 fr, silbers 25 fr, gold. geschmuck 10 fr, schiff und geschirr auch Waar zur tuchmacher profession 720 fr, summa summarum 795 fr, haussteur 220 fr, des Ehemanns vermögen 1015 fr
der Ehefrauen vermögen, hausrath 924 fr, Goldgeschmuck 31 fr, baarschafft 702 fr, summa summarum 1657 fr, haussteur 220 fr, der Ehefraun Vermögen 1877 fr

Inventaire après décès d’un locataire, Nicolas Schmitt, consigne au Petit pont du Rhin, marié à Barbe Mangold

1805 (16 ventose 13), Strasbourg 11 (2), M° Anrich n° 461 – Enregistrement de Strasbourg, acp 96 f° 4-v du 18 vent. 13
Inventaire de la succession de feu Nicolas Schmitt, Consigne au petit pont du rhin hors la porte des Bouchers, décédé le 5 complementaire dernier, à la requête de Barbe Mangold, la veuve, tutrice naturelle de son enfant unique nommé Elisabeth 9 ans – Joseph Schmitt cordonnier tuteur subrogé, plus à la requête du Sr Georges Schmitt, aussi cordonnier, tuteur ci devant établi a François Schmitt, agé de 16 ans, enfant du premier lit du défunt procréé avec Catherine Weinnemmer sa première femme et du Sr Joseph Theiler cabaretier tuteur subrogé
Observation, Contrat de mariage soussigé le 7 vendemiaire 3

dans une maison rue de la Madeleine N° 21
propres de la veuve, meubles 117 fr, remplacement Inventaire des apports, souss. le 19. brumaire 3, 234 fr
propres aux héritiers, meubles 277 fr, remplacement 43 fr, total général 320 fr, dettes passives 128 fr, reste 191 fr
communauté, meubles 280 fr, argenterie bijouterie 56 fr, dettes actives 2523 fr, total général 2860 fr, passif 367 fr, reste 2492 fr

Inventaire après décès du notaire Jean Baptiste Anrich, locataire de la maison

1807 (3.2.), Strasbourg 3 (30), M° Übersaal n° 987 – Enregistrement de Strasbourg, acp 101 F° 183-v du 4.2.
Inventaire de la succession de Jean Baptiste Anrich, vivant notaire impérial à la résidence de Strasbourg, décédéle 25 janvier dernier – à la requête de 1. Hélène Haegel, la veuve, tant en son nom que comme héritière partiaire en exécution du Testament reçu par le soussigné notaire le 16 janvier dernier par lequel il lui a légué une part d’enfant, mère et tutrice légale d’Hélène Thérèse Antoinette 7 ans et de Joseph Amand 3 ans
2. Marguerite Barbe Anrich épouse de Joseph Lachausse, receveur des contributions demeurant a Batzendorff
3. Georges Michel Treiber, propriétaire à Wissembourg, tuteur établi par la justice aux enfants mineurs de feu Jean Baptiste Tobie Anrich, notaire à Wissembourg, fils du défunt procréé avec Sophie Dauphin, nommés Sophie 12 ans et Charles 9 ans
4. Joséphine Thérèse Anrich épouse de Gérard Henri Ritter, contrôleur des contributions directes à Strasbourg
5. Antoine Mertz, marchand de vin subrogé tuteur des deux enfants procréés avec la veuve -la De Lachausse, Jean Baptiste Tobie et la De Ritter enfants du premier lit avec Marie Barbe Hürler, héritiers chacun pour 1/6, et les deux enfants du second lit pour 1/6 – Marie Anne Kern servante

dans la maison mortuaire rue de la Madeleine n° 21 appartenant à la De veuve Walter dont le défunt occupoit le second étage
meubles 2538 fr, garde robe 337 fr, reste à la communauté 2201 fr, numéraire 1399 fr, capitaux portant rente 12 984 fr, total de la communauté 16 584 fr
moitié aux héritiers 8292 fr, habits 337 fr, capitaux 1738 ft, total de la succession 10 367 fr
Contrat de mariage (copie jointe) du 21 frimaire VII reçu M° Übersaal – Testament : dans une chambre au second étage donnant sur la rue
(documents joints) Extrait de la justice de Paix – Livret de la recette faire pour la Chambre des Notaires – Billet de quittance rue dela Madeleine n° 21 signé veuve Walter née Acker 54 livres par trimestre

Le tuteur de l’héritier Walter et les frères Hecht renouvellent la tolérance établie par l’acte de 1780

1811 (21.9), Strasbourg 10 (53), M° Zimmer n° 3248, 5130
1. Michel Walter, fabricant de poëles de fayence, en qualité de tuteur ordinaire de Jacques Louis Luc Walter fils mineur de feu Luc Walter, fabricant de poeles, et de feue Marie Antoinette Acker, François Paul Ignace Acker juge de paix du canton est subrogé tuteur
2. Mess. Chrétien Henri Hecht et Frédéric Charles Hecht, négociants faisant commerce sous la raison de « Hammlerer et Hecht », lesquels ont convenu ce qui suit
1. l’écoulement et la réception des eaux pluviales de la maison dud. mineur sise à Strasbourg rue Ste Madeleine n° 21 sur la propriété ci devant Krieger appartenant auxdits Srs Hecht sise à côté de la maison Walter et marquée du n° 20 est et demeure précaire et pourra être révoquée par lesdits Srs Hecht ou leurs successeurs dans ladite propriété quand ils le jugeront à propos ainsi que le porte la convention primitive passée à la Chambre des Contrats le 11 juillet 1780,
2. le canal d’écoulement qui reçoit les eaux des deux parties sera entretenu par M. Hecht ou leurs successeurs à frais communs (…),
3. lorsque la faveur dudit écoulement devra cesser MM. Hecht ou leurs successeurs seront tenus d’acheter du propriétaire de ladite maison Walter la moitié indivise dudit canal d’écoulement à dire d’experts

Parent de l’héritier propriétaire de la maison, le fabricant de poêles en faïence François Michel Walther meurt dans la maison en délaissant des héritiers collatéraux

1813 (9.2.), Strasbourg 15 (17), M° Lacombe n° 2909 – vacation du 15.2. (acp 121 F° 138 du 15.2.) – Enregistrement de Strasbourg, acp 121 F° 132-v du 11.2.
Inventaire de la succession de François Michel Walther, fabricant de poeles de fayence, décédé le 19 janvier 1813 – à la requête de 1. Jacques Walther potier demeurant Grosselfingen principauté de Hechingen hohezollern, Mathieu Mesmer cultivateur audit lieu, Benoite Mesmer femme d’Ignace Sickinger cultivateur audit lieu, ces deux par par représentation de Françoise Walther, décédée veuve de Jacques Mesmer cultivateur audit lieu, 3. Jean Paul Walther cultivateur audit lieu, 4. Valentin Ruff, cordonnier audit lieu, par représentation de Marie Walther femme de Joseph Ruff, cultivateur, tous de Grosselfingen, 5. François Jacques Antoine Luc Walther fabricant de poeles de fayence mineur émancipé à Strasbourg héritiers collatéraux
au logement qu’occupe le défunt dans la maison rue de la Madeleine n° 21
mobilier 651 fr, pièces 17 fr, numéraire 2789 fr, dettes 7102 et 3600 fr, ensemble 14 162 fr
legs 3055 fr, passif 7371 fr, reste 6790 fr

Inventaire après décès d’un locataire, le chanoine de la cathédrale Florian Mathias Marchal

1818 (20.5.) Strasbourg 15 (23), M° Lex n° 4437 – Enregistrement de Strasbourg, acp 139 F° 33-v du 29.5.
Inventaire de la succession de Florian Mathias Marchal, chanoine à la cathédrale décédé le 14 courant – à la requête de Georges Rietling, chanoine titulaire de l’église cathédrale de Strasbourg, exécuteur testamentaire au nom de l’éveché propriétaire de la maison de retraitre des vieux pretres de Marienthal, légataire universelle pour un tiers du défunt, 2. François Xavier Schittig, curé de la succursale de St Louis en cette ville, représentant la maison de travail des pauvres aux enfants trouvés de Strasbourg, légataire universel pour un tiers selon le testament olographe du 1. mars 1817 enreg. le 15 mai courant, 3. Jean Pierre Weyss, desservant et administrateur et de l’église de Marienthal pour le troisième tiers
dans le logement qu’il occupait rue de la Madeleine n° 21 au premier étage, le tout sur la représentation Ursule Richmann de Kalenhausen servante du défunt
mobilier chambre à coucher du défunt, chambre à côté, premier chambre après le vestibule, cuisine, cave 2856 fr, numéraire 200 fr, dettes actives 1143 fr, dettes douteuses 3546, passif 3687 fr, actif 4199 fr, reste 511

Luc Walter loue les ateliers servant à la fabrication des poêles en faïence à François Herrmann (futur propriétaire)

1820 (12.4.), Strasbourg 6 (44), M° Triponé n° 114 – Enregistrement de Strasbourg, acp 147 F° 7-v du 14.4.
Bail de 9 années – Luc Walter, propriétaire
à François Herrmann, poelier
les atteliers servant à la fabrication des poeles de fayence lesquels consistent 1. en bâtiments où se trouvent les fours avec les fours sont compris les échafaudages,
2. un bâtiment où se trouve un magasin au rez de chaussée et un logement au premier étage composé d’une cuisine et de cinq pièces à droite de la cour avec les échoppes qui en dépendent,
3. en un magasin au rez de chaussée à gauche de la cour, le tout situé dans la seconde cour d’une maison sise à Strasbourg rue de la Madeleine n° 21, moyennant un loyer annuel de 800 francs

Luc Walter ved la maison à François Bernard Herrmann et à sa femme Marie Claudine Sinner

1822 (26.1.), Strasbourg 12 (85), M° Wengler n° 12 559 – Enregistrement de Strasbourg, acp 155 F° 189-v du 30.1.
Luc Walter, propriétaire rue de la Madeleine n° 21
à François Bernard Herrmann, fabricant de poeles de fayence demeurant rue de la Madeleine n° 21, et Marie Claudine Sinner
une maison consistant en plusieurs corps de bâtiment de devant, de derrière et latéraux, cour, magasins, atteliers et pompe avec toutes ses autres aisances, circonstances, droits, appartenances et dépendances rue de la Madeleine n° 21, d’un côté le Sr Fromm tailleur d’habits, d’autre en partie une impasse en partie la propriété des frères Hecht, devant ladite rue, derrière propriété des frères Hecht – recueilli dans la succession d’Antoine Acker sa mère veuve de Luc Walter père, fabricant de poeles de fayence, acquis des héritiers François Paul Acker, fabricant de porcelaine, par procès verbal d’adjudication définitive dressé par M° Laquiante le 20 décembre 1792 – cette maison fut grevée envers la ville d’une rente foncière de 8 francs par an à cause du terrain communal qui a été réuni et enclavé dans la maison vendue, cette rente rachetée par quittance du 13 avril 1807 enreg. le 14 août 1807 n° 1319 – moyennant 25 000 francs

Le potier François Bernard Herrmann épouse en 1813 Marie Claudine Sinner originaire de Lauterbourg
1813 (5.8.), Strasbourg 12 (52), M° Wengler n° 7721 – Enregistrement de Strasbourg, acp 123 f° 34-v du 9.8.
Contrat de mariage – François Bernard Herrmann, potier de terre fils de feu Bernard Herrmann, jardiner, et de défunte Anne Marie Meyer
Marie Claudine Sinner, fille majeure native de Lauterbourg fille de feu Jean Adam Sinner, jardinier, et de Catherine Schillinger

Marie Claudine Sinner meurt en 1823 en délaissant trois enfants

1823 (13.12.), Strasbourg 12 (92), M° Wengler n° 13 324 – vacation du 24.12. (acp 166 F° 17 du 27.12.) – Enregistrement de Strasbourg, acp 165 F° 185-v du 16.12.
Inventaire de la succession de Marie Claudine Sinner épouse de François Berard Herrmann, fabricant de poeles en fayence, décédée le 26 août dernier – à la requête du veuf, père et tuteur légal de 1. Françoise Claudine âgée de 8 ans, 2. François Bernard âgé de 3 ans ([in margine :] † 17. Xbr. 1835), 3. Claudine Louise âgée de 3 mois et demi – en présence de Jean Michel Alsterffer, chef de bataillon en retraite, Chevalier de la Légion d’Honneur subrogé tuteur
Observation, contrat de mariage reçu M° Wengler le 5 août 1813

dans la maison mortuaire rue Ste Madeleine n° 21
propre, garde robe 169 fr, reprises 4000 fr, ensemble 4169 fr
communauté mobilier et marchandises 17 422 fr, créances 16 643 fr, total de l’actif 56 235 fr, passif 35 931 fr
immeuble. 1. une maison consistant en plusieurs corps de bâtiments de devant derrière et latéraux cour magasin ateliers fours avec appartenances droits et dépendances sise à Strasbourg rue de la Madeleine n° 21 d’un côté le Sr Fromm tailleur d’habits d’autre une impasse et en partie la propriété des freres Hecht, devant la rue, derrière la propriété desd. freres Hecht – en partie louée en partie occupée par le veuf et sa famille – acquis de la communauté sur Luc Walter par acte reçu M° Wengler le 6 janvier 1822, estimée 22 000 francs

François Bernard Herrmann se remarie en 1824 avec Louise Thérèse Wittmann
1824 (23.1.), Strasbourg 12 (93), M° Wengler n° 13 359 – Enregistrement de Strasbourg, acp 166 F° 97-v du 26.1.
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – François Bernard Herrmann, fabricant de poeles
Louise Thérèse Wittmann, fille majeure d’Antoine Wittmann, perruquier, et d’Elisabeth Louise Haby

Inventaire après décès d’une locataire, Marguerite Madeleine Schwartz veuve de Jean Chrétien Blumer

1839 (15.3.), Strasbourg 10 (95), M° Zimmer n° 3135 – Enregistrement de Strasbourg, acp 267 f° 5-v du 18.3.
Inventaire de la succession de Marguerite Madeleine Schwartz, décédée rue de la Madeleine n° 21, veuve de Jean Chrétien Blumer, décédée le 6 décembre dernier – à la requête de Louis Chrétien Blumer, ébéniste, en son nom et tuteur datit d’Emile Widenhorn né le 20 janvier 1835, 2. Louise Marie Widenhorn née le 26 avril 1836 et Louise Elisabeth Widenhorn née le 1 janvier1838
2. Sophie Louise Blumer, mon mariée – en présence de Frédéric Geoffroi Kampmann, receveur municipal, subrogé tuteur desdits mineurs – Louis Charles, Sophie Louise et les trois enfants Widenhorn par représentation de Louise Caroline Blumer décédée à Strasbourg veuve de Jean Népomucène Widenhorn, docteur en médecine à Paris

François Herrmann loue la partie droite de la maison au fabricant de poêles Louis Jean Baptiste Joseph Hügelin et à Dame Victoire Hertling (voir leur maison)

1844 (31.8.), Strasbourg 12 (164), M° Noetinger n° 17 097
Bail pour 9 ans – fut présent Sieur François Herrmann fabricant de poëles domicilié à Strasbourg (…) lequel a déclaré céder et delaisser par les présentes à titre de bail à loyer
à Monsieur Louis Jean Baptiste Joseph Hügelin, aussi fabricant de poëles et à Dame Victoire Hertling son épouse, les deux domiciliés audit Strasbourg
Les localités ciaprès désignées dans la Maison appartenant à Me Herrmann, sise Rue de la Madeleine N° 21 à Strasbourg, Savoir
A. Au Rez de chaussée à droite en entrant dans la cour, 1° Un magasin pour le fer, 2° Un magasin à côté de celui-ci pour le Marbre et le cuivre, 3° un magasin pour la marchandise fabriquée, 4° un semblable magasin à côté de celui-ci, 5° une cuisine contenant un four à reverbère ou à calciner, un four à cuire, une chaudière, 6° deux ateliers, 7° et un bucher, plus trois moulins à broyer l’émail.
B. Au premier étage du même côté, 1° Un chambre au dessus de la susidte cuisine, 2° deux ateliers contigus, 3° et les greniers au dessus
C. au rez de chaussée à gauche, 1° un bucher et une fosse à terre glaise, 2° tout le magasin composé de trois pièces
D. La petite cave dans l’aile droite en entrant dans la cour
E. Enfin toute la cour de derrière depuis le grillage jusqu’au fond.
(…) 1° La durée du bail est fixée à neuf années consécutives, lesquelles commenceront au premier septembre 1844 et expireront au même jour de l’année 1853. 2° Le Sr Herrmann se réserve pour lui et ses autres locataires occupant les localités de sa maison qui ne sont point louées aux époux Hügelin, le droit de buander leurs lessives dans la chaudière qui existe dans la maison louée pendant toute la durée du bail sans diminution du loyer qui sera ci après stipulé, (…) 5° les époux Hügelin sont autorisés d’établir de suite dans les localité prises à bail un atelier de serrurier et une forge – moyennant un loyer annuel de de 800 francs

François Herrmann loue la partie gauche de la maison d’une part au débitant de vins François Louis Ziegler et Marie Elisabeth Demoutier, d’autre part au poêlier Charles André Battermann et Salomé Preiss

1846 (3. Xbr), Strasbourg 12 (170), M° Noetinger n° 18 907
Bail – a comparu Mr François Herrmann propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg lequel a par les présentes cédé et abandonné à titre de bail à loyer
au Sieur François Louis Ziegler, débitant de vins et de lui à ce dument assistée et autorisée dame Marie Elisabeth Demoutier son épouse demeurant et domiciliés ensemble à Strasbourg
Et au Sr Charles André Battermann, ouvrier poëlier et de lui à ce dument assistée et autorisée dame Salomé Preiss son épouse, demeurant et domiciliés à Strasbourg
Les localités ci-après désignées dans une Maison appartenant à M. Herrmann susnommé, sise à Strasbourg Rue de la Madeleine N° 21 à Strasbourg, Savoir
1° tout le rez de chaussée de la maison latérale à gauche en entrant dans la cour
2° Tout le bâtiment entier dans le fond de la cour contenant trois moulins à broyer l’émail et d’ailleurs un grand four et un four moyen
3° Tout le rez de chaussée du bâtiment latéral à droite dans la cour, moins un bucher que se réserve Mr Hermann pour son propre usage, Plus un four à reverbère ou à calciner, un four à cuire et une chaudière Plus au premier étage un logement composé d’une cuisine et de deux chambres
4° La petite cave sous l’aile droite en entrant dans la cour.
5° Et la jouissance commune avec les autres locataires de la cour, du fonds jusqu’à la grille de la maison de devant
(…) la durée du bail est fixée à 9 années consécutives qui commenceront au premier décembre 1846 pour finir le premier décembre 1855. Mr Herrmann se réserve pour lui et ses autres locataires occupant sa maison le droit de buander leurs lessives dans la chaudière qui existe dans la cuisine louée pendant toute la durée du bail sans diminution du loyer qui sera ci après stipulé, (…) 16° Les locataires seront tenus de faire mettre à leurs frais au-dessus de la porte d’entrée de la Maison un trtableau contenant leurs noms et qualité de fabricant de poëles en fayence, successeurs de Mr François Herrmann, afin que l’achalandage soit conservé à ladite Maison – moyennant un loyer annuel de de 1000 francs

Salomé Preuss femme du fabricant de poêles Charles André Battermann meurt en 1856 en délaissant trois enfants

1856 (12.6.), Strasbourg 15 (94), M° Momy (Hippolyte) n° 3261
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Charles André Battermann, fabricant de poêles à Strasbourg, et Salomé Preuss, sa femme, et de la succession de cette dernière décédée le 5 janvier 1856
L’an 1856 le 12 juin à trois heures de l’après-midi en la maison mortuaire sise à Strasbourg rue de la madeleine N° 21. A la requête de Monsieur Charles André Battermann, fabricant de poêles à Strasbourg, agissant tant en son nom personnel à raison de la communauté de biens qui a existé entre lui et la dame Salomé Preuss son épouse défunte avec laquelle il s’est marié, sans avoir lait de contrat qui réglât les conditions civiles ed leur union, qu’en sa qualité de tuteur naturel et légal de ses trois enfants mineurs issus de son mariage avec son épouse défunte qui sont
1° Wilhelmine Battermann née le 9 septembre 1845, 2° Georges Frédéric Battermann né le 1 décembre 1849, 3° et Nathalie Battermann née le 13 décembre 1852, Et en présence de Monsieur André Preuss, tanneur demeurant et domicilié à Brumath, agissant en qualité de subrogé tuteur desdits enfants

Communauté. Mobilier (dans la chambre d’habitation, au grenier, dans la cuisine, dans la chambre à coucher, dans un cabinet à côté) estimé 374
Bénéfice de l’association avec le Sr François Ziegler fabricant de poeles 3560
Passif 745
Succession, garde robe 54
acp 451 (3 Q 30 166) f° 28-v du 16.6.

Le propriétaire suivant est le menuisier Edouard Beeh qui épouse en 1846 Sophie Emilie Wernert qui meurt en 1850 et en 1856 Frédérique Amélie Schaub

Mariage, Strasbourg (n° 508) Du 28° jour du mois de Novembre 1846. Acte de mariage d’Edouard Frédéric Beeh, majeur d’ans, né en légitime mariage le 14 janvier 1822 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, ébéniste, fils de Chrétien Frédéric Beeh, menuisier, et de Christine Gisi, conjoints domiciliés en cette ville ci présents et consentants
et de Sophie Emilie Wernert, mineure d’ans, née en légitime mariage le 4 juillet 1827 à Dorlisheim (Bas Rhin) domiciliée à Strasbourg, fille de Louis Edouard Balthasard Wernert, Avocat domicilié en cette ville ci présent et consentant, et de feu Jeannette Sophie Langé décédée à Strasbourg le 9 décembre 1833 (i 18)

1856 (13.3.), M° Grimmer (minutes en déficit)
Contrat de mariage entre Edouard Beeh, Menuisier à Strasbourg, veuf avec un enfant de Sophie Emelie Wernert
et Frédérique Amélie Schaub, fille mineure de Chrétien Frédéric Schaub, serrurier, et Salomé Catherine Wunderer conjoints à Strasbourg
stipulation de communauté réduite aux acquêts, réserve d’apports et héritages
Les apports du futur consistent en une valeur de 19 224, grevé d’un passif de 1100
Donation par les conjoints Schaub à la future épouse leur fille ce acceptant par avancement d’hoirie et ce chacun pour moitié, d’un trousseau estimé à 1200 francs
Donation par le futur à la future de l’usufruit de deux parts d’enfants et en cas d’opposition par les héritiers d’une part d’enfant en toute propriété
et par la future au futur de l’usufruit de toute sa succession
acp 448 (3 Q 30 163) f° 64-v du 14.3.

Mariage, Strasbourg (n° 102)
Du 15° jour du mois de Mars 1856. Acte de mariage d’Edouard Frédéric Beeh, majeur d’ans, né en légitime mariage le 14 janvier 1822 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, menuisier, veuf de Sophie Emilie Wernert décédée à Strasbourg le 11 mai 1850, fils de Chrétien Frédéric Beeh, menuisier, décédé à Strasbourg le 13 mars 1850 et de Christine Gisi, sans état, domiciliée à Strasbourg, ci présente et consentante
et de Frédérique Amélie Schaub, majeure d’ans, née en légitime mariage le 28 avril 1835 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de Chrétien Frédéric Schaub, serrurier, et de Catherine Salomé Wunderer, sans état, conjoints domiciliés à Strasbourg ci présent et consentant (i 8)


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.