22, rue du Vieux-Marché-aux-Vins


Rue du Vieux-Marché-aux-Vins n° 22
III 62 (Blondel) – P 479 puis section 57 parcelle 57 (cadastre)

Maison Blüttner (1743), Netter (1898), Hemmendinger (1950)

Vieux-Marché-aux-Vins 22-24 (avril 2015)Vieux-Marché-aux-Vins n° 22, 1942 (720 W 23)Vieux-Marché-aux-Vins 22 (MRU)
Le numéro 22 est le bâtiment jaune clair
Rez-de-chaussée et premier étage du bâtiment construit en 1898 (vue en 1942, dossier de la Police du Bâtiment)
Le bâtiment après les bombardements (ADBR, dossier du M.R.U.)

La maison construite sur un petit terrain appartient au XVII° siècle à des artisans : le tonnelier Jean Guillaume Saur puis les menuisiers Jean Kleiber et son fils Elie Kleiber. Le maître maçon Jean Geoffroi Blüttner l’achète en 1743 et la fait immédiatement démolir et reconstruire à neuf. Le marchand Jean Philippe Vogt en devient propriétaire en 1770. Elle appartient ensuite aux marchands de meubles Michel Tauffenberger (1804-1822) et Philippe Jacques Dérosier (1833-1870).

46 Elévations -h-l
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 46

L’Atlas des alignements (1829) signale un rez-de-chaussée en maçonnerie, deux étages en bois et une avance alors que les Ponts et Chaussées parlent (1823) d’une maison toute en pierre à deux étages en avance, à chaque fois en mauvais état. D’après le plan des Ponts et Chaussées de 1851, il s’agit d’une maison à trois étages solide en pierre. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue se trouve après le mur à portail à gauche du repère (h) : deux fenêtres et une porte cochère au rez-de-chaussée, quatre fenêtres à chacun des deux étages et un toit à deux niveaux de greniers. La cour Q représente l’arrière du bâtiment sur rue (3-4), le bâtiment arrière (1-2) et un appentis de chaque côté de la cour (1-4 à gauche, 2-3 à droite). La cour S qui fait partie du bâtiment voisin à l’ouest permet de voir en (8-9) le côté droit du bâtiment sur rue.
Philippe Jacques Dérosier acquiert en 1844 une bande de terrain à l’avant de la maison par voie d’alignement. Il ajoute un étage à la maison.

46 Cour Q46 Cour S
Cours Q et S
Plans des Ponts et Chaussées 1823 et 1851 (ADBR, cotes 2 SP 52 et 5 K 123)
Ponts et Chaussées 1823 (ADBR, cote 2 SP 52)Ponts et Chaussées 1851 (ADBR, cote 5 K 123)

La société strasbourgeoise de constructions (Strassburger Baugesellschaft) construit en 1898 une maison d’habitation à trois étages pour le compte de l’antiquaire Baruch Netter. La Ville de Strasbourg acquiert en mai 1944 la maison mise sous séquestre comme propriété juive. Elle signe avec le propriétaire légitime un acte de rétrocession en janvier 1946. Le bâtiment est endommagé lors du bombardement aérien du 25 septembre 1944. Marcel Hemmendinger charge l’architecte Edmond Picard de reconstruire un bâtiment à quatre étages identique à celui du voisin à gauche. L’ancienne maison est démolie en janvier 1950, le gros œuvre est terminé en août 1950, la réception finale a lieu en août 1951.
Le local commercial du rez-de-chaussée est occupé par l’antiquaire Baruch Netter, propriétaire de la maison, puis notamment par des magasins de confection (1909-1925) puis un magasin de matériel photographique (1928-1941). On y trouve depuis les années soixante un débit de boissons.

Vieux-Marché-aux-Vins 20 (1 Fi 109 n° 83)
Vue après les bombardements de septembre 1944. Le numéro 22 est celle qui suit vers la gauche la maison d’angle
(AMS, cote 1 Fi 109 n° 83)

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1640 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Chrétien Engelmann et Marie Madeleine Müller
1606 v Valentin Saur
h Jean Guillaume Saur, tonnelier, et (1655) Madeleine Bruckmann puis (1672) Catherine Deubler – luthériens
1673 v Jean Kleiber, menuisier, et (1667) Anne Marguerite Bender – luthériens
1727 h Elie Kleiber, menuisier, et (1714) Marie Catherine Messner – luthériens
1743 v Jean Geoffroi Blüttner, maître maçon, et (1736) Marie Madeleine Arnold puis (1745) Marie Sophie Conrad qui épouse en secondes noces (1750) le maître maçon Jean Laurent Gœtz – luthériens
1770 v Jean Philippe Vogt, marchand, et (1767) Dorothée Kirschlæger – luthériens
1800 v Henriette Charlotte Aulbert femme (1796) de François Théodore Simon, employé à la trésorerie militaire
Jeannette Louise Catherine Aulbert femme (1799) de Jean Tessier, inspecteur des subsistances militaires
1804 v Michel Tauffenberger, employé des Fermes du Roi puis marchand de meubles et Marguerite Brod puis (1767) Catherine Fallis – catholiques
1822 v Laurent Nicolas dit Bayle, revendeur, receveur de l’octroi, et (1807) Catherine Kimm
1832 v André Mengus, boulanger, et (1797) Catherine Reisser
1833 v Philippe Jacques Dérosier, marchand de meubles, et (1819) Madeleine Wurm
1870* Eugène Rouard, à Hyères
1886* h Baruch Netter, antiquaire
Henri Netter, commerçant
1931* A Grombach et Compagnie, société en nom collectif
1933* v Marcel Hemmendinger, banquier, et (1920) Marie Louise Weil
puis les héritiers, Véra Madeleine Hemmendinger épouse de Henri Netter à Strasbourg et Henri Joseph Hemmendinger, directeur de bureau d’études à Paris

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 425 livres en 1726, 900 livres en 1749, 1 500 livres en 1780

(1765, Liste Blondel) III 62, Jean Laurent Götz
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 479, Dérosier, Philippe Jacques, marchand de meubles – maison, sol, cour – 0,77 are

Locations

1784, Marie Madeleine Goullet veuve de François Antoine Ignace Zæpffel, commandant au Fort Blanc
1804, Pierre Paul Tortel, chef de bataillon, et Thérèse Genevieve Pencer
1832, Chrétien Georges Sauss, chaudronnier, et Salomé Caroline Mengus

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Directeurs fonciers (Bauherren)

1745, Directeurs fonciers (VII 1401)
Geoffroi Blüttner est autorisé à déposer des pierres devant sa maison face à la porte de Spire sur un terrain de 16 pieds sur 12 sans avoir le droit de les y tailler

(f° 90) Donnerstag den 6. Maÿ 1745 seÿnd folgende Augenschein eingenommen worden. H. Gottfried Plüttner – An H. Gottfried Plüttner des Maurers Hauß auf dem alten Weinmarck gegen dem Speÿerhor über, welche jhme Zuerlauben gebetten, auf einen 16. schuhe Lang und 12 schuhe breiten Platz an seinem Hauß stein Zulegen. Erkannt gegen 15. ß Zinß des Jahrs Willfahrt, mit dem beding jedoch daß er nicht auf der Gaß Arbeiten solle.

Description de la maison

  • 1726 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, chambre des logements militaires, vestibule où se trouvent le fourneau et l’évier, atelier, bûcher, cave solivée, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 850 florins.
  • 1749 (billet d’estimation traduit) La maison comprend à côté de l’entrée un poêle, une petite cuisine à l’arrière, au premier étage un poêle, une chambre à cheminée et deux petites chambres, au deuxième étage aussi un poêle, une chambre à cheminée à la française, une petite cuisine et un vestibule, sous le toit à la Mansard couvert de tuiles plates se trouvent deux chambres à verrou et deux greniers dallés. Il y a aussi un puits à pompe dans la cour et une cave solivée. Le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1 800 florins.

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Rue du vieux marché aux Vins

nouveau N° / ancien N° : 37 / 51
Tauffenberger
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages en bois mauvais et avance
(Légende)

Ponts et Chaussées

1823 (ADBR, cote 2 SP 52) N° 51. Toute en pierre. 2. Etages, en avance de 1.20. vieille maison mauvaise
1851 (ADBR, cote 5 K 123) N° 51, Dérosiers, Philippe 3 E P S (Maison à trois étages, constructions en pierre, solide)
Alignements arrêtés par ordonnance royale du 24 Août 1846

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 236 case 2

Derosier Philippe Jacques Marchand de meubles

P 479, maison, sol, Vieux Marché aux Vins 51
Contenance : 0,77
Revenu total : 144,44 (144 et 0,44)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 21
fenêtres du 3° et au-dessus : 11

sol
Contenance : 0,08
Revenu total : 0,04
Folio de provenance :
Folio de destination : cédé pour la voie publique
Année d’entrée :
Année de sortie : 1847

1847, Augmentations – Derosier Ph° f° 236, P 479.bis, Sol et cour 0,08 are, revenu 0,04, Rentré dans la voie publique, achevé en 1844, imposable en 1847, imposé en 1847
Diminutions – Derosier Ph° f° 236, P 479.bis, Sol et cour 0,08 are, revenu 0,04, Rentré dans la voie publique, achevé en 1844, imposable en 1847, imposé en 1847

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 766 case 2

Dérosier Pierre Jacques Marchand de meubles
1870 Rouard Eugène
1886/87 Netter Baruch, Antiquitäten Händler
Netter Heinrich Kaufman
(ancien f° 514)

P 479, maison, sol, cour, rue du Vieux Marché aux Vins 22
Contenance : 0,85 (0,77 et 0,08)
Revenu total : 144,44 (144 et 0,44)
Folio de provenance : (236)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 21
fenêtres du 3° et au-dessus : 11

Cadastre allemand, registre 31 p. 306 case 2

Parcelle, section 57, n° 57 – autrefois P 479, 479.bis
Canton : Alter Weinmarckt Hs N° 22 – Rue du Vieux marché aux Vins 22
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 0,90
Revenu : 3900 – 5200
Remarques :

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1931), compte 3040
Netter Heinrich
1931 rayé

(Propriétaire à partir de l’exercice 1931), compte 1946
Buckel Martin Wwe u. Miteigentümer
1921 A. Grombach & Cie offene handelsgesellschaft
1931 A Crombach & Cie société en nom collectif
(1933) rayé

(Propriétaire à partir de l’exercice 1933), compte 3515
Stein Julius Witwe
1922 Hemmendinger Marcel, banquier et son épouse née Weil
(1918)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton 3, Rue 57 Vieux marché aux Vins Canton 3
(maison n°) 51

Loc. Zäpffel, la veuve de M François Henri, Commandant au faubourg blanc – Etat major

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton III, Rue 57 Vieux Marché aux Vins (p. 136)
(maison n°) 51

Lo. Zäpffel, Dame veuve – Privilégié

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Alter Weinmarckt (Seite 190)

(Haus Nr.) 22
Netter, Antiquitäteng. E

Dossier de la Police du Bâtiment (I), 1874-1985 (cote 720 W 23)

Le représentant de la société Chocolat Menier fait poser en 1890 une enseigne. La société strasbourgeoise de constructions (Strassburger Baugesellschaft) construit en 1898 une maison d’habitation à trois étages pour le compte de l’antiquaire Baruch Netter. Le gros œuvre est terminé en novembre 1898.
L’antiquaire Baruch Netter retire son enseigne en 1908, remplacée par celle du magasin de confection pour hommes de Frédéric Sommerlatt (1909-1915). La maison qui appartient à un ressortissant français domicilié à Paris est mise sous séquestre pendant la guerre. P. Kohler fait poser un store en 1919. Le magasin de confection Au Monde ouvrier (Zur Arbeiter Welt) fait repeindre la devanture pour son ouverture en 1921. Le Comptoir Maxima (1925) est remplacé de 1928 à 1941 par les frères Meschenmoser (matériel photographique) puis le bijoutier François Eberlé. On trouve aussi le comptoir de recouvrements Th. Eckel (1909), le tailleur pour dames Decio Mannucci (1923) et le Comptoir d’horlogerie de Mme Eck (1934).
Le bâtiment est endommagé lors du bombardement aérien du 25 septembre 1944. Le propriétaire Marcel Hemmendinger charge l’architecte Edmond Picard de reconstruire un bâtiment à quatre étages identique à celui du voisin à gauche. L’ancienne maison est démolie en janvier 1950. Le gros œuvre est terminé en août 1950. La réception finale a lieu en août 1951.
Le local commercial au rez-de-chaussée est occupé par Air France (1951), la société de mécanographie Efficience (1956), le magasin d’alimentation Lorach (L’Italie, 1960) puis Jund (Aux Spécialités italiennes, 1963) qui projette d’ouvrir un bar de dégustation à l’étage en 1964 (Ristorante San Marco). La licence IV transférée dans les locaux en 1968 est exploitée par la société Lou Mas puis (1976) Le Pichet. L’enseigne du débit de boisson devient Sidi Bou Saïd en 1980.

Sommaire
  • 1874 – Le directeur de l’usine à gaz demande que le plombier Lepain soit autorisé à faire une prise pour environ deux becs pour le compte de M. Haas, propriétaire de la maison
  • 1885 – La Police du Bâtiment notifie Georges Lamps, domicilié sur place, de faire ravaler la façade
    Idem, le destinataire est le capitaine Georges Heini qui répond que le propriétaire est Rouard Dérosiers, domicilié à Hyères en France
    Idem, le destinataire est Rouard Dérosiers
  • 1890 – Le représentant de la société Chocolat Menier, A. S. Levy (domicilié 10 quai Turckheim), demande l’autorisation de poser une enseigne à 53 adresses différentes dont le 22, rue du Vieux-Marché-aux-Vins – Autorisation de poser les 53 enseignes perpendiculaires. La Police du Bâtiment constate que les enseignes sont posées à moins de 3 mètres du sol, ce qui contrevient au règlement – Les enseignes sont posées selon le règlement, janvier 1891
  • 1891 – La Police du Bâtiment notifie Baruch Netter (domicilié 2, place de l’Homme de Fer), de faire ravaler la façade. Il répond que le dernier ravalement remonte à moins de dix ans. La Police du Bâtiment fait remarquer que les propriétaires sont tenus d’entretenir les façades et que l’aspect de la maison exige un ravalement. – Travaux terminés, octobre 1891
  • 1891 – Dossier. Le sieur Netter (domicilié 24, Grande rue de la Grange) demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – L’enseigne est posée, janvier 1892 – Le maire demande au préfet s’il a délivré l’autorisation – Une fois la réponse reçue, le maire délivre une autorisation (non jointe) – Quittance des droits
  • 1894 – Un feu de cheminée se serait déclaré au 22, rue du Vieux-Marché-aux-Vins. L’enquête montre que l’incendie a eu lieu dans la boulangerie 25, rue du Jeu-des-Enfants
  • 1898 – Dossier à la préfecture concernant l’écoulement des eaux provenant de la maison. La Police du Bâtiment fait remarquer qu’il n’existe pas encore de canalisation dans la rue – Le service d’assainissement prévoit les travaux dans les années suivantes. Les cabinets d’aisance ne seront pas raccordés jusqu’à cette date.
  • 1898 – La société strasbourgeoise de constructions (Strassburger Baugesellschaft) demande l’autorisation de construire une maison d’habitation à trois étages pour le compte du sieur Netter au 22, rue du Vieux-Marché-aux-Vins – Autorisation
    Suivi des travaux. On démolit l’ancienne maison, juin 1898. On pose les murs de fondation de la cave, juillet 1898. Le bâtiment est terminé jusqu’au niveau de la toiture, octobre 1898. Les plâtriers travaillent dans la maison, novembre 1898. Les menuisiers travaillent, un magasin à toit vitré se trouve au rez-de-chaussée dans la cour, janvier 1899. Les peintres travaillent, mai 1899 – Plans
  • 1899 – La Police du Bâtiment constate que le propriétaire Netter a fait poser sans autorisation une enseigne perpendiculaire – B. Netter (Antiquités et objets d’art, papier à lettres en français, 22, rue du Vieux-Marché-aux-Vins, anciennement 24, Grande rue de la Grange) – Autorisation
  • 1903 – Rapport sur un incendie accidentel dans une cuisine
  • 1908 – L’antiquaire Netter retire son enseigne
  • 1909 – Le comptoir de recouvrements Th. Eckel (anciennement Lauly, rue de la Nuée Bleue) demande l’autorisation de poser une enseigne sur la grille de fenêtre au deuxième étage – Autorisation
  • 1910 – La Police du Bâtiment constate que le commerçant Frédéric Sommerlatt a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire et deux lampes électriques – Copie de la demande déposée en 1909 par Frédéric Sommerlatt qui vient de transférer son affaire dans le bâtiment
    1913 – Sommerlatt et Peter (confection pour hommes et jeunes gens) informent la Police du Bâtiment qu’ils ont retiré les lampes électriques. La Police du Bâtiment constate que les supports sont restés en place
    1915 – Les mêmes informent la Police du Bâtiment que leur bail a pris fin. Les supports restés en place font l’objet d’un litige. Le locataire déclare qu’il a rendu les locaux dans l’état où il les a trouvés et que la Ville gère la maison sous séquestre qui appartient à un ressortissant français domicilié à Paris.
  • 1919 – Le fabricant de marquises Hagenstein (maître serrurier à la Robertsau), demande pour le compte de P. Kohler l’autorisation de poser un store (6,90 mètres de long, saillie de 3 mètres) – Autorisation – Croquis
  • 1921 – L’entrepreneur de peinture Levy Frères (140, Grand rue) demande l’autorisation de peindre la devanture du commerce qui va s’installer dans les locaux, le magasin de confection Au Monde ouvrier – Zur Arbeiter Welt. La Police du Bâtiment demande à l’entrepreneur de modifier la maquette
  • 1923 – Le tailleur pour dames Decio Mannucci demande l’autorisation de poser une plaque à l’entresol – Autorisation. L’inscription est posée sur les vitres du premier étage
  • 1925 – Le Comptoir Maxima, agissant par son directeur Schwab, demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse Lip – Autorisation
  • 1927 – La Police du Bâtiment constate qu’Etienne Schœffel (robes) a posé sans autorisation une enseigne sur le balcon du deuxième étage – L’intéressé répond qu’on a fait une déclaration au commissariat de police
  • 1928 – La Police du Bâtiment constate que les frères Meschenmoser ont posé sans autorisation une enseigne lumineuse et un panneau – Les frères Meschenmoser répondent qu’ils viennent de louer les locaux qu’occupait le sieur Schwob (Comptoir Maxima) – Autorisation
    Nouvelle demande, enseigne portant l’inscription Kodak – Autorisation
  • Commission contre les logements insalubres – 1906, rien à signaler. Propriétaire, Netter à Paris
  • 1934 – La Société Lumière, représentée par Fuchs, 27 boulevard de Nancy, demande l’autorisation de poser une plaque émaillée Films Lumière (60 sur 55 centimètres) au magasin des frères Meschenmoser, lesquels refusent
  • 1931 – Le locataire du 5° étage se plaint que l’eau de pluie s’infiltre dans son logement. La Police du Bâtiment constate les dégâts – Les réparations sont terminées, août 1931
  • 1934 – Le Comptoir d’horlogerie (Mme Eck) demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire à l’entresol – Autorisation – L’enseigne est déjà posée
    1935 – L’enseigne est retirée
  • 1935 – Les frères Meschenmoser demandent l’autorisation de poser une enseigne lumineuse au néon (Kodak Lumière, Agfa) – Dessin
  • 1941 (février) – Les frères Meschenmoser qui ont été invités à retirer leur enseigne sur verre demandent un délai jusqu’à leur déménagement un mois plus tard au n° 37 de la même rue où ils poseront les enseignes réglementaires – L’enseigne est toujours en place, juin, elles sont retirées, juillet
  • 1941 – Les architectes Schwab (3, rue Saint-Maurice) demandent au nom du bijoutier Eberlé l’autorisation d’aménager un magasin. Les travaux sont nécessaires à cause de l’humidité. L’entrepreneur Kuhn (8-10 rue Oberlin à Schiltigheim) est autorisé à aménager la devanture – Les travaux n’ont pas encore commencé, janvier 1943, ils sont terminés, avril 1943
    Le bijoutier Eberlé demande l’autorisation de faire repeindre les parties métalliques du store ainsi que le rez-de-chaussée et l’entresol – Le bureau du travail n’accorde pas l’autorisation.
  • 1945 – Certificats de sinistré. François Eberlé pour sa bijouterie, inutilisable suite au bombardement aérien du 25 septembre 1944, Germaine Bauer et Suzanne Lévy (2° étage, fortement endommagé)
  • 1950 – La Police du Bâtiment atteste que le bâtiment a été construit en 1898 et 1899
  • 1949 – Marcel Hemmendinger (14, rue Geiler) dépose une demande de permis de construire (architecte, Edmond Picard, 14, rue Louis Apffel)
     » La hauteur de la construction ainsi que l’aspect de la façade devront s’adapter à l’ensemble des immeubles à reconstruire à cet endroit. Pour la hauteur une dérogation préfectorale devra être demandée au préalable (rue du Vieux-Marché-aux-Vins latéral 16,50 m – hauteur prévue pour la construction 19,40 m jusqu’à la corniche).  » – Extrait du plan cadastral
    Le maire communique au Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme les conditions d’après lesquelles le nouveau bâtiment pourra être construit
    Novembre 1949 – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme accorde le permis de construire
    Accord de l’ingénieur des Ponts et Chaussées (route nationale n° 4, kilomètre 44,930, côté droit, traverse de Strasbourg)
    Décembre 1949 – Permis de reconstruire le bâtiment de rapport sinistré sis 22, rue du Vieux-Marché-aux-Vins, section 57, n° 57
    Le préfet accorde une dérogation au règlement sanitaire départemental : Attendu que la nouvelle construction se composera d’un rez-de-chaussée (magasin) d’une hauteur de 3,90 et de quatre étages d’une hauteur de 2,80 m chacun, ce qui représente dans l’ensemble une hauteur égale à la largeur de la rue. Attendu qu’un cinquième étage d’une hauteur de 2,70 m avec un retrait d’un mètre est prévu. Attendu que par ce fait l’immeuble comportera 5 logements au lieu des quatre qui existaient dans l’immeuble démoli par le bombardement, ce qui est souhaitable, étant donné la pénurie des logements dans la Ville de Strasbourg. Attendu qu’il est désirable qu’au point de vue esthétique la hauteur de la nouvelle construction soit identique à celle de l’immeuble se trouvant à gauche du bâtiment projeté
    Suivi des travaux – Le chantier de l’Association de reconstruction (20 et 22 rue du Vieux-Marché-aux-Vins) est entouré d’une palissade, la démolition est en cours, janvier 1950. On construit les fondations (février 1950), le rez-de-chaussée (avril), le deuxième étage (mai), le troisième étage (juin), on pose le toit, juillet. Le gros œuvre est terminé, août 1950. Les travaux d’électricité sont terminés, décembre 1950. La menuiserie est terminée, février 1951. La plâtrerie et le chauffage central sont en cours, avril 1951. On aménage l’intérieur et on crépit la façade, juin 1951. La réception finale a lieu en août 1951.
    Certificat du ramoneur Albert Dorn, octobre 1951
  • 1951 – Air France qui va transférer ses bureaux de la rue du Dôme au 22, rue du Vieux-Marché-aux-Vins demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – Dessin – Autorisation – L’enseigne est posée, septembre 1951
  • 1956 – La société Efficience (représentation mécanographique) qui s’installe dans les anciens locaux d’Air France demande l’autorisation de poser une enseigne la Maison Mécanographique Générale, lettres détachées au néon – L’enseigne est posée, août 1956
  • 1960 – Le magasin d’alimentation Lorach demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse double et une inscription sur la devanture (L’Italie)
  • 1963 – Albert Jund (Aux Spécialités italiennes), successeur de L’Italie en règlement judiciaire demande l’autorisation de poser une enseigne – Autorisation
    L’inspecteur de la salubrité constate en juin 1963 que le gérant a établi un bar de dégustation dans le magasin, il demande de rétablir le commerce dans sa forme antérieure
    La Division de l’hygiène qui constate que le gérant a sollicité l’intervention d’un membre du conseil municipal met en garde contre de tels procédés
    Novembre, A. Jund a l’intention de transporter au premier étage le salon de dégustation. La Police du Bâtiment se rend sur les lieux et établit un rapport
    Décembre, Albert Jund dépose une demande de permis de construire consistant à aménager une salle de dégustation au premier étage (comptoir, cabinets d’aisance, modification du vestibule) – Plan de situation – Dessins du décorateur Pierre Drexler
    Avis de l’inspecteur du travail (3 mars 1964), arrêté municipal portant dérogation à l’article 3 de l’arrêté municipal du 1 décembre 1931 (hauteur de 2,80 au lieu de 3,50 mètres)
    La Police du Bâtiment dresse en janvier 1965 un constat que les transformations n’ont pas été exécutées. Le dossier est classé en juillet 1965.
  • 1966 – Albert Jund (Aux Spécialités italiennes) demande l’autorisation se poser une enseigne lumineuse. Maquette (Ristorante San Marco) – L’enseigne est posée, mai 1966
  • 1968 – Transfert de licence. Le préfet autorise Albert Jund à transférer la licence IV du débit de boissons A la Canette d’or (24, quai Saint-Nicolas) au restaurant San Marco (22, rue du Vieux-Marché-aux-Vins). Le service d’hygiène émet un avis défavorable – Enquête sur la conformité des locaux, septembre 1968, on constate que l’urinoir manque, que la porte d’entrée s’ouvre non pas vers l’extérieur mais vers l’intérieur. – Les travaux de réfection se terminent, décembre 1968
    Mars 1969. Le préfet autorise Max Rosenthal, gérant de la société Lou Mas à transférer la licence IV
    La notification de changement de débiteur, de la société Spécialités italiennes à Lou Man, a lieu en février 1970
  • 1974 – Le propriétaire voisin (n° 20) attire l’attention de la mairie sur l’état du n° 22. La Police du Bâtiment établit que l’agence Stahl (8, place des Halles) vient d’acquérir l’immeuble et qu’elle a l’intention d’y faire des travaux
    1974 (septembre) – Le notaire Georges Hampelé (rue de la Nuée Bleue) demande un certificat d’urbanisme. Les propriétaires sont (1) Véra Madeleine Hemmendinger épouse de Henri Netter à Strasbourg et (2) Henri Joseph Hemmendinger, directeur de bureau d’études à Paris. – Extrait du plan cadastral
    Pose d’éclairage public sur la façade
  • 1976 – Avant d’autoriser Fernande Manfoi née Schleiff à exploiter le débit de boissons Lou Mas, le préfet demande à la Police du Bâtiment de faire un rapport de visite
    Le débiteur des droits municipaux est parti sans laisser d’adresse
  • 1976 – La winstub Le Pichet demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse. Maquette – Le préfet autorise Albert Manfoi à exploiter le débit de boissons Le Pichet, anciennement Lou Mas dans deux salles, l’une au rez-de-chaussée et l’autre au premier étage
  • 1980 – Le préfet autorise Jacqueline Nemri née Roussel à exploiter le débit de boissons Sidi Bou Saïd après avoir demandé à la Police du Bâtiment de faire son rapport.

Dossier du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme

ADBR, cote 424 D 502
Analyse et extraits


Relevé d’actes

L’inventaire de 1671 mentionne que Valentin Saur achète en 1606 la maison de Chrétien Engelmann et de Marie Madeleine Müller. Elle revient ensuite au tonnelier Jean Guillaume Saur qui épouse en 1655 Madeleine Bruckmann, fille d’un fabricant de poudre : contrat de mariage, célébration

1655 (18. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 517 f° 486-v
(Prot. fol. 121. fac. 2) Erschienen hannß Wilhelm Saur der Küeffer und Burger Zu Straßburg, alß hochzeiter, mit beÿstand hannß Schuhmachers deß Küeffers seines noch ohnentledigten. Vogts an einem,
So dann Jungfr. Magdalena, weÿl. Michael Brückhmanns deß Pulvermachers und Burgers Zu Straßburg nunmehr seel. nachgelaßene eheliche dochter, alß hochzeiterin mit beÿstand Abraham Mülling deß Buchbinders ihres Vogts, am andern theil

Mariage, cathédrale (luth. f° 38-v, n° LXV)
1655. mehr zum 2. mal eod. [Sont. 19. Trin. d. 21. 8.br] Johann Willhelm Saur der Küeffer allhier, Weilandt Johann Willhelm Sauren des Burgers und Küeffers allhie hinterl. Ehelich. Sohn, und. J. Magdalena, Weiland Johann Michael Bruckmann des Burgers und Pulvermachers alhie, hinterlaßener Eheliche Tochter – Mont. 29. 8.br freÿb. St. Münst. hh. Stub. (i 40)

Jean Guillaume Saur hypothèque la maison au profit de Susanne Bechtold

1665 (1. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 531 f° 223-v
Erschienen Hannß Wilhelm Saur der Küeffer
in gegensein H Johann Adam Gollen U.I.D. et Advocat alß Curatoris Fr. Susannæ Bechtoldin seiner eheleiblich. Schwester – schuldig seÿe 25 pfund
Unterpfand sein solle, Hauß hoffstatt stall mit allen deren Gebäwen, begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie am alten Weinmarckh gegen dem Newweiler hoff einseit neben weÿl. H Balthasar Bischoffs geweßenen Amptmanns Zur Barr nunmehr seel. nachgelaßenen Erben, anderseit neben Niclaus Späthen dem Küffern geleg. welche Behaußung zuvor umb 200. R (verhafftet)

Madeleine Brückmann meurt en 1671 en délaissant quatre enfants. La valeur de la maison en mauvais état est inférieure aux capitaux qu’elle devrait garantir. La masse propre au veuf est de 16 livres, celle des héritiers de 8 livres. L’actif de la succession s’élève à 57 livres, le passif à 108 livres.

1671 (5.7.), Me Ursinus (Jérémie, 60 Not 41) n° 18
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab vndt Nahrung, so weÿl. die Ehren: und tugendsahme fraw Magdalena Brückmännin deß Ehrenhafften Mr hannß Wilhelm Sauren, Küeffers Vndt Burgers alhie haußfraw nunmehr seel. welche Sontags den 19. februarÿ Jüngsthin dießes 1671.ten Jahrs Zeitlichen todts verblichen, nach ihrem aus dießer weltt tödltichen Hienscheiden, hinder Ihro verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Ehrenhafften Mr Hannß Michael Brückmanns, Büchßenmachers vndt Burgers alhie, als Hannß Michaels, Susannæ Magdalenæ, Mariæ Elisabethæ undt Annæ Margarethæ, aller 4. geschwüsterdt vndt der ietzt abgeleibten frawen seel. mit obernandtem ihrem Hinderpliebenen Wittwer ehelich erzeugter Kind. vndt ab intestato hind.laßener nechster Erben geschwornen vogts – So beschehen auff Mittwoch den 5.ten Julÿ A° 1671.
Eheberedungs Copeÿ – (…) den 18. monathstag Augusti im Jahr 1655 (Cancelleÿ Contract Stub)

Inn einer alhie in der Statt Straßburg ane dem Altten Weinmarckh gegen dem Newweÿlerhoff Über gelegener behaußung, auch in dieße Verlaßenschafft gehörig, vndt hernach beschrieben, Ist befund. worden wie volgt.
Inn der Cammer A, Inn der Cammer B, Vor dießer Cammer, Inn der Wohnstuben, Inn der Stubkammer, Inn der Kuchen, Im haußöhren
Eigenthumb ane einer Behaußung (W.) Item Hauß, Hoffstatt vndt Stall, mit allen Ihren gebäwen, begriffen, weithen, rechten undt Zugehörden, gelegen alhie in d. St. Straßb. am altten Weinmarckh gegen dem Newweÿler hoff über, j.s. neben weÿl. H Joh: Adam Schwartzen geweßenen Pfundzollers v. Schirmgchtschrbrs Burgers alhie seel. hinderlaßenr fr. wittwen v. Erben, etwann ietzo H Sebastian Nägellin d. zeit vnsern Gn. Hrn d. xv.ern Secretario, 2.s neben H Johann Heinrich Boschoffen Holtzhändlern v. E. Ehrs. Kleinen Raths alhie Beÿsitzern, hind. vff H. albrecht Heinrich Brenners Capitain Leuthenanten alhie stoßendt. Dauon gibt man 8. R. gelts St. w. Jährlichen Vff Margarethæ herrn dr. Johann Friderich Otten, Gräffl. hanawischen Rath Zu Buchßweÿler in hauptguth lößig mit 105. lb d. Mehr 2 lb 10 ß d gelts weÿl. H Joh: Georg Brummers J. V. Ddi Burgers alhie seel. Erben, Jährlich. vff Johannis Baptæ stehen in hauptguth abzulöß. mit 50. lb. Undt dann j lb 5 ß d geltts H Laurentÿ Treüttels deß Notÿ vndt Burgers allhie seel. wittib v. Erben, Jährlichen vff Martini, seindt in hauptguth abzulößen mit 25. lb d Sonsten ledig und eigen. Weil aber solche Behaußung gar altt Vndt bawfällig v. nicht so viel darauß erhaben werd. Kan, als die wid. zinß sich belauffen, so hatt derentwegen auch Kein fernere beßerung außgeworff. werd. können. Darüber sagt i. Perg. Hüttenbr. vber die gerechtigkeit deß Waßersteins in d. Kuch. v. daßelben außlaufft, mit d. Statt werckhleuthen Insigel datirt vff Sontags Judicæ A° 1520. Mehr j. lat. Perg. hauß v. Kauffbr. datirt 3.tio Calend. 10.bris 1514. mit deß Bischofflich. hoffs anh. Insigel. Item noch j. t. Perg. br. sagt wie Veltin Saur deß Wittwers Vatters seel. von Johann Christian Engelmann v. Maria Magdalena Müllerin beed. Eheleüth solche behausung erkaufft vnd. der St. Straßb. anh. Insiegel datirt den letzt. Aplis.A° 1606.
(T.) Item j. Brennhütt außerhalb d. Statt Straßb. Vor dem Judenthor Zwisch. den. Waßern (…)
Deß Wittwers unveränderte Nahrung, Sa. werckzeugs zum Küeffer handwerck gehörig 9, Sa. Eigenthumbs vndt beßerung ane einer Behaußung o, Sa. Ergäntzung 7, Summa summarum 16 lib
Der Erben unverändert Guth Sa. haußraths 8, Sa. Guldinen Ring 10 ß, Summa summarum 8 lib
Die Theilbare Verlassenschafft betreffendt, Sa. Haußraths 18, Sa. werckzeug, holtzes, reÿff, bandt, gemacht. und ohnaußgemachter Arbeith zu dem Küeffer Handwerck gehörig 11, Sa. Brennhütten 20. lb, Sa. Schulden 5 lb, Summa summarum 57 lib – Schulden 108 lb, Ubertreffen also die Theilbahre Schulden auß den Erben Zubezahlendt die theilbare Verlaßenschafft umb 51. lb
Conclusio finalis Inventarÿ 8 lib

Jean Guillaume Saur se remarie en 1672 avec Catherine Deubler, fille de tonnelier.
Mariage, cathédrale (luth. f° 159-v, n° 55)
1672. Zum 2. mahl. H Johann Wilhelm Saur der kieffer Burger alhie, Jfr. Catharina Weiland Samuel Deüblers gewesenen küblers v. burgers alhie nachgelaß. ehel. T. Donnerstag den 28.t 9.bris Münster (i 162)

L’inventaire des biens qu’apporte l’épouse est dressé dans la maison face à la cour de Neuwiller
1673 (23.1.), Me Ursinus (Jérémie, 60 Not 43) n° 2
Inventarium über Frawen Catharinæ Deüblerin, Zu Hannß Wilhelm Sauren, Küeffern vndt Burgern alhie in den Ehestandt Zue gebrachte Nahrung, auffgerichtet 1673. – als Crafft Ihrer mitt einander auffgerichteter Eheberedung ein unverändt. Guth in der Ehestandt zugebracht – So beschehen auff Donnerstag den 23.ten Januarÿ A° 1673.
Inn einer alhie in der Statt Straßburg ane dem Altten Weinmarckh gegen dem Newweÿlerhoff Über gelegener Behaußung, so d. Hen Eheuogten gehörig, Ist befunden worden wie volgt.
Sa. haußraths 36, Sa. Silbers und Guldinen Ring 19 ß, Summa summarum 37. lib.

Jean Guillaume Saur vend 415 livres (224 livres et 382 florins) la maison au menuisier Jean Kleiber assisté de son père Gaspard Kleiber

1673 (12. Apr.), Chambre des Contrats, vol. 541 f° 216-v
hannß Wilhelm Saur der Kieffer
in gegensein Johann Kleibers deß Schreiners, mit beÿstand Caspar Kleibers auch Schreiners seines eheleiblichen Vatters
hauß, hoffstatt, Stall mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten alhier uff dem alten Weinmarckh einseit neben weÿl. H. Sebastian Nägelins geweßenen Fünffzehen Secretarÿ nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin, anderseit neben herrn Johann Henrich Bischoffen altem Großen Rhats Verwanthen hinden uff herrn Albrecht Brehm Capitain Leutenant stoßend gelegen, welche behaußung umb 200. R. Straßburger wehrung Capital und 17. R. 5. ß davon verfallene Zinnß herren Friderich Otten U.I.D. und Gräffl. Hauanischen Consiliario, Item umb 100. R. erwehner wherung haubtgut und 14. R. 5. ß davon außstehende Zinnß weÿl. herrn Johann Georg Brimmers U.I. Ddi und Advocati nunmehr seel. nachgelaßenen Kindern, Item umb 25. lb Capital und j. lb 5 ß Zinnß, weÿl. herrn Balthasar Bischoffs geweßenen Amptmann Zur Barr seel. hinderlaßenen Kindern, und dann umb 25. b haubtgut frawen Susannæ Bechtoldin, wittibin, Verhafftet – umb 224. lb (und die Capitalien übernohmen)

Jean Kleiber épouse en 1667 Anne Marguerite Bender, fille de tisserand
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 138-v, n° 8)
1667. Eadem [Domin: Sexages.] i vice. Johann Kleÿber der ledige schreiner Caspar Kleÿbers des Schreiners alhier Sohn, vndt J. Anna Margaretha Geörg Benders des Schertenmachers seel. hinterl. tochter. Donnerst. den 21. copulirt (i 140)

Jean Kleiber hypothèque la maison au profit de Jean Frédéric Rebhan, greffier adjoint à la Chambre des Contrats

1714 (26.5.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 360
Johann Kleiber schreiner
in gegensein H Johann Friedrich Rebhan Subst: C.Contracuum – schuldig seÿe 25 pfund
unterpfand, eine behaußung c. appert: auf dem alten weinmarckt, einseit neben Frauen von Zuckmantel anderseit neben dem Nägelischen hauß hinten auch

Jean Kleiber meurt en 1726 en délaissant un fils et deux filles. Les experts estiment la maison 425 livres. L’actif de la succession s’élève à 332 livres, le passif à 245 livres

1726 (23. 7.br), Me Oelinger (J. Jacques, 35 Not 11) n° 404 (370)
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab: Und Nahrung, so weÿl. der Ehrengeachte Und bescheidene meister Johannes Kleiber geweßenen Schreiner Und burger allhier zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem d. 9. Aug. Jüngst dießes fortlauffenden 1726. Jahrs aus dießer Jammervollen welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlassenschafft Vf freundlichen ansuchen Erfordern und begehren deß abgeleibten seel. Ehelich hinterlaßenes Sohns Und töchter Und ab intestato hinterlaßener Rechtsmäßiger Erben, nach dießem Titulo Inventarÿ ordentlich benambset fleißig inventirt und Ersucht durch Sie die Erben selbsten (geäugt und gezeigt) – Actum Straßb. Montags d. 23. 7.br. 1726.
Der Abgeleibte seel. hat Ab intestato zu seinen Rechtsmäßigen Erben Verlaßen als Volgt. 1. Jgf. Mariam Elisabetham Kleiberin so bevögtiget mit dem Ehrsam und bescheidenen Mr. Andres Bendern Schreinern Vnd burgers allhier so nebst seiner Curandin dem Geschäfft beÿgewohnt. 2. Fr. Annam Margaretham Ecksteinin gebohrne Kleiberin H Johann Daniel Ecksteins des Kieffers und burgers allhier Ehefr. welche nebst Ihrem Ehemann dem geschäfft abgewartet, So dann 3.ten den Ehrsam und bescheidenen Mr Elias Kleibern auch Schreinern Und burgern allhier so in Persohn zugegen war, Alle dreÿ deß verstorbenen seel. hinterlaßenen Sohns und töchter Zu gleichen portionen und Stammtheilern

In Einer Allhier Zu Straßburg auff dem Alten Weinmarckh gelegenen Und hiehero eigenthümlich gehörige behaußung sich befunden als Volgt
Eigenthumb Ahn Einer behaußung. Ir. Eine behaußung Und hoffstatt s. allen deren Gebäuden, begriffen, weiten, Zugehörden, Rechten Und gerechtigkeiten gelegen Allhier Zue Straßb. vff den alten wein Marckt. j. s. neben weÿl. H. Obrecht geweßenen Kornherren allhier seel. fr. Wittib 2.s. neben der fr. von Zuck Mantel hinten vff hr. Pfhr. Geÿler Stosend davon gehen Jahrs 4. lb 4 ß d Pfenning Zinß vf d. 10. Aug. verfallend H Joh: Adam Gießbrecht dem Schreiner und burgern allhier, wieder Käuffig in hptguth mit 108. lb, sonsten freÿ leedig und eigen Undt ist solche behaußung durch der St. St. geschwornen Werckh Leuthe Vermög einer Zu meinem Notÿ Concept geliefferten schrifftl. Abschatzung de dato 18. 7.br 1726. æstimirt worden pro 425. lb. Abgezogen obige beschwerde so Verbleibt ane dem anschlag annoch außzuwerfen 320. lb. Darüber besagt i. teutscher Pergamentener Kauffbrieff in allh. C C Stub gefertiget und dero anh. Insiegel verwahrt datirt d. 16. Apr. 1603. Undt Alteù N° 1. Notirt
– Abschatzung d. 18.t. 7.bris 1726. Auff begeren Weÿland des Ehrenhafften und bescheidenen Meister Johannes Kleiber gewesenen Schreiners seel. hinter laßene Erben, ist eine behausung allhie in der Statt Straßburg auf dem Alten Wein Marck gelegen, einseit Neben H Obrecht geweßenen Korn herren seel. hinderlaßenen Fraw Wittib anderseit Neben der fraw Von Zuck Mandelerin, hinten auf H.Pfarrer Geÿler stosend, welche behausung, stuben Cammer, Einquartierungs Cammer, hauß Ehren mit herdt und waßerstein, Werckstatt, holtz Kammer und gebälckter Keller sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg Geschworne Werckhleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß nach angeschlagen wird Vor und Umb Acht hundert und Fünffzig gulden. Bezeichnus durch der Statt Straßburg geschworne Werckleuthe. [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhofs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hoffs
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 12, Sa. Eÿgenthumbs ane Einer behaußung 320, Summa summarum 332 lb. – Schulden 245 lb, Nach deren Abzug, Stall Summa 87 lbs

Anne Marguerite Kleiber femme du tonnelier Jean Daniel Eckstein cède sa part de maison à son frère Elie Kleiber

1727 (14. febr.), Me Oelinger (J. Jacques, 35 Not 11) Joint au n° 404 (370) du 23.7.br 1726
(Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab: Und Nahrung, so weÿl. Johannes Kleiber geweßenen Schreiner Und burger allhier zu Straßburg Verlassenschafft) Vergleich v. Abhandlung der behaußung. Erschienen auf heut Zuend gesetztes Datum Vor mir unterzeichnetem geschwornem Notario und dießorts Inventirschreibern frau Anna Margaretha Ecksteinin geb. Kleiberin H. Johann Daniel Eckstein Kieffers v. burgers allhier Ehefrau beÿständl. gemelt Ihres Ehemanns und H Andres Bender schreiners Ihres annoch ohnentledigten vogts die zeigte
in gegensein H Elias Kleiber, schreiners Ihres bruders
Ihren dritten theil Vor ohnvertheilt an Ihres seel. Vatters behaußung so allhier Zu Straßburg vfm alten wein Marckt, eins. neb. weÿl. H. Obrecht geweßenen Kornmeisters seel. Wittib ands. neben der fr. v. Zugmantel geleg. Und hinten vf h. Pfh. Geiler Stoßend, so annoch v. Zwahr die gantze behausung vmb 105 lb M. Hs. Adam Gießbrecht dem Schreiner allhier Verhafftet, Käuflichen cedirt Und Uberlaßen habe – für und umb 313 Gulden – Straßburg d. 14. febr. 1727

Le menuisier Elie Kleiber épouse en 1714 Marie Catherine Messner, fille du consigne à la Porte des Juifs : contrat de mariage, célébration
1714 (7.5.), Me Mader (6 E 41, 693)
(Eheberedung) Zwischen dem Ehrengeachten Meister Elias Kleÿber der Ledige Schreiner, deß Ehren und Vorgeachten Meister Johann Kleÿber auch Schreiners mit Weÿl. der tugendsammen frawen Anna Margaretha Kleÿberin, gebohrner Renderin seiner Ehefrauen seel. erzeugtem Sohn, alß dem Herrn Bräutigamb ane Einem
So dann der Ehr: und Tugendbegabten Jungfrawen Maria Catharina Meßnerin, weÿl. H Johann Meßner geweßenen Concins am Juden thor und burgers allhier mitt auch Weÿl. der Ehr: und Tugendreichen frawen Agneß gebohrner Leoparthin seiner Fraw Eheliebsten erzeugter und hinterlaßener Jungfraw Tochter, alß der Jungfraw Hochzeiterin am andern Theil
So geschehen in der Königlichen freÿen Statt Straßburg auff Montag den 7. Maÿ Anno 1714. [unterzeichnet] Elias Kleiber Als hochzeiter, Maria Catharina Meßnerin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 9-v, n° IV)
1714. Festo Pentecostes et Trinitatis proclamati sunt Elias Kleÿber der ledige Schreiner und Burger allhier, Johann Kleÿber deß Schreiners und Burgers allhie ehl. Sohn. Und Jf. Maria Catharina weÿl. H Johann Meßners gewesenen Rauch waar händlers und Burgers allhier nachgelaßene Eheliche Tochter. Copulati sunt Mittw. d. 30.t Majo [unterzeichnet] Elias Kleiber als hochzeiter, Maria Catharina Meßnerin (i 13)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison près de la Petite Boucherie
1714 (oct.), Me Mader (6 E 41, 669) n° 143
[sans intitulé, Inventarium illatorum Eliæ Kleibers des Schreiners und Frauen Maria Catharina Kleiberin geb. Meßnerin]
d. (-) Octobris 1714. H. Eliæ Kleÿber den Schreiner Und Fraw
p. H. Zittelin, H. Storcken alß d. frawen H. Vogt. Undt H: Klaÿber dem ältern Schreiner alß des manns Vatter

In einer in der Statt Straßburg ane der Kleinen Metzig gelegenen, in dieße Nahrung nicht gehörige behaußung ist befund. worden wie Volgt
[Joint] Summarischer Extractus Aus dem über Meister Eliæ Kleibers des Schreiners und Frauen Maria Catharina Kleiberin geb. Meßnerin beeder Eheleuthe und burgere allher zu Straßburg einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen durch nun weÿl. Hn Notarium Philipp Jacob Mader seel. in A° 1714. auffgerichteten Inventarÿ Concepto gefertiget
Der Ehefr. in die Ehe gebracht ohnverändert Guth, Sa. haußraths 122, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 34, Sa. goldener Ring 27, Sa. der baarschafft 45, Haussteuren (16, die tertz) 5, Summa summarum 237 lb – Davon aber abzuziehen so Sie H Georg Albrecht Storck, dero geweßten Vogt ane recess, in abgelegter dritter Rechnung Schuldig worden, 11, Welchemnach ane deroselben in die Ehe gebrachter Nahrung annoch restiret 226. lb

La fille célibataire Marie Elisabeth Kleiber meurt en 1733 après avoir institué son frère Elie légataire universel de ses biens. L’inventaire est dressé dans la maison d’Elie Kleiber. La défunte a fait son testament dans la maison du menuisier Jean Adam Gießbrecht, sise Vieux-Marché-aux-Vins

1733 (11.4.), Me Oelinger (J. Jacques, 35 Not 22) n° 813 (770)
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, so weÿland die Ehren und tugendsahme Jgfr. Maria Elisabetha Kleiberin weÿl. Mstr. Johannes Kleibers des gewesenen Schreiners und burgers allhier Zu Straßburg seel. nachgelaßene dochter nun auch seel. nach Ihrem den 9.ten Martÿ dießen Innstehenden 1733.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlassenschafft auf freundlichen ansuchen erfordern und begehren deß Ehrengeachten und bescheidenen Mstr Elias Kleibers schreiners und burgers allhie der abgeleibten seel. Leiblichen bruders und per Testamentum verlaßenen eintzigen Erbens, fleißig inventirt und ersucht durch Ihne Mstr Kleibern und den Erbenselbsten, wie auch fr. Mariam Catharinam gebohrne Mößnerin deßen Eheliche haußfrau – Actum Straßburg Sambstags den 11. Aprilis 1733

In Einer Allhier Zu Straßburg ane dem Alten weinmarckh gelegenen und Eingangs gemeldtem Mstr Elias Kleibern eigenthümlich zuständigen behaußung sich befunden als Volgt
Abzug gegenwärtigen Inventarÿ – Sa. haußraths 29, Sa. Silbers 1, Sa. Goldenen rings 10 ß, Sa. Pfenningzinß und deßen hauptguts 200, Summa summarum 231 lb – Schulden 16 – Conclusio finalis Inventarÿ 214 lb
Copia Testamenti nuncupativi – Im Jahr 1730 (…) auf dienstag den 20. Monatstag Junÿ Nachts Zwischen acht und neun Uhr, in einer allhier zu Straßburg ane dem Alten Wein Marck gelegener Herrn Johann Adam Gießbrecht dem Schreiner eÿgenthümblich Zubehörigen behaußung, dero Wohnstuben mit den fenstern beederseits auf gedachten alten Wein Marckh außsehend, beÿ dreÿen hellbrennenden Liechtern (…) die Ehren und tugendsahme Jungfer Maria Elisabetha Kleiberin weÿl. herrn Johann Kleibers geweßenen Schreiners und burgers allhier zu Straßburg seel. ehelich nachgelaßene dochter, Von der Gnade Gottes wiewohl etwas blöden jedoch aber aufrechten gehend: undt stehenden Leibs (…) – Johann Jacob Ölinger

Anne Catherine Messner, veuve d’Elie Kleiber, meurt en 1766 en délaissant trois filles. L’inventaire est dressé dans sa maison rue du Foulon. L’actif de la succession s’élève à 312 livres, le passif à 241 livres.

1766 (6.12.), Me Stoeber l’aîné (6 E 41, 1201) n° 1503
Inventarium über Weÿland der Ehren und tugendsahmen Fraun Annä Catharinä Kleiberin geb. Meßnerin, auch weiland des Ehren und bescheidenen Mr Eliä Kleibers, des gew. Schreiners und brs. allhier zu Straßburg selig hinterbliebene Wb. nun auch selig Verl., auffgerichtet Anno 1766. – nach ihr Sambstags den 15. 9.bris jüngst dießes Zuend eilenden 1766.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen Hientritt Zeitl. verlaßen – So beschehen Straßburg Sambstags den 6.ten Decembris Anno 1766.
Die Verstorbene selig hat ab intestato Zu Erben verlaßen wie folgt. Erstlichen weÿl. Frauen Catharinä Barbarä Mauksin geb. Kleiberin mit Mr Georg Mauks, dem Schumacher und brn allhier, dermalen Vorsinger in dem mehren Hospithal ihrem hinterbliebenen Wr. ehelich erzielten Sohn Johann Sebastian Mauks, welcher in das allhiesige löbliche Stifft weÿsenhauß gnädig aufgenommen worden und anjetzo die Paßmentirer profession ergreifet, da nun deßen Erbs portion wohlbesagtem Stifft Zufällig, als ist H Frantz Ludwig Etter der nunmahlige Vatter des Evangelischen Weÿßenhauses von dem alldortigen H Schaffneÿ Verwalter abgeordnet worden, dießem Geschäfft beÿ zu wohnen,
Zweÿtens Frau Annam Mariam Voltzin geb. Kleiberin, Mr Johann Jacob Volz des Seilers und burgers allhier Ehefrau beÿständlich deßelben anwesend, So dann
Drittens Frau Christinam Magdalenam Geÿerin geb. Kleiberin, Mr Johann Geÿer des Schreiners und burgers allhier Ehefrau die unter deßen Assistenz dießem Geschäfft beÿwohnete. Alle dreÿ über die geordnete prælegaten Zu gleichen portionen Haupt und Stammtheilen Verlaßene Erben.

In einer allhier zu Straßburg ane der Kinderspielgaß gelegenen in dieße Verl. Zum theil gehörigen behaußung befunden worden wie folgt.
Antheil ane einer behaußung. Neml. eine behaußung ane der Kinderspielgaß oben am Stampfgäßlein (…)
Abzug gegenwärtigen Inventarÿ. Sa. haußraths 40, Sa. Silbers 7 ß, Sa. antheils ane einer behaußung 271, Summa summarum 312 lb – Schulden 241 lb, Nach deren Abzug 70 lb – Stall summ
Copia Codicilli – kommen und erschienen die Ehren und tugendsame Frau Anna Catharina Kleiberin gebohrne Meßnerin, weiland Meister Eliæ Kleibers des geweßten Schreiners und burgers alhie selig hinterbliebene Wittib, aufrechten gehend und stehende, wie wohl schwacher leibs Constitution aber beÿ perfecten richtigen Sinnen Vernunfft und Verstand – Straßburg Mittwochß den 11. Aprilis Anno 1764. – Johann Daniel Stöber Notarius

Marie Catherine Messner veuve d’Elie Kleiber vend la maison 745 livres au maître maçon Jean Geoffroi Blüttner

1743 (30.7.), Chambre des Contrats, vol. 617 n° 317
Fr. Maria Catharina geb. Meßnerin weÿl. Elias Kleiber gewesten schreiners wittib mit beÿstand Johann Georg Diemer des schreiners
in gegensein Johann Gottfried Plittner des Maurermeisters [unterzeichnet] plitner
eine behausung und hoffstatt mit allen deroselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten auf dem alten Weinmarckt, einseit neben den Obrechtischen erben, anderseit neben einem dem Stift alten St Peter gehörigen Canonicat hauß, hinten auff H. Pfarrer Geiler – als ein aus ihres verstorbenen ehemanns active et passive übernommenen maß erhaltenes guth, um 100 pfund verhafftet, geschehen um 645 pfund

Jean Geoffroi Blüttner hypothèque la maison au profit d’Anne Eve Nick veuve du maçon Jean Martin Pfundstein pour en régler le prix de reconstruction

1743 (19.8.), Chambre des Contrats, vol. 617 f° 333-v
Johann Gottfried Plittner, Maurermeister
in gegensein Fr. Annæ Evæ geb. Nickin weÿl. H. Johann Martin Pfundstein des Maurermeisters wittib mit beÿstand S.T. H. XXI Frantz Mathias Zäpffel – schuldig seÿe, zu erbauung hiernach beschriebener behausung 600 pfund
unterpfand, eine behausung und hoffstatt cum appertinentis ane dem alten Weinmarckt, einseit neben den Obrechtischen erben, anderseit neben einem dem Collegiat stift zum alten St Peter gehörigen Canonicat hauß, hinten auff H. Pfarrer Geiler – als ein am 30. Julÿ jüngst erkaufftes guth

Jean Geoffroi Blüttner, marié en premières noces (1736) avec Marie Madeleine Arnold puis en secondes noces (1745) avec Marie Sophie Conrad, meurt en 1749 en délaissant deux filles. L’inventaire indique que le défunt a reconstruit la maison à neuf après l’avoir démolie pendant son veuvage. Les experts estiment la maison 900 livres. La veuve se remarie en 1750 avec le maître maçon Jean Laurent Gœtz.
Marie Sophie Conrad femme du maçon Jean Laurent Gœtz et ses deux filles vendent la maison 2 750 livres au marchand Jean Philippe Vogt et à sa femme Dorothée Kirschlæger : vente passée à la Chambre des Contrats après un acte provisoire devant notaire

1770 (27.8.), Chambre des Contrats, vol. 644 f° 430-v
Maria Sophia geb. Conradin H. Johann Lorentz Götz des maurer meisters Ehefrau, ferner Sophia Magdalena geb. Blittnerin H. Christoph Friedrich Städel des handelsmanns Ehefrau, Maria Magdalena geb. Blittnerin H. Friedrich Franz Plarr des färbers Ehefrau
in gegensein H. Johann Philipp Vogt des handelsmanns und Dorotheæ geb. Kirschlägerin
eine behausung, höfflein und hoffstatt mit allen gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem alten Weinmarckt, einseit neben Fr. von Bulach geb. Obrechtin, anderseit neben einem sem Stifft Alt St Peter gehörigen Canonicatshaus, hinten auff H. Pfarrer Geiler – um 2750 pfund

Vente provisoire par Jean Laurent Gœtz moyennant 5 500 florins
1770 (14.8.), Me Lobstein (6 E 41, 840)
Interims: Hausverschreibung – herr Johann Lorentz Götz Werckmeister des allhiesigen Münsters als Verkäufer
So dann herr Johann Philipp Vogt der handelsmann als Käuffer
die ihme eigenthümlich zuständige behaußung mit allen deroselben Gebäuden, begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten ane dem alten Weinmarckt, einseit neben herrn von bulach anderseit neben dem Canonicat behausung dem Stifft alten St Peter zuständig und hinten auf eine H. Pfarrer Geiler alhier zuständige behaußung – um 5500 gulden

Le marchand Jean Philippe Vogt, fils du jardinier du château d’Angleterre à Bischheim, épouse en 1767 Dorothée Kirschlæger, fille d’aubergiste : contrat de mariage, célébration
1767 (23.9.), Me Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 833) n° 262
(Eheberedung) Erkannt Willfahrt dem Wohl Ehren: und Wohlvorachtbahrn Herrn Johann Philipp Vogt, leedigem Handelsmann, weiland herrn Johann Friderich Vogt, geweßenen Gärtners auf dem Engländischen Hoff seel. nachgelaßenem ehelich erzeugtem Sohn, so majorennis und ohnbevögtigt, als dem Hn Bräutigam ane einem
So dann der Viel Ehren und Viel tugendgezierten Jungfrauen Dorothea Kirschlägerin, Herrn Johann Philipp Kirschlägers, des Gastgebers und burgers dahier Zu Straßburg ehelicherzeigter Jungfer tochter, als der Jungfrauen Hochzeitherin ane dem andern theil – Actum in der Königlichen Stadt Straßburg auf Mittwoch den 23. Septembris Anno 1767 [unterzeichnet] Johann Philipp Vogt als Hochzeither, Dorothe Kirschlägerin als Hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 103-v, n° 2)
Anno 1768. den 7. Februarÿ (…) am Mittwoch drauff als den 17. ejusdem copulirt worden H. Joh: Philipp Vogt lediger handelsmann und burger allhie des Weÿland H Joh: Friderich Vogts geweßenn Kunstgärtners auff dem Engländischen hoff hinterlaßener ehelicher Sohn und weÿland Christina Prischen von Schiltigheim hinterlassener ehelicher Sohn und Jgfr. Dorothea H Joh: Philipp Kirschlägers gastgebers und burgers allhier und der Frauen Margaretha gebohrner Fiedelin eheliche tochter [unterzeichnet] Johann Philipp Vogt als Hochzeitern Dorothea Kirschläger als hochzeiterin (i 108)

Jean Philippe Vogt devient bourgeois en mars 1768
1768, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) f° 139
Johann Philipp Vogt, der handelsmann vom Engell. hoff geb. verheurathet Dorothea Joh: Phil. Kirschlegers des gastgebers und burgers allhie ehel. tochter erhalt das burgerrecht auß hoher recommandation gratis, Will dienen beÿ EE Zunfft Zum Spiegel. Jur. eod. [7. Mertz 1768.]

Jean Philippe Vogt devient quelques jours plus tard tributaire au Miroir après avoir fait son apprentissage chez le stettmestre de Dietrich (propriétaire du château d’Angleterre)
1768 (22.3.), Miroir (XI 279)
Dienstags, den 22. Martii 1768 (f° 4-v) E. Leibzünfftiger – Hr Johann Philipp Vogt, des weil. Joh: Friderich Vogt, gewesenen Kunstgärtners auf dem engelländischen Hof, hinterl. ehl. Sohn, welcher die Handlung bei S.S. T.T. dem nunmahligen Herrn Stättmeister von Dietrich erlernt hat, ist auf vorgewiesenen Kanzlei: und Stallschein vom 7. hujus gegen Erlag drei Pfund Zehen Schilling dißorts leibzünfftig als Handelsmann aufgenommen worden, prom: obed: Hat sich hiebei Vorbehalten in Zukunft anzuzeigen, womit er handlen wolle.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qu’ils habitent au marché aux Chevaux (ultérieurement place Broglie)
1768 (10.3.), Me Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 810) n° 484
Inventarium über des Wohl Ehren: und Wohlvorachtbahren herrn Johann Philipp Vogt, des handelsmanns und der Viel Ehren und viel tugendgezierten frauen Dorothea Vögtin, geb. Kirschlägerin, beeder Eheleuthe und burger alhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet in Anno 1768. – welche der Ursachen alldieweilen in ihr Kinder Eheleuthe Vor mir Notario d. 23.ten 7.bris letzt verfloßenen 1767.sten Jahr mit einander errichteten heuraths: Verschreibung §.pho 3.tio expresse enthalten, daß eines jeeden in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert sein und bleiben solle – So beschehen alhier Zu Straßburg in beisein Hn Johann Philipp Kirschlägers, des Gastgebers und burgers dahier, der Ehefrau geliebten H Vatters und dißorths Hn beistands, auff Donnerstag den 10.ten Martÿ Anno 1768.

In einer alhier Zu Straßburg ane dem Roßmarckt gelegenen und in dieße Zugebrachte Nahrungen nicht gehörigen behaußung, befunden worden wie folgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Eheherrn in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. haußraths 27, Sa. silbers 74, Sa. goldenen Sackuhr 36, Summa summarum 138 lb – Haussteuren 84 lb, Des Eheheren in die Ehe gebracht Vermögen 222 lb
Dießemnach wird auch der Ehefr. in die Ehe gebracht Guth beschrieben. Sa. haußraths 195, Sa. Silbers 35, Sa. Goldener Ring 124, Sa. baarschafft 512 – Summa summarum 867 lb – Darzugelegt die helffte ane denen haussteuren 84 lb, Der Ehefrau in die Ehe gebracht Guth 951 lb

Jean Philippe Vogt et Dorothée Kirschlæger meurent successivement en 1780 en délaissant quatre enfants. La succession comprend deux maisons, l’une à Ribeauvillé et l’autre à Strasbourg que les experts estiment 1 500 livres. L’actif de la succession s’élève à 4 836 livres, le passif à 2 243 livres.

1780 (6.9.), Me Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 827) n° 896
Inventarium über Weiland Hn. Johann Philipp Vogt, des geweßenen Handelsmanns nun auch weiland frauen Dorotheä Vogtin geb. Kirschlägerin, beeder geweßener Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg nun seeligen Verlassenschafften errichtet in Anno 1780. – nach Ihrem aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt und Zwar Sie die Ehefrau d. 13.ten Julÿ jüngsthien, der Ehemann aber den 5. Augusti daraufhien, Zeitlichen verlaßen, welche Verlassenschafft inventirt worden auf freundliches ansuchen erfordern und begehren Hn Johann Martin Weiß, des Kupfferstechers und b. alhier zu Straßburg als geordnet und geschworenen Vogts Philipp Friderich, Mariä Dorotheä, Fridericæ und Margarethä Salome der Vogten, beeder abgelebten Eheleuth ehelich mit einander erziehlter Vier Kinder und ab intestato Zu vier gleichlingen portionen und Antheilern Verlaßene Erben, auf zuvorhien ane Ihne und deßen Fr. Eheliebstin Fr. Annam Mariam Weißin gebohrne Kirschlägerin (…) äugens und zeigens – So beschehen allhier zu Straßburg in fernerm beisein H Johann Michael Vogten des handelsmanns und b. allhier zu Straßburg des defuncti bruders, angefangen auf Mittwoch den 6.ten Septembris 1780.

In einer allhier zu Straßburg ane dem alten Weinmarckt ohnfern dem Speÿerthor gelegenen und in dieße Verlassenschafft gehörigen behaußung befunden worden als folgt
(f° 11) Eigenthumb ane einer behaußung. Nemblichen eine behausung, höfflein und hoffstatt mit allen Gebäden, begriffen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier zu Straßburg ane dem alten Weinmarckt, 1.s. neben Hn von Bulach, 2.s neben einem dem Stifft alten St. Peter gehörigen Canonicat hauß, hinten auf weil. Hn Pfr. Geilers seel. nachgelaßenen Erben stoßend, so gegen männiglichen freÿ, leedig, eigen und durch allh. Statt Straßburg geschwornen Werckhleuthe, vermög Abschatzung zeduls vom 12.ten Septembris hujus anni gewürdiget pro 1500. Über dieße behaußung meldet ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhiesiger C C stub gefertiget sub dato 27. Augusti 1770.
(f° 18) Eigenthumb ane einer behausung zu Rappolsweÿler (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 422, Sa. Wein und lährer Vaß 414, Sa.tabacks aus Geräthschafften zum taback fabricieren gehörig 1044, Sa. Küh und ochsen häuth 132, Sa. Pferds 10, Sa. Silbers 10, Sa. goldener Ring und dergleichen Geschmeids 98, Sa. baarschafft 107, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 100, Sa. Eigenthumbs ane häußern 2000, Sa. Schulden 436, Summa summarum 4836 lb – Schulden 2243, Nach solchem abzug 2593 lb
Zweiffelhaffte und Verlohrene Schulden 3283 lb

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 2 400 florins (1 200 livres)
1781, VII 1180 – Livres de la Taille f° 287
Spiegel N° 4986 – Weÿl. Johann Philipp Vogt geweßenen Handelsmanns und auch Weÿl. Fr. Dorotheæ geb. Kirschlägerin beder gewesenen Eheleuthen Verlassenschafft jnvent. H. not. Lobstein
Concl. final. jnvent. Ist fol. 94. 2593. lb 12 ß 3 ½ die machen 5200 R. Verstallte 2800. R. zu wenig 2400 R.
Wovon nach trag 8 Jahr in duplo a 7 lb 4 ß, 43 lb 4 ß
und 4 Jahr in simplo, 14 lb 8 ß
Ext. kein Stallgeldt
Geb 2 ß 6 d
Abhandlung 7 lb 19 ß 6 d (zusammen) 65 lb 14 ß
das Simplex nachgelaßen, restirt 51 lb 6 ß
de. 19. febru. 1781.

Le graveur Jean Martin Weis rend compte de sa tutelle des trois enfants Vogt. La maison est d’abord louée au perruquier Eberlin puis à partir de 1784 à la veuve de François Antoine Ignace Zæpffel, commandant au Fort Blanc

1787 (1.5.), Me Stoeber (6 E 41, 1266) n° 71
Rechnung mein Johann Martin Weiß des Kupferstechers und burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts weil. H. Johann Philipp Vogt des gew. handelsmanns u. auch weil. Fr. Dorotheä geb. Kirschlägerin beeder gew. Eheleuthen u. brn. allhier jetzlebender 3 KKr. Jgfr. Mariä Dorotheä, Jgfr. Fridericæ u. Margarethä Salome der Vogten, inhaltend das jenige was ich seit dem 5. aug. 1783 als dem Schluß meiner erstern Rechnung bis d. 1. maÿ 1787 Ihrentwegen eingenommen u. ausgegeben auch sonsten verrichtet habe – Zwote Rechnung dießer Vogteÿ

Corpus Meiner Curanden jährlich fallen habenden Hauß Zinßes und deßen Hauptguts. Neml. 112. lb 10. ß Haußzinß entrichtet Mad. Zäpffel geb. Goulet weil S. T. H. Zäpffel gew. Commendanten au fort blanc allhier Fr. Wb. von der meinen Curanden Zuständigen und in Lehnung habenden Völligen behausung an dem alten Weinmarckt gelegen, jährl. von vier quartalen, diese thun dem zinßnach Zu 5. p.° gerechnet auszuwerfen 2250 lb
Ane Hauß Zinnßen. So haben von H Eberle dem Perruquenmacher u. brg von der in lehnung übernommen gehabten behausung am alten weinmarckt gelegen die Zinße seit Joh. bapt. 1783. exclusive bis Joh. Bapt: 1784. incl. mithin an den vier quartalen für 1 Jahe erhalten mit 112. 10.
Seit solcher Zeit wird selbige behg. von weil H Commandant Zäpfel Fraun Wb. bewohnet um deb jährl. Zß. der 112. 10 ß. Hat also siese Zß. seit Joh. Bapt: 1784. excl. biß Annunc. Mariæ 1787. incl. für 2 und ¾. Jahr angetroffen 309.

Autre compte de tutelle (1787-1790)

N° 109 Rechnung mein Johann Martin Weiß Kupferstechers und brs allhier als geschworenen Vormunds weil. H. Johann Philipp Vogt des gew. handelsmanns u. brs. alhier mit auch weil. Fr. Dorotheä geb. Kirschlägerin erzeugter 3. töchter Jgfr. Mariä Dorotheä, Jgfr. Fridericæ u. Margarethä Salome der Vogten, inhaltend das jenige was ich seit dem 1. maÿ 1787 als dem Schluß meiner Zwoten Rechnung bis d. 1. 8.br 1790 Ihrentwegen verrichtet, eingenommen u. ausgegeben habe – Dritte Rechnung dießer Vogteÿ
Corpus Meiner Curanden jährlich fallen habenden Hauß Zinßes und deßen Hauptguts. Neml. 112. lb 10. ß Haußzinß entrichtet Mad. Zäpffel geb. Goulet weiland HerrnCommendanten Zäpffel dahier Fr. Wb. von der meinen Curanden Zuständigen und in Lehnung habenden Völligen bhsg. an dem alten Weinmarckt gelegen, jährl. von vier quartalen, diese thun dem zinßnach Zu 5. p.° gerechnet auszuwerfen 2250 lb

Inventaire après décès d’une locataire, Marie Elisabeth Boch, veuve du banquier Jean David Goullet et mère de la veuve Zæpffel

1787 (14.8.), Me Schaaff (6 E 41, 916) n° 78
Inventarium über weÿl. der Viel:Ehr und tugendreichen Fr. Maria Elisabetha Goullet geb. Bochin längst weÿl. des Wohl Ehren geachten H. Johann David Goullet vornhemen Banquier verlassenschafft – nach ihrem Samstag d. 12 majii jüngst jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hinscheiden
die entseelte Fr. Goullet hat ab intestato zu beneficial erben verlassen 1. S.T. Fr. Maria Magdalena Zäpffel geb. Goullet weÿl. S.T. H. Frantz Antoni Ignatii Zäpffel Ritters des königl. militarischen Ordens St Ludwig und Kommandant von den Königl. in dem fort blanc Fr wittib beiständlich H. Lucas Schaaff bestbestellten Schaffner verschied. hochadelischen Familien, 2. S.T. H. Johann David Goullet ledigen handelsmann zu Franckfurt am Maÿn, 3. S.T. H. Johann Ludwig Goullet Juris Consultum und Hoffrath Ihro Churfürstl. durchlaucht von Pfaltzbairen auch Amtmann verschiedener Kommenturen des Malteser Ordens, 4. S.T. H. Daniel Gottfried Goullet der handelsmann zu Warschau so abwesend, 4. S.T. H. Jacob Friedrich Goullet den handelsmann zu ermelten Franckfurt am Maÿn so auch abweßend ,Alle 5 der verstorbenen (…) Kindern, Und ist vor die bede abweßende H. Söhne duch S.T. H. Johann Friedrich Herrmann J.V.Ltus und ged. XV Secretarius adjunctus (vertretten)

in einer ane dem alten Weinmarckt gelegen weÿl. H. Vogt des handelsmanns nachgelassenen kinder und erben eigenthümlich zuständig und disorts zum theil lehnungsweiße inne gehabten sterbbehausung
hausrath 415 lt, silbers 194 lt, goldene ringe 132 lt, gülten von liegenden güthern 65 lt, Summa summarum 806 lt – Schulden 4762 lt, In vergleichung 3955 lt, Constitutions de rentes 1468 lt

Quatrième compte de tutelle
1792, Strasbourg 7 (49), Me Stoeber n° 122
Rechnung mein Johann Martin Weiß burgers und Kupferstechers alhier als geschwornen Vormunds weiland bs Johann Philipp Vogt gew. Handelsmanns u. bs. alhier mit auch weiland Fr. Dorothea geb. Kirschlägerin erzeugter dreÿer töchter Mariä Dorotheä, fridericæ und Margarethæ Salome der Vögter inhaltend das jenige was ich seit den 1. 8.br 1790. /:bis den 1. 8.br 1792:/ als dem Schluß meiner dritten Rechnung ihrenntwegen verrichtet, eingenommen und ausgegeben habe. Vierte Rechnung dieser Vogteÿ.

Dernier compte de tutelle
1795 (22 Prairial 3), Strasbourg 7 (49), Me Stoeber n° 133
Rechnung Weiland burgers Johann Martin Weiß des geweßenen Kupferstechers alhier Verlassenschafft als geordneten Vormunds weiland bs Johann Philipp Vogt gewesenen Handelsmanns alhier mit auch weiland fraun Dorothea gebohrner Kiehlinger erzeugter noch lebenden dreÿen töchter b. Mariä Dorotheä Vogt, so den 1 february 1711, b. Salome fridericæ Vogt so den 29. July 1773 und b. Margarethæ Salome Vogt so den 4. Xbr 1776 gebohren worden inhaltend das jenige so der Verstorbene Vormund seit dem 1.ten Octobris 1792. bis an deßen absterben den 3. floreal Vorigen Jahr Gerichtlich eingenommen und ausgegeben haben mag.

Les trois filles Vogt vendent la maison à Jeannette Louise Catherine Aulbert femme de Jean Tessier et à Henriette Charlotte Aulbert femme de François Théodore Simon, tous deux inspecteurs des subsistances militaires

1800 (22 germ. 8), Strasbourg 7 (35), Me Stoeber n° 1425 – Enregistrement de Strasbourg, acp 73 F° 124 du 2 flor. 8
Cit. Marie Dorothée Vogt femme du C. Pierre Roumel Capitaine de la 20° demi brigade de ligne en garnison à Coblence, Plus le C. Marie François Siard Epoux de Marguerite Salomé Vogt par pouvoir passé à Sens le 7. prairial 6, Enfin la C. Salomé Frédérique Vogt fille majeure assistée du C. Jean Rudolph Vitrier, en qualité d’enfants et héritiers de feu le C. Philippe Vogt negociant et de feue Dorothée née Kirschlaeger leurs père et mère
à la C. Jeannette Louise Catherine Aulbert femme du C. Jean Dessier Inspecteur des Subsistances militaires et la C. Henriette Charlotte Aulbert femme du C. François Theodore Simon Inspecteur des Subsistances militaires au nom desquelles la C. Catherine Agathe Aulbert veuve de feu le C. Guillaume Louis Aulbert Président de la Chambre des finances a Bouxwiller
Une maison avec une petite Cour puits et toutes leurs appartenances et dépendances Scitées en cette commune Vieux Marché aux Vins N° 51 le Sr Bulach d’une part le C. Dollinger marchand d’autre abou. sur le C. Geiler tonnelier, suivant titre et Contrat de vente passé à la Chambre des Contrats le 27. aout 1770 – avec trois poeles et leurs tuyaux – moyennant 9000 francs

François Theodore Simon épouse en 1796 Henriette Wilhelmine Charlotte Aulber
1796 (20 floréal 4), Strasbourg 9 (anc. cote 3), Me Dinckel n° 1052 – Enregistrement de Strasbourg, acp 40 F° 77 du 20 flor. 4
Contrat de mariage – Cit. François Theodore Simon, employé à la Tresorerie nationale à l’armée du Rhin et de la Mosele domicilié en cette commune, fils majeur de feu Edme Simon, rentier à Paris, et de Marie Darnet
Cit. Catherine Agathe Jaeglin veuve de feu Guillaume Louis Aulber vivant homme de lettres à Bouxwiller demeurant à Strasbourg stipulant pour la cit. Henriette Wilhelmine Charlotte Aulber sa fille mineure
(enregistrement, revenu industriel 400 livres)

Inventaire des apports
1796 (16 prai. 4), Strasbourg 7 (18), Me Stoeber n° 1899
Reconnaissance et déclaration De ce que mon épouse Henriette Wilhelmine Charlotte Aulber a apporté au souss. François Theodore Simon en mariage par contrat passé devant Me Dinckel le 20 floréal dernier
(Procuration Me Morisseau, François Theodore Simon Employé demeurant ordinairement a Strasbourg etant présentement a Paris logé rue des poitevins n° 4 faubourg St Germain)
5561 fr, dont numéraire 2300 fr

Jean Tessier épouse Louise Jeannette Catherine Aulber en 1799
1799 (29 mess. 7), Strasbourg 9 (anc. cote 6), Me Dinckel n° 293 – Enregistrement de Strasbourg, acp 69 F° 40 du 29 mess. 7
Contrat de mariage – cit. Jean Tessier Inspecteur des Subsistances militaires a l’armée du Danube fils majeur de feu Louis Tessier, lainier a Brioude département de la haute Loire, et de feu Louise freluc
cit. Louise Jeannette Catherine Aulber fille majeure d’ans feu Louis Guillaume Aulber, homme de loi a Bouxwiller, et de la cit. Catherine Agathe Jaeglin

Inventaire des apports
1799 (9 therm. 7), Strasbourg 9 (anc. cote 6), Me Dinckel n° 302 – Enregistrement de Strasbourg, acp 69 F° 65 du 9 ther. 7
Inventaire, à la requête de Louise Jeannette Aulber épouse du cit. Jean Tessier Inspecteur des Subsistances militaires a l’armée du Danube demeurant a Strasbourg – Contrat de mariage dressé par le notaire souss. le 29 du mois passé
en la maison du cit. Jean Bresler négociant rue de la petite boucherie N° 117 occupée en partie par lesd. conjoints Tessier
3282 fr et 14 000 que le futur époux a apporté total 17 282 fr

Inventaire de séparation de locataires, Pierre Paul Tortel et Thérèse Genevieve Pencer

1804 (3 pluv. 12), Strasbourg 2 (20), Me Knobloch n° 2001 – Enregistrement de Strasbourg, acp 90 F° 58 du 7 pluv. 12
Inventaire de séparation de Pierre Paul Tortel, Chef de bataillon du 5° régiment d’artillerie a pied et de Thérèse Genevieve Pencer, par jugement du Tribunal Civil en date du 19 thermidor 10
en la demeure de la requérante Maison de le C.ne veuve holbert située en cette ville Rue vieux Marché aux vins n° 51
Immeuble, cheneviere à Belfort 200 fr, dettes actives 42 250 fr, total 42 450 fr
le mary, meubles 1317 fr, bibliothèque 247 fr, total 1564 fr, passif du a la De Tortel 42 250, déficit 40 685 fr
Contrat de mariage devant Me Roussel tabellion a Belfort le 23 septembre 1782 – entre Jean Pierre Paul Tortel, Officier d’artillerie et Garde magasin de ladite Artillerie à Belfort y demeurant fils de Claude Tortem habitant de à Romance en Dauphiné et de Jeanne Sarehailles, et Thérèse Genevieve Pence fille de Pierre Pence négociant à Belfort et de Marie Françoise Rossée
(Supplément 2229 du 23 mess. 12 liasse 21 : dettes actives appartenant a la masse du Sr Tortel, 31 242 fr)

Les deux sœurs Aulber, agisant par leur mère, vendent la maison au marchand de meubles Michel Tauffenberger et à Catherine Fallis

1804 (10 flor. 12), Strasbourg 1 (27), Me Lacombe n° 4397 – Enregistrement de Strasbourg, acp 91 f° 68-v du 13 flor. 12
Agathe Jaeglin veuve de Guillaume Louis Aulber président de la Chambre des finances de la principauté de hesen darmstatt demeurant a Strasbourg, en qualité de mandataire de De Louise Catherine Jeannette Aulber sa fille épouse du Cit. Jean Tessier Ex inspecteur des subsistances militaires demeurant a paris (procuration, à Paris rue St André des arts N° 41 division du Theatre français) et encore de Wilhelmine Aulber femme de François Theodore Simon (procuration, François theodore Simon demeurant ordinairement a Strasbourg étant actuellement a Paris logé Rue des Poitevins N° 4 division du Theatre français)
à Michel Tauffenberger marchand de meubles et Catherine Defalis
La maison cour puit appartenances et dépendances appartenante pour moitié auxd. Des ses filles scituées en cette ville rue du vieux marché aux vins N° 51, tenant d’un côté au Juif Samuel d’autre au Cit. Dollinger marchand de meubles derrière le Sr Geiller tonnelier – moyennant 9000 francs

Tonnelier pour les fermes du Roi, Jean Michel Tauffenberger épouse en 1767 Catherine Fallis, originaire de Saverne : contrat de mariage, célébration
1767 (7. 7.br), Me Humbourg (6 E 41, 127)
(Contrat de mariage) Sr Jean Michel Tauffenberger Commis tonnelier pour les fermes du Roy a la douane de cette ville fils majeur de feu Martin Tauffenberger, musicien, et de défunte Anne Marie Heÿsch, veuf de Marguerite Brod décédée sans enfant
Demle Catherine Fallis fille majeure de feu Frédéric Fallis, sergent de ville a savernes, et de Marguerite weisgerber
(promettent de se prendre devant l’église catholique)

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 52)
Hodie 22 Septembris anni 1767 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt joannes michael Tauffenberger in vectigalibus Regiis occupatus, viduus defunctæ margarithæ prot in parochia sanctum petrum supradictum (seniorem) commorans, et Catharina Fallis Tabernensis filia defuncti friderici fallis civis quondam apparitoris ibidem et margarithæ weisgerberin superstitis ejus uxori legitimæ in hac parochia commorans (signé) tauffenberger, catrina fallis (i 55)

Fils de manant, le revendeur Jean Michel Tauffenberger devient bourgeois en même temps que sa femme en 1772. Selon la coutume, leurs deux enfants ne deviennent pas bourgeois. Inscription au livre de bourgeoisie, registre de traitement des demandes
1772, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) f° 68-v
Johann Michael Tauffenberger der Gümpel Käuffler von hier gebürtig und deßen Ehefrau Catharina gebohrne Fallis von Zabern erhalten beede das burgerrecht der Ehemann um den neuen burger schilling die Ehefr. aber wohlverhaltens weg. gratis die Zweÿ Kinder aber Catharina Magd. und Michael Mathias seind beÿ ordnung gelaßen wollen dienen beÿ E E Zunfft Zur Mörin.Jur. et promis. den eodem [7.yen 9.bris 1772

p. 423 (VI 286 bis) Möhrin N° 4. et 5., den 7.ten 9.bris 1772
Johann Michael Tauffenberger der Gimpel käuffler und deßen Ehefr. Catharina gebohrne fallis beedt schirmer allhier.
Ihre schein zeigen daß sie Ehrl. gebohren Cath.er Religion der maritus daß Er die Erford. Stadt Stall Caution geleistet und des Zunfftrechts beÿ E: E: Zunfft Zur möhrin Vertröstet word. wie nicht weniger auch daß dero beederseithiges schurmgeldt in richtigkeith
1000 R. baaren geldts haben dieselbe dargezahlet und dero wahre Eigenthumb mit Eÿdt Erhärtet, auch 150. R. beÿm burger Proth. Deponiret.
Implorirender Ehemann bittet E. G. unterthänig ihre umn den A: B: sch: gnädisgt des burgerrechts zu vertrösten, die Ehefr. aber weillen sie eine Zeit Von Zwantzig Jahren ohne unterbrech. beÿ Anna Maria Wernerin der burgerin allhier in diensten gestand. sich auch während solcher Zeit beständig, getrew und wohl aufgeführet, und sehr fleißig ware, wohl verhaltens weg. Gratis in E. G. burgerrecht auf und an zu Nemen – Und ihre Zweÿ Kinder Michel Mathäus
Recepti Maritus im d. N: burger schilling die uxor aber Gratis Eod. die. Und ihr Zweÿ Kindner beÿ ordnung gelaßen.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans leur maison Vieux-Marché-aux-Vins
1774 (19. 7.br), Me Roessel (Jean Georges, 6 E 41, 934) n° 1
Inventarium über Herrn Johann Michael Taufenberger, des Gimpel Käuflers und burgera alhier zu Straßburg, wie auch Frauen Catharinä gebohrner Fallis, beeder Eheleuthe, einander vor ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1774. – in ihren den 19. Septembris A° 1767. angetrettenen Ehestand, und Zwar Kraft ihrer vor H Not° regio Humbourg elhier am 17. dicto Mensis et anni errichteten Eheberedung §° 3.tio für ohnverändert einander Zugebracht haben.
So geschehen alhie Zu Straßburg und einer daselbst ane dem alten Weinmarckt gelegener disortigen beeden Eheleuthen dermalen Zuständiger behaußung in fernerer Gegenwarth Mr Mathis Werling des Schumachers und burgers hieselbst, der Ehefrauen hierzu erbetteen beistandts, auf Montag den 19.ten Septembris A° 1774.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns eingebrachtes Vermögen, Sa. Silbers 3, Sa. baarschafft 1297, Summa summarum 1300. lb
Diesemnach wird auch der Ehefrauen eingebrachtes guth beschrieben, Sa. haußraths 8, Sa. silbers 14, Sa. goldenen rings 3, Sa. der baarschafft 325 lb Summa summarum 351 lb

Catherine Fallis meurt en délaissant quatre enfants

1808 (27.6.), Strasbourg 12 (20), Me Wengler n° 3294 – Enregistrement de Strasbourg, acp 106 f° 97-v du 28.6.
Inventaire de la succession de Catherine Fallis épouse de Jean Michel Taufenberger décédée le 23 mai1808 – à la requête du veuf marchand de meubles en son nom et fondé de pouvoir d’Anne Marie Taufenberger sa fille cadette majeure demeurant à Pimelle département de l’Yonne, Madeleine Catherine Taufenberger épouse de Nicolas René Gillier directeur des hopitaux militaires, Michel Taufenberger cadet contrôleur des contibutions demissionnaire et François Taufenberger héritiers de leur mère (procuration, Gilliet domicilié à Strasbourg a l’hopital Ste Marguerite actuellement à Paris logé rue Neuve St Roch hotel de Hainault)

dans la maison mortuaire vieux marché aux vins n° 51
mobilier, numéraire 600 fr, créances 2962 fr, total 5735 fr
Michel Mathieu Taufenberger contrôleur des contributions au département de la Lys demeurant à Ypres
Immeuble, Une maison consistant en bâtiment de devant et de derrière cour pompe trefond avec toutes ses autres appartenances droits et dépendances sise Strasbourg vieux marché aux vins n° 51, d’un côté le Sr Dollinger marchand de meubles d’autre le Sr Samuel négociant devant la rue derrière le Sr Geiler tonnelier – acquise pendant le mariage de Louise Catherine Jeannette Aulber épouse de Jean Tessier ex inspecteur des substances par acte Me Lacombe endate du 10 floréal 12 enregistré le 13 du même mois
Le rez de chaussée et premier étage occupé par la succession 200 fr, le second étage 150 fr, ensemble 350 fr de revenu, en capital 7000 fr
total général 12 735 fr, rapport a faire par les enfants 3100 fr, passif 6891 fr
Contrat de mariage devant Me Humbourg le 7 septembre 1767
Inventaire des apports Me Roessel le 19 septembre 1774

Suite et revêtement de l’inventaire
1808 (22.8.), Strasbourg 12 (21), Me Wengler n° 3427 – Enregistrement de Strasbourg, acp 107 f° 79 du 26.8.
Inventaire de la succession de Catherine Fallis femme de Jean Michel Taufenberger marchand de meubles – à la requête du veuf d’une part et Madeleine Catherine Taufenberger épouse de Nicolas René Gillier Directeur des hopitaux militaires, Michel Taufenberger cadet contrôleur demissionnaire des contributions, François Taufenberger revendeur enfin Anne Marie Taufenberger majeure représentée par Jean Michel Taufenberger son père (procuration à Censy département de l’Yonne) héritiers de leur mère
dans la maison dépendante de la succession rue vieux marché au vin n° 51
meubles argenterie 6562 fr
Revetement d’inventaire, du 29 août n° 3438 – effets mobiliers 6562 fr, numéraire 4200 fr, dettes actives 3000, 2285 et autres et maison à Strasbourg vieux marché au vin n° 51 estimée 12 700 fr – total 35 042 fr, prélèvelements 6746 fr reste 28 295 fr

Le marchand de meubles Jean Michel Tauffenberger meurt en 1820. L’inventaire décrit les meubles de chaque pièce

1820 (20.11.), Strasbourg 12 (81), Me Wengler n° 12 094, vacation du 15.1. (acp 150 F° 198 dernière du 24.1.) – Enregistrement de Strasbourg, acp 150 F° 55-v du 5.12.
Inventaire de la succession de Jean Michel Tauffenberger père, marchand de meubles décédé le 7 novembre dernier – à la requête de François Louis Felix Bremsinger, notaire à la résidence de Strasbourg, curateur établi par jugement du 20 présent à Jean Michel Tauffenberger cadet, ci devant contrôleur des contributions dont la demeure est inconnue, d’Anne Marie Tauffenberger majeure qui a demeuré autrefois à Pimelle département de l’Yonne, de Jérome et Louis Tauffenberger ces deux derniers dont on ignore égamenent l’état et la demeure, fils de dudit Jean Michel Tauffenberger cadet,
2. Me Jean Frédéric Gebhard avoué près ledit tribunal mandataire de Catherine Tauffenberger épouse séparée quant aux biens de Nicolas Réné Gillier ex directeur des hôpitaux militaires, 3. François Antoine Tauffenberger tapissier, 4. Catherine Tauffenberger épouse de Jean Michel Luhmann, commis négociant pour 1/16, enfants petits enfants Jean Michel cadet et François Antoine chacun 3/4 du quart ou 3/16 dans la totalité, testament Me Wengler 26 mars 1817, De Giller et Anne Marie chacune pour un quart de la totalité et Jérôme et Louis petit fils ensemble pour un quart du quart, De Luhmann petite fille et François Antoine aussi un quart du quart
Catherine von der Flühe ménagère, André Duvois rélieur gardien établi aux scellés

Titres et papiers, C. vente par Me Lacombe le 10 floréal 12 transcrit au bureau des hypothèques le 18 floréal, acquis de Louise Catherine Jeannette Aulber épouse de Jean Tessier, inspecteur des subsistances militaires à Paris, une maison avec petite cour, pompe, appartenances et dépendances située en cette ville Vieux Marché aux Vins n° 51, tenant actuellement à Philippe Jacques Dollinger marchand de meubles, d’autre au Sr Meyer Samuel, devant la rue, derrière le Sr Geyler tonnelier, 9000 fr. Sur laquelle propriété il a été trouvé les titres à la Chambre des Contrats en date du 14 janvier 1714, 27 août 1770 et Me Stoeber le 22 germinal 8 estimée 7000 fr
dans la maison mortuaire Vieux Marché aux Vins n° 51
Meubles. au grenier dans la chambre de la maison de devant, aux mansardes dans la chambre militaire, dans la chambre donnant sur la rue, à la mansarde du bâtiment de derrière, au second étage de la maison de devant, dans la chambre à alcove, dans la chambre à côté, dans la maison de derrière au même étage chambre unique, au premier étage dans la chambre du bâtiment de derrière, au rez de chaussée dans le magasin, dans la cuisine, dans le corridor et cour, dans la cave, au premier étage à l’antichambre, dans la chambre d’habitation du défunt, dans la chambre à côté de celle d’habitation du défunt, 3284 fr, numéraire 11 326 fr
Titres et papiers, 298 Contrat de mariage avec Catherine Fallis devant Me Hombourg le 17 septembre 1767, inventaire des apports Me Roessel le 19 septembre 1774
dettes actives 537 fr, total 22 148 fr

Acte de notoriété dressé en 1848 selon lequel le seul descendant encore vivant est Françoise Catherine Tauffenberger
1848 (5. Xbr), Strasbourg 8 (71), Me Zeyssolff n° 4075
Notoriété – Jean Michel Tauffenberger vivant marchand de meubles à Strasbourg où il est décédé en 1820.
Qu’il a délaissé pour seuls et uniques héritiers ses quatre enfants nommés 1° De Marie Anne Tauffenberger épouse de M Charles Pierre Deprés de St Germain procureur du roi à Tonnerre, Yonne,
2° M Michel Mathieu Tauffenberger, contrôleur du cadastre à Trèves, prusse rhénane
3° M François Antoine Tauffenberger, marchand de meubles à Strasbourg,
4° D. Françoise Catherine Tauffenberger épouse de Mr Constantin Vaccari, ancien maire à Dorlisheim
Que les Dames Deprés de St Germain et Vaccari sont décédées sans délaisser des enfants ou descendans
Que le Sr Michel Mathieu Tauffenberger a délaissé deux enfants nommés 1° Jérôme Tauffenberger, soldat au 8° de dragons domicilié à Strasbourg, 2° Louis Chrétien Léandre Tauffenberger à Trèves & 2° Mr François Antoine Tauffenberger a délaissé une enfant et seule héritiere nommée De Françoise Catherine Tauffenberger épouse de Mr Jean Michel Luhmann, négociant à Strasbourg
Qu’il est de la connaissance de MM les comparans que de toute cette famille il n’existe plus que Mad. Luhmann prénommée et qu’elle serait seule habile à recueillir la succession de M Jérôme Tauffenberger son cousin germain.

La maison Tauffenberger est vendue devant le tribunal civil au receveur particulier de l’octroi Laurent Nicolas dit Bayle et à Catherine Kimm

1822 (16.1.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 146, n° 59
par devant M. Philippe Louis Übersaal, juge suppléant au Tribunal Civil de Première Instance commissaire en cette partie, vente et adjudication par licitation d’une maison sise à Strasbourg rue du Vieux Marché aux Vins n° 51 – Cahier des charges de la vente d’une maison et appartenances dépendant de la succession de feu Jean Michel Tauffenberger, marchand de meubles, par jugement à la requête de Catherine Christine Tauffenberger épouse de séparée quant aux biens de Nicolas Réné Gillier ex directeur de l’hôpital militaire, Michel Mathias Tauffenberger contrôleur du cadastre domicilié à Trèves, François Antoine Tauffenberger tapissier, Marie Anne Tauffenberger épouse de Charles Pierre Desprez St Germain procureur du Roi près le Tribunal de Première Instance de Tonerre département de l’Yonne, Catherine Tauffenberger épouse de Michel Luhmann commis négociant, Jérôme Tauffenberger, soldat du régiment de dragons du Rhône, ayant constitué Me Jean Frédéric Gebhardt avoué près le Tribunal Civil de Première Instance demeurant Grand rue n° 146, en présence de Luc Moris, teinturier à Treves subrogé tuteur de Louis Chrétien Tauffenberger fils mineur dudit Michel Mathias Tauffenberger père pour lequel occupe Me Rauter avoué, en vertu d’un jugement contradictoire du 16 août 1818
à Laurent Nicolas, receveur particulier de l’octroi, et Catherine Kimmer pour 11 510 francs
Désignation de l’immeuble à vendre, la maison dont la vente est poursuivie est sise à Strasbourg rue du Vieux Marché aux Vins n° 51, d’un côté le Sr Dollinger, d’autre le Sr Meyer Samuel, derrière Sr Geyler tonnelier. Elle est composée d’un bâtiment donnant sur la rue, d’une petite cour avec pompe et d’une petite aile et d’un bâtiment du fond, le bâtiment principal renferme au rez de chaussée en entrant par la rue le passage à droite, une chambre à gauche, la pompe, au premier étage trois chambres dont une à alcove, au deuxième étage un vestibule une cuisine et deux chambres dont une à alcove dessus comble à mansarde renfermant un corridor et quatre chambres au dessous cave sous solives l’aile forme la cage d’escalier, le bâtiment du fond comprend au rez de chaussée la buanderie, le bucher et les lieux, au premier étage une chambre et lieux au deuxième étage même distribution de même qu’a la mansarde les combles sont couverts de tuiles plattes doubles
3. titres de propriété, acquis par le défunt Jean Michel Tauffenberger père et grand père respectif des vendeurs et feu Catherine Desallis de Louise Catherine Jeannette Aubler épouse de Jean Tessier ex inspecteur des subsistances le 10 floréal 12. La propriété est constatée par l’inventaire de la succession de la femme Tauffenberger dressé par Me Wengler le 27 juin 1820, celui du Sr Tauffenberger le 27 novembre 1815, contrats passés à la Chambre des Contrats le 15 novembre 1714, 27 août 1770, Me Stoeber le 22 germinal 8 – mise à prix 10 000 fr, estimation fixée par les experts. Fait le 20 septembre 1821
adjudication préparatoire 8 novembre, Adjudication définitive 6 décembre à Me Engelbach avoué, Déclaration de command le 6 décembre pour Laurent Nicolas, receveur particulier de l’octroi et Catherine Kinner pour 10 000 fr
Adjudication définitive sur surenchère le 20 décembre

Originaire du Grand Villard dans les Hautes-Alpes, Laurent Nicolas dit Bayle épouse en 1807 Catherine Barbe Kimm qui donne en 1824 son consentement au mariage de son fils naturel Charles Monty
Mariage, Strasbourg (n° 55)

L’an 1807, le 8° jour du mois d’avril (…) Laurent Nicolas dit Bayle, agé de 37 ans, revendeur, domicilié en cette ville depuis 17 mois, né au Grand Villard, département des hautes-Alpes le 21 février 1770, majeur, fils de feu Laurent Nicolas, voiturier audit lieu, y décédé le 8 octobre 1793 et de geneviève Guille, Consentant (…) et Catherine Barbe Kimm, agée de 36 ans, née en cette ville le 30 novembre 1775, y domiciliés, majeure, fille de feu Nicolas Kimm, frippier, et de feu Anne Marie Schoor, décédés en cette ville le premier le 11 floréal an II ey la seconde le 13 mars 1786 (signé) Laurent Nicolas Dit Bayle, Catharina Kimm (i 21)

1824 (6.3.), Strasbourg, Me Weigel, Consulté Enregistrement de Strasbourg, acp 167 F° 19-v du 6.3.
Consentement – Catherine Kimm veuve de Laurent Nicolas, marchand de meubles, au mariage de son fils naturel Charles Monty ébéniste à Paris avec la personne qui lui conviendra

Le revendeur Laurent Nicolas dit Bayle et Catherine Barbe Kimm vendent la maison au boulanger André Mengus et à Catherine Reisser

1830 (29.3.), Strasbourg, Me F. Grimmer, Consulté Enregistrement de Strasbourg, acp 198 F° 188 du 30.3.
Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 233, n° 124 du 31.3.
Laurent Nicolas Bayle, revendeur, et Catherine Barbe Kimm
à André Mengus, boulanger, et Catherine Reisser
une maison avec ses autres droits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg Vieux Marché aux Vins n° 51, compris six fourneaux en fayence savoir un au rez de chaussée, deux au premier, deux au second et un au troisième étage, d’un côté Me Grimmer, d’autre le Sr Gimpel, derrière le Sr Bentz – acquis des héritiers de Jean Michel Tauffenberger marchand de meubles le 26 décembre 1821 – moyennant 12 000 francs

Natif de Lupstein, André Mengus épouse en 1797 Catherine Reisser originaire de Colmar
Mariage, Strasbourg (n° 552) Cejourd’hui 6° thermidor l’an V de la République française (…) d’une part André Mengus, agé de 29 ans, boulanger domicilié en cette commune depuis un an, natif de Lupstein canton de Saverne, Département du Bas Rhin, fils de feu Jean Mengus, laboureur audit lieu, et de feüe Marie Braun, de l’autre part Catherine Reiser, agée de 22 ans, domiciliée en cette commune depuis quatre ans, native de Colmar, canton dudit, Département du haut-rhin, fille de Jean Michel Reiser, vigneron audit lieu, et de feüe Anne Marie Sadtler (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 17 décembre 1767 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 20 janvier 1775 (signé) andre Mengus, l’épouse a déclaré ne savoir signer (i 82)

André Mengus loue la maison au chaudronnier Chrétien Georges Sauss

1832 (23.7.), Strasbourg 2 (74), Me Weigel n° 7718 – Enregistrement de Strasbourg, acp 211 F° 123 du 26.7.
Bail pour 3, 6 ou 9 ans à partir de la St Michel – André Mengus, boulanger
à Chrétien Georges Sauss, chaudronnier
la maison avec toutes ses appartenances & dépendances sise à Strasbourg rue du Vieux Marché aux Vins n° 51, d’un côté M Grimer notaire, d’autre le Sr Gimpel, derrière le Sr Bentz – moyennant un loyer annuel de 725 francs

Georges Chrétien Saus épouse en 1829 Salomé Caroline Mengus fille d’André Mengus
1829 (15.1.), Strasbourg 2 (66), Me Weigel n° 5793 – Consulté Enregistrement de Strasbourg, acp 193 F° 19-v du 19.1.
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Georges Chrétien Saus, chaudronnier agé de 26 ans fils de feu François Antoine Saus, chaudronnier, et de Marie Dorothée Gerstweiller
Salomé Caroline Mengus, agée de 22 ans fille majeure d’André Mengus, boulanger, et de Catherine Reisser

Salomé Caroline Mengus meurt en 1831 en délaissant une fille
1831 (19.8.), Strasbourg 2 (72), Me Weigel n° 7073 – Consulté Enregistrement de Strasbourg, acp 205 F° 42-v du 29.8.
Inventaire de la succession de Salomé Caroline Mengus femme de Georges Chrétien Saus, chaudronnier décédée le 4 avril 1831 – à la requête de 1. le veuf commun en biens en vertu du contrat de mariage passé devant le sousigne le 15 janvier 1829, père et tuteur légal de Caroline Georgette 14 mois
en présence de Jean Mengus fils, boulanger Vieux Marché aux Vins n° 90 subrogé tuteur – décédée Vieux Marché aux Vins n° [blanc]
apports 1236 fr, remplois au veuf 2100 fr
propres, garde robe 341 fr, remplois à elle dus 4453 fr
communauté, meubles 3977 fr, argent 1000 fr, dettes actives 1700 fr, point immeubles ; totalité de la sucession 6824 fr, passif 7773 fr, présents de noces 200 fr

Catherine Reisser meurt en 1840 en délaisant quatre enfants ou leurs représentants
1840 (16, 17 et 18.6.), Strasbourg 2 (84), Me Tinchant n° 1679, 1684 – Enregistrement de Strasbourg, acp 279 F° 36 du 23.6.
Inventaire de la succession de Catherine Reisser décédée le 28 janvier dernier – à la requête d’André Mengus, ancien boulanger le veuf, testament devant Me Weigel le 11 octobre 1832 légataire en usufruit, 2. Catherine Mengus épouse de François Kieffer, brasseur à Arlon (Belgique), 3. Jean Mengus, boulanger, en son nom et mandataire d’André Mengus, commis à pied dans l’administration des contributions indirectes à Toulon représenté de ce dernier, 4. Joseph Weisé, confiseur, au nom de Sophie Mengus sa femme et 2. comme tuteur de Georgette Saus, âgée de 10 ans, mineure par représentation de Caroline Mengus sa mère décédée femme de Georges Saus, chaudronnier, 5. Elisa Mengus, majeure, 6. Jean Jacques Mentel, tailleur, subrogé tuteur de Georgette Saus héritiers pour 1/7
mariés en 1797 sans contrat de mariage
dans une maison au Vieux Marché aux Vins n° 90 où la défunte est décédée
immeubles à Dingsheim – apports du veuf à Littenheim, Lupstein, Waldolwisheim

André Mengus meurt en 1851
1854 (30.7.), Me Roessel aîné
Inventaire de la succession délaissée par André Mengus père, ancien boulanger décédé à Strasbourg le 30 novembre 1851, dressé à la requête de 1) Jean Baptiste Mengus, boulanger à Strasbourg, 2) Catherine Mengus épouse de François Kieffer, ancien brasseur, 3) Sophie Mengus épouse de Joseph Gabriel Weisé, confiseur, 4) Caroline Georgette Saus épouse de François Charles Willmann, Tapissier par représentation de Caroline Mengus, sa mère, décédée épouse de Georges Sausn vivant Chaudronnier à Strasbourg
Il dépend de ladite succession un mobilier estimé à 247
Garde robe 42
créances dont partie grevée d’usufruit au profit du défunt 41 800
autres créances 5839
Passif 1932
acp 431 (3 Q 30 146) f°51-v du 10.7.

André Mengus et Catherine Reisser vendent la maison au marchand Philippe Jacques Dérosier et à Madeleine Wurm

1833 (30.9.), Strasbourg 14 (94), Me Ritleng n° 3647 – Enregistrement de Strasbourg, acp 220 F° 102-v du 4.10.
André Mengus, boulanger, et Catherine Reisser
à Philippe Jacques Dérosier, ébéniste revendeur, et Madeleine Wurm
une maison avec cour, appartenances, & dépendances sie à Strasbourg rue du Vieux Marché aux Vins n° 51, d’un côté le Sr Grimmer, d’autre le Sr Gimpel, devant la rue, derrière le Sr Bentz – acquise de Laurent Nicolas Bayle, revendeur, et de Barbe Kimm, Me F. Grimmer le 29 juin 1830 transcrit, les conjoints Bayle de Jean Michel Tauffenberger, marchand de meubles, adjudication définitive au tribunal 26 décembre 1821 – moyennant 10 000 francs

Philippe Jacques Derosié épouse en 1819 Marie Madeleine Wurm originaire de Wiwersheim (voir le contrat de mariage résumé à l’inventaire après décès)
Mariage, Strasbourg (n° 297)
Acte de mariage, célébré le 28 septembre 1819. Philippe Jacques Derosié, mineur d’ans né en légitime mariage le 12 floréal an VI à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, ébéniste, fils de François Derosié, ouvrier en tabac en cette ville et de Marie Salomé Hirschbach, ci présens et consentans, et
Marie Madeleine Wurm, majeure, née en légitime mariage le 15 mai 1792 à Wiwersheim (Bas-Rhin) de Georges Wurm, cultivateur au même lieu et d’Anne Marie Weber ci présens et consentans (signé) Philipp jacob Derosier, Maria Magdalena Wurm (i 17)

Madeleine Wurm meurt en 1842 en délaissant quatre enfants

1842 (24.1.), Strasbourg 14 (113), Me Ritleng n° 11 920
Inventaire de la succession de Madeleine Wurm épouse de Philippe Jacques Derosier
L’an 1842 le Lundi 24 janvier à neuf heures du matin, en la Maison sise à Strasbourg, Rue du Vieux-Marché-aux-Vins Numéro 51. A la requête en en présence de M. Philippe Jacques Derosier, Marchand de meubles, demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant tant en son nom personnel à cause de la communauté de biens qui a existé entre lui & feue Dame Madeleine Wurm, son épouse, aux termes de leur contrat de mariage qui sera ci-après relaté, qu’en qualité de père et tuteur légal de Madeleine Derosier, Adèle Derosier, Louise Derosier & Eugène Derosier, ses quatre enfants mineurs nés de son mariage avec ladite défunte décédée à Strasbourg, rue du vieux marché aux Vins n° 51 le 28 septembre dernier
Et en présence de M. Jean Wurm, curé à Elsenheim canton de Marckolsheim, arrondissement de Schlestadt, demeurant audit lieu, agissant en qualité de subrogé tuteur des dits mineurs Derosier (…), les mineurs Derosier susnommés, seuls et uniques héritiers sous bénéfice d’inventaire de Madeleine Wurm leur mère

Contrat de mariage passé devant Me Chable, lors notaire à Wiwersheim le 1 septembre 1819 (…) Article quatre. En considération de ce mariage & pour d’autant plus faciliter l’établissement des futurs époux, déclarent lesdits père et mère du futur époux François Derosier & Marie Salomé Hirschbach, la femme à ce dûment autorisée, faire donation entre vifs & irrévocable en la meilleure forme que donation puisse valoir, par préciput & hors part & sous la garantie de droit, en faveur du futur époux acceptant la donation, d’Une Maison, cour, bâtiment, aisances & dépendances comme le tout se contient & se comporte sans aucune réserve, située en la Ville de Strasbourg, rue de la Fontaine n° 24, tenant d’un côté à Ignace Klein, de l’autre à Henri Schott par devant la rue de la fontaine, par derrière le faux rempart, Cette maison & dépendances provient aux donateurs d’acquisition sur le sieur Boltz, tisserand à Strasbourg suivant titre notarié et enregistré
mobilier 1. Dans le magasin rue du Vieux Marché aux Vins Numéro 50, 2. Dans le magasin hôtel Neuwiller même rue, Dans la cave du même hôtel
Immeubles. 1° Une maison, cour, bâtimens, aisances & dépendances, sise à Strasbourg rue de la fontaine n° 24, entre Ignace Klein & André Schot, par devant la rue de la Fontaine, par derrière le nouveau quai.
2° Une maison avec droits, appartenances & dépendances, située en la même Ville rue du vieux marché aux Vins n° 51 d’un côté Me Grimmer, notaire, de l’autre le sieur Gimpel, par derrière le Sieur Bentz
Titres. Il s’est trouvé L’expédition sur parchemin d’un contrat passé devant Me Stoeber, notaire à Strasbourg le 24 pluviose an Onze, aux termes duquel Jean Boltz, tisserand, & Marie Salomé Jud de Strasbourg ont vendu au sieur François Derosier & à Marie Salomé Hirschbach de ladite Ville, père et mère du requérant, une Maison sise à Strasbourg, rue de la fontaine N° 24 formant l’objet de la donation comprise au Contrat de mariage ci dessus transcrit
Deux pièces qui sont la première l’expédition sur parchemin & l’autre la grosse d’un contrat passé devant Me Ritleng le 30 septembre 1833, enregistré, aux termes duquel le sieur André Mengus, boulanger, & Catherine Reisser sa femme, demeurant à Strasbourg ont vendu au Veuf & à sa femme défunte la maison susdésignée, sise en ladite Ville Rue du Vieux marché aix Vins n° 51.
Et l’expédition sur parchemin d’un contrat passé devant Me Frédéric Grimmer le 29 mars 1830, enregistré, en vertu duquel lesdits conjoints Mengus ont acquis la maison dont s’agit de Laurent Nicolas Baylé revendeur & sa femme de Strasbourg
Total des meubles 7532 francs. Déclarations actives 360. Déclarations passives 14 500 francs
Garde robe de la défunte 396, Propres inexistants de la défunte 5000.
Récompense due au veuf par la communauté 2000


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.