56, rue de Zurich (X 218)
Rue de Zurich n° 54 – X 218 (Blondel), O 875 puis section 33 parcelle 13 (cadastre)
Partie gauche, ancien 4, quai des Fleurs
La maison est la quatrième après l’angle de la ruelle (Lucien Blumer, années 1930, AMS, 1 Fi 74 n° 213)
Le n° 56 (ancien 36) en juillet 2016. Le 3, quai des Fleurs correspond à la partie droite, le 4 à la partie gauche du bâtiment.
Le bâtiment suit l’ancien alignement du quai des Fleurs
Proche du Pont au Brochet, la maison appartient au XVII° siècle à des jardiniers (Georges Schmutz qui s’engage dans les troupes, le Lorrain Thierry Condé) puis à des bateliers (Jean Helck, Bernard Helck). La jardin a alors une sortie sur le communal. Propriétaire de 1706 à 1727, l’apprêteur de tabac Jean Adam Cron pose en 1714 une porte fermant à clé devant la nouvelle risberme du canal devant sa maison qui sera vendue par enchère judiciaire. Elle appartient ensuite aux cordonniers Jean Benoît Pflaum puis à son fils Jean Jacques Pflaum et au début de la Révolution au compagnon maçon Jacques Liechtlé, premier propriétaire catholique. Elle comprend en 1736 au moins deux poêles, des chambres et des combles amnéagés en deux pièces. Le boulanger Jean Jacques Habersoth (1810-1818) n’habite pas dans la maison mais dans une autre sise rue du Brochet.
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, cour Q, îlot 240, plan (© Musée des Plans-relief) 1
L’Atlas des alignements (années 1820) signale un rez-de-chaussée en maçonnerie et deux étages en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade est la quatrième à gauche du repère (z) : porte d’entrée suivie d’une fenêtre, deux étages à deux fenêtres chacun, toiture à grande baie. La cour Q montre l’arrière (1-2) du bâtiment sur rue, le bâtiment latéral (2-3) à l’est, le fond (3 à 8) de la cour dont chaque angle est occupé par un édicule, à l’ouest le mur (8-9) qui sépare la cour de celle du voisin puis la remise (9-10-1) adossée au bâtiment sur rue.
La maison porte d’abord le n° 35 (1784-1857) puis le n° 4 du quai des Fleurs, ensuite avec la voisine de droite le n° 36 de la rue de Zurich, devenu le 56.
Différentes transformations de la façade. Etat en 1923, en 1938 (un étage supplémentaire au bâtiment de droite puis même toiture pour les deux bâtiments), en 1951, en 1952 (devanture) puis en 1960 (porte cochère)
Le cordier Jean Daniel Weber réunit la maison à sa voisine de droite qu’il achète en 1842. Les deux cours n’en forment plus qu’une seule, les deux bâtiments portent le même n° 36 quand le quai prend le nom de rue de Zurich après que le canal a été comblé. Le boulanger Jacques Füllhardt puis (1894) le nouveau propriétaire Frédéric Fritz transforment l’atelier de menuiserie pour qu’il soit conforme au nouveau règlement. Les copropriétaires Mentel modifient en 1926 une porte et une fenêtre au rez-de-chaussée. Jules Jœrger convertit en 1938 l’étage mansardé du bâtiment de droite en étage ordinaire puis reconstruit le deuxième étage du bâtiment de gauche. La Police du Bâtiment estime en 1947 que la maison est vouée à la démolition. Le chaudronnier Alfred Kobler fait construire en 1949 un atelier dans la cour, transformer en 1951 les fenêtres du premier étage puis aménager en 1952 un local d’exposition au rez-de-chaussée. Il fait agrandir deux fenêtres au premier étage en 1953 puis ouvrir une porte cochère en 1960. Les deux maisons qui forment l’actuel n° 56 ont conservé l’ancien alignement du temps du quai des Fleurs.
octobre 2019
Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment – Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1612 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.
Georges Schmutz, jardinier | ||
1621 | v | Thierry Condé, jardinier, et (1600) Ursule Widmann, (1607) Marie Cléophée Meyenthau puis (1618) Marguerite Friderich, remariée (1622) au jardinier Georges Spener – luthériens |
1628 | v | Corneille Klein, boucher, et (1622) Susanne Philipps – luthériens |
1634 | h | Jean Helck, batelier, et (1626) Ursule Preiss puis (1634) Susanne Philipps, veuve de Corneille Klein – luthériens |
1645* | h | Bernard Helck, batelier, et (1639) Salomé Heinrich – luthériens |
1701 | v | Jean Weinsticher, horticulteur, et (1700) Marthe Grohberger puis (1704) Anne Marguerite Baldner – luthériens |
1706 | v | Jean Adam Cron, apprêteur de tabac, et (1695) Anne Marie Katzenstein auparavant femme (1677) du fondeur de cloches Jean Martin Küffel puis (1687) du garçon batelier Nicolas Klingelmeyer – luthériens |
1727 | adj | Jean Pflaum, cordonnier, et (1677) Marie Barbe Kohlmann puis (1682) Anne Marie Quad – luthériens |
1728 | v | Jean Benoît Pflaum, tailleur puis revendeur, et (1717) Marie Salomé Nagel remariée (1737) avec le tailleur Charles Heinrich – luthériens |
1758* | h | Jacques Pflaum, tailleur, et (1752) Catherine Dürrbach puis (1758) Marie Marguerite Eissen – luthériens |
1790 | v | Jacques Liechtle, compagnon maçon, et (1782) Elisabeth Haller – manants, catholiques |
1810 | v | Jacques Habersoth, boutonnier, et (1792) Marie Adé – catholiques |
1818 | h | Louis Bauer, tanneur, et (1817) Marie Sophie Habersoth |
1842 | v | Jean Daniel Weber, cordier, et (1811) Marguerite Salomé Zabern |
1860 | h | Charles Werner, serrurier, et (1862) Adèle Rehn |
1868 | v | Bernard Laurière, contremaître militaire, et (1860) Marie Louise Keith |
1874 | v | (Charles Auguste) Jacques Füllhart, boulanger, et (1868) Sophie Frédérique Gluntz |
1894 | Frédéric Fritz | |
1902* | Emile Alfred Mentel, compositeur d’imprimerie | |
1938* | Jules Jerger et son épouse | |
1950* | Alfred Kobler, chaudronnier et son épouse |
Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 22 livres en 1736, 150 livres en 1758
(1765, Liste Blondel) X 218 la veuve du nommé Pflum
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Pflum, 3 toises, 3 pieds et 6 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 875, Weber, Jean Daniel, cordier quai des Fleurs 35 – maison, sol – 0,85 are
Locations
1812, Jean Georges Knauss, journalier, et Marie Madeleine Mattel
1860, Gaspard Walter, tourneur de pipes, et Marguerite Fischer
Préposés aux affaires foncières (Bauherren)
1714, Préposés aux affaires foncières (VII 1386)
Jean Adam Cron est autorisé à poser une porte qui ferme à clé devant la nouvelle risberme près de sa maison au Pont au brochet
(f° 60-v) Dienstags den 19. Junÿ – Johann Adam Cron pt° einer thür an einer Landfest
Johann Adam Cron, verlangt von Mghh. die erlaubnus, das er dörffe an der, vor Seiner beÿ der Hechtenbruckh liegenden behaußung, new gemachte Landvest, eine beschlüßige thür machen laßen. Erk. gebettener masen willfahrt.
Description de la maison
- 1736 (billet d’estimation traduit) la maison comprend plusieurs poêles, chambres, vestibule, sous les combles deux chambres dont une pour les logements militaires, petite cave sous solives, puits commun, le tout estimé avec la cour, appartenances et dépendances à la somme de 450 florins
Atlas des alignements (cote 1197 W 37)
4° arrondissement ou Canton est – Quai des Fleurs
nouveau N° / ancien N° : 18 / 35
Liechtlé
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages en bois médiocres
(Légende)
Cadastre
Cadastre napoléonien, registre 25 f° 280 case 4
Weber, Jean Daniel, quai des fleurs N° 35
O 875, maison, sol, quai des fleurs 35
Contenance : 0,85
Revenu total : 54,44 (54 et 0,44)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 22
fenêtres du 3° et au-dessus :
Cadastre napoléonien, registre 27 f° 1023 case 2
Weber, Jean Daniel
1860, Weckum Jacques, veuve à Sinnsheim [sic, confusion avec O 276]
1860 Werner, Charles, serrurier
1868, Laurière, Bernhard
1875 Füllhart Jakob Karl August, Bäcker
1895/96 Fritz, Friderich Eigenthümer
O 875, maison, sol, quai des fleurs 3 / Zürichertraße 36
Contenance : 0,85
Revenu total : 54,44 (54 et 0,44)
Folio de provenance : (281)
Folio de destination : Gb, (sol) Gb et 1023
Année d’entrée :
Année de sortie : 96/97
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 22 / 23
fenêtres du 3° et au-dessus :
Cadastre allemand, registre 30 p. 412 case 3
Parcelle, section 33, n° 13 – autrefois O 875, 876
Canton : Züricherstraße Hs N° 36
Désignation : Hf, 2 Whs u. N.G.
Contenance : 2,66
Revenu : 1200 – 1700
Remarques :
(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1950), compte 830
Mentel Emil Alfred u. Ehefr
1938 Jerger Jules et son épouse
(2176
(Propriétaire à partir de l’exercice 1950), compte 6479
Kobler Alfred, fils chaudronnier et son épouse
(2418)
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Canton IX, Rue 341 Rue du Jeu de Paume p. 490
35
Pr. Pflaum, Jean Jacques
Loc. Feldmüller, Barbe, veuve – Moresse
Loc. Feldmüller, Phil. Jacques – Moresse
Loc. Kraus, Michel – Manant
Loc. Speck – Manant
Annuaire de 1905
Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)
Züricherstrasse (Seite 203)
(Haus Nr.) 36
Gebert, Schuhmacherm. 0
Mayer, Tagner. 0
Steigert, Wwe. 0
Mentel, Schriftsetzer. E 1
Scheer, Zementeur. 1
Leininger, Tagner. 2
Thiede, Tagner. 2
Kromer, Zimmermann. 3
Schmidberger, Tagner. H 0
Estner, Wagner. H 1
Kehren, Tagner. H 2
Platz, Tagner. H 2
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 954 W 518)
Rue de Zurich n° 36 / 56 (1886-1996)
Jacques Füllhardt puis (1894) le nouveau propriétaire Frédéric Fritz transforment l’atelier de menuiserie pour qu’il soit conforme au nouveau règlement. Les copropriétaires Mentel modifient en 1926 une porte et une fenêtre au rez-de-chaussée à 6,20 mètres en arrière de la rue. Jules Jœrger convertit en 1938 l’étage mansardé du bâtiment de droite en étage ordinaire puis reconstruit le deuxième étage du bâtiment de gauche. La Police du Bâtiment estime en 1947 que la maison est vouée à la démolition. Le chaudronnier Alfred Kobler fait construire en 1949 un atelier dans la cour sous la direction de l’architecte Albert Bernhard. Il fait transformer en 1951 les fenêtres du premier étage puis aménager en 1952 un local d’exposition au rez-de-chaussée. La Division I estime inutile d’exiger que le propriétaire acquière la parcelle qui sépare le bâtiment de l’alignement légal. Alfred Kobler fait agrandir deux fenêtres au premier étage en 1953 puis ouvrir une porte cochère en 1960 après une première demande en 1958, ajournée par le projet de la préfecture de regrouper ses services dans l’îlot.
Le magasin au rez-de-chaussée est occupé en 1975 par Pierre Cousteille (cheminées), en par R. Feuerstoss (distribution et représentation en quincaillerie) puis en 1990 par Vidéo Huynh.
Sommaire
- 1886 – Le maire notifie le maître boulanger Jean Füllhardt de faire ravaler la façade du 36, rue de Zurich. – Le propriétaire est Jacques Füllhardt demeurant 61, rue de Zurich qui obtient un délai – Travaux terminés, juin 1887. Le n° 36 est repeint mais le n° 38 qui fait partie de la même propriété est en mauvais état
- 1894 – La Police du Bâtiment constate que l’entrepreneur J. et E. Klein (9, rue Fritz) fait sans autorisation des travaux aux 36 et 38, rue de Zurich qui appartiennent au sieur Fritz – Le maire envoie une lettre à l’entrepreneur qui demande l’autorisation de ravaler la façade – Autorisation – Travaux terminés, juillet 1894
- 1893 (septembre) – Le maire notifie le sieur Füllhart (demeurant 61, rue de Zurich) que l’atelier de menuiserie n’est pas conforme au règlement du 30 novembre 1891 : le plafond n’est pas crépi, le foyer n’est pas conforme, l’escalier qui mène aux logements du bâtiment latéral part de l’atelier. Les logements au-dessus de l’atelier ne doivent plus servir d’habitation. – Rappel en novembre – Le propriétaire qui va vendre les maisons demande un délai. – Le foyer a été transformé (janvier 1894), la maison va être vendue (mars 1894). Elles appartiennent désormais à Frédéric Fritz (avril 1894) – Le maire envoie un courrier au nouveau propriétaire.
Le ferblantier L. Klein (5, rue de la Douane) demande si les tuyaux d’extinction peuvent être communs aux deux propriétés 36 et 38, rue de Zurich – Le plafond est crépi, les pièces au-dessus de l’atelier ne servent plus d’habitation (mai 1894) – Rappel concernant la cage d’escalier. Le propriétaire a fait poser des échelles métalliques, août 1894 - 1894 – Le maire notifie le maître Frédéric Fritz (demeurant 4, rue du Brochet) de faire ravaler la façade du 36, rue de Zurich. – Travaux terminés, octobre 1894
- 1898 – L’entrepreneur Klein demande l’autorisation de ravaler la façade du 36, rue de Zurich qui appartient au maître menuisier Schultz – Autorisation – Travaux terminés, juillet 1898
1898 – Le maire notifie Frédéric Fritz (demeurant 40, rue de Zurich) de faire ravaler la façade du 36, rue de Zurich. – Travaux terminés, octobre 1898 - 1897 – Le maire notifie le propriétaire de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant deux volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique. – Rappel, juillet 1898 – Travaux terminés, mai 1899
- 1902 – Le maire notifie le compositeur d’imprimerie Emile Mentel, demeurant sur place, de faire ravaler la façade du 36, rue de Zurich. – Travaux terminés, octobre 1902
1906 – Nouvelle demande de ravalement. Le maire accorde un an de délai – Travaux terminés, août 1907
1907 – L’entrepreneur Albert Metzger (3, rue du Brochet) demande l’autorisation de ravaler la façade Mentel – Autorisation
Le même demande au commissaire de police l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Le commissaire transmet au maire qui délivre une autorisation - 1914 – Rapport d’incendie, le feu a pris dans une chambre
- Commission contre les logements insalubres. 1901. Propriétaire, Mme Mentel, demeurant sur place. Remarques en six points (trois logements à rénover), travaux terminés
Nouvelle liste en 1904. Les cabinets d’aisance sont raccordés aux canalisations, octobre 1905. Tous les travaux sont faits sauf un plafond de cuisine qui est finalement plâtré en juin 1909.
1913 – Le locataire Biltz (premier étage) se plaint que son logement est en mauvais état
Nouvelle liste (1913), en deux points. Une pièce ne devra plus servir de chambre à coucher. Le plafond du logement Biltz doit être réparé
Commission des logements militaires, remarques en 10 points – Travaux terminés, novembre 1915 - 1921 – Mme Mentel est autorisée à occuper la voie publique
- 1924 – Rapport d’incendie dans une cuisine au premier étage – La cheminée est réparée
- 1924 – Le locataire Guthinger se plaint que son logement est humide. La Police du Bâtiment constate que la plainte est fondée et propose des travaux, le logement ne pouvant être considéré comme insalubre – Travaux terminés, août 1925
- 1926 – Le propriétaire informe la Police du Bâtiment qu’il a fait remplacer le mur défectueux du rez-de-chaussée lors de réparations – Note, la façade à transformer est à 6,20 mètres en arrière de la rue – Les sœurs Mentel sont autorisées à reconstruire le mur et à modifier une porte et une fenêtre – Dessin
- 1933 – Le maire notifie la veuve Mendel de faire ravaler la façade du 36, rue de Zurich. – Le maire accorde un an de délai – Travaux terminés, octobre 1934
- 1937 – Frédéric Mühleisen, locataire au premier étage du bâtiment sur cour, se plaint que la toiture est défectueuse. Propriétaire, Jules Jœrger, ferblantier, demeurant 29, quai des Bateliers. La Police du Bâtiment constate que la plainte est fondée. Travaux terminés, septembre 1937
- 1940 – Une locataire se plaint de la cage d’escalier. La Police du Bâtiment constate qu’il s’agit de terminer des travaux commencés en 1939
1938 – Jules Jœrger dépose une demande pour refaire la toiture.
Le maire demande au propriétaire d’acquérir le terrain de six mètres de profondeur qui sépare la maison de l’alignement légal. La Division VII renonce à exiger que le propriétaire achète le terrain – Autorisation (comme le premier étage est en pan de bois, la construction devra reposer sur les entraits métalliques de deux pignons) – Dessin de l’ancienne et de la nouvelle façade (un étage mansardé devient un étage ordinaire)
La démolition est terminée, mars 1938, l’agrandissement est terminé, mai. – Réception finale, octobre. Le permis d’occupation ne sera délivré que lorsque l’accès au logement dans les combles sera conforme
1938 (décembre) – Le propriétaire transmet de nouveaux plans du bâtiment de gauche à réparer parce qu’il est en mauvais état – Autorisation de reconstruire le deuxième étage – Dessin, ancienne et nouvelle façade – Jules Jerger est autorisé à poser un échafaudage devant sa maison – Le gros œuvre est terminé, décembre 1938 – Travaux terminés, avril 1939 - 1947 – La Division I demande à la Division V d’estimer les travaux qui permettraient de transformer le premier étage servant de garde-meubles en habitation. La Police du Bâtiment estime le logement insalubre et la maison vouée à la démolition
- 1949 – L’entrepreneur Emile Hetz de Bischheim est autorisé à déposer des matériaux sur la voie publique pour construire un atelier
1948 – Le chaudronnier Alfred Kobler (25, rue Sainte-Elisabeth) présente un projet pour construire un atelier dans la cour. La Police du Bâtiment demande de le modifier pour que l’entrée de l’atelier soit distincte de celui d’une cuisine et que le logement au premier étage soit conservé – Autorisation, architecte Albert Bernhard (10, rue du Climont au Neudorf) – Calcul statique (Emile Hetz)
Les démolitions sont terminées, mars 1949, les transformations sont terminées, avril - 1951 – Alfred Kobler dépose une demande de permis de construire pour transformer la façade (fenêtres du premier étage) et installer un nouveau cabinet d’aisance sous la direction de l’architecte Albert Bernhard – Autorisation – Dessin – Travaux terminés, septembre
1951 – L’entreprise Auguste Bingolf (64, avenue Jean-Jaurès au Neudorf) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique - 1952 – Rapport d’incendie. Une poutre trop proche d’un conduit de fumée a pris feu – Réparations terminées, mars
- 1952 – La Division I demande à la Division V de l’informer si le logement du rez-de-chaussée est habitable. La Division V répond que le bâtiment a été déclaré insalubre avant guerre
- 1952 – Alfred Kobler demande l’autorisation de transformer la façade pour aménager un magasin sous la direction de l’architecte Albert Bernhard. La Division I estime que les travaux sont trop peu importants pour exiger que le propriétaire acquière la parcelle qui sépare le bâtiment de l’alignement légal. Comme il s’agit d’un local d’exposition et non d’un magasin, il n’est pas soumis à la hauteur minimale de 2,50 mètres. – Plan du rez-de-chaussée avant et après transformation. Plan de situation – Façade avant et après transformation – Coupe – Autorisation
Le gros œuvre est terminé, décembre 1953 - 1953 – Alfred Kobler demande l’autorisation d’agrandir deux fenêtres au premier étage en façade – Autorisation – Travaux terminés, mai 1953
- 1956 – La Police du Bâtiment constate qu’Alfred Kobler a posé sans autorisation une enseigne plate – Demande – Autorisation
- 1958 – Alfred Kobler dépose une demande de permis de construire sous la direction de l’architecte Albert Bernhard pour ouvrir unr proche cochère. – Dessin avant et après transformation
La Division VI est d’avis d’ajourner la décision jusqu’à de ce que la préfecture ait décidé de l’emplacement pour regrouper ses services, l’îlot étant un des sites retenus. Le préfet prend un arrêté qui surseoit à statuer sur la demande.
1960 – Alfred Kobler présente une nouvelle demande après un délai de deux ans – Autorisation – Travaux terminés, juin 1960. - 1961 – Alfred Kobler demande à la Police du Bâtiment une enquête après que la démolition d’un mur dans la cour du restaurant Au Brochet a endommagé son toit. La Police du Bâtiment lui répond de s’adresser au propriétaire voisin dont le mur s’est écroulé.
- 1975 – Pierre Cousteille (cheminées, pierres, sculptures) demande une autorisation pour une enseigne plate déjà posée – Photographie – Autorisation
- 1977 – R. Feuerstoss demande au nom de la société Sodireq (Distribution et représentation en quincaillerie) l’autorisation de poser une enseigne lumineuse plate – Dessin – Autorisation
- 1987 – Berthe Kobler, propriétaire qui habite au deuxième étage, demande à la Ville de contribuer au rehaussement de sa cheminée pour éviter que les fumées ne soient refoulées dans sa maison à cause de la hauteur importante du bâtiment voisin qui appartient à la Ville – La Police du Bâtiment constate que la souche de cheminée n’a pas été élevée lorsque le bâtiment voisin, propriété des H.L.M. a été construit. Mme Kobler retire sa plainte parce que son locataire ne se sert plus de la cheminée.
- 1990 – Van Xen Huynh (magasin Vidéo Huynh) demande l’autorisation de poser une enseigne au bâtiment voisin n° 64 avec l’autorisation de l’Office Public d’H.L.M. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable parce que l’enseigne porte une nom de marque et non la raison sociale
Nouveau projet – Autorisation – L’enseigne est posée - 1995 – Jean-Luc Mobhib et le magasin Vidéo Hyunh demandent l’autorisation de poser une enseigne TV Câble Strasbourg au bâtiment n° 54. – Autorisation, l’enseigne devra se trouver au n° 56 – La Police du Bâtiment constate que le bénéficiaire n’a pas respecté les conditions. Le fond est modifié mais pas l’emplacement. La Police du Bâtiment ne poursuit pas l’affaire parce que le commerce est très en retrait de la rue.
Relevé d’actes
Le tuteur des enfants et de la femme du jardinier Georges Schmutz, parti à la guerre, vendent la maison au jardinier Thierry Condé. La maison est chargée d’une rente foncière au profit de l’orphelinat, le jardin a une issue sur le communal
1621 (iij. Octobris), Chancellerie, vol. 443 f° 557
(Inchoat. in Prot. fol. 384.) Erschienen h. Gabriel Meÿer vß dem mittel des Kleinen Raths geordnet, Ane statt Geörg Schmutz gartners Inn Crutenauw so kriegs geschäfft nachreÿset, mit beÿstand d. Barthell Schöllhammer gartners Als vogt desselb. witwe vnd Dieboldt Schöllhammers gartners Als Vormund desselbg. Khind. (verkaufft)
Dietherich Conde gartenmann burg. Zu Straßburg, So auch Zugeg.
hoff, hauß, hoffstatt, Gärttell sampt dem gemeinen Brunnen mit Allen Ihren geb. d glg. Inn d. St. St. Inn Crutenauw, Zwischen den Zweÿ gedeckht. bruck. Am gestad. einseit neben Stoffell (-) dem hag knecht, And. seit (-) dem Taglöhner, hind. vff hanß Philippß Schatz. hauß stoßend, vnd hat das gärttell ein vßgang vff das Allmend, dauon gend iij ß ix d Bod. Zinses Ins weÿß. hauß, Mehr x gl geld lößig mit ij C gl Werung vff Mariæ geburth d Sammlung Zu Offenburg, Item j gld gelds loß. mit xx gl Werung vff Johannis Baptæ dem mehren Spittal, Item x ß d gld loß mit x ß d vff johis Bapt. der Carthauß, Sunst ledig und eÿg. Vnd Alles Recht & Also das & Vnd Ist dißer Khff vber obgehörtte beschwerd. so der Khauffer vff sich nimpt Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 280 pfund
Originaire de « Benne », peut-être Benney près de Haroué, Thierry Condé épouse en 1600 Ursule, fille du pêcheur Georges Widmann
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 141 n° 44)
1600. Theoderich Gunta von benne in lotring. ein Kutscher, Ursula Jerg Widemanns des fischers hind.laßene Tochter. Mont. d. 14. Julÿ eingesegnet (i 74)
Thierry Condé devient bourgeois deux ans plus tard
2° Livre de bourgeoisie (4 R 104), p. 812
Dietherich Gunde der Gartner von Benne Inn Lotringen empfahet vonn seiner haußfr. Vrsula w: Lorentz Widman deß Vischers seligen dochter d. B: will zun Gartneren dienen Inn Crautenaw. Wat. 26. ditto [Julÿ 1602]
Thierry Condé se remarie en 1607 avec Marie Cléophée Meyenthau, fille de pêcheur
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 50, n°9) 1607. V. Eodem die [Dominica II Epiphan:]. Dietterich Konde, ein gartenmann, J. Maria Cleophe, Adolff Meÿenthaw des fischers seligen nachgelaßene tochter. Eingesegnet Montag den 28. Januar: hora 10 (i 52)
Thierry Condé se remarie en 1618 avec Marguerite fille du faiseur de chausses Paul Friderich
Mariage, cathédrale (luth. p. 63)
1618. den 11. Jenner. Dieterich Kunde der gartenmann vnd J. Margreth Paulus Friderich des Hosenstrickers tochter, eingesegnet montag den 19 Januarÿ (i 36)
Devenue veuve, Marguerite Friderich se remarie avec le jardinier Georges Spener
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 80, n° 31)
1622. Dnca 16 & 17. p. Trinit. / 6. & 13. Octobr] Görge Späner, Ein Junger garttenmann Görge Späners des Gartenmanns p. m. Sohn, Margretha, Dietrich Conde des Gartenmanns Wittwe. Aderat Barthel Schellhammer, Gartner, Vtriusq. Tutor. Confirmati Mont. 14. Octobr.
Marguerite Friderich, veuve de Thierry Condé et femme de Georges Spener, vend la maison au boucher Corneille Klein et à sa femme Susanne Philipps. En marge, quittance remise en 1637 à Susanne Philipps et à son mari Jean Helck
1628 (25. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 462 f° 672-v
(Protocollat. fol. 189.) Erschienen weÿ: Dieterich Conde deß gartenmanns vnd burgers see: alhie nachgelaßene wittib Margretha Friderichin mit beÿstand Georg Speners auch gartenmans ihres ietzigen Eheuogts, wie auch er Spener für sich selbsten, mit beÿstand hannß Jörg Dürings deß Papÿrers
haben in gegensein Cornelÿ kleinen deß Metzigers burgers alhie und Susannæ Philippsin deß. haußfr (verkaufft) mit beÿstand Simon Philippsen deß Schiffmans ihres Brudern vnd schwags. wie auch hannß Dürren deß Maurers festiglich Kauffen
hauß hoff hoffstat vnd gartlin mit allen anderen deren gebäwen & Alhie in Crautenaw zwischen den Zweÿen gedeckhten Brucken Am Gestad. neben Stoffel Hessen dem hagknecht & neben Martin Fischer dem taglöhner, hind. vff H Johann Strooheckers hauß, vnd hat daß gärtlin einen vßgang vfs Allmendt auch neben hanß Düring obgedacht geleg. Dauon gehen Jarß 3 ß 9 d Bodenzinß ins Weisenhauß, Mehr x. gld. gelts St. w. vff Mariæ geburth der Samblung Zum Offenburg in haupgt. mit 200 gld. w., Item j. gl. gelts Jarß vf Johs Bpstæ dem Mehren Spitahl in hauptg. mit 20 gld. Str. w. Item 10. ß d gelts Jarß vf Johis Bpstæ der Carthausen alhie in hauptg. mit X lb abzulösen, So ist dise behausung auch v.hafftet vmb 130. lb Diebold Schellhammer Alß vogt Georg Schmutzen Kindern – Vnd ist diser Kauff Zugangen vnd beschehen vber die beschwd. so der Käuffer vff sich genommen, für vnd vmb 215 Pfund
Dabeÿ gewesen dieboldt vnd Barthel die Schellhammer alß Georg Schmutz. see. wittib vnd Kinder vögt, vnd hanß Klein der Mitler Metzger
[in margine :] Erschienen Georg Rühl gartner Vnder Wagner alß geordneter Vogt Mariæ Fürstbaumin weÿl. Augustin Schoten wittiben, Alß weÿ: Ursulæ Fürstbaumin s: Schwester vnd Erbin, mit beÿstand Augustin Schotten deß jüngern Ihres Sohns, hatt in gegenwärtigkeit vorgemelter Susanna Philippsin, hanß helcken ietziger haußfr. (…) q.tirt, Act. den 30. 8.bris 1637.
Fils de boucher, Corneille Klein épouse en 1622 Susanne, fille du batelier Erard Philipps
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 80, n° 30)
1622. Dnicis ijsdem [Dncis 15 & 16 / 29 7.bris & 6. Octobris] Cornelius Klein, Lanio, Friderich Kleinen lanionis Sohn, J. Susanna, Erhardt Philipsen des Schiffmanns Tochter, Aderant sponsi pater & sponsæ vogt v. Vatter, Antoni Knoll, copulati 7. Octobris (i 311)
Fils de batelier, Jean Helck épouse en 1626 Ursule, fille du charpentier Josse Preiss
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 152, n° 44)
1626. Dnica 23 & 24. Hans Helck ein Schiffknecht, hans helcken des Schiffmanns v. Burgers alhie Sohn, J. Ursula, Just preisen p.m. Zimmermanns v. Burgers alhie Tochter, aderant Sponsi pater et sponsæ Tutor Michael Bander* Coplaô Mont. 20. 9.bris (i 351)
Jean Helck se remarie en 1634 avec Susanne (Philipps), veuve du boucher Corneille Klein : contrat de mariage, célébration. Le futur époux promet d’élever les deux enfants issus du premier mariage de la future épouse et d’envoyer le garçon apprendre le français en France
1634 (6. Febr:), Chambre des Contrats, vol. 473 f° 76-v
(Protocollat. fol. 198.) Erschienen Hanß Helck der Schiffmann burger Zu St. alß hochzeiter an einem
So dann Susanna Philippin weÿ: Cornelÿ Kleinen deß Metzigers see. wittib Alß hochzeiterin mit beÿstand hanß Königs deß Metzgers ihrer wie ihrer Kindern vogts Carol Kleinen deß Metzgers Am 2.theil
Zum Andern, Ist verwilligt, daß Er hochzeiter seiner Gespons und hochzeiterin zweÿ Kinder, so sie vß voriger, in dise Ehe bringen würdt, wie ein getrewer vater beÿ ihme in seinem ersten neben der Mutter helffe, vfferziehen, und wahren Gottesforcht, aller Zucht und erbarkeit zu schule schreiben und lesen, Insonderheit den Knaben zu bequemer Zeit die frantzösische Sprach in Franckreich zulernen anhalten (…)
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 53)
1634. [Dominic. Invocavit & Reminiscere] H. Hans Hölck der Schiffmann vnd Fr. Susanna wld. Cornelÿ Kleinen des Metzgers nachgel. witwe. cop. eodem die [3. Martÿ] zu S. W. (i 271)
Pierre Scherer et Catherine Preuss, héritiers d’Ursule Preuss, vendent à Jean Helck la part de succession dont il a l’usufruit viager
1634 (12. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 473 f° 357-v
Erschienen weÿ: Ursula Preüssin hanß Helcken deß schiffmanns alhier haußfrawen see. zu dreÿ sechstertheil nachgelaßene Erb. mit namen Peter Scherer Alß Eheuogt Catharinæ Preüßin, vnd Jacob Preüß für sich selbst, beede Zimmermänner und burger alhie, an I. So dann obgenter Hanß Helck Am 2. theil, Zeigt. An,
demnach ihnen beeden Erben v.mög deß in A° 1633. durch Christoff Kernstocken den Notm. vfgerichteten Inventarÿ fol: 47. für dreÿ sechste theil 114. lb 10. ß 6 ½ d gebürt, solches aber wie auch diese gantze v.laßenschafft, Er der wittiber ad dies vitæ wÿdembs wiß, v.mög seiner haußfr. letsten willens, Zunüessen hat, vnd ihnen beeden deßselben todtfall zuerwarten unthunlich sein wollen, Alß heten sie sich mit einander eines Außkauffs dahien v.glichen, daß Er der wÿdembs nüesser, inen beede, für ihre obberührte gantze Erbs gerechtigkeit also par erlegt 135. fl.
[in margine :] Erschienen H Sebastian Lang handelsmann von Landaw alß befehlhaber H M. Johann Teüssen, præceptoris 2.dæ Classis daselbst Alß hanß Preüssen s: zweÿer söhnen vnd deßorts Miterb. Stieffvaters (…) den 2. Januarÿ 635.
La maison revient au batelier Bernard Helck, fils de Jean Helck, qui épouse en 1639 Salomé, fille du batelier Sébastien Heinrich
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 134)
1639. Festo Trinitatis. Bernhardt Hölckh der Schiffmann weÿland Hannß Hölcken des Schiffmanns undt burgers alhie nachgelaßener ehelicher Sohn, vndt Jungfr. Salome, weÿlandt H. Baschen Heinrichs deß Schiffmanns vndt burgers alhie nachgelaßene eheleibliche Tochter. Copulirt Zue St. Wilhelm Montags den 24. Junÿ (i 312)
La tribu de l’Ancre nomme Bernard Helck portier
1661, Conseillers et XXI (1 R 144)
(f° 120-v) Sambstag d. 13. Julÿ. Beÿ EE. Zunfft der Encker Ist Zu einem Thorschließer erwöhlt Worden Bernhard Helck der Christmann. Erk. Inst g.firmirt Worden
Bernard Helck meurt en 1687 en délaissant huit enfants issus de sa veuve. L’inventaire est dressé dans la maison rue Neuve quai des Bateliers. L’actif de la succession s’élève à 1 119 livres, le passif à 59 livres
1687 (16.5.), Not. Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 9) n° 12
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung und Gütter, so weÿl. der Ehrenvest und Vorgeachte Herr Bernhard Helck geweßener vornehmer alter Schiffmann vnd burger Zu Straßb. nach seinem den 13. febr. 1687.sten Jahrs beschehenem tödtlich. Ableiben deß Verstorbenen H. seel. mit nachgemelter seiner hind. bliebenen Fr. Wittib Ehelich erziehlter Kinder v. ab intestato gelaßener Erben, Und deren respectivé Geschwistern Ehe: vnd vögt auch Theil Vögt alle annoch folgendem folio in specie benambst Inventirt vnd ersucht durch die Viel Ehren: und Tugendreiche Fraw Mariam Salomeam Helckin gebohrne Heinrichin die hind.bliebene Fr. Wittib mit beÿstand deß Ehrengeachten H. Christoph Nillen Leinenweber Und burgern allhier Ihres geschwornen Vogts (…) Actum vnd angefangen in der Königlichen Statt Straßburg Donnerst. den 16.ten Maÿ 1687.
Der Verstorbene Herr Bernhard Helck seel. hat ab intestato Zu Erben Verlaßen Wie volgt. 1. Herr Joh: Phil. Helcken Vornehmen Schiffmann v. E:E: Kleinen Raths jetzmaligen beÿsitzern. 2. Fraw Salomeam Rimbachin gebohrne Helckin, weÿl. deß Ehrwürdig vnd Wohlgelehrten H. M. Johann Balthasar Rimbachs gewes. Pfarrer Zu Mühlbach in St. Gregorien Thal seel. gelaßene fr. Wittib welche mit beÿstand deß Ehrenvesten H. Joh: Niclauß Carten* Knöpffmachers auch Seidenhändlers vnd burgers in Straßb. Ihres geschwornen H. Theilvogts ane statt obgemelten H. Hannß Philippß Helcken so selbst interessirt Ihres Vogts beÿ gegenw. Invent. erschienen. 3. Herr Hannß Jacob Helcken vornehme Schiffmann vnd burgern allhier so gegenwertig war. 4. Fraw Annam Mariam von Zabern gebohrne Helckin des Ehrengeachten H. Hannß Jacob von Zabern Schiff: vnd Handelsmanns burgers allhier haußfr welche persönlich erschienen ist. 5. Fr. Margaretham Hetzelin gebohrne Helckin weÿl. deß Ehrengeachten H. Martin Hetzels geweßenen Hornpreßers vnd burgers allhier hind.laßene Wittib, so mit beÿstand deß Ehrengeachten H. Michel Diemars weißbecken vnd burgers allhier Ihres geschwornen Vogts, dießer Inventat. beÿgewohnt hat, 6. Daniel Helcken, Schiffmann vnd burgern allhier, d. auch Zugegen war 7 et 8. So dann Bernhard Helcken, vnd Jgfr. Barbaram Helckin, beede ledigen Stands deren geschworner Vogt ist vorgemelten H. hannß Jacob Helck weilen aber derselbe für seine Persohn beÿ gegenwärtigem Inventir: Geschäfft Interessirt gewesenen alß ist in dieße Kinder nahmen: beÿ dießem Inventir: Geschäfft, erschienen der Ehrenvest vnd vorgeachte H Johann Philipp Hartmann Paßmentirer Seidenhändler vnd burger allhier dero geschworner Theilvogt Zugegen war. Alle 8. dieß Verstorbenen seel. liebe Kind. vnd Zugleichen theilen Erben.
In einer in der Statt straßb. am undern Staden in d. Newgaß geg. den Seÿdenfan. über gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörig Eck behaußung ist befunden worden wie volgt.
Ane Höltzen und Schreinerwerckh. In d. Cammer A, In d. Cammer B, Vor der Cammer B, In der Eckstuben, In d. Stub Cammer, In d. Wohnstuben, Im Haußöhren, Im undern höhren, Im Keller
Eÿgenthumb ane Haüßern. Ein Hauß, hoffstatt, sampt allen Ihren gebäwen begriffen weiten rechten zugehördten und Gerechtigkeiten gelegen alhie in d. St. St. ane dem Schiffleutstaden Ein Eck ane der Newengaßen od. Seidenfaden gäßlein genannt (…)
Item Hauß, hoffstatt Vnd Gärtlein, mit allen deßen gebäwen, weithen,begriffen, rechten, Zugehörd. vnd gerechtigkeiten geleg. in der Vorstatt Straßb. In d. Crautenauw, beÿ den ged. brucken, 1. s neben Daniel Von Zabern dem Schiffmann 2.s Adam Seÿfrid Fischer hinden vf d. genant schwaben ländlein, davon gehen Jahrs 3 ß 9 d dem weÿßen hauß alhie auf Joh:et Christi, Ferner 10 ß d Ewig bod. Zinß der Carthauß auch auf Joh. Bapt: So dann 10 ß 6 d dem Spittahl alhier Jahrs vf weÿhenachten sunst freÿ ledig vnd eigen, vnd dh. der Statt geschwornen werckhleüt angeschlag. vmb 130. / durch die Werckleütt angeschätzt 245. lb. Darüber weißer j. alter perg. Kauffbrieff mit des bischofflich. hofs in Str. anh. Ins. d. d. 14. 9.br 1564. mit altem N° 12 not. jetzt newem N° 2
Abzug in dießes Inventarium. Sa. haußraths 86, Sa. Schiff und geschirr 43, Sa. Wein vnd lährer Vaß 10, Sa. Silbers 76, Sa. Golds 8, Sa. baarschafft 549, Sa. häußer 330, Sa. Schulden ins Erbe zugelten 13, Summa summarum 1119 lb – gehet ab 59 lb, Nach deren Abzug 1050 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 1119 lb
Les préposés de la taille portent l’inventaire (non conservé) dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 100 florins (50 livres) sur un total de 1 700 florins
1698, Livres de la Taille (VII 1173) f° 19-v
(Encker) Mariæ Salome Helckin gebohrner Heinrichin weÿl. H. Bernhard Helcken, geweßenen Schiffmanns Seel. hinderlaßener Wittiben Verlaßenschafft inventirt Stephan Cornelius Saltzmann Nots. thut die Endliche Verstallung Summ fol. 43.b 878 lb 1 ß 8 ¾ d, so thun 1700 fl. Sie verstallte allein 1600 fl.
Davon stehen auß 3. Stallgeldter pro den 27. febr. 1696. 1697 et 1698. verfallen, thun à 23 lb 8 ß – 7 lb 4 ß
Nachtrag von ohnverstalten 100. fl. 6 Jahre in duplo 1 lb 16 ß
Und wegen der Extraordinari Anlag 3 Jahr in simplo, 9 ß
Gebott, und abhandlung 19 ß 6 d
altegebott 3 ß – (Summa) 10. lb 11 ß 6 d
dt. 9. aug. ao. 1698
Les héritiers Helck vendent la maison 300 livres à l’horticulteur Jean Weinsticher et à sa femme Marthe Grohberger
1701 (15. 7.bris), Chambre des Contrats, vol. 574 f° 461
(prot. fol. 49.b) Erschienen weÿl. H. Johann Philipß Helcken gewesenen Schiffmanns und E:E: kleinen Raths alt. beÿsitzers sel. hinterlaßener Sohn Johann Daniel Helck, auch Schiffmann, und deß. tochter Maria Salome geb. Helckin, Hans Carl Hörters deß Haußfeurers eheliche Haußfrau, mit beÿstand deßelb. und Johann Hermann der Weißbeck alß Curator H. Helcken des ältern sel. 2. Söhnen, wie auch Margaretha gebohrne Lautenschlagerin weÿl. hans Philipß Helcken deß jüngern sel. nachgelaßene wittib, anietzo hans Daniel Ettich deß Zieglers haußfrau, alß Erbin eines mit ged. Helcken d. jungen sel. ehelich erziehlt aber verstorb. und geerbt. Söhnleins, Ferner Fr. Maria Salome gebohrne Helckin, weÿl. H. Johann Balthasar Rimbachs, gewesenen Pfarrh. zu Mühlbach in St. Gregorien thal fr. wittib, so dießmal ohnbevögtiget, H. Joh: Jacob Helck der Schiffmann, Anna Maria gebohrne Helckin, weÿl. hans Jacobs von Zabern, gewesten Schiffmans sel. nachgelaßener wittib mit beÿstand Johannes Helcken, deß Schiffmanns Ihres Vogts, Fr. Margaretha gebohrne Helckin, Michael Eckes, deß weinhändlers Eheliche Haußfrau, So dann Daniel Helck d. Schiffmann [unterzeichnet] Johan Daniel helck, Maria Sallome Hertrin, Johannes Herrman als vogt, Anna Margretha Jettigin, daniel Jettich, Margaretha Ecklin, hanß Michael Eckel, Daniel Helck
in gegensein Johannes Weinstichers, deß blumengärttners und Marthæ gebohrner Grohbergerin
Hauß, Hoff, Hoffstatt und Gärttlein, mit allen deren Gebaüen, Rechten und Zugehördt., allhier in der vorstatt Crautenau, oberhalb der Hechtenbruck am Gestaden einseit neben hans Jacob Dietrich, dem Schiff zimmermann anderseit neben Johann Adam Seiffert dem Fischer, hinden uff hans Jacob Speichten, den Tabacbereiter stoßend geleg. darvon gehen jahrs 3 ß 9 d dem weißenhauß allhier, auff Johannis Bapt. et Nativitatis Christi, Ferner 10 ß ewig. bodenzinß der Carthaus auch auff Johannis Baptistæ, So dann 10 ß 6 d dem mehrern Hospital allhier, Jahres auff weihnacht. (übernohmen) – umb 300 pfund
Les acquéreurs hypothèquent aussitôt la maison au profit du marchand Nicolas Herff le vieux
1701 (15. 7.bris), Chambre des Contrats, vol. 574 f° 463
Johannes Weinsticher, der blumengärttner, und Martha geb. Grohbergerin mit beÿstand Johann Georg Grohbergers deß Leinenwebers ihres leiblichen Vatters und Hans Philipß Gerhards auch Leinenwebers deren Schwagers (si go. Johannes Weinsticher, Marthana Weinsticherin)
in gegensein Hn Johann Samuel de Barry deß Handelsmanns im nahmen H. Johann Niclaus Herffen deß ältern Handelßmanns, 200 pfund, zu erkauffung hiernach beschriebener hypothecirt. behausung
unterpfand, Hauß, Hoff & perge auß immediate vorstehender Verschreibung
Originaire de Colmar, Jean Weinsticher épouse en 1700 Marthe Grohbergern fille de tisserand
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 100-v)
1700 – Domin: XVII et XVIII post Trinit: proclamati sunt Joannes Weinsticher der blumengartner gebürthig Von Colmar Johann Weinsticher deß blumengärttners V. burgers Zu Colmar ehl Sohn Und Jfr. Martha Johann Georg Grohbergers deß leinenwäber Und burgers alhir ehl. tochter. copulati sunt Mittw. d. 13. 8.bris [unterzeichnet] Johannes Weinsticher als hochzeiter, Martha Grohbergerin als Hoch Zeiterin (i 103)
Jean Weinsticher devient bourgeois quatre semaines plus tard
1700, 4° Livre de bourgeoisie p. 723
Johann Weinsticher der blumen gärtner Von Colmar, Johann Weinstichers des blumen gärtners daselbst Ehl: sohn, empfangt das burgerrecht gratis, Vnd will beÿ E.E. Zunfft der gartner Unterwagner dienen. Jur: d 8. dito [9.bris] 1700.
Jean Weinsticher se remarie en 1704 avec Anne Marguerite Baldner, fille du receveur de la Toussaint : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten Johann Weinsticher, Blumengärtner v. burger Zu Straßburg als Bräutigam ane einem, So dann der Ehren v. Tugendsamen Jgfr. Annä Margarethä Baldnerin, des Wohl Ehrenvest fürsichtig v. Wohlweißen H. Joh: Balders alten großen Raths Verwanthen v. burgers Zu Straßburg eheleiblich. Tochter alls d. hochzeiterin, andern Theils – So Beschehen v. abgehandelt in Wohlgedachter Statt Straßburg Dienstags d. 22. Aprilis A° 1704. Joh: Friderich Marbach, Nots. publ.
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 122)
1704 – Dominica Rogationum et Exaudi proclamati sunt Joannes Weinsticher der Blumengärtner Burger allhier Und Jfr. Anna Margaretha H Johann Baldner gewesenen Schaffners zu Allheiligen und E.E. Großen Raths allhier alten Beÿsitzers Ehl. Tochter. Copulati sunt Mittw. d. 7. Maji [unterzeichnet] Johannes Weinsticher als Hochzeiter, Anna Margaretha Baldnerin Als Hoch Zeiterin (i 103)
Jean Weinsticher meurt en 1742 dans sa maison à la Krutenau en délaissant trois enfants issus de ses deux mariages. La masse propre à la veuve est de 80 livres, celle des héritiers de 117 livres. L’actif de la communauté s’élève 503 livres et le passif à 706 livres.
1743 (30.1.), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 474) n° 208
Inventarium über Weÿl. des Ehren und vorgeachten Joh: Weinstichers gewes. Gartenmanns v. b. allhier zu Straßburg nunmehr seel. Verl. auffgerichtet Anno 1743. – nach seinem d. 8. Xbr des nächst hingelegten 1742.ten Jahrs beschehenen tödl. ableiben hie zeitl. Verlaßen, Welche Verl. auf freundliches ansuchen erfordern v. begehren der ane hernach folgendem fol° benandter Erben inv: v. ersucht, th. durch die Ehren v. tugendsame frau Annam Margar. geb. Baldnerin die hinterbliebene Wittib beÿständlich H. Andreas Küntz des Gartenmanns v. b. alhier als deroselben anestatt eines geschwornenn Vogts erbettenen beÿstandts – So geschehen in der Königl. Statt Straßb. auff Mittwoch d. 30. des Monats Januar. A° 1743.
Der Verstorbene seel. hat ab intestato Zu Erben verlaßen als folgt. 1. den Ehren v. vorgeachte Joh: Weinsticher, leedigen Gartenmann allhier, welcher der verstorbene, seel. mir Weÿl. Fr. Martha geb. Grohbergerin seiner ersten Ehefrauen seel. ehel. erzeugt
2. den Ehrengeachten Joh: Jacob Weinsticher den Gartenmann v. b. allhier, 3. den Ehrengeachte, Matthäus Weinsticher, leedigen Gartenmann so alle Majorennes, wie die berichteten. Welche beede letztere der Verst. seel. it Eigangs ged. seiner hinterbliebenen Witib ehel. erziehlt v. seind auch alle beÿ dem geschäfft in Pserohn gegenwärtig gewesen, Alle dreÿ zu gleichen Antheilen
In einer allhier Zu Straßburg ane der Vorstatt Crautenau beÿ dem sogenandten Gelben Eck in der Feggaß gelegenen hiehero eigenthümlich gehörigen Ehrenhafft ist befunden worden als folgt.
Eigenthum ane einer behaußung. Ein Hauß, Hoff, Hoffestatt v. gärtl. in der Crautenau ohnfern des neuen Thors beÿm gelben Eck in der Feggaß (…)
Eigenthum ane Einem Garten. Neml. ohngefehr 1 ½ Acker Grund so ein Garten so umsteint auff der Metzgerau in des so genanndten Bendels garten (…)
Ergäntzung der Wittib wehrender Ehe abgegangenen unveränderten Guths. Vermög Inventarii über beeder durch den Zeitlichen todt getrennter Eheleuth einander in denn Ehestand zugebrachte Nahrungen besagend, durch weÿl. H. Joh: Friderich Marbach Notm. publ. et pract. seel. A° 1704. gefertiget
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib unverändertes guth, Sa. haußraths 4, Sa. Schuld 50, Sa. Ergäntzung (27, abgang 15, verbleibt) 26, Summa summarum 80 lb
Diesemnach wird auch der Erben unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 7, Sa. Ergäntzung (495, abgang 251, annoch übrig) 244, Summa summarum 252 lb – Schulden 134, Compensando 117 lb
Endlichen wird auch das gemein verändert v. Theilbar Guth beschrieben, Sa. haußraths 5, Sa. Bäum und Gartengeächß 2, Sa. Eigenthums ane Einer behaußung 370 , Sa. Eigenthums ane einem Garten 125, Summa summarum 503 lb – Schulden 706 lb, Compensando 203 lb
Beschluß v. Verstallungs summa 79 lb
Copia der Eheberedung (…) So Beschehen v. abgehandelt in Wohlgedachter Statt Straßburg Dienstags d. 22. Aprilis A° 1704. Joh: Friderich Marbach, Nots. publ.
L’horticulteur Jean Weinsticher vend la maison 312 livres à l’apprêteur de tabac Jean Adam Cron et à sa femme Anne Marie Katzenstein. Le possesseur du jardin contribuera pour moitié à l’entretien du puits mais seulement s’il s’en sert.
1706 (15.4.), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 307
(312) Joh. Weinsticher blumengärtner
in gegensein Joh. Adam Cronen tabacbereithers u. Annæ Mariæ geb. Katzensteinin
Hauß, Hoff mit allen deren gebaüden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten u. Gerechtigkeiten allhier in der Krautenau oberhalb der hechtenbruck ahm gestaden, einseit neben Joh. Jacob Dietrich dem Schiffzimmermann anderseit neben Joh. Adam Seiffert fischer hinten auf deß verkäufers Garthen, wie es anjetzo vom hauß separiret ist stoßend gelegen, davon gibt mann jährlichen 10 ß bodenzinß dem mehrern Hospital, Item 10 ß bodenzinß jährlichen der Carthauß – und soll der jeweilige besitzer deß Garthens macht haben wasser in obigem hauß zu hohlen, welchen falls Er auch den brunnen zuer helffte erhalten solle, wurde Er aber den brunnen nicht brauchen, so soll Er auch von denen uncosten freÿ seÿn – um 312 pfund
Les acquéreurs hypothèquent aussitôt la maison au profit de la veuve Anne Marie Pflaum
1706 (15.4.), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 308-v
immediate supra besagte kaüffere [Joh. Adam Cron tabacbereither u. Anna Maria geb. Katzensteinin]
in gegensein Annæ Mariæ Pflaumin wittib so unbevögtigt – schuldig seÿen 300 pfund zu erkauffung infra stehenden behaußung
unterpfand, perge ex immediate supra stehender verschr: ibi Hauß usq. ad eÿgen
Fils d’apprêteur de tabac, Jean Adam Cron épouse en 1695 Anne Marie, veuve du garçon batelier et manant Nicolas Klingelmeyer
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 58 n° 29) 1695 Eod. [Mittwoch d. 19. Octobr.] seind zu S Wilhelm ehelich eingesegnet Worden Hanß Adam Cron der ledige Tabackmacher, Wld. Hanß Adam Cronen des Tabacmachers und Schirms Verwanthen allhier vnd Johannæ geb. Hermanniin nachgelaßener ehel. Soh, Vndt Fr. Anna Maria, Wld Niclaus Klingelmeÿers gewesenen Schirms Verwanthen allhier Vndt Schiffknechts alhier nachgelaßene Wittib [unterzeichnet] Johannes Adam Kron, n der Hochzeiterin Handzeichen – S Wilhelm (i 60)
Fille de pasteur, Anne Marie Katzenstein épouse en 1677 le fondeur de cloches Jean Martin Küffel puis en 1687 le garçon batelier Nicolas Klingelmeyer
Mariage, cathédrale (luth. 48-v n° 62)
1677. Zum 2. mahl Herr Joh: Martin Küffel d. Burger u. Glockengießer Johann Küffels gew. Weißbecken alhie ehel. Sohn, Jfr Anna Maria H. M. Friedrich Katzenstein Pfarrers (-), Dienstags den 27. 7.br. Münster (i 50)
Proclamation, Saint-Guillaume (luth. f° 125) n° 311) 1677 Dominic. 14. et 15. Trinit. Herr Hannß Marten Küffel der Stuck vnd Glockengießer Hannß Küffel des Weißbecken ehel. Sohn, Jungfr. Anna Maria herrn Friderich Katzenstein pfarrers zu (Itten)heim – Münster (i 81)
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 179)
1687 Iidem dominicis [Dom. XV. et XVI Tr.] Niclaus Klingelmeÿer der Schiffknecht v. Schirmsverwandte alhier, Vnd Fr. Anna Maria, Wld. Hannß Marten Küffels, deß Rohgießers vndt B. allhier hinterlassene Wittib. – W. Mitw. d. 17. Sept. (i 110)
Fils de mamant, Jean Adam Cron acquiert le droit de bourgeoisie par sa femme en novembre 1695
1695, 4° Livre de bourgeoisie f° 663
Johann Adam Cronn, der Tabackspinner, Weÿl. Joh: Adam Cronen gewes: taback spinners und schirmers allhier nachgel: Ehel: sohn, empfangt das burgerrecht Von Anna Maria weÿl. Andreß Klingelmeÿers gewes: schiff Knechts und burgers allhier hinterl. Wittib seiner jetzmahliger hauß frauw p. 2. gold fl. 16 ß so bereits beÿ der Cantzleÿ erlegt Worden, und Wird Zu E. E. Zunfft der Mörin dienen. Jur. d. 12. Ejusd: [9.bris] 1695.
La tribu des Maçons inflige une amence à Jean Adam Cron pour avoir employé un ouvrier non habilité
1706, Protocole de la tribu des Maçons (XI 234) f° 44-v
(f° 45) Dienstags Nachmittag, als den 14.ten 7.bris
Hannß Adam Cronen, deß tabackmachers fr. kam vor wegen deß daß Sie in Irem hauß einen Stümpel gebraucht. Vnd deßwegen mit dem Articul der 3. lb d. gestrafft worden
Jean Adam Cron et Anne Marie (Katzen)stein hypothèquent la maison au profit d’Anne Marie Quad veuve Pflaum, assistée de son fils Jean Benoît Pflaum
1717 (1.7.), Chambre des Contrats, vol. 590 f° 374-v
Joh: Adam Kron tabacm: und Anna Maria geb. steinin beÿständlich Joh: Philipp Wolff pastetenb: und Joh. Jacob Klingelmeÿer schiffmanns Joh: Daniel Klingelmeÿer tabacm: /:und H Joh: Philipp Kuhf handelsmanns [unterzeichnet] Adam Cron
in gegensein Annæ Mariæ Pflaumin wittib geb. Quadin beÿständlich Joh: Benedict Pflaum schneiders ihres Sohns weilen unbevögtigt – schuldig seÿe 200 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert: in der Krautenau oberhalb der hechtenbruck ahm gestaden, einseit neben Joh: Jacob Dietrich anderseit neben Seiffertin hinten auff weinstichers garten – davon gibt man 10 ß 6 d ane bodenzinß dem Spithal, Item 10 ß ane bodenzinß der Carthaus
Paralysée des membres, Anne Marie Katzenstein demande à être reçue à l’hôpital. La commission ordonne une enquête pour savoir si ses enfants ont les moyens de l’entretenir et renvoie l’affaire aux administrateurs de l’aumône Saint-Marc
1726, Conseillers et XXI (1 R 209)
Anna Maria Katzensteinin Johann Adam Cronen haußfrau halt an umb Auffnahm in den Spithal, und Wird abgewießen. 295.
(p. 295) Lt. Mosseder Nomine Annæ Mariæ Katzensteinin Johann Adam Cronen des hiesigen burgers und tabacmachers ehelicher haußfrauen, so Wegen lähmung ihrer Glieder nicht persönlich erschienen, producirt unterthäniges Memoriale und bitten mit beÿlagen sub Lit. A. et B umb gnädige Auffnahm in den Hospital, handelt innhalts, ist Erkandt, Wird Implorantin in ansehung Sie noch ihren mann und Verheurathete Kinder hat, auch aus dero Reception böse Consequentzen entstehen könten, mit ihrem begehren abgewießen, dabeneben aber H. XXI. Schenck und H. Rth. Leitersperger die Commission auffgetragen den maritum Zu beschicken, ihme den unterhalt seines Eheweibs nachdrucklich zu recommendiren und, im fall erweißliche armuth und unvermögenheit, selbige an die Herren Pflegere Zu St. Marx zu erhaltung einigen Beÿtrags Zu verweißen. Deputati ijdem umb den bescheid anzuzeigen.
La tribu de la Mauresse accorde à Jean Adam Cron, hors d’état de gagner sa vie, un certificat pour pouvoir bénéficier de l’aumône Saint-Marc
1737, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 258)
(f° 280-v) Mittwochs den 30.ten Januarÿ A° 1737 – Verlangter und accordirter Zunfft Schein Zum Allmosen
Johann Adam Crohn, der dißorts leibzünfftige Tabackbereiter bittet, Weilen er nicht nur arm, sondern auch elenden und gebrächlichen Leibes, daß er außer stand seÿe Zu arbeiten und etwas Zu Verdienen, um einen Zunfftschein zu erlangung des Allmoßens. Erkandt, daß demselben in ansehung seiner Armuth und seines Miserablen Zustandes Willfahrt seÿn, mithin ihme der Verlangte Schein durch mich den Zunfftschreiber ertheilet werden solle.
Âgé de 67 ans, Jean Adam Cron demande à être reçu à l’hôpital. Les Conseillers et les Vingt-et-Un ordonnent une enquête pour savoir si sa fille a les moyens de l’entretenir et renvoie l’affaire aux administrateurs de l’hôpital
1738 Conseillers et XXI (1 R 221)
(p. 441) Sambstag d. 28.ten Junÿ 1738 – Johann Adam Kron bitt umb Auffnahm in den Spithal.
Römer, Nôe Johann Adam Kron des hiesigen burgers und gewesten tabac: bereiters, producirt unterthäniges Memoriale und Bitten sambt beÿlagen Sub Lit. A bis E inclusiué, umb lebtägige Behaltung in den Hospital, handelt inhalts.
Ist Erkandt, Wird Implorant an die Hh. Pflegere des Spithals, umb Zu untersuchen, ob dessen noch lebende Verheurathete tochter ihne Zu unterhalten im stand seÿe oder nicht, Verwießen, mithin Wohlgedachten Hh. Pflegere, nach befindung der umbständ, denselben als einen sieben und Sechzigiährigen, armen, presthafften und sein stückein brod Zu Verdienen sich außer stand befindlichen burger darinnen lebtägig Verpflegen Zu laßen, oder mit seinem begehren abzuweißen, die hand geöffnet.
Deputato H. Rht. Mehler und H. Rht. Bruslé
La maison revient par adjudication judiciaire du 21 janvier 1727 à la créancière Anne Marie Quad veuve du cordonnier Jean Pflaum. Elle nomme par testament en 1725 pour ses héritiers son fils Jean Benoît Plaum et ses deux petites-filles issues de son fils Jean Gaspard Pflaum
1725, Not. Marbach (Jean 34 Not 8)
Testamentum nuncupativum Frauen Annä Mariä gebohrner Quadin, weÿl. deß Ehrengeachten Mr Johannes Pflaumen des Schumachers vnd burgers allhier Zu Straßburg seel. Nachgelaßenen Wittib. – 1725 (…) Sambstags den 7. des Monats Aprilis
vor das Andere, So ist der Fr. Testiererin Will vnd Verordnung daß alles dasienige was weÿl. Joh: Caspar Pflaumen geweßenen Schumachers vnd burgers allhier nachgelaßene Zweÿ Töchterlein Nahmens Maria Salome und Susanna Maria die Pflaumin Ihre liebe Enckeln Von Ihro biß anhero gutes genoßen (…)
Fünfftens, weilen die Erben Einsatzung eines jeden recht gültigen Testaments grund veste ist ohne welches keines bestehen mag, als Setzt und ernennet Sie Frau Testirerin Zu Ihren wahren ungezweiffelten Erben alle Ihrer Verlaßenschafft was Sich nach Abzug Kundlichen Schulden übrig vnd im Rest befinden wird den Ehrengeachten Mr Joh: Benedict Pflaumen den Schneiders Ihren Sohn und da Er Ihren todt nicht erleben sollten Seine nach tod verlaßene Eheliche Kinder, in einem,
So dann in den andern Stammtheÿl weÿl. Joh: Caspar Pflaumen geweßenen Schuemachers vnd burgers allhier Ihres Sohns Zweÿ Töchterlein nahmens Maria Salome und Susanna Maria die Pflaumin Ihre liebe Enckelin (…)
Le cordonnier Jean Pflaum épouse en 1677 Marie Barbe Kohlmann, fille du cocher municipal Jean Kohlmann
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 67 n° 410)
1677. Eodem [Dom. 2 et 3 Epiph. den 14. v. 21. Jan.] Johann pflaum der Ledige Schuhmacher Johann pflaumen deß burgers v. schuhmachers allhier ehelicher Sohn, Jfr. Maria Barbara weÿl. Johann Kohlmanns Stallkutschers hind.lassene eheliche tochter. Cop. St. Thomæ Eodem [25. Jan.] (i 35)
Etat des biens que Jean Pflaum le jeune remet à sa femme Marie Barbe Kohler (Kohlmann)
1678 (30. Apr.), Not. Oesinger (David le jeune, 38 Not 11) n° 15
Verzeichnuß der Jenig. Mobilien welche Mr Johann Pflaumen dem Jüngern Schuomacher und burgern alhie eigenthümlich zuständig vndt Er den 30.ten April: 1678 vß des Regirend. H. Ammeisters Er Kandtnuß von Maria Barbara Kohlerin seiner Ehefrau abhohlen
Jean Pflaum se remarie en 1682 avec Anne Marie Quad, fille d’un ancien mousquetaire de la garnison : contrat de mariage, célébration
1682 (18. 7.br), Not. Gross (Benoît, 14 not 1)
Eheberedung – zwischen dem Ehrsamm undt bescheidenen Meister Johann Pflaumen dem Schuhmacher undt burgern alhier als dem hochzeiter an Einem
So dann der tugendsamen Jungfrauen Anna Maria weÿlandt Friderich Quaden gewesten Musquetirers under Herr Hauptmann becken seelig in dieser Statt Guarnison nunmehro seel. eheleiblicher Tochter als der hochzeiterin andern theils
Straßburg auf Freÿtag den 18.tr, 7.bris St. N. A° 1682 [unterzeichnet] Johann Pflaum der schumacher alß hochzeÿder
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 104-v)
1682. Zum 2 mahl Johann Pflaum der Schumacher u. Burger Jfr. Anna Maria Weiland Friderich Quatten geweßenen Quardi Knechts alhier nachgelaß. ehel. T. Donnerst. den 1.ten 8.br Zun Predigern (i 106)
Inventaire de séparation entre le cordonnier Jean Pflaum, pensionnaire à l’hôpital, et sa femme Anne Marie Quad
1697 (27.4.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 4)
Inventarium vnd Beschreibung aller Haab vnd Nahrung, so Johann Pflaumen dem Schuemacher vnd ietzmahligem Armen Pfründer im Hospital und Frauen Annæ Mariæ Gebohrner Quatin, beeden geweßenen vnd nunmehro Gewißer Ursachen halber Vermög des, beÿ E. Löbl: Ehegerichts, Geschiedenen Eheleüthen Zuständig, welche auß Erkandnus E E. Großen Raths vmb Zwischen beeden Parthen auch der Zeitlichen Nahrung halber einige richtigkeit Zutreffen (…) Act. Straßburg den: 27.ten Aprilis Anno : 1697.
In einer alhie In der Satt Straßburg In der Crautenau neben dem Schlüßel Gelegener behausung so auch in dieße nahrung Gehörig Ist befund. word. Wie volgt.
Vff der obern bühnen, In der Stuben, Inn der Stub Cammer, Im hauß öhren
Eigenthumb ane einer behaußung (T.) Item hauß vnd hoffstatt, mit allen, deren Gebäwen, begriffen, Weite, ; Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg inn der Vorstatt Krautenau (…)
Ergäntzung des Manns Unveränderten Guths, Vermög Inventarÿ über eingangs gemelter beeder Eheleuthe in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen durch H Benedict Großen den Notm. seel: in Anno 1682. auffgerichtet
des Manns Unverändert Guth, Sa. haußraths 8 – Schuld 49, des Manns unverändert passiv Schulden übertreffen die unverändert Guth 41 lb
der Frawen Unveränderte Nahrung. Sa. haußraths 9, Sa. Silbers 7, Sa. der Goldenen Ring 3, Sa. Schulden 109, Sa. Ergäntzung 51, Summa summarum 180 lb
die theilbare Nahrung, Sa. haußraths 52, Sa. Eigenthums ane einer einer behaußung 66, Sa. activ Schuld 24, Summa summarum 142 lb – Schuld 50, Nach deren Abzug 91 lb
Les préposés de la Taille font figurer la succession d’Anne Marie Quad dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 2 000 florins (1 000 livres) sur un total de 1 800 florins. Les inventaires de Jean Marbach sont en déficit pour 1728.
1728, Livres de la Taille (VII 1176)
(Schuhmacher, F. N° 4435) Weÿl. Annæ Mariæ gebohrner Quadin auch Weÿl. Johann Pflaumen gewesenen Schuhmachers und Burgers alhier hinderbliebene Wittib Verlaßenschafft inventirt H. Not. Johannes Marbach.
Concl. fin. Inv. ist fol. 78.b, 3497. lb 4 ß 5 d. die machen 7000. fl, verstallte allein 5000. fl. also zu wenig 2000 fl.
Warvon der Nachtrag gerechnet wird auf acht Jahr in duplo à 6 lb, 48 lb
Und auch auff Sechs Jahr in simplo à 3 lb, 18 lb
Extat das Stallgeltt pro 1728 mit 7 lb 10 ß
Gebott, 3 ß
Abhandlung 4 lb 7 ß 6 d – Summa 78. lb 6 d
Auff bitten Haben die Herren Dreÿ nachgelaßen 2. Jahr in duplo und so viel in simplo th. 18. lb, rest 60. lb 6 d
dt. 19° Aprilis 1728
Registre de vente des biens ayant appartenu à Anne Marie Quad
1729 (5.5.), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 3)
42 (haut supérieur abîmé par l’humidité)
Donnerstags den 5. Maÿ [-] nachvolgende weÿl. Joh [-] Pflaumen geweßenen sch[-] und burgers allhier seel. [nachge] Laßenen 2.r Kinderen auß d[-] fr: Anna Maria Pflaumin geb[ohrenen] Quadin dero Großmutter seel. [-] Laßensch. Lauth deßhalben gefertigten Theil Registers ererbte Posten, durch H. Joh: Jacob Eberlin den Käufflern, vor der Sterb behaußung feil gethan und erlößet worden wie volget
La maison revient à son fils Jean Benoît Pflaum qui s’inscrit au chef d’œuvre chez les Tailleurs en juin 1714. Il présente son chef d’œuvre réalisé chez Jean Schweitzer en juin 1717. Les examinateurs le reçoivent maître. Il s’inscrit à la tribu en novembre 1717
Protocole de la tribu des Tailleurs XI 344 (1710-1723)
(f° 60) Dienstags den 18. Junÿ 1714 – Johann Benedict pflaum läßt sich Zum Meisterstück einschreiben, burgers sohn (dt. 40 lb 5 ß
(f° 120) Sambstag den 15. Junÿ 1717 – Erscheint unter H. Rathh. Johann Schweitzer seinem jnformatore Johann Benedict Pflaum, bittet ihme Zue seinem Vorhabend. Meisterstück beliebige Rieß auff Zuelerlegen, ist derowegen mit folgend. willfahrt undt Erkannt worden
N° 10 Ein Roquelaure, N° 13 Ein Creütz Rockh, N° 8 Ein Soudane mit Estamiere gemacht, N° 11 Ein Thurnhüters Rockh, N° 1 Ein Manns Kleÿd. Seÿndt hieuor stehende Rieß recht und wohl Verfertiget befunden wordten, derowegen Zu einem Mit meister auff undt angenommen wordten
(f° 127) Dienstags den 2.ten 9.bris 1717 – Johann Benedict Pflaum weÿl. Johann Pflaumen gewesten burgers und schuemachers alhier Ehel. sohn erlangt das Zunfft lb, stubenrecht
Jean Benoît Pflaum, assisté de son frère Jean Daniel Pflaum, étudiant en théologie, épouse en 1717 Marie Salomé Nagel, fille de passementier : contrat de mariage, célébration
1717 (27. 8.br), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 73) n° 37
Eheberedung entzwischen dem Ersamen vnd bescheidenen Meister Johann Benedict Pflaumen dem Leedigen Schneider beÿständlich S. Tit. H Johann Daniel Pflaumen S. S. Theologiæ Studiosi deßelben brudern auf seiten deß Hochzeiters Ane Einem,
So dann der Viel Ehr: und tugendsamen Jgfr. Maria Salome Nagelin weÿl. H. Johann Adam Nagel gewesenen Paßmentirer und burgers allhier Zu Straßburg Ehelich erzeugten tochter, mit beÿstand H. Johann Philipp Brandhoffer, biersieders und burgers allhier der Jgfr. hochzeiterin Vettern, vff derselben
Actum Straßburg d. 27.ten 8.bris 1717. [unterzeichnet] Johann benedict Pflaum als hochzeiter, Maria Salome nagelin als hochzeiterin
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 35)
1717. Dominica XXIV & XXV post Trinitatis proclamati sunt Johann Benedict Pflaum der ledige Schneider und burger allhie Johannes Pflaum gewesenen burgers und Schuemachers allhie nachgelaßener Ehel. Sohn und Jfr. Maria Salome Hanß Adam Nagel, burgers und Paßmentirers allhie Ehel. Tochter. Copulati sunt Mittw. den 17. 9.bris [unterzeichnet] Johann Benedict Pflaum Als hoch Zeiter, o der Hochzeiterin eignes hand Zeichen (i 39)
Fille d’ancien manant, Marie Salomé Nagel devient bourgeoise par son mari en s’inscrivant à la tribu des Tailleurs
1718, 4° Livre de bourgeoisie p. 831
Maria Salome Naglerin Von hier, empfangt das burgerrecht Von Ihrem Mann Joh. Benedict Pflaum . 2. gold fl. 16. ß wird beÿ E. E. Zunfft der schneider dienen. Promis: den 10. Januarÿ 1718.
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison au Bain-aux-Roses qui appartient au passementier Ullmann. Ceux du mari s’élèvent à 51 livres, ceux de la femme à 81 livres.
1718 (9.2.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 2) n° 45 (48)
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab und Nahrung, so der Ehrsam und bescheidene Meister Johann Benedict Pflaum Schneider, undt die Ehren und tugendsahme fr. Maria Salome gebohrne Nagelin beede Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg einander in Ihren ohnlängst angetrettenen Ehestand Zugebracht, Und sich deren Jedes für unverändert vorbehalten hat (…) Actum in fernerem gegenseÿn Fr. Annæ Mariæ Pflaumin des Ehemanns Mutter, und Fr. Anna Margaretha Nagelin der Ehefr. Mutter, Mittwochs d. 9. febr. 1718.
In einer allhier zu Straßburg ane dem Rooßbaaad gelegenen H. Ullmann dem Paßmentirer eÿgenthümlich zuständigen v. von beeden Eheleuthen Lehnungs weiß bewohnend. behaußung sich folgender maßen befunden
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Deß Ehemanns Vermögen, Sa. haußraths 30, Sa. Silbers 2, Summa summarum 33 lb – zugelegt seinen an den haussteuren gebührigen antheil 17 lb, Des Ehemanns gantze Nahrung 51. lb
Der Ehefrauen eÿgenthümbliche Nahrung, Sa. haußraths 68, Sa. Silbers 5, Sa. Goldene Ring 8, Summa summarum 81 lb
Jean Benoît Pflaum résigne son droit chez les Tailleurs pour devenir revendeur (à la Mauresse). Les échevins acceptent sa démission mais lui refusenr le droit de continuer à être tailleur pendant un an. Un client se plaint lors de la même session d’une robe que Jean Benoît Pflaum a mal taillée. La commissionn ramène de 3 florins 2 sols à deux florins 8 sols la somme que le client lui doit.
1726, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 345 (1724-1735)
(f° 135) Dienstag den 13.ten Aug. 1726 – Benedict Pflaum burger und bißheriger Schneider alhier Resignirt hiemit sein Zunfft und Stuben Recht, anbeÿ bittens umb permission annoch ein Jahrlang auff dem handtwerckh Zue arbeiten biß er Verspühren wird wie ihm die Krempereÿ Zue schlagen Werdte. Erk. Wirdt die Resignatio angenommen und Verzeichnet, der Implorant aber mit seinem Weiteren begehren pto. des arbeitens auff dem handtwerckh abgewießen.
(f° 135-v) Johann Daniel Druthel der Glaßer Klagt wider Johann Benedict Pflaum der schneider, wie daß er dem beklagten einen Rockh Zuverfertigen über geben, denn er sehr übel und schlecht conditionirt widerumb gebracht hat, fordert dannoch für macherlohn 3 fl 2 ß seinem des Klägers bedunckhen nach allzuevil wäre, bittet besichtigung undt die arbeit zu taxiren. Factâ deputatione Auff H. Gräber und Herrn Hubmeÿer eorumque relatione ist erkant Wirdt dem beklagten für macherlohn nicht mehr als 2 fl 8 ß d passirt.
Tributaire à la Mauresse, Jean Benoît Pflaum cotise aussi chez les Tonneliers pour revendre des marchandises
1726, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 394)
(f° 121-v) Mittwoch den 11. Septembris Anno 1726 – Benedict Pflaum der Schneider und burger allhier suchte an Ihme das Zunfftrecht alß einem Zudiener mit Geld zu gönnen producirt deß Wegen Schein Von der Ehrsammen Möhrin Zunfft Sub dato 29. Augusti Jüngst hien, Vermög deßen Er daselbsten Leibzünfftig das Krempen Weßen Zu treiben befugt, Erkannd, Willfahrt Zahlt gebühr 2 lb 10 ß 6 d er pro Zunfft schreiber und büttel 2 ß 6 d
Jean Benoît Pflaum et Marie Salomé Nagel font leur testament dans leur maison sise rue des Poules
1733, Not. Marbach (Jean 34 Not 8)
Codicillum Reciprocum des Ehrengeachten Herrn Joh: Benedict Pflaumen des Fastenspeishändlers vnd der Ehr: und tugendsahmen Frauen Maria Salome Pflaumin gebohrner Naglerin beeder Eheleuthen und burgers allhier Zu Straßburg
1732 (…) auff Sonntags den 15. des Monats Novembris nachmittags zwischen Ein und Zweÿ uhren in einer allhier Zu Straßburg in der Krottenau ane der Hennen gaß gelegenen Von Hernach gemelten beeden Codicillierenden Ehe Persohnen eigenthümlich bewohnenden behaußung dero obern Stuben mit denen Fenstern auff gedachte Krottenau und die Hennengaß außsehend (…) von gnade Gottes gesund gehend und stehender Leiber auch richtig un verruckhter Sinnen und guten Verstandts
Le revendeur Jean Benoît Pflaum manque les séances pendant lesquelles on donne lecture du règlement. Les échevins décident d’informer les Quinze de cette désobéissance.
1736, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 258)
(f° 207) Dienstags den 6.ten Martÿ A° 1736 – Benedict Pflaum, der Gremp ist Zum Zweÿtenmahl Zur Verantwortung wegen seines Ausbleibens, beÿm Articul Verlesen citirt worden, welcher Zwar auff die erste Citation den 28.ten Februarÿ Vor Versamlung E. E. Gerichts erschienen hat aber auff das H. Zunfftmeister ermahnen solche Versamlung nicht erwarten wollen, sondern ist trotziger weiß davon gegangen, und auff die Zweÿte Citation gar aus geblieben, dahero Von E: E: Gericht heut dato Erkandt worden, daß derselbe als ein ungehorsamer Zünfftiger Gn: Herren den Fünffzehen geschrieben gegeben weren solle.
Jean Benoît Pflaum meurt en mars 1736 en délaissant deux enfants. L’inventaire est dressé dans la maison rue des Poules. Les experts estiment 225 livres la maison près du Pont du brochet. La masse propre à la veuve s’élève à 93 livres, celle des héritiers à 1 925 livres. L’actif de la communauté est de 236 livres, le passif de 1 643 livres.
1736 (8.5.), Not. Marbach (Jean, 34 Not 5) n° 187
Inventarium über Weÿl. des Ehrengeachten Herrn Johann Benedict Pflaumen geweßenen Fastenspeishändlers und burgers allhier Zu Straßb. nunmehro Seel. Zeitliche Verlaßenschafft auffgerichtet, Anno 1736. – nach seinem Montags den Zwölfften Monats Martÿ lauffend 1736. Jahr aus dießem Jammerthal genommenen tödlichen hientritt Hinter Ihne Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft dato auf freundliches ansuchen erfordern und begehren, des Ehrsam und bescheidenen Meister Lorentz Verÿ des Kammachers und auch burgers Allhier als geordnet und geschworenen Vogts Annä Mariä so 15 und Johann Jacob so gegen Zwölff Jahr alt des Seel. Verstorbenen mit der Ehr und tugendsamen Frauen Maria Salome Pflaumin gebohrne Naglerin der hinterlaßenen Wittib Ehelich erziehlt und nach Todt Verlaßene Kinder und ab intestato Erben, fleißig inventirt und ersucht, durch erstgedacht die hinterlassene Wittib mit beÿstand H. Joh: Caspar Musculi Musicanten und burgers allhier deroselben geschwohrnen Vogts (…) So beschehen Straßburg Dienstags den 8. Monats Maÿ 1736. in auch beÿsein H Johannis Kraußen Meelmanns von Seithen der Wittib und dero Vogts hierzu erbettenen beÿstands.
In einer allhier Zu Straßburg an der Crottenau ane der Hennengaß gelegenen in dieße Verlaßenschafft eigenthümlich gehörigen behausung als volgt befunden
Ane Höltzen und Schreinwerck. In der Soldaten Cammer, In der Cammer darneben, In der obern Stub
Eigenthumb ahne Häußeren. (E) Erstlichen ein Hauß und Hoff mit allen deren gebauen, begriffen, Weithen, Zugehörden Recht und Gerechtigkeiten gelegen allhier in der Crottenau oberhalb der Hechten bruck am Staaden, 1.s Joh: Jacob Cammerer dem Wannenmacher 2.s. neben Johannes Claußen dem Mahler, hinden vff weÿl. H. Dr Kolben Seel. Fr. Wittib und Erben stoßend davon gibt mann Jahrs 10. ß 6 d dem Mehrern Hospithal und dann 10. ß dem Stifft der Carthauß ane bodenzinß sonsten Freÿ ledig und eÿgen und durch der Statt geschwohrne Werckmeistere des Maur und Zimmerhoffs vermög eines Zu dem concept überschickten Abschatzungs schein vom 4.ten May 1736. æstimirt und angeschlagen vor 450 Gulden oder 225. lb d. davon aber abzuziehen obig darauff in zweÿen Posten hafftende bodenzinß so in Summa thun 1 lb 6 d zu doppeltem Capital gerechnet so zu 5 pro Cento außmacht 41. lb d So restiret Solchemnach ane dem anschlag so außzuwerfen nemblichen 184. lb.
Darüber besagt j Teutsch Perg. Ganth Kauffbrieff von E. E. Kl. Rath gefertigt, und mit deßen Innsiegel Verawahret datirt den 21. Maÿ 1727. auswießend wie des verstorbenen Mutter Weÿl. Fr. Anna Maria Pflaumin die Hebamm Seel. Solche behaußung so Joh: Adam Cronen dem Taback M. gehörig war ane der Ganth als Creditrix angenommen mit altem N° 2 und neuem N° 3 notirt. Item ein alterer Perg. Kauffbrieff mit der Statt Straßb.. Cantzl. Contr. Stub anhangend. Innsiegel Verwahret, datirt den 15. Apr: 1706. auch mit altem N° 2 und Neuwem N° 3. notirt, Item noch ein alterer Teutsch Perg. Kauffbrieff aus allhieß: C. S. Stub gefertiget und mit deroselben Innsiegel verwahret datirt den 25. Nov. 1628. mit gar altem N. 1. und altem N. 2. notirt und dabeÿ gelaßen, Item ein alterer teutsch Perg. Kauffbr aus allh: C. C. stub gefertigt und mit deroselben anhang. Innsiegel verwahrt datirt den 15. Sept. 1701. mit Altem N. 1. et 2. und. newem N. 3. notirt.
(T) Item eine behaußung mit allen deroselben Zugehörigen recht und gerechtigkeiten gelegen allhier in der Vorstatt Krottenau, 1.s ist ein Eck ane der Kleinen vieh oder Hennengaß (…)
Ergäntzung der Wittib ohnverändert ermanglenden Guths. Vermög Inventarÿ über beeder geweßener Eheleuthen in A° 1716 durch H. Joh: Jacob Olingern Notarium publicum auffgerichtet
Contenta desjenigen Codicills So der Verstorbene vor mir Notario und Gezeuger den 12. Junÿ 1735 auffgerichtet
Copia des Seelig Verstorbenen, mit der hinterlaßenen Wittib Zur Zeit ihrer verheürathung auffgerichteten Eheberedung – Zwischen dem Ehrsam vnd bescheidenen Meister Johann Benedict Pflaumen dem ledigen Schneider ams dem hochzeiterer ane Einem, So dann der Viel Ehr: und tugendsamen Jungfer Maria Salome Nagelin H Joh: Adam Nagel geweßenen Paßmentirers und burgers allhier Zu Straßburg Ehelich erzeugter tochter, als Hochzeiterin am andern theil (…) So beschehen und verhandelt in der Königl. freÿen Statt Straßburg den 27. des Monats Octobris 1717, Johann Jacob Ölinger Nots. Publ.
Norma hujus inventarii, Der hinterlassenen Wittib ohnverändert Vermögen. Sa. Haußraths 9, Sa. Silbers 5, Sa. goldenen Rings 1, Sa. Ergäntzung der Wittib ohnverändert ermanglenden Guths 47, Sa. Activorum. 30. Summa summarum 93 lb
Dießemnach Wird auch der Kinder und Erben ohnverändertes Guth beschrieben, Sa. haußraths 26, Sa. Silbers 6, Sa. goldener Ring 1, Sa. Eigenthumbs ane einem hauß 184, Sa. Pfenningzinß haubtguths 325, Sa. Ergäntzung der Erben ohnverändert ermanglenden Guths 1411 lb, Summa summarum 1955 lb – Schulden 30 lb, Nach deren Abzug 1925 lb
Endlichen wird auch das gemein und theilbar Guth beschrieben, Sa. haußraths 54, Sa. Silbers 3, Sa. golden Rings 3, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 150, Sa. Waaren 25, Summa summarum 236 lb – Schulden 1643 lb, die theilbare Passiva übertreffen die theilb. Activ Nahrung 1407. lb
Conclusio finalis Inventarÿ 611. lb – Ungewiß Zweiffelhaffte Pfenningzinß hauptgüter So der Erben ohnverändert 291 lb. Ungewiß und Zweiffelhaffte Schulden in der Erben ohnverändert Nahrung zubezahlen 198 lb
Abschatzung dem 4. Maÿ 1736. auff begehren weilandt deß wohll achtbahren und bescheitenen Johann Benetict Pflaumen deß geweßenen schneiterß seel: hinderlaßenen Frau wittib und Erben ist eine behausung alhier in der Statt Straßburg, in der Crautenau gelegen, ein Eck in die hennen gaßen (…)
Der 20.t begrieff ist auch alhie in der Statt Straßburg oberhalb der hechten brucken ihm blummen Gießen gelegen ein seitz Neben hannß Jackob Cammerer dem wannen macher, anderseits Neben Johann Craußer dem mahler hinten auch auff getachten wannen macher Stoßend welche behausung Stuben, Cammer *sell hauß Ehren under dem tach Zweÿ Cammern eine dar von die Soldaten Cammer höffell kleiner getrëmbter Keller gemeiner bronnen sambt aller gerechtigkeit wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen werck meister sich in der besichtigung befunden und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wierdt Vor und Umb Vier hundert und Vünffzig Gulten. Bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen werck Meistere [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs
Marie Salomé Nagel se remarie en 1737 avec le tailleur Charles Heinrich : contrat de mariage, célébration
1737 (4.10.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 348) n° 47
Eheberedung – persönlich erschienen er Ehrsam und bescheidene Meister Carol Heinrich der ledige Schneider Weÿl. Mr Johann Heinrichs, gewesenen Schreiners Zu Freÿburg in Schlesien, mit Fr. Regina geb. Selingerin ehel. erzeugter Sohn als hochzeither ane einem, beÿständlich des Ehrenhafften und bescheidenen Meister Johann Heinrichs, Schneiders und burgers allhier zu Straßburg seines bruders,
So dann die Ehren und tugendsahme Frau Maria Salome Pflaumin gebohrne Nagelin weÿland Johann Benedict Pfaumen geweßenen Fastenspeishändlers und burgers allhier nachgelaßene Wittib als hochzeitherin am andern theil, mit beÿstand der Ehrenhafften und bescheidenen Johann Caspar Musculus des Musicanten, ihres geschwornen Vogts, wie auch Lorentz Ferius Kammachers, dero Kinder erster Ehe geordneten Vogts, beeder burgere allhier
Geschehen in der Statt Straßburg Freÿtags den 4. Octobris Anno 1737 [unterzeichnet] Carl Heinrich als hochzeiter, M der hochzeiterin handzeichen
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 74-v n° 28)
Aô 1737 den 16. Octobris sind nach Zweÿmähliger außruffung nemlich Dom. XVI. et XVII. Trinitatis in der Kirch Zu S Wilhelm ehl. copulirt und eingesegnet worden Carol Heinrich der Ledige Schneider und burger allhie Weÿl. Johann Heinrich gewesenen Schreiners und burgers Zu Freÿburg in Schlesien und Reginæ Selingerin nachgelaßener ehl. Sohn und Fr. Maria Salome Weÿl. Johann Benedict Pflaumen Fastenspeishändlers und burgers allhier nachgelaßene Wittib [unterzeichnet] Carl Heinrich alß hochzeiter, n der hochzeiterin Zeichen (i 77)
Le tuteur des enfants de Jean Benoît Pflaum hypothèque la maison au profit du fils mineur du brasseur Jean Brandhoffer
1738 (27.11.), Chambre des Contrats, vol. 612 f° 648-v
weÿl. Johann Benedict Pflaum des grempen hinterlassenen zweÿer Kinder Anna Maria und Jacob der Pflaum geschworner Vogt Lorentz Verius der Kammacher mit zuziehung der Curanden mutter und Stieffvatters Maria Salome geb. Nagelin und dero Ehemanns Carl Heinrich des schneiders
in gegensein Johann Adam Brandhoffer des bierbrauers zum goldenen Löwen als vogts seines bruders seel. weÿl. Johannes Brandhoffer des Bierbrauers einigen Kindts Johann Philipp Brandhoffer – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, Eine Behausung, hoff und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten in der Vorstatt Krauttenau oberhalb der hechtenbruck am Staden, einseit neben Johann Jacob Caminerer dem wannenmacher, anderseit neben Johann Claußer dem Mahler weÿl. H. Johann Daniel Kolb Med. D. und Pract. Fr. wittib-davon gibt man dem mehren hospital 10 ß 6 d und dem Stifft Carthauß 10 ß beedes ane bodenzinß – als en von anfangs genannten ihrem vatter seel. ererbtes guth eigenthümlich zuständig
La mère et le tuteur d’Anne Marie Pflaum hypothèquent la moitié qui lui appartient de la maison au profit du juriste Jean Philippe Hecker
1740 (18.8.), Chambre des Contrats, vol. 614 f° 404
weÿl. Johann Benedict Pflaum des grempen und seiner hinterlassenen wittib Maria Salome geb. Nagelin ehelich erzeugte tochter Anna Maria Pflaum gewesten vogt Lorentz Verius der kammacher mit zuziehung ihrer mutter und ihres stieffvatters Carl Heinrich des schneiders
in gegensein H. Johann Philipp Hecker J.v.C und Statt Richters – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, die helffte ahne einer Behausung, hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäu, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ahne der Krauttenau oberhalb der hechtenbruck am Staden, einseit neben Johann Jacob Cammerer dem maurer, anderseit neben Johann Claußen dem Mahler, hinten auff die Kolbische wittib und erben – von dießem gantzen hauß gibt man 10 ß 6 dem mehrern hospital und dann 10 sch. dem stifft Carthaus beede ane bodenzinß
so dann die helffte ahne einer behausung cum appertinentis in der Vorstatt Krauttenau, einseit isst ein eck ahne der kleinen Viehgaß anderseit neben Philipp Senger dem weißbecken hinten auff H. Samuel Frießen wittib und erben – davon gibt man auff Laurentij wegen eines wetterdächleins hiesigen Stadt Pfenning Thurn 1 lb ane allmend zinß – als ein von ihrem vatter eingangs gedachten Johann Benedict Pflaum ererbtes guth zu einer helffte, zur übrigen helffte aber ihrem bruder Jacob Pflaum eigenthümlich zuständig
La maison revient ensuite au fils Jean Jacques Pflaum qui fait son apprentissage chez son beau père Charles Heinrich de mai 1738 à juin 1741. Il s’inscrit au chef d’œuvre en juin 1746. Il présente en juin 1752 son chef d’œuvre réalisé chez Adam Richard. Les examinateurs le nomment maître. Il devient tributaire le 2 août suivant
1738, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 346 (1735-1753)
(f° 134-v) Mittwochs den 14.ten Maÿ 1738 – Carl Heinrich burger und Schneider allhier nimbt seinen Stieffsohn Jacob Pflaum, weÿl. Benedict Pflaumen gewesten burgers und Schneiders allhier nachgelaßenen Ehelichen sohn in die Lehr an, und laßet selbigen Nach ordnung Einschreiben.
(f° 241-v) Mittwochs den 28. Junÿ 1741 – Carl Heinrich der Schneider und burger allhier, laßer seinen Lehrjung Jacob Pflaumen, weÿl. Benedict Pflaumen geweßenen Schneiders und burgers allhier hinterl. ehl. Sohn auß der Lehr außthun.
(f° 408) Donnerstags d. 23. Junÿ 1746 – Jacob Pflaum der Leedige schneider, burger und meisters Sohn von hier, laßet sich Zur Zeit und meisterstück Ein schreiben.
(f° 653) Montags den 17. Januarÿ 1752 – Erscheint unter Hn Johann Adam Richard seinem Informatore Jacob Pflaum der leedige Schneider, Weÿland Meister Benedict Pflaumen gewesenen Schneiders und burgers allhier ehel. Sohn und bitt Ihme Zu seinem Vorhabenden Meisterstück so Er Von droquet Verfertigen wolle, das quantum beneben denen Rißen auff Zugeben, Ist Imploranten mit 11. Stäb droquet, N° 9 ein lutherischer Pfarr Rock und N° 10 ein Maßgewand willfahrtet worden. Facta relatione et Examinatione der geschwornen herren Meisterstück Schauern, daß der Implorant sein Meisterstück nach Ordnung wie recht Verfertiget, als ist derselbe Zu einem Mit: Meister auff und angenommen worden.
(f° 677) Mittwochs den 2.ten Aug.1752 – Johann Jacob Pflaum der Schneider und burger Allhier erhalt auf produciren Stallschein Vom 2.ten Aug. das Zunfft und Stuben Recht.
Jacques Pflaum épouse en 1752 Catherine Dürrbach, fille de tonnelier : contrat de mariage, célébration
1752 (31.5.), Not. J. Henri Thenn (6 E 41, 748) f° 6
Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten H. Johann Jacob Pflaum leedigen Schneider, weÿland H.. Johann Jacob Pflaum, geweßenen Schneiders und burgers allhier mit frauen Salome gebohrner Nagelin seiner hinterbliebenen Wittib dermahlen H. Carl Heinrich auch schneiders und burgers allhier ehelicher haußfrauen ehelich erzeugtem Sohn alß dem H. Hochzeiterer mit assistentz erstgedachtem H. Carl Heinrichs seines Stieffvatters und H. Johann Jacob Dürrbachs des schloßers und burgers allhier seines Schwager ane einem,
So dann der Ehren und tugendsamen Jungfrauen Catharinæ Dürrbachin, weÿland H. Paul Dürrbachs gewesenen Kiefers und burgers dahier mit auch weÿland frauen Maria Salome gebohrner Ulrichin ehelich erziehlten tochter alß der Jungfrau hochzeiterin beÿständlich H. Joh: Georg Dürrbachs Zollers am rhein und burgers allhier ihres Vettern und H. Philipp Jacob Dürrbachs Küblers und burgers dahier ihres eheleiblichen bruders ane dem andern theil
Straßburg Mittwochß den 31.ten Maÿ Anno 1752. Johan Jacob Pflaum als hozeiter, Catharina dierbächin als hozeitern
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 117 n° 7)
Eod. die et Anno [Mittw. 28. Junÿ 1752] Wurde auch nach Vorhergegangener Zweÿmahliger Proclamation in der Evangelischen Pfarr Kirche Zu St. Nicolai in den Stand der H. Ehe eingesegnet Johann Jacob Pflaum der ledige Schneider und burger allhie, Weÿl. Benedict Pfaum gewesten Schneiders und burgers allhie hinterlassener ehelicher Sohn Und Jgfr. Catharina Dierbachin Weÿl. Paul Dierbach gewesten Kieffers und burgers alhie hinterl. ehel. Tochter, Johann Jacob Pflaum als hochzeiter, Catarina dierbachin als hochzeiterin (i 119)
Jacques Pflaum, assisté de son beau père et de sa mère, hypothèque sa moitié des deux maisons provenant de son père au profit de la fabrique Saint-Pierre-le-Jeune
1752 (27.7.), Chambre des Contrats, vol. 626 f° 382
Jacob Pflaum der schneider /:wobeÿ des schuldners stieffvatter Carl Heinrich des schneiders und deßen ehefrau Maria Salome geb.Nagelin sein des schuldners mutter mit beÿstand Frantz Nagel des buchhändlers und Johann Jacob Meÿer des biersieders beede ihrer vettern
in gegensein der Kirch zum Jungen St Peter H. Ober: und Pfleger S.T. H. Ammeister Johann Friedrich Faust, H. Rathh. Johann Jacob Marbach Med. Doct. und Practici und H. Johann Leonhard Pfäler des ältern handelsmanns – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, die unvertheilte helffte ane einer behausung, hoff und hoffstatt ane der Crautenau oberhalb der hechten bruck am staden, einseit neben Jacob Cammerer dem wannen macher, anderseit neben Johann Clauß dem mahler, hinten auff die Kolbische wittib und erben – von diesem gantzen hauß gibt man dem mehren hospital 10 ß, dem stiffft Carthauß 10 ß beede ane bodenzinß
so dann die unvertheilte helffte einer behausung in ermelten Vorstadt, einseit ist ein Eck ane der Hennen:gaß anderseit neben Andreas Barbanes dem weißbeck, hinten auff Christoph Cromer den hänffer
Le maître de tribu fait grief à Jean Jacques Pflaum d’avoir employé un compagnon sans l’inscrire auprès de la tribu. Le contrevenant déclare que le compagnon venait de travailler pour un autre maître. Les échevins infligent une amende réduite à Jean Jacques Pflaum puis en diminuent encore le montant.
1753, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 347 (1753-1763)
(f° 4-v) Dienstags den 18.ten Sept. 1753 – Herr Zunfftmeister ex officio Klagt wieder Meister Johann Jacob Pflaum den Schneider und burger allhier wie daß Er Sechs wochen einen Gesellen beÿ Ihm in Arbeith gehabt ohn daß Er solchen beÿ Hn Zunfftmeister einschreiben laßen, bittet also denselben nach den articulen abzustraffen.
Beklagter Zugegen ist der Anklage geständig, sagt aber Zu seiner Verantwortung, daß besagter Gesell schon Ein Viertel Jahr Zuvor allhier gearbeitet und hätte deßwegen nicht nöthig gehabt denselben Zu fragen ob er beÿ Hn Zunfftmeister eingeschrieben seÿe, über das so hätte Ihme Meister Johann Jacob Gremer der Schneider und burger allhier selbsten gesagt, daß der Gesell ehe Er Zu ihm gekommen, dreÿ wochen beÿ Ihme gearbeitet, bittet also umb absolutionem.
Worauff ged. Meister Johann Jacob Gremer citiret wurde, welcher declarirt daß gemelter Gesell nur 14 tag beÿ Ihme gearbeitet, und als er wochenlohn mit Ihme machen wollen, seÿe er aus der Arbeit gegangen.
Erkandt, seÿe beklagter für dieses mahl nur in dreÿ Pfund Pfenning straaf condemnirt (ext. 3 lb d moderirt ad 1 lb 5 ß vide fol. 24).
(f° 24-v) Mittwoch den 30. Octobris 1754 – Meister Johann Jacob Pflaum der Schneider und burger allhier stehet Vor und bittet Ihme die den 18.ten Septembris 1753. angesetzte Straaf der 2 lb d Zu moderiren.
Erkandt, seÿe die Straaff auf Ein pfund 5 ß moderirt, und der Überrest nachzulaßen (dt 1 lb 5 ß)
Catherine Dürrbach meurt en 1757 en délaissant un fils. L’inventaire est dressé dans une maison rue des Tonneliers qui appartient pour partie à la succession. Les experts estiment 150 livres la maison près du Pont au Brochet. La masse propre à l’héritier est de 45 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève 245 livres et le passif à 142 livres.
1758 (15.4.), Not. J. Henri Thenn (6 E 41, 744) n° 68
Inventarium über Weÿland der Ehren: und tugendsahmen Frauen Catharinä Pflaumin gebohrner Dürrbachin, H. Johann Jacob Pflaum des Schneiders und burgers allhier Zu Straßburg geweßenen ehelicher haußfrauen nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet in Anno 1758. – nach ihrem Montags den 26. Decembris des verwichenen 1757.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt zeitlichen verlaßen, welche verlaßenschafft auf gebührendes ansuchen erfordern und begehren sein des hinterbliebenen Wittibers wie auch H. Johann Sigmund Baÿ des Schreiners und burgers allhier alß geordnet und geschworenen Vogts Johann Jacob Pflaum des verstorbenen seel. mit Vor: und nachgemeltem ihrem hinterbliebenen Wittiber ehelich erziehlten Söhnleins, so den 28.ten Julÿ 1753 zur welth gebohren worden und ab intestato Verlaßenen universel Erben inventirt (…) So beschehen Straßburg Sambstags den 15. Aprilis Anno 1758.
Copia der Eheberedung
In einer allhier zu Straßburg ane der Kiefergaßen gelegenen und in dieße Verlaßenschafft zum theil gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
Eigenthumb ane Häußern. (W.) Nembl. eine behaußung, höfflein und hoffstatt wie auch gemeinschafft eines bronnens mit allen dero übrigen gebäuden, begriffen weiten, zugehörden rechten und gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg dero Vorstatt Krautenau, oberhalb der Hechtenbruck am Gaulstaden, 1.seith neben Jacob Kammerer dem Wannenmachern anderseit neben Daniel Wachter dem goldscheider hinten auf H. Venino des Italienischen handelßmanns garthen stoßend gelegen davon man Jährl. auff Joh. Baptistæ dem Stifft Carthauß allhier 10. ß ane bodenzinß zu entrichten pflichtig, sonsten aber über hernach eingetragene passiv Capital gegen männiglichen freÿ leedig eigen und durch (die Werckmeistere) außweißlich des zu mein Notarÿ Concept gelüfferten schrifftlichen Abschatzung Zeduls vom 18.ten Aprilis 1758. angeschlagen vor 300 fl oder 150. lb. Wann nun vorheriger bodenzinß davon abgezogen wird, so zu doppeltem Capital gerechnet antrifft 20. lb, So restiret noch ane dem völligen anschlag dißorts außzuwerffen 130. Über dieße behaußung welche des Wittibers Vatter seel. Von seiner mutter seel. ererbet besagt ein teutsch. perg. ganth Kauffbrieff von E. E. kleinen Rath außgestellt und mit deßen auch anhangenden Insiegel Verwahret de dato 21. Maÿ Anno 1727. Ferner ein teutsch. perg. Kauffbrieff in allhiesiger C. C. Stub gefertiget und mit dero anhangendem Insiegel corroborirt datirt den 15. Aprilis A° 1706.
(E.) Nembl. die Helffte Vor ohnvertheilt von und ane einer behaußung ane der Kieffergaß (…)
Ergäntzung des Erben ermanglenden ohnveränderten guths. Nach anleitung der über beeder geweßener Eheleuth einander in den Ehestand zugebrachter Nahrungen durch mich Notarium den 4.ten Augusti Anno 1752. auffgerichteten Inventarÿ
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Des Erben ohnverändert guth, Sa. haußraths 37, Sa. Silbers 1, Sa. goldener ring 11, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 288, Sa. der activ Schuld 50, Erg. 13, Summa summarum 395 lb – Schulden 350 lb, Nach deren Abzug 45 lb
Dießemnach wird auch alles übrige es seÿe gleich von dem Wittiber in die Ehe gebracht währender Ehe ererbt und sonsten erkauffet worden, weilen des Kinds und Erben vogt auff die theilbare Verlaßenschafft im Nahmen deßelbe, tam active quam passive renuncirt unter einem Titul alß in des Wittibers Nahrung gehörig und darauß zu bezahlend beschrieben, Sa. haußraths 21, Sa. lährer faß 2, Sa. Silbers 7, Sa. goldenen Rings 1, Sa. der baarschafft erträgt 7, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 130, Sa. activorum 75, Summa summarum 245 lb – Schulden 142, Nach deren Abzug 102 lb
Stall Summ
Copia der Eheberedung (…) Straßburg Mittwochß den 31. Maÿ Anno 1752. Johann Heinrich Thenn, Nots.
Jean Jacques Pflaum se remarie en 1758 avec Marie Marguerite Eissen, fille de l’aubergiste au poêle des Drapiers : contrat de mariage, célébration
1758 (3. 8.bris), Not. Haering (6 E 41, 1375) n° 154
Eheberedung – persönlich erschienen der Ehrsam und bescheidene hr Johann Jacob Pflaum Schneidermeister Wr. und br. alhier zu Straßb. als Hochzeiter an einem
So dann die Ehren und tugendsame Jungfrau Maria Margaretha Eißenin des Ehrengeachten H Johann Georg Eißen Lwbrs und E. E. Zunft der Tucher Hauptkanden mit der Ehren und tugendbegabten Frau Anna Maria gebohrnee Andreßin ehelich erzeugte tochter als Hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen Straßburg Dienstags d. 3. 8.bris 1758. [unterzeichnet] Johan Jacob Pflaum Als hochzeiter, Maria Margaretha Eißin Als Braut
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 150-v, n° 25)
1758. Mittwoch d. 1. Nov. wurden nach Zweÿmahliger Außruffung in der Evangelischen Pfarr Kirche Zu St Nicolai Ehelich eingesegnet Johann Jacob Pflaum Schneider und v. Wittwer allh. v. Jfr. Maria Margaretha Eißin, H. Johann Georg Eißen, Hauptkannten vnd burgers allhier Eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann Jacob Pflaum Als hohzeider, Maria Margaretha Eißin Als braudt (i 153)
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dont la teneur est comparable à l’inventaire après décès ci-dessus. Les apports du mari s’élèvent à 253 livres, ceux de la femme à 139 livres.
1760 (11.1.), Not. J. Henri Thenn (6 E 41, 745) n° 101
Inventarium über des Ehrengeachten H. Johann Jacob Pflaum Schneiders und der Ehren und tugendsahmen frauen Mariä Margarethä Pflaumin gebohrner Eißenin beeder Eheleuthe und burgere alhier Zu Straßburg einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen auffgerichtet in Anno 1760. – der Ursachen alldieweilen in ihre vor H. Notario Johann Richard Häring den 3.ten Octobris 1758. auffgerichteten Eheberedung §° 3.tio expresse enthalten daß einem jeeden sein in die Ehe bringendes Vermögen vor ohnverändert verbleiben solle (…) So beschehen in fernerm beÿseÿn H. Johann Georg Eißen Leinenwebers und E. E. Zunfft der thucher hauptkanden auch burgers allhier der Ehefrauen eheleiblichen Vatters und erbettenen beÿsitzers, Straßburg Freÿtags den 11.ten Januarÿ Anno 1760.
In einer allhier zu Straßburg ane der Kiefergaß gelegenen des Ehemanns Söhnlein erster Ehe zum theil eigenthümlich zuständigen behaußung befunden worden wie folgt
Eigenthumb ane einer Behaußung. (M.) Nembl. Eine behaußung, Höfflein und Hoffstatt wie auch gemeinschafft eines bronnens mit allen dero übrigen gebäuden, begriffen weiten, zugehörden rechten und gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg dero Vorstatt Krautenau, oberhalb der Hechtenbruck am gaulstaden, einseith neben Jacob Kammerer dem Wannenmacher, anderseit neben Daniel Wachter dem goldscheider hinten auf H. Venino des Italienischen handelßmanns garthen stoßend gelegen davon man Jährlichen auff Joh. Baptistæ dem Stifft Carthauß allhier 10. ß ane bodenzinß zu entrichten pflichtig, sonsten aber über hernach eingetragenes passiv Capital gegen männiglichen freÿ leedig eigen und dermahlen zu æstimiren vor ohnnöthig erachtet worden. Über dieße behaußung welche des Ehemanns Vatter seel. von seiner mutter seel. ererbet besagt ein teutsch. perg. ganth Kauffbrieff von E. E. kleinen Rath außgestellt und mit deßen auch anhangenden Insiegel Verwahret de dato 21. Maÿ Anno 1727. Ferner ein teutscher perg. Kauffbrieff in allhiesiger C. C. Stub gefertiget und mit dero anhangendem Insiegel corroborirt datirt den 15. Aprilis A° 1706.
Des Ehemanns Söhnlein erster Ehe nahmens Johann Jacob Pflaum mütterlichen guth. Eigenthum ane einer behaußung. Nembl. die Helffte Vor ohnvertheilt von und ane einer behaußung ane der Kieffergaß (…)
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig, Des Ehemanns eigenthümlich guth. Sa. haußraths 163, Sa. lähren faß 6, Sa. silbers 38, Sa. goldenen rings 3, Sa. der baarschafft 159, Eigenthumb ane einer behaußung o, Sa. der activ schulden 55, Summa summarum 426 lb – Schulden 172 lb, Nach deren Abzug 253 lb
Dießmnach wird auch der Eigenthümlich gehörigen in die Ehe gebracht guth beschrieben, Sa. haußraths 60, Sa. Silbers 12, Sa. goldenen ring 9, Sa. der baarschafft 56, Summa summarum 139 lb
Jean Jacques Pflaum et Marie Marguerite Eissen font dresser un état le leur actif et de leur passif. La masse propre au mari s’élève à 602 livres, celle de la femme à 180 livres. L’actif de la communauté s’élève à 289 livres, le passif à 611 livres
1769 (8.8.), Not. Greis (Phil. Jacques, 6 E 41, 581) n° 165
Inventarium über Meister Johann Jacob Pflaum des Schneiders, und Fraun Mariæ Margarethæ Pflaumin geborner Eisenin beeder Eheleuthe und Burgere alhier zu Straßburg dermalen besitzende Activ: und passiv: Nahrungen auffgerichtet Anno 1769. – auf gedachter beeder Eheleuthen Requisition, in ansehung der unter ihnen obschwebenden Uneinigkeit und Mißhelligkeiten fleißig inventirt und ersucht, durch dieselbe auf Zuvorhin ane sie geschehene genugsame Erinnerung (…)
So geschehen alhier in der Königlichen Stadt Straßburg und einer daselbst ane der Kieffergaß gelegenen des Ehemanns Sohns erster Ehe zum theil eigenthümlich zuständigen und dißorts bewohnenden behaußung in fernerer Gegenwart Mr Johann Sigmund Beÿ des Schreiners als der erstgedachtem Sohn erster Ehe geordnet und geschworenen Vogts auf sein des Ehemanns So dann auf der Ehefrauen Seithen Meister Georg Friderich Klingler des Schneiders und Johann Gerhard Becker des Fripier beeder ihrer Anverwanthen aller burgern alhier, und hierzu insonderheit angesprochenen beÿständer, auf Dienstag den 8. Augusti im Jahr 1769.
Eigenthumb ane einer Behaußung. (M.) Nemlich eine behaußung, Höfflein und Hoffstatt wie auch Gemeinschaft eines bronnens, mit allen dero übrigen gebäuden, begriffen weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg in der Vorstatt Crautenau, oberhalb der Hechtenbruck am Gaulstaden, einseit neben Jacob Kammerer dem Wannenmacher, anderseit neben Daniel Wachter dem goldscheider, hinten auf H. Venino des Italienischen Handelßmanns Garthen stoßend, davon man jährlich. auff Johann Bapt. dem allhiesigen Stifft Carthauß 10. ß ane bodenzinß zu entrichten pflichtig, sonsten aber über hernach eingetragenes passiv Capital gegen männiglich. freÿ leedig eigen und lier ohnpræjudicirlich angeschlagen und ausgeworffen worden vor und um 375. lb. Über diese behaußung, welche des Ehemanns Vatter seel. von seiner auch verstorbenen mutter ererbet besagt ein teutscher pergamentener ganth Kaufbrieff von Seithen E. E. Kleinen Rath ausgefertigt und mit deßen auch anhangenden Insiegel Verwahret de dato 21. Maÿ Anno 1727. Ferner ein teutscher pergamentener Kaufbrieff in allhiesiger Cantzleÿ Contract Stub gefertiget und mit dero anhangendem Insiegel versehen datirt den 15. Aprilis A° 1706.
Ergäntzung des Ehemanns angegangenen unverändert Guths. Nach Anleitung des über Eingangs benamster Eheleuthen in die Ehe zusammen gebrachte Nahrungen durch H Notarium Johann Heinrich Thenn den 11. Januarÿ 1760 auffgerichteten Inventarii durante hoc matrimonio von des Ehemanns unveränderten Vermögen angangen
Copia der Eheberedung (…) So beschehen Straßburg Dienstags den 3. Octobris Anno 1758, Johann Richard Häring Not. mit Handzug
Series rubricarum hujus Inventarii. Des Ehemanns unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 56, Sa. der lären Faß 6, Sa. Silbers und Geschmeids 21, Sa. goldenen Rings 2, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 375, Sa. des Mariti Ergäntzung 351, Summa summarum 812 lb – Sa. der Schulden 210, Nach deren Abzug 602 lb
Ferner wird auch der Ehefrauen unverändertes Guth beschrieben, Sa. haußraths 40, Sa. Silbers und Geschmeids 7, Sa. Schuld in die Nahrung zu geltend 37, Sa. der Ehefrauen Ergäntzung 95, Summa summarum 180 lb
Endlich wird auch die gemeine theilbare Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 55, Sa. Silbers 16, Sa. Schulden 217, Summa summarum 289 lb – Schulden 611 lb, In Compensatione 321 lb
Etat des effets mobiliers que Jean Jacques Pflaum remet à sa femme autorisée à aller habiter chez sa mère par décision provisoire rendue à l’audience du consul.
1771 (12.3.), Not. Greis (Phil. Jacques, 6 E 41, 582) n° 208
Designatio derjenigen Kleidung, Weiß Gezeug und Effecten, welche Mr Joh: Jacob Pflaum der Schneider und b. alhier zu Straßburg heut dato seiner Ehefr. Mariä Margarethä geb. Eisenin Zufolg Ihro Gnaden des Regierenden H. Ammeisters unterm gestrigen dato ertheilter Erkantnus bis zu Austrag der Sache bei E. Löbl. Ehe Gericht ohnnachtheilig und mit Vorbehalt aller seiner Rechten, unter dem bereits gerichtlich gethane oblato Repræsentationis ausgelüffert und Sie die Ehefr. aus ihres Mariti Wohnung mit sich in ihrer Mutter Wohnung alwo sie sich in deßen Separatim aufzuhalten und zu logiren die Obrigk. Erlaubnus erhalten fortgenommen hat
Geschehen alhier zu Straßburg in Mr Pflaum des Ehemanns ane der Kiefergaß gelegenen behaußung Dienstags den 12. martÿ anno 1771
Jean Jacques Pflaum et Marie Marguerite Eissen hypothèquent la maison au profit du pasteur d’Entzheim Jean Thiébaut Lux
1771 (30.8.), Chambre des Contrats, vol. 645 n° 394-v
Johann Jacob Pflaum der schneidermeister und Maria Margaretha geb. Eißin mit assistentz Georg Friedrich Klingler des scheiders und Jacob Balthasar Stoltz des ebenmäßigen schneider meisters
in gegensein H. M. Johann Theobald Lux des pfarrherren zu Entzheim – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand eine behausung cum appertinentis ane der Vorstadt Krautenau oberhalb der Hechtenbruck am Gaulstaden einseit neben N. Kammerer dem wannenmacher, anderseit neben Daniel Wachter dem goldscheider, hinten auff N. Krieg den zimmermann – davon gibt man dem mehren Hospital 1 gulden 6 p und löbl. Stifft Carthaus und 1 gulden ane bodenzinß
Compte que rend Jean Sigismond Bay de la tutelle des biens qui appartiennent à Jean Jacques Plaum, issu du mariage avec Catherine Dürrbach
1777 (4.8.br), Not. Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 973) n° 125
Rechnung Mein Johann Sigmund Baÿ des Schreiners und burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Weÿl. Fraun Catharinä Pflaumin gebohrner Dürrbachin Mstr. Joh: Jacob Pflaum dem Schneider und burgern allhier ihrem geweßenen Ehemann und hinterlaßener Wittiber ehelich erzeugten Sohns Nahmens Johann Jacob Pflaum, Innhaltend und außweißend waß ich Vom 4. Apr. 1758. als ich zu dießer Vogteÿ gelanget biß auff den 4. 8.bris 1777 deßentwegen eingenommen und außgegeben auch sonsten Verhandelt habe. – Erste Rechnung dießer Vogteÿ.
Jean Jacques Pflaum hypothèque la maison au profit de Jean Charles Seiler, propriétaire du Jeu de paume
1785 (26.4.), Chambre des Contrats, vol. 659 n° 206-v
Johann Jacob Pflaum der schneider meister
in gegensein H. Johann Carl Seiler des ballmeisters – schuldig seÿen 150 gulden
unterpfand, eine behausung cum appertinentis zu Straßburg dero vorstatt Krautenau oberhalb der Hechtenbruck am Gaulstaden, einseit neben Mr Hammerer dem wannenmacher, anderseit neben Daniel Wachter dem goldscheider, hinten auff Mr Krieg den zimmermann
La tribu des Tailleurs remet à Jean Jacques Pflaum un certificat pour pouvoir bénéficier de l’aumône Saint-Marc à cause de sa pauvreté. Il a élevé cinq enfants dont le plus jeune est encore à sa charge.
1790, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 348 (1784-1791)
(f° 125) den 12. July 1790 – Wurde Joh: Jacob Pflaum dem hießigen burger und Schneider meister, welcher unter fünf Kindern Zwar nur noch eine unerzogene Tochter beÿ sich hat, seiner bittern Armuth halben, Schein ertheilt zu Erlangung des Allmosens beÿ löbl. Stift St. Marx
Le maître tailleur Jean Jacques Pflaum vend la maison 475 livres au manant et compagnon maçon Jacques Liechtle
1790 (13.9.), Chambre des Contrats, vol. 664 n° 192-v
Johann Jacob Pflaum der schneider meister
in gegensein Jacob Liechtle des maurer gesellen und schirmers
eine Behausung, höfflein, bronnen und hoffstatt mit allen derßelben begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten mit N° 25 bezeichnet in der vorstatt Krautenau oberhalb der Hechtenbrück am staden, einseit neben Mr Fuchs dem leinenweber, anderseit neben Mr Bernhard ebenmäßigen leinenweber, hinten auff Mr Krieg den zimmermann – davon gibt man dem mehrern hospital 10 s 6 p und dem stifft Carthaus 10 s ane bodenzinß – geschehen um 950 gulden
Le compagnon maçon Jacques Liechtle originaire de Hattstatt qui travaille à Strasbourg depuis quatre ans et demi et sa fiancée Elisabeth Haller, fille de manant, obtiennent en juillet 1782 le droit de manance
1782, Conseillers et XXI (1 R 265)
Johann Jacob Liechtlein der Maurergesell von Hattstatt wird in den Schirm aufgenommen. 196.
(p. 194) Lectum memorialia, welche von Seiten E. Löbl. Schirmgericht ad protocollum Mghh. gegeben worden, und durch welche folgende Personen um gnädige aufnahm in den Schirm anflehen
(p. 196) Sambstag den 20. Julius 1782. 7. Johann Jacob Liechtlin der Maurergesell von Hattstatt so 4 ½ Jahr alhier in Arbeit stehet und ferner also sein brod verdienen will, auch 600 Livres zufolg einer handschrift im Vermögen hat, verlobt mit Elisabetha hallerin die ledige hießige Schirmers tochter, aber ohne Vermögen, weswegen sie um dispens bittet, bieten Zu Caution an Johann Georg Erhard den Kunstgärtner und burger.
Nach angehörtem Voto des herrn General advocaten Mogg welcher angemercket, daß samliche im fall angenommen zu werden, indem sie alle entweder sich an einem Schirmer oder Schirmers tochter und wittib verheurathen, jedoch dem n. 6. angegeben Imploranten Jacob Antoni Roßer eine Strafe anzusagen wäre wegen des fehlers sich ohne eingeholte Erlaubniß verheurathet zu haben, und vermittelst gehaltener umfrag ist Erkannt daß samtliche Imploranten dispensando von dem einigen manglenden erforderlich Vermögen ad recipiendum an die hochverordneten herrn Oberschirmherrn zu verweißen seÿen mit dem Anhang jedoch daß der N° 6 implorirende Jacob Antoni Rooßer wegen des begangenen fehlers sich ohne eingeholte Erlaubnis verheurathet zuhaben 15. ß den armen beizutragen gehalten sein sollen. Worauf Samtliche bürgen ausgenommen der von N° 4 implorirenden Pierre Mignerot angebotene Georg Sigfried Heintz vorgestanden und die bürgschafft angelobet.
Deput. H. Rthh. Hervé und H. Rthh. Ottmann.
Originaire de Hattstatt dans le diocèse de Bâle (près de Colmar), Jean Jacques Liechtle épouse en 1782 Elisabeth Haller
Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 30-v)
Anno Domini 1782, 23 Julii (…) sacro matrimonii vinculo conjuncti fuerunt Johannes Jacobis Liechtlin Solutus ex Hattstatt diœcesis Basiliensis Jacobi Liechtlin et Elizabethæ Beck Conjugum ibidem filius Legitimus et Majorennis et Elisabetha Haller soluta hujas Johannis Georgii Haller tutelaris hujatis et Margarethæ Broté Conjugum filia legitima et majorennis, ambo in hac parochia commorantes (signé) signum sponsi x, signum sponsæ x
1808 (24.9.), Strasbourg 15 (8), Not. Lacombe n° 556
Consentement par Jacob Lichtlé père maçon à Strasbourg au mariage de Jacques Lichtlé son fils majeur avec Barbe Léhe de Strasbourg fille de Jacob Lehé invalide, fait en sa demeure près du pont aux brochets n° 35
Enregistrement de Strasbourg, acp 108 F° 28-v du 26.9.
La maison de Jacques Liechtle est vendue par enchère judiciaire au boutonnier Jacques Habersoth
1810 (22.11.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 58, n° 1 suite du 57/112
Ce jour 23 juin 1810 est comparu Me Schwingdenhammer, avoué, lequel a déposé le cahier des charges contenant les conditions sous lesquelles la maison réellement saisie sur Jacques Leichtlé, Maçon en cette ville, à la requête de Guillaume Christ tailleur de pierres a Wasselonne sera vendue – Cahier des charges. Me Schwingdenhammer, avocat, avoué du Sr Guillaume Christ tailleur de pierres a Wasselonne déclare que son commettant est créancier du Sr Jacques Leichtlé maçon et entrepreneur des travaux publics de cette ville de la somme de 1070 francs, 53, 12 et 7 francs
Me Schuler avoué – Déclaration de command du 2 novembre à Jacques Habersoth boutonnier
les immeubles suivants savoir une maison sise en la ville de Strasbourg quai des fleurs n° 35 avec une petite cour au long de laquelle à gauche se trouve un corps de logis a un étage, ladite maison ayant rez de chaussée, deux étages et mansardes le tout d’une étandue supeficielle d’environ 1 are et demi au quatrième arrondissement de la justice de paix, section LL art. 219, d’un côté la veuve et héritiers de Daniel Tubach amidonnier, d’autre Jacques Fuchs tisserand, devant le quai des fleurs, derrière le nommé Bernard potier de terre – vendu par expropriation forcée, le poursuivant met à prix la maison à 1200 francs – fait le 23 juin 1810
Adjudication préparatoire du 31 août – pour 1200 fr à Me Schwingdenhammer
Adjudication définitive du 2 novembre, Me Jordy avoué au nom de Me Schwingdenhammer poursuivant l’expropriation formée au nom de Jacques Liechtlé maçon sur Guillaume Christ maçon – moyennant 3250 francs
Jacques Habersoth épouse Marie Adé en 1792. Ils passent un contrat de mariage en 1802
Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 50)
Anno domini 1792 die vero 28 Maji (…) sacro matrimonii vinculo (…) in facie ecclesiæ conjuncti sunt Jacobus Habersoth filius defuncti martini Habersoth civis olim hujatis et Catharinæ Alchin ad huc superstitis conjugum hujatum parochianus noster et Maria Adé filia Wilhelmi Adé et Margarithæ Hasin civium et conjugum hujatum parochiana ad stum Joannem in undis ad nec dimissa (signé) Jacob Habersoth, maria ade (i 62)
1802 (9 floreal 10), Strasbourg 4 (32), Not. Roessel n° 652
Eheberedung – br. Johann Jacob Habersoth der knopffmacher
und burgerin Anna Maria Adé beede eheleuthe
Enregistrement de Strasbourg, acp 84 F° 69-v du 9 flo. 10
Anne Marie Adé meurt en 1807 en délaissant quatre enfants. L’inventaire est dressé dans sa maison rue du Brochet
1807 (22.12.), Strasbourg 12 (17), Not. Wengler n° 2908
Inventaire de la succession d’Anne Marie Adé femme de Jean Jacques Habersoth boulanger, décédée le 10. 9.bre 1807 – à la requête de Jean Jacques Habersoth demeurant ruelle du prochet n° 10 tuteur naturel de de Jacques 12 ans et demi, Anne Marie 10 ans, Anne Marguerite 7 ans, Catherine 18 mois héritiers de leur mère – en présence de Philippe Braun ouvrier en tabac subrogé tuteur – Contrat de mariage devant Me Roessel le 9 floréal 10
dans la maison sise à Strasbourg fauxbourg de la Krautenau ruelle du prochet n° 10
Immeubles Deux maisons reunies depuis longtemps a une seule et sous le même toit avec petite cour pompe très fonds autres appartenances droits actifs a exercer sur la maison voisine Giebrecht et son terrain et dépendances sise à Strasbourg fauxbourg de la Krautenau rue du prochet n° 10, d’un côtéles héritiers Giesbrecht, d’autre le Sr Greiner fabricant de tabac devant la ruelle, derrière am cour et le jardin desdits héritiers Giesbrecht – acquise de Susanne Marguerite Stieber veuve de Jean Daniel Spielmann par acte reçu Me Greiss le 7 prairial 3, rapporte Le logement occupé par François Carp 40 fr, celui occupé par la veuve Springmann 36 fr, par la succession 50 fr ensemble 126 fr de revenu en capital 2520 fr
Et une maison consistant en deux corps de logis, petite cour, puit et trefond avec toutes ses autres appartenances droits et dépendances située aud Strasbourg fauxbourg de la Krautenau sur le quai des Chevaux n° 130, aboutissant sur les enfants Saenger, d’autre la rue des hallebardes devant le quai derrière le Sr Jean Georges Schoellhammer – acquise des héritiers Mathieu Ostermann, baquetier, par acte reçu Me Stoeber le 16 avril 1806, occupée par le Sr Maentel 40 fr, Sr Greiner 36 fr, Sr Leopold tailleur 40 fr, Sr Volmer 30 fr, ensemble 146 fr de revenu en capital 2920 fr
mobilier 1248 fr, total 5740 fr, passif 2152 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 104 f° 86 du 23.12.
Extrait du registre de population
600 MW 23, p. 399 IV Arrondissement, section XI, rue de brochet 10
Jacques Habersoth, Marchand de vin au détail, citoyen actif, 31. Strasbourg
Anne Marie, son épouse, 30, idem
Jacques, fils, 5 ans, Strasbourg
Marie, fille, 18 mois, id.
Anne Marguerithe Athé, veuve, 70, id.
Inventaire après décès d’une locataire, Marie Madeleine Mattel femme du journalier Jean Georges Knauss
1812 (5.12.), Strasbourg 14 (50), Not. Lex n° 6668
Inventaire de la succession de Marguerite Madeleine née Mattel épouse de Jean Georges Knauss, journalier, décédée le 25 septembre 1812 – à la requête du veuf tuteur naturel de Marguerite Madeleine 4 ans – Louis Luck ouvrier en tabac tuteur subrogé – il n’a pas été passé de contrat de mariage ni de testament
dans la maison mortuaire quay des fleurs n° 35, dans une maison de derrière, chambre au premier étage
mobilier 44 fr, numéraire 15 fr, mobilier propre 321 fr, passif 70 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 121 F° 38-v du 7.12.
Jacques Habersoth meurt en 1815 en délaissant trois filles. Il est propriétaire de plusieurs maisons près du Pont au Brochet.
1816 (4.12.), Strasbourg 12 (66), Not. Wengler n° 9879
Inventaire de la succession de Jean Jacques Habersoth, ci devant boutonnier ensuite cabaretier, décédé le 22 novembre dernier – à la requête de Jacques Habersoth caviste du Sr Martin Feirabend maître maçon, tuteur, et Philippe Braun ouvrier en tabac, subrogé tuteur d’Anne Marie 19 ans, Anne Marguerite 16 ans, Catherine 11 ans procréés du mariage avec Anne Marie Adé morte le 10 novembre 1807
communauté, la moitié par indivis d’une maison avec petite cour, pompe et ses autres appartenances et dépendances sise à Strasbourg dans la ruelle du Brochet n° 10 près le pont de ce nom, d’un côté les sœurs Gieselbrecht, d’autre le petit jardin ci après derrière la languette de terre ci après désignée – acquis de Susanne Marguerite Weeber veuve de Jean Daniel Spielmann sellier, par acte passé devant Me Greiss le 7 prairial 3, estimée 1300 francs
Plus un petit jardin de la contenance de 10 ares environ contigu à la susdite maison, d’autre rue dite Narrenbronnen – acquis des héritiers Greiner par adjudication définitive au tribunal civil de première instance le 15 septembre 1808 et déclaration de command, estimé 600 francs
Plus une petite languette de terrain longeant par derrière la maison susdésignée contigu d’un côté à icelle d’autre le jardin des deux soeurs Gieselbrecht en haut ledit jardin et d’autre jusqu’au coin de la cuisine de la maison desdites sœurs Gieselbrecht desquelles il en a fait acqusition devant le notaire soussigné le 27 avril 1811 pour 40 francs
Plus la moitié par indivis d’une maison consistant en deux corps de logis, petite cour, puits et trefond avec toutes ses autres appartenances, droits et dépendances sise à Strasbourg fauxbourg de la Krautenau sur le quai aux Chevaux n° 130 d’un côté les enfants Saenger, d’autre la rue des hallebardes, derrière Jean Georges Schoellhammer chargeur de voitures, de laquelle l’autre moitié appartient aux héritiers du chef de leur mère, acquis des héritiers de Mathieu Ostermann baquetier devant Me Stoeber père le 16 avril 1806, estimée 1500 francs
enfin une maison à deux étages avec cour, petite maison de derrière, puits commun et ses autres appartenances et dépendances sise à Strasbourg sur le quai des Fleurs n° 35 d’un côté la veuve et héritiers Dubach amitonier, d’autre Jacques Fuchs tisserand, derrière le Sr Bernard potier de terre – acquis de Jacques Leichtlé maçon par adjudication définitive au tribunal civil de première instance le 2 novembre 1810 et déclaration de command, estimée 2000 francs
dans une maison appartenant à cette succession ruelle du brochet n° 10
habillements 272 fr, mobilier 6413 fr, total 6685 fr ; total de l’actif 12 125 fr, passif 1887 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 132 f° 76-v du 7.12.
Les maisons figurent à l’inventaire des biens qu’Anne Marguerite Habersoth apporte en mariage à Philippe Jacques Dürringer
1819 (14.6.), Strasbourg 12 (77), Not. Wengler n° 11.446
Inventaire des apports de Philippe Jacques Dürringer, baquetier, et d’Anne Marguerite Habersoth, en vertu du contrat de mariage reçu Me Wengler le 27 août 1817
le mari 992 fr – la femme 6842 fr
le quart de trois maisons & dépendances sises à Strasbourg l’une rue du Brochet n° 16, l’autre quai des chevaux n° 120 & la troisième rue des fleurs n° 35 qui ont été également réalisées par liquidation Me Wengler le 6 février 1819
Enregistrement de Strasbourg, acp 143 F° 100-v du 18.6.
Les héritiers Habersoth font vendre par licitation la maison au tribunal civil. Le tanneur Louis Bauer, cohéritier par sa femme Marie Habersoth, s’en rend acquéreur
1818 (21.12.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 112, n° 98
Tribunal Civil de de Première Instance
par devant M. Claude Antoine de Vigneron, juge au Tribunal Civil de Première Instance commis en cette partie, adjudication sur licitation, Cahier des Charges
Cet immeuble appartient par indivis primo à Jacques Habersoth, boutonnier pour un quart, 2. Marguerite Habersoth épouse de Philippe Jacques Dürringer, baquetier pour un quart, 3. Marie Habersoth femme de Louis Bauer, tanneur pour un quart, 4. Catherine Habersoth mineur fils de Jacques Habersoth vivant boutonnier ayant pour tuteur Martin Feyerabend, maçon, et subrogé tuteur Philippe Braun, ouvrier
Adjudication définitive du 19 novembre, à Me Munschina avoué – Déclaration de command du 19 novembre au nom de Louis Baur, tanneur
Désignation de l’immeuble, 3. maison sise en cette ville quai des Fleurs n° 35, d’un côté celle de la veuve Tubach, d’autre la Sr Fuchs tisserand, derrière la maison du Sr Bernhard potier – Titres de propriété, acquise par adjudication au tribunal civil le 2 novembre 1818 estimée 2200 francs
Cahier des Charges du 21 septembre 1818 – Me Klauhold 2200 francs
Fils de journalier, le tanneur Louis Bauer épouse en 1817 Marie Sophie Habersoth
1817 (10.11.), Strasbourg 12 (69), Not. Wengler n° 10.507
Contrat de mariage, communauté avec réserve d’apports – Louis Bauer, garçon corroyeur né à Strasbourg, fils de feu Jean Bauer, journalier, et de Jeanne Françoise Schaal
Marie Sophie Habersoth fille majeure de feu Jean Jacques Habersoth, cabaretier, et de défunte Anne Marie Adé assitée de Jacques Habersoth cabaretier son frère
Enregistrement de Strasbourg, acp 136 f° 118 du 17.11.
Louis Bauer et Marie Habersoth vendent en 1827 la maison au cordier Jean Daniel Weber et à Marguerite Salomé Zabern
1827 (11.3.), Strasbourg 3 (76), Me Schreider n° 3223
Louis Bauer, tanneur, et Marie Habersoth
à Jean Daniel Weber, cordier, et Marguerite Salomé Zabern
une maison avec tous droits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg quai des Fleurs n° 35, d’un côté la propriété de la veuve Tubach, d’autre celle du Sr Fuchs tisserand, derrière la maison du Sr Bernhard potier de terre – Ladite maison appartenait à la venderesse par indivis avec ses trois frères et sœurs Jacques Habersoth boutonnier, et Marguerite Habersoth épouse de Philippe Jacques Dürringer, baquetier, Catherine Habersoth mineure, seuls et uniques héritiers de Jacques Habersoth, boutonnier, qui l’avait acquis de Jacques Lichtlé, maçon, par adjudication au tribunal civil du 2 novembre 1810, la vente par licitation ayant été provoquée par adjudication à Louis Bauer au même tribunal le 19 novembre 1818 transcrit au bureau des hypothèques volume 112 n° 98 – moyennant 3000 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 183 F° 8-v du 20.3.
Fils de cordier, Jean Daniel Weber épouse en 1811 Marguerite Salomé Zabern
1811 (7.6.), Strasbourg 8 (1), Not. Roessel n° 209
Contrat de mariage – Jean Daniel Weber, cordier, fils majeur de Jean Daniel Weber, cordier, et de Rachel Geist
Marguerite Salomé Zaberer fille majeure de Jean David Zaberer, cordier, et de Marie Salomé Mertz
apports de la future épouse 915 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 117 F° 76-v du 8.6.
Marguerite Salomé Zabern meurt sans enfant en 1855 après avoir légué la jouissance viagère de ses biens au veuf et leur propriété à ses neveux et nièces Werner. La succession comprend deux maisons contigues au quai aux Fleurs
1855 (24.1.), Strasbourg 6 (84), Not. Roessel (Henri Eugène le jeune) n° 1963
Inventaire de la communauté d’entre M. Jean Daniel Weber, cordier demeurant à Strasbourg et feue De Marguerite Salomé Zabern sa femme et de la succession de cette dernière décédée en ladite ville le 5 août 1854.
L’an 1855 le mercredi 24 janvier à deux heures de relevée à Strasbourg en la maison sise en cette ville Quai aux fleurs N° 35 où est décédée la défunte ci après nommée, à la requête et en présence 1. de M. Jean Daniel Weber cordier demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant dans les qualités suivantes 1. à cause de la communauté de biens réduite aux acquêts qui a existé entre lui et feu De Marguerite Salomé Zabern sa femme décédée à Strasbourg aux termes de leur contrat de mariage passé devant M. Jean Georges Roessel lors notaire à Strasbourg le 7 juin 1811, 2. à cause des reprises qu’il peut avoir à exercer contre ladite communauté en vertu du contrat de mariage prérelaté ou de tous autres titres, 3. et comme ayant droit à l’usufruit viager et gratuit avec dispense de fournir caution de tous les biens meubles et immeubles dépendant de la succession de sa défunte femme aux termes du contrat de mariage susénoncé et du testament de cette dernière fait par acte public devant Me Noetinger notaire à Strasbourg le 16 mars 1841 enregistré à Strasbourg le 18 janvier courant, Ladite De Weber née Zabern étant décédée sans postérité
2. de M. David Jonathan Werner, commis négociant, 3. de De Dorothée Madeleine Werner, sans état, veuve de feu M. Jacques Weickum en son vivant serrurier, 4. de Mr Charles Werner, serrurier, 5. de M. Adolphe Werner, cordier, 6. Et de Delle Wilhelmine Werner se trouvant en ce moment à l’établissement des Diaconesses de Strasbourg, tous majeurs demeurant et domiciliés à Strasbourg, les cinq derniers requérans habiles à se dire seuls et uniques héritiers de feue ladite De Weber née Zabern leur tante maternelle chacun de pour un cinquième de sa succession en nue propriété grevée d’usufruit viager en faveur du veuf requérant et ce par représentation de feue De Marie Madeleine Zabern décédée à Strasbourg épouse de feu M. David Jonathan Werner en son vivant taillandier en la même ville leur mère dont ils étaient également les seuls héritiers ainsi qu’il résulte de l’intitulé d’un inventaire dressé après le décès de ladite De Werner née Zabern arrivé le 28 juillet 1833 par Me Grimmer notaire à Strasbourg le 21 décembre 1833
Immeubles. Déclare le veuf que les immeubles suivans dépendent de la communauté sus mentionnée pour avoir été acquis pendant sa durée, savoir 1. Une maison à rez-de-chaussée et deux étages avec cour, droits et dépendances sise à Strasbourg au quai aux fleurs n° 35 d’un côté le Sr Tubach, de l’autre la maison suivante derrière le Sr Schnell devant ledit Quai
2. Une maison à rez de chaussée et un étage avec cour réunie à elle de la maison précédente, droits et dépendances sise en ladite ville au même Quai N° 36 d’un côté la maison précédente, de l’autre le Sr Forler, derrière le Sr Schnell et devant le Quai. Déclare le veuf requérant qu’il ne peut représenter les titres d’acquisition de ces deux immeubles attendu qu’ils se trouvent entre les mains d’un créances hypothécaires.
3. Un immeuble composé d’une petite maison à rez de chaussée avec écurie, d’un jardin et d’une corderie sur laquelle se trouvent placées quatre baraques en bois pour son exploitation, le tout d’une contenance d’environ 63 ares sis à la Robertsau ban de Strasbourg sur le premier chemin à droite de l’allée principale de la Robertsau,; devant ledit chemin, d’un côté le Sr Reibell jardinier, de l’autre le Sr Netter et derrière le Sr Jünger. Le veuf fait relativement à cet immeuble la même observation que précédemment quant au titre de propriété
Observation. Déclare le veuf qu’il ne possède aucunes marchandises ni matière premières concernant son état de cordier attendu qu’il ne travaille que pour le compte de marchands en gros qui lui fournissent ces objets
acp 437 (3 Q 30 152) f° 8 du 30.1. (succession déclarée le 30 janvier 1855) Communauté, mobilier estimé 560, argent comptant 50, loyer 97
Deux maisons quai aux fleurs N° 35 & 36, une petite maison avec jardin et corderie hors la porte des pêcheurs
Passif 13.131, Garde robe 94
1855, Me Noetinger
Testament du 16 mars 1841 par lequel Marguerite Salomé Zabern épouse de Jean Daniel Weber cordier à Strasbourg légue à son dit mari l’usufruit de toute sa succession.
Décès du 5 août 1854 (succession déclarée le 30 janvier 1855)
acp 436 (3 Q 30 151) f° 79 du 18.1.1855
Jean Daniel Weber meurt à son tour en juillet 1858. La succession revient en propriété aux frères et sœurs Werner, la maison n° 35 à Charles Werner et la voisine n° 36 à Dorothée Madeleine Werner veuve du serrurier Jacques Weickum
1858 (24. 7.br), Strasbourg 6 (86), Not. Roessel (Henri Eugène le jeune) n° 3025
Partage des successions de Jean Daniel Weber et de Marguerite Salomé Zabern
Ont comparu M. Charles Werner, serrurier, M. Adolphe Werner, cordier, M. David Jonathan Werner, commis négociant, Mad. Dorothée Madeleine Werner, sans état, veuve de feu M. Jacques Weickum vivant serrurier à Sinsheim près Heydelberg, tous les susnommés demeurant et domiciliés à Strasbourg, lesquels ont par les présentes déclaré qu’ils sont intentionnés de procéder à la liquidation et au partage de la succession de M. Jean Daniel Weber, vivant cordier demeurant à Strasbourg et de celle de De Marguerite Salomé Zabern son épouse défunte demeurant en son vivant également à Strasbourg dont il sont actuellement les seuls représentants ainsi qu’il sra expliqué plus loin. En conséquence les comparnas ont d’abord exposé ce qui suit.
Observations préliminaires. Les époux Weber étaient mariés sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts suivant contrat de mariage reçu par M. Jean Georges Roessel alors notaire à Strasbourg le 7 juin 1811 (…), Mad. Weber est décédée à Strasbourg le 5 août 1854 en laissant pour ses seuls héritiers ses cinq neveux et nièces les quatre comparans et Dlle Wilhelmine Werner leur sœur demeurant en son vivant à Strasbourg chacun de pour un cinquième ainsi que cette qualité héréditaire se trouve constatée par un inventaire dressé par M. Roessel jeune le 24 janvier 1855 (…) Depuis le décès de Mad. Weber il y a environ deux ans est décédée Madlle Wilhelmine Werner en laissant pour ses seuls héritiers ab intestato kes quatre comparans (…) M. Weber est également décédé à Strasbourg le 3 juillet 1858 sans laisser d’héritiers à réserve. Par son testament reçu par M Roessel jeune notaire soussigné le 18 février 1858 enregistré M. Weber a légué à titre de legs particulier (…) enfin par le même testament il a institué pour ses légataires universels les quatre enfants Werner comparans, de sorte que les quatre enfants Werner comparans sont également les représentants de deu M. Weber. Après le décès de ce dernier il n’a pas été dressé d’inventaire, l’établissement de la succession de M. Weber qu’il sera fait ci après en tiendra lieu.
Chapitre I. Masse active des biens à partager. §. 1. Biens provenant de la communauté de biens des époux Weber. 1. Objets mobiliers, 560
2. Une maison à rez de chaussée et deux étages avec cour, droits et dépendances à Strasbourg quai aux fleurs N° 35 nouveau N° 4, d’un côté le S. Tubach, de l’autre la maison ci après désignée, derrière le S Schnell devant ledit quai, cette maison a été estimée pour le partage à la somme de 6000 francs
3. Une maison à rez de chaussée et un étage avec cour réunie à cette de la maison précédente droits et dépendances sise en ladite ville même quai N° 36 actuellement N° 3, d’un côté la maison précédente de l’autre le Sr. Forler, derrière le S. Schnell et devant le quai, cette maison a été estimée pour le partage à une somme de 6000 francs
4. Un immeuble composé d’une petite maison à rez de chaussée avec remise d’un jardin et d’une corderie sur laquelle se trouvent placées quatre baraques en bois pour son exploitation, le tout d’une contenance d’environ 63 ares sis à la Robertsau ban de Strasbourg sur le premier chemin à droite de l’allée principale de la la Robertsau devant ledit chemin d’un côté le Sr Reibell jardinier de l’autre le Sr Netter derrière le S. Junger, cet immeuble a été estimé également pour le partage à une somme de 4000 francs
Etablissement de la propriété des dits immeubles. Les conjoints Weber étaient propriétaires des immeubles ci avant désignés savoir
1. de la maison quai aux fleurs N° 35 comme ayant été acquis par eux du Sr Louis Bauer tanneur et Marie Habersoth conjoints demeurant à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente reçu par M. Schreider alors notaire à Strasbourg le 11 mars 1827 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 27 du même mois volume 200 N° 53 (…)
2. de la maison sise même quai N° 36 actuellement N° 3 comme ayant été acquise durant leur mariage par le défunt S Weber de Chrétien Frédéric Biermann tisserand et Marguerite Salomé Fuchs conjoints demeurant à Strasbourg suivant contrat de vente reçu par M. Noetnger notaire à Strasbourg le 31 mars 1842 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 4 avril de la même année vol. 382 N° 10 (…)
§ 2. Valeurs provenant uniquement de la succession de M. Weber, 1. loyers échus 23, 2. garde robe 54
Fixation des droits des parties et abandonnements. I. M. Charles Werner (…) en paiement de quoi on lui abandonne en toute propriété la maison sise à Strasbourg quai aux fleurs N° 35 actuellement N° 4 pour la somme de 6000.
II. Mad. Weickum (…) en paiement de quoi les co-partageans lui abandonnent en toute propriété 1. la maison sise à Strasbourg quai aux fleurs N° 36 actuellement N° 3 pour la somme de 6000.
III. M ; Adolphe Werner (…) en paiement de laquelle les co-partageans lui abandonnent en toute propriété 1. l’immeuble sis à la Robertsau estimé 4000.
acp 472 (3 Q 30 187) f° 73-v du 2.8.br
Dorothée Madeleine Werner et Charles Werner louent les deux maisons contiguës au tourneur de pipes Gaspard Walter et à sa femme Marguerite Fischer
1860 (27.7.), Strasbourg 6 (89), Not. Roessel (Henri Eugène le jeune) n° 3495
Bail – Ont comparu 1. Mad. Dorothée Madeleine Werner, sans état veuve de M. Jacques Weickum vivant serrurier à Sinsheim près Heidelberg, 2) Et M. Charles Werner serrurier, demeurant et domiciliés les deux à Strasbourg, lesquels ont par les présentes donné à loyer pour la durée de 9 années entières & consécutives qui commencent à courir le 25 mars 1861 & finiront à pareil jour de l’année 1870
à Mons. Gaspard Walter, tourneur de pipes & à De Marguerite Fischer sa femme qu’il autorise demeurant ensemble à Strasbourg
Les deux maisons ci-après désignées appartenant la première à Mad. veuve Weickum la seconde à M. Charles Werner, ainsi qu’il résulte d’un acte de partage & de liquidation dressé par Me Roessel notaire soussigné le 24 septembre 1858.
Désignation. 1. Une maison à rez de chaussée & un étage, droits appartenances et dépendances sise à Strasbourg quai aux Fleurs N° 36 nouveau N° 3, d’un côté la maison suivant de l’autre le Sr. Forler, derrière le S. Schnell et devant le quai,
2) Une maison à rez de chaussée et deux étages, droits & dépendances sise à Strasbourg quai aux fleurs N° 35 nouveau N° 4, d’un côté la maison dont la désignation précède, de l’autre le S. Tubach, derrière le S Schnell devant le quai.
De chacun de de ces deux maisons dépend une petite cour, actuellement elles se trouvent réunies et comprises dans le bail. Sont en outre compris dans le bail Six poêles en fonte avec tuyaux & pierres, se trouvent dans la maison numéro 3. – moyennant un fermage annuel de 700 francs
acp 490 (3 Q 30 205) f° 53 du 30.7.
Le serrurier Charles Werner épouse en 1862 Adèle Rehn, fille de vitrier. Il a hérité la maison voisine de la sienne de sa sœur qui l’a institué légataire universel
1862 (8.5.), Strasbourg 6 (91), Not. Roessel (Henri Eugène le jeune) n° 3982
Contrat de mariage – Ont comparu M. Charles Werner, serrurier demeurant à Strasbourg, fils majeur de M. Jonathan David Werner, taillandier, et de De Marie Madeleine Zabern sa femme demeurant en leur vivant à Strasbourg agissant comme futur époux d’une part
Mad.lle Adèlle Rehn, sans état, demeurant à Strasbourg, fille majeure de M. Jean Rihn, vitrier, & de De Françoise Schafflützel sa femme demeurant ensemble à Strasbourg, agissant comme future épouse d’autre part
Et le époux Rihn, la femme dûment autorisée de son mari agissant tant pour assister la future épouse leur fille qu’à cause de la constitution de dot qu’ils vot lui faire ci après, de troisième part
Apports du futur époux. 5) Une maison avec dépendances, sise à Strasbourg à la Krutenau près du pont Ste Catherine N° 164, nouveau N° 8. Cet immeuble est avenu au futur époux par suite d’une licitation entre lui & ses cohéritiers, à la succession de ses père et mère, suivant acte reçu par ledit Me Roessel jeune le 20 janvier 1855
6) Une maison sise à Strasbourg quai aux fleurs, ancien N° 35, nouveau N° 4. Cet immeuble est échu à M. Werner dans les successions de M. Jean Daniel Weber, vivant cordier & Marguerite Salomé Zabern, conjoints demeurant en leur vivant à Strasbourg, suivant acte de partage dressé par Me Roessel l’un des notaires soussignés, le 24 septembre 1858, par lequel acte le futur époux a été délégué de payer une somme de 5500 francs (…)
7) Une maison sise à Strasbourg quai aux fleurs N° 36 ancien & nouveau N° 3, laquelle maison est échue à M. Charles Werner, le futur époux, dans la succession de Mad. Madeleine Dorothée Weickum née Werner, sa sœur, dont il est légataire universel, suivant testament olographe du 6 février 1861, enregistré à Strasbourg le 16 janvier 1862 folio 82 v° (…) déposé en l’étude du dit Me Roessel après l’accomplissement des formalités légales par acte du 13 janvier dernier. Cette maison était échue à la veuve Weickum dans les successions des dits époux Weber & par partage prérelaté, à charge de payer la somme de 2000 francs (…)
Les deux dernières maisons sont louées en ce moment par bail reçu par ledit Me Roessel jeune le 27 juillet 1860 aux époux Walter pour un loyer annuel de 700 francs. M. Werner déclare que la première maison est occupée par lui même
acp 510 (3 Q 30 225) f° 46-v du 10.5. – Stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur consistent en une valeur de 10.307 francs, Une maison (…), deux maisons (…)
Les apports de la future épouse consistent 1) mobilier estimé 86, argent 200
Donation par les conjoints Rehn à la future épouse leur fille de acceptant 1) d’un trousseau estimé 858, 2) argent une somme de 3141
Donation réciproque par les futurs au survivant d’eux de l’usufruit viager de toute la succession, réductible en cas d’enfants. Le survivant aur l’usufruit des biens de la communauté
Mariage, Strasbourg (n° 208)
Du 10° jour du mois de mai 1862. Acte de mariage de Charles Werner, majeur d’ans, né en légitime mariage le 12 août 1824 à Strasbourg domicilié à Strasbourg, serrurier, fils de feu David Jonathan Werner taillandier décédé à Strasbourg le 29 juillet 1854 et de feu Marie Madeleine Zabern décédée à Strasbourg le 28 juillet 1833 et d’Adèle Rehn, majeure d’ans née en légitime mariage le 24 août 1836 à Strasbourg domiciliée à Strasbourg, sans profession, fille de Jean Rehn, vitrier, et de Françoise Schafflützel conjoints domiciliés à Strasbourg ci présents et consentants (…) il a été passé un contrat de mariage devant Me Roessel jeune notaire à Strasbourg (signé) Werner, Rehn (i 19)
Charles Werner et Adèle Rehn vendent les deux maisons 3, quai des Fleurs (ancien n° 36) et 4, quai des Fleurs, (ancien n° 34) au contremaître militaire Bernard Laurière et sa femme Marie Louise Keith
1867 (19.1.), Strasbourg 6 (97), Not. Roessel (Henri Eugène) n° 5292
Ont comparu M. Charles Werner, serrurier, et Mad. Adèle Rehn, son épouse qu’il autorise demeurant ensemble et domiciliés à Strasbourg (avoir vendu)
à M. Bernard Laurière, maître ouvrier au 6° régiment d’artillerie pontonniers en garnison à Strasbourg et à Mad. Marie-Louise Keith, son épouse qu’il autorise demeurant et domiciliés à Strasbourg
Désignation. Deux maisons contiguës dont l’une à rez de chaussée et un étage et l’autre à rez de chaussée et deux étages, petite cour autres droits et dépendances sises à Strasbourg Quai aux Fleurs portant l’une le N° 3, ancien N° 36, et la seconde N° 4, ancien numéro 35, tenant d’un côté au Sr Forler de l’autre au Sr Tubach actuellement Füllhardt par derrière au Sr Schnell et par devant le quai.
Sont compris dans la présente vente six poêles en fonte avec tuyaux et pierres se trouvant dans la maison n° 3, quatre poêles avec tuyaux et pierres, un chaudron à lessive, deux pots économiques et les volets et jalousies se trouvant dans les deux maisons N° 3 & 4. (…) Origine de la propriété. Les maisons vendues appartenaient en propre au vendeur M. Weber de la manière suivant. Celle n° 4 du quai aux fleurs pour lui avoir été abandonnée suivant partage dressé par Me Roessel l’un des notaires soussignés, le 24 septembre 1858 des successions de M. Jean Daniel Weber, vivant cordier et Dame Marguerite Salomé Zabern, son épouse demeurant en leur vivant à Strasbourg où ils sont décédés oncle et tante de M. Werner intervenu entre M. Werner, l’un des vendeurs, 2) M. Adolphe Werner, 3) M. David Jonathan Werner commis négociant, 4) a Mad, Dorothée Madeleine Werner, sans état, veuve de M. Jacques Weickum en son vivant serrurier à Sinsheim près Heydelberg, tous les quatre demeurant et domiciliés à Strasbourg ayant agi par *aires de Dmle Wilhelmine Werner leur sœur demeurant en son vivant à Strasbourg, décès qui est survenu après la mort de Dame Weber mais antérieurement à celle du Sr Weber en qualité de seuls et uniques héritiers chacun pour un quart desdits défunts époux Weber Zabern leur oncle et tante décédés sans laisser d’héritiers à réserve ainsi que ces qualités d’héritiers se trouvent constatées par l’intitulé de l’inventaire après le décès de Mad. Weber dressé par Me Roessel l’un des notaires soussignés le 24 janvier 1844 & par le partage précité du 24 septembre 1858 qui avait tenu lieu d’inventaire après le décès de M. Weber.
L’abandonnement de ladite maison en faveur de M. Weber a eu lieu à la charge d’une soulte que les vendeurs déclarent avoir intégralement payée
Quant à la maison N° 3 du quai aux fleurs, comprise dans la présente vente, en avait été abandonnée par le même partage à Mad. veuve Weickum née Dorothée Madeleine Werner susnommée, aussi à la charge d’une soulte (…) Mad. veuve Weickum est depuis décédée à Strasbourg le 8 septembre 1861 après avoir institué pour légataire universel M. Charles Werner covendeur suivant son testament fait en forme olographe le 6 février 1861 (…) M. Werner a été envoyé en possession du legs universel à lui fait par la défunte Dame Weickum sa sœur suivant le testament précité aux termes d’une autre ordonnance de M. le Président du tribunal civil de Strasbourg en date au 20 mai 1862. Les deux maisons présentement vendues dépendaient autrefois de la communauté de biens qui avait existé entre les époux Weber Zabern susnommés suivant leur contrat de mariage passé devant Roessel père alors notaire à Strasbourg le 7 juin 1814.
Cette communauté en était devenue propriétaire de la manière suivante savoir, de celle N° 4 par suite d’acquisition que M. & Mad. Weber en avaient faite de M. Louis Bauer tanneur et De Marie Habersoth son épouse demeurant ensemble à Strasbourg suivant contrat de vente reçu par Me Frédéric Schreider alors notaire à Strasbourg le 11 mars 1827 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 27 du même mois volume 200 N° 53 (…). Dans la vente qu’on vient d’analyser il a été dit Que la maison contigue appartenait à la covenderesse femme Bauer née Habersoth par indivis avec ses trois frères et sœurs, Jacques Habersoth, boutonnier, Marguerite Habersoth épouse de Philippe Jacques Dürringer baquetier & Catherine Habersoth mineure tous demeurant à Strasbourg en qualité de seuls et uniques héritiers avec la femme Bauer de Jacques Habersoth leur père en son vivant boutonnier demeurant à Strasbourg qui avoit acquis le même immeuble de Jacques Liechtlé maçon demeurant à Strasbourg en vertu d’un jugement d’adjudication rendu par le tribunal civil séant à Strasbourg le 2 novembre 1810. Que la vente par licitation ayant été provoquée, ladite maison a été adjugée au Sr Louis Bauer susnommé suivant jugement rendu par le même tribunal le 19 janvier 1818 & déclaration transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 21. décembre suivant n° 112 n° 198 et inscrit d’office volume 126 n° 240. (…)
La communauté Weber Zabern était devenue propriétaire de la maison quai aux fleurs N° 3 comprise dans la présente vente au moyen de l’acquisition que M. Weber en avoit faite du Sr Chrétien Frédéric Biermann tisserand et Dame Marguerite Salomé Fuchs son épouse demeurant ensemble à Strasbourg suivant contrat passé devant M. Charles Noetinger alors notaire à Strasbourg le 31 mars 1842 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 4 avril suivant vol. 382 n° 10 moyennant le prix de 3500 francs. Il a été déclaré en ce même acte que la venderesse femme Biermann avait recueilli la maison dont s’agit conjointement avec De Catherine Elisabeth Fuchs veuve Treis domiciliée à Strasbourg dans la succession de leur mère Catherine Elisabeth Kammerer épouse de Jean Jacques Fuchs vivant tisserand à Strasbourg et qu’elle était devenue propriété de la totalité de cet immeuble suivant acte passé devant Me Bremsinger lors notaire à Strasbourg le 19 novembre 1809, que le charges qui lui avoient été imposées par sa sœur suivant ledit acte sont éteints par le décès de cette dernière arrivé à Strasbourg le 15 mars 1852. Et que la veuve Kammerer femme Fuchs avait recueilli celle maison dans la succession de son père Jean Jacques Kammerer vannier à Strasbourg suivant liquidation reçue par Me Lederlin alors notaire à Strasbourg le 14 octobre 1855 – Prix 12.500 francs
acp 560 (3 Q 30 275) f° 61-v du 23.1.
Originaire de Cubjac en Périgord, Bernard Laurière épouse à Alger en 1860 la strasbourgeoise Marie Louise Keith. Les nouveaux mariés légitiment une fille née en 1857.
Mariage, Alger (n° 51) Du 23° jour du mois de février l’an 1860, Acte de mariage de Mr Bernard Laurière, Maître ouvrier au 6° Régt. d’artillerie Pontonniers 9° Comp. demeurant à Alger, Né à Cubjac (Dordogne) le 23 juin 1824 fils majeur & légitime de M. Jacques Laurière, sans profession, demeurant à Verzinas, commune de Vaunac (Dordogne, consentant (…) et de Marie Moureny son épouse décédée (…) Le futur époux procède en outre en vertu d’une Permission qui lui a été accordée par Mrs les Membres du Conseil d’administration du 6° régiment d’artillerie Pontonniers le 17 septembre 1859, Et la Demoiselle Marie Louise Keith, Couturière, demeurant à Alger, née à Strasbourg le 15 août 1827, fille Majeure & légitime de Mr Jean Michel Keith, fendeur de Bois décédé à Strasbourg le 13 janvier 1858 et de Dame et d’Elisabeth Huck son épouse, Matélassière, demeurant à Strasbourg, consentant à son mariage ainsi qu’il résulte d’in acte en Brevet passé devant Me Momy & son collègue notaires en ladite ville le 7 novembre dernier (…)
Et Aussitôt les dits Epoux nous ont déclaré reconnaîttre et légitimer par le présent mariage un enfant du sexe féminin procréé de leur œuvres et auquel on a donné le prénom de Marie, née à Mustapha (Alger) le 3 juillet 1857, inscrite le lendemain sur le registres des actes de naissance de ladite commune sous le N° 158. (i 51, signalé dans la base Migranet)
1859 (7. 9.bre), Me Momy
Consentement par Elisabeth Huck veuve Jean Michel Keith, matelassière à Strasbourg, au mariage de Marie Louise Keith, célibataire à Alger, avec Bernard Laurière, soldat au 6° d’artillerie du dit lieu
acp 482 (3 Q 30 197) f° 79 du 9. 9.bre
Louise Keith veuve de Bernard Laurière et sa fille Louise, demeurant à Alger, vendent les deux maisons au boulanger Jacques Charles Auguste Füllhart
1874 (24.5.), Me Allonas
1) Louise Keith Wittwe von Bernhard Laurière zu Algier, 2) der Bevollmächtigte von Louise Laurière, volljährig zu Algiers
an Jakob Karl August Füllhart, Bäcker zu Straßburg
von zwei Häußeren zu Straßburg, Blumenstaden N° 3 und 4 – für 24.000 Franken
Kauf Rössel Nr den 19. Jenner 1867
acp 627 (3 Q 30 342) f° 82 du 8.5.
Fils de boulanger, Charles Auguste Jacques Füllhart épouse en 1868 Sophie Frédérique Gluntz, fille de boulanger. Les parents du marié font donation à leur fils d’une maison sise au quai aux Chevaux.
1868 (23.7.), Holtzapffel subst. Noetinger
Contrat de mariage – Charles Auguste Jacques Füllhart, boulanger à Strasbourg fils de Jean Jacques Füllhart, boulanger et de Frédérique Vogel sa femme à Strasbourg, d’une part
Sophie Frédérique Gluntz, célibataire à Strasbourg, fille mineure de Jean Frédéric Gluntz boulanger et de Frédérique Adam sa femme à Strasbourg d’autre part
Stipulation de régime de communauté de biens réduite aux acquêts, partageabe par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Donation par les conjoints Füllhart au futur époux leur fils ce acceptant d’une maison sise à Strasbourg quai aux chevaux N° 8 d’un revenu annuel de 1400 francs, capital 28.000 francs. Cette donation faite à charge de verser dans la succession des donateurs une somme de 24.000 francs soit 12.000 francs pour moitié.
donation au même par les mêmes par préciput et hors part 1) d’une somme de 700 francs, 2) du fonds de boulangerie exploité pat les donateurs, estimé 4000 francs
Donation par les conjoints Gluntz à la future épouse leur fille ce acceptant 1) d’une somme de 4000 francs 2) d’un mobilier estimé 2590 francs
Donation réciproque par les futurs au survivant d’eux de l’usufruit viager de toute la succession, réductible à moitié en cas d’existence d’enfants
acp 574 (3 Q 30 289) f° 92-v du 30.7.