18, rue du Jeu-des-Enfants


Rue du Jeu-des-Enfants n° 18 – IV 37 (Blondel), P 537 puis section 56 parcelle 30 (cadastre)

Démolie en 1935


Le n° 18 forme l’angle des rues, l’enseigne peinte Léon Würgel surmonte les fenêtres du deuxième étage (AMS, cote 1 Fi 22, n° 8, détail)
Même endroit en août 2014, l’ancien n° 18 se trouvait au début du bâtiment en saillie

La maison à l’angle occidental de la rue du Jeu-des-Enfants (Vieux-Marché-aux-Vins au XVII° siècle) et de la rue des Aveugles s’ouvre dans cette dernière. Elle appartient au début du XVII° siècle au tisserand Michel Schweitzer et passe en 1641 au voisin dans la rue du Jeu-des-Enfants, le potier Michel Ott, qui la revend en 1646 au tisserand Henri Grohberger. Ses héritiers la vendent à nouveau au voisin dans la rue du Jeu-des-Enfants en 1691. Les deux maisons ne forment qu’une seule propriété pendant un siècle. Les billets d’estimation rapportent que les différentes pièces sont de petite taille, qu’elle a un étage, que les greniers ne sont pas dallés et que son pignon est en bois.
La maison d’angle est à nouveau indépendante à partir de 1791 quand Catherine Dorothée Jung femme du cafetier Antoine Mack en devient propriétaire.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 147

L’Atlas des alignements (années 1820) relate que la maison a un rez-de-chaussée en maçonnerie et trois étages en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade se trouve de part et d’autre du repère (e). A gauche dans la rue des Aveugles le rez-de-chaussée comprend deux portes et deux fenêtres, chacun des trois étages trois fenêtres. A droite dans la rue du Jeu-des-Enfants, une porte d’entrée, deux fenêtres et deux ou trois fenêtres à chacun des étages. La toiture a un seul niveau de lucarnes.
La maison porte d’abord le n° 28 ou 28-bis (1784-1857) puis le n° 18 ainsi que le n° 2 de la rue des Aveugles.


Dessins du service d’architecture, à gauche la rue des Aveugles, à droite la rue du Jeu-des-Enfants
(AMS, cote 907 W 161 n° 31)

Florent Bernhard puis Joseph Sitter y exploitent un commerce d’épicerie à partir des années 1830. Florent Bernhard lègue la maison à sa nièce épouse de Joseph Sitter qui est déjà propriétaire de la voisine rue des Aveugles. Joseph Sitter fait poser en 1887 des volets roulants en fer aux devantures dans les deux rues. Les locaux sont occupés par le marchand épicier Léon Würgel en 1902, le cordonnier Théodore Heimann (Ateliers strasbourgeois de semelles fines). Le café Sans Souci ouvre en 1918.
Les élévations relevées par le Service d’architecture en 1911 montrent que le rez-de-chaussée a été aménagé en magasin qui a une devanture dans chaque rue. L’angle est arrondi au rez-de-chaussée. Les ouvertures aux étages ne sont pas disposées de la même manière sur les dessins de 1830 et de 1911.
La Ville acquiert la maison (1907) puis la cède à une société immobilière qui la démolit en 1935.


Devantures en 1887
Plan de l’atelier de cordonnier quand Théodore Heimann y installe une machine en 1904
(dossier de la Police du Bâtiment)

août 2018

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1617 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h, c) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Michel Schweitzer, tailleur, et (1608) Marguerite Steck – luthériens
1641 v Michel Ott, potier, et (1618) Elisabeth Wildenmeyer, veuve du potier Georges Katzenmeyer puis (1644) Salomé Baumheckel – luthériens (voisin)
1646 v Henri Grohberger, tisserand, et (1634) Apollonie Schmidt veuve du tisserand Laurent Wittman, (1637) Catherine Rauscher puis (1654) Marguerite Eichelberger – luthériens
1691 v Michel Huck, potier, et (1674) Marguerite Meyer – luthériens (voisin)
(voir ensuite la maison voisine rue du Jeu-des-Enfants)
1791 h François Antoine Mack, cafetier, et (1792) Catherine Dorothée Jung – catholique et luthérienne
1810 v Madeleine Gemberling, épouse (1812) Philippe Jung
1812 c David Gemberling, mégissier, et (1807) Barbe Pfeiffer veuve de François Rickert
1812 v Michel Groskost, farinier, et (1813) Anne Catherine Weber puis (1818) Barbe Hertz
1830 v Florent Bernard, marchand épicier, et (1819) Marie Anne Touvenin
1863 h Joseph Sitter, marchand épicier, et (1840) Anne Marie Bernhard
1887* h Marie Louise Sitter
1898* v Auguste Georges Bruckmann, directeur de casino et Sophie Hug
1906* Théâtre de variétés de Strasbourg, s.à.r.l.
1908* v Ville de Strasbourg
1931* v Société Immobilière Electra société à resp. limitée
1936* v Société Foncière et Immobilière d’Alsace, Sofidal s.à.r.l.

Valeur de la maison selon les billets d’estimation :200 livres en 1728, 225 livres et 1744

(1765, Liste Blondel) IV 37, George Jacques Jung
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61), IV 37 et 38, Jung wittib 11 toises, 1 pied et 3 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 537, Florent, Bernard, épicier – maison, sol, cour – 0,47 are

Locations

1799, Jean Kugler, cafetier
1801, Pierre Louis Bargeon
1816, Joseph Stoeffler, cordonnier, et Marie Madeleine Hitschler

Description de la maison

  • 1728 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un petit poêle, de petites chambres, une chambre à soldats, une petite cuisine et une cave sous solives, estimée avec ses appartenances et dépendances à la somme de 400 florins
  • 1744 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée un poêle, une cuisine, un vestibule et une cave sous solives, à l’étage deux chambres dont une pour les soldats, le comble contient des greniers non dallés, le pignon est en bois, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 450 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Rue du Jeu des Enfants

nouveau N° / ancien N° : 51 / 28 a
Groskost
Rez de chaussée en maçonnerie et 3 étages médiocres en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 219 case 2

Florent, Bernard, épicier

P 537, Maison et cour, sol, Rue du jeu des enfants 28
Contenance : 0,47
Revenu total : 108,24 (108 et 0,24)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 20 / 16
fenêtres du 3° et au-dessus : 6 / 5

Cadastre napoléonien, registre xxx case 2

Florent, Bernard, épicier
1868, Sitter, Joseph épicier
1887/88 Sitter Maria Luise
1898/99 Bruckmann August Georg, Kasino-Direktor
1903 Bruckmann August Georg, Theaterdirektor die Erben und Wittwe Sophie geb. Hug in Gemeinschafft Zuegesamte, handbeeidigte Gütergemeinschaft
1906 Straßburger Variété Theater und Theatergesellschafft m. b. H.
1908 Strassburg die Gemeinde
(ancien f° 562)

P 537, maison, sol, Rue du Jeu des enfants 18
Contenance : 0,47
Revenu total : 108,24 (108 et 0,24)
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 20 / 16
fenêtres du 3° et au-dessus : 6 / 5

Cadastre allemand, registre 30 p. 280 case 5

Parcelle, section 56, n° 30 – autrefois P 537, P 687, 1560
Canton : Kinderspielgasse Hs N° 18 – Rue du Jeu des Enfants
(u. Blindengasse N° 2)
Désignation : Hf, 2 Whs u. N.G. – sol, deux maisons (parties non distinctes) et bât. acc.
Contenance : 1,22 / 1,17
Revenu : 2300 – 2000
Remarques : 1923 modif. 1931 d. p. 287 c. 5
1935, démolit.

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1931), compte 34
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1931), compte 5350
Société Immobilière Electra société à resp. limitée
1936 Société Foncière et Immobilière d’Alsace, Sofidal s.à.r.l.
1942 Els. Immobiliengesellschaft, Elsig, G.m.b.H.
1952 Société Foncière et Immobilière d’Alsace, Sofidal, s.à.r.l.
(439)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

voir le n° 16

Registres de population

voir le n° 16

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Kinderspielgasse (Seite 77)

(Haus Nr.) 18
Umbau

Enquête sur les maisons du tracé de la Grande percée, 1907 (cote 133 MW 999)

(46)

Fragebogen
zur Feststellung der Altertümer in den für den Straßendurchbruch zum Abbruch bestimmten Häusern in Straßburg i. E. 1907
Questionnaire destiné à répertorier les antiquités dans les maisons vouées à la démolition pour réaliser la percée, Strasbourg, 1907]

Anmerkung. Den aufzuführenden Gegenständen ist ein Vermerk der Erhaltung hinzuzufügen und zwar bedeutet
+ sofort zu entfernen, * dringend zu erhalten, o an Ort und Stelle zu erhalten.
Diejenige Gegenstände die sofort zu entfernen sind, sind umgehend dem Kaiserlichen Denkmal-Archiv mitzuteilen. [Questionnaire destiné à répertorier les antiquités dans les maisons vouées à la démolition pour réaliser la percée, Strasbourg, 1907
Remarque. On joindra aux éléments à répertorier une mention de conservation, à savoir : (+) à enlever immédiatement, (*) à conserver dès que possible, (o) à conserver sur place. Il faudra signaler au Service impérial des monuments historiques les éléments à enlever immédiatement]

Haus : Kinderspielgasse N° 18

a) Geschichtliches :

Zu der Rosen 1379. Her Marzolff von Morsmünster 1466. Hans Georg von Oberschäffolsheim, wo Hans Lentz den Schuster wohnt 1587. Café veuve Mack, 1795, 1806.
[notice tirée de l’ouvrage d’Adolphe Seyboth
Les enquêteurs n’ont porté aucune remarque dans le formulaire]

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 230 MW 126)

Rue du Jeu-des-Enfants 18, Kinderpsielgasse 18 (1884-1932)

Le propriétaire Joseph Sitter n’est pas autorisé en 1884 à réparer la façade rue du Jeu-des-Enfants qui dépasse de l’alignement légal. Il fait poser en 1887 des volets roulants en fer aux devantures.
Les locaux sont occupés par le marchand épicier Léon Würgel en 1902, le marchand d’habits Charles Haberkorn en 1906 et la même année le cordonnier Xavier Frey auquel succède Théodore Heimann (Ateliers strasbourgeois de semelles fines) qui installe un moteur dans son atelier. On trouve en 1914 le marchand de lainages et de draps Paul Reibel et en 1917 Joseph Franck puis en 1918 le café Sans Souci. La maison est démolie en 1935 par la société immobilière Sofidal.

Sommaire
  • 1884 – Le maire notifie Joseph Sitter, domicilié sur place, de faire ravaler la façade. Il lui accorde un an de délai – Travaux terminés, novembre 1885.
    1885 (mai) L’entrepreneur L. Greiner (20, rue du Jeu-des-Enfants) demande l’autorisation de réparer le crépi de la maison – Autorisation, comme la maison dépasse de l’alignement légal dans la rue du Jeu-des-Enfants, les améliorations y sont interdites – Travaux terminés, juin 1885
  • 1887 – L’entrepreneur Matter (15, rue Kageneck) demande l’autorisation de poser des volets roulants en fer aux devantures rue du Jeu-des-Enfants (n° 18) et rue des Aveugles (n° 2) – Dessin – Autorisation à condition de ne pas consolider la façade en avant de l’alignement rue du Jeu-des-Enfants – Travaux terminés, août 1887
  • 1892 – Le maire notifie Joseph Sitter, domicilié sur place, de faire ravaler la façade. Il lui accorde un an de délai – Travaux terminés, novembre 1885. Le propriétaire demande un délai. Le crépi est réparé (avril 1893), la façade repeinte (juillet 1893)
    1893 – L’entrepreneur L. Widmann (1, rue Saint-Louis) demande l’autorisation de réparer le crépi à la façade rue du Jeu-des-Enfants – Autorisation
  • 1895 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du propriétaire Sitter de faire une prise pour environ 5 becs – Autorisation – Travaux terminés, juin
  • 1902 – Le maire notifie la veuve Brückmann (domiciliée 14, rue du Jeu-des-Enfants) de faire ravaler la façade.
  • 1902 – La Police du Bâtiment constate que le marchand épicier Léon Würgel a posé une machine automatique sans autorisation. Léon Würgel répond qu’il a quitté le n° 16 et non le n° 18 à cause des transformations qui y ont lieu
  • 1906 – Le marchand d’habits Charles Haberkorn demande l’autorisation de poser une enseigne provisoire sur calicot – Autorisation
  • 1906 – Le cordonnier Xavier Frey demande une autorisation pour deux enseignes déjà posées – Autorisation, à condition de les surélever pour qu’elles soient réglementaires – Dossier classé, juin 1906
  • 1906 – Théodore Heimann (Ateliers strasbourgeois de semelles fines, Strassburger Feinsohl-Werk) demande l’autorisation d’installer un moteur de 1 à 3 chevaux-vapeur dans son atelier. – Dessin – L’inspecteur du travail émet un avis favorable, assorti de conditions
  • 1907 – Le maire adresse un courrier à Guillaume Koch (au 6 quai Sturmeck) puis chez son beau frère Guillaume Reum (5, avenue de la Forêt-Noire) pour qu’il règle ses droits au 18, rue du Jeu-des-Enfants – Les droits sont versés, février 1907
  • 1907 – La Police du Bâtiment constate que Théodore Heimann a posé sans autorisation une enseigne et une lampe électrique. Théodore Heimann répond que l’enseigne a été autorisée et que la lampe est louée à l’usine à gaz. La Police du Bâtiment note que l’enseigne a été accordée à son prédécesseur Xavier Frey – Autorisation de poser la lampe qui devra être modifiée pour que la saillie ne dépasse pas 25 centimètres
    L’usine à gaz de Strasbourg-Kehl demande l’autorisation de conserver la lampe qui contribue à l’éclairage public en limitant la saillie à 60 centimètres. La dérogation est accordée
  • 1907 – Théodore Heimann demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse à l’angle des rues. Croquis – Autorisation
  • 1908 – La Police du Bâtiment notifie la Division III de faire ravaler la façade.
  • 1914 – Paul Reibel (lainages, draps et tricots) demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire après avoir peint la même sur le mur d’angle – Autorisation – L’enseigne est posée, avril 1914 – Sa femme déclare qu’elle n’a pas les moyens de payer les droits d’enseigne, le magasin étant fermé depuis que son mari est parti à l’armée – Le caissier municipal accorde un délai. Dossier classé, mai 1916
  • 1916 – L’entrepreneur en bâtiment A. Wieger (30, rue du Faubourg de Pierre) demande au commissaire de police l’autorisation de poser un échafaudage pour réparer le crépi – Le dossier est transmis au maire. Les travaux sont exempts de droit puisque l’immeuble appartient à la Ville
  • 1917 – Dossier ouvert après un courrier du commissaire de police. Joseph Franck demande l’autorisation de poser des inscriptions dans son local commercial – Accord
  • 1918 – L’électricien G. Knauss (24, rue Schott à la Robertsau) écrit à la Police du Bâtiment à propos de la lanterne posée au café Sans Souci.
    La veuve Hahner (café Sans-Souci) est autorisée à poser une lampe électrique à 2,90 mètres au lieu des 3 mètres réglementaires.
  • 1932 – La Division III constate que les cabinets d’aisance servent à la fois à l’auberge et aux locataires qui refusent de les nettoyer. La maison appartient à l’Electricité de Strasbourg – La Police du Bâtiment se rend sur place et constate que les lieux ont été nettoyés mais que le col en ciment est fortement endommagé à certains endroits. La Société foncière et immobilière d’Alsace (Sofidal), propriétaire de l’immeuble, répond qu’elle prend les mesures nécessaires – Travaux terminés, juillet 1932

Relevé d’actes

La maison appartient dans les années 1610 au tailleur Michel Schweitzer qui épouse en 1608 Marguerite, fille du tailleur Ulric Steck.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 109-v, n° 4)
1608. Michael Schweitzer schneider J. Margaretha Ulrich stecken des schneiders verlaßene tochter. 1. Februarÿ (i 112)

Michel Schweitzer rembourse un capital assis sur sa maison rue des Aveugles

1637 (14. Januarÿ), Chambre des Contrats, vol. 477 f° 36
Erschienen Niclaus Jungen deß Buchsenschmidts Zu Hagenau und Maria Moserin beeder Ehegemechden see: Kinder und Erben mit nahmen Hannß Caspar Jung der schreiner Zu Bergzabern für sich selbst, Hanß Georg Wuscherus der schloßer Zu Hagenaw alß Eheuogt Annæ Mariæ Jungin, Mehr Balthasar König Nots. Und Gerichtsschreiber Zu Hagenaw innamen Catharinæ Jungin, weÿ: Daniel Bannspachen deß Schloßers Zu Oberbronn wittiben und dann von Wegen Hannß Niclaus Jungen büchsenmachers Zu Hagenaw von deren wegen Er Nots. König vff daß ehist alß möglich einen schrifftlichen gewalt allhero zuschicken versprochen
Haben in gegensein Michel Schweitzers deß schneiders burgers Zue St. mit beÿstand Michel Reisen duch schneiders alß seiner Kinder Vogts (verkaufft)
25. lb Capital so Er Schweitzer von seiner behaußung alher in d. Blinden gassen Jährlich vff (-) mit j lb 5 ß bißhero Zuuor Zinß schuldig gewesen und solch Capital Maria Seüfferin hanß Strohlen deß schuhmachers haußfraw sie sich an ietzo und halb Collen vffhalten ad dies vitæ Wÿdembs weiß zugenießen hat – per 130 lb

Le receveur de l’orphelinat et le tuteur du fils de Michel Schweitzer vendent le maison sise au Vieux-Marché-aux-Vins dans la rue des Aveugles à Michel Ott, déjà propriétaire de la maison voisine rue du Jeu-des-Enfants (à l’arrière dans la description)

1641 (21. Jan:), Chambre des Contrats, vol. 486 f° 41-v
(Emptio-Venditio, Prot. fol. 57) Erschienen Herr Johann Valentin Storckh Schaffner deß Waÿsenhaußes alhie, so dann weÿl. Michael Schweitzers deß schneiders und burgers alhie nunmehr sel. hinderlaßenen Sohns und Erbens hannß Michelß geschworner Vogt Michael Reiß auch burger und Schneid. alhie (verkaufft)
Michael Ott burgern und Kachler alhie
Ein hauß, hoffstatt und höfflin mit allen & gelegen alhie vff dem alten Wein Marckh in der Blindengaß, einseit ein Eckh gegen der Behaußung Zum treübel über und anderseit neben Georg Spänern dem Weinsticher, stoßt hinden vff Ihne den Käuffer selbst. so über j. lb. 5 ß iährlich Zinnses s lang Maria Stahlin ietzo in Niderland sich vffhaltendt leben würt ihro alß ein Widemb Zinnß Zu raichen, so nach ihrem todt allerdingß gefallen – umb 125 Pfund

Michel Ott vend la maison au tisserand Henri Grohberger. En marge, quittance délivrée par les héritiers du vendeur en 1658

1648 (24. Jan:), Chambre des Contrats, vol. 501 f° 31-v
(Prot. fol. 208.) Erschienen Michael Ott der Kachler
hatt in gegensein Henrich Grohbergers deß Leinenwebers
hauß, hoffstatt, höfflin mit allen deren Gebäwen alhie vff dem alte Weinmarckh in der blinden Gaßen, ist einseit ein Eckh gegen der Behaußung zum Treübel hienüber, anderseit neben H Ulrich Nottern alten groß. Rhats Verwanthen, hinden vff Ihne den Verkäuffern stoßend gelegen,
([biffé] davon hatt Maria Stahlin so sich im Niderland vffhält ihr leben lang alß einen widerszinnß j lb 5 ß Zu erfordern, Nach ihrem todt aber ist diße Beschwärdt gefallen und hatt weg. d. Eigenschafft niemandts nichts herauff Zu prætendiren, inmaßen diße Behaußung eben vff solche weiß auch ihme Otten, vermög der am 21. Jan: a° 1641. in d. Cancelleÿ contractstuben vffgerichteter Verschreibung, verkaufft word. ist, So ist dieße)
welche Behaußung noch verhafftet umb 15. lib. dem waÿßenhauß und 40. lib. hannß Michael Schweitzern, beede Posten vom vorig. Kauffschilling herrührend (vff sich genohmen) – umb 70. lib
[in margine :] vide in H Kuglers registrand. de a° 1614. fol. 32.
[in margine :] Erschienen Michael Ruoff der Kachler, hannß Michael Ochß der Schiffknecht Vnd hannß Duch den bach d. Kachler, alß Ehevögt Elisabethæ, Margarethæ und Saræ, weÿl. Michael Otten deß Verkäuffers seel. döchter und Erbinnen haben in gegensein Heinrich Grohbergers deß Käufflers – Actum 28.t Junÿ a° 1658.

Henri Grohberger épouse en 1634 Apollonie Schmidt, fille de menuisier, qui avait épousé en 1620 le tisserand Laurent Wittman originaire d’Alzey en Palatinat
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 150-v)
1620. Dominica Reminiscere. Lorentz Wittman der Willenweber Von Alßheim auß d. Pfaltz v. Apollonia hanß Schmidts deß Schreiners Tochter, seind auß dem thurn in die Kirch gefiehrt v. eingesegnet worden den 13. Martÿ (i 155)

Contrat de mariage de Henri Grohberger tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copie Heuraths Abredt – Zwüschen dem Ehrsamen Heinrich Grohbergern, Leinenwebern burgern alhie Zue Straßburg ahne Einem, So dann der Ehren vndt Tugendsamen Frawen Appolonia Schmidin, Weÿland deß Ehrenhafften Lorentz Wiedtmans geweßenen Wullenwebers burgers alhie Zue Straßburg seeligen hinderlaßener Wittiben ahm Andern theil darbeÿ in beÿsein vff vnderhandelung der Ehrenvesten, Wohlfürgeachten, Ehrenhafften, Ehrsamen vnd bescheidenen Moritz Grobergers des Hochzeiters vatters vnd hannß Waldtbauren Wurtzstößers vff sein deß Hochzeiters, So dann auff ihr der Hochzeiterin seithen, herrn Hannß Gollen Eines Ehrsamen Kleinen Raths alhie alten beÿsitzers, Daniel Stocken wullenwebers vnd Sontag Ringenn Hoßenstrickers aller burger alhie Zue Straßburg ihrer beederseits respectivé vatters, vogts vndt erbettener großgünstiger herrn beÿstender vnd Saal Persohnen – Actum Straßburg vff Donnerstags den 24. Aprilis A° 1734. Jeremias Ursinus

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 164)
1634. Dom. eadem [Jubilate 27. April] Heinrich Grohberger der leinenweber v. burger alhie vnnd Appollonia Lorentz Widmans deß Wullenwebers . burgers alhie hinderlasen wittwe, Cop. 5. Maÿ zu J St. Peter (i 84)

Apollonie Schmidt meurt en délaissant quatre enfants issus de son premier mariage. L’inventaire est dressé dans la maison du tonnelier Daniel Franck rue de la Grange. La masse propre au veuf s’élève à 8 livres, celle des héritiers à 116 livres. L’actif de la communauté s’élève à 8 livres, le passif à 123 livres
1636 (16. 9.br), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 6) n° 36
Inventarium vndt beschreibung aller haab undt Nahrung, So weÿl. Appolonia Schmidin, Heinrich Grobergers deß Leinenwebers Burgers alhie Zu Straßburg haußfraw seel., nach ihrem aus dießer weltt tödlichem hinscheiden hinder ihro verlaßen, welche vff ansuchen, erfordern und begehren Sontag Ringen, deß Hossenstrickers burgers alhie Zu Straßburg, als Agnes, Lorentz, Samuels vnd Caspar alle der ietz v.storbenen fren seel. mit auch weÿlandt Lorentz Wÿdtmann, geweßenen wullenweber burgern Zu Straßburg Ihrem vorigen haußwürth seel. in erster ehe ehelich erzielter Kinder vndt ab intestato hinderlaßener necher erben geschwornen Vogts – So beschehen vff Mittwoch den 16.t Novembris Anno 1636.

Inn einer alhie in d. Statt Straßburg in der Stadelgaßen neben d. Gerberstuben gelegenen behaußung so Daniel Francken dem Küeffer gehörig ist befunden worden alß volgt
Auff der Bühnen, In der Cammer A, Im Obern haußöhren, Inn d. stuben, Im vndern haußöhren, Im Keller
Werckzeug Zum Leinenweber handwerck gehörig
Deß Wittwers ohnverändert Nahrung belangend. Sa. haußraths 5, Sa. Schiff und geschirr Zum Leinenweber Handwerckh gehörig 3, Summa summarum 8 Lib – Schulden 15 ß, v.pleibt 8 lb
Der Erben unverändert guth betreffend, Sa. haußraths 38, Sa. Silbers 10, Sa. gld. Ring 4, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 83, Summa summarum 136 lb – Schulden 21 lb, Nach solchem abzug 116 lb
die Theilbahre Verlaßenschafft betreffend, Sa. haußraths 2, Sa. Bahrschafft 6, Summa summarum 8 lib – Schulden 123 lb, Übertreffen also die Schulden aus der theilbaren verlaßenschafft Zu bezahlend daß theilbare Vermög. vmb 114 lb
Copie Heuraths Abredt (…) Actum Straßburg vff Donnerstags den 24. Aprilis A° 1734. Jeremias Ursinus

Henri Grohberger se remarie avec Catherine Rauscher, fille de tisserand : contrat de mariage, célébration
1637 (28. Jan:), Chambre des Contrats, vol. 477 n° 86
(Eheberedung) Erschienen Heinrich Groberger der Leinenweber alhie, Alß Hochzeiter, mit beÿstandt hannß Francken deß Kürschners, An einem,
So dann Catharina, weÿ: Lienhardt Rauschers geweßenen Leinenwebers seel. dochter, Alß Hochzeiterin, mit beÿstandt ihres Vogts Hanß Burners, wie auch Joseph Guckeisens auch beeder Leinenweber, Am andern theil

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 36-v)
1637. Dominica IV. post Epiph. Heinrich Grohbergs d. Leinenweber J. Catharina Lienhard Rauscher des Leinenwebers nachgelaßene dochter, 6. Febr. (i 38)
Proclamation, Temple-Neuf (luth. p. 338) 1634. Doîca Jubilate 27. aprilis. Heinrich groberger der leinenweber und Apollonia Lorentz Wüdmans des wüllenwebers n. wittwe, eingesegnet zum J. P. montag 5. Maÿ (i 174)

Henri Grohberger et Catherine Rauscher passent un testament par lequel ils se lèguent mutuellement l’usufruit viager de leurs biens
1637, 30. Septembris, Chambre des Contrats, vol. 478 n° 756-v
(Codicill) Erschienen Heinrich Groberger der Leinenweber burger Zur Straßburg undt Catharina Rauscherin sein eheliche haußfraw beede von den gnaden Gottes gesunden stehend und gehenden und Sie Catharina Schwangeren leibs, auch guter Verstendlicher sinnen und Vernunfft (…) Zeigten An, demnach Sie einander in Ihrem nunmehr dreÿ Viertel Jährigen Ehestandt aller ehelicher pflicht, lieb, trew und gutthaten, wie Christliche eheleuten in alle weg gebürt, erzeigt und erwÿsen, auch solches noch ferner einander Zuerzeigen, willens (…) daß daß letstlebendt. (…) des erst abgestorbenen gantze Verlassenschafft ad dies vitæ Wÿdembs weiß (…) zue nüßen haben

Henri Grohberger épouse en troisième noces Marguerite Eichelberger, fille d’un tisserand de Molsheim : contrat de mariage, célébration
1654 (30. Sept.), Chambre des Contrats, vol. 516 f° 523
(Eheberedung) Erschienen Henrich Grohberger der leinenweber, alß hochzeiter an einem,
So dann Jungfr. Margaretha, weÿl. hannß Aÿchelbergers deß leinenwebers und Burgers Zu Molßheim nachgelaßene eheliche dochter alß hochzeiterin, mit beÿstand hannß Mooßen deß Sigrist zum alten St. Peter und Burgers Zu Straßburg, am andern theil

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 108-v, n° 42)
1654. Dnca XIIX. 24 Sept: Heinrich Groberger der leinenweber; J: Margreth Hanß Eichelbergers nachgelaßene ehelichr tochter. Mont. 2. Octob. feühg: (i 110)

Jean Adolphe Grohberger hypothèque la maison au profit du tuteur de Zacharie Gsell, compagnon boutonnier

1673 (3. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 541 n° 556
Hannß Adolph Grohberger der Leinenweber
in gegensein Hannß Heinrich von Molßheim deß Glaßers, alß Vogts Zachariæ Gsellens deß wandernden Knöpffmacher gesellens – schuldig seÿe 50. lb
Unterpfand, hauß hoffstatt höfflin mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhier vff dem alten Weinmarckh an der blindengaß, ist einseit ein Eckh, anderseit neben weÿl. Michael Otten deß Kachlers seel. Erben, hinden auch uff dieselbe stoßend gelegen

Joseph Grohberger vend la maison 175 livres au potier Michel Huck, propriétaire de la maison arrière dans la rue du Jeu-des-Enfants. Les deux maisons forment une seule propriété pendant un siècle.

1691 (26. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 879
hans Joseph Grohberger der leinenweber [unterzeichnet] hans josep groberger
in gegensein Michael Hucken, deß Kachlers [unterzeichnet] o
hauß, hoffstatt, höfflein, mit allen deren gebäuen, zugehördt, Rechten und Gerechtigkeit. allhier am welten Weinmarckt in der Blindengaß, einseit ist ein Eck geg. dem Birckenwaldisch. od. Klugischen hoff über, anderseit neben Conrad Fegers dem Kornwerffer hinten auff den Käuffer selbst stoßend gelegen, welche behaußung umb 50 lb (und umb 50 lb verhafftet), geschehen umb 75 pfund

Les héritiers Jung cèdent la maison d’angle à leur cohéritière Catherine Dorothée Jung, fiancée à François Antoine Mack

1791 (5.10.), Not. Stoeber (6 E 41, 1264) n° 14
Frau Maria Salome geb. Jungin H. Georg Friedrich Strauß hafnermeisters Ehefrau, Margaretha Magdalena Jungin die ledige so großjährigen alters beÿständlich ihres erstbenannten Schwagers
in gegensein Catharina Dorothea Jungin der ledigen großjährigen alters beiständlich herrn Frantz Anton Mack des Activ burgers ihres breutigams
eine behaußung und hoffstatt samt einem schmalen Gang mit allen übrigen dero begriffen, Weithen, zugehörden und Rechten gelegen alhier zu Straßburg an dem alten Weinmarckt so ein Eck an der blindengaß, einseit neben eine zwischen ihnen comparenten annoch gemeinschaftlichen behaußung anderseit neben Christoph Fölcker Schreiners Wittib und Erben hinten auf den zu des Evangelischen Pfarrers beÿm alten St. Peter behaußung gehörigen Garthen ziehend, denen Verkäufern als ein von ihrem Vater weÿl. H. Georg Jacob Jung dem hafner ererbtes Gut zu zwo tertzen, der Käuferen selbst aber zur übrigen terz auf solche art zuständig
Wobeÿ zugleich erschienen fr. Margaretha Salome Jungen geb. Reißnerin die dißortige Mutter beÿständlich H. Johann Daniel Bär des kiefers, anzeigend daß Sie auf den Ihro zuständigen natural genuß jener behaußung verzicht thue – die völlige behaußung zu 700 Gulden gerechnet

Catherine Dorothée Jung veuve d’Antoine Mack loue la maison entière au cafetier Jean Kugler

1799 (9 pluviose 7), Strasbourg 3 (45), Not. Übersaal n° 445
Lehnung – die bürgerin Catharina Dorothea geb. Jung des weÿl. bürgers antoni Mack gewesenen Caffesieders Wittib
dem bürger Johannes Kugler auch Caffesieder
die völlige Ihr eigenthümlich zuständige behaußung ohne einige Ausnahm noch Vorbehalt mit N° 28 bezeichnet, gelegen an der Kinderspielgaß, das Eck an der blindengaß ausmachend samt einem Billard und 7 tischen, Ihme burger Johannes Kugler auf 3 nacheinander folgenden jahren anfangend den 5 Germinal des laufenden 7. Jahr – um einen jährlichen Zinß nemlich 816 Francken
Enregistrement de Strasbourg, acp 65 F° 104 du 9 pluv. 7

Jean Kugler cède son bail à Pierre Louis Bargeon

1801 (17 prairial 9), Strasbourg 5 (11), Not. F. Grimmer n° 898
Sous bail de 9 mois à commencer le 18 du présent mois – Cit. Jean Kugler aubergiste d’une part
et le Cit. Pierre Louis Bargeon aussi habitant de cette ville
le Cit. Kugler donne en sous bail au Cit. Bargeon toute la maison sise en cette ville rue jeu des enfants N° 28 faisant le coin de la rue des aveugles, laquelle maison le Cit. Kugler a à bail de la veuve Mack de cette ville suivant contrat passé devant Übersahl notaire à Strasbourg le 9 pluviose 7 (et) 2 bancs 7 tables 2 pots de fer – moyennant 630 francs pour les 9 mois
Enregistrement de Strasbourg, acp 78 F° 123 du 17 prai. 9

Catherine Dorothée Jung vend la maison à Madeleine Gemberling assistée de son frère David Gemberling

1810 (3.4.), Strasbourg 7 (39), Not. Stoeber n° 3053, 9609
Catherine Dorothée née Jung veuve du Sr François Antoine Mack Caffetier assitée du Sr Daniel Theophile Stoeber licencié en droit
à De Madeleine Gemberling sous l’assitance du Sr David Gemberling Propriétaire son frère
Une Maison sise à Strasbourg faisant le Coin de la rue des Aveugles n° 28 avec appartenances et dépendances, dans la rue du Jeu des enfants une maison appartenante a la venderesse, d’autre dans la rue des aveugles le Sr Augustin Ketterer aboutissant sur une Maison appartenante actuellement au Sr Moyse Oppenheim – échue dans la succession de François Antoine Mack son mari suivant inventaire du 11 prairial 2 par nous – 2. l’acquéreur se charge de remplir le bail fait avec Simon Wick* négociant principal locataire de la maison, 3. l’acquéreur ne pourra aggrandir la Chambre qui donne sur la Maison de la venderesse d. faire quelque bâtiment dessus pour ne point obscurcir la Maison de la venderesse, laquelle condition est de rigueur et qui doit être maintenue – 7000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 114 F° 110 du 11.4.

Madeleine Gemberling cède ses droits à son frère David Gemberling et à sa femme Barbe Pfeiffer

1812 (13.4.), Strasbourg 4 (40), Not. Stoeber n° 1709
Madeleine Gemberling fille majeure assitée de Jean Daniel Braun l’ainé propriétaire laquelle a déclaré qu’elle est devenue propriétaire d’une maison sise en cette ville faisant le coin de la rue des Aveugles n° 28 avec appartenances et dépendances, dans la rue du jeu des enfants la veuve Mack d’autre dans la rue des Aveugles le Sr Auguste Ketterer derrière Moyse Oppenheim, suivant contrat reçu Me Stoeber le 14 mai 1810 (suivant) sommes avancées par
David Gemberling son frère et Barbe Pfeiffer son épouse, ensemble 6450 lesquelles sommes elle se voit dans l’impossibilité de payer, cède la maison rue des Aveugles n° 28 moyennant 7000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 119 F° 117-v du 21.4.

Madeleine Gemberling épouse quelques jours plus tard le tanneur Philippe Jung originaire de Sarralbe
Mariage, Strasbourg (n° 157)
le 20 avril 1812. Philippe Jung, majeur d’ans, né le 21 juillet 1785 à Saralbe Département de la Moselle, domicilié à Strasbourg, Tanneur, fils de Michel Jung, charon au dit lieu et de Catherine Urban, Madeleine Gemperling, majeure née le 25 janvier 1786 à Barr Département du Bas-Rhin, de Jean Henri Gemperling, ci devant marchand de porccs à Barr et de feu Marie Salomé Wild décédée audit lieu le 8 août dernier (signé) Phillippe Jung, Magdalena Gemberling (i 45)

Catherine Barbe Pfeiffer meurt l’année suivante en délaissant un fils issu de son premier mariage avec François Rickert
1813 (28.9.), Strasbourg 8 (7), Not. Roessel n° 1478
Inventaire de la succession de Catherine Barbe Gemberling née Pfeiffer femme de David Gemberling mégissier – à la requête 1. du veuf, commun en biens suivant contrat de mariage reçu Me Schwind à Barr le 27 mai 1807, 2. Jean Frédéric Grimmer notaire commis pour représenter François Louis Rickert son seul enfant né du premier mariage avec François Rickert commerçant en cette ville

dans une maison en cette ville rue du Coq n° 9
meubles propres 1175 fr, garde robe 509 fr, argenterie 93 fr, ensemble 1777 fr, doit 2158 fr
communauté meubles en ville 2190 fr et hors la porte 188 fr, argenterie 215 fr, numéraire 1000 fr, dettes actives 83 fr, ensemble 4579 fr
communauté immeuble maison rue du Coq n° 9 estimée 10.000 fr
maison hors la porte Blanche estimée 4320 fr
30 ares à Graffenstaden 500 fr, 71 ares 1440 fr, dus aux héritiers 2158 fr, ensemble 26 544 fr, passif 11 309 fr, reste 15 325 fr
meubles, chambre au rez de chaussée, appartement au 1 étage, au grenier, dans la cuisine, cave
Titres et papiers, Inventaire des apports
Contrat passé devant Me Wengler le 15 juin 1810 par lequel Georges Graff meunier et Catherine Ott ont vendu la maison sise à Strasbourg rue du Coq n° 9, d’un côté celle de feu le Sr Hochriett employé à la douane, d’autre le Sr Schmitt marchand de volaille aboutissant sur le Sr Hamm cordonnier, pour 8888 fr – existant en nature, uniquement occupée par le veuf, estimée 10.000 fr
Contrat passé devant Me Stoeber le 9 mars 1812 par lequel le défunt a acquis de Frédéric Etienne Hatterer employé à la recette générale du département du Bas Rhin, une maison, écurie, appartenances et dépendances sise hors la porte Blanche près de la tour verde a droite de la chaussée de Lingolsheim, d’un côté le talus de la chaussée, d’autre la digue du canal du moulin, en haut le communal en friche, en bas aboutissant, estimée 4000 fr, loué à Henri Gemberling boucher pour 216 fr, estimée en capital 4320 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 123 F° 114 du 4.10. – vacation du 5 novembre, acp 123 F° 164 du 8.11.

David Gemberling et Barbe Pfeiffer revendent quelques mois plus tard la maison au garçon meunier Michel Groskost

1812 (25.8.), Strasbourg 4 (41), Not. Stoeber n° 2007
David Gemberling tanneur demeurant à Strasbourg rue du Coq n° 8 et Barbe Pfeifer
à Michel Grosskost garçon meunier originaire de Breuschwickersheim en service de M. Baerst meunier au moulin dit Spitzmühl
une maison sise à Strasbourg faisant le coin de la rue des Aveugles n° 28 avec appartenances et dépendances, d’un côté dans la rue du Jeu des Enfants la veuve Mack, d’autre dans la rue des Aveugles Augustin Ketterer, aboutissant sur Moyse Oppenheim, acquis par acte passé devant le soussigné notaire le 13 avril dernier – moyennant 7000 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 120 F° 100-v du 1.9.

Mariage de locataires, le cordonnier Joseph Stoeffler et Marie Madeleine Hitschler

1816 (23.2.), Strasbourg 4 (46), Not. Stoeber aîné n° 3529
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Joseph Stoeffler, cordonnier demeurant rue du Jeu des enfants n° 28, fils de Georges Stoeffler, tailleur à Krautergersheim
Marie Madeleine Hitschler fille majeure sous l’autorisation d’Anne Barbe Weber veuve de Jean Hitschler commerçant rue du Jeu des Enfants n° 28
enreg. f° 166 du 4.3.

Anne Catherine Weber que le farinier Michel Groskost a épousée en 1813 meurt en 1818 en délaissant pour héritiers sa mère, son frère et sa sœur demeurant à Kolbsheim

1818 (16.4.), Strasbourg 15 (23), Not. Lex n° 4345
Inventaire, liquidation et partage de la succession d’Anne Catherine Weber épouse de Michel Groskost, farinier, décédé le 28 février dernier – à la requête de 1. le veuf, 2. Marguerite Maehn veuve de Martin Weber cultivateur à Kolbsheim mère de la défunte, 3 Martin Weber cultivateur, 4. Barbe Weber les deux frères et sœurs tous domiciliés à Kolbsheim

Contrat de mariage passé devant Me Koch à Bischheim au Saum le 22 avril 1813
propres du veuf, une maison à trois étages, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du Jeu des Enfants n° 28, d’un côté le Sr Strauss, d’autre la rue des Aveugles, en partie la veuve Koch, devant la rue du Jeu des Enfants, estimée 3900 fr – appartient au veuf pour l’avoir acquis avant son mariage sur David Gemberling devant Me D. E. Stoeber le 25 août 1811
7 ares à Kolbsheim 200 fr et autres terres, total des immeuble 4710 fr
mobilier au rhes de chaussée dans la boutique, dans la cuisine, au premier étage dans la première chambre, dans la seconde chambre 782 fr, dettes actives 125 fr, total 5618 fr, propre de la défunte lit nuptial 89 fr, total 5707 fr, passif 3039 fr, déduction faite 2668 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 138 F° 136 du 18.4.

Michel Groskost se remarie en 1818 avec Barbe Hertz en lui léguant l’usufruit viager de sa maison

1818 (7.5.), Strasbourg 4 (48), Not. Stoeber aîné n° 4310
Contrat de mariage, communauté avec réserve d’apports – Michel Groskost, farinier demeurant à Strasbourg rue du Jeu des Enfants n° 28
Barbe Hertz fille majeure de feu Jean Hertz, cordonnier, et de Barbe Voltz
art. 6) arrivoit le décès du futur époux sans enfants la future épouse survivant aura en toute propriété la maison apparteau futur époux sise en cette ville rue du Jeu des Enfants n° 28, d’un côté le Sr Straus, d’autre la veuve Koch, aboutissant sur ledit Straus, moyennant 6000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 138 F° 191-v du 13.5.

Michel Groskost et Barbe Hertz vendent la maison au marchand épicier Florent Bernard

1830 (29.3.), Strasbourg 13 (46), Me Bremsinger n° 5586
Michel Groskost, farinier, et Barbe Hertz
à Florent Bernard, marchand épicier
une maison sise à Strasbourg rue du Jeu des Enfants n° 28 faisant le coin de la rue des Aveugles avec puits, petite cour communiquant aux lieux d’aisances, appartenances, droits et dépendances d’un côté Moyse Oppenheim actuellement Caspard Lindenmann facteur d’instruments rue des Aveugles n° 14, d’autre les frères Strauss pottiers autrefois Augustin Ketterer rue du Jeu des Enfants 28 bis, provenant de David Gemberling, tanneur, et de Barbe Pfeiffer vendu à Michel Groskost garçon meunier par devant Me Stoeber le 25 août 1812, les conjoints Gemberling l’ont acquis le 13 avril 1812 de Madeleine Gemberling fille majeure à laquelle cette maison avait été vendue le 14 mars 1810 par Catherine Dorothée Jung veuve de François Antoine Mack par deux contrats passés devant Me Stoeber – Titres de propriété antérieurs au profit de la De Mack née Jung par Mde Jung née Strauss et Marie Madeleine Jung fille majeure, même notaire le 5 octobre 1791 – pour 6000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 198 F° 192-v du 1.4.

Originaire d’Ernolsheim, le domestique Florent Bernard épouse en 1819 Marie Anne Touvenin originaire de Bettelainville près de Metz
Mariage, Strasbourg (n° 211) le 5 juillet 1819, Florent Bernard, majeur d’ans, né en légitime mariage le 3 novembre 1773 à Ernolsheim (Bas Rhin) domicilié à Strasbourg, domestique, fils de Joseph Bernard, vigneron à Ernolsheim, et d’Anne Marie Gillmann, Marie Anne Touvenin, majeure d’ans, née en légitime mariage le 17 juillet 1773 à Bettlainville (Moselle) domiciliée à Strasbourg, fille de feu Jean Baptiste Touvenin, boutonnier décédé à Longwy (Moselle), le 22 juin 1814 e de feu Marie Tourans, décédée à Metz (Moselle) le 2 février même année, (signé) Florent Bernard, marie anne thouvenin (i 2)

Le marchand épicier Florent Bernhard passe un contrat avec son associé Joseph Sitter et sa femme Anne Marie Bernhard

1841 (1.3.), Strasbourg 13 (60), Me Arbogast,

Joint à l’acte n° 2013 du 31.3.1845
Entre les soussignés Le Sr Florent Bernhard, épicier d’une part
et le Sr Joseph Sitter, aussi épicier et Anne Marie Bernhard, sa femme, de lui autorisée, d’autre part, tous demeurant et domiciliés à Strasbourg
A été fait convenu et arêté ce qui suit.
1° Les conjoints Sitter déclarent que le Sr Bernhard les a admis à titre d’associés dans son commerce d’épicerie à compter du 15. mai 1840.
2° Il a été procédé contradictoirement entre les parties à l’estimation des marchandises composant le fonds de commerce existant audit jour (…)
3° Le siège de cette société est fixé à Strasbourg dans la maison du Sr Bernhard Rue du jeu des enfants Numéro 28.
4° Cette société sera Constituée sous la raison de commerce Bernard épicier à Strasbourg et la signature sociale appartiendre seul au Sr Bernhard (…)
8° Il n’y aura qu’un seul ménage entre les associés qui mangeront à la même table et le parties s’engagent formellement pendant la durée de cette société de nourrir et entretenir gratuitement et d’admettre à la même table Madlle Salomé Bernhard sœur dudit Sr Bernhard. Les frais de ménage seront prélevés sur les bénéfices du commere
14° Le Sr Bernhard à raison de cette association concède gratuitement aux Conjoints Sitter acceptant l’habitation de tout le second étage de sa dite maison.
15° Après la dissolution de cette société la communauté de ménage cessera et si cette dissolution provient de la volonté du Sr Bernhard et que les conjoints Sitter veuillent continuer le commerce pour leur pour compte, le Sr Bernhard s’engage à leur céder l’habitation du premier étage qu’il occupe dans ladite maison ainsi que le rez de chaussée, et à prendre leur logement du second étage, en se réservant toutefois une place dans la cave pour y mettre ses provisions, et dans ce cas les conjoints Sitter paieront annuellement au Sr Bernhard la somme de 600 francs qu’ils acquitteront par trimestre (…)
Fait en double et signé à Strasbourg le premier mars 1841

Nouvelle convention entre les mêmes après que Joseph Sitter a acquis la maison contiguë dans la rue des Aveugles

1845 (31.3.), Strasbourg 13 (60), Me Arbogast n° 2013
Convention – sont comparus le Sr Florent Bernhard, marchand épicier d’une part
et le Sr Joseph Sitter, aussi marchand épicier et Anne Marie Bernhard, sa femme, de lui autorisée, d’autre part, tous demeurant et domiciliés à Strasbourg.
Lesquels ont exposé que par acte sous seing privé daté de Strasbourg du premier mars 1841 dont l’un des doubles sera enregistré avec les présentes auxquelle il demeurera joint et annexé (…) ils ont réglé entre eux les conventions d’une association pour le commerce d’épiceries en cette ville, patentée par la mairie de cette ville pour l’année écoulée sous la date du 15 mai dernier n° 763, première catégorie, 4° classe. Que depuis ce tems ils sont en outre convenus de ce qui suit
1° Par dérogation à la disposition de l’article six dudit acte de société par laquelle le Sr Bernhard a le droit de prélever annuellement avant partage la somme de 150 francs sur les bénéfices de la société, il prélèvera à l’avenir sur la recette journaliere du commerce 25 centimes pour ses besoins personnels.
2° Après la dissolution de la société, les époux Sitter paieront les contributions de la maison du Sr Bernhard rue du jeu des enfants N° 28 dont il est fait mention audit acte de société, s’ils s’y refusent ils seront déchus du droit d’habitation du premier étage de cette maison qui leur est accordé par l’article 15 du dit traité et n’auront droit qu’à l’habitation du rez de chaussée et en outre seront tenus de contribuer pour moitié aux frais d’établissement à ce premier étage d’une cuisine avec une cheminée si le Sr Bernhard juge à porpos de les y établir.
Ils seront en outre tenus de clore à frais communs à supporter par moitié entre eux et le Sr Bernhard et au moyen d’une claire voie en lattes l’espace dans la cave réservé à M. Bernhard aux termes du même article.
3° Et finalement cette société sera dissoute si la Dame Sitter née Bernhard décède avant ledit Sr Bernhard son oncle, dans ce cas, ce dernier retirera avant tout partage des objets et marchandises dépendant de cette société, le mobilier et les ustensiles du commerce d’épicerie qui sont sa propriété après quoi la liquidation de la société sera faite par le Sr Bernhard et Sitter et l’état des choses rétabli comme il se trouvait avant le mariage des époux Sitter. Par suite le Sr Bernhard pourra s’il le juge convenable, continuer ledit commerce pour son compte particulier ou louer à qui bon lui semblera son magasin d’épicerie avec ses dépendances. Cependant il prend l’engagement dans le cas où il viendrait à le louer de donner au Sr Sitter la préférence à prix égal sur un étranger.
Les parties ont en outre exposé que suivant contrat passé devant ledit M° Arbogast, qui en a la minute, et son collègue le 7 février 1844, les dits époux Sitter ont acquis du Sr Philippe Chrétien Birenbaum, cordonnier, et Salomé Lier, sa femme demeurant à Strasbourg une maison à rez de chaussée et deux étage avec droits et dépendances,, sise à Strasbourg rue des aveugles N° 14. Cette maison est contigue à celle du Sr Bernard rue du jeu des enfants N° 28 dont il a été parlé ci-dessus. Que sur l’autorisation accordée par lle Sr Bernard au Sr & De Sitter il a été fait par ceux-ci dans la maison du Sr Bernard les suppressions et chargements suivants
1° L’entrée de la maison du Sr Bernard dans la rue des aveugles ainsi que les deux marches devant la porte ont été supprimées.
2° Il a été établi une chambre ou comptoir à l’emplacement du corridor qui servait de cuisine, l’âtre, l’Evier, la chaudière à lessive et le dallage de ladite cuisine ont été enlevés, transférés et placés dans la maison des conjoints Sitter.
3° La pompe établie dans ledit emplacement été supprimée et conduit à travers la cave de la maison des conjoints Sitter dans l’entrée de celle-ci.
4° Le magasin a été élargi par la suppression du petit comptoir qui y était établi.
5° les escaliers e la maison du Sr Bernard ont été supprimés et pour y suppléer il a été établi entre les deux maisons et à chaque étage des portes de communication pour arriver par l’escalier de la maison des conjoints Sitter aux étages supérieurs de celle du Sr. Bernhard.
Ces suppressions, changemens et communication ont été consenties par le Sr Bernhard sous les conditions et charges suivantes
1° L’entrée de la maison du Sr Bernhard ayant été supprimée lui et ses locataires auront le libre passage par la maison des conjoints Sitter, comme aussi la jouissance de la pompe et de la chaudière à lessive du Sr Bernhard transférés dans la maison des conjoints Sitter.
2° Le logements militaires à la charge de la maison Bernhard ont été mis à celle de conjoints Sitter.
3° Ces derners seront tenus de remettre la maison du Sr Bernhard dans l’état où elle se trouvait avant les suppressions et changemens dont il est ci dessus parlé et ce à la première réquisition de celui-ci ou bien de lui payer pour frais des travaux y relatifs, évalués dès à présent à la somme de 565 francs, sans qu’ils puissent jamais faire valoir aucun droit sur les dites pompe et cuve à lessive ainsi que dans les localités et sur tous les autres objets ainsi remis en état, et dans ce dernier cas, si les conjoints Sitter devienent débiteurs de la somme dont s’agit, il s’engagent à donner pour autant au Sr Bernhard une garantie hypothécaire sur leur maison
acp 334 (3 Q 30 049) f° 60-v

Extrait du registre de population
600 MW 41, p. 335, Jeu des enfants n° 28 (i 140)
Sitter, Joseph, 1809, Cultivateur, Ernolsheim, auparavant Ernolsheim, Entré juillet 40
née Bernhard Anne Marie, 1810, Ernolsheim, ép., auparavant r. du jeu des enfants 46
id. Anne Marie Jos. Georgette, 1841, enf., décédée juin 41

Florent Bernhard meurt en 1863 après avoir légué la maison à sa nièce Anne Marie Bernhard, épouse de Joseph Sitter

1863, Me Bremsinger, 19 7.bre 1838
Testament – Florent Bernhard épicier à Strasbourg, par lequel il lègue
1) à Jean Baptiste Thouvenin son beau frère et à Louis Jean Baptiste Demeurrin neveu de sa femme une somme de 600 francs
2) à Anne Marie Bernhard sa nièce des marchandises pour une somme de 800 francs
3) une Maison rue du Jeu-des-Enfants n° 28 à charge de verser 6000 francs dans sa succession
et il institue pour ses légataires universels sa sœur Salomé Bernhard pour moitié et André Bernhard son frère pour moitié – Me Bremsinger 19 7.bre 1838
Décès du 21 juillet 1863
acp 523 (3 Q 30 238) f° 98 du 27.7. (succession déclarée le 7 janvier 1864)

Décès, Strasbourg (n° 1326)
Déclaration de décès – ont comparu Joseph Sitter âgé de 54 ans, épicier, neveu du défunt (…)
que Florent Bernard âgé de 86 ans, né à Ernolsheim (Bas Rhin) ancien épicier veuf de Marie Anne Touvenin, domicilié à Strasbourg fils de feu Joseph Bernard vigneron et de feu Marie Gillmann est décédé le 21 juillet 1863 à 6 heures du soir en la maison rue du jeu des enfants 18 (vieillesse) i 34

Joseph Sitter épouse en 1840 Anne Marie Bernhard, tous deux natifs d’Ernolsheim : contrat de mariage, célébration
1840 (15.5.), Strasbourg 13 (54), Me
Bremsinger n° 8989
Contrat de mariage, communauté des acquets Joseph Sitter, ancien militaire actuellement sans état, fils de Jacques Sitter et de feu Madeleine Schwartz demeurant à Ernolsheim
Anne Marie Bernhard, majeure à Strasbourg fille d’André Bernhard, épicier, et de Madeleine Clementz ses père et mère à Ernolsheim
Enregistrement de Strasbourg, acp 278 F° 34-v du 19.5.

Mariage, Strasbourg (n° 272)
Du 7° jour du mois de juillet 1840. Joseph Sitter majeur, né en légitime mariage le 17 décembre 1809 à Ernolsheim (Bas Rhin), domicilié à Ernolsheim, cultivateur, fils de Jacques Sitter, cultivateur domicilié à Ernolsheim et de feu Madeleine Schvartz décédée à Ernolsheim le 6 février 1821 et Anne Marie Bernhard, majeure d’ans, née en légitime mariage le 7 mai 1810 à Ernolsheim domiciliée à Strasbourg fille d’André Bernhard cultivateur et de Marie Madeleine Clément conjoints domiciliés à Ernolsheim ci présents et consentants (i 4)


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.