22, rue Hannong


Rue Hannong n° 22 – IV 102 (Blondel), P 613, 614, 664 puis section 58 parcelle 43 (cadastre)

Maison dite Linsenmeyerhoff, démolie en 1979

Hannong 22 (1 Fi 24 n° 21)Hannong 22 (1 Fi 22 n° 30)
Photographies vers 1912 et vers 1930, au premier plan le n° 24

La maison appelée Linsenmeyerhoff qui comprend plusieurs bâtiments sur un grand terrain s’ouvre sur la rue du Foulon, une issue à l’arrière donne dans la rue des Aveugles. Elle appartient de 1654 à 1694 à la Fondation Saint-Marc qui la vend à un tisserand, aussitôt remplacé par des tanneurs (1694-1701). Jean Jacques Wehrlin y établit une boulangerie en 1701, exploitée ensuite (1704-1720) par André Wittmann. La boulangerie est toujours signalée en 1732. Le marchand italien André Cossa acquiert le Linzermeyerhoff en 1720 et y établit une fabrique de tabac. Il fait démolir une écurie de huit chevaux, ce qui lui vaut d’être condamné en 1724 par les préposés aux logements militaires à en reconstruire une nouvelle. L’exploitation de la fabrique de tabac va de pair avec celle du moulin au Beckenwældel entre la porte des Pêcheurs et celle des Juifs. La veuve d’André Cossa construit un nouveau magasin. Les deux bâtiments sont vendus ensemble en 1784 à Etienne Livio et en 1791 à Daniel Saum. Le billet d’estimation le plus précis, celui de 1768, signale deux bâtiments latéraux et un bâtiment arrière où se trouvent plusieurs entrepôts, une cave voûtée et deux caves solivées. Les bâtiments ne servent plus de fabrique de tabac à partir du XIX° siècle. Les caves sont louées à des brasseurs, la cour est louée en 1825 à Henri Person (voir le n° 16) qui y établit une teinturerie.

145 Elévations d145 Elévations k-m
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 145 (© Musée des Plans-relief)
A gauche, élévations rue du Foulon, à droite rue des Aveugles

D’après l’Atlas des alignements, elle comprend un rez-de-chaussée en maçonnerie et deux étages en bois qui sont en mauvais état. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la partie qui longe la rue du Foulon comprend un grand bâtiment (sur la droite de l’image) à rez-de-chaussée, deux étages et deux niveaux de greniers, chaque niveau comprenant deux fenêtres. A gauche de ce bâtiment (vers le sud), une grande porte cochère donne accès à la cour. Elle est suivie par le pignon d’un bâtiment qui longe la cour et par un appentis que ne représentait pas le plan Blondel (1765). La grande cour P en forme d’équerre s’ouvre par la porte cochère (6-7), on voit ensuite le pignon (6-5) du grand bâtiment sur rue puis sa façade arrière (5-4). Le petit bâtiment (2-4) s’appuie en partie sur le grand bâtiment et en partie sur le mur de séparation visible entre 1 et 2. A droite de la porte cochère, le bâtiment (7-8) longe toute la cour. Les bâtiments au fond de la cour (8-1) donnent aussi dans la rue des Aveugles dans laquelle on retrouve au repère (m) la porte cochère qui traverse le bâtiment. La maison plus basse, à droite du repère (8) dans la cour et à droite de la porte cochère dans la rue des Aveugles forme une propriété distincte.
Le bâtiment dont le pignon donne dans la rue du Foulon et qui longe la cour (P) donne aussi dans les deux petites cours O (entre 1 et 2) et N (1-2). La cour N permet de voir l’arrière (2-3) de l’appentis visible de la rue et la bâtiment entre les deux cours (4-1). C’est ce bâtiment qu’on retrouve dans la cour O (2-3). Le bâtiment sur rue, le bâtiment latéral et le bâtiment arrière ont chacun deux étages sur un rez-de-chaussée.

145 Plan (Linsenmeyerhoff)145 Cour P145 Cours N,O
Plan, cours P, N, O

Le Linsenmeyerhoff est scindé en deux parties distinctes en 1844. La partie nord (22, rue du Foulon) donne dans la rue des Aveugles, la partie sud (24, rue du Foulon) comprend le bâtiment à gauche en entrant dans la cour et les bâtiments accessoires qui le longent sur son autre façade. Les locaux du n° 22 servent de 1843 à 1920 de dépôt de chiffons, de papier et d’os. Un rapport de la Police du Bâtiment décrit les ateliers en 1908. L’entreprise ferme ses portes suite à un avis défavorable de la Ville qui estime que cette industrie ne correspond pas à l’image qu’elle souhaite donner au nouveau quartier après la Grande Percée dont les nouveaux bâtiments bordent le sud de la propriété.
La photographie prise vers 1912 permet de voir le bâtiment principal sur rue tel que le montrent les élévations de 1830. La photographie des années 1930 représente le même bâtiment après les transformations successives (1921, 1925) par un installateur sanitaire et en 1929 par un parfumeur. Une pension puis un hôtel occupent diverses localités à partir de 1932 puis tout le bâtiment. L’ancienne enseigne à la Cigale devient en 1963 à la Cigogne (32 chambres). Les bâtiments ne sont plus exploités à partir des années 1970. Ils sont démolis début 1979.

Hannong 22 (1979, 233 MW 1011)
Le bâtiment avant sa démolition en 1979 (dossier de la Police du Bâtiment)

juin 2014

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1680 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

1654 v Fondation Saint-Marc
1695 v Pierre Weiss, tisserand, et (1679) Marguerite Müller, veuve de Jean Ulric Strübelmann, ancien soldat et tisserand – réformés
1695 v Abraham Plappert, tanneur, et Anne Rosine Hubner – luthériens
1699 v Jean Georges Minder, tanneur, et (1658) Anne Marie Beyer, (1671) Anne Marie Dorothée Metzinger veuve de Jean Georges Persar puis (1694) Anne Marguerite Stœffel veuve du boucher Jean Philippe Kamm – luthériens
puis ses héritiers le culottier Jean Alber et le tanneur Jean Adam Alber
1701 v Jean Jacques Wehrlé, fournier, et (1692) Susanne Catherine Engelhard veuve du boulanger Jean Hanns – luthériens
1704 v André Wittmann, boulanger, et (1685) Anne Marie Klein, (1692) Susanne Werner puis (1708) Anne Catherine Metzger – luthériens
1720 adj André Cossa, marchand, et (1704) Jeanne Fischer veuve du tailleur André Wenck puis (1717) Marie Lucie Brentana Scalina – catholiques
1771 h Joseph Antoine Cossa, marchand, et (1755) Marie Françoise Susanne Scotti – catholiques
1784 v Etienne Livio, négociant, et (1787) Elisabeth Dominique Livio – catholiques
1791 v Jean Daniel Saum, marchand, et (1791) Catherine Dorothée Krauss – luthériens
1820 v Jean Saum, propriétaire, célibataire
1828 v Jean Louis Rist, officier de santé, et (1796) Dorothée Louise Imlin
puis la veuve seule (1839)
1844 v Moïse Weil et Léopold Weil, fabricants de colle et d’amidon
Léopold Weil, et (1843) Hélène Hecht
1875* Benjamin Lévy, fripier
1898* Joseph et Jacques Lévy, fripiers
1903* Jacques Lévy, fripier

(1765, Liste Blondel) IV 102, au Sr Cossa
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Cossar Wittib, 17 toises, 3 pieds et 8 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) le Linsenmeyerhoff forme trois parcelles
P 613, Rist, Jean Louis, médecin Place d’Armes – maison, sol boutique de boucher – 0,57 are (partie sud qui s’ouvre vers la rue du Foulon)
P 614, Rist, Jean Louis, médecin Place d’Armes – maison, sol, cour – 4,3 ares (partie nord qui s’ouvre vers la rue du Foulon)
P 664, Rist, Jean Louis, médecin Place d’Armes – maison, sol, cour – 1,21 are (partie vers la rue de l’Argile)

Locations

1694, Philippe Brunn, tisserand
1695, Pierre Weiss, ancien propriétaire
1727, Chrétien Ensfelder, boulanger
1749-1778, Marie Elisabeth Wurm veuve du maître de chapelle Jacques Antoine Denoyé
1778, Jacques Claude Philippe Scotti de Strasbourg et Pierre Chamot de Bergzabern, marchands associés
1810, François André Wurm, fabricant de tabac, et Marguerite Salomé Steiner
1814, Sophie Elisabeth Güntzer veuve de l’épinglier Jean Frédéric Gebhard
1817, Salomé Güntzer femme du menuisier Conrad Schermeyer
1825 (cave), Jean Ferdinand Zeyssolff, marchand de vins
1825 (cave), Michel Schwartz, brasseur
1825 (teinturerie) Henri Person
1836, Jacques Schoengrün, négociant

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

1727, Préposés aux affaires foncières (VII 1392)
André Cossa qui a démoli son écurie de huit chevaux a été condamné en 1724 par les préposés aux logements militaires à en reconstruire une nouvelle de vingt chevaux. Les directeurs fonciers acceptent de remplacer cette obligation par une somme d’argent qui servira à édifier des écuries près de la porte Sainte-Catherine à l’endroit où se trouvent les huttes de salpêtriers

(f° 221-v) Dienstags den 21. Ejusd. H. André Cossa weg. Stalls – Herr André Cossa, der Italianer Handelsmann und burger allhie berichtet Mghh. weilen Er bereits anno 1724. von denen hochansehnlichen Herren Deput: beÿ den Einquartierungen Condemnirt worden, ane statt des jenigen Stalls Zu Acht pferden, so in Seiner in dem Leimengäßel liegenden behaußung, der Linsenmeÿer Hoff genand, ohne erlaubnus weggebrochen worden, einen andern Stall Zu Zwantzig pferden, vor die Einquartierung bawen zu laßen bißhero aber auf Sein unterth. ansuchen Hierzu Keine gelegenheit finden Können, Alß seÿe Er resolvirt an dem jenigen Pferd Stall, welcher vonseithen hiesiger Statt auf den platz beÿ dem Catharinen thor, wo die Salpeter hütten stehen, gebawen und allein vor die Einquartierung gebraucht werden sollen 20. Louis d’or oder 480. Luures beÿzutragen, umb künfftighien dadurch mit bawung eines Pferd Stalls in dießer Seiner obgemelten behausung befreÿet Zu sein. Erk. Wann Herr André Cossa ane den Uncosten dießes new erbawenden Stalls 500 liures beÿtragen wird, so solle Er wegen bawung eines newen stalls vor die Einquartierung befreÿt sein, welches Er dann nicht allein alsobalden acceptirt, sondern auch die erkante Fünff Hundert Liures baar bezalt, und ist Ihme deßwegen ein Extractus Protocolli ane statt der reconnoissance mit Zutheilen befohlen worden.
P. N. dieße 500. lb seind in Herrn Mollingers des Statt Lohners Sechste wochen Rechnung Vierten quartals verrechnet Zu befinden.

1766, Préposés aux affaires foncières (VII 1412)
Le maître maçon Antoine Klotz est autorisé à élargir l’entrée de la maison rue du Foulon.

(f° 51-v) Dienstags den 2. xbris 1766. H. Antoine Cossa – Anthoni Klotz d. Maurermstr: nôe. H: Antoine Cossa des Italiensichen handelsmanns bittet umb erlaubnus die einfahrt an dem hauß im Stampffgäßlein umb etwas Zu erweitern. Erkannt willfahrt.

1780, Préposés aux affaires foncières (VII 1419)
La gouttière du bâtiment arrière de la dame Cossa se déverse sur le chapeau qui recouvre la lanterne installée pour éclairer la rue. Par forte pluie, l’eau rejaillit sur la maison d’un pauvre peignier mais la dame Cossa se refuse à prolonger sa gouttière. Les préposés décident de convoquer le sieur Brentano son chargé d’affaires

(f° 77-v) Dienstags den 6. Junii 1780. Mad. Cossa – H. Rathh. Dürninger nomine Eines hoch. und Wohl verordneten Lantern deputation berichtet daß mitten in dem Stampffgäßlein zu deßen beleuchtung eine lanterne festgemacht, nun habe der Madame Cossa in dießes gäßlein gehendes hinderhauß einen ausschuß davon das waßer gerade auf den deckel dießer Lanterne fallt, und von da seine direction in die wohnung eines armes kammachers nimt, so daß selbiger in seinem hauß beÿ starckem regen nicht das mindeste trocken behalten kan, weilen nun gedachte Madame Cossa nichts von wegschafft des ausschußes hören will, denselben aber zu verlängern sich anerbotten, so habe er nomine quo dießen vorfall Meinen Gnädigen Herren zu berichten die ehre haben sollen. Erkannt, Seÿe der Madame Cossa chargé d’affaire Herr Brentano auf künftige session vorzubescheiden um über dießen vorfall gehört zu werden.

1782, Préposés aux affaires foncières (VII 1420)
L’eau de pluie qui tombe sur la lanterne rejaillit sur la maison de la veuve Georges Veroius qui s’en plaint. Les préposés chargent l’inspecteur Boudhors de faire en sorte que la gouttière soit supprimée.

(f° 129-v) Dienstags den 3. Septembris 1782. Weil. Georg Verius Strehlmachers Wittib – Weiland Georg Verius, des gewesenen Strehlmachers Wittib bittet zu erlauben daß an dem Cossaischen Haus in dem Leimen Gäßel gelegen an den Ausschuß Naach ein Stück gesetzt werden weilen das Wasser aus demselben auf dasige Lantern fallet, wodurch ihrer behaußung groser Schaden Zugefügt werde. Erkannt, seÿe M Scotti durch Herrn Bau Inspector boudhors an zu suchen, den Ausschuß Naach weg zu machen

Protocole des Quinze

1701, Protocole des Quinze (2 R 105)
Jean Jacques Wehrlin qui vient d’acheter la Linsenmyerhoff entre la rue de l’Argile et la rue du Foulon demande le 7 mai l’autorisation d’y établir une boulangerie. Le conseil des Boulangers estime qu’il y a assez de boulangeries dans le quartier. Le mandataire de Jean Jacques Wehrlin propose de commencer par prendre l’avis de la commission des feux. Les Quinze se rangent à son avis.
La commission des feux fait son compte rendu le 14 mais après que le pétitionnaire leur a fait visiter les lieux. Il a l’intention d’établir le four et son poêle d’habitation dans le bâtiment à droite en venant de la rue du Foulon. Le four dépassera de quatre pieds dans le jardin et sera chargé de la cour, la menuiserie du poêle sera remplacée par un mur en maçonnerie. La commission ne voit pas d’objection à ce projet qui présente toutes les conditions de sécurité.
Le pétitionnaire ajoute le 27 mai qu’il pourra conserver ses clients puisque sa boulangerie précédente se trouvait non loin de là, à l’angle du Vieux-Marché-aux-Vins, et qu’il lui suffit de payer une différence de prix de 100 florins. Le représentant des Boulangers répond que le pétitionnaire pourrait rentrer en possession de son ancienne maison et qu’il risque de se ruiner lui-même ainsi que le boulanger qui se trouve à chaque extrémité de la rue. Jean Jacques Wehrlin fait remarquer qu’on a autorisé depuis peu plusieurs boulangers à s’établir rue de l’Argile. Il maintient sa demande, la commission la transmet aux Quinze qui l’autorisent à établir une boulangerie dans la maison dite Linsenmeyerhoff.

(f° 176) Sambstags den 7.ten May. – K. noîe Johann Jacob Wehrlins des burgers und haußfewrers Cit. per Sched. E. E. Zunfft der beckhen. Prplis hat den so genanten Linsenmeÿer Hoff im Leÿmengäßel erkaufft, bittet unterth. ihme Zu erlauben, daß er ein Fewer: und Becken: recht daselbst auffricht. möchte.
S. Cit. præs. berichtet, daß Implorant nicht allein, ein auff dem alten Weinmarckh gelegenes Beckenhauß umb 100 fl. wohlfeiler als er solches hiebevor gekaufft sondern auch noch andere mehr in selbiger Gegend haben könne, dahero nicht nöthig ein newes beckenhauß wider auff Zurichten, bittet deßwegen unterth. deßen begehren abzulehnen.
K. auff dießen einwurff zu antwortten, bittet man die sach ad disputationem Zu verweißen.
Erk. Soll Zu vorderist durch die Ober fewrherren der augenschein wegen das fewr rechts eingenommen Vnndt alß dann von der Sach ferners geredt werd.
(f° 186-v) Sambstags den 14. May 1701. Hanß Jacob Wehrlin p° Schwartzbecken hauß – Obere fewerherren Laßen per me referiren, es seÿe errinnerlich daß Hanß Jacob Wehrlin der burger und Schwartzbeck vor 8. tagen in einem Gehaltenen recess angebracht, daß er den zwischen dem Leimen: und Stampffgäßel gelegenen Linsenmeÿer Hoff, Käufflich angenommen habe, und darinnen ein Schwartzbecken hauß auff Zurichten willens seÿe, anbeÿ umb gnd. permission gebetten, undt daß es damahlen die meinung gehat, daß Zu vorderist wegen des Fewr Rechts, durch die Ober fewr Hh. ein Augenschein eingenommen werden solte, so auch geschehen vnd alß man dahin gekommen, habe ged. Wehrlin eine Stub unten auffm boden, so auff der Rechten seithen des Eingangs vom Stampffgäßel her befindlich und welche in dem hintern hoff gegen dem Gartten gehet, gewießen und berichtet, daß er daraus eine Wohn: und Bachstub machen, dieße Gewölben, vnd den bachofen 4. schuh weit von der Stub hinaus in dem Hoff gantz freÿ, bis an die maur am Stampff Gäßel setzen, das höltzenwerckh an der Stub außhawen, und mit maurwerckh versehen, und den bachofen dergestalten einricht. laßen wolle, daß man kein Fewr durch die Stub tragen dörffe, sondern selbigen gleich im Hoff einheitzen könne deßweg. man davor gehalt. daß es wegen des fewrs keine gefahr habe, und wofern auf seithen E. E. Zunfft der Beckhen Ihme nichts im weeg gelegt werden solte ihme in seinem begehren wohl willfahrt werden könte. Erk. soll dieße relation ad Protocollum genommen undt anietzo die hauptsach durch die obere handwercks Hhn tractirt werd.
(f° 200-v) Freÿtags den 27. May 1701. Johann Jacob Wehrlin Ca. E. E. Zunfft der Beckhen – Iidem [Obere handtwercksherren] per herrn Friden, es habe Johann Jacob Wehrlin abermahlen ansuchung gethan, daß ihme ein Schwartzbecken hauß, in dem Linsenmeÿer Hoff, so zwischen dem Leimen: vnd Stampffgäßel gelegen, und Er Käuffflichen angenommen, auffzu richten erlaubt werden möchte, und habe es die meinung gehabt, daß Zu Vorderist wegen des Fewr rechts, durch die Obere Fewerherren ein augenschein eingenommen, Vndt alß dann die Hauptsach tractirt werden solte. Nachdem nun von denen Oberen Fewerherren wider referirt word., daß die Gelegenheit Zu einem Schwartzbecken hauß guth seÿe, So habe man empfangener Commission Zu folg. daß geschäfft vor die hand nehmen wollen, Vndt alß man denn Imploranten nochmahlen gehört habe derselbe beditten, daß dießer Hoff ihme darumb wohl anstehe und gelegen seÿe, in deme er in demselben zu seiner vorigen Kundschafft widerkommen könte, Er gebe Zwar 1800 fl. davor, habe aber 100 fl. Zinß auff, anbeÿ sein petitum widerhohlt.
Auff welches im nahmen E. E. Zunfft der Beckhen Stephan Schrapp geantworttet, daß Implorant sein altes Beckenhauß oben am Stampffgäßel wider haben könte, dahingegen wann er dießes bekommen solte, er in die mitte käme, und sowohl den Schwartzbeckhen oben, alß unten am Stampffgäßel neben sich selbsten ruiniren würde.
Worauff Wehrlin replicirt daß er sich beÿ der Frawen, die sein voriges Beckenhauß Ihme abgekaufft, darumb angemeldte, welche es aber anderst nicht als umb 1700. fl. geben wollen, Er könne es aber darumb nicht annehmen weilen 1400 fl. auffgekündete capitalien darauff stünden, so Ihme abzuführen, ohnmöglich were. Neben dem Ihme Ja ein Schwartzbecken hauß in dem Leimengäßel, bereits erlaubt worden, und alßo in selbige gaß auch dreÿ beckenhäußer gekommen weren.
Ged. Zunfftm. aber habe regerirt daß obbemelte fraw anietzo anderst gesinnt seÿe, undt Selbige ihme sein altes beckenhauß, umb die 1500. fl. wie Sie es von ihme angenommen, wider überlaßen wolle.
Kläger hingegen seÿe beÿ seiner vorigen meinung Verblieben undt habe nochmalen inständig gebetten, Ihme dießes hauß gnd. zu Willfahren. Auff seithen der Herren Deputirten habe man Zu Mghhrerren stellen wollen, Ob Sie dem Imploranten deme schon in eben dießem Gäßel ein Beckenhauß auff Zu richten erlaubt worden, und allwo die gelegenheit guth seÿe, in seinem begehren willfahren wollen.
Erkandt, Wirdt dem Imploranten in seinem begehren willfahrt.

Les Quinze autorisent le boulanger Chrétien Ensfelder à cuire le pain dans la maison dite Linsenmeyer Hoff comme son prédécesseur Jean Georges Ries.

1727, Protocole des Quinze (2 R 132)
(p. 396) Sambstag d. 15. 9.bris 1727. Moss. nôe Christian Enßfelders des Burgers undt Becken der bitt Vndtg. umb gn. permission in seinem Hauß der Linßenmeÿer Hoff genant dasjenige bachen Zu dörffen was sein antecessor Johann Georg Rieß allda auch gebachen hat.
Erk. soll E. E. Meisterschafft der Becken hierzu Verkündet werden.

Description de la maison

  • 1732 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, chambres à cheminée, vestibule dallé en pierre, fourneau et évier, cave sous solives, un petit bâtiment accessoire renferme une vieille boulangerie en mauvais état, un petit poêle, petite chambre, cuisine, cave sous solives, écurie, petite cour, la grande maison a aussi une petite cour, un puits et une cave voûtée, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 2 500 florins
  • 1758 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs bâtiments où se trouvent un entrepôt, plusieurs poêles, chambres et cuisines, le comble est couvert de tuiles plates, il y a aussi une cave solivée et une cave voûtée et plusieurs bâtiments à presser le tabac, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 4 000 florins
  • 1768 (billet d’estimation traduit) La maison comprend deux bâtiments latéraux et un bâtiment arrière où se trouvent deux logements, plusieurs entrepôts et des pièces inhabitées, le comble est couvert de tuiles plates, il y a aussi deux caves solivées, deux cours, une écurie pour deux chevaux et un puits, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 2 000 florins
  • 1771 (billet d’estimation traduit) La maison comprend deux bâtiments latéraux et un bâtiment arrière où se trouvent deux logements, plusieurs entrepôts et des pièces dont certaines inhabitées, le comble est couvert de tuiles plates, il y a aussi une cave voûtée et deux caves solivées, deux cours, un puits et une écurie, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 2 000 florins

Atlas des alignements

1° arrondissement ou Canton ouest – Rue du Foulon

nouveau N° / ancien N° : 7 / 4
Wurm
Rez de chaussée en maçonnerie le 2° étage en bois mauvais état

1° arrondissement ou Canton ouest – Rue de l’Argile (f° 13-v)
nouveau N° / ancien N° : 34 / 32
porte de derrière du N° 4 rue du foulon
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 188 case 2
Les registres font état de la scission en deux parties en 1845. Le revenu de chacune des trois parcelles est réduit par une décision d’octobre 1844.

Rist Jean Louis, médecin, place d’Armes
Weil Léopold, ferrailleur (subst. p. 1846)

P 614, sol, rue du foulon 4
Contenance : 2,24
Revenu total : 1,48
Folio de provenance : 188
Folio de destination :
Année d’entrée : 1846
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires :
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 188 case 3

Rist Jean Louis, médecin, place d’Armes
Schaal François, Epicier, grand rue N° 36

P 614, sol, maison et cour, rue du foulon 4
Contenance : 4,30
Revenu total : 209,24 (207 et 2,24)
Folio de provenance :
Folio de destination : D[iminuti]on de C[onstructi]on
Année d’entrée :
Année de sortie : 1845
Ouvertures, portes cochères, charretières : 2
portes et fenêtres ordinaires : 57
fenêtres du 3° et au-dessus : 10

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 188 case 2

Rist Jean Louis, médecin, place d’Armes
Weil Léopold, ferrailleur (subst. p. 1846)

P 613, sol, maison et boutique, rue du foulon 4
Contenance : 0,57
Revenu total : 0,30
Folio de provenance : 188
Folio de destination :
Année d’entrée : 1846
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires :
fenêtres du 3° et au-dessus :

P 613, maison, rue du foulon 4
Contenance : 2,24
Revenu total : 69,41 (68 et 1,41)
Folio de provenance : 188
Folio de destination :
Année d’entrée : 1846
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : ½
portes et fenêtres ordinaires : 15 / 12
fenêtres du 3° et au-dessus : 5 / 4

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 183 case 1

Rist Jean Louis, médecin, place d’Armes
Weil Léopold, md. de fer, rue du foulon N° 4 (subst. p. 1846)

P 664, sol, maison, rue de l’argile 32, rue du foulon 4
Contenance : 1,21
Revenu total : 137,63 (136 et 1,63)
Folio de provenance :
Folio de destination : D.on de C.on 1844
Année d’entrée :
Année de sortie : 1845
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 23
fenêtres du 3° et au-dessus : 9

P 664, maison
Revenu total : 100,63 (100 et 0,63)
Folio de provenance : R.on
Folio de destination :
Année d’entrée : 1845
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 26 / 21
fenêtres du 3° et au-dessus : 5 / 4

1845, Diminutions
Rist Jean Louis f° 183, P 664, Maison, revenu 37, Réd.on du revenu par D.on du – 8.bre 1844, suppression en 1845
Rist Jean Louis f° 188, P 614, Maison, revenu 27, Réd.on du revenu par D.on du – 8.bre 1844, suppression en 1845

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 827 case 1

Weill Leopold
1875 Levy Benjamin, Lumpenhändler
98/99 Levy Josef u. Jakob, Lumpenhändler
1903 Levy Jakob, Lumpenhändler
(ancien f° 575)

P 614.p, sol,
Contenance : 1,48
Revenu total :
Folio de provenance :
Folio de destination : Gb

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 826 case 2

Weill Leopold
1875 Levy Benjamin, Lumpenhändler
98/99 Levy Josef u. Jakob, Lumpenhändler
1903 Levy Jakob, Lumpenhändler
(ancien f° 574)

P 664, maison, sol, Rue du Foulon 22
Contenance : 1,21
Revenu total : 100,63 (100 et 0,63)
Folio de provenance : (183)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 26
fenêtres du 3° et au-dessus : 5

Cadastre allemand, registre 31 p. 329 case 3

Parcelle, section 58, n° 43 – autrefois P 614.p, 664
Canton : Stampfgasse Hs. N° 22 – Rue Hannong – Stampfgasse – Rue Hannong
1194
Désignation : Hf, Whs u. N.G.
Whs e. n. a. T. (s. Skizze N° 71) zu P 42
Contenance : 4,28
Revenu : 1500 – 2900
Remarques : N.C. 1923

(Propriétaire), compte 2803
Levy Jakob
(2645)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue 95 Rue du Foulon (p. 220)
(maison n°) 4

Loc. Wurm, André, père fabr. de tabac – Moresse
Loc. Wurm, François André, fils, Md. – Miroir

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Stampfgasse (S. 170)

(Haus Nr.) 22
Levy, Lumpen- und Knochenhändler. E 0
Dupont, Schreiner. 2
Dupont, Krankenwärtn. 2
Füssel, Schreiner. 3
Herre, Tagner, 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 233 MW 1010)

Suite à une plainte motivée par le risque d’incendie, la Police du Bâtiment se rend en 1908 dans l’atelier de vieux tissus, de vieux papiers et d’os. Elle constate qu’il est mal ventilé et demande la réfection de certains logements. La partie méridionale de la parcelle est contiguë aux terrains que la Ville a acquis pour la Grande percée. L’administration municipale souhaite en 1912 que certaines ouvertures soient murées mais doit faire face à des imprécisions réglementaires. Une demande de blanchir le mur arrière en 1916 se heurte aux mêmes difficultés. Le nouveau propriétaire du dépôt de chiffons demande en 1920 l’autorisation de reprendre l’affaire. Comme la Ville estime que cette activité ne convient pas à l’image qu’elle souhaite donner au nouveau quartier, elle rédige un rapport défavorable et le préfet oppose un refus à la demande de l’industriel. Le locataire principal est ensuite une entreprise d’installations sanitaires qui fait réaménager l’intérieur des bâtiments en 1921 et construire un magasin dans la cour en 1923. L’atelier à toit vitré qui occupe une grande partie de la cour en 1925 est autorisé sous conditions. A l’entreprise d’installations sanitaires succède de 1929 à 1938 une parfumerie dont le propriétaire transforme les locaux en agrandissant notamment deux devantures. La parfumerie occupe le rez-de-chaussée tandis que l’étage est aménagé en pension (1932) puis en hôtel (1933) qui occupe toute la maison après le départ du parfumeur. L’hôtel a 32 chambres sur trois étages en 1943 puis 34 chambres en 1950. Lors du changement de propriétaire en 1963, l’ancienne enseigne à la Cigale devient à la Cigogne (32 chambres). La Police du Bâtiment demande sans succès au tenancier de l’hôtel qui a fermé ses portes de faire ravaler la façade (1971-1977). Les bâtiments changent de propriétaire en 1979 et sont démolis en juin 1979.

Plan 1923, Hannong 22
Transformations dans le bâtiment avant, 1921

Sommaire
  • 1870 – Le directeur de l’usine à gaz demande que le plombier Hermann Maunes soit autorisé à faire pour le compte de Benjamin Levy une prise pour environ 5 becs au 22 rue du Foulon
  • 1886 – Le Maire notifie le fripier Benjamin Levy (domicilié sur place) de faire ravaler la façade – Travaux terminés, octobre 1886
  • 1896 – Dossier à la préfecture, une cheminée s’est écroulée en endommageant quelques tuiles
  • 1897 – La Police du Bâtiment constate que des travaux non autorisés (ravalement) ont lieu sous la direction de Paul Brion – La Police du Bâtiment écrit à l’entrepreneur de constructions Paul Brion (5, rue de Rosheim) – Demande – Autorisation
  • 1895 – La Police du Bâtiment demande au propriétaire, Jacques Lévy (domicilié sur place), de se conformer au nouveau régulièrement en supprimant les volets qui s’ouvrent vers la rue aux soupiraux et la trappe du magasin – Rappel, juillet 1898 – Octobre 1898, les soupiraux sont conformes au règlement, le propriétaire demande un délai pour la trappe – Rappel, mars 1900 – Travaux terminés, mai 1900
  • 1904 – Courrier à la préfecture. Jacques Lévy conserve du fumier dans une cuve ouverte. Le propriétaire répond que le fumier est évacué chaque jour. L’affaire est classée, décembre 1906
  • 1908 – Rapport des pompiers après un incendie dans le magasin qui semble dû à une cheminée – La Police du Bâtiment demande au propriétaire de modifier la cheminée – Travaux terminés, juin 1908
  • 1908 – Un courrier informe la Police du Bâtiment que la situation du 20 (corrigé en 22), rue du Foulon présente un risque d’incendie – Rapport de visite
    1. Das Anwesen besteht aus Vorderhaus, größerem Hof, Nebengebäude und Hof.
    2. Im Hof lagern große Menge stark riechende Knochen, sowie Lumpen und Papier in Kästen. Der Hofgrenzt an das Nachbarhaus, dessen Wohnungen alle nach diesem Hof Fenster haben.
    3. Das Vorderhaus besteht aus Erdgeschoß, 2 Stockwerken und Mansarde. In allen Stockwerken lagern Lumpen im Ganzen ca 600 Ztr. Diese werden in der helleren Mansarde sortirt. In dem Mansardenraum arbeiten ca 8 Frauen, z. Zt. der Besichtigung herrschte ein fast erstickende Staub. Der nur zweimal täglich (Aussage der Arbeiterinnen) eine halbe Stunde in Bewegung gesetzte Ventilator saugt an jedem Sortiertische den Staub auf, jedoch in ganz unzweckmäßiger Weise. Es wirbelt die Luft auf und setzt dadurch den bereits gelagerten Staub wieder stark in Bewegung. Der im Ventilator angesammelte Staub wird nun zweimal wochentlich entfernt. Die Ventilatoren sollten den Staib, welcher durch die Sortiergitter in Säck fallen sollte aus diesen Säcken aufsaugen (…)
    Der Zugang zu den Sortierraum ist eine durch alle Stockwerk führende übereinander angeordnete Treppe, dieselbe besteht ganz aus Holz (eine Reihe von stufen sind defekt) und ist von Holzwänden, Lumpen und Papierballen umgeben. Wasserleitung ist vorhanden, jedoch nur halbzollstark. Die Entnahmestellen sind zugeschraubt, sogar auch im Sortierraum. Weiter ist eine defekte Gasleitung vorhanden (evtl. Ersatz der Elekrizität).
    Bei ausbrechendem Feuer ist es den im Sortierraum anwesenden Personen unmöglich zu entkommen, die zu schmale Treppe (1,20 m) läßt ein Flüchten nicht zu und ist sicher sofort verbrannt.
    Nach Ansicht sämtlichen der Besichtgung teilnehmende Herren muß hier sofort Schließung vorgenommen werden, um eine Katastrophe, wie in Geispolsheim zu vermeiden.
    4. Das Vorderhaus mit seiner gewaltigem Staub und Dunstentwicklung befindet sich an der ca 1,5 m breite Stampfgasse gegenüber vielen stark besetzten Wohnungen.
    5. Jeder verfügbare Raum ist mit Lumpen und Papier angefüllt.
    6. Im Hinterhaus lagern in jedem Raum des Erdgeschosses und I. Stocks Papier und Lumpen. Die Gipsdecke ist vielfach gesprungen, einzelne Teile der Decke sind ganz von Gips entblößt (Feuergefahr) das Haus grenzt an der Leimengasse und ist teilweise berührt von andern Wohnungen. Im II. und III. Stock befinden sich Wohnungen, welche von dem gleichen Gang wie die Magazine aus zugänglich sind.
    7. Die Wände und Böden der Magazinen sind rauh und uneben, so daß sich überall Staub ablagern kann, der auch tatsächlich in großen Mengen sich ablagert hat, und eine dicke Kruste teilweise bildet.
    8. Durch diese Magazinen werden ca 35-40 Wohnungen stark in Mitleidenschaft gezogen.

    Rapport définitif
    Courrier au propriétaire. Il doit soit supprimer les logements aux mansardes du bâtiment arrière qui sont bâties en bois, soit les recouvrir de plâtre. Une des locataires proteste qu’elle ne pourra payer de loyer plus élevé d’autant qu’elle est malade depuis plusieurs mois. Le propriétaire décide de ne plus louer les deux logements. La Police du Bâtiment souhaite cependant qu’une couche de plâtre garnisse les murs pour écarter les risques d’incendie.
  • 1909 – L’escalier de secours en fer n’est pas réglementaire parce qu’il est fixé à une paroi en bois – Autorisation de construire un escalier de secours sur la façade sur cour – Travaux terminés, avril 1909 – Dessin signé de l’entrepreneur Léon Feist (19 route de Cronenbourg)
  • 1912 – La Ville de Strasbourg, devenue propriétaire des terrains adjacents, n’arrive pas à convenir d’un accord avec Jacques Lévy, propriétaire du 22 rue du Foulon et 17 rue de l’Argile au sujet des ouvertures – Plan des propriétés, élévation nord du n° 24 (propriété de la Ville)
    Dessin qui représente les ouvertures du bâtiment arrière sur la rue de l’Argile. La ville ne peut demander de murer les deux séries de deux fenêtres qui donnaient sur la rue, les deux autres séries qui s’ouvraient dans un passage vers une maison détruite sont dans une situation plus litigieuse – La Ville demande au propriétaire de murer ces fenêtres – L’avocat Schmoll déclare au nom du propriétaire qu’il n’est pas tenu de murer les fenêtres.
    1912 (décembre) La Ville envisage de proposer au sieur Lévy de prendre à sa charge la translation des fenêtres des lieux d’aisances sur une autre façade pour que les frères Horn, possesseurs de la parcelle voisine par bail emphytéotique, puissent construire un bâtiment. Elle ne peut cependant l’exiger puisque le mur en question est un mur coupe-feu. – Plan des nouvelles parcelles
    1913 (février) – Comme la Ville n’arrive pas à un accord avec Jacques Lévy, elle envisage de mettre une paroi en verre aux endroits où se trouvaient les anciennes fenêtres du 24, rue du Foulon – Schéma, plans – Avis juridique de la Division V (a)
    1913 (juin) – Le tribunal a débouté le sieur Lévy de sa plainte concernant la fermeture des trois fenêtres dans le pignon
  • 1913 – Le Maire notifie le fripier Jacques Levy, domicilié sur place, de faire ravaler la façade – L’intéressé demande un délai en arguant que les travaux sur le Nouveau boulevard saliraient les façades. On lui accorde un délai d’un an rue du Foulon, la façade rue de l’Argile pourra attendre la fin des travaux sur les parcelles voisines – Pas de travaux, juillet 1919
  • 1921 – La Police du Bâtiment demande au propriétaire de blanchir la façade arrière du bâtiment arrière qui donne vers le nouveau bâtiment Osterloff
    1916 (août) – L’entrepreneur et architecte Waldemar Osterloff a informé la Police du Bâtiment de l’état de ce mur. La Police du Bâtiment remarque qu’elle peut inviter le propriétaire à faire faire les travaux comme elle l’a fait pour les façades qui donnent sur l’ancien fossé à l’arrière de la rue Sainte-Hélène mais qu’il faudra s’adresser à la Commission des logements militaires si les démarches n’ont pas de résultat – La sous-commission demande au propriétaire de faire faire des travaux
    1919 (août) – La Ville qui est en procès avec le propriétaire estime qu’il ne faut pas hâter l’affaire
    1919 (octobre) – Comme le bâtiment Osterloff est terminé, la Police du Bâtiment adresse une demande au propriétaire – Les avocats de la propriétaire demandent sur quoi se fonde la commission des logements pour exiger les travaux alors que la Ville vient de passer un accord avec leur cliente. – La Police du Bâtiment répond qu’il faut exécuter les décisions de la Commission des logements. Les travaux ne sont toujours pas exécutés en décembre 1921. Le propriétaire a loué (mai 1922) sa propriété à Auguste Ritzenthaler en le chargeant de tous les travaux – Le mur a été nettoyé en septembre 1922, comme il est difficile de faire d’autres travaux, la Police du Bâtiment classe l’affaire.
  • 1920 – Dossier à la préfecture. R. Strauss demande l’autorisation de continuer à exploiter le dépôt de chiffons. Rapport
    La manipulation des chiffons constitue au point de vue de l’hygiène un sérieux danger pour les habitants des nouvelles maisons de rapport bordant la Rue du 22 Novembre, du fait que ces maisons se trouvent dans le voisinage immédiat de ce dépôt, de même pour les habitants qui occupent les étages de la maison au fond du dépôt même. De plus, les bâtiments destinés au dépôt de chiffons sont de vieilles constructions qui, en cas d’incendie, n’offrent pas de sécurité suffisante pour les habitants du voisinage, à plus forte raison encore moins pour les habitants de l’immeuble dans lequel se trouve le dépôt. La rue du Foulon, à présent rue Hannong, avait autrefois une largeur d’environ 2,50 m qui a été portée à grands frais à 8,00 m en vue d’assainir ce quartier. Un établissement de ce genre n’est plus à sa place dans un quartier fort surbâti par des constructions destinées à l’habitation et à des commerces dont la nature n’incommode pas le public.

    1920 (octobre) – Le préfet interdit le dépôt de chiffons
    1921 (juin) – Le dépôt n’existe plus. Le nouveau propriétaire, Ritzenthaler (domicilié 33 rue Oberlin) devra demander une autorisation pour les travaux en cours
  • 1921 (juillet) – La maison Ritzenthaler et Grégoire est devenue la Thermos (Fabrique française de Chauffage central et installations sanitaires dont les propriétaires sont Auguste Ritzenthaler, Paul Grégoire, Charles Oberlé)
    La société Thermos demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour ravaler la façade 22, rue Hannong – Accord – La Police du Bâtiment demande que la façade intérieure et le pignon, visibles de la rue, soient aussi ravalés
  • 1921 – La Société immobilière Horn frères obtient une autorisation pour une enseigne déjà posée
  • 1921 (septembre) – La société Thermos demande l’autorisation d’agrandir deux fenêtres dans la façade avant, de construire une cloison qui sépare l’escalier du bureau et de remplacer les planchers et les plafonds – Autorisation assortie de conditions, octobre 1921 – Plan du bâtiment le long de la rue Hannong
  • 1924 (décembre) – Bernet et Peil, successeurs de Jacques Kowiatowiski, exploitants de l’Imprimerie industrielle au troisième étage du bâtiment sur rue, demandent de proroger l’autorisation d’installer un moteur électrique jusqu’à ce qu’ils aient trouvé un nouveau local – Accord
  • 1924 (octobre) – La société Sandvoss frères et Defoin demande l’autorisation de monter des appareils à l’aide de machines électriques au deuxième étage du 22. rue Hannong – Autorisation assortie de conditions – Plan, coupe – L’atelier est en cours de transfert suite à des difficultés entre le bailleur et le locataire, mai 1925
  • 1922 – La Police du Bâtiment constate qu’Auguste Ritzenthaler a réalisé lui-même des travaux sans autorisation dans la cour de sa propriété – L’intéressé demande l’autorisation de construire un nouveau magasin dans la cour, de percer une porte entre le magasin et la cage d’escalier et une autre porte entre le magasin et le garage, de démolir l’ancien hangar – Autorisation – Plan
    1922 (juillet) – La Police du Bâtiment demande au propriétaire de crépir les éléments en bois
    1922 (décembre) – L’entreprise Auguste Ritzenthaler demande l’autorisation d’aménager un logement au premier étage, de percer une fenêtre vers la rue et de raccorder les installations sanitaires aux canalisations – Dossier à la préfecture – Autorisation assortie de conditions – Les travaux ne sont pas exécutés
  • 1925 (mai) – Auguste Ritzenthaler, locataire principal, exécute sans autorisation des travaux – Il présente en septembre une demande de construire un atelier dans la cour – La Police du Bâtiment l’informe que la construction de l’atelier ne peut être autorisée parce que les surfaces non bâties seront insuffisantes et demande de démolir l’atelier déjà construit
    La Police du Bâtiment informe le propriétaire (la veuve Jacques Lévy, 18, rue des Serruriers) que son locataire contrevient aux règlements (murs en bois non crépis, évacuation de secours non réalisée, atelier non démoli).
    1925 (août) – Visite des lieux et rapport. Les 2° et 3° étages du bâtiment sur rue servent à entreposer des matériaux incombustibles, le premier étage sert de logement au locataire principal et le rez-de-chaussée de bureau. L’accès aux pompiers semble assuré. L’atelier construit dans la cour pourrait être maintenu si le locataire s’engage à le démolir à son départ.
    1925 (septembre) – L’ingénieur Auguste Ritzenthaler est autorisé à construire un atelier provisoire dans la cour – Plan (l’atelier couvert d’un toit vitré occupe toute la cour entre le bâtiment avant et le magasin à l’arrière de la parcelle)
  • 1923 – Une locataire se plaint que son logement est humide. La Police du Bâtiment constate que la plainte est fondée, la toiture est en mauvais état – Travaux terminés, avril 1923
    1929 – Autre plainte – Travaux terminés, septembre 1929
    1930 – Autre plainte que la Police du Bâtiment estime non fondée
  • 1929 – La Police du Bâtiment constate que le locataire principal (parfumerie Manivel) a posé une enseigne lumineuse sans autorisation – Demande – Autorisation
  • 1929 – L’architecte E. Deuchler (22, quai Saint-Nicolas) transmet un dossier pour transformer les bâtiments – L’architecte qui agit pour le compte de A. Manivel est autorisé à transformer le rez-de-chaussée (aménager une porte, agrandir deux devantures) et à reconstruire une toiture en béton armé au-dessus d’une partie de la cour – Calculs statiques par l’entrepreneur Paul Ehstand (2 allée Zæpfel à la Robertsau) – Plans, élévation, coupe – Plan de l’armature et du coffrage – Réception du gros œuvre (août 1929) – Les travaux se poursuivent (janvier 1930) – Le permis d’occupation est délivré (avril 1930) bien que l’escalier en bois ne soit pas encore revêtu de plâtre
    1929 (décembre) – Autre demande de permis de construire – 1930 (janvier) Adrien Manivel est autorisé à construire une toiture au-dessus de la cour en respectant des conditions qui permettent d’évacuer les locaux en cas d’incendie – Plan – Travaux terminés, avril 1930
  • 1932 (février) – Le maître peintre et restaurateur Jacques Brand demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse (A la Caverne Verte, pension) – Autorisation
    1932 (mars) – La Police du Bâtiment constate que Jacques Brand a posé sans autorisation une antenne de T.S.F. – Radio-Central (8, rue des Francs-Bourgeois) dépose une demande – Schéma de l’antenne entre le n° 22 et le n° 17 vis à vis – Autorisation
    1932 (mai) – Jacques Brand demande l’autorisation d’ouvrir un débit de boissons. Il meurt le même mois
  • 1933 – La veuve Jacques Lévy, propriétaire, autorise son locataire principal Adrien Manivel à faire tous travaux de maçonnerie du moment qu’elle les approuve
  • 1933 – Lucien Hæhn (5, rue Grandidier) demande l’autorisation d’aménager des logements aux premier, deuxième et troisième étages – Plan de situation – Autorisation de transformer un entrepôt en maison d’habitation. Architecte 5, Jules Gilgenmann, 12 boulevard d’Anvers – Les travaux intérieurs ne sont pas terminés, les façades sont crépies (avril 1934) – Réception finale, juin 1934
  • 1934 – Lucien Hæhn demande l’autorisation de poser des enseignes (Hôtel la Cigale, tout confort) – Autorisation de poser une enseigne lumineuse et une enseigne perpendiculaire
  • 1938 – La Parfumerie d’Alsace (Mme Manvel) retire son enseigne
  • 1939 – La Police du Bâtiment constate que Lucien Hæhn fait faire des travaux non autorisés dans le bâtiment arrière – Lucien Hæhn est autorisé à construire un passage couvert sur la terrasse qui couvre la cour et à transformer le bâtiment arrière – Accord du copropriétaire Pierre Lévy domicilié à Paris – Plan
    Le gros œuvre est en cours (mars 1939), la peinture est en cours (avril 1939), réception finale (mai 1939)
  • 1941 – L’hôtelier Lucien Hæhn demande l’autorisation de transformer un local commercial. Propriétaire, Administrateur des biens d’ennemis du peuple et de l’empire, héritiers J. Levy à Paris. Architecte Max Hilbert, 7, rue de Berne. – Le commissaire en chef de la Ville (Police du Bâtiment) n’accorde pas l’autorisation de travaux. Entrepreneur prévu, Ehstand-Batt à la Robertsau – Plan de situation
    1943 – Lucien Hæhn, né en 1896 à Diemeringen, demande l’autorisation d’héberger des étrangers. Rapport, l’établissement comporte 7 chambres à un lit et deux chambres à deux lits au premier étage, 13 chambres à un lit et deux chambres à deux lits au deuxième étage, 12 chambres à un lit au troisième étage, deux cabinets d’aisances à chaque étage. Les pièces ont 2,70 m et 2,60 m au premier 2,40 m au deuxième et 2,40 m au troisième. L’hôtelier est autorisé à poursuivre son activité
  • 1943 – Lucien Hæhn (Hôtel Wiederkehr) est autorisé à poser des écrans de protection anti-aérienne
    1943 – W. Hornberger, voisin de l’hôtelier Hæhn, se plaint que l’enseigne lui cache la vue sur le Nouveau Boulevard – La Police du Bâtiment constate qu’il s’agit des écrans anti-aériens
    1944 – L’entrepreneur C. Kuhn (8-10 rue Oberlin à Schiltigheim) demande l’autorisation de poser une inscription en lettres détachées en zinc – Accord – Maquette – Travaux terminés, août 1944
  • 1950 – Lucien Hæhn demande l’autorisation d’exploiter l’Hôtel à la Cigale – La Police du Bâtiment constate que les locaux sont conformes aux règlements – Le préfet autorise Lucien Hæhn à exploiter l’hôtel de 34 chambres (maison avant, 6 chambres au deuxième étage, 6 chambres au troisième étage – maison arrière, 7 chambres au premier étage, 8 au deuxième, 7 au troisième)
    1951 – Lucien Hæhn demande l’autorisation de poser une enseigne. Accord
    1959 – Le même demande l’autorisation de poser une enseigne verticale – Dessin – Autorisation de poser une enseigne lumineuse
  • 1963 – Joseph Mura demande l’autorisation d’exploiter l’Hôtel à la Cigogne anciennement à la Cigale. Constat de la Police du Bâtiment, l’hôtel a 32 chambres (maison avant, 6 chambres au deuxième étage, 5 chambres au troisième étage – maison arrière, 7 chambres au premier étage, 8 au deuxième, 6 au troisième) – Le préfet autorise Joseph Mura à exploiter l’hôtel – Les réfections imposées par l’arrêté préfectoral sont terminées, juin 1963.
    1963 (juin) – Joseph Mura demande l’autorisation de poser une enseigne en lettre détachées (transformation de l’ancienne)
    1963 (décembre) – Le même demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse verticale – Autorisation
  • 1971 – La Police du Bâtiment notifie Mme Louise Mura (Faubourg du Rhin à Thann) de faire ravaler la façade – Rappels, février 1974, juillet 1975 – La Police du Bâtiment transmet l’affaire au tribunal en octobre 1976. Le Service du contentieux fait remarquer que les bâtiments sont vétustes et inoccupés et seraient voué à la démolition, ce que dément la Police du Bâtiment – Procès verbal d’infraction, janvier 1977 – La Direction de l’équipement demande des renseignements complémentaires suite à l’enquête préliminaire engagée par le tribunal. Rapport de gendarmerie qui rapporte les déclarations d’une des héritières de la propriétaire décédée – La Police du Bâtiment prend contact avec les héritiers, mai 1978
  • 1978 – La société André Bisch (70, allée de la Robertsau) demande un certificat d’urbanisme
  • 1979 (avril) Pierre Horn, propriétaire de l’hôtel, a acheté la propriété et a déposé une demande de démolition
    1979 (juin) – Les bâtiments ont été démolis
    1983 – Le Maire répond à Pierre Horn qu’il ne peut établir un certificat de construction étant donné que la parcelle n’est pas construite

Dossier de la Police du Bâtiment, démolition (cote 233 MW 1011)

Pierre Horn est autorisé à démolir l’ancien hôtel à la Cigogne sis 22, rue Hannong pour en faire une aire de stationnement.

Sommaire
  • 1979 – Pierre Horn (domicilié 9, place Kleber) dépose une demande de permis de démolir le 22, rue Hannong
    Date approximative de construction, 1750
    Surfaces brutes hors œuvre – Bâtiment A, 120 m² – bâtiment B, 100 m² – courette 170 m²
    Nature des locaux à démolir – Chambres d’hôtel (36)
    Motifs de l’opération projetée – Immeuble vétuste, projet de création de parking au sol
    (Pièces jointes), plan coté, extrait du plan cadastral – photographies – croquis et plans des bâtiments à démolir (intitulé, ancien hôtel La Cigogne)
  • Rapport, le 7/3 79
    La descente sur les lieux a été effectuée le 6.3.79. Il a été constaté que la démolition envisagée concernerait deux bâtiments, un bat. sur rue, un bat. arrière en R + 2 ét. + étage à la Mansard, édifié en maçonnerie au r. d. ch. et en pans de bois enduits aux étages. De plus, il existe un passage latéral et une courette intérieure, couverte tous deux en R de ch.
    Il s’agissait d’un hôtel vide de route occupation depuis plusieurs années.
    ([biffé] Une certain quantité de tuiles anciennes pourrait être récupérée.)
    Avis favorable
  • 1979 (avril) – Arrêté municipal portant autorisation de démolir
    1979 (août) – La démolition a été effectuée

Relevé d’actes

La fondation Saint-Marc vend 825 livres la maison dite Linsenmeyerhoff au tisserand Pierre Weiss et à Marguerite Müller. En marge, quittance d’une partie du prix par André Cossa, un des propriétaires ultérieurs

1694 (9.1.), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 20-v
/:tit:/ H. Johann Philipß Schmid deß beständig. Regiments der HH. XV. beÿsitzer, alß Pfleger und H. Philipß Jacob Erhard Schaffner zu St. Margarethæ und Agneßen im nahmen H. Johann Schmids, Schaffners zu St Marx alß Schaffners deß Corporis der Pensionen
in gegensein Peter Weißen deß wollenwebers und Margarethæ Müllerin, deßen haußfrauen, und Zwar auff das am 21. 10.bris verwichenen Jahrs von HH. Räth und XXI ertheiltes decreti alienendi
Eine behaußung, hoff, Garttlein, mit allen übrig. deren Gebäuen, rechten und Zugehördt, allhier im Stampfgaßlein, einseit neben hans Rothhan dem alten Schultheißen zu Waßlenheim, anderseit neben Fr. Susanna Gambßin geb. Gollin, hind. auff einen auß Gang in d. Leimengäßlein habend, einseit neben ged. Fr. Gambßin, and. seit neb. Johann Wilhelm Großen, dem Musicanten, welche behaußung der Linsen meÿer hoff genandt – umb 825 pfund
[in margine :] (…) in gegensein Andrés Cossa, Italienischen handelsmann allhier als jetzmahligen eigenthumbs: besitzers hier beschriebener behaußung (quittung) den 23. maÿ 1722

Pierre Weiss loue quelques jours plus tard un logement au tisserand Philippe Brunn

1694 (14.1.), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 32-v
Peter Weiß der wollenweber
in gegensein Philipß Brunnen deß Leinenwebers
in dem alßo genandt Lindenmeÿerhoff, welchen Er Weiß erst jüngsthin erkaufft, die undere wohnung in maßen Er dieselbe bereits etliche Jahr in Lehnung gehabt auff zweÿ Jahr lang, von weihnacht. jüngstverwich. anzurechnen, umb einen jährlich zinß nemblich 8 pfund

Pierre Weiss, réformé originaire de Bachwil au canton de Berne, épouse en 1679 Marguerite Müller, originaire de Bâle, veuve de Jean Ulric Strübelmann de Cassel, ancien soldat de la garnison de Strasbourg : contrat de mariage tel qu’il est transcrit à l’inventaire de 1717, célébration
Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten Peter Weißen dem leedigen Wollenweber von Bachwÿhl auß der Schweitz Berner gebieths gebürtig, als hochzeiter an einem, So dann die Tugendsame Fraw Margaretha Müllerin, weÿland hannß Ulrich Strippelmanns geweßenen Mußquetierers und Wollenwebers alhier Zu Straßburg Hinterlassene Wittib, als der Hochzeiterin am andern theil – Diese ding seind beschehen und verhandelt in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Donnerstags den 16. Octobris im Jahr als man nach der gnadenreichen Seeligmachers Jesu Christi Geburth Zahlte 1679 – Philipp Conrad Rauch, Nots. Publ.

Mariage (réformés, f° 98-v)
1679, d. 2. Novembr. Peter Weÿß Von Bachwÿl Bernergebiets under der Herrschafft Freinspeg, beedicht Weÿßen sel. ehelich. Sohn, Fr. margreth Müllerin, Fr. Margreth Müllerin von Basel, hannß Ulrich Strübelmans sel. von Caßell hinderlaßene wittib (i 108)

Pierre Weiss, sa femme Marguerite Müller et leur fils Daniel Strübelmann deviennent bourgeois, sans doute pour acheter la maison
1693, 3° Livre de bourgeoisie p. 1121

Peter Weiß der wollenweber auß der Schweitz Von Packweil berner Gebieths, weÿl. benedict Weisen geweßenen burgers und Seilers daselbst nachgel. sohn, erkaufft das burgerrecht vor sich und Margaretha Müllerin Von Basel seiner Ehl. haußfr. Wie auch deroselben gnaben Daniel Strübelmann, so sie ihme in die Ehe zugebracht p. 6. goldR. 16 ß so bereits auff dem Pfenningthurn erlebt worden, und werden beÿ E.E. Zunfft der Tucher dienen Jurav : d. 10. Xbris 1693.

Marguerite Müller meurt en 1717 en délaissant pour héritier son fils Daniel Strippelmann qui n’a pas donné de ses nouvelles depuis un certain temps. L’inventaire est dressé dans une maison qui appartient à la fondation de la Toussaint au Faubourg de Pierre, dont le bénéficiaire est le chanoine O’Kane. La conclusion finale de l’inventaire s’élève à 276 livres
1717 (24. 9.bris), Me Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 39)
Inventarium und beschreibung aller Haab und Nahrung, so Weÿland die Ehren und tugendsahme Fraw Margaretha Weißin, gebohrner Müllerin, des Ehrenhafften und bescheidenen H. Peter Weißen vormahlig geweßenen tuchmachers und burgers zu Straßburg geliebte Haußfrau nunmehr seel., nach ihrem den 30. Junÿ Jüngsthin aus dießem müheseligen leben genommenen tödlichen ableiben Zeichnungen Verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehrenhafften Melchior Stören, Grempen undt burgers alhier, alß geordneten Vogts Daniel Strippelmanns, der abgeleibten Frauen seel. in erster Ehe mit weÿl. hannß Ulrich Strippelmann geweßenen Soldaten under vormaligen allhiesiger Statt Guarnison ehelich erzeugten Sohns und ab intestato verlaßenen einigen Erbens, der aber schon lange Zeit in der frembde, vndt mann seinetwegen im Geringsten Keine nachricht hat, ob er im leben oder todt, inventirt durch Ihne den hinderbliebenn wittwer – Actum Straßburg, Mitwochs den 24.ten 9.bris A° 1717

In Einer Stiffts behaußung beÿ St. allheilig zu Straßburg In der Steinstraßen gelegen, Ist befund. worden Wie volgt
Bericht wegen eingangs gemelter Verlassenschafft. Demnach der Inhalt der Ehepacten wie hievor Zustehen, nlchts anders lehret, alß daß Sie beede Eheleuth einander reciproce alle ihre haab nahrung und Güethere salva legitima Zum Eigenthum Vermacht, Im übrigen Von keinem Zugebrachten: oder wehrender Ehe ererbendem noch errungen und gewonnenem Guth wie es damit gehalt. werden solle im geringsten keine meldung gethan (…)
Schulden auß dem Erbe Zu bezahlend. Item Monsr. Okane Præbendario des Stiffts allerbeÿligen soll mann restirend. hauß zinß biß Michaelis 1717
Series rubricarum hujus Inventarÿ Sa. Haußraths 176, Sa. Silbers 24, Sa. Guldenen Ring 19, Sa. baarschafft 13, Sa. Schuld 284, Summa summarum 519 lb – Schulden der Schulden 243 lb, Nach deren Abzug 266 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 276 lb
Ungewiß: und Zweiffelhaffte Schulden In das Erbe Zugeltend 264 lb
Eheberedung – (…) Donnerstags den 16. Octobris im Jahr als man nach der gnadenreichen Seeligmachers Jesu Christi Geburth Zahlte 1679 – Philipp Conrad Rauch, Nots. Publ.

L’inventaire de Pierre Weiss est dressé en 1719. La minute n’en est pas conservée
1719, Me Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Inv. über weÿl. H. Peter Weißen vormahligen Wollen-Webers alh: Verl. samt dem Verkauff Reg:

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les héritiers non bourgeois (le fils absent et la servante Marie Salomé Schütz) doivent régler un droit spécial de succession.

1719, VII 1175 – Livres de la Taille f° 334-v
Tücher F. N° 2280. Weÿl. Peter Weißen geweßenen Wollenwebers und burgers alhie Verlassenschafft inventirt H Not. Pantrion.
Concl. fin. Inv. ist fol. 62. 375 lb 10. ß 1 ½ d, die machen 700 fl. derselbe Verstallte Hiengegen 1000 fl.
Extat der Stallgeltt pro 1719. mit 2 lb 17 ß
Gebott 1 ß 4 d
Abhandlung 12 ß 6 d, (Summa) 3 lb 10 ß 10 d
Abzug. Daniel Strippelmann der instituirte Erb soll alß alhier ohnverburgert von 395. lb 10. ß 1 d angefallenem Erbe den Abzug erlegen mit 39 lb 11 ß
Ferner hat Maria Salome Schützin die dienstmagd von Ihro verschafftem Legat der 12 lb 6 ß s ane Abzug zu entrichten 1 lb 4 ß 7 d
dt. omnia d. 30. Decembr. 1719.

Pierre Weiss et Marguerite Müller vendent 950 livres le Linsenmeyerhoff au tanneur Abraham Plappert

1695 (22. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 558
Peter Weiß, der Wollenweber, und Margaretha geb. Müllerin mit beÿstand hans David Uber, deß würths Zum doppelten Schwerd
in gegensein Abraham Plappert, deß Rothgerbers, mit beÿstand Gerhard Beckers deß Schwerdfegers
Eine Behaußung, Hoff, Gärttlein, mit allen übrig. deren Gebäuen, recht. und Zugehördt. allhier im Stampffgäßlein, einseit neben hans Rothhan dem alten Schultheißen von Waßlenheim, anderseit neben Fr. Susanna Gambßin geb. Gollin, hind. einen Außgang in d. Leimengäßlein habend, einseit neben ged. Fr. Gambßin anderseit neben Johann Wilhelm Großen, dem Musicant, weche behaußung der Linsenmeÿer hoff genandt,und noch umb 600 pfund Kauffschillings rest dem Corpori er Pensionen verhafftet – umb 350 pfund

Le tanneur Abraham Plappert et sa femme Anne Rosine Hubner, tous deux originaires de Spire, deviennent bourgeois le même jour qu’ils achètent la maison. Ils apportent trois enfants.
1695, 3° Livre de bourgeoisie p. 1163

Abraham Blappert der Rothgerber Von Speÿer, Weÿl. Jacob blappert gew: biersieders alda hint. sohn, und Anna Rosina weÿl. Abraham Hubners gew: Würths Zum Löwen in ged. Speÿer hint. tochter empfangen bede das burgerrecht sampt Ihren 3. Kindern, nahmens Eva Rosina, Maria Elisabetha und Joh: Philipp, gratis Vnd werden Zu E.E. Zunfft der gerber dienen. Jur: d. 22. 7.bris 1695.

Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 229)
1695. den 18. Sept. getauft worden ein töchterlin mit dem namen Anna Martha deßen Eltern Abraham Plappert schirmer Vater V. Anna Rosina Huberin (…) [unterzeichnet] Abraham Plappert Als Vater (i. 232)

Abraham Plappert loue le lendemain un logement au vendeur, Pierre Weiss

1695 (23.7.br), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 559
Abraham Plappert, der Rothgerber
in gegensein Peter weißen, deß Wollenwebers
entlehnt, In dem Ihme heut Dato aberkaufft. alßo genand. Linsenmeÿer hoff diejenige Gemach und bequemlichkeit die Er würcklich bewohnet, nemblich Zwo stuben, Küchen und eine Cammer im mittlern Stock, und dann noch eine Cammer auff d. bühne, alles auff ein jahr lang von Michaelis dieß jahrs anzufang. um einen jährlichen Zinß nemlich 9 pfund

Abraham Plappert vend 950 livres le Linsenmeyerhoff au tanneur Jean Georges Minder

1699 (3.6.), Chambre des Contrats, vol. 571 f° 326-v
Abraham Plappert der Rothgerber Und burger allhier
in gegensein H. Johann Georg Münders des Gerbers und Lederbereiters
Eine Behausung Hoff, Gärttlein, mit allen übrigen deren Gebauen, begriffen, Weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten allhier im Stampfgäßlein einseit neben Hans Rothhan dem alten Schultheißen Von Waßlenheim anderseit neben weÿland Fr. Susannæ Gambßin geb. Gollin seel. Erben, hinden einen Außgang in das Leimengäßlein habend, einseit neben ged. Erben anderseit neben Johann Wilhelm Großen dem Musicanten, welche Behausung der Linsenmeÿer Hoff genandt Und noch umb 600 lb (verhafftet) geschehen umb 150 pfund

Jean Georges Minder, fils du chapelain de Benfeld, épouse en 1658 Anne Marie Beyer, fille de tanneur
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 34-v)

1658 Dncâ VII. Trinitatis d. 25. Julii, Johann Georg Münder Rothgerber vnd Lederbereitter Weiland H. Johann Münder Caplans Zu Bennfeldt und. den Schwedischen hinderlaßener Ehelicher Sohn und J. Anna Maria H Johann Georg Beÿer Rothgerber vnd burger allhier Eheliche Tochter, Copulirt Dienst. d. 3. Augusti Zu St Thomæ (i 38)

Devenu veuf, il se remarie en 1671 avec Anne Marie Dorothée Metzinger veuve de l’aubergiste Jean Georges Persar*
Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 20, n° 80)

1671. Eodem [Fest. Pasch. et quasimodo den 24. u. 30. April] Joh: Geörg Minder der burger gerb. und lederbereiter allhier, Fr. Anna Maria Dorothea weÿl. Johann Georg Persars* gewesen. burgers v. gastgebers wittib Eingesegnet mit vorigen [Donnerstag den 4. Maÿ St. Thomaæ (i 12)

Anne Dorothée Metzinger meurt en 1692. Son héritière est sa sœur Timothée Metzinger femme du tanneur Jean Chrétien Hornus. L’inventaire est dressé dans une maison Grand rue près de la rue des Dentelles. La succession comprend aussi une boutique au Pont du Corbeau et un moulin à tan hors les murs. La conclusion finale de l’inventaire s’élève à 4 442 livres
1693 (2. Xbr), Me Winckler (Elie, 61 Not 16) n° 32
Inventarium über Weÿland der Viel Ehren und Tugendreichen frawen Annæ Dorotheæ Minderin gebohrner Metzingerin, deß Ehrenvorgeachten Herrn Johann Georg Minders Gerber und Lederbereiters, wie auch burgers zu Straßburg gewesene Ehewürthin seel. Verlassenschafft – nach ihrem den 22. Monatstag Septembris Zu end eÿlenden 1693.ten Jahrs auß dießen mühesamen trawr: und Kummervollen Leben genommenen tödlichen hientritt hinderlaßen, Welches alles auf gebührendes erfordern und begehren der viel Ehren und tugendreichen frawen Demuth Hornußin gebohrner Metzigerin, deß ehrenachtbaren Herrn Johann Christian Hornuß, Rothgerber, Lederbereiters und burgers Zu gerührten Straßburg geliebte Ehewürthin, der verstorbenenn frawen seel. Eheleiblichen Schwester und per Testamentum instituirte einiger Erbin, beÿständlich gerührt Ihres Ehevogts – Actum Straßburg Mittwochs den andern Monatstag Decembris Neüen Calenders Anno 1693.

Vergleich (…) den 26. Novembris Newen Calenders Anno 1693
In hernach eingetragen, ane der Straßen, und. der Spitzengaß gelegen: der Erbin nunmehr eigenthümlich Cedirten behaußung befunden worden wie folgt.
Holtz und Schreinerwerck. Inn der Cammer A, Cammer B, Inn der Obern vordern Stuben, In der obern Vordern Stuben Cammer, Inn der Magd Cammer, Inn der officier stub, Im obern hauß öhren, Inn der Wohnstuben, Inn der Küchen, Im undern haußöhren, Im Laden uff der Schindbruck
Der Erbin ohnveränderten haußrath 1° Summa 33, 2° Summa Guldiner Ring 13, 3° Summa häusern Gäd. Mahl und Lohemühl 1798, 4° Summa Ergäntzung 204, Summa summarum 2049 lb
deß Herrn Wittibers 1° Summa haußraths 122, 2° Summa Früchten 7, 3° Summa Wein und Vaß 76, 4° Summa Werckzeugs wie auch Gegerbt und ungegerbte häuth Zum Gerber und Lederbereiter Handwerck gehörig 1848, 5° Summa Silbers 101, 6° Summa baarschafft 427, 7° Summa Schulden 13, Summa summarum 2596 lb – Sa. Schulden 204, Nach deren Abzug 2393 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 4442 lb
Sa. Zweiffelhaffte Schulden 719
Ergäntzung, Vermög eines durch herrn Johann Jacob Böllern den Notarium den 19. Martÿ Anno 1672. aufgerichteten Inventarÿ
Eigenthumb ane häußern, Gaden, Mahl und Lohmühl. Erstlich i. hauß, hoffstatt in der Obern straßen an der steinern brucken (…)
Item j. Gädlin ane der Schindbruck (…)
Item der halbe theil für ingetheilt von und ane einem vorder und hinderhauß in der Spitzengaß (…)
It. ein Sechßtertheil für ungetheilt Von und ane einem noch nicht völlig ausgebauenen Lohe und Mahl Mühl vor dem Judenthor (…)
Widums Verfangenschaft. Der Herr Wittiber hat gegebenen bericht nach vonb Weÿl. frauen Annæ Mariæ Gebohrner Beÿerin seiner Ersten Ehewürthin sel über daß jenige so Er herrn Johann Georg Beÿern dero vattern pro legitima außgelüffert

Jean Georges Minder se marie en troisième noces avec Anne Marguerite Stœffel veuve du boucher Jean Philippe Kamm : contrat de mariage tel qu’il est transcrit à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – Zwischen dem Wohl Ehrengeachten und vorachtbaren herrn Johann Georg Mindern, Rothgerbern, lederbereitern, und burgern allhier Zu Straßburg, als dem herrn Bräutigamb ane einem, So dann der viel Ehren und tugendreichen frawen Annæ Margarethæ Kammin gebohrner Stöffelin, weÿland des Wohl Ehrenhafft und vorgeachten Herrn Johann Philipp Kammen, gewesenen Metzgers und burgers zu gedachtem Straßburg seel. hinderbliebener Wittib alß der fraw hochzeiterin am andern theil – Beschehen und verhandelt seind dieße ding in der königlichen freÿen Statt Straßburg Donnerstags den 29. Aprilis 1694

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 41-v, n° 215)
Heüt den 12 Maÿ 1694 ist nach ordentlich. p.clamation Copulirt word. H. Johann Georg Mündter burger Rothgerber undt lederbereiter undt Fr. Anna Margaretha weÿl. H Joh. Philip Kammen burgers und Metzgers nachgelaßene wittib gebohrne Stöffelin [unterzeichnet] hannß Georg Mündter Als hochzeiter, Anna Margaretha Kammin als hochzeiterin

Jean Georges Minder meurt en 1701 après avoir institué pour héritiers le culottier Jean Alber et le tanneur Jean Adam Alber. L’inventaire est dressé dans une maison Grand rue. Les experts estiment le Linsenmeyerhoff 525 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 7 698 livres, celle des héritiers à 4 491 livres. L’actif de la communauté s’élève à 3 712 livres, le passif à 6 619 livres

1701 (19.4.), Me Rohr (Daniel, 46 Not 6) n° 274
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen haab, Nahrung und Güttere, Liegender und vahrender, keinerleÿ davon außgenommen, so weÿland der Wohl Ehren: und Vorgeachte Herr Hannß Georg Minder geweßene Roth gerber und Leder bereiter burger allhier Zu Straßburg nunmehr seelig, nach seinem den 20. Martÿ instehenden 1701.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen, Welche Verlassenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehren und Vorgeachten Herrn Johann Albers hoßenstrickers, wie auch der Wohl Ehren: und Großachtbahren herrn Johann Adam Albers Rothgerber und Lederberaiters, beeder burgere allhier und per Testamentum zugleichen theilen instituirte Erben, fleißig inventirt und ersucht durch Sie die Erben, wie auch die Viel Ehren und tugendreich. fraw Annam Margaretham gebohrne Stöffelin die hinterbliebene Wittib, beÿständlich der wohl Ehren Vnd vorachtbahren Herrn Heinrich Lobsteins Metzgers vnd burgers alhier deroselben geordnet und geschworenen Vogts – So beschehen in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Dienstags den 19.ten Aprilis Anno 1701.

In einer allhier Zu Straßburg ahne der Langen straßen gelegenen und unten beschriebenen behaußung volgendermaßen befunden Worden
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auff der Mittlern bühn, Auff der steinern Bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Cammer D, In der Berait Stub, Vor dießer Stub, In der Cammer E, In der Officier Stub, In der Obern Vordern Stub, Im Contor, In der Obern Vordern Stub Cammer, Im Obern Hauß öhren, In dem Kasten N° 56, In der Wohn Stub, Im Vndern Hauß öhren, In der Kuchen, Im Keller
(f° 38-v) Eigenthumb ane Hd’autreßern und einem Metzgerbanck so der fraw Wittib vor unverändert gehörig
(W.) Erstlichen eine behaußung in der Langenstraß an der Schiltzgaßen (…)
(W.) It. eine behaußung oberhalb dem Pflantzbadt (…)
(f° 40) Eÿgenthumb ane einer Behaußung, so Theilbar. (T.) It. eine behaußung, hoff, Gärttlein, mit allen übrigen deren gebäwen, begriffen, Weithen, Zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten, allhier Zu Straßburg im Stampffgäßlein, einseit neben weÿl. H Hannß Rothaan des alten Schultheißen Zu Waßlenh. seel. Erben, anderseit neben weÿl. frawen Susannæ Gambsin gebohrner Gollin seel. Erben gelegen, hinden einen außgang in das leimengäßlein habend, 1.s neben gedachter fraw gambsin seel. Erben anderseit neben Johann Wilhelm Großen dem musicanten, welche behaußung der Linsenmeÿer hoff genant würd, davon gehend Jahrs auff Weÿhenachten 24. lb Zinß dem Corpori der Pensionen allhier ablößig in Capital mit 600. lb, sonsten gegen männiglich freÿ ledig und eigen und ist solche behaußung durch die allhießig geschwornenn Werckmeistern Inhalt deren beÿ mein Notarÿ Concept befindlichen schrifftlichen Abschatzung de dato 22. Aprilis Anno 1701. angeschlagen worden für 525. lb. Ist also dieße Behaußung höher onerirt als installation, so übernohmenen beÿ den passivis eingetragen befindlich. ulb 75. lb. Darüber besagt 1. perg. Kbr. mit der St. St. anhangendem Kleinern Cancelleÿ Contract Insiegel verwahrt, Sub dato 13. Junÿ Anno 1699. mit N° 15 margirt
Abschatzung freÿtag d: 22. Appril 1701. Weÿlandt deß Ehren Hafften und bescheidnen Herrn Johann Georg Münder burger Roth gerber und Läder beraiter Seel: hinderlaßener fr. Wittib und Erben behaußung alhier in der Statt Straßburg in der Straßen der Steinern brückhen Ein seitz Ein Eckh an der Spitzen Gaßen, Ander seitz Neben herrn Johann Räffoldt dem Gerbern hinden auff den Gerber Graben stoßendt welche behaußung sambt Werckh statt Laden gewölb Keller und bronen, auch übrige begriff Zugehör und Gerechtigkeit wie solches in der besichtigung befudnen und dem jetzigen Preiß nach angeschlagen Vor und um Zwaÿ Taußendt Fünff und Siebenzig Gulden. (…)
die dritte behaußung alhier in der Statt Straßburg In dem Stampff Geßel Ein seitz neben herrn Johann Rothaan deß Schultzen Seel. hinderlaßene Erben, Von Waßlen Anderseitz neben der fr. Stöfferin Rüth Meisterin Seel. fr. Wittib und Erben, hinden auff deß Laimen Geßen stoßendt Welche behaußung sambt Neben gebäw hoff bronnen und Gardten auch übrige begriff. Zugehör und Gerechtigkeit Wie solches in der besichtigung befund. und dem jetzigen Preiß nach angeschlagen Vor und um Ein Taußent Fünfftzig Gulden
die Vierte behaußung (…), die Fünffte behaußung (…), die Sechste behaußung (…), Die Siebende ein Gädel (…), ferner die Haber Mühl genandt (…). Bezeügnus der Statt Straßburg geschworne Werckhleuth, Joseph Lauthenschlager Werckmeister deß Münsters, Jacob Staudacher Werckh Meister des Maur hofs. Johan Jacob osterrieth Werck Meister deß Zimmerhoffs
(f° 43) Ergäntzung der Fr. Wittib obgangenen unveränderten Vermögens, Inhalt Inventarÿ in Anno 1663 durch herrn Eliam Wincklern Notm. publ. in A° 1695. auffgerichtet
(f° 44-v) Wÿdemb So der Verstorbene seel. von weÿl. frawen Annæ Mariæ gebohrner Beÿerin seiner Ersten Ehewürthin ad dies vitæ wÿdumbs weiße Zugenießen gehabt, das Eÿgenthumb aber weÿl. herrn Johann Georg Beÿers geweßenen Rothgerbers und burgers allhier seel. Erben, nunmehro gehörig
(f° 45) Wÿdumb So der Verstorbene seel. von weÿl. frawen Annæ Dorotheæ Minderin gebohrner Maurmetzgerin seiner Zweÿthen haußfrawen ad dies vitæ wÿdums weiße genoßen, daß Eÿgenthumb aber vermög deß den 26. 9.bris Anno 1693. getroffenen vergleichs frawen Demuth Hormußin gebohrner Maur Metzgerin herrn Christian Hornuß Gerbers und Lederbereiters burgers allhier Zu Straßburg Ehewürthin anjetzo heimfällig. Erstlich hauß in der Obern Straßen ane der Steinern brucken (…)
It. ein Gädlein ane der Schindbruck (…)
It. der halbe theil für ungetheilt Von und ane einem Vorder vnd hinderhauß sampt deren hoffstätten und hoff in der Spitzengaß
It. ein fünffte theil vor ungetheilt von und ane einer Lohmühl vor dem Judenthor
(f° 47) Wÿdembs Verfangenschaft So herr Valentin Hirschel Sen: fischkäuffer und E.E. großen rhats aalter beÿsitzer Von Weÿl. frawen Ursula Stöffelin der fr. Wittib Schwester seel. Verlassenschafft, Vermög des Vber Weÿl. H Joh: Christoph Stöffel Not. publ seel. Verlassenschafft auffgerihteten Invent. fol: 102.b
(f° 50) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Fr. Wittib Nahrung betr. Sa. hausraths 420, Sa. Leerer Vaß 12, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 132, Sa. Guldener ring 53, Sa. baarschafft 915, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1869, Sa. ane häußern und einem Metzgerbanck 1012, Sa. Activorum 2647, Sa. Ergäntzungs Rests 811, Summa summarum 7875 lb – Schuld (vide fol. 48.b), Nach deren Abzug 7698 lb
Der Erben Guth belangendt, Sa. haußraths 217, Sa. Werckzeugs, Schiff v. geschirrs 13, Sa. Wein v. Leerer vaß 160, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 161, ß der baarschafft 947, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 52, Sa. Activ Schuldt 10, Sa. Ergäntzungs Rests 5386, Summa summarum 6947 lb – Schulden 2456 lb, Nach solchem abzug 4491 lb
Das Theilbahre Guth, Sa. Haußraths 39, Sa. gegerbt v. ohngegerbt. häuth 1410, Sa. Wein v. Leerer vaß 140, Sa. baarschafft 654, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1127, Sa. Eÿgenthumb ane i. behaußung -, Sa. Activorum 341, Summa summarum 3712 lb – Schulden 6619 lb, Passiv onus 2906 lb
Beschluß Summ 11 570 – Conclusio finalis Inventarÿ 10 900 lb
Copia der Eheberedung (…) Donnerstags den 29. Aprilis 1694
Copia Testamenti nuncupativi

Registre de partage de la succession précédente
1701, Me Rohr (Daniel, 46 Not 7) n° 279
Abtheilungs Concept Uber Weÿl. Herrn Hannß Georg Minder geweßenen Rothgerber und Lederbereiter burgers allhier zu Straßburg seel. Verlassenschafft

Les héritiers testamentaires de Jean Georges Minder vendent le Linsenmeyerhoff 900 livres au fournier Jean Jacques Wehrlé et à Susanne Catherine Engelhard

1701 (5.7.), Chambre des Contrats, vol. 574 f° 355-v
Johannes Alber der Hoßenstricker und Johann Adam Alber der Gerber und Lederbereiter
in gegensein hans Jacob Wehrle deß Haußfeurers und Susannæ Catharinæ geb. Engelhardin [unterzeichnet] hanß Jacob Werlin, Susanna cadarina Wehrlerin
daß Sie beede Alberische Gebrüdere (verkaufft und zu kauffen gegeben) Eine behaußung, Hoff, Gärttlein mit allen übrigen deren Gebaüen, Begriffen, weithen, Recht. Zugehördt. Und gerechtigkeiten allhier im Stampfgäßlein einseit neben Weÿl. hans Rothhans gewesenen Schultheißen zu Waßlenheim sel. Erben anderseit neben Fr. Maria Susanna Stößerin geb. Bechtoldin wittib hinden einen außgang in der Leimengäßlein habend – um 600 capital verhafftet, zumahlen Ihnen beed. Verkäufern von Weÿl. H. Joh: Georg Minder den gerber und Lederbereiter laut eines von Hn Daniel Rohren Notar. Publ. ertheÿlt. auch heut datirt. Acte erblich zugefallen – über die angegebene beschwerde welche die Kauffenden Eheleuthe übernommen, zugegang. und geschehen umb 300 pfund

Le boulanger Jean Jacques Wehrlé, originaire d’Ammendorf au margraviat de Bayreuth, épouse en 1692 Susanne Catherine Engelhard veuve du boulanger Jean Hanns
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 41)

1692. Domin. XVI et XVII. post Trinit. proclamati sunt Johann Jacob Wörle d schwartzbeck alhier gebürtig Von Ammendorff, Margräfl. Bareÿtischer herrschafft Weÿl. Jacob Wörle geweßenen burgers in gemelten Ammendorff nachgel. ehl. Sohn, v. Susanna Cathrina weÿl. Johann Hanßen geweßenen burgers v. schwartzbecken alhie nachgel. Wittwe copulati sunt mittw. d 1. 8. bris [unterzeichnet] hanß Jacob werlein alß hochzeiter, susanna Catharina hanßin alß hochzeiterin

Jean Hans a épousé Susanne Catherine Engelhard en 1680
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 292)

1680 Dominica Eâ. [XIX post Triit. 17 .8br] Johannes Hanß der burger v, schwartzbeck alhie und Jfr. Susanna Catharina hrn. Hironymi Engelhardt geweßenen burgers Vndt Weinßechers Nachgel. ehel. tochter. Copulati Donnerst 28. 8.bris. (i 306)

Jean Jacques Wehrlé a fait faillite. Les syndics mettent la maison en vente. Le fournier André Wittmann l’acquiert moyennant 1 000 livres

1704 (24.1.), Chambre des Contrats, vol. 577 f° 51-v
(1000) HH. Bernhard Ulrich Schiffmann u. Joh: Georg Langenbach Gerber u. Lederbereither in beÿseÿn & Hn. Joh: Frid: Ößingers U. J. Ddi. u. Referenten beÿ E.E. Kl. Rath, alle auß mittel wohlgedachten Kl. Raths Zur hanß Jacob Wehren Haußfeurers falliments geschäffts, in specie zur Verkauffung nachstehenden Haußes, ihrer Außag nach deputiret, beneben H. Philipp Jacob Erhard Schafnern deß Corporis des Pensionen u. H. Peter Kornmann Handelsmann alß resp: Cessionarÿ H. Joh: Adam u. Joh: gebrüder der Alber
in gegensein andres Wittmanns Haußfeurers
eine behaußung, Hoff, Gärtlein mit allen übrigen deren Gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten u. Gerechtigkeiten allhier im Stampfgäßlein einseit neben weÿl. Hanß Rothhans Schultheißen zu Waßlenheim EE. anderseit neben Frn. Maria Susanna Stößerin geb. Bechtoldin wittib hinten eine außgang in d. leimengäßlein habend – um 600 capital und 24 zinß, 200 Cap: sambt 74 Zinßen (verhafftet), geschehen um 100 pfund

André Wittmann, fils de boulanger, épouse en 1685 Anne Marie Klein, fille de soldat
Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 118, n° 698)

1685. Dom X.-XII Trin d. 2 et 9 Septembr. Andreas Widmann, der ledige Schwarzbeck, weÿl. Johann Georg Widmanns gewesenen Burgers und Schwarzbecken alhier ehelicher Sohn, Jfr. Anna Maria weÿl. Andreæ Kleinen gewesenen Soldaten alhier hinterlassene eheliche Tochter. Cop. S. Thomæ (i 61)

André Wittmann se remarie avec Susanne Werner, fille de maréchal ferrant
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 22, n° 109)

Heüt den 21. 1691 ist nach ordentlicher proclamation eingesegnet worden Andreas Widmann der burger undt Schwartzbeck allhier undt Jfr Susanna Weÿland H Johann Georg Werners gewesenen burgers und Huffschmidts allhie nachgelaßene eheliche Tochter [unterzeichnet] Andreas Wittmann alß hohzeiter, Susanna Wernerin alß hochz Ziterin (i 24)

Susanne Werner meurt en 1707 en délaissant un fils. L’inventaire est dressé au Linsenmeyerhoff, estimée d’après son prix d’achat. Les experts estiment la maison 450 livres. La masse propre au veuf s’élève à 53 livres, celle de l’héritier à 432 livres. L’actif de la communauté s’élève à 139 livres, le passif à 462 livres.

1707 (12. Xbr), Me Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 29) n° 35
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung und Güettere, so weÿl. die Ehren und tugendsahme Fr. Susanna Wittmännin gebohrne Wörnerin, Hn Andres Wittmanns deß haußfeürers und burgers alhier zu Straßburg geweßene ehel. haußfrau nunmehr selig, nach Ihrem den 10. Octob. dießes zu end lauffend. 1707.ten Jahrs genommenen tödlichen ableiben zeitlich verlaßen, welche Verlassenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren, deß Ehrengeachten H hannß Georg Wörner, hueffschmids und burgers alhier, als geschwornenn Vogts Andreæ Wittmanns, der Verstorbenen Frawen seeligen, mit oberwahnten Ihrem hinderblieben Wittiber ehelich erzeugten Söhnleins und ab intestato nachgelaßenen eintzig. Erbens vorgenommen – Actum Montags d. 12. Decembr. A° 1707.

In einer alhier zu Straßburg ane der Stampffgäßlein gelegener, der Linßenmeÿer hoff genandt in dieße Verlassenschafft gehöriger Schwartzbecken behaußung befund. worden, wie folgt
Hültzen und Schreinwerck. In der Cammer A, In der Wohnstub, In der Cammer B, In der Stub über der Bachstub, In der Soldaten Cammer, Im Bachhauß, Im Keller
Eÿgentumb an einer behaußung. (T.) Item eine behaußung, Hoff, hoffstatt und Gärttl. mit allen dero gebäwen, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Straßburg im Stampffgäßl., j. seith neben weÿl. hannß Rothannß deß Schultheiß. Zu Waßlenh. Erben, 2. seith neben Maria Susanna Stößerin gebohrner Bechtoldin Wittib, hind. hats ein Außgang in das Leÿmengäßl. welche behaußung annoch umb 600 lb.d Cap. dem Corpori Pensionum allhier, Item herrn Johann Peter Kornmann dem handelßmann alhier per rest umb 8 lb, Item umb 200 lb H Joh: Philipp Großen dem Mahler, So dann umb 101. lb 12 ß 7 d hannß Jacob Wöhrlins deß haußfeurers Kindern, so ein K.schillings rest ist, sonsten ledig und eig. und ist solche behaußung über angeregte beschwerd. wie solche in Anno 1704 erkaufft worden hiehero æstimirt per 98. 7. 7. Darüber sagt 1. perg. Kbr. mit d. St. St. anh. C. C. Ins. verw. und datirt d. 24. Jan. A° 1704 mit N° 1 notirt.
Ergäntzung deß Wittibers unveränderten Gutts, Auß dem über beÿder Geweßener Ehepersonen in dieße Ehe Gebrachte unveränderte Nahrung durch mich Notarium in Anno 1691. auffgerichtetem Inventario
Norma hujus inventarÿ. Copia der Heüraths Verschreibung
deß wittibers unveränderte Nahrung, Sa. Haußraths 21, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 2, Sa. Ergäntz. (102, abzug 40, remanet) 62, Summa summarum 86 lb – Schuld 32, Nach deren Abzug 53 lb
dießem nach wird auch deß Söhnleins und Erben unverändert Vermögen beschrieben, Sa. haußraths 41, Sa. Silbergeschmeids 2, Sa. Guldenen Ring 5, Sa. Schuldt 32, Sa. Ergäntzung 350, Summa summarum 432 lb
Endlichen wird auch das Gemein, Verändert und Theilbar Gut beschrieben, Sa. Haußraths 13, Sa. Schiff und geschirrs Zum Schwartzbecken handwerck gehörig 1, Sa. Silbergeschmeids 5, Sa. Guldin rings 2, Sa. Schulden 20, Sa. Eigenthum an einer behaußung 98, Summa summarum 139 lib – Schulden 462 lb, Übertreffen also die Theilbare Passiv Schulden vorhergeschriebene Gantze theilbare Verlassenschafft dem anschlag nach 323. lb
Summa finalis Inventarÿ 212 lb

André Wittmann se remarie en 1708 avec Anne Catherine Metzger, fille de boulanger
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 115, n° 658)

Anno 1708 den 25. Aprilis seind nach geschehener ordentlicher Ausruffung in der Kirch Zu St Thomas eingesegnet worden Andreas Widtmann der burger und haußfeurer alhier, und Jungfr. Anna Catharina weÿl. Philipp Metzgers deß gewesenen burgers und weißbecken alhier handelsmanne Eheliche tochter [unterzeichnet] Andreaß Wittman alß hoch Zeÿter, anna Catharina metzerin als hochzeiterin (i 117)

André Wittmann et Anne Catherine Metzger font dresser l’inventaire de leurs biens pour cause d’endettement. Ils ont alors quatre enfants, Marie Catherine, Madeleine, Susanne Marie et Conrad. Le passif excède l’actif de 184 livres.

1718 (16.2.), Me Scherer (Jean Daniel, 53 Not 9)
Inventarium über des Ehrengeachten Mstr. Andreas Widmanns, Haußfeurers, und Frawen Annæ Catharinæ gebohrner Metzgerin, beeder Eheleuthe und Burgere zu Straßburg würcklich besitzende Haab und Nahrung – Welches auff beschehenes geziemendes Ansuchen und begehren des Ehrenhafften Melchior Kintzler Schuhmachers und Burgers auch Officianten beÿ dem großen Allmosen Zu St Marx alhie als vorbesagter frawen geordnet und geschwornen Curatoris ad lites, durch die beede Eheleüthe selbsten – Act. in der Königl. freÿen Statt Straßburg, Mittw. d. 16.t Februarÿ A° 1718

Der Ehefrau unverändert, Sa. haußraths 43, Sa. Silbergeschirrs und Geschmeids 4, Sa. guldenen Rings 4
Des Manns ohnverändert, Sa. haußraths 59, Sa. Zum becken Handwerck gehörigen Schiff und geschirrs 3, Sa. Silbergeschirrs und Geschmeids 1, Sa. guldenen Rings 1 lb, Sa. Eÿgenthumbs ahne Einer Behaußung 298, Sa. des Mannß ohnveränderter und theilbaren Guths 364 lb
Schulden in der Nahrung Zuegeltend 61 – Sa. der Schulden aus des Manns ohnveränderten und der Theilbahren Nahrung 548 lb – Wann Nun Erstgesetzter Schulden last gegen des Manns ohnveränderten und Theilbaren Nahrung gehalten wird, so erschinet daß die Passiva sothanes Guth übertreffen, benantlichen umb 184 lb
Ergäntzung der Fraun abgeganenen ohnveränderten Guths, Vermög des über beeder Ehegemächt zur Zeit ihrer Verheürathung durch mich Notarium auffgerichteten Inventarÿ, 75 lb, Sa. der Frauen ohnveränderten Vermögens 189 lb
Kinder Göttel, Pfetter und Geschenckt Geltt, Maria Catharina, Magdalena, Susanna Maria, Johann Conrad
Eÿgentumb ane einer Behausung. (M.) It. eine Behaußung, Hoff Hoffstatt und Gärthl. mit allen dero Gebäuen, Begriffen, Weithen, Zugehörd., Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen alhier in der St. Strb. in der Stampffgaß, i. s. neben Joh: Joachim Gerold dem Caminfeg. 2. S. neb. denen Stößerischen Erb., hinden hat es i. Außgang in das Leÿmengäßlein, davon gehen Jahrs auff weÿhenachten 30. lb Zu Zinnß dem Corpori Pensionum allhier thut in Hauptguth 600 lb, Ferner 12 lb 10 ß dem Stifft Weÿsenhauß hierselbsten, Termino Michaelis trifft ablößiges Cap: 250. lb. It. 3 lb. 15 ß d Zinnßt man auch Jungfr. Dorotheæ Grauffthalin Jährl. so widerlößig mit 75 lb, Weiters Joh: Wehrle dem ledigen Schneider umb Cap: 27 lb, Summa dißer Onerum ist 952 lb, sonsten ist sothane Behaußung zinßfreÿ Leedtig und eigen, und ohnvergreifflichen allhero æstimirt worden pro 1250. lb. ach Abzug Vorgemelter beschwerden aber wird allhier allein in Auswurf gebracht 298 lb, Über dieße behaußung besagt ein pergamentener teutsch: Kffbr. m : d. St: Str: C. C. Stub Ins. corroborirt deßen Datum d. 24. Januarÿ A° 1704 mit altem N° 1 bezeichnet und dißmahl darbeÿ gelaßen.
Wÿdumbs Verfangenschaft Wie nächst vorheri beÿ denen Passivis Zu sehen, so hat der Ehemann von weÿl. Fr. Susanna Wernerin seiner Vorigen Ehefrau seel: in Lebtägigen Wÿdumbs Genuß so under Vorher inventirter Massa auch mit begriffen, aben beÿ denen Schulden nicht in Auswurff gestzt worden davon das Eÿgenthumb vorherbenanntem Andreas Widtmann dem Sohn gehörig, benantlichen 100 lb
– Verkauffs Register besagend Was ab Meister Andreas Widmanns, Haußfeurers und Burgers zu Straßburg verkauffte samptlichen hauserragea&thlichen Mobilierien erlößt wirden, auffgerichtet in Anno 1718.

La maison est vendue par enchères judiciaires en 1720. Le marchand italien André Cossa s’en porte acquéreur et y installe une fabrique de tabac.

Marie Lucie Brentano, veuve d’André Cossa, lègue son industrie à son fils cadet Joseph Antoine Cossa

Françoise Susanne Scotti donne à bail la fabrique de tabac et le moulin aux associés Jacques Claude Philippe Scotti de Strasbourg et Pierre Chamot de Bergzabern

1778 (7.3.), Me Lacombe (6 E 41, 169) n° 15, Cession
(7° Mars 1778) Cejourd’huy Septième Mars 1778 (…) furent présens Dame Françoise Susanne née Scotti, veuve de feu le Sieur Antoine Joseph Cossa, en son vivant Négotiant de Strasbourg y demeurante, assitée pour l’effet des présentes du Sr Dominique Dangelo bourgeois Négotiant de Strasbourg qu’elle en a requis ci présent, et Me Jean Baptiste Anrich, Notaire juré et public de la Ville de Strasbourg y demeurant, en qualité de tuteur établi par Justice aux enfants mineurs de feu led. Sieur Cossa et de la Dame son épouse (…) d’une part,
Et les Sieurs Jacques Claude Philippe Scotti Negotiant bourgeois de cette ville et Pierre Chamot Negotiant bourgeois à Bergzabern d’autre part
(Bail de la fabrique et du Moulin) Lesquels (…) ont, pour l’abbandon, acceptation et Continuation de la fabique et du commerce en tabac dudit Sr Cossa, fait conclu et arreté entre eux le traité qui suit, Savoir et
Premièrement, Mad° Dame Cossa née Scotti, assistée comme dit est et led. Sr Anrich, en conséquence dud decret d’autorisation, cedent et abbandonnent et délaissent à titre de bail à commencer aux fêtes de pacques prochaines, pour le tems dont sera fait mention à l’article dixieme ci après, auxd. Sr Scotti et Chamot ce acceptant la fabrique de tabac nommée Linßenmeÿer hof, située en cette Ville dans la ruelle dite Stampffgaesslein, avec tous les Batimens appartenances et dependances, de plus le moulin a Tabac dit Hubermühl situé hors de la Ville entre les portes des Pecheurs et des Juifs, aussi avec tous ses batimens, appartenances et dependances y compris le jardin y attenant, lesquels immeubles appartiennent en propre auxdits Enfants Cossa seuls, mais dont la De leur Mere a la jouissance, dont et desquels objets loués les sieurs Préneurs déclaret avoir bonne et parfaite connoissance et s’en contenter (…)
(Loyer annuel) Secondement Le Bail est fait pour et moyennant le Loyer annuel de 1500 livres tournois (…)
(Cession des Marchandisees en tabac outils et ustensiles de la fabrique) Troisiemement (…)
(Fond promis aux cessionnaires) Quatrièmement (…)
(Reserves au sujet des fils Cossa) Cinquiemement (…)
(Le commerce sera continué sous le nom d’André Cossa et compagnie)
(Les cessionnaires d’entreprendront aucun autre commerce)
(Clause pour le cas qu’un des fils Cossa s’interesse dans ledit commerce)
(Concernant les livres et papiers du commerce) Sixiemement (…)
(Le recouvrement des dettes actives) Septiemement (…) de même Huitiemement (…)
(Le nouveau commerce des Srs Scotti et Chamot les regarde seuls) Neuviemement (…)
(solidité contractée pour l’entiere exécution du présent acte)
(Stipulation à faire après l’expiration de la prem. année) Dixiemement (…)
(Clause pour le cas de la dissolution de la société et commerce des Sieurs Scotti et Chamot) Onziemement (…)
(Stipulation au sujet de l’ouvrier principal de la fabrique Worn) Douziemement, Les Sr Scotti et Chamot s’engagent à conserver dans la fabrique de tabac ci dessus le Sr Wurm qui en a jusqu’ici été l’ouvrier principal, au traitement dont ils conviendront et qui sera le même qu’il a eu jusqu’ici avec feu Mr Cossa (…)
Fait, lû et passé à Strasbourg les jours et mois susdit
[in fine] 9° Mars 1778 (Le traité peut être résilié après l’expiration de la 1° année)
(Réserves en faveur de la Veuve et héritiers Cossa pour led. Cas de resiliation)
Conditions à remplir dans le cas de résiliation)
(Etat et estimation à faire sur les outil et ustensiles du Moulin)
(Indications et Extraits à donner aux Sr Brentano et Simonis pour la rentrée des dettes à leur charge)
21° avril 1778 (Acte de cautionnement de la Deme Cossa pour le Sr Scotti)
23° avril 1779 (…) que le bail subsistera pour 6 années à compter du 10. may prochain
[joint] Aus Ihro Gnaden des Regierenden H. Ammeisters der Stadt Straßburg Hauß Memeoriali de A° 1779, Donnerstag d. 22. apr. H. Peter Chamot der handelsmann zeigt an daß seine ehefrau Fr. Philippine geb. Benzino willens seÿe auch mit ihme H. Comparenten bei bevorhabende Passatione eines Contractus zu verbürgen

Suite à la mort de Pierre Chamot, Françoise Susanne Scotti cède le moulin et la fabrique de tabac à Etienne Livio.

1784 (24.1), Me Schumacher (6 E 41, 1392), Joint au n° 38
24. Jenner 1784. Zuwißen seÿe hiermit, daß obgleich der, mit Herrn Scotti und Chamot, den beÿden hiesigen burgern und handelsmännern unterm 7.ten und 9.ten März 1778 und 23.ten April 1779. vor hern Notario Regio Lacombe errichtete handlungs Kontract über weiland herrn Anton Joseph Cossa, gewesenen ebenmäßigen handelsmanns und burgers dahier zu Straßburg tabackfabrick und tabackhandlung, noch bis den 10. ten Maÿ 1785. dauren solte, dennoch solcher, wegen in zwischen und zwar den 28.ten Augst des nächstabgewichenen 1783.sten Jahrs erfolgtem Absterben sein herrn Chamot, nicht wol ohne sonderbahr Schwierigkeiten auf Seiten sein Herrn Chamot Frau Wittib und Erben, bis um die gedachte Zeit bestand haben kan, daher gedachten herrn Chamot Frau Wittib und Erben nebst herrn Scotti Ansuchung gethan, selbigen mit nächstkünfftufgem April dieses laufenden 1784.sten Jahrs seine Endschaft erreichen Zu laßen, worinn ihnen um so ehender eingewilliget worden, als man auf Cossaischer Seite selbst, es für nutzlicher befunden erwähnten Kontract mit dem bevorstehenden April zu beendigen, als ihn nach ein weiters Jahr bestehen zu laßen. solchemnach und um in Zeiten Dieser Tabackfabrick und Taackhandlung wegen, Vorsehung zu thun, hat Frau Maria Francisca Susanna Cossa, gebohrne Scotto, gemeldten herrn Cossa hinterbliebene Frau Wittib, beÿständlichen herrn George Brebtano des handelsmanns und burgers alhier, für sich und ihre Erben, und Zugleich soweit nöthig, als Verwalterin, Nutz: und Wittumsnieserin ihres Eheherrn Verlassenschaft und mithin auf dieser Taback Fabrick und Taback handlung mit
Herrn Etienne Livio, dem ledigen Majorennen handelsmann und burger alhier
Cession und Übernahm der Taback: Mühl (…)
Cession und Übernahm der Tabackfabrick oder Linsenmeÿerhoff.
Weiter und Zweÿtens cedirt, übergibt und überläßt Frau Cossa ihme Herrn Livio eigenthümlichen der auch also an: und übernimmt, die Tabackfabrick Zum Linßenmeÿerhof genannt, bestehend in einem alten haus, einem andern haus, einer taback Magazin, einer kleinen Stallung, hof, brunnen und hoffstatt, mit allen übrigen Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, alhier Zu Straßburg an dem Stampfgäßlein, einseit neben N. Bruher dem Schreinermeister, anderseit neben Frau Professor Grauelin Wittib zum theil und Zum theil neben der Gastherberg zum goldenen Pferd hinterhaus, hinten zum theil auf das Leimengäßlein, auf welches sie einen Ausgang hat, und zum Theil auf Johann Georg Verius den Kamm macher stosend, gelegen, alles zusammen, worunter aber die taback Pressen, Spindlen und anderes Zum taback fabriciren dienliche Schiff und geschirr nicht begriffen sind, auch für freÿ, ledig und eigen, um den, von Anton Klotz dem Steinhauer und Maurermeister und Bartholme Graß dem Zimmermeister erst kürtzlich zu diesem handlungs Kontract abgeschätzten wahren Preis von 7000 Livres tournois, massen ihrem bericht nach diese Gebäude oder Linßenmeÿerhof, wenn sie nicht als eine tabackfabrick genutzet und beÿ der tabackhandlung gelassen würden, zu anderm Gebraucgh diese Summe nicht werth wären. Der Zahlung wegen auch dieses Cessions Schilling geschiehet in nächstfolgenden dritten Artickel Erwähnung.
Weil aber der Frau Cossa an dieser tabackfabrick oder Linßenmeÿerhof nur ein vierter theil, den sie auch von ihrem verstorbenen Söhnlein ererbet, eigenthümlich gehörig ist, und die dreÿ übrige vierte theil daran, ihrer bald majorennen tochter und beeden andern Söhnen, deren der ältere 23 Jahr alt, wircklich im Seminario sich befindent und Theologie studiert, der jüngere aber seines alters 17 und ein halb Jahr, nich Zur Zeit eine gäntzliche abneigung von der handlung hat, als Vätterlich Gut zuständig sind, als verbindet sich Frau Cossa, alsobald nach jedes dieser ihrer noch lebenden dreÿ Kinder erlangter Majorennitæt, dessen schriftliche approbation und Gutheisung über die Veräußerung seines vierten theils an solchem um den gedachten Preis, so Zur quart 4250 Livres an, dem Herrn Livio beÿzubringen trift (…)
Wie samtliche von Hn Livio schuldig werdende hauptsummen abbezahlt und verzinset werden sollen. Drittens (…)
Die, von Hn Livio beÿ der Hh. Scotti und Chamot Societäts dissolutio zu beziehen habende, 70.000 l. Cossaischen fond nebst allen handlungsbüchern und Schrifen betreffend. Viertens (…)
Welche Unterschrift Hr Livio beÿ dieser Tabackfabrick und Tabackhandliung zu führen. Fünfftens, verwilligt und authorisirt Frau Cossa den Hern Livio diese taback fabrick und tabackhandlung unter der Firma oder Namen André Cossa et Compagnie jedoch auf sein herrn Livio alleinige Rechnung und Zu seinem alleiigen Gawinn und Verlust zuführen (…)
Für den jüngern Cossaischen Sohn vorbehaltenes Recht auf diese tabackfabrick und tabackhandlung. Sechstens (…)
Andreas Wurm den Meisterknecht der Tabackfabrich betreffend. Endlichen und Siebendens verbindet sich Herr Livio, H Andreas Wurm den Meisterknecht dieser tabackfabrick welcher nicht nur ietzt nach unter der herren Scotti und Chamot Societæt ist, sondern es schon beÿ herrn Cossa Lebzeiten war, fernerhin in seiner qualitæt als Meisterknecht beÿ dieser tabackfabrick zu behalten, und ihm eben den Gehalt und die nämliche belohnung zu kommen zu laßen, die er bisher genoßen hat und wirklich genieset (…)
So alles geschehen und verhandelt in der Königlichen Stadt Straßburg auf Sambstag den 24. Jänner anno 1784, in dem Original sind unterschrieben, Cossa née Scotti, Brentano Scalino, Etienne Livio, Frantz Livio, Dominique Livio, diese dreÿ mit hndzug, Andreas Wurm Vatter, Andreas Wurm Sohn
29. Jenner 1784. Vergleich Zwischen H Livio und deer noch wircklichen Innhabern der Cossa’schen Tabackfabrick und Taback handlung
Demnach die, Zwischen herrn Scotti und nun weiland Herrn Peter Chamot geführet Societät über die Cossaische Taback fabrick und Taback handlung wegen im Ausgt jüngst erfolgten Absterbens sein herrn Chamot (…)
Die Cossaische Taback Fabrick und Taback handlung soll im April 1784 nebst allen Waaren Schiff und geschirr, handlungsbüchern und Schriften & an H Livio abgetretten und ausgeliefert werden. (…)
H. Livio beladet sich mit Eintreibung der ausstehenden Handlungs activ schulden. (…)
Was H Livio von der eingehenden Activ Schulden geldern zuerst abzuziehen und einzubehalten berechtiget. (…)
Das laufende Mühlengeschirr auf der Tabackmühle vor dem Fischer Thor und Judenthor belangend. (…)
Fraun Cossa Erklärung gegen H Livio, in Betreff der Verzinsung des ihm im Rückstand bleibenden Rests seines ihro schuldigen Fonds. (…)
Straßburg auf Jahr und tag wie vorgemelt, Im Original sind unterschrieben J. C. P. Scotti mit Handzug, Philippine chamot gebohrne Bentzino, für mich und meiner Frau Schwiger Mutter, Joseph Chamot als erbettener beistand der verwittibten Frau Chamot, Etienne Livio, Cossa née Scotti, George Brentano Scalino als Frau Cossa Beistand
Acte de dépôt, 12 février 1784, Not. Lacombe – Quittances

Etienne Livio cède sa fabrique et son commerce de tabac qui comprend le Linsenmeyerhoff à Jean Daniel Saum. Un accord sous seing privé est confirmé et ratifié quelques jours plus tard devant notaire après qu’un inventaire des biens cédés a été dressé

1791, Acte sous seing privé – acp 2 (vol. 3) f° 25-v du 31 mars 1791
Traité de commerce par lequel le Sr Etienne Livio, bourgeois Negociant de cette ville promet par l’article. 1° de ceder et abandonner
au Sr Jean Daniel Saum Citoyen Negociant, fils majeur d’ans du Sr Jean Daniel Saum aussi Negotiant et Officier municipal de cette ville
sa fabrique et son commerce de tabac avec toutes les marchandises, ustensiles, Livres, titres et papiers y appartenant de tout quoi sera dressé dans le courant du mois d’avril prochain un Inventaire, et seront lesd. marchandises et ustensiles estimées à leur juste valeur par des Experts nommés de part et d’autre
par l’art. 2° de lui céder les maisons, bâtiments et dépendances appelés Linsenmeyerhoff situés rue du Foulon en cette ville pour le prix de 17 000 livres
par l’article 3. son moulin à tabac appartenances et dépendances, le tout situé hors la porte des Juifs, à raison d’une somme de 17 085 livres Et finalement led. Sr Saum Pere s’est constitué Caution solidaire pour l’exécution de tous les articles dud. traité à remplir par led. Sr son fils, mais comme ce traité est seulement preliminaire et ne contient pas ce Cession ni transmission effective, qu’au contraire il est stipulé par l’art. 4. que la cession réelle et acceptation se fera au mois d’avril prochain après le susd. Inventaire, et que lors du dépôt de ce traité les engagemens y contenus seront reconnus de rechef par les parties sous les obligation et hypothèque récoproques, il n’en a pas été perçu de droit fixe, fait sous signature privée à Strasbourg el 16 de ce mois
(f° 31-v, du 6 avril 1791 – et Me Laquiante du 1. Courant

Acte de ratification

1791 (1.4.), Me Laquiante
1° avril 1791. Acte de ratification et de Dépôt furent présens Mr Etienne Livio, Bourgeois Negociant de cette Ville d’une part
et Mr Jean Daniel Saum aussi Negociant dudit Strasbourg, assisté de Mr Jean Daniel Saum Negotiant et officier Municipal de cette Ville son pere d’autre part
Lesquels dits sieurs comparans ont déclaré réitérer ainsi que par les présentes ils réitèrent approuvent et confirment tous les articles, clauses et conditions retenues et insérées dans l’acte sous seing privé passé entre eux le 16 Mars dernier, lequel a été joint et annexé à la minute des présentes après avoir été certifié véritable et paraphé ne varietur pour ledit acte être exécuté suivant sa forme et teneur.
Ce fait led. Sr Saum fils a renconnu et declaré que Mr Livio a remis les Lettres d’achat rapelées à l’article trois dudit acte, concernant le moulin à tabac ainsi que les clefs dud. moulin et du Linsenmeyerhoff l’en quittant et déchargeant, reconnoissant également avoir reçu dud. Sr Livio toutes les marchandises, outils et ustensiles contenus dans l’inventaire general dud commerce cédé et qui vient d’être achevé, ainsi que les Livres et papiers (…) déchargeant pareillement Led. Sr Livio, auquel il doit pour prix d’estimation desdites marchandises outils et ustensiles la somme de 121.401. li 17. s qui avec celle de 8000 livres comprise en l’article cinq dud. acte forme un total de 129.401. livres 17 s acompte duquel led. Sr Livio reconnaît avoir touche et reçu celle de 30.000 livres et quant aux 99.401. 17. les interets ont eté stipulés à quatre pour cent (enreg. f° 31-v, du 6 avril 1791 – et Me Laquiante du 1. Courant
Verzeichnus, der, über den sogenannten Linsenmeÿerhof am Stampfgäßlein gelegen, besagenden dokumenten und Schriften, welche Von Seiten Cossaischer Frau Wittib gebohrne Scotti, Mr Johann Daniel Saum, Sohn, handelsmann und burgern dahier, als ietzigem Eigenthümer desselben unterm heutigen tag ausgeliefert worden.
Erstlichen ein Gant Kaufbrief vom 27. März 1720
Ferner dreÿ in allhiesiger Kanzleÿ Kontractstub passirte Kaufbrief, vom 24 Jenner 1704, 13. Junÿ 1699 und 22. September 1695
Mehr ein Gant Kaufbrief vom 28.ten Januarÿ 1654.
Alle fünf auf Pergament geschrieben und mit anhangenden Insigeln Versehen, außer dem vom 1699, an welchem das Insigel mangelt.
Item, eine auf Papier Verfaßte Zeugen Verhör Von A° 1728, über ein damalen beÿ Kleinem Rath, wider Johann Schäffer den Knöpffmacher, als gewesten besitzer einer neben dem linsenmeÿerhof gelegenen behausung anhängig geweste streitigkeit, nebst riß, augenscheins Proces verbal und Kleinen Raths bescheid vom 24. april 1728.
Noch ein augenscheins Proces Verbal vom 9.t 7.bris 1729. beÿm Kleinen Rath producirt den 13. Januarÿ 1730.
So dann ein Original Extract aus der Oberbauherren und Hh dreÿ des Pfenningthurns Memoriali vom 21. october 1727. über die befreÿung Von des Pferd Einquartierung gegen dafür bezahlter 500. Livres, meldens
Weiter Zwo papirene Kauffverschreibungen aus der Kontractstube vom 24. Januarÿ 1704. und 5.t Julÿ 1701.
Vorherbeschriebene Documenten und Schrifte empfangen zu haben, bescheine, quittirend, Straßburg den 2.ten april 1791. unterschrieben Johann Daniel Saun Sohn mit handzug.
acp 2 (vol. 3) f° 31-v du 6 avril 1791 – Me Laquiante du 1. Courant
Un acte passé entre Mr Etienne Livio, Negociant de cette ville d’une part
et le Sr Jean Daniel Saum, aussi Negociant de cette ville assisté du Sr Jean Daniel Saum, bourgeois Negotiant et Officier municipal de cette Ville d’autre part
par lequel les parties déclarent et confirment tous les articles, clauses et conditions retenues dans l’acte sous seing privé passé entre eux le 16 Mars dernier, y annexé et enregistré le 31 du même mois par lequel Traité preliminaire led. Sr Livio a promis de ceder au Sr Saum fils son Commerce et Fabrique de tabac, par conséquent il est dû droit d’enregistrement dud. acte de ratification un droit de 1. li.
Plus par ledit acte le Sr Saum fils reconnaît avoir reçu toutes les marchandises, outils et ustensiles contenus dans l’inventaire general dud Commerce fait en conséquence de l’art. 1 du traié preliminaire susd. du 16 Mars dernier, lesquels lui ont été cédés au prix d’estimation faite se montant à 121.401. li 17.s et 8000 li pour le Bénéfice de l’abandon de la Ragion dud. Commerce faisant ensemble la somme de 129.401 livres 17 sous à compte de laquelle le Sr Livio a reçu celle de 30.000 livres et quant aux 99.401. 17. les interets ont eté stipulés à quatre pour cent
Plus a reconnu le Sr Saum que M Livio a remis les Lettres d’achat rapelées à l’art. 3 dudit acte ou traité preliminaire, laquelle extradition operant la tradition et abandon des Maison et batiment dit Linsenmeyerhoff situés rue du Foulon dont la cession promise par l’art. 2. et du moulin à tabac avec appartenances et dépendances, situé hors les portes des pecheurs et Juifs de cette ville porté par l’art. 3. se monte ensemble à la somme de 34.085 livres

Jean Daniel Saum devient tributaire au Miroir en janvier 1790
1790 (22.1.), Miroir (XI 280) a. Conseil
Freitags, den 22. Januarii 1790
E. Leibzünfftiger – Hr Joh: Daniel Saum, des H. Zunfftmeister Saum einziger Sohn erster Ehe, welcher die Handlung beu H. Balthasar Stährlin jung in Basel, inhalt Lehrbriefs Vom 17. 8.br. 1781, erlernet hat, ist gegen Erlag 4 lb 16 s leibzünfftig als Hdlsm: aufgenommen word. prom: obed: Will mit Landwaaren handlen, committiren u. Spediren [in margine :] dt 4 lb 16 s Zftr. 3. lb Findl.

Il épouse à l’automne 1791 Catherine Dorothée Krauss, fille de marchand : contrat de mariage, célébration
1791 (20.10), Me Schweighaeuser (6 E 41, 567)
(Eheberedung) Herr Johann Daniel Saum, lediger Handelsmann und burger allhier, herrn Johann Daniel Saum des hiesigen Handelßmanns und dermaligen Municipalbeamter mit weiland frauen Catharinæ Salome gebohrner Hummelin ehelich erzeugten majorenner Sohn
Und Jungfrau Catharina Dorothea Kraußin, weiland Herrn Georg Heinrich Krauß gewesenen handelsmanns und burgers dahier mit frauen Catharinæ Dorotheæ gebohrner Güntzerin ehelich erzeugte tochter, mit beÿstand ihres Großvaters und geschwornen Vogts H. Georg Michel Krauß buchbinders und burgers alhier
so geschehen Straßburg auf Freitag den 21. Octobris im Jahr der Gnaden 1791.
[unterzeichnet] Johann Daniel Saum als bräutigam, Catharina Dorothe Kraußin als braut

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 43-v, n° 66)
Im Jahr Christi 1791 den 15. Novembris seind nach zweÿ maligem aufgebott priesterlich copulirt und eingesegnet worden hr Johann Daniel Saum der jüngere ledige handelsmann und burger allhier, Herrn Johann Daniel Saums handelßmanns und burgers allhier und weiland Frau Maria Salome gebohrner Hummelin ehelicher Sohn, alt 30 Jahr und Jungfer Catharina Dorothea Kraußin weiland Herrn Georg Heinrich Krauß geweßenen Eisenhändlers und burgers allhier und Frau Dorothea Catharin gebohrner Güntzerin ehelich erzeugte Tochter alt 26 Jahr [unterzeichnet] Johann Daniel Saum als brautigam, Catharina Dorothea Kraus als braut, Georg Michael Kraus als groß Vatter, Johann Daniel Saum als Vatter (i 132)

François André Wurm, fabricant de tabac et fils de l’ancien contremaître de la fabrique de tabac, meurt en 1809 au Linsenmeyerhoff

1810 (26.2.), Strasbourg 5 (30), Me F. Grimmer n° 6133 – Enregistrement de Strasbourg, acp 114 F° 60-v du 5.3.
Inventaire de la succession de François André Wurm fabricant de tabac décédé le 3 décembre dernier – à la requête de Marguerite Salomé Steiner le veuve. Dénomination des héritiers procréés avec la veuve 1. Salomé majeure, 2. Elisabeth Caroline épouse de François David Durand commis négociant, 3. Reine 19 ans, 4. Catherine 17 ans, 5. Joséphine Elisabeth 16 ans, Joseph Aloïse Heller subrogé tuteur – Contrat de mariage Me Übersaal le 10 avril 1784

dans la maison rue du foulon n° 4
immeuble, h. Une maison, cour, puis, avec tous ses bâtiments, appartenances, droits, aisances et dépendances situé à Strasbourg grand rue n° 158 d’un côté le Sr Senckeisen coutelier d’autre la famille Bouchotte derrière veuve et héritiers Simon, chargée d’une rente emphithéotique annuelle de 8 fr – occupée par la De Mobere institutrice 50 fr, De Monflabne [sic] teinturière 84 fr, Sr Dutter tailleur 96 fr, Sr Challand graveur 150 fr, total 380 fr de revenu en capital 7600 fr – acquis à la Chambre des Contrats le 5 septembre 1776, le défunt doit avoir hérité de son père mais l’acte de partage ne se trouvait pas en ce moment [in margine :] le compte final de la succession du père Wurm, Me Dinckel le 12 brumaire IX, contrat de cette maison led. not. 8 ventose VI
terres hors la porte d’Austerlitz
Série des rubriques. Propres de la veuve, meubles 430 fr, créances 150 fr, remploy 3000 fr, total 3580 fr
propres des héritiers et communauté, meubles 1822, 800 et 581 fr, immeuble 7820 fr, total 10 960 fr, passif 5450 fr, déduction faite 5510 fr

Inventaire après décès d’une locataire, Sophie Elisabeth Güntzer veuve de l’épinglier Jean Frédéric Gebhard

1814 (24.5.), Strasbourg 8 (8), Me Roessel n° 1731 – Enregistrement de Strasbourg, acp 124 F° 132 du 26.5.
Inventaire de la succession de Sophie Elisabeth Güntzer veuve de Jean Frédéric Gebhard épinglier décédée le 25 décembre dernier – à la requête de Dorothée Salomé Güntzer femme de Conrad Schermeyer menuisier, Théophile Güntzer relieur
dans une maison en cette ville rue du Foulon n° 4 appartenant au Sr Saum négociant meubles 486 fr, créances 4237 fr, total 4723 fr

Inventaire après décès d’une locataire, Salomé Güntzer femme du menuisier Conrad Schermeyer

1817 (31.12.), Strasbourg 8 (21), Me Roessel n° 5034 – vacation du 26.1. (acp 137 F° 126-v du 29.1.) – Enregistrement de Strasbourg, acp 137 F° 37 du 2.1.
Inventaire de la succession de Dorothée Salomé Güntzer femme de Conrad Schermeyer, menuisier, décédée le 3 septembre dernier – à la requête du veuf, commun en biens par le contrat de mariage passé devant le souss. le 15 avril1812, plus à la requête de Théophile Güntzer relieur frère et unique héritier de la défunte
dans une maison rue du Foulon n° 4
inventaire des apports souss. le 21 avril 1813, 760 fr, garde robe 158 fr, argenterie 93 fr, total des biens propres 3330 fr – remploi 3283 fr, ensemble 6613 fr
communauté, meubles 229 fr, outils de menuisier 550 fr, numéraire 300 fr, ensemble 1079 fr, passif 7183 francs

Catherine Dorothée Krauss meurt en 1816 en délaissant trois enfants. L’inventaire est dressé dans leur maison Grand rue

1818 (6.8.), Strasbourg 9 (anc. cote 39), Me Hickel n° 80 – Enregistrement de Strasbourg, acp 139 F° 197 du 10.8.
Inventaire et liquidation de la succession de Catherine Dorothée Krauss décédée le 12 avril 1816 épouse de Jean Daniel Saum, ancien négociant – à la requête de I. le veuf demeurant grand rue n° 10, à cause de la communauté, Contrat de mariage Me Schweighäuser le 21 oct. 1791, II. Louis Saum, négociant, et Caroline Dorothée Saum son épouse demeurant vieux marché aux Poissons n° 78, III. Charles Vogel négociant et Sophie Saum à Lahr au Grand Duché de Bade, IV. Frédéric Liebold, négociant, et Amélie Saum demeurant derrière les petites boutiques, héritiers de leur mère – Première observation, Contrat de mariage sans inventaire des apports, 2° observation, il n’a pas été fait d’inventaire au décès de ses père et mère

en la maison sise grand rue n° 10
propres, mobilier 102 965 fr (dont don matutinal 2962 fr, apports 23 703 fr, héritage maternel de la De veuve Kraus arrivé le 4 avril 1804), passif 10 626, reste 92 338 francs
Immeubles propre existant en nature – 1. une maison avec dépendances sise à Strasbourg grand rue n° 10 consistant en un grand corps de logis principal plus autres bâtiments et deux cours sur un terrain quadrangulaire tirant vers le nord à la grand rue, vers le midi elle touche aux propriétés des SS Oesinger frères, Sr Georges Schertz et Sr François Henri Heneberg, devant à côté de la propriété du Sr Joseph Lerminier et François Kessler et consorts, au couchant à la rue de la Chaine – recueilli dans la succession de la De Krauss sa mère dont elle était seule et unique héritière ab intestat, à Mad. Krauss par adjudication passée au Directoire du District de Strasbourg comme provenant de l’émigré Flaxlanden officier général le 2 ventose 3, estimée 80 000 fr
2. une autre maison avec appartenances et dépendances sise en cette ville rue du Coq, d’un côté la De Roederer, d’autre et derrière auberge au Coq rouge – avenue également en qualité d’héritiere de la veuve de Kraus sa mère. Celle ci par adjudication passée devant le Petit conseil de la ville de Strasbourg sur Nicolas Schmitt serrurier le 29 oct. 1781, estimée 3000 francs
3/10 d’un bien à Stützheim 28 945 fr, total des immeubles 111 945 fr, total des propres 204 945 francs
propres au veuf 166 918 francs, 1. mobilier 1500 fr, 2) dans son fond de commerce acquis d’Etienne Livio négociant sous la raison André Cossa, d) une somme de 34 085 livres due par ledit Livio à la veuve Cossa faisant le montant du prix de vente (a) des bâtiments connus sous le nom de Linsenmeyerhof consistant en une vieille maison, une autre maison, un magasin à tabac, une petite écurie avec cour, puits, aisances, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du Foulon, d’un côté Sr Brüher ménuisier d’autre en partie veuve de M le professeur Grauel en partie un bâtiment de derrière faisant partie de l’auberge au Cheval d’Or, derrière en partie la rue de l’argile sur laquelle la cour dite ie Linsenmeyerhoff a une issue et en partie Georges Verius peignier pour 17 000 livres, b) un moulin à tan et tout ce qui en dépend pour la fabrication de tabac, ensemble d’une maison d’habitation de trouvant à côté dudit moulin avec cour, puits, magasin à foin et à tabac, écurie, petit jardin avec aisances, appartenances et dépendances dans un seul enclos entre les portes des juifs et des pêcheurs canton dit Sturmgiesen entre le deux portes, estimé 17 080 livres, (acquis) par acte ssp. M Etienne Livio ancien marchand de tabac 16 mars 1791 enreg. 31. même déposé Me Laquiante le 1 avril suivant
communauté, 3/6 d’un corps de biens à Lüttenheim et Lupstein 6000 fr
mobilier, argenterie et meubles 2236 fr, vins et tonneaux 1890 fr, numéraire 1200 fr, créances 52 244 fr, rentes 3554 fr, immeubles, récompenses à la communauté 138 838 fr et 3000 fr, actif général 208 963 fr – Passif 364 099 fr, reste 155 135 francs

Jean Daniel Saum cède le Linsenmeyerhoff à ses deux filles

1818 (10.8.), Strasbourg 9 (anc. cote 39), Me Hickel n° 81 – Enregistrement de Strasbourg, acp 139 F° 199 du 11.8.
Jean Daniel Saum, ancien négociant
à Caroline Saum épouse de Louis Saum négociant, Sophie Saum épouse de Charles Vogel négociant à Lahr au Grand Duché de Bade, Amélie Saum épouse de Jean Frédéric Liebold, négociant, M Saum père voulant se libérer envers le Des ses filles de la somme de 14 761 francs
les bâtimens connus sous le nom de Linsenmeyerhoff consistant en une vieille, une autre maison, un magasin, une petite écurie avec cour, puits, aisances, appartenances, droits et dépendances situés à Strasbourg rue du Foulon, d’un côté le Sr Brüher ménuisier, d’autre en partie la veuve Grauel en partie à la maison de derrière faisant partie de l’auberge du Cheval d’Or, derrière en partie rue de l’Argile où la cour dite Linsenmeyerhoff a une issue et en partie Jean Georges Verius peignier – acquis par acte s.s.p. de M Etienne Livio ancien marchand de tabac le 16 mars 1791 enreg. le 31 même mois, déposé chez Me Laquiante le 1 avril suivant – moyennant 14 761 francs

Les trois enfants Saum exposent le Linsenmeyerhoff et une maison rue du Coq aux enchères. L’enchère est remise sine die par faute d’amateurs

1819 (2.1.), Strasbourg 9 (anc. cote 40), Me Hickel n° 172
Jean Daniel Saum, ancien négociant fondé de procuration de Louis Saum, négociant, et Caroline Dorothée Saum, Chrétien Charles Vogel, négociant, et Sophie Saum à Lahr (Grand Duché de Bade), Jean Frédéric Liebold, négociant, et Amélie Saum
Désignation de la maison. 1. les bâtimens connus sous la dénomination de Linsenmeyerhoff consistant en une vieille maison à deux étages, une autre maison à un étage, un magasin, une petite écurie avec cour, puits, aisances, appartenances, droits et dépendances situé à Strasbourg rue du Foulon n° 4 ayant une issue dans la rue de l’Argile, d’un côté le Sr Brüher ménuisier, d’autre en partie la veuve Graul en partie à la maison de derrière faisanat partie de l’auberge du Cheval d’Or, derrière en partie rue de l’Argile en partie Jean Georges Verius peignier
2. une autre maison à rez de chaussée et deux étages avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du Coq n° 3, d’un côté la De Roederer, d’autre et derrière l’auberge du Coq rouge – Etablissement de la propriété, la maison rue du Foulon au moyen de l’abandon que M Saum comparant leur en a fait par acte Me Hickel le 10 août 1818 transcrit au bureau des hypothèques vol. 110 n° 25, le Sr Saum l’a acquis par acte ssp de M Etienne Livio ancien marchand de tabac le 16 mars 1791 enreg. 31 même mois, déposé chez Me Laquiante le 1 avril suivant
la maison rue du Coq de la succession de Catherine Dorothée Krauss leur mère décédée épouse en secondes noces de Jean Daniel Saum, la De Saum en était propriétaire comme héritière unique de Dorothée Güntzer sa mère décédée veuve de Georges Henri Krauss, négociant. Celle ci propriétaire par adjudication au Petit conseil sur Nicolas Schmitt le 29 octobre 1781
18.1. personne ne s’est présenté – remis indéfiniment

Les mêmes vendent les deux maisons ci-dessus à Jean Saum

1820 (17.5.), Strasbourg 9 (anc. cote 41), Me Hickel n° 499 du 15.5. et 500 Adjudication définitive, Cahier des charges n° 437 du 8.3. – Enregistrement de Strasbourg, acp 147 F° 110 du 18.5.
Jean Daniel Saum, négociant, mandataire de Louis Saum, négociant, et de Caroline Dorothée Saum son épouse, de Chrétien Charles Vogel, négociant, et Sophie Saum demeurant à Lahr (Grand duché de Baden) et de Jean Frédéric Liebold et Amélie Saum sa femme
à Jean Saum, propriétaire
Désignation des maisons à vendre, 1. les bâtiments connus sous la dénomination de Linsen meyerhoff consistant en une vieliie maison à deux étages, une autre maison à un étage, un magasin, une petite écurie avec cour, puits, aisances, appartenances et dépendances située à Strasbourg rue du Foulon n° 4 ayant une issue dans la rue de l’Argile, d’un côté le Sr Brüher menuisier, d’autre en partie la veuve Grauel et en partie la maison de derrière faisant partie de l’auberge au Cheval d’or, derrière en partie rue de l’Argile en partie Jean Georges Verius peignier
2. une autre maison à rez de chaussée et deux étages avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du Coq n° 3, d’un côté la De Roederer, d’autre et derrière l’auberge du coq rouge – Etablissement de la propriété, la maison rue du Foulon abandonnée par M Saum comparant par acte Me Hickel le 10 août 1818 transcrit au bureau des hypothèques volume 110 n° 25, à M. Saum par acte sous signature privée d’Etienne Livio marchand de tabac le 16 mars 1791 enreg. 31 même mois, celle rue du Coq de la succession de Catherine Dorothée Krauss en qualité d’héritière unique de Dorothée Güntzer sa mère veuve de Georges Henri Krauss négociant, celle ci propriétaire par adjudication au petit conseil sur Nicolas Schmitt serrurier le 29 octobre 1781
mise à prix la maison rue du Foulon 6500 fr, rue du Coq 1500 fr
n° 477 du 19 avril – n° 496 du 10 mai, pour 1500 fr et 7500 francs

Jean Saum loue une cave au marchand de vins Jean Ferdinand Zeyssolff

1825 (24.2.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 52 – acte ssp du 21 courant
entre le Sr Jean Saum propriétaire de la maison rue du Foulon N° 4 à Strasbourg d’une part
et Monsieur Jean Ferdinand Zeyssolff marchand de vins aussi à Strasbourg d’autre part
Art. 1° Mons. Jean Saum donne à loyer à Mons. Jean Ferdinand Zeyssolff la Cave qui se trouve dans sa maison vis à vis la porte cochere et lui accorde la faculté d’entrer dans la cour avec une voiture de vns tant pour la charger que pour la décharger sous l’obligation cependant de s’entendre pour les Convenances à cet egard avec Mons. Clerc loueur de carosses y demeurant
2° Mons. Jean Ferdinand Zeyssolff en paiera un loyer annuel de 30 francs
3° le présent bail n’aura de durée que pour une année

Jean Saum loue une cave au brasseur Michel Schwartz

1825 (18.4.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 53 – acte ssp du 31 aout 1822
Jean Saum propriétaire à Strasbourg
loue à Michel Schwartz brasseur en cette ville pour neuf années consécutives
une Cave dans sa maison sise en cette ville rue du foulon N° 4 pour un loyer annuel de 60 francs

Jean Saum permet à Henri Person, propriétaire d’une maison dans la même rue (ultérieurement n° 16), de construire une teinturerie sur son terrain

1825 (27.10.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 53 – acte ssp du 26 courant
Jean Saum propriétaire de la maison rue du foulon N° 4
à Henry Person teinturier
le Sieur Saum consent que le sieur Person construise une teinturerie dans la petite cour de ladite maison, cette teinturerie estimée à 400 francs restera pour toujours la propriété du Sr Saum
Par contre ledit Saum a cedé au Sr Person le anciens matériaux existants dans les limites tracées et estimés à 35 francs, plus il s’engage de lui payer une somme de 250 francs
Jean Saum fait bail a loyer au profit dudit Person de ladite teinturerie moyennant 60 francs annuellement, Ce bail commence le 1° juillet dernier
Les contributions des portes et fenêtres montent à 5 francs restent à la charge du Sr Person

Jean Saum meurt célibataire en 1828. Il est propriétaire de plusieurs maisons de rapport. La succession s’élève à plus de 80 000 francs

1828 (26.1.) Strasbourg 10 (77), Me Zimmer n° 218 (Enregistrement de Strasbourg, acp 190 f° 76-v du 15.7., 4 dernières vacations du 10.7.)
Inventaire de la succession de Jean Saum décédé le 18 janvier dernier, à la requête des héritiers collatéraux ses trois frères et sœurs germains survivants et les représentants de son frère consaguin, 1. Jean Michel Saum, rentier à Bruxelles (Pays Bas) rue Thérésienne n° 1008 représenté par François Louis Klauhold, jurisconsulte avoué près tribunaux établis à Strasbourg, procuration annexée à l’inventaire des conjoints Saum dressé par Me Zimmer le 28 avril 1817, 2. Marie Barbe Saum veuve de Jean Louis De Billy, général de brigade en service de France, 3. Louis Saum, négociant tous les trois enfants issus avec Jean Saum du mariage de Jean Daniel Saum leur père avec Marie Barbe Demuth comme tels frères et sœurs germains chacun pour 7/24, les quatre seuls enfants représentants de Jean Daniel Saum frère consaguin issus de Jean Daniel Saum père et Marie Salomé Hummel 1. Caroline Dorothée née Saum épouse de Louis Saum, négociant co héritier, 2. Sophie Saum épouse de Charles Vogel, négociant, 3. Amélie Saum épouse de Jean Frédéric Liebold, négociant

immeubles, une maison connue sous la dénomination de Linsenmeyerhoff composée de différents bâtiments avec cour, appartenances, dépendances située à Strasbourg rue du Foulon n° 4 ayant une issue dans la rue de l’Argile entre la maison Kalb en partie Moser en partie la maison de derrière l’auberge au Cheval d’Or, en partie la rue de l’Argile en partie Antoine Müller. La plus grande partie est loué par bail verbal au Sr Clerc cocher pour un loyer annuel de 631 francs, le Sr Schwartz aubergiste à la Vignette occupe une cave par bail expirant à la St Michel pour 31,60 francs, Sr Henri Person teinturier y occupe un bâtiment avec petite cour en vertu de convention et bail du 26 octobre 1825 enreg. le lendemain F° 14 pour 65 francs, le Sr Schuler menuisier occupe un magasin de planches par bail verbal moyennant 44 fr, total 800 francs, estimée 16 000 fr, vendu par les héritiers par acte Me Zimmer me 3 juillet 1828 pour 14 200 francs
plus une maison avec cour, pompe, jardin et dépendances situé à Strasbourg quartier dit au bastion de la Bruche derrière le rempart dit de Ste Elisabeth n° 36, d’un côté la maison Gemberling, d’autre le rempart et partie communal partie portion de terrain en nature de jardin aux fortifications laquelle se trouve enclavée dans la cloison entourant le jardin. Ce terrain appartient aux fortifications a 34 m de longueur sur 11 m de largeur faisant environ 3 ares 64 était affermé au défunt pour 18 francs par an par bail consenti par le Sr Stouhlen sous intendant militaire le 15 mars1824, bail du 1 juin 1820 enreg. le 3 susdit F° 164, loué à Balthasar Bierau, jardinier expirant le 11 novembre 1829 moyennant 140 francs, estimé 2440 vendu aux conjoints Bierau pour 1800 francs
plus deux maisonnettes et une remise à trois portes cochères surmontées d’un grenier à foin avec jardin, petite cour, appartenances et dépendances sise à Strasbourg quartier St Jean derrière la maison de force 4, 5 et 6, d’un côté le chemin conduisant au rempart, d’autre la propriété du Sr Oesinger, derrière le rempart de Ste Marguerite. Ces immeubles occupés savoir la maisonnette n° 4 et la remise n° 6 ensemble par le Sr Mathey peintre en voitures moyennant un loyer annuel de 80 francs, la maisonnette n° 5 par le Sr Weissert ouvrier chez le S Mathey moyennant un loyer annuel de 50 francs, total 130 fr estimée 2600 fr, vendu à Louis Saum et Mde Debilly pour 2300 francs
garde robe 348 fr, meubles 4960 fr, comptant 1083 fr, créances hypothécaires 18 332 fr, créances hypothécaires bonnes 24 248 fr, total des meubles 60 774 fr
prés 2400 fr, à Oshoffen 800 fr, à Achenheim 1700 fr, à Dambach (canton de Niederbronn) 300 fr, à Bischwiller 120 fr, total des immeubles 24 700 fr, total de l’actif 85 474 francs – passif 4155 fr

Les héritiers vendent le Linsenmeyerhoff à Jean Louis Rist, docteur en médecine

1828 (3.7.), Strasbourg 10 (78), Me Zimmer n° 343, Adjudication définitive sur surenchère – Adjudication préparatoire 16.6. n° 323, Cahier des Charges du 11.6. n° 317 – Enregistrement de Strasbourg, acp 190 f° 47-v du 5.7.
à la requête des héritiers collatéraux ab intestat délaissés de Jean Saum, propriétaire, d’après l’inventaire dressé par Me Zimmer le 26 janvier 1828, 1. Jean Michel Saum, rentier à Bruxelles (Pays Bas), 2. Marie Barbe Saum veuve de Jean Louis Debilly, général de brigade au service de France, 3. Louis Saum, négociant, les trois frères germains héritiers pour la moitié affectée à la ligne maternelle, 4. les seuls enfants uniques héritiers de Jean Daniel Saum frère consanguin du défunt ancien négociant, 1. Caroline Dorothée née Saum épouse de Louis Saum, négociant, 2. Sophie Saum épouse de Charles Vogel, ancien négociant, 3. Amélie Saum épouse de Jean Frédéric Leibold, négociant
la maison art. 1. Jean Louis Rist, docteur en médecine, 14 200 francs
la maison art. 3. à Louis Saum tant pour lui que pour la veuve Debilly, héritiers chacun pour 7/24
1. une maison connue sous la dénomination de Linsenmeyerhoff composée de différents bâtiments, magasin et teinturerie avec cour, puits, aisances, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du Foulon n° 4 ayant une issue dans la rue de l’Argile, d’un côté Charles Frédéric Koll, marchand de vin et tonnelier, d’autre en partie la veuve François Joseph Moser ci devant femme Lami née Gilig en partie maison de derrière de l’auberge du Cheval d’or, en partie la rue de l’Argile et partie Antoine Müller – acquis par adjudication définitive par les De Saum, Vogel et Liebold par acte Me Hickel le 17 mai 1820 transcrit au bureau des hypothèques volume 130 n° 21, abandon par leur père Jean Daniel Saum par acte Me Hickel le 10 août 1818 transcrit au bureau des hypothèques volume 110 n° 25, Jean Daniel Saum a acuiq cette maison par acte sous signature privée sur Etienne Livio, ancien fabricant de tabac, le 16 mars 1791 enreg. 31 même déposé chez Me Laquiante le 1 avril suivant – mise à prix 8000 fr
2. plus une petite maison avec cour, pompe, jardin et dépendances situé à Strasbourg au quartier dit Bastion de la Bruche derrière le rempart de Ste Elisabeth n° 36, d’un côté la maison Gemberling ci devant Hausswald n° 35, d’autre en partie le communal donnant vers les écuries et en partie une portion de jardin appartenant aux fortifications dont il sera parlé ci après, devant en partie place du Manège et partie ladite portion de jardin longeant derrière le rempart. Cette propriété est close sur le devant par une cloison en planches et du côté du rempart par une haie vive. Dans la cloison entourant le jardin se trouve enclavé un terrain en nature de jardin longeant cette cloison sur le devant provenant de l’emplacement d’une écurie démolie appartenant aux fortifications de 34 m de longueur sur 11 m de large faisant 3 ares 74 ca lequel est affermé au défunt par bail passé par Stouhlen sous intendant militaire en date du 15 mars 1824 enreg. le 31 décembre 1829, lequel terrain enclavé ne fait point partie de la présent vente – mise à prix 1200 fr
3. plus deux maisonnettes et une remise à trois portes cochères surmonté d’un grenier à foin avec jardin et petites cours, appartenances et dépendances quartier St Jean derrière la maison de Force n° 4, 5 et 6, tenant l’une à l’autre, d’un côté le chemin conduisant sur le rempart, d’autre la propriété du Sr Oesinger, devant la rue communale, derrière le rempart de Ste Marguerite, mise à prix 1800 – Ces deux derniers articles, la maison derrière le rempart et les deux maisonnettes ont été adjugées au défunt dans l’adjudication définitive sur folle enchère sur François Joseph Keller, docteur en chirurgie, par acte Me Zimmer le 13 janvier 1820 transcrit au bureau des hypothèques volume 125 n° 55, avenues au Dr Keller dans adjudication à la requête de Jean Michel Saum, propriétaire à Bruxelles, devant Me Zimmer le 27 janvier 1818 transcrit, mise à prix 2300 fr
Charges, clauses et conditions, 21. l’adjudicataire de la maison rue du Foulon sera tenu de remplir toutes les conventions stipulées dans un bail privé avec Sr Person pour l’établissement d’une teinturerie en date du 26 octobre 1825 enreg. le lendemain F° 14
Adjudication prépratoire du 16 juin, Quant à la maisonnete derrière le rempart Ste Elisabeth les parties déclarent en avoir autrement disposé et en conséquence la retirer de l’enchère

Jean Louis Rist, officier de santé originaire de Dannemarie en Sundgau, épouse Dorothée Louise Imlin en 1796. Ils rectifient quelques années plus tard leur contrat de mariage
1794 (14 vend. 3), Strasbourg 4 (10), Me Greis n° 462 Altes N° 349 – acp 28 f° 150 du 23 vend. 3
Contrat de mariage – le Citoyen Jean Louis Rist, Officier de santé de première Classe, natif de Dammerkirch, Département du Haut Rhin, fils légitime du Citoyen Jean Rist, aussi Officier de santé de première Classe et de Madeleine Rein ses Père et mère, présent domiciliés au dit Strasbourg sous leur Consentement et autorisation d’une part,
Et la citoyenne Dorothé Louise Imlin, fille légitime de feu le citoyen Jean Daniel Imlin en son vivant Negociant audit Strasbourg et de Marguerite Elisabeth Greiner ses Père et mère sous l’autorisation du Citoyen François Daniel Imlin, Orfèvre en cette commune, son tuteur et encore sous le Consentement à de ladite sa Mère d’autre part (signé) Rist, M E Imlin
(Enregistrement, revenu de 4800 livres)

Nouveau contrat de mariage
1799 (16 prairial 7), Strasbourg 10 (31), Me Zimmer n° 167 (93) – Enregistrement de Strasbourg, acp 68 F° 132 du 17 prai. 7
Contrat de mariage – sont comparus le cit. Jean Louis Rist, Officier de santé de première classe dem.t à Strasbourg
et la citoyenne Dorothée Louise née Imlin Son Epouse
lesquels ont dit et déclaré que le contrat de mariage quu’ils ont passé devant Greiss vivant notaire a Strasbourg le 14 Vendemiaire an III et qui a été enregistré le 23 suivant n’étant pas conforme à leurs intenions, ils requerraient le Notaire soussigné de recevoir la déclaration de leurs nouvelles Stipulations (signé) Rist, Louise Rist née Imlin

Jean Louis Rist loue une partie du Linsenmeyerhoff au négociant Jacques Schoengrün

1836 (15.4.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 66 F° 141 – acte ssp du 8.3.1833,
Bail pour trois années à commencer le 25 mars prochain – Jean Louis Rist, docteur en médecine
à Jacques Schoengrün, négociant
le premier et second étage, les mansardes et les greniers dans la maison appartenant au bailleur en cette ville connue sous le nom de Linsenmeyerhoff rue du Foulon n° 4. Les emplacements loués sont dans la cour du bâtiment situé à droite en entrant par la rue du Foulon tenant à la veuve de feu Joseph Moser, ils sont loués au Sr Schöngrün pour y établir une fabrique de tissage, le magasin au rez de chaussée et la cave au même corps de bâtiment ne sont pas compris dans le présent bail, moyennant un loyer annuel de 450 francs
les contractants ont en outre établi ce qui suit, le Sr Rist propriétaire fera établir à ses frais dans le délai de 18 jours six croisées au premier étage et six autres aux mansardes, savoir quatre petites et deux grandes d’ici à un mois, six croisées au second étage. Il fera également établir un passage par l’écurie et percer une porte. Le passage sera séparé par une cloison en planches au bas de l’esaclier du premier étage afin de séparer le magasin du rez de chaussée de l’établissement. Il fera fermer en planches l’ouverture à côté de l’escalier de la mansarde at a y mettre une porte. Par contre le premier est autorisé à faire cinq ouvertures dans le mur du premier étage et quatre dans le second a fin de donner plus de jour en y établissant de petites croisées d’environ un pied et demi carré qu’il lui sera libre d’enlever à la fin du bail

Jean Louis Rist meurt en 1839. Lors de la liquidation, le Linsenmeyerhoff est attribué à la veuve

1839 (28.6.), Strasbourg 15 (65), Me Lacombe n° 2140 – Enregistrement de Strasbourg, acp 269 F° 95 du 4.7.
Liquidation et partage de la succession de Jean Louis Rist, docteur en médecine, propriétaire décédé le 8 février 1839, à la requête de Dorothée Louise Imlin entre 1. la veuve Rist commune en biens par contrat de mariage passé devant Me Greis le 14 vendémiaire III, 2. Charles Rist, propriétaire, 3. Edouard Rist, avocat propriétaire en qualité d’héritiers. Observations, M. Rist est décédé à Strasbourg le 8 février 1839 il n’a point été dressé d’Inventaire

Immeubles, Masse active. 3. une maison avec cour, appartenances et dépendances sise à Strasbourg place d’Armes n° 35, d’un côté Mde veuve Aufschlager, d’autre l’Aubette derrière la rue de l’Homme de Fer, estimée 60 000 fr – acquise par adjudication définitive devant le Juge de Paix du second arrondissement de Strasbourg le 26 floréal 7, homologué par jugement du tribunal civil le 28 prairial 7, enreg.
4. une maison connue sous la dénomination de Linsenmeyerhoff composée de divers bâtiments, magasins, cour, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du Foulon n° 4 pour ayant une issue sur la rue de l’Argile, estimée 24 000 fr, M. Rist l’a acquise sur les héritiers de Jean Saum, négociant à Strasbourg par adjudication définitive devant Me Zimmer le 3 juillet 1828 transcrite au bureau des hypothèques vol. 216 n° 47
bien à Rohr, Wiwersheim, Reichstett
9. un bien de campagne situé à la Robertsau consistant en maison d’habitation, bâtiment, d’exploitation et un grand jardin avec vivier, monticule, hermitage & le tout formant enclos d’une contenance de 1 ha 80 a 20 ca, estimé 12 000 fr – acquis sur 1. par procès verbal d’adjudication définitive sur expropriation forcée à la barre du Tribunal civil de première instance le 18 messidor 12 et 2. par échange devant Me Bossenius le 5 brumaire 13
Attributions, à la veuve Rist, 2. la maison Linsenmeyerhof pour 24 000 fr
immeuble le bien de campagne à la Robertsau
à MM. Rist : 1. la maison place d’Armes n° 1, pour 60 000 fr

Moïse Weil, Leopold Weil, Seligmann Hirschmann et Moïse Hirschmann s’associent pour faire commerce, notamment pour fabriquer de la colle forte et de l’amidon. Ils domicilient leur société au 4, rue du Foulon (le Linsenmeyerhoff)

1843 (8.8.), Strasbourg 12 (161), Me Noetinger n° 16 193
Société – ont comparu 1° M. Moïse Weil, fabricant de colle forte demeurant à Strasbourg, patenté par M. le Maire de cette ville en date du 4 août courant sous N° 2498 sixieme Classe,
2° M. Leopold Weil, marchand de fer demeurant également à Strasbourg, y patenté par M. le Maire du 4 août courant N° 377 quatrième Classe,
3° M. Seligmann Hirschmann, fabricant de colle forte demeurant à Bischheim, patenté par M. le Maire de cette commune le 3 août courant N° 2106 sixieme Classe,
4° M. Moïse Hirschmann, commis négociant demeurant aud. Bischheim, non encore patenté ainsi qu’il le déclare,
Lesquels désirant s’associer et contracter ensemble une société en nom collectif pour l’établissement d’une maison de commerce dont l’objet va être indiqué ciaprès ont arreté de la manière suivant lac clauses et conditions de leur société, savoir
Article I. L’Objet de cette maison de commerce consistera dans la fabrication de colle forte et d’amidon et dans l’achat et la revente de tous objets généralement quelconques.
Art. II. Le siège de l’établissement et les magasins seront à Strasbourg dans la maison sise en cette ville rue du foulon N° 4 et ne pourront être portés ailleurs sans le consentement de chacun des quatre associés.
Art. III. La raison sociale sera Weil et Hirschmann. (…)
Art. IX. Les comparans déclarent apporter et mettre en société 1° une pièce de terre (…)
2° Une fabrique de colle forte et d’amidon située à la Musau N° 82 (…)

Louise Dorothée Imlin, veuve de Jean Louis Rist, vend à Moïse Weil et à Léopold Weil la partie du Linsenmeyerhoff qu’elle s’est réservée après en avoir vendu une partie quelques semaines plus tôt

1844 (24. X.bre), Strasbourg 15 (76), Me Lacombe n° 4679
Madame Louise Dorothée Imlin, veuve de M. Jean Louis Rist en son vivant docteur en médecine, ladite dame demeurant et domiciliée à Strasbourg
A M.M. Moïse Weil et Léopold Weil, tous deux fabricants de colle et d’amidon, demeurant ensemble et domiciliés à Strasbourg
Désignation de l’immeuble vendu. Une Maison Sise à Strasbourg rue du foulon n° 4, connue sous le nom de Linsenmeyerhoff, tenant d’un côté à M. Schaal, épicier, de l’autre côté M.M. Joseph Mosser, Klein, veuve Müller et Schwab. Cette maison a deux entrées par portes cochères, l’une sur la rue du foulon l’autre sur la rue de l’Argile. Elle consiste en une grande cour, un bâtiment à droite en entrant par la rue du foulon et un autre bâtiment au fond de la cour, ayant issue sur la rue de l’Argile.
Mad. Rist venderesse annonce et déclare à M.M. Weil acquéreurs que de cette Maison dite Linsenmeyerhoff il dépendait encore un grand bâtiment à gauche en entrant par la rue du Foulon, avec petite cour, pompe et petit bâtiment en appendice servant de boucherie, que cette fraction du Linsenmeyerhoff a été vendue par elle à M. François Schaal, négociant demeurant à Strasbourg, suivant contrat passé devant Me Lacombe l’un des Notaires soussignés le 7 octobre 1844. Par ce contrat, Mad. Rist et M. Schaal ont réglé les droits actifs et obligations passives de leurs propriétés respectives, les convetions faites à cet égard sont ici textuellement reproduites, Savoir.
1. Mad. veuve Rist se réserve la propriété pleine et entière de toute la cour du Linsenmeyerhoff, en conséquence l’acquéreur du bâtiment présentement vendu n’aura dans ladite cour aucuns droits de passage ni autres.
2. Mad. Rist, ses héritiers et ayant droit ne pourront bâtir, élever de constructions, faire des plantations, déposer des amas de marchandises, matériaux ou fulmiers, ni établir de fosse à fumier dans ladite cour du Linsenmeyerhoff, si ce n’est à une distance de deux mètres du bâtiment vendu. Quant à la cage d’escalier du bâtiment du fond de la cour, attenant au bâtiment vendu à M. Schaal, elle restera dans Son état actuel, sans que Mad. Rist, ses héritiers, successeurs soient tenus à la démolir, cependant Si par la suite d’une démolition avait lieu, elle (la cage d’escalier) ne pourrait plus être rétablie qu’à une distance de deux mètres.
M. Schaal s’oblige à faire murer à ses frais et dans un délai de six mois à partir de ce jour (jouir de la signature du contrat) toutes les portes du bâtiment qu’il vient d’acquérir ouvrant sur la dite Cour du Linsenmeyerhoff, il sera tenu et il s’oblige toujours à ses frais et dans le même délai à garnir de barreaux de fer toutes les fenêtres et autres ouvertures du rez de chaussée et au premier étage donnant sur la dite cour du Linsenmeyerhoff, les quelles consistent actuellement dans le bâtiment vendu, ou celles qui pourraient y être établies par la suite. Mad. Ristn ses héritiers en succession auront le droit, s’ils le jugent à propos et à quelqu’époque que ce puisse être, d’exiger du Sr Schaal que celui-ci fasse garnir à ses frais de treillis en fer ses fenêtres et autres ouvertures existantes au second étage du bâtiment vendu et prenant jour sur le cour dite Linsenmeyerhoff.
3. Le Sieur Schaal aura le droit de laisser écouler sur le Cour du Linsenmeyerhoff les eaux pluviales que déversera le toit du bâtiment par lui acquis, il aura également le droit de laisser écouler sur la dite Cour les eaux ménagères de deux éviers qui existent actuellement, cependant ces eaux devront continuer à être recueillies et déversées par un seul tuyau pour les deux éviers.
4. Mad. Rist se réserve pour elle et pour les autres habitans des autres bâtiments du Linsenmeyerhoff d’aller puiser et prendre de l’eau à la pompe qui se trouve dans la petite cour vendue au Sr Schaal, et ce pendant un temps de Six mois à partir de ce jour.
5. L’acquéreur aura tant pour lui que pour tous les habitants de la maison qu’il vient d’acquérir la jouissance commune des lieux d’aisances qui existent sur la propriété de Mad. Rist, et ce pendant un espace de six mois à partir de ce jour, sans que M. l’acquéreur puisse prétendre à une part quelconque dans le prix de vente du fumier desdits lieux d’aisances.
En conséquence la maison que Mad. Rist vend présentement à M.M. Weil est vendue tant avec les droits actifs et réserves qu’avec les obligations passives et restrictions qui résultent des conventions faites entre la date dame Rist et M. Schaal (…)
Etablissement de la propriété. Mad. veuve Rist déclare être devenue propriétaire légitime de la maison vendue de la manière suivante. Feu M. Jean Louis Rist son mari s’est rendu adjudicataire de la maison dite Linsenmeyerhoff sur les héritiers collatéraux de M. Jean Saum en son vivant propriétaire à Strasbourg, suivant procès verbal d’adjudication définitive dressé par M° Zimmer le 3 juillet 1828 transcrit au bureau de la conservation des hypothèques de cette ville le 2 octobre de la même année Volume 216 N° 47. (…) Cet immeuble a été acquis par M. Rist pendant la durée de la communauté de biens qui a été assignée et abandonnée en pleine propriété à Mad. Rist aux termes d’un acte passé devant Me Lacombe soussigné le 28 juin 1839, cet acte contenant la liquidation et le partage de la succession de M. Rist et de la communauté de biens.
Le défunt Sr Saum avait acquis l’immeuble dont s’agit suivant procès verbal d’adjudication définitive dressé par Me Hickel le 17 mai 1820 transcrit au bureau de la conservation des hypothèques de Strasbourg le 26 du même mois Volume 130 N° 21. Cette vente a eu lieu par les dames Saum, Vogel et Liebelé.
Lesdites dames étaient elles même devenues propriétaire de ladite maison au moyen de l’abandon qui leur a été fait par M. Jean Daniel Saum leur père suivant acte passé devant ledit Me Hickel et son collegue le 10 août 1808 transcrit au bureau de la conservation des hypothèques de cette ville le 12 octobre suivant Volume 110 N° 25.
M. Jean Daniel Saum avait acquis cet immeuble de M. Etienne Livio aux termes d’un acte sous signature privée en date à Strasbourg di 16 mars 1791 enregistré le 31 du même mois et déposé en l’étude de Me laquiante notaire en cette ville par acte du 1 avril suivant. (…) Prix de vente 16.000 francs

Léopold Weil, le propriétaire d’après le cadastre, a épousé Hélène Hecht de Mayence en 1843.
1843 (9.8.), Strasbourg 12 (161), Me Noetinger n° 16 195
Contrat de mariage – M. Leopold Weil, marchand de fer demeurant et domicilié à Strasbourg, fils majeur du Sr Lazare Weil, aubergiste & de De Sara Ettlinger son épouse demeurant ensemble à Strasbourg
Et Mlle Hélène Hecht, sans profession demeurant à Mayence se trouvant présentement à Strasbourg, fille majeure de feu le Dr Albert Hecht vivant Négociant à Mayence & de Dame Regin Eller restée sa veue demeurant à Mayence


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.