39, 41 rue de Zurich


Rue de Zurich n° 39, 41 – X 313 (Blondel) O 613 puis section 31 parcelle 72 (cadastre)
Cour des Ribaudes (Hurenhoff)

Anciens bâtiments démolis en 1972

1 Fi 156 – Zurich 39 (nord)Zurich 39 milieu (Photos P. Bat.)1 Fi 156 – Zurich 39 (sud)1 Fi 156 – Zurich 39 (cour)
Partie nord de l’ancien bâtiment (moitié droite de l’image, AMS, 1 Fi 156)
Suite, partie du milieu (Dossier de la Police du Bâtiment)
Suite, partie sud-est (AMS, 1 Fi 156)
Cour intérieure (AMS, 1 Fi 156)

La propriété appelée Hurenhoff (cour des Ribaudes) près du pont Sainte-Catherine qui longe le canal Saint-Jean (Johannisgiessen) a son entrée par la ruelle du Caquet. Elle appartient à la fondation Saint-Nicolas-aux Ondes qui la vend en 1777 au maître maçon Paul Joseph Schrœder. L’acquéreur y fait aussitôt des travaux comme l’indique sa demande de reconstruire un mur. La maison comprend huit appartements d’après le billet d’estimation de 1789. Le plan Blondel (1765) représente deux bâtiments, un premier le long de la ruelle, terminé par une petite aile à l’est, et un deuxième au milieu du terrain. Le plan de 1830 représente les mêmes bâtiments auxquels ont été ajoutés d’une part un bâtiment à droite de l’entrée le long du canal où se trouvait un jardin en 1765, d’autre part une liaison entre l’aile du bâtiment principal et le bâtiment central. Le bail passé en 1801 indique que le bâtiment au bord du canal est un hangar. L’inventaire de 1830 est le premier à mentionner le four à plâtre.

217 Elévations II217 Elévations I
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 217

Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), le portail d’entrée se trouve entre les repères (o) et (a). Sur la gauche, les trois premiers bâtiments sont ceux qui longent la rue du Caquet. Le hangar à droite du portail a une fenêtre vers le canal (voir a-b), la propriété s’étend jusqu’à l’édicule à droite du repère (d). Les différents bâtiments donnent dans la cour A : bâtiment le long de la rue (2-3-4-5) puis son aile (5-6) dont la deuxième partie est récente, bâtiment central (6 à 12), le passage (12-13) est le même que celui à droite de (6). Les bâtiments suivants (13-16) font partie de la propriété voisine. On retrouve l’édicule d’angle (17-19) puis le mur de clôture le long du canal et enfin le hangar (23-1) à droite de l’entrée.

217 Cour A
Blondel (planches VI 587)217 Plan1896 Section 31 n° 72
Cour A – Plans de 1765 (Blondel, planches cotées VI 587), de 1830 (plan-relief) et de 1896 (cadastre, ADBR cote 3 P 243, 355)

L’entrepreneur Jacques Weyer qui en est propriétaire reconstruit la maison en 1849 en en portant le revenu de 198 à 294 francs. Martin Heintz agrandit les bâtiments en 1858, le revenu atteint alors 530 francs, outre le four à plâtre signalé de 1858 à 1877 (25 francs). De nouvelles augmentations successives en 1876 et 1880 portent le revenu à 718 puis 824 francs. Le plan cadastral de 1896 montre la nouvelle disposition des lieux. Un nouveau bâtiment longe la rue qui a pris la place du canal depuis les années 1870. L’ancien hangar est remplacé par un nouveau bâtiment, la partie qui formait l’entrée rue du Caquet a été reculée, le bâtiment central est remplacé par un jardin. Les seuls bâtiments anciens qui peuvent avoir subsisté se trouvent à l’angle nord-est de la propriété.

Zurich 39 (1903)
Devanture et plans, 1903 (Dossier de la Police du Bâtiment)

Le propriétaire Heintz fait ajouter en 1886 un étage et un grenier au bâtiment à simple rez-de-chaussée au 41, rue de Zurich (partie orientale des bâtiments) où se trouvera ensuite un commissariat de police. Le propriétaire Auguste Heydenreich fait poser en 1903 une devanture aux deux magasins sis 39, rue de Zurich. Le cadastre signale en outre une nouvelle construction en 1905.
La Société civile immobilière rue de Zurich qui a acquis les bâtiments demande en 1972 un permis de démolir que le préfet accorde en mai. Les bâtiments sont démolis en septembre.

Zurich 41-45 (août 2014)Zurich 39 (Elévation 1971)
Le bâtiment actuel, partie sud-est (août 2014)
Elévation sud du nouveau bâtiment, 1971 (Dossier de la Police du Bâtiment)

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1637 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Fondation Saint-Nicolas-aux Ondes
1777 v Paul Joseph Schrœder, maître maçon, et (1766) Claire Gross – catholiques
1802 v François Antoine Molitor, passementier, et (1776) Anne Marie Strom, puis (1799) Marie Madeleine Louise Maudeux, (1800, puis divorce) Marie Barbe Strub et (1800) Marguerite Salomé Büchi – catholiques
1833 v Jean Baptiste Nicolas Léopold Husson, inspecteur des tabacs, et (1807) Joséphine Elisabeth Anne Marie Roget
1845 v Jacques Weyer, entrepreneur en bâtiment, et (1841) Marie Caroline Bernhard
1856 adj Frédéric Gerst, commis de préfecture puis propriétaire, et (1856) Caroline Frédérique Bley
1858* v Martin Heintz, menuisier, et (1853) Caroline Dorothée Beck
1901* h Charles Fromm, négociant, et Marie Heintz et copropriétaires
1903* Auguste Heydenreich, pharmacien à Paris
1942* h Frédéric Heilmann et Sophie Heydenreich

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1 250 livres en 1778, 1 300 livres en 1789

(1765, Liste Blondel) X 313, à la Fondation de St Nicolas des Ondes
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 613, Husson, Jean Baptiste, Krutenau 168 – maison, sol – 12,7 ares

Locations

1801, Pierre Mathieu, tanneur

Directeurs fonciers (Bauherren)

1777, Directeurs fonciers (VII 1417)
Le maçon Joseph Schrœder demande l’autorisation de refaire le mur de sa propriété une fois qu’il aura démoli deux cabinets d’aisance. Il y est autorisé à se deuxième demande

(f° 254) Montags den 15. Septembris 1777. Joseph Schröder, Maurer – Joseph Schröder, der Maurer bittet zu erlauben, wann Er an seiner beÿ der St. Catharinæ Bruck gelegenen behaußung die vorstehende zweÿ s.h. Priveter wird weggemacht haben, die Maur wieder zu repariren. Erkannt, bedacht.
(f° 259) Montags den 22. Septembris 1777. Mr Schröder, Maurer – Mr Schröder, der Maurer bittet nochmalen zu erlauben an seiner beÿ der St. Catharinen Bruck gelegenen behaußung die Maur, wann die s.v. Priveter weggemacht seÿn werden, wieder zu repariren. Erkannt, Willfahrt.

Description de la maison

  • 1778 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, cuisines et chambres, les combles sont couverts de tuiles plates, il y a en outre une cave voûtée et une cave solivée, le tout estimé à la somme de 2 500 florins
  • 1789 (billet d’estimation traduit) La maison comprend huit poêles, huit cuisines et plusieurs chambres, les combles sont couverts de tuiles plates, il y a en outre une cave voûtée, un jardin et un puits, le tout estimé à la somme de 3 500 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Rue du Caquet

nouveau N° / ancien N° : 2 / 168
Molidor
Porte cochère et mur de clôture
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 306 case 3

Husson Jean Baptiste N° 168
1858 Heintz Martin

O 613, maison, sol, R. du caquet 168
Contenance : 12,70
Revenu total : 204,60 (198 et 6,60
Folio de provenance :
Folio de destination : démolition
Année d’entrée :
Année de sortie : 1851
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 64 / 51
fenêtres du 3° et au-dessus :

O 613, maison
Revenu total : 300,60 (294 et 6,60)
Folio de provenance : R.on
Folio de destination :
Année d’entrée : 1851
Année de sortie :
1851 Augmentations – Husson Jean Baptiste f° 306, O 613, maison, revenu 294, Reconstruction, achevée en 1849, imposable en 1851, imposée en 1851
Diminutions – Husson Jn. Baptiste f° 306, O 613, maison, revenu 198, Démolition, en 1851

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 1114 case 1

Heintz Martin
1901 Fromm Karl Kaufmann Ehefrau Marie geb. Heintz und Miteigenthümer

O 613, maison, sol, Ruelle du Caquet 2
Contenance : 12,70
Revenu total : 300,60 (294 et 6,60)
Folio de provenance : (306)
Folio de destination : 1114, aug. de Const.
Année d’entrée :
Année de sortie : 1861
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 82
fenêtres du 3° et au-dessus :

O 613, maison
Revenu total : 561,60 (530 et 6,60)
Folio de provenance : 1114
Folio de destination : 1114, Vergrößerung
Année d’entrée : 1861
Année de sortie : 1879
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 100 / 80
fenêtres du 3° et au-dessus :

Année 1861, Augmentations – Heintz Martin f° 1114, O 613, Maison, revenu 560, augmentation de Const.on, achevée en 1858, imposable en 1861, imposée en 1861
Idem f° 1114, O 613, Four à plâtre, revenu 25, (supra)
Diminutions – Heintz Martin f° 1114, O 613, Maison, revenu 204, Aug.on de Const.on en 1858 (voir ci-contre), supp.en 1861

O 613, Four à plâtre
Revenu total : 25
Folio de provenance : 1114, augm. de Constr.
Folio de destination : Abbruch
Année d’entrée : 1861
Année de sortie : 1877

O 613, maison
Revenu total : 724,60 (718 et 6,60)
Folio de provenance : 1114
Folio de destination : 1114, Vergröß.
Année d’entrée : 1879
Année de sortie : 1883
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 169 / 135
fenêtres du 3° et au-dessus : 14 / 11

Jahr 1879, Zugang – Heintz Martin f° 1114, O 613, maison, revenu 718, Vergroesserung, achevée en 1876, imposable en 1879, imposée en 1879
Abgang – Heintz Martin f° 1114, O 613, maison, revenu 530, Vergroesserung, supp. 1879

O 613, maison
Revenu total : 830,60 (824 et 6,60)
Folio de provenance : 1114
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1883
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 195
fenêtres du 3° et au-dessus : 14

Jahrgang 1883/84 – Heintz Martin f° 1114, O 613, maison, revenu 824, Vergrößerung, achevée en 1880, imposable en 1883, imposée en 1883
Diminutions – Heintz Martin f° 1114, O 613, maison, revenu 718, Vergrößerung

Cadastre allemand, registre 30 p. 397 case 10

Parcelle, section 31, n° 72 – autrefois O 613
Canton : Züricherstraße Hs. Nr. 39. u. 41 – Rue de Zurich
Désignation : Hf, 2 Whs
Contenance : 12,66
Revenu : 6500 – 7100 – 8500
Remarques : 1905 Neubau

(Propriétaire), compte 543
Heydenreich August
1903 Heydenreich August Apothecker Ehefrau in Paris
1942 Heilmann Friderich Witwe geb. Heydenreich
(1866)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton X, (353) Rue Pont ste. Catherine par la Croutenau jusqu’au N° 153 inclus
(maison n°) 168

Loc. Hartmann, Ant. Frederic, tonnelier Bourgeois avec femme et un Enfant – Tonneliers
Logent chés lui
Brau, Abraham, Etudiant en Medecine, étranger
Winter, Abraham, Employé au Magasin des suifs avec femme et une fille – Bouchers
Schæck, François Joseph, cidevant aubergiste avec sa femme & servante – Fribourgs
Schæck, François Joseph,fils non marié
Dans la cour de lad° Maison demeurent
Trost, Georges Frederic, fabriq. en Tabac, femme et un Enfant – Manance
Fouchsin, Elisabethe, Veuve avec sa fille non mariée – Manance
Hezel, Anne Marie, Revendeuse Bourgeoise – jardiniers
Sommer, Marie Salomé, Revendeuse – Manance
Schummerin, Marguerithe Elisabeth, couturiere Bourgeoise
Mader, Etienne, Cocher, Manant avec femme & un enfant – Manance

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton X, Rue 353, Quartier de la Krautenau (p. 552)
(maison n°) 168

Loc. Hartmann, Ant. Fred., tonnelier- Tonneliers
Loc. Winter, Abraham, Empl. au Mag. à suif – Bouchers
Loc. Schack, François Joseph, cidev. Aubergiste – Fribourg
Loc. Schaeck, François Joseph,fils
Loc. Trost, George Fred., fab. en tabac – Manant
Loc. Fuchs, Elisab., Veuve avec sa fille – Manante
Loc. Hetzel, Anne Marie, Revendeuse – Jardiniers
Loc. Sommer, M. Salomé, Revendeuse – Manant
Loc. Schummer, Marg. Elisab., couturi. bourg.
Loc. Mader, Etienne, Cocher – Manant

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Züricherstrasse (Fse.) (Seite 202)

(Haus Nr.) 39
Loeb, Druckerei. 0
Sommer, Konditorei. 0
Dessecker, Wwe. 1
Greiner, Hoflief. 1
Rom, Bur.-Beamter. 1
Stadelhofer, Bautechn. 1
Tornacow, Lazar. Insp. 1
Coulont, Näherin. 1
Voulont, Verkäuferin. 1
Weibel, Wwe. 1
Koerber, Ob.-Post-Kass.-Buchhalter. 2
Cremonése, Cementeur. H 0
Erpel, Korpsdiener. H 0
Hoffmann, Büglerin. H 0
Lilgow, Damenschneid. H 0
Lilgow, Kasernenwärt. H 0
Acker, Tagner. H 1
Mangin, Pensionär. H 1
v. Schramm, Rentnerin. H 1
Burth, Näherin. H 2
Eberhardt, Hoboist. H 2
Heuk, Wwe. H 2
Keckhut, Aufseher. H 2
Künstle, Messgehülfe. H 2
Martz, Aufseher. H 2
Oelke, Wwe. H 2
Pfeiffer, Schuhmachm. H 2

(Haus Nr.) 41
Amtsraum des II. Polizei-Reviers. 0
Amtsraum des Gemeind-Artztes d. II. Polizeirev. 0

Dossiers de la Police du Bâtiment

39, rue de Zurich (cote 233 MW 2399)

Auguste Heydenreich fait poser une devanture aux deux magasins en perçant le mur extérieur en 1903 puis un store en 1911. Les magasins sont notamment occupés par le marchand de chaussures Georges Fuchs (1907) et le marchand de cycles Antoine Grusenmeyer (1912). On trouve aussi le tailleur Emile Bœttger (1909). Un des magasins est tenu par un électricien (Charles Meyer,1911-1918, puis Emile Neufischer jusqu’en 1936) puis une coiffeuse (Marie Karcher, 1942), l’autre par Léon Liebermann (Au bon Marché en 1921, bonneterie Chez Léon en 1948) jusqu’à la démolition en 1972.
La Société civile immobilière rue de Zurich qui a acquis les bâtiments demande en 1972 un permis de démolir que le préfet accorde en mai. Les bâtiments sont démolis en septembre.

Sommaire
  • 1883 – Le directeur de l’usine à gaz est autorisé à faire une prise pour le compte du sieur Heintz au 39, place de Zurich – Travaux terminés, décembre 1883
  • 1896 – Le sieur van Bosch, domicilié 4, place Broglie, demande l’autorisation de poser une vitrine à la maison Heintz 39, rue de Zurich – Plan schématique – Travaux terminés, juin 1896
  • 1897 – La Police du Bâtiment demande au propriétaire Heintz de se conformer au nouveau règlement en supprimant 7 volets qui s’ouvrent vers la voie publique au rez-de-chaussée (ruelle du Caquet) – Travaux terminés, octobre 1897
  • 1899 – Le maire notifie le propriétaire Heintz de faire ravaler les façades aux 39-41 rue de Zurich
    (Septembre) – Le maçon Adolphe Stücklé (53, rue de Zurich) est autorisé à réparer le crépi de la maison Heintz 39, rue de Zurich
    (Novembre) – La partie gauche de la façade a été ravalée mais pas le pignon sur la droite. Le dossier est classé
  • 1903 – (février) L’entrepreneur Kirchmann (18, rue des Sœurs) demande à la Police du Bâtiment l’autorisation de poser une devanture aux deux magasins 39, rue de Zurich, propriété d’Adolphe Heydenreich (63, rue d’Altenheim au Neuhof) – Dessin
    (suivi des travaux) Le mur a été percé pour laisser place à la devanture de gauche (début mai), on pose les devantures et les volets roulants (début juin) – Travaux terminés, août
    (Avril) Le même entrepreneur demande à la préfecture l’autorisation d’occuper la voie publique pour poser une devanture au 39, rue de Zurich – La préfecture transmet le dossier à la mairie – Autorisation – Travaux terminés, mai 1903
  • 1904 – La Police du Bâtiment constate qu’Auguste Heupel (14, rue de la Poste) a fait poser un store sans autorisation – Demande – Autorisation – Dossier classé, mars
  • 1904 – Les gérants de l’imprimerie du Lion (Löwendruckerei), les sieurs Lœb et Tomp (?) demandent l’autorisation de poser une inscription et une enseigne perpendiculaire – Autorisation pour l’enseigne, l’inscription relève de la préfecture
  • 1905 – Le maçon Adolphe Stücklé (5, rue des Bateliers) demande l’autorisation de réparer la façade – Autorisation – Travaux terminés, juillet – Adolphe Heydenreich informe la Police du Bâtiment au nom d’Auguste Heydenreich qu’il a fait ravaler la façade sans notification
  • 1906 – La Police du Bâtiment constate que Frédéric Waltz a posé sans autorisation un volet roulant. Frédéric Waltz fait remarquer qu’il l’a retiré à la première observation de la Police du Bâtiment
  • 1907 – La Police du Bâtiment constate que le marchand de chaussures Georges Fuchs a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire. Georges Fuchs la retire aussitôt
  • 1907 – La Police du Bâtiment constate que la marchande Marie Butzer (Am Roseneck 6, rue du Général de Castelnau) a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire – Elle répond que son magasin est fermé depuis longtemps et qu’elle va retirer l’enseigne
  • 1909 – Le tailleur Emile Bœttger demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – L’enseigne est posée, juin
  • 1911 – Adolphe Heydenreich demande au nom d’Auguste Heydenreich l’autorisation de poser un store à son local commercial au 41, rue de Zurich – Autorisation – Travaux terminés, novembre
  • 1911 – La Police du Bâtiment constate que l’installateur électricien Charles Meyer (45, rue de Zurich) a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire, une enseigne plate et une lampe. – Demande – Autorisation
  • 1911 – La société Herold et Compagnie (33, avenue des Vosges) est autorisée à poser un distributeur automatique de timbres-poste au 39, rue de Zurich – Autorisation
  • 1912 – Le marchand de cycles Antoine Grusenmeyer (35, route des Romains à Kœnigshoffen) demande l’autorisation de poser une enseigne plate – Autorisation
  • 1915 – Le bureau municipal du séquestre des biens appartenant à des Français (Abteilung für Zwangsverwaltung frantzösischer Grundstücke), en l’occurrence A. Heydenreich domicilié à Versailles, transmet à la Division V le dossier concernant la cheminée dans le logement d’une repasseuse – Autorisation de construire une cheminée – Dessin – Travaux terminés, décembre
  • 1918 – L’électricien Charles Meyer informe la Police du Bâtiment qu’il a retiré son enseigne
  • 1919 – Le maçon Adolphe Stücklé (5, rue des Bateliers) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour ravaler la façade – Accord
  • 1920 – Les entrepreneurs Th. et Ed. Wagner (14, rue Adolphe Seyboth) demandent l’autorisation de poser un échafaudage ruelle du Caquet pour réparer la corniche au commissaire de police qui transmet le dossier à la Police du Bâtiment – Prolongation
  • 1921 – Le commerçant Léon Liebermann demande l’autorisation de poser l’enseigne Au bon Marché anglais – Autorisation
  • Commission contre les logements insalubres, 39, rue de Zurich. Propriétaire, Heintz, 1, place du Temple-Neuf. La maison est bien tenue, il y a 13 cabinets d’aisance pour 20 familles. Liste de travaux à faire
    1903, Nouvelle liste de travaux à faire. Propriétaire, Heydenreich, 63, route d’Altenheim
    1906, Henri Lehmann, demeurant rue de la Petite Pierre, signale que le propriétaire a loué un logement qu’il estime insalubre à des marchands de légumes – La Police du Bâtiment note qu’il s’agit d’une location provisoire de deux mois
    1915, Adolphe Heydenreich, âgé de 75 ans, demande de surseoir à la remise en état du logement qu’il occupe dans la maison jusqu’au printemps
    1916, Rapport de la Commission des logements militaires, liste de travaux à faire en 19 points – Tous les travaux sont terminés, juin 1916
  • 1932 – Rapport des pompiers. Une cheminée mal entretenue a provoqué un incendie. La cheminée a été réparée
  • 1936 – L’installateur électricien Emile Neufischer informe la Police du Bâtiment qu’il a retiré son enseigne
  • 1942 – La coiffeuse Marie Karcher (1, rue du Jeu-de-Paume) demande l’autorisation de repeindre la devanture. Les travaux seront exécutés par les entrepreneurs de peinture Burger et Butzig (11, rue de la Croix) – Dessin – Travaux terminés, juin. La maquette a été modifiée par la Police du Bâtiment, les angles supérieurs de la devanture seront en équerre au lieu d’avoir la forme de deux marches
  • 1945 – Certificats de sinistré. Le bombardement aérien du 25 septembre 1944 a endommagé la maison. Marie Karcher reçoit un colis de sinistré
  • 1948 – La Police du Bâtiment constate que Léon Libermann (bonneterie Chez Léon) a posé sans autorisation une enseigne plate. L’intéressé répond que l’enseigne existait avant la guerre – Autorisation
    1948 – La Division I (Logement) demande si le logement qui sert d’entrepôt à l’électricien Neufischer est habitable ou non. La Police du Bâtiment estime que des réparations simples le rendent propre à l’habitation
  • 1950 – La propriétaire Heilmann constate que les charges de dynamite qui ont servi à démolir un abri en béton ont provoqué des fissures et brisé des vitres. Après enquête, la Police du Bâtiment répond à la pétitionnaire que ses prétentions sont dépourvues de fondement.
  • 1952 – L’entreprise de peinture Flesch et Bauswein (41, quai des Bateliers) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique devant le 39, rue de Zurich
  • 1959 – Rapport des pompiers après une explosion dans une cuisine suite à une imprudence
  • 1961 – Le propriétaire du 6, rue Saint-Catherine signale qu’une cheminée du 39, rue de Zurich menace ruine (propriétaire, Mme Sophie Heilmann, 10 bis route de Rueil à Versailles, veuve de Frédéric Heilmann) – La Police du Bâtiment constate que la cheminée est en mauvais état et écrit à la propriétaire – Travaux terminés, août 1961
  • 1963 – Rapport de feu de cheminée – Rapport de la Police du Bâtiment
  • 1967 – Séverin Storari, locataire, se plaint de son logement en mauvais état (premier étage du bâtiment arrière) – La Police du Bâtiment constate les faits
  • 1970 – Constat suite à la plainte d’un locataire. Propriétaire, Marguerite Heilmann, 4, quai Anselmann à Wissembourg.
    L’immeuble en question est situé dans un ensemble d’anciens bâtiments vétustes et délabrés qui tombent sous l’emprise de restauration de la Krutenau
  • 1972 – Léon Libermann retire son enseigne et son store au bâtiment qui va être démoli. Il demande l’autorisation de poser une enseigne provisoire – Autorisation
  • 1972 (avril) – Dossier de démolition. Propriétaire des lieux, Société civile immobilière rue de Zurich. Nombre de logements, 6 de quatre pièces, 6 de trois pièces, 10 de deux pièces, magasins au rez-de-chaussée. Observations
    41, rue de Zurich. Bâtiment en R + 1 en maçonnerie enduite et encadrements de baies en pierre avec toit en tuiles plates à deux versants, aile de retour de même nature dans la cour intérieure.
    39, rue de Zurich. L’immeuble fait l’angle de la ruelle du Caquet et de la rue de Zurich, contigu au n° 41 se trouve une entrée porche en R + 2 couverte en zinc, puis le bâtiment principal en R + 2 avec toit à deux versants et aile de retour rejoignant l’aile latérale de façon à fermer totalement la cour intérieure plantée d’un petit jardin.
    Les constructions ne sont plus entretenues et n’ont aucun confort.
    Une certaine quantité de vieilles tuiles pourront éventuellement être récupérées.

    La Ville transmet le dossier au préfet avec avis favorable – Deux photographies
    Accord de l’Architecte des bâtiments de France
    1972 (mai) – Arrêté préfectoral portant autorisation de démolir les immeubles à usage d’habitation sis 39-41 rue de Zurich à Strasbourg
    1972 (septembre) – les bâtiments sont démolis
    Dessins des nouveaux bâtiments par J. M. Calsat, Paris, septembre 1971

Dossiers de la Police du Bâtiment

41, rue de Zurich (cote 233 MW 2400)

L’entrepreneur J. et E. Klein ajoute en 1886 un étage et un grenier au bâtiment à simple rez-de-chaussée qui appartient au sieur Heintz

Sommaire
  • 1886 – L’entrepreneur J. et E. Klein (9, rue Fritz), demande l’autorisation d’ajouter un étage et un grenier au bâtiment à simple rez-de-chaussée qui appartient au sieur Heintz – Dessins, pans de bois remplis de briques
    Le gros œuvre est terminé, les plâtriers travaillent (mai 1886). Les travaux intérieurs sont terminés (juin)
  • 1890 – La Police du Bâtiment notifie Louis Heitz (demeurant 1, place du Temple-Neuf) de faire ravaler la façade – Travaux terminés, octobre
  • 1949 – Une locataire se plaint que son logement est en mauvais état – La Police du Bâtiment intervient auprès du propriétaire qui demande un délai, en précisant que la locataire a loué le logement en connaissant son état. Etat financier qui montre que les dépenses excèdent les recettes en 1948 – Travaux terminés, mars 1950

Relevé d’actes

La fondation Saint-Nicolas-aux Ondes vend par adjudication 2010 livres au maître maçon Paul Joseph Schrœder la propriété appelée Hurenhoff (cour des Ribaudes) près du pont Sainte-Catherine

1777 (15.5.), Chambre des Contrats, vol. 651 f° 169
nahmens löbl. stifft Nicolai in undis H. Lt. Claude François Xavier Cuenotte daßiger schaffner adjunctus
in gegensein H. Paul Joseph Schrötter des maurer meisters, als letzt und meistbietenden
eine bestagem Stifft eigenthümlich zuständige behausung, hoff, hoffstatt, stallung samt dem garten mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten zu Straßburg dero vorstatt Krautenau nächst der Catharinä bruck, einseit neben dem Blumengießen, anderseit neben dem Scheergäßlein, hinten zum theil Mr Bäuerle den zimmermeister zum theil gedachten Blumengießen – von alters her zum Hurrenhof genannt – um 4020 gulden

Paul Joseph Schrœder hypothèque immédiatement la maison au profit du sellier Joseph Gross

1777 (17.5.), Chambre des Contrats, vol. 651 f° 175-v
H. Paul Joseph Schrötter der maurer meister
in gegensein H. Joseph Groß des sattlers – schuldig seÿe 900 gulden
Unterpfand, eine behausung, samt zugehörden zu Straßburg dero vorstatt Krautenau nächst der Catharinä bruck, einseit neben dem Blumengießen, anderseit neben dem Scheergäßlein, hinten zum theil Mr Bäuerle den zimmermeitser zum theil gedachten Blumengießen – von alters her zum Hurrenhof genannt

A l’inventaire après décès de Marie Claire Gross, femme de Paul Joseph Schrœder, les experts estiment la maison 1 250 livres puis 1 500 livres à celui du veuf.
Les héritiers de Paul Joseph Schrœder louent la maison au tanneur Pierre Mathieu

1801 (22 flor. 9), Strasbourg 1 (21), Me Lacombe n° 1883 – Enregistrement de Strasbourg, acp 78 f° 59 du 23 flor. 9
Bail de 6 années consécutives qui commencent a courir le 5 messidor prochain – Cit. Guillaume Renn architecte maçon en qualité de tuteur établi par la justice aux enfants de feu Joseph Schroeder et de Claire Gross, Nicolas Frick menusier en qualité de tuteur établi par la justice aux enfants mineurs de Jacques Zéhar et Catherine Schroeder
au Cit. Pierre Mathieu chamoisier
la maison qui appartient aux mineurs Schroeder et Zéhar a eux avenu par succession paternelle et maternelle sise en cette ville près du Pont de Ste Catherine, Scavoir au premier étage un poele une chambre a côté et une cuisine une chambre au second étage, le grenier et Rez de chaussée, un hangard sur le bord de l’eau avec faculté du construire une tannerie, Un cellier et l’usage commun de la cour et de la pompe le tout dans l’aile gauche de ladite maison et au dessus du logement présentement occupé par Jacques hertelmayer – moyennant un loyer annuel de 300 francs

Les héritiers Schrœder vendent la maison au passementier François Antoine Molitor, demeurant 17 grande rue de la Grange. Acte passé devant notaire suite à une adjudication prononcée par le juge de paix et confirmée par le tribunal civil

1802 (4 messidor 10), Strasbourg 3 (47), Me Übersaal n° 919, 1428 (enregistré le 6 mess. f° 168)
1. Christian Schroeder großjähriger Schoßer als verkäufer für einen 5.t theil, 2. Andreas Schroeder großjähriger Marqueur als verkäufer für einen 5.t theil, 3. Johann Nicolaus Frick Schreiner als Vogt des weÿl. bürgers Johann Jakob Matern Zear gewesten Schreiners mit auch weÿl. Catharina geb. Schröder dreier minderjährigen Kinder als verkäufer für einen 5.t theil, 4. Wilhelm Renn der baumesiter als Curator der beeden abwesenden großjährigen brüder Joseph und Bernhard Schroder als verkäufer für zween 5.t theile
an bürger Frantz Antoni Molitor Paßmentirer an der grosen Stadelgaße N° 17 wohnhaft
Eine behausung samt zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten in der Vorstadt Krautenau bei der Catharinen brücke mit N° 168 bezeichnet, einseit neben dem blumengiesen anderseit neben dem Scheergäßlein hinten auff die Erben Beÿerle und gedachten blumengiesen, welche behausung vor dem br. Remond Friedensrichter des allhiesigen dritten gerichts bezircks Ôffentlich versteigert und durch Urteil der ersten Sektion des alhiesigen Civil Tribunals vom 22. Prairial X registrirt dem br. Molitor Steigerer als letzt und meistbietenden adjudicirt worden um 3800 francken
[Jointes] (Quittances par) Bernard Schroeder Gendarme a cheval au Département de la Marne à la résidence de Sézanne Chevalier de la Légion d’Honneur le 26 novembre 1816 – (par) Chrétien Schroeder serrurier aux forges de Mutterhausen au canton de Bitsch département de la Moselle et André Schroeder Eclusier au Canal près d’Illkirch le 14 juin 1817

Fils d’un médecin de Phalsbourg, François Antoine Molitor devient bourgeois en juillet 1776 : registre des inscriptions et registre de traitement des demandes. Il y est dit originaire de Hochfelden.
1776, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) p. 155
Frantz Antoni Molitor der Paßmentirer von Hochfelden gebürtig ledigen standes erhalt das burgerrecht umb den Neuen burgerschilling, will dienen beÿ E. E. Zunfft Zum Spiegel. Jur. dem eod. [15. Julÿ 1776]

(VI 286 bis) p. 377. Spiegel – N° 16 et 17 den 20.ten Julii 1776
Frantz Anton Molitor der Ledige Paßmentirer von Hochfelden, weÿl. joh. Bapt. Molitor gewesenen Medic. Practici allda mit fr. Maria eva gebohrne Hellerin ehelich erzeugter sohn.
dieser Producirt Nöthige attestata welche seine ehel. geburth Cath. Rel. zu gethan zu seÿn escheinigen wie auch das or ihnen auf Löbl. statt stall sie Verordnete bürgschafft geleistet, und er des zunfft rechts auf E. E. Zunfft zum Spiegel Vertröstet worden.
das erforderliche Vermögen Hat impl. Vorgewiesen und deßen eÿgenthum handtreülich erhärtet, so fort mit dem gewöhnlichen deposito bei dem Protocollo ein gnügen geleistet, impl. bittet um gnädige auf nahm in Euer gnaden burger recht nach ordnung um den Neuen burger schilling
Receptus um den N. b. schill.

Il devient quelques jours plus tard tributaire au Miroir en déclarant exercer le métier de passementier
1776, Protocole du Miroir (XI 279)
Dienstags, den 30. Junii 1776 (f° 154-v) 1776, 30. Julii. C. Leibzünftiger – Frantz Antoni Molitor von Hohfelden gebürtig ist auf vorgelegten Kanzlei und Stall-schein beede vom 15. hujus, gegen Erlag 3. lb 10. ß diesorts leibzünftig als Paßmentirer meister angenommen worden. Prom. (dt. 3 lb 10 ß und 3. ß Findl.)

François Antoine Molitor épouse en août 1776 Anne Marie Strom, fille d’un cordonnier de Cernay en Haute-Alsace : contrat de mariage, célébration
1776 (1.8.), Me Anrich (6 E 41, 1517) n° 137
(Eheberedung) persönlich kommen und erschienen Herr Frantz Anton Molitor der leedige burger und Paßmentirer allhier weiland Herrn Johannes Molitors geweßenen Medicinæ Doctoris zu Pfaltzburg mit frauen Eva geborner Hellerin deßen zurückgelaßener freien Wittib ehelich erzeugter Sohn als Hochzeiter ane einem
sodann die Ehren und tugendbegabte Jungfrau Anna Maria Stromin weiland Hrn Conrad Stroms geweßenen burgers und schuemachers zu Sennen im obern Elsaß mit auch weiland fraun Anna Maria geborner Fratscherin ehelich erzielte großjährige tochter beÿständlich Hrn Joseph Siegels des hiesigen burgers und Caninfegers als hochzeiterin am andern theil – zu Straßburg den ersten Augusti anno 1776 [unterzeichnet] Frantz Antoni Molitor, Anna Maria stromin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 196)
Hodie 19 Augusti anni 1776. (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt franciscus antonius Molitor oriundus ex hochfelden filius minorennis defuncti Joannis Baptistæ Molitor medici ibidem et superstitis Maria Eva Hellin conjugum ratione domicili ab (-) parochianus noster et Annæ Mariæ Stromm oriunda ex Sennen diœcesis Basiliensis filia majorennis defunctorum Conradi stromm civis ibidem et Anna Maria Froscher conjugum ratione domicilÿ decem mensium parochiana nostra (signé) frantz Andoni Molitor, Anna Maria stromin (i 105)

Anne Marie Strom devient bourgeoise en septembre : registre des inscriptions et registre de traitement des demandes.
1776, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) n° 159-v
Anna Maria Stromin von Sennen gebürtig, erhalt das burgerrecht von ihrem Ehemann Frantz Antoni Molitor dem Paßmentirer und burger allhier umb den alten burger schilling, will dienen beÿ E. E. Zunfft Zum Spiegel prom. den 14. Septembris 1776.

(VI 286 bis) (p 388) Spiegel. no. 29 – 17. Augusti 1776
Jfr anna Maria Stromin von Sennheim im Ober Elsaß gebürtig, Weÿl. Conrad Strom gewesenen b. alda hinterlassene Eheliche tochter, Verlobt an Frantz Antoni Molitor dem hiesigen b. u. Paßmentirer, Ihre schein Zeigen daß Sie Ehelich gebohren und der Cath: Rel. Zugethan, Sponsi Stall gebühr belanget, ist nur zu berichten daß derselbe erst d. 15. julÿ dieses Jahr in E. g. b.recht aufgenommen und eodem die auß löbl. Statt Stall eingeschrieben Worden, mithin noch nicht im fall, einiges Stallgelt Zu bezahlen und als dero Waren eigenthum mit Eÿd erhärtet auch 100. R. 5 ß. beim b. Prot. Deponirt, jmplorantin bittet E. g. unterthänig, angesehen solche 11. Jahr ohn unterbrochen beÿ M. le Cte de la Touche Liet. Général Es armée Du Roy und allhier Wohnhaft Wohl gedienet haben soll, Wovon jedoch der Vorgelegt schein Kein meldung thut, Sie Wohlverhaltens Wegen, in E. G. bu: recht gratis auf Zu nehmen, Welches die Wohlverordnete b. Hh. E. G. anheim stellen.
Recepta a sponso um den A. b. schilling

Anne Marie Strom meurt en l’an VII en délaissant deux enfants. L’inventaire est dressé dans l’ancien poêle du Miroir aux Grandes Arcades
1798 (23 frimaire 7), Strasbourg 3 (20), Me Übersaal n° 574 – Enregistrement de Strasbourg, acp 64 F° 151-v du 23 fri. 7
Inventarium über der weÿl. burgerin Anna Maria Molitor geb. Strom des bürgers Frantz anton Molitor Kaffesieders Verlassenschafft, angefangen den 8. Frimaire VII, nach ihrem den 2. Frimaire VII erfolgten Absterben
die Verstorbene hat mit dem Wittiber erzeugt zu ihren gesezmäßigen erben hinterlassen 1. den br Frantz Anton Molitor lediger Paßmentirer so 21 Jahr alt und 2. den b. Maria Joseph Stephan Molitor ledigen Schneider seines alters 19 Jahrs welcher dermalen zu Mühlhausen befindet, zum subrogirter vogt br Joh. Jakob Diller Gastgeber
Copia der Eheberedung vor dem Not° Johann Anrich den 1. aug. 1776 aufgerichtet (…)
in einer ohnfern der grosen Gewerbslaube gelegenen dem br Joseph Molitor ehemaligen Kaffesieder zuständigen behaußung N° 21
Kleidung 217 fr
Theilbare Massa, hausrath 938, Wein 36, Waar wie auch schiff und geschirr zum Caffeschanck 1697 fr, Waaren zur Paßmentirer Profession 1240 fr, silbers 114 fr, Gold 84 fr, baarschafft 396 fr, activ schulden 8016 fr, Summa summarum 12 522 fr – Passiv schulden 348 fr, Nach deren Abzug 12 174 fr

François Antoine Molitor se remarie avec Marie Madeleine Louise Maudeux, fille d’un cuisinier
1799 (29 pluviose 7), Strasbourg 3 (39), Me Übersaal n° 25 (283) – Enregistrement de Strasbourg, acp 65 F° 177-v du 29 pluv. 7
(Eheberedung, 17. Febr. 1799) erschienen der bürger Frantz Anton Molitor, Kaffeesieder und Wittwer allhier wohnhaft als bräutigam, an einem
Und Jungfrau Maria Magdalena Louisa Maudeux, des weiland bürgers Robert Maudeux gewesenen Kochs alhier mit auch weiland Susanna gebohrner Dannreiß ehelich erzeugt und hinterlaßene tochter beiständlich des bürgers Johann Bochlinger Leinenwebers dahier, als braut, an dem andern theil
den 29. Pluviose Nachmittag in dem siebenden Jahre der einen und unzertrennlichen Francken Republick [unterzeichnet] Frantz Ant. Molitor, Loüis Maudeux

Anne Marie Maudeux meurt quelques mois plus tard dans la maison aux Grandes Arcades qui appartient au frère du mari, Joseph Molitor
1800 (15 nivose 8), Strasbourg 3 (22), Me Übersaal n° 623, 283 – Enregistrement de Strasbourg, acp 70 F° 200 du 15 niv. 8
Inventarium über weÿl. bürgerin Anna Maria Molitor geb. Maudeux des bürgers Frantz Antoni Molitor Kafesieders gewesener Ehegattin, so den 20. ventos VII angetretenen Ehe gebracht und nach ihrem Absterben hinterlassen hat, auf Ansuchen des Wittwers als welcher nach dem 4. §° der vor mir den 29. pluvios VII aufgerichteten Eheberedung da sie ohne hinterlassung einigen leibes erben verstorben ihr gesamtes in die ehe gebrachtes Vermögen, als ein wahres und unwidersprachliches Eigenthum zu beziehen zu behalten (…) hat
in einer ohnfern der grosen Gewerbslaube gelegen dem br. Joseph Molitor des Wittwers bruder zuständigen Kaffe behausung N° 21 in des Wittwers wohnung
Mobilien 172 fr

François Antoine Molitor se remarie avec Marie Barbe Strub. Ils divorcent quelques mois plus tard. Marie Barbe Strub se remarie avec le pharmacien Chrétien Geoffroi Nestler
1800 (21 ventose 8), Strasbourg 3 (39), Me Übersaal n° 315 (363) – Enregistrement de Strasbourg, acp 72 F° 85 du 23 vent. 8
(Eheberedung, 12. Martii 1800) erschienen der bürger Frantz Anton Molitor, Kaffeesieder alhie wohnhaft, Wittwer der weiland bürgerin Annæ Mariæ gebohrner Maudeux, als bräutigam, an einem
Und Jungfrau Maria Barbara Strub, des bürgers Johann Strub, Schneiders alhie, mit der brin. Maria Louisa gebohrner Sonntag ehelich erzeugte tochter, beiständlich des bürgers Christian Gottfried Nestler Apotheckers alhie, als braut, an dem andern theil
den 2.. Ventos Nachmittag in dem achten Jahre der einen und unzertrennlichen Francken Republick [unterzeichnet] Frantz Ant. Molitor, Maria Barbara Strub

1801 (17 frim. 10), Strasbourg 10 (32), Me Zimmer n° 247, 1018 – Enregistrement de Strasbourg, acp 83 f° 5 du 18 frim. 10
Eheberedung – bürger Christian Gottfried Nestler Apothecker weÿl. Maria Dorothea Fischer seiner den 28. aug. 1791 verstorbenen erstern Ehefrau
Fr. Maria Barbara geb. Strub von dem br Frantz Antoni Molitor Caffesieder durch acte so vor dem hießigen öffentlichen beamten den 6. ther. 8 geschiedene Ehefrau beiständlich burgers Johann Friedrich Strub schneiders ihren bruder

François Antoine Molitor se remarie avec Marguerite Salomé Büchi, fille de passementier
1800 (22 fruct. 8), Strasbourg 3 (39), Me Übersaal n° 338 (564) – Enregistrement de Strasbourg, acp 75 F° 74 du 23 fruct. 8
(Eheberedung, 9. Sept. 1800) erschienen der bürger Frantz Anton Molitor, Kaffeesieder alhie wohnhaft, als bräutigam, an einem
Und Jungfrau Margaretha Salome Büchi, des weiland bürgers Frantz Heinrich Büchi, gewesenen Paßmentirers alhie, mit der auch weiland Frn Margaretha Salome gebohrner Edel ehelich erzeugt und hinterlaßene tochter, beiständlich des bürgers Johann Daniel Grimmeisen, Kaffesieders dahier, als braut, an dem andern theil
den 22. Fructidor Nachmittag in dem achten Jahre der einen und unzertrennlichen Francken Republick [unterzeichnet] Frantz Ant. Molitor, Margaretha Salomea Büchin

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
1801 (29 prairial 9), Strasbourg 3 (23), Me Übersaal n° 697, 915 – Enregistrement de Strasbourg, acp 78 F° 160 du 1 mess. 9
Inventarium über des Bürgers Frantz Antoni Molitor Caffesieder und der bürgerin Margaretha Salome geb. Büchy in den Ehestand zugebrachten Vermögen in ihrem den 7. Vendemiaire IX angetrettenen Ehestand zugebracht haben – lau des vor mir den 22. Fruct. VIII aufgerichteten Ehe Contracts

in einer ohnfern der grosen Gewerbslaube gelegen dem br. Joseph Molitor des Ehemanns bruder zuständigen behausung N° 21
Eigenthümlicher Anteil an einer behausung. (F.) Nämlich die hälfte für unvertheilt von und ane einer behausung samt zugehörden und Rechten an de grosen Stadelgaß N° 17 einseit ist ein eck an dem brand ein End und allda mit N° 29 bezeichnet anderseit in der grosen Stadelgaß neben br. Johann Heinrich Lips dreher hinten auff br. Obrecht Wirth, angeschlagen pro 4000 fr, die übrige helfte ist der Ehegattin Schwester Maria Dorothea büchi für ohnvertheilt zuständig
des Ehemanns in die Ehe gebrachtes Vermoegen, hausrath 241 fr, waar Schiff und geschirr 1660 fr, Waar zum Seidehandel 4023 fr, Silber und golds 634 fr, baarschafft 7924 fr, angelegten Capitalien 12 636 fr, Summa summarum 29 286 fr, haussteur 43 fr, summa 29 329 fr – Schulden 5104 fr, Nach deren Abzug 24 224 fr
der Ehegattin in die Ehe gebrachtes Gut, hausrath 409 fr, Waaren zum Seidenhandel 1164 lb, Silbers und golds 73 lb, baarschafft 1314 lb, Activ Schuld 75 lb, Eigenthümlichen anteils an einer behausung 4000 lb, Summa summarum 7036 lb, haussteur 43 lb, summa 7079 fr

François Antoine Molitor meurt en 1831 en délaissant un fils de son premier mariage et trois enfants issus de la veuve. L’inventaire est dressé dans sa maison à la Krutenau qui comprend un four à plâtre

1831 (11 & 13.10.), Strasbourg 7 (83), Me Stoeber n° 13 681 – Enregistrement de Strasbourg, acp 206 F° 28-v du 20.10.
Inventaire de la succession de François Antoine Molitor, propriétaire décédé le 30 août 1831 – à la requête de 1. Marguerite Salomé Büchi la veuve en quatrième noces, en son nom et comme mère et tutrice légale de Joséphine 19 ans, 2. François Antoine Molitor, passementier, du premier mariage avec Marie Anne Stromm, tant en son nom que A) subrogé tuteur Joséphine sa sœur consanguine, B) mandataire de Théodore Molitor, caporal à la 5° compagnie du corps royal d’artillerie de la marine en garnison à la Basse Terre de la Guadeloupe fils du quatrième lit, 3. Jean Philippe Bischoff, coiffeur, mandataire de Catherine Madeleine Salomé Molitor épouse de Frédéric Charles Bischoff, négociant à Paris du quatrième mariage, le défunt avait épousé en premières noces Stromm, en secondes Anne Marie Matheux, en troisièmes avec une De née Straub, en quatrièmes avec la veuve, seuls et uniques héritiers pour un quart [Procuration :] F.C. Bischoff rue d’Enfer n° 61
Contrat de mariage devant Me Ubersaal le 22 fructidor 8, dans la demeure mortuaire quartier de la Kruenau n° 168

immeuble, une maison, cour, magasin, four à plâtre, jardin, appartenances, droits & dépendances, le tout situé à Strasbourg au quartier de la Krutenau n° 168, d’un côté la rivière dite Blumengiesen, d’autre la ruelle du Caquet autrefois dite Scheergaesslein, derrière la rivière & la propriété du Sr Holtzschuh & consorts – acquis par acte reçu Me Ubersaal le 4 messidor 10 transcrit au bureau des hypothèques volume 9 n° 24, originairement acquis par Paul Joseph Schroeder, maître maçon, de la Fondation St Nicolas des Ondes par acte passé à la Chambre des Contrats le 15 mai 1777, et adjudication définitive par devant Jean Michel Remond, juge de Paix du troisième arrondissement de la ville de Strasbourg le 19 prairial 10 & déclaration de command le lendemain, homologué par le Tribunal Civil le 22 prairial & contrat de vente Me Ubersaal le 4 messidor 10, transcrit au bureau des hypothèques volume 9 n° 24. La maison occupée en partie par la veuve, M Christiani, Mussel, Dlle Jeser, Meyerisch & Bockenmeyer, estimée 16 000 francs
rapport à la succession 1614, dettes actives 1288 fr, passif 12 490 fr
garde robe 97 fr, mobilier propre 814 fr, remplois au veuf 25 585 fr, créances véreuses 2168 fr, remplois à la veuve 8108 fr – communauté, meubles 589 fr

Les héritiers vendent la maison à l’inspecteur des tabacs Jean Baptiste Husson

1833 (6.9.), Strasbourg, Me Stoeber n° 14 832 – Enregistrement de Strasbourg, acp 219 F° 200-v du 9.9.
1. Marguerite Salomé Büchi veuve de François Antoine Molitor, propriétaire, 2. Jean Philippe Bischoff, coeffeur, mandataire de Catherine Madeleine Salomé Molitor épouse de son fils Frédéric Charles Bischoff, négociant à Paris, 3. Joséphine Molitor, majeure fille des conjoints Molitor-Büchi, 4. François Antoine Molitor père, marchand passementier, fils du susdit Sr Molitor procréé avec sa première femme Anne Marie Strom
à Jean Baptiste Nicolas Léopold Husson, inspecteur des tabacs, Chevalier de la Légion d’Honneur
une maison, cour, magasin, four à plâtre, bâtiments latéraux & de fond, jardin, appartenances, droits & dépendances le tout situé en cette ville quartier de la Krutenau n° 168, d’un côté la rivière dite Blumengiessen, d’autre la ruelle du Caquet autrefois dite Scheergaesslein, derrière la rivière & la propriété du Sr Holtzschuh et consorts – comprend encore le chaudron à lessive & les cinq poeles en fayence avec leurs tuyaux qui se trouvent actuellement dans la maison
Origine de la propriété, acquis de la communauté Molitor-Büchi partageable par moitié par contrat de mariage passé devant Me Ubersaal le 22 fructidor 8, par adjudication définitive devant M. Remond juge de Paix du troisième arrondissement de la ville le 19 prairial 10 et Déclaration de command le lendemain, holomogué au Tribunal Civil le 22 prairial même et Me Ubersaal le 4 messidor 10

Les conjoints Husson se séparent. Leur mariage a été célébré à Metz en 1807
1853 (18.8.), Me Noetinger

Inventaire de séparation de biens d’entre Joséphine Elisabeth Anne Marie Roget épouse Jean Baptiste Nicolas Léopold Husson, inspecteur des tabacs en retraite à Strasbourg et ce dernier, contenant description du contrat de mariage reçu Purnot notaire à Metz le 9 mai 1807, Chevalier de l’ordre royal de la légion d’Honneur à Lille y domicilié – acp 422 (3 Q 30 137) f° 16 du 22.8.
(suite du 20 septembre 1853) Communauté, mobilier estimé 2182 (jugement du 11 juillet 1853) – acp 423 (3 Q 30 138) f° 13 du 26.9.
(suite du 27 septembre) Masse mobilière de la communauté s’élève avec la maison inventoriée en la vacation du 26 7.bre 1853 f° 13 à 12 201 – acp 423 (3 Q 30 138) f° 30-v du 29.9.
suite inventaire de séparation Jean Baptiste Nicolas Léopold Husson Joséphine Elisabeth Anne Marie Roget
(suite du 11 octobre) total de la masse activé 384 913 francs
Masse passive de la communauté 52 284
Reprises de la De Husson 216 169 – acp 423 (3 Q 30 138) f 87 du 19.10.

Dépôt de testament olographe, actes de notoriété
1854 (4.7.), Me Noetinger
Dépôt du testament olographe de Jean Baptiste Nicolas Léopold Husson, inspecteur des tabacs en retraité à Strasbourg, ledit testament en date du 24 juin 1854 enregistré ce jourd’hui
acp 431 (3 Q 30 146) f° 56 du 11.7.

1854 (9.8.), Me Noetinger
Dépôt par Joséphine Elisabeth Marie Rogel veuve Jean Baptiste Nicolas Léopold Husson, vivant contrôleur des tabacs à Strasbourg, de son contrat de mariage reçu Pournat notaire à Metz le 9 mai 1807
acp 432 (3 Q 30 147) f° 50 du 16.8.

1854 (5.8.), Me Noetinger
Notoriété constatant que Jean Baptiste Nicolas Léopold Husson, ancien inspecteur des tabacs à Strasbourg est décédé le 29 juin 1856 laissant pour héritiers ses deux enfants
acp 432 (3 Q 30 147) f° 35-v du 9.8.

1854 (14.10.), Me Noetinger
Notoriété constatant que le mariage contracté à Metz le 29 juin 1807 entre Jean Baptiste Nicolas Léopold Husson, contrôleur des tabacs en retraite et Joséphine Elisabeth Marie Roget, sa veuve n’a point été dissous par le divorce
acp 434 (3 Q 30 149) f° 18 du 16.10.

Inventaire après décès
1854 (14.12.), Me Me Noetinger
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Jean Baptiste Nicolas Léopold Husson, contrôleur des tabacs en retraite, et Joséphine Elisabeth Marie Roget sa femme de Strasbourg et de la succession du Sr Husson décédé le 29 juin 1854, dressé à la requête de 1) la veuve agissant comme commune en biens, en vertu de son contrat de mariage reçu Pournot notaire à Metz le 9 mai 1807, 2) Léopold Husson, propriétaire à Strasbourg, agissant tant en son nom qu’en qualité de mandataire d’Athénaïs Léopoldine Husson, épouse séparée d’Edouard Henry Léandre Bony de Lavergne avocat à Metz

Communauté. Meubles et créances 14 400
Une maison sise à Strasbourg rue de l’Ecarlate N° 10 évaluée à 50 000
Un corps de biens à Achenheim estimé 96 944
vingt ares 90 de terre à Holtzheim estimé 548
une carrière à sable ban de Hangenbiethen 1000
une foret de 10 hectares 28 à Rosenwiller 72 000
Une tuilerie à Bischheim au Saum 16 912
quatorze ares de prés à Rosheim 250
vingt ares de terres à Rosenwiller 400
Une maison à Kœnigshoffen 13 002
Une autre maison dit lieu 1735
Une autre maison dit lieu 2615
Une autre maison même lieu 5386
Une autre maison même lieu 1060
vingt six ares 45 terres dit lieu 2334
créances 830, total 279 530
Passif 290 765 – Garde robe 155
La garde robe du défunt a été remise à Fany Dubois, cuisinière du défunt pour être distribuée selon ses intentions
acp 436 (3 Q 30 151) f° 7 du 23.12.

Jean Baptiste Husson et Anne Marie Elisabeth Joséphine Roger vendent la maison à l’entrepreneur en bâtiment Jacques Weyer

1845 (16.8.), Strasbourg 12 (167), Me Noetinger n° 17 935
M. Jean Baptiste Nicolas Leopold Husson, inspecteur des tabacs, Chevalier de l’ordre royal de la légion d’Honneur à Lille y domicilié et Dame Anne Marie Elisabeth Joséphine Roger son épouse de lui dument autorisée, cette dernière demeurant à Strasbourg
à M. Jacques Weyher, entrepreneur de bâtiments demeurant à Strasbourg
Une maison avec cour, magasins, four à plâtre, bâtiments latéraux et de fond, jardin, appartenances et dépendances le tout situé à Strasbourg au quartier de la Krutenau N° 168, d’un côté la rivière dite Blumengiesen, de l’autre la ruelle du caquet autrefois dite Scheergaesslein, par derrière la rivière et la propriété des Sr Holtzschuh et consorts. – M. Husson est propriétaire de cet immeuble pour l’avoir acquis de I. Dme Marguerite Salomé Büchi, veuve du Sr François Antoine Molitor, de son vivant propriétaire à Strasbourg où elle demeure, II. Dlle Catherine Madeleine Salomé Molitor épouse du Sr Frédéric Charles Bischoff, négociant demeurant ensemble à Paris, III. Dlle Joséphine Molitor, fille majeure sans état demeurant à Strasbourg, IV. et de M. François Antoine Molitor, marchand passementier demeurant en la même ville, ainsi que cela résulte d’un contrat de vente passé devant Me Stoeber de Strasbourg le 6 septembre 1833 transcrit au bureau des hypothèques le 11 octobre 1833 volume 274 N° 9. Cette acquisition a été faite moyennant le prix de 23 000 francs (…). Feu ledit Sr François Antoine Molitor avait acquis la maison vendue ci avant des héritiers du Se Paul-Joseph Schroeder maître maçon à Strasbourg suivant procès verbal d’adjudication définitive dressé par M Rémond, juge de paix du troisième arrondissement de la ville de Strasbourg, le 19 prairial de l’an dix, déclaration de command reçue par ledit juge de paix le lendemain et jugement d’homlogation dudit procès verbal d’adjudication rendu par le tribunal civil séant en ladite ville le 22 prairial de la même année. Cette adjudication a été réalisée par un contrat de vente passé devant Me Ubersaal le 4 messidor de l’an 10 transcrit du bureau des hypothèques de ladite ville le 13 dudit mois, Volume 9 n° 24. (…) Le Sr Paul Joseph Schroeder, à son tour, acquis ledit immeuble de la fondation de Saint Nicolas des Ondes en vertu d’un contrat de vente pasé devant la cidevant chambre des contrats le 15 mai 1777 – moyennant un prix de 30 000 francs

Jacques Weyer épouse en 1841 Marie Caroline Bernhard, fille de tisserand
1841 (17.6.), Strasbourg 15 (69), Me Lacombe n° 2955
Contrat de mariage – Mr Jacques Weyer, Maître charpentier demeurant à Strasbourg, fils légitime de Jacques Weyer, maître maçon demeurant à Strasbourg et de feue Dame Marie Madeleine Pfister sa défunte épouse, agissant et stipulant pour lui personnellement comme futur époux d’une part
Et Demlle Marie Caroline Bernhard, célibataire majeure d’ans, sans profession demeurant à Strasbourg, fille légitime de Jean Daniel Bernhard, Tisserand et de Dame Marie Sara Greiner son épouse demeurant à Strasbourg, agissant et stipulant pour elle personnellement comme future épouse d’autre part

Article quatrième. Le futur époux déclare que ses apports au présent mariage consistent en
1° Le quart indivis d’une Maison sise à Strasbourg rue des frères n° 24 (…)
2° Une Maison sise en ladite ville avec appartenances et dépendances rue du Renard prêchant aux canards n° 5 (…)
3° La moitié indivise d’une tuilerie donnant sur le chemin de la Robertsau dit Teich Kopff (…)
4° Une Maison avec droits, appartenances et dépendances sise hors la porte nationale de cette ville, (…) total des apports 31 182 francs

Les conjoints Weyer contractent une obligation auprès d’Alexandre Chastelain en hypothéquant la maison à la Krutenau

1851 (25.3.), Strasbourg 15 (87), Me Lacombe n° 7565
Ouverture de crédit – Monsieur Alexandre Chastelain, propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg
Et Monsieur Jacques Weyer, maître charpentier, Entrepreneur de bâtiments, demeurant et domicilié à Strasbourg, lesquels ont arrêté ce qui suit. Sur la demande de Mr Weyer, Mr Chastelain lui acorde et lui ouvre par les présentes un crédit jusqu’à concurrence de la somme de 60 000 francs (…)
M. Jacques Weyer, susqualifié, et dame Marie Caroline Bernhard son épouse, domiciliée avec lui à Strasbourg, laquelle ci présente et intervenante agit avec l’autorisation de son mari, étant M. et Mad. Weyer mariés sous le régime de la communauté réduite aux acquets, ainsi qu’il résulte de leur contrat de mariage passé devant Me Lacombe le 17 juin 1841, déclarent affecter, obliger et hypothéquer
Une Maison avec cour, four à plâtre, bâtiments latéraux et de fonds, magasins, appartenances et dépendances le tout situé à Strasbourg quartier de la Krutenau N° 168, d’un côté la rivière dite Blumengiesen, de l’autre la ruelle du Caquet autrefois dite Schergaesslein, par derrière la rivière et la propriété des sieurs Holtzschuh et consorts. Les conjointss Weyer déclarent qu’ils sont légitimes propriétaires de cet immeuble pour l’avoir acquis sur Jean Baptiste Nicolas Léopold Husson, inspecteur des tabacs, Chevalier de la légion d’Honneur, demeurant à Lille où il est domicilié et Dame Anne Marie Elisabeth Joséphine Roger son épouse de lui dument autorisée, aux termes d’un contrat de vente passé devant Me Noetinger à Strasbourg le 16 avril 1845 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 29 août même année volume 437 n° 80

Inventaire de séparation des conjoints Weyer
1856 (24 et 25.6.), Me Momy
Inventaire de séparation de biens d’entre Jacques Weyer, maître charpentier, et Marie Caroline Bernhard sa femme à Strasbourg
La De Weyer réclame des récompenses montant à 5834 et indemnité
1) d’une somme de 32 000 francs formant la somme réclamée par M Wenger, entrepreneur à Strasbourg suivant ouverture de crédit reçue Lacombe le 5 novembre 1844
2) 63 000 francs réclamés par Alexandre Chastelain de Strasbourg suivant acte reçu Lacombe le 25 mars 1851
Le mobilier de la communauté est estimé à ci 1492 francs
acp 451 (3 Q 30 166) f° 69 du 1.7.

Les créanciers mettent en vente les biens immeubles de Jacques Weyer. Frédéric Gerst acquiert la maison à la Krutenau

1856 (4. 7.br), Me Momy
du 30 juillet 1856 – Cahier des charges pour parvenir à la vente des immeubles dépendant de la faillite de Jacques Weyer, maître charpentier à Strasbourg (acp 452 (3 Q 30 167) f° 57 du 5.8.)
Procès verbal d’adjudication à la requête des syndics de l’union des créanciers de la faillite de Jacques Weyer, ci devant charpentier à Strasbourg
1) Une maison sise à Strasbourg rue de la Krutenau N° 168
à Frédéric Gerst, propriétaire à Strasbourg moyennant 35 100 francs
2) route de Schirmeck canton Gliessberg
à Frédéric Théodore Wolff
4) chantier et bâtiment à la Robertsau
à la maison de commerce Levy et Weill
acp 453 (3 Q 30 168) f° 44 du 13.7.br

Frédéric Gerst, commis à la préfecture de Constantine, épouse en 1856 Caroline Frédérique Bley, fille de serrurier
1856 (16. 8.br), Me Zimmer
Contrat de mariage – Jean Chrétien Frédéric Gerst, commis de première classe à la préfecture de Constantine, fils de Jean Frédéric Gerst, teinturier, et de Caroline Rittelmeyer sa femme à Brumath
Caroline Frédérique Bley, mineure à Strasbourg, fille de feu Jean Geoffroi Bley, vivant serrurier à Strasbourg, et de feue Sophie Frédérique Goetz sa femme
stipulation de communauté réduite aux acquêts, réserve d’apports et héritages. Le survivant aura en outre l’usufruit de la moitié des biens de la communauté
Les apports du futur consistent en une valeur de 1000 francs
Ceux de la future en une valeur de 23 618 francs
Donation réciproque par les futurs époux au survivant d’eux de l’usufruit de toute la succession, réducible à moitié en cas d’enfants
acp 454 (3 Q 30 169) f° 29-v du 17. 8.br

Le propriétaire suivant, le menuisier Martin Heitz, épouse en 1853 Caroline Dorothée Beck
1853 (13.9.), Strasbourg 10 (125), Me Zimmer n° 10 223
Contrat de mariage – Monsieur Martin Heintz, menuisier ébéniste demeurant et domicilié à Strasbourg, né à Scheibenhard (Bavière Rhénane) le 10 décembre 1823, du légitime mariage de M Jean Joseph Heintz, aubergiste et de feue Dame Marie Claire Foeller, futur époux d’une part
Mademoiselle Caroline Dorothée Beck, sans état, en jouissance de ses droits, demeurant et domicilié à Strasbourg, née en cette dernière ville le 26 février 1819 du légitime mariage de feu M Philippe Jacques Beck, orfèvre, et de Dame Catherine Barbe Müller sa veuve survivante, demeurant et domicilié à Strasbourg, future épouse d’autre part
(Enr.) stipulation de communauté réduite aux acquêts, réserve d’apports et d’héritages. Le survivant aura en outre l’usufruit composant la moitié du prédécédé dans ladite société d’acquets
Les apports du futur époux consistent en une provision de bois, mobilier et ustensiles le tout estimé à 3983
Les apports de la future épouse consistente 1) un mobilier estimé 580, 2) argenterie 256, 3) créances 14 000, 4) une maison rue de la Grange n° 7 estimée 11 000
Donation réciproque par les futur époux au survivant d’eux de l’usufruit viager du toute la succession réduite à moitié en cas d’existence d’enfants
acp 422 (3 Q 30 137) f° 86 du 15.9.


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.