6, rue de l’Ours


Rue de l’Ours n° 6 et rue du Noyer n° 2 – III 93 (Blondel)

Démolie en 1833 pour élargir la rue

Plan 1830 îlot 43
Plan relief de 1725, vue depuis le canal (nord au bas de l’image) – Le bâtiment qui longe la ruelle de l’Ours est au premier plan dans la partie inférieure de l’image (© Musée historique, cliché Thierry Hatt)
Plan de l’îlot (plan-relief de 1830, nord en haut de l’image)

La maison qui comprend un jardin est délimitée de deux côtés par des ruelles ; elle prend son entrée par celle située à l’est (ruelle du Noyer), l’arrière donne dans la ruelle de l’Ours (au XVII° siècle ruelle de la Fontaine-de-Jouvence ou ruelle de la Tour). Des campagnards la vendent en 1626 au chaussetier Jean Marcus originaire de Montbéliard. Elle appartient ensuite au commissaire priseur Christophe Goldbach (1640) puis au remueur de grains Samuel Lutz. Le potier Jean Gaspard Otterbein l’achète en 1723 et sollicite l’autorisation d’acquérir un terrain communal dans la ruelle à l’ouest à l’endroit où elle forme angle pour pouvoir y installer commodément son atelier. Comme la ruelle deviendrait trop étroite, les préposés ne lui accordent pas la permission. Le billet d’estimation de 1750 montre que l’atelier se trouve dans le bâtiment principal et le four dans un bâtiment accessoire à demi-toit. L’héritier de Jean Gaspard Otterbein vend la maison en 1771 à un autre potier, Jean André Gerner, qui ouvre la même année une nouvelle croisée. Elle comprend en 1784 trois logements.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 43, et cour G

Les bâtiments portent le n° 2 de la ruelle du Noyer et le n° 6 de la ruelle de l’Ours.
L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée en maçonnerie et un étage en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), les façades sur rue suivent celles de la maison d’angle de part et d’autre du pignon (p-q) qui est la maison à l’enseigne de l’Ours noir. Le bâtiment principal dans la ruelle du Noyer est le deuxième à droite du repère (q), suivi de la porte qui donne dans la cour et d’un bâtiment accessoire. La façade arrière dans la rue de l’Ours est la deuxième à gauche du repère (p), suivie d’un bâtiment au toit moins haut et d’un mur de clôture. Les différents bâtiments bordent la cour G : mur latéral (7-8) du bâtiment qui s’ouvre dans la rue du Noyer à l’est, bâtiment (8-9-10) qui longe la ruelle de l’Ours, remise (4-5-6) qui longe la ruelle du Noyer. Le surplus donne dans la partie de cour qui dépend de la maison voisine.
La Ville achète la maison en même temps que les autres de l’îlot entre la ruelle du Noyer et la ruelle de l’Ours pour relier la place d’Armes et la nouvelle halle aux blés construite au Marais Vert.

mai 2018

Sommaire
Relevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1618 à 1833. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Laurent Six de Reitwiller
1626 v Jean Marcus, chaussetier, et (1601) Elisabeth Mathis – luthériens
1633 Marcel Schreiber, chaussetier, et (1633) Susanne Mathis puis (1634) Rosine Linck veuve du chaussetier Erard Weichard – luthériens
1640 v Christophe Goldbach, commissaire priseur, et (1638) Anne Marguerite Lienhard veuve du notaire François Jacques Eisenhuth – luthériens
puis Samuel Goldbach, boucher, et (1664) Marie Behr – luthériens
1674 v Samuel Lutz, remueur de grains, et (1670) Susanne Knæbel – luthériens
1706 v Marguerite von Bœrsch, veuve de Samuel Fritschmann, femme (1699) de Jean Thiébaut Brodbeck – luthérienne convertie et catholique
1715 v Louis Claude Caneau, juriste puis religieux franciscain – catholique
1723 v Jean Gaspard Otterbein, potier, et (1722) Marie Dorothée Rœcklinger puis (1751) Marie Madeleine Bloch, veuve du tailleur Henri Letz, remariée (1761) à Jean Théophile Bratz – luthériens
1771 v Jean André Gerner, potier, et (1759) Marie Chrétienne Nœdel, (1762) Marie Salomé Hæberlin puis (1784) Marie Elisabeth Meyel – luthériens
1801 h Jean Daniel Gerner, potier, et (1798) Marie Marguerite Wurth puis (1807) Marguerithe Barbe Blind
1833 v Ville de Strasbourg

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 400 livres en 1750, 450 livres en 1785

(1765, Liste Blondel) III 93, Jean Gottlieb Bratz

Locations

1691, Daniel Schwebel, cordonnier
1784, Jean Michel Schumacher, compagnon potier
1786, Jean Georges Weber, tisserand
1806, Michel Bernhardt, savetier, et Dorothée Hohlwein

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

1690, Préposés aux affaires foncières (VII 1374)
Le tisserand Jean Georges Groberger (propriétaire de la maison 92 sur le plan Blondel) expose que la terre du jardin qui appartient à son voisin Samuel Lutz repousse son mur qu’il a été obligé d’étayer. Il a passé avec Samuel Lutz un accord d’après lequel il fournit les matériaux et son voisin réglera les frais de construction. Samuel Lutz se dédit et refuse de payer. Jean Georges Groberger porte l’affaire devant les préposés aux affaires foncières en arguant que le mur s’écroule sur le communal. Les experts rapportent que le mur s’écroule non seulement à cause de la terre de Samuel Lutz mais aussi à cause de la fosse d’aisances de Jean Georges Groberger qui le fait pourrir. Ils proposent que Jean Georges Groberger règle le tiers des frais et le voisin les deux autres tiers, ce dont les parties se déclarent satisfaites.

(f° 33-v) Freÿtags den 12. dito [Maÿ] – Hanß Georg Grohberger, Samuel Lutz
Auff begehren Hanß Georg Grohbergers des Leinenwebers, augenschein eingenommen in dem Nußbaumgäßlein im Thomanloch, waselbst der grundt von Samuel Lutzen deß Kornwerffers Gartten erstlich seine eigene Maur hinauß auff daß Allmendt getruckt, daß Sie eingefallen, so dann sein Grohbergers Mäurlein also Zerschütert, daß er solches auch spriesen müßen, damit es nicht einfalle. Nun haben sich Zwahr Sie beede hiebevor guetwillig mit einander Verglichen, daß Grohberger die hierzu erforderte materialien herbeÿ schaffen, Lutz aber die Maurerarbeit bezahlen solle, dieweilen aber dießer letste sein Wortt nicht mehr haltten, sondern Zurück gehen will, alß haben Sie Mhgg. entscheidung Gesucht, Ob nun Wohl dießes Geschäfft seiner natur nach nicht auff den Pfenningthurn gehöret hette, gleichwohl aber, Weil die Maur auff daß Allmendt Gefallen, und beÿ der andern dergleichen, Zubesorgen, Zumahlen beede Partheÿen dießen streitt Zu Mghh. Erkandtnuß gestellet, alß haben dieselbe Erkandt, dieweilen der Werckmeister außsag nach der grundt von Lutzen Gartten nicht hat allein schuldig daran, daß die Maur hinauß fallen will sondern Grohbergers s. v. secret daß fundament derselben gantz faul gemacht habe, alß solle Zwahr Grohberger die materialien in seinem Kosten herbeÿ Zuschaffen, und an dem Mauerlohn einen dritten theil, Lutz aber die andere Zween dritte teil Zubezahlen schuldig sein, warmit dieselbe auch Zufrieden geweßen.

1723, Préposés aux affaires foncières (VII 1390)
Jean Gaspard Otterbein demande l’autorisation d’enclore l’angle que fait son terrain sur la rue de gauche pour mieux pouvoir construire son four de potier. Le terrain à enclore fait 22 pieds de long et un pied à l’endroit le plus large. Les voisins s’y opposent en arguant qu’il serait difficile de faire passer une charrette ou une pompe à incendie. Le chef de chantier prend les mesures, les préposés refusent de donner l’autorisation

(f° 198) Mittwochs den 1. Sept. 1723. Augenschein – Hanß Caspar Otterbein pt° Allmendts
Hierauff begeben Sie sich vor Hanß Caspar Otterbeins, des Hafners im Thomanloch liegender Wohnung, welcher in dem lincker hand daran befindlichen Gäßlein, Zu desto bequemerer aufbawung eines Brenn Offens, das an Seiner maur befindliche winckel, welches 22 schuh lang, und am winckel Ein schuh breit ist, einzäunen laßen wollte. Erk. Bedacht.

(f° 202-v) Donnerstags den 16. Ejud. [Sept. 1723] – Hanß Caspar Otterbein pt° bauens
Wegen eingenommenen Augenscheins an Hannß Caspar Otterbeins des Haffners im Thomanloch liegender Behaußung, welcher in dem nebensgäßlein, Zu Komlicher aufbawung Seines brennoffens die maur 22. schuh lang abbrechen, vnd in dem winckel ein schuh breit gegen dem Allmend einzäunen will, opponiren sich, Herr Friderich Keck, der Zinngießer, nahmens Seiner Mutter und Philipp Gerhard der Leinenwebern mit dem Vorwand, daß wann damit solte willfahrt werden, mann weder mit einem Rollwagen noch beÿ fewrs gefahr mit einer fewrspritz werde in solch eng Gäßlein Kommen Können.
Auf Mr Jacob Biermeÿers, des Werckmeisters abgelegte relation, welcher berichtet, das dieses Gäßlein vornen und hinten Sechs schuh Zween Zoll breit seÿe, und wann otterbein solte Seinem begehren willfahrt werden, daßelbe an diesem winkel, Nur fünff Schuh und Zehn Zoll breit verbleibet, ist Erk. wird Implorant mit Seinem begehren abgewießen.

1771, Préposés aux affaires foncières (VII 1414)
Le potier André Gerner est autorisé à ouvrir une croisée dans sa maison

(f° 91-v) Dienstags den 11. Junii 1771. – Andreas Gerner
Andreas Gerner, dem Kachler, wird erlaubt an seinem Haus im Thomä loch einen Creutzstöck machen zu laßen.

Description de la maison

  • 1750 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un atelier de potier à côté de l’entrée, au premier étage un poêle, une chambre et un vestibule où se trouve la cuisine, le comble à double couverture de tuiles plates renferme deux chambres, dans la cour il y un puits à pompe et une cave voûtée, un bâtiment accessoire à demi toit et à simple couverture de tuiles plates renferme le four de potier, un poêle et plusieurs chambres, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 800 florins
  • 1784 La maison comprend un atelier de potier qui renferme un four, trois poêles, trois cuisines et plusieurs chambres, en outre un bûcher, les combles sont couverts de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout estimé avec le puits, les appartenances et dépendances à la somme de 900 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Rue du Noyer (f° 10 v°)

nouveau N° / ancien N° : 3 / 2
Gerner
Rez de chaussée en maçonnerie et 1° étage en bois mauvais
(Légende)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton Canton 3, Rue du Noyer 62

(maison n°) 2
Loc. Weiss, Jean Michel Cordier – de la Moresque
Loc. Wesslerin veuve de David – de la Moresque
Loc. Ludwig, Revendeur – Mannant

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton III, Rue 62 du Noyer (p. 131)

2
Lo. Weiss, Jean Michel Cordier – Moresse
Lo. Wesslerin veuve de David – Moresse
Lo. Ludwig, Revendeur – Manant


Relevé d’actes

La veuve de Laurent Six de Reitwiller vend la moitié de la maison 130 livres au chaussetier Jean Marcus qui est déjà propriétaire de l’autre moitié

1626 (ut spâ. [28. Junÿ]), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 455
Erschienen Catharina Lorentz Sixen Zu Reitweÿler see: hinderlaßene Witwe, mit beÿstand guttem & Niclaus Klinghammer vnd Lorentz Sixen bede Vonn Reitwihler (verkaufft)
hannß Marcus dem hoßenstricker alhie
Ein halbentheil Vonn Vnd Ane hauß vnd hoffstatt sampt einen gärtell daran Auch Allen Ihren gebäwen & geleg. Alhie Inn d. St. St. Im Thomenloch einseit nebent Christman Wÿland, Anderseit nebent Anthoni Rincken, beden Leinenwebern hinden vff das Jungbrunnen gäßlein stoßend, daran der Vbrige halb theil Ime Keüffer Zuuor Zuständig (vmög Khauff v.schreibung Inn der Cancelleÿ Angeb. 1623. fol: 15. Zusehen) Vnd ist dißer khauff Zugangen Vnd beschehen für vnd vmb 130. Pfund pfenning

L’acquéreur et sa femme Elisabeth hypothèquent deux mois plus tard la maison au profit du marchand Joseph Buisson

1628 (15. 9.bris), Chambre des Contrats, vol. 462 f° 603-v
Erschienen hannß Marcus de hosenstricker burger Zu St. vnd Elisabetha sein ehefr.haben bekannt
daß sie Joseph Buisson dem handelßmann auch Burger alhie deßwegen sein sohn Michel Buisson zugegen, schuldig seÿen 50 Pfund
dafür Vnderpfand sein hauß vnd hoffstatt sampt dem garten dabeÿ mit allen & alhie im Thomanloch neben Christmann weiland ein vnd 2.seit neben Anthoni Rincken hinden auff ein gaßlin stoßend gelegen

Chaussetier originaire de Montbéliard, Jean Marcus devient bourgeois en s’inscrivant à la tribu des Drapiers le 26 mai 1601 et épouse deux mois plus tard Elisabeth Mathis, fille d’un boulanger de Sainte-Marie-aux-Mines
1601, 3° Livre de bourgeoisie p. 644
Hannß Marx der Hoßenstricker Vonn Mümpelgartt erkaufft mit beÿstand Bernhard Begner auch Hoßenstrickers d. Burg: will Zun Tuchern dienen, gibt sein Nahrung für 70. fl. ahn, Act. 26. ditto [Maÿ]

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 149-v, n° 399)
1601. Hannß Marcus von Mümpelgard d. hosenstrick. vnd Elisabeth Joseph Matthißen* des Becken Zu Markirch Nachgelaß tochter, Eingeseg. Montag. 20. Julÿ (i 152)

La maison revient ensuite au chaussetier Marcel Schreiber, originaire de Wolfskirchen en juridiction de Nassau, qui épouse en 1633 Susanne Mathis, fille d’un chaussetier de Haguenau. Tous deux deviennent bourgeois en s’inscrivant à la tribu des Drapiers

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 17)
1633. Dominica IV post Epiphan: Marcellus Schreiber d. Hoßenstricker Hannß Schreiner deß Meÿers Zu Wolffskirchen Naßauischen gebiets nachgelaßener Sohn, J. Susanna Joseph Matthißen deß Hoßenstrickers Vnd burgers Zue Hagenau nachgelaßene tochter 11. Febr: (i 18)

1633, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 855
Martzolph Schreiber von Wolffskirchen auß dem Westerreich d. hoßenstrückher Erkhaufft d. Burg. recht für sich und sein haußfraw Susanna Mattheßin Vmb 20 goldtgulden vnd Wüll Zu den Tuchern Zünfftig sein den 31. Januarÿ A° 1633.

Marcel Schreiber se remarie en 1634 avec Rosine Linck qui a épousé en premières noces le chaussetier Erard Weichard en 1614.

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 164)
1634 Eadem [Dom. Misericord. 20. April] Martzolph Schreiber der hoßenstricker v. burger alhie vnd Rosina Erhardt Weinhards gewesenen hoßenstrickers v. burgers alhie nachgelaßene wittwe. Cop. 28. April Zu J. St. Peter (i 84)

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 261)
1614. Erhard Weichard d. Hoßenstricker, Rosina Jerg Lincken des rebmanns von Basel Tochter, dise sind Zu * ausgeruffen aber beÿ uns engesegnet wordn, Zinst. .d 2. AugustI (i 135)

Marcel Schreiber prête serment après avoir été élu au tribunal municipal
1659, Conseillers et XXI (1 R 142)
(f° 84-v) Montag d. 16. Maÿ. H. Martzloff Schreiber schwört auff die Stattgerichts Ordnung. H. XV. Egen Und H. Schitterlin

Autres mentions de Marcel Schreiber dans les registres des Conseillers et des Vingt-et-Un
1655 Conseillers et XXI (1 R 138) Martzloff Schreiber [pt° intercessionales]. 22. [Hirschaw in sachen Martzloff Schreibers contra Barthol Hocken] 71.
1656 Conseillers et XXI (1 R 139) Martzloff Schreiber [pt° intercessionales]. 84.
1657 Conseillers et XXI (1 R 140) Martzloff Schreiber [pt° intercessionales]. 89.

Marcel Schreiber laisse pour héritier son neveu Pierre Schreiber de Hœnheim
1669 (29. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 536 f° 291
(Prot. fol. 16. fac. 2) Erschienen Peter Schreiber, wohnhaft Zu höhnheim alß weÿl. Martzolff Schreibers geweßenen hosenstrickhers nunmehr sel. hindelaßener Brud. Sohn und Erben

Marcel Schreiber et son gendre Jean Tiersault, marguillier à Montbéliard, vendent la maison 325 florins au commissaire priseur Christophe Goldbach et à sa femme Anne Marguerite Lienhard

1640 (11. febr.), Chambre des Contrats, vol. 485 f° 113-v
(Prot. fol. 68.) Erschienen Martzolff Schreiber d. hosenstricker burger Zu St. für sich selbsten und H. M. Johannes Tiersault kürchenschaffner Zu Mümpelgart alß tochtermann und Befehlhaben hannß Meÿers Capitul schaffners daselbsten
haben in gegensein Christoff Goldbachen d. St. St. geschwornenn Käufflers und Anna Margaretha Lienhardtin seiner ehelichen haußfrawen
hauß, hoffstatt, höfflein und gärtlein mit allen Anderen ihren gebäwen alhie im Thomanloch neben den Käuffer selbsten pp. Martin Michel den Leinenweber, hind. vf daß Jung Bronnengäßlein, stoßend gelegen, so noch verhafftet vmb 204. fl. a 15. bz. Nachtrag, weÿl. hannß Fattins deß hosenstrickers see. Kindern deren vogt hannß Georg Bendel auch Hosenstricker zugegen (…) vff sich genommen, geschehen per 120. fl. à 15. bz.
[in margine :] Erschienen Ursula Fattinin Lorentz Schmidts deß Zimmermanns und Burgers Zu Straßburg eheliche haußfraw, mit beÿstand errstgemelts ihres Ehevogts wie auch Martzolff Schreibers deß hosenstrickers ihrer Schwester Vogts, hatt in gegensein deß Käuffers (…) Act. d. 22. Jan: a° 1646 in p.sent. Christoph Goltbachß deß Käufers Sohns
[in margine :] ErschienenJudith Fattichin Johann Diebolts Schneiders alhier eheliche hausfrau, mit beÿstand erstermelts ihres Ehevogts, hatt in gegensein Annæ Margarethæ Lienhardin deß Käuffers eheliche Haußfrau mit beÿstand Johann Heinrich Wÿlandts dero rechten Doctorandi Ihro Judith ahne hierinn angebebener vnd Ihro Zur helffte zustehender Beschwärdt der 204. fl. (…) Act. .d 30. Maÿ A° 1649

Le commissaire priseur Christophe Goldbach épouse en octobre 1638 Anne Marguerite Lienhard, veuve du notaire François Jacques Eisenhuth qu’elle a épousé deux ans plus tôt
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 7-v)
1639. Dominica XVII. Trinitatis 6. octob. Christoph Goldbach der Käuffler v. burger allhie v. Anna Margaretha Frantz Jacob Eisenhutt deß Notarÿ n. Wittib. Eingesegnet J S Peter Mont. 14. octob. (i 10)

Mariage, cathédrale (luth. f° 401)
1637. Dominica XV. Trinit. 17. 7.br. Frantz Jacob Eißenhut d. Notarius Vndt J. Anna Margret h. Abraham Leonhardt n. Tochter eingesegnet Mont. 3. eingesegnet Mont. 28. 7.bris (i 125)

Anne Marguerite, veuve de Christophe Golbdach, demande à bénéficier de l’aumône en cédant une petite maison rue du Chaudron. Les Conseillers et les Vingt-et-Un la renvoient à la fondation Saint-Marc
1661, Conseillers et XXI (1 R 144)
Anna Margaretha Goldtbachin. 218. [Christoph Goldtbachs Wittib]
(f° 218-v) Sambstag d. 21. Decemb. – Anna Margaretha weÿl. Christoph Goldtbachs deß Keüfflers Wittib vberreicht p. Bitsch. vndge. Supplication Bitt geg. vbergab eines in dem Keßelgeßlin gelegenen heißlein Mh. wollen Ihro von St. Marx etwaß ahne geldt vnd brodt wochentlich Zukommen laßen.
Erk. Ist mit dem begehren an die Hn. Pfleger deß Stiffts S. Marx gewießen worden

La maison revient pour moitié à Christophe et à Samuel Goldbach. Le boucher Samuel Goldbach épouse en 1664 Marie Behr, fille de marchand : contrat de mariage, célébration

1664, Not. Oesinger (David, 37 Not 25) n° 752
Eheberedung – zwischen dem Erbahren vndt bescheidenen H. Samuel Goldtbach dem Ledigen Metzgern Vnd burgern alhier zu Straßburg alß breuttigam an einem,
So dann der Ehren: Vndt Tugendsamen Jgfr. Mariæ Behrin weÿl. d. Ehren vnd vorgeachten H. Mathis Beeren Geweßenen burgers vndt handelßmanns alhier seeligen nachgelaßenen dochter alß hochzeiterin andern Theils
So beschehen in Straßburg Sonntag d. 20. Martÿ Anno 1664.

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 270, n° 6)
1664. Dom. Jubilate et Cantate d. 1. et 8 Maÿ. seind von beede mahl außgeruffen worden Samuel Goldbach der Metzger, weÿl. Hn. Christoph Goldbachs deß gewesenen Burgers vnd Käufflers allhie hinderlaßener Ehelicher Sohn, Vnd Jungfr. Maria weÿl. Johann Mattißen Bären, gewesenen Burgers Vnd und. händlers allhie hinderlaßene Eheliche Tochter. Copulirt 9 Maÿ im frühgebett Zi S. Ca: (i 288)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 141-v, n° 24) 1664. Dom. Jubilate 1. Maÿ. Samuel Goldbach der Metzger V. Burger allhie, Weÿl. Hn. Christoph Goldbach deß geschwornen Käufflers Vnd Burgers allhie nachgel. Sohn, Vnd Jfr. Maria Weÿl. h, Johann Matthis Beeren deß Burgers Vndt Badenhändlers allhie nachgelaßene Eheliche Tochter. Eingesegnet ad D. Nicolai in Matutinis (i 154)

La moitié de maison figure à l’inventaire des apports. Les apports du mari s’élèvent à 886 livres, ceux de la femme à 423 livres

1665 (6.2.) Not. Oesinger (David, 37 Not 18) n° 1
Inventarium und beschreibung aller Vndt Jeder Haab, Nahrung Vndt Güeter so der Ehrengeachte H. Samuel Goldtbach burger v. Metzger alhie Zu Straßburg, So dann die Ehren und Tugendtsame Fr. Maria Behrin beede Eheleuth, ein ander in die Ehe zugebracht (…) Crafft der Zwischen Ihnen auff gerichteten Eheberedung Zu Verhüetung Künfftiger Mißverständt, Vndt vmb beßerer Richtigkeit Willen Inventirt – So bescheh. In beÿsein der Ehrenhafften vndt vornehmen H Christoph Goldtbach deß Würtz händtlers vndt Mathis behren deß Küeffers beder burgere alhier obgedachter beeder Ehegemächt respectivé bruders vndt vnerledigten vogts Montags den 6. Februarÿ Anno 1665.

In Einer In der statt Straßburg In der Grauttenaw nahe beÿ dem Newen thor gelegenen behaußung Isrt befunden worden wie volgt.
In der Cammer A, Auff der Hindern bien, In der Vnschlitt Cammer, In der Cammer B, In der Wohnstuben, In der stuben Cammer, Im Hauß Öhren
Eigenthumb ahen Häußern (M.) j. beh: mit allen d.en gebawen, begriffenn weithen Zugehörden alhie beÿ d. brud. hoff in biergeßlin (…)
(M.) It. j. Halber theil ane Einer behaußung Hoffstatt höfflin vndt gärtlin mit allen andern Ihren gebeuen, begriffenn weithen rechten v. gerechtigkeiten gelegen im Thoman loch mit j. seithen neben Martin Michel dem Leinen weber mit der and. seithen Christoph Goldtbachß seeligen Witwe hinden vff d. Jung bronnen gäßlin stoßend so freÿ Ledig v.Eigen vnd ist d. hiehero gehörige ½ theil vngefahrlich angeschlagen worden per 75. Inhalt j. Pergamentenen Kauff verschreibung deren datum d. 11. Februarÿ A° 1640. Sig. mit Lit. D.
Eigenthumb an Einem Metzger banckh (M.) Item ein Metzg.banck Vnd d. Kleinen Metzig (…)
Abzug In dießes Inventarium. Sa. des Mannß Haußraths 137, Sa. Kößel, Waag V. Gewicht auch andern Schiff und geschirrs 23, Sa. Silbergeschmeids 1, Sa. der baarschafft 275, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 104, Sa. Eigenthumbs ahne häußern 250, Sa. deß Metzger banckhs 100, Sa. der Güldten 10, Sa. Schulden 59, Summa summarum 961 lb – Sa. der Schulden 75, Nach solchem abzug 886 lb
Sa. der Fraw Vnveränderten Haußraths 122, Sa. Silbern geschmeids 19, Sa. Guldenen ringen 11, Sa. baarschafft 147, Summa summarum 423

Christophe et Samuel Goldbach vendent 175 livres la maison dont l’arrière donne dans la rue de la Fontaine de Jouvence ou rue la Tour au remueur de grains Samuel Lutz

1674 (22. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 543 f° 612
H. Christoph Goltbach der Specereÿhändtler und Samuel Goltbach der Metzger Gebrüder
in gegensein Samuel Lutzen deß Kornwerffers mit beÿstand Isaac Osterrieths deß Schuhmachers
hauß, hoffstatt höfflin, Gärtlin mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeit alhier im Thoman loch an alten Weinmarckh einseit neben Jgfr. Annæ Mariæ von Botzheim, anderseit neben hannß Georg Grohbergern dem Leinenweber, hinden Uff daß Thurn: oder Jung brunnen Gäßlin stoßend gelegen – umb 175. lb

Samuel Lutz hypothèque le même jour la maison au profit de la femme du pasteur Samuel Silberrad

1674 (22. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 543 f° 613-v
Samuel Lutz der Kornwerffer mit beÿstand Isaac Osterrieths deß Schuhmachers
in gegensein Frawen Susannæ Mariæ, deß Ehrwürdig Wohlgelehrten Herrn Samuel Silberradts Pfarrers Zum alten St. Peter eheliche haußfrawen – schuldig seÿe 150. Pfund pfenning, Zu dem Ende bahr gelühen Gelts daß Er nachbeschriebene behaußung erkauffen und damit völlig bezahlen können
Unterpfand, hauß, hoffstatt höfflin mit allen deren Gebäwen und Zugehördten alhier im Thoman Loch am alt. Weinmarckh, einseit neben Jgfr. Annæ Mariæ von Botzheim, anderseit neben hannß Georg Grobergern dem Leinenweber, hinden uff daß Thurn: oder Jung brunnen Gäßlin stoßend gelegen

Fils du journalier Jean Lutz, Samuel Lutz épouse en 1670 Susanne, fille du remueur de grains Michel Knæbel
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 146) 1670. Samuel Lutz der Kornwerffer Hanß Lutzen deß Tagners allhier Sohn, Vndt Jfr. Susanna, Hanß. Michel Knäbels deß gewesenen Kornwerffers s. Ehel. Tocht. Mont. 10. Jan: (i 147)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 200, n° 3) 1670. Eâd. Dominicâ [2. Januarÿ] Samuel Lutz den Kornwerffer Hannß Lutzen deß Tagners Vnd Burgers allhie, ehl. Sohn, Vndt Jfr. Susanna Weÿl. Michel Knäbel deß Kornwerffers Vndt Burgers allhie, nachgelaß. ehl. Tochter. Eingesegnet A. S. Peter 10. Januarÿ (i 215)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un nomment Samuel Lutz guetteur à la tribu de la Lanterne
1673, Conseillers et XXI (1 R 156)
Samuel Lutz Würdt Scharwächter. 272.
Montags d. 30.ten Junÿ ao. 1673. Samuel Lutz Würdt unanimiter Zu einem Scharwächter erwöhlt Zu E.E. Zunfft Zur Lucern

Le tuteur des enfants de Samuel Lutz loue la maison au cordonnier Daniel Schwebel

1691 (12. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 787-v
Isaac Osterried, der Schuhmacher alß Vogt weÿl. Samuel Lutzen, gewesenen Kornwerffers sel. nachgelaßene Kinder
in gegensein Daniel Schwebels, deß Schuhmachers
verlühen, Eine behaußung, und Gärttlein, mit allen deren Gebäuen und Zugehördt. allhier im Thomanloch im (-) Gäßel geg. d. bronnen, einseit neben H. Johann Schmid Schaffnern Zu St. Marx, anderseit neben (-) Groberg. d. weber hind. auff ged. Groberg. stoßend gelegen, auff ein jahr lang, von jüngst verwichenen Michaelis dieß jahrs anzurechnen, umb 15 pfund

Le cordonnier Isaac Osterrieth rend compte de la gestion des biens qui appartiennent aux quatre enfants de Samuel Lutz, mort le 11 octobre 1690, et de Susanne Knæbel
1697 (18.4.), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 1) n° 26
Rechnung Mein Isaac Osterrieths Schuhmachers und burgers alhier zu Straßburg, alß geschwornen Vogts Weÿland Samuel Lutzen geweßenen Kornwerffers undt burgers alhier mit auch Weÿl. Frawen Susanna gebohrner Knäbelin seiner ehelichen Haußfr. beeder nunmehr seel. ehelich erzeugter und hinderlaßener Vier Kinder nahmenlich Samuels, Hannß Geörgen, Margarethæ undt Johannis der Lutzen, innhaltend Waß ich Vom 22.ten Septembris A° 1691. da ich dieße Vogteÿ auf mich genommen biß den 18.ten Aprilis Anno 1697. Ihrentwegen Eingenommen und außgeben auch in andere Wege Verrichtet und Verhandelt habe. Erste Rechnung dießer Vogteÿ

Bericht Zu gegenwärtiger Rechnung. Zuwißen daß nach dem Eingangs gedachter Samuel Lutz meiner Curanden Vatter seel. den 11. 8.bris Anno 1690. Zeitlichen todts verblichen, bald daraufff und Zwar den 13. 9.bris gemeldten Jahrs auf anstalt und erfordern hannß Adolph von Börsch Kornwerffers und der Kinder damahligen Vogten deßelben Verlaßenschafft durch weÿl. H. Johann Peter Reben Notarium publicum und herrn H. Zetterlin den geschwornenn Käufflern ordnungs mäßig Inventirt und ein formlich Inventarium darüber aufgerichtet Worden (…)
Corpus Jährlich fallenden Hauß Zinnßen meinen Vogts Kindern ins gemein gehörig.
Von der in dem Thoman Loch alhier gelegenen und meinen Curanden eigenthümlich zuständigen behaußung, in Vielgemeltem Inventarÿ concept Weitläuffig specificirt gibt Anna Catharina Grohbergerin Weÿl. hannß Michael Grohbergers deß Leinenwebers Haußfr. Jährl. Zu Zinß 15. lb

Autre compte, rendu aux trois plus jeunes enfants après que leur frère aîné s’est établi hors de la ville
1706 (1.3.), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 9) n° 199
Rechnung Mein Isaac Osterrieths Schuhmachers und burgers alhier zu Straßburg alß geordnet und noch ohnentledigten Vogts weÿl. Samuel Lutzen deß [ge]weßenen Kornwerffers und burgers alhier mit auch Weÿl. Susanna gebohrner Knäbelin seeligen ehelich erzeugter und hinderlaßener dreÿer Kinderen nahmentlich Meister Samuel Schuemachers und burgers alhier, Margarethæ und Johannis der Lutzen, in sich begreiffend, alles das Jenige, waß ich vom 18.ten Aprilis Anno 1697 alß Von dem beschluß meiner über dieße Vogteÿ abgelegten Ersten Rechnung, biß den 1.ten Martÿ anno 1706. gedachter meiner Vogts persohnen halben Eingenommen und außgegeben auch sonsten in anderer Weege verrichtet und verhandelt habe. Zweÿte Rechnung dieße Vogteÿ.
(…) Zuvorderist aber ist Zubreichten, daß Zur Zeit gedachter meiner abgelegten Ersten Rechnung der Curanden Vier geweßenen dieweilen aber in Mittelst Johann Georg Lutz der Schuemacher alß außwendig bemelder meiner dreÿ Curanden bruder, sich außerhalb haußhäblichen niedergelaßen und deßwegen außlüfferung seines Guths ahne mich begehret (…)
Corpus Jährlich fallenden Hauß Zinß. In meiner angezogenen Ersten Rechnung folio 6.a weißet sich daß eine in dem Thoman loch alhier gelegene behaußung Vorhanden geweßen, Welche auch biß ad annum 1706. Verschiedene persohnen Verlehnet geweßen, hernachmahlen aber auff erhaltenes decretum alienandi hiebeÿ sub lit. B. ahne Margaretham gebohrner von Börsch H. Dieboldt Brohbecks deß Schirms Verwanthen alhier haußfr. Vmb 800. fl. Verkaufft worden, derowegen dann die eingegangene hauß Zinnße deßgleichen auch der Kauffschilling selbsten Zu denen hieher gehörigen dreÿ Vierten theilen hernacher fol. (-) die Einnahm einverleibet zu befinden seind

Le tuteur des enfants de Samuel Lutz vend la maison 400 livres à Marguerite von Bœrsch, femme de Jean Thiébaut Brodbeck

1706 (22.1.), Chambre des Contrats, vol. 579 n° 75 [b] v
(400) Isaac Osterrieth schuem: alß vogt Weÿl. Samuel Lutzen Kornwerffers 4 KK
in gegensein Marg: geb. v. Börsch Joh. Diebold Brodkecks Haußfrn: [unterzeichnet] +, hanß diebold brobeck
Hauß Hoffstatt Höfflein, u. Gärtlein mit allen deren Gebäuen, begriffen, Zugehörden, rechten u. Gerechtigkeit allhier im Thomanloch ahm alten Weinmarckt, einseit neben Joh. Paul fanck paßmentm: anderseit neben Joh. Georg Grohberger leinenweber hinten auf d. Thurn oder jungbrunnen gässlein stoßend gelegen – um 400 pfund

La femme de Jean Thiébaut Brodbeck vend la maison 850 livres au juriste Louis Claude Caneau

1715 (30.4.), Chambre des Contrats, vol. 588 n° 326
(850) Marg: geb. Brodbeckin beÿständlich Joh: Diebold Brodbeck S*eilers ihres mariti
in gegensein H. Ludovici Claudii Caneau J. Cti
hauß hoffstatt höfflein und Gärtlein mit allen deren gebäuen, begriffen, Zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten allhier im Thomanloch ahm alten weinmarckt, einseit neben Joh: Paul Fanck anderseit neben den Grohbergischen KK hinten auff d. Thurngäßlein – um 850 pfund

Louis Claude Caneau hypothèque quelques mois plus tard la maison au profit de l’aumône Saint-Marc

1715 (9.7.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 530
hr Ludovicus Claudius Caneau J. Ltus
in gegensein S.T. Jr Philipp Conrad Joham von Mundolsheim stättm: und Pfleger deß großen gemeinen almoßen zu St Marx beneben H Joh: Spielmann schaffnern – schuldig seÿe 100 pfund
unterpfand, sein hauß gärtlein c. appert: allhier im thomanloch ahm alten Weinmarckt, einseit neben Joh: Paul Fanck anderseit neben den Grohbergerischen KK hinten auff d. Thurngässlein

Fils du préteur de Sélestat, Louis Claude Caneau devient bourgeois el avril 1714
1715, 4° Livre de bourgeoisie f° 812
H. Ludovicus Claudius Caneau Licent: Juris von Schlettstatt, H. Jacob Caneau Stättmeister daselbst sohn, emp: das burgerrecht gratis, wird Zur Mörin dienen. J. d. 8. dito [Aprilis 1715.]

Louis Claude Caneau hypothèque la maison au profit du receveur de Saint-Pierre-le-Jeune

1716 (27.1.), Chambre des Contrats, vol. 589 f° 30-v
hr. Ludovicus Claudius Caneau Ltis Juris
in gegensein H. Frantz Theobaldt Reiß schafners beÿm Jungen St Peter – schuldig seÿe 75 pfund
unterpfand, eine behausung allhier im Thomanloch einseit neben Frauen Maußin anderseit neben Beÿerbachin hinten auff die Grobergerische erben

Alors frère capucin, Louis Claude Caneau vend la maison au potier Jean Gaspard Otterbein et à sa femme Marie Dorothée Rœcklinger

1723 (30.7.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 409-v
H. Philippus renatus Dorsner Secretaire Interprete beÿ Mgr le Comte du Bourg als mandatarius substitutus H. Claude Louis Canneau Fratris Capucini von deßen vatter und mandatario principali H. Jacques Canneau Bürgermeisters und regierenden Schultheiß zu Schlettstattt
in gegensein Johann Caspar Otterbein des haffners und Mariæ Dorotheæ geb. Röcklingerin
Eine Behausung höfflein gärttlein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahm alten Weinmarckt im Thomas: loch, einseit neben Johann Paul Fanck dem Paßmentirer, anderseit neben Friedrich Jacob Schreiner dem Schneider, hinden auff das Thurngäßlein – um 430 pfund

Jean Gaspard Otterbein et Marie Dorothée Rœcklinger hypothèquent la maison au profit de la mineure Marie Catherine Zeltner pour en régler le prix d’achat

1723 (30.7.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 410
Johann Caspar Otterbein der haffner und Maria Dorothea geb. Röcklingerin beÿständlich ihres bruders Hn M: Johann Joachim Röcklinger diaconi zu Lingolsßheim und Bischheim und Hn. Johann Conrad Simon Peruquenmachers ihres Vettern
in gegensein Johannes Braun als großvatters Johann Bartholomæus Kolb des geschwornen Courtier als Curatoris Jungfer Maria Catharina Zeltnerin – 300 pfund
unterpfand, Eine aus jetzigem Vorschuß erkaufft: und zum theil bezahlte Behausung höfflein gärttlein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahm alten Weinmarckt im Thomas: loch, einseit neben Johann Paul Fanck dem Paßmentirer anderseit neben Friedrich Jacob Schreiner dem Schneider, hinden auff das Thurngäßlein – [barré sur l’acte de vente] der Mollingerischen wittib und Erben 3 ß ane bodenzinß

Jean Gaspard Otterbein hypothèque la maison au profit des mineurs Jean Frédéric et Marthe Schlehenacker

1738 (7.6.), Chambre des Contrats, vol. 612 f° 328-v
Johann Caspar Otterbein der haffner
in gegensein Philipp Willhelm Milius des Bierbrauers zu Vogelgesang als vogts weÿl. Johann Philipp Schlehenacker des bierbrauers zum weißen Bären zweÿer kinder Johann Friedrich und Martha der Schlehenacker – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, Eine Behausung, höfflein, gärttlein und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten am alten weinmarckt im Thoman: loch, einseit neben Johann Paul Fanck dem Paßmentirer, anderseit neben Johann Daniel Männel dem Mahler, hinten auff das Thurngäßlein – als ein am 30. Julÿ 1723 erkaufftes guth

Les experts estiment la maison sise ruelle du Noyer 400 livres lors de l’inventaire dressé après la mort de Marie Dorothée Rœcklinger. Ses héritiers cèdent les droits sur la maison au veuf moyennant le prix d’estimation

1750 (3.8.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 95) Joint au n° 800 du 3 août 1750
Eigenthumb ane einer Behausung concernierend.
Die in der Frauen Otterbeinin seeligen Verlaßenschafft Inventario fol. 44. fac. I.ma et seq.. beschriebene behaußung, Höfflein, Gärthlein und Hoffstatt, mit allen deroselben Gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg, ane dem Thomanloch und dem Nußbaumen Gäßel, einseith neben Johann Paul Fancken dem Paßmentirer, anderseith neben Herrn Johann Daniel Männel, dem Mahler, hinden auf das sogenannte bährengäßlein stoßend, so über hernach gemelte Capitalia eigen und ohne dieselbe durch (die Werckmeistere) vor 800 Gulden abgeschätzt
ist dermahlen Hn Johann Caspar Otterbein dem hinderblieben Wittiber Mit participanten und respectivé usufructuario mit allerseitigem Belieben und Genehmhaltung eigenthümlichen cedirt, entschlagen und überlaßen, auch von Ihme angenommen worden vor und umb den Preÿß der 1400 Gulden oder 700 lb (…) Straßburg den 23. Januarÿ 1751.

Jean Gaspard Otterbein et sa deuxième femme Madeleine Bloch hypothèquent la maison sise ruelle de l’Ours au profit de Catherine Marguerite Beyerbach, veuve de Jean Silberrad

1752 (12.9.), Chambre des Contrats, vol. 626 f° 464
Johann Caspar Otterbein der haffner und Maria Magdalena geb. Blochin mit beÿstand H. Kürßner und H. Spielmann beede beede E. E. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein H. Lt Samuel Silberrad E. Löblichen Policeÿ gerichts actuarÿ und schaffners der Schenckbecherischen Stifftung innamen seiner mutter Fr. Catharinæ Margarethæ geb. Beÿerbachin weÿl. H. Johann Silberrad auch gewesten Schaffners erstgemelter Stifftung und alten dreÿers des Pfenningthurns wittib – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, eine behausung, gärtlein, hoff, bronnen und hoffstatt im Thoman:Loch in Bären:Gäßlein, einseit neben Paul Fanck dem Paßmentirer, anderseit neben Johann Daniel Männel dem mahler, hinten auff einen thurn

Le prix d’estimation de 400 livres est repris à l’inventaire dressé après la mort de Jean Gaspard Otterbein. Les créanciers cèdent la maison à la veuve

1756 (7. aug.), Not. Haering (6 E 41, 1355) Joint au n° 34 du 14 juillet 1756
Zuwißen demnach Weÿland Meister Johann Caspar Otterbein geweßenen Kachlers und burgers alhier seeligen Verlaßenschafft inventirt war, und sich befände, daß derselbe außer der Wittib Ergäntzung, annoch beinahe 1500 Gulden theils an Capitalien und Zinß davon, theils Wÿdem aus erster Ehe auch sonsten auf handschrifften baar gelehntes Geld, an Schuden Zu deren tilgung aber, neben wenig und geringen Effecten mehr nicht als hernach beschriebene behausung, die laut Cession vor H Not° Joh: Daniel Lang A° 1751 passirt pro 1400 fl. geschätzet worden, an Nahrung Verlaßen habe, deßhalben Herr Gottfried Graus der bürstenbinder und br. als hieselbsten als geordneter und geschwohrener Vogt Johann Joachim Otterbein des Verstorbenen seeligen Söhnleins, sich gemüßiget siehet, in Vormundschaffts Nahmen das Beneficium Abstentionis Zu ergreiffen, mithin die gesamte Verlaßenschafft den Schuldgläubigern Zu ihrer befriedigung Zu überlaßen, Wann aber gleicher wohl Frau Maria Magdalena Otterbeinin gebohrne Blochin der hinterbliebenen Wittib, ihres Ehemanns Ehren zu retten und ihrer Unterschrifft, welche sie unter die meiste Handschr. gesetzt, ohngeachtet ihr darwider einige rechtliche außflüchten zu statten Kommen Könnten, ein Genügen zu leisten, lieber ihr ohnverändert und Vorbehalten Guth daran setzen und hergeben ingl. an ihrer Ergäntzung Nachstand leiden will, als den geringsten Verlust ihres Manns seeligen Creditoren Verursachen, So hat sich dieselbe beiständlich H. Georg Jacob Jung des Kachlers und burgers alhier mit denselben gütlich Verglichen, und ist Wißend und Wohlbedächtlich mit ihnen übereingekommen, wie folgt
Nemlich und Zum Ersten, so willigen die hernach unterschriebene Otterbeinische Creditoren in des von Vorged. Vogt ergreiffende Benef. Abstentionis samt und sonders ein, dannenhero übernehmen Sie deßelben Pfleg befohlenenen Vätterlich samtliche Verlaßenschafft so wie sich dieselbe dermalen befindet, mit allen rechten und beschwerden, cediren und übergeben aber so gleih dieselbige und Vornembliche die darein gehörige Behausung, Höfflein Gärthlein und Hoffstatt alhier Zu Straßburg an dem Tomanloch und dem so genanndten Nußbaum Gäßlein einseith neben Johann Paul Fancken dem Paßmentirer,anderseith neben H. Johann Daniel Männel dem Maler hinten auf das Bärengäßlein stoßend gelegen, so außer den darauf verscherten Capitalien, sonsten gegen männigl. freÿ leedig und eigen
ihr der Otterbeinischen Wittib – Straßburg den 7. Aug. Anno 1759.

Marie Marguerite Bloch se remarie avec Jean Théophile Bratz. Elle hypothèque la maison au profit de Susanna Marguerite Pfæhler, veuve du pasteur Jean Joachim Rœcklinger [frère de la première femme de Jean Gaspard Otterbein]

1768 (22.1.), Chambre des Contrats, vol. 642 f° 49
Maria Margaretha geb. Blochin weÿl. Johann Gottlieb Bratz gewesten haffners wittib beÿständlich Gottfried Grauß des bürstenbinders
in gegensein H. Johann Philipp Schottel des pfarrers zu Illkirch innahmen Fr. Susannæ Margarethæ gebohrner Pfählerin weÿl. H. Johann Joachim Röcklinger gewesten Pfarrers zu St. Nicolaus Wittib – schuldig seÿen,125 pfund
unterpfand, eine behausung, gärtlein, hoff und hoffstatt im Thomanloch einseit neben N. Hatzung dem maurer, anderseit neben den Männelischen erben, hinten auff eben dießen

Marie Madeleine Bloch hypothèque la maison au profit du négociant Jean Ernest Spielmann

1769 (21. 7.br), Not. Humbourg (6 E 41, 135)
Obligation – Marie Madeleine Bloch veuve de Jean gottlieb Bratz Potier assistée de godefroy Krauss Brossier
à Damle Agnès née Bressler veuve du Sr Jean Erneste Spielmann Negociant Bourgeois de cette ville (devoir) 600 lit.
hypothèque sa maison scituée en cette ville rue dite Thomans loch ayant vue par devant dans la ruelle dite Baehrengaessel et par derrière dans celle dite Nussbaumengässel avec cour remise Jardin et dépendances

Seul héritier de sa mère morte en 1771, Jean Joachim Otterbein vend 1 055 florins la maison sise rue de l’Ours et rue du Noyer au potier Jean André Gerner et à sa femme Marie Elisabeth Meyel

1771 (28.5.), Chambre des Contrats, vol. 645 f° 268
Gottfried Krauß der bürstenbinder als geordneter und geschworener vogt weÿl. Johann Caspar Otterbein gewesten haffners mit weÿl. Maria Magdalena geb. Blochin sohn Johann Gottfried Otterbein des ledigen haffners
in gegensein Mr Andreas Görner des kachlers und Mariæ Elisabethæ geb. Meÿelin
eine behausung, höfflein, hoffstatt mit dem daran gelegenen gärtlein auch denen übrigen gebäuden, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten worunter auch der bronnen begriffen in dem Thomas loch in dem Bährengäßlein und sogenannten Nußbaumgäßlein, einseit neben H. Hatzung dem maurer, anderseit neben Georg Gönner dem leinenweber – als ein aus elterlichen verlassenschafft zugehöriges haus – um 300, 100, 125 und 150 fl. verhafftet, beschehen um 380 gulden

Jean André Gerner et Marie Elisabeth Meyel hypothèquent quelques mois plus tard la maison au profit de Jean Thomas Kau, employé à la commission royale des fiefs en Alsace

1771 (20.8.), Chambre des Contrats, vol. 645 f° 375-v
Johann Andreas Görner der haffner und Elisabeth geb. Meÿelin mit assistentz Johann David Grimmeißen des geschworenen holtzlegers und Jacob Meÿer des säcklers
hatt in gegensein H. Lt. Johann Thomas Kau premier commis de la commission royale des fiefs en Alsace – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis in der Thomasloch im Bährengäßlein und dem sogenannten Nußbaumgäßlein, einseit neben H. Hatzung dem maurer, anderseit neben Georg Görnel dem leinenweber – als am 28. maÿ jüngsthin erkaufftes guth

Les experts estiment la maison 450 livres lors de l’inventaire dressé en 1784 après la mort de Marie Elisabeth Meyel. Le veuf loue la maison au compagnon potier Jean Michel Schumacher en stipulant que la location commencera après sa mort qui arrive le 28 janvier 1784 : acte provisoire passé devant notaire, minute à la Chambre des Contrats.

1784 (10.1.) Not. Lung (6 E 41, 1528) n° 46
persönlich erschienen Meister Joh: Andreas Eberhard Gerner, der Hafner und burger alhier, wie auch Meister Joh: Friedrich Meÿel, Säckler und burger dahier, als geordnet: und geschworener Vogt Weiland Fraun Mariä Elisabethä gebohrner Meÿelin, sein Meister Gerners gewesener Ehefraun seeligen hinterlassenen Kinder, ane einem
Und Johann Michael Schumacher, der hafnergesell von Rothenburg an der Tauber gebürtig, beÿ Ihme Meister Gerner in Arbeit stehend, ane dem andern Theil
Anzeigende, daß Sie mit einander nachstehende Lehnung getroffen und Verabredet hätten, so Sie mich Notarium Zu Verzeichnen ersuchten, Wie folgt. Nämlich und Zum Ersten, so verlehnen die Meister Gerner und Meÿel in seines Vögtlichen Qualitæt, Ihme Johann Michael Schumacher, welcher auch also in Lehnung annimmt, die Ihme Meister Gerner und seinen Kindern, als ein währender Ehe erkauftes Guth, zuständige, völlige behausung, ane dem Nußbaum: und dem Bärengäßlein, in dem Thomanloch alhier gelegen, vor und um einen jährlichen Zins von 120 Gulden hiesig Current, alle sechs Monat Zur Helffte Zahlbar.
Zweÿtens, solle diese Lehnung der Völligen Behausung erst nach ein Meister Gerners Absterben ihren Anfang nehmen und bis Zu der Kinder Majorennitæt fortdauren, oder sich endigen wann eines derselben sich in solcher behausung selbsten etabliren und dieselbe vor sich benutzen wolte, welchenfalls aber Ihme Entlehner ein ganzes Jahr vorher aufgekündiget werden solte. (…)
Viertens übergeben die Verlehnere Ihme Entlehner den gemeinschaftlichen Gebrauch des brennofens, von der Zeit angehend, als derselbe Zu einem Hafner meister alhir wird angenommen werden, um als dann den daraus Ziehenden Nutzen mit Ihme Meister Gerner, als Eigenthümer und Nutznießer solcher behausung Zu theilen.
Fünfftens, wann beÿ sein Meister Gerners Lebzeiten Er Entlehner sich verheurathen würde, so verspricht derselbe Ihm indeßen bis Zu sein Verlehners Ableiben eine Wohnung in berührter behausung um den nämlichen Zins, was solche vorher wird etagen haben, in Lehnung zu überlaßen.
(…) Endlichen so solle solche Abrede und Lehnung in allhießiger löblichen Cantzleÿ Contract : Stub sowohl ratione hypothecæ als auch sonsten Zu Ziel und Ende wie Rechens, ordnungs mäsig verschreiben werden
(pièces produites à la Chambre des Contrats 94 Z 59)

1784 (19.1.), Chambre des Contrats, vol. 658 f° 16
Johann Friedrich Meÿel der säckler geordneter vogt weÿl. Fr. Maria Elisabetha geb. Meÿelin mit Johann Andreas Eberhard Gerner dem haffner hinterbliebenen zweÿen kinder, mehr derselbe nahmens besagt kinder vogt
in gegensein Johann Michael Schuhmacher des haffners
lehnungs weiße, die besagten Vater und Kinder eigenthümlich zuständig ane dem Nußbaum und Bärengäßlein in dem Thoman loch gelegene behausung, nichts davon außgenohmen, allererst beÿ absterben vorernannten Mr Gerner ihren anfang nehmen und biß zu der Kinder erreichten großjährigen alter fortdauern
(bedingnußen) 4. da er entlehner beÿ lebzeiten sein Mr Gerner sich verehligen solte dann soll er Mr Gerner gehalten ihme Schuhmacher eine wohnung in berührter behausung wie solche bis hierher in mieth gestanden um dem nehmlichen prieß einzuraumen – um einen jährlichen Zinß nemlich 120 gulden

Le tuteur des deux enfants d’André Gerner loue la maison au tisserand Jean Georges Weber

1786 (16.5.), Chambre des Contrats, vol. 660 f° 199
Johann Friedrich Meÿel der säcklermeister als geordneter vogt Andreas Gerner des haffner meisters nachgelassenen 2 kinder
in gegensein Johann Georg Weber des leinen webers
in der ermelten kindern zuständig im Thomans loch theils ane dem Nußbaum theils ane dem Bärengäßlein gelegenen behausung eine wohnung bestehend aus einer wohnstub, werckstatt samt gärtlein nebst zwo kammern einen holtz schopff, so dann einer cammer im zweÿten stock nebst denen darüber befindlichen bühnlein wie auch den keller – auff 9 nacheinander folgenden jahren auff künfftigen Johannis Baptistæ tag anfangend, um einen jährlichen Zinß nemlich 44 gulden

La maison revient pour moitié au potier Jean Daniel Gerner qui épouse en 1798 Marie Marguerite Wurth, fille d’orfèvre

1798 (15 ventose 6), Strasbourg 15 (4), Not. Lung
(Eheberedung) persönlich erschienen der bgr. Johann Daniel Gerner, Hafner alhier, weiland bgr. Andreas Eberhard Gerner, gewesenen hießigen Hafners, mit auch weil. bgrin Maria Elisabetha gebohrner Meÿel, ehelich erzeugt: und hinterlaßener Sohn, so majorennis und seiner eigenen Rechten genießet, als Hochzeiter, ane einem,
So dann die bgrin. Maria Margaretha Wurth, weiland bgr. Andreas Wurth, gewesenen Goldarbeiters dahier, mit auch weil. bgrin Maria Magdalena gebohrner Boch, ehelich erzeugt: und nachgelaßene großjährige Tochter, als Braut, beiständlich ihres Schwagers bgr. Jacob Baumhauer, Schloßers hieselbst, ane dem andern theil
So geschehen (…) alhier Zu Straßburg den 15. Ventose im 6. Jahr der Fränckischen ein: und untheilbaren Republick. [unterzeichnet] Johann Daniel Gerner, Maria Margaretha Wurth
Enregistrement de Strasbourg, acp 59 F° 10-v du 17 vent. 6

Sa sœur Marie Elisabeth Gerner, femme du serrurier Jean Daniel Altenberger, lui cède sa moitié de maison. Jean Daniel Gerner devient ainsi seul propriétaire.

1801 (28 fruct. 9), Strasbourg 15 (5), Not. Lung n° 370
bgrin Maria Elisabetha geb. Gerner bgrs Joh: Daniel Altenberger Schloßers Ehefrau
in gegensein ihres bruders bgr Johann Daniel Gerner hafners
Ihre hälfte für unvertheilt von und ane einer behaußung höflein hoffstatt und bronnen samt Gärtlein auch übrigen Gebäuden, begriffen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten in dem thomanloch am Nußbaumgäßl. N° 2, einseit neben bgr Schultz, anderseit neben bgr Seiler und hinten auf das bärengäßlein stosend – ihr der Contrahenten beÿden Elten Verlaßenschafft herrühret, daher Ihme dem käufer die andere hälfte in Erbsweiße bereits gehörig ist – um 1500 francken
Enregistrement de Strasbourg, acp 80 F° 96 du 29 fru 9

Inventaire après décès d’un locataire, le savetier Michel Bernhardt, mari de Dorothée Hohlwein

1806 (25.11.),Strasbourg 3 (30-1), Not. Übersaal n° 978, 3506
Inventaire de la succession de Michel Bernhardt savetier décédé le 16 novembre courant – à la requête de 1. la veuve Dorothée Hohlwein, 2. Marie Barbe Bernhardt épouse de Frédéric Charles Rathgeber, Greffier de la Mairie d’Oberbronn, 3. Jacques Chrétien Bernhardt cordonnier majeur, 4. Jean Frédéric Bein passementier tuteur de Catherine Marguerite Bernhardt 17 ans, 5. Jean Chrétien Bernhardt savetier, frère du défunt subrogé tuteur à la mineure, enfants procréés avec Anne Barbe Packert sa première femme
dans la maison mortuaire située en cette ville cul de sac de St Thomas ruelle du Noyer n° 2 appartenant au Sr Goerner potier de terre
Contrat de mariage reçu Me Stoeber le 19 germinal 9
propres de la veuve : meubles 197 fr
propres du défunt : 42 fr, passif 85 fr, déficit 42 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 101 F° 74-v du 26.11.

Marie Marguerite Wurth meurt en 1806 en délaissant une fille. La maison est estimée 3 200 francs

1806 (22.2.), Strasbourg 9 (anc. cote 14), Not. Bossenius n° 286, 2618
Inventaire de la succession de Marie Marguerite née Wurth femme de Jean Daniel Gerner potier de terre décédée le 2 complementaire 13 – à la requête du veuf, tuteur de Henriette, seule et unique héritière de la défunte sa mère – en présence de Jacques Baumhauer serrurier subrogé tuteur
dans la maison rue du noyer N° 2 faisant partie de la présente masse
propres de l’héritière : meubles 356 fr, argenterie 21 fr, dettes actives 200 fr, remplacement 2724 fr, total 3301 fr
propres du veuf et communauté : meubles 165 fr
immeuble, Savoir une maison petite cour et puits avec un jardinet y attenant appartenances et dépendances sis a Strasbourg cil le sac de St Thomas rue du noyer N° 2, d’un côté le Sr Schulz ci devant orfèvre, d’autre le Cit. Seiler feblantier, derrière la ruelle de l’ours – rapporte en loyer la partie occupée par le Cit. Kessler revendeur 60 fr, celle par N. Bernard 40 fr et la partie occupée par la succession 60 fr, ensemble 160 francs de revenu faisant en capital 3200 francs. La maison appartient audit veuf comme l’ayant acquis a titre d’hérédité d’André Evrard Gerner, potier de terre, et l’autre moitié acquise de Marie Elisabeth née Gerner femme de Jean Daniel Altenberger serrurier, par acte reçu Lung le 28 fructidor 9, autres titres, actes passés à la Chambre des Contrats le 30 juillet 1723 et le 28 mai 1771
immeubles 3200 fr, total général 3365 fr, passif 6424 fr, déficit 3058 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 99 F° 1-v du 1.3.

Jean Daniel Gerner se remarie avec Marguerithe Barbe Blind, fille d’un drapier de Barr
1807 (2.1.), Strasbourg 9 (26 n.c.), Not. Bossenius
Contrat de mariage – sont comparus le Sr. Jean Daniel Gerner potier de terre en cour, veuf de Marie Marguerite Wurth d’une part
Et Dlle Marguerithe Barbe Blind, fille majeure et légitime de feu Gabriel Blind, vivant drapier demeurant à Barr et de feue Catherine Martz assistée du Sr Jean François Büchlé ferblantier à Strasbourg d’autre part
Fait, lû, passé et interprété en langue allemande audit Strasbourg en l’étude (…) ce 2 janvier 1807 (signé) Jean Daniel Gerner, Margaretha Barbara blind
Enregistrement de Strasbourg, acp 101 F° 145-v du 9.1.

Jean Daniel Gerner, sa femme et leurs quatre enfants habitent la maison au début des années 1820
600 MW 40, f° 26 – Rue du Noyer N° 2 (i 42)
Gerner, Jean Daniel, 1772, Potier de terre, marié, Strasbourg
id née Blind, Barbe, 1782, Ep. Barr (à Strasbourg depuis 1800)
id. Caroline, 1807, Strasbourg
id. Henri, 1812, Strasbourg
id. Daniel, 1814, Strasbourg
id. Henriette Albertine, 1816, Strasbourg
(ensuite) dél. rue Thomann 15

Jean Daniel Gerner et Marguerite Barbe Blind vendent la maison 9 000 francs à la Ville de Strasbourg, autorisée à acquérir l’îlot de maisons entre la ruelle du Noyer et la ruelle de l’Ours pour relier la place d’Armes et la nouvelle halle aux blés construite au Marais Vert.

1833 (30.10.), Strasbourg 13 (49), Me Bremsinger n° 6799
Jean Daniel Gerner, potier et poelier, et Marguerite Barbe Blind
à la ville de Strasbourg pour et au nom de laquelle agit M. Frédéric de Turckheim en sa qualité de maire de cette ville, officier de la Légion d’Honneur en exécution de l’ordonnance royale ci après mentionnée
une maison sise à Strasbourg rue des Noyers n° 2 avec cour jardin, appartenances, aisances & dépendances, d’un côté la veuve réprésentants de Jean Jacques Holderer, d’autre Jean Tobie Moertel menuisier, devant ladite rue, derrière la rue aux Ours où elle porte le n° 6 – ladite maison appartient à Jean Daniel Gerner, comme héritier pour moitié de la succession d’André Gerner & de Marie Elisabeth Meyel ses père et mère, l’autre moitié acquise de sa sœur Marie Elisabeth Gerner femme de Jean Daniel Altenberger, serrurier, par acte reçu Me Lung le 28 fructidor an 9 (15. 7.bre 1801), Titres antérieurs, adjudication à Gerner passée à la Chambre des Contrats le 28 mai 1771 – la ville de Strasbourg a été autorisée (…) – moyennant 9000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 221 F° 4 du 2.11.


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.