54, rue de Zurich (ancien 34)
Rue de Zurich n° 54 – X 220 (Blondel), O 877 puis section 33 parcelle 9 (cadastre)
Quai aux Fleurs n° 37 (1784-1857) puis n° 2, ensuite rue de Zurich n° 34 puis partie gauche du n° 54 (1973)
L’ancien n° 34 est la maison à gauche du magasin de fruits et légumes.
La photographie de droite représente les trois maisons qui seront démolies au début des années 1950 pour les remplacer par le bâtiment actuel
(AMS, cotes 1 Fi 74, n° 213 et 214)
La maison à un étage qui donne sur le quai aux Fleurs, presque en face du pont du Brochet, comprend une petite remise et une petite cour d’après sa description en 1706. Elle appartient au XVII° siècle à des pêcheurs ou à des employés municipaux, voir en particulier l’affaire du pêcheur et employé garde-bois Jean Michel Philipps, soupçonné en 1665 de détourner des paiements. Une veuve l’achète en 1690 avant de se convertir pour épouser le péager du Wickhæusel Jean Jacques Valentin, veuf qui vient d’avoir un enfant naturel. Le potier Jean Georges Schmieg qui a un caractère vif et dont le chef d’œuvre ne satisfait pas les examinateurs l’achète en 1707 et la transmettra à son fils du même nom, lui aussi potier. Elle est attribuée après sa mort à la veuve d’un de ses créanciers. Les propriétaires suivants sont le compagnon charpentier manant Jean Pierre Büttner (1773) puis le chargeur à la douane Thiébaut Hamm (1800). Xavier Schlick et sa sœur (1832-1843) n’habitent pas la maison qui est ensuite à nouveau occupée par son propriétaire Jean Baptiste Furler.
Elévations du plan-relief de 1830, îlot 240
Plan de l’îlot 240
Le pont du Brochet vers 1860 avant sa destruction, la maison qui a encore un seul étage se trouve à gauche,
publié par A. Seyboth, page hors-texte 211
La maison comprend en 1764 deux logements (deux poêles, deux cuisines et plusieurs chambres). L’Atlas des alignements (années 1820) signale un rez-de-chaussée et un étage en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade est la deuxième à gauche du repère (z) : fenêtre et porte d’entrée au rez-de-chaussée, une fenêtre à l’étage, toiture à deux niveaux de lucarnes. La petite cour S montre l’arrière (1-2) de la façade sur rue, le bâtiment (3-4) en forme de remise au fond de la cour et un autre (4-1) à droite de la cour. Le mur (2-3) sépare la cour de celle du voisin à l’est.
Cour S
Bâtiment actuel dont la partie centrale en forme de passage donne accès à la rue du Brochet
Jean Baptiste Furler ajoute un deuxième étage à la maison en 1862, ce qui porte son revenu de 33 à 73 francs et les ouvertures imposables de 5 à 14. La maison garde son aspect que représentent les photographies des années 1930 jusqu’à ce que la Ville la démolisse pour remplacer trois maisons par le bâtiment actuel.
juillet 2016
Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment – Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 16xxx à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.
Martin Heinrich, batelier, et (1608) Susanne Stahl – luthériens | ||
1645 | v | Jean Grau, employé garde-bois, et (1639) Marie Wittmann puis (1656) Barbe, veuve du chandelier Gall Zimmermann – luthériens |
adj | Jean Frédéric von der Bruck, tondeur de draps – luthérien | |
1658 | v | Jean Michel Philipps, pêcheur et employé garde-bois, et (1637) Dorothée Adam puis (1663) Barbe Schoner – luthériens |
1680* | h | Jean Philipps, pêcheur, et (1670) Anne Marie Meyer – luthériens |
1690 | v | Ursule Stump femme (1676) du tonnelier Jean Jacques Feuchter, (v. 1691) du péager Jean Jacques Valentin puis (1694) du charretier Thiébaut Sarger – luthérienne puis catholique (1690) |
1707 | v | Jean Georges Schmieg, potier, et (1704) Marguerite Steiger – luthériens |
1746 | h | Jean Georges Schmieg, potier, et (1744) Marie Dorothée Christianus – luthériens |
v. 1765 | adj | Jean Philippe Grauel, médecin et chanoine à Saint-Thomas, et (1739) Salomé Barth puis (1749) Dorothée Wencker – luthériens |
1773 | v | Jean Pierre Büttner, compagnon charpentier, et (1760) Caroline Dorothée Sind, manants |
1800 | v | Thiébaut Hamm, chargeur à la douane, et (1789) Marie Madeleine Kern – luthérien et catholique |
1832 | v | (½) Xavier (François Xavier Joseph Martin) Schlick, épicier puis aubergiste, et (1833) Sophie Henriette Lassiat (½) Thérèse (Françoise Thérèse Marie) Schlick épouse (1830) de l’adjudant Louis Gooss |
1843 | v | Jean Baptiste Furler, cordonnier, et Anne Guillemette Barth |
1901* | Jean Bühler, journalier, et Auguste Jæger | |
1920* | Joseph Freyermuth, marchand de légumes, et Marie Françoise Willmann | |
1944* | Ville de Strasbourg |
Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 130 livres en 1706, 250 livres en 1765
(1765, Liste Blondel) X 220, Jean George Schmich
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 877, Schluck, Christophe, quai des Fleurs 37 et Goosz Louis Neuf Brisach – maison, sol – 0,62 are
Localisation sur le plan Blondel (1765)
Directeurs fonciers (Bauherren)
1776, Directeurs fonciers (VII 1417)
Jean Pierre Büttner est autorisé à poser à ses frais une marche dans le revêtement du canal
(f° 18-v) Dienstags den 5. Martii 1776. Joh. Peter Büttner
Johann Peter Büttner, bittet ihme zu erlauben vor einer behausung auf seine Kösten durch das Landvest am Gaulstaden ein Steeglein an das Wasser zu machen. Erkannt, Willfahrt
1780, Directeurs fonciers (VII 1419)
Le maçon Schrœder est autorisé au nom de Pierre Büttner à repeindre la façade en blanc et gris perle et à poser un encadrement de porte et de fenêtre
(f° 53-v) Dienstags den 2.ten Maji 1780. Peter Büttner
Mstr Schröder der Maurermeister nomine Peter Büttner bittet um erlaubnus deßen hauß nächst der Hechten bruck weißen und perlfarb anstreichen auch eine haußthür und ein fenster gestell ein setzen zu dörffen. Erkannt, Willfahrt.
Description de la maison
- 1706 (billet d’estimation traduit) La maison comprend une petite remise et une petite cour, le tout estimé à la somme de 130 florins
- 1764 (billet d’estimation traduit) La maison comprend deux poêles, deux cuisines et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, le tout estimé à la somme de 500 florins
Atlas des alignements (cote 1197 W 37)
4° arrondissement ou Canton est – Quai des Fleurs
nouveau N° / ancien N° : 22 / 37
Hamm
Rez de chaussée et 1° étage médiocre en bois
(Légende)
Cadastre
La maison est d’abord portée pour moitié dans deux cases correspondant aux deux propriétaires par indivis. Les deux moitiés sont réunies en une seule case dans le deuxième registre en biffant une case superflue
Cadastre napoléonien, registre 25 f° 281 case 2
Schlick Xavier, quai des fleurs N° 37
Furler Jean Baptiste Cordonnier (subst. pr. 1845)
O 877 (½), maison, sol, quai des Fleurs 37
Contenance : 0,31
Revenu total : 16,66 (1650 et 0,66)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 5 / 4
fenêtres du 3° et au-dessus :
Cadastre napoléonien, registre 25 f° 281 case 3
Goosz Louis à Neuf Brisack
Furler Jean Baptiste Cordonnier (subst. pr. 1845)
O 877 (½), maison, sol, quai des Fleurs 37
Contenance : 0,31
Revenu total : 16,66 (1650 et 0,66)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 5 / 4
fenêtres du 3° et au-dessus :
Cadastre napoléonien, registre 27 f° 1024 case 1
Furler Jean Baptiste Cordonnier
1901 Bühler Johann, Tagner, und Ehefrau Augusta geb. Jaeger
O 877.p, maison, sol, Quai des fleurs 2 / Züricherstraße 34
Contenance : 0,31
Revenu total : 16,66 (16,50 et 0,66)
Folio de provenance : (281)
Folio de destination : 1024. augm. de c.on de 1862
Année d’entrée :
Année de sortie : 1865
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 5
fenêtres du 3° et au-dessus :
O 877.p, maison
Contenance : 0,31
Revenu total : 16,50, total 33,32
Folio de provenance : 1024, 2° case
Folio de destination : 1024. augm. de c.on de 1862
Année d’entrée : 1865
Année de sortie : 1865
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 14 / 11
fenêtres du 3° et au-dessus :
O 877, maison
Contenance : 0,31
Revenu total : 73 (73 et 0,32)
Folio de provenance : 1024, Augm. de C.on
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1865
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 14
fenêtres du 3° et au-dessus :
1865, Augmentations – Furler J. B.te f° 1024, O 877, Maison, revenu 73, Aug.on de C.on, achevée en 1862, imposable en 1865, imposée en 1865
Diminutions – Furler J. B.te f° 1024, O 877, Maison, revenu 33, Aug.on de C.on, supp. en 1865
Cadastre napoléonien, registre 27 f° 1024 case 2
Furler Jean Baptiste Cordonnier
[biffé, reporté case 1]
O 877.p, maison, sol, Quai des fleurs 2
Contenance : 0,31
Revenu total : 16,66 (16,50 et 0,66)
Folio de provenance : (281)
Folio de destination : 1024 (1° case)
Année d’entrée :
Année de sortie : 1865
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 5
fenêtres du 3° et au-dessus :
Cadastre allemand, registre 30 p. 411 case 9
Parcelle, section 33, n° 9 – autrefois O 877
Canton : Züricherstraße Hs. N° 34 – Rue de Zurich
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 0,67
Revenu : 500 – 800
Remarques :
(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1908), compte 257
Bühler Johann, Tagn., u. Ehef.
1906 Bühler Wilhelm u. Ehefr.
gelöscht 1908
(Propriétaire à partir de l’exercice 1908), compte 1450
Lorentz Albert u. Ehefr. / Lorentz Albert veuve Marie née Fritz
1942 Lorentz Albert
(2745)
(Propriétaire à partir de l’exercice 1920), compte 4308
Freyermuth Joseph Obst und Gemüsehändler und Ehefrau Marie geb. Willmann je ½
1932 Freyermuth Joseph marchand de légumes et les héritiers de son épouse Marie Françoise née Willmann
gelöscht 1944
(Propriétaire à partir de l’exercice 1944), compte 34
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Canton IX, Rue 341 Rue du Jeu de Paume (p. 490)
37
Pr. Büttner, Pierre – Manant
Loc. Siefert, Pierre – Manant
Loc. Schübler, Math. – Manant
Registres de population
600 MW 85 f° 415 – Quai des fleurs n° 37 (i 380) – légende
Büttner, Jn Pierre, 69, Comp. Charpentier, (natif de) Worms, (venu en) 1761 – mort le 9 fructidor an 7
Id. née Send, Caroline, 78, sa femme, (native de) Carlsruhe, (venue en) 1748 – dec. Pluv. X hôpital Civil
(…)
Hamm, Jean Thiébaut, 38, Journalier – Strasbourg (auparavant) Rue du Jeu de paume 59, (entré) le 1. Nivose an 9
Id. née Kerner, Madeleine, 34, sa femme – Matzenheim (entrée en cette commune) 1781
Id. Madeleine, 5, sa fille – Strasbourg – décédée le 11 Sept. 1806
Id. Marguerite, 3, id. – Id. – Id.
600 MW 91, f° 750 – Quai des fleurs n° 37 (i 6), cf infra
600 MW 150 – Quai des fleurs n° 37 (i 406)
Hamm, Thiébaut, 1763, Strasbourg, chargeur (auparavant) Quartier des Souabes 58, décédé 13. 7.br 1833
Id. née Kerner, Madeleine, 1764 Matzenheim sa femme – 25 ans, (puis) 8. fer. 1836, Robertsau 266
Id. Marguerite, 1796 Strasbourg (puis) 20. Xbr 1827, Place Dauph. 17, mariée à Jn Bste Fournier, bourrelier au trois. d’artillerie
600 MW 221, f° 1034 – Quai des fleurs n° 37 (i 148)
Fourler, Jn Bte, cordonnier, 20
600 MW 287 – Quai des fleurs n° 37 (i 110)
Fourler, Jean Baptiste, 1799 Seeland en Hollande, Cordonnier, marié, (venu en) 1806, auparavant Krutenau n° 137, (entré) 27 avril 1844
Idem née Wilhelm, Marie Anne, 1801 à Marlenheim, sa femme, (venue en) 1801
id. Marie Wilhelmine, 1842 à Strasbourg, leur fille
Annuaire de 1905
Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)
Züricherstrasse (Seite 203)
(Haus Nr.) 34
Bühler, J., Tagner. E 1
Bühler, W., Maler. 2
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 702 W 210, manquant)
Rue de Zurich 54 (1866-1951)
Relevé d’actes
La maison appartient dans les années 1640 au batelier Martin Heinrich. Il épouse en 1608 alors qu’il est garçon batelier Susanne Stahl, fille de pêcheur
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 73 n° 28)
1608. Dominica VII Trinit. 10. Julÿ. Martin Heinrich der Schiffknecht Hanß Heinrichen des Schifmans seligen nachgelaßener Sohn, J. Susanna, Thiebolt Staalen de fischers tochter. Eingesegnet Montag 18. Julÿ hora 10. p. M. (i 75)
Susanne veuve de Martin Stahl dispose en 1651 des 700 florins que lui doit son gendre Gabriel Waldeck sur le prix de sa maison rue Sainte-Madeleine
1651 (22. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 511 f° 788
Erschienen Susanna weÿl. H Martin Henrichß deß Schiffmanns und Zollers am Blumengieß. alhie nunmehr seel. nachgelaßener wittib, gesund ahne leib und Gemüth, die verordnete, daß Sie vff ihres dochtermanns H Gabriel Waldeckhß deß Goltarbeiters Behaußung in der Vtengaßen 700. fl. angelegt hatt und nach ihrem Ableiben der dochter Mariæ H Daniel Bergers deß Weinhändlers ehelich haußfr. od. wann sie den Mütterlich. Fall nicht erlebet deroselben Kindern die helffte daran erblich heimfallen wirt (…)
L’orfèvre Gabriel Waldeck vend au nom de sa belle-mère impotente Susanne Stahl veuve de Martin Heinrich, ancien péager au canal des Fleurs, la maison 150 livres à l’employé garde-bois Jean Grau
1645 (6. Januarÿ), Chambre des Contrats, vol. 494 f° 11-v
(Prot. fol. 49) Erschienen herr Gabriel Waldeck der Goldtarbeiter Burger Zu Straßburg alß dochtermann und geordneter Vogt fr. Susannæ Stahlin, Weÿ. Martin Henrichen, geweßenen Waßer Zollers see. am Blumengießen nachgelaßener wittiben, welche an ietzo leibß halben nit auß gehend kann
hatt in gegensein hannß Grohen deß Hagknechts auch burgers alhie
hauß, hoffstatt vnd höfflein, mit allen andern ihren gebäwen & alhie in der Vorstatt Krautenaw beÿ der Obersten gedeckt geweßenen Brucken, einseit neben Ulrich Wÿhers dem Metzg. and. seit neben Gregorio fischer dem Schiffknecht hind. vff Dorotheam Andreßin Gabriel Erhard. deß Schiff Zimmermanns haußfr. stoßend gelegen – vmb 150. lib
L’employé garde-bois Jean Grau épouse en 1639 Marie Wittmann, fille de charretier : contrat de mariage passé à la Chambre des Contrats, célébration
1639, (ut supra [7. Octobris]), Chambre des Contrats, vol. 483 f° 765-v
(Prot. fol. 160 – Eheberedung) Erschienen Hanß Graw hagknecht burg. Zu Str. alß hochzeiter mit beÿstandt Georg Martzen deß Münster Knechts seines Schwagern An j.
So dann Maria weÿ: Michel Wÿdtmanns deß Karchers see: alhie tochter alß hochzeiterin mit beÿstand hanß Friderich von der Brucken deß Tuchscherers anstat ihres verstorbenen Vogts am 2. theil
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 141)
1639. Dominica XVII. Trinitatis. Hanns Graw der Vischer vndt Hag Knecht Alhie, vndt Jungfr. Maria weÿl. Michel Widmanns deß Karchers vndt burgers Alhier nachgelaßene eheliche tochter. Copulirt Inn der Ruprechts aw (i 316)
Jean Grau se remarie avec Barbe, veuve du chandelier Gall Zimmermann : contrat de mariage passé à la Chambre des Contrats, célébration. Le marié est assisté du tondeur de draps Jean Frédéric von der Bruck
1656 (24. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 518 f° 306-v
(Protocoll. fol. 110. – Eheberedung) Erschienen Hannß Groh der hagknecht und Burger Zu Straßburg alß hochzeiter, mit beÿstand hannß Fridrichß von der Bruckh deß thuchscherers und Burgers alhie, an einem,
So dann Barbara, weÿl. Gall Zimmermanns deß Liechtermachers und Burgers alhie nunmehr seelig nachgelaßene Wittib alß hochzeiterin, mit beÿstand H Samuel Schragen deß Seÿlers ihres Vogts, und Mathæi Bawmanns deß Leinenwebers beed. burger alhie am andern theil
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 31, n° 19)
1656. Dniis ÿsdem [V. et VI. Trinit. 6 / 11 Julÿ] Hans Groh der Fischer Undt Hag Knecht B. alhier, Undt Barbara Wlnd Gall Zimmermanns geweßenen Burgers vndt Liechtermachers alhie nachgel. wittib. Cop. Mont. d. 14. Julÿ
Jean Frédéric von der Bruck ci-dessus vend la maison 137 livres au pêcheur Jean Michel Philipps et à sa femme Dorothée
1658 (6. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 523 f° 91-v
(Protocoll. fol. 18.) Erschienen Johann Friderich von der Bruckhen der Thuchscherer
in gegensein Hannß Michael Philipßen deß fischers und Dorothea beÿder Eheleuth, mit beÿstand H. Johann Niclauß Caroli Burgers Zu Straßburg
hauß, hoff, hoffstatt Höfflin mit allen deren Gebäwen in der Vorstatt Krautenaw beÿ der obersten etwann gedeckhten Bruckhen, einseit neben Ulrich Wÿhers den Metzgern ehevögtlich weiße anderseit neben Hannß Ottmann dem Schiffmann, hinden vff Dorotheam Andreßin weÿl. Gabriel Gerhardts deß Schiff Zimmermanns seel: wittibin stoßend gelegen, für ohnverhafftet – geschehen Vmb 137. lb
[in margine :] Erschienen Hannß Carl Kopp der Kürßner alß seiner Anzeig nach Gewalthaber Hannß Friderich von der Bruckh seines Schwähers so ietzo verraÿset seÿe (quittung) Actum 19. aprilis a° 1662.
Jean Michel Philipps et sa femme Dorothée hypothèquent la maison au profit de Marguerite, veuve du sénateur Jean Jacques Huck
1660 (23. 10.bris), Chambre des Contrats, vol. 525 f° 1012
Erschienen Hannß Michael Philipß der Fischer und Dorothea sein eheliche haußfrau und Sie Dorothea insonderheit mit beÿstand H. Jacob Baldners und Herrn Paul Friderich Marbachen beeder alß auß E.E. Großen Rhats mitteln ahne statt ihr Dorotheæ nechster Verwanther, hierzu insonderheit Deputirter
in gegensein Fr. Margarethæ weÿl. H. Hannß Jacob Huckhen geweßenen Großen Rhats Verwanthens nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin, mit beÿstand Herrn Georg Obrechts U.I.D. und .E.E Kleinen Rhats Advocati et Procuratoris ihres Curatoris – schuldig seÿen 37. lb 10 ß
Unterpfand sein sollen, hauß, hoffstatt höfflin mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten in der Vorstatt Krautenaw, beÿ der Obersten etwan gedeckhten Bruckhen, einseit neben Ulrich Wÿhers dem Metzgern ehevögtlicher weiße anderseit neben Hannß Ottmann dem Schiffmann hinden uff Dorotheam Andreßin weÿl. Gabriel Gerhardts deß Schiff zimmermanns seel. Wittibin stoßend gelegen, welche behaußung annoch umb 40 lb kauffschillingß rest Johann Friderich Bruckhen dem Tuchscherern Verhafftet
Fils de pêcheur, Jean Michel Philipps épouse en 1637 Dorothée Adam, fille de jardinier
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 105)
1637. Hannß Michel Philipps d. Visch. Alhie W. Hans Philipp deß Vischers v. burgs. Alhie nachgel. ehel. Sohn, v. Jungf. Dorothea Gabriel Adam deß gartenmans vndt burgers alhie ehe. tochter. Cop. Eodem die Zue St W. [in margine :] d. 1663. 5. Apr. (i 297)
Le pêcheur et employé garde-bois Jean Michel Philipps se remarie en 1663 avec Barbe Schoner, fille de boucher
1663 (31. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 528 f° 441
(Eheberedung) Erschienen Hannß Michael Philipß der Fischer und burger Zue Straßburg alß hochzeiter mit assistentz Daniel Wÿdenmanns deß Fischers und burgers alhie an einem
So dann Jungfr. Barbara, Hannß Adolph Schoners deß Metzgers eheleibliche dochter alß hochzeiterin mit beÿstand erstermelts ihres Vatters und Mariæ Schonerin ihrer eheleiblich. Mutter am andern theil
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 58, n° 21)
1663. Dom. VII et VIII p. Trinit. 2 / 9 Aug. Hans Michel Philips der fischer und Haagknecht auch B. alhie, vndt Jfr. Barbara Hans Adolf Schoners des Metzgers Unterkeuffler, x eheliche Tocht. Cop. d. X. (W.) i 46
L’employé garde-bois hypothèque la maison au profit des enfants mineurs d’Adam Behr, receveur de l’Œuvre Notre Dame
1664 (6. Febr.), Chambre des Contrats, vol. 529 f° 79
Erschienen hannß Michael Philipß der haagknecht
in gegensein H Johann Niclaus Caroli deß holtzhändlers und Treÿers der Statt stalls alß Vogt weÿl. H Adam Behren geweßenen Schaffners der Fabric deß Münsters nunmehr seel. nachgelaßener Kind. – schuldig seÿen 26 Pfund
Unterpfand sein soll hauß hoffstatt höfflin mit allen deren Gebäwen & in Krautenaw beÿ der obersten etwan gedeckhten Bruckh. einseit neben Ulrich Weÿhers dem Metzgern, anderseit neben hannß Ottmann dem Schiffmann, hind. vff Dorothea Andreßin stoßend geleg.
Le maître garde-bois Léonard Baldner se plaint début septembre que Jean Michel Philipps, l’employé garde-bois, ne lui remet pas entièrement les sommes qu’il reçoit pour les porter dans ses comptes. Jean Michel Philipps se justifie en disant qu’il n’agit pas autrement que d’autres. Léonard Baldner réitère sa plainte fin octobre après que Jean Michel Philipps a évoqué l’affaire à la Tour aux deniers en en faisant une affaire d’honneur (die Kätze durch den bach gezogen) et s’en soit vanté en public. Jean Michel Philipps répond plus précisément concernant ses livraisons à Charles Klein. Les préposés décident d’entendre les témoins qui comparaissent les 1° et 4 novembre : Charles Klein puis les différentes personnes qui ont entendu Jean Michel Philipps évoquer l’affaire devant une maison de la Krutenau, le jardinier Michel Klugshertz, David Kientz le jeune et Adam Seyfrid qui rapporte s’être étonné que Léonard Baldner connu pour sa probité puisse agir contre les intérêts de quiconque. Les préposés relèvent le 21 novembre Jean Michel Philipps de ses fonctions jusqu’à ce qu’il reconnaisse ses torts. Début décembre, les témoins qui ont déposé rapportent que Jean Michel Philipps les a accusés de fausse déclaration, ce qu’il nie en ajoutant que le Christ a lui aussi été victime de fausses déclarations. Le secrétaire rapporte que Jean Michel Philipps lui a demandé d’être réintégré dans ses fonctions. Les préposés s’en tiennent à leur précédente décision.
1665, Directeurs fonciers (VII 1359)
H Leonhard Baldner Hagmeister Cont. Hanß Michael Philippß den Hagknecht
(f° 88) Sambstags den 9. Sept. 1665. Baldner Ca. Philipßen
H Leonhard Baldner Hagmeister Cont. Hanß Michael Philippß den Hagknecht, Clagt, d. er hien vnd wider Spargiren thue, Er hette Ihme Hagmeister einen halben thaler von holtz, so Carol Klein von Ihme Hagknecht erkaufft hatte, eingelieffert, welcher sich aber nirgents in sein Hagmeisters Rechnung in Jnncomb befinden wolle, da doch Er Hagknecht selbst, bekantlich, d. er den halben theil davon für seine bemühung hiebevor bewilligter maßen Inbehalten, vnd ihme Hagmeistern nur 3 ß 6 d eingehendiget, vnd gebührender maßen v.rechnet, will deßwegen satisfaction haben, Weilen Er nicht geschehen laßen könne, d. seinen guten Nahmen abbruch geschehe, noch d. er in seinem ambt v.dächtig gemacht werden vnd Zwar von einem solchen Liederlichen Hagknecht, der wider recht abwartet, dem Voglen, Kischen vnd strickstellen in den worthen nachhenget, auch selbsten dirr und ander holtz in den Wöhrten hawet vnd verkauffet, so alles wider Ordnung.
Geclagter will d. geklagte nicht gestehen noch waß er gegen daniel von Zabern geredet also verstanden haben, bittet deßwegen vmb verziehung, Waß aber sonsten von Ihme geklagt werde, solches thetten die andere Hagknecht auch, Wann es vnrecht vnd andere sich dessen enthalten, Wolle er dergleich durch thun. Erk. solle mit Oberen Bawherren Communicirt werd.
(f° 106) Dienstags den 31. Euisdem [Octob.] Baldner Ca. Philipßen
H Leonhard Baldner Hagmeister Contra Hanß Michael Philippßen den Hagknecht, Widerholt die Clage vom 9.t Sept. Jüngsthien, vnd Clagt Specialiter darauf, d. er Ihne hien vnd wieder verschreÿet, ob hette Er ihme Hagmeister ½ th für Rebstützlein, so er Carol Kleinen geliefert, eingehendiget, da er doch mehr nicht alß 3. ß 6. d verrechnet, vnd also gemeine Statt vmb den rest s.v. betrogen, d Ihme Philipßen doch wohl wissent, d. er Ihme hagmstr. mehr nicht alß 3 ß 6 d geliefert, vnd den rest vor sich behalten auch sich noch dazu gegen David Kientzen dem Jungen Michael Klugshertzen vnd Adam seÿfrid dem Jungen berühmet, d. er deß wegen mit Ihme Hagmeister die Kätze gewaltig vff dem Pfthrn durch den bach gezogen habe, Welches er seines theils vmb so viel wenig. vff sich beruhen laßen könne, weilen Er Ihme damit vnrecht vnd gewalt anthuett vnd Er Hagknecht hiengegen ein solcher leichtfertiger Mann, der Wider ordnung allererst in verschinnenem früe Jahr Carol Kleinen dem Metzger Stutzen gehawen, ½ thlr dafür empfang. vnd in seinen Seckel gestoßen, wie mit Daniel von Zabern vnd Carol Kleinen selbsten Zuerweißen. Nicht wenig. ohne vorwißen vnd gehölle Sein des Hagmeisters 200. Bonenstecken, vnd etlich wollen Tamarißeren holtz gehawen v.kaufft, Vnd d. gelt für sich bezalten, Welches keinem Haagknecht gebühren thuett.
Citati Præsens sagt weilen er die 7 ß für die Bonenstecken Ihme Hagmeister, für voll geliefert, habe er auch vermeint er werde solche auch in sein rechnung für voll eingeschrieben haben, hette es nicht so böße gemeinet, wie es ihme Jetzo außgedeutet werden wolle. Seÿe auch gestendig d. er 4. Wollen Tamarisern holtz gehawen vnd 2. bz verehr dfür empfangen, Meine nicht d. es etwas vff sich haben solle, weilen d. holtz alle Jahr wider frisch waxen thueth. d. er aber von Carol Kleinen ½ thl. für stutzen empfangen vnd in seinen sackh gestoßen haben solle, d. konne er bey seinem Eÿd nicht gestendig sein, da sich auch finden solte wolle er sich an den Leib straffen laßen, sondern d. seÿe wahr, d. er Carol Kleinen zwar 7 Kleine stützlein denen eine 3. d. Wehrt gehawen, dafür Er aber Kein gelt seines wißens empfang. Berufft sich deß wegen vff Carol Kleinen, vnd beschweret sich dabei d. waß vorgehet Ihme beigew(-)sen werden wolle, Wie er dann auch in Newlichkeit beschuldet word., ob hette er in dem Weißengräbel gefischet, Item ein gantzes Schiff voll rutt stangen heimbeführt, da Ihme doch in allen beeden stucken vnrecht geschiehet.
Erk. sollen Kientz, Zabern, Seÿfridt vnd Klein gehört werd.
Hanß Böler V. hanß Michel Philipß, Clagt auch d. er vnd seine beede Buben Ihm in dem Voglfang sehr hinderlich seÿen, in deme d. Sie Ihme in der vogelweid die Stöcke verdretten vnd mit fleiß v.derben so Ihme vnleidenlich. Philipß will nichts davon wißen. Erk. Bedacht.
(f° 107-v) Freÿtags den 3. Eiusdem [1. Novembris] Baldner Ca. Phillipßen
In sachen Leonhard Baldners deß hagmeisters C. hanß Michael Phillipßen ist Carol Klein der Metzger gehört, der sagt, Er habe in dem verschinnenen Jahr Ihne Phillipßen, vmb etiche wellen stecken so außgeschlagen, sambt etlichen kleinen stützlein, vmb damit sein im hauß habendes gärtlein einzuzeunen angesprochen, die er Ihme Auch in der Statt wehrten gehawen vnd geliefert, auch mit 7. ß gelt bezahlet, Zumahlen d. er Ihme d. gärtlein eingeflochten, gleichwohlen keinen lohn dafür begehret, Ihme deß weg. ½. Rhlr. verehret, Jetzt in dem verschiennnenen frue Jahr hab er Ihne wider vmb liefferung 8. Kleiner stutzlein angesprochen, Welche Phillipß Ihme deponenten auch Zukommen laßen, vnd dafür 4 oder 3 ½ bz empfang. Ob er nun solche für sich behalten oder dem hagmeister geliefert seÿe Ihme ohnwißend. Vnd endet damit Seine außaag. dimissus
Michael Klugshertz der gartner deponirt, vor vngefehr einen viertel Jahr alß er Vom veld kommen, vnd vor seinem hauß vffm bloch sitzend ein stuckbrodts verzehrt, seÿe hanß Adam Seÿfrid der fischer Zu Ihme gesessen, in deßen hanß Michel Phillipß so den haspel v. rechen Zugemacht gehabt, auch Zu Ihnen kommen, v. gegen Seÿfriden gesagt, Es halte aus einer vmb Meiner herren dienst an, Er habe heut mit dem hagmeister vfm Pfthrn die Strel Katz gewaltig durchgezogen, der herr Schöffe, Daniel von Zabern niemand hette so hendel angefang. weg. Stutzen so er Carol Klein geliefert, er hette dem hagmeister 7. ß oder thlr für die stutzen geliefert, konne nichts darvor d. er solches nit recht eingetragen, doch bekummere er sich nit hoch vmb den dienst konne noch wohl die woch vber 14. ß vfm handwerck verdienen, hette sein eigen heußell vnd dergleichen mehr, dessen er sich nit mehr Zu erinneren Weiß, deponent hette nichts da zu geredet, alß er sehe den hagmeister für einen solch. Mann an der Mh. nit vnrecht thun werde. Weiters seÿe Ihme nichts wißend. dimissus.
David Kientz der jung meldet er seÿe vngefehr dazu kommen, alß hanß Michel Phillipß in beisein Michael Klugshertzen, mit hanß Adam Seifrid geredet, da er wohl gehört, d. Phillipß gesagt der herr Schöffel Daniel von Zabern meinend hette auch groß Maulwaschen gegen dem Haagmeister gehabt, mein* es gehet einem, es helts nur einer mehr vmb einen herren dienst ahn, er hette dem hagmeister 7. ß oder ½ thlr geliefert, Könte nichts darvor d. er es nit recht eingeschrieb. vnd damit wider fortgang. Weiters hab er nit selbsten gehoret. dimissis.
(f° 108-v) Sambstags den 4. 9.bris. Baldner Ca. Phillipßen
In sachen Leonhard Baldners C. hanß Michael Phillipßen den hagknecht ist hanß Adam Seÿfrid der jung gehort worden der sagt, Er seÿe bei david Kientzen vnd Michael Klugshertz. vor der thüren gesessen, Zu denen hanß Michel Phillipß der hagknecht, nach dem derselbe den haspel am rechen aufgehaspelt gehabt kommen, vnd gleich so balden Zu Ihnen gesagt, Mein es gehet einem, solte sich einer mehr vmb einen herren dienst Anmelden, muße je schlecht sein, wann einer mit fischen eine woch. durch nit 14. ß verdienen solte, Er hette heut morgens mit dem hagmeister vf den Pfenningthurn, die hechel Katz recht durch gezogen, der Große Schöffel (.Daniel von Zabern meinend.) hette ein so großen Maul wesche, bei dem hagmeister gemacht, wegen etliche stutzlein vnd truchtern so er Carol Kleinen gehawet, vnd dafür 7 oder einen halben thaler empfangen vnd solchen dem hagmeister gelieffert, konte nichts dafür d. der hagmeister nicht recht geschrieben, derselbe hette Ihnen vffm Pfthrn einen Schelmen geheißen, aber er seÿe doch so gutt alß den hagmeister, Warüber deponent et consorten sich verwundert, v. dar auf zu einander gesagt, Sie sehen den hagmeister für einen solchen Mann ahn, der Niemand Vnrecht thun werde, vnd damit Ihne hagknecht wider von sich geh. laßen. Sonsten meldet deponent vmb jungst verschinnen Johannis, alß H Andreß Grein der Apotecker am Kornmarckt Ihne angesprochen gehabt Ihme ein par wellen damarisern holtz zu bring. er aber nit der Zeit gehabt solches ins werck zu setzen, hette deponent fraw, daß hagknecht fr. gebetten, Ihren Mann darumb anzusprechen, d. er solches holtz hawen wolte, wie er dann auch 4. wellen gehawen Ihme deponent gebracht, vnd vor iede 4 d bezalt angenommen. dimissus.
(f° 112-v) Dienstags den 21. 9.bris. Baldner Ca. Phillipßen
In sachen Leonhard Baldners deß hagmeisters C. hanß Michael Phillipßen den hagknecht ist vff beschehene Clag vnd antwortt auch eingezogene inq.sition vnd deß beklagten hartnäckige Verleugnung Erk. d. Er Beklagte ab officio so lang removirt sein soll biß er sein Vnrecht erkennen werde.
(f° 119) Freÿtags den 8. Xbris. Klugshertz et consorten Ca. Phillipßen.Haagknecht
Michael Klugshertz, david Kientz vnd hanß Adam Seÿfrid Contra hanß Michel Phillipsen Clagen d. Sie von beklagten außgeschrien werden wollen, ob hetten Sie in sachen Leonhard Baldners C. Ihne Phillipßen falsch Zeugnus außgesagt so Ihnen nicht Zuleid.
Reus negirt solches, würd aber convenirt, d. er in bei sein der hagknecht vfm Pfenningth. beim abtritt gesagt, es schade nichts Christus hette falsch Zeugnus vbertrag. müßen Wann es schon Ihme auch geschehe.
Ego berichte d. dießer Phillipß eine Supplication vber geben darinn er sucht, d. er wider zu einem hagknecht möchte angenommen vnd in Vorigen frist gesetzt werd.
Erk. weilen geklagte falsche bezichtigung keine gnade meritiret alß bleibt es bei vorig. remotion, Vnd solle Phillips weg. falscher delation Clegern Abbitten. fact.
Le pêcheur Jean Michel Philipps hypothèque la maison au profit de l’Orphelinat. En marge, quittance délivrée en 1693 à Ursule, veuve de Jean Jacques Valentin, péager au Wickhæusel, propriétaire de la maison, au nom de laquelle son tuteur Georges Daniel Musculus
1675 (3. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 393
Hannß Michael Philipps der fischer
in gegensein Herrn Johann Hartmann Wörtzen alß Schaffners deß Waÿsenhaus – schuldig seÿe 75 lb
unterpfand, hauß, hoffstatt höfflin mit allen deren Gabäwen, begriffen und Zugehördten alhier in der Vorstatt Krautenaw beÿ der Obersten etwan gedeckhten Bruckhen, einseit neben hannß Henrich Lobstein dem Metzger anderseit neben H. Daniel Von Zabern, hinden auch uff denselben stoßend gelegen
[in margine :] (…) in gegensein H. Georg Daniel Musculus alß vogt Ursulæ weil. Johann Jacob Valentins geweßenen Zollers am Wickhäusel seel. nachgelaßener wittib, als iezmahliger besitzerin hierinn gemeldten Underpfands (quittung) Act. d. 2. Maÿ A° 1693.
La maison revient à son fils Jean Philipps, lui aussi pêcheur, qui épouse en 1670 Anne Marie Meyer, fille d’éperonnier : contrat de mariage passé à la Chambre des Contrats, célébration
1670 (25. april.), Chambre des Contrats, vol. 537 f° 244
(Eheberedung) Erschienen hannß Philipß d. Fischer Burg. Zu Straßburg alß Hochzeiter, mit assistentz hannß Michael Philipß seines eheleiblich Vatters und Daniel Widemanns seines noch ohnentledigten Vogts, beed. Fischer und Burg. alhier, an einem
So dann Anna Maria, weÿl. hannß Meÿers geweßenen Sporers und Burgers Zu Straßburg nunmehr seel. hinderlaßener eheliche dochter, als hochzeiterin, mit beÿstand Servatÿ Kleinen deß weÿsenvatters alhie am andern theil
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 85) 1670. (W.)
Dnus qsim. Johann Philips, fischer Handwercks, Hans Michel Philip des fischers u. B. alhier ehelich. Sohn Undt Jgft. Anna Maria Wldt Hannß Meÿers gew. Sporers* vnd B. alhier nachgl. Eheliche Tocht.wl* Jährige Köchin Im waÿß. hauß. * * In Collegen a * (i 61)
Jean Philipps veuf d’Anne Marie Meyer meurt en 1715. Les témoins sont ses gendres Jean Fritschmann et Jean Jacques Hæussler
Sépulture, Saint-Guillaume (luth. 1708-1729, f° 71-v n° 38)
1715. Mittwoch den 26. Junÿ starb Johannes Philips der Fischer v. burger alhier, vulgo der alte Staranfanger* weiland Anna Maria Meÿerin gewesener ehemann, ward begraben Freÿtags d. 28. eiusd. ad S. Urb. ætas 67 jar 2 monat [unterzeichnet] Johannes Fritschmann tochtermann, Jß hand Zeichen Hans Jacob Häußlers deß dochtermanns (i 73)
Jean Philipps vend la maison 120 livres à Ursule Stump veuve du tonnelier Jean Jacques Feuchter
1690 (18.4.), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 205
(Prot. fol. 43.) Erschienen Hans Philipß, der Fischer [unterzeichnet] HP
in gegensein Ursulæ gebohrner Stumpin, weÿl. hans Jacob Feuchters gewesenen Kieffers nachgelaßener wittib mit beÿstand Georg Henrich Musculi deß Leinenwebers ihres Vogts [unterzeichnet] V F
hauß, höffel, und deren hoffstätten mit allen deren Gebäuen, Rechten und Zugehördt. allhier in der Krautenau ober halb d. Hecht. Bruck am Johannis gießen, einseit neben Melchior Binder dem Krempen, anderseit neben Daniel von Zabern gewesenen schiffbäuers Erben, hind. auff hans Jacob Bartels d. Steurmann stoßend geleg., welche behaußung umb 75 lb Capital dem Waisenhauß allhier verhafftet – geschehen umb 45 pfund
Le tonnelier Jean Jacques Feuchter épouse en 1676 Marie Stump, fille de boucher
Mariage, cathédrale (luth. f° 30, n° 60)
1676. Zum 2. mahl Hanß Jacob Feuchter der Bürger und Kufer alhie, Jfr. Ursula Weiland Martin Stumpen gewesenen Burgers u. Metzgers allhier nachgel. ehel. T. Donnerstags den 29.t. Junÿ. Münster (i 31)
Elle se convertit et épouse le péager catholique Jean Jacques Valentin (le mariage ne semble pas avoir été célébré à Strasbourg). Originaire de Freiberg en Saxe, Jean Jacques Valentin épouse en 1685 Anne Marie Rickenbach. Veuf, le péager hors la porte des pêcheurs a une fille naturelle en 1690 avec Marie Madeleine Lo. Il meurt en décembre 1691.
Mariage, Saint-Laurent (cath. p 24)
5 9.bris 1685. factis rite omnibus proclamationibus jntronizati fuerunt honesti Adolescentes Jacobus Valentin Von Freÿberg aus saxen oriundus Laurentÿ Valentin filius et Anna Maria Rickenbachin joannis Conradi Riggenbach, Testes erant joannes frichemann von Marhlenheim et joannes Mübel von Rotteren, (signé) Jacob Valentin (i 24)
Baptême, Saint-Laurent (cath. p. 169)
Februarius 1686. Die 24.a Maria Catharina filia Jacobi Valentin freibergensis in Saxonia et Annæ Mariæ Rochobackin Conjugum, patrinus Joannes Friedschmann et Anna Maria Artzin (signé) Jacob Valentin (i 91)
Baptême, Saint-Louis (cath. p. 40)
1690 Anna Margaretha filia spuria Joannis Jacob Valentin viduus sedentis ad telonium extra portam laniorum et civitatem et Mariæ Magdalenæ Lo apud ipsum ancillantis die duodecima Novemris nata, hodie die 16. Novembris 1690. baptizata, patrinus fuit Paulus Ensel Juvenis solutus professione Cordarius et Matrina Anna Margaretha filia quondam Nicolai Belleman Tabernensis in hac civitate iam dudum commorantis et ancillantis (i 23)
Acte de sépulture de « Jean Jacques Valentin, originaire de Saxe ». Un des témoins est Georges Daniel Musculus (tuteur de la veuve)
Sépulture, Saint-Etienne (cath. f° 56)
Hodie 27. Decembris 1691 (…) sepultus est in Cæmeterio Joannes Jacobus Valentin ex saxonia Testes fuere Andreas De La porte dictus de Chateauneuf et Joannes Georgius Henricus Musculus (i 82)
Répertoire des Jésuites (1 AST 305, p. 89) Ursula Fischin, 1690 octobre 31
Les Quinze nomment fin décembre 1691 David Schneller péager au Wickhæusel après la mort de Jean Jacques Valentin
1691, Protocole des Quinze (2 R 95)
Hannß Jacob Valentin d. Zoller am Wickhäußel gehet mit tod ab – David Schneller Wird Zoller
(f° 250-v) Mittw: den 28. Xbris. Iidem per Herren Schragen, daß Hannß Jacob Valentin der Zoller am Wickhäußel, so Catholischer religion zugethan war, gestorben Und da mann es jm Umbgeld hauß erfahren, Frid.ich Hahn ad interim hienaus gethann worden seÿe, aber nach der Hn dreÿer Conclusio, Hr Abraham Faust sich selbst hienaus begeben und wegen d. pfand, darunter etlich Gulden mehr als eingetragen geweßen, sich gefunden, prospicirt, Und selbige David Schneller, dem garde, so hahnen, als welcher von seinem posten* am Metzgerthor Nicht bleiben Können, abgelöst eingehändigt habe, welcher Schneller, bemeldter Hn dreÿ bericht nach sich seithero wohl Und Friedlich Verhalten, Und dahero Von ihnen bestens recommendirt werde, dießem Nach Zu Mghh. stündte, Wie Sie es wollen ansehen, Ob Sie ihn anjetzo gleich Zu einem Zoller denominiren, od. einen Außschuß gn. erkennen Wollen. Warauff jenes beliebt, Und David Schnelles Zu einem Zoller am Wickhäußel ernennet word.
(f° 253) David Schneller Jurat
David Schneller der Neu erwehlte Zoller ans Wickhäußel, wird eingelaßen, Und schwört auff die Ordnung.
Ursule Stump épouse en troisièmes noces le charretier Thiébaut Sarger : contrat de mariage, célébration
1694 (24. 8.br), Me Brieff (Jean Philippe, 6 Not 16), Prothocollum f° 188-v
Eheberedung. zwischen dem Ersamen und bescheidenen Diebold Sarger, dem Holtz Karchern und burger, allhier Zu Straßburg, alß dem bräutigamb ane einem,
So dann der tugendsamen Frawen Ursulæ gebohrner Stumpin, Weÿland Hannß Jacob Valentins, geweßenen Zollers am Wückhäußel, hinterlaßener Wittib, alß der hochzeiterin Andern theils
So geschehen und Verhandelt in der Königlichen Freÿen Statt Straßburg, auff Sontag den 24. Monatstags Octobris im Jahr 1694.
Mariage, Saint-Louis (cath. p. 53)
Die 5. Novembris Anno Dni 1694. (…) honestus vir Theobaldus Sarger Civis Argentinensis et honesta fœmina Ursula Stumpin in veros ac legitimos Coniuges in facie Stæ Matris Ecclesiæ desponsati sunt (signé) m signum sponsi, m signum sponsæ (i 27)
Ursule Stump (Stumpff) meurt sans descendance en 1706. L’observation qui suit l’intitulé mentionne l’inventaire (non conservé) dressé le 19 février 1692 après la mort de Jean Jacques Valentin. L’inventaire est dressé dans la maison du mari derrière Saint-Nicolas, rue Græthel. Les experts estiment la maison à la Krutenau 130 livres. La masse propre au veuf s’élève à 11 livres, celle des héritiers à 162 livres. L’actif de la communauté s’élève à 89 livres, le passif à 128 livres.
1706 (4.2.), Me Winckler (Elie, 61 Not 28) n° 7
Inventarium über der Ehren und tugendsahmen Ursulæ Sargerin gebohrner Stumpffin, deß Ehrenhafften Hrn diebold Sargers, Holtz Karchers und burgers zu Straßburg geweßener Ehewürthin seel. Verlassenschafft, aufgerichtet in Anno 1706. – nach Ihrem Mittwochs den 27. Monatstag Januarÿ Jüngst aus dießem mühesamen traur und kummervollen leben genommenen tödlichen hintrit hinderlaßen. Welches alles auf gebührendes erfordern deß Wohl Ehrengeachten und vorachtbaren herrn Johann Daniel Bochen Pastetenbeckens vnd Weinhändlers wie auch burgers Zu Straßburg als geordnet und geschworenen Vogts Salomeæ und Philipßen der Stumpffen beeder geschwisterden, deß Ehrenhafften Martin Stumpffen, Lebküchlers und burgers Zu Straßburg Eheleibliche Kinder und der Verstorbenen seel. per Testamentum instituirter Erben, ersucht – Actum Straßburg donnerstags den 4. Monatstag Februarÿ 1706.
weÿl. Hn Eliam Wincklern der Statt Str. geweßten Notarium den 4. ebr. innstehend. Jahren fideliter consignirt, beschrieben, alldieweilen aber derselbe, vor expeditn. Zeitlich. todes Verfahren, mich underzeichneten Notarium, als deme von G. Hh. Räth v. Ein und Zwantzig sein Hn Notÿ. Wincklers hinderlaßene Notariat geschäfft gn. conferirt v. anvertraut, gegenwärtig. Inventarium außgefertigt word. Actum den 30. Julÿ 1706. J. H. Lang S. Not.
Bericht und Respectivé Vergleich Wegen beederseiths in die Ehe gebrachter Nahrungen und deren Ergäntzung. Zuwißen, demnach gegenwärtige Verlaßenschafft beschrieben geweßen, und die Ersuchung beeder seiths unveränderter Güetter, vorgenommen werden wollen, ist bericht beschehen, daß weder ein noch anderseitts, die Zugebrachte Nahrung Inventirt worden, beneben sich auch hervorgethan, daß weÿl. hans Jacob Valentins, der Verstorbenen Zweÿten haußwürths sel. Verlaßenschafft den 19. Februarÿ Anno 1692. Inventirt worden, mithin dieselbe nach solcher Inventation, noch über drithalb Jahr im Wittibstand geweßen, entzwischen aber Ihrer Stieffdochter, Ihr Vätter und Stieff groß Mütterlich Erbguth so nach besag solchen Inventarÿ sich auf 136 Pfund pfenning beloffen, außgelüffert, darzu Sie dann die in solchem Inventario beschriebene Mobilia größerem theÿls Emploÿirt, daß als nichts gewißes hat erfahren werden können, was sie Verstorbene seel. ane mobilibus in die Ehe gebracht, anbeÿ aber auch bericht beschehen daß dieselbe Stante matrimonio, so wol von deß wittwers, als auch Ihren in die Ehe gebrachten Mobilien ein Zimbliches verkaufft (…)
In hernach eingetragen, in der Statt Straßburg hinder S. Niclaus Kirch im Grattelgäßel gelegenen, dem Wittwer für unverändert gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
Höltzen und Schreinerwerck. In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Wohnstuben, Im Conthörel, Un der Bub Cammer, In der Küchen, Im undern haußohren, Im Keller
Eÿgenthumb ane Häußern. (W.) Item eine Eckbehausung, als hoffstatt, gemeinschafft deß höffleins und brunnens mit allen deren gebäwen hinder der Pfarrkirch Zu S. Niclaus (…)
(E.) Item ein hauß, höffel und hoffstatt mit allen deren gebäwen, begriffen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten, gelegen in der Statt Straßburg vorstatt ane Krautenaw, an St. Johannis Gießen, oberhalb der hechtenbrucken, einseit neben Christoph Spähten dem grempen, anderseith neben Daniel von Zabern, geweßenen Schiffbäwers sel. Erben, hinden auf H Johann Georg Truckenbrod, E. E. großen Rahts alten beÿsitzern tochter, so freÿ, ledig und eigen und durch der Statt Straßburg geschwornen Werckmeister, inhalt obiger Abschatzung æstimirt für 65 lb. Darüber sagt ein Pergamentin Kauffbrieff mit d. Statt Straßburg anhangendem Contract Insigel verwahrt, datirt d. 18. Aprilis Anno 1690. Barbeÿ fernerem 2 pergamentin Kauffbrieff mit erwehntem Insigel bekräfftigt, datirt den 6. Martÿ Anno & 1658. beede mit N° 1 notirt
– Abschatzung den 9. Februarÿ aô 1706. Auff begehren des Ehrenhafften und bescheidenen H. Matheas N. N. bruck Müller ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg in der Krautenau an dem Johannes Gießen gelegen einseits neben Christoph Speth Kremb, ander seits neben hannß Jacob dietrerich Fischer Schiffbaÿer hinden auff Lienhart huber Körbmacher stosendt, Welche behausung schöpffl. und höfflein sambt aller gerechtig Keit wie solches durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und jetzigem preiß nach angeschlagen wird Vor und Umb. Ein hundert undt dreÿsig Gulden. Bezeichnus durch der statt Straßburg geschworene Werckhleuthe. Jacob Staudacher Werck Meister des Maur hoffs. Johann Jacob osterrieth Werck Meister deß Zimmer Hoffs
Ergäntzung deß Wittwers unverändert guths. Aus dem über Weÿl. frawen Elisabethæ Schorin deß Wittwers Erstern haußwürthin seel. Verlaßenschafft den 13. Junÿ Anno 1695. durch herrn Johann Philipp Schübler, den Notarium seel. auffgerichteten Inventario
Ergäntzung der Erben unveränderten Guts. (…) Item ist der Verstorbenen frawen seel. unverändert behaußung in der Roßeneckergaß in wehrender Ehe verkaufft worden
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Deß Wittibers unveränderte Nahr. Sa. Haußraths 20, Sa. Eigenthums an einer behaußung 13, Sa. Schuld 50, Ergäntzung (10, Abgang 82, Mehr Abgang 71), Summa summarum 83 lb – Schuld 71 lb, Nach deren Abzug 11 lb
Der Erben unverändert Vermög. Sa. hausraths 40, Sa. Silber Geschmeids 16 ß, Sa. Guldener Ring 2, Sa. baarschafft 20, Sa. Eigenthums an einer behaußung 65, Sa. Erg. 86, Summa summarum 216. lb – Schulden 54, Der Erben unverändert Vermögen 162. lb
Theilbahr Guth. Sa. haußraths 6, Sa. Pferdt, wie auch Schiff und geschirr Zum holtzfuhrwerck gehörig 11, Sa. Schuld 71, Summa summarum 89 lb – Schulden 128 lb, die Theilbare Passiva übertreffen das Theilbar Gutt umb 38 lb
Summa finalis Inventarÿ 162. lb – Summa pælegata und Legaten 244. ln. Mehr legata und wÿdemb als guth 82. lb – Johann Heinrich Lang sen. Nots.
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen und bescheidenen Diebold Sarger dem Holtz Karcher und burgern allhier Zu Straßburg, alß dem Bräutigamb, ane einem, so dann der tugendsamen frawen Ursulæ, gebohrnee Stumpffin, weÿland hanß Jacob Valentins gewesenen Zollers am Wückhäußel hinterlaßener Wittib alß der hochzeiterin andern theils (…) mit gutme Consens (…) auff der Fraw hochzeiterin seitten deß Ehren und vorachtbahren herrn Georg Heinrich Musculi deß Leinenwebers und burgers allhier dero verordnet und geschwornen Vogts – So geschehen und verhandelt in der Königlichen freÿen Statt Straßburg auff Sontag den 24. Monats tag Octobris im Jahr deß Herrn alß man Zahlte 1694.. Johann Martin Brieff Nots. Publ.
Copia Testamenti nuncupativi – daß die Ehren und tugendsame frau Ursula gebohrne Stumpffin, Eheberedung Sargers deß Holtz karchers und burgers alhie Ehegattin (…) Donnerstags den 15. Monats tag Januarÿ Zwischen vier und fünff Uhren Nachmitag beÿ dreÿ hellbrennenden Lichtern Anno 1706., Elias Winckler Nots. Publ.
Le tuteur des héritiers qu’a institués Ursule Stump, les deux enfants du fabricant de pain d’épices Martin Stumpff, vendent la maison 212 livres au potier Jean Georges Schmieg
1707 (14.1.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 46
(212) Joh: Daniel Boch weinhändler alß vogt Joh: Martin Stumpffen deß lebküchlers KK, Item Mathis Bilß müller u. bleicher
haben in gegensein Joh: Georg Schmig haffners
Hauß Hoffel u. hoffstatt mit allen deren Gebäuen && allhier in der Krautenau oberhalb der Hechtenbruck ahm Joh: Gießen einseit neben Christoph Späth gremp anderseit neben Daniel von Zabern hinten auff Truckerbrod stoßend – um 212 pfund
Jean Georges Schmieg et Marguerite Steiger hypothèquent la maison au profit du chapelier Jean Paul von Hipsheim
1707 (17.1.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 47
obiger Käufer [Joh: Georg Schmig haffner] u. Marg: geb. Steÿerin beÿständlich Abraham Rhiem schiffmanns u. Georg Kÿlian weißbeckers
haben in gegensein Joh: Paul v. Hipßen huetm: – schuldig seÿen 175 pfund zu erkauffung immediate infra stehenden versetzten behausung
unterpfand, perge ut immediate supra ibi hauß usq. ad eÿgen
Jean Georges Schmieg et Marguerite Steiger hypothèquent la maison au profit du fabricant de montres Abraham Habrecht
1714 (25.6.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 443-v
Johann Georg Schmig der haffner und Margaretha geb. Steÿgerin beÿständlich Georg Kylian weißbeckers und hermann Lechners Schuemachers ihrer Vettern
haben in gegensein hrn Abraham habrechts Klein Uhrenmachers und Exsen. – schuldig seÿen 175 pfund
unterpfand, hauß höfflein hoffstatt cum appertinentÿs in der Krautenau oberhalb der hechtenbruck ahm Johannis gießen, einseit neben Christoph Späth Gremp neben neben Daniel Von Zabern
Les loyers non nominatifs figurent au compte de tutelle que rend l’apprêteur de tabac Jean Adam Crohn en 1733,
Le tuteur des deux enfants Schmieg, Conrad, potier à Frankenthal et Jean Georges, apprenti potier, hypothèque la maison au profit du mineur Jean Guillaume Bruder
1734 (3.8.), Chambre des Contrats, vol. 608 f° 289
Hannß Adam Cronn der tabackbereiter als vogt weÿl. Johann Georg Schmieg des haffners beeden Kinder Conrad Schmieg haffners zu Franckenthal und hannß Georg Schmieg haffners lehrjungen
haben in gegensein H. Johann Melchior Vetter des Specirers als vogts weÿl. H. Johann Jacob Bruder gewesten Ledehändlers und Exsenatoris jüngsten Kindts Johann Willhelm Bruder Tertiæ Curiæ discipuli – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, Eine Behausung, höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in der Vorstatt ahne Krauttenau oberhalb der hechtenbruck am St Johannes gießen, einseit neben Christoph Spät dem grempen anderseit neben Daniel von Zabern dem Korbmacher hinten auff weÿl. Leonhard Huber Exsenatoris Erben
Jean Conrad Schmieg, potier bourgeois de Heidelberg cède sa moitié de maison à son frère Jean Georges Schmieg
1746 (1.2.), Me Stoeber (6 E 41, 1232) f° 116
W. Meister Johann Georg Schmieg des geweßenen haffners mit auch weÿl. Frauen Margarethæ geb. Steigerin erzeugte zwen Söhn und Erben, benantlichen Mr Johann Conrad Schmieg, burger und haffner zu Heidelberg, ane einem und dann andern theils Mr Johann Georg Schmieg burger und haffner allhier, anzeigenden daß Sie sich wegen Ihrer Elter. Verlassenschafften miteinander dahien gütlichen verglichen hätten folgt
Nemblichen Es cedirt und überläßt Mr Johann Conrad Schmieg
seinem bruder Johann Georg Schmieg
die helffte vor ohnvertheilt von und ane einer behaußung und hoffstatt auch allen deren mit allen deren gebäuen, begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten ohnfern der hechtenbruck 1.s neben Jacob Kammerer dem Wannenmacher, 2.s neben Späthischer Wb. der Krempin hinten auf N. den Schffknecht stoßend gelegen – dem cessionario zur übrigen heffte vor Elterlich guth zuständig ist – 500 capital und 20 gulden
[unterzeichnet] Johann Conradt schmüch, J.G.S. Zeichen +
Jean Georges Schmieg et Marie Dorothée Christianus hypothèquent la maison au profit de Marie Dorothée Kilian, veuve du musicien Jean Michel Braun
1749 (11.9.), Chambre des Contrats, vol. 623 f° 536
Johann Georg Schmieg der haffner und Maria Dorothea geb. Christianußin mit beÿstand ihres bruders Johann Jacob Christianus des kupfferschmidts und ihres vatter bruders Johann Philipp Christianus des knopffmachers
haben in gegensein Fr. Maria Dorotheæ geb. Kilianin weÿl. Johann Michael Braun des musici wittib mit beÿstand ihres bruders Johann David Kilian des weißbeckens – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, eine behausung, höfflein und hoffstatt in der Vorstadt Krautenau oberhalb der Hechtenbruck am St Johannis gießen, einseit neben Christoph Spät dem krempen, anderseit neben Daniel von Zabern dem korbmacher, hinten auff die Huberische erben
Jean Georges Schmieg et Marie Dorothée Christianus hypothèquent la maison au profit de Salomé Jund veuve du marchand Valentin Grauel
1752 (30.5.), Chambre des Contrats, vol. 626 f° 269
Johann Georg Schmieg des haffners ehefrau Maria Dorothea geb. Christianußin mit beÿstand ihres bruders Johann Jacob Christianus des kupfferschmidts ihres schwagers und Johann Jacob Birckel des biersieders
haben in gegensein Fr. Salome geb. Jundin weÿl. Valentin Grauel des handelsmanns wittib mit beÿstand ihres sohns H. Johann Philipp Grauel Med. D. et Physices Professoris auch Capituli Thomani Canonici – schuldig seÿen 375 pfund
unterpfand, eine behausung, höfflein und hoffstatt in der vorstatt Krautenau oberhalb der hechten:bruck an St Johannis giesen, einseit neben Christoph Spät dem kremp, anderseit neben Daniel von Zabern dem korbmacher, hinten auff die Huberische erben
Ancien potier devenu ouvrier à la fabrique de porcelaine, Jean Georges Schmieg fils meurt en 1764. Les experts estiment la maison 250 livres lors de son inventaire après décès.
Le Grand Sénat attribue la maison à la créancière Dorothée Wencker, veuve du médecin Jean Philippe Grauel, qui la revend 250 livres en 1773 au manant Jean Pierre Büttner
1773 (11.6.), Chambre des Contrats, vol. 647 f° 213
Fr. Dorothea Grauelin geb. Wenckerin weÿl. H. Dr. Johann Philipp Grauel gewesten professoris physices hinterlassene wittib beÿständlich H. Michael Friedrich Böhm medicinæ doctoris und practici ihres tochtermanns
in gegensein Johann Peter Bütner des schirmers
eine behausung mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Hechtenbruck, einseit neben der Späthischen wittib, anderseit neben N. Kammerer dem wannenmacher, hinten auff N. Roßer den kammacher – um 500 gulden
Originaire de Worms, le compagnon charpentier Jean Pierre Büttner épouse en 1760 Caroline Dorothée Sind de Karlsruhe
1760 (26.7.), Me J. Henri Thenn (6 E 41, 748) n° 47
(Eheberedung) zwischen dem Ehrengeachten Johann Peter Büttner leedigen Zimmergesellen von Wormbß gebürtig, weÿland Johann Heinrich Büttners geweßenen Zimmermanns Zu gedachtem Wormbß mit auch weÿland frauen Maria Regina gebohrner Debohrin beede seelig ehelich erziehltem nachgelaßenem Sohn als dem Hochzeiter beÿständlichen H Johann Daniel Buchß des Wannenmachers und burgers allhier ane einem,
So dann der Ehren und tugendsamen Jungfrauen Carolinä Dorotheä Sindin von Carlsruhe gebürtig, weÿland Johann Georg Sind geweßenen Sattlers zu Carlsruhe hinterlaßener ehelicher tochter alß der Jungfrau hochzeiterin unter assistentz H Johann Christoph Völcker des schreiners und burgers allhier ane dem andern theil
Straßburg Sambstags den 26. Julÿ Anno 1760. [unterzeichnet] Johann peter büttner alß hockzeiter, + der Hochzeiterin selbst gemachtes handzeichen
Jean Pierre Büttner et Caroline Dorothée Sind hypothèquent la maison au profit d’Hyacinthe Jean Baptiste Hervé
1792 (28.2.), Chambre des Contrats, vol. 666 n° 150 enreg. 2.3. F° –
Johann Peter Büttner der tagner und Carolina Dorothea geb. Sendin unter assistentz Johann Christoph Hebig des schuhmachers und Mathias Scheubler des tagners
in gegensein H. Hyacinth Johann Baptist Herve mitglieds der algiesigen municipalität – schuldig seÿen 200 gulden
unterpfand, eine beÿ der hechtenbruck, gelegen mit N° 37 bezeichnete behausung einseit neben Fr. Späthin, anderseit neben N. Kammerer dem wannenmacher
Jean Pierre Büttner et Caroline Dorothée Sind hypothèquent la maison au profit du cordier Jean Jacques Müller
1794 (1 sans cul. 2), Chambre des Contrats, vol. 672 n° 1834 enreg. 4 sans cul. F°
cit. Jean Pierre Büttner charpentier et Caroline Dorothée née Send assitée de cit. Georges Schock charpentier et Jean Pierre Siefert charretier
devoir au cit. Jean Jacques Müller cordier, 2000 livres
hypothèque, une maison situé quai des Brochets actuellement quai Carmagnole N° 37, d’un côté le cit. Fuchs tisserand, d’autre le cit. Hottinger
Caroline Dorothée Sind veuve de Jean Pierre Büttner vend la maison à Thiébaut Hamm, chargeur à la douane, et à Marie Madeleine Kern en s’y réservant un droit d’habitation viagère
1800 (11 mess. 8), Strasbourg 9 (anc. cote 7), Me Dinckel n° 790 – Enregistrement de Strasbourg, acp 74 F° 107 du 12 mess. 8
b. Carolina Dorothea Send weÿl. des b. Johann Peter Büttner zimmermanns Wittib
in gegensein b. diebold hamm Spanners in hiesigen Kaufhaus und b. Mariæ Magdalenæ Kern
eine behausung mit all deren mit Gebäuden, begriffen, Weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten zu Straßburg ane der hechtenbruck N° 37, einseit neben b. Schlick ehevögtl. weiß anderseit neben b. Kamererische Erben hinten auff die Rosersche wittib – ihro als erbin Ihres Ehemanns laut der vor b. Johann Heinrich Thenn hiesigen Notario den 26. Julÿ 1760 a. St. errichteten Eheberedung, während ihrer Ehe den 11. Junÿ 1775 in C.C. stub errichteten Kaufbrieffs erkauftes haus eigenthümlich zuständig
Wobeÿ sich die verkäufer wie sich ausdrucklich vorbehalten in verkauftes haus ein Stüblein ein Cämmerlein und eine Küche ein Steg hoch in den hof aussehend nebst einem kleinen holtzpläzlein zeit lebens ohnentgeltlich geniesen – um 2400 francken
Le luthérien Jean Thiébaut Hamm épouse en 1789 la catholique Marie Madeleine Kern originaire de Matzenheim
Mariage, Saint-Louis (cath. f° 2-v)
Hodie 21. aprilis anno 1789 (…) sacro Matrimonÿ vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti Sunt Joannes Theobaldus Hamm filius majorennis Theobaldi Hamm et annæ Catharinæ Köpfin conjugum confessionis augustanæ addictus ex hac urbe oriundus ex unâ, et maria magdalena Kern oriunda ex matzenheim filia majorennis mathiæ Kern civis in dictâ matzenheim et Mariæ Barbaræ Keusser conjugum ratione domicilii parochiana nostra ex altera partibus (signé) Johann diebold hamm, + nota sponsæ (i 4)
Jean Thiébaut Hamm et Marie Madeleine Kern vendent la maison pour moitié à l’épicier François Xavier Joseph Martin Schlick et pour moitié à sa sœur Marie Joséphine Schlick épouse de l’adjudant Louis Gooss. D’après le registre de population, Thiébaut Hamm meurt en septembre 1833, sa veuve quitte la maison pour la Robertsau en 1836 et leur fille épouse le militaire Jean Baptiste Fournier
1832 (3.5.), Strasbourg 2 (73), Me Weigel n° 7608 – Enregistrement de Strasbourg, acp 210 F° 12 du 7.5.
Thiébaut Hamm, chargeur à la douane, et Madeleine Kern
à François Xavier Joseph Martin Schlick, épicier tant pour lui que pour sa sœur Marie Joséphine Schlick épouse de Louis Gooss adjudant au 2° régiment d’artillerie en garnison à Nancy
la maison avec toutes ses appartenances et dépendances sise à Strasbourg quai des Fleurs n° 37, d’un côté le Sr Fuchs, d’autre la veuve Schlick, derrière le Sr Fritschmann – Titres de propriété, acquis Caroline Dorothée Send veuve de Jean Pierre Buttner, charpentier, par acte Me Dinckel le 8 messidor 8, la veuve Buttner en est propriétaire par contrat de mariage dressé par Me Thenn le 26 juillet 1760 et acte à la Chambre des Contrats du 11 juillet 1773 – moyennant 1500 francs
Louis Goos de Metz épouse en 1830 Françoise Thérèse Marie Schlick
1830 (19.4.), Strasbourg 9 (anc. cote 58), Me Hickel n° 3459 – Enregistrement de Strasbourg, acp 199 F° 40-v du 20.4.
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Louis Goos, adjudant sous officier au deuxième régiment d’artillerie en garnison à Strasbourg, fils de Martin Goos, ancien militaire, et de Louise Lang à Metz
Françoise Thérèse Marie Schlick, fille majeure feu de François Xavier Schlick, marchand épicier, et de Barbe Geyer demeurant quai des Chevaux n° 141
François Xavier Joseph Martin Schlick épouse en 1833 Sophie Henriette Lassiat, fille de notaire
Mariage, Strasbourg (n° 121)
Du 15° jour du mois d’avril 1833, Acte de mariage de François Xavier Joseph Martin Schlick, majeur d’ans, né en légitime mariage le 13. mars 1808 à Strasbourg, Epicier, fils de feu Georges Benjamin François Xavier Schlick, Epicier décédé en cette ville le 8 avril 1818 et de Marie Barbe Geiger, domiciliée en cette ville ci présente et consentante,
et de Sophie Henriette Lassiat, Majeure d’ans, née en légitime mariage ne 23 février 1812 à Wolfisheim, domiciliée à Strasbourg fille de Sébastien Lassiat, ancien notaire, et de Henriette Dorn, conjoints domiciliés en cette ville ci présents et onsenrtants (signé) François Xavier Joseph Martin Schlick, Sophie henriette Lassiat (i 28)
L’aubergiste Xavier Schlick et sa sœur Thérèse Schlick vendent la maison 3 500 francs au cordonnier Jean Baptiste Furler et à sa femme Anne Guillemette Barth
1843 (14.8.), Strasbourg 15 (74), Me Lacombe n° 4035
Ont comparu Le Sr Xavier Schlick, Aubergiste, et Dame Sophie Henriette Lassiat son épouse, demeurant et domiciliés ensemble à Strasbourg hors la porte des Juifs, le Sr Schlick agissant I° en son nom personnel, II° pour autoriser sa femme et III° en qualité de mandataire, pour et au nom de sa sœur Dame Thérèse Schlick épouse autorisée de Mr Louis Goosz, garde d’Artillerie en garnison à la Petite Pierre, elle demeurant à Neuf-Brisach, les deux domiciliés à la Petite Pierre
à Mr Jean Baptiste Furler, Cordonnier et Anne Guillemette Barth son épouse, de son mari autorisée à l’effet des présentes, les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg
Une Maison avec appartenances et dépendances, sise à Strasbourg, rue quai des fleurs n° 37, au quartier de la Krutenau, tenant d’un côté à la propriété de la femme Van de Gravelle, de l’autre à celle du Sr Weber, par derrière au sieur Schmutz par devant au quai aux fleurs. Duquel immeuble le Sr Schlick comparant déclare être copropriétaire indivis avec la femme Goosz sa sœur pour l’avoir acquise ensemble sur Thiébaut Hamm chargeur à la douane communale de Strasbourg et Madeleine Kern sa femme suivant vente reçue par Me Weigel le 3 mai 1832 enregistrée. Les conjoints Hamm avaient acquis cette Maison sur Caroline Dorothée Send veuve de feu le sieur Jean Pierre Büttner charpentier à Strasbourg suivant contrat reçu par Me Dinckel le 9 Messidor de l’an huit, enregistré. la veuve Buttner était devenue elle-même propriétaire de cette maison par suite du contrat de mariage passé devant Me Thenn alors notaire à Strasbourg le 26 juin 1760 et d’un acte de vente fait à la cidevant Chambre des Contrats de cette ville le 11 juillet 1773. Cette propriété est ainsi établie en la vente devant Me Weigel sus relatée – Prix de vente, 3500 francs
Mr Jean Henri Redslob, propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg hors la porte des pêcheurs ci présent payant de ses deniers
Le registre de population indique que Jean Baptiste Furler est né au Seeland en Hollande en 1799 et sa femme Marie Anne Wilhelmine Barth en 1804 à Marlenheim.
Le pensionnaire de l’Etat André Barth meurt en 1844 dans la maison où il était en pension depuis quelques mois
1844 (21. 7.br), Strasbourg 8 (67), Me Zeyssolff n° 2388
Inventaire de la succession du Sr André Barth vivant pensionnaire de l’état décédé à Strasbourg le 3 mai 1844
L’an 1844, le 21 septembre à deux heures de relevée à Strasbourg Maison quai des fleurs N° 37. A la requête 1° de Me François Joseph Valentin, chef de bureau de comptabilité de l’administration des hospices demeurant et domicilié à Strasbourg, en remplacement de Me Louis Christophe Jacques Gombault qui a passé à d’autres fonctions dans la même administration, demeurant et domicilié à Strasbourg, en qualité de mandataire général et spécial de M. Auguste Ehrmann, propriétaire demeurant à Strasbourg, membre de la commission administrative des hospices civils réunis de la Ville de Strasbourg et tuteur établi (…) aux enfans mineurs admis auxdits hospices et comme tel tuteur de André Joseph Albert Seyfritz fils mineur du Sr Joseph Seyfritz, cordonnier établi actuellement à Alger, et de feue De Antoinette Barth son épouse, (…) seul et unique héritier par représentation de sa mère susnommée, du Sr André Barth (…) son aïeul maternel,
2° De De Marie Anne Wilhelm, épouse assistée et autorisée du Sr Jean Baptiste Furler, cordonnier (…) en qualité de légataire de la moitié des biens meubles et immeubles du défunt Sr Bart aux termes de son testament reçu par Me Guillaume Grimmer le 14 octobre 1833 enregistré le 26 juin 1844
les époux Furler ont déclaré que par le ministère de Me Zeyssolff sous la date du 11 mars dernier, il a été procédé à la Robertsau à l’inventaire de la succession de Madeleine Wilhelm épouse du défunt Sr Barth, qu’immédiatement après ce dernier a fait transporter tout le maison de la succession à Strasbourg au domicile des époux Furler chez lesquels il s’est mis en pension et où il est décédé ainsi qu’il a déjà été dit. Que ce mobilier n’a reçu aucune augmentation depuis le décès de la femme Barth, que les époux Furler jugent inutile d’en faire une nouvelle description et aussi du consentement de Me Valentin on n’a procédé qu’à un simple récolement desdits objets
Ensemble 45 fr
Titres et papiers. 1° L’expédition d’un contrat passé devant Me Guillaume Grimmer le 14 octobre 1833 par lequel De Marie Elisabeth Sieffert veuve de Jean Jacques Holderer à Strasbourg a vendu aux époux André Barth et Madeleine Wilhelm une petite maison avec cour jardin droits et dépendances sise à la Robertsau auf dem Plon n° 208 canton appele Mittelau (…)
4° Brevet de Chevalier de la Légion d’Honneur accordé au défunt sous le n° 31 205
Passif 128 francs