17, rue Saint-Guillaume
Rue Saint-Guillaume n° 17
X 382 (Blondel) – O 1002 puis section 29 parcelle 32 (cadastre)
La façade en 1830 (dessins préparatoires au plan-relief) et en 1945 (d’après le dossier du M.R.U.)
Petite maison d’artisan sans jardin, elle appartient pendant tout le XVIII° siècle à des potiers qui y ont leur four, depuis que le potier Nicolas Diebold l’a achetée en 1695.
La façade de la maison est reconstruite en 1761 lors de l’élargissement de la rue Saint-Guillaume, le rez-de-chaussée en pierre et l’étage en pan de bois. Le plan Blondel (1765) ne représente qu’un bâtiment sur rue, un bâtiment arrière est cité dès 1785. Ces deux bâtiments ainsi que le rez-de-chaussée en pierre surmonté d’un pan de bois se retrouvent dans la description des lieux suite à leur destruction totale par le bombardement du 25 septembre 1944. L’Atlas des alignements mentionne un rez-de-chaussée en maçonnerie et un étage en bois : on voit cependant deux étages sur les dessins pour le plan-relief de 1830. Il se peut que, comme sur les élévations dessinées en 1948 après la destruction de la maison, l’entresol au niveau de la chaussée soit considéré comme un sous-sol où se trouvait l’atelier de potier. Comme le cadastre ne cite pas de modification, le dossier de 1948 fait remonter la construction avant 1840, date d’ouverture du cadastre. Les combles ont cependant été aménagées en mansardes depuis le dessin de 1830. Le dossier de la Police du Bâtiment fait état d’un entretien régulier (entablement, escalier de l’entrée en 1893, cheminée dans le bâtiment arrière en 1898, porte d’entrée en 1901).
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 231
Sur le dessin qui représente l’alignement de la rue depuis l’angle du quai (a’) jusqu’à celui de la ruelle des Nonnes (l’, à l’extrémité de l’actuel n° 21), le numéro 17 est la quatrième maison à partir de la droite, surmontée de la lettre (b) pour blanc. La maison, comme sa voisine le n° 19 elle aussi entièrement détruite par les bombes de 1944, n’a jamais été reconstruite.
Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment – Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1662 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.
Jean Klingelmeyer, tisserand en lin, et (1637) Salomé Krauss, remariée (1666) à Michel Kœlsch, tisserand en lin – luthériens | ||
1689 | v | Jean Ulric Hegenauer, tisserand en lin, et (1684) Anne Marie Senckeisen, épouse en premières noces (1682) de Jean Louis Meyer, tisserand en lin – luthériens |
1690 | v | Jean Spœttnagel, imprimeur en lin, et (1669) Jeanne Marguerite Klemm – réformés |
1696 | v | Anne Barbe Dürninger femme (1683) de Jean Christophe Engel, chirurgien et barbier – luthériens |
1698 | v | Nicolas Diebold, potier, et (1695) Catherine Alber puis (1697) Dorothée Dumont – catholiques |
1702 | adj | Léonard Maurer, boulanger, et (1680) Anne Bauer puis (1705) Marie Salomé Grohberger veuve de Jean Jacques Müller – luthériens |
1703 | v | Conrad Nagel, potier, et (1688) Salomé Jacober – luthériens |
1720 | h | Marie Madeleine Nagel femme (1726) de Georges Frédéric Musculus, potier puis (1735) de Jean Michel Diemer, potier – luthériens |
1736 | h | Jean Conrad Musculus, potier, célibataire – luthérien |
1754 | h | Jean Michel Diemer, potier (ci-dessus) et (1735) Marie Madeleine Nagel puis (1737) Anne Marie Gœfft qui avait épousé (1717) le jardinier Jean Georges Riehl |
1766 | v | Jean Kohlmann, potier, et (1764) Marie Odile Bürckel – catholiques |
1785, 1794 | h | Jean Louis Kohlmann, potier, et (1785) Marie Catherine Siedel – catholiques |
1795 | v | (maison arrière) Catherine Schiebel, fille majeure |
1796 | v | Christophe Gœrner, serrurier, et (1783) Thérèse Holtzbecher puis (1785) Marie Madeleine Letourné – catholiques |
1809 | adj | François Louis Madler, architecte, et (1804) Marie Anne Voltz |
1829 | v | Marie Marguerite Diehl femme (1808) de Conrad Schneider, potier de terre, veuf d’Ursule Marck |
1833 | adj | François Louis Madler (ci-dessus) |
1834 | v | Jean Walther, employé à la fondation Saint-Thomas, et Frédérique Caroline Schaad puis (1836) Marie Salomé Dubarry |
1836 | h | Geoffroi Frédéric Redslob, docteur en théologie |
1872 | h | Louis Edmond Redslob |
1885* | h | Sophie Lydie, Anna Amélie Marie et Julie Anne Redslob |
1894* | v | Charles Schelcher, mécanicien, et Elise Hurler |
1937 | v | Félix Latzarus, aubergiste, et (1912) Berthe Diebold |
1952 | h | Lucie Latzarus et (1950) Jean Coiseur |
v | Association syndicale de remembrement de Strasbourg-Ville |
(1765, Liste Blondel) X 382, Jean Michel Diemer
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 1002, Redslob, Geoffroi, rue St. Guillaume 10 – maison, sol – 1,05 are – puis Redslob Frédéric docteur en médecine rue de l’Arc en Ciel
Locations
1691, Jean Frey, aubergiste
1764, Jean Kohlmann, potier (futur propriétaire)
Localisation sur le plan Blondel (1765)
Directeurs fonciers
Liste générale des travaux à la charge de la Ville en 1761 pour le compte du Roi. Y figurent les travaux à faire aux deux maisons rue Saint-Guillaume pour élargir la rue. On y précise que la façade sera faite en pierre au rez-de-chaussée et en bois à l’étage.
1761 (VII 1409 Bauherren)
(ad f. 87) Verzeichnuß des Jenichen Neue Arbeithen, welche in dem laufenden Jahr 1761. Von Gemeiner statt, auf Radification Gnädicher Herren der Ober bau Herren, und dreÿ des Pfennigs thurn, Von dem Maur, Zimmer und Bruck hoff, so wohl In, und außer der Statt als auch auff dem Canal sollen Gemacht werden.
12° Hatt eine Löbl. Statt in der Willhelmer Gaß Zweÿ Häußer Zu Kauffen, um bemelde Gaß breider Zu machen, Vor welche eine Löbl. Statt Vermög des anschlags der Experten Zu bezahlen hatt 3920.
Ferner das abgeschnidens an beÿden häusern, wieder mit einer facade den ersten Stock Von stein und den 2.ten Von Holtz auff Zu führen, sambt den Innerhalb nödichen Reparationen und Sprießen belauffet sich auff 621. R
(…)
Davon ist aber abzuziehen, theils Vor häuser welche in der Wilhelmer gas wieder Können Verkauffet werden, und Vor Matterialien wie folgt
2° die zweÿ häuser in der Wilhelmer Gaß, 1700 fl.
(traduction) Liste des nouveaux travaux que le chantier des maçons, des charpentiers et des pontonniers de la Ville doivent faire pendant l’année 1761, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de la ville et sur le Canal, après ratification par les directeurs fonciers et les Trois de la Tour aux deniers.
(…) 12° La Ville doit acheter deux maisons rue Saint-Guillaume pour élargir ladite rue, elle devra régler d’après l’estimation des experts 3920 florins,
En outre pour amputer les deux maisons, refaire la façade en pierre au rez-de-chaussée et en bois à l’étage ainsi que les travaux d’aménagement intérieur et d’étayage, 621 florins.
(…) De laquelle somme il faut soustraire tant pour les maisons rue Saint-Guillaume qui peuvent être revendues que pour les matériaux (…), 2° les deux maisons rue Saint-Guillaume, 1700 florins
Les experts de la Ville et des propriétaires estiment la maison et les travaux. La Ville prévoit d’acheter les deux maisons. En fait, elle achète le terrain soustrait aux deux parcelles pour élargir la rue et se charge de régler les travaux de réfection. C’est le propriétaire de la maison X 381 (ultérieurement 15 rue Saint-Guillaume), le maître maçon Jean Michel Meyer, qui se charge de remettre en état sa maison et celle de son voisin. Le terrain de la maison X 382 est amputé de 54 ½ pieds carrés
1761, (VII 1409)
(f° 72) Donnerstags den 8. Jan: 1761. Abschatzung Zweÿer häußer in der Wilhelmer Gaß – In Præs. H. Stättmts. Von Berstett und der Hh. Dreÿ haben wegen der Zu æstimation des Verlusts von beeden plätzen und reparations Kösten der Johann Michel Meÿer Maurermst. und Johann Michel Diemer dem haffner gehörigen häußern, welche Zu erweiterung der Wilhelmer gaß sollen abgeschrodet werden, Caspar theodor Ravaliatti der Maurermeister und Martin Burger der Zimmermeister von seiten der Statt Straßburg, Michel Hatzung der Maurermeister und Johannes Sundtheimer der Zimmermeister von seithen beeder eigenthümer gedachter häußer ernannte Experten, nach deme sie jhres burger eÿds und Pflicht, wormit sie gemeiner Statt zugethan, so Viel dießen actum betrifft, erlaßen worden, den von H: St.m Von Berstett jhren Vorgestaabten Schatzeÿd, alles nach ihrem besten wißen und Gewißen, Keinen theil zu Lieb noch Zu leÿd, ohne alle partheÿlichkeit abzuschätzen, in gegenwart gedachten Johann Michel Meÿers und Johann Michael Diemers abgeschworen.
(f° 77) Dienstags den 3. Martÿ 1761. Joh: Michel Meÿer und Joh: Michel Diemer häußer in d. Wilhelmergaß – Auff die von denen den 8. Januarÿ jüngst ernannte Experten Zu Abschatzung der in der Wilhelmer gaß beeden Vorstehenden häußern angegebene relation, vermög welcher Mstr Johann Michel Meÿer des Maurers hauß auff 2400. fl. der Verlust des hauß platzes von 227. ¼. Quad. Schuh auf 378. fl. 8 ß 10 d und die reparations Kösten d. hauß wieder in wohnbaren stand Zustellen auff 2848. fl. geschätzt worvon aber 300. fl. für den werth der alten Matelialien und 849. fl. für den dritten theil an den baukösten so der Eigenthümer Zu bezahlen schuldig seÿn solle abzuziehen also daß Löbl. Statt noch 1698. fl. ane den Baukösten und 378. fl. 8 ß 10 d für den abschnitt in Summa 2076 fl. 8 ß 10 d Zu bezahlen, Ferner Mr Johann Michael Diemers des haffners hauß auff 1520. fl. der verlust des hauß platzes von 54. ½ Quad. Schuh auff 109. fl. und die reparations Kösten auff 559. fl. æstimirt worden, wurde Erkannt. Sollen beede häußer von der Statt erkaufft und denen Eigenthümern der werth dafür nach æstimation der Experten, also Meÿern 2400. fl. und Diemer 1520. fl. bezahlt werden, welches sie beede acceptirt und auff Ostern die häußer Zu raumen Versprochen.
(f° 88) Dienstags den 14. Aprilis 1761. Wilhelmergaß Erweiterung. H. Werner der bau Inspector berichtet er habe Johann Michel Meÿer den Maurermeister wegen dem abschnitt seines haußes Zu erweiterung der Wilhelmer gaß dahin disponirt die summ von 1614. fl. 9. ß d sowohl für den Verlust des platzes, als auch für die bawkösten das hauß wieder in wohnbaren standt zu stellen, anzunehmen, und seÿe dießes oblatum folgender maßen bewürcket worden, nemblichen der innhalt des platzes Vom hauß ist nach der Experten relation auff 1440 quadrat schuh æstimirt, von dießem fallen ab Zu erweiterung der gaß 227. ¼. quad. sch. restirt noch 1212. ¾. quad. sch. den sch. zu 4 ß gerechnet, macht 485. fl 1 ß, darzugeschlagen 300. fl. für den werth der alten Materialien Vom hauß macht 785. fl. 1 ß d diese Von 2400. fl. als der æstimation des gantzen haußes abgezogen verbleiben obgemelte 1614. fl. 9 ß d
als für welche summ gedachter Meÿer gegenwärtig sein hauß fornen Vom eck nach dem schrägen lauff seines überhangs umb 10 sch. und hinten an der scheid des gebels neben Mr. Diemers hauß umb 4 sch 9 Zoll frantz: Meßes abzuscheiden und übrigens daßelbe auff seine Kösten abzubrechen und fornen wieder eine neue façade nach der vorgeschriebenen flucht auffzuführen sich erbiethet. Erkannt, wird dießes oblatum eingenommen, und soll Meÿer sogleich 800. fl. auff abschlag und nach auffgeführter façade der überrest mit 814. fl 9 ß d bezahlt werden, welches er auch auff solche weiß acceptiret, wie die deßfalls auffgericheter Kauffverschreibung außweißet.
Nach dießem wurde mit Johann Michel Diemer dem haffner für den Verlust des platzes von seinem hauß so in 54 ½ quadrat schuh bestehet tractiert und jhme darfür nach der experten æstimation 109. fl. Zu bezahlen Zuerkannt, das hauß aber wieder in wohnbahrem standt Zu stellen ist mit obgedachtem Mr Meÿer der accord getroffen worden die reparationen nach dem Von denen experten auffgesetzten Devis für die Summ Von 500. fl. zu übernehmen, wovon jhme so gleich die helffte mit 250. fl. und nach auffgeführter facade die andere helffte soll bezahlt werden, welches er ebenmäßig schreib: und quitt: zu ersehen.
(Acte sur feuille jointe) Ich Zu endes unterschriebener Johann Michel diemer Haffner und burger alhier Urkundte und bekenne hiemit für mich und meine Erben eines auffrecht und redlichen Verkauffts Verkaufft und Zu Kauffen gegeben Zu haben denen hochverordneten Obern bawherren und herren dreÿ des Pfenningthurns, welche auch für und im Nahmen hießiger Gemeiner Statt Zu erweiterung der Wilhelmer gaß Vestiglich erkaufft haben benantlichen den Vorstehenden theil meines in gedachter Gaß Liegenden eigenthümlichen haußes, welches an einem end nach dem lauff des gebels umb Vier schuh neun Zoll frantzösisch. Meß auff das andere end außlauffendt abzuschneiden und in allem fünffzig Vier und ein halben quadrat schuh in sich haltet, wie solcher Von den deßwegen ernannten Experten in dem hierüber Verfertigten Riß und eingegebenen relation Verzeichnet und veschrieben. Und ist dießer Kauff und Verkauff Zugegangen und beschehen nach der æstimation gedachter Experten Vor und umb 109 Gulden, welche ich auch also baar Von den herren Käuffern empfangen haben dieselbe und die Statt darfür bestend quittiere und gebührende währschafft Leisten verspreche, dahingegen die Herren Käuffere versprechen die façade auff der Statt Kösten abzubrechen und fornen wieder eine neue nach gemachtem Riß und Devis der Experten auffzuführen und das hauß wieder in wohnbaren stand zu stellen, so beschehen Straßburg den Neünten Julÿ Anni 1761 [unterzeichnet] Johan Michael dimmer
(Acte sur feuille jointe) das Mier Vunter schribene Von der woll Ver ordtneten herrn dreÿ des Pfennen thurs wegen Jber Nomen bau kösten des Johan Michell dienet des hafners haus in de willhölmer gasen Nach dem Von den Experten auff gesetzte devÿ ab zu schneidten undt witer in wonbaren standt zu stöllen die sum von fünff huntert gulten bar bezalt worden Ein solches ies bescheine hier mit bestes quitiret stras burg den 4. septemb. 1761. Johan Michael Meÿer Maurer Meister
(traduction) Jeudi 8 janvier 1761. Estimation de deux maisons sises rue Saint-Guillaume – En présence du stettmestre de Berstett et des Trois de la Tour, le maître maçon Gaspard Théodore Ravaliatti et le maître charpentier Martin Burger, experts commis par la Ville de Strasbourg, le maître maçon Michel Hatzung et le maître charpentier Jean Sundheim, experts commis par les deux propriétaires pour estimer le terrain soustrait et les frais de répération des maisons qui appartiennent au maître maçon Jean Michel Meyer et au potier Jean Michel Diemer et qu’il est nécessaire d’amputer pour élargir la rue Saint-Guillaume, ont prêté serment, dans les termes que leur a prescrit l’ammestre de Berstett, en présence desdits Jean Michel Meyer et Jean Michel Diemer, de procéder à leur estimation en toute indépendance, en leur âme et conscience sans avantager ni léser aucune partie, après avoir été relevés de leur serment d’allégeance à la Ville pour ce qui relève de la présente affaire.
Mardi 3 mars 1761. Maisons de Jean Michel Meyer et de Jean Michel Diemer sises rue Sain-Guillaume – D’après le rapport des experts nommés le 8 janvier dernier pour estimer les maisons en saillie dans la rue Saint-Guillaume, la maison du maçon Jean Michel Meyer a été évaluée à 2400 florins, le terrain sera amputé de 227 ¼ pieds carrés soit une somme de 378 florins 8 sous 10 deniers et les frais nécessaires pour remettre la maison en état s’élèveront à 2848 florins dont 300 florins qui représentent la valeur des anciens matériaux et 849 florins le tiers des frais à la charge des propriétaires, de sorte que la Ville doit encore 1698 florins pour frais de construction et 378 florins 8 sous 10 deniers pour amputation, soit au total 2076 florins 8 sous 10 deniers, d’autre part la maison du potier Jean Michel Diemer a été évaluée à 1520 florins, le terrain sera amputé de 54 ½ pieds carrés soit une somme de 109 florins et les frais nécessaires pour remettre la maison en état s’élèveront à 559 florins. Décision, la Ville achètera les deux maisons d’après la valeur d’estimation établie par les experts, soit 2400 florins la maison Meyer et 1520 florins la maison Diemer, conditions qu’acceptent les deux intéressés en promettant de libérer les maisons à Pâques prochaines.
Mardi 14 avril 1761. Elargissement de la rue Saint-Guillaume – L’inspecteur des bâtiments Werner rapporte qu’il a proposé au maître maçon Jean Michel Meyer la somme de 1614 florins 9 sous pour l’amputation de sa maison afin d’élargir la rue Saint-Guillaume, laquelle somme correspond au terrain perdu et aux frais nécessaires pour remettre la maison en état, offre fondée sur la contenance du terrain que les experts ont estimé à 1440 pieds carrés dont 227 ¼ seront amputés pour élargir la rue, de sorte qu’il restera 1212 ¾, à 4 sous le pied carré on obtient 485 florins 1 sou auxquels il faut ajouter 300 florins qui correspondent aux anciens matériaux de la maison, soit 785 florins 1 sou à soustraire aux 2400 florins, valeur à laquelle est estimée la maison entière, soit lesdits 1614 florins 9 sous. Pour cette somme, ledit Meyer ici présent s’engage à amputer sa maison à l’avant de 10 pieds en suivant l’oblique de son encorbellement et à l’arrière de 4 pieds 9 pouces mesure de France vers le pignon qui forme la limite vers le sieur Diemer, à la démolir à ses frais et à reconstruire une nouvelle façade sur la rue en suivant l’alignement prescrit. Décision, l’offre est acceptée, on remettra immédiatement audit Meyer 814 florins en acompte, le solde de 814 florins 9 sous sera versé une fois la façade terminée, ce qu’il accepte comme le stipule l’acte de vente dressé à cet effet.
On a ensuite convenu avec le potier Jean Michel Diemer du terrain perdu de sa maison, soit 54 ½ pieds carrés, et on a ordonné de le dédommager en versant les 109 florins fixés par l’estimation des experts. Pour remettre la maison en état, on a traité avec ledit Meyer qui se charge des réparations moyennant la somme de 500 florins, fixée par le devis des experts, dont la moitié, soit 250 florins lui est versée immédiatement, l’autre moitié lui sera payée une fois que la façade sera terminée, ce pour quoi il a donné acte et quittance.
Le potier Jean Kohlmann est autorisé à réparer les pans de bois
1780, (VII 1419)
(121-v) Dienstags den 22. Augusti 1780. Johannes Kohlmann, Kachler – Mr Meyer, der Maurer, nôe. Mr. Johannes Kohlmann, des Kachlers, bittet zu erlauben an deßen behausung in der Wilhelmer Gaß gelegen einige Riegel aus zu beßern. Erkannt, Willfahrt.
Description de la maison
- 1719 (billet d’estimation traduit) la maison comprend le sol, un vestibule sous lequel se trouve un atelier et une cave à côté, à l’arrière un four de potier et toutes ses appartenances, le tout estimé 425 florins
- 1734 (billet d’estimation traduit) la maison comprend poêles, chambres, petite cuisine, vestibule, chambre à soldats, un atelier de potier, un vieux four, une cour et une cave solivée, à côté une petite maison dans laquelle il y a un petit poêle et une chambre sous un demi-toit, le tout estimé 550 florins
- 1763 (billet d’estimation traduit) la maison comprend un atelier de potier et un four, en outre deux poêles, une cuisine et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, il y a aussi une cave solivée et un puits commun, le tout estimé 750 florins
- 1833 Rapport d’experts avant la vente par adjudication judiciaire
- 1946 Rapport d’expert après destruction totale par fait de guerre
Atlas des alignements
4° arrondissement ou Canton est – Rue St. Guillaume (p. 45)
nouveau N° / ancien N° : 19 / 10
Schneider
Rez de chaussée en maçonnerie et 1° étage bon en bois
(Légende)
Cadastre
Cadastre napoléonien, registre 25 f° 341 case 1
Redslob Géoffroi Frédéric docteur en Théologie, rue de l’ail N° 2
O 1002, maison, sol, R. St. Guillaume 10
Contenance : 1,05
Revenu total : 72,54 (72 et 0,54)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 22 / 18
fenêtres du 3° et au-dessus :
Cadastre napoléonien, registre 27 f° 1165 case 2
Redslob Geoffroi Frédéric, docteur en Théologie
1872 Redslob Louis Edmond rue de l’ail 15
1885 Redslob Sophie Lydie, Anna Amelie Marie, Julie Anne minderjährig
94/95 Schelcher Karl, Mechaniker und Elise Hurler
O 1002, maison, sol, Rue St. Guillaume 17
Contenance : 1,05
Revenu total : 72,54 (72 et 0,54)
Folio de provenance : (341)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 22 / 18
fenêtres du 3° et au-dessus :
Cadastre allemand, registre 30 p. 376 case 3
Parcelle, section, 29 n° 32 – autrefois O 1002
Canton : Wilhelmergasse N° 17
Désignation : Hf 2 Whs
Contenance : 0,97
Revenu : 450 – 900
Remarques : R.U.
P. v. 2733
compte 1061
Schelcher Karl
1937 Schelcher Charles & son épouse
1938 Latzarus Félix et son épouse
(2571)
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Canton X, Rue 364 De St. Guillaume (p. 526)
(maison n°) 10
Pr. – Hohlmann Jean – Maçons
loc. – Hohlmann J. Louis – Maçons
loc. Burger, Michel – bateliers
loc. Ernwald, Marie veuve d’un invalide
Annuaire de 1905
Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)
St. Wilhelmergasse (p. 198)
(Haus Nr.) 17
Schelcher, Mechaniker. E 1
Schindler, Tagner 1
Müller, Büglerin 2
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 735 W 147)
Le propriétaire fait refaire l’entablement et l’escalier de l’entrée en 1893, installe une cheminée dans le bâtiment arrière en 1898 et fait agrandir la porte d’entrée en 1901. La maison est occupée par un fabricant de casquettes (1891) et des repousseurs de métaux (1925). Elle est détruite par le bombardement du 25 septembre 1944. On pose en 1959 une clôture autour du terrain pour servir d’affichage publicitaire.
Sommaire
- 1885 – La Police du Bâtiment notifie la veuve Lydie Redslob (7 rue Saltzmann) de faire ravaler la façade du 17 rue Saint-Guillaume – Travaux terminés, novembre 1885
- 1889 – La Police du Bâtiment notifie la demoiselle Redslob, rentière (domiciliée sur place) de faire ravaler la façade du 17 rue Saint-Guillaume – Travaux terminés, octobre 1889
L’entrepreneur E. Widmann (1 rue Saint-Louis) demande l’autorisation de ravaler la façade – Autorisation
1889 – La Police du Bâtiment demande à la veuve Redslob (8 quai Saint-Nicolas) de faire aussi repeindre les volets – Travaux terminés, mars 1890 - 1891 – Le fabricant de casquettes Gustave Adolphe Müller a déménagé du 12 rue des Pêcheurs au 17 rue Saint-Guillaume et demande l’autorisation de déplacer sa vitrine – Autorisation, schéma (la vitrine se trouve au-dessus de la porte)
- 1893 – Charles Schelcher, propriétaire, demande l’autorisation de réparer l’entablement, le crépi et l’escalier de l’entrée – Autorisation – Travaux terminés, juillet 1893 – Dessins
- 1893 – La Police du Bâtiment notifie Charles Schelcher (domicilié sur place) de faire ravaler la façade du 17 rue Saint-Guillaume – Travaux terminés, octobre 1893
- 1898 – Un habitant signale que la chaudière de la buanderie dans le bâtiment arrière et le poêle d’une chambre ne sont pas raccordés à une cheminée mais que le tuyau donne sur l’extérieur. La Police du Bâtiment demande au propriétaire de faire faire une cheminée – Travaux terminés, juin 1898
- 1901 – La Police du Bâtiment notifie Charles Schelcher (domicilié sur place) de faire ravaler la façade du 17 rue Saint-Guillaume – Travaux terminés, octobre 1893
1901 – Charles Schelcher demande l’autorisation de faire ravaler la façade et d’agrandir la porte d’entrée – Dessin – Autorisation – Travaux terminés, décembre 1901 - 1903 – Dossier. Les travaux de canalisation ont endommagé la façade. Les dommages sont estimés à 100 marks
1908 – Dossier. L’intéressé demande à être indemnisé. D’après le nouveau rapport, les dommages dus au tassement du sol suite à la pose des canalisations sont estimés à 300 marks - 1904 – G. Werner, propriétaire du 21 rue Saint-Guillaume, signale que deux fosses d’aisances du n° 19 dégagent une mauvais odeur – Les fosses ont été raccordées aux canalisations, décembre 1905
- 1915 – Rapport de la Commission des logements militaires. Remarques sur la buanderie, le logement du premier étage et la cheminée
- 1925 – Les frères Kacinec, repousseurs de métaux, demandent l’autorisation d’installer des machines dans leur atelier. Accord de l’inspection du travail – Autorisation – Dessin
- 1928 – Les frères Kacinec demandent l’autorisation de poser une enseigne
- 1926 – P. Wassner, ingénieur (société Innostra) qui a inventé un nouveau système breveté d’enseignes, transmet un modèle à la Police du Bâtiment pour savoir si elle les autoriserait. Le conseil municipal les approuve, sur l’avis de la commission des beaux-arts
- 1934 – La Police du Bâtiment notifie Charles Schelcher (domicilié 32 rue du Foss Riepberg au Neudorf) de faire ravaler la façade du 17 rue Saint-Guillaume – Travaux terminés, août 1935
- 1945 – Certificat de sinistré. Charles Reiner (2° étage). La maison figure sur la liste des bâtiments entièrement détruits par le bombardement du 25 septembre 1944
- 1959 – Des habitants du voisinage font observer que le terrain à côté du n° 12 (emplacement des n° 17 et 19) sert de dépôt d’ordures aux habitants du Holtzhof voisin et de terrain de jeux aux enfants du quartier. Ils demandent que la Ville pose une clôture.
La ville écrit au propriétaire du terrain, le Groupement des Associations syndicales de Remembrement du Bas-Rhin, en vue de poser une palissade qui servirait aussi d’affichage publicitaire. La société Publicité Schuler, concessionnaire de l’affichage municipal, se charge de poser la clôture. Elle est effectivement en place, décembre 1959
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 233 MW 2004)
La maison est entièrement détruite par le bombardement du 25 septembre 1944.
Stadt Straßburg, Amt für Sofortmassnahmen bei Bomben- und Brandschaden
Ortsgruppe : Krautenau
Anwesen : Wilhelmergasse Nr. 17
Fliegerschaden vom 25. 9. 1944
Anmeldung von Fliegerschaden an Gebäuden
Der Unterzeichnete meldet hiermit den nachstehenden Fliegerschaden an und bittet um dessen Feststellung
Anwesen : Wilhelmergasse Nr. 17
Eigentümer : Latzarus Felix Rheinstrasse 51
1. Gebäudebeschrieb : –
2. Beschädigte Gebäudeteile : Totalschaden
3. Durch welche Kriegeinwirkungen ist der Schaden verursacht worden ? –
4. Art der Schäden : Totalbeschädigt
5. Anzahl der vorhandenen Wohnungen usw.
Wohnungen
Geschäfte
Werkstätten –
Lagerräume –
Stallungen –
Grund, weshalb unbrauchbar bezw. unbenutzbar :
Ich versichere, die obigen Angaben nach bestem Wissen und Gewissen gemacht zu haben. Es ist mir bekannt, dass falsche Angaben bestraft werden.
Strassburg, den 28.9. 1944
Der Verwalter : Felix Latzarus
Dossier du Minisère de la Reconstruction et de l’Urbanisme (cote 424 D 16, ADBR)
Le bâtiment entièrement détruit par le bombardement aérien du 25 septembre 1944 était occupé par des locataires. Le dossier comprend une description des bâtiments. Le propriétaire demande à transférer ses droits à l’indemnité sur un autre terrain sis au Port du Rhin. Le permis de construire lui est refusé.
Dossier de destruction totale concernant la maison de rapport sise 17, rue Saint-Guillaume
Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme
Dossier NV 528
Dossier de destruction
État civil du propriétaire
LATZARUS, Berthe, née le 14.3.1891 à Bruchhausen, nationalité française, restauratrice, Strasbourg-Port-du-Rhin, route du Rhin N° 51
Renseignements relatifs à l’immeuble sinistré
Rue Saint-Guillaume 17 (2 immeubles) maison devant et arrière
N° d’ordre I, section 29, N° 32, parcelle 29 (Feuillet d livre foncier N°1631), immeubles complètement anéantis lors du bombardement aérien du 25/9/44
Extrait de la matrice cadastrale comprenant les immeubles de Madame Vv. LATZARUS née DIEBOLD, maison, N° d’ordre I, Section 29, N° de parcelle 32 conetance 0,97 ca.
Croquis d’implantation (devant, cour, arrière)
Destination, maison d’habitation
Quotité du dommage, destruction totale
Origine de la propriété, d’un achat
Droits réels, non
Ancienneté, avant 1840
Locations, était loué par logements
Assurance, oui, Badische Gebäudeversicherung, RM 15.000.
Subventions antérieures, non
Extrait du livre foncier
Tribunal Cantonal de Strasbourg
Copie – Feuille n° 1631 du livre foncier de Strasbourg
Latzarus Félix, restaurateur à Strasbourg et son épouse Berthe née Diebold, en communauté de biens
(n° d’ordre) 1, Section 29, parcelle 32, Rue St. Guillaume Nr. 17, 0,97 are, sol deux maisons
Inscriptions, 28 octobre 1937. Vente (Ann. 1006)
Procès verbal d’expertise : description des lieux
Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme, Délégation Départementale du Bas-Rhin
Dossier N° 528 Z
Procès verbal d’expertise
Adresse de l’immeuble, 17 rue St Guillaume à Strasbourg
Nom, prénoms et adresse du propriétaire, Mme Vve Latzarus, Berthe, 61 route du Rhin à Strasbourg
Nom et adresse de la personne convoquée, Mme Vve Latzarus, Berthe, 61 route du Rhin à Strasbourg
Date de convocation, 30 avril 1946
Nom, prénoms et adresse de la personne présente, M. Steiger René, place du Corbeau à Strasbourg, en qualité d’architecte
Date d’expertise 16 Mai 1946
Origine du sinistre. Bombardement aérien du 25 septembre 1944. Chute d’une bombe de gros calibre sur l’immeuble.
Consistance des dégâts.
Bâtiment N° 1. Entièrement détruit. Des matériaux de récupération sont actuellement entreposés à l’emplacement du bâtiment dont les caves sont remblayées. Le mur mitoyen de gauche est conservé et porte trace de réfection partielle. Les héberges sont encore visibles.
Il ne reste rien de la façade sur cour ni du mur mitoyen de droite, l’immeuble voisin étant totalement détruit. Les murs de fondation étaient en moellon de pays, ceux en élévation en brique et pan de bois avec crépi extérieur. Les planchers et la charpente de comble étaient en bois. La couverture en tuile plate. Les sols étaient en terre battue au sous-sol, en parquet au surplus avec carrelage dans les cuisines. Le rez de chaussée était utilisé par un plombier qui avait installé un petit atelier et un magasin, le surplus était à usage d’habitation. Les étages étaient à usage d’habitation avec eau gaz électricité et tout à l’égout. L’état d’usage du bâtiment ne peut être exactement déterminé.
Pourcentage de destruction 100 %.
Bâtiment N° 2. Totalement détruit au dessus du sol. Mêmes caractéristiques que le bâtiment sur rue au point de vue construction mais sans sous sol. Le rez de chaussée était une cour couverte avec W.C. et prise d’eau, le surplus à usage d’habitation. 10 mètres de fondation et un massif de fondation sous poteau isolé sont intacts. Le surplus est détruit sauf les murs de pourtour sur lesquels la construction semblait venir en adossement et qui, dans ce cas, appartiendrait aux immeubles voisins.
Pourcentage de destruction 97 %.
Après vérification sur place au mois d’octobre 1951 et renseignements pris auprès des voisins il a été constaté que la maison avant ne comportait qu’un rez-de-chaussée, un 1° étage et le 2° mansardé. De plus les murs de façade avant et arrière étaient en pans de bois. C’est pour cette raison que les devis du 22.10.48 et 13.11.51 ont été repris (voir lettres du 7.5.51 25.1.52). Cet immeuble est compris dans le remembrement. Le montant de l’indemnité en valeur 1939, sans déduction d’abattement pour vétusté est de 337 877 francs.
Strasbourg le 19.3.52. (signé)
Observations de l’architecte sur le résultat de la vérification. Néant (signé)
Fait le 16 Juillet 1946 à Paris par l’Expert assermenté soussigné
(Feuille annexe) Caractéristiques techniques du bâtiment N° 1
Croquis coté : rez-de-chaussée (7,30 x 7,25 m), étages. Coupe (hauteurs sous-sol 3,00 – étages 2,90 – 2,60 – 2,60 mansardes – 2,90 combles)
Ancienneté de l’image, avant 1840
Surfaces, rez-de-chaussée, étage, comble à la Mansard 53,00. Grenier accessible 35,00
Ancienneté de l’immeuble, avant 1840
Murs en brique et pan de bois avec crépi
ossature des planchers, bois
couverture, tuile plate
Caractéristiques techniques du bâtiment N° 2
Croquis coté : rez-de-chaussée (5,60 x 8,30 m), étages. Coupe (hauteurs 2,45 – 2,60 – 2,60 mansardes – 3,00 combles)
Surfaces, cour couverte 52, étage et comble à la Mansard 35,00. Grenier accessible 20,00
Ancienneté de l’immeuble, avant 1840
Dimensions approximatives des cours et courettes, 17 m²
Murs en brique et pan de bois avec crépi
ossature des planchers, bois
couverture, tuile plate
Formulaire descriptif
Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme, Délégation Départementale du Bas-Rhin
Dossier N° 528 Z
État descriptif d’un bâtiment totalement détruit
Propriétaire, Madame Vve Latzarus née Berthe Diebold, Route du Rhin 51
Renseignements relatifs au bâtiment détruit
Rue St Guillaume 17, section 29 parcelle 32
deux maisons d’habitation, avant 1840
Description du bâtiment
Rez-de-chaussée, logement 4 pièces, maison arrière 2 logements
1° étage, id.
2° étage, id. & deux pièces
3° étage, grenier
Caractéristiques de la construction
Façades, crépi et peinture à l’huile
Murs latéraux, rez de chaussée maison en pierre 1 et 2.me pans en bois
Planchers, tous les étages parquets chevaux
Couverture, tuiles et ardoise
Agencement moderne, chauffage central non, eau oui, gaz, oui, électricité oui, ascenseur non, salles de bain non, W.C. oui deux fosses fixes non
État de conservation et d’entretien, la maison était bien entretenue
Plans et élévations
Propriété de Mme Vve Latzarus F.
17 Rue St. Guillaume à Strasbourg
Immeuble d’habitation (avec Annexe, sinistré à 100 %)
Relevé de l’ancien Etat
Vue en Plan et en Elévations avec Coupes transversales
Echelle 1 :100
Relevé et dressé par l’architecte, Strasbourg le – 1948
(2 exemplaires, signés l’un par René Steiger, l’autre par Camille Kuhn, architecte agréé par le M.R.U., anc. cabinet René Steiger 8 place du Corbeau)
Le bénéficiaire de l’indemnité la fait transférer sur un autre immeuble sis rue Kratz (Port du Rhin)
Autorisation de transfert
Le Délégué Départemental du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme du Bas-Rhin,
VU l’article 31 de la loi N° 46-2389 du 28 octobre 1946,
VU la demande présentée le 8 novembre 1949 par Mme Vve LATZARUS Berte agissant en son nom personnel et comme mandataire de sa fille Lucie, demeurant à Strasbourg 51, route du Rhin,
VU les avis favorables recueillis auprès des organismes intéressés,
Article 1° Autorise Madame Latzarus à transférer les droits à l’indemnité afférents à l’immeuble sinistré à Strasbourg 17, rue St Guillaume sur un terrain sis à Neudorf Rue Kratz, Sct. 59, parcelle 129/94 et 130/94 en vue d’y reconstruire un immeuble de même nature et consistance que le bien sinistré.
Article 2. La présente autorisation ne comporte pas dérogation en plus ou en moins aux droits auxquels le sinistré peut prétendre du fait des dommages causés au bien sinistré et ne peut faire échec le cas échéant à un plan d’alignement ou de remembrement dans lequel serait compris le nouvel emplacement.
Article 3. Elle n’emporte pas permis de construire ni inscription à l’ordre de priorité prévu à l’article 4 de la loi du 28 octobre 1946.
Fait à Strasbourg le 31 Janvier 1949
(Tampon) Dommages de guerre. Entr 3- FEV 1949, R. N° 22 62 DG 2)
Litige concernant l’expertise
Camille Kuhn, architecte agréé par le M.R.U., anc. cabinet René Steiger 8 place du Corbeau
Strasbourg le 7 septembre 1951
à Monsieur le Subdivisionnaire du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme
29, Quai des Alpes, Strasbourg
Monsieur le Subdivisionnaire,
Lors de l’expertise qui a été faite pour l’immeuble 17, rue St. Guillaume, à Strasbourg, dossier N.V. 528Z, Monsieur Juliani, expert, avait trouvé certaines erreurs dans l’élaboration du plan de destruction.
Après contrôle sur place effectué par moi-même, j’ai constaté que ces erreurs n’existaient pas.
Je vous demande donc de vouloir bien me donner un rendez-vous en vu de discuter sur place de cette question.
avec mes remerciements, veuillez agréer, Monsieur le Subdivisionnaire, l’assurance de mes sentiments distingués.
Le permis de construire rue Kratz est refusé
Dossier n° 528 Z., P.C. n° 5093/51
Modèle d’arrêté refusant le permis de construire pour des bâtiments sinistrés
Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme
VU l’ordonnance (…)
Vu la demande de permis de construire présentée par Mme Vve Berthe Latzarus demeurant à Strasbourg Port-du-Rhin, 51 route du Rhin, demande du 15.3.61 conc. la reconstr. d’une maison d’habitation,
Vu l’avis défavorable en date du 8.4.51 du Chef de service de l’Urbanisme et de l’habituellement
Vu l’avis défavorable en date du 12.4.51 du Service de la Police du Bâtiment de Strasbourg consulté en application de l’article 5 de l’ordonnance susvisée.
Considérant que le rue Kratz ne sera pas aménagée dans un prochain avenir et que de ce fait il n’y aura pas d’accès à l’immeuble projeté,
Arrête que le permis de construire est refusé à Mme Vve Berthe Latzarus. (…)
Fait à Strasbourg le 30 avril 1951.
Etat-civil du propriétaire, mariage
Traduction. Acte de mariage
Nr. 1, Neumühl, le 6 janvier 1912
Devant l’Officier de l’état-civil soussigné ont comparu ce jour en vue de leur mariage 1. L’ouvrier de moulin Félix Latzarus, dont l’identité est connue, de religion catholique, né le 16 octobre de l’année 1888 à Ernolsheim en Alsace, demeurant à Kehl, fils du cultivateur Anselme Latzarus et de son épouse Salomé née Flecksteiner, tous deux demeurant à Kehl, demeurant à Kehl,
2 Berthe Diebold, sans profession, dont l’identité est connue, de religion protestante, née le 14 mars de l’année 1890 à Bruchhausen, demeurant à Neumühl, fille du menuisier Oswald Diebold et de son épouse Marie née Körner, tous deux demeurant à Neumühl (…)
Pour traduction conforme, Strasbourg le 7 juin 1945
Etat-civil du propriétaire, dècès
Ville de Strasbourg
Extrait du Registre des Décès, n° 4298 – 1944
Le 28 novembre 1944 à 10 heures est décédé à Strasbourg Port du Rhin Félix LATZARUS, aubergiste, né à Ernolsheim (Bas-Rhin) le 16 octobre 1888 domicilié à Strasbourg fils d’Anselme Latzarus et de Salomé Flecksteiner, époux décédés, Epoux de Berthe DIEBOLD, sans profession
Pour extrait conforme, Strasbourg le 14 juin 1945.
Relevé d’actes
La maison appartient (1662) au tisserand en lin Jean Klingelmeyer qui épouse en 1637 Salomé Krauss. Après sa mort, la veuve se remarie avec Michel Kœlsch, lui aussi tisserand en lin
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 107)
1637. Dom: XVI et XVII. Hanns Klingelmeÿer d. Leinenweber burger alhie W. Martin Klingelmeÿers burgers vndt Vischers Zu Haußen nachgel. Sohn v. Jungfr. Salome Weÿl. Baschen Kraußen deß Metzgers Undt burgers alhie nachgelassene eheliche tochter. Cop. Montags d. 2.ten 8.brs Zue St: W. [in margine :] ob 29. 8.br 662 (i 298)
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 70, n° 23)
1666. Dncis ÿsdem [XXIII & XXIV Trinit. 18/25 Nov.]
(W.) Michel Gölsch Leinen Weber Vnd Burg. Knecht B. alhie, Und Fr. Salome weil. Hanß Klingel: Meÿer burger W., Conf. f. Mont. d. 21* Xbr. me Pastor * V. B. alhier * *(i 52-53)
Salomé, veuve de Michel Kelsch, hypothèque la maison au profit de Georges Raoul Streitt d’Immendingen
1684 (17.4.), Chambre des Contrats, vol. 554 f° 172
Salome, Michel Kelschen nunmehr seel. nachgelaßener wittib mit beÿstand hanß Martin Von Zabern des Leinenwebers Ihres Vogts Undt dochtermanns
in gegensein Herrn Johann Philipp Marolfs Practici alß constituirten Mandatarÿ Herrn Georg Rudolph Streitten von Immendingen – schuldig seÿe 50 R
unterpfand, Hauß, hoffstatt mit llen deren gebäwen, begriffen, Undt Zugehördten, und Zwar uff Vnserer Gnädig. Herrn Räth und XXI. am 18. Martÿ jüngstin obrigkeitlich ertheilten bewilligung, allhier in der Wilhelmer gaß einseit neben einer behaußung dem Stifft St. Marx gehörig, anderseith neben der Zornischen Schewr, hinden uff Herrn Jonâ Stören alten großen Raths Verwanthen stoßend gelegen
Salomé Krauss veuve de Michel Kelsch hypothèque la maison au profit du pasteur de Zehnacker, Jean Jacques Pantrion
1687 (11. 7.bris), Chambre des Contrats, vol. 557 f° 494
Salome gebohrne Kraußin, weÿl. Michael Kelschen, gewesenen Leinenwebers hind.laßene wittib mit beÿstand hans Martins von Zabern auch Leinenwebers Ihres Vogts
in gegensein H. Jacob Christoph Pantrion Mittelschreibers im Spitahl allhier alß seiner Anzeig nach mündlich constituirten befehlhabers H. M. Johann Jacob Pantions, Pfarrherrs zu Zehenacker – schuldig seÿe 25 pfund, annoch ihrem verstorbenen ersten Ehemann hans Klingelmeÿer auch gewesenen Weber nunmehr seel. bereits in A° 1659 auff eine privat handschrifft baar gelühenen Gelds
unterpfand, Eine behaußung sambt höfflein und hoffstatt auch allen deren Gebäuen Rechten und zugehördt. allhier in d. Vorstatt Crautenau in d. Wilhelmer gaß, einseit neben hans Adam Haasen dem Küfer, anderseit neben einer behaußung dem großen Allmosen Zu St Marx gehörig, hind. auff H. Jonæ Stören Senator Gart. stoßend gelegen. darvon gehend jährlich 2 lb 7 ß d. Zinß nach St. Marx
Les héritiers de Salomé Krauss, à savoir les deux enfants de Martin Klingelmeyer et ceux de Salomé Klingelmeyer issus de Jean Martin von Zabern, vendent 280 livres la maison au tisserand en lin Jean Ulric Hegenauer et à Anne Marie Senckeisen
1689 (2. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 560 f° 434-v
hans Martin von Zabern der Leinenweber alß vogt weÿl. Martin Klingelmeÿers auch Leinenwebers sel. nachgelaßener 2. Kinder, So dann hans Michael Braunwalt, auch Leinenweber alß vogt Sein hans Martin von Zabern mit weÿl. Salome Klingelmeÿer ehelich erziehler 5. Kind.
in gegensein hans Ulrich Hägenauers, deß leinenwebers und Annæ Mariæ gebohrner Senckeisin, deßen ehelich. haußfr. mit beÿstand hans Georg Flötzen, deß Leinenwebers und Johannis Gänßlers, auch Leinenwebers deß kaüffers respect. Stieffvatters und Mutter bruders [unterzeichnet] hanß Ulrich heckenouer, +
Eine behaußung, und höfflein, sambt dero hoffstätten, auch allen deren Gebäuen, Recht. und zugehördten allhier in der Wilhelmergaß, einseit neb. H. Johann Saltzmann, JU.Dd und Saltzverwaltern allhier zum Theÿl, und zum Theÿl neb. hans Georg Nagel dem Biersieder Zu d. 3 Königen, and.seit neben einer behauß. dem Stifft St. Marx gehörig, zum Theÿl, und zum Theÿl neb. weÿl. H. Jacob Widmars geweß. Barbierers wittib und Erben, hind. auff H. Jonæ Stören, E.E. großen Raths alt. beÿsitzer stoßend gelegen, welche behaußung umb 46 lb, Capital dem Stifft St Marx, und umb 75 lb Capital, sambt 10 lb 12 ß 10 d zinß und Unkost., und umb 75 lb Capital wie auch 8 lb 12 ß d zinß und Marzal (Mehr umb 25 ln Cap., so dann umb 25 lb Capital), umb 15 pfund
Anne Marie Senckeisen a épousé en premières noces en 1682 le tisserand en lin Jean Louis Meyer originaire de Minfeld près de Kandel en Palatinat : mariage, accession à la bourgeoisie
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 192, n° 21)
1682. Junius, d. 18. Joh: Ludwig Meyer der ledig. leinenweber von Minfeld Daniel Meyers deß burgers & Schneids. daselbst ehl. sohn, Jfr. Anna Maria hans Friderich Senckeysens burgers & hosenstrickers alhie ehl. tochter (i 193)
1682, 4° Livre de bourgeoisie p. 489
Johann Ludwig Meÿer der leinenweber von Minfelden, empfangt das burger Recht, von seiner haußfr: Anna Maria Senckeisin p. 8. goltR. welche erlegt, ist ledigen standts gewesen und wirdt Zu den Tuchern dienen. Jur. 18. Julÿ 1682.
Elle se remarie en 1684 avec Jean Ulric Heckenauer
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 198, n° 29)
1684. November d. 13. Hanß Ulrich Heckenawer d. ledig. Leinenweber hannß Ulrich Heckenawers burgers V. Leinenwebers alhie ehl. sohn, Fr. Anna Maria hans Ludwig Meyers des burgers v. leinen Webers allhie hinterl. Wittw. (i 199)
Jean Ulric Hegenauer et Anne Marie Senckeisen vendent 260 livres la maison aux manants Jean Spœttnagel, imprimeur en lin, et à Jeanne Marguerite Klemm
1690 (21. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 629
(Prot. fol. 109.) hans Ulrich Hägenauer, der Leinenweber, und Anna Maria, gebohrne Senckeisin, [unterzeichnet] hans Vlrig heckenauer, +
in gegensein Johann Spöttnagels, deß Leinwadtruckers und Schirms Verwanthen, und Johannæ Margarethæ gebohrner Klemmin, mit beÿstand Johann Wolff von Molßheim, deß Paßmentmachers – und Zwar auff die von Hh. Räth und XXI. am 20.ten hujus Obrigkeitlich ertheÿlte permission (signé) Johannes Spöttnagel, x
Eine behaußung und höfflein, sambt dero hoffstätten, auch allen deren Gebäuen, Rechten und Zugehördten allhier in der Wilhelmer gaß, einseit neben H. Johann Saltzmann JU. Dd und Saltzverwalthern allhier Zum theÿl und Zum theÿl neben hans Georg Nagel dem Bier Sied Zu den dreÿen Königen, anderseit neben einer behaußung dem Stifft St. Marx gehörig, Zum theil, und zum theÿl neben weÿl. H. Jacob Widmanns gewesenen barbierers wittib und Erben, hind. auff Hn Jonæ Störren E.E. großen Raths beÿsitzer stoßend gelegen, welche behaußung umb 46 pfund Capital dem Stifft St. Marx und umb 75 pfund H. Stephan Amberger dem ohlmann verhafftet – geschehen umb 268 gulden
Les nouveaux propriétaires sont des réformés. Ils se marient devant le pasteur du Temple-Neuf en 1669. Leur fille se marie en 1690 devant le pasteur réformé de Wolfisheim
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 119)
1669. – dom. XII post Trin. Zum 2. mahl Johann Spättnagel der Wollenweber Weiland Niclauß Spöttnagel gewesenen landmanns u. des Badisch* König-Schaffhaußen Marggräffl: h* nachgelaßener ehel. Sohn Jfr. Johanna Margaretha Weiland Johann Glemmen gewesenen Sch* Keil alhier nachgelaßene ehel. T., Montags den 6.ten 7.bris, Münster (i 121-122)
Mariage, Strasbourg (réf. f° 107)
1690. den 5.ten Octobris seind eingesegnet worden Peter Proner Nicolas Proner Sohn Von Fauen Bernergebiets, Jgf. Susanna Maria Spettnagelin, Johann Spettnagels Schirms Verwandten und Wollenwäbers in Straßburg ehel. tochter (i 116)
Jean Spœttnagel, imprimeur en lin, et Jeanne Marguerite Klemm hypothèquent la maison au profit d’Eve Marguerite Schranckenmüller. En marge, quittance par Anne Barbe Dürninger
1691 (29.5), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 448-v
Johann Spöttnagel, der Leinwadtrucker und Schirms Verwanther allhier und Johanna Margaretha gebohrne Klemmin, deßen eheliche haußfrau und Zwar dieselbe mit beÿstand H. Johann Jacob Saltzmanns deß ältern Handelßmanns und Abraham Fickeisens deß wollenwebers [unterzeichnet] Johannes spetnagel
Hn Tobiæ Kipßen deß Handelßmanns, alß Vogts Evæ Margarethæ Schranckenmüllerin – schuldig seÿen, 75 pfund
unterpfand, Eine behaußung und höfflein, mit allen deren Gebäuen rechten und zugehördt. allhier in der Wilhelmergaß einseit neben H Johann Saltzmann J.V. Ddo und Saltzverwalthern Zum theÿl und theÿlß neben Johann Georg Nagel des Biersieder Zu den dreÿen Königen, and. seit neben einer Behaußung dem Stifft St Marx gehörig, zum theil, und zum theil neb. weil. Jacob widmanns gewesenen barbierers sel. Erb. hind. auff H. Jonam* Stören Ex Senator. stoßend gelegen
[in margine :] (…) in gegensein Annæ Barbaræ gebohrner Dürningerin, als ietzmahliger Besitzerin der hierinn verschrieben in d. Wilhelmer gaß gelegenen Behaußung mit beÿstand Hn Wolffgang Reinhard Von Avenheim, Not. Immatriculatj, Ihres Curatoris (quittung), den 21. Martÿ 1698
Jean Spœttnagel, imprimeur en lin, loue la maison pour un an à l’aubergiste Jean Frey
1691 (20. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 744-v
Johann Spättnagel, der Leiwad trucker (si go. Johannis Spetnagel)
Johannis Freÿ, deß würths
entlehnt, Eine Behaußung mit allen deren Gebäuen und Zugehördten allhier in der Wilhelmergaß, einseit neben hanß Georg Nagel den Bierwürth zu den dreÿen Königen, anderseit neben Hn Jona Stören EE Großen Raths beÿsitzer, auff ein Jahr lang, von instehend. Michaelis anzurechnen, umb 22 Pfund
Jean Spœttnagel et Jeanne Marguerite Klemm vendent 250 livres la maison à Anne Barbe Dürninger veuve du chirurgien et barbier Jean Christophe Engel
1696 (1. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 568 f° 496-v
Johann Spätt Nagel, der Schirms Verwanthe Leinwandtrucker und Johanna Margaretha Klemmin [unterzeichnet] Johannes Spötnagel
Annæ Barbaræ geb. dürningerin weÿl. H. Johann Christoph Engels, gewesenen Barbierers und Wundartzts sel. nachgelaßene Wittib mit beÿstand Wolffgang Reichard Von Auenheim, Notar. Publ. Ihres und Hn Christian Lancke, deß barbierers und wundartztes ihrer Kinder Vogts
Eine behaußung und höfflein, sambt dero hoffstätten und allen deren Gebaüen, recht. und zugehörden, allhier in der wilhelmergaß einseit neben – zum theil und zum theil neben hans Georg Nagel dem Biersieder zu den deÿen Königen, anderseit neben einer behausung dem Stifft St. Marx gehörig, zum theil Und zum theil neben weil. Jacob Widmar gewes. barbierers sel. wittib und Erben, hind. auff H, Jonam Stören, Exsenator. stoßend geleg., welche behaußung Umb Vierzig Sieben pfund fünff schilling Capital dem Stifft St Marx und umb 150 lb Capital (verhafftet), umb 52 pfund
Anne Barbe Dürninger veuve de Jean Christophe Engel vend 265 livres la maison au potier Nicolas Diebold et à Dorothée Dumont
1698 (21.3), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 183-v
Anna Barbara geb. dürningerin weÿl. H. Johann Christoph Engels gewesenen Barbierers und wundartzts sel. nachgelaßene Wittib mit beÿstand H. Wolffgang Reinhard von Auenheim, Notarÿ Immatriculati und Procuratoris Ihres Curatoris
in gegensein Niclaus Theobald, deß Kachlers und Dorotheæ Dumontin
Eine behaußung und höfflein, sambt deren hoffstätten und allen deren Gebaüen, rechten und Zugehördt. allhier in der Wilhelmer gaß einseit neben – zum theil und zum theil neben Valentin Allgeÿer dem Glockengießern anderseit neben einer behaußung dem Stifft St. Marx gehörig zum theil, und zum theil neb. weil. Jacob Widmar gewesenen Barbirers sel. Wittib und Erben hind. auff weÿl. H. Jonä Stören E.E. großen Raths Gewesenen beÿsitzers sel. Erben stoßend gelegen, welche Behaußung umb 47 pfund (Capital verhafftet), geschehen umb 227 pfund
Les acheteurs hypothèquent immédiatement la maison au profit des enfants de la venderesse
1698 (21.3), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 184-v
Niclaus Theobald, der Kachler und Dorotheæ Dumontin, und zwar dieselbe mit beÿstand Hn Mathiæ Einsiedlers, E.E. großen Raths beÿsitzers und Hn Johann Peter Randenraths alten dreÿers deß Umbgeldts deselben Schwägere
in gegensein H. Johann Philipæ Kammen deß Metzgers und E.E. großen Raths alten beÿsitzers alt. beÿsitzers und H. Christian Lemcke deß barbierers und wundartzts, alß Vogts weil. H. Johann Christoph Engels, gewesenen barbierers und wundartzts sel. nachgelaßenen dreÿ Kinder – schuldig seÿen 100 pfund, Zu erkauffung hernach beschriebener hypothecirt. behaußung
unterpfand, Eine behaußung p perge auß immediate vorstehend Verschreibung
[in margine :] (in gegensein) Johann Conrad Nagels, des Kachlers alß ietzmahligen proprietarÿ hierinn bemeldten in d. Wilhelmer gaßen gelegener behaußung, (Quittung) den 1. mart. 1706
Le potier Nicolas Diebold, originaire de Sankt-Wendel en Sarre, épouse en 1695 Catherine Alber, fille d’un bourgeois de Strasbourg et devient bourgeois quelques jours plus tard.
Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 31-v)
Die 17 Octobris anni 1695 (…) sacro matrimonii vinculo Copulati sunt Conc° trid° foras* servatis que omnibus de Jure uel de more seruandis honestus Juvenis Nicolaus Theobaldt figulus Ciuis argentinensis et Catharina Helbertin Argentinensis (signé) Nicolaus theobalt, + signum sponsæ (i 33)
1695, 4° Livre de bourgeoisie p. 661
Niclaus Theobald, der Kachler Von St. Wendel beÿ Homburg, weÿl. Adam Theobalds gew: huffschmidts daselbst hint. Ehl: sohn, empfangt das burgerrecht Von Catharina, Weÿl. Johann Albers gew. burgers und Kachlers allhie hint. Ehl. tochter seine jetzmahlige haußfrau p. 2. GoldR. 16. ß. so bereits beÿ der Cantzleÿ erlegt worden, ward Zu vor ledig. standts Vnd wird Zu E.E. Zunfft der Maurer dienen. Jurav. d. 25. 8.bris 1695.
Nicolas Diebold est reçu à la tribu des maçons quoiqu’il n’ait pas encore fait son chef-d’œuvre
1696, Maçons (XI 233), (f° 87) Sonntags den 8. Januarÿ Anno 1696
Neu Zünfftiger – Niclaus Theobaldt der Kachler, so zwar daß Meisterstück noch Zu Verfertigen, producirt burgerschein Von der alhießigen Cantzleÿ, Vermög deßen Er Zum burger angenommen worden, mithin bittendt Ihme gegen der gebühr alß einen Zünfftigen an Zu nehmen. Erkandt, willfahrt giebt auf dem Pf.th. 1. lb. d und weilen Er eines Zünfftigen tochter geheürathet E.E. Zunfft allein 5. ß. undt Zunfftschreiber und bittel. 4. ß d.
Nicolas Diebold se remarie en 1697 avec Dorothée Dumont, fille de manant, qui devient bourgeoise quelques jours après son mariage
Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 39-v)
Quarta die Novembris anni 1697 sacro Matrimonii vinculo ad Stum Stephanum intra argentinam Copulati sunt Honestus viduus Nicolaus Dieboldt Civis et figulus argentinensis et pudica virgo Dorothe Dumontin argentinensis (signé) Nicolaus theobalt, + signum sponsæ (i 41)
1697, 3° Livre de bourgeoisie p. 1196
Dorothea Dumont Von hier weÿl. Carl Dumont gewesten schirmers hinterl. Ehl. tochter, empfangt das burgerrecht gratis und Wird beÿ E.E. Zunfft der Maurer dienen. Promis. d. 7. 9.br. 1697.
La maison est vendue par adjudication en 1702 au boulanger Léonard Maurer et à sa femme Anne Bauer comme l’apprennent les actes ultérieurs
Anne Bauer meurt en 1704 après avoir revendu la maison. Elle délaisse une fille mariée. L’inventaire est dressé dans une maison Grand rue. La somme finale de l’inventaire s’élève à 4 605 livres
1704 (15. 8.bris), Me Scherer (Jean Daniel, 53 Not 2)
Inventarium über Weÿl. der Viel Ehren und saamen Frawen Annæ Baurin Hn Leonhard Maurers des Weißbecken und burgers alhier zu Straßburg ehel. haußfr. seel. Verlassensch. – nach jhrem Donnerst. den – Augusti dießes lauffenden Jahrs aus dießer Zeitlichkeit genommenen tödl. hientritt Verlaßen, Welches auf freundliches Erfordern undt begehren der Ehren und tugendreichen Frawen Annæ Christinæ Maurerin des Ehren und Vorgeachten Herrn Johann Daniel Bergers, handelßmanns und burgers alhier ehelicher Haußfrawen, der Verstorbenen frawen seel. mit obernantem hinderblieben herrn Wittibern ehelich erziehlter Tochter und p. Testamentum jnstituirter Erbin – Actum in der königl: Freÿen Statt Straßburg, Mittwochs den 15. Octobris, Anno p. 1704.
Bericht und respectivé Vergleich. Zuwißen, daß auff heut zuend gemelts datum Zwischen Herrn Leonhard Maurern dem Wittibern an einem, undt dem Herrn Johann Daniel Bergern dem handelsmann, alß Ehevogten Frawen Annæ Christinæ gebohrner Maurerin deßen Tochtermann andern theils, wegen hievon jnserirten Testamenti nuncupativi, volgender gütlicher Vergleich (…) Mittwochs d. 22.ten 8.bris 1704
In hernach beschriebener hiehero gehöriger behaußung
Schrein: undt Höltzernwerckh, In d. Soldaten Cammer, In d. Cammer A, Auffm Gang, In d. Cammer B, In d. Cammer C, Vor dießer Cammer, In d. Obern Stub, Im Obern haußöhren, In d. Knechts Cammer, In d. undern Stub, In d. undern Kuchen, Im und.n haußöhren
Hausrath, W. 13, E. 115, T. 128 – Früchten T. 114 – Wein und leere Faß E. 2, T. 182 – Schiff und geschirr W. 17 ß, E. 4, T. 19 – Brennholtz T. 15 – Schwein T. 6 – silber geschirr und Geschmeid W. 5, E. 22, T. 89 – Guldene Ring W. 1, E. 3, T. 15 – Baarschafft W. 8, E. 60, T. 474 – Pfenningzinß hauptgüter E. 525, T. 1637
Eigenthumb ane Häußern (E.) Eine Vorder und ein hinder hauß an d. Obern Straßen (…)
(T.) Item eine behaußung in d. Spitzen gaß (…)
Häußer E. 759, T. 350 – Liegende güther E. 37 – Schulden E. 57, T. 108
Schulden auß dem Erbe zu bezahlend 1227 lb
Ergäntzung, Vermög des über beed. Ehegemächte für ohnverändert in den Ehestand gebrachte Nahrung durch weÿl. Hn Christ. Schüblern Not. publ. seel. in a° 1680. d. 7. Junÿ auffgerichteten Inventarÿ, W. 231, E. (Sa. Abgangs 919, Compensando) 996 lb
Summa summarum der Erben ohnveränderten Nahrung 2584 lb
Sa. des theilbahren Guths 3046 lb, davon abzuziehen, Nach Vergleicherung 1818 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 4605 lb
Copia d. Eheberedung – Copia Testamenti nuncupativi
Léonard Maurer a épousé en 1680 Anne Bauer originaire de Kolbsheim. Il se remarie en 1705 avec Marie Salomé Grohberger veuve de Jean Jacques Müller
Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 92, n° 542)
1680. Eodem [Dom. Jub. et Cant. d 2. und 9 Maÿ] Leonhard Maurer d. ledige Weißbeck H Leonhard Maurers des brgs. v. schwartzbeck alhier ehelich. sohn. Jfr. Anna Gall Bauren deß Ackersmanns zu Kolpsheim eheliche tochter. Cop. St. thomæ d. 23. Maÿ (i 48)
Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 100, n° 556)
den 3. Xbris A° 1704 seind nach gewohnlicher proclamation eingesegnet Worden, Leonhardt Maurer der Weißbeck V. burger alhier V. Fr. Maria Salome Joh: Jacob Müllers gewesenen fastenspeishändlers nachgelaßener Wittib [unterzeichnet] Leonhardt Maurer als hoch Zeiter, Maria Salome millrerin Als hoch Zeiterin (i 102)
Inventaire des apports de Léonard Maurer et Marie Salomé Grohberger
1705 (27.4.), Me Scherer (Jean Daniel, 53 Not 3)
Inventarium über H. Leonhard Maurers, Weißbeckhen und Burgers alhier zu Straßburg jnhaltend, waß derselbe Frawen Salome Grohbergerin seiner jetzmahlig. Ehefrawen für ohnverändert Zugebracht. – in jhrem ohnlängst mit einander angetrettenen Ehestand, vermittelst vorhero auffgerichteter Heüraths Abrede für ohnverändert zugebracht – Actum in d. Königl. freÿen Statt Straßburg in beÿseÿn H. Joh: Grohbergers barchethändlers u. burgers alhier der frawen noch ohnentledigten vogts, Montags d. 27.ten aprilis a° 1705.
jn hernach beschrienener hiehero in Wÿdumbs weiß gehöriger behaußung sich befunden
Sa. Hausraths 295, Sa. Früchten, Mahls und Kleÿen 218, Sa. Weins, Leerer Faß und bütten 251, Sa. Schiff und geschirrs 40, Sa. Viehs 20, Sa. brennholtzes 47, Sa. Silbergeschirrs und Geschmeids 134, Sa. Guldener Rings 19, Sa. Baarschafft 416, Sa. Pf. Zinnß 350
Eigenthum ane einer behausung in der Spitzengaß (…)
Sa. Eigenthums an j. behauß. 233, Schulden 34
Wÿdumb Welchen der Herr von weÿl. Frawen Anna Baurin deßen ersten haußfrauen seel. Verglichenermaßen ad dies vitæ Zue Genießen hatt, Behausung an d. Obernstraßen (…)
Sa. Wÿdumbs 1180 – Summa summarum 3243 lb – Schulden115 lb, Nach deren Abzug 3127 lb
Ungewißen und Zweiffelhaffte Pfenningzinß hauptgüter u. Activ Schuld, davon dem H. 2. und frawen Annæ Christinæ Bergerin gebohrner Maurerin seiner leibl. Tochter der übrige 1. dritte Theil zuständig, Sa. 263
Le boulanger Léonard Maurer le jeune vend la maison 300 livres au potier Jean Conrad Nagel
1703 (23.6.), Chambre des Contrats, vol. 576 f° 274
(300) Leonhard Maurer jun: weißbecker [unterzeichnet] Leonhardt Maurer d. Jünger
in gegensein Joh: Conrad Nagels Hafners
ein hauß u. höfflein sambt hoffstatt u. allen anderen deren gebaüen, begriffen, weithen, Zugehörden, rechten u. gerechtigkeit allhier in der Willhelmer gaß einseit neben Valentin Allgeÿers Glockengießers wittib u. EE. anderseit theils neben – theils neben Leonhard Lutzen haußfeueren hinten auf Hn Georg frid: fettich handelsmann stoßend gelegen – (um 47 und 50 pfund verhaftet), geschehen um 202 pfund
Conrad Nagel figure sur la liste des apprentis potiers inscrits en 1686 à la tribu des maçons. Il est originaire d’Ortenburg en Wetterau (Hesse). Il se marie en juin 1688 avec Salomé Jacober, devient bourgeois quelques jours plus tard et est reçu le lendemain à la tribu des maçons
1686, Maçons (XI 232)
Mittw. d. 17. Julÿ (f° 70-v) Volgende Gesellen haben das Jurament abgelegt
Kachler – Conrad Nagel von Ortenberg auß d. Wetteraw beÿ Mr Johann Bronnern
Contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire de 1719
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrsam und bescheidenen Meister Johann Conrad Nagel, ledigen Haffner, Herrn Balthasar Nagels Fruchtschreibers Zu Ortenau in der Wetteraw Eheleiblichem Sohn als Hochzeitter an einem, So dann der Ehren Züchtig und tugendreichen Jungfrawen Salomeæ Jacoberin, weÿland des Ehrenhafften Meister Bläß Jacobers geweßenen Schuemachers und burgers zu Straßburg seel. hinderbliebener Eheleiblicher dochter alß der Jungfrawen hochzeiterin am anderm theil – beschehen und Verhandelt in der Königlichen Statt Straßburg, dienstags den 15. Monatstag Junÿ St: N: Anno 1688 aber Expedirt den 19. junÿ Anno 1719, Johann Heinrich Lang, Sen. Nots.
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 9-v)
1688 – Domen: 1 et 2 post Trinit: seindt proclamirt Undt außgeruffen word. Johann Conradt Nagel der Haffner gebürthig Von Ortenburg auß der Wetteraw hrn Balthasar Nagels deß frucht verwalters in ermeltem Orttenburg H Sohn Undt Jfr. Salome Weÿl. Blasÿ Jacobers geweßenen Schumachers Undt burgers alhier nachgel. Ehel. tochter copulati sunt Mittw. d. 30. Junÿ [unterzeichnet] Johann Conrad Nagel der Hochzeiter, Salome Jacoberin die Hochzedrin (i 11)
1688, 4° Livre de bourgeoisie p. 543
Johann Conrad Nagel der haffner Von Ortenburg aus der Wetteraw empfangt das burgerrecht von seiner haußfr. Salomeen Jacobin p. 2. goldR. vndt 16. ß Current, ist ledig. standts gewesen, und wirdt Zu den Maurern dienen. Jur. eod. [7. Julÿ]
1688, Maçons (XI 232)
(130-v) Kauffgcht. Donnerst. 8. julÿ 1688. Neu Zünfftiger – Conradt Nagel der Kachler erschienen producirt behörige Documenta Krafft deren ihne Zu einem Mitzünfftigen auff undt an Zunehmen bittend, erlegt pro Kauffgcht. 8. ß. Erk. würd so gestalter bewandtnuß nach gegen der gebühr pro anietzo nach der Newen modera.on biß auff eine Tertz erleichtert, und thut vor die Zunfft j. lb. 5 ß uff den P.thurn j. lb und vor Zunfftschreiber und Büttel 4. ß, zusammen 2 lb 9. ß angenommen, maßen Er auch gleich balden die gebühr erlegt, ist der erste so nach dießer Neuen modera.on Zünfftig worden
Jean Conrad Nagel meurt en 1719 en délaissant une fille, Marie Madeleine femme de Georges Frédéric Musculus. L’inventaire est dressé dans la maison rue Saint-Guillaume que les experts estiment à 212 livres. Il a entre temps acheté une petite maison voisine que l’héritier vendra en 1759 à son voisin (parcelle 381). La masse propre à la veuve s’élève à 31 livres, celle du défunt à 7 livres et celle de la communauté à 160 livres après déduction du passif.
1719 (19.6.), Me Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 1) n° 7
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung und Güttere, so weÿl. der Ehren und Vorgeachte Meister Johann Conrad Nagel, geweßener Haffner und burger alhier zu Straßburg nun seel. nach seinem den 12. Martÿ dißes laufenden 1719.en Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt, Zeitlichen hinder sich verlaßen, welche Verlassenschafft auf freundliches ansuchen, erfordern und begehren der Ehren und tugendsamen frauen Mariæ Magdalenæ gebohrner Nagelin des Ehren und Vorgeachten Mr Georg Friderich Musculj auch hafners und burgers alhier ehelicher haußwürthin, als des Verstorbenen seel. mit hernachgemelter seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugten tochter Und ab intestato Verlaßener einigen Erbin, mit beÿstand erstgedachten Ihres Ehevogts, inventirt, durch sie die Erbin und dero haußwürth, nicht weniger die Ehren und tugendsahme frau Mariam Salome Nagelin gebohrner Jacoberin die hinterlaßene Wittib mit beÿstand des Ehren und Vorgeachten Mr Georg Andres Hucken hafners und burgers alhier Ihres geschwornenn Vogts – so beschehen in Straßburg auf Montag den 19. Junÿ A° 1719.
In einer in der Statt Straßburg, ane der Wilhelmer Gaß gelegenen in dieße Verlassenschafft gehörigen und hernach beschriebenen behausung, befund. word. wie volgt.
Eigenthumb ane häußern (T.) Erstlichen eine behaußung Und Höflein, sambt hoffstatt Und einem Kachler brennoffen, auch allen andern deren Gebäuen, begriffen, weithen, Zugehördten, Rechten Und Gerechtigkeiten gelegen allhier in Straßburg in der Wilhelmer Gaß, einseit neben hernach beschriebenem hauß zum theil und zum theil neben weÿl. Philipp Bartels geweßenen Küeffers seel. hinderlaßener Wittib anderseit neben L’arriere des gewesenen Steinhauers Wittib hinden auf Leonhard Lutzen den haußfeurer stoßend so freÿ ledig und eigen und durch (die Werckleuthe) Vermög Abschatzungs Zeduls Vom 12. Maÿ Anni currentis 1719 angeschlagen pro 21. lb. 10. ß. Darüber besagt ein teutscher pergamenter Kauffbrieff mit der Statt Straßb. anhangenden Cancelleÿ Contract Insigel verwahrt datirt den 23. Junÿ 1703. darauf à tergo befindlich, daß diejenige 50. lb welche das weÿsenhauß auf dießer behaußung in Cap: stehen gehabt hatte, bezahlt und abgelößt word. und die quittung darüber in allhiesiger Cancelleÿ Contractstuben am 1. Martÿ 1706. Vorgegangen seÿe. Dabeÿ ein papÿrene quittung über die dem Stifft St. Marx den 27. Martÿ 1708. bezahlte gleichfalls auf solcher behaußung gestandene 47. lb 5 ß d Capital meldendt mit Herrn Johann Jacob Richshoffers alhießigen Löbl Statt Straßburg hochverdienten jetzig. wohl regierend. Ammeisters als hoch verordneten Pflegers Löbl. besagten Stiffts, auch Herrn Johann Spielmanns E.E. Großen Rats alten wohlmeritirten beÿsitzers undt Schaffners alda eigenhändigen underschrifften, und des Stiffts fürgedrucktem gewohnlichem Insigel bekräfftiget, datirt d. 25. octobris 1712. Weiter ein teutscher pergament. Ganth Kauffbrieffs mit E.E. Kleinen Raths der Statt Straßburg anhangendem Insiegel corroborirt, datirt den 12. Julÿ A° 1702. Ferner ein teutscher pergament: Kauffbrief mit der Statt Straßb. Cancelleÿ Contract Insigel bekräfftiget de dato 21. Martÿ 1698. Und dann j. teutscher pergament: Kauffbrieff mit ermeltem Cancelleÿ Contract Insigel Ver Wahrt deßen datum der 1. Oct: 1696.
(T.) Item ein Kleines hauß und hoffstatt mit allen begriffen weith. Zugehördten, rechten V. Gerechtigkeiten alhie in gedachter Wilhelmer Gaß, einseit neben obgemelten w: Philipp Barthels geweßenen Küeffers seel. Wittib anderseit neben Vorbeschriebener behaußung, hienden auf erstberührte bartholische Wittib stoßend gelegen, so freÿ ledig und eigen, und durch Vorerwehnte der Statt Straßburg geschwornen Werckhleuthe nach außweiß hiebeÿ Abschatzung Zeduls vom 12. Maÿ 1719. æstimirt umb 87. lb. 10. ß. Darüber meldet ein Teutscher pergamentiner Kauffbrief mit mehrerwehntem Cancelleÿ Contract Insigel bekräfftiget datirt den 24. Maÿ 1712.
– Abschatzung d. 12.ten Mäÿ ano. 1719: Weÿlandt deß Ehren hafften Vnd bescheÿten, Meister: Johann Conradt Nackhel, Kachler, Seel: hinder laßen: Frau: Witib, Vnd Erben ist Eine behaußung Alhier, in der Statt Straßburg in der Wilhelmer gassen gelegen, Ein Seÿth Neben den Erben Selbsten, Ander seÿth Neben Elisabeta barttlein, Grembin, hinden auff Linhart Luß schwartzbeckh stossend, Welche behaußung hoffstatt, hauß Ehren, darunder, Ein werckh stuben Und Neben Ein Keller, hindten Ein Kachler brennoffen, Sampt Aller Ihrer gerechtig Keith, Wie solches, durch der Statt Geschworen, Werckhleüthen, in der besichtigung befundten, Vnd dem Jetzigen preiß Nach angeschlagen Wirt, Vor undt umb Vüer Hundert: Vnd. Zwantzüg Fünff Gulten.
Der Ander begriff ist auch Alhier in der Statt Straßburg, Neben den Erben Selbsten, Ander Seÿth, Neben der Frau : Holtzingerin, hinden Auff Vor gedachten Holtzingerin, stoßendt, Welche behaußung, hoffstatt bestehet Mit Einem halben tach, hauß Ehren, Ein ; gebälckhten Kellern Sampt Aller Ihrer gerechtig Keith, Wie solches, durch der Statt Geschworen, Werckhleüthen, in der besichtigung befundten Vnd dem Jetzigen preiß Nach, angeschlagen Wirt, Vor undt umb Ein Hundert: Sübenzüg Vnd Fünff Gulten. bezeichnüß, durch der Statt Straßburg Geschwohren werckhleüthen [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhofs
Abzug gegenwärtigen Inventarium. Der Wittib ohnveränderte Nahrung, Sa. hausraths 4, Sa. Goldenen ring 1, Sa. abgegangenen ohnveränderten Guths 23, Summa summarum 31 lb
der Erbin ohnverändert Vermögen, Kleÿdung 7 lb
das gemein Verändert und theilbar Guth, Sa. haußraths 26, Sa. Wahren und werckzeugs Zum Haffner handwerck gehörig 6, Sa. Silbers 1, Sa. Eigenthums ane Häußern 300, Summa summarum 334 lb – Schulden 174 lb, Nach solchem Abgang 160. lb
– Copia der Eheberedung (…) Johann Heinrich Lang, Sen. Nots.
Lors du partage de la succession, la maison est attribuée à la fille du défunt
1720 (16.1.), Me Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 1), Joint au n° 7 du 19 juin 1719
(Inventarium und beschreibung über weÿl. Johann Conrad Nagel, geweßenen Haffners Verlassenschafft)
(Theilregister) f° 9. Vergleichung der in die theilbare Verlassenschafft gehöriger häußer.
ist heut dato frauen Mariæ Magdalenæ Musculußin gebohrner Nagelin, Meister Georg Friderich Musculj, Haffners und burgers alhier ehelicher haußwürthin als dißorts einigen Erbin Von der Wittib und dero Vogten Kaüfflichen überlaßen worden, für und umb 1100 Gulden oder 550 Pfund. Hierauff nun seind deroselben nachfolgende Passiva Zubezahen assignirt (…) Summa Vorbeschriebene Ihro der tochter und Erbin Zubezahlen angewiesener Schulden macht 113 lb, Nach deren Abzug Verbleibt ane obigem Kauffschilling annoch per rest übrig 436 lb – den 16. Januarÿ 1720
Le potier Georges Frédéric Musculus a épousé Marie Madeleine Nagel en 1716 : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire après décès, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrsam und bescheidenen Meister Georg Friderich Musculus, haffner und burgern allhier Zu Straßburg, Weÿland des Ehrenachtbahren Georg Friderich Musculus geweßenen Schuhlmeisters Zu Lampertheim nunmehr seelig ehelich erzeugtem Sohn, als dem bräutigam an einem, So dann der Ehren und tugendsahmen Jungfrauen Mariæ Magdalenæ Nagelin deß auch Ehrenachtbahen Meister Johann Conrad Nagels, haffner und burgers allhier mit frauen Salome gebohrner Jacoberin ehelich erzeugten tochter als der Jungfrau hochzeiterin am andern Theil
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 190, n° 13)
Mittwochs d. 24. Junÿ 1716 seind nach geschehener 2.maliger außruffung Dominica I et II.da Trinit. in der Kirch Zu St. Wilhelm ehelich eingesegnet worden Georg Fridrich Musculus der ledige Hafner v. burger, weiland ge Heinrich Musculus leinenwebers v. burgers ehelicher Sohn v. Susannæ Gießin, v. Jfr. Maria Magdalena Joh: Conrad Nagels deß Hafners v. burgers v. Salome Jacoberin eheliche dochter [unterzeichnet] Georg Friederich Musculus als Hochzeiterer, maria magdalena nagelin hochzeiterin (i 195)
1716, Maçons (XI 234)
Montag den 8. Junÿ A° 1716 (f° 197) Neu Zünfftiger – Georg Fried: Musculus der leedie Haffner weÿl. Georg Heinrich Musculus gewes. Leinenweber und burgers allhier Ehelicher Sohn stehet Vor bitte E.E. Gericht Ihne als einen neu zünfftigen auff und anzunehmen, prod. anbeÿ Stall schein vom 30. Maÿ: 1716. Erk. Geg. Erlag der gebühr willfahrt hat zu erlegen der Einsch. 1 lb 5 ß, vor dem Pfthrn. 1 lb, Zfftschrb. und bittel 4 ß (zusammen) 2 lb 9 ß.
Georges Frédéric Musculus meurt en 1734 en délaissant un fils. Les experts estiment les deux maisons voisines à 550 livres (contre 600 en 1719). La masse propre à la veuve s’élève à 319 livres, celle du défunt à 30 livres et celle de la communauté à 1 livre après déduction du passif.
1734 (10.4.), Me Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 48) n° 433
Inventarium über Weÿl. des Ehren: und Vorgeachten Meister Georg Friderich Musculußen, geweßenen Haffners und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlassenschafft – nachdeme derselbe den 26. febr. dißes Jetzt lauffenden 1734.ten Jahrs Von dem lieben Gott aus dießer welt seelig abgefordert worden zeitlichen hinder sich Verlaßen, Welche Verlassenschafft auf freundliches ansuchen, erfordern undt begehren des Ehren und Vorachtbaren herrn Johann Caspar Musculußen des Fastenspeishändlers und burgers allhier, des abgeleibten seel. eheleiblichen bruders und geschwornen, Vogts Johann Conrad Musculußen, seines mit der Ehren und tugendsamen frauen Maria Magdalena Musculußin gebohr: Nagelin, seiner geweßten Ehegattin ehelich erzeugten Söhnleins und einigen Erben inventirt, durch Sie die hinterbliebene Wittib beÿständlich des Ehren und Vorgeachten Meister Johann Caspar Otterbeins haffners und burgers allhier Ihres geschwornen Vogts – So beschehen Zu Straßburg auff Sambstag den 10. Aprilis Anno 1734.
In einer zu Straßburg ane der Wilhelmer Gaß gelegenen in dieße Verlassenschafft gehörigen und hernach beschriebenen behausung befunden worden, wie volgt.
(f° 5-v) Eigenthumb ane einer behaußung (W.) Eine behaußung und höfflein samt hoffstatt v. i. Kachler brennoffen, wie auch ein alt Neben häußlein mit allen andern deren gebäuen, begriffen, weithen, Zugehörden, rechten v. gerechtigkeiten, gelegen allhier in Straßburg in der willhelmer Gaß, einseith neben Meister Friderich Lipß, dem schuhmacher, anderseith neben H. Willmann dem Weinhändler und hinden auff hannß Wolff Leopold den bratwürst Machern stoßend, so freÿ Ledig v. eigen. und durch (die Werckmeistern) vermög deroselben ad Conceptum gelifferten Abschatzungs Zedul vom 7.ten Aprilis anno 1734 angeschlagen pro 275. lb. Über daß größere haus besagt ein teutscher Perg: Kauffbrieff m. der Statt Straßburg anhang. größerm Cancelleÿ Contract Insegel verwahrt, datirt den 23.ten Junii 1703. darauf a tergo befindlich, daß diejenige 50. lb.d. welche das Waÿsenhauß auf dieser behaußung in Capital stehen gehabt hatte, bezahlt und abgelößt worden, und daß die quittung darüber in allhieß. Canc: Contr: stuben am 1.ten Martÿ 1706. Vorgegangen seÿe. Dabeÿ ein papÿrene quittung über die dem Stifft St: Marx den 27. Martÿ 1708. bezahlte gleichfalls auf solcher behaußung gestandene 47. lb 5. ß d Capital meldend, mit Herrn Joh: Jacob Richshoffers, allhießiger löbl. Statt Straßburg geweßten hochverdienten alten Ammeisters und Pflegers Löbl. besagten Stiffts, auch H. Joh: Spielmanns E.E. Großen Raths geweßten alten wohlmerit. beÿsitzers und Schaffners allda, beede nun seel. eigenh. Underschrifften V. des Stiffts fürgedr. gewohnl. Insiegel bekräfftiget, datirt den 25.ten oct. 1712. Weiter i. teutscher pergam. Ganth Kauffbrieff mit E.E. Kleinen Raths der Statt Straßb. anhang. Insiegel corroboriret, datirt den 12.ten Julÿ Anno 1702. Ferner i. teutscher Perg. Kauffbr. mit allhießiger Statt anhang. Cancelleÿ Contract Ins. bekräfftiget de dato 21.ten Martii Anno 1698. Und dann ein teutscher Pergam. Kauffbr. Verwahret, deßen datum der 1.te octobris 1696.
Über das Kleine häußlein aber meldet ein teutscher Pergament: Kauffbr:. mit mehrerwehntem Canc: Contr. Insiegel bekräfftiget datirt den 24.ten Maji Anno 1712.
Ergäntzung der Wittib ohnveränderten Guths, Nach besag General Theilregisters über weÿl. Meister Joh: Conrad Nagels gewesenen haffners und burgers allhier der Wittib eheleiblichen Vatters seel. Verlassenschafft durch Mich Notarium in A° 1720. auffgerichtet /:warinnen so wohl dero ererbte Vätterliche Nahrung als auch was Fr. Mariæ Salome Nägelin, gebohrner Jacoberin ihrer eheleiblicher Mutter und damalige Nagelischen Wittib, so bald darauff auch gestorbenen und Von der nunmahligen dißortigen wittib, als Ihrer einigen tochter geerbt worden, Zugekommen, Verzeignet zubefinden ist:/ (…) hat man Ihro der dißeitigen Wittib, ane ererbtem aber wehrender Ehe seithero abgegangenem Vätter: und Mütterlichen Guth auch zum theil mit in die Ehe bekommenen Effecten Zuergäntzen, Wie folgt.
– Abschatzung dem 7. Aprill: 1734. Auff begehren weilandt deß achtbahren und bescheitenen Meister Jörg frittrich Musculus deß geweßenen Kaglers seel. hinder Laßen frau wittib und Erben ist eine behausung alhier in der Statt Straßburg in der willhelmer Gaße gegen dem arbeÿts hauß über gelegen, einseits Neben frittrich Lipß schumacher, ander seits Neben H Willman hinden auff hannß wolffen Lepolt Stoßend welche behaußung Stuben Kammren Klein Kuchell hauß Ehren Soltaten Cammer Kachler wërckstat ein alter brënoffen hofflein und getrëmbter Keller ein alt Nebens häußlein warinen Stubell und Kammer mit einen halben tach sambt aller gerechtig Keidt wie solches turch der Statt Straßburg geschwornenn werckleuthe sich in der besichtigung befundten und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wirdt Vor und Umb Fünff Hundert und Vünffzig Gulten. bezeichnüß der Statt Straßburg geschworne Werckleüthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werck Meister deß Maurhoffs.
(f° 13) Series rubricarum hujus Inventarÿ, Der Wittib ohnveränderte Nahrung, Sa. hausraths 40, Sa. Silbers 18 ßn Sa. Goldener Rings 1, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 275, Sa. Schulden 40, Ergäntzung (7, wegzurechnen 116, In Vergleichung 38), Summa summarum 357 lb – Schulden 38 lb, Nach deren Abgang 319 lb
des Verstorbenen seel. hinderlaßen ohnveränderte Nahrung, Sa. Kleÿdung 9 – Passiv Schulden 40 lb, compensando 30. lb
Endlichen wird auch das gemein, Verändert und theilbahre Guth beschrieben, Sa. hausraths 8, Sa. Wahren und werckzeugs zum haffner handwerck gehörig 4, Sa. lährer Vaß 11 ßn Sa. Silbers 7 ß, Sa. Schuld 38, Summa summarum 52 lb – Schulden 51, Nach deren Abgang 1 lb
Gantze Verlassenschafft 289 lb
Copia der Eheberedung (…)
Copia testamenti – Im Jahr 1719 (…) auff Freÿtag den 15. Septembris der Ehren und Vorgeachte Meister Georg Friderich Musculus, haffner und burger allhier zu Straßburg (…) zu sich in deßen ane der Wilhelmer Gaß gelegene behaußung, beruffen und kommen laßen undt muß Zwar krancken und schwachen leibs, auf einem bette liegend (…), Johann Daniel Lang
Marie Madeleine Nagel veuve de Georges Frédéric Musculus hypothèque la maison au profit de la fondation Saint-Marc
1734 (23.12.), Chambre des Contrats, vol. 608 f° 487-v
Fr. Maria Magdalena geb. Nagelin weÿl. Georg Friedrich Musculus haffners wittib beÿständlich ihres curatoris Johann Caspar Otterbein auch haffners und Johann Caspar Musculus des Musici
in gegensein H. Lt. Johann Thomæ Frölich Schaffners zu St Marx und mandatarÿ daßiger H. Pflegern – schuldig seÿe 50 pfund
unterpfand, Eine Behausung, höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in der Vorstatt Krauttenau an der willhelmer gaß, einseit neben Friedrich Lippß dem schuemacher anderseit neben willmann dem weinhändler hinten auff hannß Wolff Leopold den Bratwürstmacher stoßend gelegen sambt dazu gehörigem altem Nebens: häußlein und Kachlers Brennoffen – als ein ohnverändertes von ihren Eltern ererbtes guth
Marie Madeleine Nagel se remarie avec le potier Jean Michel Diemer. Les deux maisons figurent à l’inventaire des apports
1735 (22.1.), Me Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 51) n° 456
Inventarium über des Ehren und Vorgeachten Meister Johann Michael Diemars, Haffners, wie auch der Ehren und tugendsamen frauen Mariæ Magdalenæ gebohrner Nagelin beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand zugebrachte Nahrung – welche der ursachen, allweilen in Ih beeder den 30.ten Decembris des nechsthingelegten 1734.ten Jahrs mit einander auffgerichteter Eheberedung außdrucklichen Versehen, daß einem Jeeden seine in die Ehe bringende und wehrnden Ehestands ererbende Nahrung, ein freÿ, eigen, ohnverändert und Vorbehaltene Guth seÿn und bleiben – So beschehen Zu Straßburg in fernerer Gegenwarth der Ehren und Vorgeachte Meister Johann Caspar Otterbeins, hafners, der Ehefrauen gewesenen und noch ohnentledigten Vogts, wie auch H. Johann Caspar Mußculus, des Musicanten und fastenspeishändlersn ihres Sohns erster Ehe geschwornenn Vogtsn beeder burgere allhier auf Sambstag den 22.ten Januarÿ A° 1735.
In einer allhier zu Straßburg ane der Wilhelmer Gaß gelegenen von beeden Ehepersohnen bewohnenden und hernach beschriebenen behausung befunden worden, wie folgt.
(f° 7) Eigenthumb ane Häußern (F.) Erstl. eine behaußung und Höfflein, hoffstatt und Kachler brennoffen, mit allen übrigen deroselben gebäuen, begriffen, weithen, Zugehördten, rechten Und Gerechtigkeiten, gelegen allhier zu Straßburg ane der Willhelmer Gaß, einseith neben Mstr. Friderich Lipßen dem Schuhmach. anderseith neben hernachbeschriebenem Kleinerem hauß hinden auf Joh: Wolff Leopold den bratwürstmacher stoßend so freÿ ledig und eigen. Hierüber besagt i. teutscher pergament. Kauffbrieff, mit der Statt Straßb. anhangendem größem Canc. Contract Insigel verwahrt, dat. den 23.ten Junÿ A° 1703. darauf à tergo befindlich, daß die Jenige 50. lb welche d. Waÿsenhauß auff dießer behaußung in Capital stehen gehabt, bezahlt und abgelößt worden seÿen und daß die quittung darüber in allhiesiger Cancelleÿ Contractstuben am 1.ten Martÿ A° 1706. Vorgegangen. Dabeÿ j. papÿr. quittung über die, dem Stifft St. Marx den 27. Martÿ A° 1708. bezahlte, gleichfalls auf solcher behaußung gestandene 47. lb 5 ß d Capital meldend, mit Hn. Joh. Jacob Richshoffers, alhießiger Statt geweßten alten Ammeisters und Pflegers wohlbesagten Stiffts, auch H. Rathh. Johann Spielmanns des damaligen Schaffners alda beeder nun seel. eigenhändigen underschrifften v. des Stiffts fürgedr. gewohnl. Insigel bekräfftiget, datirt den 25. octobris A° 1712. Weiter j. in teutsch. pergament. Ganth Kauffbrieffs, mit E.E. Kleinen Raths der Statt Straßb. anhang. Ins. corroborirt, datirt den 12. Julÿ A° 1702. Ferner j. teutsch. perg. Kauffbrieff mit allhießiger Statt anhang. Canc. Contract Ins. bekräfftiget de dato 21. Martÿ A° 1698. Und dann j. teutsch. pergam. Kauffbr. mit ermeltem Canc: Contract Ins. Verwahrt deßen datum der 1. Octobris A° 1696.
(F.) It. eine Kleinere behaußung auch ane der Willhelmer gaß allhier geleg, eins. neben Vorherbeschriebener größern behaußung, ander seith neben H. Willmann dem Weinhändler, hinden auch auff denselben stoßend, so freÿ ledig v. eigen. Darüber meldet j. Teutsch. pergament. Kauffbrief mit mehrerwehntem Cancelleÿ Contract Insigel bekräfftiget datirt den 24. Maji A° 1712.
Dieße beede häußer seind beÿ weÿl. Mstr. Georg Friderich Musculußen, auch geweßenen Haffners, der Ehefrauen erstern Ehemanns seel. Verlassenschafft Inventation, durch der Statt Straßburg geschwornen herren Werckmeistere den 7. Aprilis A° 1734. angeschlagen und dermalen wiewohl gantz ohn Verfänglicher und ohne einiger nachtheil wiederumb dabeÿ gelaßen worden, mit beÿstand pro 275. lb
Pro nota. Auff dieße behaußungen, seind ohnlängsten beÿ dem Stifft St. Marx 50. lib. auffgenommen, so hernach passivé eingetrag. worden.
(f° 11) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns zugehörigen Vermögen, Sa. Kleÿdung und weißen Gezeugs 23, Sa. Silbers 6, Summa summarum 30 lb – ane der haussteuren gebührige helffte 3 lb. Des Ehemanns Völligen zugebracht. Nahrung 34. lb
Dießemnach werden auch der Ehefrauen in den Ehestand gebrachte Mittel beschrieben, Sa. hausraths 120, Sa. lähren Vaß 1Sa. Werckzeugs zum haffner handwerck gehörig 33, Sa. Silbers 11, Sa. Goldenen Ring 4, Sa. baarschafft 28, Sa. Eigenthumns ane Häußern 275, Summa summarum 473 lb – Sa. Schulden 152 lb, Nach deren Abgang 321 lb- ane der haussteuren gebührige helffte 3 lb. Der Ehefrauen Zugebrachtes eigenthümbl. Guth 325 lb
Wÿdemb so die Ehefrau zugenießen hat. solche bestehet in denen jenigen 100. lb. welche Sie die Ehefrau Joh: Conrad Mußculußen ihrem Sohn erster Ehe Vor deßen Vätterlich Guth freÿwillig zugesagt und Versprochen (…)
Michel Diemer, originaire d’Ittenheim, épouse Marie Madeleine Nagel veuve de Georges Frédéric Musculus : contrat de mariage (voir sa copie à l’inventaire de 1736), célébration, accession à la bourgeoisie, inscription à la tribu des maçons
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 49, n° 2)
ao. 1735 den 19. Jan. Seind (…) copulirt und eingesegnet worden, Johann Michael Diemer der Ledige Haffner und burger allhier, Weÿl. Michael Diemers geweßenen Schuemachers und burgers allhier und Anna Barbara Kautin nachgelaßener ehl. Sohn, und Fr. Maria Magdalena, Weÿl. Georg Friderich Musculus geweßenen Haffners und burgers allhier nachgelaßene Wittib [unterzeichnet] Johann Michel dimmer als hochzeuter, maria magdalena musculin als hochzeiterin (i 51)
1735, 4° Livre de bourgeoisie p. 1018
Michael Diemer d. hafner Von Ittenheim geb. erhalt d. b. Von sein. ehefr. Maria Magd. Musculusen umb d. alt. b: will beÿ E.E. Zunfft d. Maurer dienen. Jur. d: 5.ten Martÿ 1735.
1735, Maçons (XI 236)
Donnerstags den 10. Martÿ 1735, (f° 180) E. Neu Zünfftiger – Michael Diemar der Haffner Von Ittenheim producirt Cancelleÿ: Pfenningthurn Und Stallschein Vom 5.ten Martÿ 1735. Krafft deßen Er von Maria Magdalena, weÿlland Georg Friderich Musculus geweßenen haffners und burgers allhier wittib um den alten burger schilling erhalten habe, mit bitte Ihn vor einen Zünfftigen anzunehmen. Erkannt Willfahrt. dt. vor den Pfenningthurn 1. ln, vors Zunfft recht 5. ß, Einschreibgeld 4. ß (zusammen) 1 lb 9 ß
Marie Madeleine Nagel meurt l’année suivante. Elle a assuré par le contrat de mariage la jouissance des maisons au veuf jusqu’à ce que son fils du premier mariage s’établisse ou devienne tributaire. La masse propre au veuf s’élève à 54 livres, celle de la défunte à 195 livres et celle de la communauté à 39 livres après déduction du passif.
1736 (17.3.), Me Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 58) f° 513
Inventarium über Weÿland der Ehren: und Tugendsahmen Frauen Mariä Magdalenä Diemarin gebohrner Nagelin, des Ehren: und Vorgeachten Meister Johann Michael Diemars des haffners und burgers allhier zu Straßburg geweßener ehelicher haußfrauen nunmehr seel. Verlassenschafft – als dieselbe Sontags den 19. Februarii dießes Lauffenden 1736.sten Jahrs dießes Zeitlichen in das Ewige verwechßelt, nach solch Ihrem aus dießer Welth genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, Welche Verlassenschafft auf freundliches ansuchen, erfordern undt begehren des Ehren: und Vorgeachten Herrn Johann Caspar Musculus des Musicanten und Fastenspeishändlers auch burgers allhier als geordnet und geschwohrnen Vogts Johann Conrad Musculußen, der Verstorbenenen Frauen seel. mit auch Weÿland dem Ehren und Vorgeachten Meister Georg Friderich Musculuß, dem geweßenen haffner und burgern allhier, Ihrem Ersten haußwürth ebenmäßig seeligen ehelich erziehlten Sohns und ab intestato Verlaßenen Universal Erben – So beschehen in Straßburg auf Sambstag den 17. Martii Anno 1734.
In einer allhier zu Straßburg ane der Wilhelmer gaß gelegenen und in dieße Verlassenschafft gehörigen auch hernach eingetragenen behausung befunden worden, wie volgt.
Ane Höltzen und Schreinwerck. In des Gesellen Cammern Vor dießem Gemach, In der Magd Cammern In der Wohnstub, In der Stub Cammer, In der Undern Stub, In der Soldaten Cammer, Vor dießem gemach, Im Keller
(f° 7-v) Eigenthumb ane häußern (E.) Erstl. eine behaußung und höfflein, hoffstatt und Kachler brennoffen, mit allen übrigen deroselben gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten, gelegen allhier zu Straßburg ane der Wilhelmer Gaß, einseith neben Meister Friderich Lipßen dem Schuhmacher, anderseit neben hernach beschriebenem kleinem hauß hinden auf Joh: Wolff Leopold den bratwürstmacher stoßend außer hernach eingetragenen dem Stifft St. Marx in Capital schuldiger 50. lb freÿ Ledig und eigen. Hierüber besagt i. teutsch. pergam. Kauffbr. mit der Statt Straßb. anhang. größerm Cancelleÿ Contract Ins. verwahrt dat. den 23.ten Junii Anno 1703. darauf à tergo befindlich, daß diejenige 50. lb welche das Waÿsenhauß auf dießer behaußung in Capital stehen gehabt, bezahlt und abgelößt worden seÿen und daß die quittung darüber in allhiesiger Cancelleÿ Contractstuben am 1.ten Martii Anno 1706. Vorgegangen. Dabeÿ ein papÿrene quittung über die dem Stifft St: Marx den 27. Martii 1708. bezahlte gleichfalls auf solcher behaußung gestandene 47. lb 5 ß d Capital meldend, mit H. Joh: Jacob Richshoffers alhießiger Statt geweßten alten Ammaÿsters und Pflegers wohl besagten Stiffts, auch H. Rathh. Joh: Spielmanns des damahligen Schaffners allda, beede nun seel. eigenhändigen underschrifften und des Stiffts fürgedr. gewohnl. Insiegel bekräfftiget, datirt den 25.ten octobris Anno 1712. Weiter i. teutscher pergam. Ganth Kauffbr. mit E.E. Kleinen Raths der Statt Straßburg anhang. Ins. corroborirt, datirt den 12.ten Julii Anno 1702. Ferner i. teutsch. perg. Kauffbrief mit allhießiger Statt anhang. Cancelleÿ Contract Ins. bekräfftiget de dato 21.ten Martii Anno 1698. Und dann i. teutsch. pergam. Kauffbrieff mit ermeltem Cancelleÿ Contract Ins. verwahrt, deßen datum der 1.te Octobris Anno 1696.
(E.) It. eine Kleinere behaußung auch ane der Wilhelmergaß gelegen, einseit neben vorher beschriebener größern behaußung, anderseit neben Hn Willmann dem Weinhändler hinden auch auf denselben stoßend, so über vor und hernachgemelte dem Stifft St. Marx in Capital schuldig: 50 ln d. freÿ Ledig und eigen. Darüber meldet i. Teutscher pergament. Kauffbr. mit mehrerwehntem Cancelleÿ Contract Insigel bekräfftiget datirt den 24.ten Maÿ Anno 1712.
Dieße beede häußer seins beÿ weÿl. Meister Georg Friderich Musculußen des geweßenen haffners der Verstorbenen, frauen seel. erstern Ehemann auch seel. Verlassenschafft Inventation Laut des darüber durch mich unterschriebenen Not.m in Anno 1734. aufgerichteten Inventarii fol: 48. fac. 2.da durch der Statt Straßburg geschwornen Herren Werck Meistern den 7.ten Aprilis ejusdem Anni angeschlagen und dermahlen wiederumb dabeÿ gelaßen worden und Zwar für freÿ Leedig und eigen pro 275. lb
(f° 10) Ergäntzung des Wittibers ohnveränderten Guth, Vermög Inventarÿ durch mich Notm. Langen in Anno 1735. auffgerichtet
(f° 11) Series rubricarum hujus Inventarÿ, Des Wittibers ohnveränderte Nahrung, Sa. hausraths 2 ß, Sa. Silbers 2, Sa. Schulden 75, Ergäntzung (3, Sa. Abgangs 2, Nach deren Abzug) 1, Summa summarum 79 lb – Schulden 25 lb, Verbleibt 54 lb
der Verstorbenen frauen seel. hinderlaßen ohnveränderte rubricen, Sa. haußraths 62, Sa. lährer Vaß 11 ß, Sa. Waar und werckzeug zum haffner handwerck gehörig 11, Sa. Silbers 5, Sa. goldener Ring 1, Sa. Eigenthumb ane häußern 275, Sa. Schuld 25, Sa. Ergäntzung (46, Sa. Abgangs 2, In Vergleichung) 40, Summa summarum 422 – Schulden 227, Nach deren Abgang 195 lb
Endlichen wird auch die gemeine theilbahre Verlassenschafft beschrieben, Sa. hausraths 5, Sa. Waaren zum haffner handwerck gehörig 16, Sa. Schuld 14, Summa summarum 36 lb – Schulden 75, In Vergleichung, Theilbar Passiv onus 39 lb
Hievon nun hat die Verstorbene seel. in denen Ehepactis §° 4.to enthaltener maßen Ihre allhier Zu Straßburg ane der Wilhelmer gaß gelegene größere behaußung, hoffstatt, höfflein und Kachlerbrennoffen mit allen übrigen deoselben gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten Ihrem hinterbliebenen Wittiber so lang und Viel zu einem Genuß und Widemb Vermachet, bis und dann dero Sohn erster Ehe sich selbsten allhier häußlichen niederlaßen, das Meisterstück Verfertigen, heurathen und sein eigenes hauswesen anfangen wird, und wann er der Sohn jetztbesagter maßen Verheurathet seÿn und sich häußlichen niedergelaßen haben wird, solle von dem tag sein des Sohns beschehenen, Verheürathung od. angefangenen oeconomie angerechnet, er der Wittiber ermelte behaußung noch ein gantzes Jahr lang weiter Wÿdumbs weiße zugenießen und zu bewohnen haben, nach Verfließung solchen Jahrs aber dieselbe behaußung so dann dem Sohn Zu seinem selbstigen Gebrauch und Genuß abtretten und einraumen, dargegen alß dann dero Kleinere behaußung, auch ane der Wilhelmer Gaß allhier neben dießer größern gelegen mit allen derselben begriffen, zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten Vollents biß ane das Ende seines Lebens Wÿdems weiße zu nutzen, zu genießen, zu bewohnen und zugebrauchen haben und hiemit Zu einem Lebtägigen Wÿdemb Verschrieben seÿn solle
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehren und Vorgeachten Meister Johann Michael Diemar dem Ledigen haffnern, weÿland des Ehren und Vorgeachten Meisters Johann Michael Diemars gewesenen Schuemachers und burgers allhier nunmehr seeligen, mit der Ehren und tugendsahmen frauen Barbara Diemarin gebohrner Kauthin seines geweßten Ehegattin und Jetzmaligen Wittib ehelich erzeugtem Sohn, als dem bräutigamb ane einem, So dann der Ehren und tugendbegabten frauen Mariæ Magdalenæ Musculußin gebohrner Nagelin weÿland des Ehren und Vorachtbaren Meister Georg Friderich Mußculus, gewesenen Haffners und burgers allhier seeligen hinderlaßener Wittib als der hochzeiterin ane dem andern Theil – Ane dem Vierdten (supra), So beschehen in der Königlichen Statt Straßburg, in hievorn angetegter der frauen Hochzeiterin größern behaußung ane der Wilhelmer gaß gelegen auff donnerstag den 13. Decembris im Jahr 1734. Joh: Daniel Lang Notarius publicus
Jean Conrad Musculus, potier célibataire et majeur, hypothèque la maison au profit du musicien Jean Georges Hebeissen
1749 (18.9.), Chambre des Contrats, vol. 623 f° 543-v
Johann Conrad Musculus ledig und mehrjähriger haffner mit beÿstand seines ehemaligen vogts Johann Caspar Musculus des musici
in gegensein Johann Peter Hebeißen des barchethändlers namens seines bruders Johann Georg Hebeißen des musici – schuldig seÿe 150 gulden
unterpfand, eine behausung, höfflein und hoffstatt samt einem kachler: brennoffen wie auch ein altes nebens häußlein cum appertinentis in der Wilhelmergaß, einseit neben Friedrich Lipß dem schuhmacher, anderseit neben Frantz Willmann dem weinsticher vicario, hinten auff die Leupoldische wittib und erben
Jean Conrad Musculus vient d’être reçu à la tribu des maçons
1749, Maçons (XI 238)
Montags den 13.ten octobris 1749. (f° 73-v) E. Neu Zünfftiger – Mr Johann Conrad Musculus ledtiger haffner, weÿl. Mr. Georg Friederich Musculus gewesenen haffners und burgers allhier ehelicher Sohn, producirte Stallschein vom 11. octobris, bittet Ihn Vor einen Zünfftigen anzunehmen. Erkannt, Willfahrt. dt. vor seines Vatters recht 5. ß, Einschreibgebühr 4 ßn Findlings hauß 3. ß
Toujours célibataire en 1771 Jean Conrad Musculus, obtient un certificat pour bénéficier de l’aumône de Saint-Marc
1771 (12.7.), Maçons (XI 240)
(p. 10) Freÿtags den 12.ten Julÿ Anno 1771. Allmoßen schein – Johann Conrad Musculus, der ledige haffner meister, so das Fünffzige Jahr seines Alters zurückgelegt und beÿ dießes Ehrsamen Zunfft Leibzünfftig ist, wird von Seithen besagter Zunfft denen hoch wohlverordneten Herren Pflegern des Löblichen Stiffts St. Marx als das Allmoßens dürfftig und würdig zuseÿn bestens anrecommandiret, auch Ihme in Abweßenheit des hochgebietenden Herren Oberherren auf befehl Herrn Wilhelm Kornmann des sitzenden Rathherrn dießer Schein mitgetheilet.
Jean Conrad Musculus hypothèque la maison au profit du cordonnier André Hoffmann
1751 (12.2.), Chambre des Contrats, vol. 625 f° 66-v
Johann Conrad Musculus des ledigen haffner mit beÿstand seines vetters und vormaligen vogts Johann Caspar Musculus des musici
in gegensein Andreas Hoffmann des ledigen schuhmachers – schuldig seÿe 50 pfund
unterpfand, eine behausung, höfflein und hoffstatt samt einem haffner bren offen wie auch ein altes nebens häußlein in der Wilhelmer gaß, einseit neben Friedrich Lipß dem schuhmacher, anderseit neben Frantz Willmann dem weinsticher vicario, hinten auff die Leupoldische wittib
Le potier Jean Conrad Mußculus qui a vendu en 1759 la petite maison à son voisin vend 400 livres la grande à son beau père Jean Michel Diemer
1754 (22.4.), Chambre des Contrats, vol. 628 f° 202-v
Johann Conrad Mußculus der haffner
in gegensein Johann Michael Diemer des haffners
ein behausung, höfflein und hoffstatt mit allen begriffen, zugehör und gerechtigkeiten in der Wilhelmergaß beÿ der Wilhelmerkirch, einseit neben Peter Schell dem schuhmacher, anderseit neben N. Meÿer dem maurer meister, hinten auff Georg Mann des bratwurst machers – als ein elterliches erbguth – um 150 pfund capital verhafftet, geschehen um 250 pfund
Jean Michel Diemer hypothèque la maison au profit du potier Jean Daniel Hæberlin
1762 (3.7.), Chambre des Contrats, vol. 636 f° 215-v
Johann Michael Diemert der haffner
in gegensein Johann Daniel Häberlin des haffners – schuldig seÿe 50 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der Wilhelmergaß, einseit neben Johann Michael Meÿer dem maurer, anderseit neben den Schellischen erben, hinten auff N. Sundheim den zimmermann
Jean Michel Diemer meurt en 1763. Il s’est remarié en 1737 avec Anne Marie Gœfft, veuve du jardinier Jean Georges Riehl. Il a institué pour son héritier le petit fils de sa veuve. Les experts estiment la maison 375 livres. La masse propre au veuf s’élève à 54 livres, celle de la défunte à 195 livres et celle de la communauté à 310 livres après déduction du passif.
1763 (13.6.), Me Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 34) n° 469
Inventarium über weÿl. H Johann Michael Diemer des gewesenen haffners seel. Verlassenschafft, nach seinem den 3. des Monats aprilis in diesem fortlaufenden 1763.sten Jahrs genommenen tödlichen hintritt – (durch) die hinterbliebenen Wittib frau Susannam geb. Göfftin mit beÿstand H Andreas Gerner des hafners weilen sie die Wb. unbevögtigt (geäugt und gezeigt)
Denominatio haeredis unici, der Abgeleibte seel: hat zufolg des unterm 7. des Monats februarii in fürwährenden 1763. Jahrs vor auch mir Notario aufgerichteten Testamenti nuncupativi zu seinem wahren und ohngezweiffelten Erben instutuirt Namentlichen Johann Georg Riehl des Ehrs. Johann Georg Riehl des Schumachers mit weÿl. Fraun Eva einer gebornen Reinthalerin erzeugtes Söhnlein welcher das 13.te Jahr seines Alters zurückgelegt, zu seinem Vater H. Johann Daniel häberlin der haffner – Declaration, kein Inventarium illatorum
In einer ane der Wilhelmer Gaß gelegen in solche Verl. gehörigen behausung
Eigenthum ane einer behaußung, Nemlichen eine behaußung hofl und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, Weithen, Rechten, zugehörden und Gerechtigkeiten ane der Wilhelmer Gaß ohnweit der daselbsten stehenden Evangelischen Kirch einseit neben W. Johann Adam Schellen des Schuemachers und büttels beÿ E.E. Zunfft der Schumacher Erben anderseit neben H. Johann Michael Meÿer den MaurerMstr und hinten auff H. Johannes Sundheim den ZimmerMstr, (durch die Werckmeistere vermög ihrer) Abschatzung sub dato 1. junÿ 1763 angeschlagen worden für 750 R oder 375, von nun Weÿl. Johann Conrad Mußculus dem hafner erkaufft in alh. C.C. Stub stub dato 22. apr. 1754
– Abschatzung Vom 1.te Junÿ 1763, Auff begehren Weil: Michaell Diemert S: T: hienderLasene Fr: Witib und Erben ist eine behausung alhier in der Statt Strasburg in der Wiellhelmer Gaß gelegen Einseits Neben H Joh: Michael Mäirr ander seits Neben Meister Schell und hienden auff H: Sundtheim stosent gelegen solche behausung besteht in Einer Kachlers werckstatt und brenoffen, Ferner in zweÿ Stuben eine Kichen Und Ettliche Kamern Dar jber ist der dach Stull mit breitziglein belegt, hat Auch ein getrembten Keller hoff und gemeinschafftlüchen brunnen, (angeschlagen) vor und umb 750 gulden, [unterzeichnet] Werner, Sebastian Huber
Series rubricarum hujus Inventarÿ, der Wittib ohnveränderten Vermögens, schulden 45 lb
des Erbens unverändertes Guth, kleidung 10 lb, schulden 25 lb, Compensando 14 lb
die Gemein verändert und theilbare Verl. hausrath 21 lb, Werckzeug 9 lb, silbers 1 lb, behaußung 375 lb, summa summarum 408 lb, schulden 87 lb, In Vergleichung 310 lb – Legaten summ 33 lb, Stall summa 341 lb
Eheberedung zwischen dem Ehren und Vorgeachten Mr Johann Michael Diemer Wittibern hafnern, So dann der Ehren und tugendsamen Fraun Susanna Riehlin geb. Göffitn weÿl. Mr hanß Georg Riehlen Gartenmanns hinterbliebenen Wittib – den 2. nov. 1737 Not. Johann Daniel Lang, coll. Grauel
Copia des Testam: Nuncupativi vor mir den 7. feb. 1763 in seine ane der Wilhelmer: Gaß gelegenen behausung, in vorgedachter behaußung unten und Wohnstuben mit denen fensteren auf der Gaß außsehend, instituirt Johann Georg Riehl Johann Georg Riehlen des Schumachers in deßen ersten Ehe erzeugtes Söhnlein als seinem Stief: Enckel
Jean Michel Diemer épouse en 1737 Susanne Gœfft qui s’est mariée en premières noces en 1717 avec le jardinier Jean Georges Riehl
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 75, n° 30)
ao. 1737 den 27. Novembris Seind (…) copulirt und eingesegnet worden, Johann Michael Diemer der Haffner Wittwer und burger allhier, und Susanna, Weÿl. Johann Georg Rielen gewesenen Gartenmanns und burgers allhier nachgelaßene Wittib [unterzeichnet] Johann Michel dimmer als hochzeider, Susanna (i 51)
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 200, n° 22)
Mittwoch den 13. 8.bris 1717 seind nach geschehener 2.maliger außruffung Dominica 19 et 20.ma Trinit. in der Kirch Zu St. Wilhelm ehelich eingesegnet worden Joh: Georg Rhiel der ledige Gartenmann v. burger, weiland David Rhielen deß gartenmanns v. burgers v. Annæ Bulerin nachgelaßener ehelicher Sohn v. Jfr. Susanna, Andreas Göften deß gartenmanns burgers v: Susannæ Birckin eheliche dochter [unterzeichnet] hans gerg Rüohl als hochzeitern Susanna Gofftin (i 207)
Susanne Gefft veuve de Jean Michel Diemert loue la maison au potier Jean Kohlmann
1764 (30.5.), Me Laquiante (6 E 41, 1015)
Bail de 9 années qui commencent à la St Jean prochaine – Dlle Susanne Gefftin veuve du Sr Jean Michel Diemert Me Potier assitée du Sr François Rosembourger priseur juré,
à Jean Kohlmann Potier de terre
Toute la maison cour et dépendances quelle possede en partie propriétairem. et en partie comme usufruitière tel qu’il l’occupe présentement en cette ville rue St Guillaume scise entre les héritiers Schell et le Sr Meyer maçon sans en rien réserver ny excepter que la moitié de la Cave une petite écurie et une chambre quelle occupe au second étage d’icelle – moyennant un loyer annuel de 100 livres tournois
Le tuteur de l’héritier, Jean Georges Riehl, hypothèque sa part de maison (les deux tiers) au profit du marchand Jean Schœttel
1766 (29.4.), Chambre des Contrats, vol. 640 f° 274-v
Johann Daniel Häberlin der haffner als vogt Johann Georg Riehl des schuhmachers kinds Johann Georg Riehl
in gegensein Johann Schöttel des handelsmanns – schuldig seÿe 50 pfund
unterpfand, 2/3 vor unvertheilt ane einer behausung cum appertinentis ane der Wilhelmergaß, einseit neben Adam Schall des schuhmachers Erben anderseit neben Michel Meyer dem maurer hinten auff Johann Sundheim
Les héritiers de Jean Michel Diemer, à savoir sa veuve pour un tiers et l’héritier institué pour deux tiers, vendent 495 livres la maison au potier Jean Kohlmann (qui en était déjà locataire) et à sa femme Odile Birckel
1766 (29.7.), Chambre des Contrats, vol. 640 f° 393-v
Johann Daniel Haberlin der haffner als vogt Johann Georg Riehl des schumachers sohns Johann Georg Riehl und Johann Eberhard Kräntzler des drehers als mandatarius Fr. Susanne geb. Göfftin weÿl. Johann Michel Diemers gewesten hafners wittib
in gegensein Johann Kolmann des haffners und Odiliæ geb. Bircklerin
eine behausung, höfflein und hoffstatt mit allen gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten, ane der Wilhelmergaß, einseit neben H. Dr Begain, anderseit neben Johann Michel Meyer dem maurer, hinten auff Johann Sundheim den Zimmermann – um 495 pfund
Jean Kohlmann, potier originaire d’Alzey en Palatinat, épouse Marie Odile Bürckel d’Obernai quelques jours après avoir été reçu bourgeois : contrat de mariage, célébration, accession à la bourgeoisie de sa femme
1763 (13. 9.br), Me Laquiante (6 E 41, 1014)
Contrat de mariage, communauté partageable par moitié – le Sr Jean Kohlmann, bourgeois Maître Potier de terre de cette ville, natif d’Altzey en Palatinat, fils majeur de deffunt Jean Kohlmann, bourgeois potier de terre dud. lieu et de Anne Barbe Kruberine ses père et mère (…) encore de l’avis et consentement du Sieur George Frédéric Heberlin bourgeois potier de terre de cette ville à ce présent d’une part
Et Dame Marie Odile Bürckel, fille majeure de Defunt le Sieur Laurent Bürckel, en son vivant bourgeois maître Cordonnier de la ville d’Oberenheim et de Dame Madeleine Ginßin, ses père et mère, agissant, faisant et stipulant pour elle et en son nom sous l’assistance du Sieur Jean Chrétien Roth, fourier de la ville dudit Strasbourg, son allié – Fait lu passé et interprété en langue allemande au dit Strasbourg le 13 Novembre 1763
(Joint) Inventarium der zugebrachte Güther Fr. Maria Odilia Bürckelin – Johann Kohlmann
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 262)
Hodie 27 Februarÿ Anno 1764 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt honestus Juvenis Joannes Kollmann figulus et Civis argentinensis Ex Alzei Diœcesis Mogntinæ oriundus, filius defuncti Joannis Kollmann et Annæ Barbaræ Gruberin Superstitis ejus uxorus legitimæ, ab octo Annis parochianus as S. Marcum. Et pudica virgo Maria odilia Birckel ex Oberehnheim oriunda, filia Laurentii Birckel Et Magdalenæ Gisin Conjugum defunctorum a duodecim annis parochiana nostra (signé) Kohmann, birglerin (i 136)
1764, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) f° 29-v
Johannes Kohlmann haffner von Altzeÿ aus d. Pfaltz erhalt das burgerrecht umb den neuen burgerschilling will dienen beÿ E.E Zunfft der Maurer, Jur. den 5. febr. 1764.
1764, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) f° 33-v
Maria Ottilia Birckelin von Ober Ehenheim geb. verheurathet an Johannes Kohlmann den haffner und burgern allhier erhalt das burgerrecht wohl verhaltens weg. gratis, will dienen beÿ EE. Zunfft d. Maurer prom. eod. [18. Mertz 1764]
Jean Kohlmann obtient une promesse de réception, il est effectivement reçu à la tribu après être devenu bourgeois
1764, Maçons (XI 239)
(f° 154) Donnerstags den 26. Januarÿ 1764. Zunfftschein (dt. 1 lb 10. ß) – Erschiene Johannes Kohlmann der ledige haffner meister allhier, weÿlland Johannes Kohlmanns gewesten burgers Und haffners Zu Altzeÿ in der Pfaltz Ehelich hinderlaßener Sohn welcher allhier den 16.ten Junÿ. das meisterstück Verfertiget hat und gehöriger maßen Examinirt worden, bittet demselben das burgerrecht Zu erhalten einen Zunfftschein mit zutheillen, den dan auff befehl das hochgebietenden herren Oberherrn ein schein, daß wan Ein hoch Edler Magistrat derselben Vorderistens werde Zu einem burger angenommen haben, Er so dann beÿ dießortiger Ehrsamen Zunfft vor ein Zünfftig auffgenommen werden soll, mitgetheillet worden.
(f° 157-v) Freÿtags den 16.ten Martÿ 1764. Neu Zünfftiger – Johannes Kohlmann haffnermeister Und burger allhier stehet vor und producirt stallschein vom 4.ten Februarÿ Letzthin und Cantzleÿ schein vom 5.ten dito, mit bitt denselben als ein Zünfftigen auf und anzunehmen. Erkandt, gegen erlag der gebühr Willfahrt. dt. Pfenningthurn 1. lb, Zunfftrecht 2 ln 11 ß, Einsch.gebühr 4 ß, zusammen 3 ln 15 ß, findl. hauß 1 ß
Jean Kohlmann et Marie Odile Bürckel hypothèquent la maison au profit du marchand Jean Schœttel
1770 (27.12.), Chambre des Contrats, vol. 644 f° 603
Johann Kohlmann der haffner und Maria Ottilia geb. Bürcklerin mit beÿstand Franz Hilbert des büchsenschäffter und Johann Jacob Steggmann des schloßer meisters
in gegensein H. Johann Schöttel des handelsmanns – schuldig seÿen 275 pfund
unterpfand, eine behausung bestehend aus vorder und hinter haus, höfflein, bronnen samt dem brennoffen in der Wilhelmergaß, einseit neben Michel Meÿer dem maurer, anderseit neben Johann Nicke dem gremp, hinten auff Johann Sündheim den zimmermann
La maison arrière revient à Jean Louis Kohlmann, fils unique des précédents, lors de son contrat de mariage avec Marie Catherine Siedel, elle aussi originaire d’Obernai
1785 (11.7.), Me Lung (6 E 41, 1528) n° 56
(Eheberedung) der Ehrenachtbare Johann Ludwig Kohlmann, lediger Hafnergesell, Mstr. Johannes Kohlmann, des Hafner und burgers alhier, mit Fr. Maria Otilia gebohrner Bürckelin ehelich erzeugter Sohn, unter der Authoritæt seines Vatters agrend, als Hochzeiterer an einem,
So dann die Viel Ehr: und tugendsame Jungfrau Maria Catharina Siedelin, weil. Mstr. Lorentz Siedel gewes. Kiefers und burgers zu Ober Ehenheim, mit auch weil. Fr. Maria Margaretha geb. Seilerin ehelich erzeugt und hinterlassene großjährige tochter – So geschehen allhier zu Straßburg (…) auf Montag den 11. Julii A° 1685 [unterzeichnet] Johan Loudovigus Kohlmann als hochzeitern, catharina sidel als hochzeiterin
Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 9)
Hodie 6 Septembris 1765. (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt joannes ludovicus Kohlmann argentinensis Civis hujas joannis Kohmann Civis hujatis, et mariæ odiliæ Birckler Conjugum ad suos Dictam Stum Stephanum filius solutus minorennis et Catharina Sigel ex superiori Ehnheim hujus Diœcesis oriunda Defunctorum Conjugum Civium ibidem Laurentii sigel et mariæ margarethæ Seiler filia majorennis soluta à septem Circiter annis parochinana mea (signé) Kohlmann, sidel (i 6)
Catherine Siedel devient bourgeoise
1785, Livre de bourgeoisie 1783-1787 (VII 1559) p. 87
Catharina Siedelin Von ober Ehnheim gebürtig, weÿland Lorentz Siedel gewesten burgers Und Kieffers daselbst hinterlaßene eheliche tochter, Verheurathet mit Ludwig Kohlmann dem haffner meister und burger allhier, erhalt das burgerrecht a marito umb den alten burger schilling will dienen Zue E.E. Zunfft der Maurer promisit d 10.ten 7.bris 1785.
Jean Kohlmann et Odile Bürckel hypothèquent la maison au profit du menuisier François Antoine Schweigheisser
1793 (12.10.), Chambre des Contrats, vol. 669 n° 1028 enreg. 16.10. F°
bu. Johann Kohlmann der haffner und Odilia geb. Bürckelin beiständlich bu. Frantz Antoni Schuster des concierge beÿ hiesigen criminel gericht und Georg Americus des caffesieders
in gegensein bu. Frantz Antoni Schweigheißer des schreiners – schuldig seÿen 4000 livres
unterpfand, eine behausung ane der Wilhelmergaß, mit N° 10 bezeichnet, einseit neben bu. Nücker dem maurer, anderseit neben bu. Schott dem schneider
Jean Kohlmann meurt à l’automne 1793 en délaissant pour héritier son fils unique. La maison sise 10 rue Pelletier, anciennement rue Saint-Guillaume, est estimée 3 000 livres tournois, soit 750 livres strasbourgeoises. La masse propre à la veuve s’élève à 272 livres, celle du défunt à 26 livres et celle de la communauté à 3 231 livres mais comme le passif est de 4 415 livres, le déficit s’élève à 1 184 livres. Le fils passe un accord avec sa mère qui lui cède la maison avant contre son entretien sa vie durant, de sorte que Jean Louis Kohlmann est propriétaire de toute la parcelle
1794 (18. germ. 2), Strasbourg 4 (15), Me Schaeff n° 482 – Enregistrement de Strasbourg, acp 28 F° 112 du 13 vend. 3
Inventarium über Weil. Johannes Kohlmann des gewesenen Hafners burgers und Inwohners alhier zu Straßburg Verlassenschafft – nach seinem den – Vendemiaire dieses Zweÿten Republikanischen Jahrs aus dießer Zeit und Welt genommenen tödlichen Hintritt nach sich verlaßen, Welches Vermögens Nachlaßenschafft auf freundliches Ansuchen und Begehren des burgers Ludwig Kohlmann, ebenmäßigen Hafners und Inwohners alhier, des defuncti sohns und ab intestato hinterlassenen einigen Erbens, wie auch der bürgerin Maria Odilia gebohrner Bürckeln der hinterbliebenen wittib selbsten unter beistand des burgers Johann Daniel Lauth Notarii alhier – So beschehen alhier zu Straßburg in einer ane der Wilhelmer Gaß und jetzgenannter rüe pelletier gelegener mit N° 10 bezeichneter, hoehero eigenthümlich gehöriger und hernach mit mehrerm beschriebener behaußung auf Octidi den 14. Germinal im Zweÿten Jahr der fränckischen eins: und ihntheibaren Republick
Copie du Contrat de mariage (…), Strasbourg le 13 Novembre 1763, Laquiante
(f° 3) Eigenthum ane einer behaußung. Nämlich Eine Vorder: behaußung, hofflein und hoffstatt mit allen deren begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhie Zu Straßburg ane der Wilhelmergaß oder jetzgenannten ruë pelletier mit N° 10 bezeichnet, einseit neben burger Schott dem Schneider, anderseit neben Joh: Michael Meÿer dem Maurer und hinten auf die hinter behausung, welche den dißortigen Sohn und Erben als Ehesteur von dem defuncto überlaßen worden stossend, so außer den darauf haftenden und hernach passive eingetragene Capital gegen Männiglichen freÿ leedig eigen und dermalen durch den burger Joseph Kaltner und Jacob Paul Arnold beede Bau: Inspector allhier, Zufolg derselben schriftlich ausgestelten und beÿ dieses Inventarii Concepto verwahrlich liegender Abschatzung Scheins vom 23. Prairial laufenden Jahs gewürdiget und angeschlagen worden vor und um 3000. lb. Über sothaner behaußung besagt und isrt vorhanden ein deutscher pergamentener in alhiesiger C.C. Stub gefertigter und mit dero aufgetrucktem Insiegel verwahrter Kaufbrief dedato 29. Julii 1766. ausweißend, wie beede nun Zertrennte Ehepersohnen ermelte behaußung und Zugehörden Von Johann Daniel Heberlin dem hafner als Vogt Joh: Joh: Georg Riehl und von Johann Ebehard Kräntzler dem treher, als Mandatario Frauen Susannæ – gebohrner Göftin, Kauf und eigenthümlichen an sich gebracht.
(f° 4) Ergäntzung der hinterbliebenen Wittib währender Ehe abgegangenen unveränderten Guths, Nach Anleitung des, dem (…) Eheberedung angehängten Etat über der hinterbliebenen Wittib in die Ehe gebrachtes Vermögen 474 lb. Abzuziehen 8 lb, Nach deren Abzug 466 lb
Ergäntzung des Erben, 85, abzueiehen 4, Nach deren Abzug 81 lb
(f° 6) Series rubricarum hujus Inventarÿ, der Wittib unverändert Vermögen, Sa. hausraths 201, Sa. Silbers 4, Sa. Schuld 200, Sa. der Ergäntzung 466, Summa summarum 872 lb
des Sohns und Erben unveränderte Vermögenschaft, Sa. hausraths 82, Sa. der Ergäntzung 81, Summa summarum 173 lb – Schulden 200 lb, In Vergleichung passiv onus 26
Endlichen so wird auch die gemein: und theilbare Verlassenschafft beschrieben, Sa. hausraths 231, Sa. Eigenthum ane einer Vorder behaußung 3000 lb, Summa summarum 3231 lb – Schulden 4415 lb, In Vergleichung passiv onus 1184 lb
Wann aber der Sohn und Erb nach dem 8.ten Articul des Gesetztes vom 17.ten Nivose jüngst alles das jenige einzuschiesen hat was er von seinem verstorbenen Vater beÿ seiner Lebzeiten erhalten, so ist der Anschlag der ihme von demselben in Kraft seiner vor burger Joh: Daniel Lung, Notario alhier, mit seiner jezigen Ehefrauen Catharina gebohrner Sider am – getroffener Eheberedung und Zwar §° – deselben zu einer Ehesteur verschriebenen Hinter: behaußung ane der hievornen fol: – beschriebenen Vorder behaußung so sie deroselbe Zufolg ebendaselbst angezogener von dem burgern Kalthner und Arnold errichteten Abschatzung æstimirt worden hier zu berechnen mit 2000 lb, Wird nun obiges theilbare passiv-onus der 1184 lb, damit compensirt, so ist ersichtlich daß ein theibarer Überschuß ausfällig von 815. lib – Beschluß summa 1662 lb
Nachdeme nun gegenwärtiges Erb und Verlassenschaffts Inventarium ihro der Wittib sowohl als auch dem Sohn und Erben zu Untersuchung vorgelegt, selbiges auch von ihnen durchgangen, ihnen auch von mir dem Notario die umständlciche Erläuterung darüber ertheilt waren, so hat Sie die bürgerin Maria Odilia gebohrne Bürckel die hinterbliebene Wittib beiständlich wie eingangs gemelt und burger Ludwig Kohlmann der Sohn und Erb ihre Erkärungen dahin ertheilet, daß sie sich dieser Verlassenschaft wegen folgender maßen mit einander verabredet und übereingekommen, als nämlichen und 1° Solle alles in diesem Inventario beschriebene, sowohl der Wittib als dem Sohn und Erben vor unverändert Zugehörige, wie auch das sambliches sowohl in Mobilien als Immobilien bestehende theilbare Vermögen (…) also und dergestalten daß die samtliche daraus zu bezahlen stehende Passiv Schulden, (…) als welches zu bewerckstelligen sich burgers Ludwig Kohlmann der Sohn, vermittelst dieses anheischig und Verbindlich macht, 2° (…), 3° Verbindet sich Er Ludwig Kohlmann, der Sohn und Erb sie Wittib und Mutter Maria Odilia gebohrne Bürckel, solange dieselbe annoch am Leben seÿn wird, sowohl in gesund als krancken tagen Zu ernähren, Zu versorgen und Zu verpflegen, sie an seinem tisch verköstigen, wie auch sich beÿ seinem Feuer und Licht Zu wärmen – So beschehen und geendet Straßburg auf Primidi den 11. Vendemiaire im dritten Jahr der fränckischen Republick
Louis Kohlmann et Catherine Sidel vendent la maison arrière à Catherine Schiebel, fille majeure qui la leur rétrocède quelques mois plus tard
1795 (10 vend. 4), Strasbourg 1 (10), Me Lacombe n° 14 – Enregistrement de Strasbourg, acp 37 F° 81-v du 10 vend. 4
burger Ludwig Kohlmann Haffner und Katharina Sidel
in gegensein burgerin Catharina Schiebel der leedigen und Großjährigen inwohnerin [unterzeichnet] schübel
die denen Verkäufern eigenthümlich in allhiesiger gemeinde in der wilhelmergaß N° 10, einseit neben neben burger Meÿer anderseit neben burger Maybaum liegende Vornen auf die den Verkäufern zuständige Vorderbehausung und hinten auff den burger Sontheim stosende hinter behaußung samt zugehörden Rechten und Gerechtigkeiten wie sie der Verkäufer von seinem vatter als eine ehesteur bekommen hat – um 200 livres
Acte de rétrocession
1796 (29 floreal 4), Strasbourg 1 (11), Me Lacombe n° 18 – Enregistrement de Strasbourg, acp 40 F° 127 du 9 prai. 4
Cit. Catherine Schuebel fille majeure (si go. Schübel)
rétrocédé au Cit. Louis Kohlmann potier
la Maison a elle appartenante sise en cette ville rue St Guillaume N° 10, d’un côté C. Meyer d’autre C. Meybaum pardevant la Maison appartenante à l’acquéreur et parderrière le C. Sontheim avec toutes ses aisances appartenances et dépendances, acquis du susdit Kohlmann par acte souss. le 10 vend. – pour 200 livres
Jean Louis Kohlmann et Catherine Sidel vendent la maison avant et la maison arrière au serrurier Christophe Gœrner
1796 (29 floreal 4), Strasbourg 11 (3), Me Anrich n° 307 – enregistré 4 prai. 4
der bürger Johann Ludwig Kohlmann hafner dahier und mit ihme Catharina geb. Siedel deßen Ehefrau
in gegensein des burgers Christoph Görners schloßers
eine behaußung bestehend in Vorder und hinterhauß, samt höfflein und hoffstatt mit allen dero gebäuden, begriffen, weiten, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Willhelmer gaß gelegen und mit N° 10 bezeichnet einseit neben dem bürger Matthias Willmann anderseit neben dem bürger Jacob Herrmann Meelhändler hinten auf den burger Sundheim stoßend – als ein aus des mit Verkaufenden Ehemanns Vätterlicher Nachlassenschafft überkommenes guth eigenthümlich zuständig – um 2500 livres
Christophe Gœrner, originaire de Leipen en Bohême, épouse Thérèse Holtzbecher en 1783 puis Marie Madeleine Letourné en 1785. Il devient bourgeois en 1783
Mariage, Saint-Louis (cath. p. 239)
Hodie 26 Augusti Anni 1783 (…) in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Christophorus gürner faber serarius oriundus ex Leipen in B[ohemia] majorennis et solutus ut pater ex actu authentico coram Notario Regio Laquiante die 23 Augusti anni currentis facto penesque – remanente filius defunctorum Conjugum Christophori gürner et Annæ Mariæ Mathis a septem annis in parochia ad Stum Laurentium hujus urbis commorans et theresia Heltzbecher Argentineam filia soluta et majorennis definctorum Conjugum joannis Holtzbecher civis et fabri serrarii dum viveret hujatis et Magdalenæ geftt (signé) gürner, heltzbacherin (i 208)
Proclamation, Saint-Laurent (cath. p. 557) Anno domini 1783 Secunda Septembris (…) Christophorum gürner oriundum ex leipen in Boemia (…), i 284
Hodie 24 octobris anni 1785 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti sunt christophorus goerner, civis hic, viduus defuntæ theresiæ holtzbacher, parochianus ad St Petrum seniorem ex una et Maria Magdalena Letourné filia minorennis joannis alexii Letourné civis hic et Ephipparii et defunctæ barbaræ goetz parochinana nostra (signé) Christoph görner, Maria Magdalena letourne
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. 402)
1783, VI 370, 12 (Nouveaux bourgeois, 1781-1783) [p. 29]
Christoph Gerner
Contrat de mariage avec Marie Madeleine Letourné et inventaire des apports
1785 (27. 7.br), Me Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 834) n° 555
(Eheberedung) erschienen der Ehrengeachte und Kunsterfahrene Hr Christoph Görner, der Schloßer, Wittiber und burger allhier Zu Straßburg, als hochzeiterer ane einem,
und die Viel Ehren und tugendsahme Jungfer Maria Magdalena Letourné, so mit H Johann Conrad Schell dem allhießigen burger und Sigristen Zu St Louis bevogtigt ist, H: Jean alexius Letourné des Statt Sattlers und ebenmäßigen burgers allhier zu Straßburg ehelich erziehlte Jgfr. tochter als der Jungfer hochzeiterin ane dem andern theil – auf dienstags den 27. Septembris anno 1785 – [unterzeichnet] Christoph görner, Maria Magdalena Letourne
Inventaire des apports dressé dans une maison rue du Coin-du-feu
1786 (21.3.), Me Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 832) n° 1049
Inventarium über des Ehrengeachten H. Christoph Görners des Schloßers und der Viel Ehren und tugendsahmen frauen Mariæ Magdalenæ geb. Létourné beeder Eheleuthe und burgers allhier zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen – in Ihr beeder Eheleuthe Vor mir Notario am 27.ten 7.bris 1785. mit einander aufgerichteter heuraths verschreibung §.pho 3.tio expresse enthalten, daß eines jeeden in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert sein und bleiben solle – die Ehefrau unter assistentz H: Johann Alexius Letounée des Statt Sattlers dero geliebten Vatters, wie auch Hn Johann Conrad Schott des Sigristen Zu St Louis dero ohnentledigten Vogts, beeder burgere allhier zu Straßburg – So beschehen allhier zu Straßburg auf Dienstag den 21. Martÿ anno 1786.
In einer allhier zu Straßburg ane dem Brandeinend gelegenen und in dieße Zugebrachte Nahrung nicht gehörigen behaußung befunden worden als folget
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Des Ehemanns in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. haußraths 171, Sa. Werckzeug auch gemachten Waar und alt Eißen, Zum Schloßer handwerck gehörig 101, Sa. Silbers 14, Sa. baarschafft 250, Summa summarum 537 lb – Helffte der haussteuren 32 lb, des Ehemanns Völlih in die Ehe gebrachtes Guth 570 ln
der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Nahrung, Sa. hausraths 110, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 11, Sa. Goldener Ring 3, Sa. baarschafft 75, Sa. Schulden 125, Summa summarum 325 lb – Helffte der haussteuren 32 lb, der Ehefrauen völlig dermalen in dei Ehe gebracht Guth 358 lb
Christophe Gœrner meurt en 1803 en délaissant cinq enfants. L’inventaire est dressé dans une maison rue des Pâtissiers (des Hallebardes) qui appartient à la succession
1803 (29 brum. 12), Strasbourg 13 (17), Me Bremsinger n° 1247 – Enregistrement de Strasbourg, acp 89 F° 118-v du 4 frim. 13
Inventarium über Christoph Görner gewesten Stadtschloßers Verlassenschafft, nach seinem den 5. prairial verfloßenen 11 jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt – auff ansuchen burgerin Maria Magdalena geb. Letourné der Wittib beiständlich burgers Frantz Ludwig Maler des Zimmermanns
der verstorbene hat ab intestato zu Erben hinterlassen seiner mit der Wittib 5 minderjährigen Kinder 1. Johann Frantz welcher 14 Jahr am leben, 2. Friedrich Christoph so 12 Jahr alt, 3. Magdalena Johanna so 11 Jahr erlebet, 4. Maria Magdalena welche 10 Jahr zurückgelegt und 5. Maria Louisa so 6 Jahr am leben, als subrogirter Vogt burger Thomas Görner der Schloßer
in hernach beschriebenen Sterb behausung an der Fladergaß gelegen
der erben ohnveränderte, hausrath 366 fr, silber 4 fr, Ergäntzung Not. Lobstein den 24. mart. 1786, 1922 fr, summa summarum 2293 fr, Morgengaab 400 fr, Nach deren Abzug 1893 fr
der Wittib unveränderte hausrath 229 fr, silbers 83 fr, goldene ringe 9 fr, Ergäntzung 5495 fr, schulden 400 fr, summa summarum 6216 fr, zweifelhafte schulden 1400 fr
das gemein verändert und theilbare guth, hausrath 990 fr, Wein und leerer Fas 172 fr, silbder 334 fr, Gold 165 fr, Werckzeug 1806 fr
Eigenthum an zweÿen behausungen zu Straßburg an der Fladergaß (…)
So dann eine kleine behausung bestehend in Vorder und hinder haus sambt höflein und hoffstatt mit allen deren übrigen begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten an der Wilhelmergaß mit Numero 10 bezeichnet, einseit neben burger Mathias Willmann nahrung burger Jacob herrmann Meelmann hinten auff burger Sündheim zimmermann, darüber besagt Kauffbrieff vor Not. Anrich den 29. floreal 4 auffgerichtet, ohne lehnung an bu – Schneider den Kachler vor 60 fr verlühen, 1200 fr
Summa behausungen 15 360 fr, schulden 8820 fr, summa summarum 27 631 fr, schulen 33 116 fr, in Vergleichung 5485 fr
Eheberedung vor weÿl. Notario Johann Friedrich Lobstein den 27. sept. 1785 (…)
Les héritiers Gœrner vendent par jugement d’adjudication sur licitation du 9 juin 1809 et déclaration de command le même jour la maison à François Louis Madler (référence aux actes postérieurs).
François Louis Madler, originaire de Bamberg, se marie avec Marie Anne Voltz de Saverne : enregistrement puis dépôt du contrat de mariage
1804 (10 ventose 13), Enregistrement de Strasbourg, ssp 18 n° 1319
Contrat de mariage entre François Louis Madler et Marie Anne Volz
le 14 brumaire 7
1805 (20 vent. 13), Strasbourg 12 (6), Me Wengler n° 1164
Dépôt de contrat de mariage s.s.p. à Saverne le 14 brumaire 7
Eheberedung zwischen dem bürger Frantz Ludwig Madler gebürtig von Bamberg im franckenland dato zu Straßburg wohnhaft des verstorbenen Klementz Madler zimmermeisters und Barbara Forster sohn
der bürgerin Maria Anna Voltz des bürgers Ignati Voltz des beckers zu Zabern und Margaretha* Goetz tochter (si go) (si go)
enregistré en traduction le 10 ventose 13 n° 1319
Contrat de mariage d’un locataire, Jacques Lentz
1819 (28.7.), Strasbourg 4 (49), Me Stoeber aîné n° 4768 – Enregistrement de Strasbourg, acp 144 F° 16 du 7.8.
Contrat de mariage communauté d’acquets partageable par moitié – Jacques Lentz, charpentier à Strasbourg fils de feu Martin Lentz, charpentier à Hettisheim au royaume de Würtemberg, et de feu Geneviève Haubelé, demeurant rue St Guillaume n° 10
Marie Joséphine Mossmann fille de Philippe Mossmann, cordonnier à Schramberg au royaume de Würtemberg, et de feu Elisabeth Langenbach, assitée du Sr Joseph Beaulin commerçant son beau frère en cette ville
L’architecte François Louis Madler vend 3 000 francs la maison à Marie Marguerite Diehl veuve du potier Conrad Schneider
1828 (4.10.), Strasbourg 12 (109), Me Noetinger n° 903, enregisté le 6.10. f° 105
François Louis Madler, architecte
à Marie Marguerite Diehl veuve de Conrad Schneider, potier de terre
une maison consistant en bâtiment de devant et de derrière, petite cour, pompe mitoyenne, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue St Guillaume n° 10, d’un côté M Exel propriétaire, d’autre la veuve Depiquet, devant la rue, derrière M Adam – acquis des héritiers de Christophe Goerner, serrurier, et Marie Madeleine Letournet, adjudication par licitation à la barre du tribunal civil de première instance le 9 juin 1819 et déclaration de command le 9 du même mois, Goerner acheté de Jean Louis Kohlmann, potier de terre, et de Catherine Siedel par acte Me Anrich le 29 floreal 4 – pour 3000 francs
Marie Marguerite Diehl a épousé en 1808 Conrad Schneider originaire d’Oppenheim en Hesse, veuf d’Ursule Marck
1808 (22.6.), Strasbourg 12 (20), Me Wengler n° 3289 – Enregistrement de Strasbourg, acp 106 f° 87 du 23.6.
Contrat de mariage – Conrade Schneider potier de terre veuf sans enfant
Marguerite Madeleine Diehl fille de Jean Georges Diehl, potier de terre, et de Marguerite Haeussner
Mariage, Strasbourg (n° 202)
L’An 1808, le 29° jour du mois de Juin (…) Conrad Schneider, agé de 38 ans, potier de terre, domicilié en cette ville depuis quinze ans, né à Oppenheim Département du Mont tonnerre le 21 janvier 1766, majeur, fils de feu Jean Schneider, vigneron audit lieu et de feu Eve Winckler, veuf d’Ursule Marck décédée en cette ville le 28 avril dernier, Et Marguerite Madeleine Diehl agée de 23 ans né en cette ville le 11 septrmbre 1784, y domiciliée, majeure fille de Jean Georges Diehl potier de terre et de Marguerite Heussner – (signé) Conrad Schneider, Margaretha Magdalena Diehl (i 41)
Mariage, Strasbourg (n° 224)
Cejourd’hui le 13 nivose de l’an 3 de la République française une et indivisible (…) Conrad Schneider, potier de terre, agé de 26 ans domicilié en cette commune depuis trois ans, natif d’Oppenheim en palatinat fils légitime de feû Jean Schneider, journalier audit lieu et de feu Eve Landua, de l’autre part Ursule Marck agée de trente ans, domiciliée en cette commune depuis huit ans, native de Rosheim, Département du bas rhin, fille légitime de feu François Joseph Marck cultivateur audit lieu et de feûe Ursule Kab 1° acte de notoriété dressé par Schoell juge de paix deu second arrondissement de cette Municipalité en date du 9 présent mois de Nicôse qui constate que le futur a atteint l’age requis pour contracter mariagen 2°) de l’ace de Naissance de la future portant qu’elle est née à Rosheim le 17 may 1764 (signé) Konrad Schneider, +
Conrad Schneider est mort en 1826 dans une maison rue de la Krutenau
1826 (1.6.), Strasbourg 12 (100), Me Wengler n° 14 366 – Enregistrement de Strasbourg, acp 178 f° 195 du 5.6.
Inventaire de la succession de Conrad Schneider, potier de terre décédé le 23 janvier dernier, à la requête de Marguerite Madeleine Diehl la veuve mère et tutrice légale de 1. Marguerite Louise 14 ans, 2. Jacques 13 ans, 3. Joseph 12 ans, 4. Conrad 17 ans [sic] – en présence de Jean Georges L’allemant [sic] à la faculté des sciences de l’Académie de Strasbourg oncle matrenel subrogé tuteur
dans la maison mortuaire Faubourg de la Krutenau n° 30
mobilier 557 fr, passif 2081 fr
Contrat de mariage Me Wengler le 22 juin 1808
La maison est vendue par adjudication à François Louis Madler, créancier de Marie Marguerite Diehl veuve de Conrad Schneider
1833 (7.11.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 275, n° 30
Tribunal Civil de de Première Instance juge a rendu le procès verbal d’adjudication définitive suivant. Cahier des Charges, Eugène Momy avoué près le Tribunal Civil de de Première Instance constitué et chargé d’occuper pour François Louis Madler, architecte (…) que ce dernier est créancier de Marie Marguerite Diehl veuve de Conrad Schneider, potier de terre 2700 francs suivant contrat de vente passé devant Me Noetinger le 4 octobre 1828
le 25 octobre, Adjudication définitive à Eugène Momy avoué pour 1000 francs
fait saisir l’immeuble dont la désignation suit, une maison d’habitation consistant en bâtiment de devant et de derrière, petite cour, pompe mitoyenne, aisances, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue St Guillaume n° 10 section GG 253, d’un côté le Sr Exel propriétaire n° 9, d’autre la veuve Ziegler n° 11, devant la rue, derrière le magasin de bois du Sr Goerner. La maison de devant a son entrée par une porte ordinaire par la rue, elle est batie en maçonnerie et couverte en tuiles, elle consiste en rez de chaussée et deux étages surmontée d’un grenier. La maison de derrière se compose d’un étage avec mansardes batie en bois de charpente. Le rez de chaussée est éclairé par trois petites croisées sur le devant et forme un atelier de potier à côté duquel l’escalier en bois conduisant au premier étage. Le premier étage est composé d’une chambre sur le devant éclairée par trois croisées et d’une chambre et une cuisine sur le derrière. A gauche desquelles il y a l’escalier aussi en bois conduisant au premier étage et derrière se trouve la cour, le puits mitoyen et un four pour la poterie. Le second étage se compose également de deux chambres et une cuisine éclairées par trois croisées sur la rue au dessous duquel se trouve le grenier éclairé par deux lucarnes. La maison de derrière a son entrée par le premier étage sur un balcon, éclairé par deux croisées elle est composée de deux chambres donnant sur la cour, d’une petite cuisine sur le derrière au dessous duquel de trouve les mansardes éclairées par deux lucarnes. Cette maison est occupée savoir la maison de devant par la partie saisie et la maison de derrière par le Sr Hubert chargeur à la douane et le Sr Hoertelmeyer, employé à la manutention ces deux derniers en qualité de locataires, elle est imposées à 13,91 fr, revenu de 43,50 fr – première enchère, 600 fr, remis le 6 juin 1833
François Louis Madler et Marie Anne Voltz vendent la maison 2 000 francs à Jean Walther, employé à la Fondation Saint-Thomas, et à Frédérique Caroline Schaad
1834 (1.2.), Strasbourg 3 (85), Me Kratz n° 228 – Enregistrement de Strasbourg, acp 222 F° 177-v du 4.2.
François Louis Madler, propriétaire, et Marie Anne Voltz
à Jean Walther, employé à la Fondation St Thomas, et Frédérique Caroline Schaad
une maison d’habitation consistant en bâtiment de devant et de derrière, petite cour, pompe mitoyenne, aisances, appartenances et dépendances sises à Strasbourg rue St Guillaume n° 10, d’un côté le Sr Exel propriétaire du n° 9, d’autre la veuve Ziegler propriétaire du n° 11, devant la rue, derrière la magasin de bois du Sr Goerner – acquise à la barre du Tribunal civil par expropriation poursuivie à la requête dudit Madler contre Marie Marguerite Diehl veuve de Conrad Schneider, potier en terre, le 25 octobre dernier et déclaration de command même jour, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg volume 275 n° 30, la veuve Schneider a acquis ladite maison du Sr Madler par acte Me Noetinger le 4 octobre 1828, M. Madler acquis ladite maison à la barre du tribunal civil des héritiers de Christophe Goerner, serrurier, et de Marie Madeleine Letournet par adjudication sur licitation le 9 juin 1809 et déclaration de command du même jour, Goerner l’a acheté de Jean Louis Kohlmann, potier de terre, et de Catherine Siedel par acte Me Anrich le 29 floreal 4 (18 mai 1797) – moyennant 2000 francs
Jean Walter veuf de Caroline Frédérique Schaad se remarie avec Marie Salomé Dubarry : contrat de mariage, célébration
1836 (27.4.), Strasbourg 3 (85), Me Kratz, n° 421 – Enregistrement de Strasbourg, acp 240 F° 37-v du 27.4.
Contrat de mariage, communauté réduite aux acquets – Jean Walther, employé à la Fondation St Thomas veuf avec trois enfants de Caroline Frédérique Schaad
Marie Salomé Dubarry veuve avec un enfant de Jean Michel Waidelich, cordonnier
Mariage, Strasbourg (n° 175)
Du 30° jour du mois d’Avril 1836. Acte de mariage de Jean Walther, Majeur d’ans né en légitime mariage le 29 mai 1779 à Falckenberg en Silésie, domicilié à Strasbourg, garçon de bureau au Séminaire protestant, veuf de Frédérique Caroline Schaadt décédée en cette ville le 14 octobre dernier, fils de feu Jean Walther, gantier, et de feu Jeanne Eléonore Pohlnisch décédée à Strasbourg le 29 juin 1831, Et de Marie Salomé Dupari majeure d’ans née hors le mariage le 22 Octobre 1777 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg veuve de Jean Michel Waidelich cordonnier décédé en cette ville le 28 Février 1833, fille de N. Dupari et de feu Christine Salomé Rosali (signé) Jean Walther, l’épouse a dit ne savoir signer (i 53)
Les héritiers Walter vendent 4 700 francs la maison au docteur en théologie Geoffroi Frédéric Redslob
1836 (22.4.), Strasbourg 3 (85), Me Kratz n° 418 – Enregistrement de Strasbourg, acp 240 F° 25 du 22.4.
1. Jean Walther, employé de la Fondation St Thomas, 2. Louise Caroline Walther épouse d’Abraham Veid, jardinier hors la porte des Juifs, 3. Jean Charles Walther, faiseur de peignes, et Marie Anne Lemaitre, 4. Chrétien Frédéric Walther, étudiant en théologie
à Géoffroi Frédéric Redslob, docteur en théologie
une maison d’habitation consistant en bâtiment de devant et de derrière, petite cour, pompe mitoyenne, aisances, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue St Guillaume n° 10, d’un côté le Sr Exel propriétaire du n° 9, d’autre la veuve Ziegler n° 11, devant la rue, derrière la propriété du Sr Goerner marchand de bois – acquis par Jean Walther et Frédérique Caroline Schaad de François Louis Madler, propriétaire, et Marie Anne Voltz par acte Me Kratz le 1 février 1834 transcrit au bureau des hypothèques volume 279 n° 56, la De Walther décédée à Strasbourg le 14 octobre 1835, enfants De Veid, Jean Charles, Chrétien Frédéric et Jean Louis sergent à la troisième compagnie du troisième bataillon du 59° régiment de ligne garnison à Bone (Afrique) ses quatre enfants, ce dernier décédé à Bone le 28 dudit oct., Madler acquis à la barre du tribunal civil par expropriation poursuivie contre Marie Marguerite Diehl épouse de Conrad Schneider, potier en terre, par jugement du 25 octobre 1833 transcrit au bureau des hypothèques volume 275 n° 30 la veuve acquis du Sr Madler par acte Me Noetinger le 4 octobre 1828, Origine antérieure, jugement d’adjudication sur licitation du 9 juin 1809 et déclaration de command le même jour et Contrat de vente devant Me Anrich le 29 floréal 4 (18 mai 1796) – moyennant 4700 francs