14, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons


Rue du Vieux-Marché-aux-Poissons n° 14 – VI 234 (Blondel), O 126 puis section 19 parcelle 127 (cadastre)

Nouvelle façade, 1767, maître d’ouvrage Jean Michel Barthel, fripier


Façades des numéros 16 à 12, du n° 14 – Façade rue du Vieil-Hôpital, à gauche (août 2022)

Le drapier Jean Conrad Fischer pose en 1585 entre sa maison et celle de son voisin Melchior Ludwig une cloison en lattes. Son successeur Jean Jacques Spiess demande en 1597 avec trois de ses voisins l’autorisation de poser des arcades devant sa maison. Les préposés tirent un cordeau entre les maisons Kollœffel et Marstaller pour fixer l’alignement. Le chapelier Jean Jacques Spiess avance effectivement ses arcades en 1603, il demande en outre de percer des soupiraux et de poser un auvent sur les deux arcades. Il s’installe à Haguenau après avoir été banni de la ville. Son successeur le fourbisseur Paul Hellwick remplace l’auvent en 1613. La maison appartient ensuite au marchand Josias Gerner puis à son gendre catholique Antoine Quinsard. Elle passe par héritage (1720) à Sophie Gerner, femme de l’orfèvre Jean Jacques Schwing. Bien que le plan-relief (1727) représente quatre étages, elle a trois étages d’après le billet d’estimation établi en 1737 mais quatre d’après celui de 1748. Le fripier Jean Michel Barthel supprime en 1767 les soupiraux autorisés en 1603 et passe un accord avec son voisin après avoir construit une nouvelle façade en pierre. Les fenêtres du premier étage sont ornées de mascarons qui représentent les rois mages, de gauche à droite Melchior, Balthasar et Gaspard (voir le Répertoire des mascarons de Brigitte Parent), Il semble que seule la façade ait été mise au goût du jour, le bâtiment lui-même doit être resté le même puisque le registre des préposés aux feux ne mentionne pas de travaux. Le gendre de Jean Michel Barthel, David Müller lui aussi fripier, fait de nouveaux travaux comme en témoigne une obligation passée en 1785.


Plan-relief de 1727, la maison est la première à quatre étages sur la gauche (Musée historique, cliché Thierry Hatt)


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 175 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée et quatre étages en pierre. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue est la quatrième à gauche du repère (s) : deux arcades au rez-de-chaussée, quatre étages à deux fenêtres chacun, toiture à deux niveaux de lucarnes. La cour E, commune avec le n° 16, représente l’arrière du bâtiment sur rue à droite de (4), le bâtiment arrière (2-3), le côté sud (3-4) et le côté nord (1-2). La face postérieure du bâtiment arrière donne sur le fossé Ulmergraben (cour A) immédiatement à droite du repère (5).
La maison porte d’abord le n° 85 (1784-1857) puis le n° 14.


Cour E
Plan des Ponts-et-Chaussées (1856, ADBR cote 2 SP 52). La maison 85 en pierre a quatre étages, construction solide (interversion avec le 86)

La maison appartient au XIX° siècle au marchand de rubans Daniel Senn, à l’horticulteur Frédéric Charles Schaaff puis au surveillant au magasin des tabacs Charles Chrétien Denné. Robert Levy l’achète en 1862 alors qu’il est employé à Duttlenheim, la loue à son père puis va s’établir à Paris. Il charge en 1884 les entrepreneurs J. et E. Klein d’aménager des devantures, refaites en 1895. Le bâtiment est endommagé lors des bombardements aériens du 11 août 1944. Un rapport de visite établit en 1959 que les planchers sont fortement penchés vers le pignon nord-ouest mais les témoins posés quelques mois plus tôt n’ont pas cédé. Le propriétaire fait aménager deux salles de bain en 1967. Le rez-de-chaussée est occupé depuis 1906 par un débit de tabac. Denise Haas fait remplacer en 1973 la devanture en bois par un cadre en acier.


Devanture en bois (1896) – Photographie de la nouvelle devanture (1978, dossier de la Police du Bâtiment)
Etages (août 2022) – Mascarons – Devanture (mars 2023)

mars 2023

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1595 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jean Conrad Fischer, drapier, et (1584) Marie Schurer – luthériens
v Jean Jacques Spiess, chapelier, et (1587) Anne Ketter – luthériens
1610 v Paul Hellwig, fourbisseur, et (1606) Dorothée Schwanfelder puis (1626) Marthe Borst – luthériens
1648 v Josias Gerner, marchand, et (1647) Marguerite Lobstein puis (1661) Marthe Voltz – luthériens
1695* h Antoine Quinsard, marchand, et (1690) Anne Marguerite Gerner – catholique, luthérienne convertie
1720 h Jean Jacques Schwing, orfèvre, et (1721) Sophie Gerner (Sophie Catherine Cordule Gerner), remariée (1737) avec le pelletier Jean Louis Schlag – luthériens
1753 v Jean Daniel Bær, orfèvre, et (1717) Marguerite Barbe Strœhling – luthériens
1761 v Jean Michel Barthel, fripier, et (1746) Anne Marguerite Roos – luthériens
1785 h Jean David Müller, fripier, et (1770) Catherine Salomé Barthel – luthériens
1819 v Daniel Senn, marchand de rubans, et (1806) Marie Madeleine Braun, remariée (1832) avec le docteur en médecine Georges Louis Duvernoy
1848 v Frédéric Charles Schaaff, jardinier fleuriste, et (1819) Marie Elisabeth Erhardt
(héritière) Caroline Elisabeth Schaaff, épouse (1846) le brasseur Théophile Barchewitz puis (1857) le forgeron François Constant Pihan
1858 v Charles Chrétien Denné, surveillant au magasin des tabacs, et (1856) Amélie Caroline Günther
1862 v (Raphael) Robert Levy, employé, et (1866) Delphine Helfft
1909* h Michel Levy
1932* Raphaël Lang, commis négociant et son épouse

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1 400 livres en 1720, 1 250 livres en 1736, 1 500 livres en 1748, 1 600 livres en 1778

(1765, Liste Blondel) VI 234, Michel Barthel
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Barthel, 2 toises, 2 pieds et 4 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 126, Senn, Daniel, veuve Vieux Marché aux Poissons 85 – maison, sol / Duvernoy Georges Louis / (sans conten.)

Locations

1616 (arcades) Jean Goll, marchand
1729, François Meunier, marchand
1737, Paul Frédéric Reich, sachetier
1738, Philippe Wiedenmeyer, tailleur – Jean Christophe Wurtz, passementier
1741, Bernard Ory, maître de langue
1748, Jean Louis Schlag, pelletier (veuf de la propriétaire)
1751, André Würth, orfèvre
1754, Antoine Louis Chastel, marchand
1757, Jean Hermann Pollmann, marchand
1759, Jean Daniel Kuhff, marchand
1779, 1785, David Müller, fripier (gendre du propriétaire)
1795, Jean Frédéric Tœpké, passementier
1799, Léopold Goschler
1832, Philippe Jacques Fuchs, commis négociant

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 14-v
Le drapier Jean Conrad Vischer doit 2 livres 5 sols 8 deniers pour [un terrain] devant sa maison (16 pieds 9 pouces), un petit auvent (saillie de 9 pieds ½), une galerie en bois (saillie de 3 pieds, 16 pieds 9 pouces de long), une porte de cave inclinée (6 pieds de long, 1 pied ½ de large), une marche en pierre (4 pieds de long, 1 pied ½ de large), un étal pliable (7 pieds de long, 2 pieds de large) et deux petits piliers en bois.

Gegen der Newen Metzig hinüber Vnd hinder der Altten Metzig widerumb hinauff gegen dem Visch Marckh zugemessen
Hans Conrad Vischer der Tuchmann hatt vor seinem Hauß 16 schu vndt 9 Zoll lang, darüber ein Wettertächlin 9 ½ schu herauß, Vndt darauff ein hültzener Gang 3 schu herauß, Vndt dann über dem Gang ein Vsstoß 2 schu herauß, vndt durchauß 16 schu 9 Zoll lang vf der Allmendt, Ein ligende Kellerthüer 6 schu lang vndt 3 ½ schu breÿt, Item ein Steinerin Staffel 4 schu lang Vndt 1 ½ schu breÿt, Item dauornen ein Vssatz Banckh 7 schu lang 2 schu breÿtt, sampt Zweÿen Cleinen hültzinen Pfeÿlern, Soll Allmend sein vnd bleiben, Bessert, ij lb v ß viij d

1562, Livre des loyers communaux, VII 1446 (Zinßbuch D) f° 279
Loyer inscrit par décision des préposés au bâtiment en 1603. Le chapelier Jean Jacques Spiess doit 2 livres 16 sols, savoir 2 livres 8 sols pour un terrain enclos, 6 sols pour un auvent et 2 sols pour deux soupiraux. Le contribuable est le coutelier Jean Paul Hellbeck (Hellwick) en 1627

Item ij lb xvj ß d. Soll geben hanns Jacob Spieß d hutmacher vnden am vischmarckt, vom Verbawenen vnd Ingezogener Allmend Inhalt vnsers Manuals vnd Leÿhenung buechs, nemlich von In Zogener Almend 2 h. 8 ß d. vom wetterdach 6 ß d. vnd von 2 stehenden Kellerfenstern 2 ß d Actum durch Bawh. vnd dreÿ den 20.ten Octobris 1603. gefallt vff Martini A° 4
(rub.) Joh: Paul hellbeck d Meßerschmidt
Neü 266

1652, Livre des loyers communaux, VII 1461 (1652-1672) f° 266-v
Même loyer au nom de Josias Gerner

Josias Gerner, Soll gemeiner Statt, vom Wetterdach, undt zweÿ Kellerfenstern, seiner behaußung vf dem Fischmarck Jahrs Vf Martini 2 lb 16 ß d
Alt. d. f. 279
New fol. 229
(Quittungen, 1653-1672)

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 229
Le contribuable suivant est Jean Jacques Schwing en qualité de mari de Sophie Gerner

Josias Gerner, Soll vom Wetterdach und Zweÿen Kellerfenstern seines haußes am fischmarckh vff Martini, 2 lb. 16 ß
St. Zinßb. p. 266
jetzt Sophia Gernerin maritus Johann Jacob Schwing
(Quittungen, 1673-1741, dont)
1683 zahlt H. Heinrich Vogt p. 1681. et 82.
Neuzb fol 489

1741, Livre des loyers communaux, VII 1471 (1741-1802) f° 489
Le loyer est ramené à deux livres 12 sols quand le soupirail est supprimé en 1767. Les contribuables suivants sont Marguerite Barbe Bær puis Jean Michel Barthel

alzb. 229
Joh: Jacob Schwingen Erben sollen vom Wetterdach und zweÿen Kellerfenstern seines Haußes am fischmarckh auf Martini, 2 lb. 16 ß
Laut Pr. 1767. f. 70 diminuirt auff 2 lb 12 ß
(Quittungen, 1741-1767)
Ist d. wetterdach v. die Kellerfenster weggebrochen

Ludwig Schlag
Fr. Margaretha Barbara Bährin
jetzt Johann Michael Barthel der frippier

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1585, Préposés au bâtiment (VII 1301)
Melchior Ludwig se plaint aux préposés au bâtiment que son voisin Jean Conrad Fischer a posé entre leurs maisons une clôture en lattes à hauteur d’homme, ce qui lui cache la vue. Jean Conrad Fischer déclare qu’il y a mis sa table d’écriture et qu’il doit avoir la place pour ses toiles. Il promet de ne pas surélever la cloison.

(f° 132-v) den 24. August – Augenschein – Melchior Ludwig der schumacher hat clagt vff Hanß Conrad Fischer den duchman d. Er Zwischen Iren beÿd. heusern Ein dilen wendlin mans hoch vffgericht, dadurch Im d. gesicht von ob. vnd vnd. hauff genommen were, daß selbig wid. hinweg Zugebroch. dageg. Hanß Conrad bericht geb. d. Er solch Allein daher gemacht hat d. Er seinen schreib disch doselbsten hat, werde Im leichtlich* Inn sein bisher geseh. d Zufer Kamen hab Er Ein hultzin wendlin daher gemacht hoff sie Im vor schedlich Dan ob Er schon d. mit gethor & der disch vff die And. seith stellen wolt vnd Er doch seine duch da hat vff Ein Ander stellen die Im Eb. d. gesicht nemen werd. begere d. wendlin nicht hoher Zumachen, Ist Im gewilliget, Also pleiben Zulaßen doch d. nit hoher gemacht werden soll.

(f° 133) Hanß Conrad Vischer der tuchman vorgemelt hatt Auch begert dieweill Er Zwen steÿnin bogen willens Ist, heran* Zulasen Zu vorgemelt sein huß vnd. d. selbige Also stercker Zu underfahren, d Jetzmalen Allein von holtzwerck gemacht Inn Zuverghönnen Zwen pfosten vff d. Allmend vnd. sein huß Zu setzen, damit d. huß möge vnderstützt werden vnd Khein schaden Empfahe wolle Er die selbige nochmalen Aßbald der bogen gesetz werd. hinweg thun, Ist In sein begehren Zugelaßen, demselbig hie Zwischen Kunfftig S. Johanns tag dermaßen* Zumachen und Zugebruchen.

1597, Préposés au bâtiment (VII 1312)
Thomas Odino qui habite la maison de Jacques Rühling, le coutelier April Prosier, le chapelier Jean Jacques Spiess, auquels s’ajoute Pierre Larus, demandent l’autorisation de poser des arcades devant leur maison de la même manière que Charles Spielmann, Jacques Kollœffel et l’aubergiste au bouc. Le chef des travaux déclare qu’un plan a été levé lors des demandes précédentes mais on ne trouve pas la décision rendue par les Conseillers et les Vingt-et-Un. Les préposés conviennent de tirer un cordeau pour fixer l’alignement depuis la maison Marstaller mais se demandent de quel endroit exact le cordeau reliera la maison Kollœffel (où la saillie est de 9 pieds) et l’angle supérieur de la maison Marstaller (6 pieds 8 pouces ½). La surface sera mesurée pour fixer le cens que chacun versera.

(f° 179-v) Donstag 20.ten Octobris, Augenschein – Thoman Ottino so in Jacob Rühlings hauß wohnet, Mehr Aprilis Prosier der Meßerschmidt baß herauff vnd Hans Jacob Spieß, d. hutmacher, Zwischen nechstgemelten beden wohnend, die bitten vnd begehren alle Ihnen Zu gönnen, mit Ihren heusern von grund vff herauß Zufahren so weit als Spielman, Koleffel, Bock & vnd begert Thoman odino 3 bögen, hans Jacob Spieß 2 bögen, Aprilis Brosier ein bogen und ein thier Zumach. damit es Zu gleichheit Khome &
Daruff den Werckleüth beuohlen die schnuor Zu Ziehen Will unden beÿ der Marsteller Eck gar zu weit herauß khomen, das Bawh. vnd 3 nit eigentlich wissen, wa vnden der termin sein soll & derhalben beuohlen man soll dise Erkhandnuß vnd was hierin gehandelt eigentlich vffsuch.
sonderlich sagt d. Lonh. seie ein Prett vorhand. gewesen, dorauff die heuser wie sie von alrer her, obgerissen gewesen, vnd dabeÿ 3 vnderschiedliche schnuer gezeichnet so gezogen worden, welche schnuer ober Erkhandt, eßen nit – Soll man nachsuch.
(B) hab vffm Pfenningthurn gesucht vnd gefragt, fünde wol das d. Würth Im Bock, Carl Spielman, Jacob Koleffels Ihr alte heußer abmeß. lassen, Was Ihnen ober von Rhatt. XXI bewilligt Ist da nit Zufünd.
D. Horman hat nachgesucht, fündet Jacob Koleffels Im Prothocol 87 & 88 bericht das Ihm herauß Zukohmen bewilligt, nit der schnuor nach so Zog. word. sonder sowit als sein nachbur d. Spengler hauß gewesen, ob er aber weiter herauß gefahren wiss er nit, So wiß er auch von an Zognem brett nichts, mag In der Visier od. Kunst Cammer sein, da Zu hab H Mathis von gotth. die schlüsel, Ist In beÿsein H W. goteßheims auch gesucht, Aber nichts fund. worden.

(f° 188-v) Zinstag den ersten 9.bris – Thoman Ottino, Aprilis Prosier, Hans Jacob Spieß, Peter Laruß alle vier vnderhalb Kolleffels gaden, vnd oberhalb Marstallers gaden begeren Zubawen und herauß Zufahren, wie Anderer daruff Ist auch mercklich die schnuor gezogen, vnd mit h. Stettmr. Bocken und H Heinrich Obrecht Alt Amrs als Almend herren wissen vnd rhat einmal od. 2 geredet vnd vnderredet worden wie weit man vnden beÿ der Marstaller gaden herauß, ob man grad der schnuoren nach herauß, oder ob mans gegen des Marstallers hauß vßlauffen lassen will Letstlich verglichen vnd beschlossen, Man soll die schnuor vnden etwas vff 2 ou.3 schuh lassen hinein fallen vnd an des Marstallers obern eck so gantz steÿnen vnd noch ein new hauß Ist von demselben eck sechs schuh neundhalben Zoll herauß vffs Almend messen ein Pfal schlagen vnd die schnuor Ziehen Von Koleffels hauß (.so 9 schuh haussen.) biß an des Marstellers ober eck, daselbst 6 sch 9+ Zoll breit haussen bleiben Also das die schnuor 2 schuh iiij Zoll hinein füele, vnd diser schnuoren nachstellen sie Ihro schwellen legen, bögen schlagen, vnd von gantz stein vff fahren vnd bawen,
Doch soll Ihren Keiner* mit solchem baw fürfahren, sonder wan sie vß dem fundament dem bod. gleich seind, die Werckleüth dazufordern, die Ihnen die schwellen leg. helffen vnd maß vnd ordnung geben sollen, als dan auch ordentlich abmessen, was vnd wieuil Jeder vom Almend habe, damit man Innen einen Zinß daruff schlagen könne, vndt werde man sin haben wie Andere, Ist Ihnen anzeigt, Seindt Zufrid.

1603, Préposés au bâtiment (VII 1318
Le chapelier Jean Jacques Spiess demande l’autorisation d’avancer ses arcades comme ses voisins. Les préposés déclarent le 20 octobre que leurs prédécesseurs ont déjà accordé l’autorisation mais que le pétitionnaire demande en outre de percer des soupiraux et de poser un auvent sur les deux arcades (16 pieds de long, saillie de trois pieds ½). Le cens sera fixé après avoir vérifié quel est celui des voisins. Le cens de 2 livres 16 sols est porté du folio 230 du registre D au folio 161 du registre C.

(f° 138-v) Sambstag 10. Sept. 1603. – Hans Jacob Spieß d. hutmach. und beÿ d. Alt. Metzigk were willens mit seinen bög. herauß vffs Allmend gleich seine Nachbauren Zu fahren, da fragt er ob man vff dem Augenschein Wuoß* khomen, od. ob man Ihm wie den Anderen erlauben will, damit abdretten, Ist vff ein Augenschein Ingesteltt.

(f° 159) Sonstag 20.ten Octobris 1603. – Hans Jacob Spieß der hutmacher gegen der Mörin über, der Ist willens mit seiner behausung herauß Zu fahren wie bede seine nachburen Zu bed. seiten vnd wie hievor von Unseren H Alten denselb. erlaubt word. Allein bittet er noch weiter Ihme Zugönnen 2 stehende Kellerfenster vnder der schwellen hindurch vffs Allmendt Zu brechen, Nemlich Jedes 2 sch Inn braite, vnd einen schuh herauß. Mehr bittet er an solche seine 2 bogen die er da noch wöll, auch Zugönnen ein wetterdächlin vornen an Zu hang. wie die Anderen alle haben, In lenge 16 schuh und vierthalb schuh herauß, damit obdretten. Erkhandt, vnd Ist Ihme In sein begeren Willfahrt, doch soll er dauon Zinß geben In altermassen wie die Andern auch, vnd ist solch Almend so er In Zeücht 16 sch lang vberhaupt oben geg. dem vischmark 9 ß wenig 4 Zoll vnd gegen der schindbruck 9 sch vnd 4 Zoll brait. Soll man nachsehen, wie die Anderen gehalten worden. NB besehe d. Allmendbuch, Was Almend da, ob es nit wieder hinein wie Koleffels
[in margine :] Vns Zinß 2 h 16 ß, D fo 230, C fo. 161.

1613, Préposés au bâtiment (VII 1328)
Propriétaire de la maison de Jean Jacques Spiess, l’armurier Paul Hellwick (Hellbeck) demande l’autorisation de remplacer l’ancien auvent par un nouveau. L’objet a 16 pieds de long et une saillie de 4 pieds, c’est-à-dire un pied de plus que celui de Kollœffel. Il est autorisé à couvrir l’auvent de tuiles en suivant l’alignement Kollœffel mais pourra le prolonger par des planches comme Kollœffel.

(f° 131) Montag den 23. Augusti. – Paulus Hellbeck waffenschmidt In Hans Jacob Spieß. hauß gegen der Mörin Zunfft vber begehrt ein Alt Wetterdächle, wider new Zumachen, Ist In lenge xvj schuh und iiij schuh herauß, also mehr als ein schuh weiter herauß wed. h. Kollöffels. Erk. Ist sein begeren Zugelaßen, das ers von Ziegelen so weÿt herauß mach. möge, als herrn Kollöffels vnd nit weiter, Aber vornen daran mag er ein dÿlen hengen wie H. Kollöffel.

1624, Préposés au bâtiment (VII 1339)
Le coutelier Paul Helwig dont la maison se trouve en aval de celle au Bouc est autorisé à réparer son auvent (15 pieds de long 6 de large). Il est tenu de payer les frais d’inspection.

(f° 232-v) Dienstags den XII. Octob. 1624. augenschein eingenommen – Entlich Beÿ Paul Hellwigß des Meßerschmidt behausung vnden am Bock. der Begert ihme ein Bawfälliger wetterthächlein so 15 schuh lang 6 breith widerumb Verbeßern Zu laß. Erkhanth Bewilligt, Soll 16 ß für d. Augenschein, soluit sequent. die, intellecta sententia.

1767, Préposés au bâtiment (VII 1412)
Les préposés réduisent le loyer annuel de Jean Michel Barthel qui supprime deux soupiraux

(f° 70) Dienstags den 24. Martÿ 1767 – Johann Michel Barthel
Johann Michel Barthel der frippier berichtet er bezahle laut Stzb: fol: 489. von einem wetterdach und zweÿen Kellerfenstern an seinem auff dem untern fischmarckt liegenden hauß jährl. 2 lb. 16 ß. d. ane bodenzinß, weilen er aber die zweÿ Kellerfenster hinweg zu machen vorhabens ist, als bittet er umb billige diminution gemeldten Zinnßes. Erkannt seÿen ihm 4 ß d. daran nachzulaßen.

Jean Michel Barthel – Le frippier Jean Michel Barthel relate qu’il paie chaque année d’après le folio 489 du Livre des Communaux 2 livres 16 sols de rente foncière pour un auvent et deux soupiraux à sa maison en bas du Marché aux poissons. Comme il a l’intention de supprimer les deux soupiraux, il demande une réduction de la rente foncière – Décision, il paiera 4 sols de moins.

Description de la maison

  • 1720 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, cuisines, vestibules, deux comptoirs (bureaux) à cheminée à la française, une cave sous solives, le tout estimé avec le sol, appartenances et dépendances à la somme de 2800 florins
  • 1737 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée une cave sous solives, une boutique, un étroit vestibule, au premier étage un poêle, vestibule, cuisine à l’arrière, au deuxième étage un poêle, un vestibule, une chambre et petite cuisine, au troisième étage trois chambres, greniers dallés, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 2500 florins
  • 1748 (billet d’estimation traduit) La maison comprend à main gauche en entrant une boutique, à l’arrière un comptoir et un petit vestibule, au premier étage un poêle, cuisine et vestibule, au deuxième étage un poêle, une petite chambre et vestibule, au troisième étage un petit poêle, petite chambre, petite cuisine et vestibule, au quatrième étage trois petites chambres, le comble qui comprend deux greniers dallés est couvert de tuiles plates, le pignon est en bois de chaque côté, la cave est solivée, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 3000 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue du vieux marché aux Poissons

nouveau N° / ancien N° : 43 / 85
Müller
Rez de chaussée et 4 étages bons en pierre de taille

(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 33 case 2

Duvernoy, Georges Louis, rue Ste Elisabeth N° 27
Schaaff Frédéric Charles jardinier fleuriste à Strasbourg

O 126, maison, sol, vieux marché aux poissons 85
Contenance : 0,53
Revenu total : 288,27 (288 et 0,27)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 12 / 10
fenêtres du 3° et au-dessus : 6 / 5

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 304 case 1

Schaaff Frédéric Charles jardinier fleuriste rue du vieux marché aux poissons, Rayé 1859
1859 Pihan, Constant à Paris
1860 Denni, Charles Chrétien, Surveillant des Tabacs. 1864
1864 Lévy Robert à Duttlenheim
1902 Levy Albert Kaufmann in Paris und Ehefrau Delphine geb. Helfft in Gütergemeinschaft

O 126, maison, sol, Rue du vieux marché aux poissons 14
Contenance : 0,53
Revenu total : 288,27 (288 et 0,27)
Folio de provenance : (33)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 12 / 10
fenêtres du 3° et au-dessus : 6 / 5

Cadastre allemand, registre 20 p. 232 case 6

Parcelle, section 19, n° 127 – autrefois O 126
Canton : Alter Fischmarkt Hs N° 14
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 0,53
Revenu : 2100 – 2800
Remarques

(Propriétaire jusqu’à l’exercice), compte 765
Levy Robert u. Ehefrau
1909 Levÿ Michael u. Ehefr.
1932 Lang Raphael commis négociant et son épouse
(2556)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VI, Rue 164 Marché aux Poissons, p. 318

85
Pr. Müller, David, frippier – tailleurs
lo. Imbs, François Charles, Comis

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Alter Fischmarkt (Seite 40)

(Haus Nr.) 14
Römer, Delikatess.-Hdlg. 01
Urban, Tagner. 2
Lang, Handelsmann. E 3
Bur, Handelsmann. 4
Pfleger, Wwe. 4
Wimmer, Metzger. 5

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 709 W 249)

14, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons (dossier I, 1884-1979)

Le propriétaire Levy charge en 1884 les entrepreneurs J. et E. Klein d’aménager des devantures au rez-de-chaussée. Le sieur Lang fait aménager en 1895 une devanture par la Société strasbourgeoise de constructions. La trappe devant le bâtiment est protégée par une rampe en fer en 1895.
Le bâtiment est endommagé lors des bombardements aérients du 11 août 1944. Le rapport de visite du 21 septembre 1959 établit que les planchers sont fortement penchés vers le pignon nord-ouest mais les témoins posés quelques mois plus tôt n’ont pas cédé. René Baer fait aménager une salle de bain au premier et au quatrième étage en 1967. Denise Haas fait remplacer la devanture en bois par un cadre en acier inoxydable en 1973. Suite à un rapport de visite, le maire demande en 1974 au propriétaire du n° 16 de vérifier que le pignon latéral très incliné est stable.

Commerces – 1886 vêtements Siegel – 1913, bureau de placement de Cécile Meyer – 1914, modiste Marguerite Becker – 1924, confection Gaston Gœtschel
Débit de tabac Arnaut Kampe (1906), Gustave Oberlé (1912-1917), Marcel Wiegand (1921), Marcel Reiner (1942, 1948, Au Tabac frais), André Marcel puis (1971) Denise Haas (magasin La Tabatière puis Pip Cig, Tabacs Journaux)
1942 – Le débitant de tabac Reiner1946 – Le débitant de tabac Marcel Reiner1948 –

Sommaire
  • 1884 – Les entrepreneurs J. et E. Klein (9, rue Fritz) sont autorisés au nom du propriétaire Levy à aménager des devantures au rez-de-chaussée – Travaux terminés, septembre 1884 (remarque, il manque la demande)
  • 1884 – Le directeur de l’usine à gaz demande que le plombier Bedicam soit autorisé à faire au nom de la locataire Siegel des prises pour cinq becs – Autorisation
  • 1886 – Le maire notifie le rentier Ulric Levy de faire ravaler la façade – L’entrepreneur Klein fait les travaux, terminés en septembre 1886.
  • 1886 – Courrier du commissaire de police. La demoiselle Siegel demande l’autorisation de suspendre des vêtements en guise d’enseigne – Droits à régler
  • 1895 – Courrier du commissaire de police. Le sieur Lang demande l’autorisation d’aménager une devanture – La Société strasbourgeoise de constructions (Strassburger Baugesellschaft) y est autorisée – Travaux terminés, octobre 1895. – Dessin – Droits payés pour percer deux ouvertures et poser une fermeture.
  • 1895 – Le maire notifie le principal locataire Lang de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant une trappe. Le locataire rapporte que l’entrepreneur Widmann estime qu’il n’est pas possible de modifier la porte de cave et demande conseil à la Police du Bâtiment qui suggère de poser une rampe en fer de chaque côté de la porte en conservant la trappe. – Travaux terminés
  • 1897 – Le maire notifie Robert Levy demeurant à Paris de faire ravaler la façade – Ernest Lang demande au nom de Salomon Lang de reporter les travaux comme son bail se termine l’année suivante. – Le maire accorde un an de délai – Travaux terminés, juillet 1898.
    1899 – Le maire notifie le sieur Lang de faire ravaler la façade – Travaux terminés, octobre 1899
  • 1900 – Rapport sur un feu de cheminée – La Police du Bâtiment constate que l’incendie n’a pas causé de dégâts
  • 1907 – Courrier du commissaire de police. E Lang se plaint de recevoir des lettres destinées à son père S. Lang concernant une inscription au troisième étage
  • 1905 – J. Wœlfel demande l’autorisation de poser une lampe à gaz et une enseigne plate – Autorisation – Dossier classé
  • 1906 – La Police du Bâtiment constate que le débitant de tabac Arnaut Kampe a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire – Demande (Arnold Kampe, Cigarren-Importeur, Hamburg, Kaiser Wilhelmstrasse 42) – La Police du Bâtiment fait remarquer que l’enseigne se trouve à 2,20 mètres du sol au lieu des trois mètres réglementaires mais que le pétitionnaire pourra la conserver s’il la décroche chaque jour et que sa hauteur est portée à 2,50 mètres – Dossier classé
    1912 – Le nouveau débiteur est Gustave Oberlé
    1917 – Gustave Oberlé retire son enseigne
  • 1910 – Rapport sur un feu de cheminée dans la maison Lang 14, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons – Le maire demande à la veuve A. Lang de modifier la cheminée pour recevoir le tuyau provenant du fourneau de cuisine et de faire faire une ouverture de ramonage – Travaux terminés, mai 1910.
  • 1910 – Le peintre Dieuloué Grimm (Gottlob Grimm, 10, grande rue des Dentelles) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Autorisation – Dossier classé, octobre 1910.
  • 1907 – Le maire notifie R. Levy demeurant à Paris de faire ravaler la façade – Salomon Lang demande un délai au nom de Robert Levy – Le maire accorde par deux fois un an de délai – La veuve Salomon Levy qui gère l’immeuble déclare en 1909 que le nouveau propriétaire est Michel Levy et demande un nouveau délai qu’accorde le maire
  • 1913 – Cécile Meyer demande l’autorisation de poser une enseigne plate pour son bureau de placement. – La Police du Bâtiment n’a rien à objecter à l’enseigne déjà posée – Autorisation – Droit à régler, un mark
  • 1914 – La modiste Marguerite Becker demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire avec la permission du voisin Frédéric Œhl puisqu’elle se trouve à moins de 60 centimètres de sa propriété – Autorisation – Carte de Marguerite Becker qui informe sa clientèle qu’elle transfère son magasin du 5, place du Corbeau au premier étage du 14, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons
  • 1921 – Le débitant de tabac Marcel Wiegand demande l’autorisation de reprendre les enseignes – Autorisation de poser une enseigne lumineuse
  • 1924 (octobre) – Le mercier Gaston Gœtschel demande l’autorisation de poser un drapeau publicitaire et une enseigne plate – Autorisation de poser deux enseignes, octobre 1924 – L’enseigne est posée – Autre autorisation pour une enseigne, décembre 1924. Croquis de l’enseigne plate, libellé Gaston
    1924 (septembre) – Le même demande l’autorisation de poser une vitrine (profondeur 16 centimètres, longueur 40 centimètres, hauteur 150 centimètres) – Autorisation
    1926 – La Police du Bâtiment constate que Gaston Gœtschel (magasin de confection) a posé une enseigne perpendiculaire au deuxième étage – Demande – Autorisation, septembre 1926
    1926 (novembre) – Le même demande l’autorisation de poser un drapeau publicitaire pendant cinq semaines – Accord. Dossier classé
    1927 (janvier) – Même demande – Accord. Dossier classé
    1928 (janvier) – Même demande – Accord. Dossier classé
    1933 (janvier) – Même demande pendant trois semaines – Accord. Dossier classé
    1935 (janvier puis février) – Même demande – Accord. Dossier classé
    1936 – L’enseigne lumineuse est supprimée
  • 1925 – Locataire du magasin, Gaston Gœtschel se plaint que la cheminée est en mauvais état (propriétaire, Raphaël Levy) – La Police du Bâtiment établit que le plaigant est incommodé par des fumées
  • 1942 – Locataire du deuxième étage Fritz Keuth, membre du Parti national-socialiste des travailleurs allemands (N.S.D.A.P) se plaint des cabinets d’aisance alors qu’il est malade. – La Police du Bâtiment constate que le plancher d’une chambre est en mauvais état. Elle demande au mandataire général des biens appartenant à des ennemis de l’empire et du peuple (Generalbevollmächtigte für das volks- und reichsfeindliche Vermögen) de faire les travaux nécessaires. – Le dossier est classé comme il n’y a plus de plainte
  • 1942 – Le débitant de tabac Reiner demande l’autorisation de faire faire une enseigne lumineuse par P. Klein de Francfort-sur-le-Main – Croquis (Tabak – Reiner’s Zigarrenhaus) – Autorisation – L’enseigne est posée, janvier 1943
  • 1946 – Le débitant de tabac Marcel Reiner demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – La Police du Bâtiment note qu’il s’agit de l’enseigne d’avant guerre
  • 1938 – Ernest Friderichs, propriétaire de la maison voisine n° 16, se plaint des tuyaux d’écoulement du n° 14 – La Police du Bâtiment constate que la conduite d’évacuation d’un évier au deuxième étage est bouchée
  • 1945 – Le bâtiment est endommagé lors des bombardements aériens du 11 août 1944. – Certificat de sinistré accordé à Marie Bobrowski dont le logement est endommagé
    1948 – La repasseuse Marie Bobrowski-Schuler demande de constater que la pluie traverse son plafond (propriétaire, Bær demeurant 39 rue du Lazaret) – La visite montre qu’il s’agit de dommages de guerre
    1951 – Nouvelle plainte de la même, pour mauvais entretien de la maison – La Police du Bâtiment estime que la plainte n’est pas fondée
  • 1948 – Marcel Reiner (Au Tabac frais) demande l’autorisation de remplacer son enseigne – Autorisation de poser une enseigne perpendiculaire, taxe double parce qu’elle se trouve à moins de 3,50 mètres du sol.
  • 1959 – Rapport de visite, 21 septembre 1959. La maison en question construite en bordure de la rue, comporte un rez de chaussée, 4 étages et comble non habitable. Tous les solivages d’étage sont en bois avec revêtement. Les murs extérieurs sont en briques ainsi que les murs de cave. Tous les planchers sont fortement penchés vers le pignon nord-ouest, présentant une déclivité de 5 à 10 centimètres. L’entrée et la cage d’escalier sont aménagées du côté du pignon sud-est qui présente quelques fissures. Le propriétaire prétend que ces lézardes se sont produites après que le voisin M. Issler n° 12 a fait procéder l’année dernière à des travaux de transformation au rez-de-chaussée de cet immeuble. Depuis le mois d’avril 1959 et même depuis l’année passée des témoins en verre posés dans le plâtre ont été placés à différents étages au droit de ce pignon. Aucun de ces témoins n’a cédé depuis. En son état actuel cet immeuble ne présente pas de danger d’effondrement.
    Le représentant René Baer, demeurant 85, boulevard d’Anvers, déclare avoir suggéré que les affaissements seraient dus à la démolition du bâtiment Montmartre.
  • 1967 (octobre) – René Baer demande l’autorisation d’aménager une salle de bain au quatrième étage sous la direction de Gérard Fœsser (architecture d’intérieur, décorateur d’appartements) – Demande de permis de construire (section 19 n° 127) – Arrêté portant permis de construire, 22 décembre 1967
    1967 (novembre) – Autre demande pour une salle de bain au premier étage – Dessins – Arrêté portant permis de construire, 5 mars 1968 – Rapport après travaux, mars 1968 – Déclaration d’achèvement des travaux, août 1968. – Certificat de conformité, janvier 1969
  • 1971 – Mme D. Haas (tabacs, souvenirs) demande l’autorisation de poser un store en toile orange – Dessin du store à bras invisibles – L’architecte des Bâtiments de France répond que le store a été posé sans autorisation préalable. – Le maire demande en septembre 1971 de retirer le store qui a reçu l’avis défavorable de l’architecte des Bâtiments de France
    1971 (octobre) – Le store toujours en place est inscrit au fichier. Dossier classé.
    1971 (décembre) – Les droits d’enseigne d’André Marcel passent au nom de Mme Haas
  • 1972 – Denise Haas (magasin La Tabatière) demande l’autorisation de transformer la façade sous la direction du décorateur Picaud (34, rue des Juifs) – Dessin, photographies – Le propriétaire René Baer donne son accord – Description des travaux (la devanture en bois est remplacée par un cadre en acier inoxydable – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable, l’aménagement doit tenir compte que le bâtiment XVIII° siècle se trouve dans un site protégé. – Arrêté portant refus de permis de construire, février 1973
    1973 (mars) – Nouvelle demande – Dessin – Crochet dans le mur pour l’éclairage public – Le maire émet un avis défavorable après avoir consulté la Commission municipale pour la protection des sites – L’architecte des Bâtiments de France fait remarquer qu’il avait donné son accord verbal au nouveau projet – La conférence du permis de construire adopte l’avis de l’architecte des Bâtiments de France – L’ingénieur des Ponts-et-chaussées donne son accord – L’architecte des Bâtiments de France émt un avis favorable (30 mai 1973, enseigne en lettres métalliques, store à larges rayures anthracite et blanches) – Extrait du procès-verbal de la Commission municipale pour la protection des sites (24 mai) – Arrêté portant permis de construire, 19 juin 1973 (autorisation de transformer la façade au rez-de-chaussée) – Travaux terminés, août 1973.
  • 1972 (décembre) – Demande de poser une enseigne La Tabatière
    1973 (mai) – Demande de poser une enseigne Pip Cig, Tabacs Journaux, carotte de tabac- Dessin (devanture et enseigne) – Autorisation délivrée à Denise Haas, 26 juin 1973 – Enseignes posées, janvier 1974
    1972 (décembre) – Le décorateur Michel Picaud demande l’autorisation de poser un store – Dessin – Autorisation délivrée à Denise Haas, débit de tabac Pip-Cig, 26 juin 1973 – Le store est posé, juillet 1973
    1973 (juillet) – Demande de poser des affiches publicitaires sur le trottoir
  • 1974 – Rapport de visite à la demande du propriétaire Baer. Le propriétaire du n° 16 devra vérifier que le pignon latéral très incliné est stable. – Le maire adresse un courrier au gérant du n° 16. La société André Schott et compagnie répond que lors des rénovations en 1969 l’architecte Haudenschild n’a pas fait de réserves sur la stabilité, elle est cependant disposée à démolir le bâtiment. – La Police du Bâtiment constate que les propriétaires respectifs rejettent sur l’autre la responsabilité des faits, elle estime cependant que le crépi du n° 16 obstrue le chenal d’écoulement du n° 14. – Le maire adresse un nouveau courrier au gérant du n° 16.
    Rapport sur les fissures d’après l’expertise du 8 juin 1970, fait le 11 septembre 1974
    1976 – Le propriétaire René Baer signale au maire que le pignon de son voisin (n° 16) continue de pencher. – La Police du Bâtiment estime que la situation n’est pas très différente de celle constatée en 1974. Elle écrit au propriétaire qu’elle ne peut se mêler de querelles de voisinage.
  • 1978 – La société Stores Hagenstein S.A. (144, route de la Wantzenau à la Robertsau) demande au nom du débitant de tabac Haas l’autorisation de poser une nouvelle toile à son store – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable à la teinte choisie puis un avis favorable aux rayures abeille et marron – Accord du maire, 17 juillet 1978
  • 1979 – Le cabinet d’expertise Cellard-Schmitt demande au maire si le store et l’enseigne du magasin Le Fumeur sont soumis à autorisation

Autres dossiers
709 W 250, volume 2 (1987-1990)
1198 W 752, modification de devanture (refus, 1997)
1601 W 910, changement des menuiseries (refus, 2003-2004)
1687 W 1399, chute de crépi (2011)


Relevé d’actes

La maison est inscrite dans le Livre des communaux (1587) au nom du drapier Jean Conrad Fischer

Originaire de Leipheim près d’Ulm en Souabe, Jean Conrad Fischer épouse en 1584 Marie Schurer, fille de tanneur
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 2, n° 15)
1584. Dom. Invocavit. Hans Conrad Fischer von Leibheim vnd Maria Schurerin Matthiß Schurer des Rottgerbers tochter, eingesegnet 17. Martÿ (i 3)

Le baptême des deux enfants mentionne le métier de drapier (Tuchmann)
Baptême, Saint-Thomas (luth. f° 47-v, n° 319) 1586. 9. Martÿ. Hanß Conrad Fischer, der tuchman, Maria (infans) Margreth (i 53)
Baptême, Saint-Thomas (luth. f° 116-v, n° 843) 1589. 4. Decemb. Hanß Conrad Fischer, der tuchman, Maria (infans) Hans Conrad (i 126)

Le marchand Jean Conrad Fischer devient bourgeois par sa femme un mois et demi après son mariage.
1584, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 530
Hans Conratt Vischer Vonn Lipheim beÿ Ulm der Handelsmann hatt daß burgrechtt empfangenn vonn maria scheurerin mattis scheurerß deß Rochtt Gerbers dochtter Seiner hausfrauwenn vnnd will Zuo denen Schneiderenn dienenn Actum denn 30.t apprill 84.

Mentions de Jean Conrad Fischer dans les registres du Magistrat. Il sollicite les postes de contrôleur du drap et de courtier
1585 Conseillers et XXI (1 R 61) Hans Conrad Vischer um Thuchstreicher dienst. 75.
1591 Conseillers et XXI (1 R 68) Hans Conrad Vischer vmb Thuchstreicher dienst. 275. vmb Mackler dienst. 408.
1592 XV (2 R 21) Hans Conrad Vischer. 113. [Geldt vffnehmen]
1593 Conseillers et XXI (1 R 72) Hans Conrad Vischer contra Jacob von Molsheims Erben. 416. 427. [pt° schulden], Thoman Kessler contra Conrad Vischeren. 348.
1594 Conseillers et XXI (1 R 73) Nathan Jud zu Hammelburg contra Conrad Fischer. 279. 282. [pt° schulden]
1594 XV (2 R 23) Hans Conrad Vischer. 82. [Jud zu Hammelburg]
1595 XV (2 R 24) Hans Conrad Vischer. 111. [wegen Zehrcosten]

La maison appartient ensuite au chapelier Jean Jacques Spiess qui épouse en 1587 Anne, fille du chapelier Alexandre Ketter de Barr

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 366 n° 15)
1587. Ostern Hans Jacob Spiess der Huttmacher vnd Anna Alexander Ketters des huttmachers von Barr hinterlassene tochter, Eingesegnet Zinstag 25. Aprilis (i 191)

Jean Jacques Spiess rembourse en 1598 un capital assis sur sa maison face au poêle de la Mauresse

1598 (xxviij tag Septembris), Chancellerie, vol. 315 (Registranda Meyger) f° 236-v
(Inchoat. in proth. fol. 196.) Erschienen Hannß Pintele der Goldtschmidt Burger Zu Straßburg
Hatt bekhandt vnnd Inn gegenwertigkeit Hannß Jacob Spießen Huttmachers, Burgers Zu Straßburg offentlich verÿehen, das Jetzgemelter Hanß Jacob Spieß, mit 20 pfund pfenning St. Hauptgutts, die auch Er Hanß Pintele harumb Empfang. & Abgelößt hette, Ein Pfund Pfenning gelts, das Er Hanß Jacob Spieß bitzher Alle Jahr vff Sant Martins tag Zu verzinsen schuldig gewesen,
von, vnd abe, hauß vnd Hoffestatt, alhie Inn der Statt Straßburg hinder der Altten Metzig, gegen der Zunfft stuben Zur Mörin genant hinüber, nebent Aprill Brosier dem Meßerschmÿtt ein, vnd Andersit Jacob Rÿchting dem Schuhmacher geleg.

Le chapelier Jean Jacques Spiess hypothèque la maison au profit du marchand Martin Renaud (Reinold)

1601 (xxiiij tag Martÿ), Chancellerie, vol. 335 (Registranda Meyger) f° 108-v
(Inchoat. in Proth. fol: 150.) Erschienen hannß Jacob Spieß d. huttmacher burger Zu Straßburg
haben bekhandt vndt Inn gegenwertigkheit herr Martin Rheinoldt handelßmans burgers Zu Straßburg – schuldig sige 200 guldin
Zum vnderpfand Hauß Vnnd hoffestatt, geleg. Inn der Statt Straßburg, beÿm fischmarck geg. d. Mörin Zunnftstuben vber geleg. einsit Nebent April Brosio dem schwerdtfeger, Andersit Thoman Odino dem handelßman hinden Vff den Vlmergraben stoßend. Dauon gond & Acht guldin gelts Ablösig mit 200 guldin Martin haasen des Khauffhauß Knechts selig. Erben, Item v guldin gelts Lösig mit 100 guld. wÿland H Sebastian Schimpfen selig. Erb. Mehr ij lb d gelts, wid. khöuffig mit xL lb d em Armen weÿsen Khind. Item j lb x ß d stond In hauptgutt xxx lb dem Closter Zu den Rewerin, vnnd iij guldin gelts Lösig mit L guldin werung einer Frauwen Zu Hagenouw Sunst ledig vnd eig.

Nouvelle hypothèque entre les mêmes. En marge, quittance donnée en 1610 à Paul Helwig

1606 (xv Augusti), Chancellerie, vol. 367 (Registranda Kügler) f° 220
(Inchoat. fo: 272.) Erschienen herr hanns Jacob Spieß handelßmann
hatt in gegensein Hans Martin Reÿnolts Gewerbßmans – schuldig sige 300 gudlin zu 15 batzen
dafür Vnderpfand sein soll huß v hoffestatt mit all and. Ihren gebeu geleg. Inn der S S Vnden am vischmarck hinder der alt Metzig einsyt Thomas Ottino andersyt Aprilis Proser stoßend hind. vff den Vlmer graben, Davon gnd 8 guldin gelts loßig mit 200 guldin Straßburger herrn Marco Floro, Mehr 5 guldin widerkheüffig mit 100 guldin Straßburger herrn Sebastian Schimpffer selig erben, Item ij lb gelts den Armen weÿß Kindern ,Wÿther j lb x ß der Closter Fr. Zu den Reuern, So dann 5 guldin vngeuorlich Allmend gelt der S S sunst eÿgen
[in margine :] Erschienen herr Martin Reÿnolt hatt Inn gegensein Pauli Hellwig dem Jetzmals hie Inn geschribne verunderpfändte Behausung zustendig (…)den xxiiij tag Aprilis 1610

Le marchand Jean Jacques Spiess hypothèque la maison au profit du docteur en droit Philippe Geiger

1607 (xviij Januarÿ), Chancellerie, vol. 373 (Registranda Kügler) f° 14-v
(Inchoat. fo: 16.) Erschienen herr hanns Jacob Spieß handelßman
hatt in gegensein der Ehrenvest hochgelerten herrn Philip Gygern der Rechten doctor – schuldig seÿen 105 pfund pfenning SW
dafür Vnderpfand huß hoffestatt m. all Ire gebeu geleg. Inn der S S vnden am Vischmarck bey der alten Metzigk ein seyt Aprilis Persinger Messerschmid anderseyt Thoman Ottino stoßend hind vff den Vlmer graben Dauon gnd Zuvor Acht guld. gelt loßig mit ij C herrn Martin haßen Khauffhuß Knecht selig. erben, Mehr fünff guldin gelt SW herrn Sebastian Schimpff selig. erben, Weÿth. ij lb d gelts den Armen weyß Kinder, Mehr j lb x ß dem Closter Fr. Zu den Rewern, So dann vonn dem Almend blatz ij lb x ß vnser g herren der SS vnd dann viij lb x ß glts losig mit j C L lb d Martin Reÿbels Buchaltern Inn herrn Bydo gd.
[in margine :] Erschienen Geörg Basilius Geÿger Innammen h. doctor Philips Geÿgers seines Vatters bekhant In gegensein hannß Jacob Spiessen des Schuldbekhenners (…) Actum den 4. tag Julÿ anno 608.

Le marchand Jean Jacques Spiess hypothèque la maison au profit de Pierre Fels et frères de Saint-Gall

1608 (vt spâ [xiiij Januarÿ]), Chancellerie, vol. 377 (Registranda Kügler) f° 11
(Inchoat. fo: 8.) Erschienen Herr Hanß Jacob Spieß Handelßmann burg. alhie
hatt in gegensein Hannß Mautzen Vonn Costantz dißer Zeÿt dieners herrn Peter Felßen vnd seiner gebrüdern, Vonn Sannt Gallen – Schuldig sige 184 guldin xxi Creützer für allerhand wahren Ime vnd Johannis Bapt. 1607. verkaufft
dafür Vnderpfand sein soll huß hoffestatt mit d. gebeüwen gelegen Inn d. St. St. vff dem Vischmarck einseÿt neben Aprilis Brosier seligen erben and.seÿt h. Thoman Ottino stosst hinden Vff den Ulmer graben, dauon gendt Jährlich Acht guldin gelts loßig mit 200 guldin Mehr fünff guldin gelts loßig mit 100 guldin Straßburger weÿland herrn Sebastian Schimpffen tuchhändler selig erben, Item Zweÿ pfund pfenning glts losig mit (-) den Armen Wayssen kindern, Item j lb x ß wider kheuffig mit xxx lb d dem Closter Fr. Zu den Reuwern, Item 50 guld gelts abloßig mit 300 guld. zu xv batz. H Martin Reynolten, wyther 5 pfund pfenning herrn Philip Gygern des Ach davon (-) vnd dann 2 pfund pfenning gelts Almend Zins der S S

Jean Jacques Spiess et sa femme sollicitent en 1617 le pardon auprès des Conseillers et des Vingt-et-Un après avoir été bannis. Il souhaite rester à Strasbourg au moins jusqu’à ce qu’il se soit relevé de sa maladie. Le consul est d’avis de ne pas revenir sur la sentence. L’assemblée confirme que les pétitionnaires doivent quitter la ville
1617, Conseillers et XXI (1 R 98)
(f° 254-v) Montag den 1. Septemb. – Hans Jacob Spies vnd sein fraw vmb begnadigung. 254.
Hans Jacob Spiessen haußfr. vbergibt den desselben weg. per Tromern ein supplôn bitt umb milderungk gestrig. ertheilten bescheÿds, crafft deren er vnd sie die Statt raumen sollen, beclagt sich d. er ein armer krancker Mann bitt underthenigk vnd vmb Gottes willen Ihme die Barmhertzigkeÿt Zu erweisen, d. er die übrige Zeit seines lebens alhier zu pringen moege, od. da das nicht sein Koenne, Ihn so lang alhie Zu laßen biß er wid. Zu seiner gesundheiÿdt komme, der H. Ammt. bericht was es dar lauth, vnd d. ein Ehrsamer Rath erkandt, d. sie vortziehen sollen.
Erkanth, Pleibt beÿ eines Ers. Raths erkantnus vnnd solle man Ihr sag. sie sollen beede dem bescheÿdt Statt thun, oder man werde sie In hafft Ziehen und Zue Stadt hienauß führen laßen. H. Müge, H. Hammerer

Le marchand associé Jean Jacques Spiess et sa femme Anne Gerlinger vendent la maison au fourbisseur Paul Hellwig et à sa femme Dorothée Schwanfelder

1610 (Ersten Februarÿ), Chancellerie, vol. 388 (Registranda Kügler) f° 56-v
Erschienen h. Hans Jacob Spieß handelgemein V Frauw Anna Gerlingerin sein eheliche hußfr. verkauffen
paulo hellwig Schwertfegern vnd Dorotheen Schwannfelderin seiner Ehegemehl
huß V hoffstatt mit all. Iren gebeu geleg. Inn der SS Vnden am Vischmarck d es newe* die alt Metzigk geßl. gegen der Zunfftstuben Zur herren Mörin einsyt neben Aprill presers Schwerdrfegers selig. erben, andersyt Thoman Ottino stoßt hind. vff den olmer graben, davon gnd xxx ß d gels Vff S Matys tag loßig mit xxx lb d dem Closter Frauwen Zu der Reweren, Mehr ij lb d gls vff der heÿligen Creutz erhöhung tag d Arm. weÿßen Kinder hiehero Inn hauptgutt gerech, für 40 pfund pfenning sie seye ewig fürbietig Ehrschetzigt in gold oder Müntz abzulößen also haben die Kheuffer angenommen, Item ij lb xij ß vij d vff S Georgen tag lößig mit 52 pfund 10 schilling pfenning herr Sebastian Simpffle xxj selig erben, Item 8 guldin gls Straßburg vff Sannt hermans tag abloßig mit 200 guld derselb. werung wÿland Martin haaßen Khauffhauß knecht selig erb. Item ij lb xvj ß Allmend Zinß vff Martin d. S S empft ein Jeder Zinßmeyster, So d. Wyther verhafftet für 300 guld. zu xv batzen h Martin Regel vnd Marie Verkhündung nechstkhfftig Zubezalen Sunst für freÿ ledig vnd eÿgen, der Khauff vber solche beschwerd. für 650 pfund pfenning
Hiebeÿ geweß. Jacob Schwanfelder v Jost Schwanfelder beÿd Scheÿdenmacher der Kheuffer schwager vnd brud.

Originaire de Glashütte en Misnie, Paul Hellwick épouse en 1606 Dorothée, fille du fourbisseur Josse Schwanfelder
Mariage, cathédrale (luth. p. 168)
1606. Dominica septuagesima den 16. Februarÿ. Paulus Helwick der schwerdt feger von der glaßhuten aus Misn(ien) und Dorothea Jost schwanfelders des scheiden machers tochter (i 88)

Paul Hellwick devient bourgeois par sa femme quatre mois après son mariage
1606, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 871
Paulus Hellwigkh der Schwerdtfeger Vonn Glaßhüet Inn Meichsen, Empfahet d. B: Vonn seiner haußfrauwen Dorothea Jost Schwanfelders des scheidemachers dochter Will Zu den schmidten dienen Actum 5 Junÿ Anno & 606.

Paul Hellwick se remarie en 1626 avec Marthe, fille du conseiller Jacques Borst (sous le nom de Hellbeck par confusion, cf. Paulus Hellwick der schwerdtfeger alß eheuogt Martha Borstin, 1626, Chambre des Contrats, vol. 459 f° 252)
Mariage, cathédrale (luth. p. 72)
1618. Dominica 13. Trini: d. 30. Augusti. Paulus Hellbeck der schwertfeger vnd J. Martha H. Jacob Borsten alten grosen Rahts verwandten tochter, Eingesegnet montag d. 7. 7.bris (i 41)

Paul Hellwick loue au marchand Jean Goll deux arcades pendant les foires

1616 (ut spâ [den Andern Marty]), Chancellerie, vol. 423 (Registranda Kügler) f° 51
(Inchoat. fo: 54) Erschienen herr Augustus Goll handelßman hatt Inn nammen vnd vonn wegen herrn hannß Goll seinem bruder
in gegensein M. Paul Hellwegen Schwertfegers
das bemelte beÿde gebrüder Ime v seine erben Vier Jar lang die nechsten nach einander volgende allein beÿde Straßburger Sanct Johannis vnd Weÿhenachten Messen so lang dieselbe weren vonn bemetem m Pauli Hellweg Zwen Bogen vnder einer Behußung allein den yn v vßgang In seiner behußung vorbehalten Inn der S S Vnden am Vischmarck einsyt Thommen Ottnos anderseyt Heinrich Vogt schumacher seligen erben gelegen Entlehne So Khunfftig Johanns Meß anstehen für Jede Meß 25 guldin Zu xv batzen

Jean Jacques Spiess demeurant à Haguenau demande que lui soit payé le solde du prix de la maison. L’acquéreur a déposé la somme à la Tour aux deniers jusqu’à ce que le procès soit terminé, l’orphelinat demandant que lui soit remboursé le capital garanti sur la maison.
1618, Conseillers et XXI (1 R 99)
Johann Jacob Spies contra Philipp Lewbrandt u. Hans Conrad Fischern. 115. 256.
(f° 115) Sambstag den IX Maÿ – Johann Jacob Spies contra Philipp Lewbrandt u. Hans Conrad Fischern
Hagenawisch schben abgelesen, darin sie vermög beylag begeren d. Irem Pfründer Johann Jacob Spies vnd Philipp Lewbrand vnd H. C. Fischer möchte wegen eines hauses am Fischmarck beschendt wid. fahren, d. mit 5 Jar die sich beschlossen H Strohecker meldt d. vor dem Kl. Rhatt die rechthanhig. Erk. Man soll befehlen Zu befinden d. Ursachen der verweilung* fürbring. H. Meichsner, H. Strohecker

(f° 256) Sambstag den XIX Septemb. – Johann Jacob Spies contra Philipp Lewbrandt u. Hans Conrad Fischern
Hagenawisch schben abgehört darin die abermal vmb befürderung der Rechtfertigung Zwischen Jo: Jacob Spiessen ca. Hanß Conrad Fischern und dem Weysenhauß alhie ansuchen vnd betten die sach Zubefurdern.
Erk. Man soll auf such. vnd wid.bringen. H. Meichsner, H. Spies

1619 Conseillers et XXI (1 R 100)
Hans Jacob Spies contra Hans Conrad Fischer. 84.
Jacob Spies contra Philipp Foßlins wittib. 57.

1620, Conseillers et XXI (1 R 102)
Hans Jacob Spies contra Paul Helwig. 131. 245. 262.
(f° 131-v) Sambstag den III. Junÿ – Hagenawisch schrbn. abgehört, darin sie für Iren Pfründer Hans Jacob Spiessen C. Paul Helwig schrbn welcher ein summa gelts vom Kauffschilling einer behausung bey d. Morin Zunfft d. fegfeur genant. in der Muntz gelegt begern d. Er Helwig solches entschlage, In d. supplôn des Spiesen befund. sichs, d. solch hauß den weysen hauß Jerlich ij lb d Erbzinß gereicht auch d. hauß der Pfleg vor dem Kl. Rhatt wegen vnabgerichter Zinß Zuerkant worden, daher er Spieß mit d. Pfleg abgefund. u solche Erb gerechtigkeit an sich bracht, die will er auch behalten vnd d. hauß nit ledig sondern den Zinß Jährlich empfang. und der Erbs gerechtigkeit für sich behalten
Erk. Man soll den Pflegern des Weysenhauß d. schben Zustellen die werden wissen Zubericht. wie es mit der Erb gerechtigkeit beschaff. gewesen Zeugnis ane H. Voltz H Nessel

(f° 245) Montag den XI Septembris – Hans Jacob Spies contra Paul Helwig.
Hagenawisch schrbn. abgelesen darin sie abermal für Hanß Jacob Spießen, wid. Paul Helwigken an Zuhaben d. er Ime Spiesen d. in d. Müntz hind.legte gelts entschlag. v. fol. 131. g. Erk. Man solle Hellwigk communiciren ferner bericht Zuthun. H. Lt. Kugler, H Knab

(f° 262) Mittwoch den XX Septemb. – Paul Helwig Ca. H. I. Spießen
Paulus Hellwigk rest. 2 schben von d. Statt Hagenaw insigel für Hanß Jacob Spießen, wid. Ime ubergibt gegen bericht mit 2 beylag, Nis 1. 2. Ist die petitio allein abgelesen, dorin er begert d. er Spies Zu erhebung des deponirten gelts an d Müntz angehalten und es bey dem Contract gelassen werde, wurd angezeugt d. der Erb Zinß dem Weissenhauß Zugehorte, vnnd auf ein gewisses verglich. Itze woll Spießen solche Erb gerechtigkeit für sich behalten.
Erk. vorige Hn sollens besichtigen ob der vorigen* vergleichung gemäß d* vnd wid.bringen.

Les trois enfants de Paul Hellwick vendent la maison au marchand Josias Gerner

1648 (12. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 501 f° 337-v
Erschienen Anna Maria Hellwigin Michael Glitzen deß Seckhlers eheliche haußfrau mit beÿstand erstermelts ihres Ehevogts, Mehr Martha Hellwigin Jacob Habrechts deß Kanntengießers Ehewürthin mit beÿstand ersternandtes ihres haußwürths, Ferners H Georg Hebding der Metzger und Kleinen Rhats Verwanther alß Vogt Paul Hellwigß, alle treÿ Geschwistrige und Weÿl. H Paul Hellwigß groß. Rhats Verwanthens seel. hinderlaßene Kind. und Erben
hatt in gegensein H Josiæ Gerners deß handelßmanns (verkaufft)
hauß, hoffstatt Gaden mit allen deren Gebäwen & alhie am undern Fischmarckh, neben weÿl. Johann Solcourts deß Seidenhändlers seel. hinderlaßenen Erben ein: und anderseit neben Georg Kilian dem Weißbeckhen, hinden vff den Vlbergraben stoßend gelegen, davon gehnd iahrs vff Georgÿ 5. fl. Straßb. wehr. lößig mit 100. fl. besagter Wehr. H Johann Sebastian Zeißolffen deß geheimen Regiments der Herren Treÿ Zehn und dann 2 lib. 16 ß vff Martini der statt Straßburg Allmendgelts (vff sich genohmen) – umb 1650 Pfund

Le marchand Josias Gerner natif de Wimpfen en Wurtemberg épouse en 1647 Marguerite, fille de l’aubergiste Jean Lobstein
Mariage, Saint-Nicolas (luth. n° 19)

1647 – Dominica XXIII Herr Josias Gerner der Handelß Man und burger allhie, Herr Johann Gerner burgers und Rathsverwant. Zu Wimpffen hind.laßener Ehelicher Son, V. J.fr. Margaretha Herr Johann Lobstein geweßenen gastgeber Zum Bock hind.laßene Eheliche tochter (i 252)
Proclamation, Temple-Neuf (luth. p. 513) 1647. Herr Josias Gerner der Handelßmann, H. Johann Gerner des geweßenen Rathsverwandten und burgers zu Wimpffen ehelicher sohn, Vnd Jfr. Margareth. H. Johann Lobstein deß geweßenen Wirths Zum Bock alhie eheliche tochter. Zu St: Niclaus (i 261)

Josias Gerner devient bourgeois par sa femme
1647, 4° Livre de bourgeoisie p. 246
Herr Josias Gerner Von Wimpffen der handelßmann, empfangt daß Burgerrecht von seiner haußfrawen Margaretha Weÿl. Johann Lobsteins seel. dochter umb 8. GoltR. sind beede ledigen stands geweßen, wird Zweÿ Taußendt fl Verstallen, Und Zu E.E. Zunfft den Spieglern dienen Jur. den 13. 10.bris 1647.

Il se remarie en 1661 avec Marthe, fille du cordonnier Laurent Voltz
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 11-v, n° 50)
1661 – Dom : 14. post Trin: die 25. 7.br. Zum 2. mahl Hr Josias Gerner der handelßmann undt Burger alhier und Jfr. Martha, Lorentz Voltzen Schuhmachers undt Burgers alhier ehel: tochter. Dienstag den 24.ten 7.bris Spiegel, Münster (i 13)

Marthe Voltz veuve de Josias Gerner dépose en 1690 un testament chez le notaire Kitsch

1690 (26.8.), Me Kitsch (Jean, 1 AH 5891, Protocole) f° 283
Instrumentum Über frawen Marthæ Voltzin, Weÿlandt Herrn Josiæ Gerners gewesenen handelsmanns seeligen hinterlaßener fraw Wittib.
im Jahr 1690, auf Sambstag den 26. Augusti Newen Calenders (…) persönlich erschienen die viel Ehren und tugendreiche fraw Martham Voltzin, Weÿlandt des Ehrenvesten undt Vorgeachten herrn Josiæ Gerners, gewesenen handelsmanns, burgers alhie zu Straßburg seeligen nachgelaßene fraw Wittib, gesund: gehend: und stehenden leibs (…) Undt seind hievorbeschriebene ding zugangen und beschehen, inn einer an dem Stephans plan gelegenen dem Stifft des frawen haußes Zuständigen behaußung, deroselben vordern Stube, so ein Gaden oder Steegen hoch, auff Gedachten Stephans plan außsehendt

Josias Gerner et sa femme Marthe passent un accord au sujet de la succession de leur fille Marie Madeleine, femme en premières noces de Hermann Kempffer et en secondes du marchand Gaspard Maurer
1679 (2. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 548 f° 880
Hannß Caspar Maurer der Handelsmann, mit beÿstand Hannß Philipps Lobsteins deß Ammaÿster Knechts, und Johann Lobstein deß Kieffers an einem
So dann herr Josias Gerner der handelßmann und Fraw Marthä beÿde Eheleuth sein Maurers resp. Schwäher und Stieff schwieger Mutter am andern theil, Zeigten an und bekannten freÿ gutwillig offentlich,
dEmnach Er Maurer sich mit weÿl. frawen Maria Magdalena gebohrner Gernerin auch weÿl. Hermann Kempffers deß Jüngern geweßenen Lederhändlers wittibin sein herrn Gerners eheleiblichen dochter ehelich Verlobet, und bald darauff durch Herrn Johann Christoph Ortner Notarium den 4.ten Aprilis 1677. ihrer Eheberedung uffrichten laßen, in welcher, Zwischen beÿden Parthen § Endlich und zum Sÿbenden, wohlbedächtlich Verglichen worden, daß Ihme Maurer und seiner damahligen Verlobten, die alhier uff dem undern fischmarckh gelegene Gernerische behaußung umb 120. iährlichen Zinnßes verlühen, und dann die im Gernerischen Gewerb Vorhandene Wahren käufflichen überlaßen, und solche umb mehrerer Richtigkeit und Versicherung willen gleich nach Verfloßener Joh: Meß deß obgd. 1677.ten jahrs, dem Einkauff nach ordentlich inventirt, und æstimirt worden, auch waß alß dann der Anschlag der Calculus in summa mit sich führen würde, denen selben umb solchen Preiß eÿgenthümblich zu stehen, zumahlen Sie beÿden an dem Pretio alß balden Zum Angelt 1500. fl. und ahne dem überrest alle darauff folgende Straßburger Meß 400. fl. biß Zur Völligen bezahlung Zwar Jedeßmahlen ohne zinnß aber auch ohnfehlbar ohne Verursachung einigen Kostens und schadens zu erlegen schuldig sein solten, Alß seÿen darauff der Eheberedung gemäß erwehnte Wahren, dem Ein Kauff nach, umb 3860 fl. angeschlagen worden, und habe Er H. Gerner und seine haußfrau ferner für Hauß Zinnß. 300. fl. und für bezahlten Allmend zinnß 17. fl., und also summetim 4178. fl. Zuerfordern gehabt (…)

Anne Marguerite Gerner recueille la maison dans la succession de ses parents. Elle se convertit pour épouser en 1690 le marchand Antoine Quinsard. Elle meurt sans enfant en 1720 après avoir légué à sa cousine Sophie Gerner la maison que les experts estiment à 1 400 livres.

Originaire de « Grubenbach », fille du bailli de Meissenbach (près de Heilbronn) Georges Christophe Gerner, Sophie Gerner (Sophie Catherine Cordule Gerner) épouse en 1721 l’orfèvre Jean Jacques Schwing, fils du constructeur de bateaux Jean Jacques Schwing : contrat de mariage, célébration
1721 (2. 7.br), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 76) n° 61
Eheberedung – zwischen dem Ehrenvest, Großachtbahr und Kunsterfahrnen herrn Jacob Schwingen, dem Ledigen Goldarbeiter, weÿl. des Ehren: und Wohlgeachten Herrn Johann Jacob Schwingen des geweßenen Schiff Zimmermann und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen hinderlaßenen ehelich erzieltem Sohn, als dem herrn Bäutigamn ane einem,
So dann der Wiel Ehren und tugendbegabten Jungfrauen Sophiæ Gernerin Von Grubenbach gebürtig, des Edel, Wohl Ehrenvest und hochgelehrten herrn Georg Christoph Gerner (ehelich erzeugten Tochter)
So beschehen undt Verhandelt seind dieße ding in der königlichen freÿen Statt Straßburg auf Dienstag den 2. Septembris im Jahr als man nach Christi unßers einigen Mittlers und Seeligmachers freudenreicher Geburth Zahlte 1721

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 342 n° 51)
1721. d 5. 9.br sind nach 2. maliger Proclamation ehelich Copulirt und eingesegnet worden Joh: Jacob Schwing der Ledige Gold Arbeiter u. b. alhier weÿl. Johann Jacob Schwing gewes. Schiffbäuers nachgel. ehl. Sohn und Jgfr. Sophia Catharina Cordula H. Georg Christoph Gerners, Ampt Manns Zu Massenbach Nachgel. ehel. tochter [unterzeichnet] Johann Jacob Schwing als hoch Zeiter, Sophia Catharina Cordula gernerin als hochzeiterin (i 341)

Originaire de Wimpfen, Catherine Sophie Cordule Gerner devient bourgeoise par son mari quatre mois après son mariage
1722, 4° Livre de bourgeoisie p. 872
Fr. Catharina Sophia Cordula gebohrene Gernerin von Wimpff in der pfaltz geb. weÿl. H geörg Christoph Gerners Ambtmanns Zu Maßenbach eheliche tochter erhalt das burgerrecht von ihrem ehemann Johann Jacob schwing dem goldtarbeither umb die tertz des alten burger schillings, will beÿ E. E. Zunfft Zur Steltz dienen prom: den 25. feb 1722.

Jean Jacques Schwing demande à s’inscire pour faire son chef d’œuvre
1720, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 103)
(p. 156) Anno 1720 Donnerstag den 29. Februarÿ Anno 1720 – H. Johann Jacob Schwing der goldarbeiter von hier gebürtig erscheint und berichtet, daß seine Jahr Zu auffnehmung, deß Meisterstücks allerdings verfloßen, alß bittet Er umb würckliche auffnahm deßelben

Jean Jacques Schwing obtient des Quinze de faire son chef d’œuvre avant Jean Frédéric Gollwitz qui s’est inscrit avant d’avoir fini sa formation. Il argue qu’il est fils de bourgeois, qu’il exerce son métier depuis treize ans et qu’il a l’intention d’épouser une veuve, Marie Salomé Kast née Bächs. Les Quinze délivrent une expédition de leur jugement.
1720, Protocole des Quinze (2 R 124)
(p. 134) Sambstag d. 16. Martÿ 1720. – Moss. nôe. Johann Jacob Schwingen des ledigen Goldarbeithers undt burgers Sohn C. E. E. Zunfft zur Steltz Zunfftmeister, ppal. hat seine Zeit überflüßig Verarbeitet und wolle sich Verheurathen hat aber Vom Zunfft protocoll d. 13. huj. mit Kommenden Extract erhalten, bitt Deput. Factaque relatione, Ihme Zu dem Meisterstück ohne auffschub gnädig Zu admittiren. Fuchs Citatus Zu gegen, bitt Depp. Erkannt Willfahrt

(p. 169) Sambstag d. 6. Aprilis 1720. – Joh: Jacob Schwing C. E. E. Zunfft zur Steltz pt° Meisterstückhs
Iidem [Obere Handwerck Herren] laßen ferner per Eundem [Secretarium] referiren, Es habe Johann Jacob Schwing der ledige Goldarbeiter undt burgers Sohn allhier in einem gehaltenem Recess C. E. E. Zunfft Zur Steltz berichtet, daß er seine Zeit schon überfleüßig Verarbeitet hab, und sich zu Verheürathen willens seÿe, mit unterthäniger bitt Ihme ohne Auffschub Zu dem Meisterstück gnädig Zu admittiren, producirt anbeÿ einen Zunfft bescheid vom 29. feb. jüngsthien, laut deßen er Zur geduld verwießen worden, biß ein anderer nahmens Johann Friderich Gollwitz das seinig in perfection gebracht haben werde. Auff geschehene Remission seÿe neben dem Imploranten erschienen H Not. Pantrion alß Curator, undt deßen geweßener Lehrmeister Johann Heinrich Schaumann burger, und Goldarbeiter, welche beÿgefügt daß gedachter Schwing schon 13. Jahr beÿ der profession seÿe, folglich seiner Zeit schon längstens und Zwahr vor 6. Jahren verarbeitet habe. .so seÿe er eines Burgers Sohn, hingegen Gollwitz ein fembder, 3° Wolle Er Mariam Salome Kastin gebohrne Bächßin eine Meisters Wittib mit dreÿen Kindern heurathen, 4° habe sich Gollwitz beÿ dem alten Zunfftmeister, ehe und bevor der seine Zeit Völlig Verarbeitet habe, umb das Meisterstück angemelt, und 5.to alß der Implorant beÿ gericht Vorgefunden, habe man Ihme nicht einmahl anhören oder reden laßen wollen. Worauff nôe der Imploranten H. Johann Peter Tscherning alß Zunfftmeister, neben Welchem auch vorgestanden Johann Carl Baldner, Goldarbeiter, geantworet, die meister stimmen seÿen in Favorem des Gallwitzen auß gefallen, der Implorant aber habe sich beÿ Ihme Tscherning 2. tag Zuvor ehe Gallwitz Zu ihme gekommen, angemeltet und alß diser sich beÿ H Haltenwangen den Alten Zunfftmeister angemelt habe, seÿe seine Zeit noch nicht völlig Zu end gewesen, er seines orths finde selbsten daß dem Imploranten der Vorzug gebühre, Man habe aber auf seithen der Depp. auch vor nöthig erachtet, gemelten Gallwitz hierüber Zu vernehmen, Welcher ausgesagt, daß er schon Vor einem halben Jahr beÿ H. Haltenwangen, um das Meisterstückh Zu Verfertigen angesucht, mußte aber auch gestehen daß damahlen seine Zeit noch nicht völlig Zu end geloffen war. Nun finde man in alle weeg billich Zu sein, daß dem Imploranten den Vorzug vor Ihme Gallwizen, aus oberzehlten ursachen, gebühre, folglich demselben zu adjudiciren, und insonderheit die umbstände daß er eines hiesigen burgers Sohn seÿe, eines Meisters Wittib heürathe undt Viel Jahr lang schon seine Zeit völlig Verarbeitet habe, Vor denselben militiren, neben dem Kein Articul Vorhand. daß wann einer sich beÿm Zunfftmeister anmeldet, ein solcher Vor andern Zu admittiren seÿe, welches eigentlich Vor gericht geschehen solle, und halte man davor das das allegirte Zunfftbescheid zu reformiren, mithin Imploranten Vor Gallwitzen Zu dem Meisterstückh Zu admittiren, und Zu laßen seÿe, die genehmhaltung Zu MGHh. stellen. Erk. beliebt.

(p. 202) Sambstag d. 20. Aprilis 1720. – Johann Jacob Schwing C. E. E. Zunfft zur Steltz
Iidem [Obere Handwerck Herren] laßen ferner per Eundem [Secretarium] referiren daß Johann Jacob Schwing des in sachen seiner C. E. E. Zunfftgericht Zur Steltz ergangenen Bescheidts Comm. begert auch erhalt, welcher so fort wie folgt auffgesetzt word.
Bescheid. Sambstag d. 6. Aprilis 1720. In sachen Johann Jacob Schwing des ledigen Goldarbeithers entgegen und wieder E. E. Zunfft zur Steltz appellaten am andern theil, Ist pt° admissionis Zum Meisterst. Erk. wird der unterm dato 29. febr. jüngsthin ertheilte Zunfftbescheid reformirt, mithin Appellant alß der erste zu Verfertigung des Meisterstücks, Vor Johann Friderich Gallwitz admittirt.
Zu Mggh. stellend, ob sie diesen Auffsatz genehm halten und erkennen wollen, daß selbiger in der Cancelelÿ expedirt und dem Appellantten Zugestellt werde. Erkand, quoad sic.

La tribu donne la priorité à Jean Jacques Schwing d’après la décision des Quinze. Jean Jacques Schwing présente le 6 septembre 1720 son chef d’œuvre qui donne satisfaction aux examinateurs. Il est reçu maître.
1720, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 103)
(p. 161) Dienstag den 23. Aprilis Anno 1720 – Johann Jacob Schwing der ledige Goldarbeiter von hier gehörig erscheint undt berichtet, daß Maßen Gnädige Hhn die XV. Krafft dero bescheids de 6. Aprilis Anno 1720. Erkannt und außgesprochen haben, das Meisterstück vor Johann Friderich Gallwitz dem Silberarbeiter von Ohlaw auß Schlößien gebürtig, auff Zunehmen und Zuverfertigen und also Er Schwing den verzug haben solle, alß bittet Er umb würckliche Auffahm deßelben, Erkannt wird demselben beÿ sogestalt der sachen gegen Erlag der Gebühr willfahrt.

(p. 175) Freÿtag den 6. 7.br Anno 1720 – H Johann Jacob Schwing der ledige Goldarbeiter und burger allhier erscheint und præsentirt sein am 23. Aprilis jüngsthien auffgenommenes Meisterstückh, bittet darüber zu erkennen.
Die dreÿ Hh. Geschworne Hhn Siberschauer referiren nach Genugsamer besichtigung daß die vorgelegte Meisterstück sehr gut und wohlgemacht, und dannenhero vor ein Meisterstück sehr wohl geachtet seÿn und wann Er kan handtrew geben ane Eÿdtes Statt, daß Er sollches mit eÿgener handt gemacht solle Er vor einen Meister Erkant werden. E. E. Gericht votirte similiter dedit fidem.

Jean Jacques Schwing loue au marchand François Meunier une boutique et un bureau au rez-de-chaussée

1729 (18.11), Chambre des Contrats, vol. 603 f° 518-v
Johann Jacob Schwing der goldarbeiter
in gegensein H. François Meûnier des handelsmanns
verlühen, In einer seiner Ehefrauen eigenthümlich zuständigen am Undern Fischmarckt einseit neben Kilian dem weißbecken anderseit neben einem H. Johann Michael Wolff dem banquier und EE K. R. Beÿsitzer zuständigen hauß hinten auff den Ullwergraben gelegenen behausung, Unden auff dem boden den Laden sambt dabeÿ befindlichem Comtoir – auff 4 nacheinander folgenden jahren anfangend von nächst kommend weÿnachten um einen jährlichen Zinß nemlich 50 pfund

Jean Jacques Schwing meurt en 1736 en délaissant trois enfants. Les experts estiment la maison à 1 250 livres. La succession s’élève à 1 544 livres

1737 (7.2.), Not. Fingado (Jean Christophe 10 Not 4) n° 154
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen liegend und fahrendter Haab Nahrung und Güthere, Schulden und Gegenschulden, verändert, unverändert und theilbahr überall nichts davon ausgenommen, so weÿland der großachtbahr: und Kunsterfahrene H. Johann Jacob Schwing geweßter Goldarbeiter und Burger allhier nunmehro seel. nach seinem am 1. Junÿ Zurückgelegter 1736. Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen Hientritt verlaßen, Welche Nahrungs Verlaßenschafft heüt dato auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der nach dem Eingangs benambster Kinder und Erben vogt und Frauen Sophiæ Catharinæ Cordulæ Gernerin der Hinterbliebenen Wittib selbsten ordnungs mäßig inventirt und ersucht (…) So beschehen Straßburg den 7. Februarÿ 1737. in beÿseÿn S. T. Herrn Johann Friderich Walters E E großen R. alten beÿsitzers der Frau Wittib beÿstandts und H. Johann Peter Kammen, des Zinngießers und burgers allhier der Erben geschwornen Vogts.
Der Verstorbene seel. Hab ab intestato Zu seinen rechtmäsign Erben verlaßen wie folgt. 1° Sophiam Magdalenam so ohngefehr 13. Jahr alt, 2° Jacob Christoph, so nahe beÿ 11 Jahr und 3.tio Susannam Magdalenam so beÿ die 6 Jahren alt, Alle dreÿ gebohrne Schwingen undt mit eingangs gemelter frau wittib ehel. erziehlt und Zu gleichen Theilen hinterlaßene Erben
Copia der Eheberedung.
Bericht zu gegenwärtigen Inventario gehörig. Es hat die hinterbliebene Wittib nach vorgelesener Eheberedung declarirt, daß ihr Verstorbene Ehemann /:außer etlich wenigen bettwerck:/ nichts Zu ihro in die Ehe gebracht, und daß H. Notarus Pantrion dießer geweßener Vogt, alles vielfältigen sollicitirens ohnerachtet, biß dahero niemahlen Zu richtiger Rechnung gebracht werden können, dahero man auch niemahlen wißen mögen, worinnen des abgelebten Elterlich ererbtes guth bestanden (…)

Eigenthumb ane einer Behaußung der Wittib ohnverändert. Ein Behaußung, Hoffstatt, und gaden, sambt allen deren gebäuen, begriffen, weithen, Zugehörden und gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg am undern Fischmarck gelegen 1.s. neben Michel Stahl dem weißbecken 2.s neben herrn Picke dem Kauffmann vornen auff ermelten Fischmarck und hinten auff den Ullmergraben stoßendt, davon gibt mann Jährl. auff Martini gemeiner Statt Straßb. 2. lb 16 ß Allmend geldt sonsten aber leedig vnd eigen und ist solche behaußung nach der geschwornen Werckmeistern Abschatzung angeschlagen worden pro 1250. lb. Hierüber besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhiesiger Statt Straßburg Cantzleÿ Contract Stuben verfertiget vnd mit dero anhangend. Insiegel versehen de 12. Junÿ anno 1648. mit altem N° 1 et 5. marquirt. Von obigem anschlag seind die darauff onerirte 2. ln 16 ß allmendt gelst Zu defalciren mit 112. lb. Mithin wäre nach deren Abzug von solcher Abschatzung ane noch allhier außzuwerfen benantl. 1138. lb
Abschatzung dem 7: Februarÿ 1737. Auff begehren weilandt deß wohl Achtbahen und bescheitenen Johann Jakob schwingen deß gewesenen Goldtschmids seel. hinder laßene Fraw wittib und Erben ist eine behausung alhier in der Statt Straßburg auff dem fischmarck unden gelegen eins eits Neben Killian Stall, anderseit neben herrn Pick dem Kauffmann hinden auff dem Ulmergraben Stoßendt, welche behaußung unden auff dem botten einen getrembten Keller Lahten und schmales hauß Ehren oben dar über ein Stuben hauß Ehren hinder dar an die Kuchen ihm 2.ten stock eine Stuben, hauß Ehren daran ein Cammer und Kuchell, ihm trieten Stock treÿ Cammer, besetzte bienen sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschwornen werckleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen worden Vor vnd Vmb Zweÿ tausent und vünff hundert Gulden Bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs
Summarum 1544 lb worunter der wittib 1523, den Erben 20, Passiv Schulden 481, compensando 1002

Jean Jacques Schwing meurt de consomption le 3 juin 1736
Sépulture, Temple-Neuf (luth. f° 68-v n° 441)
A° 1736. Sonnt. d. 3. Junÿ morgens um 7. Uhr ist an verzehrender Kranckheit gestorben H. Joh: Jacob Schwing, Goldarbeiter und burger alhier und Zinst. darauf beÿ gehaltener Leichenpredig auff dem Gottes Acker St. Urbani begraben worden. Æt. 47. Jahr 6. Monat und 18 tag [unterzeichnet] Jacob Christoph Schwing als sohn, Johann Peter Kamm alß schwager (i 72)

Sophie Catherine Gerner loue une partie du rez-de-chaussée au sachetier Paul Frédéric Reich

1737 (16.9.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 627-v
Sophia Catharina geb. Gernerin weÿl. Johann Jacob Schwing des goldarbeiters ohnbevögtigt wittib
in gegensein Paul Friedrich Reich des Säcklers
entlehnt, unten an ihrer allhier ahne dem Fischmarckt einseit neben Johann Michael Stahl dem weißbecken anderseit neben H. Picquy dem handelsmann gelegenen Behausung, den Eingang jedoch ahne selbigen zu versperren in einen Vorbanck – auff zweÿ nacheinander kommende jahr von nächstkommenden Michaelis, um einen jährlichen Zinß nemlich 6 pfund

Sophie Catherine Cordule Gerner se remarie avec le pelletier Jean Louis Schlag : contrat de mariage, célébration
1737 (21.12), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 284) n° 72
Eheberedung Zwischen Herrn Johann Ludwig Schlagen, dem Föchhändlern und burgern allhier, dem Wittibern, als hochzeitern, mit beÿstand herrn Johann Joachim Tornarii des Kürßners und burgers allhier E. E. Zunfft der Kürßnern alhier haupt Kanden ane einem
So dann der Tugendsamen Frawen Sophia Catharina Cordula Schwingin gebohrener Gernerin weÿl. Herrn Joh: Jacob Schwingen des geweßenen Goldarbeiters und burgers allhier seel. nachgelaßener wittib, mit assistentz S. T. Herrn Johann Friderich Walters E. E. Großen Raths alten wohlverdienten beÿsitzers und Vornehmen burgers allhier und Joh: Heinrich Schönmanns vornehmen goldarbeiters allhier am andern Theil
So geschehen allhier in der Königlichen freÿen Stadt Straßburg auff Dienstag den 24. Decembris Anno 1737
[unterzeichnet] Johann Ludwig Schlag als hochzeiter, Sophia Catharina Cordula Schwingin gebohrne gernerin hoch Zeiyerin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 168-v, n° 635)
Anno 1738. Mittw. d. 12.ten febr. seind nach ordentl. Proclamation ehelich copulirt worden H Johann Ludwig Schlag der Vöghändler burger und Wittwer alhie und Fr. Sophia Catharina Cordula weÿl. H Johann Jacob Schwing deß burg. und Goldarbeiters nachgelaßene wittib [unterzeichnet] Johann Ludwig Schlag als hochzeiter, Sophia Catharina Cordula Schwingin (i 173)

Fils du cordonnier Josse Schlag, Jean Louis Schlag passe en 1727 avec Elisabeth Lembeck un contrat de mariage non suivi de célébration
1727 (24.3.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 26) n° 116
Eheberedung – Zwischen dem Ehrs. v. bescheidenen Joh: Ludwig Schlag dem ledig. Kürschners Jost Schlag deß gewesenen burg. v. Schumach. alhier ehelich erzeugt. verlaßenen Sohn, alß hochz. ane einem
so dann d. Tugends. Jfr. Elisabetha Lembeckin, weÿl. Heinrich Lembeckhß gewesenen wollenweb. v. burg. alhier Ehelich erzeugte hinterl. dochter als hochzeiterin andern theilß ich begehen
actum Straßb. den 24. Martÿ 1727. [unterzeichnet] Johann Ludwig schlag als hoch Zeiter, 3 Elisabethæ Lembeckin handz.

Jean Louis Schlag épouse en 1730 Marie Elisabeth Bœhm, fille du chantre de Saint-Nicolas : contrat de mariage, célébration
1730 (15.2.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 27) n° 195
Eheberedung – Zwisch. dem ehrsamen Mstr. Johann Ludwig Schlag dem ledig. Kürschner vnd burg. alhier, weÿl. Mstr. Johann Jost Schlag geweß. Schumachers vnd burgers alhier ehelich erzeugten hinterl. Sohn, alß hochzeiter ane einem
so dann der Tugendsahmen Jfr. Maria Elisabetha Böhmin, weÿl. H. M. Christian Böhmen geweßenen Cantoris beÿ der Evangelisch. gemeind Zu St. Niclaus vndt burg. alhier ehelich erzeugten hinterl. dochter alß hochzeitherin
Actum Straßb. d. 15. febr. 1730. [unterzeichnet] Johann Ludwig schlag als hochzeiter, Maria Elisabetha Böhmin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 220-v n° 2)
Mittwoch den 19. Aprilis seind nach Zweÿmaligen öffentlicher proclamation in der Evangelischen Pfarrkirch Zu St. Niclaus durch priesterliche copulation in den Ehestand eingesegnet Word. Joh: Ludwig Schlag der ledige Kürßner und burger allhier, weil. Joh: Jost Schlagen geweßten Sigristen u. burg. allhier hinterbliebene ehl. Sohn, und Jgfr. Maria Elisabeth Weil. H. M. Christian Friderich Böhmen geweßten Schulmeisters u. Choragi beÿ der Kirch Zu St Niclaus hinterlaßene ehl. Tochter [unterzeichnet] Johann Ludwig schlag als hoch Zeiter, Maria Elisabetha Böhmin als Hochzeiterin (i 226)

Testament
1731 (12.1.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 27) n° 215.a
Testamentum – persönlich kommen und erschienen Seind der ehrsame v. bescheidene Mst. Johann Ludwig Schlag der Kürschner und föchhändler wie auch die Tugendsame Fr. Maria Elisabetha gebohrne Böhmin Sie die ehefrau Zwar hochschwanger doch aber dabeÿ gleich ihren ehemann aufrecht gehend vndt stehenden leibs (…)
Freÿtagß den 12. Januarÿ 1731.

Jean Louis Schlag loue la maison au tailleur Philippe Wiedenmeyer et au passementier Jean Christophe Wurtz

1738 (5.9.), Chambre des Contrats, vol. 612 f° 512
Johann Ludwig Schlag der Küßner fechhändler
in gegensein Philipp Wiedenmeÿer des Schneiders und Johann Christoph Wurtz des Paßmentirers
entlehnt, Ein sein Schlagen eigenthümlich zuständigen behausung nebens hauß und hoffstatt mit allen deren gebäuden, zugehörden und rechten am Untern Fischmarckt einseit neben Claude Piquet dem handelsmann, anderseit neben (-) Stahl Weißbecken hinten auff den Ullwergraben – auff 3 nacheinander kommende jahr anfangend auff nächst kommenden Michaelis – um einen jährlichen Zinß nemlich 85 pfund

Jean Louis Schlag et Sophie Catherine Cordule Gerner hypothèquent la maison au profit de l’aumône Saint-Marc

1739 (2.3.), Chambre des Contrats, vol. 613 n° 105-v
Johann Ludwig Schlag der Kürßner und Sophia Catharina Cordula geb. Gernerin mit beÿstand H. Rathh. Liechtlé und H. Dürninger beede EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein des Allmoßen zu St Marx H. Schaffner H. Lt. Johann Thomas Frölich – schuldig seÿen 275 pfund
unterpfand, Eine Behausung, hoffstatt und gaden mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten am undern Fischmarckt einseit neben Michael Stahl dem weißbecken, anderseit neben Claude Piquet dem handelsmann hinten auff den Ullwergraben – davon gibt man auff Martini hiesiger Stadt Pfenning Thurn 2 lb 16 ß ane allmend zinß – als ein von weÿl. Fr. XV. Guinnsard Anna Margaretha geb. Gernerin S.T. H. XV Anthoni Quinssard wittib ererbtes guth

Jean Louis Schlag et Sophie Catherine Cordule Gerner louent le troisième étage au maître de langue Bernard Ory

1741 (7.9.), Chambre des Contrats, vol. 615 f° 446
Johann Ludwig Schlag der Veechhändler und Sophia Catharina geb. Gernerin
in gegensein H. Bernard Ory des Sprach: Schreib: und Rechenmeisters
entlehnt, In ihrer der Verlehner auf dem untern Fischmarckt einseit neben H. Claude Piquet dem handelsmann anderseit neben N. Stahl dem weißbecken hinten auff den Ullwergraben gelegenen behausung, den gantzen dritten stock samt einem unterschlagenen keller – auff 9 nacheinander folgenden jahren anfangend auf Michaelis, um einen jährlichen Zinß nemlich 50 gulden

Jean Louis Schlag et Sophie Gerner font dresser l’inventaire de leurs apports dans leur maison au Vieux-Marché-aux-Poissons. Les apports du mari s’élèvent à 254 livres, ceux de la femme à 1 662 livres.

1744 (13.6.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 241) n° 225-b
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung und Güthere, Keinerleÿ davon außgenommen, so der Wohl Ehren: und Vorachtbare herr Johann Ludwig Schlag, der Föchhändler und die Viel Ehren und tugendsame frau Sophia Catharina Cordula gebohrene Gernerin, beede Ehepersonen und burgere allhier Zu Straßb. einander in den Ehestand Zugebracht, auch darinnen in crafft der vor mir Notario mit einander auffgerichteten Eheberedung sich vor unverändert vorbehalten haben (…) So geschehen Strassburg auff Sambstag den 13.ten Junÿ Anno 1744 in præsentia S.T. Herrn Johann Friderich Walters, E. E. großen raths alten wolverdienten beÿsitzers und vornehmen Burgers allhier, so Von Ihro der Ehefrauen alß beÿstand erbetten

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Fischmarckt gelegenen in dieße Nahr. eigenthümlich zugehörigen behaußung folgender maßen sich befunden
Eigenthumb ane einer behaußung (F.) Eine Behaußung und hoffstadt und Gaden mit allen deren begriffen, Gebäuden, Weithen, Zugehörden, Weithen und Gerechtigkeiten gelegen allhier ane dem Fischmarckt, einseit neben Michael Stahlen, den Weißbecken, 2.s. neben Sr Piquet, dem Handelsmann, hinden auff den Ulmer Graben stoßend, davon mann der Stadt Straßburg Pfenningthurn alljährlichen 2. lb 16 ß d Allmend Zinß Zu entrichten pflichtig, sonsten aber außer dem darauff hafftenden passiv Capital ledig eigen, und wird dieße beh. ohnpræjudicirlichen hier außgeworffen Vor 1250 lb. Über solche beh. bes. i. teut. perg. Kfbr. in allhies. C. C. Stub gef. v. mit deren anh. Ins. corroborirt datirt den 12. Junÿ A° 1648. und hat die Ehefr. selbige von weÿl. S. T. Frauen Anna Margaretha geb. Gernerin, auch weÿl. S. T. Herrn Anthoine Quinzard, gewesenen hochverdienten beÿs. des Beständigen geheimen Regiments derer Hh. XV. allh. gewes. Fr. Eheliebstin, ihrer hochgeschätzten Fr. Baaßen seel. erb: eigenthümlichen über Kommen, wie auß deroselben Verl. Inventario ersehen werden könne, welches aber dermalen nicht an die hand gebracht werden möge
Series rubricarum hujus Inv.ii. Des Ehemanns Vermögen, Sa. haußraths 146, Sa. Waaren v.. Werckz. Zum Kürschner Handwerck v. Föchhandel gehörig 579, Sa. Silbers geschirr und Geschmeids 22, Sa. goldenen rings 13, Sa. baarschafft 52, Summa summarum 815 lb – Schulden 560 lb, Nach deren Abzug 254 lb
Der Ehefrau Guth, Sa. haußraths 123, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 44, Sa. goldener ring und geschmeids 162, Sa. baarschafft 283, Sa. Pfg Zßhptg. 233, Sa. Eigenthums ane j. beh. 1250, Summa summarum 2096 lb – Schulden 434, Conferendo verbleibt 1662 lb

Sophie Catherine Cordule Gerner meurt en 1748 en délaissant trois enfants. Les experts estiment la maison 1500 livres. La masse propre au veuf est de 643 livres, celle propre aux héritiers de 1 169 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 086 livres, le passif à 1 873 livres

1748 (8.3.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 248) n° 343
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen haab, Nahrung und Gütheren, Keinerleÿ davon außgenommen, so Weÿl. die Ehren: und tugendsame frau Sophia Catharina Cordula gebohrene Gernerin, des Wohl Ehrenachtbaren und Wohl Vorgeachten Herrn Johann Ludwig Schlagen, des Kürßners und Föchhändlers auch Burgers allhier zu Straßburg geweßene Ehegattin, nunmehr seel. nach iihrem den 11..ten Januarii dißes lauffenden 1748.ten Jahts aus dießer Welt genommenen tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren S. T. Herrn Joh: Friderich Röderers, J. U. Lti und beÿ Löbl. Cancelleÿ substituti auch vornehmen burgers allhier, als geordnet und geschwornen Herrn Vogts Jungfr, Susannæ Magdalenæ, so annoch minorennis, H. Jacob Christoph, Jurium Studiosus undt Jgfr. Sophiæ Magdalenæ, dieße beede majorennes und dahero ohnbevögtigt, jedannoch mit assistentz S. T. Herrn Jacob Mauritii Fajard, J U. Lti und E. E. großen Raths alten wohlverdienten beÿsitzers und Vornehmen Burgers allhier, hierzu in specie erbetten, alle dreÿ Schwingen, der Verstorbenen Frauen Schlagin seel. mit Weÿl. Herrn Joh: Jacob Schwingen dem geweßenen goldarbeitern und burgern allhier ihrem ersten Eheliebsten seel. ehelich erzeugten dreÿer Kinder und ab intestato nach tod verlaßener Erben fleißig inventirt (…) So geschehen allhier in der König. Stadt Straßburg auff Freÿtag den 8.ten Martii Anno 1748.
Copia der Eheberedung

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Fischmarckt gelegenen denen Kindern und Erben eigenthümlich zuständigen behaußung folgender maßen sich befudnen
Ane Höltzen und Schreinwerck. In der gesellen Cammer, Im obern Haußöhren, In der Waaren Cammer, In der Meel Cammer, In der Rauch Cammar, Im obern Hindern Cämmerl., In der vordern mittlern Stub, In der Stub Cammer, Im mittlern Haußöhren, Im mittlern hindern Stüblein, In deren Stub Cammer, In der untern Wohnstub, Im haußöhren vor dießer Stub, In der untern Kuchen, In der vordern mittlern Stub, Im Laden, Im Keller
Eigenthumb ane einer behaußung (E.) Nehml. Eine Behaußung und hoffstatt, auch Gaden mit allen deren begriffen, Gebäud, Zugehörden, Weithen und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane dem Fischmarckt, einseit neben Mr Michael Stahlen den Weißbecken, anderseit neben Sr Claude Piquet dem Handelsmann, hinden auf den Ulwergraben stoßend, davon man der Stadt Straßb. Pfgth.all jährl. 2. lb 16 ß d Allmend Zinß Zu entrichten pflichtig, sonsten aber außer dem darauff hafftenden passiv Capital ledig eigen, und in Crafft der mir Notario Zum Concept eingeschickten schrifftl. Abschatzung de dato 12. martÿ hujus anni durch die geschwornen Hh. Werckmeister æstimirt und angeschlagen pro 1500 lb. Davon gehen ab obgemete beschwerd der 2. lb 16 ß d so zu doppeltem Capital gerechnet thut 112 lb Nach deren Abzug verbleibt annoch außzuwerffen im rest 1388. lb. Über vorstehende beh. bes. i. teutsch. perg. Kffbr. in allh. C. C. Stub gef. v. m. dem anh. Ins. corroborirt datirt den 12. Junÿ 1648.
Hiebeÿ ist mit jm. Bericht anzufügen, daß solche beh. von weÿl. S. T. Frauen Anna Marg. geb. Gernerin, auch längst weÿl. S. T. Herrn Anthoine Quinssar, des beständigen regt. derer herren XV. allh. gewes. hochansehn. Assessoris seel. hind. blibener Fr. Wittib der Verstorbenen seel. Frauen baaßen herrühre, als welche dieselbe in der vor H. Noto. Joh: Lobstein und Gezeugen den 5. Junÿ A° 1720. auffgerichteten Erstern Nach Disposition der abgeleibten Fr. Schlagin seel dergestalten eigenthümlichen legirt, daß dieselbe nach dero Erben Zufolg Extractus durch ihne H. Notm Lobstein gefertigt nicht macht haben solle, solche legirte beh. Zu verkauffen, soldern solle selbige immerhin auff ihren Erben v. nachkommen Verbleiben.
Ergäntzung des H. Wittibers ermanglenden ohnveränderten guths, Nach außweiß des über beeder Eingangs gemeldeter nun Zertrenten Ehepersonen einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen durch mich Notarium in anno 1744 auffgerichteten Inventarii
Series rubricarum hujus Inv.ii Des H. Wittibers ohnveränderten Vermögen, Sa. haußraths 43, Sa. Leerer faß 1, Sa. Silbers 4, Sa. gold. ring 7, Sa. Schuld 500, Guths Erg. 311, Summa summarum 869 lb – Schulden 225 lb, In Compensatione 643 lb
Der KK: und Erben unverändert Guth, Sa. haußraths 99, Sa. Leerer faß 14 ß, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 19, Sa. gold. ring und geschmeids 69, Sa. Pftgzs 230, Sa. Eigenthums ane j. beh. 1388, Sa. schuld 50, Ergäntzungs rests 261, Summa summarum 2119 lb – Schulden 950, Conferendo verbleibt 1169 lb
Das Theilbare Vermögen, Sa. haußraths 83, Sa. Weins und Leerer faß 47, Sa. Kürßner und föchwaaren 765, Sa.Silber geschirr und Geschmeids 3, Sa. baarschafft 5, Sa. Schulden 181, Summa summarum 1086 lb – Schulden 1873, In Compensatione 786 lb
Stall Summa 1277 lb – Zweiffelhaffte Schuden in die theilbare Mass Zugeltend 324 lb
Abschatzung Vom 12. Martÿ 1748. Auff begehren deß Vorachtbahrn herrn Johann Ludwig Schlags des Veechhändlers und burgers allhier ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg auff dem Fischmarckt durch uns unterschriebenen der Statt Straßburg Werckleüthe nachvolgender gestalt beschrieben und abgeschätzt Worden. Solche ligt einseits neben H Johann Michael Stahl, anderseits neben H Claud Bicken dem Handelsmann hinten auff den Ulmer graben stosend, Vornen in dem Eingang lincker hand befindet sich ein laden darhinter ein Contor sambt einem Haußöhrlein, auff dem Ersten stock Ist eine Stub, Kuchen und Haußöhren, auff dem Zweÿten stock eine Stub, Kämmerlein und haußöhren, in dem dritten stock ein Stüblein, Kämmerlein, Küchel und haußöhren, in dem Vierten stock dreÿ Kämmerlein, unter dem Tach seind zween Böden besetzt, hat einen alten tachstuhl mit breit Ziegeln gedeckt und beÿderseits hötzerne Giebel, wie auch einen gewölbten Keller, diese Behaußung ist durch ins vorgenante der Statt Straßburg geschworne Werckleuthe, nach Vor her beschehener besichtigung, sambt aller Ihrer Gerechtigkeit, dem Jetzigen Preiß nach anzuschlagen erachtet worden Vor und umb Dreÿ Tausend Gulden [unterzeichnet] Johann Jacob Biermeÿer stat Lohner, Michael Ehrlacher Werckmeister deß Meinsters, Werner Werckmeister des Maurhoffs, Samuel Werner Werckmeister des Maurhoffs

Les héritiers louent la maison à leur beau-père Jean Louis Schlag

1748 (8.3.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 248) Joint au n° 343 du 8 mars 1748
Ane zu end gemeldetem dato erschienen vor mir unterschriebenem und Zu dießem Inventaions geschäfft in specie adhibirtem Notario persönlichen Herr Jacob Christoph Schwing, Jurium Studiosus und Jungfer Sophia Magdalena Schwingin, beede mit assistentz S. T. Herrn Jacob Mauritii Fajard, J U. Lti und E. E. großen Raths alten wohlverdienten beÿsitzers und Vornehmen Burgers allhier, ferner S. T. Herrn Joh: Friderich Röderer, J. U. Ltus und beÿ Löblicher Stadt Cancelleÿ wohlmeritirter substitutus und auch vornehmer burger allhier, als geordnet und geschworner Herr Vogt, Jungfrauen Susannæ Magdalena Schwing, alle dreÿ Weÿl. Frauen Sophiæ Catharinæ Cordulæ Schragin gebohrener Gernerin, ihrer leiblichen lieben mutter seem nach tod verlaßene Erben ane einem
So dann Herr Johann Ludwig Schlag, Föchhändler und Burger allhier am andern theil
dieße beede theile declarirten daß maßen sie unter sich wegen der denen Erben unveränderten und gemeinschaftlich angesetzten behausung gelegen allhier ane dem Fischmarckt, wie solche in dem mütterlichen Verlaßenschafft Inventario umständlichen beschrieben, nachfolgende Lehnung liebreich getroffen und beschloßen hätten
Nemlichen sie verlehen und übergeben in Lehn (…) herrn Ludwig Schlagen dem Wittiber und Stieff Vattern
ihro Mütterliche und Vonn weÿl. S. T. frn XV. Quissarin gebohrnee Gernerin ihrer Frauen Baaßen seeligen, herrührende behausung mit allen Zugehörd und Lädlein, auff Ein Jahr lang von nächst Instehend Johannis Baptistæ annehmen umb einen jährlichen Zinß von 200 gulden (…)
Geschehen Straßburg auff Dienstag den 7. Maÿ Anno 1748.

Compte que rend le substitut de la Chancellerie Jean Frédéric Rœderer à sa pupille Susanne Madeleine Schwing
1749 (25.1.), Comptes, (6 E 41, 447) [Lichtenberger]
Abrechnung deßen, was Johann Friderich Röderer, J. U. Ltus et Cancellariæ Substitutus auch burger allhier, als geordnet und geschwohr: vogt Jgfr. Susannæ Magdalenæ Schwingin, längst Weÿl. H. Joh: Jacob Schwingen, des geweßenen goldarbeiters v. nun auch Weÿl. Frn. Sophiæ Catharinæ Cordulæ geb. Gernerin, beeder Ehepersohnen erzeugter tochter von der Zeit des Mütterl. todfalls, da ich dieße Vogteÿ auffgeschwohren, dießer Meiner Curandæ wegen biß dato den 25. Januarÿ 1749. eingenommen v. hienwieder außgegeben

La tribu de l’Echasse propose des tuteurs pour Susanne Madeleine Schwing
Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 104)
(p. 41) Donnerstag den 1.ten Februarÿ A° 1748 – Auff Begehren Eines Löblichen Vogteÿ Gerichts Werden Von seithen Eines Ehrs. Gerichts der Steltz Zunfft Zu bevögtigung Weÿl. Hn Johann Jacob Schwingen des gewesenen Goldarbeiters hinderlaßener Jüngeren tochter Jungfrauen Susannä Magdalenä Schwingin folgende 3. tüchtige Subjecta Von Augspurgischer Confession inn den Außschuß gebracht, damit Ein Löbl. Vogteÿ Gericht einen davon Zu obgedachter Vogtey ernennen Kan, nemlichen
H. Joh: Jacob Braun, H. Joh: Heinrich Roßen, H. Johann Daniel Bähr jun. alle 3. Gold Arbeiter

Jean Louis Schlag se remarie en 1749 avec Marie Madeleine, fille de l’aubergiste Jean Frédéric Baur : contrat de mariage, célébration
1749 (6.5.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 285) n° 238
Eheberedung – Zwischen dem Wohl Ehrenachtbaren und Wohl vorgeachten Herrn Johann Ludwig Schlagen, dem verwittibten Kürßnern und Föchhändlern, auch burgern allhier zu Straßburg, als dem Herrn Bräutigamb ane Einem
Sodann der Viel Ehren: und tugendbegabten Jungfrauen Maria Magdalena Baurin, Weÿland des Wohl Ehrengeachten Herrn Johann Friderich Bauren des geweßenen Gastgebers und burgers allhier nunmehr seeligen, mit der Ehren und tugendgezierten Frauen Anna Catharina gebohrener Schweighäuserin, deßen hinterbliebener Wittib ehelich erzeugter tochter als der Jungfer Braut am andern theil
Geschehen Straßburg den 6. Tag des Monats Maÿ Im Jahr Christi als man zahlte 1749 [unterzeichnet] Johann Ludwig Schlag als hochzeiter, Maria Magdalenaa Baurin als hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 268-v, n° 1016)
1749. Mittw. d. 21. Maji seind nach ordentlicher proclamation ehelich copulirt und eingesegnet worden H. Joh. Ludwig Schlag Vöchhändler W. v. b. alhie und Jfr Maria Magdalena weÿl. H. Johann Friderich Bauren Gastgebers und b. allh. ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Ludwig Schlag als hochzeiter, Maria Magdalena Baurin als hochzeiterin (i 274)

Les trois enfants Schwing louent une partie de la maison à l’orfèvre André Würth

1751 (14.9.), Chambre des Contrats, vol. 625 f° 461-v
H. Jacob Christoph Schwing jurius studiosus und deßen schwester Jfr. Susanna Magdalena Schwing so dann Johann Mathias Heupel der silberarbeiter von Ravenspurg uxorio noe. Sophia Magdalena geb. Schwingin
in gegensein H. Andreas Würth des goldarbeiters
verlühen, in einer denen verkäuffer eigenthümlich gehörig ane dem untern Fischmarckt, einseit neben H Claude Piquet dem handelsmann, anderseit neben Michael Stahl dem weißbecken, gelegenen behausung, unten auff dem boden den laden, den gantzen ersten stock, auff dem zweÿten stock die zweÿ hinderste kammern im 4. stock die vordere kammer so dann den vordern keller – auff 9 nacheinander folgenden jahren auff innstehenden Michaelis anfangend um einen jährlichen Zinß nemlich 112 gulden

Sophie Madeleine Schwing femme de l’orfèvre Jean Mathias Heuptel et le juriste Jacques Christophe Schwing hypothèquent la maison au profit du notaire Mathias Koch

1753 (16.3.), Chambre des Contrats, vol. 627 f° 130-v
Fr. Sophia Magdalena geb. Schwingin H. Johann Mathias Heuptel des silberberarbeiters und dero bruder H. Jacob Christoph Schwing jurium practicus
in gegensein H. Mathias Koch notarii publici jurati ac practici – schuldig seÿen 300 lb
unterpfand, zweÿ dritte theil vor unvertheilt ane einer behausung und hoffstatt am untern Fischmarckt anderseit neben H Claude Piquet dem handelsmann, anderseit neben Johann Michael Stahl dem weißbecken, hinten auff den Ullwer: graben – welche gantze behausung um 375 lb beladen, die übrige tertz aber ihrer schwester Jfr Susanna Magdalena Schwingin zugehörig

Les mêmes hypothèquent la maison au profit des enfants mineurs du courtier Jean Kuhff

1753 (14.5.), Chambre des Contrats, vol. 627 f° 224-v
Fr. Sophia Magdalena geb. Schwingin H. Johann Michael Heuptel des silberarbeiters und dero bruder H Jacob Christoph Schwing jurium practicus
in gegensein H. Lt. Johann Friedrich Röderer als vogt Johann Kuhff des waaren: und wechsel courtier dreÿ jüngern Kinder Mariæ Elisabethæ, Johann Daniel und Friedrich der Kuhff – schuldig seÿen 390 pfund
unterpfand, zweÿ dritte theil vor unvertheilt ane einer behausung und hoffstatt am untern Fischmarckt, einseit neben Claude Piquet handelsmann, anderseit neben Johann Michael Stahl dem weisbecken, hinten auff den Ullwergraben

Les trois enfants Schwing vendent la maison à Marguerite Barbe Strœhling, veuve de l’orfèvre Jean Daniel Bær

1753 (2.10.), Chambre des Contrats, vol. 627 f° 418-v
Fr. Sophia Magdalena geb. Schwingin H. Johann Mathias Heuptel des silberarbeiters burgers zu Ravenspurg Ehefrau dießer zuzüglich als mandatarius seines schwagers H. Jacob Christoph Schwing Stud. juris ; H. David Baumann der einspänniger als vogt Jfr Susannæ Magdalenæ Schwingin
in gegensein Fr. Margarethæ Barbaræ gebohrner Ströhlinin weÿl. H. Johann Daniel Bär des silberarbeiters wittib beÿständlich ihres sohns H. Johann Daniel Bär des goldarbeiters – versteigerung
eine behausung und hoffstatt mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden und rechten am untern Fischmarckt einseit neben H. Claude Piquet dem handelsmann, anderseit neben Michael Stahl dem weißbecken, hinten auff den Ullwergraben – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 2 lb 16 ß ane bodenzinß und Frauen Margaretha Vögtin 2 lb 10 ß lebtägigen zu genießen – als ein mütterliches erbguth – (um 375, 300 und 390 pfund verhafftet, geschehen um 935 pfund)

Marguerite Barbe Strœhling hypothèque le même jour la maison au profit du sachetier Daniel André Unselt

1753 (2.10.), Chambre des Contrats, vol. 627 f° 421-v
Fr. Margaretha Barbara geb. Ströhlinin weÿl. H. Johann Daniel Bär des silberarbeiters wittib beÿständlich ihres sohns H. Johann Daniel Bär des goldarbeiters
in gegensein H. Daniel Andreas Unselt des säcklers – zu bezalung des kauffschillings der anheute erkaufften behausung, 250 pfund
unterpfand, die anheute erkauffte behausung und hoffstatt alhier am untern Fischmarckt einseit neben H. Claude Piquet dem handelsmann, anderseit neben Michael Stahl dem weißbeckenn hinten auff den Ullwergraben – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 2 lb 16 ß ane bodenzinß und Fr Margaretha Vögtin 2 lb 10 ß lebtägigen genuß

La tribu de l’Echasse autorise Jean Daniel Bær à présenter son chef d’œuvre. Les examinateurs satisfaits de son travail le reçoivent maître le 27 août 1715. Il devient tributaire le 17 septembre suivant.
1716, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 103)
(p. 15) Dienstag den 12. Maÿ Anno 1716 – Herr Johann Daniel Bähr, der ledige Silberarbeiter stehet vor, bittet ob mann ihme des Meisterstückh Zu machen erlaubben wolle.
Erkannt weilen Er seine Zeit verarbeitet, ist ihme in seinem Begehren willfahrt vnd soll solches beÿ Herrn Jacque Fajart machen.

(f° 32-v) Donnerstag den 27. Augustj
Johann Daniel Bähr der ledige Goldarbeiter von hier præsentirt sein am 12.ten Maÿ Jüngsthin auffgenommenes Meisterstückh, bittet darüber zu erkennen.
Die dreÿ Hh. Schauer referiren nach genugsamer besichtigung das das Stuckh fleißig und wohl gemacht seÿe, wann Er Kan Handtrew geben ein solches mit eigener hand gemacht zu haben, soll er Vor einen Mitmeister auff und angenommen werden, votirt E. E. Gericht gleichfalls de super dedit fidem et pro discretione 6 fl.

(f° 33) Donnerstag den 17.ten Septembris Anno 1716 –
Johann Daniel Bähr, der Ledige Goldarbeiter von hier erscheint und præsentirt Stall schein de 17.ten Septembris 1716. bittet gleichfalls um das Zunfft und Stubenrecht, Erkannt gegen gebühr willfahrt.

Fils de l’apprêteur de chapeaux Joseph Bær, Jean Daniel Bær épouse en 1717 Marguerite Barbe, fille de l’orfèvre Jean Pierre Strœhling : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire des apports, célébration
Copia der Eheberedung, zwischen dem Ehren und vorgeachten H. Johann Daniel Bähren Kunsterfahrem Silberarbeither Weÿland des Ehrenvest und Großachtbahren H. Joseph Baeren geweßenen Huthstraffirers und burgers allhier mit frauen Agnetha geb. Waldeckin erzeugtem Sohn, So dann der Viel Ehren und tugendsahmen Jungfrauen Margaretha Barbara des Herrn Johann Peter Ströhlin Silber Arbeither und burgers allhier mit frauen Susanna Barbara geb. Hammererin erzeugten Tochter, den 27. jan. 1717, Collationnirt M. Koch Not.

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 294-v, n° 1257)
1717. Mittwoch den 24. ten febr. seind nach 2.mähl. Proclamation ehelich copulirt worden, Joh: Dan. Bähr der ledige Silberarbeiter weÿl. H Joseph Bähren Gew. b. vnd Handelsm. Hinterl. ehl. Sohn, Und J. Margaretha Barbara H Joh: Peter Ströhlinh b. vnd Silberarbeiters ehel Tochter [unterzeichnet] Johann Daniel Bäer als Hochzeiter, Margaretha Barbar Ströhlingerin als hochzeiterin (i 294)

Jean Daniel Bær et sa femme font dresser l’inventaire de leurs apports en 1739 dans une maison rue des Pâtissiers qui appartient à la mère de l’épouse. Ceux du mari s’élèvent à 414 livres, ceux de la femme à 190 livres.
1739 (24.3.), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 470) n° 130
Inventarium über des Ehrenvesten und Kunsterfahren Herrn Johann Daniel Behren Silberarbeiters und der Viel Ehren und Tugendsahmen Frauen Margarethä Barbarä geb. Ströhlinin beeder Eheleuth und burgere allhier dermahlen Eigenthümlich besitzende Haab und Nahrung – aus Ursachen der Eheherr lange Zeit abweßend geweßen und damit man dero Eigenthlichen Zustand wißend möge, auff beeder Eheleuthe freudliches Ansuchen und begehren und zwar auf seithen der Ehefrauen beÿständlich des Hoch Edlen und Hochgelehrten H. Johann Ludwig Freund J. U. Lti und Verschiedener Gerichtstellen allhier wohlmeritirten Proc. et Advocati auch burgers allhier ihres geordnet und geschwornen Curatoris
Copia der Eheberedung (…) den 27. jan. 1717, Collationnirt M. Koch Not.

In einer allhier ane der Spießgaß gelegenen der Ehefraun Fr. Mutter Eigenthümlich gehörigen behaußung befunden worden als
Ergäntzung, Vermög Inventarii durch Weÿl. H. Daniel Rohr A° 1717 vergriffen und durch H. Johann Philipp Lichtenberger Not. Publ. et pract. A° 1727 außgefertiget
Series rubricarum hujus Inventarÿ, der Ehefrauen Vermögen, Sa. hausraths 131, Sa. Faß 1, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 14, Sa. Goldener Ring und Geschmeids 15, Sa. Schulden 200, Sa. Ergäntzung (524, abgehet 2, annoch übrig) 522, Summa summarum 884 lb
des Eheh. unverändert und theilbaren Guths unter einer Massa, Sa. hausraths 249, Sa. Lähren Faß 8, Sa. Werckzeugs und Waar 67, Sa. Silbers 40, Sa. Goldener Ring 5, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 229, Sa. Schulden 352, Summa summarum 953 lb, Schulden 763 lb, verbleiben 190 lb

Séparés de biens de son mari, Marguerite Barbe Strœhling loue la maison au marchand Antoine Louis Chastel

1754 (17.6.), Not. Humbourg (6 E 41, 91)
Marguerite Barbe Strehling femme séparée du Sr. Jean Daniel Baër orphevre bourgeois de cette ville assistée du Sr Jean Frédéric Baër son fils orphevre – bail de 4 années qui commencent a la St Michel de la présente année
au Sr Antoine Louis Chastel marchand bourgeois de cette ville et Catherine Danny
une maison avec toutes ses appartenances droits et dépendances même la petite boutique devant ladite maison située au marché aux poissons a main gauche en descendant vers le pont du Corbeau attenant par bas La maison du Sr Piquet marchand par haut un boulanger et par devant vis à vis le poël de la mauresse
La bailleur fera mettre la maison en bon Etat de toute réparation fera vuider les latrines vernir le poele au premier Etage transporter le fourneau du Second étage dans l’arrière boutique fera poser un vitrage à la boutique et payera les frais par rapport à l’entretien du puit du voisinage – moyennant un loyer annuel de 474 livres

Marguerite Barbe Strœhling loue la maison au marchand Jean Hermann Pollmann qui cède deux ans plus tard ses droits au marchand Jean Daniel Kuhff.

1757 (23.5.), Not. Laquiante (6 E 41, 1006)
Lehnung auf 4 jahr lang welche auf Michaelis 1758 Ihren anfang nehmen – Fr. Margaretha Barbara Ströhlingin weÿl. H. Johann Daniel Bähren silber arbeiter wittib beÿständlich ihrer beeden herren Söhne H. Johann Daniel Bähren goldarbeiters und H. Johann Friedrich Bähren silberarbeiters
dem H. Josepho Hermann Pollmann handelsmann
dero Frau wittib eigenthümlich gehörig am untern fischmärck zwischen H. Picquet und einem weißbecken gelegene Vorder und hinderbehausung samt dem laden Keller und aller überigen zugehörden wie auch den platz beÿ der hausthür woselbst sich ein zinn knopffmacher stand befindet – um einen jährlichen Zinß nemlich 450 livres
[in fine :] Sr Jean Hermann Pollmann declare avoir donné en arrière bail au Sr Jean Daniel Kuhff fils marchand La maison qui a été Donné à bail aud. Sr Pollmann par la veuve Baehr pour quatre années, et ce pour trois années à commencer de la St Jean prochaine, le 24 avril 1759

Marguerite Barbe Strœhling meurt en 1767 en délaissant deux fils orfèvres célibataires. L’inventaire est dressé dans la maison rue des Pâtissiers. L’actif de la succession s’élève à 1 622 livres, le passif à 272 livres.
1767 (9.10.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 725) n° 652
Inventarium über Weiland der Ehren und Tugendsahmen Frauen Margarethä Barbarä Behrin gebohrner Ströhlingin, auch Weiland des Ehren, Wohl Vorgeacht und Kunsterfahrenen Herrn Johann Daniel Behren Senioris geweßenen Silberarbeiters und Burgers alhier Zu Straßburg seeligen nachgelaßener Frau Wittib, nun auch seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1767. – als dieselbe donnerstags den 1. Octobris dießes lauffenden 1767.sten Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen Verwechßelt (…) So Beschehen in Straßburg auf Freitag den 9.ten Octobris Anno 1767.
Die Verstorbene Frau seelig ha ab intestato zu Erben verlaßen, wie folgt 1.mo Herrn Johann Daniel Behr Goldarbeitern und Burgern allhier, so Majorennis und ohnbevögtigt, dahero in selbst eigener Persohn dem Geschäfft persönlich beigewohnt, in den Ersten halben Stammtheil, So dann 2.do Herrn Johann Friderich Behr den Silberarbeiter und Burgern allhier, so ebenfalls Majorennis und Ohnbevögtigt, dahero in selbst dem Geschäfft persönlich abgewarthet, in den andern halben Stammtheil, Alßo beede der Verstorbenen seeligen mit eingangs gedachtem Ihrem Vorher Verstorbenen Eheherrn seel. erziehlte beede Herren Söhne, als zu Zweÿen gleichlingen Portionen und Stammtheilern verlaßene Erben.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Flader Gaß gelegenen und in dieße Verlaßenschafft nicht gehörigen Behaußung befunden worden Wie folgt
Sa. Hausraths 21 lb, Sa. Silbers 15 ß, Sa. Pfenningzinß hauptguth 1600 lb
Nemblich 80 lb d. à 4. p. Ct° gerechneten Zinses reicht Hr. Joh: Gottfried Redtslob, Seidenhändler und Burger allhier Jährl. auff Annunciationis Mariæ A° 1768 zum erstenmal ablößig in Kauffschillings Capital mit 2000 lb (…) es rühret über solches Capital von der von Ihme Debitorj von der Verstorbenen in Martio 1767 seel. erkaufften ane der Spießgaß gegen dem Schneidergraben über gelegenen Behaußung her, welche derselbe sehr theuer und zwar zu 12.000 fl. erkaufft, da doch solche beÿ der Verstorbenen seel. Mütterlichen Absterben laut beÿgehender unterm 3. jun. 1755 gefertigter und anestatt eines Inventarÿ den 7. ejudsem auf Löbl. Statt Stall abgehandelter berechnung laut Abschatzungs Zeduls von gemeltem 3. Junÿ durch d. Statt Straßb. geschw. H. Stattlohner und Werck Meistern höher nicht als zu 3500 fl. angeschlagen
Summa summarum 1622 lb, Schulden 272 lb – Nach solchem abzug, Stall Summ 1350 lb
Schulden, It. Hn Joh: Daniel Baer dem Goldarbeiter V. burgern allhier dem ältern Sohn solle man Vor Costgeld haußzinnß und anderer Außlaagen l. Specification

Marguerite Barbe Strœhling vend la maison au fripier Jean Michel Barthel

1761 (10.2.), Chambre des Contrats, vol. 635 f° 42
Fr. Margaretha Barbara geb. Ströhlinin weÿl. Johann Daniel Bär des silberarbeiters wittib beÿständlich ihres sohns H. Johann Daniel Bär des goldarbeiters
in gegensein Johann Michael Barthel des frippier
eine behausung und hoffstatt mit allen begriffen, rechten und gerechtigkeiten am untern Fischmarckt, einseit neben H. Claude Piquet dem handelsmann, anderseit neben Michael Stahl dem weißbecken, hinten auff den Ullwergraben – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 2 lb 16 ß – als ein den 2. Octobris 1753 erkaufftes guth – (um 375, 300, 350 und 250 lb beladen, geschehen um 1125 pfund)

Jean Michel Barthel hypothèque quelques mois plus tard la maison au profit des enfants mineurs du marchand Claude Piquet

1767 (28. 7.bre), Not. Humbourg (6 E 41, 127)
Obligation – Sr Jean Michel Barthel frippier
(devoir) aux enfants mineurs de feu Claude Piquet marchand bourgeois de cette ville 1500 livres
hypothèque de sa maison Scituée en cette ville au marché aux poissons la veuve Kilian d’une part les créanciers d’autre par devant la rue vis à vis le poële de la moresse d’autre par derrière le communal dit Ulmergraben

Jean Michel Barthel qui vient de reconstruire une façade en pierre passe un accord avec les enfants de son voisin (au sud) Claude Picquet par lequel il reconnaît que le chenal sur le mur Piquet destiné à recevoir les eaux de pluie y est posé par simple tolérance.

1767 (21.12.), Not. Euth (6 E 41, 543) n° 138
Declaratio herrn Johann Michael Barthel des Frippier wegen seinem hauß auf dem fischmarckt
herr Johann Michael Barthel der Frippier
gegenwärtig herrn Simon Cusinat des handelsmanns als Vogt weÿl. herrn Claude Picquet geweßenen handelsmanns hinterlassenen Kindern
angezeigt, was gestalten derselbe in dießem Jahr an seiner behaußung auf dem Fischmarckt gelegen eine neue steinerne Façade verfertigen und einen blechenen Nach auf die Picquetische Mauer und Gerechtigkeit welcher das Waßer von dießer und der barthlelischen behaußung einnimmt und daran herab lauffet, anmachen laßen # (# welcher Nach aber von herrn Cusinat und Ihme herr Barthel jeedem zur helffte bezahlt worden seÿe) Gleich wie nun dießen mit Vorwißen und Vergönstigung sein herrn Cusinat zwar geschehen, so wolle Er herr Barthel sowohl vor sich als auch seine Erben und Nachkommenden besitzere seines haußes sich dahier auf das kräfftigste verbindlich gemacht haben, daß solcher Nach welcher wie gemelt auf der Picquetischen Mauer fest gemacht ist anderst nicht als eine bloße Vergönstigung angesehen, mithin über kurtz oder lang wann es die Piquetische Kinder oder anderwätige Eigenthümer von ihrem hauß begehren weren, daß quæstionirte Nach wieder weg gemacht werden solle

Jean Michel Barthel hypothèque la maison au profit de Nicolas Deucher, de Bâle

1769 (13. 9.bre), Not. Humbourg (6 E 41, 136)
Obligation – Jean Michel Barthel frippier
au Sr Nicolas Deücher Conseiller de la ville et Republique de Basle pour lequel Sr Jean Christophe Bernard Banquier (devoir) 7000 livres tournois
hypothèque de sa maison appartenances et dépendances Scituée en cette ville dans la partie jnferieure du Marché aux poissons les héritiers de feu Sr Claude Piquet Negotiant d’une part N. Rëuhmann boulanger d’autre et parderrière le Communal appellé Ullwergraben

Jean Michel Barthel hypothèque la maison au profit du mégissier Benjamin Schwartz

1778 (30.4.), Chambre des Contrats, vol. 652 f° 142
H. Johann Michael Barthel der frippier
in gegensein H. Benjamin Schwartz des weißgerbers – schuldig seÿe 1000 gulden
unterpfand, eine behausung samt zugehörden ane dem Fischmarckt, einseit neben den Picquetischen erben, anderseit neben Mr Reumann dem weißbecken, hinten auff den Ulwergraben

Les experts de la ville estiment la maison à la somme de 1 600 livres lors de l’inventaire dressé en 1778 après la mort de Jean Michel Barthel
Sa veuve Anne Marguerite Roos loue une partie de sa maison à son gendre fripier David Müller

1779 (20.5.), Chambre des Contrats, vol. 653 f° 198-v
Fr. Anna Marguerite Barthelin geb. Rooßin H. Jean Michel Barthel des frippiers wittib beÿständlich H. Philippe Gerhard des leinenwebers
in gegensein H. David Müller des frippiers ihres tochtermanns
lehnungs weiß, eine vollständige wohnung in ihrer ane dem Fischmarckt dahier einseit neben H. Philipp Reumann dem weißbecken anderseit neben den Piquetischen H. brudern gelegenen behausung, bestehend in dem laden nebst dem contor weiters den gantzen dritten und vierten stock, ferner auff der bühn eine schwartz getüch kammer, den kleinen keller – auff 6 nacheinander folgenden jahren auff Michelis anfangend, um einen jährlichen Zinß nemlich 112 gulden

Nouveau bail entre les mêmes

1785 (13.8.), Chambre des Contrats, vol. 659 f° 348-v
Fr. Anna Margaretha geb. Roßin verwittibte Barthelin beÿständlich H. exsenatoris Johann Philipp Reumann des weißbecken
in gegensein David Müller des frippier ihres tochtermanns
lehnungs weiße, eine auff dem Fischmarckt gelegenen behausung, die sie wÿdums weiß genießet nichts davon außgenohmen, einseit neben besagtem H. Reumann, anderseit neben H. Strohmeÿer dem handelsmann – um einen jährlichen Zinß nemlich 400 gulden

La veuve et les enfants Barthel cèdent la maison à leur fille et sœur respective Catherine Salomé, femme du fripier David Müller (acte joint à l’inventaire de Jean Michel Barthel)

1785 (21.9.), Not. Schweighæuser (6 E 41, 558) Joint au n° 305 du 9.11.1778
Vergleich: und summarische Berechnung über Weÿland Herrn Johann Michael Barthel geweßenen Alt-gewänders und Burgers. allhier Zu Straßburg Verlaßenschafft aufgerichtet im Januar 1779
Erbs-Cession über die Behausung am Fisch-Marckt gelegen
Vor unterschriebenen zu Weÿland Herrn Johann Michael Barthel im Laben geweßenen Altgewänders und Burgers allhier Zu Straßburg Verlaßenschaffts-Inventur und Eröterung adhibirten offenbahrem geschwornem Notario ist dato Zu end stehend persönlich erschienen Frau Anna Margaretha Barthelin gebohrene Rooßin die hinterbliebene Wittib beiständlich Herrn Exsenatoris Johann Philipp Reumann des Weis-becken allh: und ihre mit vorbenanntem ihrem gewesenen Ehemann erzeugte Kinder als Erben und respective deren Repræsentanten, mit Nahmen Herr Lt. Johann Joseph Bitschnau Procurator Vicarius allhier, als Vogt weÿl. Frauen Mariæ Sophiæ Jungin gebohrene Barthelin nachgelaßener Zweÿer Kinder, Sophiæ und Ludwig, Herr August Christian Güntzerott, Sattler und Burger allhier, Mandatario nomine herrn Johann Michael Barthel dermahligen Ober Amtmanns zu Burtenbach (…), Frau Dorothea Spelterin gebohrne Barthelin, Herrn Wolfgang Paul Spelter des Gastgebers und burgers dahier Ehefrau unter authorisation desselben, und Herr Exsenator Philipp Gerhard, der Leinenweber, als Vogt derer Vier annoch Minderjähriger barthelischer Kinder, Nahmens Barbara, Maria, Ludovica und Martin, die haben
in gegensein ihrer älteren respectivé Tochter Schwester und Mit-Erbin fraun Catharinæ Salome Müllerin geb. Barthelin Herrn David Müller, des Altgewänders und hiesigen Burgers Ehefrauen mit beÿstand dieses ihres Ehemanns angezeigt und declarirt
was maßen Sie Wittib und Erben /:außschließlichen herrn Johann Friedrich Barthel als welcher sich in den Dominicaner-orden begeben und bereits vor verschiedenen Jahren profess gethan, daher sich seines Erbs Rechts unfähig gemacht hat:/ nach Zuvor von seiten derer Herren Vögte unterm 16. Martÿ lauffenden Jahrs erhaltenen Decreto alienandi und darauf Vor denen Kinder vertrags-Herren vorgenommenen viermahligen Versteigerungen auch endlichen beÿ einem Ehrsahmen grosen Rath den 31. Augusti jüngst erfolgter definitiven Adjudication (…) Benantlich Eine in ihres resp° Ehemanns und Vaters Verlaßenschafft gehörige und unter ihnen Annoch gemeinschaftliche Behausung und Hoffstatt mit all mit übrigen dero begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen Allhier Zu Straßburg am untern Fisch: Marckt einseit neben Herrn Claude Piquet dem Handels-Mann anderseit neben Herrn Rathh. Johann Philipp Reumann dem Weis-beck, hinten auf den Ulmer-graben stoßend – Vor und um das letzte und meiste Gebott von 9050 Gulden – So Geschehen Straßburg aud Mittwoch den 21. Septembris Anno 1765
Enregistré à la Chambre des Contrats, vol. 659 f° 417, 6 oct. 1785

Originaire de Barr, Jean David Müller demande en décembre 1766 à la tribu de la Mauresse une promesse d’admission pour pouvoir devenir bourgeois. La place de fripier lui a été cédée par la veuve de Simon Wœrter.
1766, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 262)
(f° 637) Dienstags den 2.ten Decembris Anno 1766 – Ertheilter Vertröstungs Schein zum Zunfft und Frippier Recht
David Müller, der Schneider Gesell Von Barr gehörig Johannes Müller des Schneider: Meisters und dermaligen Evangelischen Schul Meisters Zu Gertweiler ehelicher Sohn, stehet vor und bittet um einen Vertröstungs: Schein Zum Zunftrecht, um burger werden Zu Können, wie auch in Ansehung Weiland Simon Wörter, des gewesenen frippier und burgers alhier Wittib in seinen favor auf ihr frippier: Recht resigniret, ihme Vertröstung Zum frippier: Recht zu ertheilen, producirt zu dem Ende seinen Lehr: brief aus der Amtschreiberei Barr vom 25. Aprilis 1766. und Schein von Meister Johann Jacob Reißner, dem Schneider von hier, Vom 24. Aprilis 1766.
Erkandt, wird dem Imploranten in seinem Begehren willfahrt mithin Vertröstung Zum Zunft: und frippier Recht ertheilet. Dedit Protocoll und Gebott Geld 2 ß

Fils de Jean Georges Müller, tailleur à Barr et maître d’école à Gertwiller, Jean David Müller épouse Catherine Salomé Barthel en 1769 : contrat de mariage, célébration
1769 (16. 9.bris), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1226) n° 894
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen der Ehrenachtbare Hr David Müller lediger Frippier, Hern Joh: Georg Müller, Evangelischen Schul meister und brs. Zu Gertweiler Barrrer Amts, mit Frn Magdalena Müllerin geb. Willerin ehelich erzeugter Sohn, als Hochzeiter, unter assistentz solchen seines Hn Vaters ane einem
So dann die Viel Ehren und Tugendsame Jgfr. Catharina Salome Barthelin Hrn Joh: Michel Barthel des Frippier und Brs dahier mit Frn. Anna Margaretha geb. Rosin ehelich erzeugte Jgfr. Tochter als hochzeiterin beiständl. ihres Vielgeliebten Hrn Vaters ane dem andern theil
Actum im mein Notarÿ ane dem alten Weinmarckt gelegenen zum Dröscher genanten Behausung, Straßburg Donnerstag den 16.ten 9.ris 1769. [unterzeichnet] dauidt Müller als hochzeither, Catharina Salomea Barthelin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 206-v n° 916)
Im Jahr 1770 Sontags den 18. Februarÿ sind nach Zweÿmahliger ordentlicher proclamation und Ausrufung Zu St. Thomæ und in der Prediger Kirch auf gnädige Erlaubnus des regirenden Herrn Ammeisters, Zu St Thomæ ehelich copulirt und eingesegnet worden David Müller, der ledige Fripier und burger allier, Johann Georg Müller, Schneiders und Schulmeisters in gertweiler ehelicher Sohn, und Jungfrau Catharina Salome Barthelin, Johann Michael Barthel des Fripier und burgers allhier eheliche Tochter [unterzeichnet] Dauidt Müller Als Hochzeither, Catharina Salome Barthelin als hochzeiterin (i 209)
Proclamation, Temple-Neuf (luth. f° 160) Im Jahr Christi 1770 Dom: Septuages: und Sexages: als den 11. und 18. Februarÿ wurden proclamirt David Müller, der ledige Frippier Von Barr gebürtig, Johann Georg Müllers, Schneiders und Schulmeisters in Gertweiler ehelich erzeugter Sohn, und Jgfr. Salome Barthelin, Johann Michael Barthels des Frippiers und burgers allhier eheliche mit Fr: Anna Margaretha Rosein ehelich erzeugte Tochter. Diese personen wurden den 21. Febr: in der Kirch St: Thomas Kirchlich copulirt (i 168)

David Müller de Gertwiller devient bourgeois par sa femme dix jours après son mariage : registre d’inscription et traitement de la demande
1770, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) f° 6-v
David Müller, der frippier von gertweiler geb. erhalt das burgerrecht von seiner Ehefr. Salome Joh: Michel Barthel des frippier und burgers allhier ehem. tochter umb den alten burgerschilling will dienen beÿ EE Zunfft Zur Mörin. Jur. eod. [3. Mars 1770]

(VI 286 bis, f° 51) Möhrin. N° 14 d. 25. 9.bris 1759.
David Müller der ledige Schneidergesell von Barr geb. Joh: Georg Müllers des Schneider Meisters u. dermaligen Schul Mstrs der Evangel. Gemeinde Zu Gertweiler Ehel. Sohn Verlobt an Jfr. Cathar. Salome Joh: Michael Bartels des b. u. fripier allhier Ehel. tochter.
Ist Ehelig geboren A. C. Zugethan, des Zunfftrechts der Möhrin vertröstet word. hat die gebührende stall Caution geliefert die reichtigkeit seiner sponsæ stallgebühr erwiesen u. das erforderl. Vermögen Vorgelegt deßen Eigenthum aber durch Eÿd bekräfftiget
Bittet à Sponsa um d. Abß des Burger Rechts vertröstet zu werd. – A. b ß

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison Hitschler rue des Bouchers. Les apports du mari s’élèvent à 153 livres, ceux de la femme à 250 livres.
1770 (10.3.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1211) n° 1671
Inventarium über des Ehrenachtbahren Herrn David Müller des Frippier und der Viel Ehren und tugendsahmen Fraun Catharinä Salome geb. Barthelin, beeder Eheleuthe und burgeren allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1770. – in ihrem Sonntags den 18.ten Februarÿ dieses 1770.gsten Jahrs angetrettenen Ehestand zugebracht, welche der Ursachen alldieweilen in ihrer vor mir Notarii den 16. Novembris des Zurückgelegten 1769.gsten Jahrs auffgerichteten Eheberedung §° 4° wohlbedächtlich verglichen und abgeredet worden, daß einem jeden und seinen Erben das in die Ehe bringende Vermögen vor ohnverändert verbleiben solle (…) So geschehen Straßburg Sambstags den 10.ten Martÿ Anno 1770. in Gegenwarth Herrn Johann Michael Barthel des Frippier und Bs. allhier der Ehefrauen gebiebten Vatters wie auch Herrn Johannes Wilhelm des Schuhmachers und brs allhier des Ehemanns geehrten Oncle.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Metzgergiesen gelegenen Herrn Hitschler dem Weißbecken u. brn allhier zuständige dißorts Zum theil lehnungsweiße bewohnenden behausung befunden worden wie folgt
Series rubricarum. Des Ehemanns Vermögen betr. Sa. Waaren zum frippier handel gehörig 15, Sa. Silber Geschmeids 13, Sa. Baarschafft 115, Summa summarum 114 lb – Und wann dazu gelegt wird deßen helffte ane denen haussteuren antreffende 21 lb, So wäre seine des Ehemanns eigentliche Activ mass 165 lb – Schuld 12, Nach deren Abzug 153 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen in den Ehestand gebrachtes guth consignirt und beschrieben, Sa. haußraths 103, Sa. Silber Geschmeids 16, Sa. goldener Ring 19, Sa. baarschafft 92, Summa summarum 229 lb – So nun dazugerechnet wird die übrige helffte ane denen haussteuren ertragend 21 lb, So begreifft deroselben eingebrachts guth, wie wohl mit außnahm dero Kleidung und Weßen gezeugs 250 lb

David Müller fait vendre des effets laissés en gage par Jules Frédéric Rapollus de Mayence
1777, Not. Stoeber (6 E 41, 1263) n° 21
24. 8.br 1777. – Auf Ansuchen David Müller des hießigen burgers und frippier und zufolg des beÿ Ihro Gnaden den Regierenden H. Ammeister den 16. hujus vorgegangenen bescheids sind nachfolgende Effecten, so dem Requirenten von Julio Friderico Rappollo von Mainzen in Versatz gegeben (…) offentlich versteigert

Catherine Salomé Barthel hypothèque la maison au profit du boucher Jean Philippe Steinbach pour en régler les frais de construction

1785 (6.10.), Chambre des Contrats, vol. 659 f° 419
Fr. Catharina Salome Müllerin geb. Barthelin H. David Müller des altgewänders ehefrau
in gegensein H. Johann Philipp Steinbach des metzger – zum bau hiernach beschriebener behausung, 1200 gulden
unterpfand, eine Behausung samt Zugehörden am untern Fischmarckt einseit neben H. Claude Piquet dem handelsmann, anderseit neben H. Rathh. Johann Philipp Reumann dem weißbecken, hinten auff den Ulmergraben – theils von ihrem vatter seel. ererbt theils von denen miterben laut Erbscession unterm 21. sept. jüngsthin vor H. Not. Schweighäußer errichtet

David Müller loue une partie da la maison au passementier Jean Frédéric Tœpké

1795 (6 brumaire 3), ssp, Enregistrement de Strasbourg, acp 36 F° 48-v du 6 therm. 3
Bail de 4 ans – David Müller frippier
à Jean Frédéric Toepké passementier
portion de maison à Strasbourg, moyennant un loyer annuel de 700 livres

David Müller loue une partie da la maison à Léopold Goschler

1799 (15 germ. 7), Enregistrement de Strasbourg, ssp 1 F° 29-v du 16 ger 7
Bail de 1 an – David Müller
à Leopold Goschler
une maison marché aux Poissons n° 85, moyennant un loyer annuel de 486 francs

Catherine Salomé Barthel meurt en 1806 en délaissant trois enfants.

1806 (18.8.), Strasbourg 3 (30-1), Not. Übersaal n° 959, 3375
Inventaire de la succession de Catherine Salomé Barthel, épouse de David Müller frippier, décédée le 16 mars dernier – à la requête de 1. le veuf, tuteur naturel de Dorothée Elisabeth âgée de 15 ans et demi, 2. Jean Georges Müller cabaretier, 3. Catherine Salomé Müller femme de Martin Meyer tailleur d’habits, 4. Jean David Müller boulanger, 5. Jean Georges Barthel journalier subrogé tuteur
Contrat de mariage devant M° Stoeber le 16 novembre 1769

dans la maison mortuaire marché aux poissons n° 85
propres au veuf, remploi 2354 fr, don matutinal 150 fr, total 2204 fr
propres des enfants et héritiers, garde robe 170 fr, dettes actives 150 fr
Propriété d’une maison, Savoir une maison située a Strasbourg marché aux poissons n° 85, d’un côté Jean Daniel Stromeyer Négociant d’autre le Sr Reumann ci devant boulanger derrière le fossé appelé Ulmergaben – provenant de la succession de Jean Michel Barthel frippier qui l’a acquise de la veuve Baer suivant contrat de vente à la Chambre des Contrats en date du 10 février 1761. Propriété constatée par deux contrats en date du 2 octobre 1752 et 12 juin 1648, cédée à la défunte par ses cohéritiers dans la succession paternelle par cate reçu Schweighaeuser notaire à Strasbourg le 21 septembre 1785 et acte à la Chambre des Contrats même année f° 417, 6 octobre 1785 – occupée par le veuf et les cohéritiers, estimée à 600 fr de revenu, en capital 12.000 fr
remploi 1156 fr, payé 14.405 fr, habits et mobilier 12.320 fr, reste 928 fr
communauté, meubles 2348 fr, remploi 13 249 fr
Propriété d’un jardin, Savoir 28 ares de jardin situé dans la banlieue de Strasbourg hors la porte d’Austerlitz a gauche de la chaussée du Poligone derrière le jardin du Sr Baldner aubergiste, des deux côtés un chemin, en haut le fossé, en bas le chemin – provenant de la ville de Strasbourg adjugé au Sieur Müller par feu M Hohlenfeld adjoint de M. le Maire par adjudication du 30 fructidor an 13 ratifiée par le Préfet, 310 fr
total de la communauté 15.943 fr, déduire 7936 fr, reste 8006 fr
18 novembre 1806 n° 3500 Continuation d’inventaire – l’usufruit d’une maison marché aux poissons n° 85, un jardin hors la porte d’Austerlitz)
Enregistrement, acp 100 F° 120-v du 19.8.

David Müller meurt en 1818

1819 (28.1.), Strasbourg 10 (24), Not. Zimmer n° 650, 8400
Inventaire de la succession de David Müller, frippier, décédé le 24 décembre 1818
Le défunt a délaissé pour seuls enfants uniques héritiers ab intestat 1. Jean Georges Müller, cabaretier, 2. Catherine Salomé Müller femme de Martin Meyer, tailleur d’habits, 3. Jean David Müller, ci devant boulanger, 4. Dorothée Elisabeth Müller, majeure, les quatre enfants procréés en mariage avec feue Catherine Salomé Barthel
en la demeure du défunt vieux marché aux Poissons n° 85
garde robe 261 fr, mobilier1076 fr, argenterie 24 fr, numéraire 25 fr
propriété d’un jardin, savoir un jardin de la contenance d’environ 28 ares ou un arpent et demi hors la porte des bouchers dite Dauphine à gauche de la chaussée du Polygone derrière le jardin Baldner, des deux côtés un chemin en haut le fossé en bas le chemin, estimé 1000 fr – appartient par indivis au Sr Müller pour deux tiers, aux requérants pour un tiers, inventaire de la femme dressé par M° Übersaal le 18 août 1806, acquis de la ville de Strasbourg suivant adjudication par M Hohlenfeld adjoint au maire le 30 fructidor 13 ratifié même jour enreg. le 1 vendémiaire, laquelle communauté a été dissoute. Vente par licitation par devant M. Herrmann juge au tribunal civil de première instance le 29. décembre 1814 par laquelle le défunt est devenu seul propriétaire
créances hypothécaire 2502 fr, dettes actives 459 fr, total 5348 fr, passif 7242 fr, déficit 1894 fr
Enregistrement, acp 141 f° 161-v du 29.1. – vacation du 17 juin, acp 143 F° 101 du 18.6.

Les enfants et héritiers Müller exposent infructueusement la maison aux enchères

1819 (9.1.), Strasbourg 10 (65), Not. Zimmer n° 5112
Cahier des charges – les seuls enfants uniques héritiers de Catherine Salomé Barthel épouse de David Müller frippier savoir 1. Jean Georges Müller, cabaretier, et Marguerite Barbe née Geyler, 2. Catherine Salomé Müller femme de Martin Meyer, tailleur d’habits, 3. Jean David Meyer ci devant boulanger et Madeleine Dietsch, 4. Dorothée Elisabeth Müller majeure, issus du mariage de ladite défunte leur mère, suivant inventaire de la succession de le D° Müller née Barthel dressé par M° Übersaal clos le 18 novembre 1806, et liquidation dressée par M° Zimmer le 16 février 1807
une maison et dépendances sise à Strasbourg sur le vieux marché aux Poissons n° 85 entre les maisons Reumannn et Knoderer ci devant Daniel Stromeyer, derrière le fossé dit Ullmergraben – la D° Müller née Barthel seule et unique héritière à titre d’hérédité paternelle suivant acte dressé par M° Schweighaeusser le 21 septembre 1785 enregistré à la Chambre des contrats le 6 octobre suivant, après que feu Jean Michel Barthel père de la défunte frippier avait acquis de la veuve Baer à la Chambre des contrats le 10 février 1761, que ladite maison auroit été grevée d’usufruit au profit dudit défunt aux termes de l’acte de liquidation mais que par le décès de leur père usufruitier arrivé le 24 décembre dernier ledit immeuble seroit retourné à la libre disposition des héritiers comparants – mise à prix 18.000 francs
n° 8392 du 20 janvier personne ne s’est présenté
n° 8397 du 27 janvier personne
n° 8434 du 24 février, Antoine Müller 18.300 francs
n° 8439 du 26 février, retrait

Ils vendent en juillet 1819 la maison au marchand de rubans Daniel Senn

1819 (8.7.), Strasbourg 10 (66), Not. Zimmer n° 5231, 8585
1. Jean Georges Müller, cabaretier, 2. Catherine Salomé Müller femme de Martin Meyer tailleur d’habits, 3. Jean David Müller ci devant boulanger, 4. Dorothée Elisabeth Müller majeure, les quatre frères et sœurs issus du mariage de Catherine Salomé Barthel leur mère épouse de David Müller frippier, seuls et uniques héritiers suivant inventaire dressé par M° Übersaal clos le 18 novembre 1806
à Daniel Senn, marchand de rubans
une maison avec droits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg Vieux Marché aux Poissons n° 85, d’un côté la maison de Jean Philippe Reumann ancien boulanger, d’autre celle de Jean David Knoderer négociant, derrière le fossé dit Ulmergraben
la D° Müller née Barthel en était propriétaire tant à titre d’hérédité paternelle que par cession de ses cohéritiers par acte reçu Schweighaeuser notaire à Strasbourg le 21 septembre 1785 enregistré à la Chambre des contrats le 6 octobre suivant, après que feu Jean Michel Barthel père de la défunte frippier l’a acquis de la veuve Baer à la Chambre des contrats le 10 février 1761
Remise des contrats passés à la Chambre des contrats le 12 juin 1648, le 2 octobre 1753 et le 10 février 1761, exploit du Sr Finance huissier audiencier contenant signification à la requête du voisin Jean Philippe Reumann au défunt Sr Müller d’un procès verbal d’expertise déposé à la justice de paix du canton Sud de cette ville 6 frimaire 12 qui détermine les droits des propriétaires de la maison vendue et de la maison contigüe Reumann – 19.000 francs
Enregistrement, acp 143 f° 147 du 8.7.

Originaire de Bâle, Daniel Senn épouse Marie Madeleine Braun en 1806.
1806 (4.2.), Strasbourg 3 (40), Not. Übersaal n° 494, 3114
Contrat de mariage – le Sieur Daniel Senn, Négociant en cette ville fils du Sr Jacques Senn, Commis Négociant à Bâsle avec feue Anne Dorothée Pfister
Dlle Marie Madeleine Braun, fille majeure du Sieur Jean Geofroi Braun, marchand de rubans avec feue Dame Marie Madeleine Moser
Enregistrement, acp 98 F° 130-v du 5.2.

Daniel Senn meurt en 1824 après avoir institué sa femme légataire universelle de ses biens

1824 (2.11.), Strasbourg 3 (72), Me Schreider n° 2222
Inventaire de la succession de Daniel Senn, négociant décédé le 25 mai dernier sans laisser d’héritiers légitimes – à la requête de Marie Madeleine née Braun la veuve, légataire universelle par testament olographe du 1 septembre 1808 enregistré le 28 mai 1824 f° 163 – Contrat de mariage reçu M° Ubersaal le 4 février 1806
dans la maison mortuaire Vieux Marché aux Poissons n° (-)
immeuble de la communauté. Une petite maison avec tous ses droits sise à Strasbourg Vieux Marché aux Poissons n° 85 , d’un côté la veuve Reumann, d’autre le Sr Knoderer – laquelle maison n’est habitée que par la veuve, estimée à 16.000 francs, les titres constatant la propriété n’ont pu être produits par la veuve
communauté : meubles, dans le salon au premier étage, dans la cuisine au même étage, sur le second étage dans un appartement donnant sur la rue, Au troisième étage dans un appartement donnant sur la rue, dans une chambre au même étage à côté de la précédente, dans une chambre de derrière au même étage, Au quatrième et dans une chambre donnant sur la rue 2094 fr, marchandises 12.072 fr, créances 41.059 fr, numéraire 400 fr
propre, garde robe 461 fr
total de la communauté 55.627 fr ; total des apports de la veuve 27.815 fr
Enregistrement, acp 170 F° 111 du 10.11.

Marie Madeleine Braun se remarie en 1832 avec le docteur en médecine Georges Louis Duvernoy : contrat de mariage, célébration
1832 (3.10.), Strasbourg 12 (127), Me Noetinger n° 4482
Contrat de mariage – Georges Louis Duvernoy, docteur en médecine, professeur à la faculté des sciences de l’académie de Strasbourg, professeur agrégé à la faculté de médecine Chevalier de la légion d’honneur veuf avec deux enfants d’Anne Charlotte Berdot
Marie Madeleine Braun veuve sans enfant de Daniel Senn, négociant
Enregistrement, acp 212 f° 195 du 8.10. – communauté légale avec exclusions
donation par la future épouse de tous meubles et immeubles à l’exception de la maison au Vieux Marché aux Poissons n° 85 et du fonds de commerce s’y trouvant

Mariage, Strasbourg (n° 336)
Du 4° jour du mois d’octobre 1832 à dix heures du matin. Acte de mariage de George Louis Duvernoi, majeur d’ans, né en légitime mariage le 6 août 1777 à Montbéliard (Doubs) domicilié à Strasbourg, veuf d’Anne Caroline Berdot décédée à Montbéliard le 9 février 1827, docteur en médecine et es sciences, Professeur de la faculté des sciences et Professeur agrégé de la faculté de médecine à l’Académie de Strasbourg, Chevalier de la légion d’honneur, fils de feu Jean Georges Duvernoi, Ministre du St Evangile, décédé à Montbéliard le 23 novembre 1807 et de feu Louise Elisabeth née Duvernoi, décédée à Montbéliard le 6 février 1819 et de Marie Madeleine Braun, majeure d’ans née en légitime mariage le 24 janvier 1782 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, veuve de Daniel Senn, négociant décédé en cette ville le 25 mai 1824, fille de feu Jean Geofroi Braun, passementier décédé à Baden grand duché de Bade le premier août 1805 et de feu Marie Madeleine Moser décédée en cette ville le 18 Germinal an VIII. (i 20)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports

1832 (21.11.), Strasbourg 12 (127), Me Noetinger n° 4666
Inventaire des apports de Georges Louis Duvernoy, docteur en médecine, professeur à la faculté des sciences de l’académie de Strasbourg, professeur agrégé à la faculté de médecine Chevalier de la Légion d’Honneur et de Marie Madeleine Braun veuve de Daniel Senn, négociant
apports du futur époux, une maison à Montbéliard place St Martin
apports de la future épouse, 160. une maison composée de divers corps de bâtiment sise en cette ville rue du Vieux Marché aux Poissons n° 63 formant le coin de cette rue et de la rue Mercière où elle porte le n° 8, d’un côté la veuve Bruckner, d’autre le veuve Weiss, derrière le fossé dit Ulmergraben – acquise de Jean Geoffroi Roederer & Louise Brassler, par acte reçu Zimmer notaire à Strasbourg le 21 novembre 1831, évaluée à 70.000 francs
161. une autre maison sise en la rue du Vieux Marché aux Poissons n° 85 composée de divers corps de bâtiments, appartenances & dépendances, d’un côté les héritiers Reumann, d’autre David Knoderer, derrière le fossé dit Ulmergraben, évaluée à 30.000 fr
162. une autre maison en cette ville rue de l’Ecurie n° 8 avec cour & maison de derrière, appartenances, droits & dépendances, évaluée à 16 000 francs, d’un côté M. Müller, d’autre la veuve Heyl, derrière le cul de sac dit Schaeffgaesslein & la veuve Heyl – acquis par acte devant M° Stoeber jeune le 15 juin 1824.
Nota il est observé que la maison dépendances rue du Vieux Marché aux Poissons n° 85 est comprise dans la catégorie des biens dont Mde Duvernoy s’est réservé la libre disposition non sousmise à l’usufruit selon le troisième alinéa de l’article 6 du contrat de mariage
Enregistrement, acp 214 f° 9-v du 29.11.

Convention passée avec le commis négociant Philippe Jacques Fuchs

1832 (8.12.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 62 F° 20-v
31 mai 1831, Convention entre le Sr Ph. J. Fuchs commis négociant
la veuve Senn née Braun et Sr Jn Ad. Seib, négociant fabricant
Sr Seib permettra au Sr Fuchs de vendre dans la maison de Mde Senn Vieux Marché aux Poissons n° 85 soit pour son compte ou pour celui de la De Senn les toiles et percales cirées que le Sr Seib lui aura vendues et cédé
voir aussi bail d’industrie f° 27

Georges Louis Duvernoy et Marie Madeleine Braun vendent la maison au jardinier fleuriste Frédéric Charles Schaaff et à sa femme Marie Elisabeth Erhardt

1848 (16. 7.br), Strasbourg 12 (175), Not. Noetinger n° 20.456
A comparu M. Jean Baptiste Bürckel, propriétaire demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de mandataire de M. Georges Louis Duvernoy, docteur en médecine, professeur au collège de France, Chevalier de la légion d’honneur & Mad. Marie Madeleine Braun son épouse autorisée, demeurant en son nom à Paris (a vendu)
à M. Frédéric Charles Schaaff, jardinier fleuriste, & D° Marie Elisabeth Erhart,, son épouse qu’il autorise demeurant ensemble à Strasbourg, ci présents et acceptant
Une maison à rez de chaussée surmonté de quatre étages, droits appartenances et dépendancess sise à Strasbourg rue du Vieux marché aux poissons N° 85, tenant d’un côté à M. Stoll, boulanger, de l’autre à M. Schützenberger brasseur & par derrière au fossé dit Ulmergraben
Dans cette vente ssont compris les objets mobiliers ci après indiqués, se trouvant dans cette maison savoir, dans la cave, deux chantiers
au rez-de-chaussée, tous les rayons & comptoirs du magasin, à l’exception d’une porte tapissée, d’une planche contre le pilier du mur & d’une doucle fenêtre des croisées du magasin
Au premier étage, un poêle avec ses tuyaux, deux trumeaux, une tabke ou bas buffet, une chaudière, deux pots économiques avec leur lunette & deux armoires scellées dans le mur
Au deuxième étage, un poêle avec ses tuyaux & deux trumeaux, un bas buffet ou commode, deux armoires scellées dans le mur, une armoire de coin
Au troisième étage, Un poêle avec ses tuyaux & deux trumeaux
Au quatrième étage, Un poêle avec ses tuyaux & deux trumeaux avec socle
Etablissement de la propriété. Cet immeuble appartient à Madame Duvernoy qui en est devenue propriétaire d’une moitié comme ayant été commune en biens avec feu M. Daniel Senn, en son vivant négociant en cette ville, son premier mari & de l’autre moitié comme légataire universelle de ce dernier suivant son testament olographe en date de Strasbourg du premier septembre 1808 enregistré à Strasbourg le 28 mai 1824 F° 63 n° 6 (…) présenté à M. le Président du tribunal civil de cette ville suivant procès verbal dressé au greffe dudit tribunal le 26 mai 1824 & déposé en l’étude de M° Schreider notaire en cette ville suivant acte de dépôt par lui reçu le 28 dudit mois de mai. Il dépendait de cette communauté au moyen de l’acquisition que feu M. Senn en avait faite de Jean Jacques Müller, cabaretier, Catherine Salomé Müller femme de Martin Mayer, tailleur d’habits, Jean David Müller, ancien boulanger & Dorothée Elisabeth Müller fille majeure, tous demeurant à Strasbourg, cette acquisition résulte d’un contrat passé devant M° Georges Frédéric Zimmer & son collègue notaires à Strasbourg le 8 juillet 1819, elle a eu lieu moyennant le prix de 19.000 francs payables entre les mains des vendeurs et de leurs créanciers. Ledit contrat a été transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 13 juillet 1819 vol. 120 N° 21 et le même jour il a été pris inscription d’office vol. 131. N° 608. (…) Les susnommés Jean Georges Müller & consors étaient propriétaire dudit immeuble pour l’avoir recueilli dans la succession de Dame Catherine Salomé Barthel vivante épouse de David Müller, décédée à Strasbourg leur mète, dont ils étaient seuls héritiers ainsi quee le constate l’intitulé de l’inventaire dressé après son décès par M° Übersall, notaire à Strasbourg le 18 novembre 1806 & la liquidation dressée per ledit M° Zimmer le 16 février 1807. Quant à ladite Dame Müller née Barthel, elle en avait la propriété tant comme héritière de feu Jean Michel Barthel son père qu’en vertu de l’abandon à litre de licitation qui lui en a été faite par ses frères et sœurs suivant acte passé devant M° Schweighaeusser, notaire à Strasbourg le 21 septembre 1785.
Les vendeurs déclarent par l’organe de leur mandataire de que la maison sera dégagée de tout bail le 2 septembre courant, attendu qu’ils s’engagent à faire prononcer la résiliation à leurs frais, risques et périls contre les époux Fuchs, locataires principaux de la totalité de la maison – Prix, 25.000 francs
acp 375 (3 Q 30 090) f° 40

Lors de la liquidation, la maison est attribuée à Caroline Elisabeth Schaaff, veuve du brasseur Théophile Barchewitz et épouse du forgeron François Constant Pihan, demeurant aux Batignolles près de Paris

Le marchand de vins Frédéric Théophile Barchewitz épouse Caroline Elisabeth Schaaff en 1846 : contrat de mariage, célébration
1846 (5.7.), M° Grimmer (minutes en déficit)
Contrat de mariage entre Frédéric Théophile Barchewitz, marchand de vins demeurant à Strasbourg
et Caroline Elisabeth Schaaff, fille mineure de Frédéric Charles Schaaff, grainetier et Marie Elisabeth Ehrart sa femme demeurant en ladite ville
acp 350 (3 Q 30 065) f° 19 du 7.7. régime de la communauté de biens réduite aux acquêts
Les apports du futur consistent en tonneaux, vins, outils de tonnelier d’une valeur de 3500 francs à lui donnés en avancement d’hoirie par ses père et mère présents
Les père et mère de la future épouse promettent de doter la future épouse leur fille d’un trousseau de 2250 francs et d’une somme de 4000 francs, total 6350 francs, le tout en avancement d’hoirie payables le jour de la célébration
Donation par le futur à la future en cas de survie d’une somme de 1000 francs
Donation par les futurs au survivant d’eux de l’usufruit viager de tous les biens composant la succession du prémourant, réductible en cas de survivance d’enfants

Mariage, Strasbourg (n° 310)
Du 11° jour du mois de juillet 1846, Acte de mariage de Frédéric Théophile Barchewitz, né le 21 juillet 1817 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, marchand de vins fils de Jean Théophile Barchewitz, Marchand de vins et de Marie Marguerite Kess, conjoints domiciliés en cette ville, ci présents et consentants et de, Caroline Elisabeth Schaaff, fille mineure née en légitime mariage le 30 août 1826 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg fille de Frédéric Charles Schaaff, Jardinier, et de Marie Elisabeth Erhart, conjoints domiciliés en cette ville, ci présents et consentants (signé) Barchewitz, C. E. Schaaff (i 10)

Séparation de biens
1852 (10.8.), M° Grimmer (minutes en déficit)
Inventaire de séparation de biens d’entre Caroline Elisabeth Schaeff épouse séparée de biens de Théophile Frédéric Barchewitz, brasseur à Strasbourg, ordonné par jugement du tribunal civil le 9 juillet 1851
acp 412 (3 Q 30 127) f° 38 du 11.8. – Dettes de la communauté 6313
Le Sr Barchewitz réclame pour sa part d’entretien et de l’éducation des enfants 350, celle de 45 pour frais de procédure
L a dame Barchewitz réclame pour entretien 689
Suivant jugement les frais d’entretien sont à supporter pour moitié lesquels s’élevent savoir ceux faits par M° Schneegangs avoué 469, ceux faits par M° Lederlin 265
Liquidation. d’après le contrat de mariage la D° Barchewitz a à exercer son remploi avec 6350, 2) ses pensions alimentaires 689, 3) solde des frais d’extance 101, total 7141
dont à déduire les frias d’entretien des deux enfants 50 le solde des frais d’appel 46, ensemble 396, ainsi les prétensions de la D° Barchewitz se réduiraient à 6743.

Frédéric Théophile Barchewitz meurt en 1857 en délaissant pour héritiers sa mère et son neveu
1858 (17.2.), M° Noetinger
Inventaire de la succession délaissée par Frédéric Théophile Barchewitz, ancien brasseur et époux séparé de corps et de biens de Caroline Elisabeth Schaaff, décédé le 10 janvier 1857, dressé à la requête de Marguerite Hess veuve de Jean Théophile Barchewitz, vivant tonnelier à Strasbourg mère du défunt, 2) Julie Voltz, veuve d’Auguste Théodore Barchewitz, vivant compositeur d’imprimerie à Strasbourg, en qualité de mère et tutrice de Jules Théodore Barchewitz, son fils neveu du défunt
acp 467 (3 Q 30 182) f° 14 du 19.2. (succession non déclarée) Ladite succession ne consiste que de la garde robe estimée 36 – passif 481 francs

Caroline Elisabeth Schaaff se remarie aux Battignolles en 1857 avec le forgeron François Constant Pihan, originaire de Vaucresson
Paris, Etat-civil reconstitué – Acte de mariage. L’an 1857, le 14 novembre à la mairie des Batignolles Monceaux a été célébré le mariage de François Constant Pihan, né à Vaucresson (Seine & Oise) le 17 avril 1828, fils d’Antoine et de Caroline Choisselet et de Caroline Elisabeth Schaaff, née à Strasbourg (Bas-Rhin) le 3 août 1826 fille de Frédéric Charles et de Marie Elisabeth Erhart veuve de Théophile Barchevitz. Il a été fait un contrat de mariage le 7 novembre 1857 chez M° Baron notaire aux Batignolles
Pièces produites, un acte de mariage religieux, un acte de naissance, un bulletin de naissance, un certificat de contrat. Paris le 20 mars 1875 (5 Mi 1, 2305 i 30)

La maison est exposée infructueusement aux enchères

1858, M° Grimmer (minutes en déficit)
Le 6 novembre 1858 – Cahier des charges pour parvenir à la vente d’une maison à Strasbourg rue du Vieux-Marché-aux-Poissons N° 14
acp 473 (3 Q 30 188) f° 63-v du 8.11.
Le 29 novembre – Retrait d’enchère d’une maison sise à Strasbourg rue du Vieux-Marché-aux-Poissons n° 85
acp 474 (3 Q 30 189) f° 28-v du 2. X.br

Caroline Elisabeth Schaaff vend la maison à Charles Chrétien Denné, surveillant au magasin des tabacs, et à Amélie Caroline Günther

1858 (27. Xbr), M° Grimmer – Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 756 (2898) n° 1
a comparu Monsieur Frédéric Charles Schaaff, Jardinier fleuriste demeurant en la ban-lieue de Strasbourg hors la porte d’Austerlitz numéro 8 bis, agissant en qualité de mandataire de Mademoiselle Caroline Elisabeth Schaaff, veuve en premières noces du Sieur Théophile Barchewitz, ancien brasseur à Strasbourg actuellement épouse en secondes noces de Monsieur François Constant Pihan, forgeron demeurant à Batignolles, ban-lieue de Paris rue des Dames numéro 106, aux termes d’une procuration (…) annexée à un cahier des charges dressé par M° Grimmer soussigné le 6 novembre dernier
à Monsieur Charles Chrétien Denné, surveillant au magasin des tabacs à Strasbourg Dame Amélie Caroline Günther son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes demeurant et domiciliés en cette ville
Une maison à rez de chaussée et quatre étages avec droits appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du Vieux-Marché-aux-Poissons N° 85 ancien et N° 14 nouveau, tenant d’un côté à Monsieur Stott, de l’autre à M) Schützenberger, brasseur, et par derrière au fossé dit Ulmergraben. Tel que cet immeuble se trouve avec tout ce qui y tient à fer, cloux et chevilles, et ce que la loi répute immeuble par destination ou placé à perpétuelle demeure et notamment avec quatre poêles en fayence et deux en fonte et huit pots économiques avec quatre lunettes. Entrée en jouissance (…). Etablissement de la propriété. Cette maison est échue à Madame Pihan, savir la moitié suivant l’actede liquidation et partage de la succession de sa mère Dame Marie Elisabeth Ehrhardt, femme du Sr Charles Frédéric Schaaff père de Strasbourg, dressé par M° Grimmer soussigné le premier septembre 1856 et l’autre moitié aux termes de l’acte de liquidation et partage de la succession du dit Sieur Schaaff père dressé par le même notaire Grimmer le 30 janvier de la présente année. Feu le Sieur Schaff père avait acquis cet Immeuble durant la communauté d’entre lui et sa femme née Erhardt de Monsieur Georges Louis Duvernoy professeur à la faculté de médecine et de Madame Marie Madeleine Braun, conjoints à Paris suivant acte de vente reçu par M° Noetiger notaire à Strasbourg le 13 septembre 1848, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 25 du même mois volume 485 numéro 23. Situation hypothécaire (…) subrogation à l’assurance (…) La présente vente a en outre eté faite pour et moyennant le prix de 23.500 francs
acp 475 (3 Q 30 190) f° 2 du 30. Xbr

Charles Chrétien Denné épouse en 1856 Caroline Amélie Günther
1856 (14.1.), Strasbourg 9 (109), Not. Becker n° 6979
Contrat de mariage – Ont comparu Mr Charles-Chrétien Denné, surveillnt au magasin des tabacs à Strasbourg, demeurant en cette ville, fils majeur de Mr Charles Chrétien Denné, vef ouvrier de l’état en retraité, demeurant également à Strasbourg et de Mad° Marie-Marguerite Hebenstreit sa femme défunte, Mr Denné fils stipulant pour lui et en son nom à cause du mariage dont il va être question Mr Denné père ci-dessus dénommé et qualifié stipulant tant pour assister M. Denné son fils qu’à cause de la dot qu’il lui constituera ci après
Et Melle Caroline-Amélie Günther, exerçant la profession de modiste, mais comme simple ouvrière tribunal civillant sur commande, sans se livrer à aucune opération de commerce, ainsi que’elle l’affirmen ladite dlle demeurant à Strasbourg, fille majeure de Mr Jean Jacques Günther,en son vivant ancien employé à l’octroi de la Ville de Strasbourg et de Mad. Frédérique Sophie Starck sa veuve demeurant audit Strasbourg, d’autre part

Le futur époux déclare que ses apports se composent I. de la part indivise dans la maison sise à Strasbourg Grand rue n° 107, le tout détaillé dans un acte passé devant ledit M° Becker les 5 et 6 octobre 1854 contenant l’état de la fortune de feue ladite D° Denné sa mère, de laquelle il est héritier pour moitié
Grand rue N° 107
acp 446 (3 Q 30 161) f° 89 du 17.1. – Stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur consistent 1) dans la part indivise de divers objets mobiliers et d’une maison à Strasbourg Grande rue n° 107 2) les créances montant à 4227
Donation par le Sr Denné père au futur époux son fils ce acceptant d’une somme de 1100 francs
Las apports de la future épouse consistent en une valeur de 2000
Don matutinal par le futur époux à la future épouse en cas de survie d’une somme de 1100 francs. Donation chaque par les futurs époux au survivant d’eux de l’usufruit viager de toute la succession, réductible à moitié en cas d’existence d’enfants et en cas de survie de la future épouse la donation de 1100 francs en pleine propriété sera imputable sur la moitié grevée d’usufruit en cas d’existence d’enfants

Charles Chrétien Denné et Amélie Caroline Günther vendent la maison à Robert Levy

1862 (25. 9.bre), M° Grimmer (minutes en déficit)
Vente par Charles Chrétien Denné, surveillant au magasin des tabacs à Strasbourg et Amélie Caroline Günther sa femme à Strasbourg
à Robert Levy, employé à Duttlenheim
une maison sise à Strasbourg rue du Vieux-Marché-aux-Poissons n° 14 moyennant 23.500 francs dont 3500 francs payés
acp 516 (3 Q 30 231) f° 64-v du 1. Xbre

Père du propriétaire, Ulric Levy occupe la maison
Registre de population 600 MW 385 (1850-1870)
Levy, Ulrich, né à Strasbourg 98, hm, Md. de rouennerie, israélite, français, (à Strasbourg) d.s. n
id. née Bloch, Barbe, 18, fm. sa femme, israélite, française, (à Strasbourg) 32
id. Abraham, Strasbourg 41, g. son fils, israélite, français, (à Strasbourg) d.s. n, p. p. Paris 15 8.br 59
id. Albertine, Strasbourg 45, f. sa fille, israélite, française, (à Strasbourg) d.s. n
id. Alfred, Strasbourg 48, g. son fils, israélite, français, (à Strasbourg) d.s. n
id. Michel, Strasbourg 50, g. son fils, israélite, français, (à Strasbourg) d.s. n

Robert Levy épouse en 1866 Delphine Helfft. Il apporte la maison en mariage

1866 (24.7.), M° Grimmer (minutes en déficit)
Contrat de mariage – Raphael Robert Levy, employé à Düttlenheim fils d’Ulrich Levy, négociant, et de Barbe Bloch sa femme à Strasbourg d’une part
Delphine Helfft, célibataire à Strasbourg, fille d’Aser Helfft, vivant négociant et Hélène Bloch sa veuve à Strasbourg d’autre part
acp 555 (3 Q 30 270) f° 81-v du 27.7. Stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts, partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur consistent 1) mobilier et argent 13.000, 2) Une maison rue du Vieux-Marché-aux-Poissons N° 14 à Strasbourg, le tout grevé d’un passif de 30.000 francs
Les apports de la future épouse consistent en une somme de 3538, grevée d’usufruit de la veuve, le tout constaté suivant liquidation reçue Noetinger Nre le 25 juin 1861. usufruit auquel la veuve déclare renoncer
Donation par la veuve Helfft à la future épouse sa fille ce acceptant d’un mobilier et argent comptant 2461
Donation réciproque par les futurs au survivant d’eux de l’usufruit de leur succession, réductible à moitié en cas d’enfants


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.