45, rue du Vieux-Marché-aux-Vins
Rue du Vieux-Marché-aux-Vins n° 45 – III 143 (Blondel), P 459 puis section 57 parcelle 38 (cadastre)
Troisième étage ajouté par Eugène Dauphiné (1877) – Devient maison d’angle selon les nouveaux alignements des années 1950. Maître d’ouvrage Elisabeth Sehning, architecte Erasme Schwab (1958-1959)
Façades rue du Noyer et rue du Vieux-Marché-aux-Vins – Angle rue Thomann (mars 2019)
Photographie avant les bombardements de 1944 : la maison d’angle est le n° 47, suivie du n° 45 (dossier du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme, ADBR cote 424 D 382)
La maison dont l’avant donne sur le Vieux-Marché-aux-Vins et l’arrière sur la rue dite Thomanloch appartient au début du XVII° siècle au marchand Michel Meyer puis à son gendre le tonnelier Michel Eckel. Le chaudronnier Michel Schwartz l’achète en 1656, elle restera pendant deux siècles propriété de chaudronniers ou de taillandiers qui y ont leur atelier et leur forge au rez-de-chaussée. La maison a un rez-de-chaussée surmonté de deux étages sur le plan-relief et d’après l’estimation de 1739. La cave est en partie voûtée en partie solivée. Le taillandier Jean Pierre Jœrges fait poser en 1783 un seuil en pierre devant son atelier et crépir le mur au-dessous de l’encorbellement. Les frères Jœrges et la veuve Cuntz, propriétaire de la maison d’angle n° 100, conviennent en 1809 que le pignon ne restera pas mitoyen.
Plan-relief de 1725 (© Musée historique, cliché Thierry Hatt) – La maison correspond à la partie droite du deuxième bâtiment en partant de la droite, îlot au milieu de l’image
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 45 (© Musée des Plans-relief)
Comme l’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée et deux étages neufs en maçonnerie la veuve et les deux fils de Jean Pierre Jœrges doivent l’avoir reconstruite peu avant en supprimant l’encorbellement. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade vers le Vieux-Marché-aux-Vins est la deuxième à gauche du repère (d) : porte d’entrée et une fenêtre, deux étages à trois fenêtres chacun, toiture à trois niveaux de lucarnes. La façade rue Thomann est la deuxième à droite du repère (e) : deux fenêtres entre lesquelles se trouve la porte d’entrée, deux étages à trois fenêtres chacun, deux niveaux sous combles.
La maison porte d’abord le n° 99 (1784-1857) puis le n° 45.
Plans des Ponts-et-Chaussées (1823 et 1851, ADBR cote 2 SP 22)
Nouvelles ouvertures rue Thomann, 1874 – Plan du rez-de-chaussée, 1910 – Coupe en 1949 (dossier de la Police du Bâtiment)
La maison rue du Vieux-Marché-aux-Vins a deux étages en pierre d’après les plans des Ponts-et-Chaussées (1823 et 1851). Le boucher Geoffroi Magnus convertit une fenêtre en porte et ouvre une nouvelle fenêtre rue Thomann en 1874. Le confiseur Eugène Dauphiné ajoute en 1877 un troisième étage et un étage mansardé au même bâtiment ; le rez-de-chaussée est alors en maçonnerie et les deux étages en pans de bois. Le revenu de la maison passe de 126 à 350 francs. L’atelier de pâtisserie installé au sous-sol ne satisfait pas au règlement des constructions mais est toléré pour deux ans en 1919. Le bombardement du 11 août 1944 endommage légèrement la maison. Détruite, la maison voisine qui formait l’angle de la rue du Noyer n’est pas reconstruite, l’ancien pignon du n° 45 devient une nouvelle façade (voir les alignements). Le propriétaire obtient que le maire prenne un arrêté de péril qui ordonne la démolition jusqu’au premier étage en 1953 puis la démolition totale en 1957. L’ancien bâtiment est démoli en juin 1958. L’architecte Erasme Schwab construit le nouveau bâtiment dont le gros œuvre est terminé en avril 1959. Le nouveau bâtiment comprend deux magasins au rez-de-chaussée, un magasin de chaussures à l’angle du Vieux-Marché-aux-Vins et un poissonnier à l’angle de la rue Thomann.
Vue en 1975 vers le Vieux-Marché-aux-Vins, vers 1965 vers la rue Thomann
Elévation du nouveau bâtiment, Erasme Schwab. Projet de 1955 et de 1958
mars 2019
Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment dossier I,dossier II,dossier de reconstruction – Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1614 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.
Michel Meyer, et (1583) Rosine Rœllisch – luthériens | ||
1616 | h | Jean Deffner, marchand, et (1616) Rosine Rœllisch veuve de Michel Meyer – luthériens |
1622 | h | Sébastien Eckel, tonnelier, et (1612) Marie Meyer – luthériens |
1656 | v | Michel Schwartz, chaudronnier, et (1653) Susanne Kesselmeyer – luthériens |
1687* | h | Philippe Jacques Schwartz, chaudronnier, et (1698) Anne Dorothée Hœrter, remariée (1713) avec le boucher Jean Feigelmann – luthériens |
1709 | v | Frédéric Barbenès, chaudronnier, et (1707) Anne Barbe Geiler – luthériens |
1739 | v | Abraham Reumann, chaudronnier, et (1735) Elisabeth Christ – catholiques |
1760 | adj | Jean Pierre Jœrges, taillandier, et (1732) Anne Catherine Burger, auparavant épouse (1724) du taillandier Jean Georges Bauer – catholique et luthérienne convertie |
1764 | h | Jean Pierre Jœrges, taillandier, et (1764) Anne Marie Meng – catholiques |
1817 | v | Jean Georges Staiger, taillandier, et (1815) Barbe Müller |
1868 | h | Geoffroi Magnus, boucher, et (1856) Frédérique Staiger |
1878* | v | François Eugène Dauphiné, pâtissier, et (1873) Marie Octavie Ernestine Russin |
1925* | v | Charles Lux, pâtissier et Fanny Wagner |
1938* | v | Guillaume Sehning et Elisabeth Lapp |
Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 650 livres en 1735, 800 livres en 1739, 600 livres en 1788
(1765, Liste Blondel) III 143
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61), toises, pieds et pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 459, Steiger, Georges, taillandier – maison, sol – 1,06 are
Locations
1697, Frédéric Kuhweid, aubergiste
1800, Catherine Schott veuve Felbach
1816, Mæchling épicière
1846, André Auguste Rhein, ferblantier, et (1838) Madeleine Staiger
Préposés aux affaires foncières (Bauherren)
1783, Préposés aux affaires foncières (VII 1420)
Antoine Klotz demande au nom du taillandier Jean Pierre Jœrges l’autorisation de poser un seuil en pierre devant son atelier et de crépir le mur au-dessous de l’encorbellement
(f° 244) Dienstags den 8. Aprilis 1783 – Joh: Peter Jörges Waffenschmidt
Mr Anthoni Klotz, Senior, der Maurer, nôe Johann Peter Jörges, des Waffenschmidts, bittet zu erlauben an deßen behausung am alten Weinmarckt gelegen au Rez de Chaussée an der Werkstatt thür eine steinere Schwell legen und die Maur unter dem Überhang bestechen Zu laßen. Erkannt Willfahrt
Description de la maison
- 1735 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, cuisines, vestibules, dans les combles trois chambres dont la chambre à soldats, au rez-de-chaussée vestibule, cave en partie voûtée en partie solivée, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1300 florins
- 1739 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée l’atelier de chaudronnerie et sa forge, étroite entrée, vestibule à l’arrière, sortie dans la rue dite Thomanloch, au premier étage deux poêles, deux petites cuisines et vestibule, au deuxième étage un petit poêle, deux chambres et un vestibule où se trouvent le fourneau et l’évier, chambre à soldats, cave moitié voûtée et moitié solivée, vieux comble en mauvais état, toit à moitié couvert de tuiles plates moitié de tuiles creuses le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1600 florins
Atlas des alignements (cote 1197 W 37)
1° arrondissement ou Canton ouest – Rue du vieux marché aux Vins
nouveau N° / ancien N° : 4 / 99
veuve Georges
Rez de chaussée et 2 étages neufs en maçonnerie
(Légende)
Ponts et Chaussées
1823 (ADBR, cote 2 SP 22) N° 99, Toute en pierre, 2 étages, en bon état
1851 (ADBR, cote 2 SP 22) N° 99, Steigert 2 E P S (Maison à deux étages, constructions en pierre, solide)
Cadastre
Cadastre napoléonien, registre 28 f° 248 case 1
Steiger Georges taillandier
P 459, maison, sol, Vieux marché aux vins 99
Contenance : 1,06
Revenu total : 126,55 (126 et 0,55)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 17 / 14
fenêtres du 3° et au-dessus : 7 / 6
Cadastre napoléonien, registre 22 f° 758 case 1
Steiger Georges taillandier
1869 Magnus Geoffroi marchand boucher
1878 Dauphiné Eugen Pastetenbäcker
1887/88 Dauphiné Eugen Wittwe geb. Russin
(ancien f° 506)
P 459, maison, sol, Rue du vieux marché aux vins 45
Contenance : 1,06
Revenu total : 126,55 (126 et 0,55)
Folio de provenance : (248)
Folio de destination : Vergr.
Année d’entrée :
Année de sortie : 1881
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 17 / 14
fenêtres du 3° et au-dessus : 7 / 6
P 459, maison,
Revenu total : 350,55 (350 et 0,55)
Folio de provenance : Vergr.
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1881
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 31 / 25
fenêtres du 3° et au-dessus : 29 / 13
1881, Zugang – Dauphiné Eugen f° 758-I, P 459, Haus, Reinertrag 350, Vergrößerung, vollendet 1878, steuerbar 1881, besteuert 1881
Abgang – Dauphiné Eugen f° 758-I, P 459, Haus, Reinertrag 126, Vergrößerung 1878, Zeit 1881
Cadastre allemand, registre 31 p. 302 case 2
Parcelle, section 57, n° 38 – autrefois P 459
Canton : Alter Weinmarckt Hs N° 45
Désignation : Hf, Whs – sol, maison
Contenance : 1,01
Revenu : 3400 – 5500
Remarques :
(Propriétaire), compte 2009
Dauphiné Frantz Eugen, Wittwe
1925, Lux Charles, pâtissier et son épouse Fanny née Wagner
1938, Lapp Elisabeth
1938, Sehning Guillaume épouse née Lapp
(3734)
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Canton III, Rue 57 Vieux Marché aux Vins (p. 143)
99
Pr. Jörges, Veuve – Marechaux
lo. Koch, Jacques Frédéric foretier – Marechaux
Annuaire de 1905
Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)
Alter Weinmarckt (Seite 192)
(Haus Nr.) 45
Halverscheid, Konditor. 0
Kron, Feilen – und Stahlwarenhändler. 2
Dennes, Inspektor. 3
Zimmermann, Kommis. 4
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 720 W 55)
45, rue du Vieux-Marché-aux-Vins (I, 1863-1977)
et 12, rue Thomann – ensuite aussi 8, rue du Noyer
Le boucher Magnus convertit une fenêtre en porte et ouvre une nouvelle fenêtre au 12. rue Thomann en 1874. L’entrepreneur Nuss ajoute en 1877 un troisième étage et un étage mansardé à la maison Dauphiné 12, rue Thomann dont le rez-de-chaussée est en maçonnerie et les deux étages en pans de bois. Eugène Dauphiné-Russin y tient sa confiserie pâtisserie (la cave sert d’entrepôt de confiserie en 1884) reprise en 1908 par Othon Kern. L’atelier de pâtisserie installé au sous-sol ne satisfait pas au règlement des constructions mais est toléré pour deux ans en 1919. Le bombardement du 11 août 1944 endommage légèrement la maison. Le propriétaire n’est pas autorisé à reconstruire un pignon lézardé en 1947 parce qu’il deviendra façade d’après le nouvel alignement.
Le nouveau bâtiment comprend deux magasins au rez-de-chaussée. Celui à l’angle du Vieux-Marché-aux-Vins est occupé par un magasin de chaussures, celui à l’angle de la rue Thomann par un poissonnier. La société Claude Publicité exploite un emplacement publicitaire sur le bandeau supérieur du bâtiment de 1966 à 1973 après refus de la publicité sur le toit. Le magasin de chaussures est remplacé en 1975 par un magasin de robes de mariée.
Sommaire
- 1863 – Léon Weill et Compagnie demandent l’autorisation de poser un store
- 1874 (janvier) – Le boucher G. Magnus demande l’autorisation de convertir une fenêtre en porte et d’ouvrir une nouvelle fenêtre au 12. rue Thomann – Dessin au dos
L’agent voyer note que le bâtiment est aligné et qu’il n’a pas d’avance - 1874 (août) – Le directeur de l’usine à gaz demande au chargé des travaux publics Birckicht que le plombier Weiss soit autorisé au nom du boucher Magnus à faire une prise pour trois becs au 12, rue Thomann
- 1877 – L’entrepreneur J. G. Nuss demande au nom du propriétaire Dauphiné l’autorisation d’ajouter un troisième étage et un étage mansardé 12, rue Thomann – Dessin.
L’agent voyer note que la maison a un rez-de-chaussée en maçonnerie et deux étages en pans de bois. Le nouvel étage sera aussi en pans de bois. Comme la rue a entre 6 et 7,99 mètres de large, le bâtiment ne dépassera pas la hauteur maximale autorisée. - 1884 – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police. Après visite des lieux, les services municipaux déclarent que rien ne s’oppose à fermer par une porte fixe la cave qui sert d’entrepôt de confiserie puisque l’aération est suffisante.
- 1903 – Un feu de cheminée s’est déclaré au n° 45. Le voisin Horning (n° 43) demande à la Ville de s’assurer que le four du pâtissier satisfait aux prescriptions.
La visite établit que la solive en bois doit être remplacée par une nouvelle en fer. Le four n’est pas neuf mais a seulement été transformé, il a désormais 2,20 sur 1,80. Le mur coupe-feu a 50 centimètres d’épaisseur. - 1904 – La Police du Bâtiment constate que le pâtissier Halverscheid a posé sans autorisation une enseigne plate – Demande, autorisation
- 1907 – La Police du Bâtiment constate que le pâtissier Othon Kern a posé sans autorisation une lampe électrique – Demande sur papier à lettres (Au Chevreuil, Dauphiné-Russin, successeur O. Kern, confiseur-pâtissier) – Demande, autorisation
- 1908 – Le maire notifie Marie Dauphiné de faire ravaler la façade du 12, rue Thomann. Le propriétaire obtient un délai jusqu’au printemps suivant – Travaux terminés, juillet 1909
1909 (avril)– Le peintre et décorateur Beck et Schmidt (16, place Saint-Etienne) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique au commissaire de police qui transmet au maire – Autorisation - 1910 – Rapport. La Police du Bâtiment constate que le cabinet d’aisance sous l’escalier du rez-de-chaussée ne satisfait pas aux prescriptions du 24 mars 1890 (trop petit, sans ouverture vers l’extérieur) – Croquis du rez-de-chaussée (magasin, salle de débit, atelier)
- 1912 – Le peintre décorateur Frédéric Comment (21, rue de Zurich, domicile 21, rue du Vieil-Hôpital) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique au commissaire de police qui transmet au maire – Autorisation de poser un échafaudage rue du Vieux-Marché-aux-Vins
- 1916 – Dossier suite à un courrier du commissaire de police qui demande si le confiseur Charles Lux a été autorisé à avoir des machines au sous-sol – Lors de la visite des lieux, l’exploitant déclare que les machines ne servent que de temps en temps, il n’a cependant pas obtenu d’autorisation – Charles Lux déclare qu’il fera une demande dès que la machine sera en état de marche, les chaudrons ayant été réquisitionnés.
1919 – Charles Lux dépose sa demande et une description des machines – L’inspecteur du travail constate que l’atelier situé au sous-sol n’est pas assez éclairé par la lumière du jour et qu’il ne satisfait pas au règlement des constructions. Le maire reprend les termes du rapport précédent mais estime qu’une autorisation de deux ans peut être accordée sous conditions, après quoi le requérant devra transférer l’atelier dans un local conforme. – Dessins
Le préfet accorde l’autorisation provisoire le 7 avril 1920, le maire le 13 juillet - Commission contre les logements insalubres – 1917. Le toit vitré qui recouvre la cour doit être nettoyé
- 1933 – Le maire notifie Charles Lux de faire ravaler les deux façades, rue du Vieux-Marché-aux-Vins et rue Thomann – Travaux terminés, juillet 1935
- 1941 – Le contrôleur demande à Charles Lux de déposer l’enseigne plate – L’enseigne n’est plus en place, mars 1942
1942 – Charles Lux demande l’autorisation de poser une enseigne en lettres métalliques – Autorisation - 1945 – Certificats de sinistré remis à Antoine Beri (quatrième étage) pour son logement et à Mme Sehning-Lapp. Le bâtiment a subi de légers dégâts lors du bombardement du 11 août 1944.
- 1947 – L’architecte Erasme Schwab transmet au nom du propriétaire Mme Sehning-Lapp le dossier enregistré sous le n° NV-100 72-Z au Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme. Les travaux consistent à reconstruire un pignon lézardé. Comme l’immeuble sera compris dans un périmètre sinistré et que les alignements seront modifiés, le mur pignon deviendra une façade. Il en résulte que l’autorisation ne peut être accordée. – Dessins (plan des étages, coupe)
- 1953 – Les Grandes Galeries demandent l’autorisation de poser une enseigne lumineuse à leur salon de thé sis 45, rue du Vieux-Marché-aux-Vins – Autorisation
- 1959 – M. Strietz demande l’autorisation de poser deux enseignes Capitole en lettres creuses en zinc renforcées à l’arrière par des supports et fer forgé – Dessin – Autorisation
1959 – La Police du Bâtiment constate que les Chaussures Capitole ont posé sans autorisation deux stores – Demande (papier à lettres Chaussures Capitole, 34, rue du Jeu-des-Enfants), architecte E. Schwab, entrepreneur Hagenstein – Autorisation - 1959 – Mme Elisabeth Sehning est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique pour ravaler le bâtiment rue du Vieux-Marché-aux-Vins et rue Thomann
- 1959 – La Police du Bâtiment constate que la Petite Halle aux poissons (2, rue du Noyer) a posé sans autorisation une enseigne lumineuse
1960 – Le cabinet technique Gérard Foesser dépose une demande au nom de Marie Dejong – Maquette (Petite Halle aux poissons) – Marie Dejong (demeurant 23, boulevard du Président-Wilson) dépose une demande de permis de construire. Description des travaux (devanture, marquise métallique) – Plan des nouveaux alignements – Autorisation de poser l’enseigne au 45, rue du Vieux-Marché-aux-Vins
Promesse de bail, passée entre Elisabeth Sehning née Lapp et Joséphine Krug épouse de Jacques de Jong, par laquelle la bailleuse loue un local au rez-de-chaussée depuis le quatrième pilier formant l’angle des rue Thomann et du Noyer et en confie l’aménagement à la locataire
L’ingénieur des Ponts-et-Chaussées émet un avis favorable – Arrêté portant permis de construire, Marie de Jonge et Gérard Foesser sont autorisés à aménager un magasin et un saut-de-loup
Suivi des travaux – Le cadre métallique et les supports sont posés entre les piliers en béton armé recouverts de mosaïque, septembre 1959. Les travaux sont terminés conformément aux plans, novembre 1959.
1960 – La Police du Bâtiment constate que Mme de Jong a posé sans autorisation un store et sept lampes – Demande, autorisation
1962 – La Police du Bâtiment constate que Mme de Jong a posé sans autorisation une enseigne sur lambrequin – Demande, autorisation - 1966 (février) – La société Claude Publicité (place de l’Opéra à Paris) demande l’autorisation de poser une enseigne Bas Dim sur la toiture – Montage photographique – Le maire transmet le dossier au préfet qui répond que l’enseigne ne peut être autorisés puisqu’elle contrevient à la loi du 12 avril 1943
1966 (juillet) – La même demande l’autorisation de poser la publicité sur le bandeau supérieur du bâtiment. – Montage photographique – Autorisation – L’enseigne est posée, novembre – Maquette
1967 (novembre) – La société Claude Publicité déclare qu’elle va transférer la publicité sur la toiture du 9, place Kleber puis annule l’avis
1968 (juillet) – L’enseigne est retirée
1969 (décembre) – La même société pose une enseigne lumineuse Cie Internationale des wagons lits
1972 (janvier) – L’enseigne ne sert plus depuis le 30 juin précédent. Elle est cependant toujours en place en mars 1972. Elle est démontée (juin 1972) mais les supports métalliques sont encore en place. Le maire en demande le démontage. La société Claude Publicité argue qu’elle paie un loyer au propriétaire et recherche un nouveau client, elle s’engage cependant à démonter le support s’il n’est pas utilisé en février 1973. Le délai est prorogé jusqu’au 31 décembre sur l’intervention de l’adjoint de Rendinger. – Le support métallique est enlevé, avril 1974. - 1975 – Le maire autorise les chaussures Capitole à une vente sous forme de liquidation
- 1975 – La Police du Bâtiment constate que le magasin Nuptial Day a posé sans autorisation deux enseignes en lettres détachées sur devanture. – La société Steinbach Design (13, rue des Juifs) soumet le projet de transformer la façade avec l’autorisation de la société civile immobilière Sehning (gérant, Ch. Reinhard) – Photographie de la devanture – Autorisation de poser trois inscriptions sur devanture. Les inscriptions sont posées, janvier 1976
1975 (septembre) – L’entrepreneur de construction A. Mihaldinec (37, boulevard de Lyon) est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique
1975 (octobre) – Robert Zigelbaum demande l’autorisation de transformer le magasin sous la direction de la société Steinbach Design (120 m² pour la vente, 30 m² de réserves) – Plan cadastral de situation – Dessins – Description et estimation des travaux qui comprennent une marquise que le maître d’œuvre porte à 3 mètres de hauteur à la demande de la Police du Bâtiment – L’inspecteur du travail n’a pas d’objection à formuler – Arrêté portant permis de construire (magasin au rez-de-chaussée et au premier étage), décembre 1976 – Le préfet autorise le requérant à poser une palissade due le domaine public – La réception finale a lieu en février 1976, une partie du garde-corps manque à l’escalier – La Police du Bâtiment constate en juillet 1976 qu’un appareil de climatisation non prévu doit donner lieu à un avenant – Le garde-corps est posé, mars 1977
1976 (janvier) – Robert Zigelbaum (demeurant à Reims) demande l’autorisation de poser deux enseignes lumineuses – Autorisation – Les enseignes sont posées, avril 1976
1976 (février) – Robert Zigelbaum déclare l’ouverture du magasin Nuptial Day (accueil de 100 personnes au rez-de-chaussée et 100 à l’étage)
1976 (octobre) – La société Alsastore demande l’autorisation de poser un store à commande électrique – La Division V estime que le store muni d’une séparation avec le magasin contigu gênerait la circulation des piétons – Autorisation
1976 (décembre) – Le même demande que la société Rhin climatisation (26, rue de l’Ail) soit autorisée à poser un appareil de climatisation au premier étage sous la direction de la société Steinbach Design – Dessin – Autorisation – La réception finale a lieu le 23 mars 1977
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 947 W 189)
45, rue du Vieux-Marché-aux-Vins (II, 1863-1977)
Le magasin de robes de mariée est remplacé en 1986 par un magasin de vêtements de sport.
Sommaire
- 1978 – Arrêté portant permis de construire. Robert Zigelbaum est autorisé à poser un appareil de climatisation au premier étage – L’appareil est posé conformément au projet, mai 1978
- 1983 – La société Lulylou demande que les droits de voirie soient imputés à son nom au lieu de Renée Toscani
- 1985 – Robert Zigelbaum informe la Police du Bâtiment qu’il a cédé le magasin Nuptial Day à la société Laurin Fael – Les enseignes sont enlevées, mars 1986
- 1986 – Les architectes Claude Bellicam et Charles Wodey demandent que la magasin Gap Star (vêtements de sport) soit autorisé à poser deux enseignes lumineuses et 4 stores – Autorisation
1986 – L’entrepreneur Louis Bringolf (à Eschau) est autorisé à poser une palissade le long de la façade
1988 – Le magasin Gap Star (société Florida Sportswear Sàrl à Soulz, Haut-Rhin) est autorisé à faire poser une enseigne lumineuse par la société Apia - 1989 – Les deux sociétés Le Continent et la Financière d’investissement, locataires du deuxième étage, sont autorisées à poser des panneaux publicitaires
- 1989 – L’entreprise de construction Georges Gœtz et compagnie est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique à condition d’y aménager un passage couvert
- 1991 – Les droits réglés jusqu’à présent par Gap Star seront imputés à la société West Side
Le magasin West Side fait transformer les devantures
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 866 W 260)
Rue du Noyer 8 (1878-1982) et Rue Thomann 12 (pièces depuis 1953)
Mandaté par le propriétaire Elisabeth Sehning, l’architecte Erasme Schwab s’entretient avec le directeur de la Police du Bâtiment après que les témoins posés au 12, rue Thomann ont sauté lors de l’explosion qui a eu lieu au Fort-Foch. Elisabeth Sehning obtient en 1953 que le maire prenne un arrêté de péril qui ordonne la démolition jusqu’au premier étage. Elisabeth Sehning s’engage à exécuter l’arrêté dès que le Service du logement aura relogé les locataires. L’architecte Erasme Schwab transmet en 1955 les pièces nécessaires pour obtenir un permis de construire un bâtiment donnant sur la rue du Vieux-Marché-aux-Vins, la rue Thomann et la rue du Noyer. Le directeur départemental de l’Urbanisme et de la reconstruction délivre le permis de construire en octobre 1956. Les locataires du rez-de-chaussée (pâtisserie) et du premier étage ne quittent pas les lieux. Le maire prend en novembre 1957 un nouvel arrêté de péril qui s’étend à tout le bâtiment. L’architecte Erasme Schwab transmet en mai 1958 un nouveau projet (la distribution des étages supérieurs et la toiture sont différentes). L’ancien bâtiment est démoli en juin 1958. Le gros œuvre est terminé en avril 1959 (fondations en béton, façades en briques cellulaires, planchers en béton armé).
La société civile immobilière Sehning modifie en 1966 l’accès au sous-sol rue Thomann. La société Montas installe en 1972 un monte-charge dans le trottoir de la rue Thomann.
Sommaire
- 1953 (novembre) – Mme Elisabeth Sehning (boulevard Wilson) demande au maire de prendre un arrêté de péril pour pouvoir évacuer le bâtiment sis 45, rue du Vieux-Marché-aux-Vins après que son architecte Erasme Schwab s’est entretenu avec le directeur de la Police du Bâtiment – La Division I écrit à la Police du Bâtiment que les témoins posés au 12, rue Thomann ont sauté lors de l’explosion qui a eu lieu au Fort-Foch.
1853 (27 novembre) – Rapport. « Enquête faite ce jour en présence des locataire Daire-Jossot et du pâtissier gérant du rez-de-chaussée. L’immeuble comporte un rez-de-chaussée et 4 étages. Au-dessus du 4° se trouve le comble inoccupé mais bien garni de détritus de tous genres. La toiture à 2 pans est en tuiles plates simple et double couverture. Elle est inétanche, laissant pénétrer l’eau de pluie à plusieurs endroits. La charpente assemblée sans faîtière est fortement incurvée, les pannes intermédiaires, à dimensions trop réduites, ayant cédé. Les planchers sont très dénivelés, affaissés vers les points d’appui. Le 4° étage se composant de 3 petites pièces + cuisine et WC sur le palier est vétuste à tel point que les murs donnant sur la courette intérieure, abritant la cage d’escalier et le dégagement, risquent instantanément de s’effondrer sur le toit en verre couvrant une partie de la pâtisserie au rez-de-chaussée. Les planchers à cet endroit sont pourris, dénivelés et affaissés à tel point qu’on risque de passer au travers. Le danger d’écroulement à cet endroit est donc à considérer comme très grave et imminent. L’évacuation immédiate de ce locataire Daire est à envisager sans délai. Par ailleurs, les plafonds de plâtre se détachent sans cesse pour s’écraser sur les occupants (…) »
1953 (4 décembre) – Le maire prend un arrêté de péril pour un immeuble menaçant partiellement ruine en ordonnant la démolition jusqu’au premier étage – Notification au propriétaire
1953 (7 décembre) – Rapport complémentaire. « Il n’est pas de notre compétence de constater si les locataires peuvent encore être maintenus dans les lieux, ceci étant l’affaire à titre privé à ordonner par le propriétaire (…) »
1954 (février) – Les locataires ne sont pas relogés
1954 (mars)- Elisabeth Sehning s’engage à exécuter l’arrêté dès que le Service du logement aura relogé les locataires. – Un des trois locataires occupe toujours les lieux - 1955 (mars) – L’architecte Erasme Schwab transmet les pièces nécessaires pour obtenir un permis de construire
1955 (avril) – Elisabeth Sehning dépose une demande de permis de construire au 45, rue du Vieux-Marché-aux-Vins (section 57, n° 38) un local commercial et 4 logements – Plan de situation – La maison à construire suit les alignements rue du Vieux-Marché-aux-Vins, rue Thomann et rue du Noyer. Les travaux de voirie relèvent des Ponts-et-Chaussées puisque le terrain se trouve dans un périmètre de reconstruction.
1955 (juillet) – Le maire transmet le dossier à l’inspecteur en chef des Ponts-et-Chaussées et à l’inspecteur départemental de l’Urbanisme et de l’habitation avec avis favorable pour les primes à la construction
1955 (novembre) – L’inspecteur des Ponts-et-Chaussées donne son accord (immeuble en bordure de la route nationale N° 4, point kilométrique 45,050, côté gauche, traverse de Strasbourg)
1956 (juillet) – Le directeur départemental de l’Urbanisme et de la reconstruction attend qu’Elisabeth Sehning renonce à l’imputation des dommages de guerre pour clore le dossier ouvert depuis juillet 1955.
1956 (octobre) – Le même délivre le permis de construire à Elisabeth Sehning - 1956 (décembre) – Le maire enjoint Elisabeth Sehning d’exécuter l’arrêté de péril du 4 décembre 1953 – Pas de travaux, novembre 1957 – Le maire répond à l’avocat du locataire Jossot que le premier étage n’est pas compris dans l’arrêté de péril.
1957 (septembre) – Le propriétaire Elisabeth Sehning demande par une lettre en allemand son concours au maire pour évacuer le logement que le locataire Jossot a sous-loué – Le maire écrit aux locataires (Jossot pour l’étage, salon de thé des Grandes Galeries pour le rez-de-chaussée) afin que le propriétaire puisse faire démolir le bâtiment – L’avocat d’Elisabeth Sehning née Lapp demande au maire de faire expulser les occupants.
1957 (octobre) – Le tribunal de première instance se déclare incompétent pour prendre une décision contre les locataires en arguant que l’arrêté de péril concerne seulement les étages supérieurs
1957 (novembre) – L’avocat d’Elisabeth Sehning née Lapp demande au maire d’étendre l’arrêté de péril au bâtiment entier. – Rapport – Le maire prend un arrêté de péril ordonnant de démolir le bâtiment entier avant le 15 décembre 1957. – Robert Jung, directeur des Grandes Galeries, écrit à la Police du Bâtiment. La société qui gère le salon de thé des Grandes Galeries transmet un rapport établi par l’architecte Théo Berst d’après lequel la partie vers le Vieux-Marché-aux-Vins est en bon état. Le gérant du salon de thé qui a acquis en février 1952 le fonds de pâtisserie des époux Lux envoie au propriétaire une lettre dans laquelle il met en cause sa bonne foi et propose un accord.
1957 (novembre) – Nouveau rapport « Par ailleurs, nous sommes de l’avis de l’architecte Berst de conserver, le temps qui lui plaira, la voûte maçonnée du sous-sol qui semble dater du 16° siècle mais pour quelle utilité. Toujours est-il que nous ne pouvons pas garantir la solidité du rez-de-chaussée qui seul sert de lieu public (…) »
1957 (décembre) – La pâtisserie est fermée au public. Rien ne s’oppose plus à la démolition. - 1958 (mai) – Erasme Schwab envoie les plans modifiés – Le maire réitère son avis favorable du 20 juillet 1956 pour que le M.R.L. délivre un permis de construire au titre des dommages de guerre.
1958 (juin) – L’ancien bâtiment est démoli par l’entreprise Badina de Haguenau
1958 (août) – Le gros œuvre est en cours (dalle de la cave)
1958 (novembre) – L’architecte Erasme Schwab transmet de nouveaux plans – Elisabeth Sehning-Lapp dépose une demande de permis de construire – Dessins
1959 (avril) – Le gros œuvre est terminé, les fondations sont en béton, les façades en briques cellulaires, les planchers en béton armé. Les installations sanitaires sont terminées. Le plâtre au rez-de-chaussée et à l’entresol est posé. L’ascenseur n’est pas encore monté
1959 (novembre) – Les travaux sont pratiquement terminés, différents locaux sont déjà exploités
1960 (juin) – Le directeur départemental de la Reconstruction et du logement accorde le permis de construire qui modifie celui du 3 octobre 1956
1960 (novembre) – Certificat du ramoneur. Le bâtiment sis 45, rue du Vieux-Marché-aux-Vins porte actuellement le n° 8 de la rue du Noyer
1961 (décembre) – Le directeur départemental de la Reconstruction et du logement délivre le certificat de conformité - 1962 – Elisabeth Sehning demande l’autorisation de poser une enseigne sur le toit – Photographie – La Police du Bâtiment répond qu’elle contrevient au règlement du 12 avril 1943.
- 1966 – La Police du Bâtiment constate que la Petite Halle aux Poissons a posé sans autorisation une enseigne lumineuse double – Demande – Autorisation
- 1966 – La société civile immobilière Sehning, représentée par Hubert Jund, dépose une demande de permis de construire pour transformer l’entresol (accès direct au sous-sol rue Thomann) sous la direction du technicien Georges Gelb (18, rue Thiergarten) – Dessins – L’entrée projetée évitera que les odeurs du dépôt de poissons n’envahissent la cage d’escalier – Arrêté portant permis de construire – Travaux terminés, novembre 1966
- 1972 – La société Montas demande l’autorisation d’installer un monte-charge pour que la société Gibers S.A. puisse faire descendre ses marchandises dans la cave – L’inspecteur du travail ne formule pas d’objection – Arrêté portant permis de construire – Travaux terminés, le monte-charge est aménagé dans le trottoir de la rue Thomann, juillet 1973.
- 1982 – Le préfet du Bas-Rhin demande au maire un rapport après que Renée Toscani, demeurant à Vendenheim, a sollicité l’autorisation d’exploiter une licence de première catégorie 8, rue du Noyer – L’enquête montre que le public n’aura pas accès aux locaux, les clients emportant les produits achetés dans l’ancienne Boutique du bon poisson. La Police du Bâtiment demande des pièces que l’intéressé promet de transmettre dès qu’il en disposera.
Relevé d’actes
La maison appartient au début du XVII° siècle à Michel Meyer, fils du gourmet Jean Meyer, qui épouse en 1583 Rosine fille de Michel Rœllisch de Kuttolsheim
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 252, n° 54)
1583. Michael Meier Hans Meiers Weinstichers son, J. Rosina Röllisch Michels Zu Kittelßheim tochter. Eingesegnet 3. Septemb. (i 136)
Rosine, veuve de Michel Meyer, se remarie en 1616 avec le marchand Jean Deffner, originaire d’Erlenbach (Grund Erlenbach) en Bavière : mariage, inscription au livre de bourgeoisie le 7 septembre 1615
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 141)
1616. 10. Junÿ. Johann Deffner von grund Erlenbach, Rosina, Michael Mayrs wittib (i 145)
1615, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105), p. 779
Hannß Doffener d. handelsmann von Grund Erlebach In Bayern * khaufft daß Burgerrecht mit beÿstand Peter Bexen deß handelßmanns, Wüll Zum Spiegel dienen Actum den 7. Septembris A° 1615
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 141)
1616. 10. Junÿ. Johann Deffner von grund Erlenbach, Rosina, Michael Mayrs wittib (i 145)
Le marchand de vins Jean Deffner, sa femme Rosine Rolscher ainsi que ses enfants vendent la maison à leur fille et sœur respective Marie Meyer et à son mari le tonnelier Sébastien Eckel
1622 (ut spâ. [viij. octobris]), Chancellerie, vol. 446 f° 383-v
(Inchoat. in Prot. fol. 286 – Protocollat. fol. 492.) Erschienen Hannß Deffner Weinhendler Burger Zu Straßburg, Vnndt Rosina Rolscherin, Vndt Ursula Meÿerin mit beÿstandt Philipps Heÿmen des Küeffers Ihres haußwürths, Item Margredt Meÿerin, Weÿlandt Samuel Ditler des Weißbeckhen nachgelaßene Witwe mit beÿstandt obgemelts Hanß Deffners Ihres stieff vatters Undt Vogts So dann Anna Meÿerin mit beÿstandt hannß Babel Ihres geschwornen Curatoris Vndt Vogts (verkaufft)
Bastian Eckel Khüeffer Vndt burgern Zu Straßburg Vndt Mariæ Meÿerin seiner ehelichen haußfrauwen Ihrem Schwager Vndt Schwestern
Hauß Vndt hoffestatt mit Allen Ihren gebeüwen & gelegen Inn der Statt Straßburg, Vff dem Altten Weinmarckh, Einseit nebent Michel Bischen Witwe, Anderseit neben Jacob Eberhardt, hinden Vff hatt sie einen Vßgang Inn die Rohßengaß, Dauon gnd iiij gld gelts Straßburger Wehrung dem Closter Zu Sanct Marx, Jahrs vff Weÿhenachten, Sunst Ledig Vnnd Eÿgen, Vnd Alles Recht & Also & Vnndt Ist disser Khauff vber obgehördte beschwerdt so die Kheüffere vff sich genommen Zugangen vnndt beschehen für Vnndt Vmb 450 pfund
[in margine :] Erschienen H Samuel Düttler der Specereÿ händler für sich selbsten Vnd alß Vogt Johann Edoms deß hutstaffierers, mit weÿl. Barbaræ Düttlerin, seiner Schwester nunmehr seel. ehelich erziehlter Kinder wie auch alß Vogt Dionÿsÿ, Weÿl. H. Dionÿsÿ Schöpffen seel. Sohns, und im nahmen Fr. Annæ Mariæ Schöpffin H. M. Friderich Katzensteins Pfarrherrs Zu Itenheim eheliche haußfrawen Vnd dann Rosina Schöpffin, Philipß heischen deß Sattlers ehelich haußfraw für sich selbsten mit beÿstandt ersternants ihres Ehevogts, alle alß weÿl. hierinngemelter Margreth Meÿerin seel. Erben, haben in gegensein Sebastian Eckhels deß jüngern Küeffers für sich selbsten, Jacob Eckhels Würths Zum Hirschhorn auch für sich selbsten, Vnd im nahmen Mariæ Eckhelin Michael Pföhlers deß Küeffers ehelicher haußfrauwen, Vnd Johann Strobels deß Küeffers alß Ehevogts Barbaræ Eckhelin, Alle Vier Eckhelische Geschwisterdt, im nahmen hierinngemelts Sebastian Eckhels deß Käuffers (…) vnd die übrige 62. lb 10. ß durch Michael Schwartzen den Kuppfeschmid alß nach inhalt der in der Cancelleÿ Contract Stuben am 24. Julÿ A° 1656. vffgerichteter Verschreibung ietzig possessori hierinn geschrieber Behaußung (…) quittirt, Act. d. 5. Septemb. A° 1659.
Fils de tonnelier, Sébastien Eckel épouse en 1612 Marie Meyer : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Eheberedungs Copeÿ – zwischen dem Ehrsamen und bescheidene Sebastian Eckeln, dem küfer, Jacob Eckels burgers und küfers zu Straßburg ehelichem Sohn, an einem, und dann der Ehren: und Tugendsamen Jungfr. Maria, H. Michael Meÿers, der Weinsticher ietzig. Zunfft meisters ehelicher dochter, and. theils – Absolon Simon Keiserlichen geschwornen Notarium, das er solches ad notam genommen protocollirt und gegenwärtigen brief darüber Verfertiget, Geschehen Donnerstags den 16. tag Monats Aprilis im Jahr 1612.
Mariage, Saint-Thomas (luth. 329-v n° 984)
Sontag den 3. Maÿ. Sebastian Eckle der Küeffer vnndt Maria, Michael Meÿer des vnd. keüffers vffm dem Roßmarck alhier tochter Eingesegnet (i 340)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 130, n° 37) 1612. 12. Maÿ Zu S. Thoma. Sebastian Eckhlin der Kiefer, J. Maria, Michael Meyers Tocht. (i 132)
Marie Meyer meurt en 1654 en délaissant quatre enfants. L’inventaire décrit la maison qui a une issue sur le jardin aux Roses. La masse propre aux héritiers s’élève à 1 421 livres. L’actif de la communauté s’élève à 236 livres, le passif à 1 740 livres.
1654 (6.6.), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 21) n° 14
Inventarium vndt Beschreibung aller Haab vndt Nahrung, so weÿl. die Ehrn: undt viel tugendtsame Fraw Maria Meÿerin, deß Ehren: vndt Vorgeachten herrn Sebastian Eckels, deß Älttern, Küeffers vndt Burgers alhie haußfraw nunmehr seelige, welche Mittwochs den 29.t Martÿ Jüngsthin, Göttlichem willen nach Zeittlichen todts verblichen, nach ihrem aus dießer weldt tödtlichen hinscheÿden Hinder Ihro Verlaßen, Welche durch erst ehrenernannten Ihren hinderlaßenen Wittwer auf freundliches ansuchen erfordern vndt begehren deß Ehrenhafften Mr Sebastian Eckels, deß Jüngern, auch Küeffers vndt Burgers alhie, Mehr deß Ehrenvestn H. Jacob Eckels, würths vndt Gastgebers der Gastherberg Zum Hirtzhorn in d. steinstaßen, ferners die Ehren und tugendsamen frn. Mariæ Eckellin, weÿ: deß Ehrenhafften vnd Achtbahren H. Sebastian Kuglers geweßenen Kupfferschmidts vndt Bürgers alhier seel. hind. laßener Wittwen, mit Hülff vndt beÿsistandts ersternants H Jacob Eckels Ihres bruders. vnd geschwornen vogts, Vndt dann d. auch Ehren: vndt tugendsamen fraun Barbaræ Eckellin deß Ehrenhafften Johann Strobels ebenmäßig Küeffers vndt burgers alhie ehelich hsfr. mit beÿstandt deßelben, aller 4. geschwüsterdt, vnd der ietzabgeleibten fraw seel. mit obernandten Ihren hind.. pliebenen wittwer ehelich erzeügter Kinder vnd ab intestato hind.laßener nechster Erben, geäugt vndt gezeigt – So beschehen auff dienstag den 6.ten Junÿ A° 1654.
Eheberedungs Copeÿ (…) den 16. tag Monats Aprilis im Jahr 1612.
Inn einer alhie Inn der Statt Straßburg auff dem alten Weinmarckt gegen dem Hoheloischen hoff vber gelegenen behaußung, so auch in diße Verlaßenschafft gehörig vndt Hernach beschrieben Ist befund. word. wie volgt
Auff der Andern Bühnen, Auff d. dritten Bühnen, Inn der Cammer A, Inn der Cammer B, Inn der Cammer C, Vor dießen Cammern, Inn der Wohnstuben, Im Contörlein, Inn der Cammer D, Vor dießer Kammer, Inn der Kuchen, Im Keller
Eÿgenthumb vndt Beßerung ane einer Behaußung vndt Brennhütten (th) Item hauß vndt hoffstatt, mit allen and.n Ihren begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden v. gerechtigkeiten, gelegen alhier in d. Statt Straßb. an dem alten weinmarckh geg. dem Hoheloischen hoff vber, j. s. neben weÿl. H. M. Magnj Theodoricj Boschen geweßenen Statt Richters Burgers alhie seel. Erben 2. s neben H. Friderich Stägen Barbierern Burgern alhien hind. mit dem außgang vff die Roßengaßen stoßendt, dauon gibt man Jährlichen vff weÿhenachten 4 fl. geltts Straßb. wehrung, dem Closter Zu St. Marx alhien in hauptg. loßig mit 100. fl. Straßb. w. thun 52. lb 10. ß d. Item 6 lb Zinßt man H Daniel Steinbock würth im Falcken Keller v. E. Ehrs. Groß. Raths alhier altten BeÿsitzerJährlich vff Johis Baptæ seinde in hauptguth abzulößen mit 150. lb d, Mehr 3. lb 15 ß d Zinnßt, gibt man Jährlich vff den j. Martÿ dieboldt Ohlen weÿßbeckh und Burgern alhie, als Michael Schranckenmüllers, auch weÿßbecken v. burgers alhie und geschwornen vogts in hauptguth lößig mit 75. lb, Item 3 lb 2 ß 6 d Zinß gibt man Jährlich vff (-) weÿl. H. dionÿsi Schöpffen Specereÿhändlers Burg. alhie seel. Kinder seÿnd in Hauptguth abzulößen mit 6 lb 10 ß d, Sonsten vber dieße beschwerden freÿ ledig vndt eigen angeschlagen p. 160. lb. Darüber sagt j. t. perg. Kauffbr. mit d. St. Straßb. anhangend. Contract Insigel deßen dat. den 8.t 8.bris A° 1622.. Inhalts, wie g. H. Wittwer diße behaußung von d. ietzabgeleibten seel. mit Erben Käufflich angenommen, sie mit N° 1 Darbeÿ noch 3. altte Pergam. Kauffbr.
(th) Item ein brennhütt, sampt 3.en Kesslen v. allen and.b Zugehörd. gelegen außerhalb d. St. Straßb. vor dem Juden thor Zwischen den Zweÿen waßern geg. d. Schiffmatt vber (…)
Ergäntzung der Erben unverändert. Auß dem vber weÿl. Frn Rosinæ Bulschin der ietz v.storbenen frn Mutter seel. Verlaßenschafft auffgerichteten Theilbuch, It. hatt H Johann Däffner geweßener Weinhändler v. burger alhier d. frn Stieffvatter seel. Ihre legirt
Der Erben unveränderte Nahrung bettreffend, Sa. Haußraths 99, Sa. Silbers 1, Sa. Guldener Ring 8, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 61, Sa. Lehen Matt 1, Sa. Ergäntzung 1247, Summa summarum 1421 lb
Die Theilbahre Verlaßenschafft anlangend, Sa. Haußraths 137, Sa. Werckzeugs wie auch Holtz Reÿff bandt, vnd gemachter Arbeith Zum Küffer handtwerckh gehörig 6, Sa. Silbers 6, Sa. Guldenen Ring 3, Sa. Eigenthums und Beßerung ane einer Behaußung und Brennhütten 80, Sa. Schuldt 2, Summa summarum 236 lb – Schulden 1740., Übertreffen also dis Schulden auß der Theilbaren Verlaßenschafft Zubezahlent, die theilbare Nahrung vmb 1504. lb.
Conclusio finalis Inventarÿ 173 lb
Les héritiers Eckel vendent la maison 690 livres au chaudronnier Michel Schwartz assisté de son beau père Gaspard Dieffenbach
1656 (24. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 518 f° 397-v
(Prot. fol. 77) Erschienen Sebastian Eckhel, der Jünger, Küeffer alhie, Mehr Jacob Eckhel Würth Zum Hirschhorn in der Steinstraßen, Item fr. Maria Eckhelin weÿl. Sebastian Kuglers deß Kupfferschmidts seel. hinderlaßene wittib, mit beÿstand erstermelts Jacob Eckhels, ihres Bruders Und Vogts, Undt dann Barbara Eckhelin, Johann Strobels deß Küeffers alhie eheliche haußfrau mit beÿstand ersternannts ihres Ehevogts, alle Vier Geschwisterdt, mit beÿstandt Sebastian Eckhels, deß ältern Küeffers alhie ihres Vatters
haben in gegensein Michael Schwartzen deß Kupfferschmidts alhie, mit beÿstand Caspar Dieffenbachs ingleichem Kupfferschmidts, seines Stieff Vatters, wie auch H Johann Friderich Medlers deß Notarÿ Und hannß Henrich Kammen deß Sattlers
hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen & alhie an dem alten Weinmarckh gegen dem hohenloischen hoff über, einseit neben weÿl. H Magni Theodorici Boschen geweßenen Statt Richters alhie, nunmehr seel. Erben, anderseit neben H Friderich Stegen dem Barbierern, hinden Vff die Roßengaß, dahien dieße behaußung auch einen außgang hatt, stoßend geleg. Von Welcher Behaußung gehnd Jahrs Vff Weÿhenachten 4. fl. wehr. ablößig mit 100. fl. besagter Wehr. dem groß. gemeinen allmoß. Zu St.Marx, So dann seÿe Sie noch Verhafftet Umb 150. lb. H Daniel Steinbockh alten groß. Rhats Verwanth., Mehr Umb 75. lb weÿl. Michael Schranckenmüllers deß Weißbeckhen seel. Kindern Und dann umb 62. lb 10. ß weÿl. H. Dionÿsÿ Schöpffen deß Specereÿ händlers seel. Kindern, sonsten für freÿ ledig Undt eig. – Umb 350. lb, nach Abzug ab. der obgedachten Beschwärdten so zusammen thun 340. lb. die Er der Käuffer übernohmen
[in margine :] diße 62. lb 10. ß Schöpferische Beschwärdt seind durch den Kaüffern bezahlt, vnd idt serselbe dafür am 5. Sept. A° 1659. quittirt worden wie in weÿl. H Hÿlarÿ Meÿers sel. Regist. de A° 1622. fol. 383. mit mehrerm zu befinden
Fils de chaudronnier, Michel Schwartz épouse en 1653 Susanne Kesselmeyer, fille de sellier
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 245-v n° 7)
1653. Dominica Trinit. Michael Schwartz der Kupfferschmid und burger alhier Michael Schwartzen gewesenen Kupfferschm. und burgers allhier hinderlaßener ehelicher Sohn vnd Jfr. Susanna Samuel Keßellmeÿers gewesenen Sattlers v. burgers allh. eheliche tochter (i 263)
Michel Schwartz hypothèque la maison au profit de la veuve de l’imprimeur Jean Pickel
1664 (17. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 529 f° 590-v
Erschienen Michael Schwartz der Kupfferschmidt
in gegensein Annæ Dorotheæ, weÿl. Johann Pickhels deß Buchtruckhers nunmehr seel. nachgelaßener Wittib mit beÿstand Anthoni Hauckh deß Buchtruckhers ihres Curatoris – schuldig seÿe 50 Pfund pfenning alberait vff Joh. Bapt: dießes Jahrs bahr gelühenen Gelts
Unterpfand sein solle, hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, und Zugehördten alhie uff dem alten Weinmarckh gegen dem Zeißolffischen hauß hinüber, einseit neben Michael Boschen dem Wollenweber et Cons. anderseit neben Rudolph Stegen dem Barbierer, hinden uff die Rosen Gaß, dahin dieße Behaußung auch einen Außgang habe, stoßend gelegen, Von welcher Behaußung gehend iahrts uff Weÿhenachten 4. fl. wehrung ablößig mit 300. fl. besagter wehrung dem großen gemeinen allmosen Zue St. Marx
Le tuteur du chaudronnier Philippe Schwartz assisté de son frère Michel Schwartz chez qui il est en condition loue la maison à l’aubergiste Frédéric Kuhweid
1697 (18.6.), Chambre des Contrats, vol. 569 f° 290
Isaac Jund der Weißbeck alß Vogt Philipß Schwartzen des ledigen Kupfferschmidts mit beÿstand Michael Schwartzen auch Kupfferschmidts, sein Philipßen leiblichen Bruders beÿ deme Er auch in diensten ist
hatt in gegensein Friderich Kuhweid des würths
entlehnt, Eine Behaußung mit allen deren Gebäuen, begriffen und Zugehördten, nichts darvon als eine Cammer im Mittlern stock, hind. auff d. Thomanloch auß sehend, des vogts sohns mobilien darinn zu thun, außgenommen welche gelegen allhier auff dem alten wein marck, einseit neben H. rudolph Stegen dem Barbierer und wundartzt wie auch E:E: kleinen Raths alten Beÿsitzern, anderseit neben H. Michael Boschen E.E. großen Raths alten Beÿsitzer, hind. auff ged. Thomanloch stoßend, auff ein Jahr lang von nechst Künfftig Joh. Bapt: angehend, umb einen Jährlichen zinnß Nemblich Zwölff Pfund d.
Philippe Jacques Schwartz épouse en 1698 Anne Dorothée Hœrter, fille de boulanger : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrenhafft undt Achtbaren Philipp Jacob Schwartzen Leedigen Kupferschmidt Weÿland deß Ehrengachten vndt Vorachtbahren herrn Michael Schwartzen deß Ältern Kupfferschmidts undt burgers Zu Straßburg seeligen hinderlaßenem Eheleiblichem Sohn, alß dem hochzeiter ane einem, So dann der Ehren und Tugendreichen Jungfrawen Annæ Dorotheæ Hördterin weÿland des Ehrengeachten herrn Johann Hördters geweßenen haußfewrers undt burgers Zu gedachtem Straßburg seel. hinderbliebener Eheleiblichen dochter, als der Hochzeiterin am andern theil – Und seind diese ding beschehen vndt Verhandelt in der königlichen freÿen Statt Straßburg Mittwochs den 8. Monaths tag Januarÿ newen Calenders Anno 1698, aber expedirt den 10. Octobris Anno 1711, Elias Winckler, Johann Heinrich Lang
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 63)
den 21. Maÿ A. 1698 copulirt worden Philips Jacob Schwartz lediger Kupferschmidt Michael Schwartzen burgers Vnd Kupferschmidts hinterlaßener ehelicher Sohn vnd Jugfr. Anna Dorothea Johann Hörters schwartzbecken vnd burgers alhie hinterlaßene eheliche tochter [unterzeichnet] Philipp Jacob schwartz als hochzeiter, Anna Dorothea Hoerterin all hohzeiterin (i 64)
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison que son père a léguée à Philippe Schwartz. Les apports du mari s’élèvent à 274 livres, ceux de la femme à 327 livres.
1698 (6.7.), Not. Winckler (Elie, 61 Not 18) n° 13
Inventarium über daßjenige Vermögen, So Meister Philipp Jacob Schwartz der Kupfferschmid und fraw Anna Dorothea gebohrne Hörterin, beede Ehegemächte und burgere zu Straßburg, einander für unverändert in den Ehestand zugebracht, auffgerichtet Anno 1698. – in Ihrer Mittwochs den 21. Monats tag Maÿ Jüngst angetrettenen Ehestand, Krafft auffgerichteter heüraths verschreibung für unverändert Zugebracht (…) Actum Straßburg, in beÿsein H. Isaac Junden, Meelmanns, des Ehemanns noch unentledigten Vogts, und H. Johann Herrmanns weißbeckens, und Fr. Barbara gebohrner Müllerin, der Ehefrawen Stieffvatters und Eheleiblichen Mutter, Mittwochs den 16. Monatgstag Julÿ Neuen Calenders Anno 1698.
In hernach gemelter dem Ehemann für unverändert gehörig, ane dem alten weinmarck gelegenen behaußung, befunden worden wie volgt
Eÿgenthumb ane einer behaußung, So der Ehemann für unverändert in die Ehe gebracht. Item hauß und hoffestatt mit allen deren gebeuen, begriffen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen in d. Statt Straßburg am alten Weinmarck geg. dem etwann so genanten hohenloischen hoff eins: neben H. Magno Dietrich Poschen dem Specierer, anders. neben Herrn Rudolph Stegen barbierer, geschwornen wundtartzten und E E Kleinen Rahs alten beÿsitzern, hinden auf die Rooßengaßen dahien dieße behausung auch einen Außgang hat, stoßend davon gend Jahrs auf weÿhenachten vier gulden Straßburg Wehrung dem Stifft S Marx alhier, in haubtgutt widerlößig mit 100 gulden ermelter Wehrung, sonsten ledig und Eigen, So dem Ehemann von deßen Eltern prælegirt pro 400 pfund pfenning thut über abzug obgemelter beschwerd alhier auß Zu werffen 347 lb. Darüber sagt ein Pergamentin Kauffbrieff mit d. Statt Straßburg anhangendem Contract Insigel verwahrt datirt den 24. Julÿ Anno 1656.
der Ehemann, haußrath 68, Lehr faß 2, Werckzeug wie auch Kupffer gemacht und un außgemachte arbeit 120, Silber geschirr 5, baarschafft 5, behaußung 347, Summa summarum 550 lb – Schulden 275 lb, des Ehemanns Restirend unverändert Vermögen 274 lb
die Ehefrau, haußrath 201, Silber geschirr 8, Guldene Ring 15, baarschafft 102, Summa summarum 327 lb
Philippe Jacques Schwartz hypothèque la maison au profit de son frère Michel Schwartz
1699 (6.7.), Chambre des Contrats, vol. 571 f° 362-v
Philipp Jacob Schwartz, der Kupfferschmid
in gegensein Michael Schwartzen deß Kupfferschmids, seinen leiblichen bruder schuldig seÿe 50 pfund
unterpfand, Eine behaußung und hoffstatt, mit allen deren Gebaüen, Recht. und zugehördt. allhier am alt. weinmarckt einseit neben H. Michael Bosch Exsenat. and.seit neben H. Joh: Rudolph Steeg, den barbierer und EE. Kl. Rath alt. beÿsitzer, hind. auff das thomanloch stoßend geleg.
Anne Marie Schwartz femme du sellier Jean Philippe Heusch donne quittance à son frère Philippe Jacques Schwartz de 50 livres portées au registre de partage dressé en 1697.
1699 (6.7.), Chambre des Contrats, vol. 571 f° 363
Erschienen Anna Maria gebohrne Schwartzin Johann Philipp Heuschen, des Sattlers Eheliche haußfrau, mit beÿstand deßelben
hatt in gegensein Philipp Jacob Schwartzen deß Kupfferschmids Ihres leiblichen Bruders
angezeigt und bekandt demnach Er Philipp Jacob Ihro Annæ Mariæ vermög Ihres Vätterlich. durch H. Eliam Winckler Notarium A° 1697 auffgerichteten theÿl Registerleins fol. 22-a 50 pfund d. prælegat, so derselbe beÿ annehmung seiner am alt. weinmarckt zwischen H. Michael Boschen Exsenat. und H. Joh: Rudolph Steegen dem barbierer gelegenen behaußung, darab zu bezahlen übernomm. auffrichtig vnd redlich schuldig, So habe nunmehr Er Peter Jacob solche 50 pfund abgestattet (…)
Philippe Jacques Schwartz et Anne Dorothée Hœrter hypothèquent la maison au profit des enfants mineurs du batelier Philippe Helck
1707 (17.1.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 43
Philipp Jacob Schwartz Kupferschmidt Anna Dorothea geb. Härterin
in gegensein Joh: Herrmanns Weißbeckens alß vogts weÿl. Philipp Helcks schiffmanns 2 KK – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, ihre behaußung ahm alten Weinmarckt, einseit neben H Rudolph Steeg anderseit neben frid: Boch hinten auffs Thomanloch
Philippe Jacques Schwartz meurt en 1711 en délaissant quatre enfants. L’inventaire est dressé dans sa maison sise devant la Halle au lieu-dit am Bubeneck. La masse propre à la veuve s’élève à 218 livres, celle des héritiers à 1 084 livres. L’actif de la communauté s’élève à 504 livres et le passif à 1 473 livres
1711 (23. Xbris), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 29) n° 997
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab undt Nahrung, so Weÿl. der Ehrenhafft undt achtbahre H. Philipp Jacob Schwartz geweßene Kupfferschmidt und fastenspeishändler auch burger allhier zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem d. 11. 7.bris instehenden 1711. Jahrs aus dieser welt genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Ehren undt Wohlvorgeachten herrn Joh: Sebastian Otten Rothgerber vndt lederbereithers auch burgers allhier als geordnet undt geschworenen Vogts Mariæ Magdalenæ, Annæ Mariæ, Michaels undt Susannæ Salomeæ, deß abgeleibten seel. mit hernach gemelter seiner hinterbliebenen Wittib Ehelich erzeugter Kinder undt ab intestato nachgelaßener Erben fleißig inventirt undt ersucht durch die Ehren und tugendsahme Fraw Annam Dorotheam gebohrne Härterin die hinterbliebene Wittib beÿständlich deß Ehren undt Vorachtbahren H. Joh: Michael Goscheret fastenspeishändlers undt burgers allhier Ihres geschwornen Vogts – So beschehen allhier in der königlichen freÿen St. Str. Montags d. 23.ten Decembris Anno 1711.
In einer allhier Zue Straßburg beÿ der Schindbrucken ane dem bubeneck gelegenen undt in dise Verlaßenschafft Eigenthümlich gehörigen behaußung sich volgender maßen befunden
In der Obern Cammer, Im undern Stübel, In der Cammer am Staaden
(f° 6) Eÿgenthumb ane einer behaußung v. Gädlein.
(T.) Eine behaußung beÿ der Schindbruck am bubeneck (…)
Item ein Gädlein mit allen Zugehörden Rechten undt Gerechtigkeiten allhier am Bubeneck beÿm Spanbeth (…)
Ergäntzung der Wittib abgegangen unveränderten Guths. Inhalt Inventarÿ über beeder gewesener Eheleuthe in den Ehestand gebrachte Nahrung durch Weÿl. H. Eliam Wincklern Notm. Publ. in A° 1698 gefertiget
(f° 10) Series Rubricarum hujus Jnventarÿ. Der Wittib Nahrung betreffend, Sa. haußraths 29, Sa. Silbers 2, Sa. Goldener ring 5, Sa. Ergäntzung 11, Sa. Activ Schuld 70, Summa summarum 218 lb
Der Erben Vermögen belangend, Sa. haußraths 11, Sa. Silbers 16 ß, Sa. Ergäntzungs rest 1142, Summa summarum 1154 lb – Schuld 70, Compensando verbleibt 1084 lb
Theilbahr Guth belangendt, Sa. haußraths 25, Sa. Brandenwein v wahren 14, Sa. Silbers 2, Sa. Haußes v. gädleins 441, Sa. Activ Schulden 21, Summa summarum 504 lb – Schulden 1473, In Compensation Theilbar Passiv onus 969 lb
Copia der Eheberedung (…) Mittwochs den 8. Monaths tag Januarÿ newen Calenders Anno 1698, aber expedirt den 10. Octobris Anno 1711, Elias Winckler, Johann Heinrich Lang
Anne Barbe Hœrter se remarie en 1713 avec le boucher Jean Feigelmann, originaire de Geislingen près d’Ulm (Geislingen an der Steige)
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 3, n° VII)
1713. Festo Trinit. et Dominica I. post Trinit. proclamati sunt. Johannes Feigelmann der ledige Metzger von Geÿßling. Ulmischer Herrschafft M. Johann Christoph Feigelmann deß Metzgers und Burgers Zu Geÿßling. ehl. Sohn, und Fr. Anna Dorothea weÿl. Philipp Jacob Schwartz gewesenen Krempen und burgers allhier nachgelaßene Wittib. Copulirt sunt Mittw. d. 21. Junÿ [unterzeichnet] Johannes uelmann aht hoch Zeit, Anna dorothea schwartzin hochzeiren (i 5)
Philippe Jacques Schwartz vend la maison 1 250 livres au chaudronnier Frédéric Barbenès et à sa femme Anne Barbe Geiler
1709 (31.1.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 50
(1250) Philipp Jacob Schwartz Kupferschmidt
in gegensein Friedrich Barbenes Kupferschmidts und Annæ Barb: geb. Geilerin
hauß u. hoffstatt mit allen deren Gebäuen, begriffen, rechten und zugehörden ahm alten Weinmarckt, einseit neben J Rudolph Steeg Chir: anderseit neben frid: Boch weinhändler hinten auf die Roßengaß dahien Sie auch einen außgang hat – um 50, 100, 100 und 100 pfund verhafftet, geschehen um 900 pfund
Fils d’un employé à la Halle, Frédéric Barbenes épouse en 1707 Anne Barbe Geiler, fille de marchand de vins : contrat de mariage, célébration
1707 (3.3.), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 39) n° 169
Eheberedung – zwischen dem Wohl Ehrenthafften, achtbaren und bescheidenen herrn Johann Friderich Barbenes dem Ledigen Kupfferschmidt Von Straßburg gebürtig, daß Wohl Ehrenthafften und Vorachtbaren Herrn Johann Michael Barbenes Wohlbestellten Kauffhauß bedienten mit weÿl. der Viel Ehren und Tugendreichen Frauen Ursula gebohrnen Dieterich ehelich erzeugtem sohn alß dem Bräutigamb ahne Einem
So dann der Ehren und tugendbegabten Jungfrawen Anna Barbara Gailerin, des Wohl Ehrsamen und Vorachtbaren herrn Stephan Gailers Weinhändlers und Burgers alhier mit der Viel Ehren und tugendsammen Frawen Barbara gebohrner Hügelin ehelich erzeugten Tochter alß der Jungfrau Hochzeiterin am andern theil
Donnerstag den 3.ten Martÿ Anno 1707 [unterzeichnet] Johann Fridrich Barbennes als hochzeiter, Anna Barbara geÿlerin Als hochzeiterin
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 2)
1707. Heut dato d. 9. Februarÿ haben sich Christlich copuliren vnd Ehelich einsegnen laßen Johann Friderich Barbenes der ledige Kupferschmidt H Johann Michael Barbenes burgers vnd bedienten im Kauffhauß Ehelicher Sohn Vnd Jungfr. Anna Barbara H. Stephan Gaÿlers Burgers Vnd Weinhändlers Eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann Friderich Barbenes als hochzeiter, anna barbara geÿlerin Als hochzeitherin (i 4)
Les chaudronniers Jean Christian et Jean Frédéric Barbenès protestent en 1709 devant les Quinze que le repas commun pris entre chaudronniers leur revient à plus de sept livres.
Jean Frédéric Barbenès hypothèque la maison au profit de François Œsinger, greffier à la Chambre des Contrats
1723 (19.10.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 534
Johann Friedrich Barbenes der Kupfferschmidt
in gegensein herrn francisci ößingers U.J. Doctorantj et C. Contractuum Actuarÿ – schuldig seÿe 50 pfund
unterpfand, hauß und hoffstatt cum appertinentis allhier ahm alten weinmarckt, einseit neben H. Johann Friedrich weÿgen Chirurgo Ehevögt. weis anderseit neben Friedrich Boch Weinhändler hinten auff die Roosengaß allwo ged. hauß einen außgang hat
Jean Frédéric Barbenès meurt en février 1735 en délaissant deux fils. Les experts estiment la maison 650 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 2 954 livres, celle des héritiers à 71 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 137 livres et le passif à 2 981 livres.
1735 (31.3.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 28) n° 928 (883)
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung vndt Güthere, liegender vnd vahrender, Verändert: vndt Unveränderter Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿland der Ehren und vorachtbahre Herr Johann Friderich Barbenes der geweßene Kupferschmid vndt burger allhier Zue Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 22.ten Februarÿ dießes Innstehenden 1735. Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt genommenem tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen, welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren h. Johann Adam Bußler Schuemacher vnd burgers allhier, als geordnet und geschworenen Vogts Johannis Barbenes, So H. Johann Friderich Barbeneßen, leedigen Weißbeckhen so Majorennis, beede des abgeleibten seel. mit der Ehren vnd tugendsahmen frauen Annæ Barbaræ gebohrner Gäilerin der hinterbliebenen Wittib Ehelich erzeugte Kinder vnd ab intestato Verlaßene rechtsmäßige Erben fleißig inventirt vnd ersucht durch Sie die erstbemelte Wittib beÿständlich H. Johann Geörg Gäiler Nagelschmidts und burgers dahier Ihres geschwornen Curatoris – Actum Straßburg Donnerstag den 31.ten Martÿ A° 1735.
In einer allhier Zu Straßburg ane dem alten weinmarckt gelegenen vnd eÿgenthümblich hiehero gehörigen behaußung sich befunden als Volgt.
Ane Höltzen und Schreinwerckh. In der Soldaten Cammer, In der Obern Vordern Cammer, Vor dießer Cammer, In der Wohnstub, In der Kuchen, Im Keller
Eÿgenthumb ahne einer behausung. (T.) Nemblichen eine behausung und hoffstatt sampt allen deren gebäuden begriffen, weithen, zugehörden vnd Gerechtigkeiten allhier zu Straßburg, einseith neben weÿlandt H. Johann Friderich Buchen deß geweßenen Kiefers seel. Erben, anderseith neben H. Joh: Friderich Weÿhen dem Chirurgo hinden auf das thomanloch stoßend gelegen, so gegen Jeeder männiglich freÿ, leedig vnd eigen und ist solche behaußung durch (die Werckmeistere) vermög einer zu mein des Notarÿ Concept de dato 17. Martÿ 1735. abgewürdiget worden pro 650. lb. Darüber meldet ein in allhießiger Cancelleÿ Contract stub gefertigter Pergamentener Kauffbrieff de dato 31. Januarÿ 1709. mit dero anhagendem Innsiegel Verwahrt.
Ergäntzung der Wittib abgangenen unveränderten Guts. Vermög Inventarÿ Vber beeder Im leben geweßener Ehepersohnen einander In den Ehestand zugebrachte Nahrungen in Anno 1707. durch weÿland H. Notm. Johann Adam Ößingern auffgerichtet
Series Rubricarum. der Wittib Vermögen, Sa. haußraths 42, Sa. Leeren vaß 16, Sa. Silbers 4, Sa. Goldener ring 2, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 55, Sa. Schuld 81, Sa. Ergäntzung (2778, Abgang 32, restirt) 2746, Summa summarum 2954 lb
Der Kinder und Erben anerstorben Vätterlich Guth, Sa. haußraths 28, Sa. Werckzeugs wie auch außgearbeit Kupffer, Möß und bleÿ Zum Kupfferschmid handwerck gehörig, 2, Sa. Ergäntzung (128, Abzug 1, Remanet) 127 lb, Summa summarum 159 lb – Schulden 87, Nach deren Abzug 71 lb
Die Theilbahre Verlaßenschafft betreffend, Sa. haußraths 84, Sa. Lehrer Vaß 5 ß, Sa. Werckzeug wie auch außarbeiten Kupffers 106, Sa. Silbers 2, Sa. baarschafft 54, Sa. Eigenthumbs einer behaußung 650, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1192, Sa. Schulden 40, Summa summarum 2137 lb – Schulden 2981, In Compensatione, passiv onus 844 lb
Conclusio finalis et Stall summa Inventarÿ 2181 lb
Copia der Eheberedung (…) Donnerstags den 3. Martÿ 1707, Johann Adam Ößinger
Copia Testamenti – 1729 (…) auf Montag den 11. tag es Monats Julii vormittag Zwischen acht: und Neun Uhren in einer allhier zu Straßburg ane dem alten Weinmarckt gelegenen und beeden hernach gemeldten Codicillirenden Eheleuthen eigenthümlich zuständigen behaußung deren Obern wohnstuben mit denen Fenstern auf die Gaß außsehend, (…) persönlich kommen und erschienen der Ehren und Wohlvorgeachten Meister Johann Friderich Barbenes der Kupfferschmid und beneben Ihme die Ehren und tugendsahme Frau Anna Barbara Barbeneßin gebohrne Geÿlerin, beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg, so viel den Mann betrifft, gesunden, gehenden und stehenden, Sie die Frau aber Krancken und schwachen leibes auf einem bette liegend – Johannes Lobstein Notarius juratus
– Abschatzung dem. 17. Martÿ 1735. Auff egehren weilandt deß Wohll Acht bahren und bescheitenen Meister Johann frittrich Barbines deß geweßenen Kupffer Schmidts seel. hinderlaßenen Frau wittib und Erben, ist eine behausung allhier inn der Statt Straßburg auff dem Alten wein Marck gelegen, ein seits Neben H. Johann fritteridh bochen, hinderlaßener Erben, ander seits Neben Hn Johann fritterich weÿ, hinden auff daß thommen Loch stoßend, welche behausung Stuben, Kuchen, hauß Ehren, under dem tach treÿ Cammern eine dar Von die Soldaten Cammer unden auff dem botten daß hauß Ehren auch Zum theill ein Stuck gewölbter und getrëmbter Keller sambt aller gerechtigkeit Keidt, wie solches durch der Statt Straßburg geschworne werckheüthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wierdt Vor und Umb Ein Dausent und dreü Hundert Gulten. Bezeichnuß durch der Statt Straßburg geschworene wërckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs
Anne Barbe Geiler meurt en janvier 1739. Les experts estiment la maison 800 livres. La succession s’élève à 1 942 livres
1739 (19.1.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 38) n° 1145 (1100)
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, So weÿl. die Ehren undt tugendsahme Frau Anna Barbara Barbeneßin gebohrne Geÿlerin, Weÿl. H. Johann Friedrich Barbeness geweßenen Kupfferschmid und burgers alhier Zu Straßburg seel. nachgelaßene Wittib nunmehro auch seel. nach ihrem den 7.ten Jan. dießes eingetrettenen 1739.ten Jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichen Hintritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren H. Johann Friderich Barbeneß Weißbecken und burgers allhier und H. Johannes Barbeness Philosophiæ studiosi mit assistentz Mstr Johann Philipp Barbeneß des Schwartzbecken seines annoch ohnentledigten Vogts, beede der abgeleibten seel. mit vorermeltem ihrem auch seel. Ehemann ehelich erzeugte Söhne und ab intestato Verlaßene rechtsmäßige Erben fleißig inventirt und ersucht – Actum Straßburg in fernerer Gegenwarth Hn Johann Geörg Geÿlern Nagelschmuds und burgers alhier als dießeitig. nächsten Anverwanthen Montags d. 19. Jan. 1739.
Copia auffgerichteten Disposition inter Liberos
In einer allhier Zu Straßburg ane dem alten Weinmarckt gelegenen vnd eigenthümb. hiehero gehörigen behaußung sich befunden wie folgt
Eÿgenthumb ahne einer behausung. Eine behausung vnd hoffstatt sampt allen deren begriffen, weiten, rechten, Zugehörden vnd Gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg auff dem alten weinmarck, eins. neben weÿlandt Weÿhen dem Chirurgo, and. neben H. Joh. Friderich Bochen des weinhändlers Erben, vnd& hint. auf das thomanloch stoßend gelegen, so gegen Jeeder männiglichen freÿ, leedig vnd Eigen, vnd ist solche behaußung durch (die Werckmeistere) vermög einer zu mein des Notarÿ Concept gelüferten schriftlichen Abschatzung de dato 15. Jun. 1739. æstimirt worden pro 800. lb. Hierüber meldet ein in allh. C. C. stub gefertigter Perg. Kauff. de dato 31. Januarÿ 1709. mit dero anhagendem Innsiegel Verwarth.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 176, Sa. leeren Vaß 11, Sa. Silbers 6, Sa. Goldenen ring 2, Sa. baarschafft 4, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 80, Sa. Eÿgenthumbs ane einer behausung 800, Sa. Schulden 136, Summa summarum 1942 lb
Abschatzung dem: 15: Jener: 1739. Auff begehren weilandt der Viell Ehr und tugendsamen frau Anna Barbra Barbinëßin gebohrne geillerin seel: hindter Laßënen Erben ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg auf dem alten wein Marck gelëgen, ein seits Neben: N N: weillen andterseits an die Pochißschen Erben hindten auff daß thomma Loch Stoßent welche behaußung unden die Kupffer schmidts wërckstatt mit einer Eß schmahlen ein gang hindten daß hauß Ehren undt einen auß gang in daß thomäloch, oben ihm Ersten stock Zweÿ stuben Zweÿ Kuchell und hauß Ehren, ihm Zweÿten Stock ein stübell zweÿ Cammren und hauß Ehren worinn der herdt und waßerstein soltaten Cammer halb gewölbter und getrëmbter Keller oben einen alten schlëgten tachstull daß tach halber mit holl und breidt Ziglen belëgt q. sambt aller gerëchtig Keidt wie solches durch der Statt Straßburg geschwornen wërck Meistern sich in der besichtigung befunden und Jetzigem Preiß nach angeschlagen wird Vor und Umb Ein Tausent und Sechs Hundert Gulten. bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërck Meisteren [unterzeichnet] Johann Peter Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs
Les deux fils Barbenès vendent la maison 1 400 livres au chaudronnier Abraham Reumann et à sa femme Elisabeth Christ
1739 (21.5.), Chambre des Contrats, vol. 613 f° 247
Johann Friedrich Barbenes der weißbeck, Johannes Barbenes studiosus Philosophiæ mit assistentz seines vogts Johann Philipp Barbenes des haußfeurers
in gegensein Abraham Reumann des Kupfferschmidts und Elisabethæ geb. Christin als letzt und meistbietenden
Eine behausung und hoffstatt auch hindergebäu mit allen übrigen deren gebäu, begriffen, weithen, Zugehörden und gerechtigkeiten auff dem alten weinmarckt einseit neben H. Josias Weigen des Chirurgi, anderseit neben weÿl. Johann Friedrich Boch des weinhändlers erben, hinten auff das Thomanloch oder die Roßengaß und einen ausgang dahin habend – als ein von ihrem vatter seel. weÿl. Johann Friedrich Barbenes dem kupfferschmidt ererbtes guth – 1400 pfund
Les acquéreurs hypothèquent le même jour la maison au profit du capitaine des portes à la Citadelle Jean Charles Escalier et à sa femme Catherine Elisabeth Marguerite Meyer
1739 (21.5.), Chambre des Contrats, vol. 613 f° 248
Abraham Reumann der Kupfferschmidts und Elisabetha geb. Christin mit beÿstand H. Rathh. Merckel und H. Hammerer beede EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein H. Jean Charles Escalier ayde major Capitaine des Portes in hiesiger Citadellle und Fr. Catharinæ Elisabethæ Magdalenæ geb. Meyerin – schuldig seÿen 650 pfund zu bezalung des kauffschillings hiernach beschriebener behausung
unterpfand, Eine behausung und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehör und gerechtigkeiten am alten weinmarckt , einseit neben H. Josias Weigen des Chirurgi, anderseit neben weÿl. Johann Friedrich Boch des weinhändlers erben, hinten auff das Thomanloch oder die Roßengaß und einen ausgang dahin habend – als ein am heutigen tags erkaufftes guth
Fils du revendeur luthérien Jean Reumann, Abraham Reumann épouse en 1735 Hélène Elisabeth Christ, fille d’un cuisinier au service de l’électeur de Mayence : contrat de mariage, célébration
1735 (31.10.), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 40)
Heuraths Abrede Zwischen Hn Abraham Reumann, dem Ledigen Kupfferschmidt undt burgern allhier ahne einem So dann
Jungfr. Helenæ Elisabethæ Christin weÿl. Hn Herrman Christen gewesten Koch beÿ Ihro Churfürstl. durchl. Zu Maÿntz seel. nachgelaßener ehelichen Tochter alß der Hochzeiterin am andern theil
Actum Straßburg Montags den 31.ten des Monats Octobris A° Dn 1735 [unterzeichnet] Abraham Reÿmann als hoch zeitter, + der Hochzeiterin handzeichen
Mariage, Saint-Louis (cath. p. 69)
Anno Domini 1735. die 20. Novembris (…) sacro matrimonii vinculo conjuncti sunt Abraham Reuman filius legitimus joannis Reuman et annæ felicitatis Zenglerin conjugum defunctorum, faber ærarii Et helena elisabetha Christin filia legitima defunctorum hermanni Christ et mariæ magdalenæ Hammerschlagin ambo ex hac parochia (signé) Abraham Reumann, + signum sponsæ (i 37)
Abraham Reumann s’adresse aux Quinze pour pouvoir devenir maître. Il a déjà fait la même demande en 1717 mais est ensuite entré au service du Roi dans le régiment Royal Artillerie. Les représentants des chaudronniers déclarent qu’il a fait son compagnonnage et ses années d’épreuve dans las règles mais qu’il ne s’est pas fait inscrire et ne peuvent accorder de dispense dans ce cas. Les Quinze accordent la dispense contre défraiement et paiement de 3 livres.
1735, Protocole des Quinze (2 R 143)
Abraham Reimann Ca. E. E. Handwerck der Kupfferschmid
(p. 408) Sambstag d. 24. Sept. 1735. Moss nôe. Abraham Reimanns ledig. b. und Kupfferschmidts Ca. E. E. Handwerck der Kupfferschmid prod. Mem. mit beÿlagen A. B. C. et D. Christ. Citatus setzt des Gegners begehren Zu Mghh. Erk. Ober Handwerckhh.
(p. 420) Sambstag d. 1. 8.bris 1735. – Abraham Reimann Ca. E. E. Handwerck der Kupfferschmid
Obere Handwerckh herren laßen per Eundem [Secretarium] Referiren, daß Abraham Reÿmann der ledige burger und Kupfferschmid Contra E. E. Handwercks der allhießigen Kupfferschmid den 24. 7.bris jüngst ein Unterth. Memoriale sambt beÿlagen sub Lit. A. B. C. et D. producirt, darinnen er gehorsambst vortragt, Mgh werden aus der Beÿlag Lit. A /:so ein beÿ ged. Handw. den 19. Sept. jüngst ergangene bescheid:/ ersehen wie er an dieße hohe Gerichtsstell Verwießen worden, Mghh. dispensation Zu dem Meisterrecht Underthg. Zu erbitten Es weißet [aus] der Beÿlag Lit. B. daß er wegen eben dießer begeh[ren] den 13. febr. 1717. von ged. E. Handwerck schon damahlen au[ß] Mghh. remittirt worden, Er seÿe aber zu selbiger Zeit [in] Königl. dienst getretten und habe nach beÿlag Lit C. Z[-] (p. 421) Jahr lang dem König und. dem Regiment Royal Artillerie gedienet, mit demuthiger bitt, Mgh. gnädigss geruhen wolten dispendando Ihme Supplicanten gedachtes Meisterrecht gedeÿen laßen, Gedachte E. Handwerckh habe sie Sach Zu Mghh. Erkandtnuß gesetzt.
Auff geschehene Weißung habe der Implorant sein petito Widerhohlet, Worauff nomine der Imploraten Friderich Dürrbach und Christian Zauß geantwortet, Gegner habe sich wohl auffgeführt und seine Wanderschafft, sambt denen Muthjahren ehrlich und Redlich außgestanden, außer daß er sich Zu der Muthzeit nicht habe einschreiben laßen, nach jnhaltt der Articul, wieder welche Sie, die Meister nicht dispensiren Könten, sonsten hätten sie wieder Ihne nichts einzuwenden.
Auff seiten der Hh. Depp. Vermeine man daß wegen nicht geschehenen Einschreibens beÿ dem Imploranten dahien Zu dispensiren, daß [Er s]ich annoch gegen erlag der gebühr einschreiben laßen solle, selbiger aber auch hernach gleich wieder auszuthun, nachgehends zu dem Meister Recht gegen erlag der uncosten und 3. lb pro dispensatione zu admittiren seÿe.
Die Genehmhaltung Zu Mgghh. stellend. Erkand, bedacht gefolgt.
Abraham Reumann et Elisabeth Christ hypothèquent la maison au profit du remueur de grains David Modelmeyer et de Marguerite Käffer
1741 (24.1.), Chambre des Contrats, vol. 615 f° 30
Abraham Reÿmann der kupfferschmidt und Elisabetha geb. Christin mit beÿstand H. Loger und H. Hanung beede E. E. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein David Modelmeÿer des kornwerffers und Margarethæ geb. Käfferin – schuldig seÿen 25 pfund
unterpfand, eine behausung und hoffstatt auch hindergebäuden mit allen übrigen derselben gebäu, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten auff dem alten weinmarckt einseit neben den Weigerischen erben, anderseit neben weÿl. Johann Friedrich Boch des weinhändlers erben, hinten auff das Thomanloch und einen eingang dahin habend – als ein am 20. Maÿ 1736 erkaufftes guth
Abraham Reumann et Elisabeth Christ hypothèquent la maison au profit de l’assesseur au Grand sénat Jean Sébastien Gambs
1747 (26.1.), Chambre des Contrats, vol. 621 f° 54
Abraham Reumann der kupfferschmidt und Elisabetha geb. Christin mit beÿstand H. Rathh. Wild und H. Lt. Schübler beede E. E. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein H. Lt. Johann Sebastian Gambs E.E. großen Raths alten beÿsitzers – schuldig seÿen, 100 lb
unterpfand, eine behausung und hoffstatt am alten Weinmarckt einseit neben den Bochischen erben, anderseit neben N Huck dem wirth, hinten auff das Thoman loch oder die Roßengaß – als ein am 21. Maÿ 1739 erkaufftes guth
Abraham Reumann et Elisabeth Christ hypothèquent la maison au profit de la masse des créanciers Kückh
1755 (6.10.),Chambre des Contrats, vol. 629 f° 307
Abraham Reumann der kupfferschmitt und Elisabetha geb. Christin mit beÿstand H. Rathh. Melßheim und H. Rathh. Schneegans E. E Kleinen Raths beÿsitzers
H. Andreas Divoux des handelsmanns als syndici der Kückhischen massæ – schuldig seÿen 152 gulden
unterpfand, eine behausung cum appertinentis auf dem alten Weinmarckt, anderseit neben Daniel Boch dem kieffer, anderseit neben Joseph Stephan dem kieffer, hinten auff das Thomanloch
Abraham Reumann et Elisabeth Christ demandent leur admission à l’hôpital. Les Conseillers et les Vingt-et-Un émettent un avis favorable
1763, Conseillers et XXI (1 R 246)
Abraham Reÿmann der burger und Kupfferschmid und deßen Ehefrau Helena Elisabetha geb. Christin werden lebtägig in den Spithal recipirt. 157.
(p. 157) Montags den 8.ten Augusti 1763. – Claus nê Abraham Reÿmann des burgers und Kupfferschmids allhier und deßen Ehefrauen Helena Elisabetha gebohrne Christin, prod. unterth. Memoriale und bitten sambt beÿl. sub lit. A biß E inclusive p° gnädige reception in den Hospithal.
Nach angehörtem voto des H. Syndici Regii in welchen hochderselbe auff die gebettene wilfahrung angetragen. Wurde auff hohen anspruch des H. Prætori Regii de Regemorte und des auff dem obern banck Vorsitzenden H. Ammeister Richshoffers Vermittelst gehaltener Umbfrag unanimiter Erkandt worden, Implorirende Eheleuthe p° gebettener auffnahm in den mehrern Hospithal an die hochansehnl. Hh. Pflegern daselbst umb gegen einbringung ihres sowohl gegenwärtige als etwa in Zukunfft überkommenden Vermögens alda auffgenommen und lebtägig verpflegt werden verwießen.
Elisabeth Christ meurt comme pauvre pensionnaire à l’hôpital le 22 novembre 1766
Sépulture, Hôpital civil (cath. p. 147)
Anno Domini 1766 die 22 Novembris mortua est Helena Elisabetha Christin pauper beneficiata hujas Abrahami Raÿman civis et fabri ærarii pariterque pauper beneficiati uxor, sacramentis pœnitentiæ, Eucharistiæ, et extremæ unctionis rité munita, sepultaque est ad Sanctum urbanum (i 121)
Abraham Reumann meurt comme pauvre pensionnaire à l’hôpital trois semaines plus tard le 14 décembre 1766
Sépulture, Hôpital civil (cath. p. 148)
Anno Domini 1766 die 14 Decembris mortuus est Abrahamus Raÿman civis et pauper Beneficiatus professionis suæ faber ærarius, sacramentis pœnitentiæ, Eucharistiæ, et extremæ unctionis rité munitus, sepultusque est ad Sanctum urbanum (i 122)
Pierre Jœrges acquiert la maison par adjudication judiciaire le 31 décembre 1760 (voir la référence aux inventaires ultérieurs).
Originaire de Bommersheim dans le Taunus, Jean Pierre Jœrges épouse en 1732 Anne Catherine Burger, fille de pêcheur récemment convertie, veuve du taillandier Jean Georges Bauer avec lequel elle s’est mariée en 1724.
1724, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 12) n° 433
Johann Georg Bauer, ledigen Waffenschmidts
und Jungfrauen Annä Catharinä Burgerin
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 105-v, n° 18)
1724. Domin: V. et VI. Trinit. seindt außgeruffen Vndt Mittwochs darauff als den 26. Julÿ Ehelich eingesegnet worden Johann Georg Bauer der ledige Waffenschmidt vndt burger allhier vnd gewesenen Johann Jacob Bauers, burgers vndt Waffenschmidts allhier Nachgel. Ehel. Sohn, Vndt Jungfr. Anna Catharina Burgerin, Johann Philipp Burgers, burger vndt Fischers allhier Ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Georg baur als hochzeiter, Anna Catharina als hochzeiterin Burgerin (i 108)
La conversion d’Anne Catherine Burger veuve Baur est portée à la fois dans le registre des Jésuites et dans celui du Convent ecclésiastique
Conversions par les Jésuites (1 AST 305, p. 36) Anna Catharina Baurin, 1732 februarÿ 21
Répertoire du Convent ecclésiastique (cote 1 AST 89) n° 240. Baurin geb. Burgerin, Katharina, Johann Georg Bauren, eines Waffenschmiedes Witwe.
Contrat de mariage et célébration
1732 (10.1.), Not. Rith (6 E 41, 951)
Eheberedung – erschienen Johann Peter Jörges der ledige und Volljährige Waffenschmitt, Johann adam Jörges und frawen Susannæ gebohrner schützin beder verburgerter eheleuthen zu Bommersh. Maintzischer Herrschafft eheleiblicher sohn, alß hochzeiter ah einem, mit beÿstand Antoni Joseph Fackhen des burgers und allhießiger Statt Pfenningthurns geordneten dreÿer Knechts
so dann die Viel ehrn und tugendsambe fraw Anna Catharina gebohrner burgerin, weÿl. Johann Geörg Bauren des gewesten burgers und auch waffenschmidts hieselbsten nach todt hinterlaßene wittib als Hochzeiterin Andern Theils unter assistentz und beÿstand Mstr Johann Adam Strobels des Mehlmanns und auch burgers allhier, so ahne vogts statt hierzu erbetten
So geschehen Straßburg den 10. Januarÿ Im Jahr 1732 [unterzeichnet] beken ich Johannß Peter Jörges als hochzeiter, anna Catharina baurin gebohrne burgerin hochzeiterin
Mariage, Saint-Marc (cath. p. 56)
Hodie 24 mensis Aprilis anni 1732 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti sunt Joannes Petrus Jörges, faber ferramentarius, Adolescens legitimi Thori filius oriundus ex Pago Bommersheim prope francofurtum ad mœnum a quatuor annis in nostra Parochia Commorans, et Anna Catharina Burgerin, defuncti Joannis Georgii Baur fabri ferramentarii Civis Argent. vidua neoconversa in hac parochia Commorans (signé) Johanß Peter Jörges, Ana catrina Baurin (i 31)
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison proche de la porte de Spire. Les apports du mari s’élèvent à 39 livres, ceux de la femme à 284 livres dont 25 à remettre à sa fille en premières noces.
1732 (14.6.), Not. Rith (6 E 41, 951)
Invent: und beschreibung aller der Jenigen haab und nahrung, so der ehrsahmb und bescheidene Mr Johann Peter Jörgers der Waffenschmitt und Fraw Anna Catharina gebohrne Burgerin bede Verburgerte eheleuth einander für ohnverändert in den Ehestandt zu gebracht- So beschehen Straßb. den 14.ten Junÿ 1732.
In einer allhier Zu Straßburg auffm graben beÿm Speÿer thor gelegener behaußung befunden worden
In der Wohnstub, In der Stub Cammer
Summa summarum der ehefrauen gantzer eingebrachter nahrung alß ohne haußrath 284 lb. Hievor gehet ab waß Mariæ Salomeæ dero Töchtelein Künfftig zu lüffern (…) 25. lb – Haussteur 1 lb
Nun folget auch des ehemanns Zugebrachte nahrung, Sa. Haußraths 31, silbers 7, Summa summarum 39 lb
Jean Pierre Jœrges acquiert le droit de bourgeoisie le 5 mai 1732
1732, 4° Livre de bourgeoisie f° 985
Johann Peter Jörgers d waffenschmidt von Bommersheim geb. erhalt d. b. von seiner ehefr. Anna Catharina baurin Geörg Bauren Hint. Wb. umb den alt. b. will beÿ E E Zunfft d. schmidt dienen Jur. eodem [5.ten May 1732]
Jean Pierre Jœrges meurt en 1777 en délaissant deux enfants. La masse propre à la veuve s’élève à 50 livres, celle des héritiers à 116 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2342 livres et le passif à 841 livres
1778 (9.1.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 823) n° 800
Inventarium über Weiland H. Johann Peter Jörges des ältern, geweßenen Waffenschmids und burgers allhier Zu Straßburg nun seeligen Verlaßenschafft, errichtet in Anno 1778. – nach seinem den 25.en Novembris letztabgewichenen 1777.sten Jahr aus dießer Welth genommenen tödlichen hintritt Zeitl. verlaßen,welche Verlaßenschafft inventirt worden, auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren, Frauen Annä Catharinä Joergesin geb. Burgerin, der hinterbliebenen Wittib, beiständlich H: Frantz Holdermanns des Schuhmachers und burgers allhier – So beschehen allhier Zu Straßburg auf Freÿtag den 9.ten Januarÿ 1778.
Des Verstorbenen seel. ab intestato Verlaßene Erben seind. 1.mo H Johann Peter Joerges, der Waffenschmid und b. alhier, welcher in selsbt eigener Persohn beÿ gegenwärtiger Verlaßenschaffts Inventur zugegen war und eine Interesse besorgt hat, In den Ersten Zweÿten Stammtheil und dann 2.do Fr. Anna Catharina Schottin geb. Joergesin Hn Anthoni Schott des Kieffers, weinhändlers und burgers allhier Ehegattin welche mit beihülff dieses Ihres mariti beÿ gegenwärtiger Verlaßenschafft Inventation erschienen, In den Zweÿten und letzten Stammtheil, Beede sein des Verstorbenen seel. mit Vorgedachter Fr. Anna Catharina Joergesin geb. Burgerin ehelich erziehlte Kinder und ab intestato Verlaßene Erben.
In einer alhier Zu Straßburg ane dem Speÿr Graben gelegenen und in d. Wittib ohnverändert Nahrung Zur helffte und in d. Erben ohnveränderte Verlaßenschafft Zur andern helffte gehörigen behaußung, befunden worden wie folgt
(f° 5-v) Eigenthum ane häusern (W.) Erstl. die helfte vor ohnvertheilt an I.r behausung auf dem Speÿergraben (…)
(f° 6) It. der 4.te th. vor ohnvertheilt von und ane I.r behausung auf dem Plönel ohnfern der Wurtz Mühl (…)
(f° 6-v – T) It. j. behaus. dem sogenandten Stallgäßlein am alten Weinmarck gelegen (…)
(E.) It. die helffte vor ohnvertheilt ane der vorher beschrieben (…)
(f° 9-v) Ergäntzung der Hinterbliebenen Wittib, Zufolg Inventarÿ über beeden nun Zertrennter Eheleuthe de A° 1732 Vor Weil. Not° Georg Philipp Rieth errichteter Zugebrachter Nahrungen
(f° 14-v) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia beeder Zertrennter Eheleuthe d. 10. Januarÿ 1732. Vor nun weil. Hn Not° Rith seel. mit einander errichteter Heuraths Verschreibung
Der Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 11, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 2, Sa. Goldener Ring 2, Sa. Baarschafft 16, Sa. Antheils ane häusern 162, Sa. Schuld 50, Sa. Ergäntzung -, Summa summarum 246 lb – Schulden 296 lb, In Vergleichung der Wittib ohnveränderte Passiva übertreffen dero ohnveränderte Activ: Massam dem Stallpreiß nach 50 lb
Dießemnach wird auch der Erben ohnverändert Guth beschrieben, Sa. Kleÿdung und Weißen Gezeugs 11, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 2, Sa. Antheils ane einer Behaußung 75, Sa. Schuld 72, Sa. Ergäntzungs Rests 2, Summa summarum 166 lb – Schulden 50, Nach solchem abzug 116 lb
Endlichen kommt auch die beschreibung der Gemein, Verändert und theilbahre Guths, Sa. haußraths 44, Sa. Werckzeugs und gemacht arbeit, auch Eißen Zum Waffenschmids Handwerck gehörig 50, Sa. Wein und lährer Vaß 18, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 2, Sa. goldener Ring 15 ß, Sa. baarschafft 5, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1124, Sa. Eigenthum ane einer behaußung 900, Sa. Schuld 196, Summa summarum 2342 lb – Schulden 841, Nach deren Abzug 1500 lb
Stall summ 1342 lb
Copia der Eheberedung (…) So geschehen Straßburg den 10. Januarÿ Anno 1732, T. Georg Philipp Rith Not.
Jean Pierre Jœrges et Anne Catherine Burger cèdent la maison qu’ils ont acquise au Vieux-Marché-aux-Vins à leur fils Jean Pierre Jœrges lors de son mariage avec Anne Marie Meng, fille de l’ancien meunier à la Wantzenau : contrat de mariage contenant cession de la maison, célébration à Reichstett
1764 (28.8.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 833) n° 208
Eheberedung – persönlich erschienen Hr Peter Jörges, der leedige Waffenschmid, Hn Peter Jörgens des auch Waffenschmids und burgers dahier ehelicher Sohn unter autorisation deßelben, als Hochzeiter ane einem,
und Jungfer Anna Maria Mengin, weiland Hn Johann Jacob Meng, des geweßenen Müllers und burgers in der Wantzenau nachgelaßene Tochter, unter autorisation Hn Frantz Thomas, des Schultheißen Zu Reichstätt, dero geordneten Vogts, als Jungfer Hochzeiterin ane dem andern theil
Fünfftens Verschreibt H. Peter Jörges, der Vatter und deßen eheliche haußfrau Anna Catharina geb. Burgerin inter authoritæt dießes ihres Mariti Ihme dem hochzeiter zu einem wahren Eigenthum Ihrer wehrender Ehe mit einander erkauffre ane dem alten Weinmarck gelegenen Waffenschmids behaußung, sambt allen deren Rechten und Gerechtigkeiten, einseit neben Hn Joseph Stephan, dem Statt Kieffer, 2. s. neben Hn Boch dem Weinhändler, hinten auf d. Thomans loch stoßend, so gegen männiglichen freÿ, leedig, eigen, pro 2850 Gulden heißug Ct., Welcher auch solche behaußung also angenommen Zu haben hiemit geständig ist (…)
Actum allhier Zu Straßburg in mein des Notarÿ gewohnl. Schreibstube, auf dienstag den 28. Augusti Anno 1764 [unterzeichnet] H. petter Jörges, Anna Maria Meng
Mariage, Reichstett (cath. f° 81-v)
Hodie 11 mensis Septembris anni 1764 (…) sacro Matrimonÿ vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Joannes Petrus Jörges faber ferrarius vulgo Wappenschmid filius Joannis Petri Jörges civis ejusdem professionis argentinensis et Annæ Catharinæ Burger conjugum ibidem Commorans, Et Anna Maria Meng filia defunctorum Joannus Jacobi Meng in vivis et Molitoris in Wantzenau et Annæ Mariæ Diebold conjugum commorans in hac parochia dicta Reichstett, adfuerunt testes Joannes petrus Jörges dictus sponsi pater Antonius Schott sponsi sororius argentinensises cives (…) Jacobus Meng Clericus sponsæ frater (signé) Johann petter Jörges, Anna Maria Meng (i 87)
Jean Pierre Jœrges devient tributaire chez les Maréchaux le 28 juin 1762
1762, Protocole de la tribu des Maréchaux XI 139 (1754-1770)
(f° 120-v) Mittwochs den 30.ten Junÿ 1762 – Catholischer neuer Leibzünfftiger
Johann Peter Joerges des jüngern Waffenschmid, Mr Joh: Peter Joerges des ältern auch Waffenschmids und burgers alhier ehelicher Sohn, stehet vor und producirt Stallschein dedato 28.ten Junÿ 1762. bittet man wolle Ihne dißorths als einen Leibzünfftigen auff und annehmen.
Erkandtt, willfahrt, dt. 1. lb 16 ß
Anne Marie Meng devient bourgeoise neuf mois après son mariage
1765, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) f° 68
Anna Maria Mengin aus der wantzenau gebürtig erhalt das burgerrecht von ihrem Ehemann Johann Peter Jörges waffenschmidt und burger allhier um den alten burger schilling, will dienen beÿ E E Zunfft d. Schmidt, prom. den 10. Junÿ 1765.
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison que lui a cédée son père. Les apports du mari s’élèvent à 1 319 livres, ceux de la femme qui comprennent une maison à Reichstett à 1 339 livres.
1766 (24.4.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 807) n° 428
Inventarium über des Ehren: und Wohlvorgeachten Mr Johann Peter Jörges des jüngern Waffenschmids und der Ehren und Tugendsahmen Frauen Annä Mariä, gebohrner Mengin, beeder Eheleuthe und burgere dahier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen auffgerichtet in Anno 1766. – welche der Ursachen alldieweilen in ihr beeder Eheleuthe vor mir Notario d. 2.ten Augusti anno 1764. mit einander errichteter heuraths Verschreibung §° 3.tio expresse enthalten, daß eines jeeden in die Ehe bringender Nahrung reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben solle – So geschehen allhier Zu Straßburg auff Donnerstag den 24.ten Aprilis anno 1766. In fernerm beÿseÿn Hn Johann Peter Jörges, des älrern, Stadt waffenschmidts u. b. dah. des Ehemanns geliebten Vatters u. dißortigen beÿstandts und Herrn Jacob Müllers des Einspänngers u. b. dah. der Ehefrauen erbettenen assistenten.
In einer alhier Zu Straßburg ane dem alten Weinmarkt gelegenen und in des Ehemanns ohnveränderte Nahrung gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
Eigenthum ane einer behaußung (M. Ehesteur 750. lb) Neml. eine behaußung und hoffstattt auch Hintergebäu, mit allen übrigen deren Gebäuden, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Straßburg ane dem alten Weinmarcky eins. neben H. Joseph Stephan dem Stadtkieffer, anders. neben Daniel Bochen dem Kieffer, hinten auff d. Thomas Loch stoßend, dahien es auch einen außgang hat, so außer dem darauff hafftender passiv Capital sonsten gegen männigl. freÿ leedig eigen und dißorths ohnpræjudicirl. angeschlagen, wie selbige dem Ehemann in deßen Vor mir Notario d. 28.ten Aug. 1764. errichteten Eheberedung §° 5.to von einem geliebten Eltern in Eigenthums weiße überlaßen worden pro 1425. Über dieße Behausung meldet ein gefertigter teutscher pergamenter Ganth Kauffbrieff weißend, wie Herr Joh: Peter Jörges, der Statt Waffenschmid u. b. alh. des Ehemanns geliebter Vatter solche behaußung ane sich gebracht, d. d. 31.ten Xbris 1760.
Eigenthum ane liegenden Gütheren, Reichstetter Banns (F.)
Antheil ane einer Behaußung (.) in dem dorff Reichstett beÿ der Kirch
Series rubricarum hujus Inventarii. des Ehemanns in die Ehe gebracht Vermögen. Sa. haußraths 35, Sa. Werckzeugs und Eißens Zur Waffenschmid profession gehörig 77, Sa. Silbers 9, Sa. baarschafft 320, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 1425, Summa summarum 1867 lb – Schulden 550, Nach solchem abzug 1317 lb, Wann nun dießer summ annoch beÿgesetzt wird die heffte ane denen Verehrten haussteuren 2 lb, des Ehemanns in die Ehe gebracht Vermögen in vero pretio 1319 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebracht Guth beschrieben, Sa. haußraths 119, Sa. Silbers u. dergl. Geschmeids 15, Sa. goldener Ring 13, Sa. baarschafft 433, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 666, Sa.Antheils ane einer behaußung Nihil, Sa. Eigenthums ane liegenden gütheren Nihil, Sa. liegender Lehengüther Nihil, Sa. Schulden 88, Summa summarum 1337 lb – Darzu gelegt die der Ehefrauen helffte ane denen haussteuren 2 – Der Ehefr. in die Ehe Gebracht Guths in vero pretio 1339. lb
Jean Pierre Jœrges meurt en 1788 en délaissant trois enfants. Les experts estiment la maison 600 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 2664 livres, celle des héritiers à 2675 livres. L’actif de la communauté s’élève à 959 livres et le passif à 3692 livres. Les outils décrits confirment la traduction de Waffenschmidt par taillandier comme le font les notaires et non par armurier.
1788 (1.4.), Not. Stoeber (6 E 41, 1254) n° 634
Inventarium über Weil. H. Johann Peter Jörges, des gewesenen Waffenschmids und burgers allhier Zu Straßburg seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1788. – nach seinem den 11. Octobris des letzt abgewichenen 1787.sten Jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichen Hintritt zeitlichen verlaßen hat. Welche succession auf freundliches Ansuchen, Erfordern und Begehren der hinterbliebenen Wittib Fr. Annæ Mariæ geb. Mengin, beÿständlich Mr Joh: Georg Holdermann des burgers und Waffenschmidts allhier und deren gleich nach dem Eingang dieses Inventarii benamsten Erben fleißig inventirt und ersucht worden (…) So geschehen allhier Zu Straßburg auf Dienstag de ersten Aprilis 1788.
Der abgeleibte hat ab intestato zu Er[ben] verlaßen als folgt. 1° Johann Jakob so 14 Jahr alt, 2.do Frantz Antoni, so 12 Jahr zurück gelegt, 3.tio Joh. Peter, so 10 Jahr alt, Alle dreÿ sind des abgeleibten mit der Frn. Anna Maria geb. Menging Eingangs gedachter hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugte Kinder und zu gleichen portionen und Antheilen verlaßene Erben, dero geschwohrener und geordneter Vogt ist Herr Johann Antoni Schott, E: E: großen Raths alter Wohlverdienter beÿsitzer, Weinhändler und burger allhier, welcher auch in solchen qualitæt diesem Geschäfft beÿgewohnt hat
In einer allhier zu Straßburg ane dem alten Weinmarckt gelegenen und in des verstorbenen Nahrung gehörigen behausung befunden worden wie folgt.
Eigenthum ane häußern. (E.) Erstl. eine Behausung und Hofstatt, auch Hinter gebäud, mit allen übrigen deren Gebäuden, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier zu Straßburg ane dem alten Weinmarckt, 1.s. neben H. Joseph Stephan dem Stadt Kiefer, 2. s. neben Daniel Boch dem Kiefer, hinten auf das Thomas Loch stoßend, dahin es auch einen Ausgang hat, so auser denen darauf hafftenden beschwerden gegen männiglich frei leedig eigen. Es wurde aber dieselbe durch (die Werckmeistere) ausweislich deren zu diesem Concept übergebener Abschatzung vom 6. Februarii 1788 æstimirt pro 1200 fl. oder 600. lb. Über diese Behausung meldet ein gefertigter teutscher pergamentener Ganth Kauffbrief. welcher weiset wie des verstorbenen Hr. Vater seel. solche an sich gebracht de dato 31. Decembr. 1760
(T.) It. eine Behausung Hof bronnen und Hofstatt mit allen deren Gebäuden, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen alh: zu Straßburg ane der Kinderspielgaß am alten Weinmarckt (…)
T. Und dan zweÿ neben einander gelegene mit N° 27 et 28 bezeichnete Gädlein worüber dreÿ Stub und eine Kammer erbaut worden allhier zu Straßburg auf dem neuen Marckt 1s. teutsch dem obsKremp 2s. Eck ahne das Almend hi. H. Alberti den Goldarbeiter, angeschlagen vor 250, Vermög der in allh. CCStb. de 15. maÿ 1783 passirten verschreibung hat der abgeleibte solche zweÿ Gädelin gegen der von ihme ererbten bhßg. auf dem Graben gegen dem Speÿer thor eingetauscht, Weil nun vieles an solchen Gädlein verändert und gebauen worden, so wurde solche in die theilbare Nahrung geschrieben, dagegen denen Kindern und Erben jene vertauschte bhßg. auf dem Speÿer graben dem Cessions schilling nach in Ergäntzung gebracht worden
Liegende güther Reichstätter banns
Ergäntzung der Wittib abgegangenen ohnveränderten Guths, Inhalt des über beeder gewesenene Eheleute zusammen gebrachte Nahrungen durch Weil. H. Not. Joh. Friedrich Lobstein den 24. Aprilis 1766 auffgerichteten Invent.
Ergäntzung der Erben ermanglenden ohnveränderten Guts, Vermög des droben bei der Wittib Ergäntzung allegirten Inventarii illatorum (…) Eigenthum ane einer Behausung samt Zugehörd. Wo wurde die von dem verstorbenen angenommene bhßg. allhier zu Straßburg auf dem Speÿer Graben wovon die Helfte in die Vätterliche und die übrige Helfte in die Mütterlich succession gehörig war an Löbl. Stadt vermög der den 15. Mai 1783. geschehenen Tausch verschreibung überlaßen, da aber das dagegen eingetauschte Immobile dieses in die theilbare Mass fliesen laßen dagegen ist den Erben jene bhßg. nach dem Cession: Schilling hier ergäntzt worden mit 750. lb
Werckzeug und gemachte Waar Zur Waffenschmid profession gehörig. So durch Mr Joh: Georg Holdermann den Waffenschmid und burger allhier nach zuvor abgelegter Handtreu dem Stalltax nach laut übergenener Specification angeschlagen worden
2. Ambös à 2. lb – 4 lb
2. a. Horn à 10 ß – 1 lb
10. stk a. Feÿlen à 6 d – 5 ß
20. stk ungl. Stempfel à 6 d. – 10 ß
5. stk a. kl. Handhämmer à 2 ß – 10 ß
3. stk Zuschlaghammer à 10 ß d – 1 lb 10 ß
28. stk ungl. Feÿerzang à 2 ß 6 d. – 3 lb 10. ß
50. stk ung. Ehreis. à 6 d – 1 lb 5 ß
14. stl a. Spanring à 3 d – 3 ß 6 d
2 stk a. Schraubstock à 15 ß d – 1 lb 10 ß
2. breit Beÿel à 10 ß – 1 lb
1. Winckeleis. – 15 ß
1. Buchsscheer – 15 ß
1. Lenckbeÿel – 7 ß
5. stk Metzger Haumes. à 4 ß d – 1 lb
6. stk Mauerhäm. à 2 ß 6 d – 15 ß
5. stk Dengelhämmer s. den Stöck. 1 ß 9 d – 8 ß 9 d
4. stk Spaltaxten à 5 ß d – 1 lb
5. stk Bauren Axten à 3 ß d – 15 ß
5. stk Brück äxten à 3 ß d – 9 ß
5. stk kl. Handbeÿel à 2 ß d – 10 ß
9. stk Stiehrhauen à 3. ß – 1 lb 7 ß
(Zusammen 22 lb 14 ß 3 d (E. 4 lb 10 ß, T. 18 lb 4 ß 3 d)
Norma hujus inventarii. Der Wittib unverändert Vermögen, Sa. hausraths 32 lb, Sa. Silbers 7 lb, Sa. goldener Ring 5 lb, Sa. Baarschafft 8 lb, Sa. liegend. Güter 822 lb, Sa. liegend. Lehengüteren 82 lb, Sa. der activ Schuld 100 lb, Sa. der Ergäntzung per rest 1605 lb, Summa summarum 2664 lb
Dießemnach wird auch der Erben ohnverändert Vermögen beschrieben, Sa. Hausrath 34 lb, Sa. Werckzeugs 4 lb, Sa. leere Faß 13 lb, Sa. Silbers 53 lb, Sa. Pfenningzinß Hauptgüter 113 lb, Sa. Eigenthum an einer bshg. 600 lb, Sa. Ergäntzung per rest 200 lb, Summa summarum 2775 lb – Schuld 100 lb, Nach deren Abzug verbleibt 2675 lb
Endlich wird auch das gemein verändert und theilbar Guth beschrieben, Sa. hausraths 77 lb, Sa.Werckzeugs u. gemachte Waar 18 lb, Sa. Wein und leerer Faß 37 lb, Sa. Eigenthums ane Häusern 750 lb, Sa. activ Schuld 76 lb, Summa summarum 959 lb – schulden 3692 lb, Theilbare passiv onus 2733 lb
Stall summa 2520 lb – Zweiffelhaffte Schulden in die theilbare Nahrung zu geltend 244 lb
Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 2 300 florins (1 125 livres) sur un total de 5 000 florins. Le redressement est réduit de moitié.
1788 (29. Novembr.), Livres de la Taille (VII 1181)
Schmid N° 1317 – Weÿland Meister Johann Peter Jörges, des gewesenen Waffenschmidts und burgers alhier Verlaßenschaft inventirt H. Not° Stöber
Conclusio finalis Invent: ist fol: 108, 2580 lb 15 ß 10 4/5 d, diese machen 5000 fl, verstallte 2700 fl, also Zu wenig 2300 fl.
Wovon Nachtrag Acht Jahr in duplo à 6 lb. 18 ß d, 55 lb 4 ß
und Sechs Jahr in simplo à 3 lb 9 ß, 20 lb 14 ß
Extat Stallgelt pro 1788. 5 lb 8 ß
Gebott, 2 ß 6 d
Abhandlung, 4 lb 3 ß 6 d – Summa 85 lb 12 ß
Auf fürgebracht Wichtige Motiva ist ane dem sambtlichen Nachtrag die Helfte nachgelaßen worden mit 37 lb 19 ß, verbleibt 47 lb 13 ß
dt. 29. Novembris 1788.
La veuve Jœrges et Jean Pierre Jœrges louent une partie de la maison à Catherine Schott veuve Felbach
1800 (9 vend. 9), Strasbourg, Not. Stoeber
Bail de 9 années – Anne Marie Meng veuve Joerges et Jean Pierre Joerges
à Catherine Schott veuve Felbach
un logement dans une maison Vieux Marché aux Vins n° 99 – moyennant un loyer annuel de 300 francs
Consulté Enregistrement de Strasbourg, acp 75 F° 163 du 19 vend. 9
Les marchands Antoine et Pierre Jœrges hypothèquent la maison au profit de Catherine Diebold, fille majeure originaire de Landersheim
1802 (30 floreal 10), Strasbourg 7 (42), Not. Stoeber n° 1089, 3279
Obligation – erschienen bürger Antoni Jörges und Peter Jörges beede handels leuthe allhier – schuldig seÿen
der bürgerin Catharinä Diebold, der ledigen Von Landersheim gebürtig, großjährig und beÿständlich b. Frantz Streibich becks allhier – die summ von 3555 fr.
Unterpfand ihre allhier Zu Straßburg an dem alten weinmarckt N° 99 1.s. neben weil. Not. Schaaff Succession. 2. s neben Bochischen Erben, hinten auf eine Gaß im Thomäloch Ziehens
Straßburg den 30. floréal im Zehenden Jahr der Republick [unterzeichnet] Anton Jörges, Pierre Jöerges, + Catharinä Diebold handzeichen
Pierre Jœrges épouse en 1802 Marguerite Catherine Chardoillet originaire de Molsheim
1802 (17 frimare 11), Strasbourg 2 (18), Not. Knobloch n° 1543
Contrat de mariage – Cit. Pierre Joerges, négociant, fils majeur de feu Pierre Joerges, taillandier, et de Marie Meng
Cit. Marguerite Catherine Chardoillet fille majeure de défunt Nicolas Baltasar Mathias Chardoillet et de Marie Catherine ferazino négociant à Molsheim
Enregistrement de Strasbourg, acp 86 F° 70-v du 18 frim. 11
Les frères Jœrges et la veuve Cuntz (propriétaire de la maison d’angle n° 100) passent un accord suite au jugement intervenu entre eux. Ils conviennent que le pignon ne sera pas mitoyen et que la veuve Cuntz construira le sien.
1809 (1 7.br), Strasbourg 2 (31), Not. Knobloch n° 4307
Transaction – Sont comparus Massieurs Antoine et Jean Pierre Joerges Marchands de fer demeurant à Strasbourg d’une part et
Madame Elisabeth née Klein veuve de feu Monsieur Jean Jacques Kuntz baigneur demeurant à Strasbourg d’autre part
Lesquels Comparans ont volontairement déclaré que désirant terminer à l’amiable la contestation qui s’est élevée entre Eux au sujet de la Mitoyennelé du pignon de la maison des sieurs Joerges sise en Cette ville rue du Vieux Marché aux Vins N° 99 que la Dame Cuntz avoit demandée, ils sont convenus de ce qui suit, savoir et
Premierement la Dame Cuntz renonce pour toujours et irrévocablement à la mitoyenneté du pignon dont s’agir.
Secondement Elle s’engage formellement à ne plus former de demandes à ce relatives en quelque manière et sous quelque prétexte que ce puisse être, elle renonce à cet effet au bénéfice de la loi qui lui donnait ce droit. Les choses seront remises dans le même en semblable Etat qu’elles se trouvaient avant le litige, tout ce qui a été fait sera envisagé comme non avenu de manière que le Jugement de première instance et l’arrêt en Cause d’appel qui sont intervenus resteront sans effet, ledit jugement du 21 mai dernier.
Troisiemement La Dame Cuntz s’engage aussi à faire élever et Construire à ses frais sur son propre terrain un Pignon qui sera adossé à celui des sieurs Georges.
Quatrièmement le Pignon sera établi sans aucune mitoyenneté avec celui des sieurs Georges
Cinquièmement si le Pignon des sieurs Joerges presentoit quelques parties qui seroient hors d’aplomb sur la propriété de la Dame Cuntz celle-ci s’engage à faire enlever à ses faits à ce Pignon ces mêmes parties pour les mettre au niveau avec le surplus de ce Pignon de Manière que la Dame Cuntz ne puisse être gênée en raison de l’aplomb dans la Construction et Elévation de son pour Pignon.
Sixiemement la Dame Cuntz pour assurer les freres Joerges que le rognement du Pignon dont s’agit sera fait avec le plus grand Menagement leur garantit tout établissement en Cas d’*lemet Enlevement et Dislocation de briques à la suite du rognement elle s’oblige en général à reparer toutes les parties à leur Pignon qui pourroient être endommagées ou trop affaiblies par le rognement et ce pour Cette fois ci seulement jusqu’à parfaite construction du Pignon de la dame Cuntz.
Septiemement les sieurs Joerges accordent et consentent aux proposition ci dessus faites de la part de la Dame Cuntz sans que Celle-ci puisse jamais être recherchée en aucune manière et sous quelque pretexte que ce soit pour raison des charges de mitoyenneté que ladite Dame avoit acquise en vertu de l’arrêt précité.
Huitiemement Au moyen des Consentement et adhesion cy dessus de la part des sieurs Joerges la Dame Cuntz ler a tout présentement payé et réalisé la somme de 100 francs par forme d’indemnité en raison des frais qu’ils ont eus dans cette affaire dont ils quittent et déchargent et renoncent au moyen de cette indemnité à toutes prétentions qu’ils pourroient former Contre la Dame Cuntz au sujet de la mitoyenneté qu’ils avoient acquise par L’arret susmentionné.
Neuviemement et finalement s’oblige la Dame Cuntz de payer si fait n’a été aux sieurs Arnold et Gruber tous frais et honoraires qu’ils auroient à reclamer pour l’expertise du pignon en question.
La veuve et les fils Jœrges louent la maison à l’épicière Mæchling en se réservant le colombier
1816 (19. 8.br), Enregistrement de Strasbourg, ssp 40 f° 121 – ssp du 25.9. dernier 1816
Bail entre Dame marie Meng veuve Joerges, Antoine et Pierre Joerges ses fils tous de Strasbourg propriétaires de la maison vieux marché aux vin N° 99 à Strasbourg, bailleurs
& Dame veuve Maechling épicière de Strasbourg bail preneuse
1° Les Bailleurs donnent à bail à laditte De veuve Mæchling ladite maison tenant d’un côté à la veuve Schaaff de l’autre à la veuve Kuntz, par devant ledit marché, par derrière la ruelle, pour un an à dater au jour moyennant le loyer de 1200 francs
(…) 3. Les Bailleurs se réservent le Colombier qui se trouve dans la dite maison pour en jouir & le libre passage pour y aller et revenir ainsi qu’une place devant la maison pour y placer une table les jours de marché seulement, sans gener la Dame Mæchling
La veuve Jœrges et ses deux fils vendent par adjudication la maison 12 200 francs au taillandier Georges Steiger
1817 (18.12.), Strasbourg 12 (69), Not. Wengler
Cahier des charges n°10 492 du 5 novembre – Adjudication définitive – François Joseph Danner, homme de loi greffier de la justice de paix du canton ouest de la ville de Strasbourg, mandataire de 1. Marie Meng veuve de Jean Pierre Goerges, taillandier, 2. Jean Pierre Goerges taillandier les deux demeurant à Strasbourg et Philippe Jacques Laemmermann, avocat avoué près le Tribunal Civil de Première Instance, mandataire d’Antoine Joerges, propriétaire, et de Marguerite Chardoillet demeurant à la Gansau
deux maisons appartenant à leurs commettants, savoir la première située à Strasbourg rue du Jeu des Enfants n° 17 consistant en un corps de logis, cour, puits et autres appartenances et dépendances d’un côté Georges Schwartz d’autre un cul de sac derrière héritiers Spieller devant la rue – ladite maison appartient en partie à la De Goerges comme commune en biens et héritière pour un quart de Jean Jacques Goerges son fils ainé, suivant inventaire dressé par Me Stoeber le 1 avril 1788, le surplus aux héritiers, pour un tiers de leur père et héritiers pour trois quarts de leur frère – acquis par le défunt par acte passé à la Chambre des Contrats le 19 février 1785
l’autre maison situéé à Strasbourg Vieux Marché aux vins n° 99 consiste en un corps de logis sur la rue et un sur le derrière avec appartenances et dépendances, d’un côté la veuve Cuntz, d’autre veuve et héritiers Schaaff, derrière la rue Thomas ou il y a une porte d’issue où elle porte le n° 17 – cette maison appartent aux vendeurs dans les mêmes qualités que la précédente, acquise par Jean Pierre Goerges père par acte passé à la Chambre des Contrats le 31 décembre 1760
Mise à prix l’art. 1 à 8000 francs et l’art. 2 à 12.000 francs
le 20 novembre n° 10.527 – le 4 décembre n° 10.559 – Adjudication définitive n° 10.586 – la maison au Vieux Marché aux vins personne
le 27 décembre n° 10.605 maison au Vieux Marché aux vins à Maurice Werner propriétaire à Molsheim pour 12.000 fr, Jean Jacques Stotz architecte maçon pour 12.200 fr
le 29 décembre n° 10.606 à Georges Steiger taillandier demeurant rue du Jeu des Enfants n° 53
Jean Jacques Stotz, architecte la maison rue du Jeu des Enfants – déclaration de command n° 10.595 du 22 décembre au nom de Charles Aloïse Lienhart négociant demeurant rue du Jeu des Enfants n° 17 pour 8050 fr, non ratifié – ratifié à 10.000 fr
Jacques Stotz architecte maçon ; le 29 décembre n° 10 606 pour et au nom de Georges Steiger taillandier demeurant rue du Jeu des Enfants n° 53, la maison Vieux Marché aux vins n° 99 moyennant 12.200 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 137 f° 13-v du 22.12.
Originaire de Gomaringen en Würtemberg, le maréchal ferrant Jean Georges Staiger épouse en 1815 Barbe Müller de la Robertsau
1815 (11.12.), Strasbourg 8 (13), Not. Roessel n° 2846
Contrat de mariage – Jean Georges Staiger, maréchal ferrant en cette ville, fils de Jean Martin Staiger, aussi maréchal ferrant à Gomaringen dans le royaume de Würtemberg, issu de feu Appolonie Holtz
Barbe Müller, fille de Jacques Müller, menuisier à la Robertsau, et d’Anne Barbe née Müller
Enreg. f° 49 du 12.12
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
1816 (20.6.), Strasbourg 8 (15), Not. Roessel n° 3340
Inventaire des apports de Jean Georges Staiger, maréchal ferrant et de Barbe Müller, suivant contrat de mariage reçu par le notaire soussigné le 11 décembre 1815
le mari 6801 fr, la femme 1343 fr
enreg. f° 152 du 24.6.
Le taillandier Jean Georges Staiger meurt en 1845 en délaissant cinq enfants
1845 (30.9.), Strasbourg 8 (68), Me Zeyssolff n° 2854
Inventaire de la succession de feu Me Jean Georges Staiger, taillandier à Strasbourg où il est décédé le 4 août 1845.
L’an 1845, Mardi le 30 septembre à neuf heures du matin en la maison mortuaire. A la requête et en présence 1° De Anne Barbe Müller, Veuve de Mr Jean Georges Staiger vivant taillandier à Strasbourg où elle deeure et est domiciliée, agissant tant en son nom personnel à cause 1) de la communauté de biens qui a existé entre elle & son époux défunt, 2) de l’exercice de ses reprises & remplois contre cette communauté, 3) des droits et avantages de survie que lui a assurés son mari en vertu de leur contrat de mariage ci après analysé, qu’en qualité de mère et tutrice légale de 1° Jean Frédéric Staiger, 2° Marie Louise Staiger, 3° Charles Staiger, 4° & Frédérique Staiger ses enfants mineurs issus de son légitime mariage avec son mari défunt
2° De Madeleine Staiger, épouse du sieur Auguste Rhein ferblantier à Strasbourg où ils demeurent & sont domiciliés (…)
3° Melle Caroline Staiger, majeure, demeurant et domiciliée en la même ville
4° En présence de Mr Georges Henri Wachter, droguiste, demeurant et domicilié audit Strasbourg, agissant en qualité de subrogé tuteur des enfants mineurs (…) Lesdits De Rhein, Dlle Staiger & les quatre mineurs habiles à se dire et porter seuls et uniques héritiers chacun pour un 5° du sieur Jean Georges Staiger leur père sus nommé (…)
en sa demeure à Strasbourg, vieux marché aux vins N° 99
L’expédition de son Contrat de mariage passé devant Me Roessel lors notaire à Strasbourg le 11 décembre 1815
(n° 2892, 31 octobre 1845). Titres et papiers. VI. Un dossier contenant 1° Grosse d’un procès verbal d’adjudication dressé par Me Wengler lors notaire à Strasbourg le 27 décembre 1817, enregistré suivi d’une déclaration de command le lendemain, par lequel feu M Staiger s’est rendu acquéreur d’une maison & dépendances sise à Strasbourg rue du vieux marché aux grains N° 99 moyennant le prix de 12.200 francs. Mr Staiger acquit ledit immeuble des veuve et héritiers de feu Mr Jean Pierre Joerges taillandier en la dite ville, lequel en avait fait l’acquisition suivant acte passé à la cidevant chambre des contrats de la même ville le 31 décembre 1760.
VIII. La grosse d’une transaction passée devant Me Knobloch lors notaire à Strasbourg le premier septembre 1809, enregistré, entre MM. Jean Pierre Joerges & Antoine Joerges, marchands de fer à Strasbourg & Elisabeth Klein Veuve de Mr Jean Jacques Kuntz baigneur en ladite ville, ayant trait à ladite maison. A cette grosse est joint un arrêt de la cour royale de Colmar du 15 juillet 1809.
Immeuble de la communauté. Une maison, droits, appartenances & dépendances située à Strasbourg rue du vieux marché aux vins N° 99, ayant une issue sur la rue Thomann, par devant le vieux marché aux vins, par derrière la rue Thomann, dont les titres sont inventoriés sous les cotes 6, 7, 8.
acp 340 (3 Q 30 055) f° 61 du 3.10. (déclaration de succession du 2 février 1846 n° 10)
Il dépend de cette succession un mobilier de la communauté évalué à 1765, Garde robe du défunt 164
acp 341 (3 Q 30 056) f° 64 du 3 11. – Description des Titres et papiers. Il dépend de la communauté une maison sise à Strasbourg rue du Vieux Marché aux Vins N° 99
créances de la communauté 2334 – Passif de la communauté 2559
Les remplois dus par la succession à la communauté s’élèvent à 6601
Remploi que la veuve a à exercer contre la communauté 2959 francs
Inventaire dressé après la mort du ferblantier André Auguste Rhein, dressé dans la maison de la veuve Staiger sa belle mère
1846 (14.3.), Strasbourg 8 (69), Me Zeyssolff n° 3098
Inventaire de la succession du sieur André Auguste Rhein ferblantier à Strasbourg où il est décédé le 9 octobre 1845
L’an 1846 le 14 mars à neuf heures du matin en la demeure de la veuve Staiger à Strasbourg rue du vieux marché aux vins N° 99, A la requête de Mme Madeleine Staiger veuve du sieur André Auguste Rhein ferblantier à Strasbourg où elle demeure et est domiciliée, agissant tant en son nom personnel à cause de la communauté de biens qui a existé entre elle et son défunt époux aux termes de leur contrat de mariage qui sera ci après analysé qu’en qualité de mère et tutrice légale de Madeleine Sophie Caroline Rhein sa fille mineure issue de son mariage avec le défunt son époux dont ladite mineure est habile à se dire et porter la seule et unique héritière, En présence de M Chrétien Rhein ferblantier domicilié et demeurant à Strasbourg agissant en qualité se subrogé tuteur de ladite mineure, (…) succession du défunt sieur Rhein décédé à l’hôpital civil de cette ville le 9 octobre 1845.contrat de mariage passé devant M° Guillaume Grimmer et son collègue notaires à Strasbourg le 28 mars 1838
Garde robe du défunt 59, Communauté 557, Passif 593 francs
acp 346 (3 Q 30 061) f° 18
Jean Frédéric Staiger cède ses droits à sa mère Anne Barbe Müller
1850 (10.4.), Strasbourg 8 (73), Not. Zeyssolff n° 4682
Ont comparu De Anne Barbe Müller, veuve du sieur Jean Georges Staiger, vivant taillandier à Strasbourg où elle demeure et est domiciliée
et le sieur Jean Frédéric Staiger, son fils, domicilié en la dite ville, soldat au quatrième escadron du 8° régiment de lanciers en garnison à Colmar
Lesquels pour l’intelligence & pour parvenir à la cession des droits successifs ci après ont exposé ce qui suit. Le sieur Jean Georges Staiger susnommé décéda à Strasbourg le 4 août 1845 en délaissant pour seuls et uniques héritiers ses six enfants issus de son mariage avec sa veuve comparante au nombre desquels se trouve le sieur Jean Frédéric Staiger comparant. Le décès de mondit sieur Staiger fut suivi d’in inventaire dressé par le soussigné notaire rédacteur & son collègue les 30 septembre & 31 octobre de la même année, enregistré. Cet inventaire rapporte qu’en vertu de leur contrat de mariage reçu par Me Roessel, vivant notaire à Strasbourg le 11 décembre 1815 les époux Staiger étaient mariés sois le régime de la communauté d’acquets partageable par moitié & que le défunt a assuré à sa veuve l’usufruit de sa succession, réductible à moitié en cas d’existence d’enfants & un don matutinal de 200 francs.
Pour connaître les droits du sieur Jean Frédéric Staiger à la succession de son père, il est donc important de faire une liquidation de chacune des masses, mobilière et immobilière des communauté & succession.
Communauté. Masse mobilière. Meubles 1765, créances 2334, total 4099 – Masse passive 2559, Reste d’actif 1540
Masse active immobilière. Elle consiste en uen maison, droits, appartenances et dépendances située à Strasbourg rue du vieux marché aux vins N° 99 ayant une issue sur la rue Thomann où elle porte le N° 13 que les parties d’un commun accord évaluent à 16.000 francs
Masse passive. Elle se compoe du remploi dû à la veuve 2959 et de celui de la succession 6601, ensemble 9560 francs. Reste un actif de 6439 francs
Succession. Masse mobilière. Elle se compose de la moitié du bénéfice de la communauté 770, de la garde robe 164, total 934, Et passivement d’un don matutinal 200, reste 734 francs
Masse active immobilière. Elle se compose de la moitié du bénéfice de la communauté 3219 et du remploi 6601 Total 9820 francs
Cession. Le Sr Staiger déclare céder & transporter à sa mère acceptant la moitié, exempte d’usufruit, des droits mobiliers & immobiliers qui lui competent à la succession de son père moyennant la somme de 61 francs et la somme de 818 francs pour les droits immobiliers, Ensemble 879 francs
Enregistré le 15 avril f° 160 v°
Le tonnelier Charles Staiger cède ses droits à sa mère Anne Barbe Müller
1850 (9. Déc.), Strasbourg 8 (73), Not. Zeyssolff n° 4966
Cession de droits et subrogation – Ont comparu De Anne Barbe Müller, veuve du sieur Jean Georges Staiger, vivant taillandier à Strasbourg où elle demeure et est domiciliée,
Et le sieur Charles Staiger, son fils, tonnelier demeurant et domicilié en ladite ville
Lesquels pour l’intelligence & pour parvenir à la cession des droits successifs ci après, ont exposé ce qui suit. Le sieur Jean Georges Staiger susnommé décéda à Strasbourg le 4 août 1845 en délaissant pour seuls & uniques héritiers ses six enfants issus de son mariage avec sa veuve comparante au nombre desquels se trouve le sieur Charles Staiger comparant. Le décès de mon dit sieur Staiger fut suivi d’in inventaire dressé par le soussigné notaire rédacteur & son collègue les 30 septembre & 31 octobre même année, enregistré. Cet inventaire rapporte qu’en vertu de leur contrat de mariage reçu par Me Roessel, vivant notaire à Strasbourg le 11 décembre 1815 les époux Staiger étaient mariés sois le régime de la communauté d’acquets partageable par moitié & que le défunt a assuré à sa veuve l’usufruit de sa succession, réductible à moitié en cas d’existence d’enfants & un don matutinal de 200 francs.
Pour connaître les droits du sieur Charles Staiger à la succession de son père, il est donc important de faire une liquidation de chacune des masses, mobilière et immobilière des communauté & succession.
Communauté. Masse mobilière. Meubles 1765, créances 2334, total 4099 – Masse passive 2559, Reste d’actif 1540
Masse active immobilière. Elle consiste en uen maison, droits, appartenances et dépendances située à Strasbourg rue du vieux marché aux vins N° 99 ayant une issue sur la rue Thomann où elle porte le N° 13 que les parties d’un commun accord évaluent à 16.000 francs
Masse passive. Elle se compoe du remploi dû à la veuve 2959 et de celui de la succession 6601, ensemble 9560 francs. Reste un actif de 6439 francs
Succession. Masse mobilière. Elle se compose de la moitié du bénéfice de la communauté 770, de la garde robe 164, total 934, Et passivement d’un don matutinal 200, reste 734 francs
Masse active immobilière. Elle se compose de la moitié du bénéfice de la communauté 3219 et du remploi 6601 Total 9820 francs
Cession. Le Sr Staiger déclare céder & transporter à sa mère acceptant la moitié, exempte d’usufruit, des droits mobiliers & immobiliers qui lui competent à la succession de son père moyennant la somme de 61 francs et la somme de 818 francs pour les droits immobiliers, Ensemble 879 francs
Liquidation et partage des biens délaissés Jean Georges Staiger et Anne Barbe Müller
1860 (15. Xbre), Me Zeyssolff (minutes en déficit)
Liquidation et partage des successions délaissées par 1. Jean Georges Staiger, taillandier à Strasbourg, 2. Anne Barbe Müller veuve du dit Sr Staiger décédée le 10 janvier 1860 entre 1) Madeleine Staiger veuve d’Auguste Rhein vivant ferblantier, 2) Caroline Staiger épouse de Mathias Baxa tonnelier, 3) Marie Louise Staiger épouse de Philippe Burger, boulanger, 4) Frédérique Staiger épouse de Geoffroi Magnus, boucher
Masse active 1) argent comptant 290, 2) produit de la vente mobilière 829, 3) créances 1452, 5) il est dû par la veuve Rhein pour prix de meubles 63, 6) par la De Magnus 63, 7) par la De Burger 58, 8) par la De Baxa 41, 9) par le même Sr Baxa pour avances à lui faites 775, 10) par la De Baxa 189
Rapports, la De Rhein en verttu de son contrat de mariage reçu Grimmer le 28 mai 1838 et intérêts 1781, La De Baxa en vertu de son contrat de mariage reçu Zeyssolff le 21 septembre 1847 1451, La Dame Burger en vertu de son contrat de mariage reçu Zeyssolff le 15 mai 1856 1654, La Dame Magnus en vertu de son contrat de mariage reçu Zeyssolff le 27 septembre 1856 1585, Total 15.134 francs
Masse passive, il est dû ) la De Rhein 500, à la De Burger 232, à Me Zeyssolff personnellement 872, total 1604, Reste 15.330
Attributions (…)
acp 494 (3 Q 30 209) f° 37 du 17. Xbre
Anne Barbe Müller meurt en 1860 en délaissant quatre filles et un fils
1860 (1.6.), Me Zeyssolff (minutes en déficit)
Inventaire de la succession délaissée par Anne Barbe Müller veuve de Jean Georges Staiger vivant taillandier à Strasbourg, décédée le 10 janvier 1860, dressé à la requête de 1) Madeleine Staiger veuve d’Auguste Rhein vivant ferblantier, 2) Caroline Staiger épouse de Mathias Baxa tonnelier, 3) Marie Louise Staiger épouse de Philippe Burger, boulanger, 4) Frédérique Staiger épouse de Geoffroi Magnus, boucher, 5) Charles Staiger, tonnelier à la Robertsau
Communauté. Maison 1170, garde robe 107
acp 489 (3 Q 30 204) f° 14-v du 9.6. (succession déclarée le 7 juillet 1860)
même registre f° 73 du 2.7. – vacation du 27 juin – Il dépend de la communauté 1) une maison rue du vieux Marché aux Vins N° 45
Succession, 59 ares 15 terre à la Robertsau
Une maison dit lieu quartier bleu N° 45
créances et intérêts 1729, argent comptant 290 – Passif 702
Rapport des enfants, Mde Rhein 1701, Mde Baxa 1577, Mde Burger 1580, Mde Magnus 1513
Frédérique Staiger femme du boucher Geoffroi Magnus acquiert les parts de ses cohéritiers et devient seule propriétaire de la maison
1868 (4.3.), Strasbourg 8 (80), Not. Gustave Edouard Loew n° 2606
Licitation – Ont comparu 1° Dame Madeleine Staiger veuve de Mr Auguste Rhein, vivant ferblantier, 2° Dame Caroline Staiger, épouse de M. Mathias Baxa tonnelier, 3° Dame Marie Louise Staiger épouse de Mr Philippe Burger, boulanger, Les Dames Baxa et Burger dûment assistées et autorisées de leurs maris respectifs, présents, demeurant et domiciliés Madame veuve Rhein à Strasbourg et les époux Baxa ainsi que les époux Burger à la Robertsau ban de ladite Ville (ont vendu)
à Dame Frédérique Staiger leur sœur épouse de M. Geoffroy Magnus, boucher
Désignation. Les trois quarts indivis avec la dame acquéreuse propriétaire du dernier quart d’une maison, droits, appartenances et dépendances située à Strasbourg rue du Vieux Marché aux vins n° 45 ancien 99, d’un côté M Steinmetz, de l’autre Mr Bruckner, par devant la dite rue et par derrière la rue Thomann sur laquelle elle a une issue marquée du N° 12, ancien 13. Tel que cet immeuble se trouve (…)
Etablissement de la propriété. La dite maison dépendait de la communauté de biens qui avait existé entre les père et mère des venderesses et de lad. acquéreuse feus le Sr Jean Georges Staiger, taillandier, et dame Anne Barbe Müller épouse à Strasbourg. Feu Mr Staiger en avait fait l’acquisition durant la dite communauté des veuve et héritiers de feu M. Jean Pierre Joerger, taillandier en la dite Ville suivant procès verbal d’adjudication dressé par M° Wengler lors notaire en la même ville le 27 décembre 1817, enregistré, et déclaration de command du lendemain. Le paiement du prix d’acquisition est constaté par acte reçu par Me Zimer père lors notaire à Strasbourg le 22 septembre 1819, enregistré. Le Sr Joerges s’en était rendu acquéreur suivant contrat passé à la Chambre des contrats de la dite Ville le 31 décembre 1860. (…). Mr Staiger décéda à Strasbourg le 4 août 1845 en délaissant pour seuls et uniques héritiers ses six enfants les dames venderesses et la dame acquéreuse, le sieur Jean Frédéric Staiger et le sieur Charles Staiger ainsi que ces qualités sont constatées par l’inventaire de sa succession dressé par M° Zeyssolff, prédécesseur de M° Loew soussigné et son collègue le 30 septembre suivant. Madame Veuve Staiger née Müller sus nommée se rendit cessionnaire des droits de ses fils à la succession de leur père suivant actes passés devant le même notaire les 10 avril et 9 décembre 1850, enregistrés.
Ladite dame Veuve Staiger décéda à Strasbourg le 10 janvier 1861 en délaissant pour seuls et uniques héritiers ses quatre filles, les dames venderesses er la dame acquéreuse ainsi que ces qualités sont constatées par ledit Me Zeysssolff et son collègue les premier, 2 et 27 juin suivants, enregistrés. Situation hypothécaire (…), Prix, 30.000 francs (…). Assurance contre l’incendie (…)
acp 570 (3 Q 30 285) f° 48-v du 11.3.
Originaire de Schweighouse, Geoffroi Magnus épouse en 1856 Frédérique Staiger
1856 (27. 7.br), Me Zeyssolff (minutes en déficit)
Contrat de mariage – Geoffroi Magnus, boucher à Strasbourg, fils de Jacques Magnus, boucher, et Catherine Rudi, décédés conjoints à Schweighausen d’une part
Frédérique Staiger, fille majeure de Jean Georges Staiger, taillandier, et d’Anne Barbe Müller sa veuve à Strasbourg
Stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur consistent en une somme de 1100 francs, d’un mobilier estimé 490, et un fonds d’achalandage de son état par lui acheté 600 francs dont il ne demande le remploi qu’en cas de revente
Les apports de la future consistent dans le 6° de la succession de son pèe constatée par inventaire reçu Zeysolff le 30 7.bre 1845
Donation par la veuve Staiger à la future épouse sa fille acceptan 1° d’un mobilier estimé 1013, 2° argent 500 total 1513 francs
Donation réciproque par les futurs époux au survivant d’eux de l’usufruit de toute la succession réductible à moitié en cas d’enfants.
acp 453 (3 Q 30 168) f° 78 du 29.7.br
Geoffroi Magnus et Frédérique Staiger vendent la maison (1877) au pâtissier François Eugène Dauphiné et à Marie Octavie Ernestine Russin, mariés en 1873
1873 (11.2.), Mr Ritleng aîné
Eheeinwilligung ertheilt von Adele Pfefferer Wittwe Frantz Karl Dauphiné zu Straßburg ihrem Sohne Frantz Eugen Dauophiné Koch Zu Straßburg zur Verehelichung mit Marie Octavie Ernestine Russin minderjährig zu Straßburg
acp 611 (3 Q 30 326) f° 85 du 13.2.
1873 (11.2.), Not. Ritleng aîné
Ehe Vertrag – Frantz Eugen Dauphiné, Pastetenbecker in Straßburg
Maria Octavie Ernestine Russin, ledig in Straßburg
Annahme der Gütergemeinschaft nach dem C. C., Rücknahme des mitgebrachten und ererbten
der Bräutigam brigt in die Ehe einen Werth von 4500 Franken
die Braut brigt in die Ehe einen von 12.647
Schenkung von Adele Pfefferer Wittwe von Frantz Karl Dauphiné in Straßburg dem Bräutigam ihrem Sohn annehmend von einer Summe von 4500 Franken
Gegenseitige Schenkung von der Nutzniesung des ganzen Nachlasses vermindert zur hälfte wann Kinder vorhanden sind, ungültig wann sich der Bräutigam in zweÿter Ehe verheirathet
acp 613 (3 Q 30 328) f° 9 du 13.2.
Mariage, Strasbourg (n° 121)
Den 15. Februar 1873, Heiraths-Urkunde von Frantz Eugen Dauphiné, geboren zu Strasburg den 1. August 1846, Pastetenbäcker, wohnhaft zu Strasburg, ehelicher Sohn von weiland Frantz Carl Dauphiné zu Straßburg gestorben deb 11. May 1870 und von Adèle Pfefferer ohne Gewerb zu Straßburg wohnhaft, und von Marie Octavie Ernestine Russin geboren zu Hüningen (Ober Elsass) den 8. September 1855, ohne Gewerb wohnhaft zu Strasburg, die minderjährige eheliche Tochter von weiland Anton Russin, Pastetnbäcker zu Strasburg gestorben den 11. Juni verflossenen Jahres und von weiland Marie Francisca Berehn zu Straßburg gestorben den 11. September letzten Jahrs – der Gatte legte ein gehörig registrirtes von Herrn Ritleng des Ältern Notar zu Straßburg wohnhaft den 11 dieses Monats errichtetes Heirathsconsens seiner Mutter vor – das den 11 dieses Monats vor Herrn Ritleng des ältern Notar zu Strasburg wohnhaft ein Ehevertrag geschlossen worden ist [unterzeichnet] Dauphiné, Russin (i 66)