Poumon (rue du) : Lungengasse


Adolphe Seyboth rapporte que l’atelier épiscopal de la monnaie occupait l’endroit qui deviendra la rue du Poumon (édition en allemand, p. 521) ; l’empereur Othon I° avait concédé le droit de battre monnaie à l’évêque Erchambaut qui l’exerça jusqu’à la fin du XIII° siècle. Un titre datant de 1280 fait déjà mention de la vieille Monnaie (die alte Müntze).
La rue du Poumon, Lungengasse, porte le nom de l’auberge qui se trouvait au n°1. Dans sa description de la ville, Daniel Martin rend le mot par fressure (la Fressure est en la rue appelée rue de la Fressure, entre la Poissonnerie et la rue des Tonneliers).
Remarque. La rue des Tripiers est parfois aussi appelée Lungengass.

Plan Blondel (1765) – L’îlot au milieu du plan est entouré au vers la gauche par le Marché aux Herbes, vers le haut par le Vieux-Marché-aux-Poissons, vers le bas par la rue des Tonneliers et vers la droite par la rue du Poumon.
Sur le plan de son projet (ci-dessous à droite), l’urbaniste Blondel proposait à construire un nouvel hôtel de Ville (en rose) à la place des îlots entre la rue du Poumon, la rue des Tripiers et la rue du Pied-de-Bœuf et de supprimer l’îlot entre la rue du Poumon et le Marché aux Herbes.


Partie orientale du VII° canton, plan Blondel (1765) – Etat réel (ADBR, cote 1 L Plan 5) et projet de Blondel (AMS, cote 1 PL 675)


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.