11, rue de la Tour des Pêcheurs


Rue de la Tour des Pêcheurs n° 11 – X 42 (Blondel), O 1093 puis section 28 parcelle 50 (cadastre)

1846, maître d’ouvrage, Jean André Weyer, architecte maçon


La maison reconstruite en 1846 (mai 2017)

L’ingénieur du Roi Tarade attribue le terrain à l’extrémité de la rue Neuve (actuels n° 11 et 13, voir le plan-relief et le plan des terrains dressé vers 1735) au maçon Jean Baucher qui a déjà travaillé au Fort-Louis ; il fait en 1687 un emprunt pour bâtir la maison. Quand il la vend en 1704, elle comprend une cave sous solives, deux poêles, quatre chambres, une cuisine, une boutique et un grenier dallé.
Le cabaretier Jacques Magrat dit Castaville conserve l’auberge à l’angle et cède la baraque voisine au cabaretier Etienne Berthiot. Le boulanger Jacques Ducros achète cette baraque en 1715 et en fait une maison que les experts évaluent 500 livres à sa mort en 1739. Les propriétaires suivants sont le sergent de ville Jean Lassier puis le boucher Jean David Herrmann. Elle appartient au début du XIX° siècle au jardinier Jean Jacques Wurtz, par ailleurs propriétaire d’une maison hors de la ville au Contades.


Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 88

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne une maison à rez-de-chaussée et un étage en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue est celle à droite du repère (k) : deux fenêtres suivies d’une porte au rez-de-chaussée, trois fenêtres à l’étage, deux fenêtres dans la toiture. La cour G représente l’arrière (1-8) du bâtiment sur rue, le bâtiment (2-3-4) adossé à l’ouest, les bâtiments (4-5-6-7) au fond de la cour et le mur de séparation (7-8) à l’est.
L’ajout sur le dessin représente le nouveau bâtiment construit en 1846 qui subsiste aujourd’hui.
La maison porte d’abord le n° 41 du Quartier Saint-Nicolas (1784-1857) puis le n° 11.


Cour G

Le maître cordonnier Charles Schmidt transfère en 1899 son atelier du 17, rue des Bains au 11, rue du Quartier Saint-Nicolas. La maison appartient à la fin du XIX° siècle à la tenancière d’une maison de tolérance de la rue des Pêcheurs (rue Prechter)
Une partie du pignon ouest lézardé par fait de guerre s’effondre en 1958 sur la maison voisine (n° 11). La société civile immobilière Montagne Verte fait aménager un troisième étage et modifier le rez-de-chaussée (1993-1996).


Elévation avant et après travaux – Pignon est avant crépissage (1992, dossier de la Police du Bâtiment)

mai 2017

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1690 à 1952. La propriété change par attribution (a), par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

1696 (v) a Jean Baucher, maçon, manant, et Elisabeth Pierron puis (1690) Barthélémie Nicolas – catholiques
1704 v Dominique Carrogey, domestique, et (1696) Marie Meyer veuve du sergent Antoine Bezard – catholiques
1704 v Jacques Magrat dit Castaville, cabaretier, et Julie Corcorane – catholiques
1705 v Etienne Berthiot, cabaretier, et (v. 1700) Marie Lunique – catholiques
1715 v Joseph Ducros, boulanger, et (1705) Barbe Stadler, veuve du menuisier Jean Thomas Vandique – catholiques
1737 h Pierre René, tailleur, et (1721) Louise Vendique – catholiques
1737 v Jean Lassier, sergent de ville, et (1714) Marie Louise Mersy – luthériens
1749 h Marie Salomé Mersy, célibataire († 1759) – luthérienne
1760 adj Sigismond Falckenhauer, serrurier municipal, et (1715) Anne Marie Boch – luthériens
1779 v Jean David Herrmann, boucher, et (1773) Marie Salomé Reinthaler – luthériens
1803 v Jean Jacques Wurtz, jardinier, et (1789) Marie Elisabeth Debus – luthériens
1845 h Jean Daniel Wurtz, jardinier, et (1825) Marguerite Salomé Marzolff
1845 v Marie Odobet, rentière à Nancy
1846 v Jean André Weyer, architecte maçon, et (1828) Marie Sophie Scharrenberger
1877* v Caroline Elisabeth Liebermann, divorcée de Mathias Gérard Ungermann, veuve de Joseph Bauer, divorcée d’Edouard Beck, femme du cordonnier Charles Schmitt
1905* Chrétien Wilms
1920* Amand Lorentz et sa femme née Riedacher
1937* h Marie Lorentz

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 500 livres en 1738, 400 livres en 1786

(1765, Liste Blondel) X 42, à la Fondation de St Marc
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 1093, Wurtz , veuve Contades – maison, sol – 1,4 are / Wurtz Jean Jacques Contades 4

Locations

1704, auberge aux Trois Etoiles, François Advinent

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

1779, Préposés aux affaires foncières (VII 1418)
David Herrmann est autorisé à réparer et à repeindre la maison après que les préposés se sont assurés qu’elle n’était pas touchée par la construction des casernes

(f° 283-v) Montags den 16. Augusti 1779. David Herrmann, Metzger
Mr Meyer, der Maurer, nôe. David Herrmann des Metzgers, bittet zu erlauben an deßen behausung au quartier St Nicolas gelegen repariren und anstreichen zu laßen.
Erkannt, bedacht, Seÿe durch Herrn Bau Inspector nachzusehen, wie sich solche behausung in Ansehung des dasigen Casernen baus befinde.
(f° 289-v) Montags den 23. Augusti 1779. – David Herrmann, Metzger
Idem [Mr Meyer der Maurer] nôe. David Herrmann, des Metzgers wiederholet seine den 16. hujus gethane bitte, zu erauben deßen behausung au quartier St Nicolas gelegen repariren und anstreichen zu laßen. Herr Bau Inspector referirte, daß er beÿ gemachter Untersuchung befunden, daß dieße behausung dermalen nicht zum Casernen bau zu ziehen seÿe. Erkannt, Willfahrt.

Description de la maison

  • 1704 (rapport traduit) La maison au quartier St. Nicolas inondé comprend une cave sous solives pour environ deux foudres de vin, deux poêles, quatre chambres, une cuisine, une boutique et un grenier dallé
  • 1704 (rapport traduit) La maison rue Neuve à la Krutenau comprend trois poêles, deux chambres, une cuisine, une boutique, une petite cave et un grenier
  • 1739 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un poêle, chambre, cuisine, vestibule, cave solivée, au premier étage un poêle, chambre et petite cuisine, sous les combles trois chambres et un grenier non dallé, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1 000 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Rue Neuve (quai des Pêcheurs)

4° arrondissement ou Canton est – Rue Neuve (quai des Pêcheurs)
nouveau N° / ancien N° : 39 / 41
Wurtz
Rez de chaussée et 1° étage mauvais en bois (Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 371 case 3

Wurtz Jean Jacques veuve au contade N° 4
Weyer André, Architecte (subst. p. 1846)

O 1093, maison, sol, R. du Quartier St Nicolas 41
Contenance : 1,40
Revenu total : 27,73 (27 et 0,73)
Folio de provenance :
Folio de destination : démolie
Année d’entrée :
Année de sortie : 1847
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 15
fenêtres du 3° et au-dessus :

O 1093, maison
Revenu total : 86,73 (86 et 0,73)
Folio de provenance : reconstr.
Folio de destination :
Année d’entrée : 1848
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 27 / 37 / 22
fenêtres du 3° et au-dessus : 3 / 2 / 2
1849. Augmentations – Weyer André f° 371, O 1093, maison, revenu 86, Augm.on de Const.on, achevée en 1846, imposable en 1849, imposée en 1849
Diminutions – Weyer André f° 371, O 1093, maison, revenu 27, Démolition, en 1849

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 1220 case 2

Weyer André, Architecte
1877 Frau Liebermann Karoline Elisabeth gesch. Ehefrau von Ungermann Mathias Gerhard
1902 Schmitt Karl Schuhmachermeister Ehefrau Johanna Karoline Elisabeth geb. Liebermann geschiedene Ehefrau von Gerhard Ungermann, Wittwe II. Ehe von Joseph Bauer, geschiedene Ehefrau III. Ehe von Eduard Beck

O 1093, maison, sol, Rue du Quartier de St Nicolas 11
Contenance : 1,40
Revenu total : 86,73 (86 et 0,73)
Folio de provenance : (371)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 37 / 22
fenêtres du 3° et au-dessus : 2 / 3

Cadastre allemand, registre 30 p. 362 case 10

Parcelle, section 28, n° 50 – autrefois O 1093
Canton : St. Nikolaus Kasernen Gasse Hs N° 11 – rue du Quartier Saint Nicolas
Désignation : Hf, Whs u. N.G.
Contenance : 1,36
Revenu : 1000 – 1300
Remarques :

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1905), compte 1096
Schmitt Karl Ehefr. gesch. Ehefr. v. Gerh. Ungermann, Ww. II. Ehe v. Joseph Bauer und gesch. Ehefr. III. Ehe von Eduard Beck
gelöscht 1906

(Propriétaire à partir de l’exercice 1905), compte 1420
Wilms Christian et son épouse
1920 Lorentz Amandus la veuve née Riedacher
1937 Lorentz Marie
(2729)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton X, (389) Rue Quartier St Nicolas

(maison n°) 41
Loc. Keinath, Barthelemi, tisserand – tr. des drapiers
Loc. Meilender, Michel, garçon batelier – tr. des bouchers
Loc. Malerin, Elisabeth, fille jouissante de ses droits – tr. des pêcheurs
Loc. Æckerlé, Elisabeth, son mari est reçu à l’hôpital bourgeois – tr. des cordonniers
Loc. Meilender, Laurent, garçon batelier – manant

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton X, Rue 389, Quartier St. Nicolas (p. 555)

41
Loc. Keinath, Barthélémi, tisserand – Drapiers
Loc. Meilender, Michel, garçon bat. – Bouchers
Loc. Maler, Elisabeth, fille – Pêcheurs
Loc. Aeckerlé, Elisabethe, femme dont le Mari est à l’hôp – Cordonniers
Loc. Meilender, Laurent, garçon batelier – Manant

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

St. Nikolauskasernengasse (Seite 124)

(Haus Nr.) 11
Bükler, Tagner. 0
Hoffer, Tagner. 0
Conti, Zementeur. 1
Beyersdörfer, Maler. 2
Wysda, Heizer. 3
Waffeschmidt, Pens. H 0
Gerber, Tagner. H 2
Remm, Tagner. H 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 1198 W 433)

Rue de la Tour des Pêcheurs 11 – rue du Quartier St Nicolas 11, Nikolauskasernengasse 11 (1889-1996)

Le maître cordonnier Charles Schmidt transfère en 1899 son atelier du 17, rue des Bains au 11, rue du Quartier Saint-Nicolas.
Une partie du pignon ouest lézardé par fait de guerre s’effondre en 1958 sur la maison voisine (n° 11). Les réparations ont lieu la même année sous la direction de l’architecte Robert Papst. René Lorentz s’assure en 1974 que l’immeuble n’est pas compris dans les projets d’urbanisme de la Ville, propriétaire du terrain voisin (n° 13). La société civile immobilière Montage Verte se propose de louer de la ville le terrain du n° 13 pour servir de place de stationnement. Elle fait aménager un troisième étage, et modifier le rez-de-chaussée (1993-1996).

Sommaire
  • 1889 – Le maire notifie la propriétaire Caroline Bauer née Liebermann, domiciliée sur place, de faire ravaler la façade – Dossier classé, novembre 1889
  • 1896 – Le maire notifie la loueuse de garnis Caroline Bech née Liebermann, domiciliée sur place, de faire ravaler la façade, le pignon gauche et les murs de la cour visibles de la rue – La façade sur rue est ravalée, octobre 1896
  • 1899 – Le maître cordonnier Charles Schmidt transfère son atelier du 17, rue des Bains au 11, rue du Quartier Saint-Nicolas et demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – La Police du Bâtiment demande de rehausser l’enseigne, ce qui est fait (novembre 1899)
  • 1897 – Le maire demande à la veuve Bauer (demeurant 21. rue Prechter) de se conformer au nouveau règlement en supprimant les trois du rez-de-chaussée et un volet de soupirail qui s’ouvrent vers la voie publique. Rappel. La propriétaire répond que les travaux auront lieu après la Saint-Michel quand le locataire aura quitté les lieux, août 1899. Il reste à modifier une fenêtre et un soupirail ( novembre 1898), un soupirail (juin 1899), travaux terminés, novembre 1900
  • 1902 – Charles Rigger, propriétaire de la maison sise 16, boulevard Saint-Nicolas (boulevard de la Victoire) se plaint que les fosses d’aisances des 11 et 13 rue du Quartier Saint Nicolas ne sont pas étanches. Après visite des lieux, la Police du Bâtiment constate qu’il s’agit de la fosse du n° 11, le sieur Rigger accepte de régler le prix des travaux. La Police du Bâtiment écrit au cordonnier Schmidt. L’entrepreneur E. Klein (5, rue d’Austerlitz), écrit à la Police du Bâtiment. Les travaux ont été faits, novembre 1902.
  • Commission contre les logements insalubres – 1902, propriétaire, Schmidt, domicilié sur place. Les logements sont en bon état
    1904, propriétaire, veuve Bauer demeurant 21, rue des Pêcheurs (rue Prechter). Travaux à faire, en deux points
    1905, Hippolyte Nowak déclare au nom du propriétaire Willms que les travaux auront lieu dès que le locataire aura quitté les lieux
    1908, la maison est raccordée aux canalisations
    1907, Un locataire signale que les poutres de la cave sont pourries au-dessous du vestibule
    1909, Liste de travaux à faire
    Commission des logements militaires, 1917. Propriétaire, Wilms, demeurant 9, rue des Pêcheurs. Travaux à faire en quatre points – 1919, propriétaire, Mme Lorentz. Travaux à faire en cinq points. Le propriétaire qui déclare avoir fait de grosses réparations demande un délai
  • 1954 – Marie Holz, propriétaire du 9, rue du Quartier Saint Nicolas, informe la Police du Bâtiment que le pignon du n° 11, propriété de Marie Lorentz (demeurant 29, rue Simonis au Neudorf) s’est effondré en endommageant sa toiture – La Police du Bâtiment constate que le pignon ouest qui présente deux grandes fissures menace de continuer à s’écrouler. – Le maire écrit à Mme Lorentz en lui demandant de réfaire le pignon, faire réviser les fondations et réparer la toiture endommagée de la maison voisine. La propriétaire répond que la maison a subi des dommages de guerre et transmet un certificat ainsi qu’un devis de l’architecte Robert Papst (rue de la Forêt à Ostwald)
  • 1954 – Marie Lorentz dépose une demande de permis de construire pour réparer et transformer la toiture du bâtiment arrière. Architecte, Robert Pabst. Entrepreneur, R. Rimmelin (22.a rue des Malteries à Schiltigheim) – Dessin – Arrêté portant permis de construire – Travaux terminés, août 1954
  • 1974 – René Lorentz (demeurant 29, rue Simonis au Neudorf) demande à la Ville, propriétaire du n° 13, si le n° 11 dont il est propriétaire figure parmi les projets d’urbanisme de la Ville – Plan cadastral de situation – Le maire répond par la négative en énumérant les règles de construction
  • 1989 – Le notaire René Rieger (13, rue Jules Rathgeber au Neudorf) demande des renseignements d’urbanisme sur l’immeuble section 28 parcelle 29 (11 rue de la Tour des Pêcheurs, anciennement rue du Quartier Saint Nicolas) qui appartient pour partie à Suzanne Lorentz – Plan cadastral de situation
  • 1992 – La S.C.I. Montagne Verte (11, rue d’Altorf) souhaite isoler le pignon du n° 11 qui donne sur la parcelle municipale, ancien n° 13, et ouvrir une porte privisoire sur le terrain municipal qu’elle se propose de louer pour servir de place de stationnement. Photographie du pignon – Plan d’occupation des sols
    1992 – Le propriétaire demande l’autorisation d’aménager un troisième étage, de poser des fenêtres de toit et de modifier le rez-de-chaussée – Description des travaux – Plan cadastral, plan du troisième étage et des combles, coupe, élévation (état actuel et état prévu) – Photographie en photocopie – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation
    Suivi des travaux. Travaux en cours (juin 1993), les façades sur cour sont en cours de ravalement (mai 1995), travaux terminés (septembre1996)

Relevé d’actes

Le maçon et manant Jean Bauchet fait bâtir une maison sur un terrain à l’extrémité de la rue Neuve (terrain des actuels n° 11 et 13) en faisant un emprunt au cabaretier Jacques Aubry

1697 (21. 8.bris), Chambre des Contrats, vol. 569 f° 498-v
Jean Bauchet, masson et tailleur de pierres manant de la ville (signé) jean bauchet
(devoir à) Jacques Aubry, Cabaretier, la somme de 630 livres tournois (signé) I. A
pour bastir et accomoder sa maison scitée au fauxbourg appelée Krautenau proche de St Nicolas aux Eaux, sous l’obligation de tous ses biens et specialement de la maison susdte. tenant d’un costé à une baraque d’autre faisant le coin aux Escuries

Originaire de Montmirail en Brie, Jean Baucher est veuf d’Elisabeth Pierron. Après avoir travaillé à Fort-Louis, il vient à Strasbourg où il se remarie avec Barthélémie Nicolas native de Moyenvic en Lorraine
1690 (29. 9.bre), Me Bidier Dutil (6 E 41, 5)
Mariage 29° No.bre 1690 – furent presens Jean Bauchet Me Masson cy deuant trauaillant aux fortiffôns du fort louis du Rhin et a present demeurant en cette ville de Strasbourg Natif de la ville de Montmirel en brie veuf de deffunte Elizabeth Pierron En son vivant sa femme d’une part
Et Berthellemy Niclas fille de deffunt Claude Niclas En son vivant Laboureur a Mojenuic en lorraine et de deffunte Bastiennne arnoult sa femme ses pere et Mere pour elle en en son nom d’autre part (signé) +, +

Jean Baucher hypothèque la maison ainsi qu’une autre à Neuf-Brisach au profit du même Jacques Aubry

1702 (30.6.), Chambre des Contrats, vol. 575 f° 266-v
Jean Baucher Masson et Tailleur de pierres Manant de cette ville (signé) jean bauchet
(devoir à) Jacques Aubry Cabaretier aussy Manancier de laditte ville, la somme de 600 livres tournois (signé) I A
hypothèque de deux maisons appartenantes audit Bauchet dont l’une est Scituée au quartier de St. Nicolas de cette ville tenante d’un costé a une baraque, d’autre faisant le coin aux Escuries,
l’autre est Scize à la ville neufve de brisac tout proche de la maison ou loge Mons. le Major de ladite ville de Brisac tenant de tous costés au public

Jean Baucher vend la maison 312 livres de Strasbourg au cabaretier Dominique Carrogey

1704 (17.3.), Chambre des Contrats, vol. 577 f° 131-v
(312 – proth. fol: 11.b) Fut present Jean Bauchet entrepreneur aux fortifications du Roy quitte et transporte auec permission du Magistrat de la ville de Strasbourg suiuant la sentense la dessus rendue de Mess. les vingt un le 17 Marx 1704. (signé) jean bauchet
à Dominique Carrogey Cabaretier (signé) +
une maison auec ses droits appartenances et dependançes scitué icy au quartier St. Nicolas inondé tenant d’un coté à une baraque appartenant à L’hote du pot d’etain, de l’autre aux ecuries, aboutissant par deuant et par derrière au public, pour tout a fait franche libre et alloyale à la reserue de ce que la ville a droit de demander pour la rente fonciere qui à présent n’est pas encore reglée. Ce present Contrat etant fait pour et moyennant la somme de 1250 livres tournois faisant celle de 312 liures 10 schillings pfenning – fait en presence de Mrs Wolffgang Frederic Reineri du College de Mrs Les quinze, et Jean Frideric Walther Senateur deputés pour cela

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent la vente à un manant après avoir visité les lieux. La maison proche de Saint-Nicolas-aux-Ondes se trouve sur un terrain communal que l’ingénieur Tarade a attribué au vendeur. Elle comprend une cave sous solives pour environ deux foudres de vin, deux poêles, quatre chambres, une cuisine, une boutique et un grenier dallé. Le vendeur entend transmettre la propriété libre de toute rente foncière, ce que les commissaires communiquent à la Tour aux Deniers.

1704, Conseillers et XXI (1 R 187)
Jean Boucher der Schirms Verwanthe pt° hauß Verkauffs
(p. 86-v) Montags den 10.ten Martÿ 1704. G. Ersch. Jean Boucher der Schirms Verwanthe allhier, der ist willens eine behaußung beÿ St: Nicolai jn undis gelegen ahn gegenwärtigen Dominique Carroucher auch schirmern allhier vmb 1250. Liures Zu Verkauffen bittet vmb. obrigkeitliche permission.
Erk. werden H. XV.er Reineri Vndt H. Rathh. Walther Vmb den augenschein daselbsten einzunehmen deputirt.

Relation wegen Jean Bouchers hauß Verkauffs
H. XV.er Reineri Vndt H. Rathh. Walther referiren Sie hätten der Ihnen den 10.ten huius auf getragener Commission Zu Volge nicht ermangelt den augenschein in der Jenigen behaußung so Jean Boucher der allhießige schirmer ahne Dominique Carroucher auch schirmern allhier verkauffen will einzunehmen, allwo Sie gefundten daß gedachte behaußung auff der allmendt beÿ St. Nicolai in undis gelegen seÿe vndt in einem getrembten Keller vor etwann 2 Fuder wein, 2 stuben, 4 Kammeren, einer Kuchen wie auch einer Boutique Vndt geblattelter frucht schütte bestehe, der Kauff solle per 1250 Liures Vorgehen, der Verkäuffer habe auch den Käuffer gedachte behaußung für freÿ vnd Zwar ohne bodenzinß weÿllen Ihme der Platz von Hrn Tarrade assignirt worden verkaufft vnd zugesagt, sonsten habe der Käuffer sich in allen stucken zu submittiren Versprochen, Vnterthänigst bittendt Ihme mit gebettenem decreto alienandi willfährig zu seÿn. Erk. wirdt zwar der gebettene Verkauff zu gelaßen es solle die Verschreibung aber in gegenseÿn Hn XV.er Reineri vnd H. Rathh. Walthers als Depp. in allhießiger Contract stuben sub clausulis consuetis vorgenommen vndt die sach wegen prætendirter freÿheit des bodenzinß dem Pfenningthurn Communicirt werden.

Originaire de Trois Vallois (Dommartin-lès-Vallois), le domestique Dominique Carrogey épouse en 1696 Marie Meyer veuve du sergent Antoine Bezard : contrat de mariage, célébration
1696 (18.4.), Me Bidier Dutil (6 E 41, 9)
Mariage 18° auril 1696 – furent presens Dominique Carogé cy devant domestique chez Mgr Le Mareschal de lorge fils de deffunt thimothéé Carogé en son viuant Laboureur dem.t au village de trois vallois en Lorraine et de Catherine bruinier sa f° ses pere et mere majeur d’aage, pour Luy en son nom d’une part
Et Marie Mair ve. de feu anthoine paissard en son vivant sergent dans la comp.ie des batteliers de chaillot D’autre part
que lad. Mair luy a fait apparoir pour la valeur de 1000 livres tournois scavoir 600 lit prix de l’estimation de La maison dans laquelle elle demeure scituéé prés les Cazernes de la porte des bouchers a elle appartenante et 400 Livres en meubles et effets (…) en consideration de ce qu’il se charge de de nourrir et esleuer Les deux enfants de lad° future Espouze et de son p.er mary (signé) +, Marie Maÿer

Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 158)
1696. Die prima maÿ (…) Dominicum Carrousel de trois Vallois in Lotharinga et viduam mariam Meyers huius parochiana viduam relictam ab antonio Bezart in Ecclesia nostra interrogavi eorumque mutuo consensu habito solemniter per verba de præsenti matrimonio coniunxi

Originaire du Limousin, le sergent Antoine Bezard meurt en février 1696
Sépulture, Saint-Laurent (cath. f° 26)
1696. Die 15 february Antonius Besart ex patria Limoges nechalin in gallia officialis in compania des bateliers feseli in communione sanctæ matris Ecclesiæ animam Deo reddidit cuius corpus die 15. februarÿ sepultum est un caemeterio parochiæ nostræ

Veuve de Dominique Carrogey Marie Meyer se remarie en 1714 avec le cabaretier Nicolas Alexis Le Rouge : contrat de mariage, célébration
1714 (21.8.), Me Humbourg (6 E 41, 37)
Contrat de mariage – Furent presents Nicolas Alexis Le Rouge Cabaretier au Chapeau Rouge en cette ville pres la porte des Bouchers pour Luy et en son nom d’une part
Marie Meyerine Veuve de feu Dominique Carouchet Cabaretier au Grand Dauphin au même Quartier en cette ville, assistée de Jean Lombard aussy Cabaretier au même Quartier de la Porte des Bouchers a deffaut de Curateur stipulant Conjointement avec elle et de son consentement d’autre part
lesquelles partyes ont dit et declaré auoir fait le Traité de Mariage qui suit, c’est à savoir Que ledit Nicolas Alexis Le Rouge dit Besançon
comme ils sont tous les deux veufs et ont chacun un enfant de leur premier mariage (…) (signé) Nicolas a Lexus Rougen mare meyerin
(Joint) Inventaire à la requête de Nicolas Alexis Le Rouge dit Besançon Cabaretier ou pend pour enseigne le Chappeau Rouge et Marie Meyerine, la mari 7770 livres, la femme 819 livres

Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 20)
1714. Die 3. mensis Septembris sacro Matrimonii vinculo copulati sunt Nicolaus Alexis le Rouge viduus Mariæ Barbaræ *lerin et Maria Meyerin vidua defincti dominici Carauget (signé) Nicolas a Lexis Rouge, Maria meÿerin, Jean le Rouge

Dominique Carrogey revend quelques mois plus tard la maison à l’enseigne des Trois Etoiles à Jacques Magrat dit Castaville et à sa femme Julie Corcorane

1704 (13. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 577 f° 495-v
(487 lb 110 ß – proth. fol. 57.b) Fut present Dominique Carrogey Cabaretier (signé) +
à Jacques Magrath dit Castauill et Giuline Corcorane sa femme (signé) Jacque Magrath dite Costauill
une maison auec ses droits appartenances et dependançes sçituée icy au quartier St. Nicolas inondé tenant d’un coté à une baraque appartenant à L’hote du pot d’etain, de l’autre aux ecuries aboutissant par deuant et par derrière au public, ou pend pour enseigne les trois etoilles, pour tout a fait franche libre et alloyable à la reserue de ce que la uille a droit de demander pour la rente foncière qui à présent n’est pas encore reglée. Ce present Contrat etant fait pour et moyennant la somme de 1950 livres tournois – fait en presence de Mrs Jean Jacques Richshoffer assesseur du College de Mrs Les quinze, et Christian Mohr Senateur deputés pour cela en vertu de la permission de Messrs Les vingt un du 13. de ce mois

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent la vente à un manant après avoir visité les lieux. La maison sise rue Neuve à la Krutenau comprend trois poêles, deux chambres, une cuisine, une boutique, une petite cave et un grenier.

1704, Conseillers et XXI (1 R 187)
Dominique Carrouge d. Schirmer allhier pt° hauss Verkauffs
(p. 232) Montags den 6.ten Octobris 1704. S. Erschienen. Dominique Carrouge Schirmer vndt würth Vor dem inneren metzger thor allhier der will eine behaußung au Quartier de St: Nicolas gelegen ahne Jacques Magrat dit Casteuille auch Schirmer allhier vmb 1950. Liures Verkauffen bittet vmb. obrigkeitliche Erlaubnus.
Erk. werden H. XV.er Reichshoffer Vndt H. Rathh. Mohr Vmb den augenschein daselbsten einzunehmen deputirt.

(p. 233) Montags den 13.ten 8.bris 1704. Relation wegen hauß Verkauffs von Dominique Carrouge
H. XV.er Reichshoffer Vndt H. Rathh. Mohr referiren, Sie hätten der den 11. huius Ihnen auff getragener Commission Zu Volg nicht ermangelt sich in die Jenige behaußung Zu begeben, welche Dominique Carrouge schirmer allhier ahne Jacques Magrat auch Schirmer zu Verkauffen willens, allwo sie dann befundten haben, daß erwehnte behaußung in der Krautenau in der sogenannten neuwen gaßen gelegen seÿe Vndt in einem gädlein, Kellerlein, 3. Stuben, 2. Kammeren, einer Kuchen sambt frucht schutten bestundte, vndt der Kauff per 1950. lb Tournois sambt 10 Louis d’or pro discretione für des Verkäuffers frauen Vorgehen solte, darann der Käuffer gleich paar 1100 Liures so dann auff Michaelis negst Künfftigen Jahrs 450. liures den rest aber auff eben solchen Termin des Volgenden Jahrs sambt allen Vncösten Zu erlegen Versprochen, wie nicht weniger sich den in der Instruction enthaltenen puncten Vndt articulen Zu Submittiren Zu gesagt habe mit Vnterthäniger bitt mit hebettener Erlaubnus obrigkeitlichen Zu willfahren.
Erk. sub clausulis et Conditioninus ordinarÿs vndt daß diese verschreibung in allhießiger Contractstuben præsentibus der Hhn Deputirten Vorgenommen werden solle willfahrt.

Jacques Magrat dit Castaville loue l’auberge aux Trois Etoiles à François Advinent dit la Chaux

1704 (25.10.), Chambre des Contrats, vol. 577 f° 529-v
Jacques Magrath dt. Castauil
bail à François Advinent dt. La Chaux Cabaretier
sa maison sçituée icy au quartier St Nicolas inondé aux trois etoilles toute entiere à commençer à noel 1704 – les parties ont tombées d’accord que le propriétaire logera dans sa chambre le locataire jusques à noel 1704 gratis, et reciproquement Le Locataire logera le propriétaire dans sa chambre depuis noel 1704 jusques a pasques 1705 aussi gratis – moyennant un loyer annuel de 200 livres tournois

Jacques Magrat dit Castaville vend 90 livres une baraque au vivandier Etienne Berthiot en conservant la maison principale à l’extrémité de la rue

1705 (3. Xbris), Chambre des Contrats, vol. 578 f° 950
(90) Jacques Magrat dt. Casteville Cabaretier (signé) Jacques Magrath dit Castauill
à Etienne Barthieu viuantier (signé) +
une petite baraque auec une cour derrière ensemble tous ses droits appartenances et dependances, sçituée icy quartier St Nicolas inondé proche le Cimetiere tenant d’un coté aux trois etoiles de l’autre coté au jardin du René aboutissant par derrière au public, franche libre et san charge hormis ce que l’on paye à la ville qui n’est pas encore reglé – présence de Mrs Leitersperger XXI et Billonius Senateur deputés pour Cella – pour 360 livres tournois et 260 livres tournois

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent la vente à un manant à condition que la vente soit passée à la Chambre des Contrats

1705, Conseillers et XXI (1 R 188)
Jacques Magras vmb verkauffung Einer Baraque
(p. 265) Mittwochs wen 2.ten X.bris 1705. Erschienen. Jacques Magras schirmer Vndt Würth aux trois estoilles au quartier de St Nicolas der Will eine Kleine Baraque ahn gegenwertigen Estienne Barthieau auch schirmern allhier Vmb 360. Liures Verkauffen bittet Unterthänigst Vmb deßen erlaubnus.
Erk. wirdt Zwar mit gebettener erlaubnus Willfahrt, es solle die Verschreibung aber in allhießiger Contractstuben præsentibus H, XXI. Leitersperger Vndt Hn Rathh. Billonius sub clausulis et Conditionibus c.suetis vorgenommen werdten.

Etienne Berthiot et Marie Lunique font baptiser des jumeaux en 1706
Baptême, Saint-Etienne (cath. f° 49, n° 329)
Hac eodem die scilicet 17. decembris Anno 1706. infra scripto baptizavi duos filos geminos natu majorem nomine Theodorum et natu minorem Joannem Franciscum legitimos Stephani Bartiot et Mariæ Lunique conjugum commorantium argentinæ (i 52)

Après avoir vendu sa maison rue Neuve, Etienne Berthiot en achète une autre au Bastion de la Bruche. Il meurt sans postérité, sa sœur Milande Berthiot veuve du charron Jean Goua de Dijon et son frère Jean Berthiot concierge à Paris vendent la maison
1722 (13.3.) Chambre des Contrats, vol. 596
Miliande geb. Bertiau weÿl. Jean Goüa gewesten wagners und innwohners zu Dÿon wittib so ohnbevögtigt beÿständlich Mathieu Dumont Frippier und Schirmers allhier So dann ged. Dumont als mandatarius Jean Bertiau Conscierge de Mgr. le Duc de Bourbon au Chasteau de St Maur onfern Paris – ihnen selbige durch absterben ihres bruders Estienne Bertiau gewesten würths allhier per successionê ab intestato ahnerwachßen

Etienne Berthiot qui débitait jusqu’à présent de la bière est autorisé à débiter du vin dans un poêle, une chambre et une cave qu’il a loués, lui-même habitant dans une baraque, à condition qu’il présente un garant
1706, Protocole des Quinze (2 R 110)
Etienne Berthiot pt° Weinschancks
(f° 22) Sambstags den 30. Januarÿ 1706. K. noê Etienne Berthiot des Schirmers der will au quartier de St Nicolas wo er bißhero bier außgeschenckt den Weinschanck treiben, bittet umb deßen gn. permission. Erk. an die Obern Ungeltshh. gewießen.
(f° 55) Freÿtags den 26. Febr. 1706. Iidem [Ober Ungeltshh] per herrn Friden, es habe Etienne Berthiot der Schirmer umb des Weinschanck au quartier de St Nicolas angehalten, Vndt alß man Ihne ferner darüber gehört, beditten daß er eine stub, Kammer vnd Kellerlein gelehnt undt in einer barraque wohne, dabeneben derselbe einen Schirm Zedul vorgelegt, daß Er seine Schirm gebühr bezahlt habe, Weilen nun der orth abgelegen, so habe man davor gehalten daß demselben in seinem begehren willfahrt werden könte, doch daß Er gleich anderen, burgerl. Caution stelle vndt einen schein von der Einquartierungs Stub bringen solle. Erk. Bedacht gefolgt.

Le vivandier Etienne Berthiot vend sa baraque et différents meubles 140 livres à Joseph Ducros

1715 (21.1.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 57
(140) Etienne Barthieu viuandier (signé) +
hatt in gegensein Joseph Ducros (signé)
une petite baraque auec une cour derrière ensemble /:la claitune* et une ecurie renfermée de plances [sic]:/ tous ses droits appartenances et dépendances sçituée icy quartier St Nicolas inondé proche le Cimetiere, d’un côté à la trompette Royale d’autre côté un jardin du René derrière au public, sans charge hormis ce qu’on paye à La ville qui n’est pas encore reglé – il est compris dans le contrat La grande boutique un banc a coucher deux tables une armoire a mettre du pain un petit coffre les plançes à mettre Le vaiselle – moyennant 562 livres

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent la vente à un manant à condition que la vente soit passée à la Chambre des Contrats

1715, Conseillers et XXI (1 R 198)
Estienne Bardiot der schirmer vmb erlaubnuß eine Baraque au quartier de St Nicolas zu verkauffen
(p. 10) H. Ersch. Estienne Bardiot, schirmer vndt Cabaretier allhier der ist willens eine au quartier de St Nicolas gelegene vmb Baraque ahne Joseph dugros auch schirmern allhier vmb 562 Livres zu verkauffen, bittet vmb obrigkeitliche erlaubnus. d. Käuffer præsens berichtet Vndt bittet similiter.
Erk. wirdt in den Kauff vndt respectivé Verkauff quæstione dispensando Consentirt iedocj mit dem beding daß die Kauff Verschreibung Vnter denen in den ordnungen enthaltenen Conditionibus in allhiesiger Cancelleÿ Contractstuben Vorgenommen werden solle. H. Rathherr Städel Vndt Schenck.

Originaire de Sementron (sans doute près d’Auxerre), le boulanger Joseph Ducros épouse en 1705 Barbe Stadler, veuve du menuisier Jean Thomas Vandique, mort en 1701. Son acte de sépulture porte qu’il est originaire de Paris et sa femme du Palatinat, Kaiserslautern d’après l’inscription à la bourgeoisie. Quand sa fille Louise Vandique devient bourgeoise en 1723, elle est dite originaire de Dinant en Flandre
Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 75-v)
23. die februarii anni 1705. sacrum matrimonium inierunt Joseph du Crot pistor ex parochiâ Sementeron et vidua Barbara Stadlerin post binam proclamationen factam et dispensationem ab ordinaris unius (signé) Joseph ducroz, signum sponsæ x (i 77)

Baptême, Saint-Etienne (cath.)
die 8. Aprilis anni 1700 (…) Baptizata est anna maria filia legitima Joannis Thomæ uandiq lignarii et annæ Barbaræ schetallerin Conjugum (i 166)

Sépulture, Saint-Etienne (cath. f° 158)
16 die Maÿ anni 1701.sepultus est in Cœmeterio sti Stephani Joannes Thomas Vendiq Parisinus scriniarius triginta trium circiter annorum maritus Mariæ Barbaræ Stadlerin ex palatinatu (i 187)

Joseph Ducros demande l’autorisation de débiter du vin dans la baraque qu’il vient d’acheter
1715, Protocole des Quinze 2 R 119
(f° 39) Sambstag den 9.ten Februarÿ. S. Joseph Dugros deß schurmers, bittet unth. Ihme in einer erkaufften Barraque au quartier de St Nicolas den Weinschanck Zu treiben gnd. Zu erlauben. Erk. Obere Vngelts Herren

Joseph Ducros et Marie Barbe Stadler hypothèquent la maison au profit de Salomé Geiger veuve Reisseissen et de la fondation Ottonienne avec la caution du cordonnier Jean Adam Schalck

1715 (21.3.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 237
Joseph Ducros beck und schirmsverwanther und Maria Barbara geb. Stadlerin mit beÿstand H. Georg Friderici und H. leonhard hirschels beÿde E.E. Kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein herrn francisci Reiseisens U.D.di et Contractuum actuarÿ als Curatoris Frauen Salome Geigerin wittib geb. Reiseisin Und hrn Jacob Wenckers alten Ammeisters dreÿzehners und Scholarchæ alß Mitpflegere und hrn Jacob Wenckers U.J.Ddo et Archivarÿ als Schaffners der Ottonianichen Stiftung – Fr. Geigerin 70 pfund und ged. Stifft aber 112 pfund
unterpfand, eine Baraque mit allen gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten au quartier de St Nicolas inondé ohnfern einem Kirchhoff, einseit neben einem Würthshauß zur König. Trompeten genadt anderseit neben einem garthen hinten auffs allmend, so auser dem bod.zinß in gemeiner statt zu forden hat freÿ ledig
hiebeÿ persönlich erschienen Johann Adam Schalck Schuemacher und Catharina geb. friderichin So dann Philipp Fuchs Tabacbereithers und Maria Salome geb. hägelin die haben sich (für obige schuld) verbürgt, zwar sie Schalckischen Eheleuthe, unterpfand, ein hauß cum appertinentÿs in d. Krautenau es. neben dem schlüßen anderseit neben Joh: Jacob von Zabern hinten auff Friedrich Wurtz

Le revendeur Joseph Ducros de Sementron et sa femme Barbe Stadler de Kaiserslautern deviennent bourgeois
1730, 3° Livre de bourgeoisie p. 1375
Joseph Ducret d. Kremp von Semestron geb. und sein ehefr.Anna Barbara stehlerin Von Keÿßerlautern erhalten d. br. um die tertz d. neuen bs. Wollen beÿ E. E. Zunfft d. Möhrin dienen. Jur. et prom. d. 13. Maÿ 1730.

Joseph Ducros présente à la tribu des Tonneliers un certificat délivré par la tribu de la Mauresse qui l’autorise à débiter de l’eau-de-vie.
1730, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 394)
(f° 259) Dienstags den 20. Junÿ 1730. Joseph Ducrost der burger stehet vor producirt schein von E. E. Zunft der Möhrin bittet umb den brandenwein schancks, so ihme auch gegen erlag 2 lb 10. ß6 d conferirt worden.

Joseph Ducros et Marie Barbe Stadler meurent. Leur inventaire après décès non conservé est dressé en 1733

1733 (17.1.), Me Fingado (Jean Christophe 65 Not 7, répert.) n° 87
Inventaire des Effets délaissés par feu Joseph Ducrot et feüe Damoiselle Marie Barbe Stadlere

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les héritiers non bourgeois doivent régler le droit de détraction.
1733, Livres de la Taille (VII 1177) f° 215-v
Möhrin F. N° 5818 – Weÿl. Joseph Ducrot geweßenen Grempen und Fr. Mariæ Barbaræ Stadlerin beeder Eheleuth und burgere alhie Verlaßenschafft inventirt H. Not. Fingado.
Concl. Fin. Inv. ist fol. 15., 1360 lb 19 sols, die machen beÿ 700. R. Verstallte 1000 R.
Ext. Stallgeltt pro 1733, 2 lb 17 ß
Gebott, 3 ß
Abhandlung 12 ß 6 s, Summa 3 lb 12 ß 6 d
Abzug. Marie Vendique hat von 910. lb 13. s. 6 d den Abzug Zu erlegen mit 22. lb 15 ß 4 d
Jean Christophe Vendique von 172 lb 18 s 5 d, 4 lb 6 ß 5 d
Vermög Erkandnus G. Herren d. XV.en die Erste Post des Abzugs auf die helffte und die Zweÿte auf eine tertz moderirt den 28. Feb.
dt. 28° Feb. 1733.

Les Quinze réduisent le droit de détraction que doivent Marie Vendique, fille de la défunte, et Jean Christophe Vendique, son petit-fils, eu égard que les biens hérités resteront dans la Ville. Une deuxième fille Louise Vendique qui a épousé Pierre René en est exempte puisqu’elle est bourgeoise (voir plus loin)
1733, Protocole des Quinze (2 R 141)
(p. 86) Sambstag d. 28. Feb. 1733. Weÿl. Mariæ Barbaræ Stadlerin Erben pt° Abzugs
Obere Stall Herren laßen per me Referiren daß weÿl. Mariæ Barbaræ Stadlerin tochter und Enckel aus erster Ehe Maria Vandique und Jean Christophe Vandique beÿtand Pierre René burger und fripper allhier d. 14. huj. ein Underth. Memoriale sambt beÿlag Lit. A. Vorgelegt, und darinnen Vorgestelt Mgh. würden aus erstangeregter beÿlag :so ein Stall Schein:/ ersehen, was maßen von einer Verstorbenen genanten Mariæ Barbeæ Stadlerin tochter Erster Ehe Marie Vendique wegen Ighro angefallenen 910. Livers 13. Sols 6 deniers 22. lb 15 ß 4 s und ged. Stadlerin auch Verstorbenen Sohns hinderlaßenen Söhnlein Jean Christophe Vendique wegen ererbten 172. Livres 18. S. 8 den. 4 lb 6 ß 5 d. für Abzug gefordert Werde. Nun seÿen ged. Marie Vendique schon dreÿßig Jahr alt ledigen standes, und nicht anderst gesinnet, als in hießiger Statt allezeit Zu verbleiben, gleichwie sein auch hiergebohren undt aufferzogen worden, das letzt gedachte Kind betreffend so seÿe selbiger 6. jahr alt, Welche auch allhier bleiben, ein ehrlich handwerck lernen, und sich hier setzen und ernehren solle, daß also Von solcher beÿder Ihren guth nichts auß hießiger Statt anderwehrtshien transferirt Werden, sondern es Völlig hier Verbleiben soll, mit demuthiger bitt Von gedachtem geforderten Abzug Von beÿden die Summm auff ein erglötzliches undt leidentliches ex gratiâ Zu moderiren. Auff geschehene Remission seÿe Pierre René der beÿstand und Marie Vendique erschienen, welche Contenta Memorialis Wiederhohlet, undt beÿgesetzt, daß beede Weithers nichts in bonis hätten, alß was Sie Von Ihrer respectivé Mutter und Groß Mutter ererbt. Weilen nun in dergleichen fällen, da es umb den Abzug von under Königl. Souverainetæt gebohrnen, und niemahl daraus gewichenen Underthanen Zu thun, Mgh. allezeit den favor der stenge Vorzuziehen pflegten, alß Vermeine man daß die 22. lb 15. ß 4 d auff die Helfte die 4 lb 6 ß 5 d aber /:in ansehung des geringen Vermögens dießes Knäbleins:/ auff eine tertz Zu moderieren. Die Genehmhaltung Zu Mghh stellend. Erk. bedacht gefolgt.

Marie Vendique et le mineur Jean Christophe Vendique, pensionnaire à l’Orphelinat, vendent leurs parts de maison à leur cohéritière Louise Vendique femme du tailleur Pierre René

1737 (8.4.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 251
Maria Vendique ledigen standts so majorennis und ohnbevögtigt mit beÿstand Johannes Wörner des garde beÿ Mgr le Marechal du Bourg und Stephan Schmidt des gastgebers zum großen barth, so dann H. Johann Friedrich Heupel, Schaffner hiesigen weÿsenhaußes im nahmen sich daselbst befindendem Jean Christophe Vendique
in gegensein Pierre René des frippier und Louise geb. Vendique – am 3. hujus obrigkeitlich confirmirten versteigerung
8/9 theil für ohnvertheilt ahne einer behausung, gärttlein und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten in der Vorstatt au quartier St Nicolas Inondé, einseit neben das würths hauß zum weißen Rößel denen Rocroyischen erben gehörig, anderseit neben Johann Diebold Schneider dem grempen, hinten auff der gemeind zu St Stephan alten Kirchhoff – ihr Maria Vendique d. 6/9 theilen die ihr von ihrem Stieffvater weÿl. Joseph Ducrot gewesten grempen vermög vor H. Not. Johann Christoph Fingado am 13. Januarÿ 1733 errichteten Testamenti Nuncupativi §° 3 prælegirt worden, eben derselben zu 1/9 theil so die von ihrer mutter seel. Maria Barbara Ducrot geb. Stadlerin ererbt, ihme Vendique zu 1/9 theil de er von erstgedachter Ducrotin seiner großmutter ererbt, die übrige 9.t theil aber der Mitkäufferin gleichfalls als ein mütterliches erbguth – auff den fueß von 250 lb

Fils de tailleur, Pierre René épouse en 1721 Louise Vendique
Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 172)
Anno Domini 1721 Die 28 mensis octobris (…) sacro matrimonii vinculo copulati sunt, Petrus René huiusce urbis Sartor filius legitimus Claudii René qui dum viueret huius ciuitatis cius et sartor erat, Et Ludouica Wendique filia legitima Joannis Thomæ Wendique qui dum viueret huiusce urbis ciuis et faber lignarius erat (signé) pierre Renné, Louise vandique (i 174)

Pierre René et Louise Vendique font dresser un état de fortune pour accéder à la bourgeoisie dans une maison rue Neuve proche de la Croix Blanche. D’après la note finale, il s’agit de la maison des parents du marié, voisin de Barbe Stadler, mère de la mariée
1723 (20.7.), Me Lang (Jean Régnard, 29 Not 120) n° 1100
Inventarium und Beschreibung derjenigen Haab Nahrung undt Gütter, welche der Ehrengeachte Peter Renez d. Schneid. und die tugendsame Frau Louise geb. Vandique beede Eheleute und Schirmer zu Straßburg, welche beÿ hochlöblichen Magistrat dießer Stadt, umb das burgerrecht unterthänig einzukommen gewillet, an ietzo würcklichen eigenthümlichen haben und besitzen – So beschehen in Straßburg der Vorstatt Krautenau in einem hauß ohnfern der neuen Gaßen nahe der Gastherberg beÿ dem weißen Creutz gelegen, Dienstagß den 20. Julÿ A° 1723.

Ane haußrath darunter aber keine Kleÿdung und weißer gezeug ane ihren laib gehörig begriffen. 83. ane Silber 15, ane goldenen Ring 11, ane baar dargezahlter baarschafft 174.
Nächts deme Fraw Anna Barbara Ducrot gebohrne Stadlterin, Joseph Ducrot des becken und Schirms Verwanthen allhier eheliche haußfraw der Frauen eheleibliche Mutter hiebeÿ bekandt, daß Sie dero Tochter auff einem häußlein, so neben Ihren beed. Eheleuthe hauß in der Krautenau stehet, annoch Zuerfordern. 25. lb

Pierre René de Strasbourg et Louise Vendique originaire de Dinan en Flandre, deviennent bourgeois en s’inscrivant à la tribu de la Mauresse où il est reçu le 23 août. L’orthgraphe Remé est manifestement due à une faute de transcription
1723, 3° Livre de bourgeoisie p. 1337
Pierre Remé d. frippier von hier geb. weÿl. Claude Remé geweßenen schneiders undt schirmers allhier ehelicher sohn, undt seine ehefr. Louise Vandique Von Dinan in flandern geleg. erhalt. das burgerrecht umb die tertz des neüen burger schillings, ihr söhnlein Nahmens Pierre François wirdt beÿ ordnung gelaßen, wollen beÿ E. E. Zunfft Zur Möhrin dienen Jur. et prom: d. 14.ten Aug. 1723

Registres annuels de la Taille (VII 1224) f° 166-v
Möhrin – Pierre Renné, jur. 14. Aug. 1723

Le protocole de la tribu des Tailleurs fait état de plusieurs affaires concernant le fripier Pierre René. Les contrôleurs confisquent en 1725 un habit neuf qu’il a exposé à la vente. Ils établissent en 1730 que Pierre René taille des habits sur mesure. Pierre René est condamné à une autre amende en 1732 pour avoir fait un habit dans une toile coûteuse. Il est relaxé en 1735 de l’accusation d’avoir mis en vente une redingote neuve, en 1737 et en 1742 d’avoir taillé des habits neufs
1725, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 345 et 346 (1724-1735-1753)
(p. 72) Mittwoch den 2.ten Maÿ 1725. Johann Vincentz Kolb et Cons. die Rügere Klagen Ctra Peter Renné den Altgewänder, Wie daß sie beÿ ihme Neüwe Kleÿdter, bestehend in Einem äschfärbern Rockh und Camisol von tuch mit Rothem Rasch gefüttert in dießer Statt zue feÿlem Kauff außhängendt gefunden und gerügt hätten, bitten ihnnach dem Articul abzustraffen, der beklagte zugegen ist geständig daß die Wahr ihm zuegehöre, und daß er sie umb Zue verkauffen außehängt habe. Erkandt, würdt der beklagte in fünff Pfundt d. Straff wie auch in verlust der gerügter Wahren Condemnirt.

(p. 301) Montags den 6.ten Novembris 1730. Obgemelte Rügere Klagen ferners wider Peter René den altgewender, daß selbiger wider ordnung verfahre, denen Kunden arbeiten und denselben Kleÿder anmeße. Citatus præsens negiret die Klag.. Bittet absolution. Erkant solle die Klag beßer Erwießen werden.

(p. 308) Donnerstags den 9.ten Ejusd. [Novembris 1730] Friderich Bueßmann burger und schneider alhier Klagt wider Peter René den altgewender, daß selbiger dem Christoph Keller, Zimmer gesellen ein Kleÿdt ahngemeßen, stellet zuem beweißthum deßen vor Johann Martin Fischbach den hoßenstrickher, der es gesehen, wie beklagte daß Kleÿd ahn gemeßen, und den gedachten Zimmer gesellen dem daß Kleÿdt ist ahngemeßen worden, legt anbeÿ daß muster vor von dem nehmlichen, durch von welchem daß Kleÿd ist gemacht word. bittet abstraffung ref. Exp.
Beklagter Zue gegen ist der anklag geständig, sagt aber daß ihm solches Zuethuen niemahl seÿe verbotten worden Erkant Wird beklagter in 5. lb d straff anbeÿ noch einem jeden Zeugen 2 ß d Zue bezahlen Condemnirt, auff gebettenem moderation ist die straff auff 1. lb 15. ß und 11 ß unkösten gesetzt worden.

(p. 380) Dienstags den 22.ten Apr. 1732. Johann Philipp Hubmeÿer und Cons. die Rügere Klagen wider Pierre René den altgewänder wie daß sie beÿ beklagtem Ein Paar hoßen von feinem duch, wovon die Ehl über 10. ß in dem Preÿß Zuestehen kombt. Zur feÿlem kauff außgehängt gefunden und gerügt hätten bitten abstraffung ref. esp.
Beklagter Zue gegen producirt ein attestatum von H. Johann Daniel Berger dem Handelsmann, krafft deßen er Berger mit dem beklagten wegen schadhafftigkeit des duchs sich accomodiret, und ihme die Ehl à 1 R. Erlaßen hat, bittet absolutionem ref. Exp.
Kläger bitten den handelßmann beschicken Zu laßen umb sein attestatum mit gegebener handtreu Zur verificieren und Zue bekräfftigen. H. Berger Erscheint will aber die handtreu ahne Eÿdes statt nicht ablegen, sondern persistieret alleinig darauff er habe sich mit dem beklagten accomodiren und ihm die Ehl des schadhafften duchs umb 10. ß Erlaßen, facta deputatione et relatione expertorum ist erkannt wird beklater in 7 ß 6 s straff und 2 ß 6 d unkösten Condemniret.

Gerichts Memoriale E: E: Zunfft der Schneider De Anno 1735. biß 1753.
(p. 5) Dienstags den 29.ten Martÿ 1735
Pierre René burger und altgewänder alhier wird von denen Rüegern vorgestellt und verklagt daß er einen Redingotte Verfertiget und gemacht habe, woran daß duch über den Erlaubten Preÿß Zu stehen kombte, bitten abstraffung nach schärffe der ordnung.
Beklagter Zuegegen sagt es seÿe der Redingotte schon getragen word. habe selbiger nicht Von neüem gemacht, sondern einem officier abgekaufft, bittet absolutionem. Erkant wie beklagter von der wider ihn ahngestellten Klag absolvirt und solle ihm der Redingotte widerumb Zuerück gegeben werden.

(p. 80) Dienstags den 15. Januarÿ 1737. H. Johann Andreas Schaaff der Zunfft meister Klagt wider Pierre René den altgewänder daß selbiger einem goldschmidts gesellen ein Kleÿd angemeßen und gemacht habe, bittet abstraffung.
Beklager ist der anklag nicht geständig, wohl aber deß er daß Kleÿd schon gemacht Eingekaufft und widerumb Verkaufft habe, b. absolution. Erkant absolvirt.

(p. 284.) Dienstags den 23.t Octobris 1742. Mstr Joh: Michael Michel der Schneider und burger allhier Klagt Ca. Pierre Renet den frippier und burgern dahier, daß Er einem Schneider gesellen so beÿ Ihme Kläger in arbeit ware ein neues Kleÿs auff den leib gemacht und davon d. Maas genommen, als nun beklagter durch den gesellen vernommen, daß solches Klägern, bewußt seÿe, so hat Er demselben d. geldt vor den Kleÿd, so schon fünff woch. getragen ware anerbotten und Ihme d. Stillschweig. deßentwegen anbefohlen.
Beklagter Zugegen excipiendo sagt daß Er nicht in Abrede seÿe dem Schneider gesellen quæstionis ein neues Kleÿd verkauffet zu haben davon aber expressé Kein maaß genommen, bittet Klägern abzuweißen.
Kläger replicando sagt daß Er solches mit Zeugen erweißen wolle.
Erkanndt, wird Kläger mit ohnverwerff. Zeugen erweißen, daß beklagter dem angeregten Schneider gesellen ein neues Klaeÿd und in specie das maas davon genommen gemacht so solle als dem ferners ergehen waß Rechtens.

Pierre René déclare au conseil de la tribu de la Mauresse que le fripier Etienne Juillot vend des vêtements à deux endroits, ce qui est contraire au règlement. Etienne Juillot se justifie en disant qu‘il se limite à suspendre des habits devant sa boutique. L’affaire n’a pas de suite
1736, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 258)
(f° 227-v) Sambtags den 9.ten Junÿ A° 1736
Pierre René, der altgewänder und dißorts leibzünfftige burger klagt wieder Etienne Juillot, den frantzösischen unverburgerten frippiers, daß er denen jenigen Persohnen so beÿ ihme etwas kauffen oder verkauffen wollen, Von seinem stand weg und zu sich inn seine boutique ruffe, auch daß er außer seiner boutique ane des Nachbaren hauß Kleÿder aushangen mithin an Zweÿen Orthen wieder Ordnung feÿl holen, bittet demselben solches wieder Zulegen und deßwegen abzustraffen,
beklagter negirt, daß er ihnen jemahlen einigen Kunden abwendig gemacht, solle ihme solches beweißen, den Zweÿten puncten betreffendt so habe er nur in und vor seinem hauß Kleÿder zum Verkauff aushangen, habe also nicht an Zweÿen separirten Orthen feÿl bittet dahero den Kläger mit seinem begehren abzuweißen.
Erkandt solle beklagtem ferner erlaubt seÿn auff bißherige weiß seine Kleÿder Zu verkauffen, so Viel aber die abspannung der Kunden betrifft, soll Kläger selbige besser probiren alß dann ergehen waß rechtens.

Louise Vendique meurt en 1771 en délaissant une fille et des petits-enfants issus d’une fille et d’un fils (le notaire François Pierre René ne figure par parmi les héritiers puisqu’il est mort auparavant sans postérité). L’inventaire est dressé dans la maison Heuss rue du Saumon. Le veuf déclare qu’il n’a été fait ni contrat de mariage ni inventaire des apports, les mariés n’ayant apporté en mariage que leurs vêtements, et qu’il n’y a eu aucun héritage. L’actif de la succession qui représente la somme taillable s’élève à 79 livres
1771 (18.4.), Me Anrich (6 E 41, 1500) n° 95
Inventarium über Weiland der Ehren und Tugendbegabten Fraun Ludovicæ René gebohrner Vendique, Herrn Peter René des burgers und frippiers allhier Zu Straßburg geweßener Ehefraun nunmehro seligen Verlaßenschafft, auffgerichtet anno 1771. – nach ihrem freÿtags den 5. Octobris des letzt hingelegten 1770. Jahrs aus dießer Zeit und welt genommenen tödlichen Hintritt Zeitlichen verlaßen – auffgerichtet und verfertiget worden Zu Straßburg auf Donnerstag den 18.ten Monats tag Aprilisis anno 1771.
Die Verstorbene seelig hat ab intestato zu ihren rechtsmäßigen Erben verlaßen, 1.mo Weiland Hrn Ludwig René geweßenen burgers und schneidermeisters dahier zurückgelaßene zweÿ minderjährige Kinder mit Nahmen Ferdinand so 11. und Ludwig so 9. Jahr alt, in deren Nahmen Hr Frantz Joseph Heim, der allhiesige burger und schuemacher, deren geordnet: und beaÿdigter Vogt dießem geschäfft persönlich abwartete. 2.do Weiland Fraun Veronicæ Proffin gebohrne René mit Hrn Johannes Proffen dem burger und frippier hieselbsten dero zurückgelaßenem Wittiber erzeugte 5 münderjährige annoch lebende Kinder, nahmens Xaverius welcher 17, Christian so 15, Antoni so 13, Elisabetha so 11 und Ludovica so 9 Jahr alt, deren geordnet und geschwohrner Vogt ist eingangs ernannter der dißortige Wittiber ihr großvatter, weilen aber dießer beÿ gegenwärtigen geschäfft selbsten interessirt, alß ist vor dieselbe Herr Georg Löchner der goldsticker und burger allhuer deren geordnet: und beaÿdigter Theil Vogt beÿ dießer Inventur erschienen, wobeÿ Er deren Nutzen wohlsorgte, 3.tio Jungfrau Mariam Elisabetham René so mehrjährig und unter assistentz Herr, Frantz Lorentz Gilig des procuratoris Vicarÿ und burgers hieselbsten Zugegen, Alle der Verstorbenen seeligen mit dero hinterbliebenem Wittiber ehelich erzeugte Kinder und respectivé Enckele, mithin dero Zu dreÿen gleichen Stammtheilen rechtsmäßige Erben

In einer allhier Zu Straßburg an dem Salmen gäßlein gelegener und Herrn Rath. Heußen eigenthümlich zuständiger, dißorts Lehnungsweiße inhabender behausung folgender maßen befunden worden
Series rubricarum. Bericht über gegenwärtiges Inventarium. Gleich anfangs declarirte der hinterbliebene Wittiber wie daß Er beÿ eingetrettener seiner nun Zertrennten Ehe mit der Verstorbenen seelig weder eine Eheberedung noch ein Inventarium illatorum errichtet, in deme sie beede anderst nicht als ihre auf dem leib gehabte Kleÿder einander Zugebracht haben, auch seÿe wehrend ihrer gestandenen Ehe weder dem einen noch dem andern etwas erblichen Zugekommen, derewegen so wird die gesamte Vorhandene Nahrung, woran denen hiesigen Statuten gemäß denen Erben eine tertz und dem Wittiber Zweÿ dritte theil gebühre, sub una massa hernach als theilbar beschrieben werden.
Sa. hausraths 74 lb, Sa. Silbergeschmeids 2 lb, Sa. goldenen rings 1 lb, Summa summarum 79 lb
Hievon gebühren vordersamt Jfr. Maria Elisabetha René wie vornen zu sehen remunerationis loco verehrte und salva approbatione Es. Löbl. Vogteÿ gerichts ihro entschlagene Kleÿder 18 lb, Nach deren abzug 60 lb – Stall summ 79 lb

Pierre René et Louise Vendique revendent quelques mois plus tard la maison 337 livres au sergent de ville Jean Lassier et à sa femme Marie Louise Mersy

1737 (18.6.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 406-v
Pierre René der Frippier und burger und Louise geb. Vendique
in gegensein Johann Lassier des Einspännigers eheweib Mariæ Louise geb. Mersÿn
eine behausung, gärttlein und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten in der Vorstatt Krauttenau au quartier de St Nicolas Inondé, einseit neben dem würths hauß zum kleinen Rößel den rocroyischen erben zugehörig, anderseit neben Johann Diebold Schneider dem grempen, hinten auff die gemeinde zu St Stephan alten kirchhoff zum theil – als ein am 8. Aprilis jüngst zu 8/9 theil erkaufft theils der mitverkäufferin ein 1/9 theil als von ihrer mutter weÿl. Maria Barbara Ducrot geb. Stadlerin ererbt – um 337 pfund

Jean Lassier et Marie Louise Mersy hypothèquent la maison au profit de leur sœur et belle-sœur respective Marie Salomé Mersy

1737 (28.11.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 807-v
Johann Lassir der Einspänniger und Maria Louisa geb. Mersÿn mit beÿstand ihres bruders Philipp Jacob Mersy des gastgebers und ihres schwagers Johann Michael Becker des schuhmachers
in gegensein ihrer schwägerin und schwester Jfr. Mariæ Salome Mersÿn – schuldig seÿen 175 pfund
unterpfand, Eine Behausung, gärttlein und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten in der Vorstatt Krauttenau au quartier de St Nicolas Inondé, einseit neben dem würths haus zum weißen rößel denen rocroyischen erben gehörig, anderseit neben Johann Diebold Schneider dem grempen, hinten auff der gemeind zu St Stephan alten Kirchhoff – eigenthümer seith d. 18. junÿ jüngst da dieselbige erkaufft

Originaire de Honau en Bade d’après le registre de bourgeoisie, Jean Lassier épouse en 1714 Marie Louise Mersy, fille du sergent de l’accise
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 258-v, n° 1115)
1714. Mittwoch den 18.ten Apr. Seind nach 2. mähl. Proclamation ehelich copulirt worden Johannes Laßier der ledige Einspenniger, weÿ: Peter Laßiers gewesenen b. und Zimmermanns hinterl. ehl. Sohn, Und J. Maria Louysa Joh: Jacob Mersi burgers und ungelds botten ehl. Tochter, [unterzeichnet] Johannes Laßier als Hochzeiter, Marie Loüise Mersie als hochzeiterin (i 258)

Après avoir fait passé un contrat de mariage non conservé, Jean Lassier et Marie Louise Mersy font dresser un inventaire de leurs apports dans une maison au Marché aux Chevaux, la maison qui appartient aux parents de l’épouse
1714 (26.4.), Me Lang (Jean Régnard, 29 Not 100) n° 910
Inventarium und beschreibung aller derjenigen haab, Nahrung undt Güthere, so der Ehren: und Vorgeachte Herr Johannes Laßier der Einspänniger, undt die Viel Ehren und Tugendbegabte Fraw Maria Louisa Laßierin gebohrne Mersÿn, beede Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg einander in die Ehe zugebracht, welche der ursachen, allweilen in ihr beeder Eheleuth mit einander auffgerichteten Eheberedung außtrucklichen versehen, daß einem jedem Ehegemechdt seine in die Ehe Zubringende Nahrung ohnverändert sein – So beschehen in Straßburg in fernerem beÿsein hrn Johann Jacob Mersÿ, Umbgeldtsbotten und frauen Annæ Barbaræ Mersÿ, gebohrne Harstin, beeder Eheleuth u. burgere allhier der frauen geliebter eltern, auff Donnerstag den 26. Aprilis Anno 1714.

In einer in der Statt Straßburg ane dem Roßmarck gelegenen der frauen hertzgeliebten Eltern zuständigen behaußung befunden worden wie volgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Manns in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. haußraths 75, Sa. Silbers 3, Sa. Goldenen Rings 2, Summa summarum 81 lb – Schulden 49 lb, Nach deren Abzug 32 lb – Hierzu ist zurechnen die demselben gebührige Helffte ane denen Ihnen beeden Eheleuthen verehrten haussteuren 57 lb, Des Manns sambtlich in die Ehe gebrachte Nahrung 90 lb
Der frauen in den Ehestand zugebrachte Nahrung, Sa. haußraths 161, Sa. Silbers 6, Sa. guldener Ring 12, Sa. baarschafft 9, Summa summarum 194 lb – deme beizubringen die Ihro der frawen gebührige helffte ane denenselben verherten haussteuren 57 lb, Der Frauen Vermögen 251 lb

Jean Lassier devient bourgeois en juillet 1714 en s’inscrivant à la tribu de la Mauresse
1714, 4° Livre de bourgeoisie p. 805
Johannes Lasier der Einspänniger Von Hanau, Weÿl. Peter Lasier gew: Zimmermanns daselbst sohn, empfangt das burgerrecht gratis. Würd beÿ E. E. Zunfft Zue Mörin dienen. Jut : d. 23. Dito [Julÿ] 1714.

Les Quinze doublent le salaire journalier de Jean Lassier pendant le voyage qu’il a fait à Paris comme sergent du consul régent
1715, Protocole des Quinze 2 R 119
Johann Lassier pt° reißgeldts
(f° 270) Sambstag den 7.ten Septembris – Idem [Herr Secretarius Frid] proponirt ferner, daß Johann Lassier deß herrn Ammeisters Leiterspergers Einspenniger Wehrendem process Ca. Ritterschafft zu Paris gewesen, und laut gegenwärtigen scheins damit 268. täg Zugebracht hette, da die frag, ob selbiger auff dem fuß der 2 ß deß tags, oder weilen er Viel mühe gehabt, ihme nicht mehr gegeben Werden solle. Erkandt, soll ihme daß duplum, nemmlichen deß tags 4 schilling gereicht werden.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un ordonnent de remettre sa rétribution en nature à Jean Lassier qui ne comparaît pas en personne à cause d’une attaque d’apoplexie
1723, Conseillers et XXI (1 R 206)
Johann Lassier der Einspänniger erhalt seine halbiährige gnaden früchten. 214.
(p. 214.) Montag d. 12.ren Julÿ 1723. Lt. Mosseder Nomine Johann Lassier burgers und Einspännigers allhier, Welcher, Weilen er auff der rechten seiten Von einem Schlagfluß gelähmet worden, Persönlich nicht erscheinen kann, der bitt Euer Gnaden unterthanig und demüthig ihme die auff Johannis Baptistæ iüngst Verfallene halb jährige Gnaden: früchten mit vier fierteln halb Waitzen halb Rocken daran St. Claus in undis 3. fiertel: und das Corporis Pensionum 1. fiertel abzutragen hat, gnädig Zukommen Zu laßen.
ist Erkandt, sollen dem Imploranten die verlangte halbiährige gnaden: früchten Von denen Gemelten Stifften gelüffert Werden.
Deputati, H. XV. Kornmann und H Rathh. Reineri.

Marie Louise Mersy rédige son testament par lequel elle lègue l’usufruit de ses biens à son mari et à sa sœur célibataire Salomé
1739 (13.2.), Me Brackenhoffer (Jean, 4 Not 29) n° 534
Codicill – persönlich kommen und erschienen ist die Ehren vnd tugendbegabte Fr. Maria Louisa Lassier gebohrne Mercyin, des Vorachtbahren H. Joh: Lassier deß Einspännigers vndt burgers alhier eheliche haußfr. ohnbäßlich schwachen vnd krancken leibß Zu bette liegend Jedoch darbeÿ guter richtiher sinnen vndt vernunfft
3° so legirt Sie ihrer noch ledig. schwester Salome Mercyin (…)
Endlichen vndt Zum 4. verordnet Sie auch daß auß Künfftiger ihrer Verlaßenschafft doch est nach ihres Ehemanns vnd noch ledigen schwester tod vnd absterben, also nach endigung deß ihnen verschafften wÿdumbs Ihres bruders H. Philipp Jacob Mercÿ altestem Söhnlein Jacob Mercy 50 guldten vndt Jedem seiner 4. übrig. Kinderen 5 guld, ferners annæ Barbaræ Bekerin, Ihrer Schwester fr. annæ Eleonoræ Beckerin döchterlein 15 gulden vndt dann Johann Heinrich Schencken ihrer Jüngsten Schwester fr. phillippine Elisabethæ Söhnlein auch 50 gulden
Actum in einer alhier Zu Straßb. beÿ dem quartier St Nicolas gelegenen der codicillirerin vndt ihrem Eheherren zuständig. behaußung dero wohnstuben mit denen fenstern geg. gedachten quartier St Nicolas außsehend (…) Freÿtagß den 13. febr. 1739. [unterzeichnet] Marie Loüise Lassire

Jean Lassier meurt en 1739 sans postérité. Les experts estiment la maison 500 livres. La masse propre à la veuve est de 356 livres, celle des héritiers de 39 sols. L’actif de la communauté est de 564 livres, le passif de 955 livres.

1739 (28.8.), Me Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 305) n° 156
Inventarium über Weÿland des Ehren: und vorgeachten Herrn Johann Laßier geweßenen Einspennigers und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1739. – nach seinem Montags den 30. Martÿ jüngsthin aus dießem mühesahmen Leben genommenen tödlichen Hintritt Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Ehren und tugendsahmen Frauen Mariæ Louisæ Laßierin gebohrner Mersijn des Verstorbenen seel. hinterbliebenen Wittib inventirt – So beschehen in der Königl. freÿen Statt Straßburg Freÿtags den 28.ten Augusti 1739.

In einer allhier Zu Straßburg au Quartier St Nicolas inondé gelegener und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung ist befunden worden, wie folgt
Ergäntzung der Wittib wehrender Ehe abgegangenen unveränderten Guths. Vermög Inventarÿ über beeder geweßener Eheleuth einander für unverändert in den Ehestand gebrachte Nahrungen durch H. Joh: Reinhard Langen Not. publ. et Practicum nunmehr seel. A° 1714. Verfertiget
Eigenthum an einer behausung. (T.) Eine behausung, Gärtlein und Hoffstatt, mit allen übrigen dero Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden und Gerechtigkeiten, allhier Zu Straßburg in der Vorstatt Crautenau au quartier de Saint Nicolas inondé, Einseit neben dem Würthshauß zum weißen Rößel, denen Rocroyischen Erben gehörig, anderseit neben diebold Schneider, dem Würth hinten auf der Gemeind Zu St: Stephan alten Kirchhoff stoßend gelegen, so außer hernach beÿ denen Passivis darauff hafftenden Capitalien freÿ, ledig und eigen und durch der Statt Straßburg geschwornen H. Werckmeistere, Vermög überschickter und beÿ mein Notarÿ Concept befindlicher Abschatzung de dato 1. Sept. 1739. æstimirt worden pro 500. lb. Hierüber besagt ein teutscher Pergamentener Kauffbrieff in allhiesiger Cantzleÿ Contract stuben gefertiget und mit dero anhangendem Insiegel verwahrt, datirt den 18. Junÿ 1737. Worbeÿ ferner ein älterer über 8/9 Theil ane Vorberührter behausung besagender um ebenfalls in allhießiger Cantzleÿ Contract Stuben gefertigter auch mit dero anhangendem Insiegel Verwahrter Pergamenten Kauffbrieff de dato 8.ten Aprilis Anno 1737.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung vor Not° Lang d. 14. Aprilis 1714
des Wittibers unverändertes Vermögen. Sa hausraths 22, Sa. Silbers 4, Sa. Schulden 50, Sa. Ergäntzung (307, Abgang 28, rest) 278, Summa summarum 356 lb
Dießemnach wird auch der Erben unveränderte Nahrung beschrieben, Sa. Ergäntzung (139, abgang 50, compensando) 89 lb – Schulden 50 lb, Nach deren Abzug 39 lb
Endlichen wird auch das gemein Verändert und Theilbar Guth beschrieben, Sa. haußraths 56, Sa. Silbers 7, Sa. Eigenthums an einer behaußung 500, Summa summarum 564 lb – Schulden 955 lb, In Vergleichung 390 lb
Abschatzung den 1. Sept: 1739. Auff begehren Weiland deß wohll achtbahren und bescheidenen H: Johannes Laßier deß geweßenen ein spänniger seel. hindter Laßenen fraw wittib, ist eine behausung allhie in der Statt Straßburg Zu st: Claußen undiß gelegen, Ein seitß Neben Dieboldt scheiter, ander seith Neben diebock dem gutscher, hinden auff die begräbnuß Zu St. Stephan Stoßend welche behausung unden ein Stuben, Cammer, Kuchen, hauß Ehren, getrëmbter Keller und hoffell, aber ihm Ersten Stock ein Stuben Cammer Küchell hauß Ehren, wor über under dem tach 3. Cammer, ein un besetzte binen daß tach mit ein fachen breidt Ziglen Belegt, sambt aller gerechtig Keidt wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen wërck Meistern sich in der besichtigung befundten und Jetzigen Preÿß nach an geschlagen wirdt Vor und Umb Ein Tausent Gulten. bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërck Meistere, [unterzeichnet] Johann Peter Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

Marie Louise Mersy hypothèque la maison au profit du serrurier municipal Sigismond Falckenhauer

1743 (26.2.), Chambre des Contrats, vol. 617 f° 78
Fr. Marie Louise geb. Mercy weÿl. Johannes Lassier des Einspännigers wittib mit beÿstand ihres bruders und vogts Philipp Jacob Mercier des waaren Courtier und dero schwester Jgfr. Maria Salome Mercy mit beÿstand ihres schwagers und vogts Johann Michael Becker des schuhmachers (signé) marie louise lassire
in gegensein H. Sigmund Felckenhauer des stadtschloßers und E. E. kleinen Raths alten beÿsitzers – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, eine behausung, gärtlein und hoffstatt cum appertinentis in der Vorstatt Krautenau au quartier St Nicolas, einseit neben dem wirthshauß zum weißen rößel, anderseit neben Johann Diebold Schneider des Krempen, hinten auff den alten Kirchhoff der pfarreÿ zu St Stephan gehörig

Marie Louise Mersy meurt en 1749 en délaissant sa plus jeune sœur Marie Louise comme héritière testamentaire. Le prix d’estimation de la maison est repris de l’inventaire de son mari. L’actif de la succession s’élève à 562 livres, le passif à 717 livres

1749 (5.9.), Me Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 323) n° 539
Inventarium über Weÿland Frauen Mariæ Louisæ Lassierin gebohrner Mersÿin, auch weÿland Johann Laßiers, des gewesenen Einspännigers und burgers alhier Zu Straßburg seel. hinterbliebener Wittib nunmehro auch seel. Verlassenschafft, auffgerichtet in Anno 1749. – nach ihrem Freÿtags den 22. aug. h. a. aus dießer Zeitlichkeit genommenen tödlichen Hientritt, hier zeitlichen verlaßen, Welche Nahrungs Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren Jungfrauen Mariæ Salome Mersÿin, Weÿl. Johann Jacob Mersÿ, gewesenen Umgelds: botten und burgers allhier hinterlaßener ehelichen Tochter, als der defunctæ seel. ohneins jüngster Schwester und per testamentum instituirter Erbin, beÿständlichen Mstr. Johann Michael Beckert, Schuemachers und burgers alhier derselbe, hierzu erbettenen beÿsitzers, ersucht und inventirt – So beschehen alhie Zu Straßburg den 5.ten Septembris Anno 1749.

In Einer allhier Zu Straßburg au quartier St Nicolas in ondé gelegener, und in diese Verlaßenschafft gehörigen behaußung ist befunden worden, wie folgt
Eigenthum an einer behausung. Eine behausung, Gärtlein und Hoffstatt, mit allen übrigen dero Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden und Gerechtigkeiten, allhier Zu Straßbg. in der Vorstatt Crautenau au quartier de St Nicolas inondé, einseith neben dem Würths hauß zum weißen Rößel, Herrn Färber, dem Ingenieur gehörig, anderseith neben diebold Schneider dem Würth hinten auf der Gemeind Zu St: Stephan alten begräbnus stoßend gelegen, so außer hernach beÿ denen Passivis gemelten darauff hafftenden Capitalien, freÿ, leedig und eigen, und dermahlen hier /:jedoch nach vorher eingehohlter großgünstigen Permission der wohlverordneten Herrn dreÿ des statt stalls:/ um den Preiß, wie solche in aô 1739. beÿ vorgewesener Inventation der defunctæ seel. gewesenen und ihro in die Ewigkeit vorgegangenen Ehemanns seel. Verlaßenschafft angeschlagen worden, außzuwerffen ist, thut wie fol. 47.b solchen Inventarii Zuersehen 500. lb. Hierüber besagt ein teutscher Pergamentener Kauffbrieff in allhiesiger Cancelleÿ Contract Stuben gefertiget und mit dero anhangendem Insiegel verwahrt datirt den 18. Junÿ 1737. Worbeÿ ferner ein älterer über Acht Neunte Theil ane Vorberührter behausung besagender um ebenfalls in allhiesiger Cancelleÿ Contract Stuben gefertigter auch mit dero anhangendem Insiegel Verwahrter Pergamenten Kauffbrieff de dato 8.ten Aprilis Anno 1737.
Norma hujus inventarii. Sa. hausraths 52, Sa. Silbers 4, Sa. Eigenthums an einer behaußung 500, Sa. Schulden 5, Summa summarum 562 lb – Schulden 717 lb, In Vergleichung 154 lb

Marie Salomé Mersy meurt en 1759 après avoir institué sa niève Anne Eléonore Mersy femme du cordonnier Jean Michel Beckert sa légataire universelle. L’actif de la succession s’élève à 354 livres, le passif à 412 livres

1759 (12.5.), Me Haering (6 E 41, 1357) n° 95
Inventarium über Weÿl. Jfr: Mariä Salome Mercjin weiland Johann Jacob Mercj geweßenen Umgelds botten und burgers alh. Zu Straßburg seel. Nachgelaßener Volljährigen tochter nun auch seel. Verlassenschafft, auffgerichtet Anno 1759. – nach ihrem den 30. Kürzlich Zurück gelegten Monaths Aprilis aus dießer welt genommenen tödtl. Von hinnen Scheiden hie Zeitlichen verlaßen, Welche Verl. theils auf ansuchen dießer Mass Creditorum, theils auf begehen der Verstorbenen seel. hernachgemelter Schwester, als welche vi Testamenti dießer Verlaßenschafft sich erblich zu unterziehen fähig wäre – So beschehen Straßburg Sambstags de, 12.ten Maÿ 1759.
Die Verstorbene seelige hat in ihrem vor mir Not° am 19. Aprilis 1759 mündlich ausgesprochenen Testament Zur Erbin ernannt Frau Annam Eleonora gebohrne Mercjin, Meister Johann Michael Beckert, Schuhemachers und burgers allhier Ehefrau, welche beÿständlich deßelben Zugegen sich erklärt hat, dieße Erb und Verl. anderer gestalten nicht dann cum benef. Legis et Invtiers anzutretten.

In hernach beschriebener behausung befunden worden wie folgt.
Eigenthum an einer behausung. Nemlich eine behausung, Gärtlein und Hoffstatt mit allen übrigen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden und Gerechtigkeiten allhier in der Vorstatt Krautenau im Quartier Sti Nicolai in undis 1.s neben dem Würthshauß zum weißen Rößel Rocrojischen Erben gehörig, 2.s neben H. Johann Theobald Schneider dem Gastgeber auf dem Schießrhein hinten auf der Gemeind St: Stephan alten Kirchhoff stoßend gelegen, so zwar um hernach eingetragene passiva Verpfändet sonsten aber mit Keiner andern beschwährd beladen ist, und wird selbige hier außgeworffen um den Preiß wie es Johannes Lassier der Einspänniger und br. alhier und deßen Ehewein Maria Louisa gebohrne Mersjin den 18. Junÿ 1737. Krafft Verschreibung aus alhies. C. C. Stb erkaufft haben nemlich pro 343 lb, und seÿ dieße behaußung der Verstorbenen seelig von Lassierischen Eheleuthen erblich anerwachßen.
Ordnung gegenwärtigen Inventarÿ, Sa. hausraths 6 lb, Sa. Eigenthums an einer behaußung 343 lb, Sa. Schulden 4 lb, Summa summarum 354 lb – Schulden 412 lb, In Vergleichung 57 lb

La maison est vendue par enchère judiciaire le 5 mai 1760. Les héritiers de Sigismond Falckenhauer, créancier selon l’obligation de 1743, revendent la maison en 1779 sans qu’elle figure dans l’inventaire après décès de Sigismond Falckenhauer ni dans celui de sa veuve. Le boucher Jean David Herrmann acquiert la maison 400 livres

1779 (31.5.), Chambre des Contrats, vol. 653 n° 206-v
H. Sigmund Falckenhauer der silberarbeiter, H. Johann Michael Grauel löbl. Stifft St. Thomä schaffner und notarius publicus vor und innahmen seiner Ehegattin Fr. Mariæ Magdalenæ geb. Falckenhauerin, H. Johann Daniel Falckenhauer der weinhändler, weÿl. Fr. Mariæ Salome Imlinin geb. Falckenhauerin hinterbliebenen 5 kinder benantlichen Fr. Magdalena Salome geb. Imlinin H. Johann Friedrich Ößinger Statt fouriers Ehegattin, H. Johann Friedrich Imlin lediger handelsmann, H. Friedrich Jacob Röederer, procurator vicarius und cancellariæ adjunctus, vor und innahmen Fr. Mariæ Magdalenæ geb. Imlinin H. Lt. Philipp Jacob Sahler Ehegattin, Fr. Maria Margaretha Dannenbergerin geb. Imlinin H. M. Johann Jacob Dannenberger dermahlen Pfarrers in Lambertheim Ehegattin, Fr. Maria Elisabetha Rößlein geb. Imlinin H. M. Johann Christian Rößler Ehegattin
in gegensein Johann David Herrmann des metzgers und Mariæ Salome geb. Rheinthalerin unter assistentz Johann Philipp Burckert des schneider meisters und Johann Georg Mühel des schloßer meisters
eine behausung, hoff, hoffstatt mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten au quartier St Nicolas, einseit neben der würthbehausung zum Grünen Äpfflelein, anderseit neben Mr Häberle hinten auff Mr Mainhard den zimmer meister – um 800 gulden

Fils de charpentier, Jean David Herrmann épouse en 1773 Marie Salomé Reinthaler, fille de peignier : contrat de mariage, célébration
1773 (25.1.), Me Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 427) n° 514
(Eheberedung) zwischen dem Ehren: und Wohlvorachtbahren herrn Johann David Herrmann dem Ledigen Metzger und burgern allhier Zu Straßburg Weÿland des Ehren und Wohlvorachtbahren Herrn Johann David Herrmann des geweßenen Zimmermanns und burgers allhier nunmehr seeligen hinterlaßenen mit der Viel Ehren und tugendsamen Frauen Margaretha gebohrne Baumännin seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugtem Sohn als dem Bräutigamb ane einem
So dan der Wiel Ehren und tugendsamen Jungfrauen Maria Salome Reinthalerin des Ehren: und Wohlvorachtbahren herrn Johann Friderich Reinthalers des Kammachers und burgers allhier mit Weÿland der Viel Ehren und tugendsahmen Frauen Maria Magdalena gebohrner Neustöckelin nunmehr seeligen ehelich erziehter tochter als der Jungfrauen hochzeiterin
So geschehen in Straßburg (…) auf Montag den 25. Januarÿ Anno 1773 [unterzeichnet] Johann David Herrmann Als Hochzeiter, Maria Salome Reinthalerin Als hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 23-v)
Im Jahr 1773 Mittwoch den 21. Aprilis sind (…) eingesegnet worden Johann David Herrmann leediger Metzger und burger allhier, weiland Johann David Herrmanns hannßen Zimmermanns und burgers alhier und Frau Margaretha gebohrner Baumännin ehelich erzeugter Sohn, und Jgfr. Maria Salome Reinthalerin Johann Friederich Reinthalers Kammachers und burgers allhier und weiland Fr. Maria Magdalena gebohrner Neustöckelin ehelich erzeugte tochter [unterzeichnet] Johann David Herrmann Als Hochzeiter, Maria Salome Reinthalerin Als hochzeiterin

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports rue de la Croix dans une maison qui appartient aux parents de l’épouse. Ceux du mari s’élèvent à 68 livres, ceux de la femme à 238 livres.
1773 (27.9.), Me Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 417) n° 1287
Inventarium über des Ehren: und Wohlvorachtbahren Herrn Johann David Herrmann des Metzgers und der Viel Ehren und tugendsahmen Frauen Maria Salome Herrmännin gebohrner Reinthalerin beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1773. – der ursachen alldieweilen in Ihr beeder Eheleuth mit einander auffgerichteten Eheberedung expresse enthalten, daß eines Jedem in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben solle – So beschehen in Straßburg in fernerem beÿsein des Ehren und Wohlvorgeacht, herrn Johann Friderich Reinthaler des Kammachers und burgers allhier der Ehefrauen eheleiblichen Vatters auf Montag den 27. Septembris Anno 1772.
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Creutzgäßlein gelegenen der Ehefrauen eheleiblichen Vatter eigenthümlich zuständigen behaußung befunden worden wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. haußraths 15, Sa. Silbers 15, Sa. baarschafft 24, Summa summarum 54 lb – Dazu ist zurechnen der Ihme gebührige halbetheil ane denen verehrten haussteuren 13, Des Ehemanns völlige in die Ehe begrachte Guth 68 lb
Dießemnach Wird nun auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Nahrung, Sa. haußraths 86, Sa. Silbers 24, Sa. Goldener Ring 3, Sa. baarschafft 110, Summa summarum 224 lb – Hierzu Komt der Ihro Zuständige halbe theil ane denen verehrten haussteuren 13 lb, Der Ehefrauen Völlig in die Ehe gebrachte Vermögen 238 lb

Jean David Herrmann meurt en 1786 en délaissant une fille. Les experts estiment la maison 400 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 705 livres, celle de l’héritière à 29 livres. L’actif de la communauté s’élève à 921 livres, le passif à 945 livres.

1786 (21.7.), Me Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 887) n° 321
Inventarium über Weiland Herrn Johann David Herrmann des gewesenen Metzgers und Burgers alhier Zu Straßburg Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1786. – nach seinem den 4. Junii jüngst erfolgten Absterben hinterlaßen hat, Welche Verlaßenschafft ad requisitionem Fraun Mariæ Salome Herrmännin gebohrner Rheinthalerin der hinterbliebenen Wittib, beÿständlich Jacob Martin Berg, des Schloßermeisters und Burgers alhier, wie auch auf Ansuchen Jacob Maler, des Fischers und burgers alhier als geordnet und geschworenen Vogts des Defuncti mit gedachter der hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugten einigen töchterleins und ab intestato verlaßener Universal Erbin nahmens Maria Salome Herrmännin ersucht und inventirt worden – Actum alhier Zu Straßburg in hernach inventirten in dem Quartier St Nicolas gelegenen behaußung Freÿtags den 21. Julii Anno 1786.

Copia der Eheberedung – Copia des verstorbenen vor weiland Herrn Notario Johann Rudolff Dinckel d. 5. Septembris 1776. errichteten Codicilli
Antheil an einer Behausung. (W.) Neml. die Helfte vor ohnvertheilt von und an einer Behaußung, bestehend in Vorder und Hinter auch Zweÿen Nebens gebäuen, samt Hoff, Hoffstatt und Bronnen mit allen deren Gebäuden, Begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg ane dem Creutzgäßlein (…)
Macht zu hiehero gehöriger Helfte 250, Welche hauß helfte die hinterbliebene Wittib von gedachten ihrem Vater geerbet, die übrige helfte aber ist deroselben Schwester Fr Maria Magdalena Michelin geb. Rheinthalerin für ohnvertheilt gebührig, Über die gantze behaußung ist vorhanden Ganthkaufbrieff de d. 14. sept. 1735, dabeÿ Kaufbrieff C.C. Stub d.d. 10. mart. 1712
(T.) Nemlich eine Behaußung mit allen derselben Gebäuden, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg au Quartier St Nicolas einseit neben dem Wirths hauß zum grünen Apfel, anderseit neben H. Maÿnhard dem Zimmermeister hinten auff einen Garten dem Kloster St. Stephan gehörig stoßend, so auser den hernach inventirten der erben hafftenden Passiv Capitalien, sonsten gegen männiglich freÿ, ledig, eigen und durch hiesiger Löbl. Stadt geschworene Werckmeister Zufolg ihrer Zu der Minutte dieses Inventarii gelüferten schrifftlicher Abschatzung vom 25. Jul. 1786. gewürdiget worden ist pro 400. Diese behaußung hat der verstorbene wehrender Ehe von weil. H. Rathh. Siegmund Falckenhauer gewesenen Stadtschloßers und burgers alhier hinterlaßenen Erben erkauft, so auch in hies. C. C. Stub ordnungsmäßig verschrieben, aber bis dato keine Expedition davon gefertiget worden seÿn soll. Sonsten hat sich noch vorgefunden ein über gedachte Behausung besagenden teutscher pergamenter Ganth kaufbrief mit E. E. Kl. Raths der Stadt Straßburg anhangendem Insiegel versehen d. d. 5. Maÿ 1760.
Ergäntzung, Not. Johann Rudolph Dinckel den 27. sept. 1773
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib ohnverändert Guth, Sa. hausraths 31 lb, Sa. Silbers 7 lb, Sa. goldenen Ring 1 lb, Sa. des Antheils einer behaußung 250 lb, Sa. Schulden 50 lb, Sa. Ergäntzungs Rests 465 lb, Summa summarum 805 lb – Schulden 100 lb, nach solchem Abzug 705 lb
Der Erbin ohnverändert Guth, Sa. hausraths 38 lb, Sa. silbers 6 lb, Sa. Ergäntzung 35 lb, Summa summarum 79 lb – Schulden 50 lb, Nach solchem Abzug 29 lb
Das theilbare Guth, Sa. hausraths 55 lb, Sa. Weins 4 lb, Sa. Silbers 7 lb, Sa. baarschafft 360 lb, Sa. des Eigenthums an einer behaußung 400 lb, Sa. Schulden 95 lb – Summa summarum 921 lb, Schulden 945 lb, Compensando 24 lb – Beschluß summ 710 lb, Stall summ 350 lb
Copia der Eheberedung (…) den 25. jan. 1773, Johann Rudolph Dinckel, Notarius requisitus
Copia der vor H. Not. Johann Rudolph Dinckel den 5. sept. 1776 errichteten Codicilli – persönlich erschienen Herr Johann David Herrmann der Metzger und burger alhier Zu Straßburg von Verleÿhung göttlicher Gnade aufrechten gesund gehend und stehenden Leibes (…), So beschehen in Straßburg in einer ane dem Metzgergießen von mir Notario bewohnenden Behaußung

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 200 florins (100 livres) sur un total de 700 florins. Les préposés réduisent de moitié les arriérés à régler
1786, Livres de la Taille (VII 1181)
Blum N° 853 – Weÿland Johann David Herrmann des gewesenen Metzgers und Burgers alhier Verlaßenschafft inventirt Hr Not. Greiß.
Concl. fin: Invent: ist fol: 107. 350
lb 18 ß 11 d diese machen 700. R. verstallte 500. R also Zu wenig 200. R.
Wovon Nachtrag Acht Jahr in duplo à 12 ß, 4 lb. 16 ß
und Sechs Jahr in simplo à 6 ß, 1 lb 16 ß
Ext. kein Stallgeld
Gebott 2 ß 6 d
Abhandlung 1 lb 5 ß, Summa 7 lb 19 ß 6 d
Auf geschehenes Bitten ist ane dem besamten Nachtrag die Helfte nachgelaßen worden mit 3 lb 6 ß, Restirt 4 lb 13 ß 6 d
dt. 25 Sept. 1786

Marie Salomé Reinthaler vend la maison au jardinier Jean Jacques Wurtz

1803 (8 vend. 12), Strasbourg 2 (20), Me Knobloch n° 1897
Maria Salome geb. Rheinthaler weÿl. brs. Johann david Herrman Metzgers hinterbliebenen Wittib beÿständlich Johann Gottfried Bleÿ schloßers und Johann Michael Lindenlaub auch schloßers
in gegensein brn. Johann Jacob Wurtz Gartnern
Eine Behausung hoff und hoffstatt mit allen deren Begriffen, Gebäuden, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten im Quartier St Nicolas mit N° 41 bezeichnet, einseit neben br. Wagenseil dem Wirth anderseit neben Meinhard dem Zimmermann hinten auff br. Keller den fuhrmann – um 1400 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 89 F° 21 du 8 vend. 12

Fils de jardinier, Jean Jacques Wurtz épouse en 1789 Marie Elisabeth Debus, fille de jardinier : contrat de mariage, célébration
1789 (23.4.), Me Stoeber (6 E 41, 1260) n° 314
(Eheberedung) persönlich erschienen Johann Jacob Wurz der leedige Gartenmann Johann Andreas Wurz des Gartenmanns und burgers allhier mit Fraun Catharina Dorothea geb. Hammin ehelich erzeugter Sohn als Hochzeiter unter authorisation solchen seines Vaters ane einem,
und Jungfrau Maria Elisabetha Debußin Andreas Debus Gartenmanns und burgers allh. mit Frauen Catharina Elisabetha geb. Riehlin ehelich erziehlte tochter als braut – Straßburg Donnerstags en 23. aprilis 1789 [unterzeichnet] Johann Jacob Wurtz als hochzeiter, Maria Elisabetha Debusin als braut

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 7)
Im Jahr 1789 (…) Mittwoch den 24. ejusdem [Junii] de Morgens um acht Uhr ehelich eingesegnet Johann Jakob Wurtz der ledige Gartner und burger allhier Johann Andreas Wurtz des ältern Gartners und burgers allhier mit Frau Catharina Dorothea geb. Kammin ehelich erzeugter Sohn seines Alters 25 Jahr, und Jungfrau Maria Elisabetha Debusin Andreas Debus Gartners und burgers allhier mit Frau Maria Elisabetha gebohrne Riehlin ehelich erzeugte Tochter ihres alters 25 Jahr [unterzeichnet] Johann Jacob Wurtz als hochzeiter, Maria Elisabetha Debusin als hochzeiterin (i 27)

Jean Jacques Wurtz meurt en 1725 en délaissant trois enfants

1825 (27.9.), Strasbourg 12 (97), Me Wengler n° 13 991
Inventaire de la succession de Jean Jacques Wurtz, jardinier cultivateur hors la porte des Juifs, décédé le 7 juin dernier – à la requête de 1. Marie Elisabeth Debus la veuve, 2. Marguerite Salomé Wurtz femme de Jean Daniel Lurtzing, jardinier cultivateur, 3. Jean Daniel Wurtz, jardinier cultivateur hors la porte des Pêcheurs, 4. Marguerite Elisabeth Wurtz fille majeure
Contrat de mariage reçu Me Stoeber le 23 avril 1789
Immeubles. 27. un jardin potager et verger de la contenance de 90 ares environ entouré en partie d’une haye vive /:hors la porte des Pêcheurs canton Spitalfeld:/ d’un côté Sr Hickel en partie le Sr Marzolff jardinier, d’autre la succession de Georges Deutsch, devant sur le communal et sur le canton Spitalfeld, estimé 1500 francs – acquis en deux portions dont cependant il en fut détaché et vendu 20 ares environ, une partie de Georges Teutsch, jardinier, par acte reçu Me Lacombe le 2 novembre 1789 l’autre de François Joseph Boll, jardinier, Me Dinckel le 8 ventose 3
29. finalement une petite maison avec petite cour appartenances, droits et dépendances sis dans la ville de Strasbourg quartier St Nicolas n° 41 d’un côté le Sr Richard officier retiré, d’autre le Sr Meinhard aubergiste, devant la rue, derrière le Sr Keller voiturier, estimée 1200 fr – acquis de Marie Salomé Rheinthaler veuve de Jean David Herrmann, boucher, par acte reçu Me Knobloch 8 vendemiaire 12
communauté mobilier 81 fr, terres 550 fr ; ensemble de l’actif 3451 fr – passif 983 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 175 F° 25-v du 3.10.

Les trois enfants se partagent la succession en 1845 après la mort de leur mère. La maison au Quartier Saint-Nicolas revient au fils Jean Daniel

1845 (10.1.), Strasbourg 12 (165), Me Noetinger n° 17 385
Liquidation – Ont comparu 1. De Salomé Wurtz, veuve du Sr Jean Daniel Lutzing, vivant jardinier demeurant au contades territoire de Strasbourg, 2. Le Sr Jean Daniel Wurtz jardinier demeurant au ban de Strasbourg devant la porte des pêcheurs, 3. Et De Marguerite Elisabeth Wurtz épouse du Sr Jean Daniel Marzolff jardinier, de son mari à ce présent dûment autorisée, demeurant ensemble au contade N° 33
Les susnommés Wurtz agissant en qualité de seuls et uniques héritiers chacun pour un tiers de leur mère De Marie Elisabeth Debus veuve du Sr Jean Jacques Wurtz vivant jardinier décédée à Strasbourg où elle demeurait le 21 septembre dernier. Lesquels ont déclaré qu’ils comparaissaient devant les soussignés notaires pour faire établir par acte authentique les biens meubles et immeubles dépendant de ladite succession

Masse active. Meubles 176.
Immeubles. 1. Le quart divisé d’une maison de jardinier et dépendances sise à Strasbourg au contades N° 4 (…)
6. Environ 90 ares d’un jardin de plus grande contenance situé au ban de Strasbourg canton Schluthfeld (…)
7. Une petite maison avec petite cour et dépendances située à Strasbourg quartier St Nicolas N° 41, d’un côté Mad. veuve Richard née Gallinio de l’autre et derrière M. Schützenberger, par devant la rue. La revenu annuel de la moitié cet immeuble est évalué à 55 francs.
Feus les conjoints Wurtz avaient acquis les immeubles susdésignés savoir, l’article trois (…)
Abandonnements. Lot de la veuve Lutzing, Le quart divisé de la maison et dépendances sise au contades n° 4, évalué à 3000 francs
Lot du Sr Jean Daniel Wurtz, La maison et dépendances à Strasbourg quartier St Nicolas N° 41 estimée à 2400 francs
Lot de la dame Marzolff, Le jardin canton Schlutfeld estimé à 2500

Jean Daniel Wurtz épouse en 1825 Marguerite Salomé Marzolff, fille de jardinier
1824 (21.9.), Strasbourg 12 (95), Me Wengler n° 13 608
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Jean Daniel Wurtz, garçon jardinier hors la porte des Juifs, fils majeur de Jean Jacques Wurtz, jardinier cultivateur, et de Marie Elisabeth Debes
Marguerite Salomé Marzolff fille majeure de Jean Daniel Marzolff, jardinier, et de Marguerite Salomé Wurtz
Enregistrement de Strasbourg, acp 169 F° 198-v du 27.9.

Jean Daniel Wurtz et Salomé Marzolf vendent la maison à Marie Odobet de Nancy, au nom de laquelle Jean André Weyer

1845 (28.6.), Strasbourg 15 (77), Me Lacombe n° 4906
Ont comparu M. Jean Daniel Wurtz, jardinier cultivateur et Salomé Martzolff, sa femme de lui dument assistée et à l’effet des présentes (vendre)
à Dame Marie Odobet, Rentière demeurant et domiciliée à Nancy pour laquelle stipume et accepte M. Jean André Weyer, Architecte, demeurant et domicilié à Strasbourg
Désignation de l’immeuble vendu. Une Maison sise à Strasbourg quartier St Nicolas numéro 41 d’un côté Mad. Richard, de l’autre M. Schützenberger, devant la rue, par derrière la propriété du Sieur Schützenberger.
Etablissement de la propriété. Cet immeuble est la propriété du Sr Wurtz qui l’a recueillie dans les successions respectives de Jean Jacques Wurtz, jardinier, et de Marie Elisabeth Debus, sa femme, père et mère du vendeur, suivant partage dressé par Me Noetinger le 10 janvier 1845. Feu les conjoints Wurtz-Debus avaient acquis ladite maison sur Marie Salomé Rheinthaler veuve de Jean David Hermann décédé boucher à Strasbourg, suivant contrat passé devant Me Knobloch alors notaire en cette ville le 8 vendémiaire an XII. – Prix de vente 3400 francs

Marie Odobet de Nancy vend en 1846 le terrain de la maison à l’architecte Jean André Weyer

1847 (18.3.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 98 (31 597) f° 94-v, ssp du 25.12.1846
Vente – Je soussigné Dame Marie Odobet rentiere demeurant à Nancy déclare vendre et abandonner par les présentes
à Monsieur Jean André Weyer architecte demeurant à Strasbourg
Un terrain d’environ 125 mètres carrés situé rue neuve quartier St Nicolas entre la propriété de la Dame Richard et le Sr Schutzenberger. Ce terrain formant l’emplacement d’une maison qui m’appartenait et portait le n° 21 et a été démolie. Cette vente a été faite pour le prix de 2000 francs

Fils de maçon, le maçon Jean André Weyer épouse en 1828 Marie Sophie Scharrenberger, fille d’un employé à la manufacture des tabacs
1828 (22.11.), Strasbourg 15 (44), Me Lacombe n° 8367
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Jean André Weyer, maçon, fils de Jacques Weyer, architecte maçon, et de Madeleine Pfister
Marie Sophie Scharrenberger fille majeure de Jean Ignace Scharrenberger, surveillant à la manufacture des tabacs, et de feu Catherine Schmitz
Enregistrement de Strasbourg, acp 192 F° 77 du 2.12.

Jean André Weyer et Sophie Scharrenberger hypothèquent la maison nouvellement construite et d’autres biens en garantie d’un emprunt de 80 000 francs

1847 (12.5.), Strasbourg 11 (42), Me Keller n° 3796
Obligation – Ont comparu M. Jean André Weyer architecte entrepreneur de bâtimens, et De Sophie née Scharrenberger son épouse de lui autorisée demeurant ensemble à Strasbourg (devoir)
aux créanciers ci après dénommés & dans les proportions ci-dessous désignées une somme de 80 000 francs (…) pour être employée à leurs besoins & affaires 1° Par Madame Pauline Streckeisen veuve de M. Rodolphe Ryhiner, rentière 4000, 2° Par M. Henri Auguste Ryhiner, rentier 6000, 3° Par M. Pierre Vischer-Passavant, rentier 10 000, 4° Par le même M. Pierre Vischer-Passavant au nom et comme tuteur de Mlle Henriette Passavant, rentière, 12 000, 5° Par M. Balthasar Stehlin-Krist, rentier, 10 000, 6° Par M. Chrétien Frédéric Schoenbein, professeur de chimie 3000, 7° Par M. Pierre Merian membre du Petit Conseil de Bâle 10 000, 8° Par M. Christophe Stehlin-Bischoff, pasteur 5000, 9° Par M. Charles Bourcard-Vischer, négociant au nom et comme tuteur de Marie Adolphe & Elise Bourcard, enfants encore mineurs de feu M. Christophe Bourcard-Hess, en son vivant Docteur en droit 6000, 10° Par De Anne Elisabeth Vischer, rentière, veuve de M. Léonard Bourcard en son vivant négociant & rentier 9000, 11° Et par M. Benoît Werthemann-Burckhardt négociant 5000, tous les susnommées domiciliés & demeurant à Bâle pour lesquels stipule & accepte le Sr Philippe Vallon, homme de confiance demeurant à Strasbourg
Affectation hypothécaire. I. La propriété connue sous la dénomination de Brasserie à la Cloche située à Strasbourg rue des Sœurs N° 3 & rue de la Croix N° 8 (…)
II. Une maison d’habitation avec appartenances & dépendances sise à Strasbourg rue neuve au quai des Pecheurs près le quartier St Nicolas N° 41, d’une construction neuve, composée d’un bâtiment principal, d’une cour & d’un bâtiment latéral à gauche de la cour, le tout confronté d’une part par la propriété de la De Richard, de l’autre par M. Schützenberger. Cette maison appartient à M. Weyer au moyen de la construction qu’il en a faite sur un terrain acquis à cet effet de De Marie Odobet rentière demeurant à Nancy suivant contrat portant quittance du prix passé sous seing privé entre les parties le 25 décembre 1846 (…) Ladite De Odobet était propriétaire dudit terrain en vertu de l’acquisition faite sur Jean Daniel Wurtz jardinier cultivateur demeurant à Strasbourg & Salomé Martzolff sa femme suivant contrat passé devant Me Lacombe le 28 juin 1845 transcrit au bureau des hypothèques le 7 juillet même année Vol. 435 N° 47 (…) Lesdits conjoints Wurtz en étaient propriétaires du Chef du mari pour l’avoir recueilli dans les successions de ses auteurs Jean Jacques Wurtz & Marie Elisabeth Debus de leur vivant Conjoints cultivateurs domiciliés à Strasbourg ainsi que cela résulte d’un partage dressé par Me Noetinger le 10 janvier 1845. Enfin les époux Wurtz-Debus avaient acquis le même immeuble durant leur mariage de Marie Salomé Rheinthaler veuve de Jean David Hermann décédé boucher à Strasbourg suivant contrat passé devant Me Knobloch alors notaire en cette ville le 8 vendémiaire an XII.
III. Une petite campagne d’agrément comprenant maison d’habitation,, cour, grange écurie, jardins anglais & potager le tout formant un enclos situé à Lingolsheim (…)

Les mêmes biens servent de garantie à un emprunt de 90 000 francs consenti à leur fils Adolphe Weyer

1858 (10.8.), Strasbourg 15 (98), Me Momy (Hippolyte)
Ouverture de crédit – ont comparu Monsieur Charles Hirsch, Directeur gérant de la Société de Banqué établie à Strasbourg sous la raison Charles Hirsch et compagnie, domicilié et demeurant en cette ville agissant au nom de la société sus dite d’une part
Et Mr Adolphe Weyer, architecte demeurant et domicilié à Strasbourg d’autre part. Lesquels ont fait entre eux le contrat suivant. M. Hirsch consent à ouvrir à Mr Adolphe Weyer un crédit de Banque jusqu’à concurrence de la somme capitale de 90 000 francs (…) Aux présentes est intervenu Mr Philippe Maurer, commis architecte domicilié et demeurant à Strasbourg, agisant en qualité de mandataire de Mr Jean Daniel Weyer, architecte entrepreneur de bâtiment, & de dame Sophie Scharrenberger épouse dudit sieur Weyer (…), lequel Sr Maurer a déclaré constituer les époux Weyer ses mandants Caution de M. Adolphe Weyer leur fils envers la société de baque Charles Hirsch & compagnie (…)

M. Maurer affecte & constitue en hypothèque au nom de ses mandants savoir
I. La propriété connue sous la dénomination de Brasserie à la Cloche située à Strasbourg rue des Sœurs N° 3 & rue de la Croix N° 8 (…)
II. Une maison d’habitation avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue Neuve au quai des Pecheurs, près le quartier St Nicolas N° 41 ancien et 11 nouveau, d’une construction récente, composée d’un bâtiment principal, d’une cour et d’un bâtiment latéral à gauche de la cour, le tout confronté d’une part par la propriété de la Dame Richard, de l’autre par celle de M. Schützenberger.
III. Une petite campagne d’agrément comprenant maison d’habitation,, cour, grange écurie, jardins anglais & potager le tout formant un enclos situé à Lingolsheim (…)
Situation hypothécaire des Immeubles ci-dessus. Mr Maurer déclare & affirme (…) que les immeubles ci-dessus hypothéqués ne sont grevés d’aucunes dettes hypothécaires si ce n’est celles résultant d’une obligation pour prêt passée devant Me Keller le 12 mai 1847 (…)
Etablissement de la propriété. Au contenu de l’acte de prêt passé devant Me Keller le 12 mai 1847, les époux Weyer sont légitimes propriétaires des immeubles ci-dessus hypothéqués en vertu des titres qui vont être successivement rappelés, savoir
La maison décrite sous le numéro deux appartient à M. Weyer au moyen de la construction qu’il en a faite sur un terrain acquis à cet effet de De Marie Odobet, Rentière demeurant à Nancy, suivant contrat portant quittance du prix passé sous seing privé entre les parties le 25 décembre 1846 (…) Ladite De Odobet était propriétaire dudit terrain en vertu de l’acquisition faite sur Jean Daniel Wurtz, jardinier cultivateur demeurant à Strasbourg et Salomé Martzolff sa femme suivant contrat passé devant Me Lacombe le 28 juin 1845 transcrit au bureau des hypothèques le 7 juillet même année Volume 435 N° 47 (…). Lesdits conjoints Wurtz en étaient propriétaires du chef du mari pour l’avoir recueilli dans les successions de ses auteurs Jean Jacques Wurtz et Marie Elisabeth Debus de leur vivant conjoints cultivateurs domiciliés à Strasbourg ainsi que cela résulte d’un partage dressé par Me Noetinger le 10 janvier 1845. Enfin les époux Wurtz-Debus avaient acquis le même immeuble durant leur mariage de Marie Salomé Rheinthaler veuve de Jean David Hermann décédé boucher à Strasbourg suivant contrat passé devant Me Knobloch alors notaire en cette ville le 8 vendémiaire an XII.


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.