15, Grand rue


Grand rue n° 15 – IV 8 (Blondel), P 706 puis section 56 parcelle 50 (cadastre)

au Tonneau vert (zum grünen Fass) ou au Tonnelet vert (zum grünen Vässel)– démolie en 1912 lors de la Grande Percée


Le bâtiment à cinq arcades est construit à la place des anciens n° 17 et précédents
Vue de la cour (vers 1908, AMS cote 118 MW)

Anciennement appelée au Tonneau vert (zum grünen Fass) ou au Tonnelet vert (zum grünen Vässel), la maison à façade étroite sur rue comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière. Elle appartient au début du XVII° siècle au pasteur de Dorlisheim puis à un gourmet et à ses descendants qui en font une maison de rapport tout comme Susanne Lacher, propriétaire de 1670 à 1694. Le marchand de vins Jean Kærcher (1694-1720) finit par faire faillite. Le futur notaire François Henri Dautel l’acquiert en 1724 pour la céder quelques années plus tard à son beau frère notaire Jean Henri Lang. La maison est le huitième bâtiment à partir de la gauche sur l’image du plan-relief de 1727. Jean Baur puis le deuxième mari de sa veuve Jean Thiébaut Blümel y exploitent une auberge puis un café. Comme Jean Thiébaut Blümel quitte Strasbourg pour Francfort, sa femme pour la Pennsylvanie, la maison est une nouvelle fois vendue aux enchères. Les rapports d’experts (1736 et 1745) mentionnent un bâtiment à rez-de-chaussée et deux étages. Les propriétaires suivants sont des artisans, le culottier Jacques Stœss (1766), le boulanger Jean Michel Mæhn (1769) puis le tonnelier David Nortz (1798-1829).


Plan-relief de 1725 (© Claude Menninger, Inventaire de la région)
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 147 et cour K

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue est la septième après l’église : fenêtre en arcade suivie de la porte d’entrée, deux étages à deux fenêtres chacun, toiture à trois niveaux de lucarnes. La cour K représente l’arrière (3-4) du bâtiment sur rue et le bâtiment arrière (1-2). La remise (4-1) occupe la gauche de la cour (à l’ouest), le mur de séparation (2-3) la droite.
La maison porte d’abord le n° 91 (1784-1857) puis le n° 15.


Elévation, coupe et plan de situation (Relevés du service d’architecture vers 1912, AMS cote 907 MW)

Jean Kientzel agrandit la maison en 1874, ce qui permet de dater le troisième étage représenté en 1912 (ci-dessous). La Ville l’acquiert (1908) et la fait démolir en 1912. Le terrain réuni à plusieurs autres sert à construire un bâtiment neuf lors de la Grande Percée. L’enquêteur de 1907 estimait que les bâtiments exceptionnellement bien conservés qui comportaient trois panneaux en cul-de-bouteille étaient représentatifs d’une maison bourgeoise simple du XVI° siècle.

septembre 2017

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1618 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Georges Nagel, pasteur de Dorlisheim, et (1595) Ursule Œsinger – luthériens
1617 v Georges Kelterer, tonnelier
1618 v Georges Riebel, gourmet
1635* h Jean Riebel, tonnelier, et (1620) Anne Hügel – luthériens
1670 v Susanne Lacher épouse (1655) du boulanger André Schneider puis (1681 ) du tonnelier Tobie Gundelwein – luthériens
1695 v Jean Kærcher, marchand de vins, et (1695) Marie Marthe Edel – luthériens
1720 adj Thiébaut Hügel, jardinier, et (1679) Anne Voltz veuve d’André Lix puis (1703) Marguerite Wunderer, veuve de Jean Mathæus puis d’Abraham Heydel – luthériens
1724 v François Henri Dautel, notaire, et (1723) Marie Madeleine Lang – luthériens
1728 v Jean Henri Lang, notaire, et (1695) Anne Salomé Füssinger – luthériens
1744 v Jean Baur, aubergiste puis secrétaire à l’Accise, et (1732) Marie Salomé Schmidmeyer puis (1735) Catherine Hornus – luthériens
1746 h Jean Thiébaut Blümel, aubergiste, et (1746) Anne Catherine Hornus veuve de Jean Baur – luthériens
1764 adj Jean Georges Walter le jeune, marchand
1765 v Jean Jacques Borneck, garde-magasin, et (1766) Jeanne Barbe Lautour – catholiques (vente non confirmée)
1766 v Jacques Stœss. culottier, et (1723) Anne Elisabeth Fehlmann – catholiques
1769 v Jean Michel Mæhn, boulanger, et (1746) Anne Chrétienne Michel, veuve du boulanger Jean Lentz, puis (1759) Marie Salomé Dachert veuve du fabricant de pain d’épice Geoffroi Heinrich – luthériens
1798 v David Nortz, tonnelier, et (1779) Marie Barbe Lix
1837 h Jean Thiébaut Kientzel, menuisier, et (1812) Salomé Rasp
1896* Charles Fritz, employé aux chemins de fer
1908* v Ville de Strasbourg

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1 750 livres en 1736, 1 500 livres en 1745, 900 livres en 1787

(1765, Liste Blondel) IV 8, veuve Mde Walter
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 706, Kientzel, Jean, menuisier – maison, sol, cour – 1,5 are

Locations

1638, Tobie Burckhard, tonnelier
1670, Jean Louis Griesbach
1691, Jean Gerster, manant
1746, (cave), Jean Charles Verius, brasseur

Protocole de tribus et des Quinze

1746, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 166)
Jean Thiébaut Blümel demande aux Fribourgeois de le recevoir aubergiste et de lui remettre un certificat pour qu’il puisse obtenir des Quinze le droit de débiter le vin

(f° 280) 1.te Gericht de 1746. Donnerstags den 17.ten Febr. A° 1746.
Johann Theobald Blümel der Ledige Würth von hier, stehet Vor, und bittet weilen er in dem vormahls zum grünen Fäßlein genandten ahne der Langen Straß allhier gelegenen würths hauß, eine würthschafft dermahlen anzufangen gesonnen, Ihme das Zunfft: Recht als einem Würth Zu Conferiren, Zu dem Endte Ihme den behörigen Zunfft schein Ertheilen Zu laßen damit er von Gnäd. Herren den XV.ern den Wein Schanck erhalten Könne, producirt Zu dem Endte Statt Stall Schein de dato 16. Febr: 1746.

1746, Protocole des Quinze (2 R 156)
Jean Thiébaut Blümel remet son mémoire aux Quinze le 25 février. Les Fribourgeois l’ayant reçu aubergiste, il demande le droit de débiter le vin et de vendre du vin étranger en bouteilles dans la maison au Tonneau vert. Les préposés en chef de l’accise exposent leurs conclusions le 5 mars. Jean Thiébaut Blümel déclare que la Chambre de police lui a depuis lors attribué le droit de tenir café, de sorte qu’il se limite à solliciter le droit de vendre le vin en bouteilles. La commission estime que l’attribution ne présente aucune difficulté. Les Quinze lui attribuent le droit sur l’avis du préteur royal.

Joh: Theobald Blümel pt° erlaubnuß frembde wein bouteillen weiß Verkauffen Zu dörffen
(p. 126) Sambstags d. 26. Februarÿ. Mosseder nôe Joh: Theobald Blümel, des gastgebers und burgers prof. memoriale und bitten mit beÿl. Sub Litt A et B mit gnädiger erlaubnuß frembde wein bouteillen weiß Verkauffen Zu dörffen. Erkanndt, Obere Umbgelts Hh.
(p 154) Sambstags d. 5. Martÿ. Obere Umbgelts Hh. laßen per me referiren, es habe Johann Theobald Blümel, der ledige burger und Gastgeber allhier in seinem d. 26. Februarÿ jüngst übergebenen unterthänigen Memoriali, mit beÿl. Sub litt. A. et B. geziemend angebracht, Was maßen er, wie erstbemerckte beede beÿlagen ausweißen als ein leibzünfftiger beÿ E. E. Zunfft der Freÿburger angenommen worden seÿe, wie auch da er sich vermög der ordnung angemeldet, und beÿ .E E. Zunfft der Freÿburger dienen wolle, Wann aber Zu vorderist beÿ Mghh. der weinschanck, so dann auch die erlaubnuß frembde wein bouteillen weiß Verkauffen Zu dörffen, solle erbetten seÿn, als gelange der unterth. imploranten demüthiges bitten an Mghh. Ihme mit dem gedachten weinschanck und gnädiger erlaubnuß frembde wein in dem hauß Zum grünen faß allhier, so in voriger Zeith auch ein würthßhaus geweßen, bouteillen weiß Verkauffen Zu dörffen, dispensando Obrigkeitlich Zu willfahren.
Auff geschehene Weißung und beÿ gehaltener deputation habe Zwar der Implorant contenta memorialis wiederhohlet, Zugleich aber declarirt, weilen er seithero Von E. Löbl. Policeÿ gericht die erlaubnuß erhalten, ein Cafféehauß auffrichten Zu dörffen, er den weinschanck nicht mehr, sondern nur die erlaubnuß begehre, frembde wein bouteillen weiß Zu Verkauffen, und eine taffel an seinem hauß anzumachen
Die Hh. deputirte halthen dafür, daß dem Imploranten ohne anstand ins einem begehren gegen entrichtung des verordneten Umbgeldts zu willfahren seÿe. H. Prætor Regius stimmle dem bedacht beÿ. Erkannt bedacht gefolgt.

Description de la maison

  • 1736 (billet d’estimation traduit) La maison à façade très étroite n’est pas entièrement construite. Elle comprend au rez-de-chaussée une salle d’auberge, un vestibule où se trouve l’escalier, une cuisine et une petite chambre, au premier étage un étroit vestibule et une chambre à cheminée, au deuxième étage un petit vestibule et une chambre, dans les combles deux chambres, la cave est solivée, le tout estimé à la somme de 3 500 florins
  • 1744 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée un poêle, une chambre, une cuisine et un cabinet, une cave voûtée, la maison arrière comprend au rez-de-chaussée un étroit vestibule et une chambre, une cave solivée, au premier étage un poêle à alcôve, une cuisine et un vestibule qui donnent dans la cour, un passage et un petit poêle dans la maison arrière, le deuxième étage comprend un poêle, une chambre, une petite cuisine et le vestibule, un passage et un petit poêle dans la maison arrière, en haut la chambre à soldats sous un demi-toit, un vieux comble sous lequel trois chambres sont séparées de cloisons en planches, pignon en pierre, le tout estimé à la somme de 3 000 florins
  • 1828 (rapport d’experts)

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Grand’rue (en partie)

nouveau N° / ancien N° : 140 / 91
Nortz
Rez de chaussée et 2 étages médiocres en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 161 case 3

Kientzel, Jean, menuisier

P 706, maison et cour, sol, grand’rue 91
Contenance : 1,50
Revenu total : 117,86 (117 et 0,86) puis 117,78 (117 et 0,78)
Folio de provenance :
Folio de destination : rectification du 27 juin
Année d’entrée :
Année de sortie : 1846
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 22 / 18
fenêtres du 3° et au-dessus :
1848, Diminutions – Kientzel f° 161, P 706, Maison, revenu 117, idem [rectification]

P 706, maison,
Revenu total : 100 (100,78)
Folio de provenance : 161
Année d’entrée : 1846

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 868 case 1

Kientzel Jean Menuisier
1896/97 Fritz Karl pens. Eisenbahnbeamter, Langstraße 15
1908 (2950) Fritz Karl technischer Eisenbahnbureauassisteten und Miterben
1908 Strassburg die Gemeinde
(ancien f° 616)
[parcelle notée par erreur P 704]

P 706, maison, sol, Grande Rue 15
Contenance : 1,50
Revenu total : 117,85 (117 et 0,85)
Folio de provenance : (161)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie : 1877
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 21
fenêtres du 3° et au-dessus : 4

P 706, maison, Grande Rue 15
Revenu total : 130,85 (130 et 0,85)
Folio de provenance : 865 Vergrößerung
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1877
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 22 / 18
fenêtres du 3° et au-dessus : 3 / 2
Jahrgang 1876, Zugang – Kientzel Johann f° 868, P 704, Haus, Reinertrag 130, Vergrößerung, vollendet 1874, Abgang – Kientzel Johann f° 868, P 704, Haus, Reinertrag 117, Vergrößerung, 1874, Zeit 1877

Cadastre allemand, registre 31 p. 284 case 5

Parcelle, section 56, n° 50 – autrefois P 706
Canton : Lange Straße, Hs N° 15 (429/14 – 236)
Désignation : Hf, 2 Whs
Contenance : 7,05
Revenu : 875 – 1300
Remarques : 1912 Abbruch – 1914 Ab. 281 F. 5.

(Propriétaire), compte 34
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue 221 Grand Rue (p. 207)

91
Pr. Mehn, Marie Salomé Veuve – Boulangers
loc. Boudier, Jean Baptiste, employé à la finance – Manant
lo. Wild, Jean Michel, Secrétaire – Moresse
loc. Heinrich, Marie Madeleine, Bourgeoise

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Langstrasse (Seite 95)

(Haus Nr.) 15
Lang, Eisenb.-Arbeiter. 1
Fritz, Pensionär. E 2
Hertel, Tagner. 3
Wendling, Tagner. H 1
Wilhelm, Tagner. H 2
Zehnter, Gerber. H 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote)

Pas de dossier

Enquête sur les maisons du tracé de la Grande percée, 1907 (cote 133 MW 999)

(14)

Fragebogen
zur Feststellung der Altertümer in den für den Straßendurchbruch zum Abbruch bestimmten Häusern in Straßburg i. E. 1907
Questionnaire destiné à répertorier les antiquités dans les maisons vouées à la démolition pour réaliser la percée, Strasbourg, 1907]

Anmerkung. Den aufzuführenden Gegenständen ist ein Vermerk der Erhaltung hinzuzufügen und zwar bedeutet
+ sofort zu entfernen, * dringend zu erhalten, o an Ort und Stelle zu erhalten.
Diejenige Gegenstände die sofort zu entfernen sind, sind umgehend dem Kaiserlichen Denkmal-Archiv mitzuteilen.
[Remarque. On joindra aux éléments à répertorier une mention relative à la conservation, à savoir : (+) à démonter immédiatement, (*) à conserver absolument, (o) à conserver sur place. Il faudra signaler au Service impérial des monuments historiques les éléments à démonter immédiatement]

Haus : Langestrasse N° 15 [Maison :] 15, Grand rue

a) Geschichtliches : Geschichtliches : Bertholt der Metzger 1466, Lienhard Stöffer des Küffers Wittib 1587 [Historique]

b) Zeitbestimmung : [Epoque]

c) Zeicheriche Aufnahmen : [Relevés sous forme de dessin]

d) Photographische Aufnahmen : [Relevé photographique]

I. Das Äussere [Extérieur]

  • 1. Ausführung der Fassade, Fachwerk, Sandstein etc. – Ende XVI. Jhdt
    [Nature de la façade, pan de bois, pierre de taille, etc.] Fin XVI° siècle

II. Im Inneren [Intérieur]

  • 5. Galerie auf dem Hofe – Gallerie durch 2. Geschosse mit Balluster, Erdgeschoss Holzpfosten
    [Galerie sur cour] Galerie sur deux étages, à garde-corps
  • 8. Treppengeländer [Balustrades d’escalier]
  • 9. Fenstergitter – Holzgitter im Treppenhaus
    [Grilles de fenêtre] Grille en bois dans la cage d’escalier
  • 13. Holzdecken – I. Stock, Renaissance decke, desgl. Straßenwärts unter deckentapete desgl.
    [Plafonds en bois] Plafond Renaissance au premier étage, un autre ver s la rue recouvert de papier peint
  • 18. Butzenscheiben – Speicher, 2 Felder mit Butzen (Sofort zu entfernen) – I. Stock hofseite, 1 Feld Mondglases
    [Vitrage en cul-de-bouteille] au grenier, deux panneaux en cul-de-bouteille (à prendre immédiatement), premier étage vers la cour, un panneau en verre soufflé
  • 25. Türbeschläge – Tür Zum I. Stock vorn, desgl. zum II. Stock
    [Ferrures de porte] Porte donnant sur le premier étage à l’avant, idem sur le deuxième étage

Bemerkungen :

Erhaltung des ganzen Hauses zu empfehlen.
dasselbe ist, wann auch relativ einfach, im Äussern sowohl wie auch im Innern außergewöhnlich gut erhalten, sodaß seine Instandsetzung keine besonderen Schwierigkeiten bereiten würde, das Haus ist typisch als einfaches bürgerhaus des XVI. Jahrhundertes
Zeichnerische Aufnahme wünschenswert.
[Remarques –] Recommander de conserver la maison dans sa totalité.
Même si elle est assez simple, la maison est exceptionnellement bien conservée tant à l’extérieur qu’à l’intérieur, une remise en état ne présenterait donc aucune difficulté. Elle est représentative d’une maison bourgeoise simple du XVI° siècle.


Relevé d’actes

Le pasteur de Dorlisheim Georges Nagel qui vend la maison en 1617 se marie en 1595 avec Ursule Œsinger, fille du commissaire priseur Daniel Œsinger. Le répertoire de Bopp signale qu’il est vicaire à l’hôpital de Strasbourg de 1591 à 1594 puis pasteur à Dorlisheim jusqu’à sa mort en 1624.

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 38, n° 98)
1595. Dominica 5. post pasch. 25. Maÿ. M. Georg Nagel pfarrer Zu Dorlescheim vndt Ursula Daniel Esinger des gantkeüfflers tochter. Eingesegnet Montag den 4. Junÿ (i 40)

Georges Nagel vend la maison dite au Tonneau vert, comprenant un bâtiment avant et un bâtiment arrière, au tonnelier Georges Kelterer pour une somme totale de 575 livres

1617 (ut spâ [xviiij. Aprilis]), Chambre des Contrats, vol. 426 f° 193-v
(Inchoat. in Prot. fol. 188 – Postea pthm fol. 299.) Erschienen h. M. Geörg Nagell pfarrer Zu dorotzh. (verkaufft)
Geörg Kelterer dem Küffer burger Zu Straßburg
hauß, hoffstatt, höfflin vnd hind. häußlin, mit Allen Ihren gebeuwen & geleg. Inn d. St. St. Ane der obern straß. Zum grünen Vaß genannt, einseit n. d. Stifft hauß Zum Alt. S. Peter, And.seit n. Martin N. dem Kachler, hind. vff ein Stifft hauß Zum Alt. S. Peter gehörig stoßend, dauon gnd. iiij gl. gltd Ablößig mit j. C. vff Georgÿ fallend weÿland Sigißmund flach. s. Khind. Mehr vj gl gld Ablosig mit j. C. L gl. werung vff Adolffi Peter Kamehl, Sunst eÿg. & Vnd Alles Recht & Also & Vnnd ist disser Khauff vber obgehörtt beschwerd. Zugang. v. besch. für v. vmb 375 pfund

Georges Kelterer la revend quelques mois plus tard au gourmet Georges Riebel

1618 (xviij. Januarÿ), Chambre des Contrats, vol. 430 f° 37-v
(P. fol. 27.) Erschienen Geörg Kelterer d. Küffer burg. Zu Straßburg (verkaufft)
Geörg Riebell den Weinstich. burg. Zu Straßburg
hauß, hoffstatt, höffell vnd hind. häußlin, mit Allen Ihren geb. & geleg. Inn d. St. St. Ane d. Obern straß. einseit n. d. Stifft Zum Alt. S. Peter behaußung, And.seit n. Martin N. dem Kachler, hind. vff ein Stifft hauß Zum Alt. S. Peter gehörig stoßend, dauon gnd. iiij gl. gltd Ablößig mit j. C. vff Georgÿ Sigißmund Flach. Mehr vj gl gld Ablosig mit j. C. L gl. werung vff Adolffi Peter Kamehl Sunst eÿg. So dann x lb wid. kheuffig lit ij C lb vff Johis Bptstæ M. Georg Nagell pfarrer zu deroltzheim, Sonst eÿg. vnd ist disser Khauff vber obgehörtt beschwerd. Zugang. v. besch. für v. vmb iij C xxv lb
(vid. Actum* in Reg. 1617. fol. 193)
[in margine :] Flachische 100. fl. wehr. seint abgelößt, wie in H. Cornelÿ Kegels Bischoffs hoffs Contractuum Notarÿ Protocollo de a° 1558. fol. 14. & seq. befindlich Kamehlische 150. fl. wehr. seind abgelößt wie in d. Cancelleÿ Contractstuben sub dato 19. Julÿ 1638. Zu erseh. Nagelische 200. lb seind abgelößt wie in H Hÿlarÿ Meÿers Protocollo extensivo de a° 1617. fac. 2. Zu befinden

La maison revient à son fils tonnelier Jean Riebel qui épouse en 1620 Anne, fille du jardinier Georges Hügel. Veuve, Anne Hügel re remarie en 1635 avec le marchand Jacques Zorn

Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 45)
1620. den 9. Maÿ ist nachzweÿ mahlig außruffung eingeseiget worden Hans Riebel d. Kieffer Jerg Rübell des weinstichers sohn Vnd J. Anna Martin Hügelin selige hinderlaßene tochter (i 23)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 151) 1620. Dominica Misericordias den 9. Maÿ Zinst. Zu St Aurelien Hans Riebel d. Kieffer V. Jungf. Anna Michael Hügel deß gartners tochter (i 155)

Jean Régnard Kress rembourse au nom de son pupille Michel, fils du tonnelier Jean Riebel et petit-fils de Georges Riebel, un capital assis sur la maison

1638 (19. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 480 f° 536-v
Erschienen der Ehrenvest Hochgelehrt Herr Georg Camel der Rechten Doctor für sich selbsten und innamen weÿland herrn Peter Camels seines Vatern see. vbriger Erben
hat in gegenwärtigkeit herrn Johann Reinhardt Kressen Kleinen Rhats Verwanthen alhie, alß geordneten Vogts Michels weÿ: hanß Rüebels deß Küeffers burgers Zue Straßburg hinderlaßenen Sohns bekannt,
demnach gedachten hanß Rüebels Vater Georg Rüebel der Weinsticher alhier see: obgedachtem herrn Peter Camelen die 300 gulden zu 15 bz. so vff der Behaußung Zum Grüenen Faß gent. an der Obern Straßen einseit neben einer Behaußung dem Stifft Alten Sanct Peter Zuständig anderseit neben Gabriel Fridel dem Kachler gelegen gestanden, in Anno 1623. mit damahls leichtem, dem Reichsthlr. nach Zu 6. R. gerechneten geld abgelößt, deßwegen dann Sie beederseith Vor die, Zu den Nachtrags Deputirte gerathen, dahero auch erst wohlgedachte Deputirte herrn den 27. 8.bris 1637. erkannt, daß ihnen Camelischen 75. R. Capital sampt den de Anno 1629. von Michaelis davon Verfallenen Zinß entricht.

Jean Régnard Kress loue au nom de son pupille la maison dite au Tonnelet vert au tonnelier Tobie Burckhard

1638 (15. Octobris), Chambre des Contrats, vol. 480 f° 696-v
Erschienen Tobias Burckhardt der Küeffer burger Zu Straßburg
hat in gegenwärtigkeit herren Johann Reinhardt Kressen Kleinen Rhats Verwanthen alhie, alß geordneten Vogts Michels, weÿ: hannß Rüebels auch Küeffers und burgers Zu Straßburg hinderlaßenen Sohns bekannt
daß Er von demselben vffrecht & Sechß Jahr lang von Jüngst v.schinen Michaelis nechst nach einander volgendt entlehnet vnd bestanden, Eine Behaußung alhie an der Obern Straßen, Zum Grünen fäßlin genannt neben einem hauß dem Stifft Alten S. Peter Zustendig & Gabriel Fidel dem Kachler gelegen, sampt den faßen so anietzo in gerüerter Behaußung vnnd dem Keller Zu befinden seind – vmb einen jährlichen Zinß Nemblichen 30. Pfund

Jean Régnard Kress remet à son successeur Gall Hügel différents titres concernant les biens de Michel Riebel, dont des inventaires

1643 (1. 10.bris), Me Ursinus (Jérémie, 60 Not 12) n° 16
Lüffer Register Inhaltendt Welcher gestaldt Michael Riebel, weÿl. H Hannß Riebels geweßenen Küeffers und weinhändlers burgers alhie Zue Straßburg seeligen hinderlaßenen Sohns ietziger Vogt, herr Gall Hügel von deßelben vorig. geweßenen Vogt H Johann Reinhardt Kreßen gelüffert worden den 1643.
Zuwißen, daß Johann Reinhard Kress, Eines Ehrsamen Großen Raths alhie altter beÿsitzer Alß Michael Riebels, weÿl. H. Hannß Riebels geweßenen Küeffers vnd Weinhändlers, burgers alhie Zu Straßburg, mit auch weÿl. frn Annæ Hügellin seiner haußfrn nun beeder seel. ehelich erziehlten hinterlaßenen Sohns bißhero geweßene Vogt Eins, Anderntheils aber H. Gall Hügell d. Garttner vndt E. Ehrs. Kleinen Raths alhie beÿsitzer als ersternannts Michaels Riebels ietzig geschwornen vogt, In beÿsein des vogts sohns selbsten, wie auch H. Pauli Seeligs Notarÿ Publici vnd iezigen vogteÿgerichts schreibers – So beschehen auff Freÿtag Dienstag und Sambstag den 1. 5. 11. vndt 16. 10.bris A° 1643.

Lüfferung der briefflichen Documenten
Item die brieffliche Documenta vber die Behausung Zum Gruenen vaß wie dieselbe in obangerengtem Inventario f° 56. et 57. registrirt mit Nis 5 et 1 sign.
Item j. Lateinisch. Kauffbrieff vber die behaußung in d. Rhenngaßen darbeÿ auch ein altter Perg. abgelößter Zinnßbrieff, mit N° 1 et 2. sign. (…)
Extract auß d. St. St. Cancelleÿ Contractstuben Inhalts d. Tobias Burckhardt d. Küeffer die Behausung Zum Grünen fäßel 6. Jahr lang von Michaelis A° 1638. anfahend, Jahrs vmb 30. lb entlehnt datirt den 15. 8.bris A° 1638.
Inventarium vber weÿl. H. Michael Hügells E. Ehrs. Großen Raths alhier beÿsitzers seel. Verlaßenschafft A° 1620 auffgerichtet
Rechnung David Hügells deß Garttners vnd. wagnern als geordnet und geschworenen Vogts Agneßen v. Catharinæ leed. Schwester v. Martin Hügels deß garttners mit Barbaræ Burgerin erziehlter döchter. er derentwegen vom 10. Junÿ A° 1620. biß den 10. Jan. A° 1625. als in 3. Rechn. eingenommen v. außgeben
Inventarium vber weÿl. fraun Barbaræ Seltzerin, Georg Rüebels weinstichers burgers alhie hsfr.seel. Verlaßenschafft A° 1631. auffgerichtet
Inventarium vber weÿl. Rosinæ hüglerin Jacob von Fridolßh. sel. wittwen Verlaßenschafft A° 1633. v.fertiget
Inventarium vber frau Annæ Hüglerin, Claus Juf deß Garttners vnder wagnern hfren seel. Verlaßenschafft A° 1634. auffgerichtet
Theilregister vber weÿl. Hanß Riebels Küeffers burgers Zu Straßburg seel. Verlaßenschafft A° 1635. vffgericht.
Theilregister vber solche Verlaßenschafft
Inventarium vber frn Annæ Hügellin Hanß Riebels seel. wittwen Zu H. Jacob Zornen in die Zugebrachte nahrung A° 1635. auffgerichtet
Inventarium vber frn Annæ Hügellin H Jacob Zornen Ehegattin seel. Verlaßenschafft A° 1634. vffgericht.
Inventarium vber Claus Jud. deß Garttners burgers Zu Straßb. seel. Verlaßenschafft A° 1639.

L’étudiant Michel Riebel hypothèque la maison au profit de Marie Félicité et de Jeanne Elisabeth Wormser de Vendenheim

1657 (23. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 522 f° 325-v
Erschienen H Michael Rüebel L.L. Stud.
in gegensein der Wohl Edelgebohren- Gestreng H Philipß Jacob Wormser von Vendenheim dißer Statt alten Stättmaÿsters, alß Vatters und H Wilhelm Sebastian Müeg von Boffßheim dißer statt ietzregirend. Stättmaÿsters, alß Vormundts der wohl Edelgebohrnen Jungf. Mariæ Felicitatis und Jungfr. Johannæ Elisabethæ der wormserisch. Schwestern von Vendenheim – schuldig seÿe 275 Pfund
Unterpfand sein soll hauß, hoffstatt, höfflin, hinderhäußlin mit allen deren Gebäwen & alhie ahne der obern Straß. einseit neben einem Stiffthauß Zur Kirch. Zum alten St. Peter gehörig, anderseit neb. Gabriel Friedeln dem Kachlern, hind. auch vff ein Stiffthauß der Kirch zum alten St. Peter Zuständig, stoßend gelegen, so ganz freÿ ledig und eig. seÿe. Darüber sagt ein pergamentiner den 17. Jan: a° 1618. durch weÿl. H Hÿlarium Meÿern alß der statt Straßburg damahlig. Contractum Not. nunmehr seel. mit besagter Statt anhangendem Contract Insigel edelgedachter H Stättmaÿster Wormsern gefertigten Kauffbrieff, Item 530 Pfund treÿ schilling Zwen pfenning Capitalrest so die Statt Straßburg vermög eines pergamentinen den 7.ten maÿ 1620 (…) Zinnßbrieff (…) Zuverzinß. schuldig

Michel Riebel loue la maison à Jean Louis Griesbach. Le bail est ensuite confirmé par la nouvelle propriétaire.

1670 (3. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 537 f° 548
Erschienen H. Michael Rüebel
in gegensein H Hannß Ludwig Grießbachs
verlühen habe, Eine Behaußung mit allen deren Gebäuen nichts davon /:alß die oberste Kammer über der Stuben im vordern stockh, und den gantzen hindern Stockh biß vff ein Stub:/ außgenohmen, alhie ahne der Obern Straß geleg. und Zum grünen Faß genannt, treÿ Jahr lang von Weÿhenachten dießes Jahrs angerechnet, umb einen iährlichen Zinnß benantlich. 15. Pfund pfenning
[in margine :] Erschienen hierinngemelter H Michael Rüebel an einem, hr hannß Ludwig Grießbach am andern, So dann Susanna weÿl. Andres Schneiders geweßenen würths Zum roth. Löwen nunmehr seel. hinderlaßene Wittib mit assistentz hannß Jacob Rothbachs deß haußfewrers ihres Curatoris am tritten theil, Zeigten an und bekannten, wiewohlen in Krafft der am 13. hus. Jünsthien in der Cancelleÿ Contractstuben vffgerichteter Kauff Verschreibung Er H Rüebel die hierinn beschriebene häußer ahne Sie Susannam verkaufft hett und Jedoch alle treÿ Parten sich mit einander dahien gütlich verglich. daß es nichts desto wenig. beÿ gegenwärtig. lehnungß Verschreibung allerdingß verbleiben, und nur ahne statt H Rüebels, Sie die Kaufferin Zue Verleÿhen eingeschrieben sein solle – Act. 17. 8.br a° 1670.

Le patricien Michel Riebel vend la maison 650 livres à Susanne, veuve de l’aubergiste au Lion rouge André Schneider. Le vendeur se réserve un droit d’habitation dans la maison pendant deux ans

1670 (13. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 537 f° 561
(Prot. fol. 22 – 650. lib) Erschienen H Michael Rüebel Connestable alhie
in gegensein Susannæ, weÿl. Andres Schneiders geweßenen Würthß zum rothen Löwen nunmehr seel. hinderlaßener wittibin mit assistentz hannß Jacob Rothbachß deß haußfewers ihres und Daniel Gleÿchen deß würths Zum Mohrenkopff ihrer Kind. Vogt
Zweÿ häußer, ein vorders und ein hinders, mit allen deren Gebäwen, Begriffen,Zugehördten und Gerechtigkeiten alhier ahne der Obern Straßen, einseit neben einer Zur Kirch Zum alten St. Peter gehörig. Behaußung, anderseit neben hannß Bollen dem Schreinern, hind. auch vff ein alt. St. Peter stiffthauß stoßend gelegen und zum grünen Faß genannt, so umb 500. lb H. Johann Ulrich Fried Jure Consulto Reipubl. Consiliario verhafftet sonst. ledig. und eig. seÿe – umb 150. lb
Beÿ welchem Verkauff insonderheit angedingt word. ist, daß der Verkäuffer die oberste Kammer über der Stuben im vordern stockh, und den gantzen hindern stockh biß vff in Stub noch biß Mich : a° 1671. ohne hauß Zinnß zu bewohnen befugt sein solle
[in margine :] Erschienen hierin gemelte beede Parten Zeigten an, daß der Verkäuffer die hieringedachte Gemach nicht nur biß Mich. a° 1671. Zinnßfreÿ Zu bewohnen befugt sondern auch noch Zweÿ Jahr hernach nemlich. biß Mich. A° 1673. umb 5. lib. iährlich. hauß Zinnßes entwed. selbsten od. durch einen andern zu bewohnen respe berechtigt und verbunden sein solle – Act. 17. 8.br a° 1670.

Susanne Lacher épouse le boulanger André Schneider en 1655. Elle se remarie en 1681 avec le tonnelier Tobie Gundelwein. Susanne Lacher fait dresser l’inventaire des biens qu’elle apporte en mariage, pour une valeur de 1068 livres, dont deux maisons

1682 (16.1.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 4) n° 1 [restitué]
Inventarium und beschreibung aller Haab, Nahrung und Güttere, so die viel [Ehren: und Tugend]reiche Fraw Susanna Lacherin H. [Tobiæ] Gundelweins Küeffern und burgers [Zu Straß]burg Eheliche haußfrau, Zu demselben [Ihrem Gelieb]ten Haußwürth Vor Unverändert [in den Ehestand ge]bracht – Actum in fernerer præsentz Mr hannß Adam Bollen des Schreiners und burger alhier der Frawen Tochtermann erbettenen Assistenten, Montag den 16. Januarÿ Anno 1682.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Roßmarckh Gelegener, dem Mann vor unverändert zuständigen behaußung befunden worden wie volgt.
Eÿgenthumb ane einer behaußung wie auch einem Gärttlein. Item Zweÿ heüßer ein Vorders vnd ein hinders, mit allen deren Gebäwen, hoffstatt vndt höfflein, auch Andern begriffen zugehörden, Rechten vnd gerechtigkeiten alhier in der Statt Straßburg ane der Obern Straß einseit neben einer der Kirchen Zum Alten St Peter Gehörigen behaußung, aderseith neben hannß Adam Bollen dem Schreiner, als der Frawen dochtermann, hinden Auch auff ein Alt. St. Peter Stiffthauß stoßend gelegen, Vndt Zum Grünen Fäßlein Genanndt, Welche behaußung annoch vmb 250. lb Weÿl. H. Johann Ulrich Friden, der Statt Straßburg Sÿndici seel. fraw Wittib vnd Erben Verhafftet, sonsten Aber gegen männiglich ohnansprüchig freÿ ledig vnd eÿgen, vnd vber erstgeldte beschwerdt hiehero wie solche erkaufft worden, angeschlagen pro 400. lb. Darüber meldet ein in alhiesiger Cancelleÿ Contract stub gefertigtet, vnd mit dero anhangendem Contract Insiegel verwahrter Pergamentiner Kauffbrieff sub dato 13. 8.bris Anno 1670. mit N° 1 signirt.
Item ein Kleines Garttlein in St. Johannis Gaß (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. Haußraths 300, Sa. Wein, Eßigs vnd lehren Vaß 245, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 60, Sa. Guldener Ring 23, Sa. Baarschafft 34, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 405, Summa summarum 1068 lb
Schuldt auß dießer Nahrung Zugelttend. Item Vermög deß über weÿl. Hn Andreæ Schneiders geweßenen Gastgebers Zum Rothen Löwen vnd burgers alhier Zu Straßburg als d. Frawen Erstern haußwürths seel. Verlaßenschafft in aô 1669. auffgerichteten vnd deß demselben zu end inserirten Vertrags, solle mann Jungfrawen Annæ Mariæ Schneiderin dero Jüngern dochter vor außgeworffen Vätterlich guth, so aber Sie die Mutter, biß Zu dero achtzehen Jährligem alter wÿdembs weiß Zu genießen hat, 51 lb – Nach deren Abzug 1016 lb

Tobie Gundelwein cède en 1687 ses droits de propriété sur la maison au Tonnelet rouge en se réservant le droit de réclamer les 100 florins de frais de réparation.

1687 (30.7.), Chambre des Contrats, vol. 557 f° 426-v
Tobias Gundelwein, der Kieffer an einem
So dann Susanna gebohrne Lacherin deßen eheliche haußfrau mit beÿstand des Ehrenvest Fürsichtig und weißen herrn Jonæ Stören und H. Matthäi Schmids beeder auß E.E. Großen Raths Mittel hier zu in sonderheit deputiert am andern theÿl
demnach sie beede eheleuthe in der am 23. augusti 1681. mit einander aufgerichteter und durch weÿl. H. Johann Georg Langen gewes. Notar. Publ. zu papier gebrachten Eheberedung §° was aber zum dritten sich weg. deß mit einander erwerbenden theilbaren wuthes dergestalt, d. darvon der Mann zween der frauen aber ein dritter theÿl gebühren solle (…) mit einander verglichen
Nemblich und zum ersten so soll und will Sie Susanna Lacherin auff alle ietz od. Künfftige theilbare Nahrung active & passive allerdings verzug thun dahingegen soll Er Gundelwein an die von gemeldter seiner hausfrauen eÿgenthümblich beeder in der langen Straß allhier ohnfern der Kirch Zum alten St. Peter Gelegenen Haüßer deren d. eine zum Grünen Fäßel genandt, d. andere oben daran geled. jährlichen verfallende Zinße von Michaelis 1686. angerechnet keinen anspruch in keinerleÿ weiß haben (…)
dahingegen Er der Ehemann 100 gulden vor bau Costen wegen vorbenandt. haußes zum grünen Fäßel, Zu erfordern

Tobie Gundelwein et Susanne Lacher louent la maison au manant Jean Gerster

1691 (28.3.), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 284-v
Tobias Gundelwein, der ältere Küffer alß ehevogt Susannæ gebohrne Lacherin
in gegensein Johannis Gerstern deß Schirms Verwanthen [unterzeichnet] +
entlehnt, Eine behaußung mit allen deren Gebaüen und Zugehördt, allhier in d. Obern straß einseit neb. der Kirch Zum alt. St. Peter Diaconat hauß bewohnt ietzo H. M. Johann Friderich Caroli alß Diaconus, and.seit neben einer and behaußung, deß Verleihers haußfr. auch gehörig, und ist die verlehnte behausung zum grünen Fäßel genandt, auff dreÿ Jahr lang von Johannis Baptistä dieß jahrs an zurechnen, umb einen jährlich. Zinß nemblich 22 Pfund

Susanne Lacher autorisée de son mari hypothèque la maison qu’elle vient d’acquérir et celle au Tonneau vert au profit de Marguerite Wetzel veuve de Georges Christophe Lautensack

1692 (20. 7.bris), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 612-v
Fr. Susanna gebohrne Lacherin, Hn Tobiæ Gundelweins des ältern Kieffers ehel: Haußfrau mit beÿstand ged. ihres ehevogts wie auch Andres Gundelweins des Kieffers Ihres respect. leibl. Sohns und Tochtermanns
in gegensein Fr. Margarethæ gebohrne Wezelin, weÿl. Hn Georg Christoph Lautensacks gewesenen Organisten zur neüen Kirchen allhier nachgel. wittib mit beÿstand Hn Johann Friderich Theürers Schaffers des Frauenhaußes ihres Curatoris wie auch alß zum theil selbst Creditoris für seine eÿgene Person – schuldig Ihro Lautensackischer Fr. wittib 500 pfund und Ihme Hn Theürers 200 Pfund, daß Sie hernach zuerst hypothecirte behaußung erkauffen und völlig bezahlen können
unterpfand, Erstlich die jenige fol. 608. von H. Michael de Roffé D’hangest heüt dato erkauffte und daselbst ausführlich beschriebene behaußung perg. usq. eÿgen,
Ferner Eine behaußung mit allen deren Gebaüen und zugehördten allhier in der langen Straß ohnfern dem alten St. Peter, einseit neben einem stifftshauß ged. alten St. Peter gehörig, anderseit neben Johannes Spörer dem Kachler, hinten auff (-) stoßend gelegen und Zum grünen Faß genandt
[in margine :] (…) in gegensein Fr: Annæ Mariæ gebohrner Schneiderin obged. debitoris Hn: Andreas Gundelweins seel. nachgelaßener wittib und wie Sie berichtete proprietariæ obbeschriebenen und Verpfändeter behaußung, so ohnbevögtiget, mit assistentz ihres tochtermanns Joh: Martin Bahn Kieffers (quittung) den * junÿ 1725

Tobie Gundelwein meurt en 1693 à l’âge de 74 ans. L’inventaire dressé après sa mort décrit la maison

Susanne Lacher vend la maison 750 livres au marchand de vins Jean Kærcher

1695 (18.3.), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 178-v
Susanna geb. Lacherin weil. Tobiæ Gundelwein, gewesenen Kieffers sel. hinterlaßener wittib, so ohnbevögtigt, mit beÿstand Andres Gundelweins, deß Küffers ihres Stieffsohns und tochter manns
in gegensein Johannis Kärchers, deß Weinhändlers mit beÿstand Hn Johann Peter Edels, des Stuck: und Glockengießers
Zweÿ haüßer, ein Vorderes und ein hinderes, sambt dero höfflein, und hoffstätten, mit allen deren Gebäuen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten allhier an der obern Straß, einseit neben einer Zur Kirchen zum alten St. Peter gehörig. Behaußung, anderseit neben Johann Spörer dem Kachler, hinten auf ein Stiffthauß zum alten St. Peter gehörig, stoßend gelegen und zum grünen Faß genandt – umb 750 pfund

Jean Kærcher (Kercker) épouse en 1695 Marie Marthe, fille du fondeur de cloches Jean Pierre Edel
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 28-v, n° 8) 1695. Vff heut Mittwoch den 27. Aprilis 1695 seind nach zweÿmahlig. Außruffung Zu St. Aurelien eingesegnet worden Herr Johann Kercker Weinhändler burg. allhier weÿland Johann Kercker geweßenen handelsmanns b. burg. alhie hinterlaßene ehelich. Son, V. Jungfr. Maria Martha, H. Joh: Peter Edels des Stuck v. Glockengießers auch burgers alhoer ehelich tochter [unterzeichnet] Johannes Kärchel als hochzeiter, Maria Martha Edelin als hochzeiterin (i 30)

L’épouse fait dresser l’inventaire de ses apports, soit 617 livres, dans une maison rue Saint-Barbe, sans doute la maison Edel.
1695 (17.5.), Me Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 24) n° 14
Inventarium und Beschreibung, aller der Jenigen Haab, Nahrung und Güther, so die Viel Ehren und Tugendreiche fraw Martha Kärcherin gebohrne Edelin Zu dem Ehrenvesten und Vorachtbahren H. Johann Kärcher, Weinhändler v. burger alhier, Ihrem geliebten Ehegatten in den Ehestand Zugebracht und Vermög auffgerichteter Eheberedung sich für Ohnverändert vorbehalten haben – Actum und angefangen in der Königlichen freÿen Statt Straßburg in fernerem gegensein des Wohl Ehrenvesten, Kunstreichen vnd Großachtbahr herrn Johann Peter Edem Stuck vnd Glockengießers v. E. E. Kleinen Raths jetzmaligen beÿsitzers, als der frauen geliebten herrn Vatters, Dienstags den 17. Maÿ Anno 1695.
In Einer in der Statt Straßburg in der sogenandten St. Barbara gaß gelegenen behaußung befunden worden, wie Volgt
Abzug gegenwärtigen Inventarÿ, Sa. haußraths 197, Sa. Silber Geschirrs 21, Sa. Guldener Ring 105, Sa. Baarschafft 292, Summa summarum 617 lb

Jean Kærcher hypothèque la maison composée de deux bâtiments au profit des enfants mineurs du tonnelier Jean Beck

1698 (29.3), Chambre des Contrats, vol. 570 n° 195-v
H. Johannes Kärcher der weinhändler
in gegensein Hn Michael Becken, des Küffers Und E. E. großen Raths alten Beÿsitzers alß Vogts weÿl. Hn Johann Becken gewesenen Küffers Und E. löbl. Policeÿ Gerichts beÿsitzes seel. Nachgelaßene noch lediger zweÿ Kinder, schuldig seÿe 350 pfund
unterpfand, Zweÿ Haüßern ein Vorder: und ein Hinderes sambt dero Höfflein Und hoffstätten, und übrigen deren Gebaüen, Begriffen, Zugehördten Und Gerechtigkeiten allhier an der obern Straßen, einseit neben einer zur Kirchen zum alten St. Peter gehörigen Behaußung, anderseit neben Johann Spöerer dem Kachler, hind. auff in Stiffts hauß zum alten St. Peter gehörig stoßend gelegen, und Zum grünen Faß genandt

Jean Kærcher hypothèque la maison au profit de la fondation Nicolas Adolphe

1699 (20.6.), Chambre des Contrats, vol. 571 f° 334-v
H. Johannes Kärcher, der Weinhändler
in gegensein H. Philipps Küblers, Vnd H. Michael Fausten, beeder E.E. großen Raths alter beÿsitzern, alß Testamentariorum, wie auch H. Johann Kitschen Not. Publ. als Schaffners der Nicolaj Adolphischen Stifftung – schuldig seÿe 125 pfund
unterpfand, zweÿ Haüßer, Ein Vorder: Und ein Hinderes, sambt dero Höfflein Und Hoffstätten, Und übrigen deren Gebauen, begriffen, Zugehördten Und gerechtigkeiten allhier an der obern Straßen einseit neben einer zur Kirchen zum alten St. Peter gehörig. behausung, anderseit neben Johann Spöerer dem Kachler, hinden auff ein Stifts Hauß zum alten St. Peter gehörig stoßend gelegen, Und zum grünen Faß genandt, welche Häußer vorhien umb 350 lb Capital verhafftet

Jean Kærcher hypothèque la maison au profit de Philippe Kübler, assesseur au Grand Sénat

1705 (2.5.), Chambre des Contrats, vol. 578 f° 415
Joh: Kärcher weinhändler
in gegensein Hn Philipp Küblers E.E. großen Raths beÿsitzers – schuldig seÿe 150 pfund
unterpfand, seine behaußung cum appertinentiis allhier ahn der Straß zum grünen Vass, einseit neben Joh: Sperrer hafners, anderseit neben dem Diaconat hauß alten St Peter, hinten auf ein Canonicat hauß stoßend gelegen

Jean Kærcher hypothèque la maison au profit du jardinier Thiébaut Hügel

1706 (26.4.), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 344-v
Johann Kärcher weinhändler
in gegensein Diebold Hügels G.U.W. – schuldig seÿe 150 lb
unterpfand, deß debitoris behaußung cum appert: allhier ahn der untern Straß zuem grünen Vässel genannt, einseit neben dem diaconat hauß alten St Peters neben Sporers haffnern hinten auf d. Canonicat hauß

Jean Kærcher et Marie Marthe Edel hypothèquent la maison au profit du marchand Jean Nicolas Herff

1706 (23.7.), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 541-v
Joh. Kärcher weinhändler und Maria Martha geb. Edelin beÿständlich H. M. Joh. Reinhard Brechten Præcept: Sup: Gymn: u. Tobiæ Stephan Sattlers
in gegensein H. Joh. Niclaus Herffen sen: handelsmanns – schuldig seÿen 500 pfund
unterpfand, der debitorum behaußung cum appert: allhier in der Straß, einseit neben einem diaconat Hauß alten St. Peters anderseit neben neben Joh. Sperrer haffnern hinten auf ein Canonicat Hauß stoßendt

Marthe Edel veuve de Jean Kærcher meurt en 1731 en délaissant deux fils. L’inventaire qui se monte à 869 livres est dressé dans une maison rue Sainte-Barbe.
1731 (14.6.), Me Lobstein (Jean, 31 Not 31) n° 706
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung und Güethere, so Weÿland die Viel Ehren und tugendsahme Frau Martha Kärcherin gebohrne Edelin auch Weÿland des Ehren und Wohlvorgeachten Herrn Johann Kärchers des geweßenen Weinhändlers und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. hinterlaßene Wittib nun ebenmäßig seel. als dieselbe Freÿtags den 1.ten dießes Monats Junÿ dießes Zeitliche in das Ewige Verwechselt, nach solch Ihrem aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Ehren und Wohlvorgeachten Herrn Johann Kärchers, des Barchethändlers und burgers allhier Zu Straßburg, und Johann Daniel Kärcher, Ledigen Schneiders, so Majorennis und ohnbevögtigt, beeder des verstorbenen Fraun seel. mit vorgedachtem Ihrem geliebten Haußwürth seel. ehelich erzielhter Söhne auch ab intestato zu zweÿen gleichlingen portionen und antheilern Verlaßener Rechtsmäßiger Erben, ersucht – So beschehen in Straßburg auf Donnerstag de 14. Junÿ Anno 1731.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Barbaragaß gelegenen und in dieße Verlaßenschafft nicht gehörigen behaußung befinden worden wie Volgt.
Abzug In gegenwärtig Inventarium gehörig, Sa. haußraths 131, Sa. Wein und Lährer Vaß 27, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 38, Sa. Goldener Ring 15, Sa. baarschafft 354, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 300, Summa summarum 869 lb
Dießer Summ ist nun zu addiren, was die beede Söhn und Erben bereits Zur Ehesteur und sonsten empfangen und dahero dißorts zu conferiren haben, 1292 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 869 lb

D’après les références ultérieures, la maison revient par enchère judiciaire le 23 janvier 1720 aux héritiers de Thiébaut Hügel.
Fils de jardinier, Thiébaut Hügel se marie en 1679 avec Anne Voltz veuve d’André Lix qu’elle a épousé en 1671. Il se remarie en 1703 avec Marguerite Wunderer, veuve en premières noces de Jean Mathæus (mariage en 1686) et en secondes noces d’Abraham Heydel (mariage en 1692) tous deux jardiniers

Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 185)
1679. Mittw. den 8.ten 7.bris Zu St: Aurelien Dieboldt Hügel der Gartner Hanß Hügel des Gatners Sohn vndt Anna, Andres Lixen des Gartners nachlaß. Wittib (i 95)

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 85-v)
Heut dato den 1. Januarÿ Anno 1703. Seindt Christlich Copiulirt vnd Ehelichen Eingesegnet Worden, Herr Thiebold Huegel der burger Vndt Gardtner allhier, vndt Fr. Margaretha weÿland Herren Abraham Heÿdels des burgers vnd Gardtners Nachgelaßener Witwe [unterzeichnet] DG, on (i 88 – proclamation Ste Auréile)

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 39-v)
1692. die 5. Novembris seind Copulirt Worden Abraham Heidel der gartner Carl Heidels gartners v. burgers alhier hinterlaßener ehelicher Sohn v. Margaretha Johannis Mattæi gartners v. burgers hinterlaßene Wittib [unterzeichnet] A, + (i 41)

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 203)
1686. Majus, d. 1. Johannes Matheus der led: Gartner Johann Mathei gartners und burgers allhier ehl. Sohn, Jungfr. Margaretha Lorentz Wunderers gart,ners allhier hinderl. ehel. tochter (i 204)

Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p 165)
1671 Andreas Lix jun. Andres Lix, des Gartners Ehel. Sohn Vnd Jf. Anna, Michael Voltzen des Gartners Ehel. Tochter (i 85)

L’inventaire après décès de Thiébaut Hügel est dressé par le notaire Jean Frédéric Marbach. Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 1 600 florins (800 livres) sur un total de 8 300 florins
1713, Livres de la Taille (VII 1175) f° 8
(GUW, F. N° 960) Weÿl. Diebolt Hügels geweßenen Gartners und burgers allhier Verlaßenschafft inventirt H. Not. Marbach.
Concl. fin. Inv. ist fol. 167, 4164. lb. 14 ß 10 d, die machen 8300. fl. Verstallte nur 6700 fl, also Zu wenig 1600. fl
worunder 1300 fl. ohnverändert und 300 fl. Theilbar guht.
Von welchen 1300. fl. ohnveränderten Guht der Nachtrag gerechnet wird auf acht jahr in duplo macht à 3. lb 18 ß, 31. lb 4 ß
Und auff Sechs jahr in simplo th. à 1 lb. 19 ß d, 11 lb 14 ß
Ferner Von 300 fl. theilbarem Guht auff sechs Jahr in duplo th. à 18 ß, 5 lb 8 ß
Und auff Vier Jahr in simplo macht à 9 ß d, 1 lb. 16 ß
Extat d. Stallgeltt pro 1712. 11 lb 8 ß
Gebott, 1 ß 4
Abhandlung, 4 lb 7 ß 6 d, Summa 65. lb 18 ß 10 d
Aus trifftigen eingebrachte Motiven haben die Herren Dreÿ nachgelaßen 23. lb., rest. 42. lb
dt. 27° Martÿ 1713.

Marguerite Wunderer veuve de Thiébaut Hügel vend la maison 1 400 livres au secrétaire François Henri Dautel et à sa femme Marie Madeleine Lang

1724 (23.3.), Chambre des Contrats, vol. 598 f° 174-v
Fr. Margaretha geb. Wundererin weÿl. Diebold Hügel geweßenen G. U. W. Wittib beÿständlich H. Johannes Neßmann auch guw und EE. kleinen Raths beÿsitzers, Ferner Margaretha Schottin geb. Hügelin Andreß Schott auch garttner daselbst Ehefrau
in gegensein H. Frantz Heinrich Dautel des Scribenten und Fr. Mariæ Magdalenæ geb. Langin
Eine Behausung höfflein und hinderhauß Bronnen und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahne der Obern straß, einseit neben einer behaußung dem Pfarrhauß zum alten St Peter gehörig, anderseit neben Brandt dem haffner, hinten auff eine dem Stifft zum alten St Peter gehörigen behausung, und zum grünen Faß genannt – der Wittib zu einem der Schottischen Ehefrauen aber nach deme Sie von ihren dreÿ geschwisterden und Miterben in Vätterlichen ohnvertheilten Erb dreÿ vierdte theil ahne zwo terzten käufflich übernommen und bezahlt – 1400 pfund

François Henri Dautel et Marie Madeleine Lang hypothèquent la maison au profit du couvent Saintes Marguerite-et-Agnès

1725 (16.4.), Chambre des Contrats, vol. 599 f° 227
H. Frantz Heinrich D’autel der scribent und Fr. Maria Magdalena geb. Langin mit beÿstand ihres bruders H. Johann Heinrich Lang Notarÿ Publici und ihres schwagers Johann David Kuntz des gürttlers
in gegensein H. Johannes Franciscus Antonius Bourts Schaffners des Closters zu St Margarethen und Agneßen, als mandatarÿ der Ehrwürdigen Fr. Mariæ Ottiliæ Bodemerin Conventualis und dermahliger Schaffnerin ged. Closters – schuldig seÿen 34 pfund
hypothecirt, Eine Behausung höfflein hinderhauß Bronnen und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahne der Obern straß, einseit neben dem Pfarrhauß zum Alten St Peter anderseit neben Brandt dem haffner, hinten auff eine dem Stifft zum Alten St Peter gehörigen behausung, und zum grünen Faß genannt, welche behausung annoch der mitschuldnerin Mutter und unterschiedlichen dero geschwisterden und Miterben zu ungleichen antheilen umb 650 pfund verhafftet

Les mêmes hypothèquent la maison au profit du pelletier célibataire Jean Henri Goldbach

1725 (20.4.), Chambre des Contrats, vol. 599 f° 235-v
H. Frantz Heinrich D’autel der scribent und Fr. Maria Magdalena geb. Langin mit beÿstand ihres bruders H. Johann Heinrich Lang Notarÿ Publici und ihres schwagers Johann david Kuntz des gürttlers
in gegensein Christian Schurr des Schreiners als geordnet und geschworenen vogts Johann Heinrich Goldbach ledigen Kürßners – schuldig seÿen 25 pfund
hypothecirt, nach deme die Ehefrau zuvorhin zu dem end das benöthigte Decretum oppignorandi beÿ E.E. großen Rath allhier gesucht und unter dem 19. Martÿ und 14. Aprilis jüngst erhalten, Eine Behausung höfflein hinderhauß Bronnen und hoffstatt cum omnibus appertinentÿs ahne der Obern straß, einseit neben dem Pfarrhauß zum Alten St Peter, anderseit neben Brandt dem haffner hinten auff eine dem Stifft zum Alten St Peter gehörigen behausung, und zum grünen Faß genannt

François Henri Dautel et Marie Madeleine Lang font dresser en 1727 un état de leur fortune dans lequel est portée la maison.
François Henri Dautel vend la maison 1 040 livres à Anne Salomé Füssinger, femme séparée quant aux biens du notaire Jean Henri Lang (l’acquéreuse est la belle-sœur du vendeur)

1728 (1.7.), Chambre des Contrats, vol. 602 f° 306-v
H. Frantz Heinrich D’autel Notarius Publicus
in gegensein Fr. Annæ Salome geb. Füßingerin H. Not. Johann Heinrich Lang separirte Ehefraun beÿständlich ihres Curatoris H. Lt. Johann Jacob Schübler practici beÿ löbl. Ammeister audientz und ihres Stieffbruders Christoph Saum des Seÿlers
Eine Behausung bestehend in Vorder und hinder hauß hoff Bronnen und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten wie auch denen Liegerlingen im Keller in der Obern Straß, einseit neben der zur Kirch zu Alten St Peter gehörigen Diaconat behausung anderseit neben Schulmeister dem Leinenweber hinten auff eine dem Stifft zum alten St Peter zuständiges Canonicat: hauß, zum grünen: faß genannt – um 708 pfund ausmachende capitalien verhafftet, geschehen um 341 pfund

Anne Salomé Füssinger hypothèque la maison au profit de la Haute Ecole

1735 (1.7.), Chambre des Contrats, vol. 609 f° 462-v
Fr. Anna Salome geb. Fußingerin weÿl. H. Johann Heinrich Lang Jun: Notarii Publici und Practici seel. hinterlassene ohnbevögtigte wittib mit beÿstand ihres sohns Johann Daniel Lang des ledigen mehrjährigen Knopffmachers
in gegensein hiesiger hoher schuel Schaffners H. Philipp Jacob Oesinger von dasigen H. Pflegern bevollmächtigt – schuldig seÿe 250 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in vorder: und hinderhauß, hoff und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in der Obern straß, einseit neben einer zur Kirch zum alten St Peter gehörigen Diaconat: behausung, anderseit neben weÿl. Jacob Bronn des Nagelschmidts Erben hinten auff verschiedene dem Stifft zum Alten St Peter gehörigen hauß gärtten – als ein während ihrem wittwen stand erkaufftes guth

La maison figure à l’inventaire dressé en 1738 après la mort d’Anne Salomé Füssinger.
Ses deux enfants et héritiers la vendent en 1744 à Jean Bauer, secrétaire de l’accise, et à sa femme Anne Marie Hornus

1744 (17.8.), Chambre des Contrats, vol. 618 f° 443-v
Johann Daniel Lang der knopff macher und deßen schwester Fr. Catharina Elisabetha geb. Langin Johann Daniel Bär des Paßmentirers ehefrau
in gegensein H. Johannes Baur des Schreibers in dem Umgeldhauß und Annæ Mariæ geb. Harnußin
eine behausung bestehend in vorder und hinderhauß, hoff, bronnen und hoffstatt mit allen übrigen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten ane der obern straß ohnweit der kirchen zum alten St Peter, einseit neben einem an erstgemeldter Kirch gehörigen Diaconat hauß, anderseit neben Johann Meyer dem Chirurgo, hinten auff eine dem Stifft alten St Peter gehörigen Canonicat behausung – und denen liegerlingen im keller – als ein mütterlichen erbguth – um 1600 pfund

Fils d’aubergiste, Jean Baur alors aubergiste à la Charrue épouse en 1732 Marie Salomé Schmidmeyer : contrat de mariage, célébration
1732 (21.5.), Me Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 40)
(Eheberedung) zwischen dem Ehrengeachten Hn Johann Bauren dem ledigen Gastgebern Zum Pflug und burgern allhier alß Hochzeitern ahne Einem,
und dann der Viel Ehr undt tugendbegabte, Jungfr. Mariæ Salome Schmidmeÿerin weÿl. H. Johann Matthiæ Schmidmeÿer, geweßenen Föchhändlers und burgers Zu Straßburg seelig nachgelaßeneer ehelich. Tochtern alß der Jungfr. Hochzeiterin ahne dem andern theil
Straßburg den 21. Maÿ 1732. [unterzeichnet] Johannes baur Als hochzeiter, Maria Salome schmidtmeÿerin Alß hochzerin (i 117)

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 113-v, n° X)
1732. Dominica Trinitatis et I. Trinit. proclamati sunt Johannes Baur, der ledige Würth v. burger alhier Johann Friderich Baur deß Würths v. burgers alhier ehel. Sohn, v. Jngfr. Maria Salome, Weÿl. H. Johann Matthias Schmidtmeÿer geweßenen Rauch: Waarhändlers v. E. E Kleinen Rahs Alten beÿsitzers nachgelaßene ehel. Tochter. Copulati sunt Mittwoch d. 18. Junÿ

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans l’auberge à la Charrue qui appartient au marchand Jean Michel Schweigheusser. Ceux du mari s’élèvent à 717 livres, ceux de la femme à 869 livres
1732 (2.7.), Me Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 7) n° 101
Inventarium über H. Johann Bauren des Gastgebers zum Pflueg und Fraun Mariæ Salome geb. Schmidtmeÿerin burgere zu Straßburg in den Ehestand vor ohnverändert einander zugebrachte Nahrungen – in ihrem ohnlängst angetrettenen Ehestand und in denen vor mir Notario auffgerichteten Ehe Pactis sich reserviret und vorbehalten haben
In fernerem Gegensein Fr. Annæ Catharinæ Baurin geb. Schweigheußerin deß Ehemanns eheleiblicher Mutter
Inn einer ahne der Steinstraß gelegenen das Würth und Gast Hauß zum Pflueg genanndt in dieße Nahrungen Nicht sondern H. Johann Michael Schweigheußer dem Handelßmann eÿgenthümlich zuständigen behaußung
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in Ehestand gebrachtes Vermögen, Sa. hausraths 302 lb, Sa. Weins und Faß 269 lb, Sa. Pferds 7 lb, Sa. Silbers 7 lb, Sa. baarschafft 48 lb, Sa. Schulden 20 lb, Summa summarum 661 lb – haussteuren 56 lb, des Ehemanns völliges guth 717 lb
der Ehefr: in Ehest. gebracht Guth, Sa. hausraths 230 lb, Sa. Silbergesch. 62 lb, Sa. goldenen Ringe 40 lb, Sa. baarschafft 476 lb, Sa. Schuld 3 lb, Summa summarum 812 lb – haussteur 56 lb, der Ehefrau völliges Guth summa 869 lb – Conclusio finalis 1586 lb

Marie Salomé Schmidmeyer meurt en 1736 dans sa maison, l’auberge au Palais Royal rue des Lods-et-Ventes. La masse propre au veuf s’élève à 351 livres, celle des héritiers à 888 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 063 livres, le passif à 1 512 livres
1736 (12.3.), Me Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 11) n° 165
Inventarium über Weÿl. Fr. Maria Salome Bauerin geb. Schmidtmeÿerin H. Johann Bauren des wûrths und Gastgebers au Palais Royal Haußfr: Verlaßenschafft – welche Freÿtags den 13. zurückgelegten Monats Januarÿ 1736 dieses zeitlichen mit dem Ewigen verwechßelt hinter Ihro zeichlichen verlaßen, durch den Wittiber wie auch Margaretham Singerin die dienst Magd im Hauß (geäugt und gezeigt)
Denominatio haeredum, die Frau hat ab intestato zu Erben verlaßen wie volget 1. Johannem Ohngefähr 3 Jahr alt Undt dann 2. Maria Salome so ohngefehr 1 Jahr alt mit dem Wittiber erzeute Kinder, in derem Nahmen herr Johann Georg Strohl der Kieffer Weinhändler alß Curatoris geordnet

In einer oben ahne der Pfundzoller gaß gelegen das würth: und Gasthauß au Palais Royal genanndten in die Verlaßenschafft gehörigen behaußung
Ane Höltzen und Schreinwerck, Oben In der Cammer A, In der Cammer B oder in d. Magd Cammer, Inn der obern Gastcammer C, In der hind. Camin Cammer, In der Mittlern Camin Cammer, In d. Obern vord. Cam: Cam:, Vor der Obern Vord: Cam: Cam:, In der Obern Gast stuben, In dem Kindts Stübel, Inn der hindersten Cammer, In d. unteren Stübel beÿ d. Küchen
(f° 18) Eÿgenthumb ahne einer behaußung. Nemblichen Eine behaußung bestehend in Vorder und Hinter Hauß das würthshauß au Palais Royal oder zum königlich Palast genandt so gelegen allhier ahne der blau wolcken gaß so ein Eckh oben ahne der Pfundzollergaß einseit und vornen neben H. Johannes Boch dem Kieffer weinhändler 2.s neben Andreas Völckhin dem Maurer und Schirmsverwanth. allhier hinten sowohlen auff obermeldten H. Bochen alß auch erst genandten Völckhen stoßendt, von welcher behaußung solle mann der Stadt Straßburg Pfenningthurn jährlich 5 ß d ahne bodenzinß und dann denen adel. Büttlingischen Erben Jährlichen ebenfalls ahne bodenzinß 10 schilling reichen, (laut) Abschatzung vom 17. Februarÿ 1736 æstimirt und angeschlagen für und umb 3500 R oder 1750 lb, von welchem haußanschlag in Abgang zu bringen 1205, Nach abzug derer 545. Über welche behaußung vormals das wüthshauß zum willkomm ware besagt ein teutscher Kaufbrieff in der C. C. Stuben gefertiget datiret den 19. Junÿ 1685 Wie und auff was Arth aber der hinterlassene Wittiber solches hauß von weÿl. Andreas Rothen wittib der willkomm würthin allhier stehender Ehe ahne sich erkaufft, Solches ist auß dem Neuen in d C. C. Stuben gefertigten dermahlen aber beÿ E.E. Kl: R: prod. Kaufbrieff mit mehreren zu Ersehen
– Abschatzung Vom 17 februarÿ 1736, Auff begehren deß wohll achtbahren und bescheitenen Herrn Johannes Bauer deß wierth und Gastgeberß zum Königlichen Palast gelegen, ist eine behausung alhier in der Statt Straßburg welches ein Eck in die Pfund Zoller gaß, ein seits Neben H Johannes Bochen dem Küffer anderseits und auch hinden zum theill auff Johannes Völckin dem maurer Stoßendt, welche behausung sehr schmall auf auß wëntig noch nit völlig auß gebauen, worinnen unden auff dem botten die Gast stube hauß Ehren darinnen die stëge neben dar an die Küchen und Kleines Kammerlein, oben dar über eine Stuben schmales haus Ehren und Camin Cammer, ihm obern stock eine Camin Cammer haus Ehrelein und nebenstuben, under dem tach zweÿ Cammern getrembten Keller sambt aller gerechtig Keidt, vor und umb 3500 Gulden, [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer. Werckmeister deß Zimmer hofs, Johann Peter Pflug wërck Meister deß Mauer hoffs
Deß H. Wbers. ohnverändert Nahrung, Sa. hausraths 53 lb, Sa. lären Faß 12 lb, Sa. silbers 8 ß, Sa. Ergäntzung 459 lb, Summa summarum 526 lb – Schulden 175 lb, verbleiben 351 lb
der Kinder und Erben ohnv: Nahrung, Sa. hausraths 88 lb, Sa. Silbers 19 lb, Sa. Goldene ringe 12 lb, Sa. baarschafft 3 lb, Sa. schulden 175 lb, Ergäntzung 590 lb, Summa summarum 888 lb
Folgt nun die beschreibung der verändert und T. Verlassenschafft, Sa. hausraths 147 lb, Sa. Weins 207 lb, Sa. Gutschen 72 lb, Sa. silbers 35 lb, Sa. baarschafft 28 lb, Sa. Eigenthum ane einer behaußung 545 lb, Sa. schulden 27 lb, Summa summarum 1063 lb – Schulden 1512 lb, passiv onus 449 lb – Conclusio finalis und Stall summ 790 lb
Copia der vor mir aufgerichteten Heuraths Verschreibung unterm 21. maÿ 1732
Copia Codicilli reciproci unterschriebenen Notario den 27. aug. 1732

Jean Baur se remarie en 1735 : contrat de mariage passé à Colmar (copié à l’inventaire après décès), célébration. Catherine Hornus devient bourgeoise en janvier 1737.
Copia Heuraths Contract – zwischen dem Ehrengeachen Herrn Johann Baur, Vornehmen burger und Gastgeber au Palais Royal Löbl. Statt Straßburg Herrn Hochzeiter Eines, So dann der Viel Ehren undt tugendt: begabten Jungfrauen Annâ Catharinâ deß auch Ehrengeachten Herrn Johann Peter Hornus, burgers undt Weißgerbers in Colmar Ehelich erzeugter Tochter Jungfer Hochzeiterin andern theils – So beschehen Colmar den 10. Octobris des 1736. Jahrs – Unterschrieben Jäger Gerichtschreiber

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 139-v)
1736. Dominica XXII et XXIII Trinit. proclamati sunt Herr Johannes Baur der Gastgeber und Burger viduus alhier V. Jgfr. Catharina Herrn Johann Peter Hornüß des Weißgerbers v. burgers in Colmar elehl tochter copulati sunt Mittw. d. 7. Novembr. [unterzeichnet] Johannes baur als hochzeiter, Catharina Hornußin alß hochzeiterin (i 144)

1737, 4° Livre de bourgeoisie, p. 1042
Catharina Hornußin Von Colmar geb. erhalt d. br. Von ihrem ehemann Johann Baur b. und gastgeber au Palais Royal alhier umb d. alt. b. will beÿ E: E: Zunfft d. freÿb. dienen. Prom. Eodem [5.ten Jan. 1737]

Les préposés en chef de l’accise ont nommé Jean Baur pour tenir le registre des vins français et étrangers. Les Quinze confirment le 3 mars le règlement qu’ils ont rédigé avec l’approbation de la chambre d’économie. Jean Baur prête serment le 10 mars.
1742, Protocole des Quinze (2 R 151, notes 152)
Projectirte Ordnung für Johann Baur den Schreiber im Umbgeldt
(p. 171) Sambstag d. 3. Martÿ 1742. Johann Baur Schreiber in dem Umbgeld Ordnung
Ober Umgelt herren laßen durch Herrn Secretarius Kleinclaus proponiren, Es seÿe bekant daß Johannes Baur bestellet worden jn dem Ungelt bureau das jenige buch zu halten in welches die Frantzösische und andere Fremde Wein eingetragen, Wegen dieses officianten functionen hätten Sie, Obere Ungelt Herren eine Verhaltungs-Ordnung projectirt, welche das Oeconomie bedacht in præsentia des herrn Prætoris Regÿ Excellenz abgeleßen worden, und laute solches wie folgt. Ille ließt solches ab, und setzt hernach beÿ Es stehe Zu Mghh ob Sie an dero hohen orth dießes project approbiren und erkennen wollen, daß solches gemeltem Baur zugestellt, Von Ihme in duplo abgeschrieben, und er hernach darauff in dießer stub beeidiget werden solle. Erkandt also beleibt.
Vid. dieße ordnung Zu end gegenwärtigen protocolls angehefft.

L’orfèvre Tobie Louis Krug rend compte de sa tutelle des biens qui appartiennent aux enfants de Jean Baur et d’Anne Catherine Hornus
1764 (27.8.), Not. Schweighaeuser (6 E 41, 575) n° 29
Rechnung Mein Tobias Ludwig Krug des Silberarbeiters und burgers allhier zu Straßburg als geordnet und geschworenen Vogts weÿl. H. Johannes Bauren gewesenen Controlleurs in hießigem Umgeld u. b. hieselbsten in 2.ter Ehe mit fr. Anna Catharina geb. Hornußin erziehlter 3.er Kinder, Namens Anna Catharina, Maria Margaretha und Johann Daniel derer Bauern, Innhaltend was ich dießer meiner dreÿen Curanden halben seith angetrettener Vogteÿ und der in Anno 1752 überkommener Verwaltung bis dato 27. aug. 1764 eingenommen und außgegeben auch sonsten verhandelt habe – Erste Rechnung dießer Vogteÿ.

(p. 200) Sambstag d. 10. Martÿ 1742. Johann Baur pt° Jurame,y
Johann Baur der Schreiber in dem Umbgeld deme seije Newe Ordnung durch die Wohlverordnetee Ober Ungelt Herren abgeleßen worden, stellt sich ad Juramentum. juravit.
(Rapiarium f° 61, 66)

Le secrétaire de l’accise Jean Baur meurt en 1745 en délaissant deux enfants de son premier mariage et trois du deuxième. Les experts estiment la maison 1 500 livres. La masse propre à la veuve est de 413 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 2003 livres, le passif à 2751 livres.

1745 (19.5.), Me Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 19) n° 279
Inventarium über Weÿland Herrn Johannes Baueren, deß geweßenen Schreibers in dem Umbgedt undt burgers Zu Straßb. seel. Verlaßenschafft, Auffgerichtet in Anno 1745. – welcher Mittwochs den 21.sten deß Monaths Aprilis fürwährenden 1745.ten Jahrs die Schuldt der Natur bezahlet hat, hinter Ihme Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auff geschehenes geziemendes Ansuchen Erfordern und Begehren sowohl der hinterbliebenen heranacher gemeldten Frau Wittib als auch deß seelig Verstorbenen Verlaßener ehelicher Kindter geordnet und geschworenen Vögten (…) durch die Viel Ehren und Tugendt: reiche Frau Annam Catharinam Bauerin gebohrne Hornußin die hinterbliebene Frau Wittib beÿständlichen deß Wohl Ehrenvesten weißen undt Großachtbahren Herrn Frantz Heinrich Staedel, Eines Ehrsamen Großen Raths alten wohlverdienten beÿsitzers und dermahligen Hoch: verordneten Inspectoris in allhiesigem Umbgeldt Hauß, Ihro der Frauen Wittib ahne Vogt Statt hierzu Erbettenen und zugegen geweßenen Hochansehnlichen Herren Assistenten – So beschehen allhier in der Koenigl. Freÿen Statt Straßburg, Mittwoch den 19. deß Monaths Maji A° Dni 1745.
Denominatio hæredum. Der Verstorbene herr Johannes Bauer, Eingangs gedacht seel. hat ab intestato Zu Erben verlaßen, Nahmentlichen vnd 1. Johannes Bauer so in circa 12 Jahr alt, Ferner 2. Mariam Salome, welche ohngefehr 10 alt, Welche beede Kindtere der abgeleibte Herr mit weÿland Frauen Maria Salome gebohrner Schmidtmeÿerin seiner Ersteren Ehefrauen Längst seeligen Ehelichen erzeuget. In dererßelben Nahmen der auch wohl Ehrenachtbare herr Johann Georg Strohl, der Kieffer, Weinhändler und burger allhier Zu Straßburg, alß dereselben (…) geordnet und geschworenen Vogts dem Geschäfft in Persohn beÿgewohnet und derer Interese observiret hat.
Weither 3.tio Catharinam Salomeam, so in circa 7 Jahr alt und 4. Margaretham Barbaram welches das 4. Jahr des alters Erreichet, so dann 5.to Johann Daniel, so ohngefähr 3. Jahr alt. Vorher gemelte 3. Letzere Kindter aber hat der seelig verstorbene mit der hinterlaßenen in dem Eingang benandten fr. Wittib in deßen 2.er undt Letzter Ehe erziehlet. Und ist in solchen 3. Kindter 2.ter oder Letzten Ehe persönlich zugegen gewesen der Wohl Ehrengeachte undt Kunsterfahrene Herr Tobias Ludwig Krug der hiesige Silber: arbeiter und burger alß ermeldter 3.r Kinder (…) geordnet und geschworener Vogt

Inn einer allhier Zu Straßburg ahne der langen Straaß gelegenen zum grünen Faß genandten in der Theilbahre Verlaßenschafft gehörigen dahero hernach inventirten behaußung ist befunden worden, wie volget
Ane Höltzen undt Schreinwerck. Auff der ohneins öbersten Bühne, Inn der oberen Cammer A, In dem oberen Cämmerl. B, Inn der Soldaten Cammer, Inn dem hinteren Stübel, Inn der Küchen, Inn dem hauß Ehren, Inn dem Keller
Eÿgenthumb ahne einer behaußung so in d. Benef. Nahr. gehg. (T.) Nemlichen eine behaußung bestehendte in Vorder: und hinder hauß, Hoff, bronnen undt hoffstatt, sambt allen überigen deroßelben begriffen, weithen Zugehörden undt Rechten allhier Zu Straßburg in der Obern Straß ohnweit der Kirchen Zum Alten St Peter, einseit neben I.r erst ermelter Kirch gehörigen Diaconat behaußung, Anderseith neben einem Hn Johannes Meÿer sen. Chirurgo und Burgern allhier zuständigen behaußung, hinten auch auff eine dem Stifft Alten St. Peter gehörige Canonicat: behaußung stoßendt, gelegen, Welche behaußung cum appertinentÿs durch (die Werckmeistere) Zufolg dererselben vorgenommener Abschatzung undt deß wegen unterm 17. Maji dießes 1745. Jahrs außgestellten dahero Zu mein deß Notarii Concept gelüfferten Abschatzung Scheins für Freÿ Leedig undt Eÿgen æstimirt worden für und umb 3000 gulden, welche allhier in Außwurff antreffen 1500 lb. Pro Nota. Die auff Solcher behaußung Verzinßlich Hafftende in 2.en Posten zu 620. lb. d außmachtend Capitalien Seind wie fol. 116.b et seq. Ersichtlich passive Eingetragen Zu befinden, Hiehero Zum bericht. Über solche behaußung aber ist vorhandten ein teutscher Pergamenter auß allhies: C. Contract Stuben gefertigt und mit deroselben anhangenden Insiegel bekräfftigtet und. d. 17. Aug. 1744 datirten Kaufbrieff, so beÿ gegenw. Verl. Inventur mit Lit. A. marquirt worden, worauß zu Ersehen wie und auff waß arth der Abgeleibte seelig, undt deßen hinterbliebene wittib Solche behaußung von Mr Johann Daniel Bauer dem Knöpfm. und burgern allhier et Cons. ahne sich erkauft. Meldet über solche behaußung ferner ein älterer Pergam. d° aus dito und mit dito so datirt den 1. Julÿ 1728. Welcher mit altem Lit. D notiret und dermahlen darbeÿ gelaßen Worden. Sonsten hat sich beÿ gegenw. Verl. Inventation über vorher beschriebene behaußung nichs weitheres schrifftlichen her vor gethan.
– Abschatzung dem 17. Maÿ: 1745. Auff begeren Weillandt deß wohll achtbahren und bescheitenen H. Johanneß Bauer deß gewëßenen scribent ihm ungeld seel. hinder Laßenen frau wittib und Erben, ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg, in der Langen Straßen gelegen ein Seitß Neben einen Stiffts hauß Zum alten St: Peter gëhorich ander Seitß an H Dobiaß Meÿer dem balbirer hinten auch auff ein Stifftß hauß Zum alten St. Peter gehörich Stoßent, welche behausung unden ein gangß, ein Stuben Cammer Kuchen hauß Ehren und Nëbenß Cammer, gewölbter Keller, der hoff und bronen ihm hinter hauß unden ein schmaller gang und Cammer, getrëmbter Keller, oben dar über ihm Ersten Stock, eine Stuben mit einen Allkoff hinten dar an gëgen dem hoff die Kuchen und daß hauß Ehren, der gang und daß Stübell ihm hinderhauß, ihm 2.ten Stock eine Stuben Cammer Küchell haußehren, der gang und Stübell ihm hinderhaus oben die soldaten Cammer mit einen halben tach, ein alter tach Stull under dem tach 3: Cammern mit diellen zu geschlagen, steinerer gëbell Sambt aller gerëchtig Keidt wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen wërck Meister sich in der besichtigung befundten und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wierdt Vor vnd Umb Dreÿ Tausent Gulden. Bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërck Meister, Pflug Statt Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Münsters, Johann Jacob Biermeÿer. Werckmeister deß Zimmerhof
Eÿgenthum ahne einem Liegende, Grund oder Garthen wie auch Garthen häußl. so in der Benef. E. Nahrung gehörig, Benandlichen ein Garthen so ohngefähr ein zweÿtel Grundt seÿn solle, sambt einem darinn befindl. Garthen Häußlein (…)
und Schopff samt übrig deßen zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten so gelegen ahne der vorstatt Steinstraß und dem so genandten Gutleuthgäßlein es. neben Lt Johann Georg Marbach dem Färber as. neben weÿl. H. Ulrich Greiners gew. E.E. großen Raths alten beÿsitzers seel. Nachgelaßener wittib und Erben hi. auff einen H. Joh: balthaßar bischoff holtzhändlers und der Stadt Straßburg Pfenningthurn altem dreÿern zuständigen Garthen stoßend, von welchem garthen ist man dem Mehrern hospithal Jährlich 12 ß 6 d ahne bodenzinß zu reichen den 26. maÿ 1745 angeschlagen worden um 550 gulden oder 275 lb, hier von aber ist dißorts in abzug zu bringen vor erwehnter 12 ß außmachenden bodenzinß zu doppeltem capital gerechent 25, bleiben 250, und ist die vorhandene Neuen bronn hütt æstimirt word. pro 5, Wie und auf Was arth aber der verstorbene solchen Garthen ahne sich eÿgenthümbl. gebracht meldet C.C. Stube, den 10. mart. 1744, ferner C. S. Stuben den 9. aug. 1675 sonsten aber hat sich nichts schiffl. befunden
Ergäntzung der Frau Wittib inn der Ehestand vor ohnverändert Gebracht, aber währender Ehe Verändert und Abgeg. Vermögens. nach Anleithung deß Über beeder ges. Ehl in den Zum theil zu einander für ohnverändert gebrachte Nahrung durch mich Notarium unterm 14. Sept. in A° 1737. et seq. auffgerichteten Inventarii
Wÿdumb, So der Verstorbene seel: auß deßen Voriger Ehefrauen biß ahne seinen Todt genoßen hat (…)
Norma hujus inventarii. Der frau Wittib Ohnveränderte Nahrung, Sa. hausraths 2 lb, Sa. Silbergeschmeids 2 lb, Sa. Goldenen Ring 10 lb, Sa. der baarschafft 75 lb, Sa. der Schulden 75 lb, Ergäntzung 247 lb, Summa summarum 413 lb
Solchemnach wird auch deß seelig verstorbenen sowohlen Ohnverändert Theilbahre Verlaßenschafft /:Undt Zwar weilen die fr. Wittib auff die letztere tam active quam passive renunciret:/ unter einem Titul Nemlichen der Beneficial Erbenn Ohnverändert und Theilbar tractirt – Sa. hausraths 14 lb, Sa. Wein und Lährer Faß 50 lb, Sa. Viehes 2 lb, Sa. Handgeschirrs zum Garthenwerck gehörig 15 ß, Sa. Thabacks 4 lb, Sa. Silbers geschirr und Geschmeids 22 lb, Sa. Gold Ringleins 10 ß, der baarschafft 12 lb, Sa. behaußung 150 lb, Sa. Garthens 254 lb, Sa. Activ schulden 10 lb, Summa summarum 2003 lb – Schulden 2751 lb, Detrahendo 747 lb – Schluß oder Stall Summma 871 lb
Copia Heuraths Contract (…) So beschehen Colmar den 10. Octobris des 1736. Jahrs – Unterschrieben Jäger Gerichtschreiber
Copia unterem 27. des Monats Marti in A° 1745 auffgerichteter Codicillarischer Verordnung – (…) in einen ahne der obern Langen Straß ohfern der Alten St Peter Kirch gelegen Zum grünen Fäßlein genandte beeden Disponirenden Ehe Persohnen eÿgenthümlich zuständige behaußung deren Mittlern Stocks bewohnende Stub mit denen Fenstern auff die gaß aussehend (…) Zwar der Ehemann Kräncklichen und schwachen Leibs Sie die Ehefrau aber gesundt gehendt: undt stehenden Leibes Frantz Heinrich Dautel, Notarius publ: jur:

Anne Catherine Hornus à laquelle le Petit Sénat a attribué la succession de son mari hypothèque la maison au profit des enfants issus du premier mariage de son mari

1745 (12.8.), Chambre des Contrats, vol. 619 f° 551
Fr. Anna Catharina geb. Hornußin weÿl. H. Johann Baur des schreibers im Umbgeld wittib mit beÿstand H. Frantz Heinrich Städel exsenatoris und Inspectoris gedachten Umbgelds
in gegensein Johann Georg Strohl der weinhändler als vogts gemelten Bauren in erster Ehe mit weÿl. Mariæ Salome geb. Schmidtmeÿerin erzeugte zweÿ kinder demnach sie Baurische wittib zufolg E. E. Kleines Raths bescheids vom 19. Junÿ jüngst ihres Ehemanns massa active et passive übernommen – schuldig seÿe 800 lb
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder und hinder hauß, hoff, hoffstatt cum appertinentis ane der Obern straß ohnfern der Kirchen zum alten St Peter, einseit neben einem zu solcher Kirch gehörigen Diaconats hauß, anderseit neben Johann Meÿer Jun: dem Chirurgum, hinten auff eine zu dem Stifft alten St Peter gehörigen Canonicat behausung

Anne Catherine Hornus hypothèque la maison au profit du passementier Jean Daniel Bær

1746 (17.2.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 116
Fr. Catharina geb. Hornußin weÿl. H. Johannes Baur des schreibers im Umgelds hauß wittib mit beÿstand H. Frantz Heinrich Städel exsen. und Inspectoris im Umgeld
in gegensein Johann Daniel Bär des Paßmentirers – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, eine zum grünen faß genante behausung bestehend in vorder und hinder hauß, hoff und hoffstatt ane der Obern straß ohnfern der Kirche zum alten St Peter, einseit neben einem zur solcher Kirchen gehörigen Diaconat hauß, anderseit neben Johannes Meÿer Jun. Chirurgo, hinten auff des Stiffts alten St Peter gehörigen Canonicat hauß

Anne Catherine Hornus se remarie avec l’aubergiste Jean Thiébaut Blümel : contrat de mariage, célébration. La maison figure à l’inventaire de leurs apports

1746 (29.1.), Me Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 41)
Heuraths Abrede So Zwischen Hr Johann Theobaldt Blümel, dem Ledigen Glas: Schneider, Hn Joh: Friderich Blümel auch Glas Schneiders und burgers Zu Straßburg ehel. Sohn, beÿst. deßelben, mit auch Hn Johannes Blümel ebenmäßigen Glas Schneiders und Schreibers auff dem Mauerhoff seines Vatters brud. beede burger Zu Straßburg alß Hochzeiter ahne Einem
Undt dann Fr. Annæ Catharinæ geb. Hornußin, weÿl. Hn Johannes Baueren des gewesenen beampten in allhießigen Vmbgelts und burgers allhier see. hinderbliebener Fr. Wittib mit assistentz S. T. Herrn Frantz Heinrich Stadels Exsenatoris u. wohlmeritirten Inspectoris in vorged. Löb. Umbg. dero ahne Vogt Statt erbettenen Assitenten wie auch H. Tobias Ludwig Kruegen des Silberarbeiters dero 3. Kk. voriger Ehe geordnet und geschworenen Vogten
So beschehen und Verhandelt allhier in der Königl. Freÿen Statt Straßburg Sambstags den 29. des Monaths Januarÿ A° Domini 1746 [unterzeichnet] Johann theobald blümel als hochzeiter, Annna Catharina baurin witib alß Hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. 179-v, n° 3)
1746. Mittw. d. 2. Martÿ wurd. nach 2. mahl. ordentl. Proclamation ehelich copulirt H. Joh: Theobald Blümel lediger Gastgeber und burger alllhier H. Joh: Friderich Blümel des Mechanici u. b. h. l. ehel. sohn, u. Fr. Anna Catharina geb. Hornußin weÿl. Hn Johann Baur gew schreibers im Umgeld u. burgers allhier nachgel. wittib [unterzeichnet] Johann Jacob blümel als hochzeiter, Anna Catharina Baurin als hochzeiterin (i 184)

1746 (21.5.), Me Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 22) f° 307 b
Inventarium über H. Johann Theobaldt Blümel, des Caffetier, undt Fr. Annæ Catharinæ gebohrner Hornußin, beeder Eheleuthen undt burgere Zu Straßburg vor Ohnverändert in den Ehestand einander Zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet in Anno 1746. – in Ihrem ohnlängst angetrettenen Ehestand ein ander Zugebracht, und in denen vor mir dem unterschriebenen Notario sub dato 29. Januarij in dießem 1746. Jahre Aufgerichteten Ehe: Pactis vor ohnverändert sich außdrucklichen reserviret undt vorbehalten haben
So beschehen allhier in der Koeniglichen Freÿen Statt Straßburg In fernerem Persönlichen beÿweßen H. Joh. Friedrich Blümel Rubin: Schneiders, des Ehemanns Vatters (…) Wie auch H. Tobiæ Ludwig Krueg des Silber: arbeiters der Ehefraun 3.r KK voriger Ehe geschwornen Vogten (…) Straßburg den 21.ten des Monats Maji A° Dni 1746

Inn einer allhier Zu Straßburg in der Obern Langen Straß ohnweit der Kirchen zum Alten St: Peter gelegenen der Ehefraun vor Ohnverändert gehörigen, dahero hieunten inventirten Zum grünen Faß genandten behaußung, ist befunden Worden wie volget
Ane Höltzen und Schreinwerck. In der billiard oder großen Obern Stuben, Inn der Soldaten Cammer, In dem hintern Stübel, Auff der Bühnen, In dem Hauß: Ehren beÿ der Obern od: Billiard: Stub, In der Cammer dabeÿ, Im obern hintern Gemach auf dem gang so vorhin ein stübel war, Inn dem haußehren, beÿ der obern od: Billiard stub, Inn der Küche beÿ der Billiard stub, Inn dem Keller
(F.) Eÿgenthum ahne einer behaußung. Nemblichen eine behaußung bestehendt in Vorder: undt hinder Hauß, Hoff, Hoffstatt und Bronnen sambt allen Überigen deroselben Weithen, Rechten, Zugehördten undt Gerechtigkeiten, welche dermahlen auß hohen obrig: Erlaubnus zu einem Caffee Hauß gemacht worden, undt gelegen allhier ahne der oberen Langen Straß ohnweit der Kirchen Zum Alten St Peter einseit neben einer erst: ermeldter gehörigen Diaconat Behausung, 2. seith einem Hn Joh. Meÿer Sen: Chirurgi u. burger Zu Straßb. Zuständigen hauß, hinten auff eine dem Stifft A: St. Peter gehörige Canonicat behausung stoßendt, Welche behaußung jedoch ohnpræjudicirlich Für Freÿ Leedig und Eÿgen alhier in außwurf gebracht wirdt, Für und umb 1800 lb. Pro Nota. Die auff Solcher behaußung Hafftende Capitalien und beschwährdten, welche die Ehe fr. Vor dießen abgetrettenen Ehestandt schuldig gewesen, sind hieunten passive Eingetragen Zu Ersehen.
Wie und welchergestalten die Vorher: inventirte Auß der Ehefr. Vorigen Ehe herrührige T: Behaußung, ane dießelbe eÿgenthümblichen Kommen undt gelanget, ein solches ist auß einem auß E. E. Kl. Raths Mem. gefert. extractu de dato 19. Junÿ de Anno 1745 mit mehrem Zu Ersehen
Hierüber meldet ferner j. teutscher Perg. auß allhies: C. C. Stuben gefertigt und mit deroselben anhang. Ins. verw. Kaufbrieff, so datirt d. 16. Martÿ 1744 welcher mit altem Lit. B. marquiret. Worüber weiter besagt ein ältere teutscher Pergam. auß allhies. C. C. Stuben gefert. u. mit deroselb. anhang. Insiegel Corroboriret Kaufbrieff, welcher mit alten Lit.A. und B notirt. Sonsten aber solle Über Vorher beschriebene behaußung nichts schrifftl. Vorhanden seÿe, Hiehero Zum bericht.
der Ehefr 3.er Kindter voriger Ehe Göttel Geldt betr. Catharinæ Salome – Margarethæ Barbaræ – Johann Daniel
Norma Hujus inventarii. Deß Manns in den Ehestand gebrachtes Vermögen Und Zwar Weilen solches Leedig allein in deßelben ahne seinem Leib gehörig Kleÿdung und weißen Gezeug Vnd denen hernach inventirt wenige Posten ahne Silber, so dann deßen Antheil der Haussteuren bestehet, alß wird Männiglichen ahne statt der beschreibung (…) den 21. Maji 1746. getroffenen (…) Vergleich (…),Sa. Silbers 17, haussteuren 34, summa 51. lb
Solchemnach wird auch der Ehefrau für Ohnverändert in den Ehest. gebrachte Nahrung inventirt und beschrieben, Sa. haußraths 229, Sa. Lährer faß 43, Sa. Silbers 54, Sa. Gold. Ring 33, Sa. baarschafft 100, Sa. Eÿgenthumb ahne jr. behausung 180, Sa. schulden 49, Summa summarum 2311 lb – Haussteuren 34, der Ehefrau in den Ehestand gebrachte Nahrung 2344 lb

Anne Catherine Hornus femme de l’aubergiste Jean Thiébaut Blümel loue une cave au brasseur Jean Charles Verius

1746 (28.3.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 240
Fr. Anna Catharina geb. Hornußin H. Johann Theobald Blümel des wirths eheliebstin
in gegensein H. Johann Carl Verius des biersieders
entlehnt, in einer der verlehnerin eigenthümlich gehörig ohnfern der Kirche zum alten St Peter ane der Langen straß, einseit neben einem zu besagter Kirchen gehörigen Diaconat hauß, anderseit neben Johann Friedrich Meÿer dem Chirurgo, gelegenen behausung den vordern keller – auff 9 nacheinander folgenden jahren anfangend von letzt abgewichenen weÿhachten, um einen jährlichen Zinß nemlich 25 gulden

Catherine Hornus femme de Jean Thiébaut Blümel hypothèque la maison au profit du marchand Jean Georges Walter le jeune pour pouvoir la réparer

1746 (28.4.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 312
Fr. Catharina geb. Hornußin Johann Theobald Blümel des wirths ehefrau
H. Johann Georg Walther des jüngern burgers und handelsmanns, zur reparation ihrer hiernach beschriebener behausung – schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand, eine zum grünen Faß genanndte behausung bestehend in vorder und hinderhauß, hoff und hoffstatt ane der Obern Straß ohnfern der kirch zum alten St Peter, einseit neben einem zur solcher Kirchen gehörigen Diaconat hauß, anderseit neben Johann Meÿer Junioris Chirurgo, hinten auff ein dem stifft alten St Peter gen canonicat hauß

Comptes de tutelle que le tonnelier Jean Georges Strohl rend aux enfant issus du premier mariage de Jean Baur
1747 (Weÿhn.), Comptes, (6 E 41, 447) [Dautel]
Rechnung mein Johann Georg Strohlen, des Kieffers und weinhändlers auch burgers allhier zu Straßburg, als geordnet: und geschworenen Vogts Johannis und Mariæ Salome weÿl. herrn Johann Bauren, des geweßenen ehemaligen Gastgebers und nachmaligen Schreibers in allhies. Umbgeld v. b. allhier mit auch weÿl. frauen Maria Salome geb. Schmidmeÿerin seiner erstern Ehefr. seel. ehelich erziehlten und nach tod verlaßener 2. KK., Inhaltend alles desjenige, was ich in ihrem Nahmen von A° 1736. da ich diese Vogteÿ auffgeschwohren biß dato weÿh. 1747 eingenommen und außgegeben auch sonsten gehandelt habe. – Erste Rechnung dieser Vogteÿ.

Rechnung mein Joh. Georg Strohlen, des Kieffers und Weinhändlers auch b. allh. als geordnet: v. geschworenen Vogts Joh. v. Mariæ Salome, weÿl. H. Joh. Bauren des gew. Gastgebers v. nachmaligen Schreibers in allhies. Umbgeld v. b. allhier mit auch weÿl. fr. Mariæ Salome geb. Schmidmeÿerin, seiner Erstern Ehefr. seel. ehelich erziehlter v. nach tod verlaßener 2. KK., Inhaltend alles desjenige, was ich d. Vogt in ihrenthalben von weÿh. 1747. biß dato weÿh. 1749. eingenommen und außgegeben auch sonsten gehandelt habe. – Zweÿte Rechnung dieser Vogteÿ.

Les sœurs Sohns déclarent que Jean Thiébaut Blümel, ancien cafetier, a quitté Strasbourg pour Francfort et que sa femme Catherine Hornus s’est rendue aux colonies anglaises des Amériques où elle a épousé le frère des déclarantes, Jean Georges Sohns, établi à New York en Pennsylvanie. Les faits leur ont été rapportés par leur neveu nommé Jean Georges Sohns comme son père.

1759 (4.10.), Me Elles (6 E 41, 1352) n° 18 b
Declaration – die Ehr und tugendsame Fr. Anna Barbara Hußin geb. Sohnsin weÿl. H. Joh: Jacob Huß des Waffenschmidts Wb. v. Jgfr. Anna Margaretha Sohnin dero großjährige Schwester, beede unter beÿständung H. anthonj fidelis Hürstel Practici alhier, anzeigende wie daß Sie von Seiten weÿl. H. Joh: Friedrich Blümel des vormahligen bs. und Caffésieders allhier so dermalen sich zu franckfurt am Maÿn auffhalten soll, ersucht v. gebetten worden, der Wahrheit zur Steur glaubhafft zu bescheinigen, wie deß ermel. Theobald Blümel vorrmahlige Ehefr. Nahmens Catharina geb. Hornusin so sich nach jeedermans Wißen heiml. Weiß von hier hienweg v. nacher Americam in eine Engl. Colonnie begeben, alldorten an ihr der beeden Comparentinnen Leibl. bruder Johann Georg Sohns den becken zu Neu York in der Provintz Pensilvanien, wieder verheÿrathet (…), Neml. es seÿe vor etlichen Jahren Georg Jacob Sohns seiner Profession ein Metzger ermel. ihres zu Neu York sich häußlich niedergelaßenen bruders ehel. Sohn welcher im 9.t Jahr seines alters aus hiesigem Land mit seinem Vatter vorgedacht nacher Americam gezogen anhero zu ihren Comparentinnen als seinen Tanten gekommen v. ihnen klagend erzählt, wie daß Er auß großen Verdruß Neu York wo er établirt war verlaßen, weilen sein Vatter sich allda mit einer allhiesig. Straßburger frauen sich mit noch etl. Vorheriger hiesiger Einwohner dahien gekommen, verheÿrathet v. durch einen Engl. reformirten Priester trauen v. copuliren laßen, v. Weilen er von einer mit dahien gekommen Nagelschmidts frauen versichert worden, daß ihr Mann zu Stb. noch beÿ leben, hätte er sich mit aller Macht sothaner unbillig v. unchrist. heÿrath widersetzt solche aber dannoch nicht hintertreiben Können, Sie beede Comparentinnen hätten ihren bruder von hier aus benachrichtiget, wie daß seine geehrlichte Frau ihren Mann Nahmens Theobald Blümel noch beÿ leben allhier habe v. daß Sie sich muthwilligen weiß von ihme getrennet allein er habe ihnen durch ein Schreiben wird. zur antwort, daß seiner frauen vorherige heÿrath v. noch lebender erster Ehemann seiner ehe alldorten nicht den geringsten Eintrag thun wurde

Le marchand Jean Georges Walter le jeune a acquis la maison l’année précédente par adjudication faite à la poursuite des créanciers de Jean Thiébaut Blümel. Il revend la maison 1 500 livres au garde magasin Jean Jacques Borneck devant un notaire royal. La vente n’est cependant pas confirmée à la Chambre des Contrats

1765 (15. 8.br), Me Humbourg (6 E 41, 120)
Sr Jean Georges Walter Lejeune
au Sr Jean Jacques Borneck garde Magasin des fourages de Cette ville
la Maison appele Le tonnelet Verd situé en Cette ville dans La grand Rue Le Chapitre de l’Eglise Lutherienne de St Pierre le Vieux d’une part Le Sr Wurtz orphevre par derrière La Recette du Chapitre de L’Insigne eglise collegiale de St Pierre le vieux par devant La grand Rue vis à vis le Sr Braun passementier, Laquelle maison appartient au vendeur comme l’ayant acquise par adjudication faite à la poursuite des créanciers du nommé Blümel Caffetier – moyennant 6000 livres tournois

Jean Georges Walter vend la maison 1 200 livres au culottier Jacques Stœss. Le notaire Jean Elles passe une vente provisoire le 3 mai confirmée par un nouvel acte

1766 (3.5.), Me Elles (6 E 41, 1352) n° 11
H. Johann Georg Walther d. Jg. handelsmann
in gegensein H. Jacob Stöß ebenfalß burger hiesebst
Eine behaußung und hoffstatt mit allen deren gebäuden, Weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten ane d. obern Langen straas, 1.s neben ein Löbl. Collegiat Stift zum alten St Peter gehörigem Evangel. Diaconat hauß, 2.s neben H. N Wurtz dem Goldarbeiter und hinten auf vorgemel. Stifts häußer und von ihme Verkäufer ungefehr vor 2. Jahren auf allhießiger Ganth erkauft worden – um 2400 gulden

1766 (17.5.), Chambre des Contrats, vol. 640 f° 304
Johann Georg Walther der jüngere der handelsmann
in gegensein Johann Stöß dem hoßenstricker
eine behausung, hoff und hoffstatt zum Grünen Faß genannt mit allen begriffen, rechten und gerechtigkeiten ane der Oberenstraß, einseit neben einem dem Stifft Alt St Peter gehörigen haus, anderseit neben N. Würtz dem goldarbeiter hinten auff ged. Stifft Alt St Peter und Joh. Daniel Bähr dem passmentirer – um x capital verhafftet, geschehen um 550 pfund

Originaire de Soultz en Haute-Alsace, le tisserand en laine Jean Jacques Stœss épouse Anne Elisabeth Fehlmann de Strasbourg en 1723
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 97)
Hodie die 19 Mensis Aprilis anni 1723 (…) sacro matrimonii vinculo jn facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Joannes Jacobus Stös lanarum textoris oriundus es obersultz dioecesis basiliensis, Valentini Stös et Mariæ Agathæ Largerin filius legitimus et Elisabetha fellmännin filia legitima defuncti Jacobi fellmann et annæ Bohrerin (signé) Johann Jacob Stöß, signum sponsæ x (i 54)

Jean Jacques Stœss et sa femme Anne Elisabeth Fehlmann font dresser un état de leur fortune pour accéder à la bourgeoisie
1729 (9.8.), Me Brackenhoffer (Jean, 4 Not 35) Varia n° 91
Designatio deß Jenigen Vermögens so hans Jacob Stößen dem hoßenstricker, und fr. Annæ Elisabethæ gebohrner Fehlmännin beeden Eheleuth allhier Zu Straßb. Crafft ihrer deßhaben abgelegten handtrew eigenth. gebührig ist
Erstlich so belauffet des ehemanns vätterliches Vermögen ane liegenden güttern Antheil ane einer behaußung (…) vermög scheins v. attestati H. Remy Not: vnd Stattschreiber Zu Sultz oberhalb Colmar verfertiget, datirt d. 18. Maÿ 1729., auff 1200 livres tournois oder 600. fl.
Item (…) liegende gütther 235 R, Baarem geld (37, 18, 9, 96, 54, 55 fl), Summa 1104 fl.
Straßburg d. 19. Augusti 1729

Ils deviennent bourgeois quelques semaines plus tard en s’inscrivant à la tribu des Drapiers
1729, 3° Livre de bourgeoisie p. 1372
Johann Jacob Stös der Hoßenstricker Von Sultz und sein ehefr. Anna Elisabeth Fellmännin von hier Von hier erhalt. d. b: umb die tertz des neuen b. Wollen beÿ E E Zunfft d. Tucher dienen. Jur et prom. d. 22. Sept 1729.

Jean Jacques Stœss meurt en 1771 en délaissant deux enfants. L’inventaire est dressé dans leur ancienne maison dans laquelle ils se sont réservé la jouissance viagère. La masse propre à la veuve est de 82 livres. L’actif des héritiers et de la succession s’élève à 6 livres, le passif à 77 livres.
1771 (23. Xbris), Me Elles (6 E 41, 1339) n° 515
Inventarium über Weÿland des Ehrengeachten Johann Jacob Stöß des Vormahligen Strumpffstrickers v. bs. dahier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlassenschafft auffgerichtet Anno 1771 – nac seinem den 14. dieses Monath v. Jahrs beschehenen tödl. Ableiben hie Zeitl. verlaßen (…) durch die tugends. Fr. Annam Elisabetham Stößin geb. Fehlmännin die hinterbl. Wb. (geäugt und gezeigt) – So geschehen in der Königl. Statt Straßburg auf Montag den 23. Xbris 1771.
Des Verst. seel. ab intestato hinterlaßene Erben seind Seine mit Eingangs ged. seiner hinterbl. Wb. ehel. erzeugt vnd nach toft hinterl. Kinder mit Nahmen 1° Johann Peter Stöß Garde des Domaines v. b. allhier in Persohn zugegen. 2. Fr. Maria Elisabetha Chapuy geb. Stößin Hn Frantz Lorentz Chapuy des allhiesigen bs. v. taback fabricanten Zu Durlach ehel. Haußfrau, so unter verbeÿstandet erstged. ihres Mariti dem Geschäfft abgewartet, Zu gleichen antheilen

In einer allhier zu Straßburg ane der Obern Langenstraas gelegenen v. anhero nicht gehörigen behaußung ist befunden worden wie folgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia Codicilli so der Verstorbene seel. vor mir Nots: v. Gezeugen den 16. Aprilis lauffenden Jahrs auffgerichtet
Der Wittib unverändert Vermögen, Sa. haußraths 5, Sa. Ergäntzung 77, Summa summarum 82 lb
Solchemnach wird auch der Beneficial Erben unverändert v. die theilbare Nahrung allein in Haußraths bestehend, unter einer Massa beschrieben, 6 lb – Schulden 77 lb, In Compensatione 71 lb
Beschluß vnd Verstallungs summa 11 lb

Jean Jacques Stœss passe une vente provisoire devant notaire au profit du farinier Jean Michel Mæhn. Le vendeur s’y réserve la jouissance viagère d’un logement

1769 (24.4.), Me Hüttel (6 E 41, 859) n° 4
Interims-Kauffverschreibung – H. Johann Jacob Stöß der hoßenstricker
in gegensein H. Johann Michael Mähn des Meelhändlers
die ihme Verkäufer eigenthümlich zuständige behaußung hof und hoffstatt zum grünen faß genandt, mit allen begriffen, rechten und Gerechtigkeiten ane der obern langenstras, einseit neben einem dem löbl. Stift alten St Peter gehörigen und dermahlen v. H. Pfarrer Geiler bewohenenden haus, anderseit neben Mr Frantz Güllot dem Kiefer hinten auff einen gedachtem Stift alten St Peter gehörigen garten – als ein den 17. maÿ 1766 von H. Joh: Georg Walter dem jugern handelsmann erkauftes Guth eigenthümlich gehörig
(…) 6. daß der Verkäufer so lang er beÿ leben seÿn wird gegen Entrichtung 30 gulden jährlichen hauszinses die nemliche Wohnung so er in der verkauften behaußung im zweÿten stock würcklich bewohnte und aus einer Stub und Stubkammer Kuchen einer andern Kammer auf dem nemlichen boden einer bühnen Kammer platz im Keller und zum holtz bestehet, fernerhien ohnvertrieben bewohnen könne – um 1250 capital verhafftet, geschehen um 325 pfund

Vente définitive à la Chambre des Contrats

1769 (27.4.), Chambre des Contrats, vol. 643 f° 275-v
Johann Jacob Stöß der hosenstricker und Anna Elisabetha geb. Fehlmännin
in gegensein Johann Michel Mähn des meelmanns und Mariæ Salome geb. Dachertin
eine behausung und hoffstatt zum Grünen faß genandt mit allen gebäu, begriffen, zugehörden, weithen, rechten und gerechtigkeiten ane der oberen Langenstraß, einseit neben einem löbl. Stifft Alt St. Peter gehörig und von H. Pfarrer Gailer dermahlen bewohnten haus, anderseit neben Franz Gilliot dem Kieffer, hinten auff ged. Stifft gehörigen garten – als ein d. 17. Maÿ 1766 erkaufftes guth – die verkeuffer (…), die käuffer hingegen obligiren sich N. Ehrlenholtz dem gastgeber die lehnung und dem keller gegen erhebung des zinnßes aus zuhalten (…) die verkäuffer hat sich auch diejenige wohnung auf d. zweÿten stock so er würcklich innen hat in der verkaufften behausung so besteht in stub, stubkammer, kuche und einer anderen kammer auf dem nemlichen boden auf der bühn eine cammer, im keller ein plätzel um wein zu legen so lang las er im leben seyn wird, um einem jährlichen zinß von 15 pfund – um 1575 pfund

Originaire de Breuschwickersheim, Jean Michel Mæhn demande aux Boulangers un certificat d’admission. Une fois bourgeois, il devient tributaire le 8 septembre 1746
1746, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 10)
(f° 101) Montags den 13. junÿ 1746
Michael Mehn der ledige beckh von brischwickersheim so allhier das handwerckh erlernet producirt seinen lehrbrieff, will dahier Zünfftig und burger werden, bittet umb Einen gerichtilichen Zunfftschein, daß wann Er Verburgert, mann ihne als Einen mit zünfftigen annehmen wolle. Erkandt, seÿe dem Implorant mit gebettenem Schein Zu willfahren.

(f° 105-v) Montags den 8. Septembris 1746 – Frembder Neuzünfftiger, dt. 4. lb 6 ß
Johann Michael Mehn Von Brüschwickersh. producirt idem [burger Urkundt undt Stallschein, will Zünfftig werden] will den meelhandel Treiben, bittet [umb gerichtliche reception] undt Erkandt ut supra [seÿe demselben gegen der gebühr nach ordnung zu willfahren].

Jean Michel Mæhn épouse en 1746 Anne Chrétienne Michel, veuve du boulanger Jean Lentz : contrat de mariage, célébration
1746 (26.6.), Me Kolb (Abraham, 22 Not 24) n° 213
Eheberedung zwischen Michael Mehn Brischwickersheim dem ledigen becken Georg Mehn deß ackersmann alda ehelichem Sohn Hochzeiter ane Einem
So dann Fr. Annæ Christinæ gebohrner Michlerin, weÿl. Johannes Lentzen deß geweßten weißbecken undt burgers dahier Zu Straßburg hinderlaßener wittib der Fr. hochzeiterin andern theils
Actum Straßburg auff Sambstag d. 26. junii 1746. [unterzeichnet] Michael mehn als hochzeitern der hochzeiterin selbstgemachtes Zeichen +

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 180-v, n° 6)
1746, Freit. F. Petri et Pauli d. 29. Junii sind nach 2.mahl, Proclamation ehelich copulirt worden Johann Michael Mähn ledige Weißbeck u. burger h. l. von breuschwickersheim gebürtig, Joh: Georg Mähn des ackermanns u. burgers daselbst ehel. Sohn und Fr. Anna Christina geb. Michelin weÿl. Johannes Lentz gew. Weißbeck und b. h. l. hinderl. witwe [unterzeichnet] Michael mehn als hochzeiter, x der hochzeiterin eingenhändiger Zeichen (i 185)

Originaire de Franconie, Jean Lentz épouse Anne Chrétienne Michel en 1725
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 109-v, n° 14)
1725. Fest. Pentec. et dom: Trinit: seind außgeruffen vnd Mittwochs darauff als den 30. maj. ehel. eingesegnet worden Johann Lentz lediger Beck Von Großelßheim im franckenland, Johannes Lentzen des Ackersmanns daselbsen ehel. Sohn, v. Jungfer Anna Christina Michelin willhelm Michells gewesenen burgers vndt Schloßers allhier Nachgel. Ehel. tochter [unterzeichnet] Johannes Lentz alß Hochzeiter, x Zeÿchen d. hochzeiterin (i 112)

Jean Michel Mæhn devient bourgeois par sa femme le 13 août 1746.
1746, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 263
Johann Michael Mähn der Mehlmann breuschwickersh. gebürtig erhalt das burger recht Von seiner Ehefr. weÿl. Joh: Lentz geweßenen burgers und weißbecken alhier hinterl. wittib um den alten burger schilling und will dienen beÿ E. E. Zunfft der Becken. Jur. d. 13.ten aug. 1746.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison Grand rue. Ceux du mari s’élèvent à 61 livres, ceux de la femme à 132 livres
1746 (20. 7.br), Me Kolb (Abraham, 22 Not 17) n° 414
Inventarium über die Jenige Nahrung so der Ehrengeachte Michael Mehn der Meelhändtler undt die tugendbegabte Fr. Annam Christinam gebohrne Michelin, beede Eheleuthe undt burgere dahier Su Straßburg Einander Inn den Ehestandt gebracht, auffgerichtet Anno 1746. – und Crafft dero mit einander auffgerichteten Eheberedung für unverändert reservirt undt Vorbehalten – So beschehen Straßburg in beÿsein Ursi Stubers der Ehefrauen Schwagers auff Montag den 26. 7.bris 1746.
Inn Einer dahier Zue Straßburg in der Langenstraß beÿ der alten St. Peter Kirch gelegenen und nicht gehöriger behaußung hat Sich befunden wie Volgt
Des Manns Vermögen, haußrath o, Sa. der Früchten 20, Sa. Weins 10, Sa. Silbers 3, Sa. baarschafft 10, Sa. activ schuld 16, Summa summarum 61. lb
der Ehefr. Nahrung, Sa. haußraths 162, Sa. Faß und bitten 2, Sa. früchten, Meel, Kleÿen v. gekörns 117, Sa. Silbers 4, Sa. gold. Ring 9, Sa. baarschafft 55, Sa. activ Schulden 17, Summa summarum 374 lb – Passiv Schulden 242, Rest 132 lb

La tribu de la Lanterne attribue à Jean Michel Mæhn le droit de farinier que détenait le premier mari de sa femme
1746, Protocole de la tribu de la Lanterne (XI 211)
(f° 194-v) den 11. Aug. 1746 – Michael Mähn der beck gebürtig Zu Preüschwickerßh. bittet Ihme seines Vorfahrs Johannes Lentz seel. wannenrecht Zukommen zulaßen. Erkandt willfahr.

Anne Chrétienne Michel meurt en 1758 en délaissant trois enfants issus de son premier mariage. L’inventaire est dressé Grand rue dans une maison qui appartient à la fabrique de Saint-Pierre-le-Vieux. La masse propre au veuf s’élève à 195 livres, celle des héritiers à 46 livres. L’actif de la communauté s’élève à 265 livres, le passif à 247 livres
1758 (21.11.), Me J. Henri Thenn (6 E 41, 744) n° 75
Inventarium über Weÿland der Ehren und tugendsahmen Frauen Annä Christinä Mehnin gebohrner Michelin H. Michael Mehn des Meelhändlers und burgers allhier Zu Straßburg geweßenen ehelicher hausfrauen nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet, in Anno 1758. – nach ihrem Sonntags den 12. Novembris instehenden 1758.ten Jahrs aus dießer welth genommenen tödlichen hientritt, zeitlichen verlaßen – So beschehen Straßburg Dienstags den 21. Novembris Anno 1758.
Die Verstorbene seelig hat ab intestato Zu Erben Verlaßen, wie folgt. 1.mo H. Johann Daniel Lentz den Meelhändler und burger allhier, so verheurathet an fraun Mariam Margaretham gebohrner Lixin, dießem geschäfft beÿwohnende, 2.do H. Johann Lentz auch meelhändler und burger allhier, welcher in Ehe lebet mit Frauen Susanna Margaretha gebohrner Müllerin, so dießen geschäfft abgewartet, So dann 3.tio Jgfr. Mariam Salome Lentzin, deren geordnet und geschworener Vogt ist H. Jacob Ludwig der meelhänlder und burger allhier, welcher dieser Inventation Von anfang biß zu end beÿgewohnt und seiner Curandæ Interesse observirt hat. Alßo alle dreÿ der abgeleibten seel. in erster ehe mit auch weÿland Hn Johann Lentz dem geweßten Weißbecken und burgern allhier ehelich erzeugte Kinder und ab intestato Zu gleichen portionen und antheileren Verlaßenen Erben.

In einer allhier Zu Straßburg ane der langen Straß beÿ dem alten St. Peter Kirch gelegenen der Kirchen fabric gedachter alten St. Peter Zuständigen behaußung befunden worden, wie folgt
(f° 11.) Ergäntzung des Wittibers abgegangenen ohnveränderten guths. Nach besag des über beeder geweßenen Eheleuthen einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen durch nunmehr weÿland H. Notarium Abraham Kolb seel. in Anno 1746. auffgerichteten Inventarÿ
(f° 15) Abzug in gegenwärtig Inventarium. Des Wittibers ohnverändert guth. Sa. Haußraths 1, Sa. antheils ene 1. lähren faß 15 ß, Sa. Silbers 1, Sa. activ schulden 37, Ergäntzung 153, Summa summarum 195 lb
Dießem nach wird auch derer Erben ohnverändert guth beschrieben, Sa. haußraths 64, Sa. Silbers 2, Sa. goldener Ring 1, Sa. Erg. 64, Summa summarum 154 – Schulden 107, Nach solchem abzug 46 lb
Endlichen folgt aucg das gemein, Verändert und Theilbar guth, Sa. haußraths 48, Sa. früchte, meel und gekörns 117, Sa. Brennholtz 4, Sa. wein und faß 2, Sa. Silbers 1, Sa. baarschafft 28, Sa. der activ schulden 62, Summa summarum 265 – Schulden 247 lb, Nach deren Abzug 17 lb
Summan Wÿdembs wie auch prælegaten 151 lb – Stall summ 298 lb
Copia der Eheberedung (…)
Extractus Aus der von der Verstorbenen seel. mit und beneben ihrem erstern Ehemann weÿld Joh: Lentz dem gewesten weißbecken und burgern allhier seel. vor gleichfalls weÿl. Not. Johann Philipp Lichtenberger seel und gezeigen den 23.ten Augusti 1744. auffgerichteten dispositione inter Liberos.
Copia Nach disposition – Frau Anna Christina gebohrne Michelin Michael Mehn des nunmahligen meelmanns und burgers dahier jetzige Ehefrau mich (…) zu sich in dero wohn behaußung in der Langenstraß beÿ der Kirch zum alten St. Peter gelegen beruffen laßen, allwo wir dieselbe zwar unpäßlichkeith halben in Einem bette liegend dannoch aber dabeÿ durch die gnade Gottes guther richtigen Sinnen, vernunfft und Verstandt angetroffen (…) Actum Straßburg auff Sambstag den 18. Novembris Nachmittag Zwischen 4 und 5 Uhr Anno 1753, Abraham Kolb Notarius juratus

Jean Michel Mæhn se remarie en 1759 avec Marie Salomé Dachert veuve du fabricant de pain d’épice Geoffroi Heinrich : contrat de mariage, célébration
1759 (4. 7.bris), Me Stoeber l’aîné (6 E 41, 1225) n° 640
Eheberedung zwischen dem Ehrenachtbaren Hn Michael Mähn dem Meelhändler Wr. und Burgern allhier alß hochzeiter ane einem beÿständl. H. Lorentz Scheer des Kieffers und burgers allhier auch H. Joh: Daniel Lentz Meelhändlers und b. dahier
und der Ehren und tugendsamen Frauen Mariä Salome Heinrichin gebohrner Dachertin, weÿl. H. Gottfried Heinrich, gewesten Lepp Küchlers und burgers allhier seel. hinterbliebenen Wittib, alß der hochzeiterin, unter assistentz Johann Schäfers Zinngießers und burgers dahier, ane dem andern theil gepflogen.
So beschehen Straßburg Dienstags den 4.ten 7.bris A° 1759. inn der Fr. Hochzeiterin behaußung an der Langen Straß gelegen [unterzeichnet] Michael mehn als hochzeiter, Maria Salomeh Heinrichin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 108, n° 24)
1759. Mittwoch den 26. Sept. sind nach Zweÿlahliger Dom: XIV. et XV. Trin. gewesener proclamation in den Stand heil. Ehe eingesegnet Worden Joh: Michael Mähn der wittwer Meelmann und burger allhier und Frau Maria Salome weÿl. Gottfried Heinrich geweßenen Lebküchlers und burgers allhie hinderlaßene Wittib [unterzeichnet] Michael mehn als hochzeitter, Maria Salomeh Heinrichin als hoch zeitterin (i 100)

Fille de jardinier, Marie Salomé Dachert épouse en 1745 Geoffroi Heinrich, fils de menuisier
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 10-v, n° 11)
1745. Mittwoch den 28. April. seind nach ordentlich geschehener proclamation ehelich copulirt und eingesegnet worden Gottfriedt Heinrich Lediger Lebküchler und burger allhier weÿl. Elias Heinrich gewesenen burgers und Schreiners allhier hinterl. ehel. Sohn und Jfr. Maria Salome weÿl. Joh: Jacob Dachert gewesenen burgers und Gartenmanns allhier hinterl. ehel. tochter [unterzeichnet] Gottfried Heinrich als Hochzeitter, Maria salome dachertin als hochzeiterin (i 9)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 309 livres, ceux de la femme à 907 livres
1759 (17.11.), Me Stoeber l’aîné (6 E 41, 1179) n° 1164
Inventarium über des Ehrenachtbaren Michael Mehn, Meelhändler, und der Ehren und tugendsamen Fr. Mariä Salome Mehnin geb. Dachertin beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen auffgerichtet in Anno 1759. – in ihren den 27.ten Septembris jüngst angetrettenen Ehestand Zugebracht, welche der ursachen, alldieweilen in ihrer vor mit Notario den 4.ten dito auffgerichteten Eheberedung §. 2.do wohlbedächtlich geordnet und verglichen, daß alles dasjenige, so sie ane Zeitl. haab, Nahrung und güther einander in den Ehestand Zubringen werden, einem jeeden und seinen Erben vor ohnverändert Verbleiben solle – So beschehen in fernerem beÿseÿn des Ehren und Vorachtbaren Herrn Johannes Schäffer Zinngiesers und burgers allhier, der Ehefr. erbettenen beÿstands, Straßburg Sambstags den 17.ten Novembris Anni 1759.

In einem allhier Zu Straßburg ane der Langen straß gelegenen der Kirchen fabric Zum Alten St Peter zuständigen diesorts lehnungsweiße bewohnenden häußlein befunden worden wie folgt.
Antheil ane einer Behaußung. (F.) Neml. die helfte vor ohnvertheilt von und ane einer behausung ane der obern Langenstraß gegen der Alten St. Peter Kirch über (…)
Widem, Welchen die Ehefrau aus Erster Ehe von Weil. Gottfried Heinrich dem gew: lebküchlers und br. allhier Zu Straßburg seel. lebtägig Zu genießen berechtiget ist
Abzug gegenwärtigen Inventarÿ. Des Ehemanns Guth. Sa. haußraths 121, Sa. Frucht Gekörns und Meels 228, Sa. Silbergeschmeids 12, Sa. Activorum 47, Summa summarum 409 lb – Schulden 100, Nach deren Abzug 309 lb
Dießemnach wird auch der Ehefr.in die Ehe gebrachtes Guth beschrieben. Sa. haußraths 142, Sa. Weins und Fäßlein 8, Sa. Silbergeschmeids 27, Sa. Goldener Ring 23, Sa. baarschafft 755, Antheil ane einer behaußung o, Summa summarum 957 lb – Schulden 50, Nach deren Abzug 907 lb

Jean Michel Mæhn meurt en 1787 après avoir institué pour légataire universel Martin Mæhn, meunier à Breuschwickersheim. Les experts estiment la maison 900 livres. La masse propre à la veuve est de 1664 livres, celle des héritiers de 339 livres. L’actif de la communauté s’élève à 3482 livres, le passif à 1834 livres.

1787 (3.8.), Me Stoeber (6 E 41, 1253) n° 596
Inventarium über weÿl. des Ehrengeachten herrn Johann Michael Mähn des gewesten Meelhändlers und burgers zu Straßburg Verlassenschaft – nach seinem dienstags den 10. Julÿ jüngst aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt, Welche Verlaßenschafft auff ansuchen der hinterbliebenen Wittib Fr. Mariæ Salome Mähnin geb. Dachertin beÿständlich ihres schwagers H. Johann Philipp Lauth des Sandführers, so dann des abgeleibten vollbändigen geliebten bruders und zufolg hernach copeÿlich einverleibten testaments ernannten und instituirten Universal Erbs Martin Mehn des Müllers zu Breuschwickersheim

in einer allhier zu Straßburg an der langenstraß gelegen der fabric der Evangelischen Pfarrkirche zum alten St Peter zuständig und dißorts lehnungsweiße bewohnenden behausung
(f° 8) Eigenthum an einer behausung. Nemlichen 1. behausung hof und hoffstatt zum grünen Faß genannt mit allen deren begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten ane der Obern Langen straß, 1. s. neben einem dem löbl. Stifft zum alten St Peter gehörig dermahlen von H. Pfr. Jost bewohenden behausung, 2 s. neben H. Ehrlenholz dem Gastgeber zum Rubenloch hinten auf einen gedachten Stifft gehörigen Garten, (lautt) abschatzung vom 13. Augusti 1787 taxirt per 900, hierüber bes. ein Kfbrf. in allhießiger C.C. Stb gefertiget sub dato 27. Aprilis 1769
Ergäntzung, vor H. Not. Stöber d. 17. Novembris 1759 aufgerichteten Inventarii
Norma hujus inventarii, der Wittib ohnveränderte Vermögen, Sa. hausrath (89 lb), Sa. Silbers 10 lb, Sa. goldene ringe 10 lb, Sa. baarschafft 5 lb, Sa. Activ schulden 25 lb, Sa. Ergäntzung 1522 lb, Summa summarum 1664 lb
der Erben ohnveränderte Guth, Sa. hausraths 79 lb, Sa. Silbers 10 lb, Sa. Ergäntzung 273 lb, Summa summarum 364 lb – Schulden 25 lb, Nach deren Abzug 339 lb
das gemein verändert und theilbare Guth, Sa. haußraths 96 lb, Sa. Frucht und meel 111 lb, Sa. wein und Faß 181 lb, Sa. Silbers 18 lb, Sa. baarschafft 100 lb, Sa. Eigenthum an einer behausung 900 lb, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 2075 lb, Summa summarum 3482 lb – Schulden 1834 lb, Nach deren Abzug 1648 lb, Stall summ 3119 lb
Wittum, welchen die Wittib aus erster ehe von weÿl. H. Gottfried Heinrich dem Leppkiechler lebenslänglich zu genießen berechtigt ist, krafft einer in C.C. Stb. den 16. mart. 1772 passierten Verschreibung
Eheberedung (…) den 4. sept. 1759, Not. Johann Daniel Stöber
Copia Testamenti clausi, (vermacht) 2. Georg Mehn dem Ackersmann in Preuschwichersheim, 3. Barbara Mehnin so an Sebastian Kiefer den Müller zu Preuschwichersheim, 4. Johann Mehn dem ledigen, 5. Michael Mehn dem ledigen, 6. Catharina Mehnin der ledigen, 7. Jacob Mehn dem ledigen, vorstehende 6 sind weÿl. Georg Mehn des ackersmanns und burgers in Brischwickersheim meines bruders Kinder, 8. weÿl. Jacob Mehn des Wirths und Weinstichers in Schwägen bei Weisenburg meines bruders nachgelassenen Sohn Jacob Diebold Mehn dem ledigen Chirurgum so sich dermalen in königl. Preußischen diensten befindet, 9. weÿl. Johann Mehn des burgers und ackersmanns in Kolbsheim meines bruders nachgelßene Tochter Barbara Mehnin der ledigen, 10. dero schwester Margaretha Mehnin die ledige, 11. weÿl. Hans Antoni des Ackersmanns in brischwieckersheim mit auch weÿl. Fr. Catharina geb. Mehnin meiner schwester sohn Johann Antoni, 13. zu meinem universal Erben Martin Mehn den Müller in brischwieckersheim meinem lieben bruder, den 22. sept. 1777 – Nachverordnung 25. junÿ 1783

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 2 500 florins (1 250 livres) sur un total de 6 500 florins. L’arriéré à verser est ramené de 95 à 50 livres
1787 (1. Sept.), Livres de la Taille (VII 1181, f° 50
(Becker N° 1076) Weÿland Johann Michael Mähn, des gewesenen Meelhändlers und Burgers alhier Verlaßenschaft inventirt Hr Not. Stöber.
Concl. fin: Invent: ist fol: 130.b deductis deducendis 3119. lb 18 ß. 7 d., hierzu gelegt das fol. 131. als Zweiffelhaft eingetragene Capital der 150. lb d. welches für gut Zu achten, thut Zusammen 3269. lb 18 ß 7 d, diese machen 6500. fl verstallte 4000. fl. also Zu wenig 2500. fl
Wovon Nachtrag Acht Jahr in duplo à 7 lb 10 ß, 60 lb
und Sechs Jahr in simplo à 3. lb 15 ß, 22 lb 10 d
Ext. Stallgelt pro 1787. 7.
Gebott 2 ß
Abhandlung 5 lb. 16 ß 6 d lb (summa) 95 lb 15 ß 6 d
Auf fürgebrachte wichtige motiva ist der gesamte Nachtrag auf 37. lb 5 ß moderirt und also nachgelaßen worden 45. lb 5 ß. Restiren 50 lb 10 ß 6 d
dt. 1. Sept. 1787.

Le partage des biens qui ont appartenu à Marie Salomé Dachert en 1798 mentionne la vente de la maison à David Nortz devant le juge de paix, confimée par un jugement du tribunal en date du 2 thermidor 6

1798 (4 pluviose 6), Strasbourg 7 (9), Me Stoeber n° 1340
Verkauf Register der in weÿl. fr Maria Salome geb. Dachert auch weil. Joh: Michael Mehn gew. Meelhändlers Wittib verl. gehörig gewes. Mobilien, auf Ansuchen dero verl. Erben benand. 1. Joh: Georg Dachert tagners, 2. weÿl. Joh: Jacob Dachert gew. seilers mit fr. Katharina Salome Walterin erzeugter dreÿer Kinder Joh: Jacob Dachert Seiler alhier, Maria Salome Dachert bs Andreas Imberger schreiners Ehefr:, Susanna Dorotea Dachert bs Ludwig Emmerich Officier unter der 3. brigade 8. Reg. Infanterie legere Ehefr., 3. weÿl. Joh: Daniel Dachert gewes. Meelhändlers mit fr Maria Magdalena geb. Bechtoldin erzeugter dreÿer Kinder Margaretha Salome Dachert bs Joh: Daniel Marzolf Webers alhier Ehefrau, Katharina Elisabetha Dachert so majorennis, Louise Friedrica Dachert so annoch minderjährig deren beeidigter Vormund ist b. Joh: Phil. Lauth Sandführer allhier und 4. fr. Anna Maria Mauthin geb. Dachert erstbenanten b. Joh: Phil. Lauth Sandfuhrmanns Ehegattin

erste Loosung 1455 livres, zweite Loßung 1089 li, den 4 pluviose 6
Ausliefferung desjenigen Wittums so weÿl. fr. Maria Salome geb. Dachert von ihrem verstorbenen Ehemann auch weÿl. Joh: Michael Mähn gewes. Meelhändlers allhier lebenslänglich genoßen, Vermög des über des Wittumstifters Verlassenschafft durch mich den 5. 7.br 1787 errichteten Erörterung, summa ausgelieferten Legaten 5800 livres, den 15. germinal 6
– erschienen brin Anna geb. Mehn bs Joh: Kuß Ackersmanns zu Wolfisheim ehefrau
br David Norz Kiefers, daß sie von demselben als erbin ihres verstorbenen oncle weil. Joh: Michael Mehn gew. Meelhändler alhier so dann als Cessionaria deßen Wittib Maria Salome geb. Dachert hinterlassenen erben den 15. Germinal lezthin und dato diejenige 10 400 francs Kauffschilling capital bezogen habe, welche er br Norz als Käufer der an der obern langen Straß N° 91 bezeichneten behaußung kraft der vor dem friedens richter des i. Gerichts bezicks fürgenommenen mehrmahligen Versteigerungen so den 16. Germinal diesen Jahrs beÿ hiesigem Tribunal bestätiget worden, den 2 thermidor 6

Fils de jardinier, le tonnelier David Nortz épouse en 1779 Marie Barbe Lix, fille de cordonnier : contrat de mariage, célébration
1779 (-.1.), Me Schatz (6 E 41, 1302) n° 59
(Eheberedung) persönlich erschienen seÿen, Meister David Nortz, der ledige Kiefer, Weÿland Jacob Nortz, geweßenen Gartners Unterwagnern, mit auch Weÿland Fraun Salome gebohrner von Fridolsheim ehelich erzeugter Sohn, als bräutigamb ane einem,
So dann Jungfer Maria Barbara Lixin, Meister Johann Friderich Lix, Schuhmachers und burgers allhier, mit Fraun Anna Maria gebohrner Voltzin ehelich erzielte tochter als braut ane dem andern Theil
[unterzeichnet] David Nortz, Maria Barbara Lixin

Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 202)
Anno 1779 den 20. Januarÿ seind nach Dominica prima et secunda post Epiphan. geschehenen Proclamationen in den Heil. Ehestand eingesegnet worden David Nortz der leedige Kiefer Meister allhie Weÿl. Johann Jacob Nortz geweßenen Gartner unterw. und burgers allhier hinterl. ehel. Sohn und Jgfr. Maria Barbars Lixin Johann Friderich Lix schuhmachers und burgers allhier ehel. Tochter [unterzeichnet] David Nortz alls hochzeiter, Maria Barbara Lixin als Hochzeiterin (i 210)

David Nortz est admis à faire son chef d’œuvre le 17 septembre 1778. Il devient tributaire le 9 février 1779
Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 396)
(f° 382) Donnerstags den 17. Septembris 1778 – Meisterstück
David Nortz der leedige Kiefer stehet vor und bittet Ihn Zum Meisterstück einzuschreiben. Erkannt, wann derselbe in Zeit 4. Wochen seinen formlichen Lehrbrief dem Herrn Zunft Meister produciren wird, so seÿe er hiemit einzuschreiben.
dt. Werckstatt zinß 3 lb ; prot. 3 ß, Findl. 1. ß 6 d

(f° 388-v) Dienstags den 9.ten Februarii 1779 – N Leibzünfftiger
Mr David Nortz der Kiefer Ev. R. prod. Stallschein vom I. huj. bittet ihne als einen Leibzünffigen annehmen. ErK. willfahrt
dt. pro receptione 2 lb 5 ß, Feuereimer 10 ß, prot. 3 ß, findl. 1 ß

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 755 livres, ceux de la femme à 480 livres
1781 (15.2.), Me Schatz (6 E 41, 1301) n° 144
Inventarium über H. David Nortz des Kieffermrs und Fr. Mariæ Barbaræ geb. Lixin beede burgere allhier zu Straßburg einander in die Ehe zugabrachte Nahrungen – in ihrem vor geraumer Zeit angetrettenen Ehe vor mir Notario d. 2. Januarÿ 1779 auffgerichteten Ehe Contract
in der ane der Weißen Thurn Straß gelegenen, beede eheleuthe eigenthümlich zuständigen behausung, befunden wie folgt
(M.) Antheil ane einer behausung, so der Ehemann in die Ehe gebracht. Nemlichen die helffte vor ohnverändert von und ane einer behausung, höfflein, bronnen und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten in der Vorstatt Weißenthurnstraß 1.s neben dem gemeiner Stadt Zollhaus, 2.s neben der Gastherberg zum Lamm, hinten auff den Wall – von der gantzen behausung gibt mann in das Sturmische Lehen 4 ß ane bodenzinß, 500 lb — Wie diesortigen eheleuthe die gantze behausung ane sich gebracht besagt ein Kauffbrieff in der C.C. St. vom 22. sept. 1778
(F.) Antheil ane einer behausung, so die Ehefrau in die Ehe zugebracht. Nemblich die übrige helffte ane der oben fol: beschriebenen behausung, 500 lb
Des ehemanns eingebrachte vermögen, hausrath 31 lb, werckzeug 86 lb, wein brandenwein eßig und. Faß 373 lb, silbers 8 lb, goldene Uhr 22 lb, behausung 500 lb, haussteur die helffte 34 lb, Summa summarum 1055 lb – Schulden 200 lb, nach solchem Abzug 755 lb, zweiffelhaffte schulden 315 lb
der Ehefrau einbegrachte guth, hausrath 113 lb, silbers 17 lb, goldene ringe 9 lb, baarschafft 6 lb, behausung 500 lb, schulden 50 lb, helffte der haussteur 34 lb, Summa summarum 730 lb – Schulden 250 lb, nach abzug 480 lb – beede Eheleuthen vermögen 1236 lb

David Nortz meurt en 1829 dans sa maison place de la Cathédrale après avoir disposé de ses biens par testament

1829 (10.2.), Strasbourg 7 (78), Me Stoeber n° 11 380
Inventaire de la succession de David Nortz, propriétaire décédé le 11 janvier 1829 – à la requête de I. Marie Barbe Lix la veuve assistée de François Jacques Zimmer, ciseleur fondeur. Le défunt a disposé par testament reçu Me Stoeber le 20 décembre 1828. II. Salomé Geyer épouse de Christophe Mitzel, tailleur demeurant grand rue n° 91, III. Daniel Geyer, aubergiste, tant en qualité de père de Théophile 12 ans procréé avec Madeleine Hetzel, qu’en qualité d’usufruitier de la fortune de son fils mineur, IV. Daniel Geyer, tonnelier demeurant rue des Lentilles n° 11 fils du susdit Daniel Geyer procréé avec feu sa première femme Salomé Pfitzer, V. Jean Frédéric Haan, boucher, mandataire de Jean Jacques Nortz, tonnelier marchand de vin à Francfort sur le Mein, dans cette procuration le Sr Nortz a agi comme mandataire de 1) Marguerite Nortz épouse de Georges Léonard Stilgenbauer, tonnelier, 2) Madeleine Nortz épouse de Jean Daniel Sauerlaender, libraire à Francfort sur le Mein, ledit Haan se portant fort de 1) Marie Barbe Lehmann épouse d’Aloyse Mertlé, employé à Saverne, 2) Françoise Madeleine Lehmann veuve de Pierre Joannin, marchand chapelier à Strasbourg, 3) Julie Sauer fille de feu Jean Conrad Sauer, facteur d’orgues et de la veuve Marie Salomé Kühl, 4) Marguerite Barbe Kühl son épouse, VI. Daniel Baer, jardinier au Faubourg de Pierre n° 59 se portant fort pour sa belle mère Anne Marie Nortz veuve d’André Renchert, les héritiers du Sr Nortz institués par testament 1. la De Mitzel pour 1/8, 2. Théophile Geyer 1/16, 3. Daniel Geyer 1/16, 4. la De Stilgenbauer 1/9, 5. Jacques Nortz 1/16, 6. la De Sauerlaender 1/16, 7. De Mertlé 1/24, 8. la De Joannin 1/24, 9. la De Sauer 1/12, 10. la De Haan 1/12, 11. la De Renchert 1/16

dans la demeure mortuaire Place de la Cathédrale n° 31
mobilier dans la pièce principale au premier étage de la susdite maison mortuaire donnant sur la rue, dans la chambre à coucher, dans la chambre, derrière la chambre à coucher, dans la chambre donnant sur la cour derrière la dernière, dans la mansarde, chambre de la servante, au grenier, cuisine, dans un petit cabinet donnant dans la rue des Juifs, dans la cave, 1898 francs
Immeubles. 1. la moitié par indivis d’une maison, cour, corps de logis de derrière, aisances, appartenances et dépendances située à Strasbourg place de la Cathédrale n° 31, d’un côté M Mertian, d’autre M Guillemin, derrière la propriété de la succession Roessel – acquis sur Jean Michel Boell, aubergiste, et Marie Salomé Schwing par acte reçu Me Stoeber le 29 août 1806. Il est occupé savoir le rez de chaussée par M. Rabausch confiseur pour un loyer annuel de 800 francs, le premier étage occupé par les époux Nortz estimé 4000 fr, le second étage loué à M Melord pour 300 fr, total 1500 fr de revenu ou 15 000 de capital à porter dans la succession
2. la moitié par indivis d’une maison, cour, appartenances et dépendances sise à Strasbourg Grand rue n° 91, d’un côté M. Jaeger pasteur, d’autre le Sr Eschkorn, derrière aboutissant sur des jardins – acquis des héritiers de Marie Salomé Dachert veuve de Michel Maehn, farinier, par adjudication homologuée par le tribunal civil de première instance le 16 germinal 6 – occupée par la cohéritière De Mitzel, estimée 12 000 fr la moitié 6000 francs
une maison à Hoenheim 1000 fr, céances 1901 fr – passif 4300 fr, total de l’actif 25 794 fr

Sa veuve Marie Barbe Lix meurt l’année suivante en instituant ses deux nièces comme légataires universellles

1829 (5.8.), Strasbourg 7 (80), Me Stoeber n° 11 924
Inventaire de la succession de Marie Barbe Lix veuve de Daniel Nortz, propriétaire décédée le 6 avril dernier – à la requête de Marie Rasp veuve de Jean Mühlbacher, charron sa nièce, 2 Salomé Rasp femme abandonnée de Jean Kientzel, menuisier, héritières de leur tante suivant testament passé le 20 décembre 1828
dans la maison mortuaire place de la Cathédrale n° 31
la moitié indivise de la maison place de la Cathédrale n° 31 estimée 15 000 fr
la moitié par indivis de la maison située Grande rue n° 91 estimée 6000 fr
la moitié d’immeubles à Hoenheim estimés 1000 fr, garde robe 200 fr, mobilier de la communauté universelle testamentaire 1545 fr, créances 1901 fr
totalité 25 646 fr, passif 4900 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 195 F° 179-v du 10.8.

Les héritiers exposent les deux maisons aux enchères. Celle grand rue n’est pas adjugée mais elle figure dans le rapport d’experts

1830 (14.1.), Strasbourg 7 (80), Me Stoeber n° 12 356
Adjudication définitive – Cahier des Charges du 14. 9.br. n° 12 171 – I. Salomé Geyer épouse de Christophe Mitzel, tailleur d’habits, II. Daniel Geyer, aubergiste père et administrateur de la fortune de son fils Théophile procréé avec Madeleine Hetzel, III. Daniel Geyer fils du précédent, tonnelier, IV. Jean Frédéric Haan, boucher, mandataire de 1) Jean Jacques Nortz, tonnelier et marchand de vin tant en son nom et mandataire de Georges Léonard Stilgenbauer, tonnelier, et Madeleine Nortz épouse de Jean David Sauerlaender, libraire ces trois demeurant à Francfort sur Mein, procuration dans l’Inventaire de David Nortz, Me Stoeber 10 &.2.& courant, 2) Françoise Madeleine Lehmann veuve de Pierre Joannin, marchand chapellier, V. Jean Lambert Goulbier, fabricant lampiste cessionnaire des droits successifs mobiliers et immobiliers du susdit David North à Marie Barbe Lehmann épouse d’Aloyse Maestlé, employé à Saverne (Me Hickel 20 décembre1828 trans. vol. 221 n° 20), VI. Julie Sauer, fille majeure de Jean Conrad, facteur d’orgues, et Marie Salomé Kühl, VII. Marguerite Barbe Kühl épouse du Sr Haan, VIII. Anne Marie Nortz veuve d’André Renchert, jardinier assisté de son gendre Daniel Baer, jardinier, De Mitzel 1/8, Theophile Geyer 1/16, Daniel Geyer 1/16, De Stilgenbauer 1/18, Jacques Nortz 1/16, De Sauerlaender 1/16, Sr Goulbier 1/24, veuve Joannin 1/24, Dlle Sauer 12/6, De Haan 1/12, De Renchert 4/16, IX. Marie Rasp veuve de Jean Mühlbacher, charron, X. Salomé Rasp femme abandonnée de Jean Kientzel, menuisier, Marie et Salomé Rasp seules et uniques héritières leur tante De Nortz née Lix suivant inventaire dressé par Stoeber le 5 août courant, XI. André Rapp, brasseur tuteur ad hoc de Théophile Geyer
à Bernard Bérot, professeur à la faculté de médecine domicilié rue du Dôme n° 8 au nom de Charles Frédéric Schneegans, confiseur, pour 45 300 francs
Désignation des immeubles à vendre. 1. une maison, cour, pompe, caves voutées, droits, appartenances et dépendances se composant de trois corps de logis de devant, du milieu et de derrière le tout situé à Strasbourg Place de la Cathédrale n° 31 ci devant tribu des Boulangers (Bäckerstub), d’un côté M Mertian, d’autre M Guillemain, derrière la propriété de la succession Roessel, ensemble le chaudron à lessive et jalousies, acquis de Jean Michel Boell, aubergiste, et Marie Salomé Schwing par acte reçu Me Stoeber le 29 août 1810. Les conjoints Boell ont acquis ledit immeuble des domaines nationaux suivant procès verbal d’enchère passé au district de Strasbourg le 22 floréal 2.
Observation finale quant à la propriété, les conjoints Nortz ont disposé le mari par testament reçu Me Stoeber le 20 décembre 1828 et la femme le même jour (les biens formeront) une seule et même masse avenant pour moitié aux héritiers du Sr Nortz et moitié aux héritiers de la De Nortz, (ledit immeuble) estimé 26 000 francs, acquis par adjudication préparatoire le 12 mars 1808, transcrit au bureau des hypothèques volume 28 n° 12
Rapport d’experts du 22. 7.bre, Jean Daniel Vogt, architecte charpentier, Jean Jacques Stotz fils architecte maçon, André Schott jardinier, une maison place de la Cathédrale n° 31 ayant une issue dans la rue des Juifs. Cet immeuble consiste en quatre corps de bâtiment entourant une première cour avec puits, puis une seconde cour qui communique à la rue des Juifs par une entrée couverte. La maison de devant vers la place de la Cathédrale est élevée de deux étages en maçonnerie au dessus du rez de chaussée terminé par un comble uni couvert en tuiles. Il y a deux caves l’une voutée l’autre est sous solives. Le rez de chaussée contient un grand vestibule, une grande boutique avec arrière boutique plus deux petites boutiques avec arrière boutique et une petits cuisine, le premier étage un corridor, deux cuisines et cinq chambres dont trois vers la rue. Le second étage un corridor, un escalier conduisant au grenier, une cuisine et quatre chambres dont deux vers la rue, dans le comble se trouvent trois greniers dont le premier est divisé en cinq pièces par des séparations en planches. L’aile droite est élevée d’un étage en galandures terminé d’un toit couvert en tuiles, il contient un rez de chaussée, trois buchers et le puits, au premier deux chambres et les lieux d’aisances, le comble renferme un petit grenier. L’aile gauche est élevée de deux étages en galandure au dessus du rez de chaussée terminé d’un mi toit couvert en tuiles. Le rez de chaussée contient l’escalier, deux chambres et une petite cuisine, le premier étage l’escalier et deux chambres, le second le corridor et trois chambres, au comble se trouve un petit grenier. Le bâtiment du fond est élevé d’un premier étage en galandure, au dessus du rez de chaussée terminé d’un comble uni couvert en tuiles. Le rez de chaussée contient un magasin, un laboratoire d’un confiseur, une buanderie, une petite chambre, un escalier et les lieux d’aisances, le premier étage deux chambres, une cuisine dans le comble se trouvent trois chambres – estimée 26 000 francs
Nous nous sommes rendus dans la seconde maison sise Grand rue n° 91 d’un côté le Sr Etzkorn, de l’autre une maison appartenant à la fabrique de St Pierre le Vieux aboutissant au fond sur des jardins. Cet immeuble consiste en trois corps de bâtiment, cour et puits. Celui de devant est élevé de deux étages en maçonnerie au dessus du rez de chaussée terminé d’un comble uni couvert en tuiles. La cave regne sur toute la profondeur du bâtiment, elle est voutée. Le rez de chaussée contient une allée, une boutique, une petite cuisine et une petite chambre vers la cour. Le premier étage une grande chambre vers la rue avec alcove, un corridor, deux petites chambres et une cuisine. Le second étage un escalier conduisant au grenier, un grand corridor, une grande chambre avec une alcove et une cuisine. Le comble renferme trois greniers dont le premier est divisé en trois pièces. Le bâtiment en aile renfermant la cage d’escalier est élevé de deux étages en galendures terminé d’un mi toit couvert en tuiles. Le rez de chaussée contient l’escalier et deux buchers. Le premier et le second étage chacun une chambre et l’escalier, au comble se trouve un petit grenier. La maison de derrière est élevée de deux étages en galendures terminée d’un mi toit couvert en tuiles. Le rez de chaussée contient une cuisine et une chambre. Le premier étage est distribué de même. Le second étage deux chambres et une cuisine, au comble se trouvent deux greniers, le premier forme une chambre – estimé 8000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 197 F° 200 du 19.1.

Marie Rasp veuve du charron Jean Mühlbacher céde sa moitié de la maison à Salomé Rasp femme de Jean Kientzel qui en devient seule propriétaire

1837 (28.1.), Strasbourg, Me F. Grimmer (minutes en déficit)
Marie Rasp veuve de Jean Mühlbacher charron
Salomé Rasp femme de Jean Kientzel
la moitié indivise d’une maison située à Strasbourg Grand Rue n° 91, l’autre moitié appartenant déjà à l’acquéreuse moyennant 5000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 247 F° 67 du 2.2.

Le menuisier Jean Thiébaut Kientzel épouse Salomé Rasp en 1812
1812 (30.5.), Strasbourg 12 (45), Me Wengler n° 6732
Contrat de mariage – Jean Thiébaut Kientzel cadet, menuisier, fils majeur de Thiébaut Kientzel, employé à la recette générale des hospices civils, et de Salomé Gebhard
Salomé Rasp fille majeure d’André Rasp, charron et, d’Anne Marie Lix
Enregistrement de Strasbourg, acp 119 f° 174 du 1.6.


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.