58, rue de Zurich (X 216)
Rue de Zurich n° 58 – X 216 (Blondel) O 873 puis section 33 parcelle 14 (cadastre)
Partie gauche de l’actuel n° 58
Quai aux Fleurs n° 33 (1784-1857) puis n° 6, ensuite rue de Zurich n° 38 puis n° 58 (1973)
Le numéro 58 comprend les deux bâtiments de gauche, précédés d’un avant-corps construit en 1910, à simple rez-de-chaussée surmonté d’une terrasse.
La devanture de gauche a conservé son ancien aspect.
Escalier à droite de la cour, aménagé en 1912 (transformé depuis lors)
Située sur le quai en amont du pont du Brochet, la maison appartient au milieu du XVII° siècle à un pêcheur qui la vend en 1690 au tonnelier Jacques Barthel. C’est à nouveau un batelier, Gabriel Meyer, qui en est propriétaire de 1715 à sa mort cinq ans plus tard. Elle revient à un marchand aisé dont les héritiers la conservent pendant presque trente ans avant de la vendre au potier Jean Balthasar Darm lors de son établissement à Strasbourg en 1749. Sa femme veuve de Jean Michel Wetzel était déjà propriétaire de la maison voisine vers le nord (X 215). Elle est autorisée la même année à réparer le revêtement du canal devant sa maison et à y placer comme des voisins un cabinet d’aisance (voir la photographie du XIX° siècle qui représente le pont du Brochet et le quai aux Fleurs sur la gauche). Cette autorisation est convertie en 1760 en droit de conduire vers le canal un égout qui part de la maison. Le bâtiment avant comprend deux logements en 1784, à l’arrière se trouvent l’atelier de potier et une remise.
Elévations du plan-relief de 1830, îlot 240
Plan de l’îlot 240
L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée en maçonnerie et à un étage à pans de bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue est celle à droite du repère (y), en léger retrait par rapport à la maison précédente vers l’est comme le montre le mur (x-y). Le rez-de-chaussée comprend deux fenêtres et la porte d’entrée, l’étage trois fenêtres. Le bâtiment avant donne dans la cour O entre les repères (1-2). A gauche se trouve le bâtiment (2-3-4) de plan carré, puis (4-5) le bâtiment du voisin et le mur qui sépare la cour de celle du voisin. Le fond de la cour est occupé par le bâtiment (5-6) à simple rez-de-chaussée qui a servi d’atelier de potier. La droite de la cour est occupée par le mur de séparation (6-7) puis la remise (7-8-1). La face postérieure du bâtiment arrière à deux petites fenêtres donne dans la cour Y à gauche du repère (5). Ce sont les mêmes bâtiments que décrivent le rapport d’experts dressé en 1840 lors de la vente de la maison qui porte alors le numéro 33. L’acquéreur est le voisin, l’amidonnier Jean Jacques Tubach, déjà propriétaire de la maison voisine vers l’est (X 217, numéro 34). Il réunit les deux maisons, y fait faire des travaux en 1861 en en portant le revenu de 40 à 54 francs et le nombre de fenêtres de 10 à 21, sans doute en y ajoutant le deuxième étage. Le plan de 1910 montre la nouvelle disposition des lieux : les deux bâtiments sur rue sont alignés (le retrait x-y ci-dessus a été supprimé), le fond de la cour est occupé par un seul bâtiment, la cour centrale est à cheval sur l’ancienne limite des propriétés.
Cours O et Y
A gauche, plan des bâtiments en 1908 avant l’achat du terrain devant la maison
A droite, élévation et en rouge terrain entre le bâtiment et l’alignement légal, acquis par le propriétaire en 1910
Emile Schæffer agrandit une fenêtre et pose une devanture en bois en 1887. Albert Lorentz agrandit la devanture en 1905, aménage en 1908 en mansarde le grenier de l’aile latérale. Il acquiert en 1910 le terrain communal qui sépare sa maison de l’alignement légal et y construit aussitôt un bâtiment qui ne dépasse pas la hauteur du premier étage des anciens bâtiments à l’arrière. Il construit en 1912 un nouvel escalier au-dessus des cabinets d’aisance à droite de la cour. L’avant-corps surmonté d’une terrasse comprend un local commercial de chaque côté de la porte d’entrée. La devanture du local de droite est transformée en 1967. Le bâtiment au fond de la cour sert d’atelier à un tapissier (1911), un nickeleur (1927), un installateur sanitaire (1941-1967) et un ébéniste (1975).
Photographies de 1941 et de 1974 (dossier de la police du Bâtiment)
juin 2016
Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment – Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1640 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.
Christophe Rothmann, pêcheur, et (1643) Anne Marie Illhock – luthériens | ||
1690 | v | Philippe Barthel, tonnelier, et (1680) Susanne Weiss puis (1711) Elisabeth Feigler, veuve de Jacques Holtzinger – luthériens |
1715 | v | Gabriel Meyer, pilote, et (1689) Anne Ursule Riehm – luthériens |
1720 | v | Jean Georges Griesbach, marchand, et banquier, et Marguerite Kilian puis (1715) Susanne Salomé Weiss veuve du barbier Jean Philippe Ziegler – luthériens |
1749 | v | Jean Balthasar Darm, potier, et (1749) Marguerite Neff veuve du potier Jean Michel Wetzel – luthériens |
1785 | h | Jean Nicolas Mœtzel, potier, et (1781) Anne Marguerite Herrmann – luthériens |
1791 | h | Jean Bernhard, potier, et (1791) Anne Marguerite Herrmann veuve de Jean Nicolas Mœtzel – réformé et luthérienne |
1806 | h | Jean Jacques Schneider, faiseur de boîtes de plomb, et (1804) Marguerite Metzler |
1807 | v | Jean Jacques Fritz, cordonnier, et (1830) Marie Dorothée Haas |
1818 | v | André Hæffner, potier, et (1813) Louise Marguerite Schuler |
1840 | v | Jean Jacques Tubach, amidonnier, et (1822) Elisabeth Frédérique Fischer |
1858 | v | Frédéric Jacques Tubach, amidonnier, et (1857 Caroline Schneider |
1862* | v | Jean Jacques Füllhardt, boulanger, et (1841) Marguerite Urban |
1882* | Charles Auguste Füllhardt, boulanger | |
1895* | Frédéric Fritz | |
1906* | h | Albert Lorentz, marchand de tabac, et Marie Fritz |
1934* | v | Alfred Allard, inspecteur, et Yvonne Amann |
Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 500 livres en 1720, 450 livres en 1721, 400 livres en 1784
(1765, Liste Blondel) X 216, Jean Baltasar Daunn
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Darm, 2 toises, 5 pieds et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 873, Haeffner, André, quai des Fleurs 33 – maison, sol – 1,5 are
Locations
Jean Georges Bürckel, tonnelier, et (1707) Marie Salomé Barthel, gendre et fille du propriétaire
Localisation sur le plan Blondel (1765)
Livres des communaux
Livre des loyers communaux, VII 1472 (1741-1802) f° 803
Le cens établi par les préposés en 1750 (voir ci-dessous) est inscrit au registre
Margaretha Wetzelin die Kachlerin solle Von einem 3. schuhe breit und 4. schuhe tieffen Secret Vor jhrem Hauß am Stadten ohnfern der Hechtenbruck, jahres auf Jacobi und Laut Prot. de A° 1749. fol: 110.b A° 1750. I.mo, 5 ß
(Quittungen, 1750-1760)
Balthasar Darm und Daniel Wachter ([corrigé en] Martin Bernhard) sollen anjetzo Von einem gemeinschaftlichen dohlen auß jhren häußern am Staaden ohnfern der hechten bruck, an statt obigen Secrets, jahrs auff Jacobi laut Pr: de A° 1760. f: 61.b id est 25. Julii (7. fervidor), 5 ß
[in margine :] vid. 369
(Quittungen 1761-an 10)
C. 423
Johann Balthasar Darm
Préposés au bâtiment (Bauherren)
1749, Préposés au bâtiment (VII 1403)
Les préposés se rendent sur place et autorisent Marguerite Wetzel à réparer la risberme devant sa maison et à y placer comme ses voisins un cabinet d’aisance de trois pieds de large sur une profondeur de 4 pieds
(f° 110-v) Montags den 30. Ejusdem [Junÿ 1749] seÿnd folgende augenschein eingenommen worden. Margaretha Wetzelin
An Margaretha Wetzelin der Kachlerin Hauß am Staden Ohnfern der Hechtenbruck, welche um erlaubnus gebotten die 20. schuhe Lange Landvest am gießen Vor jhrem Hauß repariren, und ein S: V: Secret, wie die Nachbaren auch haben, dahin setzen Zulaßen, um Zwar 3. schuhe breit und 4 schuhe tieff. Erkannt Willfahrt, solle Vom Secret 5 ß Zinß des Jahrs geben.
1760, Préposés au bâtiment (VII 1409)
Le potier Jean Balthasar Darm et l’affineur d’or Jean Daniel Wachter (propriétaire de la maison X 217) reprennent à leur compte le cens inscrit au folio 803 du Livre des loyers communaux pour un égout commun qui part de leurs maisons
(f° 61-v) Dienstags den 2. Xbris 1760. Joh: Daniel Wachter und Balthasar Darm
Johann Balthasar Darm der haffner und Daniel Wachter der Goldtscheider sollen von einem gemeinschaftlichen dohlen auß jhren häußern am Staaden ohnfern der hechtenbruch ane statt eines L. Statt Zb. fol. 803. gehabten s.v. secrets Jahrs auff Jacobi und A° 1761. I.mo 5 ß
Description de la maison
- 1720 (billet d’estimation traduit) la maison comprend le sol, plusieurs poêles, chambres, cuisines, vestibule, une chambre à soldats, une cave sous solives, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de mille florins
- 1784 (billet d’estimation traduit) la maison comprend deux poêles, deux cuisines et plusieurs chambres, en outre un atelier de potier et le four, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, en outre une cour et un puits, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 800 florins
- 1784 (rapport d’experts privé) la propriété délimitée de chaque côté par des murs comprend une cour et un puits où se trouve le four de potier ainsi qu’une remise, le bâtiment avant est formé de murs solides, nous avons estimé le tout à 1 600 florins
- Rapport d’experts de 1818
- Rapport d’experts de 1840
Atlas des alignements (cote 1197 W 37)
4° arrondissement ou Canton est – Quai des Fleurs
nouveau N° / ancien N° : 14 / 33
Fritz
Rez de chaussée en maçonnerie et 1° étage médiocre en bois
(Légende)
Cadastre
Cadastre napoléonien, registre 25 f° 280 case 2
Haeffner, André, quai des fleurs N° 33
Tubach, Jean Jacques, Quai des fleurs 34 (subst. pr. 1845)
1858 Tubach, Frédéric Jacques, amidonnier
O 873, maison, sol, quai des fleurs 33
Contenance : 1,50
Revenu total : 40,78 (40 et 0,78)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 10 / 8
fenêtres du 3° et au-dessus :
Cadastre napoléonien, registre 27 f° 1022 case 1
Tubach, Frédéric Jacques, amidonnier
1862 Füllhardt, Jean Jacques, boulanger
1882 Füllhardt, Karl August Jakob, Bäcker
1895/96 Fritz Friderich Eigenthümer
O 873, maison, sol, quai des fleurs 6 / Züricherstrasse 38
Contenance : 1,50
Revenu total : 40,78 (40 et 0,78)
Folio de provenance : (280)
Folio de destination : 1022. aug. de C.on de 1861
Année d’entrée :
Année de sortie : 1864
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 10
fenêtres du 3° et au-dessus :
O 873, maison
Revenu total : 54,78 (54 et 0,78)
Folio de provenance : 1022. aug. de C.on de 1861
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1864
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 21 / 17
fenêtres du 3° et au-dessus :
1864, augmentations – Fullhart J. J.ques f° 1022, O 873, Maison, revenu 54, Aug.on de C.on, achevée en 1861, imposable en 1864, imposée en 1864
Diminutions – Fullhart J. J.ques f° 1022, O 873, Maison, revenu 40, Aug.on de C.on, supp. en 1864
Cadastre allemand, registre 30 p. 412 case 4
Parcelle, section 33, n° 14 – autrefois O 873, 874
Canton : Züricherstraße Hs. N° 38 – 1392, 351, 554
Désignation : Hf, 3 Whs u.N.G. – sol, 3 maisons et bât. acc.
Contenance : 2,68 – 3,29
Revenu : 1200 – 1400 – 1800 – 2500
Remarques : 1927 aug. p. case 4
1907 Umbau
1912 Umbau
(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1906), compte 419
Fritz Friedrich
1906 Fritz Ernst
1939 Fritz Ernest & son épouse
1947 Fritz Frédéric Ernest sa veuve née Gulig
1947 Heimburger Joseph René l’épouse née Fritz
(1869)
(Propriétaire à partir de l’exercice 1906), compte 1450
Lorentz Albert u. Ehefr. / Lorentz Albert veuve Marie née Fritz
1942 Lorentz Albert
(2745)
(Propriétaire à partir de l’exercice 1934), compte 5546
Allard Alfred inspecteur & son épouse Yvonne née Amann en com. de biens
(559)
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Canton IX, Rue 341 Rue du Jeu de Paume (p. 490)
33
Pr. Mötzell, Jean Nicolas, Potier – Maçons
Annuaire de 1905
Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)
Züricherstrasse (Seite 202)
(Haus Nr.) 38
Freyermuth, Gemüseh. 0
Hinker, Schuhmacherm. 0
Gassmann, Maurer. 1
Streibich, Tagner. 1
Rock, Tagner, 2
Voigt, Tagner. 2
Dufour, Näherin. 3.
Schupp, Schreinermstr. H 01
Ganther, Pfeifendreher. H 0
Krupsky, Fuhrmann. H 0
Ludwig, Tagnerin. H 0
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 702 W 212)
Rue de Zurich 38 puis 58 (1887-1990)
Emile Schæffer agrandit la fenêtre de droite et pose une devanture en bois en 1887. Albert Lorentz agrandit la devanture et rehausse le mur qui sépare sa cour de celle du voisin vers le sud en 1905. Il aménage en 1908 en mansarde le grenier qui se trouve à côté d’un logement dans l’aile latérale. Il acquiert en 1910 le terrain communal qui sépare sa maison de l’alignement légal avec l’autorisation d’y construire un bâtiment qui ne dépasse pas la hauteur de son premier étage. Le gros œuvre de l’avant-corps est terminé en avril, la réception finale a lieu fin septembre. Albert Lorentz construit en 1912 un nouvel escalier au-dessus des cabinets d’aisance à droite de la cour contre le bâtiment avant. La fenêtre du voisin vers le nord fait l’objet d’un litige en 1905 ; elle sera munie d’un grillage l’année suivante. Le bombardement aérien du 25 septembre 1944 endommage légèrement la maison. La devanture du local de droite est transformée en 1967.
Le fabricant de casquettes Geoffroi Schmidt y exerce son activité (1890-1894) ainsi que le marchand de tabac Albert Lorentz (1906). L’atelier au fond de la cour est occupé par le tapissier et décorateur Gustave Knoblich (1911), le nickeleur Jean Lewandowski (1927), le ferblantier et installateur sanitaire Eugène Fischer (1941, 1967) et l’ébénisterie Heintz-Hebras (1975). Les deux locaux commerciaux sur rue sont séparés par le corridor qui donne accès aux bâtiments arrière. Celui de gauche est une épicerie, exploitée par la société Copal de 1961 à 1980, puis une brocante (1981-1984). Celui de droite est occupé par le marchand de cycles Edouard Zahn (1936, 1957) puis par la mercerie Cité-Laine jusqu’en 1988.
Sommaire
- 1887 – Le maire notifie le maître boulanger Jacques Füllhardt (demeurant 61, rue de Zurich) de faire ravaler la façade du 58, rue de Zurich – En marge, note d’après laquelle le propriétaire est bien Jacques Füllhardt qui demeure 61, rue de Zurich – Lettre de rappel, octobre 1887 – La façade a été repeinte, novembre 1887
- 1887 – L’entrepreneur en bâtiment Dürr demande au nom du propriétaire Emile Schæffer (demeurant 17, rue des Bouchers) l’autorisation d’agrandir la fenêtre à droite de l’entrée du 38, rue de Zurich et de poser une devanture en bois d’après le dessin joint – Autorisation – La devanture a été posée de manière réglementaire, juillet 1887 – Dessin sur calque (en manque la partie droite)
- 1890 – Le fabricant de casquettes Geoffroi Schmidt demande à la préfecture l’autorisation de poser une enseigne en forme de casquette – Le maire accorde l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – L’enseigne est posée, janvier 1891
1894 – Geoffroi Schmidt déclare arrêter son activité et retirer son enseigne - 1893 – Le maire demande au propriétaire Füllhart (domicilié 61, rue de Zurich) de se conformer au nouveau règlement et de prendre des mesures contre le risque d’incendie (le plafond, le fourneau, le plancher, l’escalier de l’atelier devront être à l’épreuve du feu) – Lettre de rappel, novembre 1893
- 1894 – Le maire notifie Frédéric Fritz (demeurant 4, rue du Brochet) de faire ravaler la façade du 38, rue de Zurich – Travaux terminés, octobre
1898 – Le maire notifie Frédéric Fritz (demeurant 40, rue de Zurich) de faire ravaler la façade du 38, rue de Zurich – Travaux terminés, novembre - 1897 – Le maire demande au menuisier Schæffer de se conformer au nouveau règlement et de supprimer les deux volets qui s’ouvrent vers la voie publique au rez-de-chaussée – Travaux terminés, mai 1899
- 1902 – Le maire notifie Frédéric Fritz (demeurant sur place) de faire ravaler la façade du 38, rue de Zurich – Travaux terminés, août
- 1905 – L’entrepreneur en bâtiment Widmann demande à la préfecture l’autorisation d’occuper la voie publique pour poser une devanture. La préfecture transmet la demande au maire – Autorisation – La voie publique n’est plus occupée (septembre 1905)
L’architecte E. Widmann (demeurant 1, place Saint-Louis) demande au maire au nom d’Albert Lorentz l’autorisation de remplacer la devanture au 38, rue de Zurich. Le terrain se trouve entre 5,45 et 5,98 mètres à l’arrière de l’alignement légal – Autorisation – Calcul statique – Dessin (plan et coupe)
On perce l’ouverture (août). La devanture est posée (octobre) - 1905 – Albert Lorentz se plaint de son voisin qui a pratiqué une ouverture dans le mur de séparation par laquelle il déverse des eaux usées et le contenu de pots de chambre – La Police du Bâtiment constate que la plainte est justifiée. Le propriétaire du n° 36 (le compositeur d’imprimerie Mentel) a bien ouvert une fenêtre qu’il devra refermer. Mentel répond que la fenêtre existait déjà quand il a acheté la maison et qu’elle remonte à plus de trente ans. Albert Lorentz demande que l’ouverture soit munie d’un grillage. La Police du Bâtiment établit que la pièce dans laquelle donne cette ouverture prend aussi son jour par une fenêtre qui donne dans la cour Mentel. La Police du Bâtiment demande à Mentel de murer l’ouverture ou de la fermer par une plaque en verre – (Janvier 1906) E. Mentel argue que l’ouverture existe depuis plus de trente ans. La Police du Bâtiment répond que le but de son précédent courrier est de faire cesser les nuisances et propose de munir la fenêtre d’un grillage – Le grillage a été posé, mars 1906
- 1906 – Albert Lorentz (commerce de tabac et de cigares) demande l’autorisation de poser un panneau publicitaire sur le terrain municipal à l’avant de sa maison. La Police du Bâtiment se rend sur les lieux, établit un croquis. Le projet ne gênera pas la circulation et ne cachera pas l’enseigne sur le mur du voisin (n° 40, boucherie Baumert) – Plan de situation – Autorisation de poser une enseigne sur piliers – L’enseigne est posée, janvier 1907
- 1906 (octobre) L’entrepreneur E. Widmann (1, place Saint-Louis) demande au nom du propriétaire Lorentz l’autorisation de rehausser le mur sur cour – Autorisation – Travaux terminés, novembre – Plan (le mur fait séparation avec la propriété voisine vers l’est, 40, rue de Zurich)
- 1908 – Albert Lorentz et l’entrepreneur Albert Metzger (17, rue du Jeu-de-Paume) demandent l’autorisation de transformer le grenier à côté d’un logement mansardé en chambre mansardée dans l’aile latérale – Autorisation – Les travaux n’ont pas lieu – Plan où sont portées les surfaces, dessin
- 1910 (janvier) – Le commerçant Albert Lorentz vient d’acquérir le terrain communal entre sa maison et l’alignement légal à condition que le bâtiment à y construire ne dépasse pas la hauteur de son premier étage. Il transmet les plans du nouveau bâtiment – Autorisation de bâtir un avant-corps – Dessins (plan, coupe, élévation) – Calcul statique – Longueur du bâtiment, 10,71 mètres
Les murs du sous-sol sont terminés. Les murs en briques auront 50 centimètres d’épaisseur le long de la rue (mars). Les piliers en béton qui soutiendront le plafond sont en cours de réalisation (avril). L’entrepreneur Albert Metzger demande réception du gros œuvre (avril). La Police du Bâtiment l’accorde en faisant des observations sur la solidité de la balustrade à l’avant de la terrasse. Les plâtriers sont autorisés à travailler à partir de début mai. Albert Lorentz demande l’autorisation d’occuper le local commercial à droite de l’entrée avant le délai réglementaire (mai). L’aménagement intérieur est en cours (juin). La réception finale a lieu fin septembre - 1910 – L’entrepreneur Albert Metzger demande au commissaire de police l’autorisation de surbâtir le terrain communal entre la maison Lorentz et l’alignement légal. Croquis – La préfecture transmet le dossier au maire – Autorisation, mars 1910
Les murs du sous-sol sont terminés (mars). La Police du Bâtiment constate que l’entrepreneur n’applique pas les prescriptions contre les accidents. Le gros œuvre est terminé (avril). Les travaux sont terminés (mai) - 1910 (avril) – A. Nicot demande au commissaire de police l’autorisation de poser deux chaudrons d’asphalte sur la voie publique devant le 38, rue de Zurich. Le préfet transmet la demande au maire – Autorisation – Dossier classé, octobre
1910 (mai) – Guillaume Koch (52, rue de Bischwiller à Schiltigheim) demande au commissaire de police l’autorisation de poser un chaudron d’asphalte sur la voie publique. Accord. Nouvelle demande en juillet - 1911 – Le tapissier et décorateur Gustave Knoblich demande l’autorisation de poser des machines dans son atelier 38, rue de Zurich. L’inspection du travail demande des informations à la Police du Bâtiment qui conclut qu’il n’y a pas lieu de prendre des mesures particulières. L’inspection du travail énumère les conditions à respecter – Autorisation, avril 1911 – Plan de l’atelier qui se trouve dans le bâtiment arrière
- 1912 – Albert Lorentz demande l’autorisation de faire un nouvel escalier. Plan de situation, la cage d’escalier se trouve à droite de la cour contre le bâtiment avant – Dessin de l’entrepreneur Albert Metzger. Les cabinets d’aisance raccordés aux canalisations se trouvent au rez-de-chaussée sous l’escalier
1912 – Emile Mentel, propriétaire du 36, rue de Zurich, proteste que les travaux en cours cachent la fenêtre ouverte depuis plus de trente ans. La propriétaire refuse que la Police du Bâtiment visite les lieux en arguant qu’elle a saisi les tribunaux de l’affaire
1912 (septembre) – Albert Lorentz dépose une nouvelle demande (architecte G. Olbricht, maçon Albert Metzger, 17, rue du Jeu-de-Paume). Dessin – Autorisation de transformer la maison – Travaux terminés, novembre
Le décorateur Knoblich se plaint de la cheminée qui l’empêche d’ouvrir normalement les fenêtres sans mauvaises odeurs. La lanterne de cheminée est rehaussée, novembre 1912 - 1914 – Albert Lorentz est autorisé à repeindre la devanture et le pignon ainsi qu’à apposer des inscriptions en régularisant des travaux déjà terminés
- 1907, Commission contre les logements insalubres
1912, Plainte déposée par Knoblich (voir supra)
1914, Mlle Kræmer se plaint que le corridor est encombré d’immondices. La Police du Bâtiment constate qu’un enclos à chiens est mal tenu
1915, Commission des logements militaires. Liste en cinq points de travaux à exécuter – Travaux terminés, juin 1916
1920, Une certaine Madeleine Bernhard aurait un enfant en pension. Elle est inconnue dans la maison - 1927 – L’aiguiseur et nickeleur Lewandowski demande l’autorisation d’installer des machines électriques dans son atelier. Accord de l’inspection du travail – Autorisation – Dessin, plan
- 1933 – La Police du Bâtiment notifie la veuve Lorentz puis Alfred Allard de faire ravaler la façade. Le propriétaire (domicilié rue Saint-Odile) demande à reporter les travaux l’année suivante à cause de la grève des maçons – Travaux terminés, octobre 1934
- 1936 – Le marchand de cycles Edouard Zahn informe la Police du Bâtiment qu’il a retiré son enseigne lumineuse depuis deux ans
- 1938 – L’entrepreneur G. del Fabbro (42, rue du Lazaret au Neudorf) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique afin de crépir un panneau d’affichage publicitaire pour la société Ammel (rue Saint-Michel) – Autorisation
- 1941 – Le propriétaire Allard est autorisé à poser une inscription publicitaire sur la façade de sa maison sise 38, rue de Zurich : Ferblanterie Eugène Fischer, installations sanitaires (Bauklempnerei Eug. Fischer, Installationsgeschäft) – Maquette, photographie (l’inscription surmonte la porte qui donne sur le corridor d’entrée)
- 1946 – Certificats de sinistré suite au bombardement aérien du 25 septembre 1944 qui endommage légèrement la maison. Edouard Zahn pour ses locaux commerciaux
- 1952 – La Police du Bâtiment remet à M. Lewandowski (domicilié 17.b rue de la Toussaint) une copie de l’autorisation d’installer des machines attribuée en 1927 à Jean Lewandowski pour la remettre à le Chambre de commerce
- 1954 – La société Cipel (Compagnie industrielle des piles électriques à Levallois-Perret) demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire au magasin Zahn – Autorisation – L’enseigne est posée
- 1957 – Edouard Zahn informe la Police du Bâtiment qu’il a transféré son magasin au 28.a, rue de Zurich et a donc retiré son inscription sur volet roulant
- 1960 – Edouard Zahn demande au nom du magasin Cité-Laine (lingerie fine) l’autorisation de poser deux enseignes plates (Vuillemin et Bomo) – Autorisation
Le même demande l’autorisation de peindre sa raison sociale et de poser un panneau publicitaire Phildar – Maquette de l’inscription Cité Laine – Autorisation - 1961 – René Simon (épicerie et crèmerie) informe la Police du Bâtiment qu’il a cédé son fonds à Meyer Frères de Duttlenheim (société Copal) à compter de février 1961
1961 – La Police du Bâtiment constate que la société Meyer Frères (épicerie en gros) de Duttlenheim a posé sans autorisation une double enseigne perpendiculaire et une inscription sur volet roulant – Demande – Autorisation - 1961 – L’entrepreneur Joseph Laybold demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique afin de crépir la façade pour le compte de M. Schuler (7, rue Saint-Michel)
- 1963 – M. Bathelier, propriétaire du magasin, autorise la société Eurétal (A. Hartz, 23, rue Jules Rathgeber au Neudorf) de poser une enseigne lumineuse pour le compte de la Brasserie de l’Espérance, anciennement Ph. J. Hatt à Schiltigheim – Autorisation
- 1963 – La brasserie Meteor de Hochfelden est autorisée à poser des paravents publicitaires devant l’étalage de fruits et légumes Copal (exploité par M. Stickel)
- 1967 – Le commerçant Maurice Eveillé dépose une demande de permis de construire pour transformer la devanture du magasin dans la propriété d’Yvonne Allard (domiciliée rue des Mineurs) – Dessins (façade portant les inscriptions Chantelaine, mercerie, bonneterie, confection, plan du magasin – Devis de l’entreprise de constructions Dietz (49, rue de Strasbourg à Obenheim)
Remarque de la Division VI. L’immeuble est dans l’alignement légal. La devanture dépasse de 0,20 de cet alignement – Arrêté portant permis de construire – Travaux terminés, mars 1967
Le même est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique pendant les travaux
1967 (février) – Le même demande l’autorisation de poser deux enseignes (celle de Chantelaine et celle de la chaîne de distribution Seldis) en supprimant les autres – Maquette Seldis et photographie Chantelaine – Autorisation
1967 (février) – Même demande pour une enseigne lumineuse Vuillemin – Maquette – Autorisation - 1967 – Eugène Fischer (ferblanterie, installations sanitaires) informe la Police du Bâtiment qu’il cesse son activité à compter du 31 juillet
- 1972 – Fiche de suppression d’enseigne [brasserie]
- 1974 – La Police du Bâtiment constate que le magasin Cité-Laine a pose sans autorisation une enseigne lumineuse double (Triumph) – Le gérant répond en envoyant une photographie qui permet de constater qu’il a supprimé une enseigne (Soldis) et remplacé l’autre par une plus petite. Il suppose en outre que la méprise est due au nouveau numéro attribué à la maison sans l’en informer. – Autorisation
- 1975 – La société Meyer Frères (Copal) retourne un avis de débit inexact. L’intéressé et la Police du Bâtiment conviennent que les droits antérieurs seront réglés
- 1975 – La Police du Bâtiment constate que l’atelier d’ébénisterie Heintz-Hebras (58, rue de Zurich) a posé sans autorisation une enseigne plate – L’enseigne est retirée, juillet
- 1980 – La société Meyer Frères (Copal) informe la Police du Bâtiment qu’elle a fermé son magasin fin mai 1980
- 1981 – La Police du Bâtiment constate que le brocanteur Michel Knœrr a posé sans autorisation une enseigne plate en saillie – Demande – L’architecte des bâtiments de France refuse la maquette. La Police du Bâtiment demande donc au propriétaire du magasin de retirer l’enseigne posée sans autorisation. Il répond qu’il attend d’avoir un bail durable avant de transformer la devanture. L’enseigne est inscrite au fichier pour pose illicite
Le docteur Spinner de Seltz, propriétaire, autorise son locataire à poser deux enseignes – Photographies instantanées
1986 – L’avis de débit est sans objet puisque la Brocante de la Krutenau a cessé son activité depuis plus d’un an - 1982 – La société Heineken France règle le droit d’enseigne en faisant remarquer que l’objet imposé a été retiré
- 1988 – La magasin Cité-Laine est autorisé à procéder à une vente par liquidation pour cessation de commerce
1990 – La gérante Mireille Bender règle les droits en faisant remarquer que l’objet imposé a été retiré
Relevé d’actes
La maison appartient en 1653 à Christophe Rothmann d’après les tenants et aboutissants des propriétés voisines. Il n’existe aucun acte par lequel Christophe Rothmann aurait acheté la maison qui provient donc d’héritage ou de vente judiciaire.
Le pêcheur Christophe Rothmann épouse en 1643 Anne Marie Illhock, fille de pêcheur
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 2, n° 22)
1643. Dominic. 2. & 3. Trinit. Procl. Christoph Rothman der Fischer, Hans Rothmans des fischers hind. Ehl. Sohn, Jung. Anna Maria Diebold Illhocken des fischers und Burgers ehl. Tochter. Cop. Dinest. d. 20. Junÿ h. 10. Wilh. (i 5)
Christophe Rothmann hypothèque la maison au profit de l’assesseur au Grand Sénat Jean Jacques Schott pour pouvoir réparer le comble.
1658 (7. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 523 f° 477-v
Erschienen Christoph Rottmann der Fischer
in gegensein H Hannß Jacob Schotten E. E. groß. rhats Beÿsitzers – schuldig seÿen 25. Pfund, Ihme Zu dem Ende bahr gelühenen Geltt, daß Er damit, die nach beschriebene Behaußung welche am tachstuhl und stad. sehr bawloß seÿe, verbeßern
Unterpfand sein soll hauß, hoff, hoffstatt mit allen deren Gebäwen alhie in Krautenaw oben beÿ der gedeckht. Bruckh. einseit neben Martin Bischoff dem Schiffknecht, anderseit neben Georg – dem Einspännig. hind. vff Bernhard Heilckh. den Schiffbawr stoßend gelegen
Christophe Rothmann et sa femme Anne Marie vendent la maison 112 livres au serrurier Michel Kapp et à sa femme Anne Marguerite. En marge, mention qui indique que la maison a été attribuée par décision du Petit Sénat à Christophe Rothmann, le propriétaire antérieur
1686 (9.2.), Chambre des Contrats, vol. 556 f° 88-v
(protoc. fol. 9.b) Erschienen Christoph Rothmann der fischer und Anna Maria beede Eheleuthe
haben in gegensein hannß Michael Kappen deß Schloßers Und Annæ Margarethæ seines Ehe Weibs
eine behaußung, hoff, hoffstatt, mit allen deren Gebäwen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehördten und Gerechtigkeiten allhier in der vorstatt Crautenaw beÿ dem Hechten, einseit neben hannß Adam Sÿfrid anderseit neben hannß Jacob von Gottesheim nachgelaßener Wittib, hinden uff Bernhard Helcken des Schiffmanns garten stoßend gelegen, welche behaußung annoch umb 75. fl. E. E. Zunfft der fischer Verhafftet – umb 150 Gulden
[in margine :] Erschienen H. Johann Jacob Hürstel E. E. Kleinen Rhats beÿsitzer alß Zunfft Meister E. E. Zunfft der Fischer hat in gegensein hierin ged. Rothmans des Verkäuffers als welchem dieße behaußung Von E.E. Kleinen Rhat wird adjudicirt worden bekandt, daß derselbe die hierin angegebene besagter Zunfft gehörige 75. fl. erlegt (…), den 2. Martÿ 1690.
Christophe Rothmann vend la maison 75 livres au tonnelier Philippe Barthel
1690 (2.3.), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 114-v
Erschienen Christoph Rothmann der Fischer [unterzeichnet] +
in gegensein Philipp Bartels deß Kieffers [unterzeichnet] Philips bardtel
Eine Behaußung, Hoff, Hoffstatt mit allen deren Gebäwen & allhier in der Vorstatt Crautenaw beÿ dem Hechten, einseit neben Hannß Adam Sÿfrid nachgelaßener Wittib hinden uff Bernhard Helcken deß Schiffmanns Gartten stoßend gelegen – geschehen umb 75 pfund
Fils de tonnelier, Philippe Barthel épouse en 1680 Susanne Weiss, fille de l’ouvrier garde-bois Frédéric Weiss
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 141)
Anno 1680. Dominicâ 1. et 2.da nach dem Newen jahr, d. 4. und 11 Januarÿ (1) Philipps Barthel der ledige Küeffer Lorentz Barthel deß Küeffers ehel Sohn, Jungfr. Susanna hr. Hannß Heinrich Weÿßen des Hagbedienten vndt Burgers alhier ehel. tochter (i 91)
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison de Frédéric Weiss près du pont du Brochet
1680 (4.2.), Me Stoeffel (Jean Christophe, 57 Not 3) n° 3
Inventarium über deß Ehrenhafften Mr. Philipp Barthels, Küeffers undt burgers Zue Straßburg, Zu der Ehren und tugendsamen frawen Susannæ Barthellin, gebohrner Weißin seiner lieben haußfrauen inn den Ehestandt zugebrachte Nahrung auffgerichtet in Anno 1680. – alß Crafft Ihrer mit einander auffgerichteter Eheberedung ein Unverändert guth inn den Ehestand Zugebracht – Zu desto besserer Nachrichtung durch Ihne Mr Philipßen selbsten, in beÿsein erstgemeten seiner lieben haußfrawen mit beÿstand H Christoph Rottmanns Vischers undt burgers alhie Ihren noch ohnentledigten Vogts geäugt und gezeigt – So beschehen auff Mittwochs den 4.ten februarÿ Anno 1680.
Inventarium Uber der Ehren und Tugendsamen frawen Susannæ Barthelin Gebohrner Weißin, Zu dem Ehrenhafften Mr Philipps Bartheln, Küeffern und burgern Zu Straßburg Ihrem lieben haußwürt inn den Ehestand Zugebrachte Nahrung, auffgerichtet in Anno 1680. – So beschehen auff Mittwochs den 4.ten februarÿ Anno 1680.
In einer alhie in der Statt Straßburg Vorstatt Crautenaw beÿ der gedeckt Geweßenen bruckhen gegen der alten herberg Zum hechten über gelegener behaußung, so H Friderich Weißen vischern und burgern alhie gehörig ist befunden worden wie volgt
Inn de Obern Cammer, Inn der Wohnstuben, Inn der Stuben Cammer, Im haußöhren, Inn der vndern Stueben
Des Manns zugebrachte Nahrung, Sa. holtzes, Reiff vnd band wie auch werckzeug Zum Kieffer handwerck gehörig 44, Sa. Weins, Eßig und Vaß 74, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 32, Sa. Schulden 11, Summa summarum 215 lb
Der Frawen Zugebracht Gueth, Sa. haußraths 53, Sa. 5 lb, Sa. guldinen Ring 6, Sa. der baarschafft 102, Summa summarum 617 lb
Philippe Barthel s’adresse aux Quinze pour avoir le droit d’avoir un nouvel apprenti avant le délai réglementaire. Il argue qu’il n’a formé que deux apprentis en vingt-cinq ans. Le maître d’école Jean Martin Lutz, père de l’apprenti, déclare que son fils souhaite s’engager chez Philippe Barthel et que lui-même apprécie la façon dont le maître travaille et tient son ménage. Les Quinze accordent une dispense moyennant un droit spécial
1705, Protocole des Quinze (2 R 109)
Philipp Barthel Ca. EE. Zunnft d. Kieffer
(f° 353) Sambstags den 28. Novembr. 1705. G. nôe Philipp Barthels burgers und Kieffers allhie Cit. per sched. EE. Zunnft der Kieffer Zunfftmr. Implorant soll gegenwärt. H Johann Martin Lutzen des Schuhlmrs. Zu St Wilhelm Sohn in die lehr auffnehmen welches Citati difficultiren, in ansehung Er nicht völlig still gestanden, bittet unterth. weilen Er in 25. jahren mehr nicht als 2. jungen in der lehr gehabt Ihne darin dispensando gn. Zu Willahren.
S. Citatus præs. s. Zu Mhhherren, bittet aber im fall der dispensation der Laden eingendelckh Zu seÿn. Erk. an die Obern Handwerckshh. gewießen, vndt denenselben die händt geöffnet, es völlig außzumachen, und pro dispensatiôe etw. anzusetzen.
(f° 258) Freÿtags den 4. Decembris 1705. Philipp Barthel Ca. EE. Zunnft d. Kieffer
Iidem laßen durch herrn Friden referiren, daß Philipp Barthel burger vnd Kieffer allhier wider E. E. Zunfft der Kieffer mit Einem recess einkommen und vorbringen laßen, daß hr Johann Martin Lutzen des Schuhlmeisters Zu St. Wilhelm Sohn in die lehr auffnehmen solle welches aber gedachte Zunfft difficultiren, angesehen Er nicht völlig Zweÿ jahr still gestanden were, mit beÿgeführter bitt weilen Er in 25. jahren mehr nicht als 2. jungen in der lehr gehabt Ihne darin dispensando gn. Zu Willfahren.
Alß auff remission ahne die Herren Deputirte herr Dürrenberger der Zunfftmeister gnd. Zunfft darüber gehört worden, hette derselbe gemeldet daß weilen solches begehren, wider articul lauffe, man auff seithen der Zunfft nicht dispensiren könte, jedoch man es Mghh. überlaßen haben wolte, Zumahl. viel præjudicia bereits Vorhanden weren deme ged. Jungen Vatter bittlich beÿgefügt, es möchten Mghh. vmb so viel mehr dispensiren, weilen nicht nur der jung großen lust Zum Meister habe, sondern auch Er Ein großes vertrawen, alß deßen haußhaltung ihme sehr wohl gefalle, Zu ihme trage, die herren Deputirte hetten beÿ solcher der Sachen beschaffenheit deme vorgehalten, daß gegen erlag 2 lb. pro dispensatione, so der Meister Zuerlegen hette, dem Imploranten in seinem begehren willfahrt werden könte. Erk. bedacht beliebt.
Susanne Weiss meurt en 1710 en délaissant une fille Marie Salomé qui a épousé le tonnelier Jean Georges Bürckel. Les conjoints Barthel sont propriétaires de deux maisons près du pont du Brochet. La masse propre au veuf s’élève à 196 livres, celle de l’héritière à 508 livres. L’actif de la communauté s’élève à 388 livres, le passif à 430 livres.
1710 (25. 9.bris), Me Oesinger (Jean Adam, 39 Not 16) n° 410
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung und Güthern, Liegender und Vahrender, verändert und unverändert, Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿl. die Ehren und tugendsahme Frau Susanna Barthelin gebohrne Weißin, des Ehrenhafften achtbahren undt bescheidenen H. Philipp Barthels Kieffers und burgers allhier geweßene Eheliche haußfrau seel. nach Ihrem den 27. Octobris dieses Zuend lauffenden 1710. Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt genommenen seligen hientritt Zeitlichen verlaßen, welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Ehren und tugendsamen Fr. Mariæ Salomeæ Bürckelin gebohrner Barthelin des Ehrsamen und bescheidenen Mstr. Johann Georg Bürckels Kieffers und burgers allhier ehel. haußfrauen beÿständlich erstgeachten Ihres Ehewürths als der Verstorbenen seel. hinderlaßene tochter und ab intestato rechtsmäßiger einiger Erbin inventirt und ersucht – Act. in der Königl. Statt Straßb. dienstags d. 25. 9.bris A° 1710
In einer allhier Zue Straßburg ane der Crautenau beÿ der Hechten bruck gelegenen vnd in dieße Verlaßenschafft eÿgenthümblich zuständigen behaußung sich volgender maßen befunden
Ane Höltzen und Schreinerwerck. Auff der Obern bühn, In der Cammer A, In der Soldaten Cammer, In der Obern Stub, In der Obern Stub Cammer, In dem Mittlern haußöhren
Eÿgenthumb ane Häußern. (E.) It. hauß, hoffstatt und höfflein, s. i. Schopff sampt allen deßen gebäwen, begriffen, weith. Zugehörd. Recht. v. Gerechtigkeit. gelegen allh. in der St. St. dero vorstatt Crautenau geg. den blumengieß. 1. seith neben hannß Jacob Reibel dem Schuhmacher 2.der seith neben Jacob Haßlers des Schiffmanns W. hinden vf H Consulent Steinheil stoßend gelegen, so freÿ leedig v. eigen v. dh. der St . St geschworen Werckleuthe alhier so hiehero angeschlagen vor 225 lb. Darüber meldet i. teutsche Pergamente Kauffverschreibung in allhiesiger C. S. stub verfertiget, so datirt d. 20. Jan: 1634. m. alten N° 2 et 4. et lit. C. signirt.
(T.) It. Ein häußlein v. höfflein sampt allen anderen deßen gebäuen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier in der St. St. dero vorstatt Crautenau ane dem blumen gießen, 1. seith neben Christoph Brucker den Schwartzbecken, 2.der seith neben Anthoni Mackh dem Fischer, hinden vf hß Jacob Weinsticher den Garttner stoßend, so freÿ, leedig und eigen und dh. der St. St. geschwornen Werckleuthe crafft Ihrer zu dem Concept gel. schrifftl. abschatzung sub dato 3. 9.br. 1710. æstimirt p. 62 lb 10 ß. Deßwegen meldet j. teutscher Pergamentener Kauffverschreibung m. der St. St. anhangendem Secret Innsiegel verwahrt datirt d. 2. Martÿ 1690. dießmahlen wieder dabeÿ gelaßen.
(T.) Item i. altes bawfällies häußlein auch alhier in der St. St. dero vorstatt Crauttenau ohnfern dem Capuciner Closter gelegen (…)
Ergäntzung des Wittibers abgangenen unveränderten Vermögens. Nach anzeig vber beeder geweßener Eheleuthe einander in den Ehestand zugebrachter Nahrungen durch weÿl. H Johann Christoph Stöffeln geweßenen Notm. Publ. in Anno 1680. auffgerichteten Inventarÿ
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Wittibers Vermögen. Sa. haußraths 7, Sa. Leerer Vaß 5, Sa. Werckzeugs wie auch Schiff und geschirr Zum Kieffer handwerck gehörig 4, Sa. der Ergäntzung seines abgangenen unverändert Vermögens (195, gehet wieder ab 2, Rest) 193, Summa summarum 211 lb – Schulden 15 lb, Nach solchem abzug 196 lb
Der Erbin Vermögen, Sa. haußraths 26, Sa. Goldener Ring 1, Sa. baarschafft 2, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 225, Sa. Schulden 15, Sa. der Ergäntzung (304, gehet wieder ab 66, Restirt) 237, Summa summarum 508 lb
die Theilbahre Verlaßenschafft betr., Sa. haußrats 76, Sa. reÿff, band wie auch Werckzeug Zum Kieffer handwerck gehörig 6, ß Wein, brandenweins, Eßigs wie auch Leerer Vaß 54, Sa. Silbers 25, Sa. goldenen rings 14 ß, Sa. baarschafft 75, Sa. Eÿgenthumbs ane häußern 100, Summa summarum 388 lb – Schulden 430 lb, In Compensatione Theilbahr Passiv onus 92. lb
Verstallungs und Beschluß summa Inventarÿ 612. lb
Philippe Barthel se remarie avec Elisabeth Feigler, veuve de Jacques Holtzinger : contrat de mariage par lequel le futur époux assure l’habitation à sa femme s’il meurt avant elle, célébration
1711 (2.6.), Me Oesinger (Jean Adam, 39 Not 39) n° 294
Eheberedung – Zwischen dem Ehrenhafften und achtbaren Meister Philipp Bartheln dem Kieffern und Wittibern alß dem Hochzeiter ane Einem,
So dann der Ehren und tugendsammen fr. Maria Elisabetha Holtzingerin gebohrner Feiglerin, weÿl. deß Ehrsammen Johann Jacob Holtzings geweßenen Krempens und burgers alhier seel. nachgelaßener wittib alß der hochzeiterin am andern theil – durch Underhandlung guthen Consens Meister Johann Christoph Stierels Schreiners und burgers alhier alß der hochzeiterin geschwornen Vogts
Ane dem Fünfften, verordnet der Hochzeiter seiner brauth zu bezeügung fernerer ehelicher affecetion, Wann Sie Ihne überlebet Zu einem Lebtägigen gemeinen und alß dann Wiederfälligen Wÿdumb seine Zween dritte theil ane der alhier jenseith deß blumengießens im Schwoben Ländel gelegenen behausung – Geschehen und Verhandelt (…) dienstag d. 2. Junÿ A° 1711 [unterzeichnet] Philips Barthel Als Hochzeiter, * Fr. Mariæ Elisabethæ Feiglerin handzeichen
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 150-v, n° 13)
Mittwoch den 17. Junÿ 1711 seind nach vorhergegangener 2. maliger Außruffung Dom. 1. et 11.da Trinit. ehelich eingesegnet worden, H. Philipp Barthel, der Küfer, burger v. witwer allhier, V. Fr. Maria Elisabetha Weiland Hans Jacob Holtzingers gewesenen Kiefers v. burgers allhier nachgelaßene Wittib [unterzeichnet] Philips Barthel Hochzeiter, + Ist das hand zeichen Fr. Mariam Elisabetham (i 156)
Philippe Barthel loue la maison à sa fille Marie Salomé Bürckel
1714 (7.7.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 480-v
Philipp Barthel Kiefer
Joh: Georg Bürckel Kiefers und Maria Salome geb. Barthelin (der veleiherin zeichen +)
der Entlehnerin behaußung so Er, verleiher lebtägig wÿdumbs weiß zu genießen habe so lang der Verleiher leben wird – um einen jährlichen Zinß nemlich 25 lb
Philippe Barthel et Marie Elisabeth Feigler font dresser un inventaire de leurs biens. L’acte n’est pas terminé.
1714 (28.7.br), Me Oesinger (Jean Adam, 39 Not 19) n° 502
Inventarium und beschreibung aller derjenigen haab, Nahrung und Güthere, Liegender undt fahrender, Keinerleÿ davon außgenommen, so der Ehrsam und bescheidene Mstr. Philipps Barthel, Kieffer und die Ehren: und tugendsahme fr. Maria Elisabeth gebohrne Feiglerin, Beeder Eheleuthe und burgers allhier dermahlen besitzen und haben, welche Nahrungen auf beschehenes ansuchen erfordern und begehren der Tugendsahmen fr. Mariä Salomeä Bürckelin gebohrner Barthelin des Ehrsammen und bescheidenen Mstr Joh: Georg Bürckels des Kief. Ehefr. beÿständlich deßelben Inventirt und ersucht – Actum in der Königl. Statt Straßburg den 28.ten Septembr: Anno 1714.
In einer in der Statt Straßburg ahne dem Gaulstaden gelegenen in dieße Nahrung gehörigen und hernach beschriebener behausung befinden worden wie folgt
[acte non terminé]
Philippe Barthel meurt en 1715 en délaissant sa fille pour seule héritière. La masse propre à la veuve s’élève à 163 livres, celle de l’héritière à 416 livres.
Inventarium und beschreibung aller derjenigen haab v. und Güthere, Liegender und Fahrender, Verändert und unveränderter, Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿl. der Ehrsame und bescheidene Meister Philipp Barthel geweßener Kieffer Und burger alhie nach seinem den 5. Junÿ dießes lauffenden 1715.t Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen abschiedt Zeitlichen verlaßen, Welche Verlassenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren, der Ehren v. tugendbegabten fr. Mariæ Salomeæ Bürckelin gebohrner Barthelin Meister Joh: Georg Bürckels Kieffers v. b. alh. eheliche haußfr. als deß Verstorbenen seel. hinderlaßener einigen tochter vnd dießorts Erbin so mit beÿstnd gedachten Ihres Ehewürths Zugegen war (…) durch die Ehren und tugendbegabte Mariam Elisabetham Barthelin geb. Feiglerlin die dießorts W. und die tochter abgelegte handtrew, geäugt und gezeigt – Actum in der Königl. Statt Straßb. in beÿseÿn und persönlicher gegenwarth deß Ehrenhafften und bescheidenen Michael Lamben Krempens der wittib geschwornen Vogts v. Joh: teutschen, hauptkandtens beÿ E. E. Zunfft der Weinsticher deß Verstorbenen seel. geweßenen Curatoris Dienstags den 25.ten Junÿ A° 1715.
In einer in der Statt Straßburg ane dem Gaulstaden gelegenen in dieße Verlassenschafft gehörigen und hernach beschriebenen behausung befunden word. wie folgt.
Ane Höltzen und Schreinerwerck. Auff der bühn, In der Cammer B, In der Soldaten Cammer, In der Wittib hauß in der Wilhelmer Gaß
Eigenthumb ahne einer behaußung. Eine behaußung, hoff, hoffstatt, mit allen andern deren gebäwen, Weithen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörden v. gerechtigkeiten geleg. alh. Zu Straßb. ahne der Wilhelmer gaß, j.s. neben H: Georg Fried: Fettig, dem handelßmann, 2.s neben j. hauß dem Stifft St. Marx gehörig, hinden auf Mstr Conrad Nageln dem haffner stoßend, welche gantze behaußung annoch umb 150. lb. Capital, ([biffé] Weÿl. Mstr. Joh: Caspar Braunen deß Zimmermanns v. b. alhier seel. Kindern) H. Joh: Andrea Schmutzen Diacono Zu St. Niclaus allhier verhafftet, sonsten Ledig und eigen v. über solche beschwerd dh. der Statt Staßb. geschworne Werckmeister in Anno 1709. alß beÿ Joh: Jacob Holtzings. der Wittib erstern haußwürths seel. Verlassenschafft Inventation annoch æstimirt pro 250 lb.
Darüber besagt ein teutscher perg. Kbr. in alh. C. C. stub. gef. datirt den 20.ten 8.bris 1656. davon aber d. Ins. abgerißen. Mehr ein teutsche perg. Gant Kaufbr: und. St. Stb. Stattgericht anh. Ins. datirt d. 18.ten Jan. 1643. Dieße beede brief seind m. alt. N. 34. notirt und dabeÿ gelaßen. Und dann 3. teutsche perg. Kfbr. m. d. St. St. anh. Cantzlleÿ Contract Ins. verw. deren d. I. dat. d. 11.t 9.bris 1700. d. 2. d. 4.t Aug. 1704. v. dann d. 3.te d. 22. Junÿ 1707. dieße 3. seind m. N° 1 notirt
(Wÿdumb) It. hauß hoffstatt höfflein und Schopff s. allen andern deß. gebäwen, begriffen, weith. rechen, Zugehördten v. gerechtigkeiten geleg. alh. in der St. St. dero Vorstatt Crautenaw geg. dem blumengieß. 1.s neben hanß Jacob Reibel dem Schuhmacher 2.s. neb. Jacob Haßlers deß Schiffmanns W. hinden auff H. Consulent Steinheÿl stoßend, so freÿ ledig v. eig. und hiehero wieder wie solche in deß verstorbenen seel. erstern haußfr. seel. Verlaßenschafft Inventario de Anno 1710. dh. die Werckmeistere æstimirt worden pro 225 lb. Darüber meldet i. teutsch. perg. Kbr. in alh. C.C. st. gef. verw. datirt d. 20. Jan: 1634. m. alten N° 2 et 4. et lit. C. signirt und dabeÿ gelaßen.
(E.) It. i. häußlein v. höfflein s. allen andern deß. geb., begriffen, Zugehördten, Rechten v. gerechtig Keith. geleg. alh. in der St. Strb. dero Vorstatt Crautenaw ahne dem blumengieß. 1.s. neben Christoph Bruckner dem schlis. 2.s. neb. Anthoni Mack dem fischer, hind. auff hanß Jacob Weinsticheren Garthens stoßend, so freÿ, ledig v. eig. und anjetzo wieder wie solches beÿ vorged. Verlaßenschaffts Inventation Anno 1710 dh. die Werckmeister anschlag. word. vmb 62.. Dabeÿ meldet I. teutsch. perg. K Verschreib. m. d. St. St. anh. Secr. Ins. Verw. dtirt den 28. maÿ A° 1690
Ergäntzung der Wittib abgegangenen unveränderten Guths. Inhalt Vorallegirten zugebrachten Nahrungs Inventarÿ dh. mich unterschriebenen Notm. in Anno 1712. auffgerichtet
Wÿdum welchen Weÿl.Mstr Philipp Bartel seel. von weÿl. Fr. Susanna geb. Weißin seiner Ersten haußfr. seel. lebens lang genieß. nunmehro aber d. eigenthumb seiner Mit deroselben erzeugten tochter nahmentlich Fr. Maria Salome Bürckin geb. Barthelin, Mstr. Joh: Georg Bürckels deß Kieffers v. weinhändlers alhie ehel. haußfr freÿ anheimgefallen ist. Eigenthumb ane einer behaußung, perge vorher fol: (-) verbotenus, ist 225.
Wÿdumbs Welchen Frau Ursula gebohrne Leopardin Herrn Johann David Pickels, deß beampten im Kaufhauß alh. ehel. haußfr. von weÿl. Hn Isaac Holtzing. geweßenen Kieffern v. b. alh. Ihrem erstern haußwürth seel. ad dies vitæ genießet davon d. eigenthumb für einen fünfften theil Mariæ Elisabethæ Barthelin geb. Feiglerin der diesorts wittib eigenthümlich gehörig ist
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib unverändert Vermögen, Sa. haußraths 12, Sa. Silber geschmeids 4, Sa. Guldener Ring 3, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 250, Sa. der gülten von eigenthümlichen liegend. güthern erträgt 25, Sa. Schuldt 37, Sa. der Ergäntzung 26, Summa summarum 359 lb – (Wittumb abzuziehen) 196, Nach solchem abgang 163 lb
Der Erbin ohnveränderte Vätterliche Verlassenschafft, Sa. haußraths 84, Sa. Werckzeugs zum Kieffer handwerck gehörig 11, Sa. Lähren Vaß 23, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 8, Sa. Eigenthums ahne einer behaußung 62, Sa. der Ergäntzung (389, davon gehet ab 162, restirt) 226, Summa summarum 416 lb
Rest des Verstorbenenn Mstr Bartels genoßenen Wÿdumbs, So ist die Verstallungs summam Inventarÿ formirt 379 lb
La maison revient à sa fille Marie Salomé qui a épousé en 1707 le tonnelier Jean Georges Bürckel, fils de l’aubergiste à l’Aigle noir : contrat de mariage, célébration
1707 (18.8.), Me Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 52) n° 246
Verglichene Heüraths: Puncten Zwischen dem Ehrbahren Hannß Georg Bürckeln, ledigem Küffer, Herrn Ambrosÿ Bürckels Gastgebers Zum Schwartzen Adler und burgers Zu Straßburg Ehelichem Sohn, als Hochzeitern an einem,
So dann der Ehrn: und Tugendsamen Jungfrawen Mariæ Salome H Philipp Barthels Küffers und burgers alhier Eheleibl. dochter als der Hochzeiterin am andern theil – Actum Straßburg Donnerstags den 18. Aug. A° 1707
[unterzeichnet] Johann Gorg Bürckel Alls Hoch Zeÿter, Maria Salome Bardtlerin Als hochzeiterin
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 132-v, n° 35)
1707. Mittwoch den 19. Octobris, seind nach ordentlicher zweÿmahligen außruffung ehelich copulirt worden Hannß görg Birckel der ledige Kiefer, H Ambrosÿ birckels deß Würths Zum schwarten Adler und fr. Margreth Würtzin Ehelicher Sohn, Und Jungfrau Maria Salome H Peters Barthels deß Küeffers und Niclaus mit seiner Ehefrauen Susanna geb. Weissin erzeügte Eheliche tochter [unterzeichnet] Johann Georg Bürckel Als hochzeÿter, Maria Salome badtelin als hochzeiterin (i 138)
Jean Georges Bürckel dresse le compte de ce que lui doit la succession de son beau père après la mort de sa femme
1717 (7. 8.bris), Me Oesinger (Jean Adam, 39 Not 24) n° 626
Rechnung Innhaltend Was ich Johann Georg Bürckel Kieffer und burger allhier alß Erb Weÿl. Mariæ Salomeæ gebohrner Barthelin meiner Verstorbenen Ehefrauen ahne Weÿl. Mstr Philipp Barthel geweßenen Kieffers und burgers allhier meines verstorbenen Schwieger Vatters Verlassenschafft zu erfordern und hien gegen von solcher theils empfangen habe theils aber darein zu bezahlen schuldig bin den 7.ten octobris 1717.
Erstlichen Vermög einer Summarischer Ersuchung mit Lit. A. bemerckt über meiner Ehefrawen seel. Mütterliches Guth Folio 3.b gebührte meiner Verstorbenen haußfr. für Mütterlich Guth mit zu rechnung de Mütterlichen Ehesteür und der am Gaulstaden gelegenen Unveränderten Mütterlichen behausung in Summa 858 lb
Item Nach außweiß meiner berechnung sub lit. C. über weÿl. Mstr Philipp Barthels meines Schwiger Vatters Verlaßenschafft besagend fol: 4. gebührt mir von dem beÿm Capuciner Closter allhier und dem am Blumengießen allhier gelegenen und Verkaufften beeden theilbaren Häußlein für meiner haußfr. seel. daran Zuständig geweßene eine tertz deductis deducendis 48 lb (…)
Marie Salomé Barthel vend la maison qu’elle vient d’hériter de son père au pilote Gabriel Meyer et à sa femme Anne Ursule Riehm moyennant 250 livres. L’acte est annulé par le Grand Sénat au profit d’un surenchérisseur qui a offert 25 livres de plus. Gabriel Meyer s’accorde avec sa belle-mère au sujet de la jouissance viagère que lui avait accordée son mari, ce qui porte le prix à 275 livres,
1715 (2. 7.bris), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 21) Joint au n° 531 du 25 juin 1715
Montags d. 2. 7.bris Anno 1715. Hatt Herr Johann Georg Bürckel der Kieffer und burger allhier Zu Straßburg als Ehevogt Maria Salome gebohrner Barthelin,
Annæ Ursulæ gebohrner Riehmin Gabriel Meÿers deß Schiff Knechts und burgers allhier ehelichen Haußfr. Verkaufft und Zu kauffen gegeben
Ein häußel sambt einem Gärthel mit allen übrig. deßen Weithen, rechten, Zugehördten, und gerechtigkeiten gelegen allhier in der Stadt Straßburg dero Vorstatt Krauttenaw ane dem blumengießen 1. seith neben Christoph Bruckner dem Schwartzbecken. 2. seith neb. Anthoni Macken dem fischer, hinden auff hannß Jacob Weinsticher den Garthner stoßend, so gegen jeeder männiglichen gantz freÿ, ledig und eigen – umb 500 Guld.
Zuwißen, daß ane heut wie nach stehet vor mir unterschriebenem Notario Persönlich kommen und erschienen ist Fr. Maria Elisabetha gebohrne Feiglerlin, Weÿl. Mstr. Philipp Barthels geweßenen Kieffers v. b. allhie Zu Straßb. seel. nachgelaßene Wittib, beÿständlich Johann Michael Lamben deß Krempens Ihres geschwornen Vogts
hatt in gegensein Mstr Johann Georg Bürckels deß Kieffers und burgers allhier alß Ehe Vogts Fr. Mariæ Salomeæ gebohrner Barthelin obged. Mstr Philipp Barthels sel. nachgelaßeneen ehelichen Tochter freÿ offentlich angezeigt und bekandt,
demnach sie auff nechst vorheiger seithen benambste behaußung ane Fr. Annam Ursulam Meÿerin gebohrne Riehmin vmb 500 gulden und einen neuwen Louis d’or in den Kauff verkaufft gewesen und aber Mstr Leonhard N der Schreiner v. b. allhier, weilen der Kauff noch nicht in der Contractstuben verschrieben war solchen Kauff vermög E. E. Großen Raths bescheids hinder trieben in deme selbiger 50 Gulden mehrgebotten daß sie Bartelische Wittib so bemelde behaußung vor bemeldem Mstr Johann Georg Bürckel Ehevögtlicher Weiß in betrachtung Sie barthelische wittib ahn Ihrem Verstorbenen Ehewürth sel. Verlaßenschafft vermög Ihrer mit demselben auffgerichteten Eheberedung einen Wÿfumb und Zwar eben aiiff solche behaußung, Zween dritte theil zusuchen hatte umb den Preis der 550 gulden, so Viel ihren Wÿdumb betrifft, hiemit Würcklichen cedirt und überlaßen maßen dann auch breührter Mstr Bürckel in nahmen seiner Ehefrauwen erwehnter behaußung umb gesetzten preiß den wÿdemb betreffend acceptiirt – So beschehen und Verhandelt in der Königlichen Statt Straßburg Montag den 7. 8.bris Anno 1715.
Marie Salomé Barthel vend la maison au pilote Gabriel Meyer et à sa femme Anne Ursule Riehm moyennant 275 livres
1715 (17.10.), Chambre des Contrats, vol. 588 n° 738
(275) Maria Salome geb. Barthelin beÿständlich Joh: Georg Bürckel Kiefers ihres mariti
in gegensein Gabriel Meÿer steurmanns und Annæ Urs geb. Riemin
hauß höfflein hoffstatt mit allen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten in der Krautenau ahm blumengessen, einseit neben Daniel hahnen Erben anderseit neben Joh: Kruß Maurer hinten auff Joh: Weinsticher gartenmann – um 275 pfund
Gabriel Meyer et Anne Ursule Riehm hypothèquent leurs deux maisons au profit d’Anne Marie Quadt assistée de son fils le pasteur Jean Daniel Pflaum
1718 (5.11.), Chambre des Contrats, vol. 591 n° 556
Gabriel Meÿer der schiffmann und Anna Ursula geb. Riemin mit beÿstand Abraham Riem des Schiffmanns ihres leiblichen bruders und Johann dieboldt Jüngern fischhändlers ihres schwagers
in gegensein Annæ Mariæ Pflaumin geb. Quadin wittib so ohnbevögtigt mit H. Johann Daniel Pflaumen Diaconi zu Plobß: und gerstheim ihres leiblichen Sohns verbeÿstandet – schuldig seÿen 420 pfund
unterpfand, erst: hauß höffein hoffstatt mit allen deren gebäuen, begriffen, zugehörden und gerechtigkeiten in d. Krautenau ahm blumen gießen, einseit neben Daniel Hahnen Erben anderseit neben Johann Krauß dem Maurer hinten auff Johann Weinsticher gartenmann
Ferner hauß höfflein hoffstatt cum appertinentÿs in ged. Krautenau beÿ der hechten bruck einseit neben hans adam Sÿfert dem fischer anderseit ist ein eck hinten auff. H. Frantz Kuhn
Les experts estiment la maison à la somme de 500 livres lors de l’inventaire dressé en 1720 après la mort de Gabriel Meyer.
Les enfants et héritiers Meyer cèdent la maison à leur mère Anne Ursule Riehm
1720 (28.6.), Me Oelinger (J. Frédéric, 36 Not 5), Joint au n° 127 du 12 avril 1720
Zuwißen seÿe hiemit daß ane zu end stehendten dato (…) persönlich kommen und erschienen seindt Fraw Anna Catharina Endrißin gebohrne Meÿerin beÿständlich Johann Caspar Endriß becken Vndt burgers allhier Ihres Ehemanns und Johann Jacob Göppels Schiffmanns vnd burgers allhier theils als gevollmächtiger Frawen Annä Margarethæ Reißin gebohrner Meÿerin Conrad Reißen Fischer und burgers Zu Seckenheim Ehefr. Vnd theils als geschworner Vogt Weÿl. Gabriel Meÿers geweßenen Schiffmanns allhier, nach tod hinderlaßener Vier leedigen Kinder Nahmentlich Gabriel, Annæ Ursulæ, Johann Jacob vndt Abraham der Meÿere
Frawen Annæ Ursulæ gebohrner Riehmin Weÿl. Vorged. Gabriel Meÿer nach todt hinderlaßener Wittib Ihrer Leibl. Mutter beÿständlich Herrn Andrea Eckerts Schiffmanns Vndt E. E. Kleinen Raths allhier alten beÿsitzers Ihres geschworenen Curatoris Eÿgenthümblichen cedirt undt überlaßen haben
die in obbemelten Gabriel Meÿers Ihres respectivé Ehemanns Vndt Vatters Seel. Verlaßenschaffts Inventario eingetragenen theilbahr behaußung, miy dero Weiten, rechten, Zugehördten, Vndt gerechtigkeiten so gelegen allhier Zu Straßburg in der vorstatt Crautenaw ane dem so genandten blumengießen einseit neben neben Johann Michel Wetzel Kachlern anderseit Johann Kraußen Maurern hinden vf Johann Weinsticher garthenmann tochter, so annoch verhafftet Fr. Annæ Mariæ Pflaumin der Hebamen alhier vmb 700. lb Capital sonsten leedig vnd Eÿgen – solle sie die schuldige 700. lb Capital allein abführen – Straßburg d. 28. Junÿ A° 1720.
Anne Ursule Riehm vend la maison 877 livres au banquier Jean Georges Griesbach par une adjudication qui a eu lieu en juillet 1720.
1721 (26.4.), Chambre des Contrats, vol. 595 n° 208
(877) Anna Ursula geb. Riehmin weÿl. Gabriel Meÿers schiffmanns wittib und Andreas Eckert auch Schifmanns dero geschwornen Vogt so dann Johann Jacob Göppel auch Schiffmanns als vogt vorged. Meÿers 6 Kinder
in gegensein Hn Joh. Georg Grießbachs E.E. großen Raths beÿsitzers und Banquier nach vorgegangener den 30. julÿ 1720 vor ged. E.E. großen Raths damahligen H. Deputatis geschehene Versteigerung als meistbietenden
Eine behausung höfflein und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in der Krauttenau ahm Blumengießen, einseit neben Daniel hahnen Erben anderseit neben Johann Krauß Maurer hinten auff Johann weinsticher garttenmann – um 877 pfund
Jean Georges Griesbach se remarie en 1715 avec Susanne Salomé Weiss veuve du barbier Jean Philippe Ziegler : contrat de mariage retiré des minutes du notaire pour être produit au Grand Sénat, célébration à domicile avec la permission de l’ammestre
1715, Me Rohr (Daniel, 46 Not 60) n° 791
Eheberedung Herrn Johann Geörg Grießbach, Banquier und EE grosen Raths alten beÿsitzers und Frauen Susanna Salome Zieglerin gebohrner Weißin
Solche ist zufolg EE grosen Raths bescheids Vom 21. Peter 1728. durch herrn Lt. Fuchs den Procuratorem den 25. Sept. 1730 beÿ Rath producirt worden
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 49-v)
1715. d. 5. Aprilis auff erlaubnus des Regirenden herrn Ammeisters Zu Hauß Ehelich eingesegnet Word. S. T. Herr Johann Georg Grießbach E. E. Großen Raths alter beÿsitzer bancquier Undt Burger allhier Vndt Fr. Susanna Salome Weiland Herrn Johann Philipp Zieglers Gewesenen Barbierers Vndt Burgers allhier nachgelaßene Witwe [unterzeichnet] Johann Georg Grießbach alß hochzeider, Susana Salome Kriesbechin Als hochzeiderin, Friderich Wolffgang Eberhard alß der Fraw hochzeiterin Vogt, Johannes Heckhler Dr. alß Tochtermann (i 52)
Banquier, assesseur au Grand Sénat et marguillier de Saint-Pierre-le-Vieux, Jean Georges Griesbach meurt en mai 1721 en délaissant une fille et un fils issus de son premier mariage avec Marguerite Kilian (mentionnée à l’origine de la propriété des immeubles). L’inventaire est dressé dans sa maison au Vieux-Marché-aux-Poissons et mentione plusieurs maisons tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de la ville (domaine du Murrhoff, auberge Saint-Arbogast, moulin et blanchisserie devant la porte Blanche). La masse propre à la veuve s’élève à 4 385 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 51 736 livres, le passif à 24 338 livres.
1721 (26.2.), Me Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 50) n° 19
Inventarium über Weÿl. deß Ehrenvest, Fürsichtig und Wohlweißen Hn. Johann Georg Grießbachs geweßenen Vornehmen Banquier u. E: E: großen Raths wohlanseligen beÿsitzers, burgers alhier nunmehr seel. Verlassenschafft, auffgerichtet Anno 1721 – nach sein an den 31.ten Maÿ Jüngst hienauß dießer Zeit u. Welt genommenen tödlichen ableiben Zeitlich Verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern u. begehren 1. der Edel Viel Ehren u. tugendreichen fr. Evæ Margarethæ Häcklerin gebohrner Grießbachin, des Edel, Vest u. hochgelehrten Hn Johann Häcklers Med.æ Dris Vornehmen practici auch wohlansehnlichen dreÿers des allhießigen Pfthurns burgers allhier ehel. haußfrauen, welche mit assistentz wohlgedachts Ihres Eheherrn dem Geschäfft in person abgewarttet, So dann H. Johann Grießbachs, handelßmanns u. burgers allhier, so Vor sich selbsten Zugegen, beeder des Verstorbenenn H Rathh. seel. Sohn u. dochter sowohlen ab intestato alß auch p. testamentum certis cum conditionibus instituirte Erben, Vorgenommen, ersucht u. inventirt durch die Viel Ehr: u. tugendreichen fr. Susannam Salomeam Grießbachin gebohrne Weißin die hinderbliebene fr. Wittib mit assistentz deß Ehrenvesten fürsichtig. u. Wohlweißen H Johann Gerhard Von Stöcken E: E: Große Raths alten beÿsitzers u. burgers allhier Ihres geschwornenen H. Curatoris, wie auch deß hoch Edel Vest und hochgelehrten Hn Johann Christoph Rooßenzweigs J. U. Ddi u. E: Löbl. Vogteÿ Gerichts Wohlverordneten Actuarÿ (…) geäugt und gezeigt – Actum Straßb. Donnerstags den 26. Junÿ A° 1721.
In einer Allhier Zu Straßburg Ane dem Fischmarckt gelegener Und in dieße Verlaßenschafft gehöriger behaußung befunden worden Wie volget
Höltzen: und Schreinwerck. Auff der Obern Bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, Vor dießem Gemach, Im obern Haußöhren, In der Obern Vordern stub, Auff dem Gang, In der Magd Cammer, In der Wohnstub, Im obern haußöhren, Im Contor, Auff dem undern gang, In der Stub Cammer, Im Laden, Im Hoff, Im Keller, In der Kuchen, In der obern Cammer im hindern hauß, In der Cammer ins Spithal gäßel, In deß Kutschers stub, In der Cammer G, In der Camin Cammer, In des officiers stub, In der hindern Stub, In der hindern Stub Cammer, In dem hindern haußöhren, In der Schwartzen Kuchen, Im andern haußöhren
Eÿgenthumbb ane Häußern. Erstlich ein Vordere, Mittler: v: Hindere behausung am undern Fischmarckh (…)
Item eine behaußung, Hoffstatt, Mittelstockh ane der fladergaßen (…)
Item die sogenandte Küstnerische oder Grießbachische Mühl v. Bleich vor dem Weißenthurn, Ane der Ill Gelegen (…)
Item die helffte für ungetheilt, Wavon der übrige helbe theil weÿl. H. Johann Jacob Haanen, Geweßenen Vornehmen Banquier v. burgers allhier seel. Erben (…)
v. der Grüenen warth, Ane der Ill gelegenen, also Genandten Murrhoff (…)
Item hauß, hoffstatt, bronnen am undern fischmarckt (…)
dieße behaußung hat fr. Margaretha Grießbachin gebohrne Kilianin der Erben geliebten mutter seel. dem Sohn H Joh: Grießbach über der beschwerd. p. 700. lb d. prælegirt
It. hauß, hoff, scheür, Stall u. gartten in der Vorstatt Crauttenau in der Hennengaß (…)
It. diie Würths u. Gastherberg Zu St Arbogast (…)
It. Hauß, hoffstatt, höfflein u. garten gelegen alhier Zu Straßb. am Gaulstadt. beÿ d. Hechtenbruck, 1.s. neben Johann Graußer dem Maurer, 2.s. neben Hanß Michel Wetzel dem Kachler hinden auff den Kauffmannisch. Garten stoßend, so ledig eigen und durch obged. alhießige Werckleuth hiehero angeschl. pro 450. Dieße behauß. ist Von Weÿl. Gabriel Meÿers deß Schiff Manns Witt. in A° 1720. erkaufft u. in allhies. C. C. stub Verschrieb. darüber der Kbrieff noch Zur Zeit nicht außgefertigt. Welchergestalt aber der Verkäufferin der Kschilling mit 1755. fl. bezalt word. besagt dero Vogt Andres Eckerts schrifftl. bekandtnus Vom 7. Aug. 1720. mit N° 21. sign.
Eÿgenthumb ane Liegenden Güttern. Item die Gärtten, Veldtacker v. Matten so Zu dem Murrhoff gehörig seind
Norma hujus inventarÿ. Copia der Eheberedung, vide in Prot. C. fol: 1229.a et seqq.
Copia Testamenty in scriptis, vide in Prot. C. fol. 1234. et seqq.
der Fraw Wittib unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 59, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 111, Sa. Guldener Ring v. Geschmucks 135, Sa. Baarschafft 166, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 229, Sa. Schulden 3010, Sa. Ergäntzung (808, Abzug 135, Remanet) 673, Summa summarum 4385 lb
Dießem nach wird auch der Erben unverändert und zugleich das theilbahre gutt so denselben assignirt beschrieben, Sa. haußraths 839, Sa. Wahren Zur handlung gehörig 192, Sa. Kutschen Auch übrig Schiff und geschirr zum Fuhrwerck gehörig 68, Sa. der Pferdt und Rind Viehes 103, Sa. Weins vnd Leerer Vaß 137, Sa. Silbergeschirrs v. Geschmeids 679, Sa. Guldener Ring v. Geschmeids 222, Sa. der Baarschafft 1537, Sa. Eigenthums ane Liegende gütheren 2194, Sa. der Jährlichen Gülth von liegenden güthern 52, Sa. Eÿgenthumbs Ane häußern 1402, Sa. Pfenning Zinß Hauptgütter 525, Sa. der Schulden 31 157, Summa summarum 51 736 lb – Schulden 24 338 lb, Nach deren Abzug 27 398 lb
Davon aber hat derselbe folgenden Wÿdumb und Legata Zu bezahlen und auß zu weißen als (…) Item §° 6.to hat Zwat der H athh. seel. seinem Ecnkel Johann Georg Grießbachen, die Grießbachiße Bleich vor dem Weißenthurn Gelegen (…)
Item §° 7.mo prælegirte Er Erstgedachtem Herrn Johann Grießbachen dem Sohn Seine ane dem Fischmarck gelegenen (…)
Conclusio finalis Inventarÿ 31 796 lb – Zweiffelhaffte und Zum theil für verlohren geachte Schuld. in der Erben unveränderte Nahrung Zugeltend 12 670 lb
– Abschatzung d. 26. Junÿus: anô 1721. Weÿlandt: deß Ehren hafften Vnd bescheÿdenen: Hh: Joh Görg Grißbach E: E: Großen Raths Alten beÿsitzer Seeligen hinder Laßenen: Frau: Wittib Vnd Erben ist Eine behaußung Allhier in der Statt Straßburg auff dem Fischmarckh Gelegen (…)
der Ander begriff ist auch Alhier in der Statt Straßburg In der Fladter Gaßen gelegen
der driten begriff ist auch Alhier in der Statt Straßburg an der Hechten brucken gelegen, Ein seÿths Neben Johannes grußer. Maurer Ander seÿth Neben hanß Michäll Wetzell Kachler, hinden auff: H: (-) Kauffman Garden stossendt, welche behaußung, hoff statt, Stuben, Kammern, Küchen, hauß Ehren, Sampt Aller Ihrer Gerechtigkeÿth, wie solches durch der Statt Geschwohren werckh Leüthen in der besichtigung befunden Vndt dem Jetzigen preiß Nach, Angeschlagen wierdt Vor, undt, umb Neün Hundert Gulten
der Vürdte begriff ist auch Alhier in der Statt Straßburg, beÿ Claußinundüs, gelegen (…)
der Fünffte begriff ist auch Alhier vor der Statt Straßburg, Vor dem Weÿßen tuhrn, An der Illen gelegen (…)
der Sechste begriff ist auch Vor dem Weÿßen thurn gelegen, ist Ein würts hauß Zu St: Arbogast (…)
der Sübendte begriff ist auch Alhier vor der Statt Straßburg An der Iellen gelegen (…)
Bezeichnüß durch der Statt Straßburg Geschwohrne Werck Leüthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs
der Achte begriff ist auch Alhier in der Statt Straßburg der Henen gaßen gelegen
Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. red. D, f° 27, n° 7)
1721.Donnerst. d. 31. Maÿ frühe zwischen 5 v. 6 uhr ist sel. gestorben S. T. weÿl. Herr Johann Geörg Grießbach, E. E. Großen Raths alter Beÿsitzer, Kirchen Pfleger zum A. St. Peter v. burger alhier 67. Jahr v. 2 ½ Monath alt, v. begraben worden auff den gottes acker St. Gallen Mont. 2. Junÿ T. Johann Grießbach als Sohn, Johannes Heckler Dr alß Tochtermann (i 20)
Les héritiers Griesbach vendent la maison 500 livres au potier Jean Balthasar Darm et à sa fiancée Marguerite Neff veuve du potier Jean Michel Wetzel. L’acquéreuse est déjà propriétaire de la maison voisine.
1749 (23.10.), Chambre des Contrats, vol. 623 n° 620
H. Johann Heinrich Jahreiß der oberschreiber des Stiffts Frauenhaußes als gewalthabers Eva Margaretha geb. Grießbachin weÿl. Johannes Heckler medicinæ Doctoris und practici wittib, mehr H. Johann Jacob Grießbach notarius publicus juratus et practicus so dann deßen bruder Johann Georg Grießbach der knopff macher
in gegensein Johann Balthasar Darm des haffners und deßen braut Fr. Margarethæ geb. Neffin weÿl. Johann Michael Wetzel auch gewesten haffners wittib mit beÿstand Johann Caspar Otterbein des haffners
eine behausung, hofflein und hoffstatt mit allen deroselben übrigen begriffen, zugehörden und rechten in der Vorstadt Krautenau am Blumengießen, einseit neben Johann Michael Wetzel dem haffner, anderseit neben Daniel Wachter dem goldwaschern hinten auff die Kolbische Fr. wittib – Fr Dr. Hecklerin zu einem sechsten theil und ihnen Grießbachischen gebrüder zu den übrigen fünff sechste theil als ein ererbtes guth – davon 5/6 theil der Fr. Maria Salome Brackenhoffer 250 pfund und 250 pfund verhafftet – geschehen um 300 pfund
Les acquéreurs hypothèquent aussitôt la maison au profit du fabricant de pâtés Jean Geoffroi Mann
1749 (23.10.), Chambre des Contrats, vol. 623 n° 622
Johann Balthasar Darm der haffner und deßen braut Fr. Margaretha geb. Neffin weÿl. Johann Michael Wetzel auch gewesten haffners wittib mit beÿstand Johann Caspar Otterbein des haffners
in gegensein Johann Gottfried Mann des pastetenbecks in fernerer gegenwart Lienhard Lutz des haffners als von ihro Wetzelischen wittib mit ermelten ihrem ehemann erzeugten zweÿ kinder Johann und Margaretha der Wetzel – schuldig seÿen 200 und 125 pfund
unterpfand, eine bereits im letzverwichenen monath Martio erkaufft aber erst anheute verschriebene behausung, hofflein und hoffstatt in der Vorstadt Krautenau am Blumengießen, einseit neben Johann Michael Wetzel dem haffner, anderseit neben Daniel Wachter dem goldwascher, hinten auff die Kolbischen Fr. wittib
La maison est décrite à l’inventaire des apports dressé en 1759. Les experts l’estiment à 400 livres à l’inventaire dressé en 1784 après la mort de Balthasar Darm. Ses héritiers cèdent leurs droits à la veuve qui en devient seule propriétaire.
Marguerite Neff vend la maison 650 livres à sa petite-fille Anne Marguerite Herrmann et à son mari le potier Jean Michel Mœtzel
1785 (1.4.), Chambre des Contrats, vol. 659 n° 170-v
Fr. Margaretha geb. Neffin weÿl. Johann Balthasar Darm des haffners wittib beÿständlich Johann Michael Wetzel des haffnermeisters
in gegensein Johann Michael Mötzel des haffners und Annæ Margarethæ geb. Herrmännin, ihro Neffin ihrer enckelin
die ihre der großmutter eigenthümlich zuständig behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der vorstatt Krautenau am Blumengießen, einseit neben Martin Bernhard dem leinenweber, anderseit neben Johannes Wetzel dem taback fabricanten hinten auff Johann Jacob Krieg den zimmermann – um 1300 gulden
Originaire de Memmelsdorf près de Cobourg, Jean Nicolas Mœtzel épouse en 1781 Anne Marguerite Herrmann, fille du boucher Jean Herrmann et de Marguerite Dorothée Wetzel : contrat de mariage, célébration
1781 (5.2.) Me Stoeber (6 E 41, 1260) n° 102
(Eheberedung) erschienen Johann Niclaus Mötzel, lediger Hafner, weiland Emanuel Mötzem gewesenen Metzgers zu Memmelsdorf mit weil. Frauen Anna Kunigunda geb. Stengin ehelich erzeugter und hinterlaßener sohn, beiständlich H Johann Philipp Schäckers des bierbrauers und brs. alhier als hochzeiter an einem
Sodann Anna Margaretha Herrmännin weiland Mr Johannes Herrmann des gew. Metzgers u. brs. allhier mit Fraun Mariä Dorothea geb. Wezelin seiner hinterbliebenen Wb. ehelich erzeugte tochter beÿständlich ihres Stief Groß Vaters Mr Balthasar Darm des hafners u. brs. allhier wie auch ihres Oncle Mr Johann Wetzel des ebenmäßigen Hafners u. brs allhier als braut am andern theil
Actum in einer am blumengießen gelegenen von eingangs erwähnten Mr Wetzel besizenden behausung und nach geschehener Ableßung unterschriebenen Straßb. Montags den 5. Februarÿ Anno 1781. [unterzeichnet] Johann Nicolaus Mötzelm als Hochzeiter, Anna Margaretha Herrmännin als hochzeiterin
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 88-v)
Im Jahr 1781 Dominica V. post Epiph. und Dominica septuag. als den 4. und 11. Februarÿ sein in unserer Kirche Zu St. Wilhelm Ordnungsmäßig ausgerufen und dienstag den 13. ejusdem ehelich eingesegnet worden Johann Niclaus Mötzel, der ledige Hafner und burger allhier, weÿl. Emanuel Mötzel gewesenen Metzgers in Memmelsdorf beÿ Coburg, mit weÿl. Anna Kunigunda Stammin ehelich erzeugter Sohn, und Anna Margaretha Herrmännin, weÿl. Johannes Herrman, gewesenen Metzgers und burgers allhier, mit Margaretha Dorothea Wetzelin ehelich erzeugte Tochter [unterzeichnet] Johann Niclaus Mötzel als hochzeiter, Anna Margaretha Herrmännin als hochzeiterin (i 92)
Jean Nicolas Mœtzel meurt en 1789 en délaissant deux enfants. Les experts estiment la maison 1 500 florins. La masse propre à la veuve s’élève à 154 florins, celle des héritiers à 4 florins. L’actif de la communauté s’élève à 1 810 florins, le passif à 1 235 florins.
1790 (18.1.), Me Lung (6 E 41, 1527) n° 159
Inventarium über weÿl. H. Johann Nicolaus Mötzel der hafnermeister nach seinem d. 26. dec. jüngst beschehenen von hinnenscheiden hier zeitlichen verlaßen hat, auff ansuchen der wittib Fr. Anna Margaretha geb. Herrmännin beiständlich H. Johannes Müller des metzgers wie auch auf begeren H. Johann Daniel Häberlin Daniels sohns hafnermeisters als geordneter und geschworener vogt des defuncti mit erstgedachten seiner wittib erzeugte zweÿer kinder und ab intestato erben namenthlich Maria Margaretha welche seit Michaelis 8 jahr alt zurückgelegt hat und Johann Daniel die Mötzel so bis auff nächst künfftigen April-Monat 6 jahr alt wird – nebst Anna Maria Baldweck der dienstmagd von Rappoltsweiler gebürtig
in einer ane der Vorstadt Krautenau ane dem blumengießen gelegen und hernach beschriebenen behausung
Eigenthum ane einer behausung, Näml. eine behausung, höflein und hoffstatt mit allen deren begriffen, weithen, zugehör, rechten und gerechtigkeiten ane der vorstatt Krautenau am Blumengiesen einseit neben Martin Bernhard dem leinenweber anderseit neben Johannes Wetzel gewesten tabackmachers wittib hinten auff H. Johann Jacob Krieg den zimmermann, (davon gibt man) 2 ß 6 hiesigen Stadt Pfenning Thurn wegen der hälfte an einem dohlen abzurichten, gewürdiget 1400 fl, darüber besagt C.C.st. d. 1. apr. 1785 zwischen der seither verstorbenen Fr. Darmin des hafners wittib und beede dißortigen eheleuthen errichtetes leibgeding
der wittib unverändert vermögens, hausrath 97 fl, silbers 6 fl, schulden 50 fl, summa summarum 154 fl.
der erben unverändertes, kleidung 45 fl, der wittib morgengaab 50 fl, compensando 4 fl.
die theilbaren nahrung, hausrath 109 fl, waaren und werckzeug wie auch matelialien 89 fl, silbers 26 fl, baarschafft 85 fl, behausung 1400 fl, schulden 100 fl, Summa summarum 1810 fl – Schulden 1235 fl, detrahendo 575 fl.
Eheberedung (…) den 5. Februarÿ 1781, Johann Daniel Stöber
La veuve Anne Marguerite Herrmann se remarie avec le potier réformé Jean Bernhard : contrat de mariage, célébration
1791 (16.6.), Me Lung (6 E 41, 1528) n° 91
Eheberedung – persönlich erschienen Hr Johannes Bernhard, von St Johann beÿ Creuznach in der Pfalz gebürtig, lediger Hafner allhier vermög seines hierbeÿ vorgewiesenen Patents, H. Lorentz Bernhard des Schultheißen allda mit weil. Fr. Anna Margaretha gebohrner Hoffmännin ehelich erzeugter großjähriger Sohn, als hochzeiter, ane einem,
und Fr. Anna Margaretha gebohrne Herrmännin, weiland Meister Niclaus Mötzel gewesenen hafners und burgers dahier hinterbliebenee Wittib als hochzeiterin – auf donnerstags den 16. Junÿ 1791
Mariage (Strasbourg-Wolfisheim, réformés, p. 7)
Im Jahr 1791, Sontags den 10. und 17. Julii Wurden proclamirt und Montags den 18. ejusdem ehelich eingesegnet Johann Bernhard, der ledige Kachlermeister von hier, Lorentz Bernhard bürger und Kachlermeisters von St. Johann beÿ Kreuznach in der Pfalz ehelicher Sohn, reoformirter Religion, und Frau Anna Margaretha Hermann, Niclaus Mötzels allhier gewesnen Kachlermeisters hinderlaßener Wittwe, evangelischer Reli gion [unterzeichnet] Johannes Bernhardt, Anna Margaretha Mötzelin (i 84)
Proclamation, Saint-Guillaume (luth. f° 12-v)
Im Jahr 1791 und eines Dominica tertia et quarta post Trinitatis den 10. und 17. Julii sind in der evangelischen Kirche zu St Wilhelm offentlich proclamirt worden Johannes Bernhard der ledige Hafner und Actife bürger allhier von S. Johann beÿ Creuzenach in der Pfalz gebürtig, Johann Lorenz Bernhard des Hafners und burgers daselbst ehelich erzeugter Sohn, und Frau Anna Margaretha Mözelin gebohrne Herrmännin, weil. Johann Niklaus Mözeln gewesenen Hafners und burgers allhier hinderlaßener Wittwe Die eheliche Einsegnung geschah in der hisigen reformirten Kirche (i 90)
Marguerite Metzler épouse en 1804 Jean Jacques Schneider
1804 (21 fruct. 12), Strasbourg 4 (34), Me Stoeber n° 58 – Enregistrement de Strasbourg, acp 94 F° 7 du 1 compl. 12
Contrat de mariage – Jean Jacques Schneider, faiseur de boites de plomb, fils de feu Jean Jacques Schneider, aussi faiseur de boites de plomb, et d’Anne Marie née Klein
Marguerite Metzler, fille de Nicolas Metzler, pottier, et d’Anne Marguerite Hermann
Anne Marguerite Hermann meurt en 1805 en délaissant pour héritiers ses deux enfants issus de son premier mariage
1805 (27 brum.), Strasbourg 10 (19), Me Zimmer n° 327, 2555 – Enregistrement de Strasbourg, acp 98 f° 8 du 29 brum.
Inventaire de la succession d’Anne Marguerite Hermann veuve en premières noces de Nicolas Moetzel potier de terre femme de Jean Bernhardt aussi potier de terre
La défunte a délaissé pour ses seuls et uniques héritiers bénéficiaires en ligne directe ses deux enfants 1. Marie Marguerite Moetzel femme de Jean Jacques Schneider faiseur de boetes, 2. Jean Daniel Moetzel potier de terre né le 5 avril 1786, en présence de Jean Daniel Haeberlin potier de terre, tuteur des enfants mineurs
dans la maison mortuaire rue du Brochet n° 19
propres du veuf, dettes actives 427 fr, dus à Laurent Bernhard son frère à St Jean ci devant baillage de Sprendlingen aujourd’hui département du Mont Tonnerre, remploi 3447 fr, déduction 188 fr, reste 3259 fr, totalité 3686 fr
propres des héritiers, garde robe 176 fr, meubles 546 fr, argenterie 38 fr, dettes actives calcul sommaire Metzel Me Lung 18 jan. 1791 : 1454 fr, reste 2167 fr, préciput à la veuve 61 fr, reste 2160 fr
Propriété de la moitié par indivis dans une maison, Savoir la moitié par indivis dans une maison avec cour droit appartenances et dépendances sise fauxbourg de la Krautenau quai du brochet N° 33, d’un côté celle du Sr Tubach amidonnier d’autre celle de la veuve Jean Wetzel fabricant de tabac derrière celle ci après désignée dont l’autre moitié par indivis appartient auxdits héritiers à titre de bien paternel, grevée de 25 c faisant la moitié de 50 c a la ville de Strasbourg pour redevance de la moitié d’un égout, Laquelle maison occupée par les Sr Schott et Schmutz poissonniers et Sr Fuchs 140 fr, allégué audit Inventaire de la succession paternelle Contrat alimentaire entre Marguerite Neff veuve de Jean Balthasar Darm Potier de terre à la Chambre des Contrats le 1 avril 1785
remploi 504 fr, total des propres aux héritiers 3020 fr, passif 1376 fr
communauté, meubles 431 fr, argenterie 13 fr, marchandises 225 fr, numéraire mémoire, dettes actives 1481 fr
maison dépendante de la communauté, Savoir une maison cour jardin appartenances et dépendances sise à Strasbourg au quartier dit Krautenau rue du Brochet N° 19, d’un côté le coin de la rue dite Kolbengäßel d’autre la maison du Sr Brisacher, derrière le jardin du Sr Erhart en partie maison désignée ci dessus – chargé d’une rente foncière 75 c due a la fondation des orphelins, occupée par le veuf et la veuve Schneider, Steinbach Sultzenberger et Brefy ainsi que par les Sr Stiegelmann marchand de bestiaux Schranckenmüller appreteur de tabac et Keller garçon batelier 390 fr, le veuf 60 fr, total 450 fr de revenu en capital 9000 fr, laquelle maison provenant de la masse de Jean Jacques Krieg Charpentier a eté adjugée au veuf par le juge de paix du 4° arrondissement le 7 pluviose 9 ratifié par le Tribunal Civil le 23 pluviose suivant
total général 11 150 fr, passif 11 121 fr, reste 29 fr, créances douteuses, propre des héritiers 200 fr, créances douteuses, communauté (non additionné, environ 4000 fr)
Eheberedung (…) den 16. junÿ 1791 Not Johann Jacob Lung
Les héritiers mettent en vente les deux maisons. Jean Jacques Schneider acquiert celle quai aux Fleurs
1806 (30.6.), Strasbourg 10 (47), Me Zimmer n° 2822 adjudication – n° 2001, 2800 Cahier des charges – Enregistrement de Strasbourg, acp 100 f° 37 du 1.7.
1. Jean Bernhardt potier de terre, 2. De Marie Marguerite née Moetzel femme de Jean Jacques Schneider fabricant de boëtes en plomb, 3. Philippe Jacques Herrmann menuisier tuteur ordinaire de Jean Daniel Moetzel potier de terre fils mineur du Sr Nicolas Moetzel potier de terre et d’Anne Marguerite née Herrmann sa veuve femme secondes noces dudit Sr Bernhardt, 4. Jean Daniel Herrmann boucher demeurant en cette ville subrogé tuteur dudit mineur
le 30 juin à Jean Bernhardt potier de terre pour 8050 francs
(puis vente le 2 oct. 1806 n° 2891, la moitié par indivis de la maison rue du brochet pour 4025 francs)
une maison avec cour droit appartenances et dépendances sise à Strasbourg quai du brochet n° 33 fauxbourg de la Krautenau, entre la succession Tubach et veuve Wetzel derrière la maison ci après désignée, ladite maison leur était echue du chef de leursdits père et mère défunt
plus que lesdits frères et sœurs Moetzel sont encore propriétaires pour une moitié chacun ou un quart par indivis dans une autre maison avec cour jardin droits appartenances et dépendances sise en cette ville fauxbourg de la Krautenau rue du Brochet n° 19 entre la rue dite Kolbengässel dont elle fait le coin et entre le Sr Brisacher donnant derrière sur le jardin Erhard et en partie sur la maison susdite dont l’autre moitié indivise appartient audit S Bernhardt comme propriétaire pour une moitié de la communauté dont cette dernière maison fait partie
acquis la maison quai du brochet dont les conjoints Moetzel se sont rendus propriétaires Chambre des Contrats 1 avril 1785, la maison rue du brochet adjugée au Sr Bernhard dans l’enchere qui en a eu lieu devant la justice de paix du 4° arrondissement de cette ville le 7 pluviose 9 ratifiée par le tribunal Civil le 23. pluviose ladite année, les conjoints Bernhardt furent mis en possession par acte Me Stoeber le 7 germinal 9 ; (art 7.) l’ladjudicataire de la maison rue du brochet chargé d’une rente foncière de 75 c a la fondation des orphelins, (art. 8) l’adjudicataire de la maison quai du brochet d’une redevance de 50 c à la ville de Strasbourg pour la moitié d’un égout
mise à prix la maison rue du brochet 8000 fr, celle quai du brochet 2600 fr – 8050 fr, la part 4025 fr
(2823 Jean Jacques Schneider pour 2650 fr
(puis vente n° 2892 Marie Marguerite née Moetzel sœur dudit mineur femme de Jean Jacques Schneider fabricant de boetes de plomb, la moitié indivise de la maison quai du brochet 1325 fr)
Jean Jacques Schneider vend la maison à Jean Jacques Fritz
1807 (6.10.), Strasbourg, Me F. Grimmer (minutes en déficit), Consulté Enregistrement de Strasbourg, acp 103 F° 183 du 16.10.
Jean Jacques Schneider
Jean Jacques Fritz
une maison quai du brochet n° 33, pour 1800 francs
Le cordonnier Jean Jacques Fritz épouse en 1830 Marie Dorothée Haas, fille de charpentier
1803 (25 prairial 11), Strasbourg 7 (29), Me Stoeber n° 1042 (4520) – Enregistrement de Strasbourg, acp 88 F° 53-v du 2 pr. 11
(Eheberedung) erschienen Burger Jacob Fritz, leediger Schumacher, weiland burgers Johann Daniel Fritz gewesenen Schumachers alhier mit frauen Catharina Margaretha gebohrner Debus ehelich erzeugter Sohn, als hochzeiter
und Jungfrau Maria Dorotea Haas weiland burgers Johann Bernhard Haas gewesenen Zimmermanns alhier mit auch weiland fraun Maria Dorotea Hüttner ehelich erzeugte tochter beiständlich burgers Johann Conrad Hüttner becks in der Ruprechtsau als braut am andern theil – Straßburg den 25. Prairial Eilf [unterzeichnet] Johann Jacob Fritz Als Hochzeiter, Maria Dorothea Haaßin
Marie Dorothée Haas meurt en 1816 en délaissant un fils
1816 (30.7.), Strasbourg 5 (43), Me F. Grimmer n° 9618 – vacation du 15.2. (133 F° 29-v du 20.2.) – Enregistrement de Strasbourg, acp 131 F° 20 du 30.7.
Inventaire de la succession de Marie Dorothée Haas femme de Jean Jacques Fritz militaire retiré, décédée le 31 janvier 1816 – à la requête du veuf père et tuteur légal de Jean Jacques Fritz 10 ans unique héritier, en présence du subrogé tuteur Jean Conrad Hüttner son grand oncle maternel, boulanger à la Robertsau – Contrat de mariage reçu Stoeber le 25 prairial 11
Immeuble. Une maison avec cour, puits, appartenances, droits, aisances et dépendances située à Strasbourg fauxbourg de la Krautenau quai des Fleurs n° 33, entre la succession Dubach et Sr Lecler, derrière le Sr Bernhard – chargé d’une rente foncière de 50 c payable à la ville de Strasbourg. Ladite maison est louée au Sr Schott pêcheur moyennant un loyer annuel de 60 francs, au Sr Bernhard Chöfler garçon batelier pour 60 fr, appartement du veuf pour 50 fr, ensemble 170 fr, en capital estimée 3400 fr
4 hectares 5 ares de terres estimées 860 fr, total des immeubles de la communauté 8260 fr, total général 12 606 fr
dans la maison mortuaire appartenant à la succession. Communauté 846 fr, créances actives 3500 fr, total 4346 fr
Biens propres. Habillements 200 fr, créances 150 fr, remploi 661 fr, total 7011 fr, passif 20 990 fr dont remploi de la communauté 6661 fr
propres du veuf remploi 600 fr, passif 150 fr, reste 450 fr
Jean Jacques Fritz fait vendre la maison par licitation devant le tribunal. L’acquéreur est le potier André Hæffner
1818 (20.8.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 108, n° 61
Tribunal Civil de de Première Instance, Cahier des charges du 25 avril 1818 – Adjudication définitive du 16 juillet
M Louis Joseph Marchal, chevalier de l’Ordre Royal militaire de Saint Louis, juge au tribunal de première instance. Adjudication par licitation suivante. Cahier des charges à la requête de Jean Jacques Fritz, militaire retiré, pour lequel constitué Me Frédéric Auguste Engelbach, licencié en droit, avoué près le tribunal civil de première instance, en présence de Jean Conrad Hüttner, boulanger à la Robertsau, tuteur subrogé du fils mineur du Sr Fritz. Jugement du tribunal civil en date du 9 février 1818, la maison, dépendances ci après désignée acquise pendant le mariage avec Marie Dorothée Haas, d’après l’inventaire dressé par Me Grimmer le 15 février 1817, il appartient à Jean Jacques Fritz la moitié de la maison acquise de Jean Jacques Schneider et de Marie Marguerite Mœtzel par acte reçu Me Zimmer le 6 octobre 1807
à Me Engelbach pour 3050 francs – Déclaration d’enchère le 16 juillet, acquise au nom d’André Haeffner, potier de terre
Désignation de l’immeuble, une maison et dépendances sise à Strasbourg au Fauxbourg de Krutenau Quai aux Fleurs n° 33, d’un côté les héritiers Dubach, d’autre le Sr Leclerc, par devant la rue, par derrière le Sr Bernhard. Cet immeuble consiste d’un rez de chaussée, d’un premier étage terminé d’un comble et de la mansarde couverte de tuiles plattes. Au rez de chaussée il y a deux chambres et une cuisine, derrière la maison une petite cour avec une pompe et des latrines fermées en planches, au dessous ledit rez de chaussée une cave solivée et une cave voutée, au premier étage deux chambres à alcôve, cuisine une mansarde, quatre chambres surmontées de deux greniers, estimée par les Sr Stotz, Feierabend et André architectes le 14 juin 1818 à 3000 francs – souffrira les servitudes passives notamment une rente annuelle de 50 c affectée sur ladite maison due à la ville de Strasbourg vulgairement appelée duhlenzins – 25 avril 1818
Originaire d’Oberschefflenz en Bade (près de Karlsruhe), André Hæffner épouse en 1813 Louise Marguerite Schuler d’Héricourt
1813 (19.6.) Strasbourg 8 (6), Me Roessel n° 1302 – Enregistrement de Strasbourg, acp 122 F° 150 du 21.6.
Contrat de mariage – André Haeffner, potier de terre, fils majeur de Bernard Haeffner, laboureur à Oberschafflentz dans le Grand Duché de Bade, et de Rosine Meyer
Louise Marguerite Schuler en cette ville fille majeure de feu Georges Daniel Schuler, chamoiseur à Héricourt, et de feu Louise Marguerite Mahr
Louise Marguerite Schuller meurt en délaissant six enfants
1840 (29.1.), Strasbourg 11 (32), Me Keller n° 844 – Enregistrement de Strasbourg, acp 275 f° 69-v du 8.2.
Inventaire à la requête d’André Haeffner, potier en terre demeurant à quai des Fleurs n° 33, à cause de la communauté avec Louise Marguerite Schuller, mariés en 1813 sans conventions écrites, père et tuteur légal de 1. Charles Louis né le 1 juin 1819, 2. Caroline Sophie née le 25 décembre 1820, 3. Jonathan Gustave né le 3 avril 1822, 4. Julie Caroline née le 18 décembre 1824 et 5. Célestine Victoire née le 21 août 1829 ses enfants
2. Louise Caroline Haeffner, majeure née le 23 février 1818, héritiers pour un sixième de la défunte – en présence d’Antoine Exel, propriétaire, subrogé tuteur
immeuble, une maison sise à Strasbourg quai aux Fleurs n° 33, canton Est, consistant en bâtiment de devant à rez de chaussée & un étage, bâtiment de derrière à rez de chaussée & mansardes, petite cour, appartenances & dépendances, d’un côté la propriété de la veuve Leclerc, d’autre celle de Daniel Tubach amidonnier, devant le quai aux Fleurs – acquise par adjudication sur licitation au tribunal civil le 16 juillet 1818 transcrit au bureau des hypothèques volume 108 n° 61
Les héritiers exposent la maison à la vente. Le veuf acquiert la maison qui est remise en vente sur folle enchère. L’acquéreur est l’amidonnier Jean Jacques Tubach
1840 (1.8.), Strasbourg 11 (33), Me Keller n° 1071 – Enregistrement de Strasbourg, acp 280 f° 54 du 7.8
Adjudication sur folle enchère, adjudication préparatoire n° 1035 du 3 juillet, adjudication définitive n° 1057 du 21 juillet – 1. André Haeffner père, potier en terre, tant en son nom que comme tuteur légal de ses enfants mineurs issus de Louise Marguerite Schuller, Charles Louis, Caroline Sophie, Jonathan Gustave, Julie Caroline & Célestine Victoire et mandataire de Charles Louis Haeffner, infirmier à Bourbonne les Bains, 2. Louise Caroline Haeffner, majeure, 3. Antoine Exel, propriétaire, subrogé tuteur – licitation ordonnée par jugement du Tribunal civil du 13 avril dernier
à Jean Jacques Tubach, fabricant d’amidons
Cahier des Charges n° 974 déposé le 16 mai – Désignation de l’immeuble à vendre. Une maison sise à Strasbourg quai aux Fleurs n° 33, d’un côté la veuve Leclerc, d’autre Daniel Tubach, devant le quai aux Fleursn derrière la veuve Bernard. Elle consiste en un bâtiment de devant à rez de chaussée & un étage, petite cour, bâtiment de derrière où se trouve l’atelier de portier du Sr Haeffner, petit hangard, pompe, aisances & dépendances estimée à 4000 fr.
Etablissement de la propriété. Ladite maison fait partie de la communauté du défunt avec Louise Marguerite Schuller, inventaire Me Keller le 29 janvier 1840, acquise à la barre du Tribunal civil par adjudication sur licitation poursuivie entre Jean Jacques Fritz & son enfant, adjudication définitive le 16 juillet 1818 transcrit au bureau des hypothèques volume 108 n° 61, il appert pat l’inventaire dressé par Me Grimmer le 15 février 1817 que ladite maison dépendandait de la communauté de Jean Jacques Fritz et Marie Dorothée Haas son épouse représentée par son fils, qu’elle a été acquise sur Jean Jacques Schneider et Marie Marguerite Matzel par acte reçu Me Zimmer le 6 octobre 1807.
Conditions, chargé d’une rente foncière de 50 c au profit de la ville de Strasbourg sous la dénomination de Duhlenzins ainsi que cela résulte de l’adjudication de 1818 & autres titres ci devant nommés
Dépôt du 28 avril n° 952 – Procès verbal d’experts. Jean Jacques Rodé, ancien agent des Contributions directes, Joseph André Weyer fils, Michel Blanck fils ces deux architectes (ont visité la maison et ont reconnu) qu’elle est à rez de chaussée construit en maçonnerie surmonté d’un étage en galandure ayant une cave voutée en partie et en part sous solives. Le rez de chaussée consiste en un logement composé de trois pièces et une cuisine ayant une allée vers la cour, au milieu de laquelle se trouve un puits avec pompe, dans la cave à droite est établi un petit hangard et au fond un atelier de potier de terre surmonté d’un galetas avec une couverture en tuiles à simple rangée. Le premier étage consiste en deux petits logements dont le premier a une chambre et une cuisine l’autre une chambre un cabinet et une cuisine. Le comble divisé en trois greniers dont le premier est divisé en quatre chambres, la couverture en tuiles à double rangée (les experts ont costaté que ladite maison n’est) nullement partageable et l’ont estimée 4000 francs – pour 4325 francs
au Sr Haeffner père (f° 35v du 30.7. acte du 21.7.) dans l’impossibilité d’acquitter les frais
Fils d’amidonnier, Jean Jacques Tubach épouse en 1822 Elisabeth Frédérique Fischer de Muttersholtz, en reconnaissant un fils né hors mariage de Salomé Kugel
1822 (3.7.), Strasbourg 4 (53), Me Hatt n° 455 – Enregistrement de Strasbourg, acp 158 F° 82 du 8.7.
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Jean Jacques Tubach, amidonnier, fils majeur de feu Jean Daniel Tubach, amidonnier, et de Susanne née Schneider demeurant quai des Fleurrs n° 34
Elisabeth Frédérique Fischer fille de feu Jean Frédéric Fischer, fabricant de bas à Muttersholtz, et de Marguerite Elisabeth née Stahl
reconnait que Guillaume Tubach fils de Salomé Kugel né hors mariage le 23 mars 1814 est son enfant et qu’il jouisse des droits d’un enfant naturel
Jean Jacques Tubach meurt en 1854 en délaissant outre son fils naturel reconnu cinq enfants issus de la veuve
1855 (8.1.), Me Grimmer (minutes en déficit)
Le 8 janvier. Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Jean Jacques Tubach, vivant amidonnier à Strasbourg, et Elisabeth Frédérique Fischer son épouse et de la succession du Sr Tubach, décédé le 30 décembre 1854, dressé à la requête 1) du veuf agissant comme commun en biens en vertu de son contrat de mariage reçu Hatt le 3 juillet 1822, et comme mère et tutrice naturelle de de ses enfants mineurs nommés Caroline, Henri Emile et Madeleine Julie Tubach,
2) Frédéric Jacques Tubach, amidonnier, 3) Frédérique Tubach épouse de Henri Lindener, batelier à Strasbourg, 4) Guillaume Tubach, garçon épurateur à Strasbourg, enfant naturel reconnu du défunt en vertu de son contrat de mariage sus relaté
Communauté. maison estimé à 1651, garde robe 54, argent comptant 484
acp 436 (3 Q 30 151) f° 48 du 9.1.
Le 22 janvier, suite. Communauté, autre argent comptant 359, créances et marchandises 599
Immeubles, deux maisons quai aux fleurs N° 33 et 34 à Strasbourg
Passif de la communauté, 6967
Passif de la succession 559 francs
La De Lindner doit pour dot lors de son mariage de divers meubles 250 francs et Dlle Louise Caroline Tubach pour un trousseau par elle reçu 100 francs
acp 437 (3 Q 30 152) f° 2-v du 26.1.
Liquidation de la succession
1857 (8.4.), Me Grimmer (minutes en déficit)
Liquidation et partage de la succession de Jean Jacques Tubach (succession déclarée le 21 avril 1855) entre Elisabeth Frédérique Fischer veuve de Jean Jacques Tubach, amidonnier à Strasbourg, agissant comme commune en biens et comme donataire d’une somme de 300 francs le tout en vertu de son contrat de mariage reçu Hatt le 3 juillet 1822 et comme tutrice de Henri Emile Tubach et de Madeleine Julie Tubach les deux mineurs,
2) Frédéric Jacques Tubach, amidonnier à Strasbourg,
3) Frédérique Tubach épouse de Henri Lindner, batelier à Strasbourg,
4) de dernier comme mandataire de Louise Caroline Tubach, institutrice à Colmar, tous enfants du défunt sieur Tubach leur père décédé le 8 Xbre 1854 ou chaun pour 17/90,
5) Guillaume Tubach, Garçon épurateur à Strasbourg, enfant naturel du défunt reconnu par son contrat de mariage, mais procréé avec Salomé Kugel, héritier pour 1/18
Communauté. Masse active, mobilier estimé 1651, argent comptant 844, extances 899
Une maison à Strasbourg quai des fleurs n° 33, 6500
Indemnités dues à la communauté 2900 francs (total 12 795 francs)
Masse passive, remploi due à la veuve 3000, dettes hypothécaires 3000, passif payé par la veuve 487, frais de liquidation 96 (total 7183 francs) reste 5612 francs
Succession, moitié de la communauté 2806, garde robe 54
Une maison quai des fleurs n° 34 estimée 4500
(Rapport dot de le De Lindner 250, trousseau de De Tubach 100, moitié) 175 (total 7535 francs) – Passif 3449 francs, Reste 4085 francs
(…) elle fait donation à ses enfants à titre de partage anticipé, à charge du passif
acp 459 (3 Q 30 174) f° 32 du 15.4.
Frédéric Jacques Tubach expose la maison aux enchères et l’en retire aussitôt
1860 (16.4.), Me Noetinger
Cahier des charges à la requête de Frédéric Jacques Tubach, fabricant d’amidon à Strasbourg
pour parvenir à la vente de deux maisons quai des fleurs n° 5 et 6
Retrait d’enchère desdites maisons, le 23 avril
acp 487 (3 Q 30 202) f° 52-v du 23.4.
L’amidonnier Frédéric Jacques Tubach épouse en 1857 Caroline Schneider, fille de boulanger
1857 (7.4.), Me Flach
Contrat de mariage – Frédéric Jacques Tubach, fabricant d’amidon à Strasbourg, fils de feu Jean Jacques Tubach et d’Elisabeth Frédérique Fischer d’une part
Caroline Schneider, majeure à Strasbourg, fille de Chrétien Schneider, boulanger, et de Caroline Züllmann
stipulation de communauté réduite aux acquêts, réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur consistent dans sa part indivise dans la succession de son père, constatée par inventaire reçu Grimmer le 8 janvier 1855
Donation par les conjoints Schneider à la future épouse leur fille ce acceptant 1) d’un trousseau estimé 2500, 2) argent 1000 (total 3500 francs)
Donation réciproque par les futurs au survivant d’eux de l’usufruit de toute leur succession, en cas de prédécès
acp 459 (3 Q 30 174) f° 24-v du 11.4.
Le propriétaire suivant, le boulanger Jean Jacques Füllhardt, épouse en 1841 Marguerite Urban de Duntzenheim
1841 (20.7.), Strasbourg 12 (155), M° Noetinger substitué par M° Boersch n° 13 738
Contrat de mariage – M. Jean Jacques Füllhardt, boulanger demeurant à Strasbourg, fils majeur et légitime de M. Jacques Füllhardt aussi boulanger, demeurant à Strasbourg, et de feu dame Anne Madeleine Lohré vivanre épouse de ce dernier, futur époux
Et Dlle Marguerite Urban fille majeure et légitime du sieur Jean Urban, cultivateur et de dame Marie Catherine Huber, conjoints tous demeurant à Duntzenheim
communauté réduite aux acquêts
article 7. Le sieur Jacques Füllhardt père du futur époux déclare aussi en considération du futur mariage, faire don et donation en toute propriété, par préciput et hors part, à son dit fils le futur époux ce acceptant (…) 3° des meubles outils et ustensiles composant la boulangerie existant dans la maison du futur sise à Strasbourg quai des chevaux N° 144 (…) La présente donation est en outre faite sous la condition et à la charge par le futur époux de laisser au donateur son père le libre droit d’habitation dans la chambre au premier au dessus de la boulangerie de la maison susdésignée quai des chevaux N° 144 et dans la chambre à côté sur la rue plus l’usage de la cuisine, le tout pendant aussi longtemps que le Sr Füllhardt père ne se remariera pas