20, rue des Serruriers


Rue des Serruriers n° 20 – VIII 294 (Blondel), P 1043 puis section 13 parcelle 42 (cadastre)

Maître d’ouvrage, Pierre Richard, 1747 (maître maçon, Gaspard Théodore Raballiati)


Façade rue des Serruriers et chaîne d’angle sculptée d’un cartouche sous la corniche (octobre 2013)
Balcon (monogramme SAAMS ajouté en 1987), fenêtres des étages (septembre 2014)

Augustin Heischen et Raoul Mattern acquièrent la maison en 1595 puis se la partagent. La maison d’angle revient en 1615 au serrurier et suspendeur de cloches Adam Brodbühl. Elle comprend à partir de 1640 une échoppe de barbier, successivement tenue par Marc Philippe Hahn qui remplace en 1641 des poutres en partie consumées de son encorbellement puis Jean Thiébaut Küstner (1676), Georges Lund originaire du Danemark (1679), son fils Georges Frédéric Lund (1707) et Christophe Stricker originaire de Berlin (1711) qui la vend en 1737 au marchand Pierre Richard.


Plan-relief de 1725 – La rue des Serruriers est en bas au premier plan, la rue de l’Epine sur la gauche. Le bâtiment d’angle est entouré de la propriété principale dont un bâtiment donne dans la rue des Serruriers et l’autre dans la rue de l’Epine (Musée historique, cliché Thierry Hatt)

La maison voisine en équerre qui donne à la fois dans la rue des Serruriers et dans la rue de l’Epine appartient au début du XVII° siècle à Raoul Würtz et échoira par héritage à la femme du notaire Jean Régnard Lang qui y établit son étude. Les héritiers Lang vendent la maison qui comprend un bâtiment avant, un bâtiment arrière et un oriel en pierre (1714) à la veuve du marchand savoyard Claude François Baud qui en transmet en 1746 la propriété à son gendre Pierre Richard, lui aussi savoyard natif de Morzine. Pierre Richard réunit ainsi les maisons séparées depuis 1595. Il est autorisé la même année à reconstruire à neuf sa maison en l’alignant avec la pharmacie Bresler de l’autre côté de la rue de l’Epine et en surbâtissant un ancien terrain communal. Les travaux sont confiés au maître maçon Gaspard Théodore Raballiati. Quand Pierre Richard meurt en 1748, son inventaire stipule que la reconstruction date de 1747.
La maison comprend un rez-de-chaussée et trois étages, la chaîne d’angle arrondie est sculptée d’un grand cartouche sous la corniche. La façade rue des Serruriers a sept travées de style Régence à éléments rocaille. L’avant-corps central à une travée comprend une porte cochère au rez-de chaussée et un balcon à grilles en fer forgé au premier étage. La porte-fenêtre du balcon est ornée d’un mascaron représentant une tête de femme à grand diadème, peut-être Junon (voir le Répertoire des mascarons de Brigitte Parent).
La veuve et les enfants Richard cèdent leurs parts à leur fils et frère respectif Pierre Joseph Richard à condition de satisfaire les créanciers de l’affaire qu’il menait avec son père. La maison est vendue par enchère judiciaire au secrétaire à la chambre criminelle François Joseph Nicard qui deviendra ensuite consul. Il cède en 1763 par l’intermédiaire du préteur royal Jean Baptiste Denis de Régemorte la maison au marchand épicier Simon Soubry, originaire de Landau. Simon Soubry passe avec son voisin le baron Philippe Auguste de Haindel (actuel n° 18) un accord concernant un mur mitoyen à reconstruire moins épais que l’ancien. Il pose en 1769 un gradin d’un pied de large devant sa maison, sa veuve transforme en 1778 une croisée en porte avant de se remarier en 1783 avec Jean Arnaud Hirth, neveu de son premier mari.


Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 168

L’ancien cultivateur Georges Kayser acquiert la maison en 1803. Ses héritiers la vendent en 1828 aux fabricants de papiers peints François Schmitt et Louis Germain Schmitt qui acquièrent quelques années plus tard la maison contiguë rue de l’Epine (actuel n° 11).
L’Atlas des alignements (années 1820) signale un rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue se trouve de part et d’autre du repère (m). Sur la gauche, façade à six travées de fenêtres rue de l’Epine, sur la droite celle à sept travées rue des Serruriers dont le rez-de-chaussée est symétrique par rapport à la porte cochère centrale (une porte encadrée d’une fenêtre de chaque côté). La toiture a deux niveaux de lucarnes. La cour Y représente l’arrière (1-7) de la façade rue des Serruriers puis (1-2) l’arrière de celle rue de l’Epine, suivi du petit bâtiment en aile (2-3-4). Le bâtiment (5-6) s’ouvre au fond de la cour.
La maison porte d’abord le n° 5 (1784-1857) puis le n° 20.


Cour Y – Coursive de la cour – Elément sculpté dans la cour

Le graveur Charles Müller charge en 1911 l’architecte Widmann et l’entrepreneur Widmann de modifier les devantures en posant des piliers en fer. Il lègue sa maison à la Société des Amis des Arts de Strasbourg qui fait placer en 1987 ses initiales (SAAMS) dans le garde-corps du balcon au premier étage. La modification des lucarnes fait l’objet de dissensions en 1993.


Transformations de 1911 : devanture, plan du rez-de-chaussée et coupe (dossier de la Police du Bâtiment)

octobre 2017

Sommaire
CadastrePolice du Bâtiment, dossier IIRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1622 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Maison principale en équerre, indépendante de 1595 à 1746, puis bâtiment entier

Raoul Würtz, assesseur au Grand Sénat, et (1627) Anne Madeleine Ansorg puis (1639) Catherine Jung – luthériens
1649 h Jean Daniel Würtz, assesseur des Quinze, et (v. 1655) Marie Bouvier – luthériens
1686 h Jean Régnard Lang, notaire, et (1680) Marie Madeleine Würtz – luthériens
1725 v Anne Ursule Haug, et (v. 1697) Georges Kirschner, ancien boulanger au fort de Kehl, puis (1704) Claude François Beau, marchand – catholiques
1746 h Pierre Richard, marchand, et (1716) Marie Agathe Kirschner-Beau – catholiques
1759 h Pierre Joseph Richard, marchand et banquier, et (1746) Anne Louise Gabrielle Soufflet – catholiques
1761 adj François Joseph Nicard, secrétaire à la chambre criminelle puis consul, et (1736) Marie Jeanne Pettmesser – catholiques
1763 v Jean Baptiste Denis de Régemorte, chanoine, préteur royal (1692-1769) – catholique
1763 v Simon Soubry, marchand épicier, et (1758) Catherine Hammer – catholiques
1783 h Jean Arnaud Hirth, marchand épicier, et (1783) Catherine Hammer veuve de Simon Soubry – catholiques
1803 v Georges Kayser, cultivateur, et (v. 1790) Marie Anne Kleinpeter – catholiques
1829 v François Schmitt pour partie
Louis Germain Schmitt et (1822) Anne Marguerite Catherine Singuerlet pour partie, marchands de papiers peints
1849 h Louis Germain Schmitt et (1822) Anne Marguerite Catherine Singuerlet
1858 h Marie Edouard Schæffer, agent de change, et (1848) Louise Emma Octavie Schmidt
Jacques Victor Schæffer, courtier de commerce, et (1856) Fanny Octavie Léonie Schmidt
1868* h Jacques Victor Schæffer, courtier de commerce, et (1856) Fanny Octavie Léonie Schmidt
1894 Charles Frédéric Müller, graveur
1939* Société des Amis des Arts de Strasbourg

Maison à l’angle de la rue de l’Epine, indépendant de 1595 à 1746

Raoul Würtz
1615 v Adam Brodbühl, serrurier et suspendeur de cloches, et (1619) Marguerite von Mey, veuve du fondeur de bronze Erasme Urion – luthériens
1640 v Marc Philippe Hahn, barbier, et (1636) Marie Spiegel puis (1673) Anne Valérie Hammerer, veuve du brodeur en soie Jean Georges Rosa – luthériens
1676 v Jean Thiébaut Küstner, barbier et (1646) Anne Dorothée Weyher, veuve du notaire Paul Seelig, puis (1675) Marie Schübler, veuve du blanchisseur Jean Louis Griesbach – luthériens
1679 v Georges Lund, barbier et (1679) Marie Madeleine Wetzel, (1694) Marie Madeleine Langrœther puis (1695) Marie Salomé Mappus – luthériens
1707 h Georges Frédéric Lund, barbier et (1707) Anne Marguerite Kirschner – luthériens
1711 v Christophe Stricker, barbier et (1713) Anne Marguerite Willschnack – luthériens
1737 v Pierre Richard, marchand, et (1716) Marie Agathe Kirschner-Beau – catholiques (voir plus haut)

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : Maison en équerre, 1 750 florins en 1714, 1 900 florins en 1724 – Maison d’angle, 1 500 florins en 1734
Chacune des deux maisons est vendue 2 250 livres à Pierre Richard. Le bâtiment recontruit est vendu 9 500 livres à Simon Soubry en 1764

(1765, Liste Blondel) VII 294, Simon Soubry
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 1043, Schmitt frères, fabricants de papiers peints – maison, sol, cour – 3,5 ares

Locations

1725, Jean Baptiste Ruffier dit des Champs, confiseur, et Marie Barbe Oswald
1742, Pierre Moureau, tapissier
1754, Jean Jérémie Brackenhoffer, professeur à l’école d’artillerie
1759, Marie Salomé Bernard, veuve du commandant Jean Fortuné de Hartmannis
1765, Jean Baptiste Sadoul, avocat
1770, Jean Herrmann, docteur en médecine
1775, Simon Zollickhoffer le jeune, marchand
1803, François Frédéric Escalier, officier du régiment de La Marck
1829, Barbe Simon veuve de Dominique Philippe Antoine

Maison d’angle

1712, Balthasar Mützel, menuisier
1733, Bernard Ory, maître de langue

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

1746, Préposés aux affaires foncières (VII 1402)
Pierre Richard qui souhaite construire à neuf deux maisons contiguës en les réunissant produit un acte de 1595 qui prouve qu’elles ne faisaient qu’un seul bâtiment jusqu’à cette date. Il n’est pas autorisé à conserver les encorbellements ni à construire à leur aplomb mais à aligner sa maison avec la pharmacie Bresler. Il est en outre autorisé à établir sur le communal une ouverture pour vider les latrines en la recouvrant d’une dalle. Le maître maçon Gaspard Rabaliati est autorisé à entreposer les pierres sur le communal et à les y tailler.

(f° 41) Montags den 27. Ejusdem [Junÿ], augenschein eingenommen. H. Pierre Richard
An H. Pierre Richard des Handelsmanns Zweÿen neben einander gelegenen Häußern an dem Eck der schloßer: und dornsgaß gegen der Zunfftstub Zum Spiegel über, Von welchen das Eckhauß in beÿden gaßen Überhäng, und das Andere in der schloßergaß einen Ercker hat. Weilen nun H. Richard gesinnet ist dieße zweÿ Häußer Neü Zubauen und in eines Zubringen gleich wie solche Vermög eines Von jhme auffgewießenen Kauffbrieffs de A° 1595 Vor dießem auch nur eines geweßen, und würcklich noch eine Communications thür haben, als batte er um beÿbehaltung seiner Überhänge und Erckers, oder erlaubunus mit dem Untern stockwerck auf dem boden denen Überhängen Zugleich herauß Zufahren. Erkannt beÿdes abgeschlagen, Hingegen dem Imploranten freÿ gestellt, in der schloßergaß an dem Eck der an dem Andern Eck der gaß gelegenen breßlerischen Apotheck Zugleich um 8. Zoll herauß Zufahren, welches in der Mitte der beeden Häußern 4. Zoll trifft, und an dem ende des Zweÿten Haußes außlauffet, anbeÿ an beÿden enden der Häußer Ercker in der breite und tieffe des dermahlen Substitierenden Zumachen, nicht wenniger erlaubt beede Häußer in eines Zubringen, in Ansehnung selbige Laut Obangezogenen Kauffbrieffs de A° 1595 nur eines Geweßen welches die Obere bauherren beÿ Gnädigen Herren den Fünffzehen beÿ deren ersten Versamlung nach geendigten ferien Vortragen wollen

(f° 42-v) Montags den 27. Junÿ 1746. Pierre Richard
Herr Pierre Richard batte ferner beÿ eingenommenen Augenschein umb erlaubnus an seinem Hauß in der dornsgaß ein Loch auf dem allmend Zudelben, so er mit einem stein zudecken will, sein S: V: Secret dardurch auß Zuführen. Erkannt Willfahrt gegen 4 lb für ein und Alle mahl Zuzahlen, und 2 lb für den Augenschein – Eodem 6 lb

(f° 52) Dienstags den 26. Julÿ 1746. Mr Caspar Rabaliati
Meister Caspar Rabaliati der Maurer bittet um erlaubnus die stein zu H. Rathh. Pierre Richard Hauß in der schloßergaß auf dem alten Krautmarck gegen dem dachß über auß dem schiff Zuladen, und biß in den October allda lieben Zulaßen, auch einige stein in der schloßergaß zu hauen, und an die häußer Zwischen die Kellerthüren Zulegen. Erkannt in beÿden stucken in soweit Willfahrt wann er die stein in der schloßergaß so hauen und legen wird, daß die Nachbaren Keine Ursach Zuklagen haben und solle 3. lb Zinß geben – Eodem 3 lb

Lundi 27 juin 1746. Pierre Richard – Concernant les deux maisons adjacentes du marchand Pierre Richard à l’angle de la rue des Serruriers et de la rue de l’Epine vis à vis du poêle au Miroir, la maison d’angle ayant un encorbellement sur chaque rue et l’autre rue des Serruriers un oriel. Comme le sieur Richard a l’intention de construire à neuf les deux maisons et de les réunir en une seule comme c’était déjà le cas d’après un acte d’achat présenté en date de 1595, ces deux maisons ayant d’ailleurs encore une porte de communication, il demande qu’on l’autorise soit à conserver les encorbellements et l’oriel soit à avancer le rez de chaussée à l’aplomb des encorbellements. Décision, refus dans les deux cas, le requérant pourra par contre avancer son bâtiment de 8 pouces à l’angle de la rue des Serruriers pour l’aligner avec la pharmacie Bresler à l’autre angle et par conséquent de l’avancer de 4 pouces au milieu des deux maisons et rejoindre l’extrémité de la deuxième maison, il pourra alors faire à chaque extrémité des maisons un oriel en leur donnant la largeur et la saillie de ceux qu’il remplacera, il pourra de même réunir les deux maisons en une seule puiqu’elles ne faisaient qu’une d’après l’acte d’achat présenté de l’année 1595. Les Préposés aux affaires foncières en feront un compte rendu à Messieurs les Quinze à la première séance qui suivra leur vacance.
– Lundi 27 juin 1746, Pierre Richard – Le sieur Pierre Richard a en outre demandé l’autorisation de faire une excavasion dans le communal et de la recouvrir d’une dalle afin de pouvoir vider ses latrines. Décision, accord, contre 4 livres à verser une fois pour toutes et 2 livres pour la visite des lieux.
– Lundi 26 juillet 1746, le maître maçon Gaspard Rabaliati demande l’autorisation de charger sur un bateau au Marché aux herbes vis à vis le Blaireau les pierres destinées au conseiller Pierre Richard rue des Serruriers et de les y laisser jusqu’en octobre, aussi de tailler des pierres rue des Serruriers et de les entreposer entre les portes de cave. Décision, accord dans les deux cas, pourvu qu’il taille et entrepose les pierres rue des Serruriers de manière à ce que les voisins n’aient pas sujet à se plaindre et qu’il paie 3 livres de loyer.

1769, Préposés aux affaires foncières (VII 1413)
Le marchand Simon Soubry est autorisé à poser un gradin d’un pied de large devant sa maison

(f° 78-v) Dienstags den 20. Junÿ 1769 – H. Simon Soubry
H. Simon Soubry dem handelsmann wird erbaubt vorderbänck einen Schuh breit an seinem hauß in der Schloßergaß zu machen.

1778, Préposés aux affaires foncières (VII 1418)
Le maître maçon Rottler est autorisé à transformer une croisée de la maison Soubry en porte à condition de supprimer le chenal d’écoulement

(f° 92-v). Dienstags den 2. Junii 1778 – Mad. Soupry
Idem [Mr Rottler der Maurer] nôe. Mad. Soupry bittet zu erlauben an dero behausung in der Schloßergaß aus Einem Kreutzstock ein thür zu machen. Erkannt, mit dem ausdrücklichen Anhang willfart, daß der an solcher behausung sich befindende Ausschuß Naach weg gemacht werde.

Maison d’angle
1641, Préposés aux affaires foncières (VII 1348)

Le barbier Marc Philippe Hahn est autorisé à remplacer des poutres en partie consumées à son encorbellement

(f° 1) Montags den 18. Januarÿ – Marx Philipps Haanen behaus:
Inn Marx Philipps Haanen deß Barbierers behaußung ward begehrt auf 4 oder 5 balken, weil die alten Zum theil verbrannt, Zum theil sonst vntüchtig, einzuziehen, gehen selbe 3 schuh aufs Allmend, ward den Augenschein durch die Hn dreÿ eingenommen, der Oberbau H. auf der Pfaltz referirt. Erkanndt, Willfahrt. Actum den 20. Jan. 1641. Augenschein 1 lb Zahlt

Description de la maison

Maison en équerre

  • 1714 (billet d’estimation traduit) la maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière, un oriel en pierre, deux caves voûtées, un bûcher et un puits, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 3 500 florins
  • 1724 (billet d’estimation traduit) la maison comprend un petit bâtiment accessoire, plusieurs poêles, chambres, cuisine, vestibule dallé en pierre, chambre d’officier et petite chambre, séchoir, buanderie, caveau, bûcher de cinq pieds de large, écurie, deux caves voûtées, et entrée sur la rue de l’Epine, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 3 800 florins

Maison d’angle

  • 1734 La maison comprend une échoppe de barbier, une officine, un petit comptoir, chambre d’officier et de domestique, cuisine, vestibule, cave voûtée, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 3 000 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue des Serruriers

nouveau N° / ancien N° : 5 / 3
Schmidt
Rez de chaussée et 3 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 379 case 1

Schmitt frères, fabricants de papier peint
Schmidt Louis Germain (subst. pour 1851)
1858 Schaeffer Marie Edouard agent de change et Schaeffer Jacques Victor, courtier de marchandises, pour ½

P 1043, maison, sol, rue des Serruriers 3
Contenance : 3,50
Revenu total : 541,82 (540 et 1,82)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires :
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 346 case 1

Schaeffer Marie Edouard agent de change, Schaeffer Jacques Victor, courtier de marchandises, chacun pour ½
1868 Schaeffer Victor, Courtier de Marchandises
95/96 Müller Karl Friderich Graveur, durch Müller Friderich Karl Wittwe

P 1043, maison, sol, Rue des Serruriers 20
Contenance : 3,50
Revenu total : 541,82 (540 et 1,82)
Folio de provenance : (379)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 65 / 52
fenêtres du 3° et au-dessus : 22 / 18

Cadastre allemand, registre 29 p. 150 case 10

Parcelle, section 13, n° 42 – autrefois P 1043
Canton : Schlossergasse Hs. N° 20 – rue des Serruriers
Désignation : Hf, Whs (u. N. G.)
Contenance : 3,62
Revenu : 4000 – 5000 – 6500
Remarques : 1914 Umbau

(Propriétaire), compte 875
Müller Friderich Karl
1939 Société des Amis des Arts de Strasbourg
[biffé] 1942 Kameradschaft der Künstler

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 240 Rue des Serruriers (p. 389)

3.
Pr. Hirth, J. Arnaud, Négociant – Miroir
loc. Mathieu, J. Michel, Conseiller – Pêcheurs

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Schlossergasse (Seite 152)

(Haus Nr.) 20
Seegmüller, Tapetenhdl. 0 3
Levy, Kaufmann. 1
Bloch, Privat. 2
Bloch, Private. 2
Weil, Kaufmann. 2
Weil, Wwe. 2
Seegmüller, Wwe. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 849 W 263)

Rue des Serruriers 20 (I, 1863-1988)

Le graveur Charles Müller charge en 1911 l’architecte Widmann et l’entrepreneur Widmann de modifier les devantures en posant des piliers en fer. La Société des Amis des Arts de Strasbourg fait poser en 1987 ses initiales (SAAMS) dans le garde-corps du balcon au premier étage au lieu du motif décoratif quelconque.
La Société des Amis des Arts de Strasbourg est autorisée en 1986 à réaménager le troisième étage et modifier des lucarnes. Elle fait ravaler la façade mais ajourne les transformations. Les mêmes transformations sont refusées en 1993 conformément au Plan de Sauvegarde et de Mise en Valeur (infra, deuxième dossier).
Les locaux commerciaux sont occupés par le marchand d’outils Hauser et fils (1898), le marchand de vins Brusi Aragonis (1904), les coiffeurs Joseph Birry (1905), Lobstein puis Ernest Brieff (1909), la Société d’alimentation d’Alsace et de Lorraine (SADAL, 1931) et le marchand de revêtements de sol et de murs Lossel (1942). Les Artisans d’Art (1971-1977) puis A la découverte louent le magasin de gauche, l’Herboristerie Flor’Alsace le magasin de droite.

Sommaire
  • 1863 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du propriétaire Schæffer que le plombier Rhein soit autorisé à faire une prise pour environ trois becs au 20, rue des Serruriers
  • 1895 – La Police du Bâtiment demande au graveur Müller (demeurant 71, rue des Grandes Arcades) de se conformer au nouveau règlement et de supprimer au rez-de-chaussée les 6 volets qui s’ouvrent vers la voie publique. Müller répond qu’il est propriétaire depuis début 1894 et évoque les autres volets rue de l’Epine. Il demande ensuite un délai. Travaux terminés, mai 1896
  • 1898 – Hauser et fils (outils, ferrures) demandent l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire au même moment où la Police du Bâtiment relève qu’ils ont posé l’enseigne sans autorisation – Autorisation, 26 janvier 1898
    1898 (février) – La Police du Bâtiment remarque que l’enseigne est plus grande que prévu – L’enseigne est conforme à l’autorisation, avril
  • 1904 – La Police du Bâtiment relève que le marchand de vins Brusi Aragonis (importateurs de vins espagnols) a posé une enseigne plate sans autorisation – Demande – Autorisation – L’enseigne est posée, février 1904
  • 1904 – Dossier suite au courrier de la Division II (a). La demoiselle Grundlach demande l’autorisation de débiter du vin – Rapport. Les deux pièces ne correspondent pas aux prescriptions ministérielles du 24 mars 1890 puisqu’elles ont moins de 25 mètres carrés et qu’elles n’ont que 3,22 mètres de haut au lieu de 3,50
  • 1905 – Le coiffeur Joseph Birry demande l’autorisation de poser deux inscriptions. La Police du Bâtiment lui demande de les poser plus haut (2,50 mètres) pour qu’elles satisfassent au règlement. – Les enseignes sont réglementaires, janvier 1906
  • 1904 – Le maire notifie Charles Müller (demeurant 71, rue des Grandes Arcades) de faire ravaler la façade 20, rue des Serruriers – Le commerçant Seegmüller répond que le propriétaire est absent jusqu’en juillet et qu’il vient de régler les frais de canalisation. La Police du Bâtiment accorde un an de délai. Charles Müller demande l’année suivante un délai en arguant de sa situation financière – Travaux terminés, juin 1906
    1906 (mai) – Les frères Sigel (24, rue des Juifs) demandent l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique au commissariat central qui transmet à la Police du Bâtiment – Autorisation
  • 1909 – Le coiffeur Ernest Brieff, successeur de Lobstein, demande l’autorisation de conserver les enseignes. La Police du Bâtiment répond que cela est impossible parce qu’elles se trouvent à moins de trois mètres du sol. – Autorisation de poser une enseigne plate – L’enseigne est posée, avril 1910.
  • 1911 – L’architecte Widmann et l’entrepreneur Widmann (10, rue Saint-Louis) sont autorisés à modifier les devantures de la maison Müller – Calcul statique – Les transformations sont terminées, mai – Dessins (devanture de gauche, plan du rez-de-chaussée et coupe) – Autorisation
    Suivi des travaux – La devanture de droite est terminée en mars 1912, celle de gauche en avril (les structures en fer sont posées) – Droits réglés pour 4 piliers, 6 ouvertures dans les locaux commerciaux, 2 fermetures de magasin
    1912 (janvier) – L’entrepreneur Widmann demande l’autorisation d’occuper la voie publique au commissariat central qui transmet à la Police du Bâtiment – Autorisation
    1912 (mars – Nouvelle demande pour étayer la façade pendant les travaux – Autorisation
  • Commission contre les logements insalubres – 1906, Les logements sont en bon état, les cabinets d’aisance raccordés aux canalisations
    Commission des logements militaires, 1906 – Rien à signaler
  • 1931 – La Société d’alimentation d’Alsace et de Lorraine (SADAL, 102, route des Romains à Kœnigshoffen) informe la Police du Bâtiment qu’elle a posé une enseigne à sa succursale 20, rue des Serruriers – Autorisation de poser une enseigne plate
  • 1941 – Le commissaire chargé de l’organisation en Alsace (Stillhaltekommissar für das Organisationswesen im Elsass) informe la Police du Bâtiment qu’il a transmis son courrier à la Confrérie des artistes et des amis des arts du Rhin supérieur (Kameradschaft der Küntsler und Kunstfreunde am Oberrhein) en le remettant au commissaire faisant fonction de maire (Oberstadtkommissar) Robert Ernst
  • 1942 – Le marchand de revêtements de sol et de murs Lossel (anciennement veuve Flesch) demande l’autorisation de poser une inscription sur verre – Accord – L’inscription est posée, janvier 1943
  • 1951 – L’entrepreneur Joseph Seybold (rue de l’Anneau à Cronenbourg) et la Société des Amis des Arts de Strasbourg sont autorisés à poser un échafaudage sur la voie publique
  • 1971 – Le Groupement d’intérêt économique Les Artisans d’Art ouvre un magasin et pose une enseigne. Mme Bischoff, gérante, transmet une maquette et une description. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable. L’enseigne est retirée, août 1971
    1974 – Les Artisans d’Art souhaitent poser une enseigne qu’a agréée l’architecte des Bâtiments de France. La Société des Amis des Arts de Strasbourg donne son accord. Maquette de l’enseigne perpendiculaire, dessins des lampes et de la devanture – Autorisation – L’enseigne est posée, l’autorisation concernant les lampes est périmée
  • 1976 – Bernard Christophe, gérant de l’Herboristerie et cosmétiques aux plantes, demande à la Police du Bâtiment des renseignements sur une éventuelle enseigne. Il demande ensuite à poser une simple inscription (Flor’Alsace) – Autorisation – L’objet est posé
  • 1977 – La Société des Amis des Arts de Strasbourg demande à l’adjoint au maire s’il existe des moyens d’empêcher que Les Artisans d’Art ne cèdent leur bail à la Brasserie Météor qui projette d’y transférer une licence IV. – L’adjoint au maire répond à la demande
    Le groupement Les Artisans d’Art informe la Police du Bâtiment qu’il a retiré son enseigne depuis que le magasin a changé de propriétaire le 15 août 1977
    1977 (novembre) – J.-J. Dufour demande l’autorisation de poser une enseigne (A la découverte) dans une moulure de la devanture – Photographie (devanture de gauche) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation – L’enseigne est posée, décembre
  • 1981 – Rapport de la Commission de sécurité après avoir visité les magasins Flor’Alsace et A le découverte
  • 1986 – Le gérant de l’herboristerie Flor’Alsace demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – Photographie (devanture de droite), maquette – Observations de la Police du Bâtiment, janvier 1987 – Le gérant argumente en faveur de son projet initial – L’affaire n’a pas de suite
  • 1987 – La Société des Amis des Arts de Strasbourg souhaite poser ses initiales (SAAMS) dans le garde-corps du balcon au premier étage au lieu du motif décoratif quelconque. Elle joint à son courrier la planche LIV de l’ouvrage de Hans Haus, La Ferronnerie strasbourgeoise au XVII° et au XVIII° siècle (1933) – Maquette du monogramme – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Jean-Henri Lopez, ferronnier à Furdenheim, réalise le travail – Le monogramme est posé, septembre 1988
  • 1986 – La Société des Amis des Arts de Strasbourg souhaite réaménager le troisième étage et modifier la toiture (lucarnes vers la rue et vers la cour) – L’architecte Michel Gross transmet son dossier – Dessins du projet initial (toiture, plan du troisième étage et des combles) – Extrait du plan cadastral de situation. Image des deux étages supérieurs et des lucarnes – Dessin du projet (toiture, chien-assis)
    1986 (juillet) – Déclaration de travaux – Avis du service des incendies – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Permis de construire accordé par le préfet, août 1986 – La façade est en cours de ravalement, décembre 1987 – Le permis pour la toiture est périmé

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 954 W 358)

Rue des Serruriers 20 (1993-1994)

La Société des Amis des Arts de Strasbourg n’est pas autorisée en 1993 à modifier des lucarnes (voir aussi la fin du dossier précédent).


Planche de dessins des différents projets

Sommaire
  • 1993 – La Société des Amis des Arts de Strasbourg souhaite réaménager le troisième étage et modifier les lucarnes et créer une ouverture dans la façade nord – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable, le bâtiment ne pouvant être modifié d’après le Plan de Sauvegarde et de Mise en Valeur. Le maire refuse d’accorder le permis de construire
    1994 – La Société des Amis des Arts de Strasbourg demande au maire que le dossier soit réexaminé selon la procédure du recours gracieux. Elle sollicite le soutien du directeur régional des affaires culturelles dans un courrier où elle argue qu’elle souhaite augmenter ses ressources en aménageant les combles, travaux qui seraient réalisés en même temps que la réfection de la toiture, en se référant à des observations de l’architecte des Bâtiments de France. Les modifications pourraient être considérées comme une adaptation mineure.
    1993 (mars) – Nouveau refus – Photographies – Dessins
    1994 (novembre) – La Société des Amis des Arts de Strasbourg adresse un courrier au maire, Catherine Trautmann. Suite au refus du recours gracieux, l’adjoint Klotz a promis d’évoquer le projet avec l’architecte des Bâtiments de France Ernest. Le comité de la Société a rejeté deux propositions officieuses et décidé de surseoir à la réfection de la toiture. Planche de dessins

Relevé d’actes

Maison en équerre (1595-1746) puis maison entière

D’après les inventaires après décès du XVII° siècle, les conjoints Propter-Botzheim vendent le 8 avril 1595 la maison entière qui sera partagée par la suite. La maison principale revient à Raoul Würtz qui épouse en 1627 Anne Madeleine Ansorg puis en 1639 Catherine Jung, veuve du marchand Jean Philippe Schatz.

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 44-v)
1627 Rudolph Würtz h. Rudolph Würtzen hind. laßener Sohn v. J. Anna Magdalena h. Johann Ansorgs alten großen Raths verwanttens alhie hind.laßene tochter. Eingesegnet den 4. 7.br (i 52)

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 240)
1639. Domin: XX Trinit: 27. Octob. H. Rudolff Würtz E. E. Großen Rahts beÿsitzer Fr. Catharina, weÿl. h. Johann Philipp Schatzen handelsmanns auch E. E. Großen Raths Beÿsitzers Nachgelaßene Wittib. Eingesegnet Montag 4. Novembris St. Thoman (i 246)

Il délaisse pour seul héritier en 1649 son fils Jean Daniel. La masse propre à la veuve est de 1 731 livres, celle des héritiers de 8 744 livres. L’actif de la communauté est de 5 334 livres, le passif de 4 584 livres.

1649 (15.5.), Me Strintz (Daniel, 58 Not 36) n° (637)
Inventarium und beschreibung aller vnd Jeder haab, Nahrung und güetter, Ligender Vnd Vahrender, Verändert vnd Unveränderter, Keine sie haben nahmen wie sie wollen, daruon außgenohmen noch hindergesetzt, So weÿlandt der Ehrenuest fromb, fürsichtig Vnd wolweise herr Rudolph Wurtz, fünffzehner deß beständigen Regiments alhie zu Straßburg vnd burger daselbsten nuhn mehr seeligen, nach seinem aus dießer welt tödtlichen hinscheiden, hinder Ihme Verlaßen, Welches alles Vnd Jedes auf freundliches beschehenes ansuchen erfordern und begehren daß Ehrenuesten, Vornehmen und weisen, herrn Johann Jacob Ansorgs, handelßmann vnd Eines Ersamen Große Raths alhie Zu Straßburg alten beÿsitzers alß geschwornen Vogts hanns Daniel, obehrengenandts, herrn Rudolph Würtzen fünff Zehners Seeligen mit weÿlandt frauen Anna Magdalena Ansorgin In erster ehe ehelichen erzeügten Sohns, Und Eintzig per Testamentum Eingesetzten Erben, Wie solches auff Zuvor hergangene genugsame Errinnerung deß eÿds Eÿgens Vnd Zeigens, durch die Vÿl Ehren: vnd tugendreiche frauw Catharinam Wurtzin gebohrne Jungin, die Jetemahlige hinterpliebene wittib, mit hülff und beÿstandts deß Ehrenvesten Und Wohlvorgeachten herrn Johann Friderich Seüpels Schaffners der Rothen Kirchen Zu gedachtem Straßburg dero geschwornen Vormundts – Actum vnd angefangen In Straßburg In fernerem beÿ: und gegenseit Herrn Israel Tieffenbechers deß Jüngern schaffners deß Maurßmünster hoffs alhier In Straßburg Vnd burgers daselbsten, alß welcher von dem Verstorbenen herrn fünffzehnern seelig. In seinem Vffgerichtem Testamento wie beÿ deßen Neündten Puncten Zusehen diser Verlaßenschafft Inventation haben beÿ zu wohnen Insonderheit Verordnet worden, dinstag den 15. Maÿ Anno 1649.

Inn einer Inn der statt Straßburg Und Schloßergaßen gelegener vnd hernach Specificirte Behaußung, So beede ehegemächt bewohnt, Befunden worden.
Im Vordern Stock. Vff dem obersten Kasten, In der Cammern A, In dem obern kleinen Stüblein, In der Cammern B, Im haußöhrin Vor diß. gemach, In der Mittlern groß. Stuben, In der Stub Cammern, Inn der obern Khuch. Vor dißer Khuch. In der Wohnstuben, Im underm haußöhrin
Im hinderhauß, Vff der Truckeneÿ, In der Cammern C, In der Cammern D, In deß Sohns Studierstub, In der Cammern E, Vor dißer Cammern, In des Undern Khuch. Im bütten keller
Eÿgenthumb Ane einer Behaußung (E.) Item eine behaußung, hoffstatt, Sampt einem hinderhauß, So einen außgang hat in die dornßgaß, mit allen Ihren gebewen, begriffen, weithen, rechten, Zugehördten vnd gerechtigkeiten, gelegen Inn der Statt Straßburg Ane der Schloßergassen, Einseith neben Marx Philippß haanen barbierer, anderseith neben hn Johann Gumprecht dem Lautenisten beeder burgern Zu Straßburg, hinden auff weÿlandt H Petri Triponets deß handelßmanns nach tod hinderlaßene Behaußung Stoßend, So gantz freÿ Ledig Vnd eÿgen vnd hiehero æstimirt Per 1200. lib. Weiset hierüber ein teutscher Pergamentiner brieff mit der statt Straßburg Kleinern anhangenden Insigel Verwahrt, deßen datum d. Achten Aprilis Anno 1595. Signirt mit altem N° 25 et 15., Ietz mit Neüem N° 35.
Ergäntzung der Fraw Wittiben Unveränderten gutts. Vermög Inventarÿ Über die Jenige Nahrung so fraw Catharina Jungin die Jetzmahlige hinterpliebene Wittib zu dem Verstorbenen herrn Rudolph Würtzen fünffzehenern selig In dem Ehestand gebracht Inn Anno 1640. Auffgerichtet
Abzug in hieuor geschriebenen Inventarium gehörig. Der fraw Wittib Unverändert gutt, Sa. haußraths 160, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 102, Sa. guldiner Ring 301, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 248, Sa. Schulden 270, Sa. guths Ergäntzung 646, Summa summarum 1731. lb
Volgt hieruaff des Erben Unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 351, Sa. Lehrer Vaß 23, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 204, Sa. guldiner Ring 141, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1951, Sa. Eigenthumbs der häußern 1200, Sa. Anschlag Gülth von liegenden güthern 45, Sa. Schulden 888, Sa. Ergäntzung (4056, abzuziehen 128, Pleibt) 3937, Summa summarum 8744 lb
Volgtt Endtlichen die Theÿlbare Verlaßenschafft, Sa. haußraths 83, Sa. früchten 268, Sa. Weins vnd Lehrer Vaß 160, Sa. Safflors 815, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 197, Sa. guldiner Ring 35, Sa. der Baarschafft 1227, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 49, Sa. Schulden 2499, Summa summarum 5334 lb – Schulden 4584 lb, Nach deren Abzug 750 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 13 225 lb
Wÿdemb, So die Vÿl Ehren Vnd Tugendreiche fraw Catharina Jungin die Jetzmahlige hinterpliebene Wittib, von weÿland H Jacob Heinrichen deù schiffmann vnd Eines Ersamen Kleinen Rahts ahie beÿsitzern Ihrem ersten herrn vnd haußwürth selig ad dies vitæ Zu genießen hat – Und ist Ane dem Eÿgenthumb dißer Wÿdembs Erstlichen herren hannß Jacob Heinrichen d. Schiffmann vnd Eines Ersamen Kleinen Rahts ahie beÿsitzern, Vnd frauwen Ursulen Heinrichin Herrn Isaac Lienhardts deß Handelsmanns burgers alhie haußfrauwen
Wÿdemb, So die Vÿl Ehren Vnd Tugendreiche fraw Catharina Jungin die hinterpliebene Wittib, von weÿland Herrn Johann Philipp Schatzen dem handelsmann vnd Eines Ersamen Großen Rahts ahie beÿsitzern, Ihrem Zweÿtten herrn vnd Ehegemecht selig ad dies vitæ Zu nießen hatt

Jean Daniel Würtz épouse Marie Bouvier. Le mariage n’est pas célébré à Strasbourg. Odile est leur premier enfant baptisé à Saint-Thomas en 1660.
Après sa mort en 1676, l’inventaire est dressé par Jean Georges Redslob. Lors du partage, la maison est louée à son gendre Jean Régnard Lang qui dresse l’acte.

1680 (18.6.), Me Lang (Jean Régnard, 29 Not 1) n° 11
Zuwißen seÿe Hirmit, demnach weÿland der Wohl Edel, Vest, Fromm, Fürsichtig und hochweiße Herr Johann Daniel Würtz des hochlöbl. geheimen Regiments der Herren Fünff Zehen beÿ allhießiger Statt Straßburg geweßener wohlverdienter beÿsitzer, den 10. Monathstag Maÿ des 1676. Jahrs dießes Zeitliche gesegnet auch nachgehends der Wohl Edel Vest und hochgelehrte Herr Johann Jacob Reüßer, U. J. Ddus und E. E. Großen Raths alhie wohlbestellter Procurator et Advocatus ordinarius, als geschworner Curator Herrn Friderici Francisci J. U. Studioso, Jungfr. Mariæ Magdalenæ, Jungfr. Ottiliæ und Jungfrawen Elisabethæ aller Vier Geschwüsterde der Würtz, des verstorbenen Herrn XV.ers seel. mit der Edlen und viel Tugendreichen Frawen Mariæ Würtzin gebohrner Bouviere seiner geweßenen vielgeliebten Ehegemahlin und nach tod verlaßene Fraw Wittibin ehelich erzeügten herrn Sohns und Jungfrauwen Töchter auch ab intestato hind.laßener nechster Erben, die anstald dahin verfüget, daß des Herrn XVers seel. Verlaßenschafft in beÿsein darzu gehörig. Persohnen, ordentlich inventirt, auch durch weÿl. Herrn Johann Georg Redslob Notarium Cæsareum nunmehr seel. in gemeltem 1676.sten Jahr ein formbliches Inventarium darüber auffgerichtet worden, daß darauffhin im vier Jahren hernach, und als Jungfraw Ottilia, die eine dochter, sich ane Herrn Stephanum Cornelium Saltzmann Notarium Cæsareum Publicum et Academiæ juratum auch burgern alhie Zu Straßburg in Anno 1680. ehelich Versproch. gehabt, mann allerseiths Vor guth angesehen, daß obwohl edelermeltes herrn XV.ers seel. Verlaßenschafft under deßen Herrn Sohn und Jungfrauen Tochter, bevorab dießer Ursach halber, die haußhaltung dergestalten ins Gemein ferner forthführen, nicht rathsam sein wird, abgetheilet werden, mithin iedwederes sich das seinigen nach belieben Zubedienen haben möchte (…) Actum Freÿtag den 18. Junÿ Anno 1680.

Vergleich wegen der Fraw Wittib alienation. Zuwißen als in Anno 1680. die beede ältiste döchter innerhalb viertel Jahrs frist nach einander sich verheurathet, auch H. Dctus Fridericus Franciscus der Sohn von hier hinweg undt Inn Franckreich verreÿßet, dahero mit haußhaltung welche seit der Zeit ins Gemein geführet, eine änderung vorzunehmen nöthig erachtet, anbeÿ aber wie die Fr. XV.in als* welche dero Herr Sohn vnd Jungfr. döchter, vermög des den 13. 8.bris. 1676. mit deroselben getroffenen, durch eingangs ernandten Herrn Notarium Johann Georg Redslob seel. auffgerichteten den 20. Xbris ejusd. Anno beÿ E. E. Großen Rath Confirmirten und dem Vätterlichen Inventario à fol. 3. fac. 2.da biß fol. 6. fac. 2.da inserirten v.gleichs, die tag ihres lebens, der gebühr und ihrem stand nach zuverpfleg. (…) sich obligirt, alimentirt werden möchte, deliberirt (…) So beschehen in Straßburg Montags den 25. 8.bris A° 1680.
Eigenthumb ane einer Behaußung den Erben gebürtig berührend. Belangend des Abgeleibten Herrn XV.ers seel. fol. 88.b et 89. Inventarÿ beschriebener behaußung ist selbige beÿ dießer Separation und abtheilung mit gesambter Interessenten bewilligung und belieben ohnvertheilt außgesetzt gelaßen auch gleich balden Notario Johann Reinhardt Langen als welche Jfrau Mariam Magdalenam Würtzin die ältiste dochter geheürathet ins gemein auff Zweÿ Jahr lang von weÿhenachten A° 1680. angerechnet umb 37. lb 10 ß Jährlichen auff weÿhenachten V. A° 1681. Zum ersten mahl zureichen habend. Zinßes Velühen, solches Jährliches Zinß aber der Fr. Mutter auf abschlag ihro Versprochener alimentations geldter jeweilen zu lieffern Verglichen worden.

Baptême, Saint-Thomas (luth. f° 168, n° 891)
1660. Mont. den 9. Jan. Zu Hauß. (Parentes) H. Johann Danjel Würtz u. Maria, (Liberi) Ottilia, (Patrini) H. Johann Friderich Würtz dreÿer auff dem pfenningthurn, Fr. Einbeth H. Philippi Koller alten Schaffners St Thomæ haußfrau, H. Maria Barbara H Johann Jacob Ansorgs XXI Tochter (i 142)

Sépulture, Saint-Thomas (luth. p. 682)
1666. Martius, 16. o. Rudolph H Joh: Danjel Würtz dreÿer der Pfenningthurn Söhnl. Sep. d. 19. Zu S. Helenæ ( 226)

Odile Würtz femme du notaire Etienne Corneille Saltzmann et Elisabeth Würtz femme du marchand Jean Frédéric Kast vendent chacune un quart de la maison à leur beau frère Jean Régnard Lang

1686 (28.5.), Chambre des Contrats, vol. 556 f° 214-v
Fr. Othilia Würtzin H. Stephan Cornelÿ Saltzmanns Notarÿ Eheliche haußfrau mit beÿstand deßelben und Fr. Elisabetha Würtzin H. Johann Friderich Kasten deß Handelßmanns Eheweib mit assistentz erstged. Ihres Ehevogts
in gegensein H Johann Reinhard Langen Not:
die helffte Ihren beeden für ohnvertheilt gehörig ahne einer Vorder: und Hinder behaußung, Hoff, Hoffstatt mit allen übrigen deren gebäwen, begriffen, Weithen, Rechten, zugehördten und Gerechtigkeiten allhier und Zwar ahne der Schloßergaß einseit neben H. Georg Lunden dem barbirer, anderseit neben H. Johann Gumbecht den Eltern E. E. großen Raths alten beÿsitzers beÿsitzer die hindere in die Dornes Gaß einseit neben H. Gabriel de la Mere anderseit obged. Lunden, und die übrige helffte Ihme vorhien, theils ehe vögtlicher weiß, theils Vermög der am 14. May Jüngsthien in der Cancelleÿ Contractstuben uff gerichten Kauffverschreibung eÿgenthümblich gehörig seÿe – umb 600 lb

Frédéric François Würtz, secrétaire du prince de Wurtemberg, vend ensuite son quart, au même Jean Régnard Lang qui devient seul propriétaire de la maison avec sa femme Madeleine Würtz

1686 (14.5.), Chambre des Contrats, vol. 556 f° 200-v
H. Friderich Frantz Würtz, U. J. Doctorandus und Fürstl. Würtenberg. Secretarius
in gegensein H. Johann Reinhard Langen, Notarÿ
den Vierdten theil für unvertheilt an einem vorder und hinderhauß deren hoffstätten aucg allen deren Gebäuen, begriffen, weithen, Zugehördten und gerechtigkeiten, allhier und jenes Zwar in der Schloßergaßen einseit neben H. Georg Lunden dem Barbierer, anderseit H. Johann Gumbrechten dem Ältern, E. E. Großen Raths alten Beÿsitzer, dieses aber in der dornes gaß, einseit neben vorged. H. Lunden anderseit H. Gabriel de La Mer, gelegen, daran Ihme Kaüffern ehevögtlicher weiß vorhin eine quart und vbrigen Würtzischen Geschwistern die übrige helffte zuständig – darunder auch deß H. Verkaüffers antheiler an denen in deß verkaufften haußes Keller liegend. Faßen gebriffen sein solle, umb 600 Gulden

Jean Régnard Lang hypothèque trois quarts de la maison au profit des enfants de Jean Frédéric Kraut, l’un des trois préposés à l’accise

1686 (7.8.), Chambre des Contrats, vol. 556 f° 295-v
H. Johann Reinhard Lang, Notar. Publ.
in gegensein Herrn Johann Joachim Reichshoffers, J.U. Ddi und dießer Statt Cancelleÿ Registratoris, alß Vogts H. Joh: Friderich Krauten, gewes. dreÿers im Umbgeld hinderlaßener Kinder – schuldig seÿe 200 gulden guter Reichswährung, daß Er nachbeschriebener behaußung halben theil erkauffen und baar bezahlen können
unterpfand, dreÿ Vierdte theÿl Einer Vorder: und hinder behaußung, Hoff, hoffstatt mit allen deren Gebäuen, zugehördten und Gerechtigkeiten allhier und Zwar jene in der Schloßergaß einseit neben H. Georg Lunden, dem barbierer, anderseit neben H. Joh: Gumbrechten E.E. großen Raths alt. beÿsitzern, dieße aber in der dornsgaßen einseit neben H. Gabriel de la Mere dem handelßmann and. seit neben vorged. H. Lunden gelegen

Jean Régnard Lang hypothèque trois quarts de la maison au profit des enfants de la fondation mauricienne

1701 (22. 7.bris), Chambre des Contrats, vol. 574 f° 478-v
H. Johann Reinhard Lang Not. Publicus
in gegensein Hn Philipp Jacob Erhardts Schaffners der rothen Kirchen allhier Und E.E. Kleinen Raths alten beÿsitzers alß Schaffners der Mauritianichen Stifftung und von /:tit:/ Hn Bernhard Wagnern S.S. Theol. Doct. et Professor et h. t. Vniversit. Rectore – schuldig seÿe 150 pfund
unterpfand, dreÿ vierdte theÿl für ohnvertheilt, an zweÿen häußeren, Nemblich Vorder: und Hindern, darvon d. Vordere gelegen allhier in d. schloßergaßen neben Hn XV.er Friderich Spielmann ux. Noe. anderseit neben H. Georg Lund. barbierer Und Wundartzt d. hindere aber einseit neben ged. Hn Lund. anderseit neben Hn. Johann Georg Bemberg handelsmann et Exsenat. hind. auff ged. Hn Bemberg stoßend
[in margine, Quittung :] in gegensein Fr. Annæ Ursulæ geb. Haugin weÿl. H. Claude François Bau geweßten Handelsmanns allhier hinterl. Wittib, als dermahligen proprietariæ hier verpfändeten haußes, den 12. apr. 1731

Nouvelle hypothèque au profit du receveur Philippe Jacques Erhard

1701 (22. 7.bris), Chambre des Contrats, vol. 574 f° 480
H. Johann Reinhard Lang Not. Publicus
in gegensein Hn Philipp Jacob Erhardts Schaffners der rothen Kirchen allhier Und E. E. Kleinen Raths alten beÿsitzers alß Schaffners der Mauritianichen Stifftung, für seine eÿgene Persohn – schuldig seÿe 150 pfund
unterpfand, dreÿ vierdte theÿl für ohnvertheilt, an zweÿen häußeren, Nemblich perge ex immediate vorstehenden Verschreibung stoßend

Lors de l’inventaire dressé après la mort de Marie Madeleine Wurtz, les experts estiment la maison 1 750 livres puis 1 900 livres en 1724 lors de celui de Jean Régnard Lang.
Leurs cinq enfants vendent la maison 2 250 livres à Anne Ursule Haug, veuve du marchand savoyard Claude François Beau

1725 (20.4.), Chambre des Contrats, vol. 599 f° 238
weÿl. H. Johann Reinhard Lang gewesten Notarii Publici mit auch weÿl. Fr: Maria Magdalena geb. Wurtzin erzeugte 5 Kinder und Erben nahmens Fr. Maria Magdalena geb. Langin weÿl. H. Johann Philipp Braun gewesten Noy. Publ. wittib beÿständlich ihres vogts H. Not: Johannes Winther, Ferner Fr. Maria Salome geb. Langin H. Johannes Lobstein Not. publ: Fr. Eheliebsten, Mehr H. Johann Daniel Lang Not. publ:, weither Jfr. Elisabetha So dann Jfr. Anna Margaretha beede geborene Langin so über 25 jahr und ohnbevögtigt versicherten beÿständlich H. Johann Ernst Beck schaffners der hohen Schuel
in gegensein Fr. Annæ Ursulæ geb. Haugin weÿl. H. Claude François Beau gewesten handelsmanns wittib so ohnbevögtigt mit beÿstand H. Rathh. Johann Stephan Degeorges und H. Johann Martin Kuntz geschwornen käufflers
Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß hoff stallung Bonnen und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahne der Schloßergaß, einseit neben H. Johann Christoph Strÿcker Chirurgo anderseit neben H. Eberhard Capaun Contrôleur allhiesigen Umbgeldts und Jfr. Maria Salome Kauin, hinten auff H. Johann Friedrich Bemberg handelsmann, das hinderhauß einem außgang in der dornengaß habend – so hafftet auch auff der verkauften behausung die servitute stillicidÿ und fluminis des von dem Tachwerck des Bembergischen haußes durch einen Nach abfallend in jetzte verkaufftes hauß lauffenden Tachtrauffs und Regenwaßers, Ferner die servitute luminum et ne luminibus officiatur eines aus dem Strÿckerischen hauß durch die gemeine Maur in den hoff jetzt verkaufften haußes gehend: und sehenden Kellerlochs und eines auff dem dritten stock erwehnten Strÿckerischen haußes befindlichnen tagfensters – um 450 pfund verhafftet, geschehen um 2550 pfund

Fils de Jean Bois (Baud) cultivateur à Mieussy en Faucigny, Claude François Beau devient bourgeois en 1694 en s’inscrivant à la tribu du Miroir
1694, 3° Livre de bourgeoisie p. 1144
H: Claude François Bois der handelßmann auß der Paroisse de Niecy dans le baillage de fessigny en Savoye weÿl. Jean Bois gewes: ackermanns daselbst hinterl. sohn, erkaufft das burgerrecht Vor sich p. 6. gold fl. und 16 ß so bereits auf dem Pfenningthurn erlegt worden, ist noch ledig. standts, und wird Zu E.E. Zunfft Zum Spiegel dienen. Jur: d. 18 Dito. 1694.

Claude Françoise Beau institue pour héritiers ses deux frères Claude François Beau et Claude Beau
1700 (12. oct.), Me Bidier Dutil (6 E 41, 12)
Testament de Claude Françoise Beaux fille majeure demeurant dans la maison des Sr Beaux frères marchands sauoyards vis à vis le marché au poisson où ils ont leur boutique, en une chambre au deuxième étage, (legs) de maison de Claude François Leyat son beau frère de la paroisse de mieussy baillage de Foussigny en sauoye (à) son frère Claude François Beaux, et à Claude Beaux son autre frère)

Claude François Beau épouse en 1704 Marie Ursule Hug, veuve de Georges Kirschner, ancien boulanger au fort de Kehl, en adoptant les deux enfants de sa femme : contrat de mariage, célébration
1704 (5. 9.bre), Me Bidier Dutil (6 E 41, 14)
Mariage, 5. 9.bre 1704. furentt presens Claude François Beau marchand Bourgeois de lad. ville d’une part
Et Marie Ursulle Huguin ve. de deff. Georges Kresner en son vivant Boulanger au fort de Keel d’autre part
(…) Et Dautant que led. Claude François Beau est associé avec Claude Beau son frère aisné pour le fait de leur commerce Et que tous les biens qu’ils ont acquis ensemble Leur appartiennent en commun Et par Esgalle portion Suiuant acte passé entre eux deuant moy No.re le deuxième jan. 1694 (…)
Le futur époux a adopté ainsy qu’il adopte pour ses propres enfants François Bernard et Marie agate Kresner tous deux enfants dud. deff. Kresner premier mary de lad. future espouze femme (signé) CFB, +

Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 218)
1704. Hodie 11.a Novembris (…) sacro matrimonii vinculo juncti sunt Claudius Franciscus Beaus sabaudus, et nunc civus argentinensis, et Maria Ursula Coud, Vidua (signé) C.F.B. mah

Originaire d’Oberkirch en Bade, Marie Ursule Hug devient bourgeoise en janvier 1705
1705, 4° Livre de bourgeoisie p. 754
Fr. Maria Ursula Hugin V. Oberkirch weÿl. Georg Kürßners gew: Bcken daselbst hinterl. Wittib empfangt das burgerrecht v. ihrem Mann Claude François Beau p. 2. gold fl. 16. ß mit ihren 2. Kindern ist es beÿ ordnung geblieben. Wird Zum Spiegel dienen. P. 22. Dito [Januarÿ 1705]

Claude François Beau meurt en 1714 et sa fille Ursule peu de temps après lui. L’adoption des enfants Kirschner n’est pas reconnue parce qu’elle n’a pas été ratifiée par le Magistrat. La veuve conclut un accord avec son beau frère Claude Beau, associé de son frère Claude François Beau depuis 1694. La succession comprend une maison au Vieux-Marché-aux-Poissons. La masse propre à la veuve est de 1 889 livres, celle des héritiers de 1 625 livres. L’actif de la communauté est de 3 663 livres, le passif de 3 251 livres.
1715 (19.2.), Me Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 33)
Inventarium und Beschreibung aller Haab vnd Nahrung, so weÿl. der Ehren vest und Vorachtbahre Herr Claudius Franciscus Beau geweßener handelßmann vnd burger alhier Zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 6. Octobris des Jüngst abgelegten 1714.ten Jahrs aus dießem mühesamen leben genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren hernach gemelter des abgeleibten hern seel. theils ab intestato, theils Crafft der Ehe pacten Verlaßener adoptirter Erben (…) inventirt, durch die Viel Ehren vnd tugendreiche Fraw Ursulam Beauin gebohrne Hauckin die hinderbliebene Wittib – Actum Straßburg den 19. Februarÿ 1715.
Der abgeleibte seel. hat respectivé theils ab intestato theils Crafft hernach geschriebener Ehe pacten Zu Erben verlaßen 1. Frantz Bernhard und Mariam Agatham Kürschnerin, alß eingangs erwehnter deßen Hinderlaßener wittwen, mit Weÿl. herrn Georg Kürschnern, geweßenem Becken in der Vestung Keÿl, nunmehr seel. in erster Ehe ehelich erzeügte Kinder, deren Geschworner Vogt der Ehren vorgeachte und wohlachtbare Herr Johann Martin Kuntz, E. E. Kleinen raths alter beÿsitzer, Vor Zween dritte theil, Weilen Sie aber noch ohnverburgert sein sollen, alß hat deswegen der Ehrenvest vnd vorachtbahre H. Johannes Linder weißbeck vnd E. E. Kleinen Raths beÿsitzer als aus wohl ermelts Kleinen raths mittel hierzu insonderheit verordneter herrn Deputatus dießer Inventur beÿgewohnt.
Vnd dann 2. Weÿland Anna Barbaram Beauin des Abgeleibten seel. mit vorernandter seiner hinderbliebenen Wittwen in dießer Ihrer Andern Ehe ehelich erzeugtes döchterlein, welches aber bald nach dem Vatter verstorbenen vnd von ihro deßen Mutter geerbt worden, vor den übrigen dritten theil
Es ist aber hierbeÿ Zuwißen, daß Sie die hinderlaßene Wittib Anfangs Zwar wegen dieses ihres Verstorbenen vnd geerbten Kindts anderer Ehe, die Erbschafft eingangs gemelts ihres abgeleibten Ehemanns seel. Verlaßener Nahrung allein prætendirt, auß dießem Principio weilen dieße adoption Unformblich und nicht den rechten gemäß beÿ Gn: Obrigkeit confirmirt worden, wie solches billich, hießiger Ordnung nach Gescheh. sollen, allein es hat dieselbe nachgehendts auff zu spruch vnd in Consideration dieße beede adoptirte Kinder Vnd Erben gleichwohlen auch ihrer leibliche Kinder vnd Künfftige Erben sind (…)
Eheberedungs Copeÿ, auß dem Frantzösischen Exemplar durch Mons. Houmbourg Königl. Notarium alhier ins teütsche übersetzt worden
Bericht wegen Hievor: und nachgemelte Verlaßenschafft. Es ist vordrist Zu wißen, daß Ehe und bevor mann Zur Inventur dießer Verlaßenschafft schreiten Können, solche vordrist mit Herrn Claudio Beau dem Handelßmann alhier, alß des Verstorbenen seel. Brudern, mit welchem seine Gantze Nahrung durch alle Rubricen krafft des am 2. Jan: 1694. vor Mons. Dutil notaire royal getroffenen societäts accord biß in seinen tod gemein vnd ohnvertheilt geweßen, verglichen vnd abgetheilt werden möchten, deßwegen denen vor allen ding mit besagten Herrn Claude Beau beÿständlich Herrn Guillaume Droz vornehmen handelsmann und E. E. Großen Raths beÿsitzersn seines erbettenen Herren Assistenten eines, vndt eingangs ermelter Beauische Wittib vnd Erben (…)

In einer alhie Zu Straßburg am fischmarckt gelegenen vnd Zum theil In dieße Verlaßenschafft gehörige behausung ist befunden word. wie volgt.
Hültzen und Schreinerwerck. Auff der bühn, Im obern hauß öhren, Im Mittlern haußöhren, In der Cammer B, In des officiers Stübel, In der Wohnstuben, In dem Cämmerlein darneben, In d. Küchn, Im Keller
Eigenthumb ane einer behaußung (E.) Item hauß, hoffstatt vnd zween Gäden ane dem Obern Fischmarckt (…)
Ergäntzung der Wittib unveränderten Guths. Laut des über der Wittib in den Ehestand zugebrachte Nahrung durch H. Johann Heinrich Lang Notarium in Anno 1710. auffgerichteten Inventarÿ
Series rubricarum. der W. Unverändert Guths. Sa. haußraths 61, Sa. leeren vaß 6, Sa. Silbers 35, Sa. guldeen Ring 14, Sa. Eigenthums ane einer Barraque 25, Sa. Gült 30, Sa. Ergäntzung 1717, Summa summarum 1889 lb
Pro Nota. Hierunder ist auch begriffen dero beÿder Kinder erster Ehe Vätterlich guth, welches aber aus Vrsachen nach seinen tod deßen verlaßenschafft nicht inventirt, wenig. jemahlen derenthalben einige Ersuchung beschehen, ausgeworffen werden Können, sondern hat nun berichtsweise Zu künfftiger Nachricht vermelder werden sollen
der Erben unverändert Guth, behaußung 1625 lb
Theibare Verlaßenschafft, Sa. haußraths 44, Sa. Frucht 9, Sa. vaß 2, Sa. Silbers 8, Sa. Schuld 3600, Summa summarum 3663 lb – Schulden 3251 lb, Nach deren Abzug 396 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 3871 lb
Abschatzung d. 20.ten Febrs. 1715. Weÿlandt deß Ehrenhafften Vnd bescheiten: H: Gladt. Franßwa, Kauffmann Seell. hinder Lassene Frau Witib vnd Erben (…)

Les préposés de la Taille exigent des arriérés d’impôts. Les héritiers portent l’affaire devant les Quinze en arguant que le défunt et son frère pouvaient difficilement évaluer leur fortune puisqu’ils ne savent pas lire. La commission estime l’argument spécieux et inflige une amende supplémentaire de 100 livres à la succession le 6 avril 1715. Sur intervention du préteur royal, les Quinze réduisent les sommes dues à 100 florins le premier juin. La veuve demande en septembre que ses enfants soient exemptés du droit de détraction puisqu’ils n’ont rien hérité de leur beau-père. La commission estime que le droit pourrait être réduit au tiers étant donné que les enfants se sont établis en ville
1715, Protocole des Quinze (2 R 119)
Weÿl. Claude François Beaud Wittib und Erben p° Zu weniger Verstallung
(f° 191-v) Sambstags den 6.ten Aprilis 1715. Obere Stall herren laßen durch mich proponiren, daß die herren dreÿ der Statt Stall gegenwärtigen schrifftlichen bericht Zum protocoll gelüffert über Weÿland Claude François Baud geweßenen handelßmanns und burgers allhier nach tott Verlaßenes Vermögen, besag deß durch H. Notar. Pantrion Verfertigten Verlaßenschafft Inventarÿ, thut die beschluß summa fol. 63. 3871. lb 8 ß 9 d die machen 7700 fl. derselbe Verstallte hingegen allein 5000 fl. allso 2700 fl. zu wenig, Worvon der nachtrag gerechnet wird auff 8 jahr in duplo macht à 8 lb 3 ß 64 lb 16 ß und auch auff 6 jahr in simplo macht à 4 lb 1 ß 24 lb 6 ß Extat kein Stallgeldt, gebott 2 ß 4 dn abhandlung 4 lb 2 ß 6 d, Sa. 93 lb 6 ß 10 d. alß man diße sach ferner untersuchen wollen, erschine die Wittib Ursula gebohrne Hugin benebenst Ihrem vogt H Mathiß Preßle dem Kieffer und H. Johann Kuentz dem schneider alß der Kinder vogt, welche bedütten, daß man hierinn gantz keine gefehrde gebraucht, sondern der defunctus als ein handelsmann, so mit seinem bruder in continuirlicher gemeindtschafft gestanden, und weder einer noch der andere schreiben und leßen Können, nich genaw angesehen, noch wüßen können, wie groß eingentlich seine nahrung Were, Welche rationes man aber auff seithen der herren Deputirten Vor nicht sufficent angesehen, jedoch die Zuwenig Verstallte 2760. fl. nicht gäntzlichen confisciren, sondern neben dem nachtrag der 93. lb 6 ß 10 d eine straff von 50. lb d ansetzen wollen, die genehmhaltung aber Zu Mhherren stellend.
Erkandt, wird den Erben neben gedachtem nachtrag noch eine straff von 100 Pfundt pfenning angesetzt.

(f° 197-v) Sambstag den 1.ten Junÿ. Herr Secretarius Frid proponirt, daß dißen morgen herr Prætor Regius die Beauische Verlaßenschafft betreffend, pt° angesetzten nachtrags und straff mit ihme geredt habe, und zu Verstehen gegeben, daß man diße Wittib und Erben wegen zu weniger verstallung allzuhart angesehen hette, Er seines orths hielte davor, daß Wann sie so wohl Vor den nachtrag alß vor die straff 100 fl. erlegen würd, man sich damit wohl contentiren könte, dahro Zu Mghherren stehe, ob sie sich mit deßen gedancken conformiren wollen, Erkandt, herrn Prætori Regio gefolgt.

(f° 274-v) Sambstag den 23.ten Septembris. Ober Stallherren laßen per me referiren, daß Mariæ Ursulæ Beauin und dero Kindter Vögte gegenwärtiges Memorial übergeben, dahin gehend, daß von seithen der Statt Stall ihren Zweÿer Kindtern erster Ehe 142. lb 12. ß 1 d abzug abgefordert werden weilen aber gedachte ihre Kindter bereits in daß burgerrecht getretten und ihr glück in Straßburg Zu suchen entschloßen seÿen, alß wolten sie gemelten abzugs gnädigen nachlaß gebetten haben.
Beÿ der Deputation seÿe neben der Wittib erschienen Mathis Preßle der burger und kieffer allhier, Welche bedütten daß zwar der Wittib Zweÿter Verstorbenener Ehemann Claude Beau ihrer Zweÿ mit sich in die Ehe gebrachte Kinder, so sie in erster Ehe mit weÿland Georg Kirschnern dem geweßenen becken Zue Kehl erzeügt an Kindtes statt angenommen und adoptirt habe, allein were dießer actus null und nichtig, weilen selbiger anthoritate Magistratûs nicht were confirmirt worden, consequenter so hetten dieße 2. Kindter von ihrem Stieffvatter auch nichts erben können. in Zweÿter Ehe hette sie Von dem Beau auch ein Kindt bekommen, Welches aber gleich nach absterben seines Vatters auch mit tott abgangen, dießes Kindt habe allso seinen Vatter allein nun auß schließlichen der Zweÿen adoptirten Kindern geerbt, und sie die Wittib das Kindt weilen ia ein Mutter den rechten nach ihr Kind erben solle. Wann dann dießem nach dieße Zweÿ Kindter erster Ehe nichts erben können, so werde hoffentlich selbige auch kein abzug abgenommen werden, beÿ welcher beschaffenheit der sach man vor nöthig ermessen, daß Inventarium Zur handt Zu bringen, worauß mann ersehen, daß die mutter durch einen Vergleich dieße Zweÿ adoptrirte Kindter beÿder Inventation vor mit erben erkandt und angenommen, auch einem jeden einen drittentheil concedirt, iedoch mit dem anhang, daß sie den Genuß vom gantzen gut exceptâ legitimâ, sich lebtägig vorbehalten haben wolle.
Auff seithen der herren Deputirten habe mann davor gehalten, daß, ungeachtet die Wittib der Kindter guth lebtägig Zu genießen habe, vermög eines in der Stallordnung enthaltenen paragraphi der abzug dannoch gleich und zwar nach abhandlung deß Inventarii auch von dem widumbßnießer Bezahlt werden müße, nichts desto weniger habe man folgendes in consideration gezogen, nemlichen daß die Kindter bereits daß burgerrecht erkaufft, daß gut hier bleibe und selbiges Gemeiner Statt würcklichen Verstallt werden müße, dahero Vermeint, daß der angesetzte abzug wohl auff ein tertz moderirt und gestellt werden könte, die gemehmhaltung Zu M G Herren fallend. Erkandt beliebt.

La succession telle qu’elle est portée dans le registre de la Taille, avec mention des décisions prises par les Quinze
1715, Livres de la Taille (VII 1175) f° 126-v
(Spiegel, F. N° 1502) Weÿl. Hn Claude François Baud, geweßenen Handelßmanns und burgers alhier Verlassenschafft inventirt H. Not. Pantrion.
Concl. fin. Inv. ist fol. 63, 3871. lb 8 ß 9 d, die machen 7700. fl, verstallte nur 5000. fl., also Zu wenig 2700 fl.
Warvon der Nachtrag alß von theilbarem Guht gerechnet wird auff Sechs Jahr in duplo macht à 8 lb 2 ß, 48 lb 12 ß
Und auff vier Jahr in simplo trifft à 4 lb 1 ß, 16 lb 4 ß
Extat kein Stallgeltt
Gebott 2 ß 4 d
Abhandlung 4 lb 2 ß 6 d. – Summa 69. lb. 10 ß
Es sind Zwahr den 13° Octobr. 1714. 1000. fl. Zugeschrieben und die gebühr darvor an beÿ erlegt worden, weilen aber derselbe bereits den 6° gedachten Monats alß Vorher Verstorben und die angab erst nach seinem tod beschehen alß hat man solchen Zugang dißorts nichts attendirt.
Straff. Weilen nun eine terzt nicht Verstallet worden, alß ist pp [das Geschäfft an Unsere Gnädige Herren die Fünff Zehen verwiesen]
Abzug. Frantz Bernhard und Maria Margaretha weÿl. Geörg Kürschners geweßenen Becken in der Vestung Kaÿl Hinderlaßene und von dem Verstorbenen adoptirte Kinder sollen alß alhier ohnverburgert von angefallenem Erbe der 1426. lb. den Abzug erlegen mit 142. lb 12 ß 1 d
Vermög Erkantnus G. Herren der XV. Vom 1° Junÿ 1713. der Straff erlaßen und der Nachtrag moderirt ad 50. lb.
dt. 19° Junÿ 1715. 50. lb
dt. 6° Jul. den rest mit 4. ln
der Abzug aber ist vermög Erkantnus G. Herren der XV.en vom 22° 7.br 1715 auff die tertz moderirt worden, th. 47. lb

Anne Ursule Hauck loue la maison au confiseur Jean Baptiste Ruffier dit des Champs et à sa femme Marie Barbe Oswald

1725 (1.9.), Chambre des Contrats, vol. 599 f° 443-v
Fr. Anna Ursula geb. Hänckin weÿl. H. Claude François Baud gewesten handelsmanns Wittib so ohnbevögtigt mit beÿstand ihres Sohns H. Frantz Baud Chur Pfältzischen Cammer Raths
in gegensein H. Jean Baptiste Ruffiére dit des Champs Marchand Confisseur und burger allhier und Mariæ Barbaræ geb. Oßwaldtin [unterzeichnet] Ruffier dit deschamps, marie barbe
in ihrer ahne der Schloßergaß einseit neben H. Capaun ux: nomine und consorten neben H. Strÿcker Chirurgium hinten auff die Bembergerische Wittib gelegenen behausung unten auff dem boden in der Schloßergaß einen Laden, Stueb und kleine Kuchen, Ferner im hoff das große holtz hauß den gemeinschaftlichen gebrauch der bauchküchen und den vordern gewölbten Keller, Ferner eine stiege hoch Stueb Kammer Küchen und haußöhren, Ferner im hindern hauß eine Stiege hoch einen bachoffen, Mehr in eben demselben zwo stiegen hoch, dreÿ Kammern den gemeinschaftlichen gebrauch der Trückeneÿ so dann die über derselben befindliche bühn den gebrauch des steinern gangs und des hoffs wie auch des untersten hauß öhrens, jedoch daß die entlehnerer die daran befindliche haußthür zu rechter zeith beschließen und eröffnen sollen – auff 3 nächstfolgende jahr anfangend von nächstkünfftigen Michaelis, um einen jährlichen Zinß nemlich 100 pfund

Anne Ursule Hauck loue la maison au tapissier Pierre Moureau

1742 (20.10.), Chambre des Contrats, vol. 616 f° 533
Fr. Anna Ursula geb. Hauckin weÿl. H. Claude François Baud gewesten handelsmann wittib
in gegensein H. Pierre Moureau des tapezirers
in einer der Fr. verlehnerin eigenthümlich zuständigen ane der Schloßergaß, einseit neben H. Rathh. Richard anderseit neben H. Eberhard Capaun controlleur des Umgelds gelegene behausung, den laden benebst der Laden stub und eine Kuchen auf dem boden im hinderhauß samt platz zum holtz, mehr im vorderhauß den gantzen zweÿten stock im des hinderhaußes zweÿtem stock zweÿ kammern und den keller unter dem laden und im Sommer den gebrauch des haußöhrens um darinn arbeiten zu können – auff 4 nacheinander folgenden jahren anfangend auff nächst künfftigen Weÿhnachten, um einen jährlichen Zinß nemlich 150 gulden

Anne Ursule Haug vend ses biens immeubles à Marie Agathe Baud, sa fille issue de son premier mariage avec Georges Kirschner, et à son gendre Pierre Richard

1746 (28.2.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 156-v
Fr. Maria Ursula geb. Hauckin weÿl. H. Claude François Baud des handelsmanns wittib mit beÿstand H. Frantz Ignatius Finck
ihrer tocher Fr. Maria Agatha geb. Baud H. Pierre Richard des handelsmanns und E.E. großen Raths alten beÿsitzers
erstlich eine behausung bestehend in vorder und hinder hauß, hoff, bronnen und hoffstatt mit allen übrigen deroselbenbegriffen, weithen, zugehör und rechten ane der Schloßergaß, einseit neben den Richardischen eheleuthen selbst, anderseit neben H. Eberhard Capaun controlleur im Umgeldhauß, hinten auff H. Bemberg Fr. wittib und Erben
ferner die unvertheilte helffte einer gerwerbs behausung und hoffstatt mit deren zugehör und rechten davon die übrige helffte ihnen Richardischen ehegatten gehört auff dem Fischmarckt, einseit ist ein Eck ane der Krämergaß, anderseit neben H. François Lanfrey dem handelsmann, hinten theils auff dem Ullwergraben theils auff Johann Bleÿfuß den säckler
so dann die unvertheilte helffte ane einem in der Ruprechtsau in der Mittelau im Winckel gelegenen landguth und dazu gehörigen gebäuen und güthern, davon die andere helffte ebenfalls Richardischen eheleuthe gehörig
die behausung ane der Schloßergaß 3000 pfund, die helffte am Fischmarckt 2500 lt, die helffte des Landguths 500 pfund, reservirt sich die Fr. verlehnerin eine wohnung in dem hauß in der Schloßergaß lebenlänglich zinßfreÿ zu genießen

Fils du marchand Antoine Richard de Morzine en Savoie, le marchand Pierre Richard devient bourgeois en février 1715 en s’inscrivant à la tribu du Miroir
1715, 3° Livre de bourgeoisie p. 1297
Pierre Richard Handelsmann auß Savoyen Von Mesire, Weÿl. Antoine Richard auch gew. Handelsmanns daselbst hinterl. Sohn, erkaufft das burger recht pro 6. gold fl. Wird beÿ E. E. Zunfft Zum Spiegel dienen, Jur. d. 11. dito [Februarÿ] 1715.

Après avoir passé un contrat de mariage non conservé, il épouse en novembre 1716 Marie Agathe Kirschner ou Beau
1716, Me Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45, Contrat de mariage français, p. 268)
Du Sieur Pierre Richard marchand et Demoiselle Marie Agathe Kirschnerin

Mariage, Saint-Laurent (cath. f° 30-v)
1716. Die 16.a Novembris sacro matrimonii vinculo copulati fuerunt honesti adolescentes Petrus Richard oriundus ex Morsine in Sabaudia et Maria Agatha Beau ambo Parochiani nostri (signé) pierre richard, marie agathe Beau (i 32)

Leur fils Pierre Joseph Richard loue le premier étage à Jean Jérémie Brackenhoffer, professeur à l’école d’artillerie

1754 (20.6.), Me Humbourg (6 E 41, 91)
Bail de 9 années qui commencent a la fete de St Jean prochaine – Sr Pierre Joseph Richard marchand bourgeois de cette ville
au Sr Jean Jeremie Brackenhoffer professeur Royal de L’artillerie sous la garantie du Sr Richard qui promet de le faire jouir
de tous les appartemens du premier étage de la maison située en cette ville Rue des serruriers au coin de la Rue de l’Epine vis à vis le poele des marchands et d’une chambre au troisième étage a la droite de la Sale du billard et de la Cave qui est destinée pour led. premier étage le tout ainsi et de même que le Sr Hatzel l’a occupé jusqu’à présent – moyennant un loyer annuel de 500 livres

Pierre Richard meurt en 1758 en délaissant quatre enfants. Le défunt a passé un contrat de société avec son fils Pierre Joseph Richard en mars 1744. Comme la succession est chargée de nombreuses dettes, les héritiers passent en mai 1759 un accord par lequel ils cèdent leurs droits à Pierre Joseph Richard à condition qu’il règle les créanciers. La masse propre à la veuve est de 1889 livres, celle des héritiers de 1625 livres. L’actif de la communauté est de 41 529 livres, le passif de 111 383 livres.

1759 (19.3.), Me Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 794) n° 174
Inventarium über Weÿland des Edel, Wohl Ehren Vest und Großachtbahren herrn Pierre Richard geweßener Vornehmen handelsmann und E. E. Großen Raths alten wohlverdienter beÿsitzers seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1759 – nach seinem freÿtags den 24. 9.bris 1758.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Edlen Viel Ehren und Viel tugendgezierten Fraun Mariä Agathä Richard gebohrner Baud, der hinterbliebenen Wittib, beÿständlich S. T. herrn Frantz Lanfrey, Vornehmen handelsmanns und E. E. Großen Raths dermaligen beÿsitzers, (…) wie auch Anna Mariam Kellerin Von Grießheim und Mariam Annam Bischoffin von Schlettstadt die beede dienstmägd – So beschehen allhier Zu Straßburg angefangen Montags den 19.ten Martÿ Anno 1759.
der abgeleibte Herr seeliger hat ab intestato zu seinen Beneficial Erben verlaßen als folgt 1.mo S. T. Frau Annam Ursulam Tissot gebohrne Richard S. T. H. Jean François Antoine Tissot Einq. Conseiller, Secretaire du Roy Maison Couronne de france auprès de la Chancellerie du Conseil souverain d’Alsace frau Eheliebstin, so dißorths ohnverburgert, 2.do S. T. H. Pierre Joseph Richard, Vornehmen handelsmann und wohlagesehenen burgern allhier, welcher in selbst eigene Persohn dieser Inventur abwartete, 3.tio S. T. Jungfer Susannam Richard so majorennis und ohnbevögtigt, dahero in selbst eigener Persohn mit zuziehung H. Jean Hollender sich dermalen allhier aufhaltend sonsten ab. ohnweit Verdun wohnhaft, Ihren erbettenen beÿstand, beÿ dieser Inventur erschienen, Und dann 4. S. T. Frau Anna Maria Tissot geb. Richard S. T. H. Jacques Philippe Tissot Advocat au Conseil Souverain d’Alsace frau Eheliebstin, welche alhier gleichfalls ohnverburgert, so in selbst eigene Persohn beneben dießem Ihrem Eheherrn dem Geschäfft abwartete, Und war in der beede, frembden ohnbevögtigter Frauen Erbin ahme zugegen S. T. hr. Joh: Georg Lauth, hochverordneter Med. Doctor und E. E. Kleinen raths dermaligen wohlverdienten Hr beÿsitzern als aus obgedachten E: E: Kleinen Raths Mittel Vermög Extractus Memorialis sub dato 17. hujus Mensis et Anni darzu abgeordneter herr deputatus, Allßo alle Vier des Verstorbenen H. seel mit eingangs gemeldter frauen Maria Agatha Richard geb. Baud deßen hinterbliebener Frau Wittib ehelich erziehle H. Sohn Fr. und Jungfrau Töchtere und per testamentum zu 4. gleichlingen portionen und Antheilern Verlaßene Beneficial Erben
Bericht in gegenwärtig Verlaßenschafft Inventarium gehörig. Es zeiget vor eingetragene Eheberedung §. 4.to daß beede nun zertrennte Ehepersohnen sich ohnverändert Guth vorbehalten haben, In befolg deßen nun ist der hinterbliebenen fr. W. ohnverändert Vermögen Vordersambst aus denen deßfalls produciren Documentis ersucht, mithin alles dasjenige was darinnen enthalten was Ihro theils als ohnverändert zugeschrieben u. th. in Ergäntz. gesetzt werd. da aber dero Illata nicht inventirt worden (…)

Bericht gegenwärtig Activ et Passiv Nahrung Inventarium gehörig. Demnach Herr Pierre Richard der geweßene handelsmann und E. E. Großen Raths allhier alter beisitzer den 24.ten 9.bris 1758. seelig Verschieden, wurde deßen Verlaßenschafft den 19.ten Martii Anni sequentis durch mich unterschriebenen Notarium (…) ein Inventarium angefangen, da sich dann gar bald wiße daß die Passiva die völlige Verschiedene Activ Massam umb ein merckliches übertreffen würden, weswegen dann sowohl frau Maria Agatha geb. Baud die hinterbliebene frau Witti, als auch die Beneficial frauen und Jgfr. Erbin it dem dißorthigem mariti als Ihrem respect. Sohn und bruder /:welcher Vermög des Vor Hn Not° Regio Laquiante den 3.ten Martÿ 1744. errichteten Contrat de société mit seinem H. Vatter seel. Zu einem dritten theil Gewinn und Verlust gemeinschaftl. handlung geführet, einen acte de famille den 25. Maÿ 1759. Vor H. Not° regio Humbourg geschloßen, Vermög deßen Ihme der Eltern* ohnveränderte und theilbahre sowohl Activ als Passiv Massa übertragen worden, auch ließe die hinterbliebene Fr. Wittib deßen Fr. Mutter Ihr ohnverändert Vermögen unter gewiße Conditionen in solcher Nahrung stecken, worauf sogleich ein Contrat d’attermoitement mit denen Hh. Credioribus getroffen und den 23. Junÿ 1759. beÿ E: E: Großen Rath homologiret worden durch welchen contrat Ihme H Richard 8. Jahr Zeit gegeönnet worden seine Schuldgläubiger alßo zu befriedigen, daß nach 2. Jahre vom tag der homologation an gerechntet (…)
In einer allhier Zu Straßburg theils ane der Schloßer und theils ane der Dornengaß gelegenen und in des Mariti ohnveränderte und theilbahre Nahrung vermög acte de famille gehörigen behausung befunden worden, als folgt
(f° 11-v) Ergäntzung der Ehefrauen Wehrender Ehe abgegangenen Guths, Vermög eines gefertigten und durch den dißortigen maritum den 25. juillet 1746 unterschriebenen Etat
(f° 12-v) Eigenthumb ane Häußern (M.), Erstl. die helffte Vor ohnvertheilt Von und ane einer behaußung und hoffstatt mit allen übrigen deroselben begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten gelegen allhier zu Straßburg auff dem Fischmarckt es. ist ein Eck ane der Krämergaß 2.s neben S.T. H. François Lanfrey dem Handelsmann und E.E. Großen Raths altem beÿsitzer hi. theils auff den Ullmergraben und theils auff Johann bleÿfuß den Säckler stoßend, wovon man jährlichen 1 ß ane bodenzinß auf löbl. Stadt Pfenningthurn abzurichten hat, ist solche behausung in weil. H. Pierre Richard handelsmanns und Exsenatoris des Mariti Vatters seel. Verlassenschafft Inventario durch die Werckleute vermög Abschatzung zeduls vom 19. apr. solchen Jahres gewürdiget worden, dabeÿ man es auch dißorths ohnpræjudicirlichen gelaßen hat pro 5000 lb, thut die hiehero gehörige helffte 2500, Hierüber meldet eine vor weil. H. Not. Jacob Christoph Pantrion d. 23. junÿ 1719 errichtete Cession sub dato den 24. jan. A° 1720 in allhies. Cantzleÿ Contract stub enregistrirt worden,
Item eine behaußung bestehend in Vorder und hinterhauß, Höfflein und bronnen auch mit allen übrigen deroselben gebäuden, begriffen, Weiten, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane der Schloßer und dornen gaß 1.s neben H. Consulent Sahler, 2.s neben S. T. H. Eliä brackenhoffer, des beständigen geheimen Regiments der Herrn XV. H. Assessoris Wÿdembs behaußung und hinten wieder auff dieselbe, wie auch H. Schubard den ältern handelsmanns stoßend, so außer hernach bemerckten darauff hafftenden Passiv Capitalien gegen männiglich freÿ leedig eigen und durch vorgemelte löbl. Stadt Straßburg geschwornen Werckleute vermög vorallegiten Abschatzungs Zeduls & in weÿl. H. Peter Richard deß dißortigen Mariti H. Vatters seel. Verlaßenschafft Inventur gewürdiget pro 6000. Dieße behaußung ist erst in A° 1747 ganz neu auffgebauen worden, und zwar waren solches zuvor 2. Häußer davon das eine des Mariti eheleibl. Frn. Mutter vermög eines in allhießiger C. C. Stub gefertigten pergamentenen Kauffbrieffs sub dato 28. Februarÿ 1746 mit altem N° 1 notirt, gehörig war. Die andere behaußung aber haben des dißortigen Mariti beede Elteren von Weil. H. Christoph Stricker dem geweßenen Chirurgo und burgern dahier seel. ane sich erkaufft, wie der in allhießiger Cantzeleÿ Contracy stub desfalls gefertigte teutsche pergamentene Kauffbrieff Sub dato 9. Februarÿ 1737 mit N° 3 motirt
Item eine behaußung, Stallung: Scheur, Gemeinschafft des bronnens und Hoffstadt mit allen deren gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten gelegen allhier zu Straßburg in der Vorstadt ane Crautenau in der hennengaß es. neben frn Pfählerin Wittib 2.s neben H. Sauer dem biersieder und hinten auf ebendenselben garten stoßend, (durch) die werckleuthe außweißl. schon Allegirten Abschatzung zeduls gewürdiget ad 300 lb, dießerwegen ist vorhanden ein in C.C. Stub Kauffbrieff sub dato 2. junÿ 1740, Wobeÿ noch ferner ein Kauffbrieff auch in allh. S.C. Stub
(f° 14-b) Eigenthum ane einem in der Ruprechtsau gelegenen Landgut (M. T.), Erstl. eine herrschafftliche behaußung nebst einem daran gebauenen Nebens haußlein Hoff, Hoffstatt, bronnen, Scheur, Stallung und Garten so rings umb mit einer dielenwand umgeben und ohngefähr zusammen ein starcker acker groß gelegen in der Ruprechtsau und deren Mittelau im Winckel 1.s neben dem hiehero gehörig stück grund as. neben Andreas Hagenstein oben auff die Allemnd gaß und unten auf hannß Georg Erben zum theil und zum theil auff ein hieher gehöriges Stück grund stoßend gelegen, davon reicht man jährl. löbl. Stadt Straßburg Pfenningthurn ane bodenzinß und ist solche behausung in weil. H. Pierre Riachard des handelsmanns und Exsenatoris des Mariti Hn Vatters seel. Verlassenschafft Inventario durch mich Not. in Anno 1759 errichtet (gewürdiget) dabeÿ auch dißorts wider ohnpræj. gelaßen, pro 700 lb, Hierüber wie auch über einigen hernach beschriebenen Stück grund meldet ein pergamentener Ganth Kauffverschreibung de dato 26. aug. 1733
(f° 22) Series rubricarum hujus Inventarÿ. der Madame Richard ohnverändert Vermögen, Sa. hausraths 399 lb, Sa. Silbers 29 lb, Sa. Schulden 3500 lb, Sa. Ergäntzung 2870 lb, Summa summarum 6798 lb
Dießemnach kommt dann auch die beschreibung des Manns ohnverändert und theilbahren Guths, Sa. hausraths 773 lb, Sa. Bibliothec 38 lb, Sa. Lähren Vaß 107 lb, Sa. Silbers 67 lb, Sa. Eigenthum ane häußern 8800 lb, Sa. Anteil ane einem Landguth 630 lb, Sa. Schulden 1112 lb, Summa summarum 41 529 lb – Schulden 111 383 lb, In Compensatione 69 853 lb – Zweiffelhaffte Schulden 45 164 lb

Le banquier Pierre Joseph Richard épouse en 1746 à Sarrebourg Anne Louise Gabrielle Soufflet : contrat de mariage, proclamation à Saint-Laurent
1746 (20.1.), Me Humbourg (6 E 41, 75)
furent presens le Sieur Pierre Joseph Richard Marchand banquier de cette ville fils du Sr Pierre Richard agent de Sa Majesté le Roy Stanislas de Pologne et Conseiller au Magistrat de ladite ville et de Dlle Marie Agathe Kirchner Baud son epouse faisant stipulant et agissant pour luy et en son nom du consentement des dits Sieur et Damle ses père et mère pour ce presents d’une part
Et Me François Gabriel Soufflet d’Ossel Conseiller du Roy Prevot Juge roïal a Sarrebourg et soubdélégué de M. L’Intendant de la Generalité de Metz étant de present en cette ville, tant pour lui que pour et au nom de Dlle et De Elisabeth Fix Son Epouse du fait de laquelle il se charge et en fait sien et sa propre affaire faisant et stipulant pour Demoiselle Anne Louise Gabrielle Soufflet leur fille présente et de son bon gré
T. de la part du futur époux Me Jean François Antoine Tissot Es.er Con.er secrétaire du Roy maison et couronne de france et de ses finances près de la Chancellerie dudit Conseil souverain d’Alsace son beau frère, le Jacques Philippe Tisserant aussy son beau frère

Proclamation, Saint-Laurent (cath. p. 108)
Anno Domini 1746 die 17. May (…) Dnum Patrum Josephum Richard filium legitumum Dni Petri Richard Regis Poloniæ Ducis Lotharingiæ Institoris, Mag. Sanatûs hujus Civitatis assessoris et Dæ Mariæ Agathæ Baud parochianum meum, dimissi ad pluimum R. D. Parochum in Sarbourg Diœcesis Metensis, quatenus per eum (…) matrimonio in facie ecclesiæ jungi valeat cum Dcelle Annâ Ludovicâ Gabriele Soufflet filia legitima Dni Francisci Gabrielis Soufflet d’Ossel, Regis Consiliarius Prætoris ac Judicis Regÿ in Sarbourg, Misique Dominici s(-) vulgo dicitur, Dni Intendentis Metenisi Subdelegati et Dnæ Annæ Elisabethæ Fix, in dicto Sarbourg commorante (i 56)

Anne Louise Gabrielle Soufflet devient bourgeoise l’année suivante. Le Magistrat pardonne à Pierre Joseph Richard de s’être marié hors de Strasbourg sans son autorisation
1747, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) f° 276-v
fr. Anna Louisa Gabriel gebohrne Soufflot Von Sarburg geb. erhalt des burgerrecht von ihrem Ehemann H. Pierre Joseph Richard dem burger und handelsmann allhier um den alten burger schilling und will dienen beÿ E. E. Zunfft Zum Spiegel, prom eod. [8. febr] und wird dem Ehemann der Fehler des Verheurathens ex speciali gratia condonirt.

Pierre Joseph Richard loue une partie de la maison à Marie Salomé Bernard, veuve du commandant Jean Fortuné de Hartmannis

1759 (23. 9.bre), Me Humbourg (6 E 41, 102), 2 Mi / Not 184
Bail de 9 annes entières et consécutives qui commencent aux festes de noel prochaines – Sr Pierre Joseph Richard Marchand
à De Marie Salomé née Bernard veuve du Sr Jean Fortuné de Hartmannis Major et commandant du Régiment Suisse de Monin acceptant pour elle et pour M Jean Rudolphe de hatmannis son fils lieutenant colonel du Régiment des grisons de salis
dans tous les appartemens du Rez de chaussée prenant jour sur la rue et deux chambres aussi au Rez de chaussée prenans jour dans la cour, plus tous les appartemens au premier Etage une chambre au troisième étage a droitte de la salle du Billard et une autre chambre au même Etage, La cave du millieu un bucher au rez de chaussée et L’Ecurie et l’emplacement y attenant pour les fourrages Le tout ainsi et de même que led. Sr hartmannis fils L’occupe présentement et que M de Berquen L’occupoit cy devant – moyennant un loyer annuel de 930 livres

Anne Louise Gabrielle Soufflet fait dresser un inventaire de ses biens et de ceux de son mari pour demander le bénéfice de cession puisque leur actif est obéré de nombreuses dettes. La masse propre à la femme s’élève à 6 798 livres. Les propres du mari et de la communauté s’élèvent à 41 529 livres, le passif à 111 383 livres

1760 (30.9.), Me Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 797) n° 215
Inventarium über Herrn Pierre Joseph Richard, des handelsmanns und Frauen Anne Louise Gabrielle Richard gebohrne Souflet beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg dermahlen besitzende Activ et Passiv Nahrungen, auffgerichtet in Anno 1760 – welche der Ursachen alldieweilen durch verschiedene Unglücksfälle sein H. Richards des Ehemanns jetzig. Nahrung mit Zimmlich vielen passiv Schulden behafftet auff Ihro Frauen Anne Louise Gabrielle Richard gebohrner Soufflet der Ehefr. mit assistentz S. T. Herrn Stephan Daudet, vortrefflichen Juris Consulti und bestbestellten Herrn Secretarÿ gnädiger Herrn derer Herren Fünffzehen, auch wohlangesehenen burgers allhier zu Straßburg ihres erbettenen hn beÿstandts beschehener freundliches ansuchen erfordern und begehren umb salvirung ihres ohnverändert eigenthümlich Guths – So beschehen allhier Zu Straßburg angefage, auff Dienstag den 30. Septembris Anno 1760.

In einer theils ane der Schloßer und theils ane der dornengaß gelegenen und in des Mariti ohnverändert und theilbahre Nahrung vermög acte de famille gehörigen behausung befunden
Ergäntzung der Ehefrauen abgegangenen Guths, Vermög eines gefertigten den 25. juil. 1746 unterschriebenen Etat
Eigenthumb ane Häußern (M.), Erstl. die helffte Vor ohnvertheilt Von und ane einer behaußung und hoffstatt mit allen übrigen deroselben begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten gelegen allhier zu Straßburg auff dem Fischmarckt es. ist ein Eck ane der Krämergaß 2.s neben S.T. H. François Lanfrey dem Handelsmann und E.E. Großen Raths altem beÿsitzer hi. theils auff den Ullmergraben und theils auff Johann bleÿfuß den Säckler stoßend, wovon man jährlichen 1 ß ane bodenzinß auf löbl. Stadt Pfenningthurn abzurichten hat, ist solche behausung in weil. H. Pierre Richard handelsmanns und Exsenatoris des Mariti Vatters seel. Verlassenschafft Inventario durch die Werckleute vermög Abschatzung zeduls vom 19. apr. solchen Jahres gewürdiget worden, dabeÿ man es auch dißorths ohnpræjudicirlichen gelaßen hat pro 5000 lb, thut die hiehero gehörige helffte 2500, Hierüber meldet eine vor weil. H. Not. Jacob Christoph Pantrion d. 23. junÿ 1719 errichtete Cession sub dato den 24. jan. A° 1720 in allhies. Cantzleÿ Contract stub enregistrirt worden,
Item eine behaußung bestehend in Vorder und hinterhauß, Höfflein und bronnen auch mit allen übrigen deroselben gebäuden, begriffen, Weiten, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten gelegen allhier ane der Schloßer und dornen gaß 1.s neben H. Consulent Sahler 2.s neben S.T. H. Eliä brackenhoffer des beständigen geheimen Regiments der Herrn XV. H. Assessoris Wÿdembs behaußung und hi. wieder auff dieselbe, wie auch H. Schubard den ältern handelsmanns stoßend, durch (die) Werckleuthe vermög Abschatzung zeduls in weÿl. H. Peter Richard deß Mariti H. Vatters seel. Verlassenschafft Inventur gewürdiget pro 6000, dieße behaußung ist erst in A° 1747 ganz neu auffgebauen worden, und zwar waren solches zuvor 2. Häußer davon das eine des Mariti eheleibl. Frn. Mutter vermög eines in C.C. Stub gefertigten Kauffbrieffs sub dato 28. feb. 1746 gehörig war, die andere behaußung aber haben des Mariti beede Elteren von Weil. H. Christoph Stricker dem Chirurgum seel. ane sich erkaufft, Cantzleÿ Contract stub Kauffbrieff sub dato 9. feb. 1737
Item eine behaußung, Stallung: Scheur, Gemeinschafft des bronnens und Hoffstadt mit allen deren gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten gelegen allhier zu Straßburg in der Vorstadt ane Crautenau in der hennengaß es. neben frn Pfählerin Wittib 2.s neben H. Sauer dem biersieder und hinten auf ebendenselben garten stoßend, (durch) die werckleuthe außweißl. schon Allegirten Abschatzung zeduls gewürdiget ad 300 lb, dießerwegen ist vorhanden ein in C.C. Stub Kauffbrieff sub dato 2. junÿ 1740, Wobeÿ noch ferner ein Kauffbrieff auch in allh. S.C. Stub
(f° 14-b) Eigenthum ane einem in der Ruprechtsau gelegenen Landgut (M. T.), Erstl. eine herrschafftliche behaußung nebst einem daran gebauenen Nebens haußlein Hoff, Hoffstatt, bronnen, Scheur, Stallung und Garten so rings umb mit einer dielenwand umgeben und ohngefähr zusammen ein starcker acker groß gelegen in der Ruprechtsau und deren Mittelau im Winckel 1.s neben dem hiehero gehörig stück grund as. neben Andreas Hagenstein oben auff die Allemnd gaß und unten auf hannß Georg Erben zum theil und zum theil auff ein hieher gehöriges Stück grund stoßend gelegen, davon reicht man jährl. löbl. Stadt Straßburg Pfenningthurn ane bodenzinß und ist solche behausung in weil. H. Pierre Riachard des handelsmanns und Exsenatoris des Mariti Hn Vatters seel. Verlassenschafft Inventario durch mich Not. in Anno 1759 errichtet (gewürdiget) dabeÿ auch dißorts wider ohnpræj. gelaßen, pro 700 lb, Hierüber wie auch über einigen hernach beschriebenen Stück grund meldet ein pergamentener Ganth Kauffverschreibung de dato 26. aug. 1733
Series rubricarum hujus Inventarÿ, der Madame Richard ohnverändert Vermögen, hausrath 399 lb, Silbers 29 lb, Schulden 3500 lb, Ergäntzung 2870 lb, Summa summarum 6798 lb
die beschreibung des Manns ohnverändert und theilbahren Guths, hausrath 773 lb, Bibliothec 38 lb, Lähren Vaß 107 lb, Silbers 67 lb, häußern 8800 lb, Landguth 630 lb, Schulden 1112 lb, Summa summarum 41 529 lb, Schulden 111 383 lb, In Compensatione 69 853 lb – Zweiffelhaffte Schulden 45 164 lb
Copie du Contrat de mariage par devant Me Humbourg le 20. jan. 1746 (…)

La maison est vendue par enchère judiciaire le 7 avril 1761 à François Joseph Nicard

1730, 4° Livre de bourgeoisie p. 956
H. Frantz Joseph Nicard greffier de la Marechaussée von Hier geb. erhalt d. br. umb die tertz d.alten bs. will beÿ E. E. Zunfft d. garthner dienen. Jur. 11.ten Martÿ 1730.

Secrétaire à la chambre criminelle, François Joseph Nicard épouse en 1736 Marie Jeanne Pettmesser, fille du greffier épiscopal de Weyersheim : contrat de mariage, célébration
1736 (23.6.), Me Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 284) n° 54
Heuraths Abrede Zwischen Herrn Francisco Josepho Nicart J: U: L: und dermahliger beÿ löbl. Statt Straßburg verordnetem Verjichtschreibern, an einem,
so dann der Wohl Edlen und tugendbegabten Jungfrauen Mariæ Johannæ Pettmesserin, Herrn Johann Philipp Pettmessers des Ambts Wantzenau und Weÿhersheim wohlverordneten Hochfürstl. Bischöfflichen Ambtschreibers mit frauen Annæ Mariæ Kornmännin seiner geehrbesten frau Eheliebste ehelich erziehlter Jungfer tochter ane dem andern theil.
Zu Weÿhersheim den 23. Junÿ 1736. [unterzeichnet] Nicart, Marie Jeanne Pettmesser
Alßo wie vor mir Notario Von denen Parthen in originali eingehändigt den 3.ten Julÿ A° 1736. Frantz Heinrich Dautel Notarius jur. requisitus

Mariage, Saint-Laurent (cath. f° 187)
Die 3 Mensis Julÿ 1736 (…) sacro matrimonÿ vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt Dus Franciscus Joseph Nicart rerum criminalium Magistratûs hujatis tabularius defunctorum Dni Claudÿ Nicart et Annæ Catharinæ Blisch dum viverent conjugum et civium Argentinensium Legitimus filius in hac Parochia commorans, et honesta ac pudica puella Maria Joanna Pettmesser, Dni Philippi Pettmesser protocribæ in Wiersheim et Wantzenau et Annæ Mariæ [Korn]mann filia Legitima ex dita Parochia loci wiersheim (signé) Nicart, M J. Pettmesser (i 190)

Marie Jeanne Pettmesser devient bourgeoise en 1737 en s’inscrivant à la tribu des jardiniers
1737, 4° Livre de bourgeoisie p. 1042
Fr Maria Johanna Pettmeßerin, Von weÿhersheim Zum hohen Thurn, geb. H. François Joseph Niccart J. ut. Licentiatj ehefr. erhalt br. gratis, will beÿ E. E. Zunfft d. gartner dienen. Prom. d. 23. Jan. 1737. [Nicart]

Eléments d’un curriculum vitæ de François Joseph Nicard – Les Conseillers et les Vingt-et-Un le nomment secrétaire adjoint à la chambre crriminelle en 1735 puis secrétaire en titre en 1740. Il est procureur du Roi à la Maréchaussée d’Alsace (1739). Il s’inscrit à la tribu des Pelletiers en 1743, il est nommé receveur de la Chartreuse en 1755 et prévôt de la tribu des Charpentiers en 1765. Il est consul à quatre reprises (1765, 1771, 1777 et 1785).
1735, Conseillers et XXI (1 R 218) – H. Frantz Joseph Nicard Wird Zu einem Vicario beÿ Dem Vergicht: Protocoll erwöhlt. 456. schwört auff seinen bestallungs brieff. 558.
1739, Chambre des Contrats, vol. 613 – H. Frantz Joseph Nicart Procureur du Roy en la Maréchaussée générale d’Alsace
Obere Cancelley Herren, 1739-1748 (4 R 35) – H. Lt. Nicart, der Verjichtschreiber Kommt ein umb vermehrung seiner Besoldung p. 462. add. Lit. V. Verjichtschrbr. derselbe erhält eine addition von 200. R. p. 503.
1740, Conseillers et XXI (1 R 223) – Franciscus Jos. Nicart Wird Zu einem Vergichtschreiber erwöhlt. 465.
1741, Conseillers et XXI (1 R 224) – H. Lt. Nicard der Vergichtschreiber schwört auff seinen Bestallungs Brieff. 706.
1743, Pelletiers (XI 331) Sambstags den 9.ten Novembris Anno 1743 – Tit. Herr Frantz Joseph Nicard J.U.Ltis und Wohlverordneter Vergicht schreiber Zunfft diener
1755, Conseillers et XXI (1 R 238) – der von löbl. Oeconomie Jüngsthin erwehlte Carthauß: Schaffner H. Lt. Nicart schwöret auff seine bestallungs brieff. 86.
(Consul, 1765, 1771, 1777, 1785)
1765, Conseillers et XXI (1 R 248) – H. Ammeister Frantz Joseph Nicart Wird Zum Oberherrn beÿ E. E. Zunfft der Zimmerleuth erwehlt. 262.
1770, Conseillers et XXI (1 R 253) – S. T. H. Frantz Joseph Nicart wird Zum Regierenden Ammeister pro 1771. erwehlt. 391.
1776, Conseillers et XXI (1 R 259) – H. Frantz Joseph Nicart wird Zum reg. H. Ammeister pro 1777. erwehlt. 420.
1784, Conseillers et XXI (1 R 267) – Hr Frantz Joseph Nicard alter Ammr. u. XIII. wird zum regirend. Amm. pro 1785. erwehlet. 378.

Marie Jeanne Pettmesser meurt en 1776 en délaissant deux filles. L’inventaire est dressé rue de la Nuée Bleue à la tribu des Charpentiers dont François Joseph Nicard est prévôt. La masse propre au veuf s’élève à 75 florins, celle des héritiers à 14 160 florins. L’actif de la communauté s’élève à 16 071 florins, le passif à 13 030 florins
1776 (15.4.), Me Euth (Jean, 6 E 41, 535) n° 292
Inventarium über Weÿland S: T: Fraun Mariæ Johannæ Nicart gebohrner Pettmeßerin Sis Tis Herrn Frantz Joseph Nicart, hochberümten Juris Consulti der Stadt Straßburg hochverdienten alten Ammeisters und dreÿzehners auch vornehmsten burgers allhier geweßener Frau Eheliebstin nunmehr seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1776 – nach ihrem den 4.ten Februarÿ dießes fortlaufenden 1776.sten Jahrs beschehenen tödlichen hientritt, Zeitlichen verlaßen – So beschehen Straßburg und angefangen Montag den 15. Aprilis Anno 1776.
Die Abgeleibte Frau Ammeisterin Nicart seelig hat ab intestato Zu Erben Verlaßen Wie folgt. 1° S. E. Frau Maria Claudina Adam gebohrne Nicart, S. T. Herrn Frantz Joseph Adam, Juris Consulti des Ambts Dorlisheim Wohlverdienten Vice Ambtmann auch Vornehmen burgers allhier, frau Eheliebste, welche beneben ihem Eheherrn dem Geschäfft beÿgewohnet und 2. S. T. Jungfer Maria Johanna Nicart, So in dem 20. Jahr ihres alters stehet und dermahlen in dem Noviciat des Löbl. Frauen Closters Zu Elsaß Zabern such befindet, in dero Nahmen deroselben geschwornen Vogt S.is T.is Herr Andreas Pettmesser, fürtrefflicher Juris Consultus, des hohen Stifts Straßburg hochverdienten Hoff: und Regierungs Rath, auch Director der Baronie Fleckenstein, Zu gedachtem Zabern wohnhaft beÿ dießer Inventur erschienen. Alle beede der seeligen frau Ammeisterin mit hoch Edelbemeltem ihrem Eheherrn und respectivé herrn Wittiber ehelich erzeugte frau und Jungfer Töchtere jeede Zur helffte.

In einer allhier Zu Straßburg in der blauwolcken gaß gelegener auff der Zimmerleuth Zunfft Stub befindlichen und von dem Herrn Ammeister Lehnungs weis besitzenden behwohnung, befunden worden wie folgt
Höltzen und Schreinwerck. Auff dem zweÿten Stock. In dem Zimmer N° 1, In dem Zimmer N° 2, In dem Zimmer N° 3, In dem Zimmer N° 4, In dem Zimmer N° 5, In dem Zimmer N° 6, In dem Zimmer N° 7, In dem Zimmer N° 8, In der Cammer N° 9, In dem Hauß Ehren des 2.ten stocks, In dem Hauß Ehren des 1.ten Stocks, In dem Zimmer N° 12 , In dem Zimmer N° 13, In dem Saal N° 14, In der Kuchen
(f° 14) Ergäntzung des Herrn Wittibers abgegangenen ohnveränderten Guths
(f° 25) Series rubricarum hujus Inventarÿ, des Herrn Wittibers ohnveränderten Guth, Ergäntzung 75 fl
dießemach Wird auch der Kinder und Erben ohnveränderte Nahrung beschrieben, Sa. Kleÿdung 615, Sa. Gülth von liegenden güthern 670, Sa. Activ Schuld 300, Sa. Ergäntzung 12 757, Summa summarum 14 160 fl
Endlichen Wird auch des Errungene Theilbare Guth beschrieben, Sa. haußraths 2384, Sa. Wein und faß 591, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 831, Sa. golden geschmeids 108, Sa. baarschafft 2000, Sa. Capitalien 3826, Sa. Rentes sur les Tailles 4269, Summa summarum 16 071 fl – Schulden 13 030, Nach deren Abzug 3040 fl

François Joseph Nicart meurt en 1787. L’inventaire est dressé à la tribu des Charpentiers. L’actif de la succession s’élève à 2 900 livres, le passif à 2 958 livres.
1787 (30.6.), Me Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 871) n° 398
Inventarium über Weil. des hoch Edel, Vest, Fromm, Fürsichtig, hochgelehrt und hochweißen herrn Frantz Joseph Nicart, hiesiger Stadt gewesenen hochverdienten alten Ammeisters und XIII.ers auch E. E. Zunft der Zimmerleute hochgebietenden Herrn Oberherrn, nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1787. – nach seinem Montag den 28.ten Maji gegenwärtigen 1787.sten Jahrs aus dießer Zeit und Welt genommenen tödlichen hintritt nach sich Verlaßen, Welche Vermögens Nachlaßenschafft heutigem zu end gesetzten Dato auf freundliches Ansuchen erfordern und begehren der hoch Edlen wie auch Wohl Ehr und tugendbegabten Frauen Franciscæ Josephæ Adams gebohrner Nicart, herrn Frantz Joseph Adams, Advocati beÿ Einem johen Königl. Rath Zu Colmar und burgers alhier, so dermahlen abwesend, beiständlich S. T. Herrn Frantz Jacob Michels J. V. Lti. und E. E. Kleinen Raths alhier Advocati et Procuratoris ordinarii und angesehenen burgers alhier des hoch und Wohlgedachten herrn Defuncti seel. ab intestato Zue einigen Erbin verlaßener Fraun tochter – So beschehen alhier Zu Straßburg in einer gegen dem Kirchhoff Zum Jungen St Peter über gelegenen E. E. Zunft der Zimmerleute Zuständiger behaußung auf Sambstag den 30.ten Junii Anno 1787.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. Haußraths 58, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 2900, Summa summarum 2958 lb
Stall Summa 2708 lb – Zweiffelhaffte schulden in die Verlaßenschafft Zugeltend 525 lb

François Joseph Nicard cède ses droits au préteur royal Jean Baptiste Denis de Régemorte

1763 (9.4.), Chambre des Contrats, vol. 637 f° 164
H. Frantz Joseph Nicart J.U. Ltus und Schaffner derer Stiffter Carthauß und St Nicolai in undis
in gegensein des hochwohlgebornen hochwürdigen H. Johann Baptist Dionysius von Regemorte des königl. geheimen Staatsraths und Prætoris regii
eine behausung bestehend in vorder und hinter hauß, höfflein, bronnen und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Schloßergaß, einseit ist ein eck ane der Dornsgaß, anderseit neben H. Consulent Sahler, hinten theils auff H. XV Elias Brackenhoffer als usufructuario theils auff H. Schubart den handelsmann – als ein in A° 1761 ane der ganth ersteigtes guth – um 9005 pfund

Jean Baptiste Denis de Régemorte meurt le 26 septembre 1769, il est inhumé dans la chapelle Saint Jean Baptiste de Saint-Pierre-le-Jeune
Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 321)
Anno dni 1769. die 26. Septembris Mortuus est Reverendissimus et excellentissimus Dus Dus Joannes Baptista Dyonisius De Regemorte Sacerdos annos 77 Circiter natus, Regia Regni statûs Consiliis, Prætor Regius Civitatis argentinensis nec non Curiæ alsatica Suprema Consiliarius honorarius, Sacramentis Pœnitentiæ Eucharistiæ et Extremæ unctionis rité munitus et die Sequenti in Sancti Joannis Baptistæ Ecclesiæ nostræ Contiguo honorifice fuit sepultus (i 166)

Jean Baptiste Denis de Régemorte revend quelques mois plus tard la maison 9 500 livres au marchand Simon Soubry

1763 (29.10.), Chambre des Contrats, vol. 637 f° 547
der hochwohlgeborne hochwürdige H. Johann Baptist Dionysius von Regemorte der königlich geheime Rath und Praetor Regius
in gegensein H. Simon Soubrÿ des handelsmanns
eine behausung bestehend in vorder und hinter hauß, höfflein, bronnen und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Schloßergaß, einseit ist ein eck ane der Dornsgaß, anderseit neben H. Consulent Sahler, hinten theils auff H. XV Elias Brackenhoffer als usufructuario theils auff H. Schubart den handelsmann – als ein den 9. Aprilis jüngsthin von H. Lt. Frantz Joseph Nicart dem procureur du roy de la maréchaussée, welcher diese behausung in H. Peter Richard des handelsmanns falliments mass den 7. Aprilis 1761 innahmen H. Prætoris regii des dermahligen H. verkäuffer ane der ganth ersteigt hat – verbindet er sich denen H. entehnern welche eine lehnung mit H. Nicart getroffen ihre lehnung unter denen nemlichen clausulen (… ) auszuhalten – um 9500 pfund

Les Quinze autorisent le greffier de la Chambre des Contrats à exempter Simon Soubry des droits de mutation dus pour la maison provenant de la faillite Richard bien qu’il se soit écoulé à quelques jours près plus de deux ans depuis l’adjudication

1763, Protocole des Quinze, 2 R 175
Pfundzoll befreÿung des Richardischen Haußes in der Schloßergaß von H Soubry erkaufft
(p. 504) Sambstags d. 5. Novembris 1763. Herr Secretarius Stædel referirte, es seÿe pendentibus feriis Von seiten hochverordneter hh. XV. Meister in abwesenheit der Oberpfund Zoll Hh. nachstehendes Decret ertheilt Worden, Welches er Mghh. Zur confirmation Zu hinterbringen, die ehre haben solle.
Auß Erkandtnus der Hochverordneten Herrn Fünff Zehen Meister, in abwesenheit der Oberpfund Zollherren, Wird hiemit H. Lt. Sachs Cancellariæ Contractuum actuarius authorisirt, die Von H. Soubry dem allhießigen burger und Handelsmann erkauffte in der Schloßergaß gelegene ehemalige Richardische behaußung welche der hochwürdige H. Abbé de Regemorte bißheriger Prætor Regius allhier, in besagten Richards falliment auf der Ganth an sich ersteigert und nun an bemeldten H. Soubry umb den neml. Preÿß wieder cedirt hat, ohnerachtet etliche Monath über das biennium Verfloßen, ohne abforderung eines nochmaligen Pfund Zolls Zu Verschriben, und den respectivé Kauff und Verkauff dem Cancellariæ Contractuum Protocollo einzuverleiben Signatum den 29. 8.bris 1763. Erkandt, confirmirt.

Originaire de Landau, le marchand Simon Soubry devient bourgeois en mai 1753 en s’inscrivant à la tribu du Miroir
1753, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 530
H. Simon Soubry von Landau gebürtig lediger handelsmann erhalt das burgerrecht um den neuen burger schilling, und will beÿ E. E. Zunfft Zum Spiegel dienen, jur. d. 26. maÿ. 1753.

Le conseil du Miroir remet en mars 1753 à Simon Soubry une promesse d’admission pour qu’il puisse devenir bourgeois. Simon Soubry est reçu tributaire en juillet
1753, Protocole de la tribu du Miroir (XI 277)
(f° 146) Dienstags den 37. Martÿ 1753 – H. Simon Soubry der Leedige Handelsmann von Landau gebürtig, so die Handlung allhier wie recht erlernet, bittet Ihne Einen schein an E. E. Großen Rath mit Zu thilen, daß E. E. Zunfft Gericht, Ihne nach Gnädig Erlangten burgerrecht, Leibzünfftig als Handelsmann auff und annehmen wolle. Erkandt, willfahrt

(f° 151) Dienstags den 24. Julÿ 1753 – Neuzünfftiger, 3. lb 10. ß
H. Simon Soubry der Leedige Handelsmann von Landau gebürtig ist nunmehro Zu folg producirten Cantzleÿ Pfenningthurn und Stallscheins vom 26.ten Maÿ letzthien, als Handelsmann gegen erlaag dreÿ Pfundt Zehen schilling Leibzünfftig auff und angenommen worden, ded. et prom. obed. und Declarirt (-)

Le marchand épicier Simon Soubry cotise à la tribu des Tonneliers pour pouvoir débiter du vinaigre et de l’eau-de-vie
1757, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 396)
(f° 90-v) Dienstags d. 29. Martii 1757. Sieur Simon Soubry der handelsmann stehet vor und bittet ihme /.weilen Er den Speecereÿ Handel treibet./ den Eßig und brandenwein schanck Zu erlauben. Erkannt, wie gebetten, dt. 3. lb 15 ß, pro prot. 3 ß, pro findl. 10. ß

Simon Soubry épouse en 1758 Catherine Hammer, fille du marchand strasbourgeois Jérôme Hammer
1758 (8.4.), Me Schumacher (6 E 41, 1394) n° 14
Eheberedung – herr Simon Soubry der ledige handelsmann weÿl. herrn Pantaleon Soubry gewesenen handelsmanns und Rathh. zu Landau mit auch weÿl. Fraun Elisabetha geb. Jalliarde mit assistentz herrn Bernard Conigliano des handelsmanns und burgers zu Luneville
Jungfrau Catharina Hammerin weÿl. H. Hieronymus Hammer handelsmanns in Straßburg mit auch weÿl. Fraun Maria Magdalena geb. Gärtnerin tochter mit beÿstand H. Joseph Bonnard des Knöpffmachers ihres leiblichen Schwagers

Simon Soubry cotise à a tribu des Fribourgeois pour pouvoir débiter des liqueurs et des vins liquoreux
1765, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 168)
(f° 268-v) 5.te Gericht de 1765. Donnerstag den 29. deß Monaths Augusti in Anno 1765
Hr Simon Soubry der Marchand italien inn der Schloßergaß allhier Wohnhaft citiret weilen derselbe Liqueurs en détail verkauffet, Alß Solle derßelbe sich dießorths mit dem Geldt Zünftig machen.
Ille præsens will sich der Ordnung unterwerffen, bittet dahero Receptionem.
Worauff Erkandt worden, wird Hr Soubry, gegen Erlag der 2. lb 4 ß d undt 6 ß d. Stubengeldt pro hoc Anno, alß geldt Zünfftig, undt Zwar nur wegen Liqueurs und Liqueurs mit sich Führenten weins en détail zu halten und Zu Verkauffen, angenommen, im überigen aber en détail zu debitiren Verbotten.

Simon Soubry loue le deuxième étage à l’avocat Jean Baptiste Sadoul

1765 (8. 9.br), Me Humbourg (6 E 41, 120)
Bail pour 3 années qui commencent aux fetes de Noel prochaines – Sr Simon Soubry Marchand bourgeois de cette ville
à M Jean Baptiste Sadoul avocat du Conseil souverain d’Alsace et assesseur au Grand Sénat de cette ville
Scavoir de tous les appartemens sans exception et dépendances au second Etage de la maison du Sr Bailleur rue des Serruriers plus de la cave sur le devant à côté de la maison du Sr Sahler, cinq chambres au trois. Etage dont deux sur la rue de l’Epine deux sur la cour et une sur la rue des serruriers du grenier sur la rue de l’Epine et l’usage en commun de la buanderie et du grenier pour secher le linge, de tout quoy le Sr peneur a dit avoir prafaite connaissance attendu qu’il l’occupe déjà présentement – moyennant 600 livres de loyer

Simon Soubry et son voisin le baron Philippe Auguste de Haindel (parcelle VIII 293, actuel n° 18) passent un accord concernant un mur mitoyen à renconstruire moins épais que l’ancien

1767 (23.5.), Me Humbourg (6 E 41, 126)
Transaction – M Jean Jacques Hüttel Notaire juré public de cette ville Receveur et fondé de procuration de Messire Philippe Auguste Baron de Haindel Chevalier de l’ordre du mérité militaire seigneur de Romansweiler et Cosweiler
et le Sr Simon Soubry marchand Bourgeois de cette ville y demeurant
lesquelles parties pour terminer a l’amiable le proces pendant entre Elles et indivis audit Conseil souverain d’Alsace par appel interjetté par led. Sr Soubry d’une sentence rendue au Petit sénat de cette ville ont traité et transigé ainsi qu’il sens suit Sçavoir Le Mur Mitoyen entre les maisons de mond. Sr de Haindel et dud Sr Soubry rue des Serruriers qui faisoit le sujet de la contestation sera demoli et reconstruit dans la ligne sur laquelle il se trouve actuellement et de l’Epaisseur de celuy qui y est attenant, chaque partie profitera par moitié du terrain que l’on gagnera par cette nouvelle construction qui sera moins épaisse que l’ancienne, les frais de la démolition et construction de ce nouveau mur mitoyen sans aucune exception seront à la charge de M de Haindel pour trois quarts et du Sr Soubry pour un quart seulement, cependant led. mur sera et restera toujours mitoyen de façon que le Sr Soubry sera propriétaire de la moitié de son côté et Mr de Haindel sera propriétaire de L’autre moitié, Mond. Sr de haindel pourra, dans la partie où le mur fait angle dans son écurie, arrondir cet angle dans la moitié de l’Epaiseur du mur de façon cependant qu’il ne touchera en rien à la partie appartenante aud. Sr Soubry dont il garantira l’angle de tout dommage Et quant aux frais de proces chacune des parties acquittera les siens

Simon Soubry loue le deuxième étage au docteur en médecine Jean Herrmann

1770 (5.4.), Chambre des Contrats, vol. 644 f° 195-v
H. Simon Soubry der handelsmann
in gegensein H. Johann Herrmann d. Prof. und Doct. med.
in seiner ane der Schloßergaß gelegenen behausung, den gantzen zweÿten stock, einen keller so bis dato innengehabt, auf dem dritten stock die zimmer so er auch bißher in besitz gehabt, eine bühn und in waschzeit den gemeinschaftlichen gebrauch der bauchkuchen und großen bühn – auff 3 nacheinander folgenden jahren anfangend von verfloßenen annunc. Mariæ, um einen jährlichen Zinß nemlich 125 pfund

Simon Soubry meurt en mars 1771 en délaissant pour héritiers ses frères et sœurs. La masse propre à la veuve s’élève à 1 500 livres. Comme la veuve renonce à la communauté, les biens des héritiers et de la communauté sont décrits en une seule masse dont l’actif s’élève à 21 927 livres et le passif à 28 856 livres.

1771 (18.3.), Me Hüttel (6 E 41, 855) n° 100
Inventarium über Weÿland H. Simon Soubry des gewesenen Handelsmanns und burgers allhier seel. Verlassenschafft – nach seinem den 18. februarii jüngst aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt zeitlichen verlaßen, Auf Requisition Fr. Catharinä geb. Hammererin der hinterbliebenen Fr. Wittib beÿständlich H. Joseph Bonnard des Knopffmachers und burgers hieselbsten, ihres Schwagers, sodann des H. Defuncti ab intestato zu Benefical Erben verlaßener Vollbändigen Schwester und halbbruder – auf vorher ane sie insgesamt, wie auch Annam Mariam Freÿin von Wittolsheim und Catharina Barthin aus Flandern gebürtig beede dienstmägd, beschenene genungsame Erinner: und Ablesung des über richtiges äugen und Zeigen besagender obrigkeitlichen Articuls
Des H. Defuncti ab intestato verlaßene Erben seind, 1. Fr. Anna Maria geb. Soubry Weÿl. H. Adam Hirth des gewesenen Weisgerbers und burgers in Landau hinterlassene Wittib des verstorbenen H. seel. vollbändige Schwester, so mit beÿhülf H. Arnold Hirth des leedigen buchhalters ihres Sohns, Und dann 2.do Herr Johann Georg Soubry der leedige handelsbediente aus Landau gebürtig, weÿl. H. Pantaleon Soubry des gewesenen Handelsmanns und Rathh. zu gedachtem Landau hinterlassen in zweÿter Ehe erzeugter Sohn des H. Defuncti Halbbruder

In einer allhier ane der Schlossergaß gelegenen in diese Verlassenschafft gehörigen und hernach beschriebenen behausung, befunden wie folgt
(f° 5-v) Eigenthum ane einer behausung. Nml. eine behausung, bestehend in Vorder und Hinterhaus, Höflein, bronnen und hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier ane der Schlossergaß einseit das Eck ane der Dornsgaß ausmachend anderseit neben J. G. Hn Baron von Haindel hinten theils auf S. T. Herrn XV. Elias Brackenhoffer usufructuario nomine und theils auf H. Schubart den Handelsmann stoßend, durch H. Samuel Werner den Bau Inspectorem und H. Sebastian Huber den Werckmeister, zufolg deroselben zu dem Concept geliefferten Abschatzung zeduls dedato 22. apr. 1771 gewürdiget pro 800 R oder 4000, Hierüber ist vorhanden ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in alhiesiger C.C. Stub gefertiget de dato 29. oct. 1763, Ferner ein dergleichen Kauffbrieff in gemelter C.C. Stub errichtet datirt d. 9. apr. 1763, Weiter ein teutsch pergamentener Ganth Kauffbrieff mit E.E. kleinen Rths anhangendem Insiegel verwahret dedato 7. apr. 1761, Weiter sechs verschiedene in allhieisger C.C. Stub verfertigte pergamentene Kauffbrieffe sub datis 25. julÿ 1615, 14. und 28. maÿ 1686, 9. junÿ 1707, 1. sept. 1711 und 20. apr. 1725, So dann eine zwischen J. G. Hn Baron Philipp August von Haindel und dem Defuncto wegen dem in contestation gewesten gemeinschafftlichen Gäbel vor H. Humbourg Notario Regio dahier d. 23. maÿ 1767 passirte Transaction beneben einigen sowohl beÿ E. E. kleinen Rath alhier als beÿ E. hohen Königl. Rath zu Colmar deshalb. ergangenen Sentence arrests und gewechselten Processschriften, alles zusammen in einem fascicul gebunden
Ergäntzung, In Ermanglung eines Inventarium illatorum
Series rubricarum hujus Inventarÿ, der Wittib eigen vorbehaltenen Vermögen, Sa. hausraths 151, Sa. Silbergeschirrs 27, Sa. Goldener Ring 72, Sa. Schuld 1500, Sa. der Ergäntzung 130, Summa summarum 1881 lb,
derer Beneficial-Erben unverändert und theilbares Vermögen, zufolg §° 3.ii vorher eingetragener Eheberedung unter einem Titul als in des H. Defuncti Verlassenschafft gehörig beschrieben, Sa. hausraths 787, Sa. Schiff und geschirr zur Handlung 61, Sa. Gewerbs Waaren 8665, Sa. Wein und leeren Faß 201, Sa. Silbergeschirrs 280, Sa. Goldener Rings und Uhr, 25, Sa. baarschafft 1934, Sa. Eigenthums ane einer behausung 4000, Sa. Schulden 5971, Summa summarum 21 927 lb, Schulden 28 856 lb, In Vergleichung, Passiv-onus 6929 lb – Zweiffelhaffte und verlohrene Schulden 2898 lb
Copia der Eheberedung, vor H. Not. Tobias Schumacher den 8. apr. 1758 (…)

La veuve de Simon Soubry loue le deuxième étage au marchand Simon Zollickhoffer le jeune

1775 (20.4.), Chambre des Contrats, vol. 649 f° 163-v
De Catharina Soubry geb. Hammererin H. Simon Soubry des handelsmanns wittib beÿständlich H. Joseph Bonnard des knopffmachers
in gegensein H. Simon Zollickhoffer des jüngeren handelsmanns
in ihrer ane der Schloßergaß gelegenen behausung verlühen eine vollständige wohnung bestehend in dem gantzen 2.ten stock vornen und hinten hinaus nichts davon außgenommen, so dann im dritten stock dreÿ zimmer, deren einte die außsicht in die Dornensgaß, das andere in der Schloßergaß, das dtitte neben der scheid maur H. baron Haÿndels behausung so an vorgedachen behausung stoßet, ferner einen unterschlagenen keller auf seiten mehrerwehnten baron Haÿdelische behausung, eine beschloßenen bühn, mehr in waschzeiten den gebrauch der übrigen bühnen, die gemeine nutznießung der bauch küchen – auff 6 nacheinander folgenden jahren auff Johannis Baptistæ anzufangen, um einen jährlichen Zinß nemlich 550 livres tournois

Catherine Hammer se remarie en 1783 avec Jean Arnaud Hirth (neveu de son défunt mari), originaire de Landau : contrat de mariage, célébration
1783 (28.4.) Me Hüttel (6 E 41, 859) n° 129
Eheberedung – Zwischen dem Wohledeln und großachtbaren Herrn Johann Arnold Hirth, leedigem Handelsmann aus Landau gebürtig, so auf das hiesige burgerrecht Würcklich vertröstet, weil. Herrn Adam Hirth des gewesenen Weisgerbers und burgers in gedachtem Landau längst seel. mit frauen Anna Maria gebohrner Soubry seiner nachgelaßenen Wittib ehelich erzeugtem Sohn als Hochzeiter ane einem,
So dann der wohl edeln, viel Ehr und tugendgezierten Frauen Catharinæ gebohrner Hammerin weÿl. Herrn Simon Soubry des gewesenen Handelsmanns und burgers alhier hinterbliebenen fraun Wittib unter assistentz herrn Johannes Dürr des Fischkäuffers und hiesigen burgers auch E. E. grosen Raths lten wohlverdienten beÿsitzers als der fraun Hochzeiterin am andern Theil
Montags den 28. Aprilis Anno 1783 [unterzeichnet] Johann Arnold Hirth, hochzeiter, Catharina Soubry geborene hammerin

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 192)
Hodie 28 mensis Aprilis anni 1783 (…) in facie ecclesiæ conjuncti sunt joannes arnoldus Hirth oriundus et civitate Landau mercator fiilius majorennis defuncti adami Hirth civis et alutarii et Annæ Mariæ Soubry a viginti annos parochianus noster ex unâ, et Dna Catharina Hamerer vidua defuncti Simonis Soubry ex hac parochiâ ex altera partibus (signé) Jean arnold Hirth, Catharina Soubry (i 95)

Jean Arnaud Hirth devient bourgeois quelques jours après son mariage
1783, Livre de bourgeoisie 1783-1787 (VII 1559) p. 12
H. Johann arnold hirth der handelsmann Von Landau gebürtig weÿland adam hirth gewesten burgers und weißgerbers daselbst ehl. ohn, verlobt mit fraun Catharina gebohrner hamerer, weÿland H. Simon Subry gewesten burgers und handelßmanns wittib erhalt das burgerrecht ab uxore umb den alten burger schilling will dienen Zu E. E. Zunfft Zum spiegel, juravit d. 3. Maÿ 1783.

Le conseil du Miroir remet en avril 1783 à Jean Arnaud Hirth une promesse d’admission pour qu’il puisse devenir bourgeois. Jean Arnaud Hirth est reçu tributaire en juin
1783 (25.4.), Protocole de la tribu du Miroir (XI 279)
(f° 302-v) Freitags, den 25. Aprilis 1783 – Vertroestung
H. Joh: Arnold Hirth, dem von Landau gebürtigen Weisgärbers Sohn, welcher die Handlung bei H. Claude Antoine Martin alhier erlernte, den Zu Erlangung des hiesigen burger rechts benötigten ertröstung schein Zu ertheilen erkannt.

(f° 303) Dienstags, den 17. Junii 1783 – Leibzünftiger (dt. 3. lb 10 ß, 15 ß Findl.)
Hierüber gemelten H. Hirth hat man nunmehr auf producirten Kanzlei u. Stallschein vom 3. Maj gegen Erlag 3. lb 10. ß leibzünftig als Handelsmann recipirt, wegen führender Spezerei handlung aber an Ghh. die XV. verwiesen. promisit.

Le marchand épicier Jean Arnaud Hirth cotise à la tribu des Tonneliers
1783, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 397)
(f° 24-v) Mittwochs den 10. Decembris 1783 – N. Geldzünft.
Herr Johann Arnold Hirth, der burger und handelsmann alhier producirt Schein von E. E. Zunft Zum Spiegel kraft deßen er daselbst am 17. Junii jüngst als Specerirer angenommen worden, bittet ihne als geldzünftig Zu recipiren.
Erkannt, willfahrt (dt. pro recept. 3 lb 15 ß, protoc. 3 ß, Findl. 7 ß)

Jean Arnaud Hirth et Catherine Hammer font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 71 livres, ceux de la femme à 9 225 livres

1783 (22.9.), Me Hüttel (6 E 41, 858) n° 178
Inventarium über des Wohledel und grosachtbaren Herrn Johann Arnold Hirth, des Handelsmanns und der wohledeln viel Ehr und tugendgezierten fraun Catharinä gebohrner Hammerin, beeder Ehegatten und burgere allhier einander in die Ehe zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1783. – in ihren Montags den 28. Aprilis gegenwärtigen Jahrs angetrettenen Ehestand Zugebracht haben, Welche Inventur auf ihr beeder Egatten selbstiges Ansuchen und begehren deswegen vorgenommen worden, weil dieselbe in der Vor mir Not° an erstbesagtem 28. April diesen Jahrs passirten Eheberedung paragrapho tertio ein unverändert Guth stipulirt haben – So geschehen in dernerem beÿsein H. Johann Caspar Hervé, vornehmen handelsmann und E. E. großen Raths alhie alten wohlverdienten beÿsitzers der Ehegattin erbettenen Herrn beÿstands, Straßburg Montags den 22.ten Septembris et seq. A° 1783.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Schloßer Gaß gelegene der Ehefraun eigenthümlich zuständigen hernach beschriebenen behaußung befunden worden wie folgt
Eigenthum a, Zween behausungen. (F.) Nemlich eine behausung, bestehend in Vorder und Hinterhaus, Höflein, bronnen und Hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier an der Schlossergaß einseit das Eck ane der Dornsgaß ausmachend anderseit neben den ehemaligen von Haindelischen hauß hinten theils auf S. T. Herrn XV. Elias Brackenhoffer usufructuario nomine und theils auf H. Schubart den Handelsmann stoßend, su freÿ, ledig eigen und auf beeder Ehegatten begehren hier ohnnachtheilig dem Ankauf nach ausgeworden wird per 3700 lb oder 9250. Hierüber ist vorhanden ein teutsch. perg. Kfbf in alh. C.C. Stub gefertiget und mit deroselben aufgedrucktem Insiegel bekräfftiget de dato 29. 8.br. 1763. Ferner i. dergl. Kaufbrief in gemelter C.C. Stub errichtet und mit deroselben aufgeducktem Ins. versehen datirt d. 9. Aprilis 1763. Weiter ein deutsch. perg. Ganth Kaufbrief mit E.E. kleinen Rths anh. Ins. verwahret dedato 7. Aprilis 1761. Weiter sechs verschiedene in allh. C.C. Stub verfertigte perg. Kfbrief m. deroselben anh. Ins. corroborirt sub datis 25. Julÿ 1615, 14. und 28. Maÿ 1686, 9. Junÿ 1707, 1. 7.br. 1711 und 20. Aprilis 1725. So dann eine zwischen J. G. Hn Baron Philipp August von Haindel und der dießer ietzigen Gattin verstorbenen erstern Ehemann weil. H. Simon Soubry dem gew. handelsmanns b. hies. burger wegen dem in contestation gewesten gemeinschafftlichen Gäbel vor H. Humbourg Notario Regio dahier d. 23. Maÿ 1767 passirte Transaction beneben einigen sowohl beÿ E.E. kleinen Rath alhier als beÿ E. hohen Königl. Rath zu Colmar deshalb. ergangenen Sentence arrests und gewechselten Processschriften, alles zusammen in einem fascicul gebunden
Eigenthum ane einer behaußung (F.) Und eine behaußung (…) in der Statt Landau in der grosen Straß (…)
Norma hujus inventariÿ. Des Eheherrn eingebrachtes Vermögen,Sa. Silbern Geschmeids 10, Sa. Guldenen Rings 60, Summa summarum 71 lb
Dießmnach wrd auch der Ehegattin besitzendes und in die Ehe gebrachtes Gut verzeichnet, Sa. hausraths 2080, Sa. Gewerbs waaren 9816, Sa. Schiff und geschirr Zur handlung gehörig 106, Sa. Silbern geschirr und Geschmeids 317, Sa. Goldner Ring 111, Sa. baarschafft 958, Sa. Wein v. Faß 64, Sa. brennholtzes 20, Sa. Eigenthums ane häußern 9661, Sa. Acti schulden 5251, Summa summarum 28 489 ln – Schulden 19 263 lb, Nach deren Abzug 9225 lb
Zweiffelhaffte und verlohrne Schulden in der Ehegattin eingebrachte Nahrung zugeltend 2495 lb

Jean Arnaud Hirth vend la maison 42 000 francs à Georges Kayser et à sa femme Marie Anne Kleinpeter

1803 (5 germ. 11), Strasbourg 6 (28), Me Laquiante n° 2634
Cit. Jean Arnold Hirth Négociant
au Cit. Georges Kayser propriétaire de cette ville et De Marie Anne Kleinpeter
Une Maison consistant en maison de devant & Maison de derrière petite cour appartenances & dépendances faisant le coin de la Rue des serruriers & de celle de l’Epine N° 3, du côté de la rue des Serruriers le C. Zollikoffer du côté de la rue de l’Epine C. Schubart & Livio Négociants – moyennant 42 000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 87 F° 99 du 14 germ. 11

Cultivateur originaire de la Robertsau, Georges Kayser et sa femme Marie Kleinpetern mariés vers 1790, habitent d’abord place de l’ancienne Maison commune (actuelle place Gutenberg) puis la maison qu’ils ont acquise rue des Serruriers
600 MW 20, 1798 (i 178) Place de l’ancienne Maison commune 4
Kaiser, George, 43, Cultivateur – Rubertzau
id. Marie née Kleinpeter, 28, sa femme
Kleinpeter, Salomé, sa belle sœur, 33
id. George, 9, fils, Rubertzau
id. Frédéric, 5, fils, id
id. Alexandre, 4, fils, id
id. Alexandrine, 4 mois, fille

600 MW 68 (i 82) Rue des Serruriers n° 3
Kaiser, George, 48, Cultivateur – Robertsau (auparavant) Pl. de l’ancienne Mais. comm. 4 , Entré en Germinal XI
id. née Kleinpeter, 34, épouse – Strasbourg
id. George, 14, fils
id. Frédéric, 10, fils
id. Alexandre, 7, fils
id. Louise Julie Cornélie Vict. 4, fille
id. Alexandrine, 3, fille

Inventaire après décès d’un locataire, l’officier François Frédéric Escalier

1803 (30 ventose 11), Strasbourg 6 (28), Me Laquiante n° 2629
Inventaire de la succession de François Frédéric Escalier officier retiré du Cydevant régiment de La Marck infanterie allemande décédé à Strasbourg le 16 courant – à la requête du Cit. Charles Josephe Escalier ancien officier retiré et Cn. Daniel Ferdinand Franck homme de Loy en qualité de Curateur établi par la justice a De Marie Charlotte Escalier veuve du Cit. Michel Thomas Laquiante ancien officier retiré décédé stettmestre de la ville de Haguenau frere et sœur du défunt
dans l’appartement qu’il occupoit en la maison du Cit. Hürth négociant Rue des serruriers n° 3
mobilier 265 fr, dettes actives 9136 fr, passif 10 988 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 87 F° 73-v du 1 ger 11

Fille des propriétaires, Alexandrine Kayser épouse en 1823 le négociant Joseph Clerc de Belfort
1823 (17.6.), Strasbourg 6 (47), Me Triponé n° 687
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Joseph Clerc, majeur négociant à Marseille fils de Humbert Clerc, négociant, et de Marie Anne Carloz demeurant à Belfort
Kayser, propriétaire, et Anne Marie Kleinpeter
Enregistrement de Strasbourg, acp 163 F° 102-v du 19.6.

Georges Kayser meurt en 1827. La veuve et les enfants habitent au Havre

1827 (25.10.), Strasbourg 6 (50), Me Triponé n° 1532
Inventaire de la succession de Georges Balthasar Kayser, décédé le 7 février 1827 – à la requête de 1. Marie Anne Kleinpeter veuve de Georges Balthasar Kayser, propriétaire au Hâvre, 2. Frédéric Kayser, secrétaire particulier chez M le duc de Dalberg demeurant à Paris rue d’Anjou St Honoré n° 25 majeur, 3. Jean Baptiste Alexandre Kayser, majeur sans profession au Havre, 4. Alexandrine Kayser épouse de M Joseph Clerc, négociant au Havre, 5. Louise Julie Cornélie Victoire Kayser, majeur demeurant à chez Mde sa mère au Havre (Seine Inférieure) héritiers pour un quart de leur père

au logement qu’occupait le défunt, dans la maison dépendant de la communauté rue des Serruriers n° 3
Mobilier, dans la chambre jaune, dans la salle à manger, dans la chambre à coucher de M Kayser, dans le salon, dans la chambre de la fille, dans la cuisine, dans le corridor, au grenier, dans la cave, 1455 francs
dans la maison de campagne, appartenances aux conjoints Kayser sise à la Ruprechtsau n° 156
Titres de propriété, Me Wengler 5 germinal 11 vente par A) Jean Arnold Hirth de Strasbourg maison avec dépendances sise à Strasbourg rue des Serruriers n° 3 faisant le coin de ladite rue et de celle de l’Epine
5. propriété d’une maison de maitre, maison de jardinier, grange, écurie, et dépendances en un grand jardin, terres et prés le tout de la contenance de 2 ha 90 ares sis à la Ruprechtsau, Me Wengler le 13 mars 1806, le mandataire de Louis Réné Wurmser maréchal de camp à Carlsruhe a vendu 30 ares de terres à la Ruprechtsau formant une partie de l’enclos ci dessus désigné, par acte reçu Me Lacombe le 8 juin 1791, propriétaire de la maison et dépendances et du jardin de la contenance de 2 ha 6 formant avec les 6 ca ci dessus l’enclos ci dessus désigné
passif 7096 fr

Les héritiers exposent la maison aux enchères sur une mise à prix de 48 00 francs puis la retirent de la vente

1828 (22.9.), Strasbourg 6 (51), Me Triponé n° 1736
Cahier des Charges du 18.7. n° 1734 – Gaëtan Ganzinotty, licencié en droit mandataire de 1. Marie Anne Kleinpeter veuve de Georges Balthasard Kayser, propriétaire, 2. Jean Baptiste Auguste Alexandre Kayser, 3. Louise Julie Cornélie Victoire Kayser, majeure, 4. Alexandrine Kayser épouse de Joseph Clerc, négociant, tous quatre domiciliés au Havre département de la Seine inférieure, 5. Frédéric Kayser, secrétaire particulier de M le duc de Dalberg demeurant à Paris rue d’Anjou St Honoré n° 25
Désignation de la maison et mise à prix. Une maison batie en pierres à trois étages avec cour, écurie, remise et dépendances sise à Strasbourg rue des Serruriers n° 3, d’un côté la maison de M Couleaux, d’autre formant le coin de la rue des Serruriers et de la rue de l’Epine, devant la rue des Serruriers, derrière la maison appartenant à M Friedel – Etablissement de la propriété, appartenait à Jean Baptiste Denis de Regemorte, préteur royal, qui l’a vendue au Sr Simon Soubry, négociant, suivant acte passé à la Chambre des Contrats le 29 octobre 1763, revenue à Jean Arnold Hirth, négociant, lequel Hirth l’a vendue à Georges Kayser et Marie Anne Kleinpeter aujourd’hui veuve par acte reçu Me Laquiante le 5 germinal 11 – mise à prix 48 00 fr – Retrait
Enregistrement de Strasbourg, acp 191 F° 77 du 27.9.

Les héritiers louent le troisième étage à Barbe Simon veuve de Dominique Philippe Antoine

1829 (5.2.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 57 F° 158
ssp du 30.1. dernier, bail de 5 années qui commencent au quartier de Pâques 1829
veuve & héritiers Georges Balthasar Kayser, propriétaire
à Barbe Simon veuve de Dominique Philippe Antoine
tout le troisième étage de la maison rue des Serruriers n° 3, moyennant un loyer annuel de 400 francs

Les héritiers vendent la maison 50 000 francs aux fabricants de papiers peints François Schmitt et Louis Germain Schmitt ainsi qu’à la femme de ce dernier, Anne Marguerite Catherine Senguerlet

1829 (27.3.), Strasbourg 6 (52), Me Triponé n° 1849
Gaëtan Ganzinotty, licencié en droit mandataire de 1. Marie Madeleine Kleinpeter veuve de Georges Balthasar Kayser propriétaire, 2. Jean Baptiste Auguste Alexandre Kayser, majeur négociant, 3. Mlle Louise Julie Cornélie Victoire Kayser, majeure, 4. Mad. Alexandrine Kayser épouse de Joseph Clerc, négociant tous demeurant au Hâver département de la Seine Inférieure, 5. Frédéric Kayser, secrétaire particulier de M. le Duc de Dalberg demeurant à Paris rue d’Anjou Saint Honoré n° 25
à François Schmitt et Louis Germain Schmitt, fabricants de papiers peints et Anne Marguerite Catherine Senguerlet épouse de Louis Germain Schmitt, savoir 3/8 pour François Schmitt, 3/8 pour Louis Germain Schmitt et la communauté entre lui et De son épouse et 2/8 pour Mad Schmitt à titre de remploi
Désignation, une maison avec dépendances sise à Strasbourg rue des Serruriers n° 8 faisant le coin de cette rue et de celle de l’Epine, attenant du côté de la rue des Serruriers à la maison Couleaux, du côté de la rue de l’Epine à celle de M. Friedel
Etablissement de la propriété, cette maison a appartenu successivement à MM Jean Baptiste Denis de Regemorte, preteur royal, Simon Soubry et Arnold Hirth tous deux négociants, ce dernier l’a vendue à Georges Kayser, propriétaire, et Marie Anne Kleinpeter par acte reçu Me Laquiante le 5 germinal 11 – moyennant 50 000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 194 F° 12-v du 28.3.

Inventaire après décès d’un locataire

1842 (6.6.), Strasbourg 6 (70), Me Striffler n° 1211
Inventaire de la succession de Mr René Alexandre Lethueur de Combremont
Gabrielle Ursule Saurin
rue des Serruriers n° 3
acp 299 (3 Q 30 014) f° 52

Les frères Schmitt acquièrent quelques années plus tard en 1832 la propriété voisine rue de l’Epine (actuel n° 11). La maison figure à l’inventaire dressé après la mort d’Anne Marguerite Catherine Singuerlet en 1846. Lors du partage de 1849, elle revient à Louis Germain Schmitt.

Louise Emma Octavie Schmidt épouse l’agent de change Marie Edouard Schæffer
1848 (7. 8.br), Strasbourg 15 (84), Me Lacombe n° 6280
Contrat de mariage – Ont comparu M. Marie Edouard Schaeffer, Agent de change, demeurant et domicilié à Strasbourg, fils majeur et légitime de feu Mr Xavier Dominique Schaeffer, en son vivant juge de paix à Bischwiller, et de Dame Salomé Wolff, son épouse, demeurant à la Wantzenau, agissant et stipulant en son nom personnel comme futur époux
Et Mademoiselle Louise Emma Octavie Schmidt, demeurant et domiciliée à Strasbourg, sans profession, Fille mineure et légitime de Mr Germain Louis Schmidt propriétaire demeurant à Strasbourg et de feue Madame Anne Marguerithe Catherine Seinguerlet, agissant et stipulant pour elle comme future épouse

Louis Germain Schmidt meurt en mai 1853

1853 (6.6.), Me Keller
Inventaire de la succession délaissée par Louis Germain Schmidt, vivant propriétaire et ancien fabricant de papiers peints à Strasbourg où il est décédé le 28 mai dernier, dressé à la requête 1° de Catherine Pauline Emélie Schmidt épouse de Pierre Antoine Louis Ferdinand Poirot, juge à Saverne, 2° de Louise Emma Octavie Schmidt épouse de Marie Edouard Schaeffer, agent de change à Strasbourg, 3° de François Schmidt, ancien fabricant de papiers peints à Strasbourg, agissant en qualité de tuteur de Marie Pauline Laure Schmidt et de Fanny Octavie Léonie Schmidt, enfants mineurs du défunt
Il dépend de la succession un mobilier estimé 11 566, créances 201 164, quatre obligations du chemin de fer de Strasbourg à Bâle 25 000, quatre actions sur le comptoir d’escompte 2000, quatre obligations de l’emprunt de l’hospice de Stephansfeld 4000, fermages échus 1291, créances sur la De Poirot 2000, rapports de la De Poirot 27 160, rapports de la De Schaeffer 27 220
Une maison à Strasbourg fossé des Tanneurs n° 27 vendue par les héritiers depuis le décès par acte Keller Not. le 20 juin moyennant 8000 francs, cette somme est comprise dans les créances
Une autre maison indivise vendeur les enfant sise à Strasbourg rue des Serruriers et rue de l’Epine
et il appartient au défunt divers immeubles au ban de Wittersheim sans autre indication
Passif 5000 – Keller les 6, 7 8 et 9 juin 1853
acp 420 (3 Q 30 135) f° 29 du 14.6.

Fanny Octavie Léonie Schmidt épouse le courtier de commerce Jacques Victor Schæffer
1856 (29.8.), Me Keller
Contrat de mariage – Jacques Victor Schaeffer, courtier de commerce, fils de Xavier Dominique Schaeffer, vivant juge de paix à Bischwiller, et Salomé Wolff, sa veuve survivante à la Wantzenau
Fanny Octavie Léonie Schmidt, mineure sous la tutelle de François Schmidt son, oncle propriétaire à Strasbourg, fille de Germain Louis Schmidt ancien fabricant de papiers peints et d’Anne Marguerite Catherine Seinguerlet, les deux décédés
stipulation de communauté réduite aux acquets réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur consistent dans sa part non évaluée dans la succession de son père et dans sa charge de courtier de commerce sur laquelle il déclare encoire devoir la somme de 10 000 francs
Les apports de la future épouse consistent dans le quart de la succession de ses auteurs, constaté par inventaire reçu Keller le 6 juin dernier
acp 422 (3 Q 30 137) f° 45 du 2.9.

Lors de la liquidation, la maison rue des Serruriers revient pour moitié à Louise Emma Octavie Schmidt et pour moitié à Fanny Octavie Léonie Schmidt

1856 (16.6.), Me Keller
Liquidation et partage des successions délaissées par 1) Louis Germain Schmidt vivant fabricant de papiers peints à Strasbourg, 2) Anne Marie Catherine Seinguerlet sa femme, 3) Marie Pauline Laure Schmidt célibataire à Strasbourg
La masse active des successions s’élève en totalité à 158 738
Rapport des enfants ci après nommés 1) de Mde Poirot 57 150, 2° Mad. Edouard Schaeffer 57 210, 3) Mad. Victor Schaeffer 57 200
La présente liquidation dressée à la requête de 1) Pierre Antoine Louis Ferdinand Poirot, juge à Saverne comme se portant fort de Catherine Pauline Emélie Schmidt
2) Marie Edouard Schaeffer, agent de change à Strasbourg, comme se portant fort de Louise Emma Octavie Schmidt sa femme
3) Fanny Octavie Léonie Schmidt épouse de Jacques Victor Schaeffer, courtier de marchandises à Strasbourg
Abandonnements (…) Mde Edouard Schaeffer
moitié de la maison rue des serruriers n° 3 estimée 32 000 francs
Mde Victor Schaeffer
moitié de la maison rue des serruriers n° 3 estimée 32 000 francs
acp 451 (3 Q 30 166) f° 43-v du 20.6.

Maison d’angle (1595-1746)

Raoul Würtz vend en 1615 la maison d’angle au suspendeur de cloches Adam Brodbühl (date donnée à l’inventaire de 1640)
Le serrurier et suspendeur de cloches Adam Brodbühl se marie en 1619 avec Marguerite von Mey, veuve du fondeur de bronze Erasme Urion qu’elle a épousé en 1601

Mariage, Temple-Neuf (luth. p. 95)
1619. Adam Brodtbeyl der schloßer und glockhenhenger vnd Margreth Erasmus Jlion des Rothgießer e. witwe. Eingesegnet Zinßtag den 7. 10.bris (i 52)

Mariage, Temple-Neuf (luth. p. 91)
1601. (dominica 6 post Trinitatis) Erasmus Urien der Rodeschmit von Heltig und margretha Jeremias von Meÿ diß alle in der Cantzley geschehen den 30. Julÿ (i 48)

Adam Brodbühl hypothèque la maison au profit des enfants de Jérémie von Mey

1623 (ut spâ [xv. Maÿ]), Chambre des Contrats, vol. 449 f° 477-v
(Inchoat. in Prot. fol. 306.) Erschienen Adam Brotbühell d. glockenhencker burger Zu Straßburg
hat bekhandt vndt In gegenwärtigkheit h. hannß Geörg Meÿer des Notarÿ Als vogt hanß Carle vnd hanß Philipß weÿland Jeremiæ von Meÿg des goldschmÿds selig. Söhnen – schuldig seÿe j C xxv lb
vnderpfand hauß vnd hoffstatt mit Allen Ihr. geb. & gelg. Inn d. St. St. Inn d. schloßer gaß, einseit ein Eck Ane d. dorns gaß, And. seit Rudolff Würtz, hind. vff gemelt. Rudolff Würtz stoßend

Les biens d’Adam Brodbühl sont inventoriés en 1640 après sa mort. Ses héritiers sont ses frères et sœurs. La masse propre à la veuve est de 260 livres, celle des héritiers de 253 livres. L’actif de la communauté s’élève à 568 livres, le passif à 530 livres.

1640 (4.2.), Me Strintz (Daniel, 58 Not 43) n° (764)
Inventarium Vndt beschreibung aller Vnd Jeder haab, Nahrung Unndt güettere, Keine sie haben nahmen oder seÿenn gelegen wie sie wollen dauon außgenohmen noch hindangesetzt, So Weÿlandt der Ehrenhafft Und bescheidene Meister Adam Brodtbeÿhell schloßer vndt glockhenhenger, burger alhie Zue Straßburg nunmehr seeliger, nach seinem aus dießer weltt tödlichen hinscheiden hinder Ihme Verlaßen, Welches aller Vndt Jedes auf beschehenes erfordern ansuchen und begehren, sein Meister Adam Brodtbeÿhels seligen, ab intestato hinderlaßenen vnd gleich hernach dißem Titulo beneben Ihren erpetenen herrn und beÿständer & Insonderheit benambster Erben durch die tugendsamee frauw Margaretham vom Meÿ, deßelbigen hinderlaßene Wittib mit hülff vnd beÿstandt deß Ehrenhafften Meister Martin Hägele, schloßers burgers Zue Straßburg Ihres geschwornen Vogts – Actum und Angefangen Inn Straßburg dienstag den Vierdten Monatstag Februarÿ In dem Jahr deß herren alß mann Zahlte 1640.
Vndt hatt der Verstorbene Meister Adam Brodtbeÿhell seeliger ab intestato Zu Erben Verlaßen Wie Volget. 1. Hannß Brodtbeÿhel, schreinern, Mehr Marx Brodtbeÿhel, glockenhenckhern sein Adam Brodtbeÿhels von beeden bande rechte gebrüder, Von Welchen die fraw Margaretha Von Meÿ die Wittib bericht man In Zwölff Jahren nichts Vernohmen, Insonderheit aber und wie man Vermeint Marx der eine bruder Unn den Niderlanden ich Zum Kriegßweßen gebegen
Ferner Michaels Brodtbeÿhels schuemachers burgers Zue Dachstein seines bruders hinderlaßene Kinder nemblich 3. Magdalenam Christmann Claußen burgers Zue Elsaß Zabern haußfrau, Marien Hanß Jacob schneiders fourier In der vestung Breisach haußfraw
4. Und denn Hannß Beltzen deß Roßtheÿschlers mit Magdalena Brodtbeÿhelin sein Adams Brodtbeÿhels selig von beden banden schwester ehelich erzeugte und nach tod hinterlaßene dochter Anna genandt, Alle vier Inn die Stämm hinderlaßene Erben
Wie dann wegen Magdalenæ Brodtbeÿhelin Christmann Claußman Von Elsaß Zabern haußfrauw dißem geschäfft Insonderheit beÿgewohnt herr Hannß Jacob Kamm burger Zu Straßburg und eines Ersamen Cleinen Raths daselbsten Verordneter Procurator, Und In nahmen der Obeingesamtst fremden Erben sie seÿen wer sie wollen herr Isaac Sellinger Eines Ersamen Cleinen Raths Zu Straßburg beÿsitzer, vnd burger daselsbten

Inn einer hernacher specificirter Inn diße Erbschafft gehöriger vndt Inn der Statt Straßburg Einseith ein Eck ane er dornßgaßen gelegenen behaußung so beede ehegemächt bewohnet befunden worden wie volget.
Ane Haußrath. Auff der obern büenen, Auff der 2. büenen, Im badstüblein, In der Cammer A, In der Cammer C, In der obern Stuben, vor dieser Stuben, In der mitern Stuben, In der Stub Cammer, Im hauß öhren, In der Magd Cammer, Im vnder haußöhren, In der und.sten Kuchen, In der vnder Stuben, Im gaden, In dem Keller
Ferner in einer behaußung ane dem Thomenloch gelegen befunden worden. Im vndern Stüblein, in d. Obern Cammer
Eÿgenthumb Ane heüßern (E.) Item hauß Vnd hoffstatt mit allen andern Ihren gebeüwen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehördten und gerechtigkeiten, gelegen Inn der Statt Straßburg In der schloßer gaßen, Einseith neben herrn Rudolph Würtzen Eines Ersamen Großen Raths alhie Zue Straßburg beÿsitzern, anderseith Ist ein Eckh ane der dornsgaßen gegen der Zunfftstub Zum Spiegell, hinden auch auff ehrengedachten Herrn Rudolpff Würtzen stoßend, daruon gehndt Jährlichen auff Johannis Baptistæ Zwölff Pfundt Zehen schilling Pfenning gelts herrn Israel dieffenbechern alten dreÿern d. Statt Straßburg Pfenningthurn widerlößig Inn hauptgut mit 250 Pfundt Pfenning, mehr 4 Pfundt 15 schilling Neun Pfenning Jährlich auff Michaelis herrn Foelix Würtzen beÿsitzer, der herren fünffzehn. deß beständigen Regiments alhie Zu Straßburg lößig in Capital mit 95. Pfund 11 schilling 6 pfenning, Sonsten Vber Jetzt gemeldte beede beschwerden freÿ Leedig Vndt eÿgen, Vndt hiehero Wie solche den 10. Februarÿ Anno 1640 durch die geschwornene Werckmeister d. Statt Straßburg æstimirt worden angeschlagen für vnd vmb 510. lb. So dann ist diße behaußung auch noch verhafftet hannß Carle und hannß Philipp von Meÿ frauen Margaretha von Meÿ der hinterbliebenen wittib beeder gebrüedere & Zu gleichen theÿlen, Erstlich für 25. Pfund pfenning So den 26. Martÿ A° 1621. außglich Vnd dann für 100. Pfund pfenning welche den 16. Monatstag Maÿ Anno 1623 vffgenohmen aber schlecht geld vnd zu guttem gelt gerechtet allein Ist 25 Pfund Pfenning, Vnd also zusammen ane guten gelt 50 Pfund pfenning. Vermög eines Pergamentinen brieffs mit der Statt Straßburg Contract Insigell verssigelt deßen datum den 25. Julÿ Anno 1615. wie der Verstorbene Meister Adam Brodtbeÿhel selige erstgedachte behausung von weÿland herrn Rudolff Würtzen Wundarzten burgern Zu Straßburg vmb 750. lb erkaufft außweißend, darbeÿ noch fernerer Vnderschiedlicher Papÿrein bericht wie auch bezahlte quittung. Zubefind. so alles newen mit N 1. notirt
(T.) Item ein Vordere vnd eine Cleine nebens behaußung sampt einem höfflein auch allen andern Ihren gebeüwen begriffen, weithen, Rechten, Zugehördten vnd gerechtigkeiten gelegen Inn der Statt Straßburg ane dem Thoman loch im Jungbronnengäßlein (…)
Ergentzung der Fraun Wittiben unveränderten gutts. Item Vermög Inventarÿ Über weÿland des Ersamen Eraßmi Ulians Rothgießers burgers Zue Straßburg der frawen Wittib haußwürths seeligen Verlaßenschafft durch herrn Johann Georg Meÿern Notarium inn Anno 1612. den 8.en Octobris vffgerichtet hat mann der frauen Wittib Zuergentzen
NB. Es befindet sich aber Inn dem durch den Verstorbenen Meister Adam Brodtbeÿheln Seligen Vndt fraw Margaretham Von Meÿ deßen hinderlaßenen Wittib und also beede ehegebechte zugleich den 22. Montastag Novembris 1626. vor David Ösingern Notario publico burgern Zu Straßburg vnd damahls erpetenen gezeüg angebenen letzten willen nachstehende Passus. Zum Andern, verschafft bemelter Codicillirender Adam Brodtbeÿhel seiner lieben haußfrawen den Ime gebührenden Zweÿten theill ane der in der Schloßergaßen gelegenen behausung, So er vnd ersterwehnte sein liebe haußfraw in Ihrem Ehestand mit einander erkaufft, vnd sie jetzo bewohnen die tag Ihres lebens rechten widembß weiß ohngehindert Mäniglichs haben zu bewohnen Zu nutzen undt Zugenießen daß Eÿgenthumb aber davon seinen rechtsmäßigen Erben Affectirt und verfangen, sein vnd pleiben auch Sie die Wittib und widembß Nießerin schuldig sein sollen sein Codicillirers Mutter Walpurg Euglerin* da fern sie noch In leben sein würdt, nach seinem todt 200 gulden an geld zu lüffern (…) weÿlen mehrgedachte behaußung von Adam Brodtbeÿhelen In seinem ledig. standt erkaufft (…)
Theÿlbare Beßerung ane einem eingezeundten Allmendt platz. Item ein eingezeündter Allmendt platz So an Jetzo Zu einem garten gemacht vor der Statt Straßburg und dero Judenthor (…)
Abzug Inn hieuorgeschriebenen Inventarium gehörig. Vndt würdt Anfänglichen beschrieben der fraw Wittib unverändert gutt. Sa. haußraths 85, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 33, Sa. guldiner Ring 9, Sa. der Baarschafft 2, Sa. Pfenningzinß hauptgutts 8, Sa. Ergäntzung 120, Summa summarum 260 lb
Volgt nun der Erben Unveränderte Nahrung, Sa. hausraths 3, Sa. Eÿgenthums ane heußern 250, Summa summarum 253 lb
Volgt endlichen die theÿlbare Verlaßenschafft, Sa. haußraths 66, Sa. Weins vnd lehrer Vaß 7, Sa.Wahren gemachter vndt ohngenachter arbeit wie auch werckzeug Zum glockhenhencker vnd schloßer werckgzeug gehörig 203, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 14, Sa. guldiner Ring 1, Sa. eÿgenthumbs ane heüßern 90, Sa. beßerung ane heüßern 104, Sa. beßerung ane einem eingezeunten allmendt platz 25, Sa. schulden 55, Summa summarum 568 lb – Schulden 530, Nach deren Abzug 37 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 550 lb

Les héritiers d’Adam Brodbühl vendent 700 livres la maison au barbier Marc Philippe Hahn

1640 (23. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 485 f° 570
(Prot. fol. 24. & seq. – Emptio-Venditio) Erschienen Herr Isaac Sellinger der handelßmann, E. E. Kl. Rhats Beÿsitzer und von wohlgedachtem Rhat zu Weÿl. Adam Brotbeÿhelß geweßenen burgers und rothgießers alhie nunmehr sel. Erb. und Verlaßenschafft wegen der frembd. abweßend. Erben, mit nahmen hannß Brotbeÿhelß deß Schreiners, Marx Brotbeÿhelß Glockhenhenckhers beeder deß verstorbenen Adams Gebrüder in der frembden Michael Brotbeÿhel schuhmachers burgers Zu dachstein hinderlaßener Zwoer döchter benantlich. Mariæ hannß Jacob Schneiders Furiers Zu Breÿsach und Magdalenæ Christmann Claußen burgers Zu Elsaß Zabern haußfrawen, Ferner Annæ hannß Beltzen deß Roßtäuschers daßelbst mit Magdalena Brotbeÿhelin ehelich erzeugter dochter, insonderheit verordtnet, So dann herr Valentin Büchler Notarius wohlgedachtes Rhats Beÿsitzer und Zu sein Adam Brotbeÿhelß hinderlaßenen wittib Margarethæ von Meÿ Verlaßenschafft, ingleichem wegen dero Erben so frembd und abwesend seind deputirt, Vnd Herr Johann Jacob Kamm Wohlerwehnts Rhats Advocatus und Procurator, alß in Crafft beÿ mehrehrenberührtem Rhat producirt. Mandato gewalthaber obgedachter Magdalenæ Brotbeÿhelin auch einer Adam Brotbeÿhelß sel. Erbin Ehevogts Christmann Claußen burgers Zu Elsaßzabern
haben in gegensein Marx Philipß Haanen burgers und barbierers alhie (verkaufft)
hauß hoffstatt mit all. & alhie in schloßergaß. geleg. ist ein seit ein Eckh, anderseit neben und hinden vff H Rudolph Würtzen E. E. großen Rhats Beÿsitzern stoßend davon gehnd iährlich vff Joh. Bapt: 12. lib 10. ß ablößig mit 250. lib Hern Israel Dieffenbechern XXI.ern, mehr 4. lib. 15 ß 9 d vff Michaelis H Fœlix Würtzen XV.ern in hauptgut 95. lib 16 ß 8 d nachtrag, So dann ist diße behaußung noch verhafftet umb 50 lib rediucirt hauptgut hanß Carl und hannß Philippß Gebrüdern von Meÿ – darinn auch vff ohngefähr 200. ohm läre faß im Keller annoch ligend begriffen, zugang. umb 700 Pfund, darinn auch die beschwärd abgezogen
[in margine :] Erschienen H Isaac Selling. dreÿ. der Statt Stall alß an statt vnd von weg. marja hanß Jacob Schneiders deß furiers vnd Annæ hanß Beltz. dochter, mehr hannß Martin Sarburg. der Schneid. alhie, alß, wie Er sagte an stat weÿl. margretæ von Meÿ der Brotbeÿhelisch. wittib frembd. Erben, mit gewißer Condition instituirter Erb, So dann Christmann Clauß von Elsaß Zabern alß Ehevogt Magdalenæ Brotbeÿhelin, hab. in gegensein deß Käuffers (…) Act. en 18. Januarÿ Anno 1643.

Originaire de Trarbach sur la Moselle, Marc Philippe Hahn épouse en 1636 Marie Spiegel, fille de barbier.
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 191)
1636. Eâdem [Domin. IX. Trinit. d. 14. Aug.] Philipp Marx Haan Von Trorbach Barbirer hannß Peter Haanen Rathsverwandten daselbst Ehelicher Sohn, Jungfrau Anna Maria, hannß Philipp Spiegels burgers vndt Barbirers alhie eheliche tochter. Eingesegnet dinstag d. 23. Aug. St. Thoman (i 197)

Il devient bourgeois quelques jours plus tard. L’inscription est au nom de Marc Philippe Zahn, natif de Lorbach
1636, 4° Livre de bourgeoisie p. 158
Marx Philipp Zahn Von Lorbach der Barbierer Empfangt d. Burgerrecht von seiner Haußfrauwen Anna Maria hanß Philipps Spiegels deß Barbierers alhier Erziehlte dochter ist Beÿ denen Lucernen. Jur. den 1. 7.bris 1636 [Marx Philipp Hahn Von Trorbach]

Marc Philippe Hahn se remarie en 1673 avec Anne Valérie Hammerer, veuve du brodeur en soie Jean Georges Rosa qu’elle avait épousé en 1645
Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 35)
1673. Dom. Invocavit et Reminisc. d. 16. v. 23. febr. H. Marx Philip Hann Burger barbirer b. E. E. Kleinen Raths Beÿsitzer, fr. Anna Valeria weÿl. H. Johann Geörg Rosa, geweßenen Seÿd. stückers vndt E. E. Kleinen Raths geweß. alt. beÿsitzers hind.lassene wittib. Eingesegnet Zu St Thomæ den 27. febr. (i 19)

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 308-v)
1645 Domin: XIX. Trinit: 12. Octob. Johann Georg Rosa Seÿdenstcker Vndt burg. alhier, Jungfr. Anna Valeria, H. Israël Hemmerlinß Goldarbeiters vndt burgers alhier nachgelaßene tochter. Eingesegnet dinstag 21. Octob: St. Thoman (i 315)

Marc Philippe Hahn vend la maison et une cabane en face au barbier Jean Thiébaut Küstner et à sa femme Marie. En marge, quittance accordée à Georges Lind en 1699.

1676 (24. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 589-v
Herr Marx Philipps Hahn der Barbierer und E.E. Kleinen Rhats alter beÿsitzer, mit beÿstand H. Eliæ Winckhlers Notarÿ
in gegensein herrn Johann Theobald Küstners deß barbierers und wohlgedachten Rhats ietzigen beÿsitzers und Mariæ seiner ehelichen haußfrauen, mit assistentz herrn Eucharÿ Friderich Schüblers und Samuel Schüblers beede Sattler ihres resp. eheleiblichen Vatters und bruders laß deroselben hierzu erbettener nechtse Verwanther
hauß, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten alhier in der Schloßer gaß, einseit ist ein Eckh: anderseit neben weÿl. herren Johann Daniel Würtzen geweßenen Fünffzehners nunmehr seel. nachgelaßenen Erben, hinden auch uff dieselbe stoßend gelegen
Item einen Vierten theil so abgesondert ahn Einer Holtzhütten alhier in dem Spiegelgäßlein gegen der Zunfftstub Zum Spiegel über, einseit stost selbige uff Philipp Jacob Christen den Mahler, anderseit uffs Allmend hinden unterpfand, die Cancelleÿ, und gehend Von diesem ietzt Verkaufften Vierten theil der Holtzhütt 15 ß bodenzinß Gemeiner statt – umb 3200 R
[in margine :] (…) in gegensein H. Georg Linden des Barbierers und wundartzts als ietzigen Besitzers deß hierin beschriebenen in der Schloßergaß gelegenen Haußes (quittung) Act. d. 25. feb. 1699.

Jean Thiébaut Küstner épouse en 1646 Anne Dorothée Weyher, veuve du notaire Paul Seelig, puis en 1675 Marie Schübler, veuve du blanchisseur Jean Louis Griesbach avec lequel elle s’était mariée en 1662
Mariage, Temple-Neuf (luth. p. 501)

1646. Domin: 20. Trinitatis. Johann Theobald Kistner, der Barbierer, H. Johann Christoff Küstner, geweßenen Burgers allhier ehelicher Sohn, vnd Anna Dorothea H. Paul Seeligs, geweßenen Vogteÿgericht schreibers Vndt Notarÿ, nachgelaßene Wittib. Im Münster, dienst. 20. Octob. (i 255)

Mariage, cathédrale (luth. p. 468)
1643 Domin. 8. Trinitatis. Herr Paulus Seelig, Notarius Vndt Vogteÿgerichts Schreibers allhie, Vndt Jungfr. Anna Dorothea H. Johann Conrad Weÿher deß geweßenen Handelßmanns vnd burgers allhie nachgelaßene eheliche tochter. Eingesegnet Im Münster. Dienst. 1. Augusti (i 239)

Mariage, Temple-Neuf (luth. p. 6-v n° 27)
1675. Dom V. post Trin. Zum 2 mal Hr Johann Theobald Küstner Barbierer und Burger alhie, fr. Maria Weiland hr. Johann Ludwig Grießbach gewesenen bleichers u. burgers alhier nachlelaß. witt. Dienstags den 15. Julÿ Münster (i 8)

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 128-v n° 22)
1662. Eod. [Dom. 25 et 26. Post Trin.] d. 25. 9.bris. Johannes ludovicus Grießbach der bleicher beÿ Arbogast Hn Joh: Ludwig Grießbachs bleichers v. welchers auf dem bruckhoff ehl. Sohn, v. J. Maria Eucharÿ Friderich Schüblers d. Sattlers ehl. tochter (i 130)

Jean Thiébaut Küstner hypothèque sa maison et une blanchisserie au profit du docteur en médecine Adam Calisius

1677 (4. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 509-v
Herr Johann Theobald Küstner der barbierer und E.E. Kleinen Rhats beÿsitzer und fraw Maria sein Eheweib, und Zwar dieselbe insonderheit mit beÿstand Herrn Eucharÿ Friderich Scheublers, und schuemacher Scheublers beÿder Sattler ihres resp. eheleiblichen Vatters und Bruders
in gegensein deß Edel- hochgelehrten herrn Adam Calisÿ Med. Doct. et Practici – schuldig seÿen 2000 Gulden
unterpfand, hauß hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, zugehördten recht. und Gerechtigkeiten alhier ahne der Scholßer gaßen, einseit ist ein Eckh anderseit neben weÿl. herrn Johann Daniel Würtzen geweßenen Füffzehners nunmehr seel. nachgelaßenen Erben hinden uff dieselbe stoßend gelegen,
ferners solle in specie Unterpfand, sein, die Vor dem Weißenthurn im Bruckhoff gelegene blaich sambt der darauff stehenden Mahl und Walckh: mühl, mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten
[in margine :] Erschienen der Ehrenvest- hochgelehrte Herr Philipp Jacob Vinther beÿder rechten, wie auch Medicinæ doctor und Practicus, alß ietziger Ehevogt frawen Magdalenæ deß hieringemelten herrn Creditoris nunmehr seel. nachgelaßener Wittib, hat in gegensein herrn Georg Lunden deß Barbierers, alß welcher hierinn gedachte behaußung erkauft und die Calisische 2000 fl. Zu bezahlen übernohmen (quittung und obligation), Act. d. 16. Xbr. 1679

Jean Thiébaut Küstner et sa femme Marie vendent la maison et la cabane en face au barbier Georges Lund

1679 (25. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 548 f° 700
herr Johann Theobald Küstner E.E. Kleinen Rhats Beÿsitzer und fraw Maria sein eheliche Haußfraw und beÿde Eheleuthe mit beÿstand herren Christoph Schüblern Notarÿ und E.E. großen Rhats alten beÿsitzers
in gegensein H. Georg Lunden deß barbierers mit assistentz herrn Johann Henrich Schatzen wie auch Philipp Jacob Christen deß Mahlers
Hauß, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten Rechten und Gerechtigkeiten alhier in der Schloßergaß einseit ist ein Eckh, anderseit neben weÿl. herrn Johann Daniel Würten gewesenen Fünffzehners nunmehr seel. nachgelaßenen Erben, hinden auch uff dieselbe stoßend gelegen, welche behaußung annoch umb 2000 fl. weÿl. Herrn Adam Calisÿ Med. Doct. nunmehr seel. nachgelaßener wittib Verhafftet,
Item ein Vierdten theil so abgesondert ahne einer Holtz hüthen alhier in dem Spiegelgäßlein gegen der Zunfftstub Zum Spiegel über, einseit stost selbige uff obged. Christen, anderseit uffs allmend, hinden uff die Cancelleÿ und gehend Von diesem ietzt Verkaufften Vierdten theil der Holtzhüth 1 fl. 5. ß bodenzinß gemeiner Statt – umb 1300. fl.

Originaire de Nykøbing sur l’île de Falster au Danemark, Georges Lund épouse en 1679 Marie Madeleine Wetzel, fille du diacre de la cathédrale. Il devient bourgeois quelques jours plus tard en s’inscrivant à la tribu de la Lanterne après avoir fait dresser un état de sa fortune
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 72-v, n° 55)
[page translucide, endommagée] 1679. Dom [-] Zum 2. mal [-], Jfr. Maria Magdalena [-] Donnerstag [-] 8.bris (i 74)

Etat de fortune
1679 (2. 9.br), Me Winckler (Elie, 61 Not 1)
[Verzeichnus über alles was] Georg Lundten barb[ierer] von New Köpping und, der ([biffé] könig)[-] denne[marck] gelegen eigenthümlich zuständig – Actum Straßburg Dienstags den 2. Septembris Anno 1679.
Summa 234 lb

1679, 4° Livre de bourgeoisie p. 463
H. Georg Lunt der barbierer vnd wundartzt von Nicoppingen auff der Insul Falster gelegen, empfangt das burger recht von seiner haußfr. Maria Magdalena Wetzlerin p. 8. golt fl. welche Er beÿ d. Cantzleÿ erlegt, ist ledig. standt gewesen vnd würdt Zur lucern dienen. Jur. 13. 9.br.

L’épouse fait dresser l’inventaire de ses apports qui s’élèvent à 609 livres
1679 (26.2.), Me Schatz (Jean Jacques, 50 not 8) n° 555
Inventarium undt beschreibung d. Jenigen Haab vnd Nahrung, so der Viel Ehren: und Tugendreichen Frawen Mariæ Magdalenæ Lundin, gebohrner Wetzelin eÿgenthümblich zuständig vndt dieselbe dem Ehrenvesten und Kunsterfahrenen Herrn Georgen Lunden, barbierern vndt Wundartzten auch burgern alhier in Straßburg, Krafft Ihr beeder auffgerichteter heuraths-Verschreibung, in den Ehestandt für Unverändert Zugebracht – Actum Straßburg in fernerem beÿsein des wohl Ehrwürdigen vnd wohlgelehrten herrn Magistri Johannis Georgÿ Wetzels Diaconi Senioris in alhiesigen Münster alß Ihr der frawen eheleiblichen Vatters, Donnerstags den 26. Februarÿ A° 1680.
Haußrath 156, Silber geschirr und Geschmeidt 36, Guldine Ring 37, Baarschafft (384, davon gehet ab 5, restirt) 379, Summa summarum 609 lb

Georges Lund hypothèque la maison au profit de Marguerite Heydel veuve Mülb

1680 (19.1.), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 48-v
Herr Georg Lund der Barbierer und Wundartzt
in gegensein deß Edel- Vest- fürsichtig- hochweißen und hochgelehrten herrn Dominici Dietrichs dießer Statt Alten Ammeÿsters und dreÿ Zehners alß Curatoris der Edlen, viel Ehr und tugendsamen frawen Margarethä Mülbin gebohrner Heÿdlin wittibin – schuldig seÿe 1000 fl, damit Fraw Magdalenam Vintherin, Herrn Philipp Jacob Vinthers U.I. wie auch Med. Doct. et Practici eheliche haußfrau umb die Ihro, annoch uff nachgemelter behaußung restirende 1000 fl. Völlig bezahlen Können
unterpfand, hauß, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, rechten und Gerechtigkeit. allhie in der Schloßer Gaßen einseit ist ein Eckh, anderseit neben weÿl. herrn Johann Daniel Würtzen geweßenen Fünff Zehners nunmehr seel. nachgelaßenen Erben hinden auch uff dieselbe stoßend gelegen
ferners ein Vierdter theil so abgesondert, ahne einer Holtz hütten alhier im Spiegelgäßlein gegen der Zunfftstub Zum Spiegel hinüber, einseit neben Philipp Jacob Christen dem Mahler, anderseit uffs allmend, hinden uff die Cancelleÿ stoßend gelegen, von welchem ietzt gedachten Vierdten theil der Holtzhüt gibt mann iährlich 15. ß Zinnß der Statt Pfenningthurn

Marie Madeleine Wetzel, meurt en août 1693
Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. 1687-1719, f° 47)
1693 Heute Donnerstag d. 20. Aug. abendts Zwischen. 2. und 3 uhr starb fr. Maria Magdalena Lundin gebohrne Wetzlerin, H Georg Linden des Barbierers Wundt Artzten Vnd Burgers allhier ehl. haußfr, wurde folgend. Sonntag d. 23. ejusd. (…) auff der begräbnus St Helebnæ Zue erd. bestattet [unterzeichnet] Jörgen Lundt alß Ehe folgt, Johann Georg Wetzel, alß Bruder (i 49)

Georges Lund se remarie avec Marie Madeleine Langrœther, fille d’un marchand de toiles
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 43 n° 268)
1694 Dom IV post Epiphan. seÿen zum 2. außgeruffen worden. Hn Georg Lund Chÿrugus und burger allhier, Jfr Maria Magdalena weil. hn Georg Langröthers geweßenen Weißleinwadhändlers und burgers nachgel. ehl. T. Seÿnd copulirt worden Mittw. den. 10. febr. [unterzeichnet] Jörgen Lundt alß hochzeiter, Maria Magdalena Langeretterin als hochzeiterin, Dionÿsius Schöpff alß Vogt d. Jungfr. Hochzeiterin (i 43)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Georges Lund à se remarier avant la fin de son deuil
1695, Conseillers et XXI (1 R 178)
H. Georg Lund pct° dispensationis temporis luctus. 53.
(p. 53) Sambstags den 26. Martÿ 1695. G. ersch. H. Georg Lund, burger und barbierer bescheint mit beÿgehendem documento mortis daß biß daß er sich wieder verheurathen wird, mehr nicht alß 13 tag zu dem tempore luctus fehlen wird, b. deßwegen umb gdige dispensation und daß er sich mit dem ersten hochzeithen proclamiren laßen dörffte gdig Zuerlauben.
Erk. gratis Willfahrt
H. XV. Reichshoffer, H. Reinthaler

Georges Lund épouse en troisième noces Marie Salomé Mappus, fille de marchand
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 47 n° 280)
Heüt den 13. Aprilis 1695. seindt von mir (…) nach ordentlich geschehener außruffung Eingesegnet und H. Georg Lundt der burger barbierer und Wundtartzt allhier und Jgfr. Maria Salome H. Johannes Mappi E. E. Großen Raths alt. beÿsitzer und handelsmanns allhier Eheliche, Tochter [unterzeichnet] Jörg Lundt als H., Maria Salome Mappusin alß hocht Zeiterin

Georges Lund meurt en 1708 en délaissant deux enfants issus de sa première femme. L’inventaire est dressé dans sa maison quai Saint-Nicolas. La masse propre à la veuve s’élève à 5 131 livres. Comme la veuve renonce à la communauté, les biens des héritiers et de la communauté sont décrits en une seule masse dont l’actif s’élève à 2 345 livres, le passif à 3 891 livres.
1708 (28.6.), Me Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 21)
Inventarium und beschreibung aller Haab und Nahrung, so weÿl. der Ehren vest und Kunsterfahren Herr Georg Lundt, geweßener barbierer vnd Wundartzt auch burger alhier zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem Freÿtags den 25. Maÿ Jüngsthin aus dießem mühesamen leben genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehrenvesten vnd Vorachtbaren auch Kunstberühmten herrn Georg Friderich Lundten, ebenmäßig Barbierers vnd Wundartzts auch burgers allhier für sich selbsten, So dann der Ehren und tugendreichen Jungfrawen Mariæ Salome Lundin, mit beÿstand des wohl Ehren Vesten, Großachtbahr vndt Hochgelehrten Herrn M. Johann Friderich Heüppels hochmeritirten Præceptoris Superioris Gymnasÿ und burgers alhier ihres geschwornen Herrn Vogts, beede des abgeleibten herrn seel. mit auch weÿl. Frauen Maria Magdalena Lundin gebohrner Wetzelin seiner erstern haußfrauen seel. ehelich erzeugten sohns und dochter Vnd ab intestato Verlaßener Erben inventirt durch die Ehren und Tugendsame Fraw Mariam Salome Mappusin die hinterlaßene Wittib mit assistentz des Wohl Ehren Vesten vnd vorachtbahr herrn Johann Philipp Reichshoffers vornehmen handelßmanns und burgers allhier ihres geschwornen Vogts – Actum Straßburg Donnerstags den 28. Junÿ 1708.
Copia der Eheberedung
Copia Codicilli

In einer allhie Zu Straßburg ane dem Staden gelegener und in dieße Verlaßenschafft gehöriger behaußung ist befunden worden wie volgt
Hültzenwerck. In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, Inm Soldaten Gemach, In der Wohnstuben, In der Stub Cammer, Im haußöhren, In der Kuchen, In der Untern Stuben, Im Undern Cämmerlein, Im Keller
Eigenthumb ane einer behaußung. Item Hauß, Höfflein, hoffstatt und Gemeinschafft eines bronnens am Staden beÿ dem Neßelbach (…)
Schulden auß dem Erben Zubezahlend. Erstlich soll mann herrn Georg Friderich Linden, barbierer, vnd burgern alhier als des verstorbenen Herrn seel. in erster Ehe mit weÿl. Frauen Maria Magdalena gebohrner Wetzelin sel. erzeugtem hinterlaßenem Sohn Vor Mütterlich Guth krafft des auß deroselben Verlaßenschaffts Inventario von Weÿl. Herrn Elia Wincklern Notario (…)
Ergäntzung der Fraw Wittib unveränderten Guths. Vermög des über eingangs gemelter beeder Eheleuthe in dießen Ehestand Zugebrachte Nahrung, durch herrn Eliam Winckern Notarii seel. in Anno 1695. gefertigten Inventarÿ
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Fraw Wittib unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 87, Sa. Silbers 67, Sa. guldenen Ring 60, Sa. baarschafft 46, Sa. pfenningzinß hauptgüter 1731, Sa. Schuld 100, Sa. Erg. 3037, Summa summarum 5131 lb
Der Erben unverändert und daß theilbahr Guth, Sa. haußraths 210, Sa. Werckzeug, Instrumenten vnd anderes Zur Wundarztneÿ undt barbier Kunst gehörig 15, Sa. Wein vnd vaß 34, Sa. Silber geschirr und Geschmeid 67, Sa. Guldener Ring 59, Sa. der baarschafft 2, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1574, Sa. Gülth von liegenden güthern 7, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 290, Sa. Schulden 93, Summa summarum 2345 lb – Schulden 3891 lb. Übertreffen also die Schulden das theilbare Guth umb 1546 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 4339 lb
Wÿdemb So der abgeleibte Herr seel. von Weÿl. frauen Maria Magdalena gebohrner Wetzelin seiner ersten haußfrauen seel ad dies vitæ Zugenießen gehabt

Georges Lund et Marie Salomé Mappus vendent la maison et la cabane en face à leur fils et beau-fils respectif Georges Frédéric Lund

1707 (9.6.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 427-v
(825) Georg Lund Chirurgus u. Maria Salome geb. Mappußin
in gegensein Georg Friedrich Lunden Chirurgi, daß er vatter ihm Sohn verkaufft
hauß hoffstatt mit allen deren gebaüen, begriffen & allhier in der Schlosser gass, einseit ist ein eck, anderseit neben H Joh: Reinhart Langen Not: pub: hinten auff eundem stoßend
Item ein 4.te theil so abgesondert ahn einer holtzhütt allhier in dem Spiegelgäßelin gegen der Zunft stueb zuem Spiegel, einseit neben Philipp Jacob meel wachsbossirern n° dem allmend hinten auf die Cantzleÿ stoßend u. gehen von dießem 4.t theil jährlich 15 ß bodenzinß G. St. – um 1650 pfund

Georges Frédéric Lund épouse en 1707 Anne Marguerite Kirschner, fille de teinturier
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 3)
1707. d. 30. Martÿ haben sich christlich copuliren Vnd ehelich einsegnen laßen herr Georg Friderich Linden lediger Chirurgius vnd Barbierer Herr Georg Londen Chirurgi Barbierers vndt Burgers allhier Ehelicher Sohn vnd Jungfr. Anna Margaretha Weiland herrn Johann Jacob Kirschners Schwartz und Schönfärbers nachgelaßene Eheliche Tochter, [unterzeichnet] Georg Friderich Lundt alß hochzeiter, Anna Margaretha Kitschnerin alß hochzeiterin (i 5, procl. Saint-Thomas,f° 109 n° 622)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports, resté incomplet. Y figurent la maison propre au mari et la part de maison au Faubourg national propre à l’épouse

1707 (s.d.) Me Rohr (Daniel, 46 Not 18) n° 697
[sans intitulé – Georg Friderich Lund]
In einer allhier zu Straßburg ane der Schloßer gaß gelegenen dem Eheherrn eigenthümlich zuständigen behaußung sich volgender maßen befunden
Eÿgenthumb ahne einer behaußung (M). It. hauß, hoffstatt mit allen deren gebawen, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten, allhier in der Schloßergaß einseith ist ein Eckh, anderseit neben herrn Johann Reinhard Langen Notario Publico, hinten auch auff ermelten H. Lang. stoßend gelegen,
Item Einen vierten theil so abgesondert ane einer holtzhütt allhier in dem Spiegelgäßel gegen der Zunfftstuben Zum Spiegel (…)
Darüber besagt i. perg. Kbr. in allhießiger C. C. stuben gefertiget sub dato d. 9. Junÿ A° 1707. mit N° 1. notirt
(F.) It. Ein dritter theil vor ohnvertheilt ane einer farb behaußung, hoffstatt, höfflein, bronnen und Stallung, Mang vnd eingemaurt. farb Kößeln, samt all übrigen deren gebäwen, begriffen, Weithen, Zugehörthen, Rechten Und Gerechtigkeiten, gelegen allhier in der Statt Straßburg in der obern straßen in der Vorstatt Under Wagnern beÿm Zollthor I. s. neben Johann Großen dem Weißbecken 2. s. neben Mstr Christoph Saumen dem Seÿler et Cons., hinden auff den sogenanten Maurs Münsterhoff stoßendt, davon gehen Jährlichen auff Johannis Baptistæ dem Stifft St. Marx allhier 5. lb. d. Ewigen Erblehnungs Zinnß, sonst freÿ leedig vnd eigen, vnd verbleibt solche behaußung allhier auch beliebter maßen ohne anschlag. Vber dieße behaußung besagt ein perg. Kauff verschreibung mit der St. St. anhangendem C: C: Insiegel verwahrt datirt den 5. Junÿ Anno 1679. mit altem N° 1 notirt. sambt noch Verschiedenen darbeÿ Schrifftlichem bericht.
(F.) It. ein dritter theil vor ohngetheilt ane einer behausung ane der Obern straß (…)

Georges Frédéric Lund et Anne Marguerite Kirschner font dresser l’inventaire de leur actif et de leur passif dans une maison de location ruelle du Bateau, propriété de Jean Henri Vigera
1712 (1.2.), Me Rohr (Daniel, 46 Not 30) n° 1004
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung so der Ehrengeachte und Kunsterfahrene Herr Georg Friderich Lund barbierer vnd die Viel Ehren und tugendbegabte Fraw Anna Margaretha, gebohrne Kürßnerin, beede Eheleuthe Und burgere allhier Zu Straßburg der Zeit würcklichen ahne Nahrung Activé besitzen vnd hiengegen wieder Pasivé Zu bezahlen schuldig seind, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Ehefrauen, und Zwar mit assistentz deß Ehrenvesten vnd Wohlvorgeacht, H. Joh: Heinrich Vigera derselben geschwornen Curatoris Vornehmen handelsmann Und Burgers allhier – So beschehen alhier in der Königl. St. Str. jn fernerem beÿsein des Ehrenvesten vnd Vorachtbahren H. Joh: Friderich Lobsteins auch vornehmen handelßmann vnd burgers allhier Montag den 1. Februarÿ Anno 1712.
Copia der Eheberedung

In einer allhier zu Straßburg ahne dem Schiff Gäßel gelegenen H Johann Heinrich Vigera d. Ehefr. H. Vogt eÿgenthümblich zuständig. behaußung sich volgend. maßen befunden
(f° 8) Item i. dritter theil vor ohnvertheilt ane einer farb behaußung, hoffstatt, höfflein, bronnen und Stallung, Mang und eingemaurten farb Kößeln, samt all übrigen deren Gebäwen, Begriffen, Weithen, Zugehörthen, Rechten Und Gerechtigkeiten, gelegen allhier in der St. Str. in d. obern Straßen in der Vorstatt Under Wagnern beÿm Zollthor I. seith neben Johann Großen dem Weißbecken anderseit neben Mstr Christoph Saumen dem Seÿler et Cons., hinden auff den sogenanten Maurs Münsterhoff stoßendt, davon gehen Jährlichen auff Joh. Bapt. dem Stifft St. Marx allhier 5. lb. d. Ewigen Erb Lehnungs Zinnß, sonst freÿ leedig vnd eigen, vnd ist solche behaußung in der EhefrauenVatters seel. Verlaßenschaffts Invent. æstimirt worden pro 1550. ln, davon abgezeogen obige beschwehreden so à 5. p. Cento ohnvergreifflich gerechnet thur 200. lb so verbleibt annoch im rest 1350. lb, Zu dißorts rato 450. Über dieße behaußung besagt ein perg. Kauff verschreibung mit der St. St. anhangendem C: C: Insiegel verwahrt datirt den 5. Junÿ A° 1679. mit altem N° 1 notirt. sambt noch Verschiedenen darbeÿ Schrifftlichem bericht.
Ergäntzung, Innhalt Inventarÿ Concepts über beeder Ehe Persohnen einander in den Ehestand zugebrachten Nahrungen in A° 1707 durch mich Notarium Vergriffen
(f° 12) Series rubricarum hujus Inventarÿ der Fr. Nahrung batreffend, Sa. haußraths 155, Sa. Leerer Vaß 3, Sa. Silbers 19, Sa. Gold 51, Sa. Eÿgenthumb ane i Behaußung 450, Sa. Activ Schulden 100, Sa. Ergäntzung 1803, Summa summarum 2583 lb
deß Herrn und zugleich Theilbar Nahrung blangend, Sa. haußraths 74, Sa. Silbers 6, Sa. Goldener Ring 2, Sa. Activ Schulden 1299, Summa summarum 1382 lb – Schulden 2148 lb, Compensando 765 lb

Marguerite Kürschner se remarie en 1726 avec Jean Hamel, assesseur à la chambre de police
1726 (30. 8.bris), Me Lobstein (Jean, 31 Not 76) n° 156
Eheberedung – zwischen dem Edel, Wohl Ehrenvest und Großachtbahrem Herrn Johann Hamel E: Löbl. Policeÿ gerichts wohlmeritirten jetzmahlig. beÿsitzer undt Vornehmen burgern allhier Zu Straßburg, als dem Herrn bräutigamb ane einem
So dann der Viel Ehren: Und tugendreichen Frauen Margaretha Lundin, gebohrne Kürschnerin, weÿlandt des Ehrenvest und Kunsterfahrenen herrn Georg Friderich Lunden Wundartztes auch burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen hinderlaßener Frau Wittib als der Frauen hochzeiterin ane dem andern theil
Beschehen und Verhandelt seind dieße ding in der Königlichen freÿen Statt Straßburg auf Mittwoch den 30. Tag des Monats Octobris im Jahr nach Christi geburth gezahlt 1726.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Georges Frédéric Lund à vendre sa maison 3 500 florins au barbier célibataire Christophe Stricker originaire de Berlin. La maison comprend une échoppe de barbier, deux vestibules, plusieurs chambres, deux celliers et une belle cave voûtée.

1711, Conseillers et XXI (1 R 194)
Georg Friderich Lund pt° verkauffs seines hauses vnd barbierstuben. 105. relation der Hh. Deputirten. 111.
(p. 105.) Montags den 17. Augusti 1711. G. ersch. Georg Friderich Lund der burger vnd barbierer allhier, der ist willens seine in der Schloßer gaß gelegene barbierstub ahne Christoph Stricker dem ledigen barbierer von Berlin, der sich in allhießiges burger recht begeben würdt, vmb 3500 fl. zuverkauffen, bittet Obrigkeitliche permission.
Erk. Hrr XXI. Nauendorff vnd herr Rathherr Städel der Specirer abgeordnet
(p. 111.) Montags den 31. Augusti. Herr XXI. Nauendorff vnd herr Rathherr Städel referiren, daß Sie der ihren am 17.ten hujus auffgetragenen commission zufolge nicht ermangelt haben den augenschein in der Schloßergaßen gelegenen behaußung, welche Georg Friderich Lund der burger und Barbierer allhier ahne Christoph Stricker den ledigen barbierer von Berlin, welcher sich auff in das allhießige burger recht Zu begeben willens, umb 3500 fl. verkauffen vorhabens ist, vnd deßweg. vmb Obrigkeitliche permission gebetten den augenschein einzunehmen, vnd dabeÿ befunden hetten, daß darein vnden Ein guthe barbier stub Zweÿ haußöhren vnd oben auff verschiedene Kammern wie auch Zwo fruchtschütten vnd Ein guther gewölbter Keller were der Käuffer gesinnet 1000 fl. gleich Zu bezahlen vnd den restirenden Kauffschilling auß der behausung steh. zu laßen dabeÿ sich erkläret den allhiesigen ordnungen in allen stückn Zu submittiren. Erk. würd Zwar mit gebettenem Obrigkeilich Consens willfahrt, es soll aber die verschreibung dießes verkauffs ordnungs mäßig mit den gewohnlichen clausulen in der Contractstuben in beÿsein der herrn deputirten geschehen.

Georges Frédéric Lund et Marguerite Kürschner vendent la maison 1 750 livres au barbier Christophe Stricker

1711 (1.9. ut supra), Chambre des Contrats, vol. 584 f° 485
(1750) Georg Friedrich Lundt Chirurgus und Marg: geb. Kürßnerin beÿständlich H. Joh. Friedrich Lobsteins handelsmanns
in gegensein Christoph Strickers Chirurgi
hauß hoffstatt mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten in der Schlosergass, einseit ist ein eck anderseit neben Joh: Reinhardt Lang Not: publ: hinten auf eundem
Item ½ theil so abgetheilt ahn einer holtzhütt allhier im Spiegelgässlein gegen der zunftstub zuem Spiegel einseit neben Merlischen E E anderseit neben dem allmend hinten auf die Cantzleÿ, darvon gehen jährlichen 1 lb 10 ß bod. zinß G. Statt
In dießen Kauff ist begriffen die barbierstueb zuer profession gehörig u. alles was darinnen enthalten ist – um 1750 pfund

Les Quinze autorisent le compagnon barbier Christophe Stricker à présenter son chef d’œuvre bien qu’il n’ait pas terminé ses années d’épreuve, eu égard qu’il vient d’acquérir une échoppe de barbier
1711, Protocole des Quinze (2 R 115)
Christoph Stricker Ca. E. E. Meisterschafft der Barbierer
(f° 237-v) Sambstags den 12 Sept. 1711. G. noê Christoph Strickers des Ledigen Barbier gesellen von Berlin Cit. E. E. Meisterschafft der Barbierer Ober meister H. Julium Christoph Keßler, Prpalis hat sich wegen admissionis Zum Meisterstück gebührend angemeldet, Citati aber haben Ihne wegen nicht völlig außgehaltener 2. jahr, an Mghherren gewießen, Bittet unterth. Ihne dazu gn. zu admittiren, angesehen Er würcklich Hn Linden Barbierstub an sich erhandelt habe.
S. Citatus prod. bericht daß Implorant allererst in ein vierteljahr alhier seÿen setzt dahero die dispensation Zu Mghh. undt bittet anbeÿ, der Laden in bestem Zu gedencken. Erk. wirdt dem Imploranten in seinem begehren gegen erlag 3. lb dispensanddo willfahrt.

Christophe Stricker hypothèque la maison au profit du pharmacien Jean Bresler

1712 (ut ante [19. Jan.]), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 39
Christoph Stricker Chirurgus
in gegensein H. Joh: Breßlers apotheckers – schuldig seÿe 300 lb
unterpfand, sein hauß c. appert: allhier ahn der Schlossergaß, einseit und anderseit neben H. Not. Langen hinten auf eumdem

Christophe Stricker loue une partie de sa maison au menuisier Balthasar Mützel

1712 (2. Xbr.), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 704
H. Christoph Stricker Chyrurgus
in gegensein Balthasar Mietzells des Schreiners [unterzeichnet] Mützell
In sein Strickers allhier theils in der schloßer theils in der dornen gaß liegenden barbirer behaußung nachfolgende gemach und gelegenheiten, Nemlcih die über der barbierstueb befindliche Stueb und Stueb Cammer darbeÿ sambt dem gebrauch des ahne ged. Cammer stehend. und festgemachten Kastens, Ferner dreÿ Steegen hoch droben ein platz so d. verleiher zu unterschlagen laßen verspricht des Entlehners gesind hinein zu legen, So dann ein platz oben über ged. Platz auffs höchst beÿ dreÿ fuder holtz zu legen Und Endlichen plätzlein im Keller so auch von dem verleiher soll unterschlagen werden ongefähr auffs höchste 30 ohmen wein zu legen, alles auff 4 jahr lang anfangend auff Annunciationis Mariæ1713 – um einen jährlichen Zinß nemlich 20 pfund

Christophe Stricker hypothèque la maison au profit de Chrétien Mercklin, pasteur à Wittenweier en Bade

1713 (21.4.), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 250-v
Christoph Stricker barbierer
in gegensein H. Johann Friedrich Ölingers Not: publ: nahmens H. Christmann Mercklin Pfarrers in Wittenweÿher – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, seine behaußung c. appert: in der Schlosser gass einseit ist ein eck anderseit und hinten H. Not. Langen

Christophe Stricker épouse en 1713 Anne Marguerite Willschnack, fille de cordonnier
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 247, n° 1074)
1713. Mitwoch den 8.ten ejusdem [Martÿ] Seind nach 2.mäl. Proclamation ehelich copulirt worden H Christoph Stricker der ledige Chirurgus allhier, H Christoph Stricker königl. Preüßischen Müntzmeisters Zu Berlin ehl. Sohn und fr. Anna Margaretha weÿl. Christoph Willschnack gewesenen b. und Schuhm. ehel. Tochter [unterzeichnet] Christoff Stricker als hochzeiter, Anna Margaretha Willschnackin als hochzeiterin, Daniel Roht Nots. als der Jungfr. hochzeiterin Curator (i 246)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports parmi lesquels figure le maison. L’épouse est assistée de son beau père Henri Seder, messager du Magistrat, et de sa mère Anne Catherine Œlinger. Les apports du mari s’élèvent à 199 livres, ceux de la femme à 427 livres

1714 (15.8.), Me Oelinger (J. Frédéric, 36 Not 2) n° 37
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen haab Undt Nahrung, so der Ehrenveste Vnd Vorachtbahre herr Christoph Stricker Chirurgus undt die Tugendsame Fraw Anna Margaretha gebohrne Wilschnackin beede Eheleuthe undt burgere allhier zu Straßburg einander in den Ehestand zugebracht undt vermög auffgerichteter Eheberedung sich vor unverändert Vorbehalten haben – so beschehen in fernerem gegensein herrn Heinrich Seders des Raths botten Vndt Fr. Anna Catharina gebohrner Ölingerin der Ehefr. respectivé und rechte Eltern, Straßburg den 15. Augusti A° 1713..

In einer in der Statt Straßburg ane der Schloßergaß gelegenen dem Ehemann Eÿgenthümblich zuständig. behaußung sich volgeder maßen befunden
Eÿgenthumb ahne Einer behausung (M.) Item ein hauß, hoffstatt mit allen deren gebawen begriffen weiten Zugehördten Rechten undt Gerechtigkeiten alhier in der Schloßergaß einseit ist ein Eck a. s. und hinden herrn Johann Rheinhardt Langen Notm. publ. stoßend u eigen, It. ein halben theil so abgesondert ane einer holtzhütt allhier im Spiegel gäßel geg. der Zunfft stub Zum spiegel 1. s. neben den meelisch. Erben a. s. neben d. Allmendt und hind. vff die Cantzleÿ davon gehen Jährlich 1. lb 10. ß d bodenzinß gemeiner Statt sonst ledig undt Eÿgen Vnd ist solche behaußung hiehero jedoch allerseits ohne præjuditz æstimirt worden pro 1750. Darüber besagt ein teutscher pergamentiner Kauffbrieff auß allhießiger C. C. Stuben gefertiget undt dero anhangend. Insiegel verwahrt datirt d. 1. Septembris 1711.
Series rubricarum hujus Inventarÿ Des Ehemanns Nahrung btrf. haußrath 100, Instrumenta Zur barbierkunst gehörig 41, Silbergeschirr 16, Guldener Ring 4, Eÿgenthumb ane einer behaußung 1750, Summa summarum 1913 lb – Schulden 1750, Compensando 163 lb, Dazu gelegt die Ihme an denen haussteuren gebührige helffte ausmacht 36, des Ehemanns Nahrung 199 lb
Der Frawen Nahrung betreffend, haußrath 166, Silbergeschirr 32, Guldiner Ring 23, baarschafft 169, Summa summarum 391 lb, darzu gelegt die Ihro gebührige helfte ane denen haussteuren so ist 36 lb, der Frauen Nahrung 427 lb

Christophe Stricker hypothèque la maison au profit du messager Henri Seyler

1723 (15.4.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 225
H. Christoph Strÿcker Chirurgus
in gegensein H. Heinrich Seÿler des Rathsbotten – schuldig seÿe 1000 pfund
unterpfand, Eine Barbier: Behausung v: hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahne der Schloßer: gaß, einseit ist ein eck ahne der dornengaß anderseit und hinten auff H. Johann Reinhard Langen Not. Publ.

Christophe Stricker loue une partie de la maison au maître de langues Bernard Ory

1733 (30.3.), Chambre des Contrats, vol. 607 f° 171
H. Christoph Strÿcker Chirurgus [unterzeichnet] Stricker
in gegensein H. Bernard Ory des beÿ hiesiger Universitæt immatriculirten Sprachmeisters
entlehnt, In einer ihme H. Stricker zuständigen ahne der Schloßergaß einseit ist ein eck ahne der dornen gaß anderseit neben Fr. Bau der wittib hinten auff eben dieselbe stoßend gelegenen behausung, eine stiege hoch Eine auff die gaß sehende Stueb eine Kuchen und eine dabeÿ in dem haußöhren befindlcihe Kammer, Platz in dem Keller umb etwann 12 ohmen wein legen zu können, so der entlehner auff seine cösten unterschlagen zu laßen verspricht,so dan platz auff der ersten bühn umb das holtz zu legen – auff 6 nacheinander folgenden jahren anfangend von von allererst verfloßenen Annunciationis Mariæ – um einen jährlichen Zinß nemlich 20 pfund

Anne Marguerite Wilschnack meurt en 1733 en délaissant cinq enfants. Les experts estiment la maison 1 500 livres. La masse propre aux héritiers s’élève à 1 701 livres. L’actif du veuf et de la communauté s’élève à 1 602 livres, le passif à 2 145 livres

1734 (27.1.), Me Oelinger (J. Jacques, 35 Not 25) n° 888 (843)
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung und Güthere, Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿlandt die Viel Ehren und tugendsahme frau Anna Margaretha Strickerin gebohrne Wildschnackin, des Ehren und wohlvorgeachten auch kunsterfahrenen H. Christoph Stricker Chirurgi und Wundartzten, auch burgers allhier Zue Straßburg geweßene Eheliebste, nach Ihrem den 14.ten Septembris des zurückgelegten 1733.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt, zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Ehren vnd vorachtbahren H. Johann Ludwig Redslobs Paßmentirers und burgers allhier Zue Straßburg als geordnet und geschworenen Vogts Jgfr. Margarethæ, Catharinæ, Elisabethæ, Heinrichs vnd Salome die Strickeren, alle fünff der abgeleibten seel. mit vorermelten Ihrem hinterbliebenen Wittiber Ehelich erzielter Kinder und ab intestato Verlaßener rechtsmäßigene Erben fleißig inventirt – Actum Straßburg Mittwochs den 27.ten Januarÿ A° 1734.
Copia der Eheberedung
Copia Codicilli reciproci

In einer allhier Zu Straßburg ane der Schloßergaß gelegenen und eÿgenthümblich hiehero gehörigen behaußung sich befunden als volgt
Eÿgenthumb ahne einer behausung (W. et T. Wittibers unverändert) Ein hauß und hoffstatt mit allen deßen begriffen weiten Zugehördten rechten und gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg in der Schloßergaß einseith und anderseith neben Madam Boye gelegen und hinden auf dieselbe stoßend, so gegen Männiglichen freÿ ledig und eigen, und ist solche behaußung durch der Statt Straßburg geschworne Werckleuthe vermög einer zu mein Notarÿ concept geliefferten schrifftlichen Abschatzung vom 20. Januarÿ 1734. angeschlagen worden pro 1500. lb. Darüber besagt ein in allhießiger Cantzleÿ Contractstub gefertigter Kauffbrieff de dato 1. Septembris 1711. mit dero anhangendem Insiegel verwarth.
Abschatzung d. 20. Januarÿ 1734. Auf begehren des Ehrenvesten und Vor acht bahren herrn Christoph Stricker balbierer, ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg in der Schloßer gaßen gelegen, ein Eck hauß ane der Dorlesgaß, einseiths wie auch anderseits Neben Madame Bouen stosendt, Welche behausung stuben Balbier und Officine stub Contörlein Cammern, Officier Knecht Kammer, Kuchen hauß Ehren und Gewölbter Keller, sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg Geschworene Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und jetzigem preiß Nach angeschlagen wird Vor und Um Dreÿ Tausendt Gulden. Bezeichnüß durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs
Ergäntzung der Kinder und Erben manglenden unveränderten Mütterlichen Guts. Inhalt Inventarÿ Vber beeder Im leben geweßener Ehepersohnen einander In den Ehestand zugebrachte Nahrungen in anno 1713 durch weÿland H Notm. Johann Friderich Ölingern auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Erben Vermögen btf. Sa. Haußraths 81, Sa. Silbergesch. 9, Sa. Goldener ring. 23, Sa. der baarschafft 1, Sa. Gülth von liegenden güthern 11, Sa. Schulden 112, Sa. Ergäntzung (1520, abzug 57, restirt) 1462, Summa summarum 1701 lb
des Wittibers unverändert vnd zugleich theilbahre Nahrung, Sa. haußraths 62, Sa. der Instrumenten, Pflaster und Unguenten zu der Chirurgie gehörig 9, Sa. Leeren Vaßen 12, Sa. Silbers 11, Sa. Goldener Ring 6, Sa. baarschafft 17 ß, Sa. Eÿgenthumbs ane einer behaußung 1500, Summa summarum 1602 lb – Schulden 2145 lb In Compensatione 543 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 1470 lb

Christophe Stricker cède son échoppe au compagnon barbier Jean Michel Burger, natif de Honau, par une vente provisoire à confirmer à la Chambre des Contrats dès que l’acquéreur aura obtenu le droit de bourgeoisie
1742 (28. Maÿ), Me Rumpler (47 Not 2) n° n° 11
Persönlich kommen und erschienen seÿe der Ehrenvöst, wohlachtbar: Vndt Kunsterfahrene Herr Christoph Strickher Chirurgus Vndt burger dahier, Declarirend Waßmaaßen Er vor dich alle seine Erben Vndt Nachkommen vmb seines verhoffenden andern besseren nutzens vnd frombes Willen verkaufft
Herrn Johann Michel Burger Chirurgiæ Candidato dahier gebürthig Zu Hanaw Persönlich zugegen
benantlichen sein herren Strickhers biß dato Ingehabte Barbierstubs gerechtigkeit sampt Einigen Zugehördten, Wie solches /:so bald herr Käuffer daß burger recht wird Erhalthen haben:/ in hießiker Contracten stub ordentlich solle verschrieben werden

Le corps des chirurgiens poursuit le 17 novembre Christophe Stricker qui a fermé son échoppe et Laurent Riehl. Laurent Riehl se justifie le 12 décembre, Christophe Stricker souffrant ne comparaît pas. Le corps des chirurgiens déclare qu’il s’est démis de son échoppe qui n’a pas encore été attribuée. L’affaire est renvoyée le 22 décembre aux préposés généraux de la Chancellerie
1742, Protocole des Quinze (2 R 152, notes)
Chirurgorum Christoph Stricker
(p. 238) Sambst. den 17. 9.bris – R. nôe E. Löbl. Corps der H. Chirurgorum Alt mestrs H Georg Guldens C. H. Christoph Stricker und Lorentz Riehl die geweßene Chirurgos prod. uth. Imp. schrifft j. pet. und b(-), Fr. nôe ged. Strickhers prod. uth. Verantw. f. nôe Riehlen b. unth. cop. t. o. R. Weg Strickers b. cop. prod. und ad prox. Weg. Riehlen laßt cop. und Zeit Zu. Erk. cop. t. o.

(p. 267) Mittw. den 12. bris Iid. [Ober Hwkhs herren] Lect mem. vom 17. 9.bris jüngst in s. der hiesigen Chirurgorum Ca. Christoph Stricker und Lorentz Riehl die Chirurgos.
Lect gend. Riehlen Veranwortung. N.B. stricker ist weg. unpäßlichkeit nicht erschienen – nôe der H. Zugeg. H Joh: Sebastian Kratz und H. Georg Gulden, welche geantwortet daß wan nit er einmal sein recht Verkaufft er sich deßen Verlustiget mache, mithin für sich kein anderes aufrichten Könne, den gegner haben sie biß zu außtrag der sach 2 oder 3 mahl Von denen Verstallungen außgelaßen, allein die gebühren seÿen biß anhero auffgehoben, und noch keinem Zugestelt worden. Erk. bezoge sich auch den jnhalt seiner Exceptionen.
H. Dep soll deß strickhers seine Verantwortung und reconvalescentz erwarthet und hernach ein bedacht abgefaßt werden.

(p. 278) Freÿt. den 22. Xbris – f. pro R. nôe Chirurgorum in actis Ca. H. Christoph Stricker in actus Widerspr. ggt. prod. vom 17. 9.bris jüngst b. dep. et f. rel. Zu erkennen, wie un diss. prod. gebetten Word. Chr. pro se b. dep und wie in diß. prod gebetten word.
Erk. Ober handwerckherren

Christophe Stricker cède son échoppe de barbier au chirurgien Frédéric Saupé

1743 (30.9.), Chambre des Contrats, vol. 617 f° 407-v
H. Christoph Stricker der Chirurgus
in gegensein H. Friedrich Gottlob Saupe des Chirurgi
eine ihme in Straßburg eigenthümlich zuständig barbierstub gerechtigkeit samt einigen zugehörden, um 250 pfund

Christophe Stricker meurt en 1752 en délaissant cinq enfants. L’inventaire est dressé dans une maison de location quai des Pêcheurs. L’actif s’élève à 2 827 livres, le passif à 1 702 livres
1752 (5.4.), Me Oelinger (J. Jacques, 35 Not 60) n° 1512
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab vnd Nahrung, Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿland der Wohl Ehrenveste Vorachtbare vnd Kunst erfahrene herr Christoph Stricker geweßene berühmbte Chirurgus und Wundartzt auch burger allhier Zu Straßburg seel., nach seinem den 12. Martÿ dießes Innstehenden 1752.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt, zeitlichen verlaßen – Actum in der Königl. Statt Straßburg auff Mittwoch den 5.ten Aprilis anno 1752.
Der Verstorbene seelig hat sowohl ab intestato als per Testamentum Zu seinen rechtsmäßigen Erben verlaßen wie volgt. 1. die Ehren und Tugendsame fraw Margaretham Wegenhaußerin gebohrne Strickerin, Herrn Christian Carl Wegenhauß des Chirurgi und Regiments feldscheerers Vnter Prince Friderich von Heßen Caßel Leib Regiment Zu Heßen Caßel wohnhaft Eheliebstin, in deren Nahmen, weilen Sie allhier ohnverburgert, auß E. E. Kl. raths Mittel als Deputatus beÿ dem Geschäfft erschienen S. T. Hr. Johannes Kürßner vornehmer handelßmann undt burger allhier in den Ersten fünfften Stammtheil
2. die Ehren und tugendbegabte Jungfrau Catharina Strickerin so Zwahr Majorennis aber dannoch assistirt von H. Johann Geörg Stieber Goldarbeiter und burger allhier, welche auch dem geschäfft von anfang biß Zu end beÿwohnten in den zweiten fünfften Stammtheil,
3. die Ehren und tugendreiche Fr. Elisabetham Rooßin gebohrne Strickerin, M Johannes Rooß des Spoorers burgers allhier Eheweib von demselben hierzu authorosirt, welche auch præsentes waren, In den dritten fünfften Stammtheil
4. Tit. Herr M. Heinrich Stricker Seminaristen und einiger hochadel. dorffschafften wohlverdienten Diaconum vor sich und in seinem Nahmen so præsens war, In den Vierdten fünfften Stammtheil, So dann
5. der Ehren vnd tugendsame Frau Salome Mannin gebohrne Strickerin, H. Joh: Conrad Mann des Metzgers v. burgers allier Ehegattin, welche mit desen Assistentz sich beÿ dem geschäfft einfand, in den letzten und fünfften Stammtheil. Alle fünff des abgeleibten seel. mit eiangengs gemeldten seiner Vor Ihme verstorbenen Eheliebstin [Annæ Margarethæ gebohrne Wildschnackin] Ehelich erzeugte Kinder und zu gleichen portiones und antheilern verlaßene rechtsmäßige Erben

In einer allhier Zu Straßburg ane dem fischerstaden gelegener v. lehnungsweiß bewohenden behaußung sich befunden wie folgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 108, Sa. Instrumenten Zu der Chirurgi gehörig 18, Sa. Silbers und dergl. geschmeid 23, Sa. baarschafft 4, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 2325, Sa. Schulden 349, Summa summarum 2827 lb – Schulden 1702 lb, Nach deren Abgang 1125 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 2347 lb

Christophe Stricker et ses enfants vendent la maison 2 250 livres au marchand Pierre Richard et à sa femme Marie Agathe Baud (qui acquerront quelques années plus tard la maison voisine)

1737 (9.2.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 92-v
H. Christoph Stricker der Chirurgus mit zu ziehung seiner mit weÿl. Annæ Margarethæ geb. Wildschnackin seel. hinterlassenen fünff Kinder Margaretha, Catharina, Elisabetha, Heinrich und Salome der Stricker geordneten Vogts Johann Ludwig Redtslob Paßmentirers
in gegensein H. Pierre Richard des handelsmanns E.E. großen Raths alten beÿsitzers und Fr. Mariæ Agathæ geb. Bau
Eine Behausung und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Schloßergaß, einseit ist ein Eck ahne der dornegaß anderseit neben der käuffern mutter und schwieger Fr. Anna Ursula geb. Hauckin weÿl. H. Claude François Beau hinterlaßenen wittib
ferner Einen vierdten abgetheilten theil einer holtzhütt im Spiegelgäßlein ahne der Schloßergaß gegen der Zunfft stub zum Spiegel über, einseit neben Johann Holst dem Peruquenmacher anderseit neben H. Rathh. Georg Friedrich Lemp des apotehckers und Consorten holtzhütten hinten auff die verbannte Cantzleÿ – von dieser hütt gehen hiesigen Stadt Pfenning Thurn 15 ß ane allmend zinß – seith d. 19. Septembris 1711 da er selbige erkaufft hat – 2250 pfund


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