12, place Broglie


Place Broglie n° 12 – III 302 (Blondel), N 405 puis section 68 parcelle 44 (cadastre)

Auberge au Cerceau vert (zum grünen Reiff)
Matthias Ambroise Mogg et Jean Daniel Cappaun, maîtres d’ouvrage, 1744


Façade vers la place (mars 2017, la devanture et la porte de droite datent de 1911)
et rue de Schiltigheim (bâtiment blanc, avril 2015)

La maison comprend au XVII° siècle un bâtiment avant et un bâtiment arrière séparés par une petite cour. Elle appartient à un pasteur de Sarrebruck puis à son fils qui tient successivement les auberges communales de Bischheim et de Plobsheim. L’ancien lieutenant Georges Rockenbach l’acquiert en 1685 et y établit une auberge à l’enseigne du Cerceau vert (zum grünen Reiff), reprise par son fils Jean Martin Rockenbach qui fait faire divers travaux et acquiert un atelier de salpêtrier face à sa maison le long du canal. Après avoir changé plusieurs fois de propriétaire, l’auberge est acquise en 1712 par Jean Michel Frœlich qui revend aussitôt la maison arrière à son beau-père Thierry Schlehenacker. Jean Wolffgang Courtz, notaire de la Ville et bailli de la noblesse de l’Ortenau, achète en 1715 la maison et l’atelier de salpêtrier transformé en écurie dont il se défera à la demande du comte de Hanau. Ses deux filles, respectivement femmes des juristes Matthias Ambroise Mogg et Jean Daniel Cappaun, conservent la maison en commun jusqu’en 1776. Matthias Ambroise Mogg et Jean Daniel Cappaun sont autorisés en juin 1744 à reconstruire la façade à l’aplomb de leur encorbellement en supprimant la porte de cave dont la descente horizontale empiétait sur le communal, le bâtiment conservant par ailleurs les mêmes volumes qu’auparavant (plan-relief de 1727). La porte dont le haut de l’encadrement est sculpté comprend un mascaron (voir la description de Brigitte Parent). Les fenêtres des étages ont des fausses clés de plus en plus simples à mesure qu’on s’élève. Les étages sont séparés par des bandeaux. Les deux sœurs conviennent d’un partage des localités en 1752. La femme de Matthias Ambroise Mogg devient en 1776 propriétaire de la maison entière qu’elle cède aussitôt à son fils Matthias Ambroise Mogg qui charge en 1778 le maître maçon Jacques Ferdinand Hertelmeÿer d’aménager une cuisine au troisième étage du bâtiment accessoire. Claude Joseph Sarré, maître d’ouvrage d’une maison rue du Dôme achète en 1781 la maison qu’il revend en 1801 à Jean Philippe Pierre Schwingdenhammer dont les héritiers sont toujours propriétaires à la fin du XX° siècle.


Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 58 (plan)

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur la place se trouve à gauche du repère (c) : trois fenêtres suivies de la porte d’entrée au rez-de-chaussée, quatre fenêtres à chacun des trois étage, toiture à deux niveaux de lucarnes. A droite du même repère (c), le pignon du bâtiment avant comprend cinq ouvertures, le mur percé d’une grande porte qui donne dans la cour puis le bâtiment arrière à rez-de-chaussée et deux étages et cheminée en saillie. La cour Q représente la façade arrière (1-2) du bâtiment sur la place, le bâtiment arrière (3-4), l’appentis (2-3) entre les deux bâtiments à l’ouest et le mur de clôture cers la rue de Schiltigheim.
La maison porte d’abord le n° 13 (1784-1857) puis le n° 12.


Cour Q – Porte de gauche, remontant au XVIII° siècle

L’étage inférieur des combles est aménagé en mansardes. La fenêtre centrale du rez-de-chaussée devient une porte de magasin en 1891. La Ville modifie les alignements à l’époque où les architectes Berninger et Krafft transforment en 1911 le rez-de-chaussée ; la fenêtre de droite devient une porte identique à celle qui remonte au XVIII° siècle, l’espace entre les deux portes une devanture ; une deuxième s’ouvre vers la rue de Schiltigheim. La cheminée en saillie du bâtiment arrière, réparée en 1954, a disparu depuis lors. Le local commercial est occupé par des coiffeurs au début du XX° siècle et par un fleuriste depuis 1938.



Elévation avant les transformations de 1911, rez-de-chaussée transformé par Berninger et Krafft
Nouvel alignement de 1911 (dossier de la Police du Bâtiment)
Façade en juin 2007

mars 2017

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 16xxx à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Abraham Steinlé, pasteur de Sarrebruck
Isaac Steinle, aubergiste († 1673), et Anne Marie [Dann]enreuter – luthériens
puis ses héritiers testamentaires Georges Loup Zorn de Plobsheim, Georges Loup Rœderer de Thierspurg et Chrétienne Ammert, femme du mousquetaire Jean Jenni
1676 h Loup Henri Zorn de Plobsheim et (v. 1671) Philippine Jacqueline Bœckel de Bœcklinsau – luthériens
1685 v Georges Rockenbach, mousquetaire puis aubergiste, et (1661) Marguerite Dürr – luthériens
1694 h Martin Rockenbach, aubergiste, et (1691) Anne Marie Krieg puis (1694) Catherine Frantz – luthériens
1700 v Jean Frantz, sellier puis aubergiste, et (1700) Marie Salomé Schell
1703 v Conrad Baur, aubergiste, et (v. 1699) Anne Madeleine Frantz – luthériens
1705 h Daniel Lentz, aubergiste puis garde, et (1705) Anne Madeleine Frantz, veuve du précédent – luthériens
1712 v Jean Michel Frœlich, aubergiste, et (1703) Marie Madeleine Schlehenacker – luthériens
(maison arrière vendue en 1712 à Thierry Schlehenacker)
1715 v Jean Wolfgang Courtz, notaire, et (1705) Marie Elisabeth Mockel puis (1715) Marie Susanne Schatz – luthériens
indivise (1728-1776) entre Françoise Susanne Marguerite, femme (1737) de Mathias Ambroise Mogg, juriste
et Marguerite Salomé, femme (1742) de Jean Daniel Cappaun, juriste
1776 h Mathias Ambroise Mogg, juriste, et (1771) Marie Agnès Jahreis – luthériens
1781 v Claude Joseph Sarré, marchand quincaillier, et (v. 1758) Marie Anne Richarmé – catholiques
1801 v Philippe (Jean Philippe Pierre) Schwingdenhammer, avocat, et (1793) Thérèse Courtener
1826 h Joseph Alexandre Willemin, chirururgien, et (1818) Thérèse Henriette Schwingdenhammer
1897* h Alfred Jean Alexandre Willemin, ingénieur civil
1927* h Louis Willemin et copropriétaires

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1 350 livres en 1738, 1 500 livres en 1760

(1765, Liste Blondel) III 302, aux Srs Moog, avocat général et Cappaun, fiscal
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Mock, 15 toises, 4 pieds et 3 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 405, Willemin, Joseph Alexandre, médecin cantonal – maison, sol – 2,1 ares

Aubergistes au Cerceau vert (1685-1714)

Georges Rockenbach (propriétaire)
Jean Martin Rockenbach (propriétaire, 1691) repend en 1696 l’auberge au Cerf
André Rockenbach (locataire, 1696)
Jean Frantz (propriétaire, 1700)
Abraham Haffner (locataire, 1701), ancien aubergiste au Champ des Arquebusiers
Conrad Baur (propriétaire, 1703)
Daniel Lentz (propriétaire, 1705), deuxième mari de la veuve du précédent
René Turquoy (locataire, 1710)
Jean Georges Reichard (locataire)
Jean Michel Frœlich (propriétaire, 1712)
Jacques Legrand (locataire, 1713)

Locations

1787, commissaire de la marine Cochelin
1837, Jean Juste Martial Auguste Besson, proviseur au Collège
1839, Adèle Dubosque femme de Pierre Rielle baron de Schauenburg

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1727, Préposés au bâtiment (VII 1392)
Les préposés demandent à Jean Wolffgang Courtz de démolir l’écurie face à sa maison le long du fossé des Tanneurs à cause des dégâts causés par le salpêtre. Il répond que l’écurie fait partie se da maison et demande la permission de conserver la bâtiment. Les préposés décident de surseoir à la démolition à condition que le mur ne subisse pas de dommage

(f° 216) Dienstags den 14. Ejusd. [Octobris] Herr Johann Wolffgang Curtz wegen Stalls
Herrn Johann Wolffgang Curtzen wurde angezeigt, daß Er Seinen auff dem Roßmarckt an dem Rindshäuter Graben liegenden und mit 1. lb d. verzinßlichen Stall solte abbrechen laßen, maßen Er der maur wegen des Salpeters höchstschädlich ist. Er beklagt sich aber höchstens drüber, vorgebende, daß dißer Stall bereits anno 1694., vermög Haußbriffs mit Seiner gegen über auch auff dem Roßmarckt liegenden wohnung erkaufft worden, und bate inständig, daß Er mit dem abbrechen möchte verschont werden. Erk. wird der Herr Implorant noch Zur Zeit mit der abbrechung verschont, Er solle denselben aber in deßen Zu etwas anders gebrauchen, damit der maur Kein besorglicher schaden wiederfahret.

1730, Préposés au bâtiment (VII 1394)
Le représentant du compte de Hanau demande aux préposés d’établir le prix de l’écurie que Jean Wolffgang Courtz ne veut pas céder à moins de 300 florins. Les préposés invitent le pétitionnaire à s’accorder avec le vendeur

(f° 93-v) Dienstags den 7.ten Nov. 1730. Herr Wolffgang Courtz wegen Seines Stalls
Herr Johann Lorentz Lorch, Hoch Gräfflich Hanauischer Schaffner allhier bericht Mghhn, daß Herr Wolffgang Courtz Sich vernehmen laßen von Seinen auf dem Roßmarckt am Graben liegenden Stall, wenig. nicht als 300. Gulden anzunehmen, bittet also Zu erkennen, daß solcher nach ordnung möchte abgeschätzt werden. Erk. Weilen herr Courtz abwesend ist, alß solle demselben biß nechste Session gebotten, und daß Er sich accomodien möchte, dißorts Zugesproch. werden.

1744, Préposés au bâtiment (VII 1401)
Les deux gendres du notaire Courtz, Matthias Ambroise Mogg et Jean Daniel Cappaun, demandent l’autorisation de construire à l’aplomb de l’encorbellement de 20 pieds et demi de long sur un terrain qui fait trois pieds à une extrémité et trois pieds 10 pouces à l’autre. L’autorisation leur est accordée le 8 juin 1744, soit en réglant un loyer annuel de 10 sous soit en versant un capital de 24 florins, à condition de supprimer la porte de cave horizontale. Ils optent pour le capital et promettent de remplacer la porte horizontale par une porte verticale rue de Schiltigheim

Dienstags den 2. Junÿ 1744 – H. Lit. Mogg, H. Lt. Capaun – Augenschein eingenommen an Weÿl. Herrn Wolffgang Curtzen des geweßenen Notarÿ Hauß auf dem Roßmarck auf Ansuchen herrn Lit. Mathiæ Ambrosÿ Mogg und Herrn Lit. Johann Daniel Capaun deßen Tochtermänner, welche um erlaubnus gebetten, den daran befindlichen 30 ½ schuhe Lang an dem Eck an der Schiltzgaß 3. schuhe an dem Obern Ende 3 schuhe 10 Zoll tieffen Überhang Zuunterbauen. vid. Erkantnus Infra fol: 26.b
(f° 26-v) Montags den 8. Junÿ 1744 – H. Lit. Mogg, H. Lt. Capaun – An Herrn Lit. Mathiæ Ambrosÿ Mogg, und Herrn Lit. Johann Daniel Capaunen auf dem Roßmarck wegen Unterbauung jhres Überhangs, wie solche hiefornen fol: 23. beschrieben, Erkannt Willfahrt gegen 10 ß Zinß oder 24. fl. für ein und alle mahl Zubezahlen mit dem Anhang jedoch, daß Sie gegen dem Roßmarck Liegenden Kellerthür Hinwegthun, und wie Sie sich selbst declarirten eine auffrechte Thür in der Schildsgaß, in jhre Maur machen sollen. So Sie acceptiret und die angesetzte 24. R Zuerlegen bewilliget. d. den 22. Junÿ 1744. 24. fl.

1772, Préposés au bâtiment (VII 1415)
Les préposés convoquent le maître maçon Wolff qui a réparé sans autorisation le crépi de la maison Cappaun et repeint le mur. La maçon déclare que ses employés ont agi à son insu. Les préposés l’exemptent d’amende étant donné que le bâtiment est construit selon l’alignement mais le mettent en garde contre de telles pratiques

(f° 108) Dienstags den 15. Septembris 1772. Mr Wolf, Maurer. H. Lt. Cappaun Proc: fisci
Mr Wolf, der Maurer wurde vorbeschieden, weilen er ohne Erlaubnus an hrn Lt. Cappaun, des Procuratoris fisci behausung an dem Roßmarckt gelegen, das vordere bestich ausgebeßert und angestrichen. Citatus zugegen sagt, es seÿe ohn sein Wissen geschehen und habe allem seinem Gesind verbotten an irgend einem haus an der façade etwas zu machen. Nach Ersehung daß besagtes Haus dem adoptirten Allignement nach in seiner rechten Flucht stehet, Erkannt, Seÿe Citatus der Straf zwar entlaßen, jedannoch Ihme ein redsatz Zu geben, und ihn beÿ ohnausbleiblicher Straf vor das künftige Zu warnen.

1776, Préposés au bâtiment (VII 1417)
Le maître maçon Hærtelmeyer est autorisé à crépir puis à peindre le mur de la maison Mogg à l’angle du marché aux Chevaux et de la rue de Schiltigheim

(f° 59-v) Dienstags den 30. Aprilis 1776. hr Lt. Mogg
Idem [Mr Härtelmeÿer der Maurer] nôe. Herrn Lt. Mogg bittet zu erlauben deßen behausung ane dem Roßmarckt am Eck der Schildsgaß gelegen gegen der Schilds gaß zu bestechen. Erkannt, Willfahrt.
(f° 73-v) Montags den 10. Junii 1776. Hr Lic. Mogg
Mr Jacob Härtelmeÿer, der Maurer nôe. Herrn Lic. Mogg bittet zu erlauben dessen ane dem Roßmarckt gelegene behaußung anstreichen zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

Le maître maçon Jacques Ferdinand Hertelmeÿer expose les travaux qu’il va faire dans la maison du greffier Mogg au marché aux Chevaux : une cuisine pourvue d’un fourneau et d’une cheminée au troisième étage du bâtiment accessoire.

(p. 470) Mittwochs den 10. Junii 1778 – Herr Lt. Moog E. Löbl. Ehegerichts Actuarius, will in seiner ane dem Roßmarckt gelegenen behausung im dritten stock in dem nebensgebäud lincker hand, ane der steeg eine Küche mit Herd und caminschoß vershen machen, das rohr am steinern gäbel hinauf von allem holtz entfernt. Erkannt Willfahrt – Mstr Härtelmeÿer

Description de la maison

  • 1738 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée un poêle, une chambre, un vestibule, en outre une cour, un puits, un chaudron à lessive, une cave voûtée, le premier étage comprend un poêle, une chambre à cheminée, une cuisine, un vestibule, un passage vers le bâtiment arrière où se trouvent plusieurs chambres, poêles et bûcher, le bâtiment avant comprend trois chambres sous le toit, un pignon en bois, un pignon commun en pierre et des greniers dallés, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 2 700 florins
  • 1752 (partage) la moitié revenant à dame Mogg consistera en les pièces et localités suivantes, à savoir les pièces du rez-de-chaussée et du premier étage, le grenier au troisième étage, dans les combles une des deux pièces qui donne sur le marché aux Chevaux et la plus petite qui donne vers la cour, un des deux bûchers et la cave avant qui donne directement sur l’escalier.
    la moitié revenant à dame Cappaun consistera en les pièces et localités suivantes, à savoir les pièces aux deuxième et au troisième étage, le grenier dans le bâtiment avant, la cave vers la rue de Schiltigheim, un des deux bûchers, dans les combles une des chambres qui donne sur le marché aux Chevaux et la plus grande qui donne vers la cour,
    la cour, le puits, le chaudron à lessive et les cabinets d’aisance resteront communs, chacune des parties porra disposer des deux combles pour y faisé sécher son linge.
  • 1760 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière où se trouvent plusieurs poêles, cheminée à la française, chambres, cabinets et cuisines, le comble est couvert de tuiles plates, il y a en outre deux caves voûtées une cour et un puits, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 3 000 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue du marché aux Chevaux

nouveau N° / ancien N° : 25 / 13
Schwindenhammer
Rez de chaussée et 3 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 113 case 1

Willemin Joseph Alexandre medecin

N 405, maison, sol, marché aux chevaux 13
Contenance : 2,99 (sol N 405, 2,10 ares, 1,09 – sol N 445 Rue de Schiltigheim, 0,89 are, 0,46)
Revenu total : 343,55 (342 et 1,55)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 30 / 24
fenêtres du 3° et au-dessus : 12 / 10

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 676 case 2

Willemain Joseph Alexandre medecin
1897/98 Willemin Alfred Joh. Alexander Civilingenieur Omegna
(ancien f° 424)

N 405, maison, sol, Place du Broglie 12
Contenance : 2,99 (sol N 405, 2,10 ares, 1,09 – sol N 445 Rue de Schiltigheim, 0,89 are, 0,46)
Revenu total : 343,55 (342 et 1,55)
Folio de provenance : (113)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 30
fenêtres du 3° et au-dessus : 12

Cadastre allemand, registre 32 p. 543 case 2

Parcelle, section 68, n° 44 – autrefois N 405, (445)
Canton : Broglieplatz Hs ohne N°, Broglieplatz Hs N° 12, Adolf-Hitler-Platz– Place Broglie
Désignation : Hf, Whs (u. NG)
Contenance : 1,89
Revenu : 2800 – 3400 – 4900
Remarques : 1913 Umbau

(Propriétaire), compte 3739
Willemin Alexander
1927 Willemin Louis pour 1/3 et copropriétaires
(4372)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton 3, Rue 76 du Marché aux Chevaux

(maison n°) 13
Pr. Sarée, Joseph Pere – Miroir
Sarée Joseph, fils – Fribourg
Mr Cochelin, Commissaire Retiré – Privilégié
Mad. Müller Veuve de M Muller Bailly de Waslon

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton III, Rue 76 Marché aux Chevaux (p. 96)

13
Pr. Sarée, Joseph Pere – Miroir
Pr. Sarée Joseph, fils – Fribourg
lo. Cochelin, Commissaire Retiré – Privilégié
lo. Müller De Veuve – Privilégié

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Broglieplatz (Seite 19)

(Haus Nr.) 12
Irle, Papierhandlung. 0
Hanke, Modistin. 1
Hirsekorn, Modistin. 1
Dürr, Versich.-Direktor. 2
Bastian, Krankenpfleg. 3
Roos, Eisendreher. H 0

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 899 W 480)

12, place Broglie (1865-1994)

L’entrepreneur Matter convertit en 1891 une fenêtre en porte de magasin. Les architectes Berninger et Krafft transforment en 1911 le rez-de-chaussée en y établissant une devanture. L’alignement légal est modifié des deux côtés en 1911. Une des consoles en pierre sur laquelle repose la cheminée en saillie rue de Schiltigheim est remplacée en 1954 après avoir été détruite de façon indéterminée. Le propriétaire remplace la toiture en 1994.
Le local au rez-de-chaussée est occupé par les coiffeurs Ziegel (1891) puis Léon Flach (1896) auquel succède fin 1897 le marchand de papier Otto Irle, puis les toiles et ameublement Hellmann-Bœglin (1911). On trouve par ailleurs la société bâloise d’assurances (Basler Versicherungs Gesellschafft, deuxième étage, 1903 1910), la modiste Hirsekorn née Marchal (1904) et les avocats Lange et Korsch (1914). Le magasin Fleurs Broglie (1938) devient en 1989 La Fleuristerie.

Sommaire
  • 1865 – L’entrepreneur Laurent Schlagdenhauffen demande au nom du propriétaire Willemin l’autorisation de réparer le crépi de la façade rue de Schiltigheim – L’agent voyer note que les deux façades dépassent de l’alignement légal
  • 1868 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du propriétaire Willemin que le plombier Bedicam soit autorisé à faire une prise pour environ cinq becs rue de Schiltigheim
  • 1889 – Les services de la Ville constatent que le propriétaire a fait poser aux soupiraux deux nouveaux volets qui s’ouvrent vers la voie publique, outre les deux qui existent déjà. Le maire demande au propriétaire de les supprimer conformément au règlement du 2 août 1855. Le propriétaire qui a l’intention de transformer le rez-de-chaussée demande un délai qu’accorde le maire. Rappel adressé en 1890 au notaire Ritleng (14, rue de la Nuée Bleue), gérant de la maison – Les volets ont été supprimés, octobre 1890.
  • 1891 – Les services de la Ville constatent que le coiffeur Ziegel a posé sans autorisation deux enseignes perpendiculaires – Demande – Autorisation – Des objets suspendus à l’enseigne n’ont pas la hauteur réglementaire – L’enseigne a été rehaussée, septembre 1891
  • 1891 (août) – Le notaire Ritleng est autorisé au nom du propriétaire (Alexandre Willemin, demeurant à Paris) à réparer le crépi place Broglie – Les services de la Ville rectifient les droits à verser après avoir constaté que toute la façade a été ravalée
    1891 (juillet) – Les services de la Ville constatent que l’entrepreneur Matter (15, rue Kageneck) fait des travaux sans autorisation : il transforme en porte une fenêtre au rez-de-chaussée et semble établir un nouveau local commercial. Le maire écrit à l’entrepreneur et au gérant de la maison – Demande – Autorisation de convertir une fenêtre en porte de magasin, septembre 1891 – Le maire demande de supprimer aux soupiraux les deux anciens volets qui s’ouvrent vers la voie publique – Travaux terminés, février 1892
    1891 (août) – Le maire demande au gérant de repeindre la maison suite à une plainte anonyme des voisins. – Les services de la Ville constatent en juin 1892 que la façade place Broglie a été repeinte, celle rue de Schiltigheim a été réparée mais pas repeinte – Travaux terminés, avril 1893
  • 1896 – Le coiffeur Léon Flach demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation. Il pose en outre deux vitrines – Demande concernant les vitrines, octobre 1896 – Autorisation. Il y a en tout deux vitrines et deux enseignes perpendiculaires
  • 1896 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du locataire Flach (rue de Schiltigheim) l’autorisation de faire une prise pour environ cinq becs rue de Schiltigheim – Autorisation
  • 1897 – Le maire notifie Louis Clog (29, allée de la Robertsau) de faire ravaler les façades – Les travaux sont terminés mais les façade sur cour visibles de la rue n’ont pas été repeintes, octobre
  • 1898 – La Police du Bâtiment constate que le marchand de papier Otto Irle a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire et un store. Otto Irle fait remarquer que divers objets se trouvaient en place quand il a repris les locaux du coiffeur Flach en décembre 1897 – Autorisation – La Police du Bâtiment constate que le store est à 1,85 mètre du sol au lieu des 2,20 mètres réglementaires – Le store a été déplacé, novembre 1898
  • 1900 – Le maire demande au gérant Rœdling (39, rue du Faubourg blanc) de supprimer les voletsqui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique – Travaux terminés, octobre
  • 1902 – La Police du Bâtiment n’a pas d’observation à formuler contre une plaque d’émail qui est une simple affaire de police
  • 1903 – La société bâloise d’assurances (Basler Versicherungs Gesellschafft, deuxième étage) est autorisée à poser une enseigne plate – L’enseigne est en place, juillet
  • 1902 – Le maire notifie Victor Reinhardt (4, rue du Marché) de faire ravaler les façades – Travaux terminés, octobre 1902
  • 1904 – La Police du Bâtiment constate que la modiste Hirsekorn née Marchal (premier étage) a posé sans autorisation une enseigne plate – Demande – Autorisation
  • 1907 – Le maire notifie Victor Reinhardt (4, rue du Marché), gérant d’Alexandre Willemin de Paris, de faire ravaler les façades – Une note constate que la façade place Broglie exige un ravalement et celles rue de Schiltigheim et sur cour sont très sales. – Travaux terminés, octobre 1908
  • 1910 – La société bâloise d’assurances (Basler Versicherungs Gesellschafft, deuxième étage) est autorisée à poser une enseigne perpendiculaire – L’enseigne est en place, octobre
    1911 – Elle déclare avoir retiré son enseigne plate
  • 1911 – La Société strasbourgeoise de construction (Strassburger Baugesellschaft, anciennement Klein et Back, 6, rue Fritz) demande l’autorisation d’entreposer des matériaux de construction sur la voie publique – Les matériaux ont disparu, avril 1911 – Les architectes Berninger et Krafft (4, rue du Faubourg de Pierre) demandent au nom du propriétaire Willemin-Clog l’autorisation de transformer le rez-de-chaussée en y établissant une devanture – Travaux terminés, novembre
    Le service d’architecture note qu’il n’y a pas d’objection si on avance l’alignement légal pour qu’il corresponde à l’alignement réel mais que la façade rue de Schiltigheim dépasse de 15 centimètres de l’alignement légal – Les architectes proposent un alignement en partie modifié rue de Schiltigheim de manière à préserver le bâtiment avant (croquis) – Autorisation accordée en février 1911 alors que l’alignement légal est en cours de modification – Dessins (coupe, ancienne élévation, plan du rez-de-chaussée, nouvelle élévation, calcul statique)
    La Société strasbourgeoise de construction déclare le 22 février 1911 l’ouverture des travaux. Elle demande réception du gros œuvre le 20 mars, la visite ne soulève aucune objection. Les architectes demandent la réception finale le 25 avril
    1911 (avril) – Dossier concernant la modification apportée à l’alignement légal. Plan où sont portés l’ancien alignement et l’alignement proposé
  • 1911 – Léopold Schillio (enseignes et gravure sur verre) demande au nom de la société Hellmann-Bœglin (toiles et ameublement) l’autorisation de poser une enseigne plate au-dessus de la devanture – Autorisation – L’enseigne est en place, octobre
    Hellmann-Bœglin déclare avoir posé une enseigne et un store – Autorisation – Le store est rehaussé de 17 centimètres conformément au règlement – Dossier classé, avril 1912
  • 1912 – Le maire notifie Victor Reinhardt (4, rue du Marché), gérant d’Alexandre Willemin de Paris, de faire ravaler les façades
    1912 – Le peintre en bâtiment Louis Zugmeyer (6, rue des Echasses) demande au commissariat l’autorisation d’occuper la voie publique – La préfecture transmet la demande au maire – Autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour ravaler les deux façades, juillet – Dossier classé, septembre
    1913 – Une nouvelle demande de ravalement justifiée par la poussière est classée en octobre 1913
  • 1914 – Les avocats Lange et Korsch transfèrent leurs bureaux (sis 1, Roseneck, ensuite rue de Castelnau) 12, place Broglie et demandent l’autorisation de poser une enseigne – Accord – L’enseigne est posée
  • Commission contre les logements insalubres. Gérant, Victor Reinhardt (4, rue du Marché) – Remarques en 1906
    Commission des logements militaires, rien à signaler
  • 1938 – La Police du Bâtiment constate que le fleuriste Leinen-Jung (Fleurs Broglie) a posé un store sans autorisation – Demande – Autorisation
  • 1941 – L’entrepreneur en bâtiment Ferdinand Motz (rue Ditterlin à la Meinau) est autorisé à occuper la voie publique devant le 12, place Adolf-Hitler pour crépir la façade
  • 1951 – L’entreprise Bendler et Klaiber (31, quai Mullenheim) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique pour réparer la toiture
  • 1952 – Rapport de feu de cheminée – La cheminée a été réparée avant que le Police du Bâtiment fasse son rapport
  • 1954 – La cheminée qui donne rue de Schiltigheim repose sur deux supports en pierre dont l’un a été détruit par une cause non déterminée (croquis). La Police du Bâtiment fait un rapport, approuvé par le gérant Kurtzmann – Travaux terminés, mai 1955
  • 1968 – Le service de voirie constate que les grilles et les sauts-de-loup sont en mauvais état aux 9 et 12, place Broglie – Courrier au propriétaire Gunsett (4, rue du Général de Castelnau) qui répond que les ouvriers de la ville ont déplacé les grilles lors de la réfection du trottoir – Travaux terminés, février 1969
  • 1970 – L’entreprise Sigrist de Duppigheim est autorisée à poser une palissade de chantier sur la voie publique
  • 1979 – Le maire notifie le gérant (Immobilière des Halles) de faire ravaler les façades – Le ravalement est terminé, octobre 1981
  • 1982 – Les Fleurs Broglie demande l’autorisation de faire remplacer la toile du store par l’entreprise Hagenstein (route de la Wantzenau à la Robertsau, échantillons) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Courrier concernant la couleur de la toile – La toile a été remplacée, juillet 1983
    1988 – Le compte Mai Leinen et compagnie devient Les Fleurs Broglie
    1989 – Le compte Les Fleurs Broglie devient La Fleuristerie (Didier Bornert) qui supprime l’enseigne sur lambrequin
  • 1981 – Le maire notifie le gérant (Immobilière des Halles) de faire ravaler les façades – Le ravalement est terminé, octobre 1990
  • 1994 – Le propriétaire Willemin demande l’autorisation de remplacer la toiture. – Plan cadastral de situation – Devis de l’entreprise Léon Schwab (37, rue des Frères) – Autorisation – Ouverture des travaux, avril 1994 – Travaux terminés, juillet 1994

Relevé d’actes

Le pasteur de Sarrebruck Abraham Steinlé hypothèque la maison au profit de Daniel Steinbock, assesseur au Grand Sénat

1638 (ut supra [5. Maÿ]), Chambre des Contrats, vol. 480 f° 372-v
H. M. Abraham Steimle Pfarer und Göttlicher Wortts Verkündiger Zu Saarbrücken burger Zue Straßburg,
hat in gegenwärtigkeit herrn Daniel Steinbocken großen Rhats Verwanthen alhie – schuldig seÿen 50. lb
zu Vnderpfand eingesetzt und verlegt Ein Vorder: und hinderhauß, sampt dem Höfflin dar Zwischen, mit ihren Hoffstätten und allen andern deren gebäwen und Zugehörden gelegen in der Statt Straßburg, vff dem Roßmarckht in der Schiltzgaßen einseit neben hanß Carle Bauren dem Goldt arbeiter anderseit ist ein Eck am Roßmarckt hinden vff N. N. den Maurer stoßend, so Zuuor Verhafftet vmb 70. fl. dem Mehrern Spithal alhie, Item umb 20. fl. den Edlen von Müllenheim, Item umb 100. fl. den Scheidischen Erben, Mehr vmb 50. fl. H. Christoff Thomas Walleiser musico ordinario, So dann gehen auch Jährlich dauon 2 ß Allmend Zinß der Statt Straßburg
[in margine :] Erschienen der H Creditor, hatt in gegensein deß H Debitoris dienstmagd Susannæ haffin (…) diße obligation wid. Zu cassiren befehlend, Versp. Act. 14. 8.br. a° 1656.

Isaac Steinle, alors aubergiste à Bischheim, hypothèque la maison composée de deux bâtiments au profit de Balthasar Frédéric Saltzmann pasteur à la cathédrale. L’obligation est ratifiée par Anne Marie, femme du débiteur. En marge, quittance remise à Daniel Lentz en 1709.

1661 (12. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 526 f° 490-v
Erschienen Isaac Steinle der Würth zu Bischoffsheim beÿ höhnheim
bekannt, daß Er dem Wohl Ehrwürdig- hochgelehrten H Balthasar Friderich Saltzmann SS. Theol. Licentiati Vnd Pfarrern deß Münsters Zu Straßburg – schuldig seÿen100 pfund
Unterpfand sein solle Zweÿ häußer ein vorders und ein hinders, mit dero hoffstätten, höfflin, und allen übrig. Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie am Roßmarckh, einseit ein Eckh an der Schiltsgaß. anderseit neben H Jacob Bauren Treÿ Zehneren hinden uff Johann Georg Meÿern Notarium stoßend geleg. davon gehend iahrs 1 lib 15. ß dem mehren Hospital, Item 10. ß den Edlen von Müllenheim, So seÿe solche Behausung auch noch umb 100. lib. dem waÿßenhauß allhiier verhafftet
Dabeÿ geweß. Anna Maria deß Schuldners Eheweib, welche vff betrewete, daß Sie beÿde Eheleuth Keine Eheberedung mit einander vffgerichtet haben
[in margine :] erschienen frau Susanna Salome geb. Zentgraffin Abraham Spach goldarbeithers haußfr: beÿständlich deßelben dero hierinnen stehendes Capital gehören hat in gegensein Daniel Lentz alß nunmahligen debitoris (…) qiittirend – Actum den 10. Januarÿ 1709.

Isaac Steinle est ensuite aubergiste à Plobsheim (voir l’acte suivant). Sa femme y meurt en 1669, lui-même en 1673
Sépulture, Plobsheim (luth.)
Anno 1669. N° 2. d. 2. 7.bris wurde begraben fr. Anna Maria (-)enreuterin, hr. Isaac Steinlins des Stubenwürths alhier, haußfraw, ætatatis 62. Jahr. requiescat in pace (i 344)
Sépulture, Plobsheim (luth.)
Anno 1673. N° 11. d. 24. 9.bris wurde begraben Isaac Steinlin der hießige Stubenwürth ætat. 63. Jahr 8. Monath. resurgat in Lucem (i 347)

Isaac Steinle a nommé pour héritiers testamentaires Georges Loup Zorn de Plobsheim, Georges Loup Rœderer de Thierspurg et Chrétienne Ammert, femme du mousquetaire Jean Jenni. Les deux derniers cèdent au premier les parts qui leur reviennent de la maison au Marché aux chevaux

1676 (22. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 951
Herr Georg Wolff Zorn von Plobßheim an einem,
So dann herr Georg Wolff Röderer Von Thierspurg, und Christina Ammertin Johann Jeni deß Mußquetirers under herrn Major Wolff Mentzingers Compagnie eheweib mit beÿstand ietzt gedachts Ihres Ehevogts am andern theil
Zeigten an und bekannten freÿ guthwillig offentlich, dEmnach weÿl. Isaac Steinle geweßener Würth uff der Gemeinen stub Zue Plobßheim, edel erwehnten herrn Zornen, herren Röderer und Sie Jenin Zu Erben in gleiche theil per Testamentum instituirt, zumahlen nachbemelte häußer in der Erbschafft begriffen seÿen, und aber Ihnen denen Erben beschwärlich fallen wollen, länger mit einander in gemeinschafft zustehen, Alß hette Er herr Röderen und Sie Jenin und diese mit einwilligung ihres Ehevogts, Edelgedachtem herren Zornen ihre Zween dritte theil ahn Zweÿen häußern, einem Vordern und hindern, höfflein dar zwischen, und allen übrigen deren gebäwen begriffen, weithen, Zugehördten rechten und Gerechtigkeiten alhier am Rosmarckh einseit ist ein Eckh, anderseit neben weÿl. herren Johann richßhoffers dießer Statt gewesenen Ammaÿsters und dreÿ Zehners nunmehr seel. nachgelaßenen Erben, hinden uff weÿl. herrn Johann Philipp Mülben geweßenen XIII. nun auch seel. nachgelaßene Wittib, stoßend gelegen (…) dergestalten käufflich überlaßen daß mehr Edelbesagter Zorn, die uff oberwehnten häußer stehende beschwärdten /:daran Er alß mit Erb ohne faß die terz zu übertragen hatt:/ alß 35. lb Capital. 7. lb. 11 ß 5. d Zinnß dem mehrern Hospital, Item 5. lb haubtgut und 3. ß 4. d mahr zahl den Edlen Von Müllenheim, Item 100.lb Capital und 23. lb 15 ß davon Verfallene Zinnße und Marzahl dem alhießigen Waÿsenhauß, Item 100. ln haubtgut und 11. lb 5. ß davon Verfallene zinnße und Marzahl herrn Balthasar Friderich Saltzmann SS. Theol. Licent. und Pfarrern deß Münsters, Item 11. lb 5. ß d soldaten Gelt, Item 18. ß bronnen Gelt, und dann p ann. 1671. 7. 73. 74. 75. und 1676 auffsthende Kemlerthür zinnß /:jährlichen à 3. ß /:sammenthafft 18. ß:/ übernehmen (herrn Röderer für deßen dritten theil 68. lb, und mehrgemelter Jenin 68 lb)

Georges Loup Zorn de Plobsheim vend la maison à l’ancien lieutenant Georges Rockenbach et à sa femme Marguerite (Dürr)

1685 (25.5.), Chambre des Contrats, vol. 555 f° 298-v
der freÿ hochwohl Edelgebohrne Herr Wolff Henrich Zorn Von Plobßheim deß beständigen Regiments der Herren fünffzehn
in gegensein H. Georg Rockenbachß geweßenen Leutenants und Margarethæ, beÿder Eheleuthe
Ein Vorder: und ein hinder hauß höfflerin mit allen übrigen deren Gebäwen, begriffen, weithen, zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten alhier an dem Rosmarckh ist ein Eckh Vornen an der Schiltzgaß, anderseit neben der Richßhofferischen Erben, hinden uff weÿl. herrn Johann Philipp Müller geweßenen dreÿ Zehners Erben, stoßend gelegen, davon gehend iährlichen 1. lb 15. ß Zinß in 3. terminen dem Mehrern Hospital alhie, Item alle iahr uff Joh. Bapt: und Weÿhenachten 5. ß den Müllenheimischen Lehens Interessenten, so seÿe solche behaußung auch noch umb 100 lb dem Waisenhauß, so dann umb. 100 lb (verhafftet), umb 210 lb.

Jean Martin Rockenbach demande aux Quinze l’autorisation de reprendre l’auberge au Cerceau vert (zum grünen Reiff) qu’exploite son père. Les préposés demandnt au père de céder l’auberge à son fils qui a appris le métier chez lui puis a travaillé à la Cave Profonde et au Corbeau. Il s’engage à verser les taxes tous les huit ou quinze jours

1691, Protocole des Quinze (2 R 95)
Johann Martin Rockenbach pt° Wirtschafft zum grünen Reiff
(f° 201-v) Sambstags den 3. 9.bris. Johann Martin Rockenbach, welcher seines Vatters Würschafft zum grünen Reiff anzutretten Willens, per Fausten, bitt und.th. ihn den schanck gn. Zu Vergönnen. Erk. Ihr Obern Umbgeld herren gewießen.

(f° 220-v) Mittw. den 30. 9.bris. Wegen Johann Martin Rockenbachs, so seines Vatters Wirtschafft zum grünen Reiff anzutretten Willens, Und deßwegen umb den schanck angehalten, laßent herrn XV.er Johann Christoph Kellermann als Ober Umbgeldsherr, per Hn Schragen referiren, daß deßen Vatter, Georg Rockenbach, beschickt worden seÿe, der sich erbotten, bemeldte Wirtschafft seinem sohn Zu cediren, welcher meinung, Wie Hn Faust, der dreÿ des Umbgeldts, berichtet, die mutter auch seÿe, Weilen nun also die Eltern Zu Friden, Und der Vatter d. Umbgeld allzeit richtig bezahlt, der sohn beÿ de Vatter die Wirtschafft gelernt, Und beÿ dem tieffen Keller Würth Zweÿ Und Zum Raben dreÿ jahr servirt, nechstens beÿ E. E. Zunfft d. Freÿburger Zünfftig worden, Auch Alle 8. od. 14. tag das Umbgeld richtig machen Will, so habe mann dafür gehalten, daß dem Imploranten jnn seinem begehren Zu Willfahren seÿn werde, auff solchen Fall er auff die Würths Ordnung zu schwöhren haben würde, stellts Zu Mghh. Belieben. Erk, Beliebt.

Georges Rockenbach et Marguerite Dürr vendent 865 livres la maison à leur fils Jean Martin Rockenbach et à sa femme Anne Marie Krieg

1694 (31.7.), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 494
H. Georg Rockenbach gewesener Lieutenant und Margaretha gebohrne Dürrin
in gegensein Johann Martin Rockenbachs des würths und Annæ Mariæ gebohrner Krieckin, daß Sie beede Eheleuthe dießen beed. Eheleuthen als ihrem Sohn und Sohnsfrauen
Ein vorder und ein Hinder hauß, Höfflein, sambt der gerechtigkeit deß Schilds, und übrigen deren gebaüen, begriffen, weithen, rechten, zugehördten und gerechtigkeiten allhier am Roßmarckt, einseit ist ein Eck an der Schildsgaß, anderseit neben Hans Martin Küntzel dem Zimmermannn, hinden auff weÿl. H. Johann Kecken, gewesenen Kieffers seel. hinterlaßene wittib stoßend gelegen, und zum grünen Reiff genandt, darvon gehend Jährlich 1 lb 15 ß d. Zinß ablößig mit 35 lb in dreÿ Terminen dem mehrern Hospital allhier, Item alle Jahr uff Joh: Baptistæ und weÿhnachten 5 ß d den Müllenheimischen lehens Interssenten, so seÿe solche behaußung auch noch umb 100 lb Capital (verhafftet, geschehen) umb 765 pfund
[in margine :] (…) in gegensein Conrad Bauren Gastgebers alß nunmahligen besitzers hierinn ged. haußes (quittung), den 6. Maÿ 1704
[in margine :] (…) in gegensein Daniel Lentzen Gastgebers als ietzmahligen besitzers Ehevögtlicher weiß, hievornemeldter behaußung (quittung) 28. mart. 1710
[in margine :] Anna Maria Rockenbachin, hie Vorged. Rockenbachißer Eheleuthe d. Verkaufferer Enckelin, anjetzo Joh: diebold Ulrich des Schiffmanns ehel. haußfrau mit beÿstand deßelben wie auch Johann Christoph Hainen des Metzgers ihres noch ohnentschlagenen Vogts, hat in gegensein Joh: Michel Frölichs, gastgebers und Mariæ Magdalenæ geb. Schlehenackerin deßen haußfrau als Nunmahliger besitzern Vorged. Würths Hauß zum grünen reiff (Quittung), den 17. feb. 1714

Bien qu’il règle régulièrement les taxes, Jean Martin Rockenbach présente des garants, à savoir les boulangers Martin Bœschet et Jean Hermann
1694, Protocole des Quinze (2 R 98)
Johann Martin Rockenbach Würth zum grünen Reiff stellt bürgen
(f° 230-v) Sambst. den. 11. Xbris. Johann Martin Rockenbach, der Würth zum grünen Reiff stellt, per Saltzmann, stellt seine bürgen Johann Hermann Und Mr Böscher die Weißbecken auff dem Roßmarckt, bittet Mdhh. dieße bürgschafft Vor sufficent geh. anzunehmen Und setzt. Erb. Vor Obere Umbgelts Herren gewießen.

(f° 242) Freÿt. den 17. Xbris. Iidem [Obere Umbgelts Herren] her herrn Schragen, daß Johann Martin Rockenbach der Würth zum grünen Reiff, Zweÿ Weißbecken, als Martin Böscher und Johann Hermann, Zu bürgen gestellt, und, da mann ihn Ferners gehört, er beditten habe, daß er bißhero sein Umbgeld Von Monath Zu monath richtig abgestattet habe, Weilen aber jetzo der meinung dahin gehe, daß Wer nicht gleich die gebühr bezahlt, bürgen darstellen sollte, er solches jns Werck hätte setzen Wollen, Welche genugsam, was die bürgschafft seÿe, erinnert Worden, Und weilen deßen ohngeachtet sie dennoch selbige auff sich genommen, Und so wohl der Würth als auch die beck angelobt, auf sie beÿ Andern Würthen für sufficient angesehen Worden, Als habe mann dafür gehalten, daß sie wohl eingeschrieben werden Könten, die mann auch bereits auff da ad probam MGhh. einzeichnen laßen, allein die Confirmation Zu Mghh. stündt, Confirmirt.

Martin Rockenbach épouse en 1691 Anne Marie Krieg, fille de batelier
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 35-v)
1691. Auff Vorbemelten Mittwoch d. 17. Octobr. seind Joh: Martin Rockenbach d. ledige Würth Zum grünen Reiff Hn Georg Rockenbachs deß Würths Zulm grünen Reiff v. Burgers alhier Vnd fr. Margarethæ Dürrin ehelicher Sohn, Und J. Anna Maria Hn Hanß Jacob Krieckin deß Schiffmann Vnd B. alhier v. wld frn. Annæ Catharinæ Gißbrechtin ehelicher Tochter [unterzeichnet] H. Martin Rockenbach als Hochzeiter, Anna Maria Krieckin Als hochßeiterin (i 36)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison au Cerceau vert. Les biens du mari ont une valeur de 40 livres, ceux de la femme de 345 livres.
1691 (30. 8.br), Me Lang (Jean Régnard, 29 Not 29) n° 289
Inventarium und beschreibung aller der jenigen Haab Nahrung und Güthere, so der Ehren und Vorgeachte Herr Johann Martin Rockenbach, Gastgeber zum Grünen Reÿff und burger allhier zu Straßburg und die Ehren und tugendsahme Fraw Anna Maria Rockenbachin gebohrne Krieckin, beede Eheleuth einander in die Ehe Zugebracht, welche der ursachen, allweilen in ihr beeder Ehegeùächf mit einander auffgerichtet. Ehepactis austrucklich. versehen, daß einem jedem theil sein in die Ehe Zubringende nahrung unverändert sein – So beschehen in gegenwarth Frauen Margarethæ Rockenbachin gebohrner Dürrin, herrn Georg Rockenbachs alten Gastgebers zum Gerünen Reÿff, ehelicher haußfrawen, obgemeldten herrn Rockenbachs eheleiblicher Mutter, so dann herrn hannß Jacob Kriecken, Schiffmanns und burgers allhier Frn eheleiblichen Vatters und Frn Annæ Mariæ Barthelin gebohrner Gÿßbechtin weÿl. hannß Jacob Barthels geweßenen Schiffmanns und b. allhier nunmehr seel. hinderlaßener Wittib dero baaß, Dienstags den 30. Octobris Anno 1691.

In einer in d. Statt Straßburg auff dem Roß Marck gelegenen in der Gastherberg Zum grünen Reÿff und Von beed. Eheleuthen Lehenungs Weiß bewohnten behaußung ist befunden worden wie volgt
Abzug in dißes Inventarium gehörig. Des Herrn in die Ehe gebrachte Nahrung. Sa. haußraths 25, Sa. Silbers 15, Summa summarum 40 lb
Der Frawen unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 157, Sa. Silbers und Geschmeids 20, Sa. Guldener Ring 15, Sa. baarschafft 153, Summa summarum 345 lb
Haussteuren 19 lb, Waran jedem der beed. Ehegemächd Crafft der Eheberedung die helffte gebühren thut 9 lb

Le maçon Jean Schreck demand à être réglé de son travail après avoir passé un marché avec l’aubergiste au Cerceau vert Martin Rothenbach qui a ensuite demandé un travail supplémentaire. Le Conseil recommande aux parties régler leur différend. Elles reviennent un mois plus tard devant le Conseil. Martin Rockenbach convient avoir modifié son projet en agrandissant la sécherie. Les experts qui se sont rendus sur place estiment que le travail est assez mal fait, le crépi est inégal, les dalles de sont pas toutes de niveau et la cheminée a même dû être refaite. Le Conseil demand au client de régler les matériaux dont le prix représente presque la moitié des sommes dues et au maçon de faire un meilleur travail.

1695, Protocole de la tribu des Maçons (XI 233)
Johann Schreckh contra H: Martin Rothenbach den grünen Reiff Würth
(f° 55-v) Dienstag den 4.ten Januarÿ Anno 1695. – Mr Johann Schreckh erschienen Klagt contra H: Martin Rothenbach den grünen Reiff Würth, daß Er Wegen gewißer arbeith über haubt kein Verding mit beklagten getroffen, es hätte aber der Würth Zwischen solchem Verding weitere arbeith machen Laßen also daß Er beÿm Verding nicht bleiben Könnte und dahero seinen Verdienst ein taglohn Zuerfordern hätte, der Würth respondiret, Er hette Wieder den abgereden Verding so Vff 53. fl. bestimpt Worden lauth Zweÿer Zeduln nicht gehandelt, sondern Was über den accord gemacht Worden, Ihme Wie recht Zubezahlen sich mit Ihme Verglichen, Wie deß Würths außzug bedeütet den Er producirt und sich auff 73. fl. 7. ß 2 d. belauffet, hette Er ahne Klägern noch 25. fl. 7 ß 2 d herauß zuerfordern, Warüber sich kläger beschwehrt und Konnte Er Ihme solche gegen forderung nicht geständig sein mit Vermelden daß Er Vermeinet, daß der Würth Ihme noch herauß schuldig sein Werde.
Erkand solle einer dem andern den Außzug sich darinnen Zuersehen, Zu handen stellen umb sich darinnen Zuersehen und mit einander abrechnen, Vnd im fall Sie sich mit einander nicht comportiren Könnten Würde alß dann auff fernerer ansuchen, Von dießem Gericht ergehen Was recht ist.

(f° 58-v) Donnerstag den 17. Februarÿ Anno 1695 – Ist abermahl erschienen Johann Schreckh, Maurer, g. Martin Rothenbach den Reiffwürth und burger allhier, sagte daß er mit beklagtem Zwar wegen eines baues einen Verding gemacht, Worbeÿ er Kläger aber, Weilen beklagter mehr alß Verdingt worden, arbeithen laßen beÿ gemachtem Verding nicht bleiben könnte. Beklagter hinwieder sagt, hätte die trückhenew Zwar umb etwaß Größer, und sonsten noch Verschiedenes machen laßen, Wolle aber Kläger Gern, Waß über dem Verding gearbeithet auch apart bezahlen, Wann nur die arbeith dar gestellt Verfertiget were, daß er damit Zufrieden sein Könnte, darzu sich aber Kläger nicht Verstehen wollen, sondern will, Weilen durch mehr gemachte arbeith gleichsam der Verding seines erachtens Vernichte, Klägern die Verfertigte arbeith dem Tag nach rechnen, Wormit beede Partheÿen die sach E. E. Zunfft darüber Zuerkennen überlaßen haben, Welchem nach Herr Kühl und H Großmann, alß welche die arbeith Zu besichtigen abgeordnet worden, berichten, daß Schreckh die arbeith Zimbl. schlecht Verfertiget, angesehen daß besetz sehr buckhelicht, Wie ingleichem die blatten in der Mitten hohlgelegt, Ja so gar, daß auch das Camin wider abgebrochen werden müßen, und beklagter dardurch Zu Zimbl. schaden Käme, Warauf beede Parteÿen wider Vorgelaßen und ane beklagten begehrt, sein Gegen forderung ane Klägern Zu thun, Welcher sagte, daß Kläger 50. besetzstein, Wie auch Verschiedene Schald bühren mit Mördel hinweg geführt habe,
Kläger resp. Wäre Zwar Wahr, daß er sollches gethan habe, hingegen aber hätte er auch Verschiedenes, Von dem seinigen, Zu sein Klägers arbeith gebraucht, Mithin Kläger Zu wißen begehrt, Waß Er Schreckhen annoch, über gemachten Verding, Zu bezahlen schuldig sein solle, darüber wurde Vmbfrag gehalten, und siehten die majora dahin auß, daß obwohlen Schreckh, seinen gemachten Vergleich Zu halten Angehalten Wäre, Jedannoch aber in betrachtung, wegen seiner Armuth, beklagten Zu gesprochen werden sollen, daß sich Beklager mit Klägern /:in betrachtung sich die Materialien Ohne die arbeith, fast aber so hoch alß der Vergleich belauffen:/ billicher dingen Comportiren möchte, darbeneben auch Klägern Zu bedütten, daß er sich in daß Künfftige in seinem Verdingen, beßer Vorsehen, auch beßere arbeith machen solle, Widrigen falls Ihme Von E. E. Gericht, sollcher sachen wegen Keine assistentz Gedeÿen würde. Nach dem nun Beklagter die sach Vorgetragen, und Ihme Zu gesprochen worden, hatt sich derselbe endlichen dahien erklärt, ohnerachtet Er Kläger, Vermög Vergleich, mehr nicht dann 48. fl. schuldig wäre, Ihme über die ane Ihne, wegen 24. fl. Paaren gelts, und bezahlten materialien, Zu erfordern, habende 97. fl. annoch 7. fl. zu bezahlen, Anbeÿ aber Kläger dahin gehalten sein solle, Waß noch auß Zuweißen, auch die Läden, Worzu beklagter daß öhl herzuschafen, bewilliget, Anzustreichen.

Jean Martin Rockenbach se remarie en 1694 avec Catherine Frantz, fille de l’aubergiste au Petit Cerf
Proclamation, Saint-Guillaume (luth. f° 57, n° 21)
1695. Mittwochs d. 14. Sept. ist H. Johann Martin Rockenbach der Gastgeber Zum Grünen Reiff v. B. alhier mit Fr. Catharina Hn Johann Jacob Frantzen des Gastgebers Zum Kleinen Hirtzen vnd B. allhier ehelicher Tochter alh. 2. malig proclamation Zu St. Wilhelm Vnd St: Thomä in dieser letzteren Kirch copulirt worden (i 59, pas de mariage à Saint-Thomas)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Les biens du mari qui comprennent l’auberge au Cerceau vert et une cabane de salpêtrier en face ont une valeur de 517 livres, ceux de la femme de 588 livres.

1695 (29. 7.br), Me Schübler (Jean Philippe, 56 Not 9) n° 15
Inventarium undt Beschreibung aller Haab, Nahrung und Güetter, so der Ehren: und Wohl Vorgeachte Herr Johann Martin Rockenbach Gastgeber Zum grünen Reiff, wie auch die Viel Ehren und Tugendreiche Fraw Catharina gebohrne Frantzin beede Eheleuth und burgere allhier zu Straßburg einander in die Ehe Zugebracht, welche der Ursachen, dieweilen in Ihr beeder mit einander auffgerichteten Eheberedung expresse Versehen, daß eines Jeden in die Ehe Zubringendes Vermögen ein Reservirt und Unverändert Guet sein – Actum Straßburg in fernerer gegenwarth H. hannß Jacob Kriecken Schiffmanns deß herren Schwehren Vatters erster Ehe und H. Abraham Fein Gastgebers auff der alt. Post allhier, als deß Hochzeiters Kindts erster Ehe verordneten und geschwornen Vogts, wie auch H. Johann Jacob Frantzen Gastgebers Zum Kleinen hirtzen der frawen leiblichen Vatters und h. Johann Matthÿß Lamprechten Weinhändlers der frawen Constituirt; und noch ohnentledigten Vogts, Donnerstags den 29. Septembris Anno 1695.

In einer in der St. St. auff dem Roßmarckh gelegener und deù herrn vndt deß. Kind erster Ehe eigenthümlich gehöriger behaußung befunden worden wie volgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. In der Cammer An Vor dießer Cammern, Auff der bühnen, In der Cammer B, Im obern Stüblein, Im Königs Stübl., In der Soldaten Cammer, In der Gaß Cammer, In der Obern Mittlern Stuben, In der Stub Cammer, Im obern haußöhren, Im Großvatter Stübl. Vor dießer Stuben, Im Hoff, Im Keller
(d. 2. 9.bris 1695) Eÿgenthumb ane haüßern und einem Stall. (H.) It. ein vorder: und ein hinder behaußung, auch höfflein sampt der Gerechtigkeit deß Schildts, so nunmehr eine Gastherberg Zum Grünen Reiff genandt, mit dero vberigen gebäwen, begriffen, weiten, Rechten, Zugehördten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier in der Statt Straßburg am Roßmarck, einseit ist ein Eck an der Schildsgaß, einseit neben hannß Martin Küntzel dem Zimmermann, hinden auff weÿl. herrn Johann Kecken deß geweßenen Kieffers und burgers allhier Seel. hinderlaßener fraw wittib stoßendt, davon gehen Jährlichen j. lb 15 ß d. Zinnß auff Johannis Baptistæ dem Mehrern hospital allhier ablößigen Capital mit 35. lb. Ferner 5 ß d Zinnß denen Müllenheimischen Lehens Interessenten Jahrs auff Johannis Baptistæ undt Weÿhenachten, thut Zu hauptguett gerechnet 5. lb d, Weiter 14. ln d Zinnß herrn Johann Joachim Zentgraffen S. S. Theologiæ Doctori et Professori allhier Jahrs auff Michaelis in hauptgutt widerlößig mit 350. lb. So dann 16. lb. 13 ß 4 d Zinß weÿ: H Georg Rockenbachs deß herrn Vatters Seel. hinderbliebene fraw Wittib und Erben Jährlichen auff Michaelis so in hauptguett widerlößig mit 33. ln 6 ß 8 d, (q. perge fol. 26.a) Sonsten gegen männiglichen freÿ ledig und eÿgen, Undt ist dieße behaußung /:Jedoch salvo præjudicio:/ umb einer gewiße Summ in Calculum Zu bringen hiehero in dem Jenigen Preiß gleich wie solche beÿ weÿland frawen Annæ Catharinæ gebohrner Krieckin, deß herren erster haußfrawen Seel. Verlaßenschafft Inventation von der Statt Straßburg geschwornen Werckmeisteren Instehend. 1695.sten Jahrs æstimirt auß Zusetzen verglichen worden 825. lb. Hievon abgezogen die Summa vorbeschriebener beschwerdten so thut 723. lb 6 ß 8 d. So verbleibt ane dem anschlag solcher behaußung und Gastherberg per rest vbrig 101. lb
Darüber besagt ein teutscher Perg. Kauffverschreibung mit der Statt Straßburg anhangendem Cantzleÿ Contract Insigel verwahret sub dato den 31. Julÿ Anni 1694. außweißendt werlcher gestalt der herr und deßen erste haußfraw Seel. Solche behaußung von Weÿl. herrn Johann Georg Rockenbach, deßen Vatter Seel: vndt frawen Margaretha gebohrne Dürrin deß herrn Mutter Käufflich ane sich gebracht mit N° 1. notirt, v. dabeÿ gelaßen. Darbeÿ weiter ein teutscher Perg. Kauffbrieff mit vorerwehntem anhangendem Insigel bekräftigt de dato den 25. Maÿ Anno 1685. auß welchem Zu ersehen, wie deß herrn Eltern solche behaußung von Herrn Wolffgang Heinrich Zornen Von Plobsheim XV.rn allhier erkaufft mit N° 2 notirt auch anjetzo dabeÿ gelaß. So dann ein alter teutscher Perg. Kauffbrieff mit mehrerwehntem Cantzleÿ Contract Insigel bevestigt, deßen datum den 19. Junÿ Anno 1622. mit N° 3. notirt und dabeÿ gelaßen.
(H.) It. ein Stall so etwann ein Salpeterhütt geweßen, allhier auff dem Roßmarckt, einseit neben Tobiæ Gundelwein deß Kieffers brennhütten, anderseit am Allmendt, hinden auff den Rindshaüter graben stoßend gelegen davon gibt mann Jährlichen auff den 2. Januarÿ 1 lb d bodenzinß Gemeiner Stadt Pfenningthurn thut à 5. pro Cento Zu Capital gerechnet 20. lb. Sonsten gegen Männiglichen freÿ ledig und eigen, Undt ist dießer Stall durch vorgementer herrn Werckleüthe beÿ vorbesagter Inventation æstimirt auch hiehero in solchem Preiß /.Jedoch salvo præjudicio./ Zu setzen verglich. worden pro 22. lb 10 ß d. Hievon abgezogen vor allegirte beschwerdt der 20. lb. So Verbleibt ane dem anschlag Solchen Stalls per rest übrig 2. 10. Darüber ist vorhanden j. teutscher Perg. Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangendem Cantzleÿ Contract Insigel verwahtt deßen datum den 2. Januarÿ Anno 1694. darinn enthalten, wie der herr dießen Stall von hannß Michael Großholtz und hannß Michael Burckardten beeden Scharpff Richter, Kaufflichen ane sich gebracht mit N° 4 notirt, auch anjetzo darbeÿ gelaßen. Mehr ein teutscher Perg. Kauffbrieff mit mehr angezogenem Cantzleÿ Contract Insigel corroborit, sub dato den 17. Octobris Anno 1672. mit N° 5. signirt und anietzo dabeÿ gelaßen. Perge fol. 16.a signo a.
(f° 28) Abzug in dießes Inventarium. Des herrn Zugebrachts gutt, Sa. haußraths 466, Sa. frucht 5, Sa. Wein und Vaß 154, Sa. hewes 30, Sa. Silbergeschiffs 61, Sa. Guldener Riing 3, Sa. der baarschafft 5, Sa. Eÿgenthumbs ane einer behaußung 109, Sa. Schulden 133, Sa. haussteuren (77, hiehero Zwo tertzen) 51, Summa summarum 1020 lb – Schulden 203 lb, Nach deren Abzug 517 lb
Der Frawen Zugebrachtes Vermögen, Sa. haußraths 153, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 21, Sa. Guldener Ring 19, Sa. der baarschafft 369, Sa. dero gehöriger tertz ane denen haussteuren 25, Summa summarum 588 lb

Jean Martin Rockenbach qui quitte le Cerceau vert pour le Cerf derrière la cathédrale demande à conserver les mêmes garants. Les préposés accordent le droit d’exploiter auberge au Cerceau vert à André Rockenbach qui a appris le métier chez son père
1696, Protocole des Quinze (2 R 100)
Andreas Rockenbach pt° Weinschancks zum Reiff auff dem Roßmarck, 271
(f° 243) Sambst. den 17. 9.bris. – Nôe Andreas Rockenbach ersch. D. Goll, bitt Undth. Umb den schild und schank inn dem Würthshauß Zum Reiff auff dem Roßmarck, Erk. Wie vor [Vor Oberen Umbgeldts Herren gewießen]

(f° 271) Mittw. den 14. Xbris – Iidem [Obere Umbgeldts Herren] per H Schragen, daß Hanß Martin Rockenbach, und Andreas Rockenbach umb den Weinschanck sich angemeldet, und als mann sie gehört, Ferner beditten habe, daß er die Würtschafft zum grünen Reiff quittire, Und jnn den Hirschen Hinder dem Münster Zieh. wolle, Wegen des Umbgeldts habe mann dießen bericht eingezogen, daß er daßelbige biß auff d. Letztern Quartal angestattet, dabeneben er sich dahin erbotten, daß er die Vorige bürgen stellen wolte, so da seind Martin Beschet und Hannß Jacob Braun, welche beede mann Vor Sufficent erkandt, Was aber Andreas Rockenbach betrifft, so seÿe er Zwar Noch ledig jedoch habe er die Würtschafft beÿ seinem Vatter gelernt, daß wegen mann ihr An die Zunfft der Freÿburger gewießen, d. darauffhien Von dem Zunfftmeister daselbsten, H. Johann Friderich Kasten, gegenwärtigen schein vom 30. 8.br. jüngst eingelüffert daraus Zu ersehen, daß er sich als ein Leibzünfftiger Angemeldet habe, Weilen er nun die requisita hatt, und er sich auch dahin Vernehmen laßen, daß er d. Umbgeld gleich baar abstatten wolle, so habe mann mit Mghh. ratification dafür gehalten, daß so wohl ihm als Auch dem Andern Zu Willfahren seÿn werde.
Erk. Willfahrt, jedoch soll Künfftighin mehr auff die ordnung, daß die Würth d. Umbgeld gleich bezahlen sollen reflexion gemacht werd.

Etat des meubles que Jean Jacques Frantz, aubergiste au Cerf, cède à son gendre Jean Martin Rockenbach locataire de son auberge
1696 (12. 8.br), Me Schübler (Jean Philippe, 56 Not 11) n°20
Designatio der von H. Johann Jacob Frantzen gastgeben Zum hirtzen und burger allhier H. hannß Martin Rockenbach Gastgeben Zum grünen Reiff und burger allhier, deßen dochtermann in mit Ihme getroffener Lehnung erwehnten haußes vnd Gastherberg Zum hirtzen halber mit gegeben und derinnen begriffenen Mobilien

Jean Martin Rockenbach qui tient l’auberge au Cerf vend 876 livres la maison et l’atelier de salpêtrier à l’aubergiste célibataire Jean Frantz

1700 (11.3.), Chambre des Contrats, vol. 573 f° 172-v
H. Johann Martin Rockenbach jetzmahliger Würth Zum Kleinen Hirtzen allhier mit beÿstand Hn Abraham Hein des Würths zum schwartzen Bähren, sein Rockenbachs Kinds erster Ehe Vogt
in gegensein Johann Frantzen des ledigen Würths seines Vettern mit beÿstand H. Johann Philipp Brandhoffers Biersieders zuem guldnen Löwen, seiner Mutter Bruders, Und Hn Johann drehers des Handelßmanns seines Schwagers
das Würthshauß zum grünen Reiff, bestehend in einem Vorder: und hindern Hauß, Höfflein sambt übrigen Gebaün, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehördten Und gerechtigkeiten alhier am Roßmarckt, so einseit ein eck an der schildsgaß anderseit neben Hans Martin Kuntzel dem zimmermann hinden auff Hans Jacob Hoen den Schneider stoßend gelegen, darvon gehend Jährlich 1 lb 15 ß d Zinns ablösig mit 35 lb in dreÿ terminen dem mehrern Hospital allhier, Item alle Jahr Uff Joh: Bapt. Und Weÿhnachten 5 ß d hieher gerechnet vor 5 lb d in Capital denen Müllenheimischen Lehens Interessenten – um 350 pfund und 116 pfund Capital so Fr. Margaretha Rockenbachin geb. Dürrin des Verkäuffers Mutter widems Weiß ihr lebtag zu genießen, so dann 16 lb
So dann Einen Stall so etwann ein Salpeter hütt gewesen auff bemeltem Roßmarck einseit neben andres Gundelweins des Küffers Brennhütt, anderseit neben dem Allmend hinden auff den Rindshäuter Graben stoßend gelegen, sambt allen zugehörden und Gerechtigkeiten, nach innhalts des über ged. Stall in d. CContractstuben am 7. Januar 1694 auffgerichteten Kauffbrieffs, Und gibt mann davon Jährlich 1 lb Bodenzinß gemeiner Statt, beschehen umb 876 pfund – Actum in gegensein andres Rockenbachs, des würths deß Verkäufers leiblichen Bruders

Les Quinze accordent à Jean Frantz le droit d’exploiter l’auberge au Cerceau vert. Fils de bourgeois, il a appris le métier de sellier auquel il renonce pour s’inscrire à la tribu des Fribourgeois
1700, Protocole des Quinze (2 R 104)
Johann Frantz, Weinschanck zum Grünen Reiff
(f° 63) Sambstags den 27. Febr. 1700. – G. nôe. Joh: Frantz des burgers und Gastgebers alhier, der ist willens die Gastherberg Zum Grünen reiff auffm Roßmarckh zu lehnen, bitt Ihme alda den weinschanckh ged. Zu vergönnen.
Erk. an die Obere Ungeltsherren Gewießen.

(f° 118-v) Sambstags den 27. Marty 1700. – Iidem [Obere Ungeltsherren] Laßen her herrn Friden Proponiren, daß Johann Frantz sich ohnlängst vmb den weinschanckh Zum Grünen Reiff auffm Roßmarckh angemeldet, vnd alß man ihne ferners angehört, berichtet habe, daß er Ein burgers Sohn und seiner profession nach ein Sattler seÿe, dieselbe aber quittiren vnd beÿ E. E. Zunfft der Freÿburger Leibzünfftig werden wolle, Zu welchen endt Er bereits einen schein vom 24.ten hujus vor ged. Zunfft vorgelegt, welche Ihnen wann Er præstanda præstire haben werden, anzunehmen willens ist, Weilen nun dazukommen daß dießes ein altes würthshauß seÿe vnd er Implorant das umbgelt gleich bezahlen wolle, auch alle requisita habe, alß stünde die Wellfahrung Zu Mghherren. Erk. Willfahrt.

Jean Frantz épouse en juin 1700 Marie Salomé Schell, fille de tonnelier
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 76-v, n° 413)
den 9. Junÿ 1700 ist nach ordentlich. außruffung Copulirt word. H. Johann Frantz lediger Gastgeber weÿl. H Johann Frantzen, gewesenen burgers undt Gastgebers ehelicher sohn, mit Jfr. Maria Salome, weÿl. H Johann Jacob Schellen gewesenen burgers Kieffers v. weinhändlers eheliche Tochter [unterzeichnet] Johannes Frantz alls hochzeiter, Maria Salome Schellin als hoch Zeitin (i 79)

Les Quinze refusent à Jean Frantz l’autorisation de régler les taxes du vin en capital déposé à la Tour aux Deniers. Le pétitionnaire arguait qu’il avait logé des jouerus d’opéra qui ne lui ont pas réglé leur dû
1701, Protocole des Quinze (2 R 105)
Johann Frantz pt° Eines Pfenningthurn Capitals ahne Ungeltsgebühren ab zu schreiben
(f° 418-v) Sambstags den 10.ten Decembris 1701 – Johann Frantz der Würth Zum grünen Reiff per Kun., weilen Er in allhießiges Umbgelt 73. lb schuldig, vnd von denen beÿ ihme logirten Opera Spielern, so ihme viel Zuthun nichts bekommen kam, vnd auch anjetzo Keine andere Zahlungs mittel alß Ein Pfenningthurn Capital von 81. lb 15 ß 4 d vorhanden, alß bittet vnderthänig solche loco solutionis anzunehmen, vnd des residuum ihme heraußzugeben. Erk. Würdt das begehren abgeschlagen.

Jean Frantz loue le Cerceau vert et sous-loue une étable de la maison Wickersheim à Abraham Haffner, aubergiste au Champ des Arquebusiers

1701 (6. Xbris), Chambre des Contrats, vol. 574 f° 604-v
Joh: Frantz geweßener gastgeber zuem grünen reiff
in gegensein Abraham Hafners deß gastgebers auf dem armbrust Rein
entlehnt sein, Frantzen, behaußung zuem grünen reiff genant, sambt allen zugehörden, rechten, und gerechtigkeit nichts darvon außgenmmen, allhier zu Straßburg ahm Rosmarckt, einseit neben Joh: Martin Küntzel dem Zimmermann anderseith ist ein eck ahn der Schildsgass, hinten auf J. Jacob Hornen dem schneider stoßend gelegen, ferner hat Er Frantz, ihm Hafner, in afterlehnung gegeben den stall in der jenigen behaußung allhier auch ahm Rossmarckt d. Wickersheimische hauß genant, Derer gelegenheit der entlehner guthe wissenschafft zu haben hierbeÿ berichtete, so der Verleiher in lehnung anjetzo hat, u. beziehen wird, doch soll dieße afterlehnung deß Stalls nicht länger gelden alß Frantz solche behausung bewohnen wird, u. dnn soll auch in obiger lehnung begriffen seÿn, diejenige imm, Frantzen, gehörige ahm Roßmarckt gelegene Stall, Alles obige auf vier jahr lang anfangende auf weÿhn: 1701 – um einen jährlichen Zinß nemlich 70 pfund

Inventaire des biens délaissés par Jean Frantz qui a quitté la Ville. L’inventaire est dresé dans sa maison rue de l’Evêque (rue de Bischheim)
1705 (22.6.), Me Baer (Christophe Evrard, 2 Not 1) n° 3 (197 numéro XIX° s.)
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Haab vndt Nahrung, So Johannes Frantzen dem Außgetrettenen Würth und fr. Salomeam gebohrner Schellin, beeden Eheleuthen undt burgeren alhier Activé et Passive zuständig, welche auf freundl. ansuchen erfordern und begehren der Frawen mit beÿstandy ihres geord: und geschwornen Vogts, herrn Joh: Peter Kolben auch burgern alhier, – Actum Inn d. Königl. Freÿen Statt Straßburg Montags den 22. Junÿ Anno 1705.

Inn einer Inn der Statt Straßburg gelegener Inn der bischoffs Gaßen vndt Inn dieße Inventation Eigenthümlich zuständigen behaußung hatt sich befunden wie volgt.
Hültzenwerck. Auff der obersten bühnen, In der Kammer A, Inn dem hindern Stübl., Vor dero Stuben, In der wohn Stub, In der undern Stuben, Inn dem undern Haußöhren, In der Soldaten Kammern In dem mittklern haußöhrn Inn der Kuchen, In der Stub Kammer
Eigenthumb ane Einer behaußung theilbar. Item Ein forder vnd hindrhauß Inn der bischoffs Gaß auff undt an dem Roßmarck (…)
Ergäntzung der Frawen ermanglenden ohnveränderten Guths. Vermög Inventarÿ über der hinderlaßenen frawen Zu dem Ehemann in den Ehestand Zugebrachte Nahrung von Hn Not. Christoph Philipp Webern Not. publ. in aô 1701. den 5. Jan. auffgerichtet
Norma hujus inventarii. Copia der Eheberedung.
der fr. ohnverändert eigth. Nahr. Sa. haußraths 88, Silb. und geschmeid 9, Guldene Ring 4, Pfenningzinß hauptgüter 27, Gülth von Eient. lieg. Guth 1, Ergäntzungs rest 1020, Activa 23, Summa summarum 1174 lb
Nach solchem wird nun auch des Manns ohnveränderte theilb. Guth beschrieben, Sa. haußraths 244, Meel 7, leere Vaß 2, Silbergeschmeid 7, gl. ring und Kleinodien 17 Eigth. ane j. beh. 300, Activa 150, Summa summarum 729 lb – Schulden 1408 lb
Fernere Ergäntzung. Aus einem theilregisterlein über weÿl. fr Mariæ Salome Bräschin geb. Schäfferin weÿ: H Hs. Marx Bräß. gew. Weinhändl. w. b. alhier seel. hint. bl. W. als ihrer leib. mutt. auch seel. in 2. Ehen erzeugtt. 4. Kind. in Viertheÿl weÿl. Fr. Annæ Barb. Schäfferin geb. Fischerin, auch weÿl. H Joh: Phil. Schäffer gewes. hinterbl. fr. Wib. ihrer lieb. Großmutt. v. H. Andr. Fischer ihrer grosmütt. eheleibl. Brud. sel. Verl. erbl. Zugefallen Vor einen Viert. theil eigth. Zugekommen, auffgerichtet Von H. Not. Joh: Reinhard Langen in Anno 1705. d. 28.ten maÿ

Jean Frantz vend l’auberge au Cerceau vert et divers objets mobiliers qui servent à son exploitation à Conrad Baur et à sa femme Madeleine Frantz

1703 (13.7.br), Chambre des Contrats, vol. 576 f° 390-v
(1400) Joh: Frantz Vormahliger Gastgeber zuem grünen reiff
in gegensein Conrad Bauren auch Gastgebers u. Magd: geb. Frantzin
d. wirthshauß zuem grünen Reiff allhier bestehend in einem vorder u. hinterm hauß, höfflein, sambt mit übrigen deren gebaüen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten u. gerechtigkeit. ahm Roßmarckt einseith ist ein eck ahn der Schildsgaß anderseit neben Hanß Martin Küntzel zimmermann hinten auf Joh: Jacob Horn schneiders stoßend gelegen, Darvon gehen jährlichen 1 lb 15 ß d zinß ablößig mit 35 lb dem meheren Hospithal allhier, Item alle jahr 5 ß zinß vor 5 lb Capital denen Müllenheimischen lehens interessenten – Es seÿen auch in deßem kauf begriffen d. Contoir in der untern Gaststueben, sechs tisch sambt darzu gehörig bäncken u. stühlen, ein Kannen Kensterlein, in der Küchen ein hafenschaft Kensterlein, ein haubloch, der bräter nebens dreÿ Spissen u. die Schreibtafel in der Gaststuebe, so gehört auch in dießen verkauf ein Stall so etwan ein salpeterhütt geweßen auf bemeldem Roßmarckt einseit neben Andres Gundelwein deß kiefers brennhütt anderseith ahm allmend hinten auf den Rindshäutergraben stoßend gelegen, sambt allen zugehörden u. gerechtigkeit nach inhalt deß über gedachten Stall ahm 7. Januarÿ 1694 verfertigten kaufbriefs gibt mann darvon jährlichen 1 lb bodenzinß gemeiner Statt, in specie verspricht der verk: denen käuferen die garantie falls gedachte Stallung innerhalb zweÿen jahren von weÿhn. 1703 ahn auf obrigkeitlichen befehl abgebrochen werd. solte ihnen denen käufern alßdann den kaufsch. so in denen darüber besagenden Kauffbrieffen enthalten zu erstatten – um 350, 100, 126 verhafftet (geschehen um) 783 pfund

Originaire de la juridiction de Nuremberg (Ziernendorf), l’aubergiste Conrad Baur devient bourgeois en 1698
1698, 3° Livre de bourgeoisie p. 1206
Conrad Baur Von Ziernendorff Nürenbergisch. Jursidiction, der Würth, H: Stephan Bauren des Schultheisen alda Ehl: sohn empfangt das burger recht gratis vnd will beÿ E. E. Zunfft der Freÿburger dienen. Jur. d. 18. Junÿ 1698.

Les Quinze accordent à Conrad Baur le droit d’exploiter l’auberge au Cerceau vert en décembre 1703.
1703, Protocole des Quinze (2 R 107)
Conrad Bauren Zum Grünen reiff auff dem Roßmarck pt° Weinschancks
Andreas Eigel Zur Schwartzen Hennen
(f° 352) Sambstags den 15. Decemb. – G. nôie Conrad Bauren burgers alhie der bittet unterth. ihme den Weinschanckh Zum Grünen reiff auff dem Roßmarck gn. Zuerlauben. Erk. an die Oberen Ungelts Hh. gewießen.

(f° 357-v) Sambstags den 22. Decembris 1703. – Obere Ungelts Herren Laßen per Herrn Friden proponiren, daß Conrad Baur und Andreas Eigel umb den weinschanckh und Zwar Jener Zum Grünenreiff, vnd dießer Zur Schwartzen Hennen angehalten haben, Vnd weilen es alte wurthshäußer seÿen, die Imploranten schon den Weinschanckh getrieben, ihre gebühren richtig bezahlt, und auch wegen der Einquartierung schein vorgelegt als stünde Zu Mgherren, Ob sie denenselben in ihrem begehren willfahren wollen. Erk. Willfahrt.

Anne Madeleine Frantz veuve de Conrad Baur se remarie en 1705 avec Daniel Lentz, fils de cordonnier. Contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire Le mariage, comme celui avec Conrad Baur, ne semble pas célébré à Strasbourg
Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten und achtbahren Herrn Daniel Lentz dem Gastgebern deß auch Ehrsam und bescheidenen Meister Isaac Lentzen Schuhmachers und burgers allhier ehelichem Sohn, dem Herrn Hochzeiter ane Einem, So dann der Viel Ehren und tugendsamen frauen Anna Magdalena gebohrner Frantzin, Weÿland herrn Conradt Bauren auch geweßten Gastgebers und burgers alhier Zu Straßburg seel. hinderbliebener Wittib der frau hochzeiterin andern theils – So beschehen in der Königlichen freÿen Statt Straßburg auff Donnerstag den 16. Julÿ Anno 1705. [unterzeichnet] Als Hochzeiter Daniel Lentz, Anna Magdalena baurin als hoch Zeiterin

Les Quinze accordent à Daniel Lentz le droit de continuer à exploiter l’auberge au Cerceau vert après avoir épouse la veuve du précédent aubergiste
1705, Protocole des Quinze (2 R 109)
Daniel Lentz zum Grünen reiff pt° Weinschancks
(f° 207) Sambstags den 8.ten Augusti 1705. – G. noîe Daniel Lentz burgers undt gastgebers alhier, der bittet unterth. ihme den weinschanckh Zum Grünen Reiff gnd. Zu willfahren. Erk. an die Obere Vngelts hh. gewießen.

(f° 217-v) Freÿtags den 21. Aug. 1705. – Iidem [Obere Vngelts Herren] per Herrn Friden, es habe Daniel Lentz so die würthin Zum Grünen reiff geheürathet auch umb continuiaôn des aldasigen weinschancks gebetten, vndt alß man Ihne ferner angehört vnd ein Schein von E. E. Zunfft der Freÿburger vom 14. Aug. vorgelegt, daraus Zu ersehen, daß wann Er beÿ Mghherren præstanda præstirt haben werden, Sie Ihne Zu einem Leibzünfftigen anzunehmen willens seÿe, vnd weilen der weinschencken bißhero daselbst getrieben worden, so halte mann davor daß demselben in seinem begehren willfahrt werden könte. Erk. bedacht beliebt.

Daniel Lentz loue l’auberge à René Turquoy

1710 (8.3.), Chambre des Contrats, vol. 583 f° 173-v
Daniel Lenß würt [unterzeichnet] Lentz
in gegensein René Turquay auch würts [unterzeichnet] Reneturquoÿ
entlehnt, d. Gasthauß zuem Grunenreiff allhier auff dem Rossmackt, einseit ist ein eck ahn der Schildtsgass, anderseit neben La Bastille gelegen, nichts als dreÿ Cammerern auf einem boden ausgenommen auf j. jahr lang anfangend auf Annunciationis Mariæ 1710 – in dießer lehnung ist begriffen der Stall gegen über Item alle vass im Keller (…) um einen jährlichen Zinß nemlich 80 lb

René Turquoy demande aux Quinze l’autorisation de débiter le vin dans une maison passage Sainte-Madeleine (place des Orphelins) et huit jours plus tard dans l’auberge au Cerceau vert. Les préposés n’ont pas d’objection du moment qu’il s’accorde avec le bénéficiaie d’une promesse de location concernant la même auberge
1710, Protocole des Quinze (2 R 114)
René Turquoy pt° Weinschancks auff den rautengängel – zum grünen Reiff
(f° 56) Sambstags den 1. Martÿ 1710. – G. nôe René Turquoy deß burgers alhier, bittet vnderth. ihne den Weinschanck in der behaußung auff den rautengängel gelegen Zu erlauben. Erk. ahne vorige [Obere Ungelts] herren gewießen.

(f° 62) Sambstags den 8.ten Martÿ 1710. – H. nôe René Turquoy deß burgers und Cabaretier allhier der hat das Würthshauß zum grünen reiff auff dem Roßmarckt gelehnet, bittet ihme den weinschanck daselbst Zu erlauben. Erk. ahne die Obere Ungelts herren gewießen.

(f° 70) Sambstags den 15.ten Martÿ 1710. – Iidem [Obere Ungelts herren] lassen durch herrn Friden referiren daß René Turquoy das Würthshauß zum grünen Reiff gelehnet vnd daselbsten den weinschanck Zu treiben verlangt hette, alß mann die sach examinirt, habe sich hervorgethan, daß ein andere dieses hauß auch gelehnet hette, dießer aber den Vorzug prætendirte, welches eine sach vnder ihnen beeden außzumachen were, vnd nicht hieher gehörte, wann aber Implorant Ein Attestat von der Zunfft der Freÿburger daß Er daselbst leibzünfftig seÿe bringen würde, so vermeine man, daß ihme in seinem begehren, angesehen Er burger seÿe, willfahrt werden Konte. Erk. beliebt.

Les voisins portent devant les Quinze les mauvaises mœurs de l’aubergiste au Cerceau vert Jean Philippe Rockenbach. Ils prétendent que sa servante serait sa concubine qui proposerait aux clients les services de jeunes femmes et que la maison est un lieu notoire de luxure. Il semble cependant que la maison en question, qui serait proche d’un fossé et séquence laquelle aucune auberge n’a jamais été exploitée, se trouverait près de la tour Sainte-Catherine où le passementier Jean Philippe Rockenbach a acheté deux petites maisons
1711, Protocole des Quinze (2 R 115)
Joh: Philipp Roggenbach Würth zum grünen reÿff führt eine schlechte Conduite, Schild zum grünen reiff soll weggemacht werd.
(f° 253) Sambstags den 26. Septembris 1711. Iidem [Obere Ungelts herren] laßen durch herrn Friden proponiren daß man schon Zum öfftern nachricht bekommen, wie das Johann Philipp Roggenbach der Würth zum grünen reÿff sich beÿ seiner würtheÿ so über außführe, daß man gemüßiget worden, einige von den Nachbaren darüber Zu hören vnd insonderheit Johann Meckelin den Huthmacher, welcher deponirt, daß, so viel Er gesehen, dießer Roggenbach eine gewiße weibs persohn, so vor seine Magd passire, hette, die eine rechte Kupplung were, welche wann Gensdarmes vnd sonsten burger dahin kommen, gleich herumb lauffe, vnd ohnzüchtige weibs persohnen hineinreiche, wie dann jüngsthien der Würthin schwester von Einem Gensdarme gestechen worden were, denen Johann Carle Denninger der bechfackelmacher beÿgefügt, daß daß dieses hauß ein gottloßes lerchfertigen Winckelhauß weren und man fast ohne schew vnzucht darein treibe, vnd daß Er die jenige weibs persohn, So Er beÿ sich im hauß hat, nicht anders alß vor einem locktrompet ansehen Könte, wie die nachbaren, so auff dem gräbel wohnen, mit mehrerem bezeügen können. Auff seithen der Herren Deputirten habe man darvor gehalten, daß weilen dießes haußlein, so recht ein winckel geweßen, niemahlen Kein Würthshauß geweßen were vnd ihme Roggenbach der Weinschanck darinnen nur auff sein wohlverhaten gegönnet worden, Er aber anjetzo sich sehr übel auff führe, der schild von dießem hauß wieder weggenohmen werden Könte, die genehmhaltung Zu MGhh stellend. Erk. beliebt.

Vente de meubles qui appartiennent au garde de l’accise Daniel Lentz et à Anne Madeleine Frantz, en présence de trois sœurs de l’épouse
1712 (20.7.), Me Lang (Jean Régnard, 29 Not 94) n° 857
Verkauff: und Erlöß Register über diejenige Mobilia gefertigt, welche der Ehrsame und Vorgeachte Herr Daniel Lentz, Garde im Umbgeld, und die Viel Ehren: und Tugendreiche frau Anna Magdalena Lentzin gebohrne Frantzin, beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg
in und Vor Hn Johann Heinrich und Hn Johann Hertenstein beeden Gebrüdern Gemeinen behaußung ane dem roßmarck allhier gelegen, alwo beede Eheleuthe dißmahlen wohnen, offentlich feil gethan und Verkaufft
So beschehen in fernerm beÿsein der Viel Ehren und Tugendreich. Frawen Catharinæ Lurtzingin, gebohrner Frantzin, Hn Christoph Andres Lurtzings gastgebers Zum Kleinen hirtzen u. burg. allhier Fr. Eheliebsten, ferner frauen Annæ Mariæ Fautelin gebohrner Frantzin, Hn Johann Jacob Fautels des Sattlers und burg. ehel. haußfrauen und deren Jungfrawen Mariæ Salome Frantzin alle dreÿ d. Frawen Lentzin eheleiblicher Schwester Mittwochs den 20.t, 21.t et 22.t Julÿ 1712.

Anne Madeleine Frantz femme de Daniel Lentz qui est alors garde au péage du Rhin meurt en 1717 en délaissant une fille. L’inventaire est dressé dans l’auberge à l’Ours Noir rue du Bétail (actuelle rue d’Austerlitz). La masse propre à l’héritiere se monte à 2 198 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève à 1 424 livres, le passif à 2 165 livres.
1717 (10.6.), Me Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 38)
Inventarium und Beschreibung aller Haab, Nahrung vnd güetere, so weÿl. die Ehren: vnd tugendsahme Fraw Anna Magdalena Lentzin, gebohrne Frantzin, des Ehren vorgeacht: und wohlachtbaren Herrn Daniel Lentzen Guarde am Rhein Zoll vnd burgers au Straßburg geweßene haußfrau nunmehr seel. nach ihrem Dienstags den 25.ten Maÿ Jüngsthin aus dießem Mühesamen leben genommenen tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Wohl Ehren Vesten vnd Kunsterfahrenen Herrn Johann Becken, vornehmen Typographi vndt buchführers auch burgers alhier, als geschwornen Vogts Annæ Mariæ Lentzin, der abgeleibten seel. mit hievorgemeltem Ihrem hinderlaßenen Wittwer ehelich erzeugten döchterleins vnd ab intestato verlaßener Erbin inventirt – Actum Straßburg, den 10.ten Junÿ Anno 1717.

In einer alhie Zu Straßburg In der Gastherberg Zum schwartzen beeren In der Viehe gaß befindlicher Wohnung hat sich befunden wie volgt
Hültzenwerckh. Auff der bühnen, In der Wohnstuben, In der Cammer A, Im hauß öhren
Ergäntzung der Erbin unveränderten Guths. Laut Inventarÿ über eingangs gemelter beeder Eheleüthe in den Ehestand zugebrachte Nahrungen durch H.. Johann Peter Kolben Notarium in Anno 1705. auffgerichtet
Eheberedungs Copeÿ, vide beÿligendes Original
Bericht wegen dißer Verlaßenschafft. Zuwißen demnach gleich anfangs der Inventation wahrgenommen worden, daß vmb der Erben starcken Ergäntzung Willen, auch vorgeweßener schwehren vnd theüren Zeiten, vnd dargeg. gehabten gering. Einkommens, Kein theilbahr Guth Vorhanden, dahero dann des Kinds vnd Erben herr Vogt gleichbalden sich erklärt, mit der theilbahren Nahrung sich nicht einzulaßen, sondern allein seine Curandæ vnd vogts döchterlein Mütterlich guth, sambt deßen Ergäntzung vnd was Ihro die Eheberedung Zugiebet, Zu suchen, alles übrige aber dem Wittwer tam active quam passive gäntzlichen Zu überlaßen (…)
des Wittibers unverändert: und Theilbahr Guth, Sa. haußraths 43, Sa. Silbers 8, Sa. Guldenen rings 6 ß, Sa. der baarschafft 7, Sa. des Pfenningzinß hauptgüter 1250, Sa. der Schulden 114, Summa summarum 1424 lb – Schulden 2165. lb, Übertreffen also des Wittibers unverändert und die theilbarr Passiv desselben gantze unverändert undt theilbahre sunstanz vmb 740. lb
Dießem nach würd auch der Erbin unveränderte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 107, Sa. Silbers 13, Sa. Guldener Ring 22, Sa. Schulden 25, Sa. Ergäntzung 2104, Summa summarum 2273 lb – Schuld 75, Nach solchem abzug 2198 lb
Eheberedung (…) den 16. Julÿ Anno 1705

Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. n° 1, 1687-1728, f° 202-v, n° 16)
1717. Dienstag den 25.ten Maÿ ist gestorben und freÿtag den 28.ten begraben worden fr. Anna Magdalena H Daniel Lentzen, quardo am Rhein Zoll und burgers allhier, ehl. haußfr. ætat. 35. Jahr 9 Monat 4 tag, T. [unterzeichnet] Daniel Lentz Ehmann, Johann Jacob Frantz als bruder (i 204)

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 300 florins (150 livres) sur un total de 29 900 florins. Les préposés réduisent le montant de l’arriéré à régler
1718, Livres de la Taille (VII 1175) f° 264-v
(Freÿburger, F. N° 1967) Weÿl. Fr. Annæ Magdalenæ gebohrner Frantzin, Daniel Lentzen Garde am Rhein Zoll und burgers alhier geweßener Ehel. Haußfrauen Verlassenschafft inventirt H. Not. Pantrion.
Concl. fin. Inv. ist fol. 125, 1458. lb. 1 ß, die machen 2900. fl. verstallte 2600. fl., Zu wenig 300. fl.
Worvon der Nachtrag alß von ohnverändertem guth gerechnet wird auff acht Jahr in duplo macht à 18 ß, 7 lb 4 ß
Und auff Sechs Jahr in simplo à 9 ß th. 2 lb 14 ß
Extat das Stallgeltt pro 1717 mit 5 ß 5 ß
Gebott, 3 ß
Abhandlung, 1 ln 12 ß 6 d – Summa 16. lb
Auff eingebrachte motiven haben die Herren dreÿ nachgelaßen 4. lb, restirt 12. lb
dt. 28. Feb. 1718.

Jean Daniel Lentz meut trois ans plus tard dans la même auberge qui appartient à son beau frère Christophe André Lurtzing. L’actif de la succession s’élève à 35 livres, le passif à 27 livres.
1720 (21.6.), Me Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 42)
Inventarium und beschreibung aller haab und Nahrung, so weÿl. der Ehren: und vorachtbahre H. Johann Daniel Lentz geweßener Guarde beÿ allhießiger Statt Straßburg Und burger daselbsten, nach seinem den 13.ten Aprilis Jüngsthien aus dießem mühesamen leben genommenen tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Wohl Ehren Vesten vnd hochachtbahren Herrn Johann Becken, vornehmen buchführers vnd burgers alhier, als des Abgeleibten mit auch Weÿl. Frawen Anna Magdalena Lentzin, gebohrne Frantzin ehelich erzeugten hinderlaßenen einigen döchterleins Annæ Mariæ Lentzin, vnd ab intestato verlaßener Erbin Geschwornen Vogts, inventirt – So beschehen in Straßburg Freÿtags den 21.ten Junÿ Anno 1720.
Summarum hievorgeschriebener Mobilien 35 lb – Passivorum 27 lb, Nach deren Abzug, Conclusio finalis Inventarÿ 8 lb
Schulden auß dem Erbe zu bezahlend – Item herrn Christoph Andres Lurtzing Gastgebern zum Bähren des abgeleibten seel. Schwagern, soll mann vor restirenden haußzinß

Anne Marguerite Frantz assistée de son mari Daniel Lentz, garde de l’accise, vendent la maison et une étable qui était autrefois un atelier de salpêtrier à l’aubergiste Jean Michel Frœlich et à sa femme Marie Madeleine Schlehenacker

1712 (1.6.), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 399
(1690) Anna Marg: geb. frantzin beÿständlich Daniel Lentz Garde im umgeld ihres mariti
in gegensein Joh: Michel frölich Gastgebers und Mariæ Magd: geb. Schlehenackerin
das würtshauß zuem grünen reiff bestehendt in einem vorder und hintern hauß höff samt übrigen deren gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten ahm Rossmarckt, einseit neben ist ein eck ahn der Schildsgass, anderseit neben La Bastille hinten auff Joh: Jacob Harn schneider, davon gehen jährlich 1 lb zinß ablößig mit 35 lb dem mehrern hospital, Item alle jahr 5 ß zinß von 4 lb in capital deren Müllenheimischen lehens interessenten
In dießem kauff soll begriffen seÿn ein Stall so etwann ein salpeterhütt geweßen auf dem rossmarckt einseit neben andres Gundelweins brenhütt anderseit ahm allmendt hinten auff den Rindshäutergraben samt allen zugehörden und Gerechtigkeiten nach inhalt über gedachten Stall ahm 7. jan. 1694 verfertigten Kauffbr., darvon gibt mann jährlichen 1 lb bodenzinß – um 350, 100, 126, 250, 150, 100 und 100 (verhafftet, geschehen um 473 (barré : 513)

Originaire de Riquewihr, Jean Michel Frœlich épouse en 1703 Marie Madeleine Schlehenacker, fille de brasseur : contrat de mariage, célébration
1703 (12.7.), Me Oesinger (Jean Adam, 39 Not 39) n° 81
(Eheberedung) zwischen dem Wohl ehrsamen und vorachtbaren Herrn Johann Michael Frölich, Ledigen Gastgebern Von Reichenweÿhr gebürthig deß Wohl ehrenhafften und Wohlgeachten Herrn Jacob Frölichs burgers Zu gedachtem Reichenweÿhr mit Weÿl. der Ehren und tugendsamme, frawen Barbara gebohrner Bawerin in erster Ehe ehelich erzeugtem Sohn, alß dem bräutigamb ane Einem,
So dann der Ciel Ehren und tugendsamen Jungfr. Maria Magdalena Schlehenackerin, deß Ehrenvesten und Vorachtbaren herrn Dieterich Schlehenackers, bierbrawers und burgers alhier Zu Straßburg mit Weÿlandt der Viel Ehren und tugendbegabten frawen Maria Magdalena gebohrner Schmidtin in erster Ehe ehelich erziehlten tochter, alß der Jungfraw Hochzeiterin am andern theil
Zum Siebend. hat der Jgfr. Hochzeiterin H Vatter noch ferners Versprochen gedachte Junge Eheleüth nach vollzogener Ehe in seinem Eigenthümlichen Zum Salmen genannten gegen dem Kornmarck über gelegenen Wirthshaiß Neün Jahr lang gegen Jährlichen 200 gulden Zinß (…) ohnvertrieb. Wohnen und Ihre Wirtschafft Treiben Zu laß., doch dergestalten daß dem H. Verlehner der hindere Keller warinnen Er biß dato sein Lager bier gehabt, in denen Kammer für Soldaten warinn der H. Verlehner das bett zu fourniren sich offerirt, zu seinem ferneren gebrauch reservirt verbleiben solle
Freÿtags d. 12. Julÿ Anno 1703. [unterzeichnet] Johann Michael Frölich als hochzeiter, Maria Magdalena Schlenackin als hogzeiderin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 92-v, n° 509)
den 12 sept. 1703. sind nach ordentlicher außruffung eingesegnet word. H. Johann Michael Frölich, der ledige gastgeber von Reichen weÿr H Jacob Frölichs burgers daselbst ehelicher Sohn und Jfr. Maria Magdalena H Dietrich Schlönnackers burgers undt Biersieders allhier eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann michael frölich alß hochzeiter, Maria Magdalena Schlenackrin alß hezerin (i 95)

Jean Michel Frœlich devient bourgeois un mois après son mariage en s’inscrivant à la tribu des Fribourgeois
1703, 4° Livre de bourgeoisie p. 744
Joh: Michael Frölich der würth von Reichenweÿer, Jacob Frölich des becken daselbst sohn, empfangt das burgerrecht Von Maria Magdalena dietrich schlehenacker des biersieders alhier tochter, seiner Frauen pro 2. goldR. V. 16 ß, so beÿ der Cantzleÿ erlegt worden, wird beÿ E.E. Zunfft der Freÿburger dienen, Jur: d. 8. 8.bris 1703

L’aubergiste au saumon Jean Michel Frœlich a quitté la Ville. Ses biens et ceux de sa femme Marie Madeleine Schlehenacker sont inventoriés (minutes en déficit)
1710, Me Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 11) n° 15
Inventarium über H. Joh: Michael Frölichs des außgetrettenen Salmen würths und Frauen Mariæ Magdalenæ geb. Schlenackerin beeder Eheleuth habende Nahrung und Passiva

Jean Georges Reichard quitte le Cerceau vert pour une maison au quartier des Souabes, les Quinze autorisent Jean Michel Frœlich à exploiter l’auberge au Cerceau vert qu’il vient d’acheter
1712, Protocole des Quinze (2 R 116)
Johann Georg Reichard würth Zum Grünen Reiff, weinschanck im Schwaben ländlein beÿ dem Ballhauß
Johann Michael Frölich pt° Weinschancks Zum Grünen Reiff
(f° 233) Sambstags den 24. Sept. 1712 – K. nôie Hans Michael Frölichs burgers vndt Gastgebers alhie der Hat das Würthshauß Zum Grünen Reiff auffm Roßmarck erkaufft bittet umb continuation aldasigen Schancks. Erkandt, an die Obere Ungelts Hh. gewießen.

(f° 247) Montags den 10. Octobr. 1712. – Iidem [Obere Ungelts Herren] per me [Secretarium], es habe Hans Georg Reichardt, welcher würth Zum Grünen Reiff gewesen, angesucht daß weilen alda weichen müße, Ihne der weinschanckh in seinem hauß im Schwaben ländel (…)

Iidem [Obere Ungelts Herren] per me [Secretarium], es habe Joh: Michael Frölich der burger vndt Gastgeber alhie in einem Gehaltenen Receß angebracht, daß Er d. Würthshauß Zum Grünen Reiff gekaufft habe, anbeÿ umb continuation des aldasigen Schancks gebetten. Alß man auf beschehene Remission davon geredt, habe man gefunden daß der Implorant burger, beÿ E. E. Zunfft der Freÿburger leibzünfftig, vndt schon die würthschaff getrieben, einfolgig alle requisita haben daß hauß auch ein altes Würthshauß seÿe, deßweg. man davor Gehalten, daß Ihme willfahrt werden könte, iedoch das Er einen schein von der Einquartierungs Stube einlieffern solte. Erk. bedacht gefolgt.

Jean Michel Frœlich vend la maison arrière et l’étable à Thierry Schlehenacker (son beau-père)

1712 (ut supra [6. Oct.]), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 597-v
(300) Joh: Michel frölich gastgeber zuem grünen reiff und Maria Magd: geb. Schlehenackerin
in gegensein Dieterich Schlehenackers bierwürts zuem Störckel
ahn dem würtshauß zuem grünen reiff allhier ahm rossmarckt einseit ist ein eck ahn der Schildsgass anderseit neben La Bastille hinten auff Joh: Jacob Horn stoßendt, d. hintere hauß
Item ein stall so etwan ein salpeter hütt geweßen auff dem rossmarckt einseit neben andres Gundelhweins brennhütt anderseit ahm allmend hinten auff Rindshäutergraben, davon gibt mann 1 lb bodenzinß – 300 pfund

Les Quinze autorisent Jacques Le Grand a reprender l’auberge au Cerceau vert dès que Jean Michel Frœlich l’aura quittée
1713, Protocole des Quinze (2 R 117)
Jacques Legrand pt° Weinschancks zum grünen reiff
(f° 300) Sambstags den 2.ten Decembr. 1713. – G. nôe Jacques Le Grand burgers alhier der bitt unterth. umb continuation des weinschancks zum Grünen reiff, Erk. wie vor [an die Obere Ungelts hh. gewießen]

(f° 331) Sambstags den 16. Decembris 1713 – Iidem [Obere Ungelts herren] laßen durch herrn Secretarium Friden referiren, daß Jacques Le Grand umb continuation des weinschancks zum Grünen Reÿff dahier angehalten habe, und nach dem man ihne ferner gehört, dieses beÿgefügt habe, daß Johann Michael Frölich der bißherige Würth daselbsten nechstens von dar außziehen werde, vnd derselbe ihme das Würths hauß auff Ein jahr à 340. livres verlehnt hette, mit underthäniger bitt weilen allzeit wein darinn verkaufft worden, ihme den schanck daselbsten gn. Zu continuiren, Zu MGHh stellend, ob beÿ solche beschaffenheit gegen einlüfferung eines Scheins auß der Einquartierung stub Imploranten in seinem begehren willfahrt werden solte. Erk. beliebt.

Inventaire de séparation de biens, non terminé, entre Cerceau vert, entre Jean Michel Frœlich et Marie Madeleine Schlehenacker, dressé dans leur maison au Marché aux chevaux

1714 (s.d.), Me Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 1) n° 83
Inventarium über Johann Michael Frölichs des geweßenen Grün Reif wirths, und frauen Mariæ Magdalenæ gebohrner Schlehenackerin, beeder geschiedener Eheleüthe und burgere alhier zu Straßburg habende Nahrung und Vermögenschaft auffgerichtet, Anno 1714. – beede quoad thorum et mensam Obrigkeitlich geschiedenen Eheleuthen und bürgern alhier ietzmahlen Zuständig (…) so viel die fraw anlangt mit hülff und Zuthun H, dietrich Schlehenackers des biersieders und burgers alhier ihres leiblichen Vatters – So beschehen (-)
In einer alhier Zu Straßburg ane dem Roßmarckh gelegenen, in dieße Nahrung gehörigen deßwegen hernach fol. beschriebenen behausung, Volgender maßen befunden.

Acte non termine par lequel Jean Michel Frœlich et Marie Madeleine Schlehenacker vendent l’auberge au Cerceau vert au courtier Jean Ehrmann

1714 (2.8.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 531-v
Johann Michael Frölich Gastgeber zum grünen reiff und Maria Magdalena geb. Schlehenackerin
in gegensein Johann Ehrmann Courtier
das Würthshauß zum grünen reiff bestehend anjetzo In einem vordern hauß mit allen gebäuden, begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten in specie d. gerechtigkeit deß Schilds gelegen alhier ahm roßmarckt, einseit ist ein Eck ahn d. Schildsgaß anderseit neben la Bastile hinten auff ein hauß so vor dieß d. hintere hauß davon war Und dietrich Schlehenackern Bierwürth zum Störckel anjetzo gehörig aber heut dat auch ahn Ihne Ehemann Verkauffet word. stoßend gelegen, davon gehen Jährlich 15 ß zinß ablößig mit 35 lb dem mehrern hospital, Item alle Jahr 5 ß und von 5 lt Capitalien denen Müllenheimischen lehens Interessenten – um 350, 100, 120, 250, 150, 100 und 125 fl. verhafftet (barré et interrompu)

Jean Michel Frœlich et Marie Madeleine Schlehenacker vendent à Thierry Schlehenacker la partie de la maison qu’ils ont conservée lors de la vente dressée en 1712

1715 (12.2.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 118-v
(1466) Johann Michael Frölich gastgeber und Maria Magd: geb. Schlehenackerin
in gegensein Dieterich Schlehenacker bierwürts zum Störckel
d. würtshauß zuem grünen reiff bestehendt in einem vorder hauß maßen d. hintere hauß bereiths ihm käuffern gehöre, höfflein sambt ubrigen deren gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten allhier ahm Roßmarckt, einseit ist ein eck ahn der schildsgass anderseit neben La Bastille hinten mit dem hinterhauß auf Joh: Jacob horn – daran gehen jährlichen 1 lb 5 s zinß ablößig mit 35 pf dem mehrern Spithal, Item 5 ß alle jahr zinß vom 5 lb capital deren Müllenheimischen lehens interessenten – um 350 100, 266, 250, 150, 25 und 200 pfund (verhafftet, geschehen um) 25 pfund

Thierry Schlehenacker vend un mois plus tard 1 760 livres la maison au bailli de Schœnberg et Schmieheim Jean Wolfgang Courtz

1715 (26.3.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 256-v
(1760) Dietrich Schlehenacker bierwürt zuem Störcken
in gegensein H. Wolffgang Kurtz amptmann zue Schönenburg und Schmiegheim im Breißgau
d. Würtshauß zuem grünen reiff bestehendt in einem vorder und hinteren hauß höfflein sambt übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten allhier ahm Rossmarckt, einseit ist ein eck ahn der Schildsgass anderseit neben La Bastille hinten auff Joh: Jacob Horn den schneider, doch ohn der Schildtsgerechtigkeit, darvon gehen jährlichen 1 lb 5 ß d ablößig mit 35 lb dem mehrern Spithal, Item alle jahr 5 ß d von 5 lb capital denen Müllenheimischen lehens interessenten
Item ein Stal so etwann ein salpeterhütt geweßen auf dem Roßmarckt einseit neben andres Gundelweins brennhütt anderseit ahm allmendt hinten auff den Rindshäuter graben stoßend, sambt allen zugehörden und Gerechtigkeit nach inhalt über gedachten stall ahm 7. jan. 1694 verfertigten Kaufbrieffs, so über 1 lb bodenzinß deß jahrs ledig und eigen – um 350, 100, 126, 150, 100 und 125 pfund (verhafftet, geschehen um) 868 pfund

Jean Wolfgang Courtz rachète à l’hôpital bourgeois le capital d’une rente assise sur sa maison

1715 (15.7.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 545
S.T. Hr Jeremias Adam Leitersperger alter Ammeister alß verordneter Pfleger deß mehrern Spithals beneben H. Joh: Schlitzweck schaffners
in gegensein H. Wolffgang Kurtz Not. publ. wie auch Amptmann zu Schönenburg und Schmiegheim
demnach Er Kurtz dem mehrern Hospital allhier an seiner behausung allhier auf dem Rossmarckt gelegen Erstichen 10 ß d. zinß auf Philippi Jacob ablößig mit 10, Item 10 ß zinß auf Thomas ablößig mit 15 auf purificationis Mariae schuldig alß seÿen solche 3 Capitalien bezahlt

Les esperts estiment la maison 675 livres lors de l’inventaire dressé après laa mort Jean Wolfgang Courtz en 1738. La maison restera indivise jusqu’en 1776 entre ses deux filles qui épousent respectivement les juristes Mathias Ambroise Mogg et Jean Daniel Cappaun (le curriculum vitæ de ce dernier sera traité ultérieurement)

La fille cadette Marguerite Salomé épouse en 1742 Jean Daniel Cappaun, secrétaire au Magistrat : contrat de mariage célébration
1742 (20.3.), Me Brackenhoffer (Jean, 4 Not 30) n° 628
(Eheberedung) zwischen dem hoch Edlen, Vesten und rechtsgelehrten H: Lt. Johann Daniel Cappaun beÿ löblichem schirm gericht allhier wohlverdienten actuario, S. T. H. Eberhard Cappaunen Controleur in allhießigem Umbgelt und b. allhier Ehelich erzeugtem Sohn, alß dem H. brauttigamb ane Einem,
so dann der hoch Edlen, und hoch tugendsamen Jgfr. Margaretha Salome Courtz, weÿl. des hoch Edelvest: und Rechtsgelehrten herrn Wolffgang Courtz geweßenenen Ritterschafftlichen orttenauischen, wie auch der handwerck Schönenburg lang meritirten Ambtmanns Notraÿ Publ: jurati auc verheurathet mit Practici und b: allhier mit der auch hoch Edel und hoch tugendsamen frauen Susanna Maria geb. Schatzin Ehel. erziehlter dochter alß der Jungfr. Hochzeiterin am andern theil – Beschehen und Verhandelt in der Königlichen statt Straßburg aufff Dienstag den 20.ten Monathßtag Martÿ 1742

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 207-v, n° 788)
1742. Eodem [Mittw. d. 4. April] seindt nach ordentl. proclamation auf des Regierenden H. Ammeisters Erlaubnus Zu haus copulirt worden H. Joh: Daniel Cappaun J. V. L. und E. löblichen Schirmgerichts Actuarius burger allhier H. Eberhard Cappaun Controlleur des allhiesigen Ungeldts und burgers allhier H. Sohn und Jfr Margaretha Salome weÿl. H. Wolffgang Courtzen gewesenn ritterschafftlich Ortenauischen wie auch der Herrschafft Schönenburg wohlverdienten Amtmanns Not. Publ. und burgers allhier ehel. tochter [unterzeichnet] Daniel Cappaun alß Hochzeiter, Margaretha Salome Kurtzin als hochzeiterin (i 212)

Jean Daniel Cappaun, alors commissaire à la Chancellerie, et Marguerite Salomé Courtz hypothèquent la moitié de la maison au Marché aux chevaux au profit du marchand Paul Baltzer

1747 (2.10.), Chambre des Contrats, vol. 621 f° 673
H. Lt. Johann Daniel Cappaun Commissarius beÿ Löbl. Cantzleÿ allhier und Margaretha Salome geb. Kurtzin so 25 jahr alt zu seyn versicherte mit beÿstand ihres schwagers H. Lt. Mathias Ambrosius Mogg Actuary beÿ Löbl. Ehegericht und H. Rathh. Philipp Friedrich Oesinger dreÿers des Umgeldhaußes ihres vettern
in gegensein H. Paulus Blatzer des handelsmanns – schuldig seÿen 2000 pfund
unterpfand, erstlich einen 6.ten theil vor unvertheilt ane einer behausung bestehend in vorder und hinderhauß, zween höffel und hoffstatt ane der Schloßergaß, einseit neben H. Rathh. Pierre Richard dem handelsmann, anderseit neben der Gastbehausung zur Stadt Lyon, hinten auff H Johann Schubart den handelsmann
d. 18.te theil vor unvertheilt ane einem reebhoff in dem dorff Heÿligenstein (…) seinem vatter H. Eberhard Cappaun controlleur im Umbgeldhaus mit lebtägigen Wÿdem verfangen
sie Fr. Cappaun, die unvertheilte helffte ane einer behausung bestehend in vorder und hinderhauß, hoff und hoffstatt ane dem Roßmarckt, einseit ist ein Eck ane der Schildsgaß, anderseit neben Lazarus Gauvenet dit Dijon, hinten auff N Courtener den schloßer

Mathias Ambroise Mogg et Françoise Susanne Marguerite Courtz hypothèquent leur moitié de maison au profit de Jean Léonard Kien, greffier au Grand Sénat

1748 (11.12.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 848
H. Lt. Mathias Ambrosius Mogg des geheimen collegÿ derer H. dreÿzehn alhier secretarius und Francisca Susanna Margaretha geb. Kurtzin mit beÿstand Johann Gottfried und Johann Philipp der Schatz beede gebrüder handelsleuth
in gegensein H. Lt. Johann Leonhard Kiehn E.E. großen Raths Actuarÿ – schuldig seÿen 3500 pfund
unterpfand, die unvertheilte helffte ane einer behausung bestehend in vorder und hinter hauß, hoff und hoffstatt ane dem Roßmarckt, einseit ist ein Eck ane der Schildsgaß, anderseit neben Lazare Gauvenet dit Dijon, hinten auf N Courtener dem schloßer
ferner gülther zu Grießheim beÿ Dingsheim (…)

Dans un acte joint à l’inventaire dressé après la mort de leur mère Susanne Marie Schatz, Françoise Susanne Marguerite et Marguerite Salomé Courtz se partagent la maison (traduction)

1752 (20. 7.br), Me Brackenhoffer (Jean, 4 Not 18) Joint au n° 674 du 12 juin 1744
Zuwißen seÿe hiermit daß (…) persönlich erschienen sein S. T. Frau Francisca Susanna Margaretha Moggin geb. Kurtzin S. T. Herrn Mathiä Ambrosÿ Moggen J. Cti und dießer Statt Wohlbestellten Consulenten Frau Eheliebstin beiständlich S. T. H. Johann Heinrich Jahreiß Wohlverordneten Schaffners Verschiedener hochadelichen Familien und burgers allhier an einem, So dann an dem andern theil S. T. Frau Margararetha Salome Capaunin geb. Kurtzin Sis. Tis. Herrn Johann Daniel Cappaun J. Cti. und bestellten Commissarÿ Cancellariæ Frau Eheliebstin, die zeigten an,
daß die Frauen Comparentinin die Ihnen eigenthümlich zugehörige elterliche behaußung allhier zu Straßburg auf dem Roßmarckt ane der Kleinen Schiltzgaß gelegen bestehend in Vorder und hintergebäu auch hoff und übrigen Zugehörden und Gerechtigkeiten biß anhero nach denen daraus erhobenen Zinßen gemeinschaftlich genoßen nun aber sich entschloßen haben, solche behaußung und Zugehörde biß zu dero etwannigen Verkauff denen Stockwercken und Zimmeren nach unter sich zu vertheilen, damit jede der Frauen Comparentinin die in natura anhabend und ihro eizutheilende Helffte daran nach Wohlgefallen entweder selbsten bewohnen der verlehnen Könne, wießen nur dahero einen unter ihnen selbst und ihren obgemelten beiständen aufgerichteten Aufsatz Krafft deßen schongedachte Frau Consulentin Moggin für ihre helffte folgende Zimmer und Gemach inhaben sollen Nemblich Die Zimmer auf dem boden und ersten Stockwerck, den Frucht Kasten auf dem dritten Stockwerck, Von denen Kammeren auf der bühn einen Von denen zwoen so auf den Roßmarkt und dann die Kleinste so in den Hoff ziehet eines Von denen Holtzhäußeren Von denen Kelleren denjenigen der gleich an der Steeg ist, oder den Vordersten,
Hingegen solle Frau Commissariusin Cappaunin hernach beschriebene begriffen Vor ihren Antheil einnehmen als, die Zimmer des zweÿten und dritten Stocks den Frucht Kasten auf dem Vordern Hauß, den Keller der längst der schiltzgaß ziehet eines derer holtzhäußer, Eine von denen Kammeren auf der bühn die auf den Roßmarckt sehen und die größeste so in den Hoff gehet,
Der Hoff, der bronnen, bauch Keßel und Priveter Verbleiben gemeinschaftlich ingleichem der bronnenstein, Wann eine der frau Comparentin eine Wäsche hat solle ihro erlaubt seÿn sich beeder bühnen zu bedienen – Straßburg den 20. Septembris 1752

Marguerite Salomé Courtz femme de Jean Daniel Cappaun meurt en 1760 en délaissant deux enfants. Les experts estiment la maison 1 500 livres. La masse propre au veuf s’élève à 1 700 livres, celle des héritiers à 3 230 livres. L’actif de la communauté s’élève à 494 livres, le passif à 4 466 livres

1760 (20.3.), Me Griesbach (6 E 41, 1315) n° 103
Inventarium über Weÿland der Hoch Edel und tugendgezierten frauen Margarethæ Salome Cappaunin gebohrner Courtzin S. T. Hn Johann Daniel Cappaunen J.U.Lti und wohlbestellten Procuratoris Fisci, wie auch vornehmen burgers dahier Zu Straßburg geweßene frau Eheliebstin, nunmehro seelige Verlassenschafft auffgerichtet Anno 1760 – nach ihrem den 25. Januarÿ dießes lauffenden 1760. Jahrs aus dießer Zeit und Welt genommenen tödtlichen hientritt hie Zeitlichen verlaßen hat. Welche Nahrungs Verlaßenschafft heut dato auf freundfleißiges Ansuchen erfordern und begehren S. T. Hn Mathiæ Ambrosii Mogg J. U. Lti und hochverdienten Consulenten wie auch vornehmen burgers dahier Zu Straßburg als geordnet und geschworenen Vogts Hn Johann Daniel Cappaunen Philisophiæ Studiosi und Jungfrauen Franciscæ Salome Cappaunin, der Verstorbenen seelig mit vor Edel erwehnten Hn Licentiat Johann Daniel Cappaun ihrem geweßenen Eheherrn und nunmahl hinterlaßenen Hn Wittiber ehelich erziehlt als ab intestato verlaßener Erben – So beschehen in der Königlichen Stat Straßburg auf Donnerstag den 20. Monathstag Martii et seqeuntibus Im Jahr Christi 1760.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Roßmarck gelegenen in diese Verlaßenschafft Zum theil gehörigen hernach beschriebenen behaußung folgendermasen befunden
Eigenthumb ane behaußungen (E.) Erstlich die helffte Vor ohnvertheilt Von und ane einer Vorder und hinter behaußung, Hoft, Hoffstatt, mit allen deroselben Gebäuen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg auf dem Roßmarckt, I. s. macht es ein Eck ane der Schitzgaß, anderseith neben Weÿland Hn Dujon hinterl. Wittib und Erben und hinten auff Hn Cordonier dem Statt schloßer stoßendt, davon gibt man Jährlich 5 ß Zinß Von 5 lb. d. Capital denen hochadelichen Müllenheimischen lehens Interessenten, sonsten ist solche helffte behaußung außer hiernach beschriebenen darauff hafftenden Capitalien, leedig und eigen, undt ist solche völlige behaußung durch Hn Werner dem bau inspector und Hn Huber den Stattlohner dem jetzigen Werth nach vermög deren beÿ mein Notarii Concept befindlichen schrifftlichen Abschatzung de dato 26. Aprilis 1760. æstimirt worden pro 3000. fl. oder 1500. lb. Wovon die hiehero gehörige helffte anlangt 1500. fl. oder 750. lb. Die übrige Helffte ist S. T . frauen Franciscä Susannæ Margarethæ Moggin gebohrner Kurtzin S. T. H. Ambrosii Moggen hochverdientenen consulenten dahier Zu Straßburg frau Eheliebstin der verstorbenen seeligen Fr. Schwester eigenth. zuständig. Über die gantze behaußung besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhiesiger Cantzleÿ Contractstub gefertiget und mit deroselben anhangendem Insiegel verwahrt datirt den 26. Martÿ Anno 1715. Ferner annoch dreÿ andere Pergamentenert Kauffbrieff aus allhiesiger löblicher Cantzleÿ Contract Stub gefertiget, und auf deroselben anhangendem Insiegel verwahret de datis 12. febr. 1715, 6. Octobris 1712. und dann 1.ten Junÿ 1712.
(W.) Item ein behausung, hoff, hoffstatt sambt einem daran gelegenen Garten gelegen Zu Heiligenstein (…)
Ergäntzung der Erben wehrender Ehe abgegangen ohnveränderten Vermögen, Vermög theil Registers Inhaltend alles das jenige was der verstorbenen seelig beÿ Vergleich und Abtheilung ihrer frau Mutter weÿl. S. T. Frauen Susannæ Mariæ Kurztin geb. Schatzin seel. Verlt. vor einen Zweÿten Stammtheil eigenthümlich zugekommen, durch Weÿl. H. Johannes Brackenhoffer geweßenen Not. publ. et practicum dahier in A° 1744. et 1748. auffgerichtet
Copia der Eheberedung (…) Dienstags den 20. Monathstag Martÿ im Jahr 1742.
Copia Codicilli (…) den 29. Novembris Abends Zwischen Fünff, Sechs und Sieben Uhren beÿ Zweÿen hellbrennenden lichtern Anno 1742. – Johann Daniel Lang, Notarius publicus
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Des Wittibers Vermögen, Sa. haußraths, Sa. Silbers 23, Sa. Guldenen Ring 16, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 300, Sa. Eigenthums ane liegenden gütheren 405, Ergäntzung 1205, Summa summarum 1950 lb – Schulden 250 lb, des H. Wittibers Vermögen 1700 lb
Diesemnach Wird auch der Erben ohnverändertes Vermögen beschrieben, Sa. haußraths 172, Sa. leerer Faß 21, Sa. Silbers und dergl. Geschmeids 47, Sa. Guldenen Ring und dergl. Geschmeids 123, Sa. Eigenthums ane einer behausung 750, Sa. Eigenthums ane liegenden güthern 252, Sa. Wein Zinßes 1, Sa. Schulden 250, Sa. Ergäntzung 1611, Summa summarum 3230 lb
Endlichen kommet auch das gemein und theilbar Guth, Sa. haußraths 212, Sa. Faß und Weins 262, Sa. Silbers 19, Summa summarum 494 lb – Schulden 4466 lb, In Compensatione, passiv onus 3971 lb
Beschluß summa 3230 lb, Stall Summ 958 lb
Abschatzung Vom 26.ten April 1760. Auff begehren Herrn Johann Daniel Capaun, ist behaußung allhier jn der Statt Straßburg auff dem Roß Marck gelegen, Einseÿts Neben der Kleinen Schiltz Gaß, anderseÿts Neben Waÿlandt Herrn Dujon Seeligen hinterlaßene Frau Wittib und Erben und Hinten auff Herrn Andreas Cordoneir dem Stattschlosser stoßend, solche behaußung bestehet jn Einem Forder und hinter Gebäut, Worinnen Etliche Stuben, Frantzösische Camin Kammern, Hauß Kammern und Küchen darüber seind die dachstühl mit breit Zieglen belegt, hatt auch Zweÿ Gewölbte Käller Hoff und brunnen. Von Uns Unterschriebenen der Statt Straßburg Geschwornen Werckmeistern, Nach Vorhero Geschehener besichtigung mit Aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigen Wahren Werth Nach æstimirt und angeschlagen Worden, Vor und umb Dreÿ Thausent Gulden. [unterzeichnet] Werner, Huber

Jean Daniel Cappaun se remarie en 1763 avec Sophie Dorothée Schœne, veuve du bailli Juste Jacques Otto
1763 (14.6.), Me Griesbach (6 E 41, 1321) n° 239
(Eheberedung) zwischen dem Hoch Edel Vest und Rechtsgelehrten Herrn Johann Daniel Cappaun, J. U. Lto und wohlbestelltem Procuratori fisci auch Vornehmen burger und Wittiber dahier als dem H. Hochzeiter ane Einem,
So dann der Hoch Edle wie auch Viel Ehren und tudendgezierten Frauen Sophia Dorothea gebohrner Schöne Weÿl. S. T. Hn Justi Jacobi Otto, geweßenen Hochfürstlich Heßen Hanau Lichtenbergischer Regirungs Raths auch deren Ämbter Willdstätt und Lichtenau wohlbestellten Ambtmanns seel. hinderlaßener Frau Wittib als der Frau Hochzeiterin am andern theil – So beschehen in der königlichenen Stadt Straßburg auf Mittwoch den 19. Junÿ Anno 1763

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 425-v, n° 1525)
Im Jahr Christi 1763. Dienstags den 5. Julÿ wurden nach geschehener proclamation Zum ersten und andern mahl Zugleich dom V. post Trin. im hauß copuliret und ehelich eingesegnet und Zwar beÿdes die proclamation sowohl als hauß copulation ex permissione Magistratus Herr Johann Daniel Cappaun utriusque Juris Licentiatus und Procurator fisci beÿ löbl. Statt Straßburg auch burger allhier Wittwer und Frau Sophia Dorothéee gbb& Schönin weÿl. S. T. Herrn Justi Jacobi Otto geweßten hoch Fürstl.Hessen Hanau-Liechtenbergischen Regierungs Raths und Amtmanns der beeden Aempter Wildstätt und Liechtenau hinterlaßene Frau Wittib [unterzeichnet] J. Daniel Cappaun alß Hochzeiter, Sophia Dorothea Ottoin gebohr. Schoene als hochzeiterin (i 431)

Françoise Susanne Marguerite Courtz loue sa moitié de maison à (son beau frère) Jean Daniel Cappaun

1767 (16.4.), Me Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 971) n° 66 (2° série)
die Viel ehren und tugendgezirten Fr. Francisca Susanna Margaretha geb. Kurtzin S.T. herrn Mathiae Ambrosÿ Mogg J.Cti Rath und Advocat beÿ alliesigen hochlöblichen Magistrat zu besagtem Straßburg Fr. Ehelibstin
wie daß sie mit genehmhaltung deßelben mit erchienenem S.T. H. Johann Daniel Cappaun J.V.Lto und hießiger Löbl. Statt wohl Verordnetem Fiscal, auff 3 nacheinander folgenden jahren so auff künfftige Joh: Baptista gegenwärtigen Jahrs Ihren Anfang nehmen
Ihre abgetheilte eigenthümliche helffte ane eine behaußung gelegen auf dem Roßmarckt ane der Kleinen Schildsgaß bestehend in Verschiedenen Zimmer auff dem boden wie auch auß dem ersten Stock nebst denen darinn befindlichen tapeten so dann Küchen Keller und bühn um 200 gulden

Jean Daniel Cappaun et sa sœur Françoise Salomé femme de Jean Jacques Hubmeyer, rapporteur au service de la cour de Palatinat- Deux-Ponts vendent comme héritiers de leur mère leur moitié de maison 2 512 livres à Françoise Susanne Marguerite Courtz, femme de Matthias Ambroise Mogg, qui en devient sule propriétaire

1776 (24.2.), Chambre des Contrats, vol. 650 n° 69
H. Lt. Johann Daniel Cappaun, Cancellariæ adjunctus, H. Lt. Christian Mühlberger E. E. kleinen Raths advocat et procurator ordinarius, als geordneter curator ad actum Fr. Franzisca Salome Hubmeÿerin geb. Cappaunin, H. Johann Jacob Hubmeÿer registratoris ane hochfürstl. Pfaltz zweibruckischen hoff Ehegattin
in gegensein Fr. Franziscæ Margarethæ Moggin geb. Kurtzin S.S. T.T. H. Mathias Ambrosius Mogg, juris consulti und löblicher Statt Straßburg general advocats Ehegattin – als letzt und meistbietenden
die als unvertheilt eigenthümlich zuständige helffte vor unvertheilt in mütterlich und respective großmütterlicher Erbschafft außgesetzt verbliebener behausung, bestehend in vorder und hinter hauß, hoff, bronnen und hoffstatt samt allen denen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Roßmarckt gegen dem Broglie über, einseit ist ein eck ane der Schildsgaß, anderseit neben weÿl. Laurent Gouvenet dit Dijon wittib u. Erben, hinten auf Franz Brenner den kieffer – von der gantzen behausung gibt man denen hochadelischen Müllenheimischen lehens interressenten 5 ß ane zinß und 5 pfund ane Cappen – dießortige cedenten vatter H. Lt. Johann Daniel Cappaun procurator fisci mit dem natural genuß pro tempore vitæ verfangen, er hat aber derßelbe in persohn hierbeÿ zugegen declarirt, daß er auff solche natural genuß vor alle mahl verzug thue – alß ein ererbtes guth – um 3300 R verhafftet, geschehen um 5025 gulden warinnen die 3300 fl. mitbegriffen

Françoise Susanne Marguerite Courtz vend le même jour la maison entière à son fils Mathias Ambroise Mogg moyennant 5 025 livres

1776 (24.2.), Chambre des Contrats, vol. 650 n° 71
Fr. Franzisca Margaretha Moggin geb. Kurtzin S.S. T.T. H. Mathias Ambrosius Mogg juris consulti und löblicher statt Straßburg general advocats Ehegattin
in gegensein H. Mathias Ambrosius Mogg, löbl. ehegerichts actuarii ihres leiblichen sohns, par avancement d’hoirie das ist auff abschlag künfftigen erbs
eine behausung bestehend in vorder und hinter hauß, hoff, bronnen und hoffstatt samt allen denen gebäu, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Roßmarckt gegen dem Broglie über, einseit ist ein eck ane der Schildsgaß anderseit neben weÿl. Laurent Gouvenet dit Dijon wittib u. Erben, hinten auf Franz Brenner den kieffer – von der gantzen behausung gibt mann denen hochadelischen Müllenheimischen lehens interressenten 5 s. ane zinß und 5 pfund ane cappen – alß ein zum theil ererbt theils von deren miterben cedirt erhaltenes guth – um 3300, 870, 853 gulden verhafftet, geschehen um 10 050 gulden

Mathias Ambroise Mogg s’inscrit à la tribu de la Mauresse
1763, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 262)
(f° 356) Samstags den 17.ten Decembris Anno 1763 – Neuer Leibzünfftiger Zudiener AC
Beÿ gegenwärtiger Versammlung producirte Herr Matthias Ambrosius Mogg, J V Ltus, S. T. H. Matthiæ Ambrosii Mogg, J Cti und hiesiger Löblicher Stadt ältesten Rath und Advocati ehelicher Herr Sohn, Stall Schein Vom gestrigen dato und bittet ihme das disortige Zunft: Recht gnädigst angedeÿen Zu lassen.
Erkandt, seÿe dem Imploranten in seinem Begehren und Zwar ob favorem studiorum gratis Zu wilfahren.

Mathias Ambroise Mogg devient employé à la Chancellerie en août 1764
1766, Préposés en chef de la Chancellerie, 1763-1768 (4 R 38-a)
H Lt Math. Ambros. Mogg erhält den access auf die Cantzleÿ. 43. 44. idem in das Archiv. 53.
(p. 43) Dienstags den 14. Augusti 1764 – Ferners wurde H. Lt. Mathiæ Ambrosio Mogg und H. Lt. Joh: Friderich Hammerer beeden auff dero übergebene unterth. supplicationes der access auf allhießige Cantzleÿ unanimiter gestattet.
(p. 44) Sambstags den 24.ten Novembris 1764. – H. Lt. Mogg und H. Lt. Hammerer die beede Neu angenommene Accessisten stehen vor und werden in Handgelübd genommen.

Mathias Ambroise Mogg devient échebin à la Mauresse en 1766, greffier à la Chambre matrimoniale et substitut ordinaire au Petit Sénat en 1770
1766 Conseillers et XXI (1 R 249) H. Lt. Mathias Ambrosius Mogg wird Schöff beÿ E. E. Zunfft Zur Möhrin. 220.
1769 Conseillers et XXI (1 R 252) H. Lt. Mogg wird Zum actuario löbl. Ehegerichts erwehlt. 342 (Montag den 8. Januarÿ 1770). ferner Zum substituto ordinario E. E. Kleinen Raths. 345 (eodem die). 348.
1770 Conseillers et XXI (1 R 253) H. Lt. Mathias Ambros. Mogg schwört als actuarius löbl. Ehegerichts und als substitutus ord. beÿ E. E. Kleinen rath. 4. (Sambstag den 13. Januarÿ 1770)

Mathias Ambroise Mogg épouse en 1771 Marie Agnès Jahreis, fille du secrétaire en chef de l’Œuvre Notre Dame  contrat de mariage, célébration
1771 (20.6.), Me Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 740) f° 384
(Eheberedung) zwischen dem Hoch Edlen und Hochgelehrten Herrn Matthias Ambrosius Mogg, J.V. Lto Es. En. Großen Raths altem Wohlverdientem beisitzer, dermahlig. Wohlverordnetem Actuario Eines Löbl. Ehe Gerichts und Es. En. Kleinen Raths Protocoll wohlverordnetem Substituto ordinario auch vornehmem Burgern allhier, S. T. Herrn Mathias Ambrosius Mogg, Juris Consulti und Löbl. Statt Straßburg höchst Verdienten General Advocati allhier mit S. T Frauen Francisca Susanna Margaretha gebohrner Kurtzin ehelich erzeugtem Hern Sohn, als dem Herrn brautigamb, ane einem
So dann die Edlen Viel Ehr und hoch tugendbegabten Jungfrauen Maria Agnesa Jahreißin, S. T. Herrn Johann Heinrich Jahreiß, des Löbl. Stifft Frauen Haußes wohlbestellten H: Oberschreibers und Vornehmen burgers allhier mit weiland Frauen Maria Esther gebohrner Marbachin ehelich erzeugter Jungfer tochter als der Jungfer Hochzeiterin am andern theil – So beschehen und verhandelt in der Königlichen Statt Straßburg auf Donnerstag den 20. Junii Anno 1771. [unterzeichnet] Matthias Ambrosius Mogg als Hochzeiter, Maria Agnes Jahreißin als Hochzeiterin
daß gegenwärtige Eheberedung mit allerseitigen beliebten Vorstehender maßen abgehandelt Verglichen und beschloßen Worden, bescheint Straßburg dato ut supra, Joh: Daniel Langheinrich, Nots.

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 199)
Im Jahr Christi 1771, Sonntags den 30. Junÿ wurden (…) ehelich copulirt und Christlich eingesegnet Herr Matthias Ambrosius Mogg, J. U. Ltus E. E. Großen Raths alhier Beÿsitzer, Actuarius E. E. Ehe Gerichts und Substitutus Ordinarius E. E. Kleinen Raths, SS. T. Herrn Matthias Ambrosius Mogg, J. Consulti Raths und General Advocati mit Frau Francisca Susanna Margaretha geb. Kurtzin ehel. erzeugter Sohn, und Jgfr. Maria Agnes Jahreisin H: Johann Heinrich Jahreisen Oberschreibers beÿ dem Frauenhaus und burg mit weiland Frau Maria Ester geb. Marbächin ehelich erzeugte Tochter [unterzeichnet] Matthias Ambrosius Mogg, als bräutigam, Maria Agnes Jahreißin als braut (i 208)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison de location quai des Bateliers. Les biens du mari ont une valeur de 279 livres, ceux de la femme de 3043 livres.
1771 (6.9.), Me Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 730) n° 820
Inventarium über des Hoch Edlen und Hochgelehrten Herrn Matthiæ Ambrosii Mogg J.V. Lti Es. En. Großen Raths alten Wohlverdienten beisitzers dermahligen Wohlverordneten Actuary Es. Löblichen Ehegerichts auch substitutj ordinarÿ Es. En. Kleinen Raths protocolli und der Edlen Viel Ehr und hoch tugendbegabten frauen Mariä Agnes Moggin geb. Jahreißin, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen auffgerichtet 1771. – und sich vermög der unterm 20. Junÿ 1771 mit einander auffgerichteten heuraths Verschreibung vor unverändert Vorbehalten – So beschehen in præsentia S. T. Herrn Johann Heinrich Jahreiß Löblichen Stifft Frauenhaußes wohlbestellten H: Oberschreibers und Vornehmen burgers allhier der Ehefrauen geliebten H, Vatters in Straßburg auf Freÿtag den 6.ten Septembris A° 1771.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Schiffleuth Staden ohnfern der Neuen Bruck gegen dem Sandt Platz über gelegener und in dieße Zugebrachte Nahrung nicht gehörigen behaußung befunden Worden Wie folgt.
Wÿdumbs Verfangenschaft. Welche S. T. Hr Joh: Heinrich Jahreiß löbl. Stifft Frauenhaußes wohlbestellter Oberschreiber auch Vornehmen burger allhier Zu Straßburg der Ehefrauen gebliebter H Vatter Von seiner geliebten Ehefrauen frauen Mariæ Ester Jahreißin gebohrne Marbachin seel. lebtägig Zugenießen hat.
Außliefferung Eingangs Ehrengedachter Frauen Licentiat Moggin Mütterlicher Legitimæ und Vätterl. Ehesteur
Series rubricarum hujus Inventarii. Des Hn in die Ehe gebrachtes Vermögen, Sa. haußraths 4, Sa. Silbers 13, Sa.Goldenen rings und Geschmeids, Summa summarum 107 lb – Darzu gelegt die Ihme vermög der Eheberedung gebührige helffte ane deren verehrten haußsteuren antreffend 172 lb, Macht also des Hn Mogg in die Ehe gebrachte Nahrung in allem 279 lb
dießemnach Wird auch der frauen in die Ehe gebrachte Nahrung beschrieben, Sa. hausraths 279, Sa. silbers 35, Sa. Goldener Ring 350, Sa. baarschafft 7, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 2200 lb Summa summarum 2871 lb – Hierzu ist ferner Zurechnen die (…) helffte ane denen haussteuren anwerffend 172 lb, der Ehefr. in die Ehe gebracht Vermögen 3043 lb

Mathias Ambroise Mogg vend la maison à Claude Joseph Sarré, marchand et assesseur au Grand Sénat.

1781 (9.4.), Chambre des Contrats, vol. 655, f° 172 (a)-v
SS.T. H. XV Mathias Ambrosius Mogg
in gegensein H. Claude Joseph Sarréz E. E. Großen raths alter beÿsitzer und handelsmanns
eine behausung bestehend in vorder und hinter haus, hoff, bronnen und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Roßmarckt gegen dem Broglie über, einseit ist Eck ane der kleinen Schildsgaß anderseit neben H. Sebastian Lebrun dem caffesieder, hinten auf H. Frantz Brenner den kieffer – davon gibt mann den hochadelischen von Müllenheimischen lehens interessenten 5 schilling zinß von 5 pfund capital – als ein von seiner Fr. mutter Francisca Susanna Margaretha Mogg geb. Kurtzin unterm 24. feb. 1776 cedirtes guth

Claude Joseph Sarré qui a appris le métier de marchand auprès de son père domicilié à Mayence demande une promesse d’admission à la tribu pour obtenir du Grand Sénat un certificat qui atteste du pardon de son mariage célébré hors la ville. Il. devient tributaire au Miroir le 6 décembre 1752 en déclarant excercer la métier de quincailler
1752, Protocole de la tribu du Miroir (XI 277)
(f° 134) Donnerstags den 16. Novembris 1752
Hr Claude Joseph Saré, Ange Joseph Saré des Handelßmanns und Leibzünfftigen Ehelicher Sohn, so die handlung beÿ erwehnt seinem vatter erlernt und Zu maÿntz verburgert, stehet vor, bittend Ihme Einen schein an E. E. Großen Rath mitzutheilen, daß E. E. Gericht Ihn, nach Condonirten fehler seines Verheurathens, Leibzünfftig als Handelsmanns auff und annehmen wolle. Erkandt, willfahrt.

(f° 135-v) Mittwochs den 6. Decembris 1752. Neuzünfftiger
Hr Claude Joseph Saré ist nunmehro Zufolg produciren bescheids E. E. Großen Raths vom 18. Novembris jüngsthien und Stallscheins vom 25. Ejusdem, als handelsmann Leibzünfftig gegen Erlaag Ein Pfundt Pfenning, angenommen worden. dt. et prom. obedientiam und declarit Quincaillerie handel treiben Zu wollen.

Contrat passé entre Claude Joseph Sarré et Marie Anne Richarmé après leur mariage
1777 (18.1.), Me Lacombe (6 E 41, 165) n° 39
Pactions matrimoniales – Sr Claude Joseph Sarez négociant et Marie Anne née Richarmé n’ayant pas fait de Contrat de mariage
apports de la future épouse 13 800 li

Une fille de Philippine Richarmé femme de Jacques Duval, de Rocroi, épouse en 1758 Marcelain Caire en obtenant une dot de son oncle Claude Joseph Sarré
1758 (7.11.), Me Koch (6 E 41, 499), n° 248. Contrat de mariage – Sr Marcelain Caire marchand et bourgeois de cette ville fils majeur de feu Antoine Caire de Montafin en haut Dauphiné marchand entrepreneur des fournitures pour les trouppes du Dauphiné et feu Catherine Roux, Et Dlle Marie Jeanne Duval fille mineure du Sr Jacques Duval Commerçant de Rocroi et Philippine Richarmé sa veuve assistée du Sr Claude Joseph Sarez marchand cit. de la ville de Strasbourg son Oncle – en faveur du mariage Claude Joseph Sarez et De Marie Anne Richarmé son épouse (donnent) 2400 livres

Marie Anne Richarmé meurt en 1777 en délaissant un fils. L’inventaire est dressé dans la maison Klentsch rue des Veaux. L’actif de la succession s’élève à 11 127 livres, le passif à 8 250 livres
1778 (20.1.), Me Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 599) n° 300
Inventarium über Weiland Fraun Mariæ Annæ geb. Richarmé des H. Claude Joseph Sarez Handelsmanns und burgers alhier gewesener Eheliebstin Verlassenschafft – nach ihrem den letztverfloßenen 29. Decembris aus dießer welt genommenen seligen Abschied zurückgelaßen hat, auf Ansuchen sowohl des hinterbliebenen H. Wittibers als auch der Verstorbenen mit demselben erzielten und nach tod hinterlassenen den letztabgewichenen 16. Julii sein neunzehntes Jahr angetrettenen einzigen Sohns und Erben Herrn Joseph Sarez, studiosi Juris geordnet und geschworenen vogts H. Philibert Labeaume des hiesigen burgers und handelsmanns

So geschehen in der verwittweten Frau Klentschin an der Kalbsgasse gelegener eigenthümlicher diesorts Lehnungsweise bewohnender behausung
Beschreibung dieser durchgehends theilbaren Verlassenschafft an sich selbst, Sa. hausrats 1593, Sa. Fäßer und Weins 400, Sa. Silbergeschirrs 409, Sa. Goldener Ring 370, Sa. baarschafft 240, Sa. Eigentums an i. Garten 1080, Sa. der Pfenningzinse hauptgüter 40 400, Summa summarum 44 494 livres tournois – Schulden 33 000 livres, Nach deren Abzug, Stall summ 11 494 livres tournois oder 2873 lb
Eigentum an einem Garten. Näml. i. Garten samt Gartenhäuslein zwar auserhalb hiesiger Stadt vor dem Judenthor jedoch innerhalb deren burgbann zwischen dem Gießen der Spitalmühle und der Saurinnen, einseit neben H. Rahh. Joh: Georg Eschenauer dem Banquier and. S. neb. H. Frantz Waltz dem Schultheisengartenwirt, vornen gegen dem Gieses der Spital mühle hinten auf die Saurinne stoßend, gelegen, so auser 3 lb hies. Pfenningthurn abzurichten habenden bodenzinses frei und eigen, (durch) Abschatzungszedels d. 27. laufend. Monats gewürdiget worden um 1200 lb, Obigen bodenzins zu doppeltem Capital gerechnet davon abgezogen mit 120, restiren hier auszuwerfen 1080. Darüb. ist i. v. d. obern bauhh. u. HH. drei des hies. Pfgth. ausgef. Kbr. v. 9. apr. 1692, So dann 3. aus hies. C.C.St. verf. Kbr. de datis 20. mart. 1706, 22. nov. 1740 und –
– Abschatzung vom 27.t jenner 1778. Auf begeren Herr Claude Joseph Sarez dem Handelsmann ist Ein garten hauß alhier in der statt straßburg Vor dem judenthor gelegen Ein seÿts neben Sigmund Waltz dem gastgeber zum schultzengarten anderer seÿts neben Herr Eschenauer und hinten auf das Rinnel stoßend gelegen solches gartenhauß bestehet in zweÿ stuben Eine Küchen und zweÿ Kammeren darüber ist der dachstuhl mit breidzigel belegt, hat auch Ein getremtes Kellerlein und bronnen ferner befindet sich der garten solcher theils mit einer thielenwand lattenzaun und steinerern pfösten umgeben, dem jetzigem wahren werth nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und um 600 gulden, [unterzeichnet] Hueber, Kaltner W.Mstr.
Abschrift des durch die Verstorbene gestifteten verschlossenen Codicills, Copie du Codicil de feüe Dame Marie Anne Richarmé Epouse du Sieur Claude Joseph Saréz negociant du 18. Janvier 1777 deposé au soussigné notaire le même jour, ouvert et publié le 19 Janvier 1778

Claude Joseph Sarré promet de présenter l’inventaire des biens de sa femme à la Chambre de la Taille
1778, Livres de la Taille (VII 1180) f° 229-v
Mittw. den 25. Ejusdem [Februarÿ] Erkannt Solle H. Claude Joseph Sarrés der handelsmann und burger alhier das juramentum Manifestationis über seiner verstorbenen Ehefrauen Verlassenschaffts Inventarium ablegen jur. in pleno den 14. Martÿ 1778 beÿ E.E. Kl. Rath

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 4 200 florins (2 00 livres) sur un total de 7 700 florins
1778, Livres de la Taille (VII 1180) f° 233
Spiegel N° 4271 – Weÿl. Frn Mariæ Annæ geb. Richarmé H Claude Joseph Sarrét handelsmanns und burgers allhier gew. Ehefraun Verlaßenschafft jnventirt Not. Saltzmann.
Concl. final. jnvent Ist fol. 40.b, 2873 lb 12 ß 9 d, die machen 5700 fl. verstallte 1000 fl. Zu wenig 4200. fl.
wovon nachtrag 2 Jahr 12 lb 12 ß
Ext. kein Stallgeldt
geb. 2 ß 6 d
Abhandlung 4 lb 12 ß 6 d (summa) 17 lb 7 ß
dt. den 18. Martÿ 1778.

Joseph Sarré loue une partie de la maison à l’ancien commissaire de la marine Cochelin

1787 (30.5.), Me Lacombe (6 E 41, 206) n° 76
Sr Joseph Sarez négociant, Bail 6 de années consécutives qui courrir a dater de la St Jean prochaine
à M. Cochelin ancien commissaire de la marine
Le premier étage de la maison qui luy appartient en cette ville vis à vis le Broglie n° 13 consistant en trois pièces sur le devant une cuisine sur le derrière avec une chambre y attenant, deux caves sous la maison de derrière l’une pour le vin et l’autre pour le bois, Plus deux chambres a la mansard l’une pour le linge sale et l’autre pour le valet – moyennant un loyer annuel de 450 livres

Joseph Sarré meurt à 85 ans en 1803 dans une maison rue du Fil

Décès, Strasbourg (n° 771)
Du 6° jour du mois de Pluviose l’an XI de la République française. Acte de décès de Claude Joseph Saréz, décédé cejourd’hui à sept heures du matin, âgé de 85 ans, rentier, demeurant rue du fil N°6, né en cette ville fils légitime de feu Joseph Sarez négociant et de feue N N veuf de Marie Anne Reicharmé. Sur la déclaration faite par Joseph Sarez, agé de 42 ans marchand de tabac (…) fils du défunt – Vieillesse (i 196)

Joseph Sarré vend la maison au juriste Jean Philippe Pierre Schwingdenhammer

1801 (28 prairial 9), Strasbourg 6 (24), Me Laquiante n° 1446
cit. Joseph Sarez père
au cit. Jean Philippe Pierre Schwingdenhammer homme de Loix
une maison cour maison de derrière appartenances & dépendances scise a Strasbourg & faisant le Coin de la Rue de l’Egalité et de la rue de Schiltigheim n° 13 du côté de la Rue de l’Egalité & de celle de Schiltigheim le caffé de la Comédie françoise appartenante au cit. Lebrun, de laquelle maison on paye une rente foncière annuelle d’un franc à la famille Müllenheim – moyennant 26 000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 78 F° 153 du 29 prai. 9

Fils de l’ancien greffier à la seigneurie de Hohlandsberg près de Colmar, Jean Philippe Pierre Schwingdenhammer épouse en 1793 Thérèse Courtener, fille de serrurier
1793 (6. 7.br), Strasbourg 6 (6), Me Laquiante n°16 (enreg. 16)
Contrat de mariage – Cit. Jean Philippe Pierre Schwingdenhammer Greffier du tribunal criminel du Département du Bas Rhin demeurant à Strasbourg fils majeur de feu Pierre Schwingdenhammer, Greffier de la cidevant seigneurie de hohenlandsberg, et de Marie Madeleine Veronique Noll sa veuve demeurant à Winzenheim
Cit. Thérèse Courtener fille mineure du C. Antoine Courtener et de la cit. Catherine König
Enregistrement, acp 18 f° 74 du 16.7.br
il n’y a pas désignation d’apports sinon que le futur époux qu’il lui appartient un bien à Munster valeur de 3000 livres. Les futurs se donnent au survivant d’eux l’usufruit des acquets tant que led. survivant restera en viduité et s’il n’y a pas d’enfant, plus le futur fait don à titre de morgengab à la future si elle survit de la propriété susmentionnée ou une somme de 3000 livres a son choix
Est comparu led. futur qui a déclaré que son traitement annuel est de 3200 livres

Inventaire dressé après la mort de Thérèse Courtener et de son fils. La seule héritière est Thérèse Henriette Schwingdenhammer, femme du épouse docteur en médecine Joseph Alexandre Willemin

1826 (28.1.), Strasbourg, Me L’Ange
Inventaire à la requête de Jean Philippe Pierre Schwingdenhammer, avocat, de la communauté avec Thérèse née Courtener, et de son fils Philippe Antoine Prosper Schwingdenhammer dont il est héritier pour un quart – à la requête 1. du veuf, 2. de Thérèse Henriette Schwingdenhammer épouse de Joseph Alexandre Willemin, docteur en médecine – la mère décédée le 25 sept. 1818, le frère décédé le 11 mars 1819
mobilier 1743 fr, meubles inexistants 1351 fr
une maison Marché aux Chevaux estimée 28 000 fr
une maison rue de la Fonderie n° 2 estimée 2000 fr
une maisonnette à la Robertsau estimée 6000 fr
biens à Dürningen 2000 fr, Kienheim 12 000 fr, prés à Haguenau, Ohlungen, le quart d’une maison à Haguenau 3000 fr, rentes foncières 3000 fr, créances 12 658 fr, total 71 752 fr, passif 57 516 fr
Consulté Enregistrement de Strasbourg, acp 176 F° 167 du 30.1. (minutes en déficit)

Jean Philippe Pierre Schwingdenhammer cède les différents immeubles de la succession à sa fille Thérèse Henriette Schwingdenhammer

1826 (29.1.), Strasbourg, Me L’Ange
Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 186, n° 94 du 6.2. Convention
Marie Louis Lichtenberger, avocat, mandataire de Jean Philippe Pierre Schwingdenhammer, avocat domicilié à Strasbourg (ssp à Offenbourg le 28 octobre1825 annexé à l’inventaire dressé ce jour par Me L’ange) et Thérèse Henriette Schwingdenhammer épouse de Joseph Alexandre Willemin, docteur en médecine, lesquels on dit que Thérèse née Courtener épouse de M Schwingdenhammer est décédée le 25 septembre 1818 en laissant pour seuls héritiers ladite De Willemin et Philippe Antoine Prosper Schwingdenhammer ses deux enfants, que ledit Sr Schwingdenhammer fils est décédé célibataire le 11 mars 1819 laissnt pour seuls héritiers son père et De Willemin, que suivant contrat de mariage reçu Me Laquiante le 6 septembre 1793 les époux Schwingdenhammer sont mariés sons le régime de la communauté réduite aux acquets – le Sr Schwingdenhammer pour se libérer de 46 859 fr (donne les meubles pour 1743 francs, rente foncière à Schwindratzheim et Alteckendorf 3000 francs)
De Willemin
3. et les immeubles ci après désignés savoir, une maison avec cour, bâtiment de derrière, appartenances & dépendances sise à Strasbourg rue du Vieux Marché aux Chevaux n° 13 faisant le coin de la rue de Schiltigheim, d’un côté et derrière propriété de M Dijon, acquis par M Schwingdenhammer sur Joseph Sarez père, par acte reçu Me Laquiante le 28 prairial 9 transcrit au bureau des hypothèques le 1 mess, estimée 28 000 francs
une maison sise à Strasbourg rue de la Fonderie n° 2 avec appartenances et dépendances, d’un côté le Sr Pfeffer maçon, d’autre Jean Dettweiller, derrière le Sr Hecht boulanger – acquise par expropriation forcée sur Françoise Graff veuve de Laurent Graff par jugement du Tribunal Civil en date du 10 janvier 1812 transcrit au bureau des hypothèques volume 64 n° 30 estimée 2000 fr
deux maisonnettes avec cour, grange, écurie, jardin d’environ 75 ares sise à la Robertsau lieu dit auf dem Plan n° 201, d’un côté Jean Oberlé & consorts, d’autre Laurent Stempffer, devant la rue, derrière les terres dites Vierthels wirthel – acquis par expropriation forcée de Lucien Antoni et Anne Vauchaix jardinier à la Robertsau par jugement du Tribunal Civil le 8 brumaire 13, estimée 6000 fr
corps de biens à Dürningen 2000 fr, corps de biens à Kienheim 6500 fr, et Kienheim 800 fr (…) total 50 043 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 176 F° 168-v du 30.1.

Fils du chirurgien à l’hôpital militaire de Haguenau, Joseph Alexandre Willemin épouse Thérèse Henriette Schwingdenhammer en 1818
1818 (5.7) Strasbourg 11 (25), Me Thurmann n° 4021
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Joseph Alexandre Willemin, chirururgien sous aide à l’hôpital militaire fils majeur de feu François Joseph Willemin, chirurgien à l’hôpital militaire de Haguenau et de Françoise Conrad
Thérèse Henriette Schwingdenhammer fille mineure de Jean Philippe Schwingdenhammer, avocat avoué, et de Thérèse née Courtener
Enregistrement de Strasbourg, acp 139 f° 133-v du 9.7

Inventaire après décès d’un locataire, Jean Juste Martial Auguste Besson

1837 (20.3.), Strasbourg 1 (76), Me Rencker, n° 12 610
Inventaire en une maison Place du Broglie n° 13 de la succession de Jean Juste Martial Auguste Besson, pensionnaire de l’Université de France, ancien proviseur au Collège Royal de Strasbourg, décédé le 13 mars courant – à la requête de I. Barbe Augustine Besson épouse de Joseph Antoine Eugène Remond, avoué près le tribunal civil de Saverne, légataire à titre universel pour 2/20 de la succession par testament olographe du 2 février 1837 déposé Me Rencker le 14 mars, contrat de mariage Remond dressé par Me Rencker le 1 février 1830 – II. Antoine Ritleng, notaire pour représenter les héritiers absents
en une maison Place du Broglie n° 13
immeubles à Villersexel légués par testament aux 3 enfants de sa sœur Marie Besson veuve d’Antoine Boivin
Enregistrement de Strasbourg, acp 248 f° 84-v du 24.3.

Inventaire après décès d’une locataire, Adèle Dubosque femme de Pierre Rielle baron de Schauenburg

1839 (5.12.), Strasbourg 1 (84), Me Rencker n° 14 689
Inventaire de la succession d’Adèle Dubosque décédée le 29 octobre dernier – à la requête de Pierre Rielle baron de Schauenburg, capitaine au Corps Royal d’Etat Major, membre de la Légion d’Honneur, député du Bas Rhin et Membre du Conseil Général du Département demeurant à Strasbourg, père et tuteur légal de 1. Pierre Joseph Balthasar Alexis 11 ans, 2. Ildefonse Henri Odon 9 ans, 3. Marie Joséphine Isaure de Schauenburg 8 ans – en présence d’Ildefonse Abeille, colonel directeur d’Artillerie, membre de la Légion d’Honneur demeurant et domicilié à Strasbourg, subrogé tuteur – Contrat de mariage dressé par Me Zimmer le 14 mars 1826

propre de la défunte, une maison à Strasbourg rue des Veaux
en une maison Place du Broglie n° 13
Communauté, 5. une maison & dépendances sise à Strasbourg rue de la Croix portant n° 3, d’un côté la maison du Sr Georges Loewenstein aujourd’hui M de Schauenburg, d’autre la propriété de François Hartmann, derrière M de Schauenburg – acquis sur Jean Jacques Weigel, notaire, et Thérèse Antoinette Emilie Mathis par acte reçu Me L’Ange le 30 mars 1830 transcrit au bureau des hypothèques volume 234 n° 15
6. une maison avec appartenances & dépendances à Strasbourg rue de la Croix n° 2, d’un côté M. Weigel notaire aujourd’hui M. de Schauenburg, d’autre Mde Polti, derrière M de Schauenburg – acquis sur Henri Loewenstein ou Löwenstein, marchand de sel, et Marie Barbe Müller par acte reçu Me Weigel le 30 mars 1830 transcrit au bureau des hypothèques volume 233 n° 127
Propres de la défunte, maison à Strasbourg – une maison à porte cochère avec cour, écurie, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Veaux n° 5 entre la maison Graffenauer & la maison Polti, derrière la maison appartenant ci devant au Sr Hartmann
biens à Geudertheim
Enregistrement de Strasbourg, acp 273 f° 85-v du 13.12.

Compte que rend Joseph Alexandre Willemin à ses deux enfants de la gestion des biens de leur mère

1843 (9.2.), Strasbourg 6 (71), Me Striffler n° 1518
Compte de tutelle, présenté par Joseph Alexandre Willemin, docteur en médecine, à
1° Philippe Prosper Alexandre Willemin, étudiant en médecine et à 2° Julie Jeanne Henriette Willemin, ses deux enfants aujourd’hui majeurs, nés de son mariage avec défunte Thérèse Henriette Schwingdenhammer, demeurant à Strasbourg
1° partie. Liquidation de la communauté et de la succession. 1° observation. Contrat de mariage de M et Mme Willemin, (qui)se sont mariés en l’année 1818. Le contrat qui a réglé les clauses et conditions civiles de leur mariage a été passé devant Me Thurmann notaire à Strasbourg le 5 juillet 1818
2° observation. Successions recueillies par le défunte durant la communauté. Celle de Dame Thérèse Courtener sa mère épouse du Sr Jean Philippe Pierre Schwingdenhammer, décédée à Strasbourg le 25 septembre 1818 et dont Mad. Willemin était héritière pour moitié, Et celle de M. Philippe Antoine Prosper Schwingdenhammer son frère germain décédé à Strasbourg le 11 mars 1819 et dont elle était héritière pour les trois quarts. Il a été dressé un inventaire commun à ces deux successions par Mr Lange le 28 janvier 1826 (…)
lequel compte ayant pour objet la tutelle du rendant envers les oyants présente un reliquat au profit de ces deriers de la somme de 5006 francs. Décharge des pièces pour être examinées est donnée au rendant compte. – acp 306 (3 Q 30 021) f° 88-v
Arrêté de compte de tutelle – la somme de 5000 francs partageable par moitié entre les deux ayant compte, ces derniers devront prendre ladite somme sur une créances de 12 000 francs due au rendant compte par les acquéreurs des biens de Dürningen et Kienheim, avec intérêts du 19 février courant – acp 307 (3 Q 30 022) f° 52-v


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.