28, rue Thiergarten


Rue Thiergarten n° 28 – I 65 (Blondel), P 128 puis section 54 parcelle 7 (cadastre)

Reconstruite en 1626, Auguste Schott – Détruite en 1870 – Reconstruite en 1874, maître d’ouvrage Auguste Brion
Autre adresse, 1-b, rue Moll (parfois aussi 3, rue Moll)


24, 26 et 28 rue Thiergarten (mars 2024) – Angle des rues Thiergarten et Moll – Façade rue Moll

La maison à l’angle sud du Marais Kageneck et de la rue Schott (actuelle rue Moll) appartient en 1587 au jardinier cultivateur Augustin Schott (Livre des communaux). André Trens achète en 1623 la maison dont les descendants restent propriétaires jusqu’en 1871. Il la fait reconstruire à neuf en 1626 en l’avançant sur le communal (sept pieds et demi à l’angle, six pieds de l’autre côté) pour l’aligner avec celle de son voisin Loup Reibel. Des dissensions s’élèvent l’année suivante à cause d’une venelle communale entre les propriétés Trens et Reibel. Les héritiers de Salomé Drens font trancher un différend successoral par le tribunal civil en 1791 ; Daniel Schott, petit-fils de la défunte, devient propriétaire de la maison.


Plan-relief de 1727 (Musée historique) La rue Moll traverse le milieu de l’image. A droite, la caserne Kageneck. La maison est celle à l’angle inférieur de la rue, ses dépendances longent la rue Moll.

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 8 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne une maison à rez-de-chaussée en maçonnerie et un étage en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade vers le Marais Kageneck à gauche du repère (a) a une porte cochère puis deux petites fenêtres au rez-de-chaussée, quatre fenêtres à l’étage et une toiture à trois niveaux de lucarnes. Le pignon à droite du repère (a) qui a une porte au rez-de-chaussée est suivi d’un bâtiment à deux étages dont le rez-de-chaussée comprend deux portes puis d’un bâtiment bas à haute toiture. La cour A représente l’arrière (4-1) de la façade sur le Marais Kageneck, l’arrière (4-3) de la façade rue Moll, la partie centrale (2-3) du bâtiment à haute toiture ; la remise (1-2) longe le côté gauche (ouest) de la cour.
La maison porte d’abord le n° 20 (1784-1857) puis le n° 39 du Marais Kageneck.


Cour A
Parcelle 65 sur le plan Blondel (1765, ADBR cote 1 L plan 5), 28, rue Thiergarten en 1912

André Schott père achète en 1840 de la Ville de Strasbourg un terrain (3,60 mètres carrés) contigu à sa propriété. La maison est détruite pendant le siège de 1870. André Schott et Salomé Riehl vendent en décembre 1871 à l’entrepreneur de construction Auguste Brion le sol en se réservant l’indemnité, à condition que l’acquéreur construise immédiatement un nouveau bâtiment et qu’il consente à un échange de terrain avec la Ville de Strasbourg. L’échange a lieu en 1874. Auguste Brion construit la même année un nouveau bâtiment qui portera les n° 26 et 28 de la nouvelle rue Thiergarten. Le numéro 28 sert de bâtiment industriel (fabrique de meubles et de vêtements). L’Office public d’habitations à loyer modéré de la Communauté urbaine de Strasbourg est autorisé en 1986 à démolir le bâtiment arrière de l’aile orientale (rez-de-chaussée et deux étages comprenant des ateliers et des bureaux). Les logements aménagés sous la direction de l’architecte Michel Gross dans les anciens bâtiments industriels sont terminés en juin 1989.



Plan du rez-de-chaussée (1899) – Rez-de-chaussée de l’aile orientale (1921)


Rez-de-chaussée avant et après transformation (1985), façade rue Moll et façade rue Thiergarten avant et après transformation, coupe et façade sur cour, dossiers de la Police du Bâtiment

Façade rue Thiergarten (mars 2024)
Grille rue Moll (image Roland Burckel), portes rue Thiergarten (image Jocelyne Bœs), publiées sur Archi-wiki

février 2025

Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment dossier I, dossier II (démolition de l’aile sud-est), dossier III (conversion en logements) – Relevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1583 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Augustin Schott, jardinier cultivateur, et (1580) Marguerite Wedelin, d’abord (1569) femme de Jean Erhart, puis (1584) Aurélie Huck – luthériens
1610* h Jean Schott, jardinier cultivateur, et (1610) Odile Roth, d’abord (1606) femme du jardinier Michel Klein – luthériens
1620 v Michel Braun, jardinier cultivateur, et (v. 1610) Anne – luthériens
1623 v André Drens, jardinier cultivateur, et (1599) Aurélie Klein – luthériens
1640* h André Drens, jardinier cultivateur, et (1635) Aurélie Hügel puis (1653) Ursule Walter, remariée (1678) avec le tanneur Daniel Griesbach – luthériens
1696* h Jean Trens, jardinier cultivateur, et (1679) Marguerite Moll – luthériens
1715 h Jean Trens, jardinier cultivateur, et (1705) Anne Riehl puis (1720) Barbe Wunderer, d’abord (1703) femme du jardinier Jacques Riehl – luthériens
1761 h Thiébaut Schott, jardinier cultivateur et (1742) Salomé Drens, d’abord (1737) femme du jardinier Michel Hügel – luthériens
(au suivant par) Thiébaut Schott, jardinier cultivateur et (1769) Anne Barbe von Fridolsheim, remariée (1779) avec le jardinier Jacques von Fridolsheim – luthériens
1792 h Daniel Schott, jardinier cultivateur et (1795) Marguerite Huber
1835 h André Schott, jardinier cultivateur et (1825) Barbe Riehl
1868 h André Schott, jardinier cultivateur et (1857) Salomé Riehl
1871 v (Philippe) Auguste Brion, entrepreneur de constructions, et (1857) Elise Schnell
1906 v Jacques Bræsch, marchand, et (1901) Eugénie Meyer d’abord (1893) femme du fabricant Eugène Fleurantin
h René (Eugène Charles) Biery, notaire, et (1920) Marie Louise Marguerite Fleurantin

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1 000 livres en 1789

(1765, Liste Blondel) I 65, Thiebolt Schott
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Diebold Schott, 25 toises, 1 pied et 6 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 128, Schott, André fils Daniel cultivateur – maison, sol, cour, bâtiment – 4,4 ares

Locations

1617, Michel Hügel, jardinier cultivateur
1623, Michel Braun, ancien propriétaire

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 431-v
Le jardinier Augustin Schott règle 11 sols pour sa maison, à savoir 6 piliers murés derrière sa grange (chacun ayant 1 pied ½ de large en saillie de 9 pouces sur le communal, d’une hauteur de 2 pieds ½) et trois petits piliers murés devant la maison (chacun ayant 1 pied ½ de large en saillie de 3 pouces sur le communal, d’une hauteur d’environ 3 pieds).

In der Allmendgassen genandt Die Schottengaß.
Augustin Schott der Garttner hatt hinden an seiner Schewr vj gemaurte Pfeÿler, Jeder i+ schu breÿt, ix Zoll heraus, von grundt vff auff ii+ schuh hoch, Mehr Vornen am Hauß dreÿ gemaurte Pfeÿlerlin, Jeder i+ schu breÿt, iij Zoll herauß, Von grundt auff ongevährlichen Vff iij schu hoch, Bessert & xj ß d.

1652, Livre des loyers communaux, VII 1461 (1652-1672) f° 231-v
André Trens doit deux livres pour un terrain communal enclos à sa maison au marais Kageneck près de la porte de Cronenbourg (reporté du folio 86 de la main courante, voir plus loin les préposés au bâtiment)

Andres Trenß, Soll gemeiner Statt, von eingezeünten Almend ahm Hauß im Kagenecker bruch beim Cronenburg Jahrs vf Michaelis 2 lb d – infra 651
Man: f. 86
[in margine :] j. f. 651

1652, Livre des loyers communaux, VII 1461 (1652-1672) f° 651
Report du loyer au folio 651 du même registre

Andres Trenß (der alt), Soll gemeiner Statt, von eingezeünten Almendt am Hauß im Kagenecker bruch beÿm Cronenburg Jahrs uff Michaelis 2 lb d
Ext. 62
(New fol. 412)

1673, Livre des loyers communaux, VII 1466 (1673-1741) f° 412
Même cens, passé au nom de Daniel Griesbach puis de Jean Trens fils d’André

Andres Trenß /:sen. wb.:/ Soll vom eingezäunten Allmend am Hauß im Kagenecker bruch beÿm Cronenburger thor vff Michaelis, 2 lb
St. Zinßb. p. 651 – St. 231. und 651
jetzt Daniel Grießbach
Hanß Trenß Andreßen Sohn ([corrigé en] Jun.

1741, Livre des loyers communaux, VII 1470 (1741-1802) f° 25-b
Même cens, au nom de Jean Trens puis Daniel Schott

alzb. 412
Hanß Trenß Soll vom eingezäunten Allmend am Hauß im Kagenecker bruch beÿm Cronenburger thor auff Michaelis (id est 29. Sept.), 2 lb / Hanß Trenß Junior
(Quittungen, 1740-an 10) f. 18
8. Vendemiaire
Modo Daniel Schott

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1626, Préposés au bâtiment (VII 1341)
André Drens le vieux qui veut reconstruire à neuf sa maison est autorisé à avancer sa maison sur le communal (7 pieds ½ à l’angle, 6 pieds du côté Reibel) pour l’aligner avec celle de son voisin Loup Reibel, après avoir vérifié si les fenêtres que le voisin Reibel a ouvertes sont ou non autorisées par des titres. André Drens est chargé des frais de visite et devra annuellement deux livres à la Saint-Michel.

(f° 185-v) Zinstagß den 26. Sept. a° 1626 – Andreß Drenß, Eingezeunt Allmend im Kagenecker bruch, Newer Zinß
Folgende Augenschein Inn d. statt eingenommen. Erstlich Beÿ Andreß drensen deß Ältern Gartnershauß Im Kagenecker Bruch, geg. der Statt ueber*, Wolff Reubell dem Gartner, daß wolt Er abbrechen, vnd von Newem widerumb vffbawen, Aber damit eß gedachten Reÿbelß hauß vornen gleich komm, am eck vf 7 ½ schuh, geg. Reÿbelß hauß aber 6 schuh vff das allmendt herauß Rucken, Abgemeßen vnd die gantze länge 46 ½ schuh, respectu der 7 ½ vnd 6. aber 21. vnd 20 schuh befund. thut 308 gevierte schuh. Erkanth, Bewilligt, Soll aber Zuuorderist Seinen nachbar Riebel, dem er Viel Fenster vnd läden Verbawen will, Zu verhüetung Weitläuffigkeit hören, ob er kein beschribene gerechtigkeit Zue solchen taglichter, hat. Wonach Jährlich vff Michaelis 2. lb d u Bestendigen Boden Zinß reich. vnd für disen Augenschein erleg. j lb d – dt j lb d. 30. 7.b v. hatt d. Bescheid acceptirt.

1627, Préposés au bâtiment (VII 1341)
Les préposés règlent un litige entre André Drens et son voisin Loup Reibel. André Drens a fermé la venelle communale entre leurs propriétés par une porte, Reibel est entré de nuit dans la propriété de son voisin. Ils proposent de racheter la venelle puis confirment le droit d’André Drens à fermer la venelle par une porte.

(f° 103) Zinstagß den 31. Julÿ a° 1627. Folgende Augenschein Inn d. Statt Ingenommen – Allmendt schlupff im Kagenecker bruch Andreß Drens contra Wolff Rebell.
Zum Vierten Beÿ Andreß Drensen deß Ältern Gartnerß hauß Im Kagenecker Bruch ahn der Newenhaß, der hatt daß a° 1626. d. 26. Sept. Pth* fol: 186. Ihme Vergönte Allmend Zu seinem Newerbawenen hauß eingezäunt, vnd den Almend schlupf Zwisch. Ihme vnd Wolff Rebeln, gar vornen mit einer nidern thur dardurch Rebel, seiner seit. fenster nicht wehren verbawen geweß. Zumach. wollen. Rebell aber beÿ nächtlicher weil vber den Brunnen In sein drenß. hauß gestig. vnd von Innen* der Thür Zum andern mahl auß den Angeln vnd eingetretten, daß Clagt Er ietz drenß, Bitt hülff. Rebell gibt für daß liecht der Andern Stub. fenster werd. Ihme durch dise thur Verbawen Ist aber in rei * nichts vnd nur ein neid.
Daruff haben Mh Zu erhaltung gut. willenß vnder beed. nachbaren, vnd damit Rebell der straff weg. begangenen fräuels, (der Ihn gleichwohl genugsam Zur gemüth gesichert* werd.) entgeh. möge, die gerechtigkeit deß Schlupffs darfür er Zuuor* p 100 fl. gebott. mit gelt abkauff. Vndt ob wohl denß, weg. daß er auch Rebelß hauß, welches sich vber d Schlupff erstreckt, ahn statt der da gestandenen Pfeiler, mit einer maur, darauff Rebelß hauß Zum halb. theil vnd sein drensens Zum halb theil ligt, vnderfahren 150. fl. gefordert) Ihme 110 fl. für die gerechtigkeit deß Allmendt schlupffs (der belegung deß den Allmendtherren vorbehalt.) vnd die halbe vnderführte Maur, geb. soll vnd damit alle Unnachbarschafft vnd vngebür vffgehob. sein soll, warüber hatt Rebell lang difficultirt, sich Zimblich halstering erzeigt, Entlich Zuergeb werd. daß Mh nochmahlen drenß Vergönnen werd. den Schlupff allerforderst mit Einer thür Zuverwahr. mit angezeugter Pön da Er Ihre mehr darinn turbiren werd. angenommen, die Zahlung vnd gutte nachbarschafft Verspricht Auch Jed. wed. in continenti j fl. für den Augenschein Zahlet.

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

Atlas des alignements, 1° arrondissement ou Canton ouest – Rue du marais Kageneck
nouveau N° / ancien N° : 39 / 20
Schott
Rez de chaussée en maçonnerie et 1° étage mauvais en bois

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 62 case

Schott André fils de Daniel

P 128, sol, maison bât. et cour, Marais Kageneck 20
Contenance : 4,40
Revenu total : 74,29 (72 et 2,29)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 14 / 11
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 154 case 2

Schott André Fils de Daniel
1870 Schott André fils d’André
1873 Brion, August, Bauunternehmer u. s. Frau Elisabeth Schnell

P 128, maison, sol cour, Marais Kageneck 39
Contenance : 4,40
Revenu total : 74,29 (72 et 2,29)
Folio de provenance : (62)
Folio de destination : zerstört
Année d’entrée :
Année de sortie : 1871
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 14 / 11
fenêtres du 3° et au-dessus :
Diminutions 1871 – Maisons détruites pendant le blocus – Schott André f° 154, P 128, revenu 72

Cadastre napoléonien, registre 24 f° 152 case 2

Schott André Fils de Daniel
Brion, Philipp August, Bau-Unternehmer
1905 Brion August, Rentner Wittwe Elise geb. Schnell

P 244, Hofraum, Haus, Thiergartengasse 22/24
Contenance : 11,63
Revenu total : 1282,05 (1277 et 6,05)
Folio de provenance :
Folio de destination : 152
Année d’entrée :
Année de sortie : 1877
Ouvertures, portes cochères, charretières : 3 / 3
portes et fenêtres ordinaires : 169 / 135
fenêtres du 3° et au-dessus : 55 / 44
1877 Augmentations – Brion Philipp August f° 151, P 244, Haus u. Magazin, Reinertrag 1627, Vergrößerung, vollendet 1874, steuerbar 1877, besteuert 1877
Diminutions – Brion Philipp August f° 151, P 244, Haus u. Magazin, Reinertrag 1277, Vergrößerung, 1874, Zeit 1877

P 244, Haus und Magazin
Revenu total : 1633,05 (1627 et 6,05)
Folio de provenance : 152, Vergröß.
Folio de destination : 152 / 1948
Année d’entrée : 1877
Année de sortie : 97/98

P 244.p, Magazin, sol
Contenance : 7,95
Revenu total : 1633,05 (1627 et 6,05)
Folio de provenance : 152-I
Folio de destination : 2435 / 152
Année d’entrée : 97/98
Année de sortie : 1907

P 244.p
Contenance : 2,45
Revenu total : 1633,05 (1627 et 6,05)
Folio de provenance : 152
Folio de destination :
Année d’entrée : 1907
Année de sortie :

Cadastre allemand, registre 31 page 240 case 3

Parcelle, section 54, n° 7 – autrefois P 244.p
Canton : Thiergartengasse Hs N° 28 / Tiergartenstraße
Désignation : Hf, Lagerhaus
Contenance : 5,50
Revenu : 2800 – 4600 – 7500
Remarques : 1910 Nb

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1952), compte 1906
Braesch Jakob u. Ehefr.
1928 Braesch Jacques veuve Eugénie née Meyer
clos 1952

(Propriétaire à partir de l’exercice 1952), compte 2437
Hey Jean Emil August
1927 Biery René notaire son épouse née Fleurentin
1952 Biéry René Charles Eugène, notaire ses héritiers et sa veuve née Fleurentin à Mulhouse
(823)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton I, Rue 15 Marais de Kageneck p. 29

20
lo: Andres, Michel et sa Mere – Manant
lo: Lix, André Diebold – Jardiniers
lo: Hugel, Philippe – Manant
lo: Rieth, Anne Marie Veuve – Manante
lo: Kunzel, Michel – Manant

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Tiergartenstrasse (Seite 180)

(Haus Nr.) 28
Branntwein-Lager von Erlebacher

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 721 W 178)

28, rue Thiergarten (volume 1, 1897-1985)

Les architectes Müller et Mossler aménagent en 1921 au nom de Blum et Alexandre un entrepôt de films pour les établissements Gaumont dans la partie orientale des bâtiments (à gauche de la porte cochère donnant dans la rue Moll). L’Office public d’habitations à loyer modéré de la Communauté urbaine de Strasbourg demande en 1985 un certificat avant de créer dix-sept logements sociaux.

1899, fabrique de meubles Eugène Meyer
1923, Société alsacienne pour l’industrie textile
1931, Bonneterie Provincia S.A.
1933, établissements Jules Leopold et fils
1936, société à responsabilité limitée Ruff-Picard et Freymann
Etablissements Strasser (ameublement, trousseaux) puis 1937 établissements Weil & Henry (fabrique de chemises pour hommes)
1948, Léon Jost (lustreries et verreries en gros)
1963, la société Ruff-Picard et Freymann vend son fonds aux établissements I. Tokar et Compagnie
1968-1977, établissements Miratel (fabrique de confection à Bischwiller)
1981, société Créations New Boy (à la place de Tokar)

Sommaire
  • 1897 – Le maire notifie Auguste Brion (demeurant 11, rue Sainte-Aurélie) de faire ravaler les façades – Travaux terminés, octobre 1897
  • 1899 – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police. Plainte contre Eugène Meyer qui a mis un pare étincelles à la cheminée de sa fabrique de meubles – La Police du Bâtiment constate que la cheminée rehaussée est conforme au règlement.
  • 1899 – Le propriétaire Auguste Brion demande l’autorisation d’ouvrir un puits de lumière dans le trottoir – Autorisation – Travaux terminés, octobre – Plan du bâtiment
  • 1903 – Le maire notifie la veuve Brion née Elise Schnell (demeurant 11, rue Sainte-Aurélie) de faire ravaler les façades des 26 et 28, rue Thiergarten – Le crépi du n° 26 est réparé, le n° 28 n’est pas encore ravalé, juillet 1903 – Travaux terminés, août 1904
  • 1906 – Le ferblantier H. Lœb (6, rue Saltzmann) demande au commissaire de police l’autorisation d’entreposer des décombres devant le bâtiment lors de travaux de canalisation – Le commissaire de police transmet au maire – Autorisation
  • 1913 – La Police du Bâtiment constate que le fabricant de meubles E. Meyer a posé sans autorisation une lampe électrique – Demande – Autorisation
  • 1921 – Les architectes Müller et Mossler (18, rue des Vosges) demandent au nom des sieurs Blum et Alexandre l’autorisation d’aménager un entrepôt de films pour les établissements Gaumont, au nom desquels leur directeur Sénéchal – Le maire les renvoie au commissaire de police – La Police du Bâtiment rappelle que le règlement de voirie stipule que la cage d’escalier doit être en briques ou en ciment. Liste des conditions à respecter (en dix points)
    1921 (octobre) – La Police du Bâtiment rejette le projet d’escalier parce que la surface de la cour est déjà inférieure à celle qu’exige le règlement. – L’architecte Mossler fait remarquer que l’escalier en fer n’a pas de cage et qu’il est difficile de l’aménager différemment.
    1921 (octobre) – Autorisation de transformer le bâtiment et de construire un escalier dans la cour – Plan (la partie louée par les établissements Gaumont se trouve à gauche de la porte cochère donnant dans la rue Moll, aile est du bâtiment)
    1921 (septembre) – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police – La Police du Bâtiment énumère les quatorze conditions à respecter
    1922 (janvier) – Arrêté correspondant du directeur de police (locataire, établissements Gaumont, succursale de Strasbourg, 101 Grand rue)
    1922 (mars) – L’architecte Mossler annule la demande concernant l’escalier après que le locataire principal (Blum et Alexandre) l’a autorisé à se servir de l’escalier principal qui communique par un balcon sur cour avec les localités louées par Gaumont. – Croquis – La Police du Bâtiment établit de nouvelles conditions après visite des lieux
    1923 (septembre) – Le monte-charge devra être entouré d’un treillis de fer – Réponse du Comptoir ciné-locataire (28, rue des Alouettes, Gaumont, Paris XIX, Agence d’Alsace 3, rue Moll)
  • 1923 – Ad. Staub (Atelier de constructions mécaniques, à Schiltigheim) demande au nom de la Société alsacienne pour l’industrie textile l’autorisation de construire un monte-charge – Certificat de l’expert Ch. Weckel – Autorisation – Description du monte-charge
  • 1931 – La Bonneterie Provincia S.A. demande l’autorisation de poser une enseigne – Autorisation – Dessin
  • 1933 – La Police du Bâtiment constate que les établissements Jules Leopold et fils ont posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire – Demande – Autorisation – Le commissaire de police informe le maire que Leopold fils a quitté Strasbourg pour Metz
  • 1936 – La société à responsabilité limitée Ruff-Picard et Freymann informe le maire qu’elle a fait poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation
  • 1937 – Les établissements Weil & Henry (fabrique de chemises pour hommes) demandent l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – L’enseigne est posée
    Les établissements Strasser (Ameublement, trousseaux) déclarent que leur enseigne a été reprise par Weil & Henry et que la redevance demandée fait donc double emploi.
    1939 – Les établissements Weil & Henry posent une deuxième enseigne perpendiculaire – Autorisation
  • 1939 – G. H. Spitz (représentant dépositaire, cuirs et peausseries pour chaussures) déclare avoir retiré son enseigne 3, rue Moll (corrigé au crayon en 28, rue Thiergarten)
  • 1946 – La société Ruff-Picard et Freymann informe le maire qu’elle a fait remettre les enseignes enlevées pendant l’occupation
    1948 – La Police du Bâtiment constate que la même société a posé sans autorisation une enseigne. Demande de fixer une nouvelle enseigne rue Moll (Bonneterie en gros – Ruff-Picard & Freymann – Mercerie en gros) – Arrêté portant autorisation de poser des enseignes en saillie
  • 1948 – Léon Jost (Lustreries et verreries en gros) transfère son enseigne du 17, rue Thiergarten au 3, rue Moll – Arrêté portant autorisation de poser des enseignes en saillie au 3, rue Moll
  • 1949 – Les établissements Weil & Henry demandent l’autorisation de poser une enseigne – Arrêté portant autorisation de poser des saillies mobiles
  • 1951 – L’entreprise de construction Emile Heiss (19-a, rue du Ban de la Roche) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique
  • 1963 – La société Ruff-Picard et Freymann informe le maire qu’elle a vendu son fonds aux établissements I. Tokar et Compagnie – La S.A. I. Tokar (productions Emy) prend les enseignes à sa charge.
  • 1968 – Les établissements Miratel demandent l’autorisation de poser une double enseigne lumineuse – Arrêté portant autorisation de poser des enseignes en saillie (22 mars) – L’enseigne est posée – Autre demande, autorisation (28 juin)
  • 1969 – La Police du Bâtiment constate que les établissements I. Tokar ont posé sans autorisation une double enseigne lumineuse – I. Tokar répond qu’elle a remplacé une enseigne simple par une enseigne lumineuse – Dessin (Lingerie du Chat) – Arrêté portant autorisation de poser des enseignes en saillie
  • 1977 – La S.A. Miratel (Fabrique de confection, 7, rue de l’Eglise à Bischwiller) cesse son exploitation au 28, rue Thiergarten – L’enseigne n’est pas démontée (avril 1977), elle est enlevée (juin 1977).
  • 1977 – G. Biery et J. Wilhelm, propriétaires, qui ont fait installer une nouvelle chaudière à charbon déclarent que le voisin dispose d’une citerne à mazout non réglementaire. – Le maire répond qu’il ne peut intervenir dans un différend privé.
  • 1979 – Le notaire Jean Georges Schmidt (3, place Saint-Pierre-le-Jeune à Strasbourg) demande un certificat d’urbanisme. Copropriétaires pour moitié, Jean-Paul Wilhelm et Marie Jacqueline Biery, Marie Geneviève Biery, demeurant 19, rue Thiergarten – Plan cadastral, extrait de la matrice cadastrale
    1980 – Certificat d’urbanisme
  • 1981 – La Police du Bâtiment constate que la société Créations New Boy a posé sans autorisation trois enseignes plates – Pas de demande
  • 1981 – La S.A. I. Tokar déclare qu’elle est en liquidation anticipée. La Police du Bâtiment constate que les enseignes sont toujours en place. Les supports des enseignes sont restés en place une fois les enseignes retirées. Le représentant de la société déclare que la société Matex New Boy occupe les lieux et qu’elle doit régler les droits d’enseigne (novembre 1982) – Les supports sont retirés, mars 1982
  • 1984 – Les notaires Camille Bilger et Jacques Bilger (société civile professionnelle à Geispolsheim) demandent un certificat d’urbanisme. Copropriétaires, Jean-Paul Wilhelm et Marie Jacques Biery, Marie Geneviève Biery – Plan cadastral de situation – Certificat
  • 1985 – Le directeur de l’Office public d’habitations à loyer modéré de la Communauté urbaine de Strasbourg demande un certificat portant avis favorable de créer dix-sept logements sociaux.

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 376 W 40)

28, rue Thiergarten (1985-1993, permis de démolir un bâtiment dans l’arrière-cour)

L’Office public d’habitations à loyer modéré de la Communauté urbaine de Strasbourg est autorisé en 1986 à démolir le bâtiment arrière de l’aile est ( rez-de-chaussée et deux étages comprenant des ateliers et des bureaux).

Sommaire
  • 1985 (décembre) – L’Office public d’habitations à loyer modéré de la Communauté urbaine de Strasbourg (1, rue de Genève) dépose une demande de démolir le bâtiment arrière de l’aile est (rez-de-chaussée et deux étages comprenant des ateliers et des bureaux). Surfaces avant démolition 1497 m², surfaces à démolir 213 m², restent 1283 m²
    1986 (février) – Arrêté portant permis de démolir
    1993 – Les bâtiments ont été démolis

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 721 W 179)

28, rue Thiergarten (volume 2,1985-1989, office public d’habitation à loyer modéré)

L’Office public d’habitations à loyer modéré (OPHLM) de la Communauté urbaine de Strasbourg dépose en novembre 1985 un permis de construire sous la direction de l’architecte Michel Gross pour convertir le bâtiment industriel en logements. Le maire accorde le permis de construire en juin 1986. Les travaux commencés en mars 1988 sont terminés en juin 1989.

Sommaire
  • 1985 (20 novembre) – Conférence du permis de construire 19 décembre – Projet de réhabilitation d’un immeuble par l’Office public d’habitations à loyer modéré de la Communauté urbaine de Strasbourg. Terrain de 550 m², surface hors œuvre brute 2280 m² avant travaux, 1866 m² après travaux, hauteur inchangée (11,50 mètres). Demande de démolition de l’aile est donnant sur la cour (440 m²)
    1985 (12 novembre) – Demandeur, Office public d’habitations à loyer modéré (OPHLM) de la Communauté urbaine de Strasbourg (1, rue de Genève)
    Architecte, Michel Gross, 18-a rue Kempf à Strasbourg
    Description. Isolation thermique, isolation acoustique, démolitions (bâtiment sud-est, dalle supérieure de la cave, dalle d’accès au sous-sol, escaliers) 4 logements de deux pièces, 8 de 3 pièces, 3 de 4 pièces, 2 de cinq pièces, un de six pièces, surface habitabe 1188,30 m² – Plan cadastral de situation
    1986 (25 mars) – L’architecte fournit de nouveaux plans. La cour intérieure est modifiée pour aménager trois places de stationnement. 5 logements de deux pièces, 7 de 3 pièces, 3 de 4 pièces, 2 de cinq pièces, un de six pièces, surface habitabe 1176,30 m². – Jeux de plans (projet initial, projet modifié), plan des différents niveaux, élévations, coupes)
    1986 (avril) – Le directeur de l’OPHLM écrit au maire que le dossier prend du retard à cause des places manquantes de stationnement. Il s’engage à acquérir trois garages au 5, rue Thiergarten.
    1986 (juin) – Arrêté portant permis de construire
    Pas de travaux (septembre 1986). Les travaux ont commencé par l’entreprise Schell & compagnie (15, chemin du Heiritz, mars 1988). Le gros œuvre est terminé (septembre 1988). L’aménagement intérieur se poursuit (janvier 1989). Réception finale (juin 1989). Le service des incendies fait son rapport (mai 1989). Certificat de conformité (mai 1989). Déclaration d’achèvement des travaux (juin 1898)
    Extrait de presse intitulé De l’entrepôt au logement social (Denières Nouvelles d’Alsace, 25 septembre 1988), comme l’entrepôt Magnette rue de Bouxwiller et les entrepôts Grimmeisen rue de Rothau.

Relevé d’actes

La maison appartient à la fin du XVI° siècle au maraîcher Augustin Schott.

Fils de Jean Schott, Augustin Schott épouse en 1580 Marguerite, veuve de Jean Erhart
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 91 n° 5)
1580. den 29. Februarÿ sind eingesegnet Augustinus Schott Hanß Schotten Sohn vnd Margaretha Erharts Hansen nachgelaßene witwe (i 47)

Jean Erhard épouse en 1569 Marguerite, fille de Mathias Wedelin.
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 314 n° 1161)
1569. Hans Erhart, Margaretha Mathis Wedelin seligen nachgelaßene tochter zum erstenmal (i 322)

Augustin Schott fils de Jean se (re)marie en 1584 avec Aurélie, fille d’André Huck.
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 103 n° 11)
1584. den 24. Martÿ sind eingesegnet Augustinus Schott, Hanß Schotten Son, vnd Aurelia, Andreas Hucken hinderlaßene Tochter (i 53)

Augustin Schott et Aurélie Huck fille d’André Huck hypothèquent la maison au profit des enfants de Georges Roth et de Catherine Heitz de Dahlenheim.

1585 (5. Aprilis), Chancellerie, KS 236-I (Imbreviaturæ Contractuum) f° 44
Zinßbrieff H. Geörg Rothen des Raths seligen Kind. vber x guld. gellts
Erschienen Augustin Schott der garttner vnnd Aurelia Hueckin wÿland Andres Hueckhen seligen dochter, sein eheliche haußfrauw vnnd haben unverscheidenlich (…) verkhaufft
Mariæ Aureliæ vnnd Jacoben geschwisterd. Herrn Geörg Rothen Rhatsbewandten Kinder mitt weÿlandt Catharina Heitzin von dalheim selig. ehelich. erziehlter Kind. von deroweg. Zugegen waren Jetzgemelter H Georg Roth Ir vatter vnd dann Juden Jacob der garttner Ir der Kind.n geschworner Vogt (…)
Zehen guld. geltts Straßburger wehrung rechts Jarlichs Zinßes vonn Vff vnd Abe Hienach geschribnen güettern vnd vnd.pfand (…)
Vnnd seindt dißes die güett. vnd vnderpfandt dauon hieoben meldung beschehen vnd gelegen* In diße weÿß, Namlich vnd Zum ersten Hoff, Hauß, Hoffstatt, Scheür vnd Ställ mit allen Iren gebewen recht. vnd gerechtigkeit. geleg. alhie In der vorstatt Im Kageneckh. bruch, einseit neben Norths Jacob Anderseit Ein Eckhauß stost hind. vff Caspar Schott den garttner, darauff stöhn noch Anderthalb Hundert guld. Straß: wehrung so sie Balthasar vnd Martin Schotten sein v.keuffers brüed. für Ire daran gehabte Antheil nach Zubezalen schuldig vnd Sie Inen wan sich einer vnder Inen verheürath. allererst Zugeb. pflichtig ohne Zinß Sonst Ledig eig.
Item Ein Zweitheil grundts Inn Königßhoffen bann (…)
[in margine :] Erschienen Jacob Nartz der Jüng. als ehevogt Mariæ H. Georg Roth. des xv. tochter vnd angezeigt (…) Act. den 30. Aprilis 89.

Jean Schott fils d’Augustin rembourse aux consorts Werckmeister un capital garanti sur la maison

1610 (ut spâ [xxij. tag Augusti]), Chancellerie, vol. 390 (Registranda Meyger) f° 333-v
(Inchoat. in Proth. fol: 266.) Erschienen Lorentz Sigell der gartner Als ehevogt Sara Werckmeisterin, Wilhelm Bechtoldt der Pleicher Als ehevogt Agneß Werckmeisterin, Vnnd Daniel Graner der Kirschner Alle burgere Zu Straßburg vnd geschwagere, Als eheuogt Annen Werckmeisterin, So dann Martin Schott gartner Als ein Vogt Catharinen Werckmeisterin derselben dreÿen frawen schwester
haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit hannß Schotten, Augustin Schotten Sohns des gartners burgers zu Straßburg, offentlich verÿehen, das Jetzgenannter hannß Schott mit beÿstand Balthazar Schotten des gartners seines vogts Inen den Bekhennern zu guttem genüg. erlegt Inn hauptgutt 100 guldin Straßburger werung, welches ermeld. hannß Schott (…)
vonn, vff vnd Abe hoff, hauß, hoffestatt scheür vnd Ställ, geleg. vnd. wagner, Im Kagenecker bruch neb. Nartz Jacob dem eltern ein und And.sit neb. einer Allmend gaß & geleg. Zu Verzinsen pflichtig gewesen

Balthasar Schott donne quittance d’un capital garanti sur la maison de Jean Schott à Odile Roth, veuve de Michel Klein et remariée avec ledit Jean Schott fils d’Augustin

1610 (xxvj Novembris), Chancellerie, vol. 390 (Registranda Meyger) f° 412
(Inchoat. in Proth. fol: 331.) Erschienen Balthasar Schott der gartner vnder wagnern burger Zu Straßburg
hatt bekhandt vndt In gegenwertigkheit Geörg Schellenn Auch gartners vnder wagnern burgers Alhie Als noch ohnentledigten Vogts Otilia Röthin wÿland Michel Kleinen des gartners seligen witwe, Jetz Hannß Schotten Augustin Schotten sohn elichenn haußfrauwen mit beÿstandt Jetzgemelts Hannß Schotten
(bezalt) 105 pfund pfenning Straßburger mit sampt Allen Zinßen vnd darvon verallenen Marzals von sein obgmelts Hannß Schotten Behaußung herrührend, Welche obgemelte Summ ermelts Hannß Schotten vatter seliger ernanntem Balthasar Schotten seinem brudern nach Absterben derselben witwen seligen Ane obgesagter Behausung schuldig verpliben

Jean Schott fils d’Augustin épouse en 1610 Odile, veuve du jardinier Michel Klein
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 122 n° 97)
1610. 23. Oct. Hans Schott d. gartner Augustini Son, Ottilia, Michael Klein deß gartners wittib (i 124)

Michel Klein le jeune épouse en 1606 Odile, fille du jardinier Marc Roth : contrat de mariage, célébration
1606 (10. Maÿ), Chancellerie, vol. 367 (Registranda Kügler) f° 123
[Eheberedung] Erschienen Sindt der Ehrsam Michael Clein gartner ane eim
So dann herr Marx Roth auch gartner, Alls vatter Jungfrawen Ottilien seiner lieben dochter am andern theÿl
haben beÿde partheÿen gegen einander bekhant vnnd offentlich verÿehen, Alls durch schiebung des Allmechtigen Gottes, bemelte beÿde Michael Clein vnnd Jungfrauw Otilie Rothin ein ander ehelichen Zugesagen vnnd verlobt worden dar vff den xxiiij.ten tag Aprilis nechstuerschÿnen Ire Zeytlichen gutter vnnd narung halben (…)

Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 11)
1606. Den 20. [May] sind eingesegnet wor. Michael Klein der Jünger und Ottilia H. Marx Rothen des gartners tochter (i 6)

Jean Schott fils d’Augustin et sa femme Odile hypothèquent la maison au profit de la fille du boulanger Jean Murr. En marge, quittance remise en 1723 au tuteur des enfants de Jean Schott.

1611 (iiij. tag Maÿ), Chancellerie, vol. 396 (Registranda Meyger) f° 187-v
(Inchoat. in Proth. fol: 140.) Erschienen hannß Schott, Augustin Sohn, d. gartner Vnd. Wagnern, burger Zu Straßburg vnd Otilg sein eheliche haußfr.
haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit Daniel Steinbock des weißbeck. burgers Zu Straßburg Als vogt Dorotheen wÿland hannß Murren des Beckh. selig. dochter – schuldig sigent 100 pfund Straßburg.
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt hoff, hauß, hoffestatt vnd Stall mit Allen Ihren gebeüen & geleg. In d. Vorstatt vnd. wagnern einsit Ist ein Eck an d. Kagenecker gaß, And.sit Nartz Jacob dem Alt. hind. vff Caspar Schott. erb. stoßend, So ledig vnd eÿg.
[in margine :] Erschienen Daniel Steinbock hatt in gegensein Abraham Pfitzer Als vogt hanß Schott. Khinder (…) Act. 28. Feb. 1623.
[in margine :] Erschienen H. Daniel Steinbock hatt in gegensein Abraham von Fridolßh. deß Jüngern gartners vnderwagner alß Ehevogt Margrethæ weÿl. des Debitoris s. dochter (…) Act. den 2. Martÿ 1635.

Jean Schott loue la maison au jardinier Michel Hügel

1617 (ut spâ [vij. Aprilis]), Chancellerie, vol. 426 (Registranda Meyger) f° 175-v
(Inchoat. in Proth. fol: 172) Erschien Diebold hügel garttner vnderwagner burger Zu Straßburg
hatt bekhandt vndt In gegenwertigkheit hannß Schotten auch garttner vnderwagnern burgers Inn Straßburg offentlich verÿehen,
das er Ihme & vonn & Ein Jahr lang so vff Johannis Baptistæ nechst künfftig Allererst anfahen solle, desselben hannß Schotten hoff hauß, hoffestatt scheür vnd Ställ mit Allen Ihren gebeüwen & gelegen Inn der vorstatt Straßburg Im Kagenecker bruch gelegen einseit neben Jacobs Nortzen seligen erben, Anderseit neben der Kagenecker gaß hinden vff Diebold Tugenden stoßend entlehnet und bestanden hette, für und vmb 20 guldin Straßburger Werung

Odile Roth, femme de Jean Schott qui s’est engagé dans les troupes, et le tuteur de ses deux filles vendent la maison au jardinier Michel Braun

1620 (iij. Octobris), Chancellerie, vol. 439 (Registranda Meyger) f° 480-v
(Inchoat. in Prot. fol. 427.) Erschienen Otilia Röthin, hannß Schott des gartners so Kriegs geschäfft nachuolgd haußfr. mit beÿstand & Mathÿß Roth gartners vnd wagnern Ihres Bruders vnd geschwornen Vogts, Deßgleich. Abraham Pfitzer gartner Als vogt Maria vnd Margred derselb. bed. ehegemech. Khind. (verkaufft)
Michell Braun garttner vnd. Wagnern
hoff, hauß, hoffestatt, scheur, Ställ mit Allen Ihren gebeüwen & gelegen Inn d. Voorstatt Straßburg, Im Kagenecker Bruch einseit & wÿland Nortz Jacob selig. witwen and. seit n. wÿland Nortz Jacob selig. witwe, And.seit Ist ein Eck Ane d. gaß, hind. vff dieboldt Tugend stoßend, für freÿ ledig und eig. Vnd Alles Recht & Also das & Vnd Ist dißer Khauff Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 375 pfund
(vide in Reg. 1623 fol. 162.)

Originaire de Dingsheim, le cultivateur Michel Braun achète le droit de bourgeoisie en 1609 en s’inscrivant à la tribu des Gourmets.
1609, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 750
Michael Braun der Baursman von dingßheim beÿ Crießheim, khaufft d. Burgrecht mit beÿstandt Jacob Nartz. deß Elttern, vnd wüll Zu den weinstüchern dienen, Actum den 21 7.bris Ao. 1609.

Le jardinier Michel Braun hypothèque au profit de son frère Simon Braun, de Dingsheim, une maison dont la moitié appartient à son père Jean Braun
1612 (xviij tag Januarÿ), Chancellerie, vol. 399 (Registranda Meyger) f° 32-v
(Inchoat. in Proth. fol: 26.) Erschienen Michell Braun der Gartner vnd. wagner burger Zu Straßburg hatt sich für sich obligirt vnnd versichert
Geg. Simon Braunen Von Dingßh. beÿ Grießh. seinem brud. Zu Zinß v lb d gelts Abloßig mit j C lb
vonn vff vnd abe einem halben theil Ime dem Bekhenner für vngetheilt gebürende, Vonn vnd Ane hoff, hauß, hoffestatt, scheür Ställ vnd Gärttlin mit Allen Ihren gebeuwen & geleg. Inn d. St. Straßburg Im Kagenecker bruch, einsit n. Martin dömpter, and sit n Caspar Hammerer hind. vff Martin Guntzen stoßend, dauon d vbrig halb theil hannß Braunen zu dingßh. des Bekhenners Vatters zuständig, dauon gnd sammelthafft iiij gl gls Abloßig mit j C gl Sant Margred Closter *t, Sunst eÿg vber j lb ij ß d Bod. Zinß ledig b eÿg.

Michel Braun cède au nom de sa femme Anne le quart de la succession provenant de Marthe, de Kuttosheim
1624 (ut spâ [xiij. Martÿ]), Chancellerie, vol. 452 (Registranda Meyger) f° 131
(Inchoat. in Prot. fol. 86) Erschienen Michell Braun der gartner vnd. wagner ane eim
So hannß Götz von Munoltzh. beede geschwäger, Am and. theil,
haben bede parth. sich eines thausches verglich. wie volgt, Namlich so hatt Michell Braun Als eheuogt Annæ bemelten hannß Götz. verthauscht seine gebührend. vierdentheil Ane weÿl. Martha Zu Kuettelßh. selig. verlaßenschafft es seyn ligends od. varends kheinerleÿ vßgenommen,
dagegen vnd Ane statt dießes hatt hanß Götz Ihme Michell Braunen Verthauscht 1. Acker inn Lampert. (…)

Michel Braun obtient l’intercession du Magistrat auprès de la Régence de Saverne dans l’affaire qui l’oppose à son débiteur Jean Diebold d’Offenheim
1626, Conseillers et XXI (1 R 108)
(f° 9) Sambstags d. 25. januarÿ – Michel Braun der Garttner, supplicirt vmb vorschrifft an Regierung Zabern, wid. Diebolds Hansen von Offenheim, außgelühene gelder betreffendt. Erk. willfahret. H. Trausch, H. Bätz

Affaire de même teneur contre Thiébaut Rauss d’Offenheim.
1628 Conseillers et XXI (1 R 110)
(f° 98) Sambstags 31.ten Maÿ – Michäel Braun Gartner producirt Supplication bericht daß ihme diebolts Rauß Burger Zue Offenheim 86. lb d schuldig, weil Er aber bei ihme nicht bezahlt werd. khan, bitt Er vmb Intercession, ahn Statthalter vndt Räthe Zu Zabern. Erkandt, willfahrt. H. Grienwaldt, H. Jacob Schreiber.
1618 XV (2 R 46) Michael Braun [der gartner pt° Weins]. 278.

Michel Braun se retourne contre André Drens à qui il a vendu un cheval et une charrette et la décision du tribunal qu’il estime partiale.
1627, Conseillers et XXI (1 R 109)
Michel Braun [Gartner] contra Andres Trensen. 45. 49. 59.
(f° 45) Sambstag den 17. Mart. – Michel Braun ca Andres Trensen.
Michel Braun Gartner Supplicirt C. Andreß drensen. Dem habe Er aô 1624. ettliche pfert sampt dem wag.v.kaufft, seÿe aber de anno 1623. Ihme auch schuldig worden, derwegen beed.seits man Rechnung miteinand. Zubesetz. habe, das seÿe Ihm aber beÿm Stattgericht abgeschlagen worden, befinde das Actuarium Partheisch wid. sich pitt Zur Abrechnung Herren Zu ordnen eß M. H mittel oder aber dem Stattgericht Zubefehlen Ihme darzu die hand Zupieten. Erk. vor das Stattgericht remittirt. H. Fridolsheim vnd Straub.

(f° 49-v) Sambstag den 24. Mart. – Michel Braun ca Andres Trensen.
Andreß drens C. Michel Braunen restit. deß. Supplication, prod. gegenbericht cum dcto G bericht darauff das die parthen in facto & jure einander *diciren vnd dewegen Vermög Stattordnung die Sach durch ord.lich Recht verscheÿden werden soll. Erk. Man soll H. Ordnen so die parthen hören vnd wo müglich v.gleich. Neben H. Dr Hartman H Kugler vnd deurer.

(f° 59) Montag den IX Aprilis – Michel Braun ca Andres Trensen.
Ego wegen Michel Braunen supplô den 17. martÿ vbergeb. deren er wid. Andres Trensen mit verordnung 2 hn begert die der Rechnung Zwischen Innen abhören, den er von ggt in d. *strette Meer d *Stechten will gefuhrt werd. darauf erkant Man sol Trensen nachhören der hatt mir ein weitleuffigen bericht vbergeben wie es hergang. danns aber mhrn mit Zubeschworen. den auß bey gedachtem extractu Proth. des Stattgerichts befundt *suss d. den 31. octob 1625 die sach angefang. Zeugen gehört vnd verhoret auch den 8 Marty Jungsthien in beiden Puncten des gedeckten *wagens vnd der *p in schlechten gelt so Trenß Ime v r*t gedeyhen alles verglich. vnd der Trenß absoluirt vnd er od sein Anwaldt dauon appellirt vnd aber d gleich auch lotzlich do die Zeugen schon verhort gewessen, die guete gesucht Jedoch gesproch. Als vermeine ich d. die sach aus gefuhrt er Zwar appellirt aber wo er dasselben nit nachsetzt, dem gâl und ins* * zugehet welches Ime nit Zunehmen. d. Ime *en sein begeren d. ab* solle abgeschlag. vnd dahien gewesen werd. d. er seine appeltôn aber will p.lie*

Michel Braun vend la maison au jardinier André Drens qui la lui loue moyennant un loyer modéré mais en se réservant la moitié de la grange et du hangar. L’acte est ensuite cité jusqu’à la fin du XVIII° siècle comme origine de la propriété.

1623 (ut spâ [xv. Februarÿ]), Chancellerie, vol. 449 (Registranda Meyger) f° 162-v
(Inchoat. in Prot. fol. 144.) Erschienen Michel Braun gartner Vnderwagnern burger Zu Straßburg (verkaufft)
Andres Drenßen gartner Vnderwagnern burgern Zue Straßburg
Hoff, Hauß, Hoffstatt, Scheür, Vndt Ställ mit Allen Ihren gebeüwen & gelegen Inn de Vorstatt Straßburg Im Kageneckerbruch eins. neben Weÿland Nartz Jacob seligen Witwen, Anders. Ist ein Eckh An der gassen, Hinden Vff Diebold Thugendt stoßend, Welche Behaußung Zuuor noch Verhafftet vmb ij. C. xxv lb d Othilge Rothin Hannß Schotten des gartners haußfrawen daran man Jährlich vff Weÿhenachten Vnd Jetzt nechstkhünfftig Zum erstenmahl xxv lb mit sampt dem Zinß Zuerlegen schuldig, sonst eÿgen & Vnd Alles Recht & Also & Vnd Ist disser Khauff vber obgehörtte beschwerd. so der Kheüfer vff sich genommen Zugangen vnd beschehen für vnd vmb Lxxv lb Straßburger
Nota Vsserhalb disses Contracts hatt er Andres Trens Ihme Michell Braunen Verwilligt vndt Zugesagt, Ihme Inn solcher Behaußung vmb ein gebürlichen Zinnß, Nemlich Alle Jahr vmb xiiij lb Wohnen Zulaßen, doch Will er Andres Trens Ihme die halbe scheur vnd schopff hiemit Vorbehaltten haben

André Drens fils de Béat épouse en 1599 Aurélie, fille du jardinier Jean Klein
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 61-v n° 12)
1599. Andres Drens, H. Batt Drensen des fünffzehners Verlasner Son, J. Aurelia Claus Kleinen des gartners selil. verlasne tochter. 12. Martÿ (i 64)

Baptême de leur fils André qui sera ensuite propriétaire de la maison.
Baptême, Sainte-Aurélie (luth. p. 65 n° 1)
1611. Den 6. Januarÿ Auf trium regum ist getauft worden Andreas H Andreas Drensen des Kirchenpflegers vndt Aureliæ Kleinin Söhnlin. Der Pfetter ist h. Michael Hügel der Kirchenpfleger. Die gödel ist Magdalena Keüflerin Jörg Burgers des beckhen Zue der Sonnen haußfrau (i 34)

André Drens fils d’André épouse en 1635 Aurélie, fille du jardinier Anastase Hügel
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 99)
1635. Andreas Drenß der Jünger H. Andreæ Drensen sohn, Aurelia Anstäth Hügels des gartners tochter (i 52)

André Drens se remarie en 1653 avec Ursule, fille du jardinier Jean Henri Walter
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 128 n° 3)
1653. Andreß Dränß gartner und burger alhie, J. Ursula Hanß Heinrich Walthers gartners tocht. 18. Jan. Zu St. Aur. (i 67)

Veuve, Ursule se remarie en 1678 avec le tanneur Daniel Griesbach le jeune

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 80-v n° 471) 1678. Dom. 25. et 26. Trin. d. 17 et 24. Novembr. Daniel Griesbach der Jünger, burger Gerber vnd Lederbereit. allhier, Ursula Weÿl. Andreæ Tränsen burgers v. Gartners Wittib. Cop. St. Thomæ d 28. Novembr. (i 42)
Proclamation, Sainte-Aurélie (luth. p. 183) 1678. Donnerst. den 28.ten 9.bris St. Thomen. Daniel Griesbach der Jünger Gerber vndt Lederbereiter Vndt Ursula, Andres drensen des Gartners nachgelaßene Wittib (i 94)

Georges Griesbach meurt en 1692 en délaissant deux enfants. La veuve a l’usufruit de la moitié de la maison, provenant de son premier mari André Trens au Marais Kageneck, qui reviendra aux quatre enfants du donataire. La masse propre à la veuve est de 837 livres. L’actif de la communauté s’élève à 31 livres, le passif à 324 livres.

1692 (16.4.), Not. Marbach (Jean Frédéric, 32 Not 8) n° 175
Inventarium über Weÿland Daniel Grießbachs geweßenen Gerbers und Läderbereÿters auch burgers alhie Zue Straßburg nunmehro seeligen Verlassenschafft auffgericht Anno 1692.
Inventarium vnd beschreibung alles Haab, Nahrung und güttere, ligend vnd vahrender, lehen vnd eÿgene, Verandert vnd vnverändert Keinerleÿ davon außgenommen noch hindan gesetzt, So weÿland Daniel Grießbach geweßener Gerber und lederbereÿter auch burger alhie Zue Straßburg, nunmehro seelig nach seinem Freÿtags den 4. Aprilis Instehenden 1692.ten Jahrs auß dießem müheseeligen leben genommenen tödlichen ableiben hinder Ihne Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen, erfordern und begehren der tugendsahmen Mariæ Catharinæ Rauscherin gebohrner Grießbachin, deß Ehrengeachten hanß Conrad Rauschers Nestlers und burgers Zue Straßburg Ehefrau mit beÿstand gemeldten Ihres haußwürths deßgleichen deß Ehren vest, Fürsichtig und weißen herrn diebold von Frodolsheim, Garttners vnderwagnern und E. E. Kleinen Raths beÿsitzers auß wohlermelts Kleinen Raths mittel in nahmen und von wegen hanß Carl Grießbachs deß gerbers und lederbereÿthers, so sich Zu Franckforth am Maÿn verheurathet alß frembden Erben, Zue dießer Inventation Deputirt, beeder geschwisterd deß abgeleibten seeligen, mit weÿland der tugendsahmen Maria Salome Weinmännin seiner Erst. geweßenen vnd vorhero verstorbenen, Ehefrauen seeligen, alß Sie lebete, ehelich erzeügten Sohns und dochter und anjetzo deselben ab intestato und cum beneficio legis et Inventarÿ nechster Erben, Jedem Zum halben theÿl berührend, ersucht und befunden, durch die tugendsahme Ursulam Waltherin die Wittib mit assistentz der Ehrengeachten Caspar Walthers vnd Hanß drenßen andreæ Sohns Ihres geschwohrnen vogts vnd Sohns Erster Ehe (…) beschehen auff mittwoch den 16.ten Aprilis stÿli novi Anno 1692.

Ahne haußrath, Auff der truckeneÿ, In der Cammer B, Inn der wohnstuben, In der Cammer C, Inn der Kuchen, Im holtzhauß, Im Keller
Eÿgenthumb Einer behaußung der wittib gehörig (W.) Item hauß, hoff, hoffestatt ahne der obern Straßen im haargäßlein (…)
Ergäntzung der wittib vor unverändert in Ehestand gebracht aber wehrender Ehe alienirt vnd abgangen guths. Auß dem durch weÿland herrn Notm. Johann thoman tromern auffgerichtet vnd den 21.t Aprilis Anno 1681. datierten Inventario welches besagt, waß die wittib Zu Ihrem Jetz abgelebten Ehemann ahne Vermögen in Ehestand gebracht.
Wÿdumb, So die wittib von Ihrem erstern Haußwürth Andreß drenßen geweßenen Garttner Vnderwag. und burgern Zu Straßburg seligen lebtägig Zugenießen, nach dero tödtlichen hintritt aber auff sein Andreß drenßen seeligen hinderlaßenende 4 Söhn und döchter eÿgenthümblich Zurück und anheim fallen
Ane eÿgenthumb einer behaußung. Erstlichen der halbe theÿl vor unvertheÿlt von und ahne hauß, hoffestatt, Scheür und Ställ mit allen Ihren gebäüen, begriffen, weithen, rechten, Neben heüßlein Zugehördten, Rechten und gerechtigkeiten gelegen in der Statt Straßburg vorstatt vnderwagnern und dem Kagenecker bruch einseit neben diebold Reÿbel, dem Jüngern garttner vnderwagnern 2. seit ist Sie ein Eckh ahne der Gaßen, hinden auff oßwald mollen garttnern allda stoßend vnd gehen Jahrs von der völligen behaußung 2 lb d allmend Zinß der Statt Straßburg Pfenningthurn gehörig, So dann ist solche behaußung auch noch verhafftet vmb 100 lb d Capital von der Erbtheÿlung herrührend, Michael Schwartzen dem Jüngern kupfferschmidt Ehevögtlicher weiß sonsten ledig eÿgen, und ist die gantze behaußung ane allmend zinß vor 490 lb thut die hiehero gehörige helffte 245. lb. Über die völlige behaußung besagt Ein teutscher Pergamentin Kauffbrieff mit der Statt Straßburg Contract stuben anhangendem Insiegel verwahrt und datiret den 15. febr. A° 1623. mit Nis 35 und 22 notirt
Forma Hujus Inventarÿ. Der wittib unverändert Guth, haußrath 47, Silbergeschmeÿd 4, Guldene Ring 4, Eigenthumb Einer behausung, Nichts, Eÿgenthumb liegender veltgüther 175, beßerung ane lehengüthern 5, Ergäntzung 107, Wÿdemb 575, Summa summarum 919 lb – Schulden 82, Nach deren Abzug 837 lb
Volgt nuhn auch die gemein und theÿlbahre substantz, haußrath 12, in vorgeschriebener der Wittib Zugehörig. behaußung 3, blumen auf dem feld 6, Kalbfäll 10, Summa summarum 31 lb – Schulden 324 lb, übertreffen die theilbare Nahrung der werth anschlag nach 292 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 505 lb

Ursule Walther meurt à l’âge de 66 ans le 26 septembre 1696. Ses fils Jean et Jacques sont témoins à l’acte de sépulture
Sépulture, Saint-Thomas (luth. reg. 1687-1711 f° 73-v n° 476)
Heüt den 28. Sept. 1696. ist von mir (…) die leichpredig Zu S. Gallen gehalt. word. fr. Ursulæ gebohrner Waltherin weÿl. Daniel Grießbachs (Zuvor Andres Trenßen garttners) eheliche haußfr. nuhn gewesener wittib von 66 Jahr starb den 26. Sept. 1696. morg. zwisch 3 v 4 uhr [unterzeichnet] hannß drenß alles sohn, Jacob drenß als Son (i 79)

La maison revient à Jean Trens qui épouse en 1679 Marguerite, fille de Thiébaut Moll.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 181 n° 5)
1679. Eodem [30. Jenner] Hanß Trens lediger gartner, Andres Trenßen gartners V. burgers alhier hinterlassener ehelicher sohn, J. Margretha diebold Mollen burgers V. gartners alhie eheliche tochter (i 180)
Proclamation, Sainte-Aurélie (luth. p. 184) 1679. Donnerst. den 30. Januarii A. St. Peter. Hans Drens der Gartner, Andres drensen Sohn, vnd Jfr Margretha, diebold Mollen des Gartners Tochter (i 95)

Jean Trens fils d’André vend le quart des biens qu’il a hérités d’Anne Schott, veuve du jardinier Gaspard Wagner
1701 (31.3.), Chambre des Contrats, vol. 574 f° 180-v
Hanß Trenß Andreßen Sohn, Garttner Underwagnern [unterzeichnet] hanß drenß
in gegensein Hn Johann Friderich Marbachs Notarÿ Publicj
Ein vierdten am dritten, Vnd die Helffte am dritten, daß ist ein Völliger Vierdter theil des Eÿgentumbs desjenigen widembs, So Anna Schottin Weÿl. Caspar Walthers gewesenen Garttners Vnderwagneren seel. Wittib ad dies vitæ zu genießen hat, in einer Behaußung, Verschiedenen eÿgenen Und Lehen gütheren, Hausrath, Schiff und Geschirr Vnd anderen Posten bestehend, Innmaßen solches in dem vor ihme Hn Notar. Marbach über ged. Caspar Walthers Verlassenschafft in Anno 1699 auffgerichteten Inventario à fol. 46 usq. ad fol. 67 inclusive (…) beschrieben zu finden – 148 pfund

La maison passe à son fils Jean Trens fils de Jean qui épouse en 1705 Anne, fille du jardinier Jean Riehl.

Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 52-v n° 7)
1705. Mittw. den 22. April wurden nach vorhergegangener Zwifacher proclamation Zu St. Aurel. copulirt und. eingesegnet Johannes drenß, der ledige gartner u. burger, H. Johann Drenßen, deß Gartners u. burgers auch beÿ E. E. Kleinen Rath gewes. Beÿsitzers ehel Sohn, u. Jgfr. Anna, wÿland Hanß Riehlen gewes. Gartners u. burgers nachgel. ehl. tochter [unterzeichnet] + Ist ein Zeichen von dem Hochzeiter, Anna Riehlin Als hochzeitrin (i 54)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 288 livres, ceux de la femme à 975 livres.
1705 (25.5.), Not. Marbach (Jean Frédéric, 32 Not 13)
Inventarium über deß Ehrsam und bescheidenen Johann Drensen des Jüngern Garthners vnderwagneren vnd der Tugendsammen Annæ Riehlin beeder Eheleüth und burgere Zue Straßburg, einander vor unverändert in Ehestand gebrachte haab und Nahrung, auffgerichtet Anno 1705. (…) welche durch Sie beede Eheleut in beÿsein der respectiue Ehren vorfürsichtig und weise, wie auch Ehrengeachten herren Johann drenßen alten Kleinen Raths verwanthen vnd Michael Reÿbels Jacob Sohns, beeder garthner vnderwagnern vnd burgere Zu Straßburg des mannß vatter vnd der frauen noch ohnentledigten vogts, geaügt vnd gezeigt – Beschehen in Straßburg Montags den 25.ten Maÿ Anno 1705.
Wÿdumbs Verfangenschaft So der frauwen gehörig. Vermög der Zwüschen Hanns Rothen dem alten garthner vnderwagnern vnd dessen Erstgeweßenen Ehefrauen Aureliæ Lixin selig auffgerichtete Eheberedung vnd des von Ihro Aureliæ Lixin seelig besonders auffgerichten Codicills, hat Sie Aurelia Lixin seelig. hanß Rothen ihrem geweßenen Ehemann Zu Einem lebtägig (…) Wÿdumb verordnet
Forma Hujus Inventarÿ. Deß Ehemanns vor unverändert in Ehestand gebrachte nahrung, haußrath 101, früchten 28, Wein und faß 4, Blumen auf dem veld 27, Vÿhe 40, geschirr Zum Veldbauw gehörig 19, Silber 1, baarschafft 66, Summa summarum 288 lb
Volgt nuhn auch der Ehefrauen vor unverändert in Ehestand gebrachtes guth, Haußrath, Kleÿer vnd weises gezeug 215, früchten 72, Wein und Faß 9, blumen auf dem velde 19, Vÿhe 40, Strohe 3, Silber geschirr und Geschmeidt 15, guldtine Ring 11, baarschafft 261, Pfenningzinß hauptgüther 322, Schulden 3, Eigenthum liegender veldgüther o, Summa summarum 975 lb

Jean Drens se remarie en 1729 avec Barbe Wunderer, veuve du jardinier Jacques Riehl : contrat de mariage, célébration
1729 (4.4.), Not. Mader (6 E 41, 694)
Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten Hanß Drenßen dem Jüngern guw. alß dem bräutigam ane eim,
So dann der Ehren und tugendsamen Frauen Barbarä Riehlin gebohrner Wundererin, Weÿl. Jacob Riehlen Junioris Geweßenen gvw. auch burgers allhier zu Straßburg nunmehr auch seel. nachgelaßenen Wittib alß der Hochzeiterin am andern theil
So geschehen in der königl. Statt Straßburg auff Montag d. 4. Aprilis 1729. [unterzeichnet] HD des Hochzeiters Handzeichen, + der Hochzeiterin Handzeichen

Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 120)
1729. Mittw. d. 6. Julÿ wurden nach zweÿmal. proclamation Ehel. copuliret vnd eingesegnet Johannes Drentz der junge, Wittwer, Gartner vnd burger alhie, vnd fr: Barbara geb. Wunderin, weil. Jacob Riehl gartners v. burgers alhie nachgel. wittwe [unterzeichnet] Johannes drentz als hochzeiter zeugt mit diesem Zeichen H, Barbara Wunderin als hochzeitero n zeugt mit diesem Zeichen H Andreas Lix, als Schwager d. hochzeiterin (i 123)

Fils du jardinier Jean Riehl, Jacques Riehl épouse en 1703 Barbe, fille de Jean Wunderer
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 48-v n° 8)
1703. Mittw. den 24. April wurden nach Zweÿmahliger außruffung copulirt und Zur Christ. Ehe eingesegnet Jacob Riehl der ledige Gartner u. burger alhier weÿland H Johannis Riehlen gewes. Gartners u. burgers auch beÿ E.E. Kleinen Rath wohlmeritirten beÿsitzers, nachgelaßener ehl. Sohn u. Jgf. Barbara Johannes Wunderers, deß gartners u. burger alhier ehl. Tochter [unterzeichnet] Jacob d Riehl Als hohßeiter, Barbara wundererin als hoch Zeiterin, diebolt Riehl Als Vockt, Andreas Lix als schwager (i 50)

Barbe Wunderer meurt en 1757 en délaissant un fils de son premier mariage. L’inventaire décrit la maison qui appartient au veuf à l’angle du Marais Kageneck et de la rue Moll. La masse propre au veuf est de 1836 livres, celle propre à l’héritier de 1074 livres. L’actif de la communauté s’élève à 491 livres, le passif à 723 livres. Sont présentes à l’inventaire les deux filles du veuf, Marguerite femme du fils héritier Thiébaut Riehl et Salomé femme de Thiébaut Schott.

1757 (3.3.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1170) n° 1019
Inventarium über Weiland der Ehren und Tugendsamen Frauen Barbara gebr. Wundererin, letztmals des Ehrenachtbaren H. Johann Drennß des ältern, gvw. und brs. allhier zu Straßburg gew. Ehefr. seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1757. – nach Ihrem Dienstags den 25.ten Januarÿ dießen angefangenen 1757.gsten jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt genommenen tödlichen hientritt Zeitl. verlaßen, welche Verlaßenschafft auf gebührendes ansuchen erfordern und begehren sein Hannß drennß des hinterbliebenen Wrs wie auch des Ehrsamen und bescheidenen H Diebold Riehl Jacobs Sohns, gvw. und brs. allhier der Verstorbenen seel. in erster Ehe mit weiland Jacob Riehl des jüngern gew. gvw. Ihrem den 10.ten Julÿ Anno 1728. Verstorbenen erstern Ehemann seelig ehelich erzeugten Sohns und ab intestato verlaßenen universal Erben, inventirt und ersucht, durch Ihne den Wr wie auch den Sohn und Erben & deßen Ehefrau Frau Margaretham geb. Drensin, des dießortigen Wrs eheleibliche Tochter erster Ehe, ingleichem die jüngere tochter solcher Ehe nahmens Fr. Salome geb. drenßin dermahlen Hn Diebold Schott gvw und E. E. Kl. Raths alten beÿsitzers Fr. Ehegattin und ihr der tochtermann selbsten (…) geäugt und gezeigt (…) So beschehen Straßburg Donnerstags den 3.ten Martÿ et seqq. Anno 1757.
Copia der Eheberedung – Copia letzten willens

In einer allhier Zu Straßburg dero vorstatt unterwagnern ane dem Kagenecker bruch gelegenen dem Wr. eigenthümlich zuständigen behaußung befunden worden wie folgt
(f° 20) Widems Verfangenschaft Welche Frau Margaretha geborne Riehlin vormals weil. Hannß Drennß hannßen Sohns, des jüngsten gew. gvw. und bs. allhier des dießortigen Wrs verstorbenen, Sohns seel. Wb. dermahlen Abraham Lix des ältern gvw. und brs. allhier Ehefrauen lebtägig zu genießen berechtiget ist. In Krafft der zwischen Ihro und Ihrem gedachten erstern Ehemann seelig. den 30. Januarÿ 1728 vor gleichfalls weil. H. Notario Philipp Jacob Mader seel. errrichteten Eheberedung §° 6. et 8.vo (…)
Widems Verfangenschaft Welche Diebold Riehl Hannßen Sohn gvw. und burger allhier lebtägig zugenießen berechtiget ist. Inhalt Theil: und Widems Registers über das jenige, so dem dießortigen Wr als eheleiblichem Vatter weil. Fr. Annä Riehlin geb. drennßin seiner in erster Ehe erzeugten ältesten Tochter, sein Diebold Riehl erstern Ehefrauen selig Verlaßenschafft erblich zugekommen, durch mehrgemelten H Notarium Mader seel. in Anno 1732 gefertiget
Eigenthum ane einer Behausung (W.) Nemblichen Eine Behausung, hoff, hoffstatt, Seithengebäude, Scheür, Stallung und bronnen, mit allen deren gebäuden, begriffen, weiten, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten allhier Zu Straßb. dero vorstatt uw. in dem Kageneckerbruch Vornen ane der Mollen gaß, j.s ein eck ane solcher gaß außmachend, 1.s. neben H. Tobiä Gundelwein des gastgebers und E. E. Kl. Raths jetzigem Beÿsitzer & Consorten, mit j. end hinten auf Abraham Moll gvw. stosend gelegen, davon man jährl. auf Martini der St. St. Pfenningthurn 2. lb Allmend Zß. Zu reichen hat, Es ist aber solche behaußung und dero Zugehörde durch (die Werckmeistere) außweißlich des Zu mein Notarÿ Concept geliefferten Abschatzung Zed. vom 19. hujus vor freÿ leedig und eigen taxirt worden Vor 650. lb. Erwahnter Boden Zß. aber Zu doppeltem Capital gerechnet antreffend 80 lb. Abgezogen, so seind außzuwerffen. Darüber besagt j. teutscher perg. Kfbr: mit der St. St. C. S. Stb. anh. Ins. Verwahret datirt den 15. febr: A° 1623. mit Nis 22 & 35 notirt und anjetzo nach beschehener besichtigung wider dabeÿ gelaßen
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Des W. ohnverändert guth, Sa. haußraths 38, Sa. lähren faß 1, Sa. Silbers 10 ß, Sa. goldener ring 2, Sa. der baarschafft 15, Sa. der Pfenningzinß hauptgüter und deßen hauptguths 41, Sa. Eigenthums ane I. behaußung 570, Sa. Eigenthumbs ane liegenden güthern 1136, Sa. beßerung ane lehengüthern 15, Erg. 91, Summa summarum 1899 lb – Schulden 63, Nach deren Abzug 1836 lb
Dießemnach wird auch des Erben ohnverändert guth beschrieben, Sa. haußraths 31, Sa. lähen faßes 1, Sa. Silbers 11 ß, Sa. goldenen ring 6, Sa. baarschafft 8, Sa. Eigenthumbs ane Liegenden güthern 357, Sa. beßerung ane lehengüthern 6, Sa. activ Schuld 37, Erg. 623, Summa summarum 1074 lb
Endliche, folgt auch das gemein, verändert und theilbahr guth, Sa. haußraths 34, Sa. Handgeschirrs 3, Sa. beßerung im Hoff 2, Sa. Tabacks 36, Sa. Schleiffhanffs 2, Sa. früchten auf der Kast 17, Sa. blumen auf dem feld 7, Sa. wein und faß 100, Sa. Silbers 6 ß, Sa. baarschafft 2, Sa. activorum 282, Summa summarum 491 lb – Schulden 723, passiv onus 231 lb – Stall Summ 1694 lb
Copia der Eheberedung (…) So geschehen auf Montag den 4.ten Aprilis Anno 1729, Philipp Jacob Mader, Nots. publ. et Acad. (expedirt) Mittwoch den 2.ten Martÿ Anno 1757, Johann Daniel Stöber Notarius
Copia geordneten letzten willens – persönlich Erschienen und kommen ist der Ehrengeachte Herr Hannß Drennß Hannßen Sohn, Garthner unterwagnern und beneben Ihme die tugendsame Frau Barbara gebohrene Wundererin beede Eheleute und burgere allhier Zu Straßburg, durch die Gnade Gottes aufrecht gesund gehend und stehender leibes (…) Und ist solches alles zugegangen und beschehen in der königlichen Stadt Straßburg auf Montag den 4.ten Martii Anno 1737 – Philipp Jacob Mader, Nots. publ. et Acad.

Jean Drens meurt à l’âge de 83 ans le 3 juin 1761 après avoir été marié successivement avec Anne Riehl et Barbe Wunderer. Les témoins sont ses gendres Thiébaut Riehl et Thiébaut Schott.
Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. reg. 1757-1770, f° 28-v, n° 20)
1761. Mittwoch Abends um 6 Uhr den 3. Junii starb an hohen Alters Schwachheit und Blödigkeit Johann Drennß gewesener Gartner Unterwagner undt Burger allhier seines Alters 83 Jahr 4 Monath und 8 tag, deßen vater Hanß auch Johannes drenß Gartner Unterwagner u. E. E. Kl. Raths beÿsitzers. Nach verehlichung mit 2. weibern, Anna Riehlin, und Barbara geb. wundererin Jacob Riehlen jun: wittib, blieb er im wittwenstand biß in seinem tod, Kinder, Enkel 5. Ur Enkel hinderlassend, folgenden freÿtag d. 6.ten ejusd. ward sein entseelter Leichnam beÿ gehaltener Leichpredigt auf dem Gottesacker S. Galli ehrlich begraben. Test. Diebold riehl als tochtermann, diebold schott als dochter Man (i 31)

Jean Drens a légué la maison à sa fille Salomé, voir plus bas l’inventaire dressé en 1789.

Salomé Drens épouse en 1737 Michel Hügel le jeune, fils de Michel Hügel : contrat de mariage, célébration
1737 (28.2.), Not. Mader (6 E 41, 694)
Eheberedung – zwischen dem Ehrsam: und bescheidenen Michael Hügel dem Jüngern G.V.W. und burger, allhier Zu Straßburg alß dem Bräutigamb ane Einem
So dann die tugendsame Jungfer Salome Drenßin, des Ehrengeachten Hanß Drenßen Hanßen Sohn, G.V.W. und burgers allhier ehelich erzeugter tochter, alß der Jungfer Hochzeiterin am andern theil
So geschehen in der Königlichen Statt Straßburg auff Donnerstag den 28. febr. 1737. [unterzeichnet] Michael hügel als hoch Zieter, Michael hugel als vatter, salome drenßin als hoch Zeiderin, o Hanß Drenß handzeichen

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 165 n° 10)
1737. Eod. ep. den 20. Martÿ sind nach ordentl. Zweÿmahliger Außruffung copulirt und eingesegnet worden Michael Hügel der jüngere, auch lediger Gartner und burger allhier, Michael Hügels, Gartners und burgers alhie ehel. Sohn, und Jfr. Salome Joh: Trenßen burgers und Gatners allhie ehel. Tochter. [unterzeichnet] Michel hügel als hoch Zieter, Salome drentzin als, hoch Zeedin (i 167)

Michel Hügel meurt en 1741 en délaissant une fille. L’inventaire est dressé dans la maison qui appartient au père de la veuve rue Moll au marais Kageneck. La masse propre à la veuve est de 533 livres, celle des héritiers de 34 livres. L’actif de la communauté s’élève à 250 livres et le passif à 241 livres.
1741 (15.12.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1131) f° 130
Inventarium über Weÿland des Ehrsam: und bescheidenen Michael Hügels, des jüngeren geweßenen GVW. und Burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlassenschafft auffgerichtet in Anno 1741.
Inventarium und beschreibung derjenigen Haab, Nahrung und güthere liegender und fahrender, nichts davon außgenommen, so weÿland der Ehrsam und bescheidenne Michael Hügel, der Jüngere gewesene GVW. und Burger allhier Zu Straßburg nunmehr seel: nach seinem Montags den 9.ten 8.bris des Zu end eilenden 1741.sten Jahres aus dießer welth genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf gebührendes ansuchen erfordern und begehren Michel Hügel des ältern GVW. und burgers allhier alß geordnet: und geschworenen Tutoris Salome Hügelin, des Verstorbenen seel. mit hernach gemelter seiner hinterbliebenen W. ehelich erziehlten töchterleins und ab intestato verlaßener universal Erbin inventirt und ersucht durch Frau Salome Hügelin gebohren Drennßin die hinterbliebene W. beÿständlichen diebold Riehl Jacobs Sohn ebenfalls GVW. ihres Schwagers und geschwornen Vogts (…) So beschehen Straßburg Freÿtags den 15.ten Decembris Anno 1741.
Copia der Eheberedung

In einer allhier Zu Straßburg ane der Mollen gaß in dem Kageneckerbruch gelegenen, der W. Vatter eigenthümlich zuständigen behaußung befunden worden wie folgt
Ergäntzung der Wittib abgegangenen unveränderten guth. Nach besag der über beeder geweßener Eheleute einander in den Ehestand gebrachte Nahrungen durch nunmehro weÿl. Hn Notm. Philipp Jacob Mader seel. in Anno 1737. auffgerichteten und durch nachgemelten Notm. expedirten Inventarÿ
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig, Der Wittib ohnverändert Guth, Sa. haußraths 36, Sa. Schiff und geschirr Zum feldt und ackerbau gehörig 20, Sa. der Pferd 11, Sa. Silbers 1, Sa. goldener Ring 3, Sa. der baarschafft 5, Sa. der Pfenningzinß hauptgüter und deren Hauptgüthere 130, Sa. Eigenthumbs ane Liegenden güthern 188, Sa. beßerung ane lehengüthern 3, Sa. der Schuld 50, Erg. 82, Summa summarum 533 lb
Dießemnach wird auch der Erbin ohnverändert guth beschrieben, Sa. haußraths 30, Sa. geschirrs Zum fuhrweßen 3, Sa. Pferds 7, Sa. Silbers 3 ß, Sa. baarschafft 2, Erg. 41, Summa summarum 84 lb – Schulden 50, Nach deren Abzug 34 lb
Endlichen wird auch das gemein verändert und theilbar guth consignirt und beschrieben, Sa. haußraths 9, Sa. Handgeschirrs 7 ß, Sa. Pferds und Rindviehs 4, Sa. der früchten 79, Sa. Tabacks 63, Sa. zwiblen und knoblochs 4, Sa. Schleißhanffs 2, Sa. Heu und Strohe 17, Sa. Tung und beßerung 2, Sa. bluhmen auf dem feld 43, Sa. baarschafft 21, Sa. Schulden 2, Summa summarum 250 lb – Schulden 241, Nach deren Abzug 9 lb
Stall Summ 1104 lb

Salomé Drens veuve de Jean Hügel se remarie en 1742 avec Thiébaut Schott, fils du jardinier Jean Schott : contrat de mariage, célébration
1742 (5.5.), Not. Euth (Jean, 6 E 41, 540) n° 9
Eheberedung – zwischen Diebold Schott, dem ledigen Garthner Unterwagner, Herrn Johann Schotten des Garthner Unterwagners und E: E: Kleinen Raths allhier Zu Straßburg jetzig wohlverdienten beÿsitzers, mit frauenn Barbaræ Schottin gebohrnen von Fridolsheim, seiner Frau Eheliebstin ehelich erzeugtem Sohn, als dem Hochzeiter an einem,
So dann der Ehren und tugendbegabten frauen Salome Hügelin gebohrener Drensin, Weÿland Hannß Michel Hügels des jüngern geweßenen hießigen burgers und Garthners unterwagners hinterlaßener Wittib, als der Frau Hochzeiterin am andern theil
auf Sambstag den 5.ten Maÿ Anno 1742. [unterzeichnet] diebold schott alls hochzeiter, Salome hügelin hochzeiterin, D Hanß drensen des jungen der hochzeiterin Vater gemachtes handzeichen, Diebold Riehl als Vogt

Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 170)
1742. Freÿt. den 30. Maji sind nach Zweÿmahliger proclamation ehelich copulirt v. eingesegnet worden Theobald Schott lediger burger V. gartner H. Johann Schott burgers v. Gartners wie auch E. E. Kleinen Raths jetzmahligen beÿsitzers ehel. Sohn, und Fr. Salome geb. Drenßinn weÿl. Michael Hügel deß Jüngern burgers und Gartners Allhie nachgelaßene Wittib [unterzeichnet] diebold Schott alles hochzeiter, + Salome Hügelin der Hochzeiterin hadzeichen (i 173)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient au père de l’épouse au Marais Kageneck. Ceux du mari s’élèvent à 417 livres, ceux de la femme à 455 livres.
1742 (15.6.), Not. Euth (Jean, 6 E 41, 513) n° 15
Inventarium über des Ehren: und Vorgeachten hr. Diebold Schott, Garthners Unterwagnern und der Ehren: und Tugendbegabten Frauen Salome Schottin gebohrener Drensin, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1742. – welche der Ursachen alldieweilen beÿde obvermelde Ehepersohnen in der den 5.ten Maÿ dießes 1742.sten Jahrs vor mir Notario auffgerichteten Eheberedung des darinnen enthaltenen 4.ten Articuls solches stipulirt (…) Actum Straßburg in beÿseÿn und in Persönlicher ge[gen]warth auf seithen des Ehemanns herrn Johann Schott garthners unterwagnern und E: E: Kleinen Raths jetzig wohlverdienten Beÿsitzers, So dann auf der Ehefrauen seithen Diebold Riehl Jacobs Sohn Garthers unterwagnern Ihres annoch ohnentledigten Vogts auf Freÿtag den 15.ten Junÿ 1742.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Kagenecker Bruch gelegenen der Ehefrauen Vatter Eigenthümlich zuständigen behaußung befunden worden wie folgt
Series Rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in den Ehestand gebrachten Vermögen, Sa. haußraths 130, Sa. früchten 33, Sa. Schiff und geschirr 4, Sa. Pferd 77, Sa. Blumen auf dem feld 58, Sa. Silbers 2, Sa. baarschafft 10, Sa. Eigenthumb an Liegenden güthern nullum, Sa. beßerung ane lehengüthern nihil, Summa summarum 316 lb – Hierzu seÿnd Zurechnen diejenige zween dritte theil welche dem Ehemann (…) an denen haussteuren eigenthümlich gebühren antreffend 101, Des Ehemanns eingebrachtes Vermögen 417 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachtes Vermögen beschrieben, Sa. haußraths 145, Sa. Wein und Lahren faß 26, Sa. Schiff und geschirrs 52, Sa. Pferd und Rindvieh 23, Sa. Früchten 64, Sa. Stroh 4, Sa. Bluhmen auf dem feld 128, Sa. Silbers 24, Sa. goldenen Ring 20, Sa. baarschafft 109, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 5, Sa. Eigenthumb an Liegenden güthern Nullum, Sa. beßerung ane lehengüthern Nihil, Sa. Schuld 2, Summa summarum 607 lb – Schulden 202, Nach solchem Abzug 404, Dazu gerechnet die tertz an denen (…) Haussteuren 50, Der Ehefrau gesambten Vermögen 455 lb

Thiébaut Schott meurt en 1789 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment à 1000 livres la maison que Jean Drens a léguée à sa fille la veuve à condition qu’elle revienne à son petit-fils Thiébaut Schott après sa mort. La masse propre à la veuve est de 1 162 livres, celle des héritiers de 3 421 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 432 livres et le passif à 2 250 livres.

1789 (15.4.), Not. Stoeber (6 E 41, 1256) n° 700
Inventarium über Weiland des Wohlehrenvesten und grosachtbahren herrn Theobald Schott, gewesenen Gartners unterwagnern und E. E. Grosen Raths Alten wohlverdienten Beisitzers auch Pflegers der Evangelischen Pfarrkirch St Aureliæ und Burgers allhier seelig Wilhelm auffgerichtet Anno 1789. – nach seinem Mittwochs den 8. Aprilis jüngst aus dieser Welt genommenen tödlichen hintritt hie Zeitlichen verlaßen. Welche Succession auf gebührendes Ansuchen und Begehren der hinterbliebenen Wb. der tugendreichen Fraun Salome Schottin gebohrener Drensin beiständlich Hn. Johannes Lederlin, Notarii publici jurati und pract. allhier (…)
So geschehen und angefangen in einer allhier Zu Strasburg an der Weisenthurnstras gegen der St Aureliæ gas über gelegenen und von dem Verstorbenen H. Erblaßer seelig genoßenen behausung, Mittwoch den 15. Aprilis et sequentibus Anno 1789.
Der abgeleibte hat zu Erben verlaßen wie folgt. Erstlich Weiland Hn. Dieboldt Schott des jüngern gewesenen guw. und bs. allhier mit Fr. Maria geb. Von Fridolsheim, dermalen Hn. Jacob Von Fridolsheim des jüngern Gartners allda und Bs. alhier Ehefr. erzeugten Sohn als enckel Daniel Schott, lediger Gartner, so den 9. Weinmonath 1772 zur welt gekommen, dessen geschw. Vogt ist Herr Michael Voltz Guw. u. br. alhier, welcher in solcher Qualitæt dem geschäfft abgewartet hat in dem Vierten Stammtheil, Zweitens Weiland Fraun Margarethæ Lixin gebohrner Schottin der tochter mit H. Daniel Lix Andresen Sohn dem ältern GUW. und Burgern allhier erzeugte Sohn als Enckel Daniel Lix lediger Gartner so 19. 9.br. anno 1771 gebohren worden, deßen geschw. Vogt ist H. Andreas Schott Hn. Theobald Sohn guw. und br. allhier, Weil aber derselbe hiebei persönlich interessirt, so wurde Zum theilvogt obrigkeitlich ernant H. Jacob Von Fridolsheim Vorbesagt, welcher auch in dießer qualitæt diesen Geschäfft beiwohnete, in den vierten Stammtheil
Drittens erstbesagter Hr. Andreas Schott Hn. Theobald Sohn, als Sohn, so in Ehe lebet mit Fr. Salome geb. Wundererin und persönlich zugegen, in den vierten Stammtheil, So dann Viertens Frau Annam Mariam Rödererin gebohrene Schottin, herrn Johann Philipp Röderer des jüngern Färbers und Burgers allhier Ehegattin, so unter Authorisation dero Ehemann hiebei erschienen, in den vierten Stammtheil
Alle sind der Abgeleibten mit eingangs besagter Wittib erzeugte Kinder und von der Verstorbenen Kindern abstammende Enckel
Copia der Eheberedung

Legat, So nunmehr Weiland Fr. Margaretha Lixin gebohrner Schottin der dißorts verstorbenen Tochter von ihrem Grosvatter weil. H. hans drens dem ältern gew. GUW u brn. allhier anverschafft worden, und die dißortige Wittib als Mutter lebenlänglich zu geniesen hat.
Nemlich die helfte eines Gartens so Zween Acker gros hinter St Gallen Khfbs.)&&
(f° 11-v) Eigenthum an einer Behausung. (W.) Nemlich eine Behausung hof hofstatt Seitengebäu, Scheur, Stallung und Bronnen mit allen deren Gebäuden, Begriffen, Weithen, Zugehörden und Rechten, allhier zu Straßburg dero Vorstatt Unterwagnern an dem Kagenecker bruch, Vornen an der Mollengas 1s. solcher ein Eck ausmachend, 2.s. n. Abraham Rinck GUW, hinten auff dieboldt Nesmann auch G. allda stosend, davon man jährlich der Stadt Pfthurn 1. lb d. Allmend zinß Zu reichen hat. Es wurde aber solche Behausung samt Zugehörde durch (die Werckmeistere) ausweislich deren Zu diesem Concept übergebener Abschatzung vom 5. May jüngst tax. pro 1000. lb. Abgezogen jene Real beschwerde zu doppeltem Capital gerechnet anlangend 80 lb, So restiren auszuwerfen 920 lb. Darüber bes. 1. deut. perg. Kfbr. aus allh. C.C. Stb d.d. 15. febr. 1623 m. N° 22 und 35. notirt.
Solche behausung ist der Wittib in dem von ihrem Vater weil. hanß drenß d. ältern gew. guw. u. brn. allhier d. 20. Februarÿ 1758 gestiffteten testament dergestalten legirt worden, daß nach ihrem absterben der Sohn diebold Schott als Enckel selbige behausung und häußlein mit deren begriffen u. Zugehörd gegen übernahm des bodenzinßes vor 1200 fl. die Er in die gemein mütterl. Erbschafft einzuschießen schuldig aber auch in der seine Erbsportion daran Zu beziehen haben erhalten, solte aber dieser Enckel ledigerweise versterben, so solls Ihre* sein bruder Joh: Schott hierin untersetzt und von diesem seine Geschwisterden an besagten 1200 fl. pro ratis ausgewiesen werden
Wittum, Welchen der Verstorbene von Weil. Hn. Andreas Schott dem ältern gew GUW. und Pfleger der Evangel. Pfarrkirche zu St. Aurelien auch brn alhier vermög deßen den 13. feb. 1764 gestiffteten Testaments lebenlänglich zu geniesen gehabt hat.
Eigenthum an einer behausung. Nemlich eine Behausung hof hofstatt Scheur Stallung bronnen und Gärtlein mit allen deren Gebäuden, Begriffen, Zugehörden und Rechten allhier Zu Straßburg an der Weisenthurnstras (…)
(f° 29) Ergäntzung der Fraun Wittib abgegangen unveränderten Guts. Nach Anleitung des über beider geweßener Ehegatten zusammengebrachte Nahrungen durch weiland herrn Notarium Johann Euth selig. d. 15. Junÿ Anno 1742. auffgerichteten Inventarii (…)
(f° 36) Norma hujus inventarii. Der Fr. Wittib unverändert Vermögen, Sa. hausraths 22, Sa. leerer Faß 10, Sa. Silbernen Geschirr und Geschmeids 8, Sa. Goldener Ring 3, Sa. Eigenthums an 1.r behausung 920, Sa. Eigenthums an liegenden Güthern 509, Sa. Beßerung ane lehen Güthern 1, Ergäntzung passive (301), Summa summarum 1475 lb – Schulden 313 lb, Nach deren Abzug 1162 lb
Diesemnach wird auch der Kinder und Erben unverändert Gut verzeichnet, Sa. hausraths 107, Sa. Schiff und Geschirrs zum Feld u. Ackerbau gehörig 63, Sa. leerer Faß 65, Sa. Silbers 15 lb, Sa. Eigenthums an liegenden Güthern 1020, Sa. beßerung ane lehengüthern 1, Sa. activ Schuld 235, Summa summarum 3421 lb
Endlichen wird auch das gemeine veränderte und theilbare Gut beschrieben, Sa. hausraths 143, Sa. Pferd samt deren Geschirr 93, Sa. Früchten auf der Kast 68, Sa. taback 64, Sa. heu u. Stroh 17, Sa. blumen auf dem feld 25, Sa. Beßerung auf dem feld 20, Sa. Silbers 11, Sa. Eigenthum an liegend. Güthere 467, Sa. beßerung ane lehen Güthern 2 b, Activ schulden 301, Summa summarum 1432 lb – Schulden 2250 lb, passiv onus 818 lb – Stall summ 4740 lb
– Zuwißen seÿe, persönlich erschienen H. Michael Volz Gartner unterwagnern an einem
Und Frau Salome Schottin geb. drenßin weÿl. H. Theobald Schott gew. Gartners unterwagnern und E.E. großen Raths alten beÿsitzers Fr. Wittib beÿständlich H. Elias Heinrich des ältern Schreinermeisters andern theil
Michael Volz ihro Fr. Schottin in deßen an der Weisenthustraß gegen der Meelwaag über N° 4 gelegenen behausung die obere Wohnung bestehend in Stub Kammer Kuchen Platz im Keller hineichendem Plaz ihr holz und übrigen Geräthschafft zu placiren so lang es beeden theilen anständig und zuträglich seÿn wird, dagegen 60 gu haußzinß, den 22. oct. 1789

Salomé Drens meurt en décembre 1789. Le tuteur de Daniel Schott, fils de feu Thiébaut Schott le jeune, réclame la maison selon les termes du testament de Jean Drens. Les autres héritiers déclarent que Thiébaut Schott n’a pu transmettre la propriété à son fils puisqu’il est mort avant sa mère.

1790 (4.1.), Not. Stoeber (6 E 41, 1258) n° 738
Inventarium über Weiland Fraun Salome Schottin geborener Drenßin, auch weiland herrn Theobald Schott gew. guw. u. E. E. grosen Raths wohlverdienten beÿsitzers auch Pflegers der Evangelischen Pfarrkirche zu St Aureliæ und burgers allhier hinterbliebener Wittib Verlaßenschafft aufgerichtet Anno 1790. – nach ihrem den 5. Xbris des erstabgewichenen 1789.gsten Jahrs aus dießer Welt genommenen tödt. hintritt verlaßen hat (…) So geschehen in der allhier Su Straßburg an der Weisenthurnstraß gegen der Meelwaag über gelegenen und vo, der verstorbenen bewohnten behausung, Montags den 4. Januarÿ A. 1789.
Die abgeleibte hat ab intestato zu Erben verlaßen, Erstl. Frau Salome Volzin geborene Hügelin herrn Michael Volz Gartners unterwagnern und burgers allhier Ehefrau, unter deßen Authorisation in den ersten Haupttheil. Diese tochter hat die abgeleibte in erster Ehe mit weiland Michael Hügel gew. guw. u. brn allhier ihrem den (-) verstorbenen Ehemann gezeugt
Zweitens, weiland H. Diebold Schott des jüngern gew. guw. u. brs. allhier mit Fraun Maria geb. von Fridolsheim, dermalen H. Jacob von Fridolsheim des jüngern G. allda u. brs. allhier Ehefrau erzeugten Sohns als Enckel Daniel Schott lediger Gartner so den 9.t Weinmonath 1772 zur Welt gekommen, deßen geschworner Vogt ist Herrn Michel Volz gvw. u. brn allhier, weil aber derselbe ehevögtlicher weise hierbeÿ interessirt, so hat der beÿ dem großväterl. Geschäfft obrigkeitlich ernannte und constituirte Theil Vogt herr Lt. Johann Georg Albert advocat u. Not. publ. auch angesehener burger allhier dießem Geschäfft abgewartet und des Curandi interesse bestens besorgt, in den fünften Stammtheil,
Drittens, weiland Fraun Margarethä Lixin gebohrener Schottin der tochter mit H. Daniel Lix andresen Sohn dem ältern gvw. und burgern allhier erzeugter Sohn als Enckel Daniel Lix, ledigen Garthner, so den 19. Novembris Anno 1771 geboren worden, deßen geschworner Vogt ist H. Andreas Schott H. Theobald Sohn gvw. u. br. allhier, weil aber derselbe hiebei persönlich interessirt, so wurde Zum Theil Vogt obrigkeitlich ernannt H. Jacob von Fridolsheim vorbesagt, welcher auch in dieser qualitæt dem Geschäfft abgewartet hat, in den fünften Stammtheil,
Viertens erstbesagten herrn Andreas Schotten H. Theolbald Sohn als Sohn, welcher in Ehe lebet mit Fraun Salome geborner Wundererin u. persönlich zugegen in den fünften Stammtheil, So dann Fünfftens Frau Annam Mariam Rödererin geb. Schottin herrn Johann Philipp Röderer des jüngern Färbers u. brs. allhier Ehegattin, so unter Authorisation dero Ehemanns hiebey erschienen in den fünften Stammtheil. Diese 4 leztere haupt: und Stamm Erben sind von der Verstorbenen mit obbenanntem H. Rathherrn Schott ihrem den 8. Aprilis 1789 [sic] verstorbenen zweiten Ehemann gezeugt worden.

Publicatio der Verstorbenen geordnener lezter Willen (…) Dienstag, den 26. Januarÿ 1790, Albert
Eigenthum an einer behausung. Nemlich eine behausung hof, hoffstadt Seitengebäu Scheuer Stallung und bronnen mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden u. Rechten allhier zu Straßburg dero Vorstatt unterwagnern an dem Kagenecker bruch vornen an der Mollengaß einseit neben solcher ein Eck ausmachend, 2.s. neben Abraham Rinck guw. hinten auf Diebold Neßmann auch Gartner allda, davon man jährlich der Stadt Pfenningthurn 2 lb. d. Allmend zinß, zu reichen hat. Solche behausung ist der Verstorbenen in dem von ihrem Vater weiland hanß drenß dem ältern gewesenem gvw. u. brn. allhier den 20. February A° 1758 gestifftetten testament dergestalten legirt worden daß nahr ihrem absterben dero Sohn diebold Schott als Enckel selbige behausung und häuslein mit allen begriffen und Zugehörden gegen übernahm des bodenzinses vor 1200 fl. die Er in die gemein mütterliche Erbschafft einzuschießen schuldig aber auch in der seine Erbsportion daran Zu beziehen haben erhalten, solte aber dieser Enckel ledigerweise versterben, so solls Ihre* sein bruder Johann Schott hierin untersetzt und von diesem seine Geschwisterden an besagten 1200 fl. pro ratis ausgewiesen werden. Darüber bes. i. deutsch. perg. Kaufbrief aus alhies. C.C. Stb de dato 15. Februarÿ 1623. mit Nis 22 u. 35. notirt
In ansehung obiger behausung hat eingangs mehr qualificirter H. Lt. Albert als theil Vogt Daniel Schott des minderjährigen Enckels declarirt, daß er dieselbige für erstbesagten Enckel als ein auf denselben aus dem uhrgroßvätterlichen testament devoluirtes Gut, worauf Er von seinem verstorbenen Vater Herr Diebold Schott ein aquirirtes Recht habe um so damehr reclamire, als eben solche behausung seines Curandi Vater sel. in der zwischen ihme und seiner Ehefrau als Mutter Maria geb. von Fridolsheim am 9.ten 9.br 1769 vor auch weil. H. Not. Stöber gestiffeten Eheberedung, von der dißorts abgeleibten Großmutter zugesichert worden, die dißortige Miterben sommirend* selbige behausung ihme qualitate quæ agit unbezüglich abzutretten unter dem oblato obenbesagte 1200 fl. sowohl als auch die darinn verwandte* und beÿ des dißortigen H. Großvaters Absterben den 27.ten Aprilis 1789 auf 275 Gulden regulirte hauptgebau wofern in die gemeine großmütterl. Erbschafferin Zu zinßen aber auch wider seinem Erbantheil deren zu particpirien, wiedrigenfalls sich die gerichtliche actiones wider die Erben halt* Urkundlich solcher Declaration und resp. sommation sich des H. theil Vogt nebst mir Not° hier eingenhändig unterschriebenen hat, Strassburg d. 26. Januarÿ 1790. Albert
Auf obiges von H Lt. Albert qualitate qua gemachte unbegreifliche begehren sagen eingangs gemelte intestat Erben unter assistenz herrn Johann Philipp Graffenauer Advocat Proc. Ord., es falle ihnen unmöglich aus dem uhrgroßvätterlichem testament vom 20.ten Februarÿ 1758. ein Recht zu finden, wodurch das H Theil Vogt die befragte behausung als ein auf seinem Curandum devoluirtes Gut ansprechen könne, Were* ein Recht transmittiren will oder kann, muß vordersamst herr und Eigenthümer der Sache selbst seÿn, und dieses vor das im Jahr 1777. abgeleibte diebold Schott dieses Curandi Vater als langer im Leben war, niemalen War er aber niemalen proprietarius ein* so kan er auch keine jura transmittiren.
Durch belobtes Uhrgroßvätterliche Testament überkam die Verstorbene seel. dieses Immobile prælegats weise unter bestimmter Bedingung, und wurde ihre in diesem prælegat dero Sohn Dieboldt untersetzt falls sie nach dem testierer versterben solte, diese Substitution setzt also Zum voraus, daß der Substitution der institutæ Tod erleben müße um ad possessionem legati Zu gelangen, da Er aber vor der institutæ verabschiedet so hört alle Substitution auf, weilen auser ihm niemand berufen ist.
Man kan aber nach dem gemeinen Lauf der Dinge, nichts auf jemand übertragen wovon man nicht Eigenthümer war, derjenige nun so substituiert, aber vor Öffnung der Substitution gestorben, hatte noch kein Recht auf das Substitution Gut, alles begränzte sich auf hoffnung die persönlich war, dergestalten daß er kein Recht seinen Erben übertragen können daß er selbst nicht hatte. Aus diesen Gründen, die aus denen gemeinen Rechten und der Königlichen Ordonnance auch aus der gesunden Menschen vernunfft hergeleitet sind und wohin man H. theil Vogt um sich eines beßern zu besinnen, verweisen haben will, wann Er nicht einstens aus seinem Sack die Kosten tragen will, kan man unmöglich seinem Verlangen Gehör geben, sondern man muß solches als widerrechtlich und unplatzgreiflich verwerfen mit Declaration, daß man nicht abweichen, daß die behausung als ein wahres Eigenthum in diese succession gehöre und in solcher verbleibe. Urkundlich (…) Straßburg den 30. jan. 1790
Vorige behausung wurde krafft des über der Eblaßerin Ehemanns succession errichteten Inventarÿ durch H. Werckmeistern d. 5. maÿ 1788 tax. pro 1000, abgezogen obige Real beschwerde zu doppeltem Capital gerechnet antreffend 80, So restiret 920 lb
Norma hujus inventarii. Sa. hausraths 24, Sa. Silbers 1, Sa. Gold. Ring 7, Sa. Wein und faß 91, Sa. Eigenth. an liegend. Güthern 694, Sa. beßerung ane lehengüthern 1, Sa. Eigenth. an 1. behausung 920, Summa summarum 1928 lb – Schulden 523 lb, Nach deren Abzug 1404 lb – Stall summ 1374 lb
Legat so weÿl. Fr. Margaretha Lixin geb. Schottin der dißorts verstorbenen Tochter von ihrem Großvater weil. H. hannß drens dem ältern gew. GUW anverschafft worden, Nemlich die helfte eines garten so zween acker gros hinter S Gallen (…)
Copia Codicilli, den 8. Julÿ 1789, Johann Daniel Stöber Not., Copia der Nachverordnung 22. Oct. 1789

Salomé Drentz meurt à l’âge de 72 ans le 5 décembre 1789. A noter que le nom de la mère (Huber) est faux comme l’établissent les différents actes cités plus haut.
Sépulture, Sainte-Aurélie (luth. f° 12 n° 23)
Im Jahr 1789. Zinstag den 8. December, nachmittag um drei Uhr, wurde auf der begräbnuß St. Gallen zur Erden bestattet, Frau Salome, gebohrne drentzin des weiland Hn Theobald Schott Gartners unterwagners und Burgers alhie, auch E. E. großen Raths alten beisitzers und Kirchenpflegers bei der Gemeine St. Aurelien, hindla&ßene Wittwe, ihres Alters 72 Jahr, welche Sambstag den 5. dieses morgens um neun Uhr verstorben mithin über dreimahl vier und zwantzig Stunden gelegen Ihre Eltern sind gewesen weiland Johannes drentz, Gartner Unterwagner und burger alhier und weiland Frau Anna gebohrne Huberin Zeugniß deßen haben hie unterschriebenen, Andreas Schott, Gartner UW undt burger allhier als Sohn (i 14)

Thiébaut Schott et Salomé Drens confirment la donation de la maison lors du contrat de mariage de leur fils Thiébaut en 1769 avec Anne Barbe von Fridolsheim : contrat de mariage, célébration
1769 (9.11.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1226) n° 893
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen der Ehrsam und bescheidene Diebold Schott lediger Gartner des Wohl Ehrenvesten und Vorachtbahren Herrn Theobald Schott gvw. und E. E. kleinen Raths alten beÿsitzers wie auch wohlverdienten Kirchenpflegers zu St Aureliæ auch burgers allhier mit der Viel Ehren und tugendsamen Fraun Salome gebohrener Drenßin ehelich erzeugter Sohn, als Hochzeiter unter assistentz seines gedachten Herrn Vatters, ane einem,
So dann die Ehren und Tugendsamen Jungfrau Maria von Fridolßheim weiland Herrn Abraham von Fridolßheim Hrn. Abraham Sohns geweßenen Gartners unterwagnern und burgers dahier in erster Ehe mit auch weiland Fraun Anna Barbara geb. von Fridolßheim nun beeder seelig ehelich erzeugte Tochter als Hochzeitherin

Endlichen und Zum achten haben des Hochzeithers geliebte Eltern demselben noch ferner zustanden und verwilliget, daß Er hochzeiter und die seinige die mütterliche an dem Kagenecker bruch gelegene Behausung als welche nach der Fraun Mutter Absterben Ihme Hochzeiter als ein grosväterlich Legat zukommt, so lang beede Eltern beisammen am Leben zu besitzen, zu bewohnen, zu nutzen und zu geniesen haben solle nichts davon dann die obere Stub und Kammer und noch eine Kammer in den hof gehend, als welche letztere Kammer die Eltern sich zu ihrem ferneren Gebrauch vorbehalten, wie auch den Stall oder Holtzhauß so zu jener oberen wohnung gewidmet, weiter den langen Schopf, als welchen wie auch den übrigen Platz in der Scheuer den der hochzeiterer zu Logirung seiner früchten, heu und strohes nicht benöthiget, die Eltern zu Aufhängung ihres Tabacks sich vorbehalten, so dann den hindern Keller ausgenommen den die Eltern sich gleichfalls vorbehalten, also und dergestalten daß Er hochzeiter die ihme bis zu beeder Eltern Absterben in Genuß übergebene behausung und deren Zugehörden mit außnahm deßen so die Elteren sich zu ihrem nutzen vorbehalten zinßfreÿ zu bewohnen haben solle, wolte er hochzeiter aber das neben stub und stubkammer samt der holtzkammer die dermahlen geg: 20 s. Zß verlühen auch in besitz und Genuß nehmen, so solle Er so dann solchen nehml. ZInß der 20 p dafür zu entrichten verbunden seÿn
Straßburg Donnerstags den 9. Novembris Anno 1769, in des Hochzeiters vätterlichen behausung
unterzeichnet Dieboldt Schott als hochzeiter, Maria Von friedoß heim als hohzeireinn

Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 95 n° 5)
Anno 1770 Mitwoch den 28. Februarÿ seind nach ordentlichen Dominica Sexagesima et Quinquagesima geschehenen Proclamationen in den Heil. Ehestand eingesegnet worden Theobald Schott der leedige Gartner allhie H. Theobald Schott E. E. Großen Raths Wohlmeritirten beÿsitzer und burgers allhie ehel. Sohn und Jgfr. Anna Maria von Fridolsheim weÿl. H. Abraham von Fridolsheim geweßenen Gartner unterw. und burgers allhie hinterl. ehel. tochter [unterzeichnet] diebold Schott als hochzeiter Anna Maria Von fridolß heim als hochzeiterin (i 100)

Le tribunal civil tranche le différend entre les héritiers par jugement du 11 octobre 1790. La maison revient à Daniel Schott, petit-fils de Salomé Drens par Thiébaut Schott

1792 (11.1.), Strasbourg 7 (1), Not. Stoeber n° 858
sind zu weiland Fraun Salome Schottin gebohrener Drensin auch weiland Diebold Schott gewesenen Gartners dahier Wittib hinterlassene Erben, benantlich 1.mo Frau Salome Volzin geborene Hügelin, Hn Michael Volz Gartners Ehefrau, unter deßen Autorisation, ferner H. Jacob von Fridolsheim junior Gartner als Theilvogt Daniel Lix des ledigen, Weiter H. Daniel Schott Dieb. S. Gartner und dann Frau Anna Maria geb. Schottin, H. Joh. Phil. Röderer jun. Färbers allhier Ehegattin, unter deßen Autorisation, diese haben
in Gegenseÿn Hn L. Joh: Georg Albert, Notarii jur. Greffier de la Police Correctionelle als Theilvogts Daniel Schott ledigen Gartners, angezeigt und bekannt, daß Sie in gefolg des den 11. Octob. 1790 bei der Vormaligen ersten Gerichtskammer ergangenen und dabei /:krafft der in der hiesigen Friedens und Vermittlungs Cammer den 16. May 1791. gethane Declaration:/ acquiescirten bescheids Cediren, auslüffern und abtretten wollten, ihme Daniel Schott dem dießortigen Enkel und Mit Erb, so Er H Lt. Albert auch inn besagter Qualitæt annimt
Eine behausung, Hof, Hoffstadt, Seitengebäu, Scheuer, Stallung, Bronnen mit allen deren Gebäuden, Begriffen, Weiten, Zugehörden und Rechten allhier zu Straßburg dero Vorstadt Unterwagnern an dem Kagenecker bruch, Vornen an der Mollengaßn einseit neben solcher ein Eck ausmachend, anderseit neben Abraham Rinck, hinten auf Diebold Neßmann Ziehend, davon man jährlich der hiesigen Commune VierGulden Allmend zinß, zu geben hat. Als welche behausung samt Zugehörde von Weiland Joh: Drenß dem gewesenen Garthner inn seinem den 20. Febr. 1758 gestifftetten testament anfänglich der Erblaßerin als tochter prælegirt worden, so anjetzo durch das in Jahr 1777. erfolgten Absterben des in besagtem Testament benamsten Sohne Diebold Schott krafft allegirten Bescheids dem Enckel Daniel Schott als ein ihme Jure hæredotario Zugehöriges Eigenthum erkläret und Zuerkannt worden. Dießemnach ist gegenwärtige Uberlassung, Auslüfferung und Annahm Ergangen und geschehen, Vor und um die in jenem Bescheid bestimmte summ des Prælegat schillings und Hauptbaukösten sammenthafft anlangend 1775. fl. So dann in Conformitæt des den 27. Sept. jüngst ertheilten familien Gerichts Bescheid, wegen rückständiger Legitimæ und falcidiæ so der Verstorbenen eigenthümliche Mass an jenes Objectum annoch zu suchen hat 266, Also Zusammen 2041. fl. (…) Straßburg Mittwoch den 11. Januarÿ Anno 1792.

Daniel Schott épouse en 1795 Marguerite Huber, fille du jardinier Jacques Huber : contrat de mariage, célébration
1795 (1 compl. 3), Strasbourg 7 (28), Not. Stoeber n° 575
Eheberedung – Daniel Schott lediger Gartner so großjährigen Alters weil. bs. Diebold Schott hew. Gartners alhier mit Fr. Anna Maria gebohr. Fridolsheim seiner Wittib dermalen Brs Jacob Fridolsheim Gartners Alhier Ehefrau erzeugter Sohn als hochzeiter
und Jungfer Margaretha Huberin Bs. Jacob Huber, Gartners alhier mit Fraun Anna gebohr. Voltzen erzeugte Tochter als Braut unter anthorisation solchen ihres Vaters
Straßburg den 1. Complementar im 3. Jahr der Republick
[unterzeichnet] Daniel Schott als hochzeiter, Margaretha Huberin als Hochzeiterin
Enregistrement, acp 37 F° 40 du 2 compl. 3 – déclare que son revenu industriel n’excede pas 500 livres

Mariage, Strasbourg (n° 258)
Cejourd’hui 20° Pluviôse l’an IV de la République française une et indivisible (…) sont comparus pour contracter mariage d’une part Daniel Schott, agé de 23 ans, Jardinier cultivateur, né et domicilié en cette commune, fils de feu Thiebaud Schott, Jardinier cultivateur, et d’Anne Marie Friedolsheim, de l’autre part Marguerite Huber, agée de 19 ans, née et domiciliée en cette commune, fille mineure de Jean Jacques Huber, Jardinier cultivateur, et d’Anne Voltz (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 4 octobre 1772(…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 6 juillet 1776 (signé) Daniel Schott, Margaretha Huberin (i 136)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. L’actif du mari s’élève à 576 livres, le passif à 488 livres. Les apports de la femme se montent à 1 279 livres

1796 (21 prairial 4), Strasbourg 7 (8 b), Not. Stoeber n° 1250
Inventarium über bürgers Daniel Schott Diebold Sohn gartners und fraun Margaretha Schott geb. Huber, beede Eheleuth einander in ihren den 10. Februarii 1796 angetrettenen Ehestand zugebrachte Nahrungen, da beede Eheleuth in ihrer den 1. Compl. vorigen Jahrs vor mir Notario aufgerichteten Eheberedung (…)
in einer an der Renngaß beÿ bäumel N° 11 gelegenen behausung, Joh: Jacob Huber Gartner der Ehefr. Vater zuständigen behaußung wie auch gegenw. b. Jacob Fridolsheim des Ehemanns stiefvaters
Verzeichnus desjenigen so b. Johann Jacob Huber gartner seinem tochtermann dem bürger Daniel Schott diebold Sohn Gartner alhier käuflich überlaßen 380 li, 22 mess. enregistré 2 ther. 4
Eigenthum an liegenden güthern, so der Ehemann in die Ehe gebracht (22 stück, lehengrund 6 stück)
Eigenthum an einer behaußung so der Ehemann in die ehe gebracht, Nemlich Eine behaußung hof hoffstatt Scheur Stallung und bronnen mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen und Rechten gelegen am Kageneckerbruch vornen an der Mollengaß I.s ein Eck an solcher Gaß ausmachend anders. neben Andres Wunderer Gartner hinten auf Diebold Neßmann Gartner ziehend, so ausser 8 fr Ane allmend zinß eigen, darüber bes. i. Kaufbr. aus C. Stub vom 15. Februarÿ 1623
Norma hujus inventarii. Des Ehemanns vermögen, hausrath 251, silbers 58, früchten auf der Kast 132, blumen und beßerung auf dem feld 61,egende güther &&, Summa summarum 503 livres – haussteur 73, summa 576, schulden 488
der Ehefraun in die Ehe gebrachten Vermögen, hausrath 463, silbers 23, goldene ringe 24, Pferd samt deren Geschirr 384, schiff und geschirr zum Ackerbau 200, blumen und beßerung auf dem feld 111, summa summarum 1206 – haussteur 73, summa 1279 – den 6. fructidor
enregistré le 7 fruct. 4

Marguerite Huber meurt en 1834 en délaissant quatre fils

1834 (19.8.), Strasbourg 4 (80), M° Hatt n° 8146
Inventaire de la succession de Marguerite Huber femme de Daniel Schott, jardinier cultivateur décédée le 7 avril dernier, dressé à la requête 1° du veuf comme propriétaire de deux tiers de la communauté d’acquets qui a existé entre la défunte et so mari en vertu du contrat de mariage passé devant M° Stoeber le 1° jour complémentaire an 3 de la République, 2. Daniel Schott, jardinier cultivateur, 3. André Schott, jardinier cultivateur, 4. Abraham Schott, jardinier cultivateur, 5. Frédéric Schott, également jardinier cultivateur, héritiers pour un quart de leur mère
dressé en la maison mortuaire au Marais Kageneck n° 20 propre au veuf
communauté, 1. une maison et dépendances à Strasbourg Grande rue de la Course n° 11 section AA 173
acp 226 (3 Q 29 ) f° 162-v du 27.8. – meubles et effets propres, 500 francs
Immeubles de la communauté, une maison rue de la Course N° 11
2° en quatre hectares 3 ares 75 centiares de terres arables en 27 pièces au ban de Strasbourg décrites en l’acte
3° et en 50 ares de terre en une pièce à Schiltigheim in der Capell
immeubles propre de la défunte, 3 hectares 2 ares 50 ca de terres arables et prés en 21 pièces situées au ban de Strasbourg, décrites en l’acte
et une pièce de terre à Schiltigheim in der Wasseneckermatt. Le veuf déclare que ses apports sont pour ainsi dire existants, qu’il n’en demande aucune spécification ni désignation et les a retirés en nature, que les parties se quittent réciproquement de tous remplois d’immeubles aliénés et d’apports vu qu’ils en sont remplis respectivement par les acquisitions, qu’elles ont reçu en dot des valeurs égales et n’ont aucun rapport à faire hormis Daniel et Abraham qui redoivent à cet égard, savoir le premier pour une voiture à quatre roues 130 francs et le second pour une charrette 25 francs

Daniel Schott cède la maison à son fils André Schott et à Barbe Riehl

1835 (24.1.), Strasbourg 4 (80), M° Hatt n° 8395
Daniel Schott père, jardinier cultivateur
à André Schott, son fils jardinier cultivateur, et Barbe Riehl
sect. AA 245 une maison, cour, grange, écurie, hangards, appartenances et dépendances située en cette ville de Strasbourg au Marais Kageneck n° 20, d’un côté M Arnold architecte, de l’autre la rue de Moll, devant la rue, derrière la propriété de Thiébaut Nessmann – hérité par le vendeur de son père Thiébaut Schott, jardinier cultivateur décédé il y a 58 ans – du consentement de Daniel, Abraham & Frédéric Schott, jardiniers cultivateurs enfants du vendeur et frère du coacquéreur – 8000 francs
Enregistrement, acp 230 f° 8 du 3.2.

André Schott épouse Barbe Riehl en 1825
1825 (19.8.), Strasbourg 4 (61), M° Hatt n° 2464
Contrat de mariage – André Schott, jardinier cultivateur, fils majeur de Daniel André Schott, jardinier cultivateur, et de Marguerite née Huber
Barbe Riehl, fille majeure de feu Daniel Riehl, jardinier cultivateur, et de Barbe Nortz
acp 174 (3 Q 29 889) f° 126 du 27.8. communauté d’acquets partageable par moitié au décès de l’un d’eux, réserve des apports. Don matutinal parle futur à la future d’une somme de 300 francs, réversible en cas de prédécès de cette dernière.
La future apporte en mariage ce qui lui est échu de la succession de son père et en outre sa mère lui fait donation des immeubles ci après situés au ban d cette ville 1° 25 ares de terre im Hengstweg évaluées à un revenu annuel de 500, 2° 10 ares de terre lieu Schlossel, 200, 3) 5 ares de terre im Schachenfeld, 100, total 800 francs
plus elle lui donne un trousseau estimé 1200
plus donation par les conjoints Schott à leur fils des meubles et linge, 500 ff
Inventaire des apports sus désignée sera dressé après célébration

Inventaire des apports
1826 (13.12.), Strasbourg 4 (64), M° Hatt n° 3178
Inventaire des apports suivant les stipulations du contrat de mariage passé le 23 septembre dernier entre André Schott, jardinier cultivateur, et Barbe Riehl
apports du mari 917 fr, de la femme 3063 fr
acp 181 (3 Q 29 896) f° 175 du 21.12.

Barbe Riehl fait un testament par lequel elle cède à son mari la maison qui lui est revenue le 24 janvier 1835.
1852, M° Grimmer (minutes en déficit)
Dépôt du testament olographe de Barbe Riehl vivante épouse d’André Schott jardinier à Strasbourg, ledit testament en date du 28 janvier 1846, enregistré aujourd’hui, & l’expédition de l’ordonnance en date du 3 décembre 1852 autorisant ledit dépôt
acp 415 (3 Q 30 130) f° 78 du 15 Xbr Grimmer 13 Xbr

Testament, 28 janvier 1846 – Testament. Je soussignée Barbe Riehl épouse d’André Schott jardinier cultivateur lègue par les présentes en propriété à mon dit mari la maison d’habitation à moi appartenante sise à Strasbourg au marais Kageneck N° 20 telle que je l’ai achetée et qui m’a été donnée en égalisation suivant acte devant le notaire Hatt le 24 janvier 1835, et ce au même prix de 8000 francs à verser dans la masse partageable
Enregistrement de Strasbourg, ssp 113 (3 Q 31 612) f° 60 du 15.12.1852

Barbe Riehl meurt en 1852 en délaissant trois enfants

1853 (9.3.), M° Grimmer (minutes en déficit)
Inventaire de la succession délaissée par Barbe Riehl épouse d’André Schott jardinier à Strasbourg et de la communauté de biens qui a existé entre entre le Sr Schott & feu son épouse décédée le 23 novembre 1852. Dressé à la requête du veuf, agissant comme commun en biens en vertu de son contrat de mariage reçu Hatt notaire le 19 août 1825 et commme père et tuteur d’André et Philippe Charles Schott, ses deux enfants issus didit mariage, 2° de Barbe Schott épouse de Thiébaut Rinck Jardinier à Strasbourg aussi enfant de la défunte
acp 417 (3 Q 30 132) f° 59-v du 16.3. Il dépend de la Communauté un mobilier estimé à 2871, garde robe 189
acp 419 (3 Q 30 134) f° 26-v du 7.5. – succession déclarée le 14 mai 1853, 1450 (vacation du 2 mai) description des titres et papiers
Il dépend de ladite succession une maison Marais Kageneck N° 20
3 ha 17 a 45 ca terres et prés ban de Strasbourg en 23 parcelles
Communauté, 32 ares 5 ca terres ban de Strasbourg
meubles, reprises 8005
passif de la communauté 16.162, succession 12.783 – Passif 2313

L’actif de la communauté, parmi lequel la maison, revient au veuf lors de la liquidation.
1853 (6.12.), M° Grimmer (minutes en déficit)
Liquidation et partage des successions délaissées par 1° Barbe Riehl épouse d’André Schott, jardinier à Strasbourg, décédée le 23 novembre 1852, 2° de Barbe Nortz veuve André Riehl, jardinier à Strasbourg, décédée à Strasbourg le 27 février 1853, la première mère et la deuxième grand-mère des enfants Schott ci après nommés I. André Schott, jardinier à Strasbourg agissant comme commun en biens avec son épouse défunte Barbe Riehl en vertu de son contrat de mariage reçu Hatt le 19 août 1925
II. Barbe Schott épouse de Thiébaut Rinck, jardinier à Strasbourg, III André Schott, IV. Philippe Charles Schott ces deux derniers encore mineurs sous la tutelle de leur père

acp 425 (3 Q 30 140) f° 45 du 12.12. Communauté des Sr et D° Schott 1° objets mobiliers estimés 2871 dont à déduire les propres de la veuve 183, 2° argent comptant 2100, 3° 32 ares 50 ca terres estimées à 700, total 5487 – Masse passive 12.376, reste déficit de 6888 francs
Succession de la D° Schott y compris la succession de la V° Riehl grand-mère
Masse active 1° remploi dû à la D° Schott 2484, garde robe 189, don matutinal 300, mobilier de la veuve Riehl 301, argent comptant 4000, créances 2000, immeubles partagés par acte enregistré cejourd’hui 16.800,
Rapport de la D° Rinck 832, Meubles propres à la D° Schott 183, total 34.034
Passif des deux successions 1199, reste 38.835
Droits de M. Schott père dans la supposition de renonciation par les enfants à la communauté, 1° remploi dû à la succession de son épouse 2428, 3° frais d’inventaire 124, 3° partie des frais à partager 63, 4° il lui revient pour reprises 9760 mais comme le passif de la communauté s’élève à 6888 il ne lui revient que 2872. Il paiera le passif des deux successions 1199. Il lui revient 6686
Dans le remploi on lui abandonne 1° tout l’actif de la communauté 5787, 2° il compensera sur ce qu’il doit 1199, total 6686
Le Sr Schott doit à ses enfants 1° leur remploi 2428, 2° pour la maison à lui léguée par sa femme suivant testament 7000, 3° le don matutinal 3000, total 9728. Il compensera 1199. Il reste à devoir 8529
Il revient aux enfants (…)

André Schott père meurt le 3 septembre 1868 en délaissant deux enfants

1868 (14.10.), Strasbourg 4 (128), Auguste Weiss n° 982
Inventaire de la succession de M. André Schott père, propriétaire à Strasbourg où il est décédé le 3 septembre 1868.
L’an 1868 le mercredi 14 octobre à deux heures de relevée, à la requête de 1. M. André Schott, fils, jardinier cultivateur demeurant et domicilié à Strasbourg, 2. Et M. Thiébaut Rinck, jardinier cultivateur demeurant et domicilié en la même ville, agissant en sa qualité de mandataire général et spécial de Dame Barbe Schott son épouse demeurant et domiciliée avec lui (…) M. André Schott et Mme Rinck frère et sœur germains habiles à se dire et porter seuls héritiers de M. André Schott, en son vivant propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg leur père (…) dans une maison sise à Strasbourg rue du Marais Kageneck N° 39 où M. Schott est décédé le 3 septembre dernier.

Immeubles. Ville de Strasbourg 40. Et section P N° 128. Une maison avec cour, grange, écuries, étables à porcs, hangards bâtiments latéraux, appartenances et dépendances, sise rue du marais Kageneck N° 39 (ancien N° 20), le tout d’une superficie de 4 ares 40 centiares, tenant d’un côté à la rue de Mol dont elle forme le coin, de l’autre côté à Thiébaut Rinck et tenant par derrière sur le Sr Schott.
Cet immeuble a été acquis par le défunt durant la communauté de biens réduite aux acquets qui a existé entre entre lui et D° Barbe Riehl, son épouse défunte, de M. Daniel Schott son père, ci-dessus nommé, aux termes d’un contrat de vente passé devant le sus dit M° Hatt le 24 janvier 1835 pour le prix de 8000 francs, ledit contrat de vente contient la déclaration que sur le prix une somme de 7000 francs a été payée des deniers de Mme Schott lui provenant d’aliénation d’un immeuble propre et cette déclaration a été faite afin que la sus-dite maison tienne lieu de remploi jusqu’à ladite concurrence à ladite D° Schott. Par testament fait olographe à Strasbourg le 28 janvier 1846 déposé en vertu d’une ordonnance de M. le président du tribunal civil de Strasbourg le 3 décembre 1852 en l’étude du sus-dit M° Grimmer suivant acte de dépôt dressé le 13 dudit mois de décembre, Mme Schott a disposé en faveur de son mari de la sus-dite maison à charge par ce dernier de verser dans la succession de la testatrice une somme de 7000 francs et dans la masse de la communauté une somme de 1000 francs. Au décès de Mme Schott son mari survivant a décompté une somme de 8000 francs lors de la liquidation de la communauté de biens d’entre eux suivant acte passé devant M° Grimmer le 6 décembre 1853 et par suite le défunt est devenu seul propriétaire de la susdite maison.
acp 576 (3 Q 30 291) f° 68-v du 16.10. (succession déclarée le 15. Xbre 1868) Mobilier 1415 francs
acp 577 (3 Q 30 292) f° 16 du 2.11. (vacation du 30 octobre) Argent 6542
3 ha 80 terres ban de Strasbourg
11 a 90 terre à Oberhausbergen canton Kappelweg
1 ha 40 a 60 terres ban de Strasbourg
une maison marais Kageneck N° 39

Liquidation
1868 (19.11.), Strasbourg 4 (128), Auguste Weiss n° 1056
Du 19 novembre 1869. Liquidation de la succession de M. André Schott père, propriétaire à Strasbourg où il est décédé le 3 septembre 1868.
L’an 1868 le mercredi 19 novembre (…) ont comparu M. André Schott, fils, jardinier cultivateur demeurant et domicilié à Strasbourg, Et M. Thiébaut Rinck, jardinier cultivateur demeurant et domicilié en la même ville, ce dernier agissant en sa qualité de mandataire général et spécial de dame Barbe Schott son épouse demeurant et domiciliée avec lui (…) lesquels comparants, en la qualité qu’ils agissent, ont requis M° Weiss de procéder à la liquidation de la succession de feu M. André Schott leur père et beau-père respectif, décédé à Strasbourg.
Observations. I. M André Schott père en son vivant propriétaire à Strasbourg est décédé ab intestat en cette ville le 3 septembre 1868. II. Après son décès inventaire fut dressé par M° Weiss l’un des notaires soussignée en date au commencement du 14 octobre dernier (…)
acp 577 (3 Q 30 292) f° 74 du 23.11. Masse active. Mobilier 1415; Argent 6442; Rapport de la D° Rinck 728, Rapport d’André Schott 1493, ces rapports non justifiés, total 10.179 francs
La maison licitée au profit du Sr André Schott 24.000, total 34.759
Masse passive 4441 – Reste 30.318
Attributions (…)

Barbe Schott femme de Thiébaut Rinck cède sa part de maison à son frère André qui en devient seul propriétaire. L’acte relate en détail l’origine de la propriété, y compris l’achat d’un terrain à la Ville de Strasbourg en 1840.

1868 (19.11.), Strasbourg 4 (128), Auguste Weiss n° 1055
Licitation du 19 novembre 1869. ont comparu M. André Schott, fils, jardinier cultivateur demeurant et domicilié à Strasbourg, Et M. Thiébaut Rinck, jardinier cultivateur demeurant et domicilié en la même ville, ce dernier agissant en sa qualité de mandataire général et spécial de dame Barbe Schott son épouse demeurant et domiciliée avec lui, M. Schott et Madame Rinck, frère et sœur germains, seuls héritiers chacun pour moitié de M. André Schott, en son vivant propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg leur père, ainsi qu’il est constaté par un inventaire dressé par le dit M° Weiss les 14 et 30 octobre dernier, enregistré.
Lesquels comparants déclarent qu’il possèdent indivisément
Section P N° 128. Une maison avec cour, grange, écuries, toits à porcs, hangards bâtiments latéraux, droit, aisances, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg rue du marais Kageneck N° 39 (ancien N° 20), le tout d’une superficie de 4 ares 40 centiares, tenant d’un côté à la rue de Moll dont elle forme le coin, de l’autre côté à Thiébaut Rinck et tenant par derrière sur le Sr Schott.
Etablissement de la propriété. La propriété qui vient d’être décrite est échue à M. Schott fils et à Madame Rinck dans la succession du sus-dit feu M. Schott leur père qui en avait été propriétaire de la manière suivante, savoir
Suivant contrat passé devant M° Hatt, prédécesseur immédiat de M° Weiss, l’un des notaires soussignés, le 24 janvier 1835, feu M. Schott père conjointement avec Dame Barbe Riehl son épouse a acquis la dite propriété pour le prix de 8000 francs de M. Daniel Schott, jardinier cultivateur, son père demeurant et domicilié à Strasbourg. Dans ce contrat de vente 7000 francs se trouvent quittancés avec déclaration que le payement en a été effectué avec pareille somme appartenant à Mme Schott et lui provenant du prix d’aliénation qu’elle a faite suivant contrat passé devant le sus-dit M° Hatt le 8 janvier 1835 d’une partie divisée de maison à Strasbourg faubourg national connue sous la dénomination de Tieffenhoff qui appartenait personnellement à la dite dame Schott et cette déclaration a été faite afin que la maison acquise par feu M. Schott tienne lieu de remploi jusqu’à dite concurrence à sadite épouse conformément aux dispositions de l’article 1435 du Code Napoléon.
Durant la communauté de biens d’autre lui et sadite épouse feu M. Schott a payé la somme de 1000 francs qu’il devait pour solde de prix de son acquisition de la Ville de Strasbourg contre payement comptant du prix d’un terrain communal contigu à ladite propriété et mesurant trois mètres 60 centimètres carrés, suivant contrat fait sous seing privé à Strasbourg le 21 mai 1840, enregistré en cette ville le 11 juin suivant folio 90, verso, case 6 (…). Madame Schott est décédée à Strasbourg le 23 novembre 1852 et par son testament fait en la forme olographe à Strasbourg en date du 28 janvier 1846 déposé suivant ordonnance de M. le président du tribunal civil de Strasbourg rendue le 3 décembre 1852 en l’étude du de M° Grimmer, alors notaire à Strasbourg, aux termes d’un acte de dépôt dressé le 13 du même mois de décembre, elle a disposé en faveur de son mari de la sus-dite maison à charge par lui de verser dans la masse de la succession de la testatrice une somme de 7000 francs et dans celle de la communauté une somme de 1000 francs. Enfin M. Schott ayant décompté ces sommes dans les masses des dites communauté et succession, ainsi qu’il résulte d’un acte de liquidation et de partage dressé par ledit M° Grimmer le 6 décembre 1853, est devenu seul propriétaire de la sus-dite propriété. M. Daniel Schott avait été propriétaire de ce même immeuble pour l’avoir recueilli dans la succession de son père M. Thiébaut Schott, décédé jardinier cultivateur à Strasbourg il y a plus de 91 ans
Licitation. Désirant faire cesser l’indivision qui existe entre M. Schott et Mme Rinck relativement audit immeuble, les comparants sont convenus de le liciter amiablement entre eux, ce qui a eu lieu de suite, et M. Schott, comparant en a offert le prix de 24.600 francs. M. Rinck n’ayant pas voulu couvrir cette offre, a, par les présentes au nom qu’il agit, délaissé et abandonné à titre de licitation (…) ladite maison et ses dépendances telle qu’elle est décrite d’autre part moyennant le prix de licitation de 24.600 francs
acp 577 (3 Q 30 292) f° 74 du 23.11.

André Schott épouse Salomé Riehl en 1857
1857 (21.12.) Zeyssolff (minutes en déficit)
Contrat de mariage – André Schott, jardinier cultivateur à Strasbourg fils d’André Schott jardinier & feue Barbe Riehl sa femme à Strasbourg
Salomé Riehl, célibataire fille de feu Daniel Riehl, vivant jardinier cultivateur et Barbe Friedolsheim sa veuve à Strasbourg d’autre part
acp 465 (3 Q 30 180) f° 63-v du 24. Xbr – stipulation de communauté de biens réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur époux consistent 1) en un mobilier estimé à 953, 2) argent comptant 2000, 3) 2 ha 23 ares 70 terres et prés ban de Strasbourg, 3) créances 1800
Donation par le Sr Schott père au futur époux son fils, ce acceptant, d’un mobilier estimé à 1472
Les apports de la future épouse consistent dans un quart des meubles et immeubles par elle recueillis dans la succession de feu son père, constaté par inventaire reçu Zeyssolff le 22 mai 1849.
Donation par la veuve Riehl mère à la future épouse, ce acceptant, d’un mobilier estimé à 1906 francs

André Schott et Salomé Riehl vendent en décembre 1871 à l’entrepreneur de construction Auguste Brion et à Elise Schnell le terrain sur lequel se trouvait la maison détruite par le bombardement en se réservant l’indemnité, à condition que l’acquéreur construise immédiatement un nouveau bâtiment. Les acquéreurs consentent à un échange de terrain avec la Ville de Strasbourg tel qu’il a été projeté avec les vendeurs

1871 (28.12.), Strasbourg 4 (134), M° Auguste Weiss n° 3261
Vente du 28. Xbre 1871. Ont comparu M. André Schott, jardinier cultivateur et Mme Salomé Riehl, sans état, son épouse qu’il autorise, demeurant ensemble et domiciliés à Strasbourg, Lesquels déclarent avoir vendu (…)
à M. Auguste Brion, entrepreneur de constructions et Mme Elise Schnell, sans état, son épouse qu’il autorise demeurant ensemble et domiciliés à Strasbourg, présens et acceptant
Désignation de l’immeuble vendu. Un terrain d’une superficie de 5 ares 26 centiares sur lequel se trouvaient des bâtiments qui ont été détruits par le bombardement de la Ville de Strasbourg, situé en cette ville rue du Marais Kageneck où la maison détruite portait le N° 39 désigné au cadastre sous le Numéro 128 de la section P, limité d’un côté par la rue Moll dont il forme le coin, de l’autre par la propriété de M. Thiébaut Rinck et tirant par derrière sur le sieur Schott.
Origine de la propriété. Le terrain vendu avec les bâtimens détruits dépendait de la succession de feu M. André Schott, père, en son vivant propriétaire à Strasbourg où il est décédé le 3 septembre 1868. Après son décès, M Schott père a délaissé pour seuls et uniques héritiers M. Schott comparant et Mme Barbe Schott, épouse de M. Thiébaut Rinck, jardinier cultivateur demeurant à Strasbourg ainsi qu’il résulte de l’intitulé de l’inventaire dressé après son décès par M° Weiss l’un des notaires soussignés les 14 et 30 octobre 1868. Par suite de la licitation amiable convenue entre M. Schott comparant et Mme Rinck sa sœur, ledit immeuble est devenu propriété de M. Schott vendeur seul, ainsi qu’il résulte d’un acte passé devant le dit M° Weiss le 19 novembre 1868. Cette licitation a eu lieu moyennant le prix de 24.050 francs que M. Schott a décomptés dans la liquidation de la succession de son père dressée par M° Weiss soussigné le 19 novembre 1868. Il résulte de cette liquidation que M. Schott avait à rendre a sa sœur Mme Rinck la somme de 9965 francs dont l’acte contient quittance
Feu M. Schott était lui-même propriétaire dudit immeuble de la manière suivante. Savoir, suivant acte passé devant M° Hatt prédécesseur médiat de M° Weiss, soussigné le 24 janvier 1835, M. Schott père, conjointement avec Mme Barbe Riehl son épouse, a acquis ladite propriété de M. Daniel Schott, jardinier cultivateur son père demeurant et domicilié à Strasbourg moyennant le prix de 8000 francs. Dans ce contrat, 7000 francs se trouvent quittancés (…) Durant la communauté de biens d’entre lui et sa dite épouse, feu M Schott payé la somme de 1000 francs qu’il devait pour solde de son acquisition, fait diverses constructions et réparations aux bâtiments et a fait l’acquisition de la Ville de Strasbourg contre paiement comptant du prix d’un terrain communal contigu à ladite propriété et mesurant 3 mètres 60 centimètres carrés suivant contrat fait sous seing privé à Strasbourg le 21 mai 1840, enregistré en cette ville le 11 juin suivant folio 90 (…). Mme Schott est décédée à Strasbourg le 23 novembre 1852 et par son testament fait en la forme olographe à Strasbourg en date du 28 janvier 1846, déposé suivant ordonnance de M le Président du tribunal civil de Strasbourg, rendue le 3 décembre 1852, en l’étude de M° Grimmer alors notaire à Strasbourg aux termes d’un acte de dépôt dressé le 13 du même mois de décembre, elle a disposé en faveur de son mari de la susdite maison, à charge par lui de verser dans la masse de la succession de la testatrice une somme de 7000 francs et dans celle de la communauté une somme de 1000 francs. Et M Schott ayant décompté ces sommes dans les masses desdites communauté et succession ainsi qu’il résulte d’un acte de liquidation et de partage dressé par ledit M° Grimmer le 6 décembre 1853 est ainsi devenu seul propriétaire du susdit immeuble.
Dans le contrat du 24 janvier 1835 susrelaté, M. Daniel Schott père avait déclaré que ladite maison et des dépendances lui appartenaient en toute propriété pour les avoir héritées de feu son père M Thiébaut Schott, décédé jardinier cultivateur à Strasbourg, il y avait alors au moins cinquante huit ans.
Charges, clauses et conditions (…) 3. L’indemnité accordée à raison de la destruction des bâtiments qui exitaient sur ledit terrain par le bombardement demeure expressément réservée aux vendeurs (…) 4. Les acquéreurs devront au plus vite reconstruire les bâtiments sur le terrain vendu dans autre interruption dans ces constructions que celles provenant d’empêchement par suite de la température, le tout afin qie les vendeurs ne subissent aucune difficulté à toucher l’indemnité ci dessus mentionnée (…)
Conditions particulières. M et Mme Schott déclarent que par suite de l’ouverture de nouvelles rues dans l’ancien quartier Kageneck, ils ont conclu il y a peu de temps et seulement verbalement avec la ville de Strasbourg un échange ou plutôt un projet d’échange de quelques partie du terrain susvendu contre une partie que le ville doit leur céder mais que cet échange, n’a pas encore pu être réalisé et ne pourra l’être que lorsque la ville, par suite de l’expropriation qu’elle va entreprendre sera devenue propriétaire de la partie qu’elle doit céder aux époux Schott. En conséquence les époux Brion après avoir pris connaissance de ce projet d’échange s’engagent solidairement à l’exécuter avec la Ville et sont par contre aussi subrogés dans tous les droits des époux Schott contre cette dernière. – Prix, 16.000 francs (…) Etat civil des vendeurs. Les époux Schott déclarent qu’ils sont mariés en premières noces et sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Zeyssolff notaire à Strasbourg le 21 décembre 1857 (…)
acp 602 (3 Q 30 317) f° 30 du 2.1.

Fils du pasteur de Goxwiller, Auguste Brion épouse Elise Schnell, fille du pasteur de Bouxwiller : contrat de mariage, célébration
1857 (23.2.), Roessel A.
Certificat constatant le dépôt de l’extrait d’un contrat de mariage reçu Ehrmann à Bouxwiller le 11 février 1857 entre Philippe Auguste Brion, architecte à Strasbourg et Elisa Schneller à Bouxwiller
acp 457 (3 Q 30 172) f° 89-v du 25.2.

Mariage, Bouxwiller (n° 8)
Le 11 février 1857 à six heures du soir. Acte de mariage célébré publiquement en la Maison commune de Philippe Auguste Brion, âgé de 24 ans né à Goxwiller le 7 octobre 1832(…) entrepreneur de bâtiments domicilié à Strasbourg, fils légitime et majeur de Jean Jacques Brion, âgé de 56 ans, pasteur à Goxwiller, ci présent et consentant, et de Frédérique Elise Kramp âgée de 48 ans, domiciliée à Goxwiller, ci présente et consentante
Et de Elise Schnell, âgée de 19 ans, née à Gertviller le 3 février 1838 (…) domiciliée à Bouxviller, fille légitime et mineure de Philippe Jacques Schnell âgé de 52 ans, pasteur domicilié à Bouxviller, ci présent et consentant, et de Marie Elisabeth Wetzel âgée de 40 ans, domiciliée à Bouxviller, ci présente et consentante (…) les futur époux ont âsé un contrat devant M° Ehrmann, notaire à Bouxviller, en date de ce jour (i 5)

Echange de terrain avec la Ville de Strasbourg selon la clause de l’acte d’achat. Il semble que la Ville n’ait pas conservé l’acte original.

1874 (9.3.), Maire
1091. Tausch zwischen der Stadt Straßburg & dem Bürger Karl August Brion dahier zwecks Erweiterung der Strassen
H. Brion tritt ab 174,50 Q M Kageneckerbruch N° 9
und erhält 443,50 Q M allda
vermittels dieses Tausches hat erstere die Statt Straßburg 7445 Franken herauszuzahlen, die durch die Statt abgetretenen Grundstück rühren von der Expropriation her
acp 626 (3 Q 30 341) f° 48-v du 12.3.

Philippe Auguste Brion meurt en 1902. Lors de la liquidation, la veuve devient propriétaire de différents immeubles, dont celui sis 26 et 28 rue Thiergarten.

1903 (31.1.), Strasbourg 9 (242) Jean Mossler
Auseinandersetzung für Elise Schnell, Rentnerin Wittwe des ehemaligen Bauunternehmers Philipp August Brion
Vaehandelt zu Strassburg in der Wohnung der Wittwe Brion den 31. Januar 1903. Erschienen I. Frau Elise geborene Schnell, Rentnerin in Strassburg wohnhaft, Wittwe des ehemaligen Architecten und Bauunternehmers Philipp August Brion, handelnd I) eigenen Namens a) wegen der zwischen ihr und ihrem benannt verlebten Ehemann Errungenschaft Gemeinschaft, gemäß ihres Ehevertrages verrichtet vor dem damaligen Notar Ehrmann in Buchsweiler den 11. Februar 1857, b) ihrer Ersatzansprüchen wegen, welche sich nach dem soeben erwahnten Ehevertrages oder auf sonstige Weise ergeben werden, c) und als gezetzlich beruhene Erbin für ein Viertel am Nachlasse ihres benannt verlobten Ehemanns H. Brion
II) namens und als Vollmachtshaberin von 1. H. Georg Karl *Heinrich Brion, Dr. phil. Chemiker Ingenieur in Straßburg wohnhaft, 2. H. Gustav Alfred *Georg Brion, Dr. phil. Elektriker in Dresden wohnhaft, 3. und H. *Julius Johann Peter Brion, Eisenbahnbau Ingenieur in Metz wohnhaft auf Grund einer Vollmacht (…)
II. Fräulein *Marie Henriette Brion, ledig großjährige Rentnerin in Straßburg wohnhaft
III. H. Wilhelm Eduard *August Brion, Architect und Bauunternehmer in Strassburg wohnhaft, Letzterer handelnd sowohl eigenen Namens wie auch namens und als Vollmachtshaber von Frau Emma geb. Brion Ehefrau von Julius Eduard Seltzer, Direktor des Waisenhauses beisammen zu Dely Ibrahim in Algerien wohnhaft (…),
IV. Fräulein *Mathilde Emma Brion, großjährige Rentenrin in Strassburg wohnhaft,
V. H. Jakob Albert *Paul Brion, Architect und Bauunternehmer in Strassburg wohnhaft
VI. H. Karl Wilhelm genannt *Willy Brion Dr medizinæ praktischer Arzt in Strassburg wohnhaft, die benannten 1) Fräulein Marie Henriette Brion (…) als Kinder und Erben mit einander zu den übrigen drei Viertel am Nachlasse ihres benannt verlebten Vaters H. Brion

Vorbericht. Verehelichung der Eheleute Brion-Schnell (…)
Absterben des H. Brion Vater. Derselbe verstarb zu Strassburg den 14. Februar 1902, ohne eine letztwillige Verfügung getroffen zu haben. Er hinterlies als gesetzlich berufene Erben seine benannte überlebende wittwe für ein viertel, außer deren Ansprüchen am Vermögen der Gütergemeinschaft, und seine neun Kinder, zusammen für drei viertel. Ueber das Vermögen der Gütergemeinschaft der Eheleute Brion Schnell und des Nachlasses des H. Brion wurde kein Erbverzeichnuss aufgenommen. Fraglicher Vermögen ist aber einzeln bezeichnet in der Erbschaftsteuererkläung abgegeben über den obigen Nachlass, bei dem kaiserlichen Verkehrssteurtamte I. zu Straßburg am 14. October 1902. Derselbe Vermögen ist im Besitze der Frau Wittwe Brion geblieben, und durch sie verwaltet worden. (…) Die Beteiligten beabsichtigen ein Teil desselben Vermögens unverteilt unter ihnen zu lassen, und das übrige Vermögen hier nachher nach Verhältniss ihrer Ansprüche zu verteilen. (…)
Artikel 24. Stadt Strassburg
1. Flur P n° 244.p Gewann Thiergartenstraße, Fläche 7,95 Ar Hofraite, Wohnhaus N° 26/28 Nutzungswert 2800 Mark, veranschlagt auf Mark 100.000 (…)
Eigenthumsherkunft. Die Beteiligte, erklären daß die obigen Grundstücke, sowohl diejenige welche unverteilt geblieben sind, als diejenige welche voranstehend zugeteilt wurden, gehören zur Errungenschaft Gemeinschaft der Eheleute Brion-Schnell, um dieselben erworben zu haben, auf folgende Art.
1) das Hausgrundstück an den Gewerbslauben N° 89 (…)
3) Haus in der Thiergartenstraße Nummer 26 / 28 liessen sie auf die erwähnte Fläche aufführen, welche sie erworben von den Eheleuten Andreas Schott Ackergärtner und Salome Riehl zusammen zu Strassburg wohnhaft um 12.800 mark, auf Grund eines Kaufvertrages errichtet vor dem damaligen Notar August Weiss zu Straßburg den 28. dezember 1871 überschrieben im hiesigen vormaligen Hypothekenamte den 18. Januar 1872, Band 1318 N° 48
4) Das Haus in der Aureliengasse Nummer 8 gelegen (…)
acp 1007 (3 Q 30 722. II) f° 60-v n° 3178 du 9.2. – Unverteilt bleiben die folgende Werte. Baar Geld 4500, Haushaltungsgegenstände 8420, Forderung Georg Koebel Kaufmann in Neudorf 200 und Zinse 26, Ersatzleistung des Nachlasses für bezahlte Versicherungsprämien 16.000, Ersatzleistung der Wittwe 19.531
Werthpapiere, 3 Aktien der Brauerei Adelshofen jetzt Münsterbräu in Schiltigheim mit je 1000 M
3 Aktien des Gasthofs St Jakob über je 200 M
10 Gesellschaftsanteile gemeinnütziger Baugenossenschaft in Straßburg mit je 200 M
Haus Grundstücke, Stadt Strassburg, Ein Hausanwesen an der Gewerbslauben N° 89, Ein Hausanwesen Bahnhofsplatz N° 7
Passiva 38.000, 15.000, 34.000, 5000, 7000, 30.000, 50.000
des Nachlasses, Lebens Versicherung bei der Gesellschafft la Nationale in Paris, 16.000, Vergütung an der Gemeinschaft 16.000
Massenaufstellung. Gütergemeinschaft. Hypothekenforderungen (1-27) 992.143
Passivmasse, Ersatzforderung a) der Wittwe 17.270, b) des Nachlasses 29.900, (Rest) 944.973
wovon jedem Ehegatten die Hälfte 472.486
Nachlass, Ersatzforderungen 29.900, ½ der Gütergemeinschaft 472.486 (zusammen) 502.386
Zuteilungen. I. Wittwe Brion (…) sie erhält folgende Grundstücke. Stadt Strassburg
1) P 244.p 7,95 a Wohnhaus Tiergartenstraße N° 26/28, 100.000
2) B 2019 3,12 Wohnhaus Saarburgerstraße N° 2, 47.400
3) C 1022 4,50 Wohnhaus Manteuffelstraße N° 47, 125.000
4) C 1073 7,10 Wohnhaus Klotzstraße N° 1, 70.000
5) P 95 4,30 St Aureliengasse N° 8, 60.000
6) C 652 3,77 Wohnhaus am Roseneck N° 7, 80.000
Untergemarkung Neudorf
7) Flur 13 Nr 157/57, 9,28 A Garten St Urban (…)
Untergemarkung Koenigshofen Kronenburg
9) Flur 23 Nr 182/28 16,44 Hf 3 Wohnhäuser und Nebengenäude Kleinneugebreit, 15.000
10) Flur 23 Nr 29, 2,03 Wohnhaus mit Schuppen, 6000
11) Flur 23 Nr 31 1,84 Wohnhaus mit Schuppen (Neubau), 6000
12) Flur 23 Nr 32 1,80 Wohnhaus mit Schuppen, 6000
(…)
Auflassung bewilligt

Elise Schnell vend la maison à rez-de-chaussée et deux étages au marchand Jacques Bræsch et à sa femme Eugénie Meyer.

1906 (29.9.), Jean Mossler n° 26.687
Verkauf – Elise Schnell, Rentnerin hier, Wittwe des Bauunternehmers und Architekten Philipp August Brion
an Jakob Braesch, Kaufmann und Eugenie Meyer Eheleute hier
Stadt Strassburg. Ein Gebäude als Magazin und Werkstätte dienend auf Keller, Bodengeschoß und zwei Stockwerken, Speicher, Hof zu Straßburg an der Thiergartenstraße N° 28, Flur P N° 244.p.
Genußantritt 1. Oktober 1906. – Titel, eigen laut Theilung, amt. Notar vom 30. Januar 1903 – Preis 48.000 M.
acp 1058 (3 Q 30 773. II) f° 87-v n° 1359 du 16.10.

Fille du fabricant de meubles Eugène Meyer, Eugénie Meyer épouse en 1893 le fabricant Eugène Fleurantin, natif de Saint-Max près de Nancy
Mariage, Strasbourg (n° 304)
Straßburg am 27. Aprilis 1893. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung I. der Fabrikant Eugen Fleurantin, katholischer Religion geboren den 30. Mai des Jahres 1867 zu Nancy (Frankreich), wohnhaft zu Saint-Max (Frankreich), Sohn des Kaufmanns Frantz Fleurantin und dessen Ehefrau Luise Augustine Grosjean, beide wohnhaft zu Nancy
2. die gewerblose Marie Eugenie Meyer, katholischer Religion, geboren den 8. März des Jahres 1868 zu Straßburg wohnhaft in Straßburg, Tochter des Möbelfabrikanten Eugen Meyer und dessen Ehefrau Marie Schollach, beide wohnhaft in Straßburg (i 170)

Devenue veuve, Eugénie Meyer se remarie en 1901 avec le maître tapissier Jacques Bræsch, originaire de Thann en Haute Alsace
Mariage, Strasbourg (n° 148)
Strassburg am 16. Februar 1901. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung I. der Tapeziermeister Jakob Braesch, evangelischer Religion geboren den 19. Oktober des Jahres 1886 zu Thann /:Ober-Elsass:/, wohnhaft in Straßburg, Sohn des Tapeziermeisters Jakob Braesch und seiner Ehefrau Maria Magdalena geborene Müntzer, beide wohnhaft in Thann
2. die Marie Eugenie Meyer, ohne Beruf, Wittwe des Fabrikanten Eugen Fleurantin gest. den 20. Juli 1897 zu St Max, katholischer Religion, geboren den 8. März des Jahres 1868 zu Straßburg wohnhaft in Straßburg, Tochter des verstorbenen Möbelfabrikanten Eugen Meyer, zuletzt wohnhaft in Strassburg, und seiner Ehefrau Marie, geborene Schollach, wohnhaft in Straßburg (i 148)

Marie Scholastqiue Schollach, veuve d’Eugène Meyer, engage le directeur de fabrique Jacques Bræsch pour diriger son affaire

1906 (15.1.), Jean Mossler
Geschaeftsvertrag zwischen 1. Maria Scholastika Schollasch Wittwe von Eugen Mayer in Straßburg, handelnd als einzige Inhaberin der Firma E. Meyer fils, Möbelfabrik hier,
2. Jakob Braesch, Fabrikleiter hier, wie folgt
Wittwe Meyer gewährt ihme p. Geschäfsführer a) ein monatlicher Gehalt von 500 M b) die Hälfte vom jährlichen Reingewinn nach Abzug der Löhne kaiserlichen p. und E Zins der sämtlichen Einlagen, die andere hälfte erhält die Wittwe
Beim Tode der Wittwe geht das Möbelgeschäft, nebst allen Waren auf Braesch über
die der Erben der Wittwe Schollach zuleistenden Herauszahlungen sind wie folgt zu leisten, 1/5 15 Monat vom Tage ihres Ablebens, der Rest in 5 Jahresterminen ein Jahr nach der Verfallzeit der 15 Monate, alles mit 4 % Zins vom Ableben der Wittwe Meyer
der Vertrag dauert bis 1 Juli 1910 vom 20 Juli 1905 ab
Wird der Vertrag nicht im Jahr vor sein seinem Ablauf gekündigt, so dauert er weiter 5 Jahren
acp 1051 (3 Q 30 766. III) f° 26 n°2452 du 3.2.

La maison est inscrite au cadastre à partir de 1952 au nom de René Eugène Charles Biery et de sa femme.

René Eugène Charles Biery, notaire à Saint-Amarin, épouse en 1920 Marie Louise Marguerite Fleurantin.
Mariage, Strasbourg (n° 2613)
Strasbourg le 29 décembre 1920. Par devant l’Officier de l’Etat-Civil soussigné ont comparu aujourd’hui dans le but de contracter mariage 1. Monsieur René Eugène Charles Biery, notaire, docteur en droit, de religion catholique, né le 18 février 1889 à Steinsoultz (Haut-Rhin) demeurant à Saint-Amarin (Haut-Rhin) fils d’Albert Biery, instituteur né à Burnhaupt le Haut (Haut-Rhin) et de Marie Joséphine née Rieter, née à Eschenswiller (Haut-Rhin) demeurant à Logelbach (Haut-Rhin)
2. Mademoiselle Marie Louise Marguerite Fleurantin, sans profession, de religion catholique, née le 15 juin 1894 à Strasbourg, demeurant à Strasbourg 19 rue Thiergarten, fille de feu Eugène Fleurantin, fabricant né à Nancy (Meurthe & Moselle) demeurant en dernier lieu à Saint Max (Meurthe & Moselle) et de Marie Eugénie née Meyer née à Strasbourg demeurant à Strasbourg (im 325)


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.