4, rue du Puits


Rue du Puits n° 4 – VII 291 (Blondel), P 1106 puis section 13 parcelle 73 (cadastre)


La maison en mai 2017
La porte cochère et l’étage au-dessus datent du milieu du XVIII° siècle.
Les fenêtres du rez-de-chaussée et du premier étage sont des encadrements identiques.
Le deuxième étage date de 1879.

Les héritiers Boos de Waldeck et Haffner de Wasselonne vendent en 1637 la maison au tonnelier Jacques Zorn, déjà propriétaire d’une maison contiguë qui donne dans la rue de l’Ail. Lors du partage entre ses deux fils en 1652, la maison rue du Puits qui revient à l’aîné Jean Charles Zorn est chargée de la servitude perpétuelle d’un chenal. Son gendre le sergent de Ville Jean Georges Deubler y fait des travaux signalés dans un état joint en 1719 à un inventaire non conservé. Un moment propriété du directeur de la Monnaie Valentin Beyerlé, elle appartient au secrétaire du Magistrat Jean Christophe Kleinclaus à l’époque où elle est représentée sur le plan-relief (vers 1727). Comme le suggère le rapport d’experts de 1747, on entre dans la maison à pignon sur rue en passant par la cour. Après avoir appartenu à Jean Kleinclaus, fils du précédent, et au baron Jean Philippe Reich de Platz, la maison est propriété du docteur en médecine Jean Jacques Spielmann à l’époque où est dressé un autre rapport d’experts (1781) qui ne permet pas de connaître la disposition des lieux mais fait état de plusieurs pièces à cheminée à la française, sans doute récemment aménagées.


Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 167

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée et un étage en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade comprend deux parties, les 4° et 5° bâtiments à droite du repère (r). La première partie à trois fenêtres au rez-de-chaussée et trois à l’étage correspond au bâtiment que représente le plan-relief de 1725, la deuxième partie à porte cochère et trois fenêtres à l’étage a été bâtie par la suite. La cour G représente (6-1) l’arrière du bâtiment sur rue, le bâtiment (1-2) au nord de la cour, les bâtiments (2-3-4-5) au fond de la cour et le mur de clôture (5-6) au sud. D’après le rapport d’experts de 1828, l’entrée se fait par une porte cochère, la maison comprend un seul étage, le bâtiment arrière qui a une chambre à chaque étage communique avec le bâtiment avant par une galerie.
La maison porte d’abord le n° 6 (1784-1857) puis le n° 4

167 Plan (rue de l'Ail)
Plan – Cour G

Jacques Blæss fait ajouter en 1879 un deuxième étage à la maison dont le rez-de-chaussée sert de commissariat de police pendant quelques dizaines dannées à partir du début du XX° siècle.


Coupe lors de l’ajout du deuxième étage (1879, dossier de la Police du Bâtiment)
La cour en 2002 (1879, dossier de la Police du Bâtiment)

juin 2017

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1625 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

héritiers Boos de Waldeck et Haffner de Wasselonne
1637 v Jacques Zorn, tonnelier, et (1610) Ursule Baumgartner, veuve du tonnelier Jacques Ruff – luthériens
1645* h Jean Charles Zorn, marchand, et (1634) Marie Weitz puis (v. 1644) Anne Marguerite Osswald, veuve du lieutenant Etienne Wieg
1685 h Jean Georges Deubler, sergent de ville, et (1678) Marie Elisabeth Zorn puis (1690) Anne Marguerite Gassner
1720 v Valentin Beyerlé, directeur de la Monnaie, et (1698) Barbe Schæffer – catholiques
1725 v Jean Christophe Kleinclaus, procureur, secrétaire du Magistrat, et (1713) Marie Madeleine Weinemmer – catholiques
1758 h Jean Kleinclaus, avocat, bailli, et (1750) Catherine Marthe Zæpffel – catholiques
1766 v Sophie Wurmser de Vendenheim († 1766, célibataire)
1766 v Jean Philippe Reich de Platz, bailli, grand veneur, et (1748) Marie Anne Elisabeth d’Anthès – catholiques
1772 v Jean Jacques Spielmann, docteur en médecine, et (1771) Marguerite Salomé de Türckheim
1811 v Chrétien Louis Kern, juge de paix († 1828, célibataire)
1828 v Benjamin Linder, avocat, et (1825) Marie Françoise Julie Martha
1842 v Jacques Strauss, agent d’affaires, et Reine Glotz puis (1831) Madeleine Coblentz
1871* v Emile Kuss, professeur d’université
1873* Henri Beck, marchand de vins, et Emilie Vix
1878* Jacques Blaess, tailleur, et Pauline Mellé, de Barr
1883* Julies Albert Eugène Gallisser, marchand
1903* Charles Lasch
1926* v Frédéric Charles Lasch et Edouard Jacques Killian
1940* h Edouard Jacques Alfred Killian la veuve née Lasch

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1 500 livres en 1747, 1 200 livres en 1781

(1765, Liste Blondel) VII 291, au Sr Kleinclaus
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 1106, Linder, Benjamin, avocat – maison, sol, cour – 2,5 ares / Strauss Jacques négociant

Locations

1700, Louise Lointier veuve Brailly
1705, Anne Gartner veuve du brasseur Jean Pierre Montfort
1729, (cave) Ferdinand Zeissolff, marchand de vins

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

1644, Préposés aux affaires foncières (Bauherren)
Jean Charles Zorn qui a supprimé la communication avec la maison rue de l’Ail demande que la rente foncière correspondante soit rayée du registre

(f° 11-v) Donnerstags den 4.ten Aprilis – Jacob Zorn
Jacob (v. Hans Carol Zorn) berichtet, habe den durchbruch vor etlich Jahren inn dem Zornischen hauß in der Knoblochgaß Zugemacht, werde Ihme aber doch für ged. Zinß gefordert, bitt sich deßen Zuerlaßen.
Erkant, Soll Zuvor der Zinßmeister, vnd sein Zornen Maurer gehört, alß dann die sach ausgemacht werden.

Description de la maison

  • 1747 (billet d’estimation traduit) La maison d’habitation est à gauche de la cour où se trouve un puits, elle comprend une cave voûtée, au rez-de-chaussée le poêle, une chambre, une cuisine, un bûcher et le vestibule, au premier étage une antichambre, un poêle, deux chambres à cheminée, le vieux comble couvert de tuiles plates comprend des greniers dallés, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 3 000 florins
  • 1781 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière où se trouvent plusieurs poêles à cheminée à la française, une cuisine, plusieurs cabinets, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout estimé avec le puits, appartenances et dépendances à la somme de 2 500 florins
  • 1828, Rapport d’experts

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue du Puits

nouveau N° / ancien N° : 5 / 6
Kern
Rez de chaussée et 1° étage bon en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 471 case 4

Strauss, Jacques, négociant

P 1106, Maison et cour, sol, rue du puits 6
Contenance : 2,50
Revenu total : 181,30 (180 et 1,30)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 25 / 20
fenêtres du 3° et au-dessus : 2 / 2

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 363 case 1

Strauss, Jacques, négociant
1871 Kuss Emil, Professor in der Universität
1873 Beck, Heinrich, Weinhändler und s. Frau Emilie geb. Vix
1878 Blaess, Jakob, Schneider, Mellé Pauline in Barr
1883/84 Gallisser Julius Albert Eugen, Kaufmann

P 1106, maison, sol, Rue du puits 4
Contenance : 2,50
Revenu total : 181,30 (180 et 1,30)
Folio de provenance : (471)
Folio de destination : 363, Vergrößerung
Année d’entrée :
Année de sortie : 1882/83
Ouvertures, portes cochères, charretières :1
portes et fenêtres ordinaires : 25
fenêtres du 3° et au-dessus : 2

P 1106, maison
Revenu total : 295,30 (294 et 1,30)
Folio de provenance : 363
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1882/83
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 48
fenêtres du 3° et au-dessus : 5
1882, Augmentations – Blaess Jakob f° 313-I, P 1106, maison, revenu 294, Vergrößerung, achevée en 1879
Diminutions – Blaess Jakob f° 313-I, P 1106, maison, revenu 180, Vergrößerung, supp. en 1879

Cadastre allemand, registre 29 p. 153 case 9

Parcelle, section 13, n° 73 – autrefois P 1106
Canton : Brunnengasse Hs N° 4 – rue du Puits
Désignation : Hf, Whs – sol, maison
Contenance : 2,67
Revenu : 1900 – 2500
Remarques :

(Propriétaire), compte 733
Lasch Karl u. Ehefr.
1926 Lasch Frédéric Charles & Kilian Edouard Jacques
1940 Kilian Edouard Jacques Alfred sa veuve
(2325)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 241 Rue du Puit (p. 101)

6
Pr. Spielmann, J. Jacques, Professeur – Cordonniers

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Brunnengasse (Seite 20)

(Haus Nr.) 4
Polizeirevier III. 0
Peters, Polizeikomm. 1
Streicher, Ofenfabrikant. 2
Lasch, Rentner, E H 1
Haerrig, Oktroibeamter. H 2
Hermele, Näherin. H 3
Neubert, R., Rentnerin. H 3
Schaal, Weissnäherin. H 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 872 W 146)

4, rue du Puits (1876-1967)

Jacques Blæss charge en 1879 l’entrepreneur Klein d’ajouter un deuxième étage à la maison (sur 14 mètres de long, 2,75 mètres de haut) ; le bâtiment aura une hauteur totale de 9,21 mètres. Les propriétaires du 7, rue de l’Ail voisin se plaignent en 1887 des fumées provenant d’une cheminée d’un bâtiment à un seul niveau. Le ravalement du pignon qui donne vers le n° 2 appartenant à la fondation Saint-Thomas donne lieu à un litige (1909-1914). Mme Killian-Lasch demande en 1932 l’autorisation d’ouvrir une fenêtre dans sa cage d’escalier qui donne sur les terrains de la Grande percée. Le préfet intervient en 1936 auprès du Maire au sujet de l’état du commissariat établi dans la maison depuis avant guerre.

Sommaire
  • 1876 – L’entrepreneur L. Greiner (20, rue du Jeu-des-Enfants) demande l’autorisation de réparer le crépi à la maison du sieur Blæse. L’agent voyer Birckicht fait un rapport qui indique que la maison est construite dans l’alignement et qu’elle n’a pas d’avance.
  • 1879 – L’entrepreneur Klein demande au nom du propriétaire Blæse l’autorisation d’ajouter un deuxième étage (14 mètres de long, 2,75 mètres de haut) selon la coupe jointe, hauteur totale 9,21 mètres) dont les murs auront une épaisseur de 0,36 mètre. L’agent voyer fait remarquer que la façade n’atteint pas la hauteur réglementaire de 13,85 mètres.
  • 1887 – Le maire notifie Jules Gallisser, domicilié sur place, de faire ravaler la façade. Le propriétaire répond que la façade entièrement ravalée l’été 1879 n’est pas très sale et demande un délai de deux ans. – Le maire accorde un an – La façade a été ravalée, octobre 1888.
  • 1887 – Le foyer pour femmes et jeunes filles protestantes (Evangelisch Frauen- und Mägde-Herberge) sis 7, rue de l’Ail jouxte le 4, rue du Puits, propriété du sieur Gallisser, dont le bâtiment arrière à un seul niveau a une cheminée basse qui dégage des fumées incommodantes – Le maire demande au sieur Gallisser de rehausser la cheminée. Travaux terminés, avril 1888
  • 1895 – Le maire notifie la veuve Meyer de se conformer au nouveau règlement du 30 novembre 1891 et de supprimer en conséquence trois volets du rez-de-chaussée et trois volets du sous-sol qui s’ouvrent vers la voie publique – Travaux terminés, mars 1897
  • 1902 – L’entrepreneur Widmann fils (1, place Saint-Louis) demande l’autorisation de réparer le crépi au 4, rue du Puits – Autorisation – Travaux terminés, août 1902
  • 1909 – Le maire notifie Charles Lasch, domicilié sur place, de faire ravaler le pignon qui donne vers le n° 2. La Police du Bâtiment accorde un délai d’un an. Rappel en 1912. Le propriétaire demande un nouveau délai en faisant remarquer que le n° 2 qui appartient à la fondation Saint-Thomas devrait aussi être ravalé. La fondation répond par son architecte H. Salomon que le mur en question n’est pas visible de la rue. La Police du Bâtiment note que le mur comprend deux parties dont l’inclinaison est différente, de sorte que son ravalement revient pour partie à l’un des propriétaires et pour partie à l’autre. La Fondation n’aborde pas de question de fond mais consent à réparer le mur, en demandant toutefois un délai jusqu’en octobre pour ne pas endommager les plantes du jardin dont jouit le pasteur Gerold. La Police du Bâtiment accorde à Charles Lasch un nouveau délai jusqu’en avril 1914.
  • Commission contre les logements insalubres. 1905 (propriétaire, Lasch, domicilié sur place), les logements sont en bon état
    Commission des logements militaires. 1916, rien à signaler
  • 1931. Le locataire Adolphe Milfort (deuxième étage) se plaint des mauvaises odeurs provenant de la cheminée. Propriétaire, Guillaume [Killian] – Le maître ramoneur Michel constate que la cheminée de Mme Killian-Lasch est en bon état – Le locataire réitère sa plainte, la Police du Bâtiment écrit au propriétaire que la cheminée pourrait être défectueuse dans sa partie supérieure – Le ramoneur a modifié la cheminée, septembre
  • 1932 – Mme Killian-Lasch demande l’autorisation d’ouvrir une fenêtre dans sa cage d’escalier qui donne sur un terrain où se trouvaient des bâtiments démolis pour la Grande percée. La Police du Bâtiment ne voit pas d’objection de principe du moment que les bâtiments que construit l’Office d’habitation à bon marché ne masquent pas la lumière. L’Office donne son accord en avril 1933
  • 1936 – Le préfet écrit au Maire après que le commissaire lui a signalé que les lieux d’aisance ne répondent pas aux prescriptions d’hygiène dans le bâtiment qu’occupe le commissariat à titre de bail. Un transfert du commissariat dans les nouveaux locaux voisins n’est pas possible pour des raisons financières.
    Visite des lieux. Les bureaux du commissariat installés dans les locaux depuis avant guerre se trouvent au rez-de-chaussée. Le bureau du commissaire donne sur la rue, les autres bureaux sur la cour. Le personnel travaille à la lumière artificielle, les lieux d’aisances sont en nombre insuffisant.
  • 1967 – La Fondation Saint-Thomas demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique devant le 4, rue du Puits

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 1573 W 513)

4, rue du Puits (2002-2003)

Dossier sur le ravalement et la réfection extérieure, illustré de deux photographies

Sommaire
  • 2002 – La Fondation Saint-Thomas communique à la Police du Bâtiment les teintes retenues pour le crépi avec l’accord de l’architecte des Bâtiments de France (bâtiment XVIII° siècle). La toiture conservera des tuiles plates. La pierre de taille (grès rouge) sera lavée par jet sous pression et recouverte d’une couche hydrofuge. Certains appuis de fenêtre en pierre seront remplacés. Le crépi sera repeint, de même que les battants des volets. La corniche sous le toit sera pourvue d’une planche entre chevrons. – Plan de situation – Photographies (façade sur rue, façade sur cour)

Relevé d’actes

Jean Jacques de Dormentz et sa femme Anne Elisabeth Boos de Waldeck, Jean Louis Wormser de Vendenheim et sa femme Marie Salomé Boos de Waldeck, Jean Louis de Schmidtberg et les enfants issus de sa femme Anne Ursule Boos de Waldeck, Philippe Jacques Haffner de Wasselonne, Jean Hammann de Müllenheim au nom de sa femme Anne Reine Haffner de Wasselonne et le fils mineur de Jean Jacques Haffner de Wasselonne vendent 550 livres la maison sise dans la rue alors nommée rue de la Chaîne au marchand de vins Jacques Zorn (propriétaire de la maison contiguë rue de l’Ail

1637 (ut spâ [11. Martÿ]), Chambre des Contrats, vol. 477 f° 244-v
(Protocollat. fol. 17.) Erschienen Jr: Hannß Jacob von Dorments Jr: hannß Ludwig Wormbser von Vendenheim, Alß Eheuogt Anna Elisabethen und Maria Salomeen gebohrner Bosin von Waldeck, Mehr Jr. hannß Ludwig von Schmidtberg innamen und von wegen seines, mit weÿ: Fr. Anna Ursula Bosin von Waldeck see. erzielten döchterlins Maria Ursula, diße Zu fünf Achtetheil, Item Jr. Philipps Jacob Haffner von Waßlenheim für sich selbst, So dann Jr. hanß Hamman von Müllenheim, alß Eheuogt Anna Reginæ Haffnerin von Waßlenheim vnd alß erbetener Vogt Clauß Jacoben, weÿ: Jr. hanß Jacob Haffner von Waßlenheim seel. hinderlaßenen Sohns, Zu den vbrigen dreÿ Achten theilen
haben in gegenwärtigkeit H Jacob Zornen, deß Weinhändlers und burgers Zue Str. (verkaufft)
Hauß, Hoffstat und höfflin, mit allen andern Ihren gebäwen & alhie in der Kettengaßen neben H hanß Adolff Grüenwalden Fünffzehner && Einer behaußung dem Stifft S. Thoman gehörig hinden vff den Käuffer selbsten stoßend, so gantz freÿ ledig eÿgen – per 550 lb

La maison revient ensuite à son fils Jean Charles Zorn qui épouse en 1634 Marie Weitz, fille du marchand Jean Weitz

Proclamation, cathédrale (luth. p. 332)
1634. Johann Carle Zorn der Handelsman, H. Jacob Zorn des Handelsmanns sohn, Vnd J Maria H. Johann Weitz des Handelsmanns tochter. Eingesegnet Zu S. Claus montag 3. febr. (i 171, pas de mention à Saint-Nicolas)

Jean Charles Zorn se remarie avec Anne Marguerite Osswald, veuve d’Etienne Wieg, lieutenant du régiment de Schmidtberg. La maison acquise par son père figure avec ses titres à l’inventaire des apports dressé en 1644

1644 (11.6.), Me Ursinus (Jérémie, 60 Not 14) n° 12
Inventarium Über Herrn Johann Carl Zornen burgers alhie Zue Straßburg Zue fren Annæ Margarethæ Oßwaldin weÿl. H Stephan Wiegen, geweßenen Leüthenants under dem Altten Schmidtbergischen Regiment hinderlaßenen Wittwen seiner lieben fr. hochzeitterin in die Ehe Zubringende nahrung Nahrung auffgerichtet 1644. – In beÿsen deß Ehrenhafft Hannß Mooßen Schneiders vndt burgers alhie Zu Straßburg ehrengedachter fraw Annæ Margarethæ Oßwaldin geschwornen Vogts – So beschehen auff dinstag den 11.ten Junÿ A° 1644.

Inn einer alhie in der Statt Straßburg in der Kettengaßen gelegener vndt in dieße nahrung gehöriger Behaußung Ist befunden worden wie volgt
Auff den undern Kasten, Inn der Kammer A, Inn der Kammer B, Inn der Kammer C, vor dießer Kammer, Inn der hindern Stub Kammer, Inn d. vorden Stub Cammern, Vnd. Im haußöhren, Inn d. Vndern Stuben, Vnder dem Schopff, Im Keller – Im seiffenhauß neben dem Schiff
Sa. haußraths 199, Sa. Wahren 38, Sa. Bahrschafft 27, Sa. Anschlags d. Behaußung 600, Sa. d. Liegenden Güetter Anschlags 100, Sa. der Schulden 1783, Summa summarum 2747 lb
Eigenthumb vndt beßerung ane einer behaußung. Item Hauß Hoff vnd Hoffstatt mit allen Ihren gebeuwen weithen begriffen zugehördten rechten vnd Gerechtigkeiten gelegen alhie in der Statt Straßburg in der Ketten gaßen, einseith neben deß Stiffts Zu St. Thoman behaußung so Herr M. Sebastian Heuß der helfer Zu S. Clauß bewohnt, anderseith neben Herrn Hannß Adolff Grüenwaldt burgern alhie Zu Straßb. erben, stoßt hinden vff N. Joh: Friderich Zornen deß H. brudern, Ist freÿ, ledig vndt eÿgen hiehero taxirt v. angeschlagen für vndt vmb 600. lb. Darüber sagt j. t. Perg. Kauffbr. mit d. St..Straßb. anhangenden Contract Insigel v.wahrt, vnd datirt den 11. Martÿ 1637. Inhalts wie deß Herrn Vattern seeliger dieße Behaußung von Jr Philips Haffner von Waßlenheim für sich selbsten, Item Hannß Jacob von Dormentz, hannß Ludwig Wormbser von Vendenheim vndt Hanß Hamman von Müllenheim, als Eheuögten Annæ Elisabethæ vndt Mariæ Salomeen gebohrnen Bosin von Waldeckh vndt Annæ Reginæ Haffnerin von Waßlenheim, wie auch Ihme von Müllenheim als erbettenem Vogt Clauß Jacoben, weÿ: Jr. hanß Jacob Haffners von Waßlenheim seel. hinderlaßenen Sohns, So dann Hannß Ludwigen von Schmidtberg Im namen vndt von Weegen seines, mit weÿl: Fr. Annæ Ursulæ Bosin von Waldeck seel. erzeugten döchterlins Mariæ Ursulæ für freÿ ledig vndt eigen an sich erkaufft, mit altem Lit. A. signirt vnd dabeÿ gelaßen.

Accord entre Jean Charles Zorn et la grand-mère de ses enfants Marie Bittot veuve du marchand Jean Weitz
1644 (10. Sept.), Chambre des Contrats, vol. 493 f° 552
Erschienen hannß Carl Zorn mit beÿstand hannß Jacob Ruoffen deß Kantengießers seiner Zweÿer Kind. Vogts an einem,
So dann H Johann Henrich Boch der handelßmann und H Philips Mangolt der Notarius beede als ober: und vndervögte Frawen Mariæ Bitotin weÿl. H Johann Weitzen deß handelßmanns seel. wittibin, ihr der Zornisch. Kind. Groß Muter am andern, Vnd beede theil mit beÿstand H Joachim Bockhenhoffers und H Johann Reinhard Kreß. alß vß E. E. groß. Rhats mitel hierzu insonderheit Deputirter
haben bekannt, daß Sie sich wohl der Kind. bißherig. alß auch künfftig. Vnderhaltung halben durch Vermittlung ehrengedachter Rhathherrn mit einander gütlich dahin verglich. hetten, nemblich d. Sie die Großmutter ernandte Zornen für die bißherige Alimentation ihrer Enckle seiner Kind. 10 Reichßthaler (…)

Autre accord passé avec les héritiers de Marie veuve de Jean Weitz
1651 (9. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 510 f° 390-v
Erschienen H Johann Henrich Bosch der handelßmann alß ober: und H Philippus Mangolt d. Notarius alß Under Vogt Fr. Mariæ weÿl. H Johann Waÿtzen deß handelßmanns sel. Wittibin, Ferners H Johann Baptista Waÿtz Capitain für sich selbst und im nahmen Julÿ Waÿtzens seines Bruders deßentweg. Er de ratificatione cavirte und H Paulus Kirchner der Barbierer alß Vogt weÿl. H Isaac dexen deß handelßmanns mit Weÿl. Johanna Waÿtzin Ehelich erziehler Kinder an einem,
So dann Johann Carl Zorn für sich selbst. und hannß Jacob Ruoff der Kanntengießer alß Vogt sein Zornen mit weÿl. Mariæ Waÿtzin ehelich erzeugter Kind. am andern,
Demnach Sie die Waÿtzische wittib Kind. und Enckhel Und Sie die Zornische Vatter und Kinder underschiedliche Forderung gegen einand. gesucht (Verglichen)

Jean Charles Zorn qui a reçu en partage la maison rue de la Chaîne (rue du Puits) et Jean Frédéric Zorn celle rue de l’Ail s’accordent au sujet d’un chenal qui part de la maison rue de l’Ail et s’écoule par le terrain de la maison rue de la Chaîne. Le chenal sera une servitude perpétuelle au profit de la maison rue de l’Ail. Le témoin est Jean Jacques Ruff, demi-frère des parties et tuteur des enfants de Jean Charles Zorn

1652 (15. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 512 f° 637
Erschienen hannß Carl Zorn an einem,
So dann hannß Friderich Zorn am andern theil,
haben bekannt, Nach dem Sie beede Brüdere Vff Ableib. weÿl. H Jacob Zornen deß Weinhändlers ihres Vatters seel. die Vätterliche häußer der gestalt getheilt, deß hannß Carl die hindere Behaußung in der Kettengaß., hannß Friderich aber die vordere Behaußung Zum Knobloch überkommen, hetten sie sich Zwar damahl. albereit dahien verglich. aber solcher Theilung schrifftlich anzuhenck. vergeß., daß der Nach auß dem Hauß Zum Knobloch, in und durch daß hindere hauß sich Ziehend alß eine ewige dienstbarkeit deß hindern haußes, und eine ewige Gerechtigkeit deß vordern haußes für und für bleib. solle, Inmaß. Sie dann einand. solches hiemit widerholt, becräfftigt und für sich alle ihe Erben und Nachkommen alß Besitzer der obgedacht. beden häußern ohnverbrüchlich Zu halten angelobet haben (…) Jedoch mit dißer Erläuterung, daß berührter Nach der gestalt versorget werd. solle, damit entwed. gar nichts ohneeines durchlauffen könne, od. wann ie die nothdurfft solches erfordern würde, dennoch daßelbe mit nachgießendem saubern waßer strackhß durch und außgeschwämmet werde, und daß keinen Unlust und Gestanckh verursachen möge
Act. in p.sent. hannß Jacob Ruoffen deß Kanntengießers alß beeder Part. stieffbruders und eingangß gedachts hannß Carl Zornen Kind. Vogts

Transaction au profit des deux enfants issus de Marie Weitz, Anne Marie Zorn femme du passementier Jean Georges Andres et Jean André Zorn
1658 (10.4.), Me Oesinger (David, 37 Not 14) n° 8
Zuwißen (…) die Ehrenveste vorgeachte und Vornehme H Johann Carlen Zorn burger und handelßmann alhie an einem, Und H Johann Jacob [Ruff] auch burger und Kandtengießer alhie als geordnet und geschworenen Vogts frawen Annæ Mariæ Zornin, H Johann Geörg Andreßen burgers und Paßmentmachers alhie ehelich. Haußfr. und Johann Andres Zornen ehegemelten H Johann Carle Zornen mit Fr. Maria Weitzin in erster Ehe erzeügte dochter und Sohns
Abtheilß: und Vergleichung
Sambstag den 10. Aprilis A° 1658

Jean Charles Zorn hypothèque la maison rue du Puits au profit des enfants de Jean Christophe Richshoffer. En marge, quittance remise aux héritiers de Marie Elisabeth Zorn et de Jean Georges Deubler

1673 (11. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 541 f° 403
H. Johann Carl Zorn der handelßmann
in gegensein Johann Caspar Dietzels deß Stadtrichters alß Vogts Weÿl. H. Johann Christoph Reichßhoffer geweßenen alten Großen Rhats Verwanthens nunmehr seel. nachgelaßener Kinder – schuldig seÿe 300. lb
Unterpfand, hauß, hoff, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhier in der Brunngaß, einseit neben den Grünwaldischen Erben, anderseit neben Einer Behaußung dem Stifft St Thomann gehörig, hind. Vff H Daniel Wÿden dem handelsmann stoßend gelegen
[in margine :] Erschienen Fr. Margaretha Widtin gebohrne Baürin deren die Hievor restirend 150. lb. Capital von weÿl. H. Johann Christoph Richßhoffer deren leiblichen Sohn vermög über deßen verlassenschafft durch H. Andream Schmid Notar. Publ. un A° 1685. auffgerichteten special Theilregisters fol. 17.b erblich zugefallen, mit beÿstand H. Johann Philipß Marolffs Ihres Vogts in gegensein Johann Georg Deublers deß Einspännigers alß Vatters und Daniel Hanolds würths Zum Ancker alß Vogt Sein deublers, mit weÿl. Maria Elisabetha, gebohrner Zornin, seiner ersten haußfrauen seel. erziehlhter 2 Kinder, deren die in vorstehender Verschreibung hypothecirte behaußung, nach inhalt deß über vorged. Ihrer Mutter seel. Verlassenschafft durch H. Johann Christoph Stöffel, Notar. Publ. ao. 1686. auffgrichtet. Inventarÿ fol. 41.b eÿgenthümblich gehörig (quittung) Act. d. 8.ten 8.br. 1688

Jean Charles Zorn meurt à 74 ans en octobre 1685. La maison revient la même année (voir l’inventaire de 1686) à sa fille Marie Elisabeth qui a épousé en 1678 le sergent Jean Georges Deubler, fils de tonnelier

Sépulture, Saint-Thomas (luth. p. 803) 1685. H. Johann Carlen Zorn handelßmann von 74. Jahr starb den 26. Sept. ante ii. vormittag, vnd wardt begrab. den 30. Ejusdem Zu St. Helenæ (i 351)

Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 178-v, n° 18)
1678. Eodem [11. Aprilis] Zu St Thomæ Copulirt worden Joh: Georg Däubler einspenniger alhier, Hanß Georg Däublers Küblers hinterlaßener ehelicher Sohn, J. Maria Elisabetha H. Joh: Carl Zornen burgers v. handelsmanns eheliche tochter (i 180)
Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 76, n° 453)
1678. Eodem [31. Martÿ u. 7. April.] Johann Geörg Deubler d. ledige Einspänniger weÿl. Johann Geörg Deublers burgers undt Küblers ehelich. Sohn, Jfr. Maria Elisabetha H. Johann Carl Zorn. Burgers v. handelßmanns eheliche tochter. Cop. St. Thomæ d. 11. Aprilis (i 40)

Marie Elisabeth Zorn meurt en 1686 en délaissant deux enfants. L’inventaire est dressé dans la maison dont elle a hérité en 1685. La masse propre au veuf s’élève à 33 livres, celle des héritiers à 421 livres. L’actif de la communauté s’élève à 65 livres, le passif à 130 livres

1686 (23. 7.bris), Me Stoeffel (Jean Christophe, 57 Not 5) N° 22
Inventarium und beschreibung Aller und Jeder Haab, Nahrung und Güethere, so weÿland die Wohl Ehren und viel tugendtsame fraw Maria Elisabetha Deüblerin gebohrne Zornin deß Ehrengeacht vnd achtbahren H Hannß Georg Deüblers deß Einspennigers vnd burgers Zu Straßburg eheliche haußfraw seel. alß dieselbe den 1.ten Julÿ Jüngsthin dießes noch lauffenden 1686. Jahrs inn Gott dem Herrn seelig verschieden verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Ehrengeachten vnd achtbahren herrn Daniel Hanoldts, würths und Gastgebers Zum Ancker burgers alhie alß geschwornen vogts Hannß Georgen vnd Mariæ Salome beeder geschwüsterdt, der ietzt abgeleibten seel. mit ihrem hinderpliebenen H. Wittwer ehelich erzeügter Kinder vnd ab intestato rechtsmäßiger Erben inventirt – So beschehen vnd angefangen inn Straßburg auff Montag den 23.ten 7.bris Anno 1686.

Eheberedungs Copeÿ. (…) pge. in originalj ist den 19.ten Februarÿ A° 1678. beÿ mir vor: vnd nachgemeltem Notario verschrieben vnd doppelt außgefertigt worden.
Copia Codicillj, So die Verstorbene fraw seel. noch im ledigen standt auffgerichtet, den 25. Martÿ A° 1678. Vor mir auffgerichtet word.
Copia Letztern Codicilli, den 30. Junÿ 1686. Vor mir auffgerichtet word.
In einer allhie inn der Statt Straßburg inn der brongaßen Gelegener behausung so auch inn dieße Verlaßenschafft Gehörig vnd hernach beschrieben, ist befunden worden wie volgt.
Ane Hültzen vnd Schreinerwerckh. Auff der bühnen, Inn der Cammer A, Inn der Saal Cammer, Inn der Cammer C, Vor dießer Gemachen, Inn der Wohnstuben, Im Stub Cämmerlein, Im vndern haußöhren, Inn der Kuchen, Inn der Eßig Cammer, Im hoff, Im Keller
Eÿgenthumb ane einer behaußung (E.) Item hauß hoffstatt vnd höfflein mit allen andern Ihren gebäwen, begriffen weithen rechten, Zugehördten vnd gerechtigkeiten gelegen alhie inn der Statt Straßburg inn der Bronngaßen, 1.s. neben H. Jeremias Schreibers handelßmann vndt burgern alhie, 2.s neben einer dem Stifft St: Thoman gehörigen behaußung, so der Zeit H. M. Johann Spiegler Pfarrherr Zu St: Niclauß alhie bewohnt, hinden auff H. Daniel Wÿden burgern Zu Straßb. anietzo aber burgern Zu Dorlißh. wohnhaft behaußung stoßendt. Davon gehen Jährl. den 11.d Julÿ 7. lb 10. ß Zinß Fr. Margarethæ Wÿdin gebohrner Baurin H Daniel Alexander Wÿden verlaßene haußfr. seind inn hguth abzulößen mit 150. lb, ferner 3. lb 16 ß 5 s Jährl. auff Weÿhenachten H. Daniel Ößingern Juris Practico vnd Schaffnern Zu St. Margarethen vnd Agneßen, alß Jgfren Mariæ Elisabeth Andreßin geschwornen Vogten inn hptguth lößig mit 95. lb 11 ß d, Vnd dann 1. lb 4 ß Zinnßes Jährl. auch auff weÿhenachten weÿl. H. Johann Andres Zornen barbierers Zu Mühlheim beÿ Cölln seel. hinderlaßenen Kindern vnd im restirendem h.guth abzulößen mit 30. lb. thun dieße 3. Capital beschwerdten zusammen 275. lb 11 ß. Vber vorstehende beschwerden angeschlagen wie solche die fraw seel. in A° 1685. Käufflich angenommen, 224. lb 9 ß. Darüber sagt j. y. Perg. Kbr. m. d. Statt Straßb. Cancelleÿ Contractst. größeren Insiegel verwahret, datirt den 11.t Martÿ A° 1637. mit altem Lit. A. signirt vnd darbeÿ gelaßen.
Ergäntzung deß wittwers unveränderten guths. Vermög geferttigten Summarischen Überschlags mit gewohnlich auffgerechneter beßerung wegen weÿl. frawen Anna Maria Weberin gebohrner Borthin hannß Georg Wabers deß Küblers und geweßenen Burgers Zu Straßburg haußfrawen, daß Wittwers Mutter seel. Verlaßenschafft in A° 1686. auffgerichteten Inventario
Ergäntzung der Erben unveränderten guths Auß dem Verkauff vnd Erlöß Registers Concept waß abe weÿl. H. Johann Carl Zornen handelßmanns vnd burgers Zu Straßburgn der Frauen Vatters seel. verkauften mobilien in A° 1685. erlößt
Deß Wittwers unverändert Vermögen, Sa. Silbers 8 ß, Sa. guldenen Ring 18 ß, Sa. Ergäntzung 89. lb, Summa summarum 90. lb – Schulden 57, deß Wittwers restirend. unverändert Vermögens 33
Hierauff würd der Erben unverändert Guth beschrieben, Sa. haußraths 49, Sa. Silber geschirrs 16, Sa. guldiner Ring 4, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 28, Sa. Eÿgenthumbs ane einer behaußung 224, Sa. Schulden 98, Sa. Ergäntzung o, Summa summarum 421 lb
Endlichen würdt auch daß Gemein verändert vnd theilbahr Guth beschrieben, Sa. haußraths 29, Sa. Silbers 15, Sa. Schulden 20, Summa summarum 65. lb – Schulden 130 lb, die Theilbare passiva vbertreffen daß theilbahre guet vmb 65. lb – deß Wittwers Eÿgenthümblich Vermögen 67 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 380 lb

Marie Elisabeth Andres (petite-fille de Marie Weitz, voir plus haut l’acte de 1658) fiancée au charpentier Jean Daniel Bendistel passe un accord avec les enfants de Marie Elisabeth Zorn et de Jean Georges Deubler qui hypothèque sa maison en garantie

1689 (25. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 560 f° 516-v
Jfr. Maria Elisabeth Andreßin mit beÿstand Johann Daniel Bändistel, deß Zimmermanns Ihres Hochzeiters wie auch Johann Georg Deiblers deß Einspännigers Ihres Vogts
in gegensein Daniel Hanold, deß Würths zum Ancker, alß Vogts Weÿl. Mariæ Elisabethæ gebohrner Zornin, vorged. Daüblers haußfr. mit Ihme deublern ehelich erzeugter 2. Kinder, angezeigt und bekandt daß Sie Maria Elisabeth auff abschlag derjenigen 95 Pfund 11 ß so dieselbe weg. Ihres Großelterlich. Guths auf nach beschriebener der Daüblerisch. Kind. eÿgenthümblichen behaußung Zuerfordern habe, baar empfangen habe 25 Pfund (…)
Und ist die behausung, so darfür und.pfandt dieße Nemblich hauß, hoff, hoffstatt mit allen deren Gebäuen, rechten und zugehördt allhier in d. Pronngaß, einseit neben Jeremias Schreibern, d. handelßmann anderseit neben einer dem Stifft St. Thomæ gehörig. behaußung, hind. auff H. Daniel Widen Ambtschreiber Zu Dorlißh. stoßend gelegen

Jean Georges Deubler se remarie à Plobsheim avec Anne Marguerite Gassner, fille d’aubergiste, qui fait son testament la même année en faisant des legs à ses beaux-enfants
Mariage, Plobsheim (luth. f° 437)
1690. den (*) 8.br ist allhier auß Gn. herrschafft. erlaubnis nach vorher gegangener p.clamation Copulirt Worden, herr Georg deübler Einspänniger Zu Straßburg Mitt Anna Margaretha Herr Daniel Gaßner sel: wirth Vnd gastgebers Zu Straßburg ehl. hinderlaßene tochter [unterzeichnet] hanß Georg deibler alß hochZeither (i 455)

1690, Me Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 30)
Codicillus Fr. Annæ Margarethæ Deüblerin gebohrner Gaßnerin, H Hannß Georg Deüblers Hausfr., Mittw. d. 29. Martÿ St. N. 1690.
persönlich erschienen die Ehren und Tugendreiche fraw Anna Margaretha Deüblerin gebohrne Gaßnerin, des Ehrenvesten herrn Johann Georg Deüblers, beÿ löbl. Statt Straßburg verordneten Einspennigers vnd burgers haußfr. Zwar durch Gottes schickung, Krancken leibs auf einen bette ligend, dennoch aber durch göttliche guter verständiger Sinnen, richtiger vernunfft
Sechstens verschafft Sie die fr. Codicillerin Ihrem lieben Stief Töchterlein Salome Deublerin (…)
Fürs Siebende, Sie die fr. Codicillerin Ihrem Stieffsöhnlein hannß Georg Deublern

Le sergent (garde) Jean Georges Deubler loue une partie de la maison à Louise Lointier veuve Brailly. Le bail est résilié un mois plus tard

1700 (8.1.), Chambre des Contrats, vol. 573 f° 11
Fut present Jean Georges Däubler Garde de la ville de Strasbourg
bail à Mad.lle Louyse Lointier Veufve de Mons. Brailly
dans sa maison Scituée à ladite ville, rüe de puit appellée Bronngaß, les commodités Suivantes Scavoir au premier étage en haut un poël, deux chambres à costé, une chambre à cheminée sur le devant plus une cuisine proche ledit poël, une cave separée et une partie du grenier d’en bas, tout pour un an à commencer au jour de Pâque de l’année courrante, pour 180 livres tournois faisant 45 livres de Strasbourg
[in margine :] Erschienen Hn Däublers hierinnen gemelten Verleihers Haußfr. Anna Marguerite gebohrne Gaßerin, als von demselben hierzu befehlt, an einem, So dan hierin bemelter frauen Entlehnern Sohn Nahmens H. Franciscus Brailly am andern theil (die) lehnung cassirt worden, den 27. febr. 1700

Inventaire après décès d’un locataire, Anne Gartner veuve du brasseur Jean Pierre Montfort

1705 (12. 7.br), Me Oesinger (Jean Adam, 39 Not 8) n° 183
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, so weÿl. die Ehren und tugendsahme Fr. Anna Montforthin gebohrne Gartnerin weÿl. deß Ehrenhafften H. Johann Peter Montforts geweßenen bierbrauer und burgers alhier
In einer allhier in der Statt Straßburg ahne der Bronngaßen gelegenen Vorgemelten Hrn Johann Georg Deublers eigenthümlich bewohnenden behaußung befunden worden wie Volgt (…)

Marie Salomé Deubler hypothèque sa moitié de maison au profit du greffier de la Chambre des Contrats François Reisseisen pour régler les frais de mariage

1706 (9.8), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 579-v
Maria Salome geb. Deüblerin so majorennis Und ohnbevögtigt mit beÿstand Und consens Johann Georg Deüblers des Einspennigers Ihres leiblichen Vatters [unterzeichnet] Maria sallome deiblerin, Joh.Georg deübler als vatter
in gegensein herrn Francisci Reißeißens U.J. Ddi et Cancellariæ contractuum Actuarÿ, zu bestreitung der Hochzeit Uncosten – schuldig seÿen 150 pfund
cediren und übergeben Ihr Mütterliches Guth und in specie den Ihre darunter begriffene Helffte der behaußung welche allhier in der bronngaßen gelegen cum appertinentÿs Worbeÿ obiger darüber der Vatter die bürgschafft deswegen versprochen

Jean Georges Deubler et Anne Marguerite Gassner hypothèquent la maison au profit des enfants Reinhold

1715 (9.5.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 370-v
Joh: Georg Deibler Enspenniger und Anna Marg: geb. Gaßnerin beÿständlich niclaus Montfort müntzbott und Simon Richert schneiders
in gegensein S.T. H. Philipp Caspar Leitersperger XV.ers alß vogts Reinholdischer KK zweÿter Ehe – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, seine behausung c. appert: allhier in der brunngass, einseit neben Buttner anderseit neben einem Decanat hauß nach St Niclaus hinten auf Seilerer*

L’inventaire après décès du sergent Jean Georges Deubler est dressé en 1719, accompagné d’un état des frais de construction. La minute n’en est pas conservée

1719, Me Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Inv. über Weÿl. H. Johann Georg Deublers gew: Einspannigers alher Verl. samt dem Verkauff: Regist: u. einer Specification uber die an das hauß in der bronngaß verwendete bau: kösten

La veuve de Jean Georges Deubler demande que les sommes dues par son mari à la Taille soient réduites ou annulées eu égard à sa pauvreté. Les Quinze décident de ramener la somme importante de 46 livres à 11 livres.
1719, Protocole des Quinze (2 R 123)
Joh: Georg Deublers pt° Stallgelts
(p. 276) Sambstag d. 29. Aug. 1719. Moss. nôe weÿl. Joh: Georg Deublers des gewesenen Einspännigers Wittib pt° Stallgelts prod. Undth. Memoriale und bitten handelt inhalts. Ego ließ solches ab, gehet dahien daß dero maritus in Zehen undt mehr jahren 46. lb 11 ß 6 d Stallgelt aufschwellen laßen, Weilen deßen nahrung Zum falliment gekommen, undt so schlecht daß Sie an dero in die Ehe gebrachten guth nicht Viel über 100. R. ansehnliches Verbürget, da doch dero Zugebrachtes guth sich über 2000. R. beloffen, alß bäthe sie in ansehung Ihrer eußerste armuth ihro das schuldige stallgelt, wo möglich gäntzlich nachzulaßen.
Obere Stallherren laßen hierauff durch mich berichten, daß die Implorantin sich beÿ denen selben angemelt, und ebenmäßiges petitum gethan, auch Obige umbstände allegirt, Ob nun wohl dero betrübte Zustand undt dero maritus ihro alles Vorthan, undt deßen Verlaßenschafft Zum falliment kommen, notorisch, auch durch das Von Ihro producirte Verlaßenschafft Inventarium solches Wahr* dargethan. Weil jedoch die Summ zu starck, alß habe mann dieselbe beÿ Mghh. einzukommen angewießen Zu Mghh. stellend, ob und wie viel Sie der Implorantin alß beÿ Welcher die außweißung ohnzuwissentlich stecken bleibet, nachlaßen wollen. Erk Wird obige 46. lb 11 ß 6 d auff 5. lb in gnaden moderirt und residuum nachgelaßen.

Les deux enfants Deubler hypothèquent la maison au profit de Susanne Richshoffer veuve Gambs

1719 (12.7.), Chambre des Contrats, vol. 593 f° 361
hr. Joh. Georg Deubler Königlicher Polnischer Commissarius, Joh. Daniel Osterrieth schuemacher und Maria Salome geb. Deublerin beÿständlich Joh. Michael himmler peruquenm: und Andres Lobstein weißbeckers
in gegensein fraun Susannæ Gambßin wittib geb. Richshofferin beÿständlich H Joh: Sebastian Gambs Jurium Candidatum weilen unbevögtigt – 1100 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert: in der brunngaß, einseit neben H. Dreutlinger anderseit neben H. Büttner hinten auff Stuber

Le cordonnier Jean Daniel Osterriet et Marie Salomé Deubler hypothèquent leur moitié de maison au profit de Susanne Marguerite Holberger veuve Fessenmeyer

1719 (28.11.), Chambre des Contrats, vol. 593 f° 571
Joh. Daniel Osterriet schuemacher und Maria Salome geb. Deublerin beÿständlich Daniel Deubler des Einspennigers und Joh. Michel himmlers peruquenmachers
in gegensein Lorentz Bronner schreiners als vogts Susannæ Marg: feßenmeÿerin wittib geb. holbergerin – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, die helfte ahn ihrem hauß cum appertinentis allhier in der brunngaß, einseit neben neben dem Pfarrhauß nach St Niclaus anderseit neben H. Büttner uxorio nôe. hinten auff auf d. Stueberische hauß

Jean Georges Deubler, commissaire à la cour électorale de Saxe, cède sa moitié de maison au sergent Daniel Deubler

1720 (30.7.), Chambre des Contrats, vol. 594 f° 350
(1375) hr Joh: Adam Ößinger Not: publicus nahmens H. Joh. Georg Deublers königlichen Pol: im Churfürstlich Sachßischen hoff Commissarÿ
in gegensein Daniel Deubler Einspennigers
deß Principalen helfte ahn einer behausung hoff hoffstatt sambt allen deroselben zugehörden, weithen, rechten und Gerechtigkeiten in d. brungaß, einseit neben dem Pfarrhauß der Kirch St Nicolai, anderseit neben Joh. Philipp Büttner dem gastgeber hinten auff die Stuberische behausung, welche ganzte behausung 125 und 1100 capitalien beladen, welche zur heltte der käuffer übernimmt, geschehen um 762 pfund

Marie Salomé Deubler femme de Jean Daniel Osterrieth cède l’autre moitié de la maison au même

1720 (17.9.), Chambre des Contrats, vol. 594 f° 453
(1375) Maria Salome geb. deublerin beÿständlich Joh. Daniel osterrieth schuemachers ihres mariti
in gegensein Daniel Deubler Einspennigers
ihre helfte ahn einer behausung hoff hoffstatt sambt allen deroßelben zugehörden, weithen, rechten und Gerechtigkeiten in der brunngaß, einseit neben dem Pfarrhauß der Kirch St Nicolai, anderseit neben Joh. Philipp Büttner dem gastgeber hinten auff die Stuberische behausung, welche ganzte behausung 125 und 1100 capitalien beladen, welche zur helfte der käuffer übernimmt, geschehen um 762 pfund

Daniel Deubler cède ses droits au directeur de la Monnaie Valentin Beyerlé qui revend la maison au secrétaire des Quinze Jean Christophe Kleinclaus moyennant 1 620 livres

1725 (30.7.), Chambre des Contrats, vol. 599 f° 408-v
H. Lt. Johann Valentin Beÿerle E. E. großen Raths alter beÿsitzer und Directeur der königl. Müntz
in gegensein H. Johann Christoph Kleinclauß J.V. Lti und Obersecretarÿ des Collegÿ ged. H. der Fünffzehen
Eine Behausung bestehend in Vorder: Nebens und hinderhauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten allhier ahne der Bronngaß, einseit neben dem der Kirch zu St Nicolai gehörigen Pfarrhauß, anderseit neben der Büttnerischen wittib und Erben, hinten auff die Stuberische behausung – um 1620 pfund

Le poste de procureur auprès du Petit Sénat devient vacant après que le précédent titulaire Mena a été nommé secrétaire aux affaires criminelles. L’alternative exige que le candidat soit catholique. Parmi les deux postulants, le préteur royal porte son choix sur Jean Christophe Kleinclaus qui est avocat au Conseil souverain d’Alsace. Les Conseillers et les Vingt-et-Un ratifient l’avis du préteur royal
1712, Conseillers et XXI (1 R 195)
Zu der Procuratur stell beÿ E. E. Kleinen Rath ersetzung würdt Ein rubric erkandt. 125. wirdt ersetzt mit H. Joh: Christoph Kleinclauß. 146. 147.
(p. 125) Montags den 14.ten 9.bris 1712. Zu der Procuratur stell beÿ E. E. Kleinen Rath ersetzung würdt Ein rubric erkandt.
Herr ammeister Leitersperger proponirt, welchergestalten durch promotion herrn Mena zu einem Vergicht schreibern die stelle eines procuratoris beÿ E. E. Kleinen Rath vacant worden mghh. ersuchendt, daß Sie weÿllen wegen Vielen geschäfften dero ersetzung höchst nöthig geruhen wolten eine rubric Zu erkennen.
Erk. soll eine rubric beÿ der Cancelleÿ gemacht werden.

(p. 144) Sambstags den 17.ten Xbris 1712. Procuratur stell beÿ E. E. Kleinen Rath würdt ersetzt. Joh: Christoph Klein Clauß würdt Procurator beÿ E. E. Kleinen Rath
Herr Ddus Kniebß referite, es hatten die herren Obere Cantzleÿ: Herren sich Vor etlichen Tagen Zusammen begeben vmb dero Jenige subjecta welche sich in die zu wiederersetzung der durch promotion Hrn Lti Mena zu einem Vergicht schreibern vacant gewordenen stelle eines procuratoris beÿ E. E. Kleinen Rath, erkannte rubric geschrieben gegeben zu examiniren, dabeÿ sich befunden, daß Unter allen competenten mehr nicht als zween Von Catholischer religion weren, Vndt weÿllen Sie sich erjnnert, daß nach der Königlichen alternativ für dießesmahl Kein anderes subjectum als Von gedachter religion Zu erwehnter procuratur stelle gelangen Könnte, Indeme Hn Ltus Schenck der letzt erwählte geweßen, so der augspurgischen Confession zugethan, als hätten Sie Keinen auß schuß machen sondern die Wahl mghhrn überlaßen wollen.
Herr prætor Regius votirt Vndt meldete, es müße für dieses mahl für nemblich auff die Von Ihro Maÿestät allergnädigst eingeführte alternativ reflectirt werden, nach welcher auß angeregten Ursachen ein Catholischer subjectum erfordert werde, so dann auch daß dero Eligendus ein Licentiatus juris oder Rechtsgelehrter seÿe, Vndt weÿllen Er dieße qualitäten beÿ Hrn Klein Clauß befunden, so gar auch daß Er Zu einem advocaten beÿm Conseil Zu Colmar würcklich auffgenommen worden, als wolte Er ihme seine stimme gegeben haben.
Electus unanimiter Zu einem Procuratore beÿ E. E. Kleinen Rath hr Johann: Christoph Klein Clauß

Jean Christophe Kleinclaus épouse en février 1713 Marie Madeleine Weinemmer, fille d’Albert Weinemmer, prévôt de Mutzig et économe du même bailliage : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Eheberedung – zwischen dem Ehrenvesten und hochgelehrten herrn Johann Christoph Kleinclauß, J. V. Licentiaten Advocat in dem hohen Königl. Rath Zu Colmar und Wohlverordneten Procurator, Causarumque Patronum in E. E. Kleinen Rath der Statt Straßburg an einem, und der Viel Ehr und tugendreichen Jungfrauen Maria Magdalena Weinnemerin am andern theil – Straßburg den 1. February 1713. [unterzeichnet] Johann Christoph Kleinclauß, Maria Magdalena Weinemerin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 108)
Die 2. Februarii Anni 1713 honestus dominus Joannes Christophorus Kleinclaus ex Lanser diœcesis Basiliensis oriundus Juris utriusque Licentiatus, in suprema Alsatiæ Curia Aduocatus et in Senatu Argentinensis Causarum patronus ex una, et pudica dominicella Maria Magdalena Weinnemer ex Mutzig diœcesis Argentinensis oriunda defuncti Dni Alberti Weinnemer prætoris Mutzigensis et ibidem Satrapiæ Oeconomus (dum viveret) filia legitima ex altera partibus (…) Matrimonii Juncti sunt (signé) Johannes Christophorus Kleinclaus, Maria Magdalena Winemerin (i 60)

Fils de Jean Christophe Kleinclaus bourgeois de Landser au Haute-Alsace, Jean Christophe Kleinclaus devient bourgeois avec sa femme Marie Madeleine Weinemmer originaire de Mutzig en mai 1713 en s’inscrivant à la tribu de la Mauresse
1713, 4° Livre de bourgeoisie p. 797
H. Johann Christoph Klein Klauß J.ndus Von Landser, weÿl. H. Joh: Christoph Klein Glauß gew. burger daselbst sohn, vnd sein Fr. Maria Magdalena Weinhemerin Von Mutzig, empfangen das burgerrecht gratis, wird Zur Mörin dienen. J. d. 29. Dito [Maÿ] 1713

Les Quinze nomment Jean Christophe Kleinclaus secrétaire du Magistrat suite à la mort du précédent titulaire Lorentz
1714, Protocole des Quinze (2 R 118)
Rubric eines unter Secretarÿ beÿ Mgh herren, Johann Christoph Kleinclauß erwöhlt
(f° 168) Sambstags den 16. Junÿ 1714. Rubric eines unter Secretarÿ beÿ Mgh herren
Herr Secretarius Frid proponirt, daß nach deme vor einiger Zeit herr Secretarius Lorentz in den herrn entschlaffen, vnd seithero die secretariat stell vacirend worden, herr Prætor Regius vnd herr Stättmeister Wormbser darvor gehalten hetten, daß es Zeit were, daß eine rubric erkandt, vnd die Wahl alß welche ahne dießem hohen orth Zugeschehen pflegt, förderlich vorgenohmen werden möcht, Zu Mghh. stellend, ob Sie sich mit dießen gedancken conformiren wollen. Erk. beliebt.

(f° 214) Mittwochs den 8. Augusti 1714. Wahl eines Unter Secretarÿ beÿ Mgh herren
Herr Secretarius Frid proponirt, daß vor einiger Zeit Herr Johann Michel Lorentz der die stelle eines vndern Secretarÿ beÿ Mghh. getragen in dem herren entschlaffen were, deßen stell zuersetzen eine rubric erkandt worden, seith welcher Zeit folgende 4. subjecta sich geschrieben gegeben alß Johann Christoph Klein Clauß, Johann Georg Denner, Johann Jacob Herrenberger vnd Johann Klein, welche alle der Catholischen Religion Zugethan weren, vnd weilen die alternatif anietzo ahne einem von den Catholischen were, auch sie widererzetzung wegen vielen vorfallenden geschäfften sehr nöthig sein will, herr Prætor Regius durch diese Wahl Mghh. vermög habender ordnung gäntzlich überlaßen, so stünde dahien, ob Sie dieselbe anietzo vernehmen, vnd welchen von dießen obged. subjectis Sie dahn erwehlen wolten.
Worauff herr Johann Christoph Kleinclauß durch Ordentliche Wahl dahn erkoßen vnd erwöhlt worden, deme herr Secretarius Frid beÿgefügt, wie daß die Protocolla maßgeben, daß, wann Eine solche wahl geschehen, dieselbe von einem jeweiligen herrn Fünffzehen meister beÿ H. Räth und XXI. notificirt, vnd der* erwöhlte daselbsten den Eÿdt abzulegen angehalten werden wrere.

Jean Christophe Kleinclaus prête serment devant les Conseillers et les Vingt-et-Un
1714, Conseillers et XXI (1 R 197)
Die Wahl Eines Secretarÿ beÿ denen Hh. XV. wird referirt und schwört d. selben auff die Ordnung. H Joh: Christoph Kleinclauß würdt secretarius beÿ denen herren XV.n 83.
(p. 82) Sambstags den 18. Augusti 1714
Herr XV.er von Glaubitz als XV. Meister referirt es hätten Mggh. die Fünffzehen auf absterben H. Fünffzehen Secrearÿ Lorentz Zu einem anderwerttigen Fünffzehen Secretario Herrn Licentiatum Johann Christoph Kleinclauß erwählet Zu Mghh. belieben auß stellend ob Sie denselben ad juramentum admittiren wollen.
Admission, juravit.

Jean Christophe Kleinclaus est élu échevin à la Mauresse
1718, Conseillers et XXI (1 R 201)
Presentation Eines neu erwöhlten Schöffen beÿ E. E. Zunfft der Mörin. H. Joh: Cristoph Kleinclauß Wird alß Schöff presentirt. 170.
(p. 170) Montag d. 19. 10.bris 1718. Herr Ammeister H. Jacob Richshoffer Oberherr beÿ E. E. Zunfft der Mörin Waßmaßen nach deme H. Philipp Erhard vor etlichen Wochen dieses Zeitliche gesegnet die Hh. Schöffen in der Zahl 13. beneben Zweÿ Spött: Schöffen sich Versammlet, und ahne dessen stell, nach abgelesener ordnungen, abgelegten Eÿden und observirter Königlicher ordonnance die alternative betr. Weilen H. Gustav Philipp Faber E. Löbl. Policeÿ Gerichts actuarius Von Augspurgischer Confession der letzt erwöhlter gewest, Zu einen Schöffen erwöhlt haben H. Joh: Cristoph Kleinclauß xv. Secet. C. R. mit gehorsambster bitt diese Wahl gnädig Zu bestätttigen, ist Erkandt, Wird der Neu erwöhlte Schöff Obrigkeitlich Confirmirt, Jur. Eodem.

Jean Christophe Kleinclaus crée une rente viagère (titre clérical) au profit de son frère François Joseph Barthélémy Kleinclaus qui va entrer dans les ordres
1718 (29 aoust), Me Bidier Dutil (6 E 41, 20)
Titre clerical – furent present Sieur Jean Christophe Kleinclaus secretaire du conseil des quinze de Lad° ville, lequel a declaré
que pour pouuoir par sieur François Joseph Barthelemy Kleinclaus clerc du dioceze de Basle son frere parvenir a l’ordre de pretrize et pour satisfaire aux Regles de l’Eglize catholique, apostolique Et Romaine, de son bon gré a volontairement Reconnu et confessé avoir par ces presentes créé et constitue des maintenant et pendant La vie dud. Fr François Joseph Barthelemy Kleinclaus (…) pour tiltre clerical et sacerdotal 170 Liures 13 sols 4 deniers re Rente viagere (…)
hypothèque, Sçavoir au ban d’Achenheim dependance de la noblesse de la Basse alsas (…)
et a led. Jean Christophe Kleinclaus fait Election de domicile en La maison où il demeure en cette ville de Strasbourg sçituée Rue Höllengass près l’Eglise de Ste Barbe. Fait passé audit Strasbourg le 20° aoust 1718

Jean Christophe Kleinclaus meurt en janvier 1747 en délaissant deux filles et un fils. Les experts estiment la maison 1 500 livres. L’actif de la succession s’élève à 6 730 livres, le passif à 458 livres.

1747 (1.8.), Me Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 319) n° 465
Inventarium über Weÿland des Hoch Edel, vest und Hochgelehrten Herrn Johann Christoph Kleinclaus, Juris utriusque geweßenen Licentiati und des beständigen Regiments der Herren Fünffzehen hießiger Stadt Straßburg hochverdienten ersten Secretarÿ auch vornehmen burgers daselbsten nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1747. – nach seinem Freÿtags den 13.ten Januarÿ dießes Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen Hientritt, hie Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren S. T. Fraun Mariæ Magdalenæ Kleinclaußin gebohrner Weinnemerin, des seel. H. XV. Secret: geweßener Frauen Eheliebste nunmahlig hinterbliebener Wittib mit beÿstand S. T. H. Frantz Anthon Kellermann des Klosters Stæ Magdalena Wohlverordneten Schaffners auch Vornehmen burgers allhier, ihres Hn Schwagers und ane Vogststatt hierzu erbettenen beÿstands, wie auch einiger anweßender des Verstorbenen seel. mit erwehnter seiner hinterbliebener Frau Wittib ehelich erzeugter Kinder (…), wie nicht weniger Mariam Annam Rulandin Von hier und Theresiam Jungbluthin Von Offenburg gebürtig die beede dienst Mägd (geäugt und gezeigt) – So beschehen in der Königlichen Stadt Straßburg auf dienstag den 1. Augusti et seqq. Anno 1747.
Der verstorbene Herr XV.er Secretarius seelig hat ab intestato sowohl als per Testamentum Clausum Zu erben Verlaßen, wie volgt, Salvis ubique titulis 1.mo Frau Mariam Magdalenam Ottiliam Gerberin, gebohrne Kleinclaußin, vormahls weÿland Hn Francisci Henrici Leontÿ Jäger, geweßenen J. U. Lti und advocati beÿ dem Königlichen Hohen Rath Zu Colmar und Gerichtsschreibers allda seel. hinterlaßene Wittib, dermahlen aber Hn Michael Gerber, Med. Doctoris et Practici, E. E. großen Raths allh. alten beÿsitzers und löbl. Statt stalls jetzmahlig. wohlverdienten dreÿers auch Vornehme burgers allhier Frau Eheliebstin, so mit beÿhülff gedachtem ihres Eheherrn der Inventation in Persohn beÿwohnete,
2.do Frau Mariam Annam Bernardin gebohrne Kleinclaußin, herrn Julÿ Friderici Bernard, hoch Fürstl. Bischoffl. Hoff: und Regierungs Rath Zu Zabern, Frau Ehegemahlin, Und haben Sie beede Bernardische Ehe Personen sich zwar einige Zeit Vor angestellter Inventation in allhießiger Stadt Straßburg Persönlichen eingefunden das Logie in der dißortigen Kleinclaußischen Wohn: und Sterbbehaußung genommen und die Veranstaltung Zu dem Geschäfft mit helffen Verrichten, die Frau Hoffräthin aber Kranckheit halben solchem Geschäfft nicht beÿwohnen Können, jedoch ihrem Consenso zu deßen Vernehmung mündlich ertheilt, Er der H. Hoffrath aber beÿ andern H. u. Fr. Interesse von sich zu anfang deß selben auch persönlich eingestellet, und daß Zur Inventation geschritten werden Könne declarirt, gleichbalden aber sich wieder absentirt, und Vorgeschätzter mancherleÿ Ursachen wegen, berührtem Inventations geschäfft nicht beÿwohnen wollen. Hierauff begaben sich einige der Interesenten nebst mir dem Notario Zu Ihro Gnaden dem Regirenden H. Ammeister, um wie man sich beÿ sogestalt der Sachen Zu verhalten, befehl einzuziehen, welcher sogleich Erkandt, daß das angestelte Inventation Geschäfft ohe einigen Anstand in gehöriger Ordnung Vorgenommen werden könne. Alldieweilen aber mehr Ehrengedachte Frau Hoffräthin Bernardin allhier ohnverburgert, alß ist in deren Nahmen beÿ gegenwärtigen Gerichts feriis beÿ hoch Edel erwehntem Regirendem H. Ammeisters ein Deputatus Unterthänig erbetten und Von demselben Gnädig deputirt worden, Krafft Extractus deßen Hauß Memorialis dedato 28. Julÿ 1747. S. T. Hr Johann Georg Wild, E. E. Großen Raths alter und E. E. Kleinen Raths jetzmahliger Wohlverordneter beÿsitzer auch Vornehmen burger alhier welcher der Inventur Von Anfang biß Zu Ende in Persohn abgewartet. und dann
3. Herrn Lt. Johann Kleinclauß, Advocatum beÿ dem hohen Königlichen Rath Zu Collmar wie auch beÿ der hochfürstlichen bischöfflichen Regierung Zu Zabern und accessisten beÿ allhießiger löbl. Cantzleÿ, so beÿ 24. Jahr alt. Obnun derselbe gegenwärtigem Geschäft, Vermög hießigen Statuti ohne habendem Curatorem abwarten Könte, so ist doch ihme mit deßen eigener Genehmhaltung allein zu contentirung Vorgemelten H. Hoff: vnd Regierungs Raths Bernards Von gesamter nächten allhiesiger hochgeehrter Anverwandschafft zu einem Curatore ad actum constituiret und Von Gnädiger Obrigkeit nach besag Curaturÿ vom 19.ten Julÿ 1747 confirmiret worden, S. T. H. Frantz Mathias Zäpffel hochverdienter XXI. und Vornehmer Burger allhier so gehöriger orthen das gewohnliche Juramentum abgeleget und nebst seinem H. Curando dem Geschaäfft in Person beÿgewohnet. Alle dreÿ des Abgeleibten Hn XV. Secret. seelig mit eingangs ernandter seiner geweßener Frau Eheliebstin und nunmahlig hinterbliebenen Frau Wittib ehelich erzeugte Frau Töchtere und Herr Sohn

In einer allhier Zu Straßburg ane der Bron Gaß gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehöriger und hernach eingetragener behaußung befunden worden wie folgt.
Ane Höltzen: und Schreinerwerck. Auf der obern bühn, Auf der Zweÿten bühn, In der Mägd Kammer, In der sogenannten Gerümpel Kammer, In der Kammer darneben, Vor dießem Kammer, In des Hn Sohns Zimmer, In dem Vorzimmer, In der obern mittlern Stuben, In der Frantzösischen Camin Kammer darneben (perge f° 11)
(f° 19) Eigenthum ane Häußerin, Gärtten und Feld Ackern. Erstlichen eine behaußung, estehend in Vorder nebens und hinterhauß, hoff und hoffstatt auch bronnen, mit allen deroselben gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane der bronn Gaß, einseit neben dem, der Kirch Zu St. Nicolaj allhier gehörigen Pfarr hauß anderseit neben Hn Johann David Papelier dem handelsmann hinten auf Hn Johann Georg Stuber den handelsmann allhier stoßend, so freÿ ledig und eigen, und durch (die Werckmeistere) zufolg deroselben ad Conceptum gelüfferten schrifftlichen Abschatzungs Zeduls Vom 13.ten Junÿ 1747. angeschlagen worden vor 3000 R. oder 1500. lb. Darüber besagt ein Teutscher pergamentener Kauffbrieff, in allhießiger Cantzleÿ Contract Stub gefertiget und mit dero anhangendem Insiegel Verwahret datirt den 20. Julÿ 1725. außweißend wie der H. XV. Secretarius seel. dieße behaußung Von S. T. H. Lt. Johann Valentin Beÿerle damahligem Rathh. und nunmahl hochverdientenen H. Ammeister eigenthümlichen an sich erkaufft hat. Ferner ein älteter ebenfalls in allhießiger Cantzleÿ Contract Stub gefertiget und mit dero anhangendem Insiegel corroborirter Kauffbrieff dedato 17.te 7.bris 1720.
Item ein Gartten, Ohngefehr Zehen Acker groß (…) Vor dem Spitthal thor hiesiger Stadt, rechter hand unten an der Schachen Mühl (…)
(Behaußung und guth beÿm Neuen Hoff) Item eine behaußung, Hoff, hoffstatt, Scheur, Stall und bronnen sambt daran gelegenen ohngefehr 58. Acker außmachendem Feld (…) vor der Allhießigen Stadt Straßburg und deren sogenandtem Metzgerthor, oberhalb der Ganßau beÿ dem neuen denen Hh. Patribus Societatis Jesu allhier gehörigen Hoff (…)
(Haus und Guth zu Mutzig) Item ein behaußung, Scheur, Stallung und Garthen mit allen dero übrigen gebäuen, begriffen, Weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen in der Statt Mutzig (…)
Eheberedung (…) Straßburg den 1. February 1713. [unterzeichnet] Johann Christoph Kleinclauß, Maria Magdalena Weinemerin
Copia Testamenti – Ich Johann Christoph Kleinclaus Juris Utriuque Licentiatis und Gnaädiger Herren der Fünffzehen secretarius auch burger alllhuer Zu Straßburg (…) So beschehen in der Königlichen Stadt Straßburg auff Montag den 10. Februarÿ Anno 1744.
Copia Instrumenti über vor eingetragenes Testamentum – 1744, Johann Friderich Lichtenberger, Notarius publicus – Copia des den 10.te Februarÿ Anno 1747. durch mich Notarium dressirten Instrumenti Publicationis
(p 41) Hierauff wird nun die gesambte verlaßenschafft nach Maßgaab vorher einverleibter Eheberedung unter einer Massa beschrieben, Sa. haußraths 664, Sa. Bibliothec 119, Sa. der Chaise 40, Sa. Frucht 26, Sa. Wein und Faß 384, Sa. Silbers 366, Sa. Goldene Ring und dergleichen geschmeids 28, Sa. Viehes 30, Sa. Eigenthums ane Häußern gärtten und Feld Ackern 4423, Sa. Gülth von liegenden güthern 482 Sa. Schulden 163, Summa summarum 6730 lb – Schulden 458, restirende Verlaßenschafft 6272 lb
Stall summ 5269 lb
– Abschatzung dem 13. Junÿ 1747. Auff begehren Weillandt deß Ehren Vesten vnd groß acht bahren Herrn Johann Christoph Klein Clauß deß geweßenen Herren XV. Secretarius seel. hinterlaßenen Frau wittib und Erben ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg in der brunn gaßen gelegen ein seitß an Hn Babelier dem handelß Mann, anderseitß Neben einem Stiffts ahauß so zu St: Thomæ gehörig, hinden auff H. Stuber den tabackbereiter stoßend welche behaußung, ein gangß dem hoff und bronnen, Lincker handt daß wohn hauß so unden einen gewölbten Keller, oben dar auff die wohnstuben, Neben dar an eine Cammer Kuchen holtz Cammer und daß hauß Ehren, oben dar über ihm Ersten stock ein Vor Cammer Stuben Zweÿ Camin Cammern ein Nebenß Stübell und Cammer war über gleich daß tach darinnen Zweÿ Cammern ein alter tachstull besetzte bienen daß tach mit breidt Zigllen belegt, sambt allen gerechtig Keidt wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen Wërck Meister sich in der besichtigung befundten und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wirdt Vor und Umb Dreÿ Tausent Gulden
Der 2. begrieff ist auch allhier in der Statt Straßburg Vor dem spitall thorr gegen der Schagen Mühl (…)
bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërck Meistere, [unterzeichnet] Pflug Statt Lohnere, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

Jules Frédéric Bernard, conseiller à la régence épiscopale de Strasbourg, et Anne Euphémie Kleinclaus hypothèquent leur tiers de maison au profit de Frédéric Kornmann, assesseur des Treize

1750 (10.11.), Chambre des Contrats, vol. 624 f° 554-v
H. Julius Friedrich Bernard hochfürstl. bischofflischen hoff und Regierungs Rath hoher Stifft Straßburg wie auch verschiedener herrschafften Amtmann, versprochen daß seine eheliebste Fr. Anna Euphemia geb. Kleinclaußin so dermalen abwesend ehestens gegenwärtiger obligation accediren werde, wobeÿ erschienen des H. schuldners schwigermutter Fr. Maria Magdalena geb. Weinemerin weÿl. H. XV Secretarÿ Johann Christoph Kleinclaus Fr. wittib, mit beÿstand H. Frantz Antoni Kellermann des schaffners des Stiffts St Magdalena ihres schwagers verbürgt
in gegensein S.T. H. XIII. Friedrich Kornmann – schuldig seÿen 750 gulden
unterpfand, den dritten theil vor unvertheilt ane einer behausung, hoff und hoffstatt ane der Brunngaß, einseit neben H. David Papelier dem handelsmann, anderseit neben einer der kirch zu St Nicolaus gehöriges hauß, hinten auff gedachten H Papelier und Stuberischen erben

Marie Madeleine Weinemer meurt le 8 mai 1757. Outre son fils et ses deux filles mariées, elle délaisse un fils commandeur de l’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem et trois filles religieuses dont deux sont au couvent les Pénitentes et une au couvent Sainte Madeleine et Agnès de Strasbourg. L’actif de la succession s’élève à 6 257 livres, le passif à 5 781 livres

1757, Me Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 388) n° 711
Inventarium über Weÿland der hoch Edlen und hoch tugendbegabten Frauen Mariä Magdalenä Kleinclaußin gebohrner Weinemerin, auch weÿland des hoch Edel Vest und hochgelehrten herrn Johann Christoph Kleinclaus, geweßenen Avocat au Conseil Souverain d’Alsace und des beständigen geheimen Collegii der Herren Fünffzehen hoch verdienten ältesten Secretarii und Vornehmen burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen hinterlaßener Frau Wittib nun ebenmäßig seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1757. – nachdeme dieselbe Dienstags den 8. dießes Monats Martÿ durch einen seeligen tod von dießer Welt abgefordert worden, nach solch Ihrem seeligen Absterben Zeitlichen hinter sich verlaßen (…) ersucht und inventirt durch den herrn Sohn und beede Frauen töchter als Erben, ingleichem des herrn Sohns Frau Eheliebste die hoch und tugendbegabte Frau Catharinam Martham Kleinclaußin gebohrner Zäpffelin, Ferner Margaretham Pfaffin, François Meunier desTaglöhners Ehefrau, der seeligen Frauen Fünffzehen Secretariusin gewesene Kranckenwarterin, Annam Franciscam Rittmännin Von Kaÿl gebürtig dero gewesene dienst Magd und Catharinam Funin von Doßenheim gebürtig, des herr Sohns dienst Magd (geäugt und gezeigt)
Die hochseelig verstorbene Frau Fünffzehen Secretariusin Kleinclaußin hat Zu Ihren Erben ab intestato Verlaßen, wie folgt, Salvis ubique titulis 1.mo Frau Mariam Magdalenam Ottiliam Gerberin, gebohrne Kleinclaußin, Weÿland Hn Claudii Michael Gerbers, Medicinæ Doctoris und E. E. großen Raths allhier Zu Straßburg geweßenen alten wohlverdienten beÿsitzers nunmehr seeligen hinterlaßene Frau Wittib, welche mit beÿhülff Herrn Johann Heinrich Faust, J. U. Lti und E. E. Kleinen Raths Wohlbestellten Advocati et Procuratoris ordinarii, Ihren hierzu erbettenen Herrn beÿstands sich in Persohn beÿ dießem geschäfft eingefunden,
2.do Frau Mariam Annam Euphemiam Bernhardin gebohrne Kleinclaußin, herrn Julÿ Friderici Bernard, hoch Fürstl. Bischofflichen Hoff: und Regierungs Rath Zu Zabern wie auch Von Ihro hochfürstl. durchl. dem Erb Printzen Zu Heßen darmstatt Ingleichem hochverordneten Ambtmanns Zu Brumath und Offendorff Frau Eheliebsten, In deren Nahmen hoch Edelgeachter dero Herrn Ehegemahl beÿ dem anfang dießes geschäffts erschienen, Alldieweilen aber dieße Frau tochter allhier ohnverburgert, als ist zufolg hießiger ordnung auß E. E. Kleinen Raths Mittel Vermög Vorgelegten Extractus Memorialis vom heutigen dato den 30. dießen Monats Martÿ hierzu ex officio deputirt worden, herr Johann Caspar Hervé, der handelsmann und Edelgedachten Kleinen Raths Jetzig wohlverdienten beÿsitzer, welcher auch in solcher qualitæt dem geschäfft persönlich abgewartet, So dann
3.tio Herrn Johann Kleinclauß, Avocat au Conseil souverain d’Alsace, Nider Elsaßischen Ritterschafftlichen hochverdienten Amtmann und E. E. Großen Raths allhier wohlverdienten alten beÿsitzer auch Jetzig Wohlmeritirten dreÿern Löbl. Statt Pfenningthurns, In deßen Nahmen Zufolg einer von Ihme eigenhändig unterschriebenen de dato 26. hujus Mensis Martii ausgestallten hiehero vorgelegten Procuration, herr Johann Friderich Lobstein Notarius publicus und berühmter Practicus, deßen constituirter herr Mandatarius, dießem geschäfft abwartete.
Alßo alle dreÿ der hocheeligen Frauen Fünffzehen Secretariusin mit Eingangs hoch Eelgedachtem Ihrem Herrn Ehegemahl seeligen ehelich erziehlte Herrn Sohn und Zwo Frauen töchere auch zu dreÿen gleichen portionen und antheilern Verlaßene Rechtsmäßige Erben.
Von welchen Erbs Interessenten der jüngen Frauen Tochter Herr Ehegemahl herr hoff und Regierungs Rath Bernard heutigen tags eben als mann zu deißen Inventur schreiten und den anfang daran machen wolte, durch den Huissier Humbourg dero beeden Mit Erben einen acte significiren laßen, aus deßen Inhalt Er sich hiebeÿ Zugegen nochmahlen beruffen, Alldieweilen Er aber in solchem Acte die vornehmende Inventur keines weegs Zu verhindern, sondern vielmehr dieselbe zubeförden sich erkläret (…)
Pro Nota. Es hat die wohlseelige Frau Fünffzehen Secretariusin noch dreÿ töchter und einen Sohn im Leben verlaßen, Von welchen sich Zwo töchtern als Dames Religieuses in dem Closter Stæ Mariæ Magdalenæ Zu denen Reuerinnen genand und die dritte tochter in dem Closter Stæ Margarethæ und Agnes allhier befinden, So dann der herr Sohn Commenteur ordinis Sti Johannis Hierosolymitani in der Commenthureÿ allhier ist, Indeme Sie aber durch Ihro gethane gelübde auf die Zeitliche güether renunciret, als seind dieselbe nicht mehr Erbfähig so mann allhier berichts weiß anmercken wolle.

In einer allier Zu Straßburg ane der bronngaß gelegene in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hieunden eingetragenen behaußung sich befinden
Inhalt Inventarÿ des seeligen herrn Fünffzehen Secretarÿ Verlaßenschafft de Anno 1747. fol. 113. fac. i.ma erstrecket sich die summa des samtlichen damahls vorhanden geweßenen haußraths (…) auf 664 lb
(f° 14) Eigenthumb ane Häußerin, Gärthen und Feldackern. Erstl. eine behaußung, bestehend in Vorder: Nebens und hinterhauß, hoff und hoffstatt auch bronnen, mit allen deroselben gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane der Bronn Gaß, einseit neben der Kirch Sti Nicolai allhier gehörigem Pfarrhauß, anderseit neben Herrn Johann David Papelier, des handelsmanns Frau Wittib und Erben, hinden auf Weÿland Herrn Johann Georg Stubers des handelsmanns Erben stoßend, so gegen männiglichen freÿ Ledig und eigen und in offtallegirtem des seeligen herrn Fünff Zehen Secretarÿ Verlaßenschafft Inventario de Anno 1747. fol. 136. fac. i.ma durch der Statt Straßburg herrn Lohner und Werckmeistere angeschlagen vor 1500. lb
Item ein Gartten, Ohngefehr Zehen Acker groß Vor dem Spitthal thor hiesiger Statt, rechter hand unten an der Schachen Mühl (…)
Item eine behaußung, Hoff, hoffstatt, Scheur, Stall und bronnen sambt daran gelegenen ohngefehr 58. Acker außmachendem Feld
vor der Allhießigen Stadt Straßburg und deren sogenandtem Metzgerthor, oberhalb der Ganßau beÿ dem neuen denen Hh. Patribus Societatis Jesi allhier gehörigen Hoff (…)
Item ein behaußung, Scheur, Stallung und Garthen mit allen dero übrigen gebäuen, begriffen, Weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen in der Statt Mutzig (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. Kleÿdung und Weißen gezeugs 53, Sa. Bibliothec 119, Sa. Chaise 37, Sa.Wein und Faß 141, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 275, Sa. Goldener Ring 23,Sa. baarschafft 8, Sa. Eigenthumb ane häußern, Gärten und Feldackern 4423, Sa. Gülth von liegenden güthern 482, Sa. Schulden 70, Summa summarum 6257 lb – Schulden 5781 lb, Detrahendo verbleibt 475 lb
Documenta die Kleiclaußische Immobilia besagend

A l’inventaire ci-dessus est joint l’acte de cession par lequel Marie Madeleine Odile Kleinclaus, veuve du docteur en médecine Claude Michel Gerber, cède après enchère infructueuse sa part de maison à son frère Jean Kleinclaus, avocat au Conseil Souverain d’Alsace, bailli pour la Noblesse immédiate de Basse-Alsace, ancien assesseur au Grand Sénat et l’un des Trois de la Tour aux Deniers

Cession und Überlaßung des Eigenthumb ane einer behaußung allhier Zu Straßburg betreffend.
Ane zu end gemeltem dato Erscheint Herr Johann Heinrich Faust, J. U. Ltus und E. E. Kleinen Raths allhier Wohlbestellter Advocatus et Procurator ordinarius, als constituirter Mandatarius Frauen Mariä Magdalenä Ottiliä Gerberin gebohrner Kleinclaußin, Weÿland Herrn Claudii Michael Gerbers, Medicinæ Doctoris und E. E. großen Raths allhier geweßenen alten beÿsitzers seeligen hinterlaßener Frau Wittib, der ältesten Frau Tochter, Zeigte
in gegensein herrn Johann Friderich Lobstein Notarÿ publici und berühmten Practici, als bestellter Gewalthabers Herrn Johann Kleinclauß, Avocat au Conseil souverain d’Alsace, Nider Elsaßisch Ritterschafftlichen hochverdienten Amtmanns und E. E. Großen Raths allhier alten beÿsitzers auch Jetzig Wohlmeritirten dreÿern Löbl. Statt Pfenningthurns, des herrn Sohns (…) Ihrem herrn bruder inm ohnvertheilten Elterlichen Erb eigenthümlichen, nach deme dreÿ freÿwillige offentliche Versteigerungen publicirt und ausgeruffen gewesen, dabeÿ aber Kein einiger frembder Liebhaber noch Steigerer erschienen, cedirt und überlaßen habe
Ihren gebührigen drittentheil für ohnvertheilt Von und ane einer behaußung, bestehend in Vorder: Nebens und hinterhauß, hoff und hoffstatt auch bronnen, mit allen deroselben gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, auch übrigen Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane der Bronngaß, einseit neben der Kirch Sti Nicolai allhier gehörigem Pfarrhauß, anderseit neben weÿland Herrn Johann David Papelier, des handelsmanns Frau Wittib und Erben, hinden auf Weÿland Herrn Johann Georg Stubers des handelsmanns Erben stoßend – die gantze behaußung Vor 10 050 Livres oder 2512 Pfund – So beschehen in Straßburg den 9. Octobris Anno 1758.

Marie Anne Euphémie Kleinclaus et Marie Madeleine Odile Kleinclaus cèdent leur part de la maison à leur frère Jean Kleinclaus, l’un des Trois de la Tour aux Deniers

1758 (30.10.), Chambre des Contrats, vol. 632 f° 321
Fr. Maria Anna Euphemia geb. Kleinclaußin S. T. H. Julÿ Friedrich Bernard, Regirungs Raths zu Zabern und Heßen darmstattischen Ambtmanns eheliebstin, H. Lt. Heinrich Faust E. E. kleinen Raths procurator als mandatarius Fr. Mariæ Magdalenæ Ottiliæ geb. Kleinclaußin weÿl. H. Claudii Michael Gerber gewesten Med. Doctoris und E. E. Großen Raths beÿsitzers wittib
in gegensein H. Johann Friedrich Lobstein notarii publici innamen H. Lt. Johann Kleinclauß advocat au Conseil souverain d’Alsace und dermalen dreÿers d. löbl: Stadt Pfenning Thurn
zweÿ dritte theil vor unvertheilt von und ane einer behausung, hoff, hoffstatt mit allen deren begriffen ane der Bronngaß, einseit neben einer der kirch St Nicolaus gehörigen behausung, anderseit neben weÿl. H. Johann David Papelier des handelsmanns wittib und erben, hinten auff die Stuberischen erben – als ein elterliches erbguth – um 1675 pfund

Avocat au Conseil souverain d’Alsace et assesseur au Grand Sénat, Jean Kleinclaus épouse en 1750 Catherine Marthe Zæpffel, fille de François Mathias Zæpffel, assesseur au Magistrat : contrat de mariage, célébration
1750 (26.1.), Me Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 425) n° 165
Eheberedung – entzwischen S. T. Herrn Johann Kleinclaus J.U. Lto beÿ dem hohen königlichen Rath zu Collmar hochverdientem Advocato und E. E. Großen Raths in Löblicher Statt Straßburg Jetzig wohnansehnlichem beÿsitzern, Weÿlandt S. T. Herrrn Johann Christoph Kleinclaus, J. V. Lti beÿ dem hohen Königlichen Rath Zu Collmar geweßenen hochverdientenen Advocati und des geheimen Collegii der Herren Fünff Zehen in Löblicher Statt Straßburg hochmeritirten Secretarii nunmehr seeligen hinterlaßenem mit S. T. Frauen Maria Magdalena gebohrner Weinemmerin seiner hinterbliebenen Fraun Wittib ehelich erzeugtem herrn Sohn, als dem Herrn bräutigamb ane einem,
So dann S.T. Jungfrauen Catharina Martha Zäpffelin, S. T. Herrn Frantz Mathiæ Zäpffels, des beständigen geheimen Regiments allhier der herren Ein und Zwantzig hohansehnlichen beÿsitzers, mit S. T. Frauen Maria Catharina gebohrner Holdermännin ehelich erziehlter Jungfrau Tochter als der Jungfrauen hochzeiterein ane dem andern theil – auf Montag den 26. Januarÿ Anno 1750

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 24)
Hodie 6 Aprilis Anno 1750 (…) sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ Conjuncti fuerunt dominus Joannes Kleinclaus argentinensis, filius Dni Joannis Christophori Kleinclaus defuncti Secretarii Collegii XV. virorum Senatûs argentinensis Et Dnæ Mariæ Magdalenæ Weinemmer Superstitis ejus uxoris legitimæ, suprema Alsatiæ Curiæ advocatus Inclÿti Senatus majoris, argentinensis Assessor, in parochia S. Ludovici hujus urbis Commorans, Et pudica virgo Catharina Martha Zæpffel quoque argentinensis filia Dni Francisci Mathiæ Zæpffel, Collegii XXI virorum Senatus argentinensis assesoris et Dnæ Mariæ Catharinæ Holdermann ejus uxorin legitima parochiana nostra (signé) Joannes Kleinclaus, Catharina Marthe Zæpffel (i 16)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison au Vieux-Marché-aux-Vins qui appartient aux parents de l’épouse. Ceux du mari s’élèvent à 3 186 livres, ceux de la femme à 2 655 livres
1750 (29.5.), Me Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 372) n° 389
Inventarium über Herrn Johann Kleinclaus J.U. Lti beÿ dem hohen königlichen Rath zu Collmar hochverdienten Advocati und E. E. Großen Raths in löblicher Statt Straßburg Jetzig wohnansehnlichen beÿsitzers und S.T. Frauen Catharinä Marthä Kleinclaußin gebohrner Zäpffelin, beeder Ehegatten einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1750. – alldieweilen in dero mit einander auffgerichteten Ehepactis expressé Versehen, daß einem Jedem in die Ehe bringend Nahrung Ihme und seinen Erben reservirt und vorbehalten verbleiben solle – So beschehen in Straßburg, in fernerem beÿsein S. T. Herrn Frantz Matthiä Zäpffels des beständigen geheimen Regiments der Ehefrauen hochgeehrten Herrn Vatters, auff Freÿtag den 29.ten Maji Anno 1750.
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Alten Weinmarck Liegenden, der Ehefrauen hochgeliebten Eltern eigenthümlich zuständigen behaußung befinden worden wie folgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Eheherrn in die Ehe gebracht Vermögen. Sa. haußraths 305, Sa. Bibliothec 50, Sa. Silbergeschmeids 34, Sa.goldener Ring 46, Sa. Schulden 2750, Summa summarum 3186 lb
Diesemnach Wird nun auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 1035, Sa. Lährer Faß 19, Sa. Silbergeschmeids 99, Sa. golderner Ring und geschmeids 445, Sa. baarschafft 1056, Summa summarum 2655

Jean Kleinclaus, avocat au Conseil souverain d’Alsace et bailli de la Noblesse de Basse-Alsace, hypothèque la maison au profit de Catherine Salomé Fels veuve du professeur de droit Jérémie Evrard Linck

1759 (9.7.), Chambre des Contrats, vol. 633 f° 222
H. Lt. Johann Kleinclauß advocat au Conseil souverain d’Alsace und ritterschafflicher Amtmann
in gegensein H. Johann Heinrich Jahreiß adelischen Schaffner und Oberschreibers des Stiffts frauenhauß als mandatarius Fr. Catharinæ Salomæ geb. Felßin weÿl. S.T. H. Jeremias Eberhard Linck gewesten Prof. Juris wittib – schuldig seÿen 1000 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der Bronngaß, einseit neben einenr der kirch St Nicolaus gehörigen hauß, anderseit neben weÿl. H. Papelier des handelsmanns wittib und erben, hinten auff die Stuberischen erben

Jean Kleinclaus meurt dans un accident de chariot à Barr dont il est bailli le 15 janvier 1784
Sépulture, Barr (cath. f° 111, n° 525)
Anno domini 1784 die vero 15 mensis januarÿ Mortuus est /:morte subitanea in viâ quia retha subversus fuit et illi sufficatus:/ dominus joannes Kleinclaus juris utriusque Licentiatus et supremæ curiæ alsatiæ advocatus veteranus assessor in cammera virorum quindecim argentinæ, satrapa in Barr et alÿs Locis et die 17 ejusdem mensis et anni ut supra (…) sepultus est in cæmeterio Eccelsiæ ejusdem Loci (i 113)

Le calcul sommaire dressé suite à l’inventaire après décès de Jean Kleinclaus montre que le passif (7 006 livres) surpasse légèrement l’actif (7 076 livres). Les cinq filles et héritieres cèdent leurs droits à la veuve leur mère, Catherine Marthe Zæpffel

1784 (11.12.), Me Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 885) n° 262
Rechnung über Weiland S. T. Herrn Johannes Kleinclaus gewesenen J. Cti. wie auch des geheimen Collegii derer Herren Fünfzehen in Straßburg hochansehnlichen vormahligen Beÿsitzers und letzmaligen Hochverordneten Amtmanns zu Barr Verlaßenschaffts Massam gefertiget
hausräthliche Mobilien 559 lb, Wein und Faß 94 lb, Silber 248 lb, goldene Ringe 24 lb, Guth auf dem neuen Hoff verkaufft und daraus erlößt 3750 lb, Baarschafft 467 lb, Waldungs gebüren 59 lb, königlichen abgaben 675 lb, von dem bürgermeister zu Barr gelüffert 321 lb, zu Barr verkaufften hausräthl. Mobilien 261 lb, Auslaagen 266 und 160 lb, Tabatiere 17 lb, andere Tabatieres 2 lb, Capitalien 100 lb, Summa summarum 7006 lb – Schulden 7076 lb, Passiv recess 70 lb
Beÿ so bewanndten Umständen haben die disortige Fünff Jungfrauen Töchter und Erbinnen, nahmentlich Jungfer Catharina Magdalena, Jungfer Johannna Catharina Friedrica, Jungfer Maria Anna Dominica, Jungfer Maria Anna und Jungfer Maria Josepha die Kleinclaus, so alle samt theils völlig majorennes und theils 20 Jahr bereits zurückgelegt dahero ohnbevögtigt, disorts aber mit S. T. Herrn Lt. Johann Niclaus Zäpfel, Secretario beÿ Gnädigen Hh. denen Herren XV. alhier verbeÿständet waren, auf diese gesamte Verlaßenschafft tam active quam passive gäntzlich. Verzug gethan und selbige ihrer Fraun Mutter als der diseortigen hinterbliebenen Fraun Wittib Fraun Catharinæ Marthæ gebohrner Zäpffelin eigenthümlich cedirt, abgetretten und überlaßen, welche unter Assistentz SS. TT.is Herrn Mathias Niclaus Zäpfels J. Cti hiesiger Löblicher Stadt hochverdienten alten Ammeisters und Ein und Zwantzigers ihres herrn Bruders, solche (…) übernommen – Actum Straßburg den 11. Decembris Anno 1784.

Jean Kleinclaus vend la maison 1 750 livres à Sophie de Wurmser (Sophie Wurmser de Vendenheim)

1766 (8.3.), Chambre des Contrats, vol. 640 f° 187-v
S.T. H. XXI. Johann Kleinclauß
in gegensein H. Heinrich Jahreiß des oberschreibers eines löbl. Stifts Frauenhauses als mandatarÿ Frl. Sophiæ von Wurmßer
eine behausung, hoff, hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten, in der Bronnengaß, einseit neben dem Pfarrhaus so der Kirch St. Niclauß gehörig, anderseit neben H. Martin Papelier dem handelsmann, hinten auff die Stuberische erben – um 1750 pfund

Fille de Jean Louis Wurmser de Vendenheim et d’Eve Louise Sophie Wurmser de Vendenheim de Sundhouse, Sophie Wurmser de Vendenheim meurt quelques mois plus tard en délaissant deux sœurs ou leurs représentants et un frère.

1766 (4.8.), Me Haering (6 E 41, 1367) n° 314
Inventarium über Weÿland der Freÿ hochwohlgeborenen Fräul. Sophiä Elisabethä Wurmßer Von Vendenheim, weil. des freÿ hochwohlgeb. herrn Johann Ludwig Wurmser Von Vendenheim, im Leben gew. herrn zu Vendenheim, Meißenheim und anderen Orten, auch Löbl. Stadt Straßburg Städt Mrs. und XIII. ingl. der Universität Cancellarÿ, mit auch weil. der hochwohlgeb. frau, frau Eva Luisa Wurmser Von Vendenheim geb. Wurmserin Von Vendenheim zu Sundhaußen, und fraun zu Wittenweÿher &c. beeder seel. Gedachtens nach tod Verlaßener Fräul. Tochter Verl. auffgerichtet Anno 1766 – nach ihrem dienstag den 29. Julÿ 1766. aus dieser welt genommenen tödlichen von hinnenscheiden sie Zeitl. Verlaßen (…) in dieseitige Sterbbehaußung und an einem Commode in S. Excell. des H. General Lieutenant des wohlseel. fräul. herrn bruders behaußung besichtigt (…) durch wohlderselbe und Maria Elisabetha hammin aus Webenheim des herzogthums Zweÿbrücken die beschlieserin, Susanna Margaretha Sÿvermennin von Mittelberckheim gebürtig die Köchin und Johannes Kuntz von Romans Weiler der bediente (geäugt und gezeigt) – So beschehen und angefangen worden Straßburg Montag den 4.ten Augusti 1766.
Die wohlseelige fräulein zu Erben sind fähig, 1. Ihre Schwester die Reichs Freÿ hochwohlgeborene Frau Maria Luÿsa von Wreden geb. Wurmßerin Von Vendenheim, in deren Namen der Reichs Freÿhochwohlgeb. herr Heinrich Ernst Wilhelm freÿherr von Wreden des Königs bevollmächtigten Gesandter beÿ dem Schwäbischen Creÿß ihr Ehegemahl hiebeÿ anweßndt ist, II.do Ihrer seel. fr. Schwester weil. der Freÿ hochwohlgeb. fr. frau Franciscä Wilhelminä geb. Wurmserin Von Vendenheim mit dem Freÿ hochwohlgeb. herrn Frantz Carl von Bock zu Bläßheim und Gerstheim derzeit Ihro hochfürstl. durchlaucht zu Würtenberg Oberhoff Marschalcks gew. fr. Eheliebste noch lebende fräul. töchter a) die freÿ hochwohlgeb. frl. Luisa Amalia von Bock zu Bläßheim und Gerstheim, b) die freÿ hochwohlgeb. fr. Wilhelmina Carolina So dann die freÿ hochwohlgeb. fr. Francisca Charlotta von Bock zu Bläßheim und Gerstheim, dießorts Nieces für welche der freÿhochwohlgeb. H. Philipp August freÿherr von Haindel Herr zu Romansweiler und Koßweiler desgl. Ritter des Königl. Ordens vom Kriegs Verdients ihr herr Schwagers u. Ehrenvormund nebst H. Johann Carl Hüttel Not° alhier ihrem Curator onerario derselbe, nutzen hierbeÿ besorgt gaben, III.tio Ihr H. bruder S. Excellenz der Freÿ hochwohlgeb. herr Christian Ludwig Wurmser Von Vendenheim Ihr Königl. Majestät in Franckreich und zu Navarra würcklicher general Lieutenant und Inspecteur general des Regimens etrangers ingl. Groß Creutz des Königl. Kriegs Ordens du Merite Militaire in hoher Persohn selbst gegenwärtig

Eigenthum an einer behaußung. Nemlich eine behaußung hoff und hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten alhier an der bronngaß ein Seit neben einem der Pfarrkirch St. Niclaus gehörigen hauß ander Seith neben herrn Martin Papelier dem handelsmann hinten auf Stuberische erben stoßend gelegen, so über hernach eingetragene passiva sonsten freÿ, leedig, eigen und von der wolseeligen Fräulein vermög Kauff Verschreibung aus alh: C. C. Stub vom 8. Martÿ 1766 Von H. XXI. Johannes Kleinclaus erkaufft worden pro 11 300 lb, um welchen Preiß solches Hauß ohngeachtet der inzwischen darin verwandten Reparation Kösten in Außwurff zu bringen beliebet worden hier 5650 R. Außer erst angezeigtem Kauffbrieff sind ältere dergl. vorhanden de datis 30. 8.bris 1758, 30. Julÿ 1725 u. 17. 7.br 1720
(sans sommes)
(f° 27 v) General Abrechnung, Vorbericht, Sowol über der den 4 Augusti 1766 unter dem Siegel befundene baarschafft derer 456 gulden, als auch die nachbefundene baarschafft derer 16 schilling ingleichem aberkaufften Mobilien und Weinen erlößte 2852 gulden., nicht minder von weggegebenes silber davon 960 gulden. eingegangen mehr ein golden Pittschier Stöckel 2 gulden bezahlt worden, weiter über ab Jubelen erlößte 1500 gulden und 2000 gulden welche ab dem um 7000 R überlaßenen hauß allhier zu Straßburg an der bronngaß gelegen über abzug 5000 R darauf versicherte Capitalien herausgefallen welche ab anderhalben acker holzwachs düttlenheimer banns samt grund und boden erlößt worden, also zusammen 7892 R
Protocollum wegen Weÿland der Freÿ hochwohlgeborenen Fräul. Sophiä Elisabethä Wurmßer Von Vendenheim seel. Verlaßenschafft geführetn den 4.ten Aug. 1766

Les ayants-droit cèdent leurs parts à leur cohéritier Chrétien Louis de Wurmser de Vendenheim, lieutenant général pour le Roi, inspecteur général des régiments étrangers, Grand Croix de l’ordre du Mérite militaire et conseiller de la noblesse immédiate de l’Ortenau, sur le pied de 3 500 livres

1766 (2.10.), Me Haering (6 E 41, 1367), Joint au n° 314 du 4 août 1766
Vor dem unterschriebenenen offenbare, geschwornen Notario und Nieder Elsaßisch Ritterschafftlichem Inventir Schreiber (…) ist persönlich erschienen S. Exc : der Reichs freÿhochwol geborene Herr Heinrich Ernst Wilhelm Freÿherr von Wrede des Königs Gevollmächtigter Gesander beÿ dem Schwäbischen Creÿß alß Eheherr der Reichs freÿhochwol geborenen Frau Maria Luisa von Wrede geb. Wurmßerin Von Vendenheim für deren Einwillig und Genehmhaltung derselbe hiemit gut spricht, ferner der Freÿ hochwohlgeborne herr Philipp August Freÿherr von Haindel Herr zu Romans weiler und Koßweiler desgleichen Ritter des Königlichen Ordens vom Kriegs Verdienst, als Curtaor honorarius wie auch herr Johann Carl Hüttel Nots. Löbl. Stadt Straßburg als Curator onerarius weiland der Freÿ hochwohlgeborenen Frau Franciscä Wilhelminä geb. Wurmßerin Von Vendenheim mit dem Reichs freÿ hochwohlgebornen herrn Frantz Carl von Bock zu Bläßheim und Gerstheim, der zeit Ihro Hochfürstlichen durchlaucht des Herzogs zu Würtenberg Oberhoff Marschalck ehelich erzeugt nach tod Verlaßener noch lebender dreÿ Fräulein töchter, Nahmens Luisä Amaliä, Wilhelminä Carolinä und Franciscä Charlottæ
die haben in gegensein deren hochgeehrtesten Herrn Schwagers und respective ihrer Pfleg befohlenen herrn Oncle S.er Excellenz des Freÿ hochwohlgebornen herrn Christian Ludwig Frh. von Wurmßer zu Vendenheim des Königs General Lieutenant und Inspecteur general der außländischen Regimenter Nicht minder groß Creutz des hohen Ordens Von Kriegs Verdienst auch Raths und Außschußes, Freÿ ohnmittelbarer Reichs Ritterschafft des Ortenauischen bezircks
angezeigt und bekandt, daß sie in gedachten Qualitäten (…) sich eröffneter Von Weÿl. der Freÿ hochwohlgebornen Fräulein Sophiä Elisabethä Wurmßer Von Vendenheim seelig herrühriger Erbschafft (überlaßen und abgetretten)
Eine behaußung Hoff und Hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten alhier an der bronngaß ein Seith neben einem der Pfarrkirch St. Niclaus an der Preusch alhier gehörigem Diaconat hauß ander Seith neben herrn Martin Papelier dem Handelßmann hinten auf Stuberische erben stoßend gelegen, so über 2000 Gulden Frau Drein und Professorin Linckun alhier und Herrn Hoffrath Gangolff 3000 Gulden beedes an à Vier pro Cento Verzinßlichen Capitalien verpfändet, sonst aber gegen männiglich Freÿ leedig eigen und ihnen, als ein von wolernannten deren Fräulein Geschweig und Curanden Tante, die solche behaußung den 8. Martÿ 1766 erkauff hat, zu zwo tertzen ererbtes Eigenthum zuständig ist, und gebühret der übrige dritte theil hochwolged.m Herrn Übernehmer als Mit Erben an seiner obgemeldten fräulein Schwester Verlaßenschafft eigenen Nahmen – die völlige behausung zu 7000 Gulden – Straßburg den 2. Octobris Vormittags Im Jahr der Gnaden 1766

L’acquéreur cède le même jour la maison à Marie Anne Elisabeth d’Anthès, femme séparée quant aux biens du baron Jean Philippe Reich de Platz, grand veneur de l’évêché de Strasbourg

1766 (2. 8.br), Me Haering (6 E 41, 1380) n° 174
S. Excellenz der Reichs freÿwolgeborne herr Christian Ludwig frh. Wurmser von Vendenheim des Königs General Lieutenant und General Inspector der außländischen Regimenter nicht minder groß Creutz des hohen Ordens von Kriegs Verdienst auch Rath und Außschuß freÿohnmittelbarer Reichs Ritterschafft in Schwaben Viertels am Schwartzwald des Ortenauischen bezircks
der Freÿwolgebornen Frau Mariæ Annæ Elisabethæ geb. D’Anthès des Freÿwolgebornen herrn Johann Philipp Freÿherrn Reich von Platz, Obrist Jägermeisters des bistums Straßburg, so viel ihre Güther angelangt geschiedener Ehegemahlin, beÿständlich des Freÿwolgebornen hern Jacob Andreas von Gail hochwolged. freÿohnmittelbarer Reichs Ritterschafft ebenmäßigen Raths und Außschußes
Eine behaußung hoff und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten an der bronngaß einseit neben einem der PfarrKirche St Niclaus gehörigen haus, anderseit neben herrn Martin Papelier dem handelsmann, hinten auf die Stuberische erben stoßend gelegen – um 1000 und 3000 gulden (versetzt), als ein von hochdeßelben fräulein Schwester zu einer tertz ererbtes und zu denen übrige zwo tertzen von seinen Mit Erben ihme überlaßenes Eigenthum zuständig – um 5000 R ausmachende Capitalien und 2000 gulden

Jean Philippe Reich de Platz [fils de François Ernest Reich de Platz et de Marie Chrétienne de Falckenstein, domiciliés à Strasbourg], seigneur de Still, bailli du bailliage de Benfeld et grand veneur du cardinal de Rohan épouse en 1748 Marie Anne Elisabeth d’Anthès, de Colmar
Proclamation, Benfeld (cath. f° 126)
Anno Domini 1748 Die 11 Mensis Novembris unâ proclamatione in hâc nostra Ecclesiâ parochiali facta (…) ac nullo impedimento prænobilem Dominum Joannem Philippum liberum Baronem Reich De platz ac Dominum temporalem in Still Archi Satrapam Satrapiæ Bennfeldensis et summum venationum præfectum Eminentissimi Cardinalis De Rohan proncipis Episcopi nostri parochianum meum, dimisi ad Dominum parochum Colmariam Diœcesis Basiliensis quatenus per cum matriminio jungi Valeat Cum prænobili Domicellâ Maria Anna Elisabetha D’Anthes filiam prænobiliis Domini Johannis Philippo ab Anthes Colmariensis et Defunctæ Dominæ Elisabethæ Demougé uxoris ejus (i 137)

Marie Anne Elisabeth d’Anthès vend en 1772 la maison 4 000 livres au docteur en médecine Jean Jacques Spielmann

1772 (19.2.), Chambre des Contrats, vol. 646 f° 96
freÿ hochwohlgeborne Fr. Maria Elisabetha geb. D’anthes weÿl. des freÿ hoch und wohlgebornen H. baron Johann Philipp Reich von Platz gewesten Oberjägermeister des bistumbs Strassburg hinterlassene Fr. wittib beÿständlich S. T. H. Franz Xaveri Antoni Demougé, ecuyer conseiller du roy receveur des finances en Alsace
in gegensein H. Johann Jacob Spielmann Medicinæ doctoris
eine behausung, hoff und hoffstatt mit allen denen gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Bronngaß, einseit neben einem der Pfarrkirchen zu St. Nicolaus gehöriges diaconat haus, anderseit neben H. Martin Papelier dem handelsmann, hinten auff die Stuberischen erben – als ein von dem Reichß freÿ hoch wohl geborenen H. Christian Ludwig freÿherrn von Wurmßer von Vendenheim, General Lieutenant und General inspector der außländischen regimenter und Ritters des hohen Ordens vom Kriegs verdienst, vermög kauf contract vom 2. Octobris 1766 erkauffte behausung – um 4000 pfund

Fils du professeur en médecine Jacques Raimbaut Spielmann, Jean Jacques Spielmann épouse en 1771 Marguerite Salomé de Türckheim : contrat de mariage, célébration
1771 (8.5.), Me Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 427) n° 498
Eheberedung – entzwischen dem hoch Edelgebohrnen und hochgelehrten Herrn Johann Jacob Spielmann, Medicinæ hocherfahrnem Doctore, des hoch Edelgebohrnen und hochgelehrten Herrn Jacob Reinbold Spielmann Medicinæ hochberühmten Doctoris beÿ Löbl. Universitæt allhier Professoris publici ordinarii, des hoch Löbl. Collegiat Stifts St. Thomæ hochverdienten Canonici und verschiedener Academien hochansehnlichen Mitglieds mit Weÿland der hoch Edelgebohrnen und hoch tugendbegabten Frauen Maria Magdalena gebohrner Sachßin seiner geweßenen Erstern Frauen Ehegemahlin seeligen ehelich erzeugtem Herrn Sohn, als dem herrn bräutigamb, ane einem,
So dann der hoch Edelgebohrnen und hoch tugendgezierten Jungfrauen Margaretha Salome Von Türckheim des Hoch Edelgebohrnen Herrn Johann Von Türckheim vornehmen bancquier und burg. mit der hoch Edelgebohrnen und hoch tugendbegabten Frau Maria Magdalena gebohrner Hennenbergerin ehelich erziehlter Jungfer Tochter als der Jungfrau hochzeiterin ane dem andern theil – auff Mittwoch de, 8. Maji Anno 1771 [unterzeichnet] Johann Jacob Spielmann ed. Doctor als bräutigam, Margaretha Salome Von Türckheim als Braut

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 174-v)
Im Jahr 1771 Dienstags den 14. Maji vor mittag gegen Eilff uhr, worrn (…) copulirt und ehelich eingesegnet S. T. Herr Johann Jacob Spielmann, Medicinæ Doctor und Practicus allhier, S. T. Hn Jacob Reinbold Spielmanns, Medicinæ Doctoris, beÿ löbl. Universität allhier Professoris Publici Ordinarii auch Capituli Thomani Canonici, verschiedener Academien Mitglied und vornehmen burgers allhier, mit weÿl. Fr. Maria Magdalena gb. Sachßin ehl. erzeugter Sohn, und Jungfrau Margaretha Salome von Türckheim, S. T. Herrn Johannes von Türckheim, vornehmen Banquiers und burgers allhier, mit Frau Margaretha Salome geb. Hennenbergerin ehl. erzeugte Tochter [unterzeichnet] Johann Jacob Spielmann als bräutigam, Margaretha Salome von Türckheim als braut (i 203)

Accord passé entre Jean Jacques Spielmann et son père au sujet de biens provenant de sa mère Marie Madeleine Sachs
1771 (16.3.), Me Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 730) n° 804
Ausliefferung über S. T. H. Joh: Jacob Spielmanns Med: Dris S.T. Hn Jacob Reinbold Spielmann, Med: hocherfahrnen Dris. et Prof. publ. ord: Cap: Thomani Canonici auch hochansehnl. burgers allhier Zu Straßburg in erster Ehe mit weÿl. fr. Mariä Magdalenä geb. Sachßin seel. erzeugten ältern H. Sohns Zuerfordern habend Mütterl. Großelterlich Guth auch von H. Reißeißen seel. erhaltener Erbschafft, Auffgerichtet den 26. Martÿ 1771

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 6 321 livres, ceux de la femme à 14 616 livres
1771 (21.6.), Me Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 415) n° 1238
Summarischer Etat über alles dasjenige, was der hoch Edelgebohrne und hochgelehrter Johann Jacob Spielmann, Medicinæ hocherfahrner Doctor und die hoch Edelgebohrne und hoch tugendgezierte Frau Margaretha Salome Spielmännin gebohrne von Türckheim, beede Ehe Persohnen und burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zugebracht haben, so auf dero begehren und nach dem Inhalt dero errichteter Eheberedung abgeschätzt und überhalbt außgeworffen beliebet worden
Des Eheherrn in die Ehe gebracht Vermögen, maison, 25, Silber und Goldengeschmeid (9, 12, 37, 375, 112), Capitalien, Summa summarum 6321 lb
Der Frauen Doctorin in die Ehe gebrachte Nahrung, Haußrath 460, Geschmuck, Ehesteir, haben der Frauen Doctorin hochgeehrte Eltern, Herr Johannes Von Türckheim vornehmer bancquier und Frau Maria Magdalena gebohrne Hennenbergerin versprochen 12 500 (…) Summa 14 616
Haussteuren oder Præsenten 451 lb

Marguerite Salomé de Türckheim meurt en 1781 en délaissant trois fils dont deux mourront peu après. Les experts estiment la maison 1 200 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 14 297 livres. L’actif du veuf et de la communauté s’élève à 3 104 livres, le passif à 1 657 livres.

1781 (7.12.), Me Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 602) n° 410
Inventarium über weÿl. S.T. Fr. Margaretha Salome Spielmann gebohrner vom Türckheim des S.T. H. Johann Jacob Spielmann hocherfahrenen Medecin des armées du Roi und vornehmen burgers alhier zu Straßburg, gewesener Frau Eheliebste Verlaßenschafft, auffgerichtet 1781 – nach ihrem Samstags den letztverfloßenen 20. Octobris zu Colmar sich zugetragenen seligen Absterben Zurückgelaßen hat. Welche Vermögens Nachlaßenschaft auf freundliches Ansuchen sowohl Vorgedachten hinterbliebenen H. Wittwers, als auch der abgelebten Frau Doctorin mit demselben ehelich erzeugter Söhnl. und zu 3. gleichen Theilen ohntestirt hinterlaßener Erben, Ludwig, Carl und Friedrich mütterlichen H. Oheims als deren geordneten und geschworenen H. Vogts, des hoch Edlen und grosachtbaren H. Bernhard Friedrich von Türckheim, vornehmen Banquier und burgers dahier fleißig inventirt – So geschehen in Straßburg in hienach inventirter an der Bronngaß gelegener Sterb behaußung auf Freitag den 7. Decembris Vormittag Anno 1781

(f° 8-v) Eigentum ane einer Behausung. (T.) Näml. 1 beh. Hoffstatt, Hof u. Gumpbronn, mit allen übrigen deren Gebäud., begriffen, Weiten, Zugehörd. u. Rechten geleg. in hies. St. an der Bronngaß 1. S. neb. i. der Pfarrkirche zu St. Nicolaus gehör: Diaconathaus, 2. S. neb. H. Joh. Martin Papelier, den hdlsm: hinten auf Joh. David Osterrieth, den Maurermeister, stosend, so frei u. eigen, sofort (die Werckmeistere) laut deren Zu diesem Concept gelieferten Abschatzung-Zedels d. 19. Dec. 1781. angeschlagen word. um 2500 R. das ist 1200. lb. Hierüb. ist in hies. C.C.S. tauf Perg. ausgef. u. m. der aufgedr. gewohnl. Ins. verw. teutsch. Kbr. v. 19. febr. 1772. Welcher weiset, wie dieses Haus von der Freihochwolgeb. Frau Maria Elis. geb. d’Anthes, des weil. Freihoch. und wolgeb. H. Baron Joh. Philipp Reich von Platz, gew. Oberjägermeister des bistums Straßburg, hinterb. Frau Wittwe erkauft. Dabei 4 ähnl. K.briefe v. 17. 7.br 1720, 30. Julii 1725, 30. 8.br. 1758 und 8. Martii 1766. So dann 1 unter H. Joh. Richard Häring, des ritterschaftl. Not. Unterschhr. Verf. perg. u. in der hies: Ritter-Kanzlei eingetr. Teutsch. Kbr. v. 2. 8.br. 1766
– Abschatzung vom 19.ten Decembre 1781. Auf begeren Herr johann jacob spielmann Doctor der Medecine, ist eine behausung alhie in der ststt strasburg in der brunn gaß gelegen, Ein seÿts Neben Herr. Babillier dem tabac fabricanten anser seÿts neben Einer behausung stifft St thomas gehörig und hinten auf Herr ostrit dem Maurer Meister stoßend gelegen, solche behausung bestehet in forder und Hinter gebäu, worinnen etliche stuben fransösch. Cammin Zimmer Eine Kuchen und Etliche haus Kammeren, darüber seÿn die dachstühl mit breidzigel belegt, hat auch Ein gewölbter Keller Hoff und brunen, Von uns unterschriebenenen der statt strasburg geschwornen Werckmeister und Vorhero geschehener besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und um Zweÿ Tausend Fünff Hundert gulden [unterzeichnet] Hueber, Götz wkmsr, Kaltner Wkmsr. [in margine :]:thut nichts auf Löbl. Statt Pfenning Thurn, Straßburg d. 10. jan. 1782 Ferber
(f° 9-v) Ergäntzung der Erben abgegangenen unv. Guts. Nach Anleitung des durch vorgedachten H. Not. Dinckel d. 21. Junii 1771. Verfertigten summarischen etat
Folgt nun hierauf die Beschreibung dieser Verlaßenschaft an sich selbst. Der Kinder und Erben unverändert mütterlichen Guts. Sa. hausraths 134 lb, Sa. silbernen Geschmeids 81 lb, Sa. goldenen Rings u. grl. Geschmeids 244 lb, Sa. Pfenningzinses Hauptguts 12 500 lb, Sa. Schulden 300 lb, Sa. Ergäntzung 1037 lb, Summa summarum 14 297 lb
Dießemnach wird alles übrige Vermoegen, weil keine Errungenschaft ausfällt, unter dem Titel, so des H. Wittwers unverändert und Zugleich Theilbar verzeichnet, Sa. hausraths 332 lb, Sa. Fäßer u. Weins 101 lb, Sa. Silbergeschirs u. dgl. Geschmeids 106 lb, Sa. goldenen Rings und Uhr 139 lb, Sa. Eigenthums an i. beh. 1250 lb, Sa. Activschulden 1175 lb, Summa summarum 3104 lb – (f° 10) Schulden 1657 lb, Nach deren abzug 1447 lb – Stallsumm 15 744 lb. Wibei zu erinnern, daß vorheriges 12 500 lb Ehesteuren-Capital diesorts solang nicht zu verstallen ist, als die hochgeehrtesten von Türckeim’schen Eltern dasselbe unter ihrer Verstallung summ behalten.
Abschrift der zwischen beeden Ehepersonen von 8. Maÿ 1771 Vor nun Weil. H. Not. Joh: Rudolph Dinckel aufgerichteten Eheberedung (…)
(Louis Spielmann est mort de la petite verole le 16 avril 1782, c’estoit l’ainé, Charles Spielmann est mort de la meme maladie le 2 Mai 1782)

Seul héritier de son père, le négociant Frédéric Spielmann vend la maison à Chrétien Louis Kern, juge de paix du canton sud. Le vendeur a épousé Marie Salomé Zabern (voir les titres à l’acte de 1828)

1811 (16.10.), Strasbourg 12 (40), Me Wengler n° 6132
François Louis Klauhold avoué près le Tribunal Civil fondé de pouvoir de Frédéric Spielmann négociant actuellement à Mayence
à Chrétien Louis Kern Juris-Consulte Juge de paix du canton sud
une maison à rez de chaussée et un étage consistant en bâtiment de devant et de derrière, cour, fontaine avec toutes ses autres appartenances, aisances, droits et dépendances sise à Strasbourg rue du puits n° 6, d’un côté la maison du Sr Holtzapffel négociant, d’autre celle appartenant à la fondation de St Thomas, devant la rue, derrière la propriété de la veuve Osterrieth
de la succession de Jean Jacques Spielmann Docteur et professeur en médecine père du vendeur dont il est unique fils seul héritier, acquis de Marie Elisabeth d’Anthes douairière de M le baron Jean Philippe Reich de Platz par acte passé à la, Chambre des Contrats de cette ville le 9 février 1772, après que cette dernière l’avait acquise de M Chrétien Louis de Wurmser à Vendenheim, lieutenant général des armées du Roi, par acte reçu Haering le 2 octobre 1766 – moyenant 17 500 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 118 f° 51 du 17.10.

Chrétien Louis Kern meurt célibataire en 1828. Outre sa maison rue du Puits, il délaisse des immeubles ruraux

1828 (7.6.), Strasbourg 12 (108), Me Noetinger n° 729
Inventaire de la succession de Chrétien Louis Kern, chevalier de l’Ordre Grand ducal de Hesse, jurisconsulte, ancien juge de Paix du canton sud de la ville de Strasbourg décédé le 1 juin dernier – à la requête de 1. Charles Henri Kern, Chevalier de la Légion d’Honneur, professeur à la faculté de droit conseiller de de préfecture, 2. Charles Regnard Kern, négociant à Paris rue Chantereine, représenté par Louis Regnard Oppermann, juge au Tribunal Civil de Première Instance, 3. Julie Wilhelmine Kern épouse de Jean Frédéric Liechtenberger, notaire royal à Wissembourg, 4. Euphrosine Charlotte Julie Hemmet, épouse d’Ernest Charles Alexandre Lauth, docteur en médecine, chef des travaux anatomiques à la faculté de médecine de Strasbourg, 5. Charlotte Julie Hemmet épouse de Charles Auguste Kern, docteur en droit, avocat à la Cour Royale de Colmar secrétaire du Consistoire général de la confession d’Augsbourg, 6. Julie Henriette Hemmet née le 26 janvier 1819, 7. Susanne Frédérique Hemmet née le 29 février 1812, 8. Caroline Philippine Hemmet née le 14 novembre 1814 sous la tutelle de Jacques Hemmet leur père notaire à Berzabern, De Lauth et Kern, trois Dlles Hemmet par représentation de Catherine Louise Charlotte Kern épouse du Sr Hemmet, Charles Henri Kern, Charles Regnard Kern, De Liechtenberger et les cinq représentants de feu De Hemmet née Kern héritiers naturels et légataires universels par testament, le premier comme frère germain pour une moitié les autres par représentation de Philippe Frédéric Kern, président du Consistoire général de la confession d’Augsbourg leur père et grand père, frère du défunt pour l’autre moitié, en présence de Charles Auguste Kern, mandataire de Michel Jaeger, brasseur à Bergzabern, subrogé tuteur – Testament du 27 mai 1827 et du 5 juin enreg. F° 198 et du 4 juin 1828 enreg. même jour

Ville de Strasbourg. une maison à rez de chaussée et un étage consistant en bâtiment de devant et de derrière, cour, puits, appartenances et dépendances le tout situé à Strasbourg rue du Puits n° 6, d’un côté M. Holtzapffel, d’autre une maison appartenant à la Fondation St Thomas, devant et derrière ledit Holtzapffel la maison du presbytère St Thomas, acquis de de M. Frédéric Spielmann, négociant à Mayence, suivant contrat passé devant Mr Wengler alors notaire à Strasbourg le 16 octobre 1811 pour 10 000 francs
Mobilier, salon au rez de chaussée de la maison mortuaire rue du Puits, dans la cuisine, dans la chambre à coucher de Mlle Müntz, salon au premier étage, antichambre, du salon au grenier, chambre de la servante, dans la cave, dans la cour immeubles à Issenhausen, Geiswiller, Scherlenheim, Mutzenhausen, Wolschheim, Lochwiller, Offwiller, Berstheim, Truchtersheim, Woellenheim, Traenheim
rentes emphythéotiques à Quatzenheim, Reitwiller, Bouxwiller, Wingen
Récapitulation, mobilier 8836, immeubles 62 261, rentes emphythéotiques 22 609, créances actives 5281, 8154 et 1223 fr, argent 217, total 107 881 francs – passif 1644 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 189 f° 182-v du 16.6.

Décès, Strasbourg (n° 903)
Déclaration de décès faite le premier juin 1828. Chrétien Louis Kern, âgé de 72 ans 2 jours né à Bouxwiller, ancien Juge de Paix du canton nord, Chevalier de l’ordre Grand Ducal de Hesse, non marié, domicilié à Strasbourg mort en cette mairie le premier du mois courant à 2 heures du matin dans la maison située n° 6 ruë du Puits, fils de feu Philippe Henri Kern, Conseiller intime de S. A. R. le Grand duc de Hesse, et de feu Sophie Sybille Koenig – Apoplexie (i 45)

Les héritiers vendent le maison par adjudication à l’avocat Benjamin Linder. Un rapport d’experts est joint à l’acte

1828 (19.11.), Strasbourg 12 (109), Me Noetinger n° 988
Adjudication définitive – Cahier des Charges n° 892 du 26 septembre – 1. Charles Henri Kern, conseiller de préfecture, Chevalier de la Légion d’Honneur professeur à la faculté de droit de cette ville, 2. Euphriosine Charlotte Julie Hemmet épouse d’Erneste Alexandre Lauth, docteur en médecine et chef des travaux anatomiques de la faculté de médecine, 3. Charlotte Julie Hemmet épouse de Charles Auguste Kern, docteur en droit avocat à la Cour royale de Colmar, secrétaire du consistoire général de la confession d’Augsbourg, 4. ledit Charles Auguste Kern, mandataire de 1) Charles Regnard Kern, négociant à Paris rue Chantereine n° 6, 2) Julie Wilhelmine Kern épouse de Jean Frédéric Lichtenberger, notaire à Wissembourg, 3) Jacques Hemmet, notaire royal à la résidence de Bergzabern (Bavière rhénanne), 4) Michel Jaeger, aubergiste à Bergzabern, subrogé tuteur des enfants mineurs Hemmet, Charles Henri Kern, Charles Regnard Kern, Mde Lichtenberger, Mesd. Lauth et Kern et leur sœur mineure par représentation de Catherine Louise Charlotte Kern leur mère épouse de Jacques Hemmet, seuls et uniques héritiers Chrétien Louis Kern, chevalier de l’ordre Grand Ducal de Hesse, jurisconsulte, ancien juge de paix du canton sud de la ville de Strasbourg, décédé le 1 juin 1828, leur frère, oncle, grand oncle respectif – vente ordonnée par jugement du 31 juillet 1828, rapport d’experts du 11 août et jugement du 21 août
à Benjamin Linder, avocat, moyennant 14 500 francs
Désignation de la maison à vendre, une maison située à Strasbourg rue du Puits n° 6 consistant en bâtiment principal et bâtiment de fond avec cour, pompe, appartenances et dépendances, d’un côté la maison du presbytère St Thomas, d’autre et derrière propriété du Sr Holtzapffel, devant la rue du Puits (avec objets mobiliers)
Etablissement de la propriété. Ledit Chrétien Louis Kern a acquis ladite maison avec dépendances de François Louis Klauhold avoué près le tribunal civil de cette ville, mandataire de M. Frédéric Spielmann, négociant à Mayence, suivant contrat passé devant Mr Wengler alors notaire à Strasbourg le 16 octobre 1811 enregistré pour le prix de 17 500. De Marie Salomé Zabern, épouse dudit Sr Spielmann a accédé postérieurement à ladite vente par acte reçu Mr Krombach notaire à Mayence le 28 janvier 1812. Ledit Sr Frédéric Spielmann avait recueilli ledit immeuble dans la succession du Sr Jean Jacques Spielmann son père en son vivant docteur et professeur en medecine à Strasbourg, dont il était l’unique fils et seul héritier, ainsi qu’il est déclaré au contrat susnommé du 16 octobre 1811. Ledit Sr Jean Jacques Spielmann père en avait fait l’acquisition de De Marie Elisabeth d’Anthès, douairière de feu M. le baron Jean Philippe Reich de Platz en vertu d’un contrat de vente passé à la ci-devant chambre des contrats de Strasbourg le 19 février 1772 (…)
Adjudication préparatoire n° 965 du 5 novembre, à Charles Auguste Kern, cohéritier pour 1/30 pour 10 200 francs
Rapport d’experts du 13 août. Philippe Jacques Hennenberg, Jean Jacques Stotz, Jean Chrétien Arnold les trois architectes où étant nous l’avons examiné et trouvé qu’elle consiste en un bâtiment principal, cour avec pompe et petit bâtiment du fond. La maison principale renferme au rez de chaussée en entrant passage à porte cochère, à droite escalier, à gauche trois chambres, cuisine, bucher, lieux et escalier, au dessous cave voutée, Premier étage, cage d’escalier, lieux, cinq chambres dont une a alcove avec deux cabinets et cheminée de marbre. Dessous comble à deux greniers et deux chambres, couverte à tuiles doubles, Bâtiment du fond, rez de chaussée une chambre, premier étage une chambre et balcon de communication avec la maison principale, second étage une chambre dessus comble couvert à tuiles doubles, estimée 10 000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 192 f° 15-v du 14.11.

Originaire d’Obernai, Benjamin Linder épouse en 1825 Marie Françoise Julie Martha
Benjamin Linder 1825 (18.7.), Strasbourg 12 (97), Me Wengler n° 13 918
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Benjamin Linder, avocat, fils de François Ignace Linder, huissier à Obernay, et de Marie Catherine Martha
Marie Françoise Julie Martha, fille de François Joseph Martha, greffier au tribunal de commerce, et Marie Françoise Boegert
Enregistrement de Strasbourg, acp 174 F° 58 du 25 juillet

Benjamin Linder loue une cave au marchand de vins Ferdinand Zeissolff

1829 (31.3.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 57 F° 197, ssp du 30.3
Bail – Benjamin Linder, avocat
au Sr Ferdinand Zeysholff, marcahnd de vins
la cave dans sa maison rue du Puits n° 6 avec les tonneaux qui la garnissent – moyennant un loyer annuel de 120 francs

Benjamin Linder vend la maison à l’agent d’affaires Jacques Strauss

1842 (6.1.), Strasbourg 13 (57), Me Arbogast n° 747
Fut présent M. Benjamin Linder, avocat demeurant et domicilié à Strasbourg (vendu)
à M. Jacques Straus, agent d’affaires demeurant et domicilié à Strasbourg,
Une maison sise à Strasbourg rue du Puits n° 6 consistant en un bâtiment principal et bâtiment du fonds, avec cour, pompe, appartenances et dépendances, tenant d’un côté à la maison du presbytère de St Thomas, d’ l’autre et par derrière à la propriété du Sr Holtzapffel, donnant par devant sur ladite rue du puits
Dans cette vente sont compris huit fourneaux dont six en faïence et deux en fonte avec leurs pierres et tuyaux, et toutes les glaces qui se trouvent dans ladite maison, à l’exception de celles du salon au premier étage et d’une autre de la chambre à coucher y attenant, de plus les rayons qui se trouvent dans la cave ainsi que les volets et portes qui garnissent ladite maison.
Etablissement de la propriété. Le vendeur est devenu propriétaire de l’immeuble vendu pour l’avoir acquis des héritiers de Mr Chrétien Louis Kern, vivant chevalier le l’ordre grand-ducal de Hesse, Jurisconsulte, ancien Juge de paix du canton sud de la Ville de Strasbourg, aux termes d’un procès verbal d’adjudication définitive reçu Me Noetinger à Strasbourg le 19 novembre 1828, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 31 janvier 1829 vol. 219 N° 91. Ledit Sr Kern a acquis ladite maison avec dépendances de François Louis Klauhold avoué près le tribunal civil de cette ville, mandataire de M. Frédéric Spielmann, négociant à Mayence, suivant contrat passé devant Mr Wengler alors notaire à Strasbourg le 16 octobre 1811 enregistré pour le prix de 17 500. De Marie Salomé Zabern, épouse dudit Sr Spielmann a accédé postérieurement à ladite vente par acte reçu Mr Krombach notaire à Mayence le 28 janvier 1812. Ledit Sr Frédéric Spielmann avait recueilli ledit immeuble dans la succession du Sr Jean Jacques Spielmann son père en son vivant docteur et professeur en medecine à Strasbourg, dont il était l’unique fils et seul héritier, ainsi qu’il est déclaré au contrat susnommé du 16 octobre 1811. Ledit Sr Jean Jacques Spielmann père en avait fait l’acquisition de De Marie Elisabeth d’Anthès, douairière de feu M. le baron Jean Philippe Reich de Platz en vertu d’un contrat de vente passé à la ci-devant chambre des contrats de Strasbourg le 19 février 1772 (…). Ladite Dame en avait fait l’acquisition de M. Chrétien Louis de Wurmser de Vendenheim, vivant lieutenant général des armées du roi suivant contrat passé devant M° Haering notaire à Strasbourg le 2 octobre 1766 (…) Les titres antérieus ont été passés à ladite chambre des contrats de cette ville les 8 mars 1766, 30 octobre 1758, 30 juillet 1725 et 17 septembre 1727 – Prix de vente, 1 000 francs
acp 294 (3 Q 30 009) f° 17

Guillaume Lipp et Jacques Straus, tous deux agents d’affaires, établissent une société en nom collectif pour traiter les affaires de remplacement militaire dont le siège se trouve dans la maison rue du Puits
1842 (20. 7.br), Strasbourg 13 (58), Me Arbogast n° 1041
Contrat de société – Furent présents M. Guillaume Lipp agent d’affaires demeurant et domicilié à Strasbourg, patenté pour la présente année sous le numéro 37, première cathégorie, première classe D’une part
Et M. Jacques Straus, aussi agent d’affaires demeurant et domicilié en ladite ville, patenté pour la présente année sous le numéro 36, première cathégorie, première classe, D’autre part,
Lesquels désirant former entre eux une société en nom collectif pour traiter les affaires de remplacement militaire en ont arrêté les Conditions ainsi qu’il suit.
Article deux. Cette société est contractée pour trois années consecutives qui commencent au premier octobre prochain (…)
Article trois. Le siège de la Société est fixé à Strasbourg, rue du Puits n° 6 (…)

Veuf de Reine Glotz, le marchand Jacques Strauss de Gundershoffen se remarie avec Madeleine Coblentz native de Haguenau
Mariage, Gundershoffen (n° 3)
Le 10° jour du mois de juillet 1831, Acte de mariage de Jacques Strauss veuf âgé de 27 ans, né à Gundershoffen le 23 nivôse an XI de la République, marchand domicilié à Gundershoffen, fils légitime d’Isaac Straus ci présent et consentant, marchand domicilié à Gundershoffen, âgé de 52 ans et de feu Jeannet Blum décédée à Gundershoffen le 26 avril 1826 et Madeleine Coblentz fille majeure âgé de 25 ans née à Haguenau le 8 mars 1806, domiciliée à Haguenau, fille légitime de feu Gerson Coblentz décédé à Haguenau le 26 juillet 1809, garde magasin de fourage domicilié à Haguenau, et de Sara Netter ci présente et consentante (…) acte de décès de Régine Glotz première femme décédée à Gundershoffen le 3 février 1831 (signé) Straus, M. Coblentz (i 3)

Madeleine Coblentz meurt en 1850 en délaissant une fille

1851 (19.2.), Me Noetinger
Inventaire de la succession de dame Madeleine Coblentz femme de Jacques Strauss propriétaire à Strasbourg où elle décédée le 29 août 1850 et de la communauté de biens réduite aux acquets partageable par moitié qui a existé entre la défunte et son mari aux termes de leur contrat de mariage reçu Me Rencker notaire à Strasbourg le 24 mai 1831
à la requête dudit S. Jacques Strauss veuf agissant en son nom personne à cause de la communauté
Et de Dlle Jeannette Strauss, demeurant à Strasbourg, mineure émancipée seule et unique héritière de la défunte sa mère

Communauté. Meubles et objets mobiliers 9123, argent comptant 16 445, créances actives 65 714, inscription de rente due l’Etat 13 490, deux autres inscriptions capitalisées 1490
Une maison à Strasbourg rue des Juifs [sic, pour du Puits] 6, 16 000
Une maison et dépendances à Schiltigheim 8000
neuf ares 55 terres à Oberschaeffolsheim lieu dit alte Kappelle section B n° 784 estimé 200
Récompenses dues à la communauté par le veuf 18 945
Masse passive 8000
Remplois dus à la succession 3800, dus au veuf 18 516
Garde robe de la défunte 341
Passif de la succession, néant
[in margine :] Succession déclarée le 21 février 1851 n° 441
acp 399 (3 Q 30 114) f° 6 du 21.2.

Habitent la maison vers 1851 Jacques Strauss, son fils en premières noces Lazare, sa fille en deuxièmes noces et sa belle-mère Sara Netter
Registre domiciliaire 600 MW 234, p. 154 (i 76)
Rue du Puits n° 6
Strauss, Jacques, 1808, Gundershoffen, Propr. et h. d’affaires, veuf (entré en la commune) 1835, (logement antérieur A. R.) (entré dans le logement) 1846
id. Lazare, 1823, Gundershoffen, fils
id. Caroline, 1832, id. fille
Coblentz née Netter, Sara, 1779 Haguenau, rentière, 1 juillet 52, décédée

Décès, Strasbourg (n° 1557)
Acte de décès. Le 29 août 1850 (…) Madeleine Koblentz âgée de 43 ans, née à Haguenau, épouse de Jacques Strauss négociant domicilié à Strasbourg, fille de Gerson Koblentz, négociant, et de Sara Netter, est décédée le 29 août 1850 à deux heures du matin en la maison rue du puits N° 6 – Entérite (i 77)

Les immeubles reviennent au veuf lors de la liquidation

1855 (11.1.), Me Noetinger
Liquidation et partage de la communauté de biens qui a existé entre Jacques Strauss, propriétaire et Madeleine Coblenz sa femme et de la succession de la De Strais décédée à Strasbourg le 29 août 1850. entre 1) le dit Sr Strauss, 2) Jeannette Strauss Célibataire, tous à Strasbourg
Communauté. Masse active. Meubles 6768, argent comptant et créances 71 367
deux places d’hommes et deux places de femme à la synagogue de Strasbourg 2355,
autres créances et rentes sur l’Etat 24 153
Une maison à Strasbourg rue du Puits 6, 16 000
Une maison à Schiltigheim 8000
neuf ares 55 terres à Oberschaeffolsheim 200
Récompenses dues à la communauté 18 945
total 147 789 – Masse passive 30 939, reste 116 849
Succession, moitié de la communauté 58 424, apports existant 3800, total 62 224
Droits des parties et abandonnements. Mr Strauss (…), les places à la synagogue, la maison rue du puits, la maison à Schiltigheim
acp 436 (3 Q 30 151) f° 67 du 15.1.


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.