12, rue de l’Ecrevisse


Rue de l’Ecrevisse n° 12
III 277 [a] (Blondel) – N 474 puis section 68 parcelle 60 (cadastre)

Ecrevisse 12 (1003 W 1, 315)
Le numéro 12 est la maison à l’arrière de la gouttière,
l’enseigne A. Ubrig est peinte au-dessus de la porte cintrée
(photographie prise vers 1942, AMS cote 1003 W 1, 315)

La maison appartient au XVII° siècle à des paysans de Behlenheim qui s’assurent ainsi un pied-à-terre dans la ville. Le manant Thomas Gilg s’en rend propriétaire à la fin des années 1710, sans doute par adjudication judiciaire. Ses héritiers la vendent en 1734 au tenancier du poêle des Gourmets à l’arrière duquel elle se trouve. Le nouveau propriétaire accorde sur la propriété un droit d’écoulement des eaux qui proviennent du poêle des Gourmets. Le maître maçon Magne Wallhopter achète la maison en 1748 et la fait reconstruire l’année suivante. Maître maçon lui aussi, André Stahl l’acquiert par adjudication judiciaire en 1750. À sa mort, les experts de la Ville l’estiment à une valeur minimale de 1 100 livres strasbourgeoises. François Lefevre et François Joseph Keller l’achètent en 1811 et y établissent une fabrique d’huile qui en quadruple la valeur en quelques années.

57 Elevations x-c'
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 57

L’Atlas des alignements clos en 1829 y signale un rez-de-chaussée et deux étages bons en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue se trouve à droite du repère (b’) : porte cochère et deux fenêtres au rez-de-chaussée, trois fenêtres à chacun des deux étages. La toiture comprend trois niveaux dont le plus bas doit être l’étage mansardé dont il sera question lors des transformations de 1864. La cour (Q) est bordée de différents bâtiments accessoires. On y voit la façade arrière de la maison principale (1-4), le bâtiment à droite (nord) de la cour (4-3), celui au fond de la cour (2-3) et celui à gauche (1-2).

57 Cour Q
Cour Q

Elie Katz fait convertir en 1865 la mansarde en troisième étage ordinaire en retrait de la façade (voir le cadastre et le dossier de la Police du Bâtiment). Joseph Schmidt installe en 1896 dans un nouveau bâtiment arrière son atelier de serrurier que le marchand Jean Hoffmann transforme en entrepôt de bois et charbons en 1908. Le fabricant de cuisinières Alfred Ubrig qui y ouvre un magasin en mars 1911 fait transformer la façade. Les dessins représentent la même maison que celle des dessins de 1830. Son aspect permet de supposer qu’il s’agit d’une façade simple du XVIII° siècle ; elle pourrait remonter à la construction de Magne Wallhopter en 1749. Le fabricant Ubrig cède en 1914 son affaire à Joseph Burtscher qui fait creuser en 1922 une cave sous la cour.
Le journal Dernières Nouvelles d’Alsace acquiert ensuite la maison qu’elle fait reconstruire pour agrandir ses ateliers. Lors d’un nouvel aménagement en 1960, le côté sud est transformé en façade après la démolition du n° 14.

Ecrevisse 12 – 1911 (I)Ecrevisse 12 – 1911 (II)
Transformations de 1911 (dossier de la Police du Bâtiment) : deux fenêtres sont remplacées par une devanture,
la porte cochère est convertie en porte ordinaire

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1640 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

paysans de Behlenheim – Thiébaut Michel (1673)
1717 (v) adj Thomas Gilg, voiturier et manant, et Eve Heffler – catholiques
1734 v Isaac Jund, tenancier du poêle des Gourmets, et (1733) Marie Susanne Kuntz – luthériens
1748 v Magne Wallhopter, maître maçon, et (1747) Susanne Salomé Menges – catholiques
1750 adj André Stahl, maître maçon, et (1731) Susanne Greiner – luthériens
puis la veuve (1759)
1773 h Jean Michel Pfæhler, huilier, et (1750) Marie Salomé Greiner – luthériens
1780 (v) adj Jean Georges Besson, voiturier, (v. 1760) Madeleine Wagner – catholiques
1811 v François Lefebvre, ancien capitaine d’infanterie, et
François Joseph Keller, officier de santé, et (1801) Jeanne Frédérique Sophie Laurent puis Marie Thérèse Gebhard, seul propriétaire à partir de 1813
1820 v Anne Marie Moroge, veuve de Jean Letscher, boucher à Saint-Amarin, femme (1801) de Joseph Laurent, agent forestier
1825 h Hilaire Laurent, étudiant en médecine, et (1824) Madeleine Catherine Elisabeth Treitt
1828 v Louis Gauvenet dit Dijon, receveur de l’octroi, et (1813) Adélaïde Lallevée
1865 v Elie Katz, cafetier
1890* Eugénie Katz
1898* v Joseph Schmitt, serrurier, et Sophie Wolff
1910* Alfred Ubrig, fabricant de cuisinières
1925* v Imprimerie et Editions des Dernières Nouvelles
Imprimerie et Editions des Dernières Nouvelles de Strasbourg société anonyme

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1 100 livres en 1759

(1765, Liste Blondel) partie de III 277 (plan inexact)
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 474, Dijon, Claude – maison, sol – 2 ares (puis Goubenet Dijon Laurent)

Locations

1811, Béatrice Louise de Neuenstein
1813, Françoise Xavière Zurhein, ancienne chanoinesse

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Description de la maison

  • 1759 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, cuisines, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, le tout estimé avec la petite cour à la somme de 2 200 florins
  • 1820, rapport d’experts

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue de l’Ecrevisse
nouveau N° / ancien N° : 19 / 10
Kaller
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 129 case 3

Gouvenet, Dijon, Louis, rue de l’écrevisse N° 10 à Strasbourg

N 474, maison, sol, R. de l’écrevisse
Contenance : 2,00
Revenu total : 145,04 (144 et 1,04)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 33 / 26
fenêtres du 3° et au-dessus : 2 / 2

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 647 case 2

Gouvenet-Dijon Louis
1867 Katz, Elie cafetier
1890/91 Katz Eugenie
1898/99 Schmitt Josef, Schloßer, Wwe Sophie geb. Wolff Strassburg
(ancien f° 395)

N 474, maison, sol, Rue de l’Ecrevisse 12
Contenance : 2,00
Revenu total : 145,04 (144 et 1,04)
Folio de provenance : (129)
Folio de destination : 395
Année d’entrée :
Année de sortie : 1869
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 33 / 26
fenêtres du 3° et au-dessus : 2 / 3

N 474, maison
Revenu total : 241,04 (240 et 1,04)
Folio de provenance : 395 add.on
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1869
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 33 / 26
fenêtres du 3° et au-dessus : 8 / 6

Année 1869 – Augmentations. Katz Elie f° 395, N 474, maison, revenu 240, addition de construction, achevée en 1866, imposable en 1869, imposée en 1869
Diminutions. Katz Elie f° 395, N 474, maison, revenu 144, addition de construction en 1866, supp. en 1868, voir les augmentations

Cadastre allemand, registre 32 p. 546 case 3

Parcelle, section 68, n° 60 – autrefois N 474
Canton : Krebsgasse Hs N° 12
Désignation : Hf, Whs u. NG – sol, maison et bât. acc.
Contenance : 2,33
Revenu : 1400 – 1900
Remarques :

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1925), compte 3362
Schmitt Josef, Wittwe
1910 Ubrig Alfred und Ehfr.
rayé, 1925

(Propriétaire à partir de l’exercice 1925), compte 1633
Imprimerie et Editions des Dernières Nouvelles

(Propriétaire à partir de l’exercice 1944), compte 6170
Oberrheinischer Gauverlag u. Druckerei G.m.b.H.
Imprimerie et Editions des Dernières Nouvelles de Strasbourg société anonyme
(254)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton 3, Rue 78 de L’Ecrevice
(maison n°) 10

Pr. Besson, Jean Georg, ancien Voiturier – Jardinier
Loc. Lug, Marian, Blanchisseuse – Manant
Loc. Winter, Jean, Cordonnier – Cordonnier
Loc. Fritmann, François Leonhard, Tailleur – Tailleur
Loc. Meschin, Antoine, Scieur des Blanches – manant
Loc. Hofstetter, Georg, Domest. – miroir
Loc. Schoenmetzler, Jean Chrisostomus – manant
Loc. Engel, Michel, Chanteur de St Pierre le Jeune – Vitrier

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton III, Rue 78 de L’Ecrevice (p. 106)
(maison n°) 10

Pr. Besson, Jean George, ancien Voiturier – Jardinier
Lo. Lug, Marian, Blanchisseuse – Manante
Lo. Winter, Jean, Cordonnier – Cordonnier
Lo. Fritmann, François Leonard, Tailleur – Tailleurs
Lo. Meschin, Antoine, Scieur de Planches – Manante
Lo. Hofstetter, Georg, Domestique – Miroir
Lo. Schoenmetzler, Jean Chrisostome – Manant
Lo. Engel, Michel, Chanteur de St Pierre le Jeune – Echasses

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Krebsgasse (Seite 84)

(Haus Nr.) 12
Burgard, Schlosserwwst. 0
Burg, Maurer. 1
Schmitt, Wwe, Büglerin E.1
Wolff, Wwe. 1
Weber, Tagner. 2
Wilkesmann, Schneiderm. 2
Ankenmann, Maurer. 3
Baltzli, Tagner. 3
Weber, Schreiner. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 233 MW 641)

Rue de l’Ecrevisse 12 ([corrigé en] 10-12), voir aussi rue de la Nuée Bleue 17-19

L’entrepreneur Nuss convertit en 1865 pour le compte du propriétaire Elie Katz la mansarde en troisième étage ordinaire en retrait de la façade. Joseph Schmidt, propriétaire de la maison, y installe en 1896 son atelier de serrurier dans un nouveau bâtiment arrière. Le marchand Jean Hoffmann transforme en 1908 l’atelier en entrepôt de bois et charbons. Le fabricant de cuisinières Alfred Ubrig (3, rue du Vieux-Marché-aux-Grains), propriétaire de la maison, y ouvre un magasin en mars 1911 en faisant transformer la façade (devanture, porte d’entrée). Alfred Ubrig cède en 1914 son affaire à Joseph Burtscher qui fait creuser en 1922 une cave sous la cour.
Le journal Dernières Nouvelles d’Alsace acquiert ensuite la maison qu’il fait reconstruire pour servir d’atelier (les pièces ne figurent pas dans ce dossier). Il fait agrandir ses ateliers en 1960 en aménageant une façade au sud vers l’ancien n° 14 démoli la même année. Le dossier sert ensuite à tous les bâtiments du journal qui s’ouvrent vers la rue de l’Ecrevisse, comme le n° 10 dont le sous-sol abrite les cuves de combustible pour le chauffage central.

Sommaire
  • <1865 – L’entrepreneur Nuss demande au nom du propriétaire Katz l’autorisation de convertir la mansarde en étage droit en retrait. Accord. Rapport de l’agent voyer La façade de cette maison est alignée et sans avance, la largeur de la voie publique vis à vis cette propriété est fixée à moins de 6 mètres. La façade existante de cette maison se compose d’un rez-de-chaussée, 1° et 2° étages en Maçonnerie. La coupe jointe à l’appui de la demande indique en rouge un 3° étage à Construire en retraite et en pan de bois dans le rayon à 45° en remplacement de la mansarde actuelle.
  • 1887 – La Police du Bâtiment notifie le propriétaire Elie Katz, domicilié sur place, de faire ravaler la façade. Le propriétaire demande d’attendre que la maison voisine ait été démolie. La Police du Bâtiment note que la façade est sale et que le maison voisine n’est pas détruite. Travaux terminés, octobre 1887
  • 1895 – La Police du Bâtiment notifie le propriétaire Mélanie Katz, domiciliée sur place, de faire ravaler la façade. La façade a été ravalée mais pas le pignon latéral visible de la rue, décembre 1895
  • 1895 – La Police du Bâtiment demande au propriétaire Katz de se conformer au nouveau règlement en supprimant deux volets et deux soupiraux qui s’ouvrent vers la voie publique. – Elle accorde un an de délai – Travaux terminés, décembre 1896
  • 1896 – La Police du Bâtiment constate que le sieur Schmidt fait faire sans autorisation des travaux : nouveau bâtiment arrière et transformations. Les entrepreneurs sont Kirchbauer et Waltz, 5, quai Dietrich
    L’entrepreneur A. Bürkmann (44.h rue du Polygone au Neudorf) demande l’autorisation de transformer le bâtiment arrière du sieur Besana-Schmidt 12, rue de l’Ecrevisse. Autorisation de construire un atelier et un entrepôt à simple rez-de-chaussée sur la propriété de la veuve Schmitt-Besana – Dossier classé, septembre 1896 – Plan et coupe
  • 1900 – Le locataire François Kauffmann se plaint qu’une cheminée de la veuve Haas enfume son logement. Il quitte les lieux peu après. La cheminée a été réparée, août 1900
  • 1904 – La Police du Bâtiment notifie le propriétaire Sophie Schmitt née Wolff, domiciliée sur place, de faire ravaler la façade. La façade a été ravalée, mai 1905
  • 1906 – La veuve Schmitt demande l’autorisation d’occuper la voie publique pour faire raccorder la maison aux canalisations. Accord
  • Commission contre les logements insalubres, propriétaire veuve Schmitt domiciliée sur place – 1901, un poulailler se trouve sur la terrasse de la cour devant les fenêtres du premier étage
    1902, un locataire se plaint que son logement est humide et que des poules se trouvent devant ses fenêtres
    1906, remarques : supprimer les poules, raccorder les cabinets d’aisance aux canalisations, les pièces sombres à cloisons de certains logements ne doivent pas servir de chambre à coucher. Les cabinets d’aisance sont raccordés, les autres travaux non exécutés sont soumis à une décision du conseil municipal qui prend des mesures coercitives
    1908, un clapier à lapins se trouve sur le toit de l’atelier
    1909, la maison appartient à Alfred Ubrig
    1912, plaintes de locataires (Bernauer, Fischer) à cause de l’humidité et de rats
  • 1908 – Le marchand de bois et charbons Jean Hoffmann (Finckwiller n° 6) demande l’autorisation d’installer une scie électrique au rez-de-chaussée de la propriété Schmidt qui servait d’atelier de serrurerie. La préfecture donne son accord, février 1909. Conditions à respecter – Autorisation d’installer des machines à couper le bois – L’atelier est utilisé, mars 1909 – Plan, description des travaux
    1909 – Le même demande l’autorisation d’entreposer 3 à 4 mètres cubes de bois de chauffage. Elle est accordée pour de petites quantités de bois. Dossier classé, avril 1910
  • 1911 – L’entrepreneur Matter (3, rue de la Broque) demande l’autorisation d’occuper la voie publique pour poser des devantures. Accord de la préfecture, autorisation de la Police du Bâtiment. La structure en fer est posée, mars 1911
    1911 – Alfred Ubrig (Fabrique strasbourgeoise de cuisinières, 3, rue du Vieux-Marché-aux-Grains) demande l’autorisation de poser une enseigne sur la maison et à l’entrée de la rue vers la place Broglie – Autorisation
    L’architecte Auguste Haentzler (26, rue de la Grossau) présente les plans et les calculs statiques pour transformer les locaux du rez-de-chaussée, en particulier aménager une devanture. Le magasin doit ouvrir fin mars 1911 – Autorisation, février 1911 – Plans, calculs statiques
    Avril 1911, le même présente le projet de transformer la porte d’entrée – Autorisation – Plans
  • 1914 – Alfred Ubrig cède son affaire à Joseph Burtscher : liste des machines cédées. Joseph Burtscher est autorisé à installer les machines – Plans – Conditions à respecter
  • 1922 – L’entrepreneur Matter (3, rue de la Broque), chargé de creuser une cave sous la cour, demande l’autorisation d’occuper la voie publique pour y entreposer la terre
    L’architecte Charles Krebs (24, rue Brûlée) présente les plans pour aménager une cave sous la cour pour le compte de Joseph Burtscher – Autorisation – Calculs statiques – Plan (nouvelle cave devant servir de magasin et dépôt de briques réfractaires et de terre glaise)
    Suivi des travaux, terminés en septembre 1922
  • 1960 – Les architectes Mewes et Kœnig (6, rue des Veaux) présentent un projet d’agrandir les ateliers des Dernières Nouvelles d’Alsace. La demande de permis de construire est déposée par René Royer, président directeur général de la Société anonyme Imprimerie et Edition des Dernières Nouvelles de Strasbourg (17-19 rue de la Nuée Bleue) – Plans, élévations
    1960, août – Observations de la Division VI. (…) L’immeuble est compris dans un îlot défectueux dont la rénovation est envisagée. Dans toutes les études de réaménagement faites jusqu’à présent, la parcelle 60 sera située en bordure d’une placette publique projetée sur les parcelles 61 et 62 de sorte que l’aménagement d’une façade du côté sud-est peut être autorisée. Par ailleurs, la démolition de la maison 14, rue de l’Ecrevisse est en cours.- Octobre, la Ville constate qu’il ne sera pas possible de construire un bâtiment sur la parcelle municipale n° 61 (n° 14). Les architectes argumentent contre la proposition de la Ville de garnir le bâtiment d’un toit en croupe du côté ouest, l’architecte de la Ville se range à l’avis de l’architecte
    Novembre. La Ville émet un avis favorable au projet d’agrandissement, sous réserve que le pétitionnaire obtienne une dérogation au Règlement sanitaire départemental puisque la hauteur du bâtiment excède la largeur de la rue. – Arrêté portant permis de construire
    Suivi des travaux. L’entreprise Wagner pose le coffrage des fondations, avril 1961. Le gros œuvre en est au niveau de la corniche, juin 1961
  • 1961 – Récépissé de déclaration concernant un établissement de troisième classe. La société Dernières Nouvelles de Strasbourg installe un dépôt souterrain de liquides inflammables (quatre citernes de mille litres chacune) – Plan de situation, plans – Travaux terminés, février 1962
    1962 – Déclaration concernant le chauffage au mazout. Plan de situation, la chaufferie se trouve au n° 10. Récépissé de déclaration concernant un établissement de troisième classe. La société Dernières Nouvelles de Strasbourg installe un dépôt souterrain de mazout (deux citernes de vingt mille litres chacune) – Plan du sous-sol
  • 1973 – L’entreprise de peinture Lucien Reich (30, route de Bischwiller à Bischheim) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique rue de l’Ecrevisse

Relevé d’actes

La maison appartient à des paysans de Behlenheim (voir les tenants et aboutissants de la maison voisine, 1653 et suiv., etlich. bauren Von behlen, etlichen Bauren Von belenheim, 1673 diebold Michael dem Meÿer Zu Behlenheim et cons.) Thiébaut Michel de Behlenheim hypothèque en 1707 sa part à la maison au profit de tailleur Jean Pierre Emmerich

1707 (29.3.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 239-v
Diebold Michel von Bälen
in gegensein Joh: Peter Emerich schneiders – schuldig seÿe 50 pfund
unterpfand, sein antheil einer behaußung allhier in der Krebsgass, einseit neben Blümel Corallenmacher anderseit neben H. Garnier hinten auf die weinsticher stueb

Pierre Diebold, censier à la Robertsau, hypothèque sa part au profit du voiturier Thomas Gilg

1707 (29.7.), Chambre des Contrats, vol. 580 n° 500
Peter Diebold meÿer in der Ruprechtsau
in gegensein Thomæ Gilg fuhrmanns – schuldig seÿe 30 pfund
unterpfand, ein antheil haußes allhier in der Krebsgass, einseit neben H. Garnier anderseit neben Blüemel gelegen

La maison revient ensuite audit Thomas Gilg qui fait baptiser en 1709 un enfant dans la paroisse Saint-Pierre-le-Jeune. Il meurt en 1727 en délaissant sept enfants de sa veuve Eve Heffler

Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. n° 44)
Die 5. Februarÿ anni 1709 baptisatus est infans cui nomen joannes Thomas pridie natus ex legitimo thoro thomæ jelly et evæ heflerin ambo in districtu parochiæ commorantium (i 37)

Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 129)
Anno domini 1727 die 16 Xbris Mortuus est thomas güllÿ incola hujus civitatis circiter septuaginta annorum cum sacramentis pœnitentiæ eucharistiæ ac extremæ unctionis bene munitus et die 17 ejusdem mensis et anni in cæmeterio ad stam helenam extra urbem honorificé sepultus est præsentibus testibus Mathia güllÿ filio ejus relicto (signé) Matthius gillÿ (i 69)

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 36)
Hodie 19. Aprilis Anni 1733 factis in hac duntaxat Ecclesiâ tribus proclamationibus et totidem in Ecclesÿs parochialibus Behlenheimb et Dingsheimb (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti honestus adolescens Georgius Michel et Anna Maria Gilli Defuncti Theobaldi Hans relicta vidua ambo pro tempore parochiani nostri (signé) jörg Michel, signum sponsæ x (i 21)
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 38)
Hodie 25.a Maÿ Anni 1733 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Antonius gilli, Thomæ gilli et Evæ Häfflerin Conjugum defunctorum filius et Maria Josepha Littersin oriunda es dilingen Francisci Litters et Annæ Catharinæ Schnitzerin conjugum defunctorum filia ambo pro tempore parochiani nostri (signé) signum sponsi x, signum sponsæ x (i 22)

Marie Eve Hœffel lègue à sa fille cadette infirme Marie Eve son lit et 50 florins
1729 (15.2.), Me Brackenhoffer (Jean, 4 Not 27) n° 168
(Codicill) persönlich erschienen ist Maria Eva gebohrne Höffelin, weÿl. Thoman Gilgen geweßenen fuhrmanns u. Schirmers alhier hinterlaßene wittib, ohnbäßlichen schwachen und krancken leibß Zu bette liegend, Jedoch darbeÿ von der gnade gottes guter richtiger sinnen vndt verstandß (…)
diesem nach und vor das andere dieweil. Maria Eva Gilgin ihr Jüngste dochter eines miserablen undt gebrechlich leibes ist, also daß Sie nach der Mutter tod vndt absterben ihrer gep(er)sten halben sich kummerlich wird erhalt. und ernehren müßen, dahingeg. ihr andern Kinder grad. leiber, undt also erzeig. daß Sie sich selbst erhalten und ihr stück brod verdienen können, über das so wohl von dero verstorbenen vatter alß auch ihro der Mutter viel vorschub, hilffe undt gutes ge(mar)ß. halben, alß will dero weg. Sie disponentin daß auf ihren erfolgende tod und absterben ged. ihrer dochter Maria Eva gilgin nicht allein das Jenige bett darinn die disponent. täglich lieget sambt der bettstatt, strohsack undt leinlach Zum vorauß eigenth. Zugeeignet und abgefolget, sondern auch fünffzig gulden in geld (…)
Actum in einer alhier Zu Straßb. in der Krebß gaß ane dem Roßmarck gelegenen der disponent. zum theil zuständigen behauß. dero obern stuben mit den fenstern in ged. gaß außsehend – dinstagß d. 15. febr. 1729 morgen zwisch. 12. vndt 1. Uhren [unterzeichnet] + der disponentin handzeichen

La veuve et les enfants de Thomas Gillig vendent la maison à Isaac Jund, tenancier du poêle des Gourmets à l’arrière duquel elle se trouve

1734 (25.2.), Chambre des Contrats, vol. 608 f° 63-v
weÿl. Thomas Gilg Fuhrmanns und Schirmers hinterlassener wittib weÿl. Evæ geb. Häfflerin hinterlassene Kinder, Maria Elisabetha, Georg Michel des tagners und schirmers ehefrau, Johann Joseph Gilg Sergeant au regiment d’alsace, Mathäus Gilg lediger müller, Antoni Gilg der Säcktrager und schirmer alle mehrjährig beÿständlich Andreas Hoh des garttners ahne Steinstraß ihres annoch ohnentledigten vogts, so dann vorgedachter Johann Joseph Gilg als cessionarius seiner jüngsten schwester Maria Eva Gilgin
in gegensein Isaac Jundt des gastgebers auff der weinsticher zunfft
Eine Behausung, hoff, stallung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ohnfern dem Roßmarckt hinderst in der Krebsgaß, einseit neben H. Nicolas Garnier Grand Maistre des Eaux & Forets des Bistumbs Straßburg anderseit neben H. Johannes Blümel dem Mechanico hinten auff die weinsticher zunfft stub, jedem der vier geschwisterden zu einem 5.ten theil, so dann Johann Joseph Gilg als cessionario Maria Eva Gilgin deren antheil er krafft einer vor H. Not. Dautel heutigen tags auffgerichtete Cession käufflich an sich gebracht – um 350 pfund

Fils de boulanger, Isaac Jund épouse en 1733 Marie Susanne Kuntz : contrat de mariage, célébration
1733 (7.5.), Me Koch (6 E 41, 498) n° 2
(Eheberedung) zwischen dem Ehrbahren Hn Isaac Jundten dem Leedigen Würth und Gastgeber Weÿl. Hn Johann Jacob Junden, geweßenen Weißbecken und burgers allhier Zu Straßburg mit auch Weÿl. Frauen Dorothea gebohrner Graffin, ehel. erzeugtem Sohn, als bräutigam ane Einem, beÿständl. S. T. Herrn Johann Bochen deß handelßmanns v. E: E: großen Raths alten beÿsitzers, und Herrn Johann Bleßig deß Würths und gastgebers beeder burgere allhier, seine nahen anverwanthen
und Jungfrauen Mariä Susannä Weÿl. H. Johann Georg Kuntz geweßenen Würths v. Gastgebers auch burgers allhier mit auch Weÿl. Frauen Anna Catharina gebohrner Wolffenderin ehel. erzeugter Tochter als hochzeiterin am andern theil beÿständlich H Johann Niclaus Johners und H Georg Friderich Hirschmanns beeder Würth und Gastgeber auch burgere allhier als dero Schwägere – So geschehen in der Königl. Statt Straßburg auff Donnerstag den 7. Maji A° 1733 [unterzeichnet] Isaac Jundt als Hochzeitter, Maria Susanna Kuntzin alß hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 112, n° 415)
Mittw. d. 10. Jun. sind nach 2. maliger Proclamation ehelich Copulirt u. eingesegnet word. H. Isaac Jundt der Ledige Gastgeber v. b. alhier weÿl. H Joh: Jacob Jundten geweß. b. v. Weißbecken Nachgel. ehl. Sohn v. Jgf. Maria Susanna Weÿl. H Joh: Georg Kuntzen gewesenen b. vµ. Gastgebers Nachgel. ehl. Tochter [unterzeichnet] Isaac Jundt als Hochzeiter, Maria Sußana Kuntzin als hochzeutrin (i 116)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports au poêle des Gourmets
1733 (25.6.), Me Koch (Matthias, 6 E 41, 464) n° 8
Inventarium über deß Ehren und vorgeachten Hn Isaac Jundten deß Würths und Gastgebers auff der Weinsticher Zunfft Stub und der Ehren v. Tugendsamen Frauen Mariä Susannä gebohrner Cuntzin, beeder Eheleuth v. burgere allhier zu Straßburg einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet A° 1733. – v. sich in der mit einander auffgerichteten Eheberedung vor unverändert vorbehalten haben, – So geschehen in der Königl. Statt Straßburg in fernerem gegenseÿn H Joh: Niclaus Johners, deß Würths v. Gastgebers auch burgers alhier der Ehefrauen Schwagers v. erbettenen Assistenten auf Donnerstag d. 26.t Jun: 1733.

Auff allhiesiger Weinsticher Zunfft Stub ane der blauen Wolckengaß gelegen, hat sich befunden als folgt.
(f° 13) Eigenthum ane einer behausung (M.) Ein sechzehender theil vor unvertheilt von und ane einer behaußung ane der Langen Straß (…)
Wÿdums Verfangenschaft (M.) Welche fr. Anna Maria Scheerin gebohrne Michaelin Andres Scheeren des gastgebers Zum Adler in Eckboltzheim ehel. haußfr. des Ehemanns Stieff Mutter von weÿl. H Joh: Jacob Jundten, dem geweßenen Weißbecken v. burgern allhier ihrem vorigen haußwürth, als deß Ehemanns eheleibl. Vatter nunmehr seel. Zeit lebens zu genießen hat
Und erstlichen deß Ehemanns Vor unverändert in die Ehe gebrachtes Vermögen, Sa. Haußraths 244, Sa. Frucht und Mehls 12, Sa. Wein und Faß 541, Sa. Silbers 42, Sa. goldenen Rings 15, Sa. baarschafft 111, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 434, Eigenthum ane einer behaußung ist nicht angeschlagen, Sa. Eigenthum ane Liegende güthern ist nicht angeschlagen, Sa. Schulden 137, Summa summarum 1538 lb – Darzugerechnet die ihme gehörige helffte ane denen Haussteuren 53, So belaufft sich deß Ehemanns Völlige in den Ehestand und in Außwurff gebrachte Nahrung dem billigen Werth nach auff 1592.
Solchemnach wird auch der Ehefrauen in den Ehestand gebrachte Nahrung beschrieben. Sa. Haußraths 610, Sa. Weins und Lähren Faß 58, Sa. Silbers 98, Sa. goldener Ring 78, Sa. baarschafft 31, Sa. Schulden 164, Summa summarum 1042, Sa. Schuld 130 lb, Compensando 912 lb, Darzugelegt ihr gehörige Helffte ane der haussteuren ist 53. lb, So thur der Ehefrauen samtlich un den Ehestand gebrachtes Vermögen dem billigen Werth nach benantlich 965. lb

Isaac Jund passe avec la tribu des Gourmets un accord d’après lequel la tribu acquiert un droit de faire écouler sur la propriété d’Isaac Jund les eaux provenant des chenaux et des éviers et d’y faire tomber l’eau des toits

1734 (16.9.), Chambre des Contrats, vol. 608 f° 349
Isaac Jundt der Gastgeber auff E.E. Zunfft der Weinsticher
gedachter Zunfft H. Rathh. H. Lt. Johannes Leitersperger, H. Johannes Breu Notarÿ Publici und Adelischen Schaffners wie auch Johann Ignatius Hügel
demnach E.E. Zunfft der Weinsticher beÿ ihme Jundt ansuchung gethan, daß er derselbe den durchlauffs des von ged. Zunfft stub Tachwerck abfallenden Regens, und andern waßers durch eine ihme am 25. Februarÿ jüngst käufflich anerwachßene mithin eigenthümlich allhier ohnfern dem Roßmarckt hinderst in der Krebsgaß einseit neben H. Nicolas Garnier grand maître des Eaux et Forets des Bistumbs Straßburg anderseit neben Johannes Blümel dem Mechanico hinten auff ged. Ehrsame zunfft stoßend gelegene behausung und hoff jure servitutis dominantis zugestehen und gedeÿen laßen möge, als wolle er in betrachtung der ihme von ged. zunfft erweißend und unter dem 10. Februarÿ jüngst nach besag dero Protocoll gegönnter Vortheil, in dero an seinen hiemit einwilligten: Maßen er dann für sich und seine erben und die jeweilige eigenthumbs besitzer erstbeschriebenen haußes (…) obligirt, bedüttener Ehsamer Zunfft der weinsticher von stund und für aller künfftige zeithen, das Jus und servitutem dominantem fluminis avertendi durch erstbeschriebene seine behausung und deren hoff zukommen zu laßen, alßo daß dieselbe befuegt seÿe, all das Reegen: und anders waßer so von den Tächern dero Vorder: Mittel: und Nebens gebäuden oder von deren waßerstein: Nächen fallet und in andre weiß von derselben fließet und herkombet, in sein Jundten erkaufftes hauß zu leiten und durch selbiges besonders einen darinn auff der zunfft costen verfertigen noch lauffen zu laßen, wie nicht weniger den tach trauff von der zu hinderer stallung in ged. seinem hauß auffzunehmen, und den ersterwehnten nach in seiner und seiner nachkommenden unkosten zu erhalten, wie er dan solches Jus fluminis avertendi von allem dem waßer so aus der zunfft in und durch sein hauß fließet und das jus stillicidÿ von dem tach dero hindern stalls als eine servitutem perpetuam auff ged. sein hauß würcklich constituiret und darauff behalten will

Isaac Jund meurt en 1754 en délaissant sept enfants et un posthume. L’inventaire est dressé dans le poêle des Gourmets. Le défunt est propriétaire d’une maison rue du Dôme et d’une grange à Nidernai. La masse propre à la veuve est de 896 livres, celle des héritiers de 1 714 livres. L’actif de la communauté est de 15 470 livres, le passif de 11 025 livres.
1754 (20.10.), Me Koch (Matthias, 6 E 41, 490) n° 538
Inventarium über Weÿland des Ehren und wohl vorgeachten Herrn Isaac Jundt, gewesenen Gastgebers auf E.E. Zunfft der Weinsticher und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlassenschafft auffgerichtet Anno 1754. – nach seinem den 14.ten Septembris dieses lauffenden 1754.sten Jahrs beschehenen Absterben hie zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen und begehren der viel Ehr: und tugendsamen Frauen Mariä Susannä Jundtin geb. Kuntzin, der hinterbliebenen Wb. beiständl. H. Johann Friderich Burger, des Kieffers, Weinhändlers und br. allhier ihres hierzu erbettenen assistenten, wie auch H Johann Gäcklers des Metzgers und burgers allhier als vogts der ane hernach folgendem folio benannter Erben, inventirt und ersucht – So geschehen und angefangen in der Königlichen Stadt Straßburg Montags den 21. Octobris et seqq. Anno 1754.
Der verstorbene seelig hat ab intestato Zu Erben verlaßen als folgt. 1.mo H Isaac Jund, den leedigen Keller oder Haus Knecht so ohngefähr 19. Jahr alt, 2.do Johann Jacob so ohngefähr 16 Jahr alt und beÿ eingangs gedachtem H Johann Friderich Burger, dem Kiefer in die Lehr begriffen, 3.tio Jgfr Annam Catharinam so 12. Jahr erlebet, 4.to Jgfr. Mariam Susannam, die 11. Jahr erreichet, 5.to Abraham, so 8 Jahr auf sich hat, 6.to Mariam Magdalenam so 6 Jahr alt, 7.mo Mariam Salome 3 ½ Jahr am leben, 8.vo einen Zu hoffen habenden Posthumum

In einer allhier Zu Straßburg ane der Blauwolckengaß gelegenen E. E. Zunfft der Weinsticher gehörigen behausung ist befunden worden als volgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. Im hintern Haus, In der Kammer Zur Cron, Im Kleinen Kämmerl., In der Kammer Zum Adler, In der Kammer Zum Hirtzen, In der Kammer Zum Sternen, In der Kasten Kammer, Im Zimmer Zum Endlein, Im Zimmer Zum Papageÿ, Im Zimmer Zur Sonn, Im Zimmer Zum Courier, Im Zimmer Zum Schwanen, Im Zimmer Zum Mond, Im Zimmer Zum Löwen, Im Böhmen Stüblein, In des Stall Knechts Kämmerl. In der Neuen Stub
Ergäntzung der Wb. währender Ehe abgegangenen ohnveränderten Guts. Vermög Inventarii (…) durch Eingangs gedachten Notarium Anno 1733. gefertiget
(f° 27) Eigenthumb ane Häußern. (T.) Erstlichen eine behausung, Hinter gebäu, Hoff, bronnen und Hoffstatt ane der Münstergaß (…)
(T.) Item eine Scheur sambt darunter befindlichem Keller Zu Nieder Ehenheim (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Anfänglichen der Wittib eigenthümliches Vermögen, Sa. leerer Faß 1, Sa. Silbers 9, Sa. goldener Kettl. u. Ring 19, Sa. Schuld 100, Ergäntzung (902, abzuziehen 135, verbleibt) 767, Summa summarum 896 lb
Dießemnach wird auch der Erben eigenthümliche Nahrung beschrieben, Sa. Kleidung 52, Sa. leerer faß 9, Sa. Silbers 7, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 106, Sa. Gülthen von liegenden Gütern 42, Sa. Ergäntzung (1608, abzuziehen 12, annoch übrig) 1595, Summa summarum 1814 lb – Schuld 100, Compensando 1714 lb
Endlich wird auch das gemein verändert und theilbar Gut beschrieben, Sa. haußraths 595, Sa. Wein und Faß 2234, Sa. Pferds 7, Sa. Heu und strohe 38, Sa. Silbern geschirrs geschmeids 372, Sa. goldener Ring 18, Sa. baarschafft 1570, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 5350, Sa. Eigenthum ane häußern 3343, Sa. Eigenthum ane Reeben 112, Sa. Gülth von liegenden Gütern 42, Sa. Schulden 1784, Summa summarum 15 470 lb – Schulden 11 025, Nach deren Abzug 4444 lb
Wÿdum 2335 lb – Stall summ 7055 lb – Zweiffelhaffte Schulden in die theibare verlassenschafft zugelten 940 lb
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrbaren Herrn Isaac Jundten dem leedigen Würth und Gastgeber Weÿland herren Johann Jacob Jundten geweßenen Weißbecken und burgers allhier Zu Straßburg mit auch weÿland Frauen Dorothea gebohrner Graffin ehelich erzeugten Sohn, als Bräutigam ane einem, beÿständlich S. Tis herrn Johann Bochen des handelßmanns und Es En großen Rahts alten beÿsitzers und hern Johann Bleßig des Würths und Gastgebers beeder burgere allhier, seines nahen Anverwenthen, und Jungfrauen Mariä Susannä Weiland Herrn Joh: Georg Kuntzen geweßenen Würths und Gastgebers auch burgers allhier mit auch Weÿland Grauen Anna Catharina gebohrner Wolffenderin ehelich erzeugter Tochter als hochzeiterin am andern theil – so geschehen in der Königlichen Statt Straßburg am Donnerstag den 7. Maÿ Anno 1733
Copia codicilli reciproci – erschienen Herr Isaac Jundt der Gastgeber in der Weinsticher Stub und Maria Susanna gebohrne Cuntzin, beede Eheleuth und burgere allhier zu Straßburg, durch die Gnade Gottes aufrecht, gesund gehend und stehender Leiber – Mathias Koch

Marie Susanne Kuntz meurt quelques années plus tard en 1758
1758 (4.9.), Me Koch (Matthias, 6 E 41, 496) Barbar
606
Inventarium über Weÿland der viel Ehren und tugendbegabte Fr: Maria Susanna Jundin geb. Cuntzin auch weiland des Ehren u. Wohl vorgeachten H. Isaac Jund geweßenen Gastgebers auf Er. En. Zunfft der Weinsticher Wb. nunmehr auch seel. Verlassenschafft

Isaac Jund vend la maison 800 livres au maçon Magne Wallhopter et à Susanne Salomé Menges

1748 (10.10.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 733-v
H. Isaac Jund gastgeber auff E. E. Zunfft der Weinsticher
in gegensein Magnus Wallhopter des maurer meisters und Susannæ Salome geb. Mengeßin mit beÿstand H. Rathh. Wild und H. Rathh. Reiß beede E. E. kleinen Raths beÿsitzer
eine behausung und hoffstatt mit allen deroselben weithen, zugehörden und rechten am Roßmarckt hinderst der Krebsgaß, einseit neben H. Nicolas Garnier grand maître des Eaux et Forêts des bistumbs Straßburg, anderseit neben Johann Blümel dem mechanico, hinten auff die Zunfft – mit der servitute fluminis recipiendi nach inhalt Contract verschreibung vom 16. Septembris 1734 beladen, als ein am 25. Februarÿ erstgedachten jahrs erkaufftes guth – um 800 pfund

Magne Wallhopter et Susanne Salomé Menges hypothèquent la maison au profit du maître maçon Michel Hatzung pour en régler le prix de construction

1749 (13.2.), Chambre des Contrats, vol. 623 f° 121
Magnus Wallhopter der maurer meister und Susanna geb. Mengeßin mit beÿstand François Imbert des caffetier und Pierre Imber ledigen cafetier
in gegensein Michael Hatzung des maurer meisters – zu ausbauung hiernach beschriebener behausung 75 pfund schuldig seÿen
unterpfand, eine behausung, hoff und hoffstatt am Roßmarckt in der Krebsgaß, einseit neben Johannes Blümel dem mechanico, anderseit neben H. Garnier grand mre des Eaux et Forêts de l’Eveché de Strasbourg, hinten auff E. E. Zunfft der Weinsticher

Magne Wallhopter et Susanne Salomé Menges hypothèquent la maison au profit du compagnon menuisier Jacques Lung

1749 (18.9.), Chambre des Contrats, vol. 623 f° 544-v
Magnus Wallhopter der maurer meister und Susanna Salome geb. Mengeßin mit beÿstand François Imbert des caffetier und Pierre Imbert ledigen caffetier
in gegensein Jacob Lung des zimmmergesellen und schirmers – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, eine behausung, hoff und hoffstatt am Roßmarckt in der Krebsgaß, einseit neben Johannes Blümel dem mechanico, anderseit neben H. Garnier grand mre des Eaux et Forêts de l’Eveché de Strasbourg, hinten auff E. E. Zunfft der Weinsticher

André Stahl acquiert la maison par adjudication judiciaire le 14 juillet 1750 comme l’indique don inventaire après décès dressé en 1759. Les experts l’évaluent à 1 100 livres. La même estimation sert lors de l’inventaire après décès de sa veuve Susanne Griener en 1770.
André Stahl accorde au banquier Jean Dietrich dont la maison donne sur le marché aux Chevaux le droit de faire écouler ses eaux par la même ouverture que la tribu des Gourmets

1754 (2.10.), Chambre des Contrats, vol. 628 f° 420
H. Andreas Stahl der maurer meister
in gegensein H. Johannes Dietrich des banquier und E. E. Großen Raths alten beÿsitzers innamen seines schwähers H. Philipp Friedrich Herrmannÿ des banquier und ehrenbemelten Raths würcklichen beÿsitzers
die servitutem aquæductas oder die gerechtigkeit allles das gewäßer aus seiner alhier ane dem Roßmarckt zwischen H. baron von Wangen und S.T. H. Ammeister Richßhoffer gelegenen behausung durch die Prevoté in E. E. Zunfft der weinsticher dohlen lauffen wird durch seine alhier ane der Krebsgaß, einseit neben H. Friedrich Blümel dem organisten, anderseit neben H. Garnier gewesten maître des Eaux et Forets, hinten auff ermelter Zunfft gelegene behausung, durch die nemliche öffnung welche ged. Zunfft Waßer empfängt auch mit lauffen zu laßen und zwar dergesalten daß der H. verkäuffer dieße öffnung jederzeit in solchem stand auf seine cösten erhalten will, daß er freÿe ablauff des waßers nicht geändert wird, anbeÿ hat auch der H. verkäuffer versichert daß dieße behausung als ein ane der ganth ersteigtes guth eigenthümlich zuständig ist – um 120 pfund

Un des héritiers de la veuve d’André Stahl hypothèque la maison au profit de Jean Frédéric Gross, gardien de la tribu des Cordonniers

1771 (23. 8.b), Me Lacombe (6 E 41, 144)
Obligation – Michel Pfhaeler marchand huillier et Marie Salomé Criner assitée de Jean Georges Arbogast son cousin issu de germain et Sr Jean Guillaume Berga assesseur du petit sénat
[joint :] Aus Ihro Gnaden des Regirenden H. Ammeister haußmemoriali, Johann Michael Pfäler des ohlmanns ehefrau Maria Salome geb. Greinerin (…)
(devoir à) Sr Jean Frédéric Gross, Bedot de la tribu des cordonniers, 300 florins
hypothèque deux maisons qui leur appartiennent par indivis avec Jean Jacob Crener frère de la débitrice, situées en cette ville dont l’une sur le marché aux chevaux rue de l’éveque, d’un côté Antoine Valdhäusser d’autre cour de M de Vangen
la seconde situé aussi en cette ville rue de l’Ecrevisse, d’un côté Nicolas Garnier d’autre Henri Charles Engel menuisier derrière au poel des vignerons, qu’ils ont hérité de Susanne Crinerin veuve d’André Stall

Les héritiers d’André Stahl cèdent leur part de succession à la veuve, dont les deux maisons près du marché aux Chevaux

1777 (13.2.), Chambre des Contrats, vol. 651 n° 57-v, Not. Johann Richard Häring, 22.3.1759 und 24.8.1772
in gefolg erkanntnus E. E. Großen Raths vom 23. Februarÿ 1776 so den 11. Decembris secretirt und den 3. Februarÿ 1777 publicirt worden, nachstehender erbs vergleich und wÿdums verkauff
Johann Georg Schnarrenberger der wagner zu Hemmingen Leonberger amts, Joseph Haag der schneider zu Dann Marggröninger ambts, beedes hertzoglich Würtembergischer herrschafft, theils ehevögtlichen weiß theils durch gerichtlich besiegelt (…) vom 19. martÿ 1759 in vollmachts namen Johann Georg Stahl des maurers zu gedachten Hemmingen, Catharina geb. Stahlin sein Johann Georg Schnarrenberger Ehefrau, Anna Maria geb. Stahlin weÿl. H. Georg Rappen gewesenen schuhlmeister allda wittib, Magdalena geb. Stahlin gedachten Joseph Haagen Ehefrau, Anna geb. Stahlin Martin Seifrid des ackersmanns zu Heimetingen Ehefrau, Rosina geb. Stahlin Nicolaus Ellwein des weingärtners zu gedachten Hemmingen, Andreas Stahl led. maurer gesellen für sich selbst und als mündlich bevollmächtigter Johann Georg Stahl des ledigen becken dermahlen zu Buchßweiller sich auffhaltend, beede weÿl. Adam Stahl gewesten ackersmanns zu Hemmingen ehelich erzeugte Söhnen, samtlich weÿl. des wohlehren vesten wohlweißen und großachtbaren H. Andreas Stahl gewesten maurer meisters und steinmetz auch E. E. Großen Raths zu Straßburg beÿsitzer nachgelaßenen sieben stamm erben ane einem
so dann Fr. Susanna geb. Greinerin sein H. Rathh. Stahlen hinterbliebene wittib beÿständlich ST. H. Johann Carl Fické notarii publici jurati et practici ane dem anderen theil, nachfolgenden erbsvergleich und wÿdums verkauf
der wittib
samtliche theilbare verlaßenschafft, zwo behausungen ane der Bischoffs und Krebs gaß am Roßmarckt und einer am Schatzengäßel in der vorstadt Krautenau, Joh. Richard Häring, notarius, den 22 mars 1759
Folgt die beschreibung der häußer
1. eine behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten am Roßmarckt ane dem Bischoffs gaß, eins. neben Mr Antoni Waldhaußer dem schneider, anderseit neben freÿherrli. von Wangenischen hoff, hinten denßelben – um 212 pfund verhafftet, angeschlagen pro 1800 R oder 900 lt, 9/10 theil laut kauffbrieff vom 14. Februarÿ 1737 der übrige 10.te theil auch käufflich ane sich gebracht
item eine behausung, hoff und hoffstatt mit allen deßen gebäu, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Roßmarckt zu hinterst ane der Krebsgaß, eins. neben H. Nicolaus de Garnier grand maître des Eaux et Forets, anders. neben weÿl. H. Johannes Blümels des mechanici erben, hinten auff E. E. zunfft der weinsticher, so mit der servitute fluminis recipiendi behafftet, angechlagen pro 2200 R oder 1100 lt, lauth kauffbrieff vom 14 julÿ 1750 mit kleinen raths siegel versehen ; wie aber H. Isac Jund der weinsticher stub würth dieses haus an Magnus Walhopter gewesten maurers verkaufft meldet kauffbrieff v. 10 Octobris 1748

Le tailleur Jean Jacques Griener, un des deux héritiers de la veuve Stahl, cède ses droits sur les deux maisons de la succession à sa sœur Marie Salomé Griener, femme séparée de l’huilier Jean Michel Pfæhler

1773 (20.4.), Me Haering (6 E 41, 1371) Joint au n° 400 du 17 juillet 1770, Abtheilung
Zu weiland frau Susannä Stahlin gebohrner Grienerin, weiland Herrn Andreas Stahlen geweßenen Steinmetzen und Maurer Meisters auch E: E: grosen Raths alhier alten beÿsitzers auch burgers alhier Wittib nun auch seeliger Anno 1770 Vorgeweßter Verlassenschafft Inventur und Abteilung hezogener Inventier Schreiber, sind persönlich erschienen Ihre Geschwüsterd und ab intestato Erben benandl. frau Maria Salome Pfählerin gebohrne Grienerin, Johann Michael Pfählers Ohlmüllers und hießigen burgers Ehefrau, in deme Sie beÿ E: E: kleinen Rath alhier den 5.ten 7.bris 1759 das Benef: Cessionis Bonorum erhalten, beÿständlich H. Jacob Christoph Schwing Juris practici allhier wohnhaft, So dann Johann Jacob Griener Schneider Meister und hießiger burger, anzeigend, demnach es Ihnen nimmer anständig seÿn wollen, in unvertheilter Gemeinchaft zweÿer aus ihrer ged. Vollbändigen Schwester Erbschafft herrührigen haußer, das eine alhier zu Straßburg an der bischoffs Gaß und das andere hinterst an der Krebs Gaß gelegen zu bleiben und ein dahero dieselbige, Vermög beÿ dießem Geschäfft aufbehaltener Abschatzung vom 5.ten Martÿ 1773. durch der Sach Erfahrene bauverständige besichtigen und schätzen laßen, welcher abschatzung zufolg sie miteinander übereingekommen daß Sie ged. Greineirische Ehefrau haben und eigenthümlich behalten soll
die in ihrer gemeldten Schwester seel. Verlassenschafft gehörige behaußung hoff und hoffstatt mit allen derselben Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Straßburg an dem Roßmarckt hinterst in der Krebs Gaß, ein Seith neben H. Nicolas Garnier vormaligen Grand Maître des Eaux et Forets, ander Seith neben H. Heinrich Carl Engel Schreiner Mr. u. E. E. kleinen Raths dermahligen beÿsitzer, hinten auf E. E. Zunft der Weinsticher stoßend, so mit der dienstbarkeit das Waßer aufzuhenhmen und ablauffen zu laßen behafftet, sonsten außer hernachgemeldten darauff hafftenden passiv Capitalien freÿ leedig eigen Vor und um um den Anschlag derer 2800 gulden
Hingegen soll ihr ged. Vollbändiger bruder dagegen eigenthümlich haben und für sich seine erben und Nachkommende behalten die Ihnen besagten beeden Geschwüsterden ebenfals aus ihrer gemeldten seel: Schwester erbschafft anerstorbene behaußung höfflein hoffstatt mit allen übrigen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden und Gerechtigkeiten ebenfalls am Roßmarckt ane der bischoffsgaß ein Seith neben Antonj Waldheuser dem Schneider ander Seith neben dem freÿherrlich von Wangischen hinterhauß und hinten auf den dazu gehörig. hoff, vor und um den Anschlag derer 1800 gulden

Fils d’huilier, Jean Michel Pfæhler épouse Marie Salomé Greiner (ensuite Griener) en 1750 : contrat de mariage, célébration
1750 (26.7.), Me Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 969) n° 8
(Eheberedung) erschienen der Ehrsame und Vorachtbare H. Johann Michael Pfähler der leedige ohlmann Weÿl. H. Johann Pfählers des gewesenen ohlmanns und burgers allhier ehl. erziehlter Sohn, mit beÿstand H Joh: Leonhard Pfählers, des Peruckenmachers und burgers als deßen bruder, als hochzeiter ane Einem,
So dann die Ehren und tugendsame Jgfr. Maria Salome Weÿl. H. Johann Paul Greiner, des gewesenen Schneiders und burgers allhier ehelich erziehlte töchter, mit beÿstand H Johann Blümels des Mechanici u. ebenmäßig. burgers allhier als hochzeiterin, Andern theils – So beschehen Straßburg auff Mittwoch d. 26. Julÿ Anno 1750. [unterzeichnet] Johann Michael Pfähler Als hozeiter, m, der hochzeiterin haandzeichen

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 283-v, n° 1076)
1750. Mittw. d. 23. sept. seind nach ordentlicher proclamation copulirt und eingesegnet worden Joh: Michael Pfæler der ledige Ohlman weÿl. H Joh: pfæhlers des Ohlmanns u. b. allh. ehl. Sohn und Jfr. Salome weÿl. Joh: Paul greiners Schneiders und b. allh. ehl. tochter [unterzeichnet] Joh: Michael Pfähler Als hochzeiter, x [hochzeiterin handzeichen] (i 289)

Jean Michel Pfæhler devient tributaire chez les boulangers
1751, Protocole des Boulangers (XI 11)
Dinstags den 19. 8.bris 1751 (f° 51-v) Neuzünfftiger – Johann Michael Pfähler der Ohlmann von hier weÿland Johannes Pfählers auch geweßten Ohlmanns dahier hinderlaßener ehelicher Sohn producirt idem [Stallschein, will Zünfftig werden und das ohlweßen treiben], bittet [um gerichtliche reception], Erkandt ut supra [soll ihme gegen der gebühr nach ordnung willfahrt seÿn]. dt. Vor sein Zunfftrecht 1 lb 15 ß, Vor das handwerck 3 lb, in allem 9 R 5 ß

Marie Salomé Greiner fait dresser l’inventaire de ses apports
1758 (9.10.), Me Nenter (6 E 41, 961) n° 113
Inventarium über der Ehren: und Tugendsamen Fraun Maria Salome geb. Greinerin des Ehrsamen und vorachtbaren H. Johann Michael Pfählers des Ohlmanns hausfrauen vor ohnverändert in den Ehestand zubrachte Nahrung
In einer ane der Langenstraß gelegenen und von beeden Ehepersohnen zum theil Lehnungsweiße bewohnenden behausung
Series rubricarum hujus Inventarÿ, hausrath 132 lb, silber 6 lb, goldene ringe 12 lb, baarschafft 125 lb, summa summarum 276 lb, haussteur 10 lb, summa 286 lb

Jean Michel Pfæhler et Marie Salomé Greiner font dresser l’inventaire de leur fortune. Le passif du mari excède l’actif
1759 (13.3.), Me Nenter (6 E 41, 961) n° 115
Inventarium über H. Johann Michael Pfälers des Ohlmanns und Frauen Maria Salome geb. Greinerin dermalen tam active quam passive besitzende Nahrung
Copia der Eheberedung (…) den 26. julÿ 1750 Georg Friedrich Nenter
In einer ane der Langenstraß gelegen und von beeden Eheleuthen zum theil Lehnungsweiße bewohnenden behausung
Ergäntzung durch unterschriebenen Notarium den 9. oct. 1758
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Der Ehefrauen ohnveränderten Vermögens, hausrath 129 lb, Silbers 7 lb, Schulden 62 lb, Ergäntzung 135 lb, summa summarum 333 lb, schulden abzuziehen 2 lb, Nach deren Abzug 331 lb
des Ehemanns ohnverändert und theilbare Nahrung sub una Massa, hausrath 35 lb, Pferds 6 lb, silber 1 lb, Schulden 185 lb, summa summarum 228 lb, schulden 475 lb, Passiv onus 246 lb

La maison revient par enchère judiciaire au voiturier Jean Georges Besson qui épouse vers 1760 Madeleine Wagner

Décès, Strasbourg (n° 909)
Cejourd’hui 28 Prairial l’an VI de la République française (…) que Jean Claude Adam Besson agé de 34 ans, homme de loi (…) fils du défunt (…) ont déclaré que Jean Georges Besson agé de 70 ans citoyen français, né en cette commune, fils légitime de feu Jean Claude Besson, voiturier en cette Commune, et de feue Anne Marie Kostmann, époux légitime de Madeleine Wagner est mort aujourd’hui à deux heures du matin en sa demeure située rue d’Ecrevisse N° 10 – hydropise pectorale (i 31)
Baptême, Saint-Marc (cath.) 18 novembre 1761 Catherine Eve Besson (i 54)
1 juillet 1763, Jean Claude Adam (i 79)

La veuve et les deux enfants de Jean Georges Besson exposent la maison aux enchères sans qu’un acheteur se présente

1798 (28 Messidor 6), Strasbourg 3 (45), Me Übersaal n° 412
Auf Ansuchen des bürgers Johann Claudius Adam Besson Rechtsgelehrten sowol für sich selbst und in eigenem Namen als für und im Namen seiner leiblichen Mutter der bürgerin Maria Margaretha geb. Wagnerin des weÿl. br Johann Georg Besson so den 28. Prairial VI alhier gestorben hinterbliebenen Wittib und seiner vollbändigen Schwester der br.in Catharina Eva geb. Besson des brs Frantz Marquaire Rechtsgelehrten zu Mutzig wohnhaft ehegattin
zur ersten freiwilligen Versteigerung der des weÿl. brs Joh: Georg Besson Wittib und Erben eigenthümlich zuständigen behaußung eines Hofs und der hoffstatt mit N° 10 bezeichnet, der Gemeinschafft des Privets und einer darauf haftenden Servitut samt allen deroselben Gebäuden begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten an der Krebsgaß auf dem Roßmarckt, einseit neben des weÿl. b Joh: Michael Theurkauff Kürschners Erbschaft anderseit neben des brs Ziegel Caminfegers Verlassenschafft hinteb auf des weÿl. brs Jund gewesener Gastgebers Gastbehausung
kein liebhaber, den 6 thermidor – den 20 thermidor, kein Gebot

Catherine Eve Besson femme de François Marquaire maire de la ville de Mutzig vend sa moitié de maison à François Lefebvre, ancien capitaine d’infanterie, et à François Joseph Keller, officier de santé

1811 (12.3.), Strasbourg 14 (46), Me Lex n° 5027 – Enregistrement de Strasbourg, acp 116 F° 163-v du 21.3.
n° 5027
François Marquaire maire de la ville de Mutzig en qualité de mari et mandataire de Catherine Eve Besson
à François Lefebvre ancien capitaine d’infanterie domicilié à Sarrlouis département de la Moselle et François Joseph Keller officier de santé
la moitié d’une maison, droits, appartenances et dépendances scise en cette ville rue de l’Ecrevisse n° 10, d’un côté la maison n° 9, d’autre côté la maison n° 11, devant la rue, derrière les dépendances de l’auberge à l’enseigne au poele des vignerons – indivis avec Jean Claude Adam Besson homme de lettres – moyennant 4700 francs

Procès verbal d’enchère au profit des mêmes

1811 (23.4.), Strasbourg 14 (46), Me Lex n° 5166 – Enregistrement de Strasbourg, acp 117 F° 27 du 1.5.
Adjudication n° 5056 du 25 mars, Déclaration, sont comparus François Le fevre ancien capitaine d’infanterie domicilié à Saarlouis département de la Moselle et François Joseph Keller officier de santé
Joseph Keller pour lui et Sr Lefevre
qu’ayant acquis suivant contrat devant moi le 12. courant de Catherine Eve Besson épouse de François Marquaire maire de la ville de Mutzig la moitié de la maison, droits et dépendances scise en cette ville rue de l’Ecrevisse n° 10, d’un côté la maison n° 9 d’autre côté la maison n° 11, devant la rue derrière les dépendances de l’auberge dite le poele des Vignerons, indivise avec Jean Claude Adam Besson homme de lettres, avec toutes les servitudes et notamment celle du droit d’écoulement des eaux venant de la maison dite le poele des Vignerons et les Latrines qui sont en commun avec la maison voisine ayant appartenu ci devant au Sr Theurkauf Pelletier moyennant 12 010 fr, la moitié 6005 francs
le 6 avril n° 5103, Procès verbal d’enchère criée 9000 francs – le 13 avril n° 5129 déclaration de surmise

L’officier de santé Joseph Keller originaire d’Issenheim en Haute Alsace épouse en 1801 Jeanne Frédérique Sophie Laurent, fille d’officier de santé
1801 (24 vend. 10), Strasbourg 7 (29), Me Stoeber n° 905 – Enregistrement de Strasbourg, acp 81 F° 88 du 4 brum. 10
(Eheberedung) b. Joseph Keller, Officier de Santé Employé à l’hôpital militaire alhier bs. Joseph Rudolph Keller, Chirurgi Zu Ißenheim Oberheinischen departement mit weil. Fr. Anna Maria geb. Strobel erzeugter Sohn, so großjährigen Alters, als hochzeiter ane einem
und b.in Jeanne Frédérique Sophie Laurent die leedige, weil. bs. Claude Hilaire Laurent gew. Officier de santé en Chef à l’hôpital militaire alhier, in erster Ehe mit auch weil. Madeleine Charlotte Sophie Wangenheim erzeugte tochter unter autorisation ihres Vormunds bs. Laurent Marchal, Officier de santé en Chef des hospices civil alhier, als braut am andern teil – Straßburg den 24. Vendemiaire Zehn [unterzeichnet] Keller, Laurent

Jeanne Frédérique Sophie Laurent meurt en 1808 en délaissant deux enfants. L’inventaire est dressé dans une maison rue du Jeu-des-Enfants
1808 (2.11.), Strasbourg 2 (30), Me Knobloch n° 3905 – Enregistrement de Strasbourg, acp 108 F° 91 du 9.11.
Inventaire de la succession de Jeanne Frédérique Sophie Laurent épouse de Joseph Keller, officier de santé, décédée le 11 mai 1808 – à la requête du veuf tuteur naturel des deux enfants, en présence de Joseph Laurent chef de bureau chez le conservateur des forets subrogé tuteur
Dénomination des héritiers, 1. Catherine Louise Joséphine Sophie agée de 5 ans 1 mois 7 jours née le 25 septembre 1803, 2. François Laurent Joseph né le 28 février 1807
dans la maison rue du jeu des enfants n° 13
propres du défunt, meubles 319 fr
communauté, meubles dans la première pièce donnant sur la rue, dans la chambre a côté, dans le cabinet de toilette, dans la salon, dans la salle a manger donnant sur la cour, dans le corridor, dans la cuisine, dans la cave total 2692 fr
Titres et papiers, dettes actives 30 000 fr dettes douteuses 11 945 fr, total 44 637 fr
Contrat de mariage, Me Munsch à Rouffach le 1 prairial 10, testament ledit not. 27 juin 1806 – Contrat de mariage Me Stoeber le 24 vendemiaire dernier

Inventaire après décès d’une locataire, Béatrice Louise de Neuenstein

1812 (6.11.), Strasbourg 14 (50), Me Lex n° 6592 – Enregistrement de Strasbourg, acp 120 F° 194-v du 8.11.
Inventaire de la succession de Beatrice Louise de Neuenstein, décédée le 23 octobre 1812 – à la requête de Marie Françoise Xavière de Zurhein, ci devant chanoinesse au chapitre de Frauelautern, demeurant à Strasbourg, héritière universelle par Testament olographe du 2 novembre 1809 déposé Me Lex le 2 novembre
dans la maison mortuaire rue de l’Ecrevisse n° 10 au premier dans une chambre donnant dans la cour
mobilier 377 fr, passif 40 francs

Inventaire de la succession d’une locataire, l’ancienne chanoinesse Françoise Xavière Zurhein

1813 (23.7.), Strasbourg 14 (52), Me Lex n° 7335 – Enregistrement de Strasbourg, acp 123 F° 13 du 24.7.
Inventaire de la succession de Françoise Xavière Zurhein, ex chanoinesse décédée le 15 courant – à la requête de François Lefebvre ancien capitaine d’infanterie, par testament olographe du 7 décembre dernier enregistré le 21 juillet dernier déposé chez le notaire souss. hier (demeurant rue de l’Ecrevisse n° 10)
dans la maison mortuaire rue de l’Ecrevisse n° 10 au second étage dans une chambre donnant sur le devant
1077 francs

François Lefebvre cède à François Joseph Keller ses droits sur la maison qu’ils ont aménagé pour fabriquer et vendre de l’huile

1813 (22.4.), Strasbourg 2 (37), Me Knobloch n° 6173 – Enregistrement de Strasbourg, acp 122 F° 63-v du 26.4.
François Lefebvre ancien capitaine d’infanterie retié du service de France
à François Joseph Keller officier de santé et Anne Marie née Gebhard
que par contrat Me Lex en date des 12 mars et 23 août 1811 ils se sont rendus propriétaires par indivis d’une maison avec dépendances sise à Strasbourg rue de l’Ecrevisse n° 10 , d’un côté la maison n° 9 d’autre côté la maison n° 11, derrière l’auberge ou pend pour enseigne au Poele des Vignerons, qu’ils ont bati, réparé et reconstruit ladite maison de manière qu’elle servait à la fabrication et au commerce d’huile de tout espèce
que pour cette fabrication et commerce led. Sr Lefebvre et Keller s’étaient associés pour participer par moitié chacun dans les pertes et gains, que cette association n’était régie sous aucune raison de commerce et n’était regardée que comme une spéculation ou comme un essai que dans ce moment désirant faire cesser l’indivision ils sont convenus ce de qui suit
1. la maison prédésignée a été acquise pour 10 750 francs, est évaluée en ce moment au moyen des réparations et constructions qu’on y a faites à la somme de 44 376 francs
3. cession à Keller de la maison pour 26 000 fr [joint exemplaire de le vente]

Native de Ribeauvillé, Marie Thérèse Gebhard, deuxième femme de François Joseph Keller, meurt en 1819 en délaissant trois enfants

1819 (11.12.), Strasbourg 2, Me Weigel (46 part. incom.), Enregistrement de Strasbourg, acp 145 F° 116 du 15.12.
Inventaire de la succession de Marie Thérèse Gebhard femme de François Joseph Keller, docteur en chirurgie, décédée le 27 mai dernier – à la requête du veuf et des enfants mineurs Jean Auguste, Joséphine et Charles Keller
garde robe 40 fr
24 ares de vignes à Ribeauvillé et remploi 15 591 fr
communauté meubles 748 fr
une maison rue de l’Ecrevisse n° 10 estimée 12 000 fr
un jardin au bastion de la Bruche estimé 600 fr
ensemble 13 348 fr, passif 114 496 fr

Décès, Strasbourg (n° 865)
Déclaration de décès. Marie Anne Thérèse Gebhard, agée de 34 a,s 5 mois née à Ribauviller, haut Rhin, Epouse de François Joseph Keller agé de 40 ans, Docteur en chirurgie, morte en cette mairie le 27 du mois courant à 4 heures de relevée en sa maison située au n° 10 rue de l’Ecrevisse, fille de feu Michel Gebhard, Négociant, et de feu Marie Barbe Beck (i 45)

François Joseph Keller et ses enfants vendent par adjudication judiciaire la maison à Anne Marie Moroge femme de Joseph Laurent, agent forestier en retraite

1820 (1.12.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 135, n° 51
par devant Philippe Louis Übersaal, juge suppléant au Tribunal Civil de Première Instance commissaire en cette partie, vente et adjudication par licitation – Cahier des charges. Me Detroyes, avoué près le Tribunal Civil occupant pour le Sr François Joseph Keller, docteur en médecine demeurant à à Strasbourg poursuivant la licitation d’une maison à licitation appartenant par indivis avec ses enfants ayant pour subrogé tuteur M Lichtenberger avocat à Strasbourg, jugement du 27 janvier subrogé tuteur de Jean Auguste, Joséphine Sophie et Charles Victoire Keller enfants procréés de feu Anne Marie Thérèse Gebhardt, femme en secondes noces dudit Keller représentés par Me Doss avoué – en présence de la De la veuve Marquaire demeurant à Mutzig première créancière, jugement du 30 mai dernier, mise à prix 9000 francs
à la De Moroge épouse de Joseph Laurent
Désignation de l’immeuble une maison sise à Strasbourg rue de l’Ecrevisse n° 10, d’un côté le Sr Schultz, d’autre le Sr Levaillant, devant la rue, derrière le Sr Jundt, laquelle se compose d’un bâtiment sur la rue de deux ailes d’une cour et d’un bâtiment de derrière tous lesdits bâtiments construit en maçonnerie et recouvert de tuiles plates, le bâtiment de devant avec rez de chaussée et deux étages, le rez de chaussée se compose de l’entrée par une porte cochère, d’une chambre, d’une cuisine et d’un magasin, le premier étage comprend l’escalier, un corridor et trois chambres dont une à alcove et cabinet le second aussi l’escalier trois chambres et une cuisine au dessus sont des mansardes composé de six chambres le tout est terminé par un comble uni. L’aile de droite a un rez de chaussée qui forme une huilerie. Le premier a un escalier et une chambre le second un escalier, deux chambres et une cuisine, au dessus le comble. L’aile gauche a un rez de chaussée a côté de l’escalier les lieux d’aisances et des écuries au premier, une galerie, cuisine et lieux d’aisances au dessus, le comble. Le bâtiment au fond se compose d’une remise et au dessus, d’un grenier a foin couvert de tuiles plattes. Le Sr Keller a acquis cette maison durant la communauté avec Anne Marie Thérèse Gebhardt, sa seconde femme, de Catherine Eve Besson veuve de François Marquaire maire à Mutzig, Jean Claude Besson homme de lettres conjointement, François Lefevre ancien capitaine d’infanterie par acte reçu Me Lex le 12 mars 1811, adjudication Me Lex le 23 avril même année. Ledit Sr Lefevre a rétrocédé ses parts par transaction reçue Me Knobloch le 22 avril 1813. Fait le 19 avril 1820
8 juin mise à prix moindre – 28 septembre la veuve Marquaire s’oppose – Adjudication définitive, le 5 octobre, à Me Destroyes moyennant 7600 fr et déclaration de command du 21 octobre pour Joseph Laurent, agent forestier en retraite, pour remploi des propres aliénés d’Anne Marie Moroge son épouse
Adjudication définitive sur surenchère du 9 novembre 7910 francs

Marie Moroge veuve de Jean Letscher, boucher à St Amarin, et épouse de Claude Joseph Laurent meurt en 1824

1824 (10.5.), Strasbourg 2 (56), Me Weigel n° 3091, vacation F° 54-v du 21.5. – Enregistrement de Strasbourg, acp 168 F° 54 du 20.5.
Inventaire de la succession de Marie Moroge veuve en premières noces de Jean Letscher, boucher à St Amarin département du Haut Rhin, épouse en secondes noces de Claude Joseph Laurent, ancien secrétaire général de la 20° conservation des Eaux et forêts, décédée le 21 novembre dernier – à la requête I. du veuf, II. de 1) Jean Letscher, boulanger du premier lit, 2). Hilaire Laurent étudiant en médecine, 3) Jacques Laurent étudiant en droit ,héritiers pour un tiers de leur mère
marié avec la decujus à Wintzenheim le 10 frimaire 9, M Laurent ajoute qu’il s’était marié en premières noces avec Marguerite Françoise Claire Eugénie Colin

Communauté, Mobilier, dans une chambre au rez de chaussée éclairée sur la rue, dans la cuisine au rez de chaussée, dans la chambre au rez de chaussée éclairée sur la cour, dans une chambre au premier éclairée sur la cour, dans une chambre au premier éclairée sur la cour, dans une chambre au second étage éclairée sur la rue, dans une chambre au deuxième étage éclairée sur la cour, dans une chambre au troisième étage éclairée sur la cour, dans une chambre au troisième étage éclairée sur la rue, dans une chambre borgne à côté, dans une chambre éclairée sur la cour, dans une chambre éclairée sur la rue, au grenier, dans une chambre au second étage éclairée sur la cour, dans la cuisine, dans une chambre au premier étage éclairée sur la cour, dans la chambre borgne de la servante au premier, dans une chambre au troisième étage éclairé sur la rue, dans la cuisine au premier sur la cour, dans la cave 3808 fr
créances 2800 fr, ensemble 10 608 fr, passif 9769 fr
propres, garde robe 303 fr, reprises 4900 fr, total 13 203 fr, passif 4286 fr
remploi, biens immeubles, une maison avec cour appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue de l’Ecrevisse n° 10 d’un côté le Sr Schmutz d’autre le Sr Levaillant derrière le poelle des Vignerons, estimée 8000 fr
ensemble 13 203 fr, passif 9769 fr
Testament 17 octobre 1823 enregistré le 22 novembre de la même année

Les enfants en secondes noces de Marie Moroge, devenus seuls propriétaires après la renonciation de leur demi-frère Jean Letscher, exposent la maison à la vente. L’acquéreur est un des enfants, Hilaire Laurent

1825 (10.11.), Strasbourg 2 (59), Me Weigel – Enregistrement de Strasbourg, acp 175 F° 122 du 11.11.
3965, adjudication sauf ratification, adjudication préparatoire du 27.10. n° 3937, cahier des charges du 4.10. n° 3913
Hilaire Laurent, étudiant en médecine, et Madeleine Catherine Elisabeth Treith, 2. Joseph Laurent, étudiant en droit
à Hilaire Laurent
Désignation de l’immeuble, une maison avec cour, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue de l’Ecrevisse n° 10, d’un côté le Sr Schmutz, d’autre le Sr Scherle, derrière le poele des Vignerons.
Titres de propriété, de la succession d’Anne Marie Moroge veuve en premières noces du Sr Letscher (Jean) boucher à St Amarin (Haut Rhin) épouse en secondes noces de Claude Joseph Laurent, secrétaire général de la 20° Conservation des Eaux et Forêts domicilié à Strasbourg, inventaire Me Weigel le 10 mai 1824, la De a acquis ledit immeuble par licitation sur surenchère au tribunal civil le 9 novembre 1820, trans. vol. 135 n° 51. Cette maison appartient aux requérants puisque leur frère utérin Jean Letscher, boulanger a renoncé à la succession
(Adjudication définitive) les requérants observent que dans cette vente sont compris, 2) deux poeles au rez de chaussée l’un en fer de fonte & l’autre en fayence, 3) l’huilerie & la machine pour fabriquer de l’huile à quinquets, 4) le chaudron à lessive qui est dans la cuisine, 5) un poele en fer de fonte au second étage, 6) les chantiers qui sont dans la cave, 7) le cabestan & les cordes qui sont au grenier pour hisser les fardeaux
14 600 fr (adjudication préparatoire mise à prix 10 000 fr, sans mise)

1825 (6.12.), Strasbourg 2 (59), Me Weigel n° 4201 – Enregistrement de Strasbourg, acp 176 F° 12 du 12.12.
Joseph Laurent, étudiant en droit
à Hilaire Laurent, étudiant en médecine
la moitié par indivis composée d’un bâtiment de devant et de derrière avec cour écurie une huilerie et autres appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue de l’Ecrevisse n° 10, d’un côté le Sr Scherb, d’autre le Sr Schmutz, devant la rue, derrière le poele des Vignerons – dans cette vente sont compris [ut supra] – de la succession d’Anne Marie Moroge épouse en secondes noces de Claude Joseph Laurent leur mère, inventaire Me Weigel le 10 mai 1824, acquis au Tribunal Civil le 9 novembre 1820 transcrit au bureau des hypothèques volume 135/51 7300 francs

Hilaire Laurent épouse Catherine Madeleine Elisabeth Treitt en 1824
1824 (2.10.), Strasbourg 12 (95), Me Wengler n° 13 618- Enregistrement de Strasbourg, acp 170 F° 27-v du 9.10.
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Hilaire Laurent, étudiant en médecine fils majeur de Claude Joseph Laurent, ex agent forestier, et de feu d’Anne Marie Moroche
Catherine Madeleine Elisabeth Treitt fille majeure de feu Félix Treitt, avocat, et de Marie Barbe Heitz
Consentement du 3 novembre, (acp 170 F° 93 du 4.11) : Claude Jacques Laurent, ex brigadier forestier à Strasbourg au mariage que Hilaire Laurent en cette ville se propose de contracter avec Elisabeth Treitt

Hilaire Laurent et Catherine Madeleine Elisabeth Treitt vendent la maison à Louis Gauvenet Dijon

1828 (12.5.), Strasbourg 7 (77), Me Stoeber n° 10 784 – Enregistrement de Strasbourg, acp 189 F° 101 du 14.5.
Adjudication définitive, cahier des charges n° 10 775 – Hilaire Laurent, propriétaire, et Catherine Madeleine Elisabeth Treitt
à Louis Gauvenet Dijon, propriétaire
une maison composée d’un bâtiment de devant et de derrière, cour, écurie, une huilerie et autres appartenances sise à Strasbourg rue de l’Ecrevisse n° 10, d’un côté Mde Scheib d’autre M. Nicolas, devant la rue, derrière le poel des Vignerons – la moitié échue en partage au vendeur de la succession d’Anne Marie Moroge épouse en secondes noces de Claude Joseph Laurent, secrétaire général de la 20° conservation des Eaux et Forêts, inventaire dressé par Me Weigel 10 mai 1824, l’autre moitié acquise de son frère Joseph Laurent, étudiant en droit, par acte reçu Me Weigel le 6 décembre 1825, hérité de sa mère en remploi, acquis sur François Joseph Keller, officier de santé et enfants mineurs de Jean Auguste, Joséphine Sophie, Charles Victoire devant M Übersaal juge suppléant au Tribunal Civil le 9 novembre 1820 transcrit au bureau des hypothèques volume 135 n° 51 – mise à prix 14 000 francs – moyennant 14 900 francs

Claude Joseph Laurent, mari de l’ancienne propriétaire, meurt dans la maison en août 1828

1828 (5.8.), Strasbourg 2 (65), Me Weigel n° 5524
Inventaire de la succession de Claude Joseph Laurent, ancien secrétaire général de la conservation des Eaux et Forêts décédé le 19 juin 1828 – à la requête de 1. Marguerite Elisabeth Laurent, célibataire, majeure sans profession, 2. Pierre Balthasar Jacques Février, marchand libraire, mandataire d’Elisabeth Françoise Napoléone Joséphine Laurent, mineure émancipée unique héritière de Jean Baptiste François Hyppolyte Laurent, garde général des Eaux et Forêts à St Loup arrondissement de Lure (Haute Saône), 2. Georges Louis Frédéric Grimmer, notaire, commis à effet de représenter 1. Marie Joséphine Laurent épouse de Charles Claudel, percepteur des Contributions à Sausheim (Haut Rhin), 2. Marie Anne Laurent épouse d’Antoine Bousseret, propriétaire à Grandvillard (Haut Rhin), 3. Joseph Laurent, garde à cheval des Eaux et Forêts demeurant à Soultz (Haut Rhin), les cinq enfants du mariage avec Eugénie Collin en premières noces, 4. Hilaire Laurent, étudiant en médecine, 5. Joseph Laurent, étudiant en droit à Strasbourg, procréés avec Anne Marie Moroge en secondes noces

mobilier, dans une chambre prenant ses jours par deux croisées sur la rue de l’Ecrevisse, dans la chambre à coucher du défunt prenant ses jours par deux croisées sur la cour, dans la cuisine au premier étage prenant ses jours dans la cour, dans une autre cuisine au second étage, au second étage dans une chambre prenant ses jours sur la rue, au deuxième étage dans une chambre prenant ses jours sur la cour, dans une chambre sur la cour au premier étage au second étage dans la cuisine donnant sur la cour, dans une chambre borgne au troisième étage dans une chambre au troisième étage donnant sur la rue, dans une autre chambre au troisième donnant sur la cour, au premier étage dans la chambre de la domestique, dans un magadin au rez de chaussée, au troisième étage dans une chambre prenant ses jours sur la rue par une lucarne, dans une chambre prenant ses jours sur la cour par une seule croisée dans les deux cabinets contigus à la chambre à coucher du défunt, 619 fr, dettes actives 2399 fr, passif 2093 fr

Receveur à l’octroi, Louis Gauvenet dit Dijon qui a épousé Adélaïde Lallevée à Blamont en 1813 meurt en 1846 en délaissant quatre enfants. Les héritiers laissent la maison dans l’indivision lors de la liquidation en 1847.

1847 (7.6.), Strasbourg 11 (42), Me Keller n° 3817
Liquidation, Louis Gauvenet dit Dijon – ont comparu 1° Dame Adélaïde Lallevée veuve de M. Louis Gauvenet dit Dijon, en son vivant receveur à l’octroi de Strasbourg décédé en cette ville le 16 décembre 1846, elle rentière y demeurant, Agissant en son nom et personnel à cause de la communauté de biens ayant subsisté entre elle et le défunt aux termes de leur contrat de mariage passé devant Me Lafrogne, notaire à Blamont le 4 octobre 1813, laquelle communauté elle se réserve d’accepter ou de répudier selon qu’elle le jugera convenable et encore à cause des reprises et autre avantages qu’elle a à exercer contre la succession de son mari,
2° Mad. Annette Caroline Elise Adelaïde Gauvenet dit Dijon épouse de M. Nicolas Joseph Cyprien Guepard capitaine au 44° régiment de ligne attaché à l’armée d’Afrique, elle demeurant à Strasbourg (…), 3° M. Louis Gauvenet dit Dijon confiseur demeurant à Strasbourg, 4° Mlle Eléonore Gauvenet dit Dijon majeure d’ans sans état demeurant en la même ville, 5° et M. Jean Baptiste Gauvenet dit Dijon propriétaire demeurant à Strasbourg, ce dernier agissant en qualité de mandataire général de M. Louis Joseph Victor Gauvenet dit Dijon, officier au 7° régiment de hussards en garnison à Vienne (…), Étant lesdits M. Joseph Victor Gauvenet dit Dijon, Dlle Eléonore Gauvenet dit Dijon, M. Louis Gauvenet dit Dijon et Mme Guepard seuls enfants et seuls héritiers chacun pour un quart dudit défunt leur père.

Observations préliminaires. 1° observation. M. Louis Gauvenet dit Dijon et dame Adélaïde Lallevée se sont mariés à Blamont en 1813. Ils ont fait constater les conditions civiles de leur mariage par acte passé devant M. Lafrogne notaire à Blamont le 4 octobre 1813 (…),
2° observation. Les biens recueillis par M. Gauvenet dit Dijon en la succession de son père sont constatés par acte de liquidation reçu par Me Thurmannn notaire à Strasbourg le 27 juin 1814 (…)
4° observation. sous date des 10 et 12 mai 1828 ledit M. Gauvenet dit Dijon a acquis du sieur Hilaire Laurent etd e dame Catherine Madeleine Treitt, conjoints propriétaires domiciliés à Strasbourg une maison sise en cette ville rue de l’écrevisse N° 10 moyennant la somme de 14 900 francs (…). Elle ajoute que cette maison existe encore et que c’est le seul immeuble acquis par la communauté d’entre elle et son mari. (…)
6° observation. M. Louis Gauvenet dit Dijon est décédé à Strasbourg le 16 décembre 1843. Après son décès et à raison de l’absence de l’un des cohéritiers les scellés furent apposés mais ils ont été levés peu après sans description ni inventaire, tous les intéressés étant présents ou valablement représentés
Première opération. Liquidation de la communauté. Masse active (…) 6° Enfin d’une maison avec appareil et décédép sise à Strasbourg rue de l’écrevisse N° 10 estimée par les parties à 14 500 francs. Total de la masse active 22 250 francs
Masse passive. Déclare Mad. veuve Dijon qu’il n’existe à sa connaissance aucun passif à la charge de cette communauté, sauf les frais de dernière maladie et ceux funéraires, lesquels frais elle ne veut point faire entrer en compte dans la présente opération. (…)
Succession de M. Gauvenet Dijon. Par suite du prélèvement qui précède, la support de M. Gauvenet Dijon se compose uniquement de la moitié indivise de la maison sise à Strasbourg rue de l’Ecrevisse N° 10.
A quoi il faut joindre les rapports dus par les enfants. Mais les intéressés ont déclaré vouloir remettre cette opération à des temps ultérieurs, la totallié de ladite succession restera en indivision quant à présent


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.