Sœurs (rue des) : Pfaffengasse (XVI-XVIII° s.)


La rue est appelée Richtersgasse au XIV° siècle (Rihtergassen, Rihtergesselin, rue Richter ou du Juge), puis Rebhungasse (rue de la Perdrix, vicus zu dem Rebhun, Rephungesselin, d’après le nom de la maison n° 16-18), Rinckendorffgasse (rue Rinckendorff, d’après la maison n° 4, XIV-XVI° siècles) et Pfaffengasse (rue des Moines ou des Prêtres), seul nom qui subsiste au XVIII° siècle. Elle prend à partir de la Révolution le nom de rue des Sœurs (Schwesterngasse).
Sur le plan préparatoire à la création du nouveau Marché Gayot en 1769, la rue des Moines se trouve à gauche, le nord étant en bas. Les terrains teintés de jaune sont ceux que le projet de Blondel prévoit de réunir au domaine public. La Cour Brûlée, propriété de l’Evêché et du collège des Jésuites, forme presque tout le côté occidental de la rue.
La place Mathias Merian entre la rue des Sœurs et celle de la Croix est établie à l’emplacement de maisons détruites lors des bombardements de 1944.

Canton VI (est)
Partie orientale du VI° canton, plan Blondel (1765,
exemplaire qui représente l’état réel sans les modifications de Blondel, ADBR 2 L Plan 5)
La rue des Sœurs prolonge celle qui atteint le bord supérieur du plan en son milieu : rue des Charpentiers (partie rose clair, canton V), rue du Faisan jusqu’à l’intersection avec la rue des Frères (maison teintée en olive sur la gauche), puis rue des Sœurs jusqu’à l’intersection avec la rue des Veaux. La Cour brûlée n’est pas encore aménagée en marché.


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.