48, rue du Vieux-Marché-aux-Vins
Rue du Vieux-Marché-aux-Vins n° 48 – III 53 (Blondel), P 578 et P 466 puis section 57 parcelle n° 46 (cadastre)
Voir le n° 46 avant 1725 et 1765.
Maître d’ouvrage, Pierre Martenot (1845), bâtiment endommagé démoli en 1947
Bâtiment actuel, 1953, maître d’ouvrage banque Asch, architecte Jean-Paul Berst
(Autre adresse, 49, rue du Jeu-des-Enfants)
Angle du Vieux-Marché-aux-Vins, 1939 (AMS, cote 1 Fi 8)
Elévations est et nord (1941, dossier de la Police du Bâtiment)
Les deux enfants du consul Jean Sébastien Gambs se partagent en 1725 le bâtiment qui reste indivis : le partage définitif a lieu en 1765 (voir le n° 46). Les propriétaires en sont le licencié en droit Jean Sébastien Gambs, son fils aîné archiviste Jacques Sébastien Gambs puis son fils cadet aussi archiviste Jean Jacques Gambs.
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 46 – Cour A (© Musée des Plans-relief) 1
Gravure, milieu XVIII° siècle – Ancienne maison Solms à oriel sur la gauche (Cabinet des Estampes, Strasbourg)
L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur le Vieux-Marché-aux-Vins se trouve à droite du repère (a), celle vers la place entre les repères (a-n) et celle rue du Jeu-des-Enfants à gauche du repère (n). La cour A séparée en son milieu dépend en partie de l’actuel n° 48 et en partie du n° 46 ; le bâtiment (1-4) ferme la cour à l’est. Le tribunal rend en 1847 un jugement qui précise les droits des parties suite au partage de 1765.
La maison porte d’abord le n° 62 de la rue du Jeu-des-Enfants (48, rue du Vieux-Marché-aux-Vins, 1784-1857) puis le n° 48 rue du Vieux-Marché-aux-Vins (ou 49, rue du Jeu-des-Enfants).
Plans des Ponts-et-Chaussées en 1823 et 1856 (ABDR cote 2 SP 52)
La maison appartient pendant vingt ans à un pasteur puis au dentiste Pierre Martenot qui l’achète en 1843. Il démolit les bâtiments en 1844 et les reconstruit l’année suivante. La porte cochère disparaît, le nouveau bâtiment a trois étages au lieu de deux auparavant.
La banque Asch étend en 1923 ses bâtiments en construisant une loge de portier sur la propriété voisine. La banque du Commerce (Commerzbank) d’abord locataire devient propriétaire de l’immeuble en 1943. Les bâtiments sont restitués après guerre à leur propriétaire initial. Le bâtiment fortement endommagé par le bombardement du 25 septembre 1944 est entièrement détruit en novembre 1947.
Bâtiment après le bombardement de septembre 1944, façade sur le Vieux-Marché-aux-Vins à deux moments différents
(AMS, cotes 1 Fi 115 n° 154 et 1 Fi 105, n° 236)
Le banquier et copropriétaire Jules Asch dépose le 28 septembre 1950 un permis pour construire un nouveau bâtiment sous la direction de l’architecte Jean-Paul Berst. Le nouveau bâtiment suit l’alignement rue du Vieux-Marché-aux-Vins, en partie celui de la rue du Jeu-des-Enfants et empiète sur le domaine public de 10,5 à 13,7 mètres place du Jeu-des-Enfants d’après au projet d’aménagement approuvé par le Conseil municipal. Le gros œuvre est terminé en juin 1953. La réception finale a lieu en mai 1954.
Les Teintureries Klotz (Valet-Service) aménagent un magasin en 1954 en posant une marquise. Les locaux de Valet-Service sont convertis en restaurant (Europ-Snack) en 1961. La banque Asch agrandit en 1970 ses locaux (moitié du premier étage) dans ceux libérés par la société Valet-Coiffeur.
Nouvel alignement, le terrain détaché de la voie publique est hachuré au milieu de l’image
Elévations nord, est et sud (projet de 1950, architecte Jean-Paul Berst,
AMS, dossier de la Police du Bâtiment)
Façade nord, bâtiments blancs (Vieux-Marché-aux-Vins, juillet 2017)
façade est, bâtiment de droite, tour Sorg en arrière-plan (place de l’Homme-de-Fer, août 2011)
façade sud (rue du Jeu-des-Enfants, juin 2017)
décembre 2019
Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment – Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1725, date du partage, à 1952. Avant le partage de 1725, voir la maison voisine. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.
1725 | h | Jean Sébastien Gambs, licencié en droit, et (1721) Marie Salomé Wencker puis (1741) Marie Salomé Sachs, veuve du médecin Auguste Wencker – luthériens |
1759 | h | Jacques Sébastien Gambs, archiviste, célibataire († 1784) – luthérien |
1784 | h | Jean Jacques Gambs, archiviste, et (1792) Marguerite Schæffer – luthériens |
1817 | v | Jean Jacques Sébastien Gambs, négociant, et (1834) Marguerite Madeleine Læmmermann |
1820 | v | Georges Henri Steinbach, pasteur, et (1816) Marguerite Dorothée Bitterlin |
1843 | v | Pierre Martenot, dentiste, et (1829) Caroline Dollfus |
1884* | v | Jacques Heilbronn, commerçant |
1908* | Georges Emmanuel Dennery, marchand de meubles, et Emilie Meyer | |
1936* | Raymond Baumann et copropriétaires | |
1944* | Société anonyme Banque du Commerce (Commerzbank) à Hambourg | |
1947* | Raymond Baumann et copropriétaires |
Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 2 000 livres en 1785
(1765, Liste Blondel) III 53, au Sr Gambs archivaire de la Ville
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Mde Gams, 25 toises, 2 pieds et 5 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 578, Steinbach, Georges Henri, pasteur Vieux Marche aux Vins 38 / les héritiers – maison, sol, cour – 2,55 ares – puis Martenot, Pierre
Locations
1803, Jean Claude Fidèle Laforgue, chirurgien-dentiste, et Christine Catherine Bourselette
1816, Marie Marguerite Walter veuve du jardinier Heydel
1820, François Louis Frischhelt, receveur du Grand Chapitre de la Cathédrale, et Frédérique Sabine Molitor
1831, François Joseph Gazza, marchand tailleur, et Sophie Stahl
1833, François Joseph Schmitt, marchand de vin, et Marie Thérèse Fackler
1850, Kübler tapissier
1868, Folie
Description de la maison
- 1740 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée une entrée, une grande cour, le puits, une grande cave voûtée, en entrant à main droite deux grandes galeries superposées, en bas un bûcher, à gauche une salle, une chambre à cheminée attenante, une dépense et une chambre, à droite le vestibule, un poêle, un petit poêle, une chambre et une cuisine, au premier étage un poêle, une dépense, une cuisine, le vestibule à main droite, une grande galerie, un poêle à alcôve, deux chambres et une cuisine, au deuxième étage à gauche un poêle, chambre, chambre à cheminée, trois dépenses et vestibule, à droite une grande galerie, une cuisine, deux poêles et deux chambres, les greniers dallés se trouvent sous le toit dont le comble en bon état a une double couverture de tuiles plates, deux pignons, des fumoirs, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 8000 florins
- 1759 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres et cuisines, une partie de cour, cave et puits, le comble est couvert de tuiles plates, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 4000 florins
Atlas des alignements (cote 1197 W 37)
1° arrondissement ou Canton ouest – Rue du Jeu des Enfants
nouveau N° / ancien N° : 8 / 62
Gambs
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie
1° arrondissement ou Canton ouest – Rue du vieux marché aux Vins
nouveau N° / ancien N° : 11 / 38
porte de derrière du N° 62 rue du jeu des enfants
Rez de chaussée et 2 étages médiocres en maçonnerie
(Légende)
Ponts et Chaussées
1823 (ADBR, cote 2 SP 52) N° 38, Toute en pierre, 2 étages. Lanterne en saillie de 1.00, vieille maison encore bonne
1856 (ADBR, cote 2 SP 52) N° 38, 2 EPTS, Martenot (Maison à deux étages, constructions en pierre, solide)
Cadastre
Cadastre napoléonien, registre 28 f° 229 case 3
Martenot Pierre Dentiste
P 578, rue du Jeu des enfants 62, maison, sol et cour
Contenance : 2,55
Revenu total : 361,52 (360 et 1,33 et 0,19)
Folio de destination : démolie
Année d’entrée :
Année de sortie : 1845
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 59
fenêtres du 3° et au-dessus :
1845, Diminutions – Martenot Pierre f° 224, P 578, maison, revenu 360, Démolition en 1844, suppression en 1845
P 466, Rue du vieux marché aux poissons [sic] 38, sol
Contenance : 0,36
Revenu total : 0,19
P 578, rue du Jeu des enfants 62, maison, sol et cour
Revenu total : 671,52 (670 et 1,33 et 0,19)
Folio de provenance : n.c.
Folio de destination :
Année d’entrée :1848
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 93 / 78. 74
fenêtres du 3° et au-dessus : 26 / 21
1848, Augmentations – Martenot f° 229, P 578, maison, revenu 670, nouvelle Const.on, achevée en 1845, imposable en 1848, imposée en 1848
Cadastre napoléonien, registre 22 f° 802 case 1
Martenot Jean Pierre dentiste
1884 Heilbronn Jakob, Kaufmann – die Erben
1908 (2998) Dennery Georg Emmanuel, Möbelhändler Ehefrau Emilie geb. Meyer ih Gtg.
(ancien f° 550)
P 578, Rue du Jeu des enfants 47, maison, sol cour
Contenance : 2,55
Revenu total : 671,52 (670 et 1,33 et 0,19)
Folio de provenance : (229)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 93 / 74
fenêtres du 3° et au-dessus : 26 / 21
P 466, Rue du vieux marché aux vins, sol
Contenance : 0,36
Revenu total : 0,19
Folio de provenance : (229)
Folio de destination : Gb
Cadastre allemand, registre 31 p. 304 case 1
Parcelle, section 57, n° 46 – autrefois P 578, 766 ([biffé], remplacé par 2739)
Canton : Alter Meinmarkt Hs N° 48 u. Kinderspielgasse N° 47 (49)
Désignation : Hf, Whs e. T. u. N.G. (Whn e. u. a. T., s. Skizze N° 68 u. 69 – zur Pz. 47)
Contenance : 3,46
Revenu : 16.000, 20.000, 24.000
Remarques : 1913 Minder. – 1924 modific.
v. p. 304 c. 2 [n° 46] – p. 310 c. 5 [voie publique]
(Propriétaire), compte 2023
Dennery Georg Emanuel Ehefrau
1936 Baumann Raymond et copropriétaires
1944 Commerzbank A.G. in Hamburg
1947 Baumann Raymond 1/8 et copropriétaires
(701)
1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)
Canton III, Rue 56 au Jeu des Enfants
62
Pr. – Gambs, Joh: Jacob – Maurer
lo. – Scotti, Jacques Philippe Claude – Rentier
lo. – Wastener de, Lt Colonel au Reg. de Saxe
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Canton III, Rue 56 au Jeu des Enfants
62
Pr. – Gambs, Jean Jacob – Maçons
lo. – Scotti, Jacques Philippe Claude
lo. – Wastener (Rend de Purgerot de Wardener), Lieutenant Colonel au Reg. de Saxe
Registres de population
(1795) 4° Section, Rue du jeu des enfants N° 62 (registre 600 MW 4) – légende
Jn. Jaques Gambs, 47, empl. à la Com.ne, Strasb.
Cath: Marg: Schaefer, 24, Epouse, id
Mad: Chret: Poepple, 25, Servante, id
Salomé Griesbach, 22, veuve de, id
Jn. Geofroy Schaeffer, 67, March., id
Cath: Marg: née Roederer, 53, Epouse, id
Jn. Geofroy Schaeffer, fils, id
M.ie Sal. Darauer, 36, Veuve, Colmar, 1791
Salomé Darauer, 17, fille, Colmar, 1791
Charles Darauer, 18, empl. aux Vivres, Colmar, 1791
Marie Bleind, 24, Servante, Bonheim, 4° année
Annuaire de 1905
Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)
Alter Weinmarckt (Seite 192)
(Haus Nr.) 48
Asch & Cie, Bankgesch. 0
Hoffmann, Papierhandl. 0
Mantheim, Zigarrengesch. 0
Kinderspielgasse (Seite 47)
(Haus Nr.) 47
Nuss, Spezereihändl. 0
Vautrot, Wwe. Pförtnerin. 0
Neumayer, Elektr. Lichtheilanstalt. 1
Schrameck, Kaufmann. 2
Picard, Schneiderm. 3
Willmann, Konditor. 3
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 720 W 61)
Rue du Vieux-Marché-aux-Vins N° 48 (1941-1975)
Le début du dossier comprend plusieurs pièces relatives aux transformations par la banque du Commerce (Commerzbank) en 1941 dans la maison qui appartient à l’Administrateur fiduciaire des biens appartenant aux ennemis du peuple et de l’empire (Treuhänder für das Volks- und reichsfeindliches Vermögen). Le bâtiment est fortement endommagé par le bombardement du 25 septembre 1944. Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme décide en novembre 1946 de le démolir entièrement. Les vestiges sont démolis en novembre 1947.
Le banquier et copropriétaire Jules Asch dépose le 28 septembre 1950 un permis pour construire un nouveau bâtiment sous la direction de l’architecte Jean-Paul Berst. Le nouveau bâtiment suit l’alignement rue du Vieux-Marché-aux-Vins, en partie celui de la rue du Jeu-des-Enfants et empiète sur le domaine public de 10,5 à 13,7 mètres place du Jeu-des-Enfants d’après le projet d’aménagement approuvé par le Conseil municipal. Jules Asch céde à son voisin 0,55 mètres sur toute la largeur du terrain. Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme délivre le permis de construire en octobre 1951 après accord des Ponts-et-Chaussée, déclassement de la voie publique place du Jeu-des-Enfants et dérogation pour la hauteur du bâtiment rue du Jeu-des-Enfants. Le gros œuvre est terminé en juin 1953. La réception finale a lieu en mai 1954.
La chapellerie Meer, le fourreur Scheidwanes et la banque Ernest Asch & Compagnie transfèrent en 1953 leur activité dans le nouveau bâtiment
Les Teintureries Klotz aménagent un magasin en 1954 en posant une marquise. La société Valet Pâtisserie est autorisée en 1954 à exploiter au premier étage un débit de boissons auparavant attaché au 7-9 rue Gustave-Doré (A la Brioche). Le débit de boissons passe en 1959 à la société Valet-Coiffeur. Les établissements Klotz-Services transforment en 1960 les devantures. Les locaux de Valet-Service sont convertis en restaurant (Europ-Snack) en 1961 en transférant le débit de boissons de quatrième catégorie A la Nouvelle Espérance du 138, route du Polygone au Neudorf. La compagnie d’assurances L’Alsacienne demande en 1963 des conditions particulières pour poser une enseigne qui indique l’heure. Le restaurant Euro-Snack prévoit en 1964 d’installer une terrasse vitrée sur le trottoir vers la place de l’Homme de fer, le projet n’a pas de suite. La banque Asch s’installe dans les locaux (moitié du premier étage) libérés par la société Valet-Coiffeur qui cesse son activité en 1970
Sommaire
- 1941 (15 mars) – Elévations rue et place du Jeu-des-Enfants, Vieux-Marché-aux-Vins. Calcul statique établi par l’entreprise de constructions Th. et Ed. Wagner pour transformer l’immeuble de la banque du Commerce
- 1941 – La filiale strasbourgeoise de la banque du Commerce (Commerzbank) demande que l’électricien Weyer soit autorisé à poser une enseigne à lettres bleues de 50 centimètres de hauteur. Le propriétaire de l’immeuble est l’Administrateur fiduciaire des biens appartenant aux ennemis du peuple et de l’empire (Treuhänder für das Volks- und reichsfeindliches Vermögen) – L’inscription n’est réalisée que début 1943 – Maquette – Autorisation
- 1945 – Certificats de sinistré. Jules et Claude Asch et Denyse Baumann (banque Asch) pour leur immeuble endommagé par le bombardement du 25 septembre 1944. Autres de Raymond Baumann et de Paul Baumann au même titre. Commentaire de la Police du Bâtiment, la maison est fortement endommagée et inhabitable.
- 1946 (7 novembre) – Le maire écrit au chef de la circonscription de Strasbourg du M.R.U. pour lui rappeler son précédent courrier du 13 juillet précédent sur le sort du bâtiment sinistré qui appartient à la banque Asch et présente un danger pour la sécurité publique.
1946 (novembre) – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme informe le maire qu’il a décidé de démolir les bâtiments
Lettre du préfet priant les différentes administrations de lui faire part de documents qui auraient été emportés par l’armée allemande en repli
1947 (février) – Les bâtiments sont démolis jusqu’à la hauteur du premier étage. Les travaux continuent. Les bâtiments sont entièrement démolis (novembre 1947) - 1953 – La chapellerie Meer transfère son commerce et son enseigne du 16, rue des Serruriers au 48, rue du Vieux-Marché-aux-Vins
1953 – Le fourreur Scheidwanes transfère son commerce et son enseigne du 5, rue de la Division Leclerc au 48, rue du Vieux-Marché-aux-Vins - 1954 – L’entreprise de travaux publics Brentel (15, rue des Jardiniers à Bischheim) est autorisée à poser un échafaudage devant le 48, rue du Vieux-Marché-aux-Vins
- 1954 – Le directeur départemental de la Santé du Bas-Rhin demande au Directeur de l’Office municipal de l’hygiène si le réservoir à mazout dans l’immeuble Asch-Baumann satisfait aux dispositions de l’arrêté préfectoral du 15 novembre 1944. L’architecte Jean-Paul Berst constate que le réservoir construit par la société Gallodana-Strasbourg est resté étanche pendant quatre semaines. Le service des incendies autorise le réservoir à condition de respecter plusieurs prescriptions. La Police du Bâtiment répond à un courrier de la Division II qu’elle n’a jamais été saisie de l’affaire – La réception a lieu le 21 juin.
- 1950 – Le banquier Jules Asch (demeurant 20, rue des Pontonniers), copropriétaire, dépose le 28 septembre 1950 un permis de construire un nouveau bâtiment par l’architecte Jean-Paul Berst (16, avenue de la Paix)
Plan de situation, plans, sous-sol, rez-de-chaussée, premier étage, élévations (annulés) – L’architecte décrit les travaux (ossature en béton armé, de la cave aux combles, à piliers apparents bouchardés) et fournit un devis sommaire d’après l’immeuble type du M.R.U.
Autre demande le 20 octobre 1950. La Division VI relève que le nouveau bâtiment suit l’alignement rue du Vieux-Marché-aux-Vins et en partie celui de la rue du Jeu-des-Enfants mais qu’il empiète sur le domaine public de 10,5 à 13,7 mètres place du Jeu-des-Enfants. Cette extension est conforme au projet d’aménagement approuvé par le Conseil municipal. Le projet doit tenir compte de l’aménagement du terrain entre le 47, rue du Jeu-des-Enfants et la nouvelle construction, de la différence de niveau entre les deux rues et d’un égout.
1950 (novembre) – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme accorde le permis de construire
1951 (juillet) – Jules Asch expose au maire qu’il a cédé à son voisin 0,55 m sur toute la largeur du terrain, que le M.R.U. a déclaré que les installations sur la voie publique à détacher sont à la charge du M.R.U. – Le maire fait remettre au propriétaire un plan d’alignement, demande au propriétaire d’obtenir l’accord des Ponts-et-Chaussée, la rue du Vieux-Marché-aux-Vins étant nationale et de déposer une demande de dérogation pour la hauteur du bâtiment rue du Jeu-des-Enfants.
1951 (septembre) – La Direction départementale de la santé accorde la dérogation de hauteur, les Ponts-et-Chaussées donnent leur accord à la construction sans modifier l’alignement
1951 (octobre) – Le maire donne son accord au permis de construire – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme accorde le permis de construire
Suivi des travaux. Les restes des anciens bâtiments sont démolis (mars 1952). La fosse est nivelée (mai 1952), les coffrages du béton sont terminés, les murs de la cave sont en cours (juin). Le gros œuvre interrompu par le gel en décembre 1952 est terminé en juin 1953. Le ramoneur établit un certificat de conformité (décembre 1953). La toiture est isolée par l’entreprise Sopréma (septembre 1953). La menuiserie est posée, la plâtrerie est terminée sauf au rez-de-chaussée (novembre 1953). Les façades sont crépies (décembre 1953). L’aménagement intérieur se poursuit (mai 1954). Les travaux sont terminés, la réception finale n’a donné lieu à aucune objection (mai 1954).
Certificat de conformité (mars 1955) - 1953 – L’architecte Jean-Paul Berst demande l’autorisation d’aménager un saut-de-loup sur le trottoir de la rue du Jeu-des-Enfants pour installer un monte-charge. La Division VI émet un avis défavorable à un endroit où les piétons seront nombreux. Le chauffage au charbon est remplacé par un chauffage au mazout qui réduit considérablement le nombre de poubelles nécessaires. Le maire n’autorise pas le saut-de-loup. L’architecte transmet les plans du nouveau bâtiment
- 1953 – La banque Ernest Asch & Compagnie transfère ses locaux du 21, rue du Dôme au 48, rue du Vieux-Marché-aux-Vins et demande l’autorisation de poser une enseigne. Accord.
- 1954 – Les Teintureries et blanchisseries associées Klotz (21, rue des Carmes au Neudorf) déposent un permis de construire pour aménager un magasin. Les marquises auraient des piliers qui dépassent l’alignement proposé de 45 centimètres rue et place du Jeu-des-Enfants. La Division VI émet un avis défavorable. – Autorisation (entrepreneur, Damour, 15, rue Galvani à Paris XVII°) à condition que les marches ne dépassent pas les alignements proposés – Travaux terminés, octobre 1954.
Les établissements Damour demandent l’autorisation de poser une enseigne au néon (libellé Valet Service) – Autorisation de poser deux enseignes en lettres détachées sur la marquise - 1954 (décembre) – Le préfet soumet au maire la demande de René Weil, mandataire de la société Valet-Pâtisserie d’ouvrir un débit de boissons de première catégorie – La Police du Bâtiment n’a pas d’objection à faire sur les locaux composés d’une salle de dégustation, d’une cuisine et de toilettes. L’établissement sera dirigé par le pâtissier Lucien Riss – Le préfet prend un arrêté qui autorise Lucien Riss à exploiter le débit de boissons au premier étage
1955 (octobre) – Paul Mayer demande l’autorisation de transférer le fonds de débit de boissons A la Brioche 7-9, rue Gustave-Doré qu’il a acquise le 31 août 1955 sous seing privé à l’établissement Valet-Pâtisserie sis 48, rue du Vieux-Marché-aux-Vins – La Police du Bâtiment fait le même rapport que ci-dessus – Le préfet prend un arrêté qui autorise le transfert - 1959 – Le préfet sollicite l’avis de la Police du Bâtiment sur l’exploitation d’un débit de boissons dans le local contigu au salon de coiffure. La Police du Bâtiment n’a pas d’objection à formuler. Le préfet autorise la société Valet-Coiffeur à continuer d’exploiter le débit de boissons de première catégorie d’après le bail passé en septembre 1955 entre la société Valet-Coiffeur et Jules Asch et la vente passée en juin 1959 entre la société Valet-Pâtisserie et la société Valet-Coiffeur
1959 – L’entreprise Léonard Tomat (13, rue Saint-Urbain) est autorisée au nom du propriétaire le Consortium israélite de Strasbourg à poser un échafaudage sur la voie publique.
1959 – L’entrepôt Est-Lumière (52, rue Laurent à Mulhouse) demande l’autorisation de poser douze enseignes dont deux en saillie à allumages successifs pour le compte de Valet-Service. L’architecte des Bâtiments de France déclare ne pas intervenir puisque le bâtiment ne donne pas sur la place Kleber. Le maire accorde l’autorisation. L’autorisation est périmée sans que les enseignes aient été posées. - 1960 – La société Valet-Service Klotz-Pressing demande l’autorisation d’installer une machine de nettoyage à sec, comprenant deux réservoirs de 80 litres de perchloréthylène, pour régulariser une situation de fait. – Plan
- 1960 – Les établissements Klotz-Services sont autorisés à transformer la façade au rez-de-chaussée – Les devantures sont transformées, décembre 1960
- 1961 – Le locataire Dreyfus charge le décorateur Ernest Grumler de transformer les locaux de Valet-Service en restauration rapide Europ-Snack. Description des travaux à faire – Autorisation – Travaux terminés, les locaux sont exploités, septembre 1961.
- 1961 – La Police du Bâtiment constate que la Maison de la Presse a posé sans autorisation une enseigne au néon – La société Klotz-Services demande l’autorisation de poser l’enseigne – Autorisation
1961 – La société Publicité Schuler demande l’autorisation d’apposer sur la palissade l’inscription Le Valet-service est transféré définitivement au Klotz-Valet-Service rue de la Mésange – Autorisation
La même demande l’autorisation de poser une enseigne provisoire Teinturerie et nettoyage à sec, rue du Jeu-des-Enfants à 20 mètres – Autorisation - 1961 – Le préfet sollicite l’avis de la Police du Bâtiment quand Marcel Hauer demande l’autorisation d’exploiter le débit de boissons A la Nouvelle Espérance. La surface du débit est de 160 mètres carrés : salle de restaurant, cuisine, toilettes.
Le préfet autorise Marcel Hauer à transférer le débit de boissons de quatrième catégorie A la Nouvelle Espérance du 138, route du Polygone au Neudorf au 48, rue du Vieux-Marché-aux-Vins. Le requérant qui a acquis le fonds par achat des époux Frantz-Esslinger loue le local par bail avec la société Klotz-Services. - 1961 – Valet Coiffeur demande l’autorisation de poser une enseigne rue du Jeu-des-Enfants – Autorisation
1961 – Europ Snack demande l’autorisation de poser une enseigne
Dessins des deux enseignes – Autorisation
1961 – La société Klotz-service règle les droits d’enseigne en faisant remarquer qu’elle n’est plus propriétaire que de Valet-Coiffeur - 1962 – Le préfet autorise Simon Dreifuss, gérant de la société Europ Snack, à exploiter le débit de boissons en se référant à l’autorisation accordée à Marcel Hauer
- 1962 – La banque Asch est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique. – Autorisation
- 1963 – La compagnie d’assurances Cité-Vie charge l’entreprise Spriwalt de poser une enseigne qui indique l’heure. Autorisation
1962 – L’entreprise Spriwalt demande l’autorisation de poser pour le compte des assurances L’Alsacienne l’enseigne en question entre les quatrième et cinquième étages. L’Alsacienne demande à être exonérée pendant huit ans de la clause de suppression par l’administration municipale. Elle reformule la demande après avoir reçu pour seule réponse qu’il n’y a pas de projet de modifier l’alignement. La Commission pour la protection des sites met l’affaire à l’ordre du jour en juin 1962, approuve le principe mais demande des informations supplémentaires et critique le texte . Le secrétaire général rédige une note pour le maire. La société L’Alsacienne déclare en juillet qu’une autre ville offre un emplacement gratuit et participerait aux frais de son enseigne lumineuse élégante. L’enseigne est posée, 1964. - 1964 – L’architecte Oscar Burger (rue Ohmacht) demande au nom du propriétaire du restaurant Euro-Snack l’autorisation d’installer une terrasse vitrée sur le trottoir vers la place de l’Homme de fer – Plan – Le maire déclare que la terrasse ne pourra avoir plus de 2,50 mètres de large. Le dossier est classé sans suite en octobre 1965.
1964 – L’architecte Jean Brum dépose une demande de permis de construire au nom de la société Euro-Snack pour remplacer les portes vitrées – Dessin du rez-de-chaussée rue du Vieux-Marché-aux-Vins – Autorisation (permis de construire) – Le permis est périmé sans que les travaux aient eu lieu. - 1966 – Enquête sur la conformité des locaux exploités par Marie-Louise Probst, présidente de la société anonyme Europ-Snack. Le préfet autorise la requérante à exploiter le débit de boissons
- 1968 – La société Valet-Coiffeur demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse rue du Jeu-des-Enfants – Autorisation – Maquette
- 1969 – La banque Asch demande l’autorisation de poser une enseigne. Maquette. – Autorisation – L’enseigne est posée
- 1970 – Jean Nahm sollicite auprès du préfet l’autorisation d’exploiter le débit de boissons Europ-Snack – La Police du Bâtiment fait son rapport sur les locaux. – Le préfet accorde l’autorisation
- 1970 – La société Valet-Coiffeur informe la Police du Bâtiment qu’elle a cessé son activité le 30 juin
- 1970 – La société Europ-Snack demande l’autorisation de remplacer les fenêtres – Dessin – Autorisation – Travaux terminés, décembre 1970.
1970 – La banque Asch qui occupe la partie droite du sous-sol, du rez-de-chaussée et du premier étage demande l’autorisation de transformer en bureaux les locaux de la partie gauche au premier étage où se trouvait un salon de coiffure. – Arrêté portant permis de construire – Travaux terminés, mars 1971. - 1972 – La société Elpi Est-Lumière (à Illzach) demande au nom de la banque Asch l’autorisation de poser plusieurs enseignes lumineuses. – Maquette – Autorisation
- 1974 – Le maire répond à la société Sofinco SUH qu’il n’y a pas de restrictions municipales concernant l’illumination des enseignes.
- 1974 – La Police du Bâtiment constate que l’Alsacienne de Brasserie a fait poser sans autorisation une enseigne Ancre Pils – Demande – Autorisation
- 1974 – La Banque Asch fusionne avec la Banque de l’Union Européenne et prie la Police du Bâtiment de noter cette modification en marge de son autorisation
Relevé d’actes
La moitié indivise de la maison revient au licencié en droit Jean Sébastien Gambs qui épouse en 1721 Marie Salomé Wencker, fille de l’archiviste Jean Wencker : projet de contrat de mariage, célébration
1721, Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 43)
Heuraths Project H. Lt Johann Sebastian Gambßen
Sig. Straßburg den 2. Maÿ Anno 1721
[sans mention des parties contractantes]
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 338-v, n° 32)
1721. Mittw. d. 2. Julÿ sind nach Zweÿmaliger proclamation ehelich copuliret word. H. Joh: Sebastian Gambs J.U. Ltus v. burger alhier, weil. deß hoch Edel Gestreng Fürsichtig hochweißen v. hochgelehrten H H Joh: Sebastian Gambßen, gewesenen alten Ammeisters b. XIII. nachgelaßener ehel. Sohn und Jgfr. Maria Salome H. Johann Wenckers J. U. Ddi beÿ allhiesiger Canzelleÿ Archivarÿ ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Sebastian Gambß als hochzeiter, Maria Salome Wenckerin Als Hochzeiterin (i 338)
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison au Vieux-Marché-aux-Vins qui appartient à la mère du mari
1721 (15. Xbris), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 29) n° 775
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung und Güethere, Liegender und fahrender, Keinerleÿ davon außgenommen, so der Wohl Edele Hochgelehrte und Großachtbahre Herr Johann Sebastian Gambs, U. J. Ltus und die Edle Viel Ehren und tugendreiche Fraw Maria Salomea gebohrne Wenckerin beede Ehepersohnen v. burgere allhier zu Straßburg einander in Ihren ohnlängst mit einander angetrettenen Ehestandt zugebracht und sich deren jeedes Vermög Ihrer mit einander auffgerichteten Ehe Pacten für Eigenthümlich unverändert Vorbehalten hat – Actum in der königlichen Stadt Straßburg in fernerer Gegenwarth deß Wohl Edel Vesten hochgelehrten und großachtbahren herrn Jacob Wenckers Sen: U. J. Lti. und beÿ hießiger Stadt Cancelleÿ wohlmeritirten Registratoris alß der diß Orths Ehefrawen werthgeehrten herrn Vatters Montags den 15.ten Decembris Anno 1721.
In einer allhier in der Königlichen Stadt Straßburg ahne dem alten weinmarck gelegenen deß Eheherrn Fr: Mutter zuständigen behaußung ist befunden worden wie volgt
Eigenthumb ahne einer behaußung (F.) ahne dem Keßengäßel (…)
Jean Sébastien Gambs devient tributaire chez les Maçons à la place de son père
1722, Protocole de la tribu des Maçons (XI 235)
(f° 48-v) Dienstags den 11.ten Augusti 1722. – E. Neu Zünfftiger
H. Johann Sebastian Gambß J.U. Ltus weÿlland Herrn Ammeister Johann Sebastian Gambßen ehelicher Sohn producirt Stall schein vom 8.ten Augusti 1722, bittet Ihn vor einem Zünfftigen anzunehmen.
Erkannt Willfahrt. Dedit vor sein H. Vatters Zunfftrecht 5 ß, Zunfftschreiber vnd büttel 4 ß (summa) 9 ß
Marie Salomé Wencker meurt en 1740 en délaissant deux fils. Les experts estiment la moitié indivise de la maison 2 000 livres. La masse propre au veuf s’élève à 10 471 livres, celle des héritiers à 2641 livres. L’actif de la communauté s’élève à 3 325 livres, le passif à 8 118 livres
1741 (5.4.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 70) n° 638
Inventarium über Weÿl. der Hoch Edlen und Hoch tugendgezierten Fr. Mariæ Salome Gambßin, gebohrner Wenckerin, des hoch Edelvesten, hoch Achtbaren hochgelehrten und weissen herrn Johann Sebastian Gambsen, J.U. Lti und E: E: großen Raths alten wohlmeritirten Assessoris, auch Vornehmen burgers allhier geweßener Frauen Eheliebstin nunmehr seel. Verlaßenschafft – nach deme dießelbe den 20.ten februarÿ nechstverwichenen 1740.sten Jahrs Von dem lieben Gott aus dießer welt seelig abgefordert worden, Zeitl. hinter sich verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren des hoch Edel Vest, hochachtbaren und hochgelehrten Johann Philipp Grauels, Medicinæ hocherfahrenen Doctoris und berühmten Practici, auch Vornehmen burgers alhier als geschwornenn Vogts H. Johann Sebastian Gambßen I.mæ Curiæ Studiosi, und Johann Philipp Gambsen, V.ta Classis Discipuli, beeder der in Gott ruhenden Fr. Rathherrin mit obwohlernandten Ihrem hinterlaßenen H. Wittiber ehelich erzeugten Sohns und ab intestato Verlaßener Erben, inventirtn durch Ihne H. Rathh. Gambßen, wie auch Mariam Magd. Füßingerin, von hier geb. die Dienstmagd im Hauß
So beschehen zu Straßburg in fernerer persönlicher Gegenwarth des hoch Edelgestreng Fürsichtig, hochgelehrt und hochweisen Herrn Jacobi Wenckers, Vortrefflichen Juris Consulti und beÿ allhießiger Löbl. Statt Straßburg alten hoch verdientesten Ammeisters und XIII.re des beständigen geheimen Regiments, auch hochansehnlichen Scholarchæ beÿ löbl. Universitæt allhier, der in Gott ruhendenfrauen Rathherrin eheleibl. Herrn Vatters und dero beeder Söhne hochzuehrenden H. Groß Vatter, auf Mittwoch den 5.ten Aprilis et seqq. A° 1741.
In einer allhier zu Straßburg ane dem alten Weinmarckt gelegenen in dieße Verlassenschafft zum theil gehörigen und hernach beschriebenen behausung befunden worden, wie folgt
(f° 13-v) Ane Höltzen und Schreinerwerck, Auff dem Fruchtkasten, In der Cammer Lit. A, Im obern haußöhren, In der Bildter Cammer, In der Cammer Lit. B, Auff dem Frucht Kasten In der Cammer, Im mittlern Hauß öhren, In der Wohnstub, In der Wohnstub Cammer, In der hindern Stub
(f° 30-v) Eigenthumb ane Gärthen Vor dem Metzger thor (…)
It. noch ein Platz Garthen ane Vorherbeschriebenem Garthen (…)
It. I. Garthen Jenseits des sogenandten Riethberger Grabens, lickher hand der Zum Wickhäußer zu leitenden werben (…)
(f° 32-v) Antheil ane einer behaußung. (W.) Eine behaußung, hoff, hoffstatt und bronnen, mit allen übrig. deroselben weithen, begriffen, Zugehörden, rechten und gerechtigkeithen, gelegen allhier zu Straßburg ane dem alten Weinmarck, eins. ein Eck ane der Kinderspielgaß, anders. ein Eck gegen dem Thomenloch und alßo zu dreÿen seithen neben der Allmend, hinden auff Meister Mommletter den Schwartz und Schönfärber zur Mang genandt stoßend, so freÿ, ledig und eigen und durch (die Werckmeistere) vermög deroselben ad Conceptum geliefferter schrifftlicher Abschatzung Vom 28.ten Novembris 1741. æstimirt für 8000 gulden oder 4000 lb. Woran Fr. Rathherrin Susannæ Salome Waltherin, gebohrner Gambßin die eine, und dem disseitigen H. Wittiber die andere helffte Vor ohnvertheilt gehörig, th. 2000 lb. In deme aber Er Hr. Rathhr. Gambß Von seiner bewohnenden helffte Ihro Fr. Rathh. Waltherin, seiner Fr. Schwester Jährl. auff Michaelis annoch 7 lb 10 ß Verglichener maßen beÿzutragen und zu bezahlen hat, welche in Capital zu Fünff pro Cento gerechnet anlangen 150 lb, Alß ist Vor deßen bewohnende Hauß helffte dißorths mehrers nicht auszuwerffen dann 1850. Über die völlige behaußung besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhießiger Cancelleÿ Contractstub gefertiget und mit deroselben Kleineren Secret Insigel Verwahret, datirt den 29.ten Xbr 1695 außweißend, welcher gestalten dieße behaußung Von Weÿl. Hn. Jacob Eberhard Bechten geweßenen J.U. Ddi und E.E. Großen Raths allhier alten beÿsitzers seel. hinderlaßenen Erben erkaufft worden. Wie auch ein alter teutscher perg. Kauffbrieff in besagter Canc. Contractstuben gefertiget und mit Vorgedachtem Insigel corroborirt deßen datum der 15.t febr: 1681, sambt anderem schrifftl bericht. Wie aber dieße behausung ratione derer bewohnung, bis Zue künftigem Verkauff zwischen dem dißortigen Hn Wittiber und seiner Frauen Schwester abgetheilt und was ferner dabeÿ Verglichen word. ist in sein des H. wittibers Mütterl. Special theilregister à fol: 105. fac: 2.da bis ad fol. 113. fac. I.ma umständl. zuersehen
– Abschatzung dem. 28: Nov: 1740. Auff begehren deß Wohll Acht bahren und bescheitenen Herrn Sebastian Gampß E: E: großen rahtß alher beÿsitzer ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg auff alten Wein Marck gelegen, So Vornen Ein Eck, ein seitß in die Kindter spiell gaßen, anderseitß auff dem alten wein Marck hindten auff N: N: die farb Zur Mang stoßent welche behausung unden die ein fahrt einen großen hoff der bronen, ein Langer großer gewölbter Keller, ein gangß rëchter handt Zweÿ großen über ein ander stëhente gäng, So unden blatz zum holtz Linckerhandt unden ein Sall Neben daran ein Camin Camer, ein Nebenß Stuben und Cammer, rëchter handt daß hauß Ehren ein Stuben, Nebenß Stubell Cammer und Kuchen, oben dar über ihm Ersten stock ein Stuben Cammer Nebenß Cammer Kuchen und daß haus Ehren rechter handt oben der Lange gang ein Stuben mit einen allkoff Zweÿ Cammren und Kuchen, ihm 2.ten: Stock: Linckerhandt ein Stuben Cammer Camin Cammer: 3. Nebens Cammeren daß hauß Ehren, rëchterhandt, ein Langer gang ein Kuchen: 2: Stuben und 2: Cammern worüber daß tach mit einem guten tach stull besezte bienen daß tach mit topelten breidt Ziglen belegt Zweÿ steinre gebell die rauch Cammren Sambt aller gerechtig Keidt wie Solches durch der Statt Straßburg geschwornen wërckh Meister sich in der besichtigung befunden und Jetzigem Preÿß nach angeschlagen wierdt Vor und Umb Acht Tausent Gulten
Der 2 :te begriff (…)
(f° 56-a) Ergäntzung, Vermög Inventarÿ durch weÿl. H. Johann Adam Ösingers den 15.ten Dec: A° 1721. Vergriffen und durch Hn Notm. Joh: Jacob Ölinger den16. Junÿ A° 1732. außgefertiget
(f° 67) Series rubricarum hujus Inventarÿ, des Hn wittibers ohnveränderte Nahrung, Sa. Silner geschirr und Geschmeids 342, Sa. der Bibliothecæ 50, Sa. Goldener Ring 194, Sa. d. baarschafft 15, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 2593, Sa. Gültter von liegenden Güthern 103, Sa. antheils ane einer behaußung 1850, Sa. Eigenthumbs ane Gärthen 571, Ergäntzung (5439, wegzurechnen 539, verbleibt) 4900, Summa summarum 10.621 lb – Schuld 150 lb, des Wittibers restirende ohnveränderte Nahrung 10.471 lb
der seel. Fr. Rathherrin Verlaßene ohnveränderte Nahrung, Sa. Kleidung und weißen gezeugs 234, Sa. silbergeschmeids 22, Sa. Goldener Ring, Kett, Perl. v. dergl. Geschmeid 143, Sa. baarschafft 35, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 234, Sa. Geld und Weinzinß 48, Sa. Activ Schuld 150, Ergäntzung (1774, wegzurechnen 2, verbleibt) 1772, Summa summarum 2641 lb
das gemein Verändert und theilbarGuth, Sa. hausraths 601, Frucht auff dem Kasten 12, Sa. Wein und Vaß 94, Sa. Silbers 3, Sa. Goldener Ring, v. dergl. Geschmeid 151, Sa. pfenningzinß hauptgüter 2322, Sa. Schulden 139, Summa summarum 3325 lb – Sa. Schulden 8118 lb – Theilbar passiv onus 4793 lb – Stall summ 7342
Zweiffelhaffte und verlohrene Pfenningzinß hauptgüter und Activ schulden zwischen dem wittiber und deßen fr. Schwester annoch ins gemein außgesetzt 1647 lb – Ungewiße und Zweiffelhaffte pfenningzinß hauptgüter so theilbar 325 lb, Zweiffelhaffte und Verlohrne Schulden in die theilbar Nahrung zugeletnd 141 lb
Copia der Eheberedung – zwischen dem Wohl Edelvesten und hochgelehrten Herrn Johann Sebastian Gambsen U: J: Licentiato Weÿland des hoch edelgestrens, Vest und hochgelehrten Herrn Johann Sebastian Gambßen, beÿ dießer Königlichen Stadt Straßburg geweßenen hochmeritirten alten Ammeisters und dreÿzehners seeligen mit der Hoch edlen und hoch tugendreichen Frawen Susanna gebohrner Richßhofferin ehelich erzeugtem herren Sohne, als dem Herrn Bräutigamb ane einem, So dann der Wohl Edlen und wohl tugendreicheen Jungfrauen Mariä Salomeä gebohrner Wenckerin deß Wohl Edelvest hochgelehrten und Großachtbahren Herrn Jacob Wenckers U.J. Ddi und beÿ hiesiger Löblichen Cancelleÿ wohlmeritirten Registratoris Archivi mit Weÿland der Wohl Edlen Viel Ehren und tugendreichen Frauen Maria Magdalena gebohrne Krauthin seeligen ehelich erzeugten Jungfer Tochter, alß der Jungfrau hochzeiterin ane andern theil – Geschehen donnerstags den 29. Monats tag Maji Im Jahr 1721. Johann Adam Ösinger, Not: juratus publ.
Copia Codicilli Reciproci – Im Jahr 1738, auff Sambstag den 5. Aprilis – der hoch Edel Vest, hochachtbar, hochgelehrt und Weiße Herr Johann Sebastian Gambß Juris utriusque Licentiatus und E.E. Großen Raths jetziger Wohlmeritirter assessor, wie aucg die hoch Edle und hoch tugendgezierte Frau Maria Salome Gambßin gebohrne Wenckerin – Johann Daniel Lang, Notarius publicus
Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 2 400 florins (1 200 livres) sur un total de 15 600 florins
1741, Livres de la Taille (VII 1179) f° 107
Maurer F. N° 8450. – Weÿl. Fr. Mariæ Salome gebohrner Wenckerin H. Johann Sebastian Gambß J.V. Lt und E. E. Großen Rahts Alten beÿsitzers Ehel. haußfrauen Verlaßenschafft inventirt H. Not. Lang.
Concl. Fin. Inv. ist Fol. 306.b, 8318 lb 17 ß
Darzu gelegt die Lampechtische alß Zweiffelhaffte eingetragene Capitalien weilen nur einige Jahr die Zinße davon außstehen th. fol. 318, 325. (Summa) 8646 lb 17 ß
Hingegen gehet ab samtlicher dißorts der Verstallung befreÿte Haußraht 836. 2. 10, restiert 7807. 14. 2.
Die machen 15.600. fl. Verstallte hiengegen alleinn 13.200. fl. alßo zu wenig 2400. fl.
Warvon der Nachtrag alß ohnveränderten guth gerechnet wird auff acht Jahr in duplo à 7 lb 4 ß d macht 57. lb 12 ß
Und auff Sechs Jahr in simplo à 3. lb 12 ß d thut 21. lb 12 ß
Extat kein Stallgeltt
Gebott 3 ß 4 d
Abhandlung 9 lb 2 ß 6 d, Summa 88 lb 9 ß 10 d
Straff wegen zu späth gelüfferten Inventarÿ 6 ln
Auff bitt haben die Herren dreÿ die Straff Völlig und ane dem Nachtrag das Simplex der 21. lb 12. ß d nachgelaßen restirt 66 lb 17 ß 10 s
dt. 28.ten Novembris 1741.
Jean Sébastien Gambs se remarie à domicile en juin 1741 avec Marie Salomé Sachs, veuve du médecin Auguste Wencker : contrat de mariage, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Hoch Edel Vesten, Hochachtbahren, Hochgelehrten und weißen Herrn Johann Sebastian Gambßen, J.U. Lto und E.E. großen Raths auch Löbl: Policeÿ Gerichts, altem hochverdientem Assessore und vornehme burgern allhier als dem Herrn Bräutigamb ane Einem, Sodann der hoch Edlen und hoch tugendgezierten Frauen Mariæ Salome gebohrner Sachßin, weÿland des hoch Edlen, hocherfahrenen und Hochgelehrten Herrn Augusti Wenckers, Medicinæ geweßenen hochberühmbten Doctoris et Practici, auch beÿ Löbl. Universitæt allhier hochbelobten Prodemonstratoris Chÿmiæ et Botanices und vornehmen burgers allhier seeligen hinterbliebener Frauen Wittib als der Frauen Hochzeiterin – So beschehen auff Montag den 19. Junÿ Anno 1741
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 201, n° 763)
1741. Mittw. d. 28. Junii seindt nach vorhergegangener ordentlicher proclamation auff des Regirenden Herrn Ammeisters Erlaubnus zu haus ehelichen copulirt undt eingesegnet worden T. Herr Joh. Sebastian Gambs J.V.L. E.E. großen Raths alter beÿsitzer Wittwer und burger allhier und T. frau Maria Salome weÿl. T. Herrn Augusti Wencker Med. Doct. undt Pract. wie auch beÿ löblicher Universitæt Pro Demonstratoris Chymiæ et Botan. nachgelaßene wittib [unterzeichnet] Johann Sebastian Gambß als hochzeiter, Maria Salome Wenckerin als Hochzeiterin [in margine :] Maria Salome Wenckerin geb. Sachsin (i 205)
Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 35 n° 175) 1741. Mittwoch den 28. Junii seind nach zweÿmaliger ordentlicher proclamation und außruffung in der neuen Kirch und zu St Thomæ mit obrigk. Erlaubnis zu haus copulirt und eingesegnet word. durch einen Prediger in der Neuen Kirch herr Johann Sebastian Gambs J V. Ltus und E. E. Gr. Raths alter beÿsitzer der Wittiber und fr. Maria Salome gebohrne Sachsin weÿl. herrn Augustus Wencker gewesenen Medicinæ doctoris und Practici alhier wie auch beÿ hiesiger Universitæt Prodemonstratoris Chemiæ und Botanices hinderlaßene wittib (i 36)
Fille du docteur en médecine et professeur Jean Jacques Sachs, Marie Salomé Sachs épouse en 1737 Auguste Wencker, fils du médecin Daniel Wencker de Nördlingen (originaire de Strasbourg) : contrat de mariage, célébration
1737 (12.2.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 425) n° 3
Eheberedung – entzwischen Herrn Augusto Wencker, Medicinæ hocherfahrenem Doctore und beÿ allhießiger Löblichen Universitæt wohlbestelltem Prodemonstratore Chymiæ et Botanices auch vornehmen burgers allhier Zu Straßburg des hoch Edel Vest und hochgelehrten herrn Daniel Wenckers, Medicinæ hochberühmten Doctoris und hochverordneten Statt Physici zu Nördlingen auch verschiedener Fürsten und Stände Raths und Leib Medici mit der hoch Edlen, hoch Ehr und hoch tugendbegabten Frauen Catharina Wenckerin gebohrner Berneggerin ehelich erzeugtem herrn Sohn als dem herrn Bräutigamb ane einem
So dann der hoch Edlen, hoch Ehren und hoch tugendbegabten Jungfrauen Maria Salome Sachßin des hoch Edel Vest und hochgelehrten herrn Johann Jacob Sachßen Medicinæ hochberühmbten Doctoris et Professoris publici ordinarii auch des Collegiat Stiffts Zu St. Thomæ hoch verdienten Canonici und vornehmen burgers allhier mit der hoch Edlen hoch Ehr und toch tugendbegabten Freuen Maria Salome Sachßin gebohrner Christianÿn ehelich erzeihlte Jungfer tochter als der Jungfrauen hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen und Verhandelt in der königlichen Statt Straßburg auf Dienstag den 12. des Monats Februarÿ im Jahr nach Christi Geburth gezahlt 1737
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 15 n° 71)
1741. Mittwoch d. 27. Februar. sind nach zweÿmahliger ordentlichen proclamation Vnd außruffung so zu St. Thomæ geschehen auf Erlaubnus des Regierenden herrn Ammeisters in dem hauß copulirt vnd eingesegnet Worden herr Augustus Wencker Medic. Doct. Vnd Practicus, Wie auch Chymiæ et Botanices Prodemonstrator Und burger allhier H. Daniel Wencker Med. D. Und Statt Physici Zu Nördlingen ehelicher sohn, Vnd Jungfr. Maria Salome Herr Johann Jacob Sachßen Medic. doct. vnd hocherfahrenen Practici, Wie auch Chymiæ Botanices & Mater. Medicæ Prof. Publ. ord. Vnd canonici thomani eheliche Tochter [unterzeichnet] Augustus Wencker als Hochzeiter, Maria Salome Sachsin as Hochzeiterin (i 16)
Jurisconsulte et assesseur au Grand Sénat, Jean Sébastien Gambs meurt en 1759 en délaissant un fils de son premier mariage et trois enfants de sa veuve. La masse propre à la veuve est de 6 159 livres. Comme la veuve renonce à la communauté, les biens des héritiers et de la communauté sont décrits en une seule masse. La succession s’élève à 12 925 livres
1759 (11.7.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 395) n° 815
Inventarium über Weÿland des Hoch Edel Vest und Hochgelehrten auch Hochweißen Herrn Johann Sebastian Gambß geweßenen Vortrefflichen Juris consulti und E.E. Großen Raths allhier zu Straßburg alten hochverdienten beÿsitzers nunmehr seeligen Verlassenschafft – nach deme derselbe Mittwochs den 13. Junÿ dießes Lauffenden 1759. Jahrs durch einen seeligen Todt aus dießer welt abgefordert worden, nach solch seinem seeligen absterben Zeitlichen hinter sich verlaßen, welche Verlassenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der tugendbegabten Frauen Mariä Salome Gambßin gebohrner Sachßin der hinterbliebenen Frau Wittib mit assistentz des hoch Edel Vest und hochgelehrten Herrn Johann Friderich Sachß J.V. Lti et Cancellariæ Contractuum hochverdienten Actuarii und vornehmen burgers allhier Ihres hochgeschätzten herrn Bruders und hierzu erbettenen herrn beÿstandts – So beschehen in Straßburg auf Mittwoch den eilfften Julÿ et sequentibus Anno 1759.
Der Wohlseelige Herr Rathherr hat zu seinen Erben ab intestato verlaßen wie folgt, 1.mo S.T. Herrn Jacob Sebastian Gambß JV Ltum und des Archivs beÿ Löbl. Statt Straßburg Hochverdienten Registratorem auch Vornehmen burgern alhier des wohlseeligen herrn Rathherrn in erster Ehe mit auch Weÿland S.T. Frauen Maria Salome gebohrner Wenckerin ebenmäßig seeligen ehelich erziehlten herrn Sohn welcher in selbst eigener Persohn dießem Geschäfft abwartete.
2.do S.T. Jungfrau Mariam Salome Gambßin, 3.tio S.T. Jungfrau Mariam Magdalenam Gambßin, so dann 4.to Herrn Johann Jacob Gambß, dieße dreÿ in Zweÿter Ehe mit eingangs hoch Edelbesagter Frauen Maria Salome gebohrner Sachßin der hinterbliebenen Frau Wittib ehelich erzielte (Kinder), welchen zwar vor hochedelgedachter Herr Lt. Jacob Sebastian Gambß dero einbändige herr Bruder zu einem ordinari Vogt constituirt, aber Weilen Er hierbeÿ Vor seine eigene Persohn interessirt, an deßen statt zu seinem Theilvogten ernennet worden S.T. Herr Johann Heinrich Jahreiß des Löbl. Stiffts Frauenhauses wohlbestellter Oberschreiber und verschiedener hochadelicher Familien wohlverdienter Schaffner auch vornehmer burger allhier
In einer allhier zu Straßburg ane dem alten Weinmarckt gelegenen in dieße Verlassenschafft gehörigen und hieunden eingetragenen behaußung befunden worden, wie folgt
(f° 2-v) Wÿdemb Welcher der wohlseelige Herr Rathherr Von Weÿland S.T. Frauen Maria Salome Gambßin gebohrner Wenckerin seiner Erstern Frauen Eheliebstin seeligen Lebtägig genoßen hat
(f° 8) Ane Höltzen und Schreinwerck, Auf der Bühn, Im kleinen Stübel, Auf der obern bühn, Im obern Haußöhren, In der Bett Cammer, In der Bilder Cammer, In der Bibliothec Cammer, In der Eckstub gegen dem dieffen Kellern Im haußöhren In der Kuchen, In der Camin Cammer, In der Eckstub gegen dem Alten Weinmarck auf dem Gang, In des Bedienten Cammer, In der untern Kuchen, Im Saal, Im undern Camin zimmer, Im Keller, Im Gartten
Antheil ane einer behaußung. (E.) Der halbetheil für ohnvertheilt von und ane einer behaußung, hoff, hoffstatt und bronnen, mit allen übrigen deroselben Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeithen, gelegen allhier zu Straßburg ane dem alten Weinmarck, einseit ein Eck ane der Kinderspielgaß, anderseit ein Eck gegen dem Thomansloch und alßo zu dreÿen Seithen neben der Allmend, hinden auf Johann Georg Fautels des Sattlers Wittib und Erben stoßend, so gegen männiglichen freÿ, Ledig und eigen und durch (die Werckmeistere) vermög überschickter Schrifftlicher Abschatzung Vom 11.ten Julÿ 1759. angeschlagen pro 2000 lb. In deme aber der seelige Herr Rathherr Von seiner bewohnten helffte dießer behaußung seiner Frauen Schwester Weÿland Frauen Rathherrin Susannä Salome Waltherin, gebohrner Gambßin seeligen Erben, denen die andere helffte derselben zuständig Jährlichen auf Michaelis annoch 7 lb 10 ß Verglichener maßen beÿzutragen und herausgeben hatte, welche in Capital zu 5 pro Cento gerechnet anlangen 150 lb, Alß ist Vor deßen bewohnende Haußhelffte dißorths mehrers nicht auszuwerffen dann 1850. Über die Völlige behaußung besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhießiger Cancelleÿ Contract Stub gefertiget und mit deroselben Kleineren Secret Insigel Verwahret, datirt den 29.ten Decembris Anno 1695 außweißend, Welchergestalten dieße behaußung Von Weÿl. Herrn Jacob Eberhard Bechten J.V. Ddi und E.E. großen Raths allhier alten beÿsitzers seeligen hinderlaßenen Erben erkaufft worden. Wie auch ein alter teutscher pergamentener Kauffbrieff in besagter Cancelleÿ Contract Stuben gefertiget und mit Vorgedachtem Insigel corroborirt, deßen datum der 15.t februarÿ 1681, Sambt anderem Schrifftlichen Bericht. Wie aber dieße behausung ratione derer Bewohnung, bis Zu Künftigem Verkauff zwischen dem wohlseeligen herrn Rathherrn und seiner Frauen Schwester auch seeligen abgetheilt und was ferner dabeÿ Verglichen Worden ist in seinem Mütterlichen Special Theilregister à fol: 105. fac: 2.da bis ad fol. 110. fac. I.ma umständlichen zuersehen.
– Abschatzung von 11.ten Julÿ 1759. auff begehren Weÿlandt Herrn Rathherr Gambs Seligen hinterlassene Frau Wittib und Erben, ist die Helffte Einer behaußung allhier jn der Statt Straßburg jn der Kinder spiell Gaß gelegen einseits Neben ein Eck auf daß Allmend machent Ander Seÿts Neben Herrn Walther und hinten auf den Alten Weinmarck stoßend solches bestehet jn unterschiedlichen Stuben, Kammern und Kuchen, sambt antheil Hoff, Käller und brunnen, dar Über ist der dach stuhl mit breit Zieglen belegt. Von Uns den Unterschriebenen der Statt Straßburg Geschwornen Werck Meistern Nach vorhero Geschehener Besichtigung mit Aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigem Wahren Werth Nach æstimirt und angeschlagen Worden, Vor und Umb, Vier Thausent Gulden
Der Zweÿte Begriff (…)
Eigenthumb ane Gärthen Vor dem Metzger thor (…)
It. noch ein Platz Garthen ane Vorherbeschriebenem Garthen (…)
It. I. Garthen Jenseits des sogenandten Riethberger Grabens, lickher hand der Zum Wickhäußer zu leitenden werben
(f° 38) Ergäntzung der Frau Wittib abgegangenen ohnveränderten Guths, Inhalt Inventarÿ über weÿland S.T. Herrn Augusti Wenckers, Medicinæ geweßenen hocherfahrenen Doctoris und berühmten Practici auch beÿ Löbl. Universitæt allhier hochbelobten Prodemonstratoris Chÿmiæ et Botanices und vornehmen burgers allhier der Frau Wittib Erstern Eheherrn seeligen Verlassenschafft durch mich Notariuul d. 9. Decembris Anno 1739 aufgerichtet
(f° 42-v) Wÿdembs Verfangenschaft Welch S.T. Herr Johann Jacob Sachß Medicinæ hochberühmten Doctor hochfürstl. Heßen darmstättischer hochansehnlicher Rath und Leib Medicus beÿ hochlöbl. Universitæt allhier hochbelobter Professor publicus ordinarius facultatis Medicinæ Senior und des hochlöbl. Collegiat Stifft Zu St. Thomæ hochverdienten Decanus auch vornehmer burger allhier der Frau Wittib hochgeehrter herr Vatter von weÿland S:T: Frauen Mariæ Salome gebohrner Christianÿn seiner Frauen Eheliebstin seeligen annoch Lebtägig zugenißen hat, Inhalt der hieoben beÿ der Frau Wittib Ergäntzung allegirten Designation de Anno 1750
(f° 43) Series rubricarum hujus Inventarÿ, der Frau Wittib ohnverändert Vermögenn Sa. Hausraths 112, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 74, Sa. Goldener Ring, Perlein und dergleichen Geschmeids 292, Sa. pfenningzinß hauptgüter 1950, Sa. beßerung ane einem Garthen 10, Sa. Gülth von liegenden güthern 32, Erg. 3688, Summa summarum 6159 lb
der Erben ohnverändert und theilbare Nahrung und Zwar weilen die Frau Wittib auf das theilbare guth tam active quam passive gäntzlichen Verzug gethan, unter einer Massa beschrieben, Sa. hausraths 375, Sa. Bibliothec 50, Sa. der Frucht 15, Sa. Wein und Lährer Faß 89, Sa. Silger geschirr und Geschmeids 242, Sa. Goldener Ring Perlein dergleichen Geschmeids 80, Sa. baarschafft 5, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 8722, Sa. Antheils ane einer behaußung 1850, Sa. Eigenthums ane Gärthen 606, Sa. Gülth von liegenden güthern 179, Sa. Geld und Wein zinnßes von Eigenthümlich Liegende güthern (…)
Conclusio finalis Inventarÿ 12.925 lb – Stall summa 10.299 lb
Copia der Eheberedung (…) So beschehen auff Montag den 19. Junÿ Anno 1741
Les enfants Gambs cèdent leur part indivise de maison à leur frère aîné issu du premier mariage l’archiviste Jacques Sébastien Gambs
1759 (7.11.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 395), Joint au n° 815 du 11 juillet 1759
Cessio und Überlaßung des Eigenthümlichen Antheils ane einer behaußung, wie auch des Eigenthums ane Gärthen und dem darin stehenden Garthenhaus
Vor mir unterschriebenem als zu Weÿland S.T. Herrn Johann Sebastian Gambß, geweßenen Vortrefflichen Juris consulti und E.E. Großen Raths allhier zu Straßburg alten hochverdienten beÿsitzers nunmehr seeligen Verlaßenschafft Inventation und Abtheilung in specie requirirtem Notario seind ane zu end gemeltem dato persönlich erschienen S.T. Herr Jacob Sebastian Gambß J.V. Ltus und des Archivs beÿ Löbl. Statt Straßburg Hochverdienter Registrator, auch Vornehmer burger alhier, derHerr Sohn Erster Ehe ane einem,
So dann S.T. Herr Johann Heinrich Jahreiß, des Löbl. Stiffts Frauenhaußes wohlbestellter Oberschreiber und Verschiedener hochadelicher Familien Wohlverdienter Schaffner auch vornehmer burger allhier, als geschworner Theilvogt Sis. Tis. Jungfrauen Mariä Salome, Jungfrauen Mariä Magdalenä und Herrn Johann Jacob der Gambßen, der dreÿen respectivé Jungfraun Töchtere und Herrn Sohn zweÿter Ehe ane dem andern theil, mit zuziehung und in fernerm beÿsein S.T. Frauen Mariä Salome Gambßin gebohrner Sachßin, der hinterbliebenen Frau Wittib und S.T. Herrn Johann Friderich Sachß J.V. Lti et Cancellariæ Contractuum hochverdienten Actuarii und vornehmen burgers allhier Ihres erbettenen herrn beÿstandts, daß sie wegen des in die vätterliche Verlassenschafft gehörigen Eigenthümlichen Antheils ane einer behaußung wie auch wegen des Eigenthums ane Gärthen und dem darin stehenden Garthenhaus nachfolgende Cessiones Vest und ohnwiderruflich errichten haben wollen
Nembliches es cedirt und überläßt wohlermelter Herr Schaffner Jahreiß als Theilvogt vor und im Nahmen seiner dreÿen Curanden (…) ane Herrn Lt. Jacob Sebastian Gambß den herrn Sohn Erster ehe
den halben theil für ohnvertheilt von und ane einer behaußung, hoff, hoffstatt und bronnen, mit allen übrigen deroselben begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeithen, gelegen allhier zu Straßburg ane dem alten Weinmarck, einseit ist ein Eck ane der Kinderspielgaß, anderseit ein Eck gegen dem Thomansloch und alßo zu dreÿen Seithen neben der Allmend, hinden auf Johann Georg Fautels, des Sattlers Wittib und Erben stoßend, so gegen männiglichen freÿ, Ledig und eigen, und ist dieße Cession beschehen vor und umb 5000 Gulden
So dann cedirt und überläßt Wohlermelter Herr Lt. Johann Sebastian Gambß der Herr Sohn erster Ehe (…) So beschehen in Straßburg den 7. Novembris Anno 1759
Marie Salomé Sachs meurt en 1787 en délaissant trois enfants. L’inventaire est dressé dans une maison rue du Jeu-des-Enfants. L’actif de la succession s’élève à 11 106 livres, le passif à 4 751 livres.
1787 (16.4.), Not. Zimmer (6 E 41, 1438) n° 780
Inventarium über Weiland S.T. Fraun Maria Salome Gambs geborne Sachs auch weiland S.T. Herrn Johann Sebastian Gambs gewesenen J.U. Lti und E. E. Grosen Raths alhier Zu Straßburg alten wohlverdienten beisitzers hinterbliebener Frau Wittib Verlaßenschaft, aufgerichtet Anno 1787. – nach ihrem den 3.ten Martii 1787 aus dießer Welt genommenen tödlichen Hintritt, hie Zeitlichen verlaßen hat. Welche Verlaßenschafft auf Ansuchen der nach diesem Eingang benamsten anwesenden Frau und Herrn Erben inventirt und ersucht, durch der siesortigen Herrn Sohn, wie auch Elisabetham und Margaretham Clausin, bede dienstmägde und Schwestern von hier gebürtig (…). So geschehen und angefangen alhier Zu Straßburg in beiseÿn S. T. Herrn Johann Samuel Silberrad J. U. Lto Cancellariæ Secretarii und mehrer Stiftungen Schafners wie auch E. E. Kleinen Raths alhier dermaligen wohlverdienten beisitzers als hierzu ernanter H. Deputati, Montag den 16. Aprilis Anno 1787.
Die seel. Frau Rathherrin hat ab intestato Zu deroselben Erben hinterlassen benandlich. 1.mo Die freÿ Hochwohlgeborne Frau Maria Salome gebohrne von Gambs, des Freÿ hochwohlgebornen H. Christian Friderich von Guldencron, Freÿherrn von Wilhelmsburg, Redwitsch und Mosgarard, Königlich Dänischen Geheimen Raths und Cammerherrn, des Königlich Dänischen Dannenbergs Orden und dermalgen Abgesandten am Römisch Kaiserlichen Hoff, Frau Ehegemahlin, in deren Namen gleich hernach gemelte Frau Professorin Reisseissin als hierzu bevollmächtiget, zu seÿn declarirte beÿ diesem Geschäfft erschienen. 2.do S. T. Frau Maria Magdalena gebohrne Gambsin S.T. H. Johann Daniel Reißeißen, D. Pand. et Juris Canonici Prof. Publ. Ord. beÿ alhiesiger Löbl. Universität und Canonici Löbl. Stifts St. Thomä alhier, Ehegattin, beiständlich und von diesem ihrem Eheherrn hierzu authorisirt, hiebeÿ Zugegen Und 3.tio S. T. Herrn Johann Jacob Gambs, J. U. Ltum und Adjunctum Registratorum des alhiesigen Stadt Archivi hiebei anwesend, Samtliche ihr der seel. Fr. Rathherrin mit eingangs besagten ihrem seel. Eheherrn ehelich erzeugte Frauen töchtere und H. Söhn, auch ab intestato zu gleichen antheilern nachgelaßener Erben.
In einer alhier zu Straßburg ane der Kinderspielgaß gelegenen und hiehero nicht gehöriger behaußung befunden worden wie folgt
Bericht und respectivé Declaration die seel. Frau Rathherrin Verlaßenschafft und insonderheit derselben hinterlaßener beeder Frau töchter und des H. Sohs vätterlich Guth berührend (…)
(f° 16) Eigenthum ane Gärthen und dazu gehörige Gebäuden
Erstlich ein Garten ohngfehr 3 Acker gros, samt einem darin stehenden Gartenhauß
beÿ der Metzger und Dauphine thor ohnfern der Landstras jenseit des Rietberger Grabens (…)
(f° 20) Sodann ein Garten auserhalb der Stadt Straßburg vor dem Spithal thor jenseit des Riethberger Grabens (…)
(f° 21) Series rubricarum hujus Inventarii. Sa. haußraths 634, Sa. Wein und leerer Faß 58, Sa. Früchten 48, Sa. Silbers 488, Sa. Golds und dergleichen Geschmeids 486, Sa. baarschafft 147, Sa. Gülth von liegenden güthern 1200, Sa. Eigenthums ane Gärthen und Zugehörden 1808, Sa. Pfenningzinß und deren hauptgüter 4110, Sa. Schulden 2125, Summa summarum 11.106 lb – Schulden 4751, Nach deren Abzug 664 llb – Stall Summ 6999 lb
Cessio, Übergab und Annahm eines dritten theils für unvertheilt von und ane dem Eigentum ane Gärten und zugehörden (…)
Le licencié en droit Jacques Sébastien Gambs devient tributaire chez les Charpentiers
1754, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 32)
(f° 171-v) Dienstag den 12. Decembris 1754 – Evangelischer Neuzünfftiger
Herr Jacob Sebastian Gambß J.U. Ltus Herrn Sebastian Gambsen Juris utriusque Lti. und E: E: Großen Rathß alten beÿsitzers ehelicher Hr. Sohn, prod. Stallschein dedato 16.ten Decembris 1754. bitt Crafft deßen Ihne alß zu diener Vor einen Zünfftigen auf und anzunehmen.
Erkannt Willfahrt, dt. 3. lb d
Les préposés en chef de la Chancellerie autorisent Jacques Sébastien Gambs à accéder aux Archives le premier octobre 1755.
Les Treize nomment conjointement Jacques Sébastien Gambs et Jacques Wencker archivistes le 29 mai 1759.
Le partage de la maison en 1861 fait cesser l’indivision
Jacques Sébastien Gambs hypothèque la maison au profit de l’étudiant en droit Aurèle Gerung
1764 (9.7.), Chambre des Contrats, vol. 638 f° 475-v
H. Lt. Jacob Sebastian Gambß der archivarius
in gegensein H. Aurelius Gerung candidati juris innahmen seiner mutter Fr. Annæ Margarethæ Gerungin geb. Brabndhofferin – schuldig seÿen 300 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane dem alten Weinmarckt, einseit ist ein eck ane der Kinderspielgaß, anderseit ein eck ane dem alten Weinmarckt, hinten auff Fr. Fritschin geb. Walterin
L’archiviste Jacques Sébastien Gambs meurt célibataire à l’âge de 56 ans en décembre 1784 de fièvre inflammatoire en délaissant pour héritiers ses deux demi-sœurs et son demi-frère auquel il lègue sa maison que les experts estiment 2 000 livres. L’actif de la succession s’élève à 6 538 livres, le passif à 2 862 livres.
1785 (28.1.), Not. Zimmer (6 E 41, 1434) n° 661
Inventarium über Weiland S.T. H. Jacob Sebastian Gambs, gewesener J. U. Cti und dieser Stadt ältesten Archivarii auch burgers dahier Verlaßenschafft nun seel. auffgerichtet Anno 1785. – nach seinem den 19.ten Decembris 1784. aus dießer welt genommenen tödlichen Hintritt hie Zeitlichen verlaßen hat. Welche Verlaßenschafft auf Ansuchen der nach diesem Eingang erwehnten anwesenden Herrn Erben und Frauen Erbinen inventirt und ersucht, durch S. T. H. Johann Jacob Gambs J. U. Ltum und Adjunctum Registratorum des alhiesigen Stadt Archivi, ferner Margaretha und Elisabetha Clausin, bede dienstmägde und Schwestern (…). So geschehen alhier Zu Straßburg wegen der einen unverburgerten Fraun Erbin willen, in beÿseÿn H. Joh: Michael Hirschel E. E. Kl. Raths dermaliger beÿsitzers und hierzu ernannten H. Deputati, den 28. Januarii 1785.
Der Verstorbene Herr Archivarius hat per Testamento zu seinen einigen Erben hinterlassen, benantlich 1° Die freÿ Hochwohlgeborne Frau Maria Salome gebohrne von Gambs, des Freÿ hochwohlgebornen H. Christian Friderich von Guldencron, freÿherrn von Wilhelmsburg, Redwitsch und Mosgarard, Königl. Dänischen Geheimen Raths und Cammerherrn, des Königl. dänischen dannenbergs Orden und dermalgen Abgesandten am Römisch Kaiserlichen Hoff, Frau Ehegemahlin, in deren Namen gleich hernach gemelter Hr Gambs als hierzu bevollmächtiget, zu seÿn beÿ diesem Geschäfft erschienen. 2.do S. T. Frau Maria Magdalena gebohrne Gambsin S.T. H. Johann Daniel Reißeißen, D. Pand. et Juris Canonici Prof. Publ. Ord. beÿ alhiesiger Löbl. Universität und Canonici Löbl. Stifts St. Thomä alhier, Ehegattin, von diesem ihrem Eheherrn hierzu authorisirt, hiebei Zugegen und 3.tio S. T. Herrn Johann Jacob Gambs, J. U. Ltum und Adjunctum Registratorum des alhiesigen Stadt Archivi hiebeÿ anwesend, Samtliche sein des verstorbenen H Archivarii Gambs eheleibliche einseitige Frauen Schwestern, Herr Bruder und per Testamentum nach Abzug der Schulden, Præ und Legaten Zu gleichen Antheilen eingesetzte Erben.
In einer alhier Zu Straßburg ane der Kinderspielgaß gelegenen und hernach beschriebenen behaußung befunden worden wie volgt. Auf der Bühn, Im Zimmer aufm 2. Stock gegen dem alten Weinmarckt, Im Zimmer auf dem 2. Stock in die Kinderspielgaß aussehend, Im Zimmer auf dem 1. Stock gegen dem alten Weinmarckt (…)
(f° 7. H. Lt. Joh: Jacob Gambs prælegirt) Eigenthum ane einer Behaußung. Nemlich die Helfte so abgetheilt von und ane einer behaußung Hof Hofstatt und Bronnen mit allen übrigen deroselben begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhie Zu Straßburg ane dem Alten Weinmarck einseit ein Eck an der Kinderspielgaß, anderseit ein Eck gegen dem Thomanloch über und so zu 3.en Seiten neben das Allmend, hinten auf Frau Wentzelin Wb. welche die übrige Haushelfte dermalen zuständig, stosend, und ist die diesortige Haushelfte außer dem hernach unter denen passivus gemelten darauf haftendem Capital freÿ ledig eigen und durch die geschworene Hh. Schätzere dieser Stadt Zufolg des beÿ dem Inv. Concept sich befindl. Abschatzung Zeduls sub dato 21.ten Januarii 1785. angeschlagen worden pro 2000. lb. Über die völlige behaußung besagt ein teutscher pergamentener Kaufbrief in alhiesuger CC. Stub gefertihet und mit deroselben Kleinen Secret Insigelverwahret, datirt den 29.ten Decembris 1695. ausweißend, welcher gestalten diese behaußung von weil. H. Jacob Eberhard Bechten geweßten J. U. Dri und E. E. Grosen Raths alhier alten beisitzes seel. hinterlaßener Erben erkauft worden, mit altem N° 1 signirt und dabeÿ gelaßen Wie auch ein alter teutsches pergamentener Kaufbrief in besagter C C Stb gefertiget und mit vorgedachtem Insiegel corrobororetn deßen Datum der 15.ten Februarÿ 1681. mit altem N° 44 et 18. notirt und dabeÿ gelßen samt anderen schrifftlich. bericht. Item vber weil. H. Not. Joh: Rudolph Dinckel den 7.ten Novemb. 1759 auffgerichtete Erbs Cession.
Item ein vor H. Notario Johann Michael Grauem den 20.ten Maÿ 1761. errichteter Vergleich, ausweisend wie die vormals gemeinschaftlich und ohnvertheilt geweßte behaußung Zwischen dem verstorbenenn H. Archivariumn und der vorhin verschiedenen Frau Fritschin abgetheilt worden und jedem Zu deßen Helfte geblieben ist.
So dann ein von weiland H. Notario Johann Carl Ficke, gefertigter und unterschriebener Extractus aus der von weil. Frau Catharina Salome Fritschin gebohrner Walterin längst weiland H. Johann Friderich Fritsch gewesenen Banquier und burgers dahier hinterlaßener Frau Wittib verschloßen errichteten den 4.ten Septembris 1778. beÿ gedachem H. Not° Ficke hinterlegten und den 19.ten ejusdem eröffneten Codicillarischen Verordnung woraus ersichtlich daß da über kurz oder lang die ihr Fraun Fritschin Zufolg vorherigen Acte Zugeeingete Helfte ane besagter behaußung durch derselben Erbin und descendenten solte verkauft werden wollen, in disem fall sollen nunmehro sein H. Archivarii Frau Schwestere und Herr Bruder befugt sÿn diese Haushelfte um die summ vom 9000 fl. an sich Zu ziehen.
(f° 10) Wÿdems Verfangenschaft. zufolg Special Theil Registers durch weil. Herrn Notarium Johann Rudolph Dinckel in Anno 1759. gefertiget, inhaltend was dem verstorbenen H. Archivario beÿ Abtheilung und Ausweisung weiland S. T. H. Johann Sebastian Gambs, gewesenen J. Cto und E E grosen Raths dahier alter wohlverdientee, besiitzer deßen H. Vaters seel. Verlaßenschafft sowol für einen 4.ten Stammtheil vätterlich als auch ane auständigen Mütterlichen Guth erblich Zugekommen, hat sein des verstorbenen herrn Rathh. hinterbliebene Frau Wittib Frau Maria Salome Gambßin gebohrne Sachßin lebtägig zu genießen eine summ vom 2500. lb (…)
Series rubricarum hujus Inventarii. Copia des dem seel. H. Archivario verschloßen errichteten den 13.den Octobris 1784. mir Notario hinterlegten und den 30.ten Decembris 1784. nach Ordnung eröfneten Testaments. Copia des seel. H. Archivarii weitern Verordnung sub signatura privata errichtet datirt Straßburg den 30. Decembris 1784. so der 30.ten bestgedachten Monats mir Notario ihinterlegt worden.
Sa. haußraths 193, Sa. Bibliothec 75, Sa. Wein und leerer Faß 16, Sa. Früchten 20, Sa. Silbers 117, Sa. Golds und Geschmeids 71, Sa. baarschafft 67, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 2000, Sa. Gülth von liegenden güthern 126, Sa. Pfenningzinß und deren hauptgüter 2350, Sa. Schulden 1500, Summa summarum 6538 lb – Schulden 2862, Nach deren Abzug 3676 llb – Sa. Præ und Legaten 2544 – Stall Summ 2849 lb
(f° 15) Copia Testamenti clausi (…)
(f° 21) Zu Bezeugung meiner Dankbarkeit gegen die von meiner hochgehrten und herzlich gebiebten Frau Mutter Fraun Maria Salome Gambß gebohrnen Sachs, mir, während meiner gantzen Lebens Zeit und auch besonders in dieser meiner jetzigen langwierigen und schwären Kranckheit, erwießenen edelmüthigen Liebe und Fürsorge und auf vorgegangene freÿwillige und freÿmüthige Erklährung meiner beÿder Geschwister nahmentlich Frau Maria Magdalena Reißeißen gebohrner Gambß und Herrn Johann Jacob Gambß J. U. Lt und beÿ hießigem Archiv Substituten, daß dieses mein Vorhaben mit ihrem bißherigen Wunsch vollkommen übereinstimmen, vermache ich hiemit gedachter meiner vielgeliebten Frau Mutter den lebtägigen Genuß der von mir meiner lieben Schwester Frau Maria Magdalena Reißeißen gebohrner Gambß, in meinem Testament zugedachten Erbs portion wie auch der meinem lieben Bruder Johann Jacob Gambß J U. L. Zufallenden Erbs Portion
Ferner auf lebenslang die Wohnung in meiner behaußung welche ich in besagtem meinem Testament meinem Bruder Herrn Johann Jacob Gambß per modum prælegati zugedacht so wie meine liebe Mutter diese Wohnung beseßen, ohne einiges Entgeld, und empfehle ferner meinem lieben Bruder daß wann etwan in künfftigen Zeiten nach meiner lieben Mutter seeligen Absterben, eine in meiner vielgeleibten Schwester eine Wohnung in besagter Behaußung benöthiget wäre, Er denselben jedannoch um einen billigen Hauszinnß für frembden Persohnen solche Zukommen laßen wolle und möge (…) Straßburg den 3. Decembris im Jahr Christi 1784
Abschatzung Vom 21.ten jenner 1785. Auf begeren Weÿland Herr jacob Sebastian Gams Seel. Hinterlaßene Erben ist Ein behausung alhie in der statt Straßburg auf dem alten weinmark an der Kinderspielgaß gelegen, Ein seÿts neben frau Wetzlerin anderer seÿts und hinten auf das allmend stoßend gelegen solche behausung bestehet in Etlcihen stuben fransösche Kamin Zimmer Zweÿ Küchen und Etlichen Kammern, darüber ist der dachstuhl mit breidzigel belegt, hat auch ein gewölbter Keller, Hoff und gemeinschaftlichen bronnen. Von uns underschrieben der statt Straßburg geschwornene Bau jnspector und Werckmeister und Vorhero gewesener besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen Vor und um Vier Tausend gulden [unterzeichnet] Boudhors architecte, Kaltner, WMstr. Götz Wmstr.
1754 Conseillers et XXI (1 R 237)
H Jacob Sebastian Gambs wird schöff beÿ E: E: Zunfft der Zimmlerleuth. 247
Sépulture, Saint-Thomas (luth. reg. 20 f° 136-v, n° 271)
Im Jahr 1784 Sonntag den 19. Decembris frühe um Zweÿ Uhr, starb an einem Entzündungs fieber, S. T. Herr Jacob Sebastian Gambs, gewesener älterer Archivarius und Secretarius Interpres Löblicher Stadt, auch Secretarius der Hochverordneten Herren Ober Kirchen Pfleger allhier, weiland S. T. Herrn Johann Sebastian Gambs, gewesenen J. U Lic. und E. E. Großen Raths alten beÿsitzers allhier, mit weiland S. T. Frau Maria Salome gebohrner Wenckerin ehelich erzeugter Sohn, derselbe ward gebohren den 14. Augusti im Jahr 1728 und hat also in dieser Welt gelebt 56 Jahr, Vier Monat und Fünff Tage, An dem darauf folgenden Dienstag als den 21. Decembris wurde sein entseelter Leichnam nach einer von dem unterschriebenen pfarrer in der Kirche Zu St. Thomä gehaltenen Leichenrede auf dem Gottesacker S. Galli unter einer hochansehnlichen Leichenbegleitung Zur Erde bestattet wie solches bezeugen [unterzeichnet] Johann Jacob Gambs Adj. Act. als bruder, Johann Daniel Reißeißen D. Pr. Schwager und Zeug (i 140)
Cession par laquelle l’archiviste adjoint Jean Jacques Gambs devient propriétaire de la maison
1785 (21.4.), Not. Zimmer (6 E 41, 1434), joint au n° 661 du 28 janvier 1785
Inventarium über Weiland S.T. H. Jacob Sebastian Gambs, gewesener J. U. Cti und dieser Stadt ältesten Archivarii auch burgers dahier Verlaßenschafft nun seel. auffgerichtet Anno 1785.
(f° 2-v) Ausliefrung der von dem Verstorbenen H. Archivario Zufolg deßen verschloßen errichteten Testaments verordnete Præ und Legaten
Erstl. §° 3.tio deßelben Prælegirte der sel. Hr Archivarius H. Lt. Gambs seinem H. Brudern seine Bibliothec (…),
So dann ihme Lt. ferner die demsel. H. Archivario eigenthümlich zuständig geweste und abgetheilte Helfte der Behausung und Zugehörden Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier zu schreiner an dem alten Weinmarck und der Kinderspeilgaß wie solche in dem Verl. Inventario mir mehrerm beschrieben ist, jedoch mit dem Anhang deß derselbe das auf dieser Haus Helfte Zur Zeit sein H. Archivarii Absterben etwa noch haftenden capital allen zu übernehmen und auf sich zu leiden habe. – Straßburg den 21.ten Aprilis 1785.
Jean Jacques Gambs fait vendre des livres
1786 (21.8.), Not. Zimmer (6 E 41, 1437) n° 755
Verkauf Register über Einige Herrn Johann Jacob Gambs J.V. Lto und adjuncto Registratorum Archivi zuständig geweste bücher
Agé de 42 ans, l’archiviste Jean Jacques Gambs épouse Marguerite Schæffer, fille de marchand de soie : contrat de mariage, célébration
1792 (14.5.), Not. Zimmer père
Contrat de mariage entre Monsieur Jean Jacques Gambs registrateur de la Municipalité de Strasbourg
et Dlle Catherine Marguerite Scheffer fille du Sr Jean Geofroi Schæffer marchand de soie et de Catherine Marguerite Haderer
Les père et mère de la future épouse donnent à cette dernière une somme de 12.000 Livres sans autre stipulation d’apports
Les futurs se donnent au survivant la jouissance pendant la vie de ce derner s’il y des enfants sauf la légitime à ceux-ci et s’il n’y a pas d’enfants il aura la jouissance du tout, qu’autant qu’il ne se remariera pas, auquel cas la jouissance sera réduite de moitié.
Si au décès de l’un ou l’autre des futurs il se trouvait un ou plusieurs enfants et qu’il décédassent avant mariage ou majorité, les biens qui auroient du revenir à ces enfants de la succession du prémourant des futurs tomberont aux héritiers du dit prémourant, sauf la légitime et la jouissance ci-dessus stipulée. Plus le futur fait don matutinal de 800 Livres.
Est compari le futur qui a déclaré que son revenu n’excede pas la somme de 1500 Livres
acp 10 f° 154 du 22 mai 1792
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 8-v n° 10)
Im Jahr 1792. Dienstag den 15. Maÿ um zwölf Uhr sind nach den gewohnlichen Proclamationen (…) copulirt worden Herr Johann Jacob Gambs, der ledige Rechtsgelehrte und Archivarius beÿ der Muncipalität allhier, 42 Jahr alt, weiland Herrn Johann Sebastian Gambs gewesenen Rechtsgelehrten und des ehemaligen Großen Raths allhier beÿsitzers und weiland Frau Maria Salome gebohrner Sachsin nachgelaßener ehelicher Sohn, und Jungfrau Catharina Margaretha Schefferin, 21 Jahr alt, Herrn Johann Gottfried Scheffer, Seidenhändlers und burgers allhier und Frau Catharina Margaretha gebohrner Rödererin eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann Jacob Gambß als Bräutigam, Catharina Margaretha Schefferin als Braut (i 75)
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient au mari. Ceux du mari s’élèvent à 16 799 livres, ceux de la femme à 7 220 livres.
1793 (3.1.), Strasbourg 10 (9), Not. Zimmer n° 35
Inventarium über des Bürgers Johann Jacob Gambs Registratoris beÿ hiesiger Municipalitæt und Fraun Catharinä Margarethä gebohrener Schäffer beder Ehegatten in die Ehe gebrachten Vermögens aufgerichtet Anno 1793. – beeder Ehegatten letzterer von ihrem Ehemann hierzu autorisirt und unter besondern beistand des bürgers Johann Gottfried Schäffer Seidenhändlers alhier ihres Vaters, in Gefolg des dritten Artickels ihrer vor Not° Zimmer Vater den 14. May 1792. errichteten und den 22.ten daraufhin in hiesigem Bureau enregistrirter Eheberedung – So geschehen alhier Zu Straßburg in der dem Ehemann Zuständigen und hernach beschriebener behaußung am alten Weinmarckt N° 62 [unterzeichnet] Johann Jacob Gambs Archiv, Catharina Margaretha Gambs
Des Ehemanns in die Ehe gebrachten Guths, Sa. Haußraths 1736, Sa. Silbers 980, Sa. goldener Ring und dergleichen Geschmeids 246, Sa. angelegten Capitalien 12.560, Schuld 1200
Eigenthum ane einer Behaußung und Zugehörden. Nemlich die abgetheilte Helfte von und an einer Behausung, Hof, Hoffstatt und bronnen mit ammen übrigen deroselben begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhie Zu Straßburg an dem alten Weinmarck einseit ist ein Eck an der Kinderspielgaß so mit N° 62 bezeichnet, anderseit ein Eck gegen dem Thomanloch über und so Zu 3.en Seiten neben der Allmend, hinten auf die übrige abgetheilte Helfte stosend, so freÿ ledig und eigen, und von dem Ehemann geachtet worden pro 12.000 Livres. Wie derselbe diese Behausung von seinem Bruder weil. dem Bürger Jacob Sebastian Gambs dieser Stadt gewesener Archivarius prælegats weise erhalten, darüber besagen das von gemelten seinem Bruder beÿ Not° Zimmer Vater en 13. Octobr. 1784. hinterlegte und den 30.ten Decembr. daraufhin eröfnete Testament und das von gemeltem Notario A° 1785. über deßelben Verlaßenschaft errichtete Inventarium, worinn besonders die über diese behausung besagende Documenta mit mehrerm beschrieben, weswegen man sich hier darauf beziehet.
Eigenthum ane liegenden Güthern Im Bann Breuschwickersheim, 3700, Eigenthum ane einer jährl. fallenden Gülth 1100, Summa summarum 34.722 Livres – Schuld 1122, Nach deren Abzug 33.599 Livres
Volgt hierauf auch die Beschreibung der Ehefrauen in die Ehe gebrachten Vermögens, Sa. hausraths 1134, Sa. Silbers 62, Sa. goldener Ring und dergleichen Geschmeids 984, Baarschafft 260, Schuld 12.000, Summa summarum 14.441 Livres
Haussteuren 213 Livres
Inventaire après décès d’un locataire, le dentiste Jean Claude Fidèle Laforgue
1803 (14 nivose 11), Strasbourg 9 (anc. cote 13), Not. Bossenius n° 186, 1426
Inventaire de la succession de Jean Claude Fidèl Laforgue Chirurgien-Dentiste, décédé le 10 courant – à la requête de De Christine Catherine Bourselette la veuve assistée du Cit. Frédéric Bernard homme de loi d’une part et du Cit. Charles Martin Laforgue Chirurgien-Dentiste procréé en en premières noces avec Marie Anne Henry héritier universel – il n’a pas été dressé de contrat de mariage
dans la maison rue du Jeu des enfants n° 62 appartenant au Cit. Gambs homme de lettres occupée en partie par ledit Défunt
meubles meublants 1171 fr, Instruments de musique, Chirurgien dentiste et autres 91 fr, Or & Bijoux 352 fr, voiture 60 fr, tableaux et peintures 1647 fr
Immeuble, La moitié de maison de campagne & jardin cour puits & Remise avec toutes les appartenances et dépendances dont la totalité de la contenance d’environ 8 décars ou 4 arpents de terre le tout dans le même enclos situé à la Robertsau près du cidevant jardin des Jesuites Canton dit im Geeb ou Ober Au, d’un côté le communal, d’autre le Cit. Herrmann ci devant receveur, par devant sur le communal, par derrière sur Laurent Heitz jardinier, ladite moitié par indivis à l’exception de 10 fr 75 c de rente foncière à la commune de Strasbourg, d’après la déclaration de l’héritier bénéficiaire qui réclame l’autre partie pour bien maternel un loyer de 300 fr en capital 6000 fr, Les titres existants constatans la propriété de la totalité dudit immeuble sont un procès verbal d’adjudication définitive par le petit sénat en date du 17. juillet 1777, trois contrats de vente passés à la Chambre des Contrats le 8 juin 1774, le 13 octobre 1777 & le 11 octobre 1783
total de l’actif 9321 fr, passif 13.934 fr, excédent de passif 4613 fr, Dettes actives douteuses ou perdues 9261
Enregistrement de Strasbourg, acp 86 F° 138 du 22 ni 11
Employé à la mairie, Jean Jacques Gambs meurt en 1812 deux ans après sa femme en délaissant trois enfants
1812 (4.6.), Strasbourg 10 (21), Not. Zimmer n° 479, 5529
Inventaire de la succession de Jean Jacques Gambs, employé à la mairie, décédé le 20 février dernier et de feu Catherine Marguerite née Schaeffer décédée le 9 avril 1810 – à la requête de Jean Frédéric Charles Roederer propriétaire, François Daniel Reisseissen Docteur en médecine tuteurs ordinaire et subrogé – Les conjoints ont délaissé 1. Jean Jacques Sébastien commis négociant né le 7 mars 1793, 2. Catherine Sophie née le 18 sept. 1795 décédée après son père le 5 mai 1812, 3. Salomé Victoire née le 12 juin 1801
garde robe du mari 273 fr, meubles 2231 fr, argenterie 1578 fr, garde robe de Catherine Sophie 314 fr – vente de mobilier
(vacation du 13 juil. n° 557) créances hypothécaires 19.267 fr, rente sur l’état 900 fr, dettes actives 1700 fr
Immeuble, Maison à Strasbourg. Premièrement la moitié partagée d’une maison, cour, puits, appartenances et dépendances en cette ville rue du Jeu des enfants n° 62, l’autre moitié appartient à M. Wetzel frères et une place communale devant ladite rue derrière vieux marché aux vins estimée 20.000 fr, légué au défunt a titre de prélegs par Jacques Sébastien Gambs son frère archiviste testament Me Zimmer 13 oct. 1784 ouvert 30 dec. suivant
portion indivise, savoir 7/16 par indivis, dans une maison, petite cour, fontaine, appartenances et dépendances scise à Strasbourg rue des Serruriers n° 22 entre M Schertz négociant et Sr Saltzmann homme de lettres derrière la maison de M Saltzmann – estimée 10.000 fr la part 4375 fr – échus à la De Gambs leur mère qui a hérité un quart ou 4/16 de M Schaeffer son père et 3/16 de M Schaeffer son frère docteur en médecine dont elle est héritière pour trois quarts, de cette succession le quart restant est échu à la veuve Schaeffer née Roederer sa mère. Propriété constatée par acte passé à la Chambre des Contrats le 11 août 1781, acquise du Sr St Martin dans l’enchère dressée par Me Greis le 7 août précédent
corps de biens à Breuschwickersheim 5000 fr, Krautergersheim et Bischheim près la montagne 800 fr
meubles vendus 5810 fr et partagés 831 et 223 fr, créances (supra), maison 30 175 fr, total 58 317 fr, passif 5435 fr, reste 53 482 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 119 f° 180 du 5.6. – vacation du 13.7. (acp 120 F° 50 du 18.7.)
Compte de tutelle rendu après la mort de la fille cadette Catherine Sophie Gambs
1814 (24.1.), Strasbourg 8 (8), Not. Roessel n° 1619
Compte de tutelle – 1. Jean Jacques Sébastien Gambs commis négociant mineur passé 20 ans mais émancipé, 2. Jean Daniel Kammerer marchand cordier curateur, Jean Frédéric Charles Roederer propriétaire avait été nomme tuteur de Jean Jacques Sébastien Gambs, Salomé Victoire Gambs et Catherine Sophie Gambs décédée le 5 mai de la même année 1812 les trois enfants de Jean Jacques Gambs employé à la mairie de Strasbourg issus de Catherine Marguerite Schaeffer, inventaire dressé par Me Zimmer le 4 juin 1812
Etat sommaire des biens, 13. une maison sise en cette ville rue du Jeu des Enfants n° 62 pour 20.000 fr
14. sept 16° d’une maison rue des Serruriers n° 22 estimée 4375 fr
Recettes, loyers de la maison rue du Jeu des enfants, Sr Sauther horloger pour loyer du rez de chaussée depuis le 25 mars 1812 au même jour 1813, 550 fr
du S Frischelt du premier étage du 24 juin 1812 au 25 mars 1813, 504 fr
du Sr Sigismond Werdt du second étage du 24 juin 1812 au 25 mars 1813, 300 fr
Mad. Harter de la buanderie du 25 mars 1812 au même jour 1813, 24 fr
une petite cave 15 fr
plus du Sr Sauther pour étendre du linge sur les greniers & pour du fumier 7,50 fr
Inventaire après décès d’une locataire, Marie Marguerite Walter veuve de jardinier
1816 (20.7.), Strasbourg 5 (43), Not. F. Grimmer n° 9608
Inventaire de la succession de Marie Marguerite Walter veuve de Heydel, jardinier, décédée le 21 mai dernier – à la requête de Marie Dorothée Heidel veuve de Jean Frédéric Petsch brasseur, la défunte ayant institué pour héritiers les trois enfants de la comparante en lui laissant la jouissance par acte reçu Grimmer le 16 mai 1815, tuteur de Jean Frédéric mineur, et mandataire de Marguerite Sophie Petsch épouse de Bernard Hypolithe Pilhes, chef de bataillon retiré officier de la Légion d’Honneur domicilié à Tarascon (Arriège) et Frédérique Dorothée Petsch majeure
dans la maison rue du Jeu des Enfants n° 62 où la défunte est décédée et dans la maison rue Ste Aurélie appartenant au susdit Sr Heydel
mobilier 711 fr, créances 500 fr, total 1211 fr, passif 1296 fr, compesnation faite 84 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 131 F° 5 du 22.7.
Lors du partage, la maison échoit au commis négociant Jean Jacques Sébastien Gambs
1817 (25.6.), Strasbourg 8 (19), Not. Roessel n° 4403
Tirage de lots entre Jean Jacques Sébastien Gambs, commis négociant et Jean Daniel Kammerer marchand cordier tuteur établi de Salomé Victoire Gambs mineure, suivant jugement du 24 décembre 1816, Les Sr Arnold maçon et Hickel propriétaire ont fair leur rapport d’experts le 12 avril courant
Sr Gambs
Premier lot, une maison rue du Jeu des enfants n° 62 estimée 26 000 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 134 F° 154-v du 26.6.
Jean Jacques Sébastien Gambs se marie avec en 1834 Marguerite Madeleine Læmmermann veuve sans enfant de Jean Frédéric Hartschmidt qu’elle avait épousé en 1813
1834 (28.7.), Strasbourg 8 (62), Me G. Grimmer n° 4908
Contrat de mariage, communauté réduite aux acquets – Jean Jacques Sébastien Gambs, commis négociant domicilié à Strasbourg demeurant à Offenboug fils de feu Jean Jacques Gambs, employé à la mairie, et Catherine Marguerite Schaeffer
Marguerite Madeleine Laemmermann veuve sans enfant de Jean Frédéric Hartschmidt, marchand de vins, fille de David Laemmermann, ancien patissier, et feu Marie Marguerite Barthel
apports du futur, terres à Hangenbeithen
Enregistrement de Strasbourg, acp 226 F° 93 du 5.8.
1813 (2.8.), Strasbourg 8 (7), Not. Roessel n° 1392
Contrat de mariage – Jean Frédéric Hartschmidt marchand de vin veuf de Marguerite Madeleine Mühlberger
Marguerite Madeleine Laemmermann fille mineure de David Laemmermann, patissier et de Marie Marguerite Barthel, en la demeure du Sr Laemmermann
Enregistrement de Strasbourg, acp 123 F° 28-v du 4.8.
Marguerite Madeleine Læmmermann meurt en délaissant deux enfants
1857 (9.6.), Strasbourg 10 (134), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 12.066
Inventaire de la succession de Dame Marguerite Madeleine Laemmermann veuve de Jean Frédéric Hartschmidt, vivant marchand de vins et décédée épouse de M. Jean Jacques Sébastien Gambs, rentier, et de la communauté de biens qui a existé entre lesdits conjoints Gambs.
L’an 1857 le Mardi 9 juin à neuf heures du matin, à la requête de M. Jean Jacques Sébastien Gambs, rentier, demeurant et domicilié à Strasbourg agissant 1° à cause de la communauté de biens réduite aux acquêts partageable par moitié qui a existé entre lui et feu Dame Marguerite Madeleine Laemmermann son épouse défunte aux termes de leur contrat de mariage passé devant Me Louis Léopols Guillaume Grimmer, alors notaire à Strasbourg le 28 juillet 1834 et des avantages matrimoniaux qui peuvent résulter à son profit dudit contrat de mariage, 2° à cause des reprises qu’il peut avoir à exercer sur ladite communauté, 3° et comme tuteur légal de sa fille mineure Dlle Louise Victoire Gambs demeurant et domicilié à Strasbourg, née à Offenbourg, grand duché de Bade le 4 août 1837 de som mariage avec ladite défunte,
En présence à à la requête de M. David Nicolas Laemmermann ancien comptable demeurant et domicilié à Strasbourg agissant 1) en qualité de subrogé tuteur à ladite Dlle Gambs (…) 2) et comme mandataire de de M. Jean Charles Eugène Gambs majeur, élève architecte demeurant à Mulhouse domicilié à Strasbourg (…), lesdits Jean Charles Eugène Gambs et ma Dlle Gambs habiles à se dire et porter seuls et uniques héritiers chacun pour moitié de ladite Dame Gambs née Laemmermann leur mère décédée à Strasbourg le 13 mars 1857
en la demeure de Mr Gambs rue de l’Ail N° 21
acp 460 (3 Q 30 175) f° 92 du 12.6. (succession déclarée le 23 juillet 1857) Communauté, un maison estimée 3449
Garde robe de la défunte 754
(vacation du 21 juillet) Il dépend de ladite communauté argent comptant 500, créances 38.532
60 ares de terres ban de Zeinheim
20 ares de terres ban de Westhausen
59 ares 17 ca de terre ban de Landersheil
reprises du veuf 58.523, reprises de la défunte 8918, autres resprises 4000
acp 462 (3 Q 30 177) f° 2 du 22.7.
Acte de notoriété dressé après la mort de Jean Jacques Sébastien Gambs en 1865
1865 (8.12.), Strasbourg 10 (155), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 16.384
Notoriété – (…) qu’ils ont parfaitement connu M. Jean Jacques Sébastien Gambs, rentier demeurant à Strasbourg, qu’il est décédé en cette ville le 11 octobre 1865, qu’après son décès il n’a point été dressé d’inventaire de sa succession, & qu’il a délaissé pour seuls et uniques héritiers chacun pour moitié ses deux enfants majeurs nommés 1) M. Jean Charles Eugène Gambs, commis architecte, 2) Mlle Louise Victoire Gambs en jouissance de ses droits, les deux demeurant & domiciliés à Strasbourg issus du mariage du défunt avec feu D. Marguerite Madeleine Laemmermann
acp 548 (3 Q 30 263) f° 69 du 8.12.
Inventaire après décès d’un locataire, l’ancien receveur du Grand Chapitre de la Cathédrale François Louis Frischhelt
1820 (3.6.), Strasbourg 15 (27), Me Lacombe n° 5641
Inventaire de la succession de François Louis Frischhelt, ancien receveur du Grand Chapitre de la Cathédrale de Strasbourg décédé le 12 avril dernier – à la requête de Frédérique Sabine Molitor la veuve, M Marie François Aloyse Weiss, avocat et avoué, mandataire d’Adélaïde Sophie Françoise Charlotte Frischhelt épouse d’Amand Jaquinot, receveur de l’enregistrement et des domaines à Wissembourg, Jeanne Eleéonore Amélie Sophie Frischhelt épouse de Louis Tison de Rilly, percepteur de la circonscription de la Wantzenau y demeurant, filles du défunt issues de son premier mariage avec Adélaïde Després
François Dominique Ignace Krafft, juge de paix, mandataire de Thérèse Joseph Françoise Barbe Louise Frischhelt épouse de François Jean Robert Tarin, Chevalier de la Légion d’Honneur capitaine de grenadiers de la légion du Gard en garnison à Grenoble fille du second mariage (Procuration, Thérèse Joseph Françoise Barbe Louise Frischhelt native de la paroisse de St Pierre le jeune à Strasbourg)
dans la maison mortuaire rue du Jeu des Enfants n° 62
meubles salle sur le devant, chambre à coucher à côté, grande pièce à côté, corridor, chambre de domestique, autre chambre, au grenier, cuisine, cave, dans la chambre de la veuve ,3415 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 147 F° 170-v du 9.6.
Jean Jacques Sébastien Gambs vend la maison au maître d’école Georges Henri Steinbach
1820 (4.5.), Strasbourg 8 (29), Me Roessel n° 7145
Jean Jacques Sébastien Gambs, commis négociant
à Georges Henri Steinbach, instituteur
une maison avec aisances et dépendances située à Strasbourg rue du Jeu des Enfants n° 62, d’un côté MM Wetzel frères d’autre une place communale, derrière le Vieux Marché aux Vins – hérité de Jean Jacques Gambs son père employé à la mairie de Strasbourg, suivant Inventaire dressé de sa succession par Me Zimmer le 4 juin 1812, Jean Jacques Gambs l’a recueilli dans la succession de Jacques Sébastien Gambs son frère archiviste, par testament déposé Me Zimmer le 13 octobre 1784 ouvert en 1785. Ladite maison appartenait à Jacques Sébastien Gambs pour lui avoir été transmise par les hoirs de Jean Sébastien Gambs suivant acte dressé par Dinckel le 7 novembre 1759, acquis par Jean Sébastien Gambs le 9 septembre 1695
(copie acte Me Grauel 20 mai 1761, entre Jacques Sébastien Gambs propriétaire de la maison présentement vendue et Catherine Salomé Fritsch née Matter propriétaire de la maison contigue, relativement à la séparation de leurs propriétés qui autrefois n’en formaient qu’une seule ) moyennant 13.000 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 147 F° 67 du 5.5.
Le pasteur adjoint Georges Henri Steinbach épouse en 1816 Marguerite Dorothée Bitterlin, fille de tonnelier
Mariage, Strasbourg (n° 482)
Acte de mariage célébré le 21 décembre 1816. Georges Henri Steinbach, mineur d’ans, né en légitime mariage le 11 Frimaire an II de la République française à Strasbourg, domicilié à Bischwiller (Bas-Rhin) et de fait à Strasbourg, Pasteur adjoint, fils de feu Jean Georges Steinbach, teinturier décédé à Bischwiller le 25 Messidor an III de la République française et de Louise Christian domiciliée au dit lieu, Marguerite Dorothée Bitterlin, majeure d’ans, née en légitime mariage le 23 Pluviôse en II de la République française à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de Jean Frédéric Bitterlin, tonnelier en cette ville, et de Marguerite Madeleine Gorr ci présente et consentante (signé) Georges Henri Steinbach, Marguerithe Dorothée Bitterlin (i 24)
Georges Henri Steinbach et Marguerite Dorothée Bitterlin assurent le logement à leur belle-mère et mère respective Madeleine Gorr en 1827
1833 (17.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 63 F° 12 – ssp du 13 juin 1827
Bail à vie – Georges Henri Steinbach, pasteur de l’glise de St Nicolas, et Marguerite Dorothée née Bitterlin, en considération du consentement donné par
Madeleine Gorr notre mère et belle mère veuve Bitterlin à la vente d’une maison sise à Strasbourg Faubourg de Pierres n° 53 aliénée aujourd’hui par acte reçu Me F. Grimmer, de laquelle maison ladite veuve Bitterlin possédait la moitié en toute propriété et l’autre moitié en usufruit, voulant d’ailleurs assurer à ladite veuve Bitterlin qui a jusqu’ici demeuré avec nous un logement convenable pour le restant de ses jours dans le cas où elle préférait demeurer seule
nous lui ssurons dès ce jour pour son logement la jouissance viagère et gratuite du second étage de notre maison sise rue du Jeu des Enfants n° 62 évaluée à 200 francs par an
Georges Henri Steinbach meurt en 1831 en délaissant quatre filles
1831 (27.8.), Strasbourg, Me F. Grimmer
Inventaire de la succession de Marguerite Dorothée Bitterlin veuve de Georges Henry Steinbach, pasteur de l’église protestante, décédé le 23 août 1831 – à la requête d’Auguste François Plarr, teinturier, tuteur de Marguerite Emélie, Caroline Albertine, Sophie Frédérique et Eugénie Mathilde – subrogé tuteur Sr Graffenauer, négociant
meubles 3506 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 205 F° 55 du 3.9.
Marguerite Dorothée Bitterlin loue la maison au marchand tailleur François Joseph Gazza et à Sophie Stahl
1831 (11.6.), Strasbourg, Me F. Grimmer
Bail pour 3 années – Marguerite Dorothée Bitterlin veuve Steinbach, pasteur de l’église St Nicolas tant en son nom qu’en celui de ses enfants mineurs
à François Joseph Gazza, marchand tailleur, et Sophie Stahl
une maison rue du Jeu des Enfants n° 62 moyennant un loyer annuel de 1800 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 204 F° 100 du 16.6.
Le tuteur des enfants Steinbach loue la maison au marchand de vins François Joseph Schmitt et à Marie Thérèse Fackler
1833 (6.4.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 62 F° 134-v – ssp du 30 mars
Bail – Auguste François Plarr, négociant, comme tuteur des quatre enfants de feu Georges Henri Steinbach et Marguerite Dorothée Bitterlin père et mère de 1. Marguerite Elie, 2. Caroline Albertine, 3. Sophie Frédérique, 4. Eugénie Steinbach, pour 6 ou 9 ans
à François Joseph Schmitt, marchand de vin, et Marie Thérèse Fackler
une maison située à Strasbourg rue du Jeu des Enfants n° 62 formant le coin de ladite rue et du Vieux Marché aux Guenilles ainsi que celui du Vieux Marché aux Vins consistant en un rez de chaussée et deux étages, cour, boutique, cave, puits et dépendances
Charges, clauses et conditions 7. la bailleresse autorise les preneurs à percer à leurs frais une croisée pour établir une porte du côté du Vieux Marché aux Vins ou au Vieux Marche aux Guenilles mais sous réserve de remettre à ses frais ladite croisée dans son état primitif – moyennant un loyer annuel de 1900 francs
Les héritières Steinbach vendent 49 000 francs la maison au dentiste Pierre Martenot
1843 (1.4.), Strasbourg 8 (65), Me Zeyssolff n° 1613
Ont comparu I. De. Marguerite Emilie Steinbach, épouse de M. Jean Jacques Henri Goedecke, horloger, II. Dlle Caroline Albertine Steinbach, majeure, III. De Sophie Frédérique Steinbach, épouse de M. Charles Auguste Büttner, orfèvre, les Dames dûment autorisées de leurs époux respectifs à ce présents, tous demeurant et domiciliés à Strasbourg, lesdites Dames Goedecke, Büttner et Dlle Steinbach agissant tant en leur nom personnel que comme se portant solidairement fort avec MM. Büttner et Goedecke de Dlle Eugénie Mathilde Steinbach, fille mineure demeurant et domiciliée à Strasbourg (vendent)
à Mr. Pierre Martenot, dentiste, demeurant et domicilié à Strasbourg
Désignation de l’immeuble. Une maison à rez de chaussée et deux étages, cour, puits, droits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du jeu des enfants N° 62 formant le coin de la dite rue et celie de la rue du vieux marché aux vins, d’un côté Mme Veuve Weigel, de l’autre longeant une place communale, pardevant la rue du jeu des enfants et par derrière la rue du vieux marché aux vins
Etablissement de la propriété. L’immeuble prédésigé appartient en toute propriété aux venderesses comparantes et à Mlle Eugénie Mathilde Steinbach pour l’avoir recueilli dans les successions de leurs auteurs Mr Georges Henry Steinbach, pasteur de l’église protestante de St Nicolas à Strasbourg et De Marguerite Dorothée Bitterlin, vivants époux en ladite ville, dont elles sont les seules et uniques héritières ainsi que ces qualités sont constatées par les intitulés des inventaires desdites successions dressées par Me Frédéric Grimmer notaire en cette ville et son collègue, savoir celui de Mr Steinbach le 9 septembre 1730 et celui de Mme Steinbach le 27 août 1831, enregistré. Feu Mr Steinbach en fit l’acquisition durant la communauté qui a subsisté entre lui et son épouse de Mr Jean Jacques Sébastien Gambs, commis négociant à Strasbourg, en vertu d’un contrat passé devant Me Roessel vivant Notaire en la même ville et son collégue le 4 mai 1820, enregistré, transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 8 du même mois Volume 129 N° 39. M. Gambs en était lui-même propriétaire pour en avoir hérité de feu M. Jean Jacques Gambs son père vivant employé à la Mairie de Strasbourg ainsi que cela résulte de l’inventaire de la succession du dit défunt dressé par Me Zimmer lors notaire en ladite ville en date au commencement du 4 juin 1802, enregistré et d’un procès verbal de tirage de lots dressé par ledit Me Roesel le 25 juin 1817, enregistré. Il appert d’une liquidation dressée par Me Roessel susdit le 23 décembre 1817 enregistrée le 27 dit mois, que ledit immeuble n’était grevé d’aucune soulten provilège ou d’hauteur au profit de Delle Salomé Victore Gambs, veuve de M. Gambs fils. Feu Mr Jean Jacques Gambs avait recueilli la maison fesant l’objet de la vente dans la succession de Mr Jacques Sébastien Gambs, son père, en son vivant archiviste à Strasbourg, aux termes du Testament de ce dernier déposé en l’étude de M° Zimmer père vivant Notaire en cette ville le 16 octobre 1784, ouvert et publié le 30 décembre suivant, ainsi qu’il est constaté par l’inventaire dressé de cette succession par le même notaire en 1785.. Elle avait appartenu à M. Jacques Sébastien Gambs pour lui avoir été transmise par les héritiers de feu M. Jean Sébastien Gambs, suivant acte reçu par M° Dinckel lors notaire à Strasbourg le 7 novembre 1859. Ce dernier l’avait acquise de Mr Jean Sébastien Gambs suivant Contrat passé à la cidevant Chambre des Contrats de la dite ville le 25 septembre 1695.
Bail. La maison prédésignée est louée jusqu’à la St Michel 29 septembre 1844 moyennant un loyer annuel de 1900 francs à Mr François Joseph Schmitt, marchand de vins à Strasbourg suivant bail sous signature privée daté de Strasbourg du 15 août 1839 – Prix, 49.000 francs
acp 308 (3 Q 30 023) f° 48-v
Originaire de Nevers, Pierre Martenot épouse en 1829 Caroline Dollfus, fille d’un boulanger de Mulhouse
Mariage, Mulhouse (n° 1)
L’an 1829 le 8 janvier, sont comparus Pierre Martenot, Dentiste, âgé de 29 ans né à Nevers département de la Nièvre le premier octobre 1799, demeurant à Mulhausen, fils majeur des défunts audit Nevers Edme Antoine Martenot, aubergiste, et Claude Fenille son épouse, le premier décédé le 13 janvier 1813 et le seconde le 24 août 1816 (…) Et d’autre part Demoiselle Caroline Dollfus, sans profession, agée de 25 ans, née en cette ville le 23 octobre 1803, y demeurant, fille majeure de feu Pierre Dollfus, Boulanger décédé à Mulhausen le 24 août 1826 et de la vivante en cette ville Barbe Grumbs son épouse ci présente et consentante (…) les publications ont été faites à mulhausen et à Strasbourg (signé) P. Martenot, Caroline Dollfus (i 785)
Registre de pupulation
600 MW 181 (p. 329) Rue jeu des enfants N° 62 (i 220)
P.re, Martenot, Pierre, 1799, né à Nevers (Nièvre), Dentiste, entré en la commune 1827, logement antérieur V. M aux Vins 100, entré 17. 7bre 45
idem née Dollfus, Caroline, 1804, née à Mulhouse (Ht Rhin), Ep.
idem, Pierre Gustave, 26 Janv. 1830, Strasbourg, fils
Le tribunal civil rend en 1847 un jugement dans l’affaire qui oppose Pierre Martenot et sa voisine la veuve Weigel, propriétaire de l’ancienne moitié indivise
Pierre Martenot loue un magasin au tapissier Kübler
1856 (17.3.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 122 (3 Q 31 621) f° 62
ssp du 6 août 1850 – Bail dont la teneur suit. Mr Pierre Martenot, propriétaire à Strasbourg, loue pour la durée de 3, six ou neuf années à partir du 29 7.bre 1850
au Sr Kübler tapissier à Strasbourg, ce acceptant
le magasin du coin donnant sur le Vieux marché aux vins et la petite place dans sa maison située à Strasbourg rue du jeu des Enfants N° 62 plus un arrière magasin. Le bail a lieu moyennant un loyer annuel de 478 francs
Les contributions seront à la charge de Mr Martinot
Pierre Martenot loue un logement au sieur Folie
1868 (6.1.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 148 (3 Q 31 647) f° 18
ssp du 26 novembre 1867. Bail ainsi conçu. Entre le sieur Martenot
et le sieur Folie
il a été convenu et arreté le bail suivant. M. Martenot loue au sr. Folie un logement dans sa maison au troisième étage de six pièces, cuisine chambre de domestique, grenier cave et cinq fourneaux avec tuyaux et cendriers. Le bail a été conclu pour la durée de 3 six et neuf ans au choix de chacune des deux parties, à commencer le 25 mars 1868. Celle des parties qui voudra faire cesser ce bail à l’expiration indiquée devra en faire le dénonciation au moins trois mois à l’avance. Maison rue du Jeu des enfants N° 47. Ce bail a lieu moyennant un loyer annuel de 700 francs plus 15 francs pour éclairage