19, Petite rue de l’Esprit


Petite rue de l’Esprit n° 19 – II 51 (Blondel), N 52 (cadastre)

Démolie en 1846 pour établir le débarcadère du chemin de fer

Baurentantz
Le 19, petite rue de l’Esprit se trouve à l’extrémité gauche de l’image. Au premier plan, le petit pont de l’Esprit et la Danse des Paysans
Lithographie de Krentzberger d’après un dessin de Frédéric Piton, reproduite dans Strasbourg, panorama monumental (Ed. Contades) – Aspect actuel

Située au Marais Vert face au canal extérieur des remparts, la maison appartient à des campagnards de Vendenheim qui en vendent progressivement les parts au tailleur Jean Martin Engel de 1714 à 1749 en s’en réservant parfois l’habitation en cas de guerre. Composée d’un bâtiment avant, d’un bâtiment arrière et d’écuries, elle est reconstruite au moins en partie en 1756 par le maître maçon Jean Georges Krauffel qui en est alors propriétaire.

35 Elévations a-b
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 35

D’après l’Atlas des alignements daté de 1829, on trouve un rez-de-chaussée en maçonnerie et un étage en bois en mauvais état. C’est la quatrième maison à droite du repère (a) des élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1). Le rez-de-chaussée comprend un portail et trois fenêtres, le premier étage six fenêtres, la toiture abrite deux niveaux de combles. La cour C représente l’arrière (5-6) du bâtiment sur rue et le bâtiment (1-2) en forme de remise ouverte au fond de la cour dont le côté droit comprend le petit bâtiment (3-4-5) adossé à la maison avant et le bâtiment d’exploitation (2-3). Les constructions du voisin forment le côté gauche (6-1) de la cour vers l’ouest. La maison fait partie des propriétés qu’achète la compagnie des Chemins de fer de l’Est pour y établir son débarcadère. Le jugement d’expropriation pour cause d’utilité publique est rendu début 1845.

35 Cour C
Cour C

août 2015

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1640 à 1845. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Raoul (Ruhlmann) Lobstein, bourgeois de Vendenheim († 1701) – luthériens
puis indivis entre ses neuf enfants
1719 s. v Jean Martin Engel, tailleur, et (1691) Anne Marie Grossmann – luthériens
1739 h Jean Engel, journalier puis greffier au Bruckhoff, marchand de quatre saisons, et (1724) Catherine Bürck – luthériens
1756 h Jean Georges Krauffel (Grauffel), maître maçon et tailleur de pierres et (1752) Anne Catherine Engel – luthériens
1765 adj David Riehl fils de Jean, jardinier, et (1745) Barbe Diebold – luthériens
1766 v Jean Geoffroi Rœderer, boutonnier, et (1747) Marie Salomé Issenheim – luthériens
1781 v Jean Friesé, précepteur de l’école Saint-Pierre-le-Jeune, et (1775) Marie Madeleine Erb puis (1780) Marie Madeleine Bruder – luthériens
1816 h Nathanael Friesé, charron, et (1814) Sophie Christine Œrtel
1846 v Compagnie des Chemins de fer de l’Est

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 250 livres strasbourgeoises en 1776. Prix de vente : 750 livres en 1766, 900 livres en 1781

(1765, Liste Blondel) II 51, Jean Engel
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) H. Magisters Reterer Erben, 7 toises, 4 pieds et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 52, Friesé, Nathanael – maison, sol – 4,5 ares

Locations

1721, Jean Martin Fuchs, apprêteur de tabac, et Marie Madeleine Müller
Jean Martin Engel, tailleur, et Anne Marie Grossmann
1822, Anne Chrétienne Schœttel veuve du pasteur Jean Chrétien Œrtel
1826, Sophie Strohl
1844, Antoine Roos, cordier, et Marie Schultz

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Livres des communaux

1562, Livre des loyers communaux, VII 1446 (Zinßbuch D) f° 223-v
La maison correspond d’après le report des folios soit à celle qui appartient à la veuve Laurent de Vendenheim soit à celle de Wendel de Hochfelden

Item XVI d gibt Catharin von Suffelwÿhrßheim Lorentz von Vendenheim witwe von der hoffstatt neben vorgenanter gelegen
Jetzt Pfruners hanß von Vendenheim
Jetzt Clauß Reuber der Gartner
(rub.) Jetzt Clauß Bügler 8 ß d 1° April. 627.
Neü 366

1562, Livre des loyers communaux, VII 1446 (Zinßbuch D) f° 223

Item XVI gibt Wendling von hochueldens witwe von der hoffstatt neben vorgemeltter, Jetzt hans gecklins witwe
Jetzt Caspar Klee Pfarrer In Ruprechtsaw
(rub.) Jetzt Er noch 8 ß d 3° April. 627.
Neü 366

1652, Livre des loyers communaux, VII 1461 (1652-1672) f° 366
Raoul Lobstein de Vendenheim doit un cens de 8 sous pour sa maison au Marais Vert. Le loyer est ensuite transmis à Jean Lobstein, Jean Adam Engel, Georges Trauffel (pour Krauffel) et Jean Friessé

Rulmann Lobstein, Von Vendenheim, Soll gemeiner Statt, Von der hoffstatt im grünen bruch, Jahrs Vf Martini 8 ß d
Alt. d. f. 223
New 308
((Quittungen) 1656-1671

1673, Livre des loyers communaux VII 1465 (1673-1741) f° 308

Rulmann ([corrigé en] Hannß) Lobstein von Vendenheim, Soll von der hoffstatt im grünen bruch, vff Martini, 8 ß
St. Zinnßb. p. 366
Jacob ([corrigé en] Johann Adam) Engel
(Quittungen) 1674-1741
Neuzb fol 61 ([corrigé en] 71)

1741, Livre des loyers communaux, VII 1470 (1741-1802) f° 71

alzb. 308
Johann Engel Soll von der Hoffstatt im Grünenbruch, auf Martini (id est 11. Nov.), 8 ß
(Quittungen, 1740, an 10)
C 77
[in margine :] 21 brumaire
Georg Paul Trauffel / Georg Trauffel
Johann Frieße

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1781, Préposés au bâtiment (VII 1419)
Jean Friesé est autorisé à ouvrir une croisée et à peindre la façade

(f° 200) Dienstags den 13. Martii 1781. Johannes Friese – Idem [Hr. Nagel, der Maurer] nôe. Johannes Friese, bittet zu erlauben an deßen behausung im grünen Bruch gelegen einen Kreutzstock ausbrechen und die façade ansteichen zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Petite rue de l’Esprit

nouveau N° / ancien N° : 8 / 19
Frick
Rez de chaussée en maçonnerie et 1° étage en bois mauvais état
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 15 case 3

Friesé, Nathanael à Strasbourg

N 52, maison, sol et cour, Marais Vert 19
Contenance : 4,50
Revenu total : 101,34 (99 et 2,34)
Folio de provenance :
Folio de destination : Expropriée 3 8.br 1846
Ouvertures, portes cochères, charretières :1
portes et fenêtres ordinaires : 23
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 38 quater

(suite) La Compagnie des Chemins de fer de l’Est

N 52

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton II, Rue 32 Marais verd (p. 69)
(maison n°) 19
Pr. Friese, Jean, informateur
lo: Hürle, Nicolas, Porteur de Mort
lo: Hackel, Jean Philippe, faiseur de boutons
lo: Walter, Michel, Journalier – Manant
lo: Drück, Urbain – Manant


Relevé d’actes

Raoul (Ruhlmann) Lobstein, bourgeois de Vendenheim, cité comme propriétaire au Livre des loyers communaux de 1652 et de 1673, meurt en 1701 en délaissant neuf enfants, sept fils et deux filles. Les ventes ou les locations ultérieures font état de neuvièmes ou de fractions de neuvièmes. Les différents héritiers figurent au bail de 7/9 de la maison passé en 1721

1701, Vendenheim (E 5796)
Inventarium undt Abtheÿlung, Besagend daß Jenige, waß auff absterben des Ehrbahren Ruhlmann Lobsteins geweßenen burgers Zue Vendenheim, Von seiner Hinderbliebenen Vermögenschaft, seinen hinderbliebenen Neün Kindern, Nahmens Hannß, Andreaß, Anthoni, Jacob, Völtin, Michael, Adam, Brigidta, Jacob Meÿers Ehefrau und Eva Anthoni schodten des Jungen Eheweib, Jedem Zuem gebührenden Neünten theÿl durch das ordentliche looß Erblichen Zue: vnndt ahngefallen. So zugangen vndt beschehen Zue Vendenheimb in beÿsein Herrn Peter Meÿers deß schueltheÿßen vnd der gesambten Erbs Interessenten selbsten d. 24. 9.bris 1701.

Hauß vnndt Hoff. Der vorhandene annoch Vnvertheÿlte dridte theÿl deß Hauß, Hoffs Und Garthen ist Von denen gesambten Erbs Interessenten ohngeschlagen Vnd Adam Lobstein dem Jüngsten sohn Zuem Zweÿten theil angeschlagen worden Vor Vnd Vmb 200 gulden
Liegende güther, Haußrath, Vühe 17 fl. und 7 fl., Früchten, Schulden inß Erbe 102 fl.
unterschrieben, hanß lob stein, Andres Lobstein, Anthoni lobstein, Jacob lobstein, Velten Lobstein, M Michael Lobsteins Hoffs Zeichen, Adam lobstein, + brigidten lobsteinin Zeichen, * Evam lobsteinin handzeichen

Sépulture, Vendenheim (luth. p. 67)
1701. Den 24. Octobris morgens Zwischen 5 undt 6 uhr ist der Ehrsame und Bescheidene Ruhlmann Lobstein Kirchenpfleger gerichtsschöff undt burger alhie gestorben undt den 25. begraben worden. Alt 81. Jahr weniger 5 wochen vnndt 1 tag [unterzeichnet] Jacob lobstein alß bruder, hanß lobstein burger alhie als sohn, Anthoni lobstein burger undt gerichts schöff als sohn (i 36)

Valentin Lobstein épouse en 1686 Brigitte Bussenauer
Mariage, Vendenheim (luth. p. 2)
1686. den 5. Martÿ ist nach ordentlicher außruffung auff Obrigkeitliches guth heißen Velten Lobstein Ruhlmann Lobsteins des burgers vndt gerichtsschöffen alhie Ehelicher sohn, und Jungfr. Brigitta Hans Bußenauers deß burgers unndt gerichtsschöffen alhie Eheliche Tochter copulirt worden [unterzeichnet] Velten Lobstein Ruhlmann Lobsteins deß burgers und gerichts schöffen allhie Ehelicher Sohn, + der hochzeiterin Zeichen (i 3)

Adam Lobstein se (re)marie en 1692 avec Brigitte Meyer
Mariage, Vendenheim (luth. f° 14-v)
1692. den 2. Decembris ist auff Oberkeitliches befehlen Adam Lobstein Ruhlmann Lobsteins deß Alten burgers vnndt alten gerichtsschöffen alhie Ehelicher Sohn mit Jungfr. Brigitta w. Hanß Meÿers deß geweßenen burgers alhie hinterlaßenen Eheliche tochter Ehelich copulirt worden, [unterzeichnet] Adam lobstein alß hochzeitern (i 9)

Michel Lobstein se remarie en 1695 avec Anne Wey
Mariage, Vendenheim (luth. f° 19)
1695. den 17. Julii ist auff Oberkeitliches guthheißen Michel Lobstein der wittwer vndt burger alhier mit Junfr. Anna Hanß Weÿen des burgers alhie Ehelichen tochter copulirt und eingesegnet worden [unterzeichnet] ML Michel Lobstein, + der Hochzeiterin zeichen, ruhlmann lobsteins burger Allhier Alter gerichtsschöff alß deß hochzeiters Vatter (i 11)

Michel Lobstein de Vendenheim vend son 9° de la maison à Nicolas Kauffmann, aussi de Vendenheim

1714 (3.3.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 137-v
(75) Michael Lupstein von Fentenheim
in gegensein Claus Kauffmann auch von Fentenheim
sein 9.ter theil ahn hauß höfflein hoffstatt Stallung mit allen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten im grünenbruch beÿm Geistbrückel, einseit ist eine behausung bauren gehörig anderseit neben Dieboldt Vogt hinten auff die Strohlische wittib, gibt mann jährlich (-) bodenzinß – um 75 pfund

Nicolas Kauffmann de Vendenheim revend sa part au chanvrier Jean Rueffenach, manant de Strasbourg. L’acheteur cède quelques jours plus tard ses droits à Jean Martin Engel et à Anne Marie Grossmann

1719 (27.3.), Chambre des Contrats, vol. 593 f° 148
(75) Clauß Kauffmann der Ackersmann von Vendenheim
in gegensein Joh. Riefenach deß hänffers und schirmers
einen 9.ten theil ahn einer behausung beÿ dem Geistbrückel gelegen mit allen rechten und Gerechtigkeiten, um 75 pfund
[in margine :] hierinnen sehender Käufer in gegenwart Joh. Martin Engel Schneiders und Annæ Mariæ geb. Großmännin all auß hierüber sehenden Verschreibung habendtes eigenthums besitz und gerechtigkeit ihnen beden Engelischen eheleuthen (…) cediere den 1. apr. 1719

Jean Martin Engel et Anne Marie Grossmann hypothèqueent la part qu’ils viennent d’acquérir au profit de l’exécuteur des hautes œuvres Jean Georges Franck

1719 (1.4.), Chambre des Contrats, vol. 593 f° 158-v
Joh. Martin Engel schneider und Anna Maria geb. Großmännin
in gegensein Joh. Georg Franck nachrichters – schuldig seÿen 25 pfund
unterpfand, 1/9 ter theil ahn einer behausung beÿ dem Geisbrückel gelegen mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten

L’apprêteur de tabac Jean Martin Fuchs et Marie Madeleine Müller hypothèquent leur part de maison au profit du serrurier Jean Henri Schar

1720 (28.6.), Chambre des Contrats, vol. 594 f° 301
Joh. Martin fuchs tabacm: und Maria magd: geb. Müllerin beÿständlich Joh. Georg flor tabacm: und Joh: Heinrich Schar schloßers
in gegensein Joh: Boch weinhändlers – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, ihr anteil ahn einem hauß alhier beÿm Geistbrückel, einseit neben diebold vogt anderseit neben einem bauren Adam hickel hinten auff Riel

Antoine Lobstein, Adam Lobstein, André Baur, Valentin Lobstein, Jacques Lobstein, André Lobstein et Antoine Schott, tous de Vendenheim, louent 7/9 de la maison au tailleur Jean Martin Engel et à l’apprêteur de tabac Jean Martin Fuchs en s’assurant la résiliation du bail pour venir habiter la maison eux-mêmes en cas de guerre

1721 (14.3.), Chambre des Contrats, vol. 595 f° 141-v
anthoni Lobstein, Adam Lobstein und Andres Baur alle dreÿ burger von Vendenheim theils in ihrem eigenen theils im nahmen Valentin, Jacob, und Andres der Lobstein modo dieße letztere Erben v. Antoni Schotten auch v. Vendenh.
in gegensein Johann Martin Engels Schneiders und burger und Johann Martin Fuchßen Tabackbereithers
verlehnt, 7/9 theil ahne einer behausung im grünen bruch beÿ dem geist brückel einseit neben diebold Vogt anderseit neben einem unterschiedelichen burgern von Vendenheim gehörigenen hauß gelegen woran 2/9 theil denen entlehnern selbst eigenthümlich zuständig sind auff 3 jahr lang anfangend auff Annunciationis Mariæ nächstkünfftig
wobeÿ verglichen daß wofern beÿ anfallenden Kriegs: Zeiten, so der höchste lang abwenden wolle, die 7 verlehner oder ihre Erben die verlehnten hauß: antheiler zu ihrem selbsteigenen gebrauch benöthiget sein wurden, gegenwärtige lehnung auff eines jeden unter denselben begehren gleichbalden auffgehoben und zugleich die zinnsreichnung geendiget sein solle – um einen jährlichen Zinß nemlich 9 pfund

Antoine Schott de Vendenheim vend son 9° de maison à l’apprêteur de tabac Jean Martin Fuchs et à Marie Madeleine Müller

1726 (30.8.), Chambre des Contrats, vol. 600 f° 429-v
Anthoni Schott ackersmann und burger zu Vendenheim
in gegensein hannß Martin Fuchs des Tabackbereithers und Mariæ Magdalenæ geb. Müllerin
Einen neundten theil für ohnvertheilt ahne einem Vorder: und hinderhauß hoff stallung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten beÿm Geistbrückel im grünen bruch, einseit neben adam hückels erben anderseit neben diebold Vogt dem holtzhändler hinten auff Johannes Rinck dem garttner hiesigen Stadt Pfenning Thurn 8 ß ane bodenzinß
Maßen anthoni Lobstein ackersmann zu ged. Vendenheim sein Schotten Ersterer Ehefrauen weÿl. Evæ geb. Lobsteinin bruder und zum theil Erb hiezugegen versicherte daß ged. neundter theil beÿ abtheilung ihr Schottischer Ehefrau seel. Verlassenschafft von dero gesambten Erben ihm Schotten dem wittwer und auch zum theil Erben eigenthümlich überlaßen worden – um 55 pfund

Jean Martin Fuchs et Marie Madeleine Müller vendent 2/9 de la maison à Jean Martin Engel et à Anne Marie Grossmann

1726 (12.9.), Chambre des Contrats, vol. 600 f° 460
hannß Martin Fuchs Tabackbereither und Maria Magdalena geb. Müllerin
in gegensein Johann Martin Engel des Schneiders und Annæ Mariæ geb. großmännin
zween neundte theil für ohnvertheilt ahne einem vorder: und hinderhauß hoff stallung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten beÿm geistbrückel im grünenbruch, einseit neben adam hückels erben anderseit neben diebold vogt dem holtzhändler hinten auff Johannes Rinck den gartten stoßend gelegen – von solchem gantzen hauß 8 ß ane bodenzinß hiesigen Stadt Pfenning Thurn 50 capital und 110 pf
[in fine] erschienen kauffende Engeliche Eheleuthe in gegensein Fuchßischer eheleuth, auff 2 jahr lang von Michaelis nächst kommenden anfangend verlehnt um einen jährlichen Zinß nemlich 22 gulden

Jean Martin Engel et Anne Marie Grossmann hypothèquent leurs 3/9 au profit de Marie Barbe Borst veuve du marchand de bois Thiébaut Vogt

1726 (17.9.), Chambre des Contrats, vol. 600 f° 472-v
Johann Martin Engel des Schneiders und Anna Maria geb. großmannin mit beÿstand ihres bruders Johannes Großmann taglöhners und Johann Friedrich Heinsius des Musici ihres Vettern
in gegensein Fr. Mariæ Barbaræ geb. Borstin weÿl. dieboldt Vogt holtzhändlers nachgelaßene wittib so ohnbevögtigt mit beÿstand Heinrich Stöber Nadlers – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, dreÿ neundte theil für ohnvertheilt davon 2/9 theil aus jetzigem vorschuß erkaufft worden ahne einem vorder: und hinderhauß hoff stallung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und Rechten beÿm geistbrückel im grünenbruch, einseit neben adam hückels erben anderseit neben diebold vogt holtzhändler hinten auff Johannes Rinck den garttenmann stoßend gelegen – von solchem gantzen hauß gehen 8 ß ane bodenzinß hiesigen Stadt Pfenning Thurn

Jean Lobstein d’Eckwersheim vend 1/27 de la maison à Jacques Bæurel de Vendenheim

1727 (24.1.), Chambre des Contrats, vol. 601 f° 53-v
hannß Lobstein ackersmann zu Eckquersheim (si +)
in gegensein Jacob Baürel des Ackersmanns zu Vendenheim, den 18. maÿ 1726 Erkanntnus erhaltenen Obrigkeitleitlicher Permission [unterzeichnet] beirel
Einen 27 theil für ohnvertheilt ahne einer Behausung hoff Stallung hinderhauß und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten im grünen Bruch beÿm Geistbrückel, einseit neben Adam hückel ackersmann von Vendenheim und Consorten anderseit neben diebold Vogt holtzhändler hinten auff Johannes Rinck garttner Unterwagnern, die übrige antheiler aber theils hannß Martin Fuchs dem tabackbereither allhier theils denen Schottischen erben zu mundolsheim und Vendenheim wohnhaft zugehörig – davon gibt mann 8 ß hiesigen Stadt Pfenning Thurn – um 40 gulden

Le tuteur des enfants du tisserand Raoul Lobstein de Mundolsheim vend 1/36 de la maison à Jean Martin Engel

1729 (9.5.), Chambre des Contrats, vol. 603 f° 234-v
Jacob Riedinger der Ackersmann und burger zu Mundolßheim als vogt weÿl. Rulmann Lobstein gewesten Leinenwebers zu ged. Mundolßheim seines schwagers seel. hinterlassenen dreÿer Kinder
in gegensein Johann Martin Engel Schneiders
Einen 36. theil für ohnvertheilt ahne einer Behausung hoff Stallung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in dem grünen Bruch beÿm geistbrückel, einseit neben diebold Vogt dem holtzhändler anderseit neben weÿl. Adam hückels Erben hinten auff Johannes Rinck den Garttner – davon gibt mann hiesiger Stadt Pfenning Thurn 8 ß ane bodenzinß, ihme Engel zuvorhin zu 12/36 theile zugehörig – um 14 pfund

Originaire d’Offwiller en pays de Hanau près d’Ingwiller, le tailleur Jean Martin Engel épouse en 1691 Anne Marie Grossmann fille de tailleur
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 30-v)
1691. den 24. Martÿ seind Copulirt worden hanß Martin Engel lediger schneider von offweiler, Hanß Engels burgers v. Rebmans daselbst hinterlassener ehelicher Sohn, Jungfr. Anna Maria, Hanß Großmans deß Schneiders v. burgers alhie hinterlassene eheliche tochter [unterzeichnet] hanß marden engell hochzeiter, + der hochzeiterin zeichen (i 32)

Jean Martin Engel devient bourgeois par sa femme en mai 1691
1691, 4° Livre de bourgeoisie p. 592
Hanns Martin Engel, Von Offweiler, der schneider, weÿl. Hannß Engels geweßenen Rebmanns daselbst hinterl. sohn, empfangt das burgerrecht Von Anna Maria Großmännin seiner jetzmahligen haußfr. p. 2. goldR. 16. ß so er bereits beÿ der Cantzleÿ erlegt, und wird Zu E: E: Zunfft der schneider dienen. Jur. d. 26. Maÿ 1691.

Tributaire depuis 16 ans et père de quatre enfants, Jean Martin Engel demande à pouvoir bénéficier avec quatre années d’avance du droit d’employer des compagnons après vingt années de cotisation. Le conseil rejette sa demande
1706, Protocole des Tailleurs XI 343 (1701-1710)
14° Dec. 1706 (f° 240) Hannß Martin Engel, erscheint und weil er 16. Jahr burger und Zünfftig wäre, auch mit 4. Kindern beladen, da er nur noch 4. Jahr Zu 20. hätte, biß er gesind befördern dörffe, wolle gern 10. fl. beÿtragen, darumb bäte Er ihme Zu erlauben, daß er hien Künfftig Gesind befördern möge.
Erkandt, daß dem herrn Zunfft meister vff den feÿer abend wohl gesind zu befördern Zuerlauben freÿstehen solle und möge
3° Februarÿ 1707 (f° 248) Hannß Martin Engel repetirt sein am 14.ten Decembris Jüngst gethanes Petitum, nemblich daß er gegen Erlag 10 fl. wei ein meister passiren möge, in deme Er schon 16. Jahr burger und häußlich hier ist, und nur annoch 4. jahr Zu 20. hätte, weil aber Kein præjudicium vorhanden alß ist Erkandt, abgeschlagen

Comme le conseil des Tailleurs a rejeté sa demande, Jean Martin Engel porte l’affaire devant les Quinze. Bourgeois depuis seize ans, il a jusqu’à présent travaillé pour son propre compte. Les forces l’ayant momentanément quitté, il souhaite engager un aide avant de faire son chef d’œuvre pour subvenir aux besoin de sa famille de quatre enfants. Les Tailleurs n’ont rien à objecter à la demande et auraient volontiers accordé la dispense s’ils avaient été habilités à le faire. La commission émet un avis favorable, appuyé par le préteur royal. Les Quinze adoptent la proposition
1707, Protocole des Quinze (2 R 111)
(f° 54-v) Sambstags den 12. Febr. 1707. – S. nôe Hans Martin Engel C. E. E. Zunfft der Schneider
S. nôie Hans Martin Engel burgers und Schneiders alhier Cit. E. E. Zunfft der Schneider, Pplis. is bereits vor 16. jahren burger worden, weilen Er aber aus mangel der mittel das Meisterstück nicht machen können, und seithero auff seine hand geschafft, alß bittet Zu beßerer verpflegung seiner 4. Kinder, Ihme das Meister recht zukommen zu laßen undt ihne an E. E. Zunfftgericht Zu verweißen.
K. Citatus præs. s. die sach zu Mhherrn.
Erk. an die Obern handwercks Hh. gewiesen.

(f° 96-v) Freÿtags den 4.t Marty 1707. Joh: Martin Engel C. E. E. Zunfft der Schneider
Iidem [Obere handwercks Hh.] per Hern Friden, es habe Johann Martin Engel der Schneider C. E. E. Zunfft der Schneider geklagt daß Sie Ihne zu dem Meister Recht nicht gelangen laßen wollen, anbeÿ umb deßen erlaubnus gebetten. Alß man denselben ferner angehört habe Er Vermeldet, daß Er schon 16. Jahr lang burg. seÿe, bißhero vor sich gearbeitet, und gebetten daß weilen Ihme die kräffte weg gegangen, Ihme auff ein halb jahr lang, ein lohnjung gn. erlaubt werden möchte, umb ihm Zu assistiren, biß Er zu beßeren mittlen kommen da Er alßdann das Meisterstück machen wolte.
Nôie der Zunfft seÿe erschienen Herr Lucas Schaaf et cons. die beditten, daß Sie wider den Imploranten nichts einzuwenden, derselbe sich bißhero wohl gehalten, und wann Sie hetten dispensiren können, Sie es gern gethan haben würden, weilen seine blödigkeit bekannt seÿe, Deßwegen man davor gehalten, daß demselben in ansehung seiner bedörffigkeit, in seinem begehren iedoch ohne præjuditz willfahrt werden könte.
Herr Prætior Regius sagt, es könte des bedacht gefolgt werden. Erk. Gefolgt.

Jean Martin Engel s’inscrit pour présenter son chef d’œuvre
1707, Protocole des Tailleurs XI 343 (1701-1710)
26° Octobris 1707, (f° 278-v) Hannß Martin Engel, der Zünfftige, gleicher gestalten [läßt sich Zum Meisterstück einschreiben] und erlegte die Gebühr nach abzug deß Einschreibgelts [in margine :] dt 3. lb. 10. ß

La veuve et les enfants du tailleur Jean Martin Engel demandent dispense de faire dresser un inventaire parce que la succession est très modeste
1733, VII 1177 – Livres de la Taille f° 241
Mont. den 9.to dito [Martÿ] – Hannß Martin Engel des Schneiders wittib, mit beÿstand Johann Martin Engel des Paßmentirers und H. Johann David Engel S.S. Theol. Studiosi, so wohl in ihr alß übriger ihrer Geschwüsterdte Nahmen, bitten umb erlaßung der Vätterlichen Inventur. Erkannt weilen die Kinder die wenige Verlassenschafft ihrer Mutter überlaßen, Willfahrt.

Les trois fils d’Anne Marie (Grossmann) veuve de Jean Martin Engel demandent dispense de faire dresser un inventaire parce que la succession est très modeste
1739 (10.6.), VII 1178 – Livres de la Taille f° 369-v
Mittw. den 10° dito [Junÿ] – H. Johann Engel Schreiber auff dem Bruckhoff und Johann Martin Engel der Paßmentirer in ihrem und des Abweßenden bruders H. M. Johann David Engel Diaconi Zu Oberbronn und Pfarrer zu Zinnßweÿler Nahmen bitten umb befreÿung der Inventur ihrer Verstorbenen Mutter Fr. Annæ Mariæ Hannß Martin Engel wittib Verlassenschafft angesehen dieselbe nichts und von ihnen denen Söhnen erhalten worden. Erkannt wegen Armuht willfahrt.

La maison revient au fils Jean Engel, journalier au chantier municipal des charpentiers. Il épouse en 1724 Catherine Bürck, fille de manant, qui fait dresser un état de sa fortune pour devenir bourgeoise

1724 (22.8.), Me Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 67)
(Designation und Verzeichnüs) Jungfer Catharina gebohrne Brückin, Mstr Johannis Brücken des hänffers und Schirmers alhier ehel. tochter, so Verlobt an Johann Engel den Ledigen tagner auff der Statt Zimerhoff und burgern alhie, hat mir volgende baarschafft Vorgezahlt, darüber Sie die handtreÿ abgelegt, solches geld eÿgenthumb zu seÿn – Summa 164 lb
Sig. Straßburg den 22.ten Augusti Anno 1724.
[unterzeichnet] carina brickin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 70, n° XXIV)
1724. Dominica XII et XIII. Trinitatis proclamati sunt Johannes Engel der ledige Tagner v. burg. alhie Johann Martin Engel deß Schneiders v. burg. alhie ehl. Sohn v. Jgfr. Catharina, Johannes Brück deß hänffers v. schirmers alhie ehl. tochter. Copulati sunt Mittw. d. 13. Sept. [unterzeichnet] Johannes Engel alß Hochzeiter, + der hochzeiterin handzeichen (+ 74)
[in margine :] + im Spithal 1750.

Catherine Brick devient bourgeoise par son mari
1724, 4° Livre de bourgeoisie p. 913
Cath: Brickin Von hier geb. Johann Engell b: undt Zimm: allhier ehefr. erhalt das burgerrecht Von ihrem ehemann umb die tertz d. alten b. will beÿ E E Zunfft d. Möhrin dienen Prom d 30.t Xb. 1724.

Employé au chantier du Bruckhoff, Jean Engel pose da candidature pour devenir greffier au même endroit
1730, Directeurs fonciers (VII 1394)

(f° 25) Dienstags den 14. Ejusd. [Martÿ 1730] Johannes Engel wird Schreiber auf dem Bruckhoff
Johannes Engel, der Knecht auf dem Bruckhoff meldet sich an, undt bittet, daß Er möchte als ein Schreiber daselbst angenommen werden, producirt Seine handschrifft, welche guth befunden und Er darauf alsbalden davor angenommen worden, doch dergestalten, daß Er gleich andern Knechten mit arbeiten und des brucken meisters befehlen nach kommen solle, welches Er Zu thun versprochen und herrn Stätt meister von Hüertigheim alsbald angelobt.

Jacques et Jean Lobstein, héritiers de leur père Jacques Lobstein vendent un 9° de la maison à Jean Engel, greffier du Bruckhoff

1738 (15.11.), Chambre des Contrats, vol. 612 f° 632
Jacob und Hannß die Lupffstein gebrüder
in gegensein Johannes Engel des Schreibers auff hiesigen Rheinbruckhoff
Einen 9.ten theil für ohnabgetheilt ahne einer Vorder: und hinderbehausung hoff, bronnen Stallung und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten in der Vorstatt im grünen Bruch ohnfern dem geistbrückel, einseit neben Diebold Vogt dem Sattler, anderseit neben denen verkäufern und Consorten, hinten auff Johann Georg Rinck g.u.w. – davon gibt mann hiesiger Stadt Pfenning Thurn wegen der Keller thür 4 sch ane bodenzinß – als ein von ihrem vatter seel. weÿl. Jacob Lupffstein dem ackersmann von Vendenheim ererbtes guth, ihren miterben ohngefehr zu 5/9 und dem käuffer selbst vorhin auch zu 3/9.t theilen – um 100 pfund

Brigitte Lobstein veuve d’Adam Kuhn et Catherine Lobstein veuve de Jacques Hickel, filles d’André Lobstein, vendent un 9°, Jean, Valentin et Brigitte Lobstein vendent un autre 9° de la maison à Jean Engel

1738 (20.12.), Chambre des Contrats, vol. 612 f° 686
Brigitta geb. Lobsteinin weÿl. Adam Kuhn des ackersmanns und burgers zu Vendenheim wittib und Catharina geb. Lobsteinin weÿl. Jacob Hickel auch ackersmanns alda wittib beede schwestern ohnbevögtigt, weither Hannß und Valentin die Lobstein beede Ackersleuth daselbst und dann dießen beeden schwester Brigitta geb. Lobsteinin Andreas Arbogast ebenfalls Ackersmanns zu Vendenheim ehefrau
in gegensein Johannes Engel des schreibers auff dem hiesigen Rheinbruckhoff
2/9 theil für ohnabgetheilt ahne Einer vorder: und hinderbehausung, hoff, bronnen, stallung und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten in der Vorstatt im grünen Bruch ohnfern dem Geistbrückel, einseit neben Diebold Vogt dem sattler, anderseit neben denen verkäufern selbst und consorten, hinten auff Johann Georg Rinck g.u.w. – von diesem gantzen hauß gibt mann hiesiger Stadt Pfenning Thurn wegen der keller thür 4 ß ane bodenzinß – beeder verwittibten schwestern zu einem und denen dreÿ Lobsteinischen geschwisterden zum andern 9.ten theil als ein elterliches erbguth, zu übrigen 7/9 theil aber theils dem käuffer selbst theils Adam Lobstein und Cons. zugehörig – um 120 pfund

Eve Lobstein veuve d’André Baur de Vendenheim vend 1/27° de la maison (provenant de Jean Lobstein) à Jean Engel

1739 (16.1.), Chambre des Contrats, vol. 613 f° 20-v
Eva geb. Lobsteinin weÿl. Andreas Baur des ackersmanns und burgers zu Vendenheim ohnbevögtigte wittib mit beÿstand ihres sohns Thomas Baur des ackersmanns allda
in gegensein Johannes Engel des Schreibers auff hiesigem Rheinbruckhoff
zween 27. theil oder zwo tertzen ane einem 9.t theil für ohnvertheilt ahne einer vorder und hinder behausung, hoff, Bronnen, Stallung und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten in der Vorstatt im grünen bruch ohnfern dem geistbrückel, einseit neben, Diebold Vogt dem Sattler, anderseit neben denen Lobsteinschen erben von Vendenheim und Consorten, hinten auff Johann Georg Rinck g.u.w. – daon gibt mann hiesiher Pfenningthurn wegen der Kellerthür 4 ß ane bodenzinß – als ein von ihrem vatter weÿl. Hannß Lobstein ackersmanns zu Vendenheim ererbtes guth zu besagten 2/24 theilen, zu übrigen antheilen aber theils dem käuffer selbst theils Adam Lobstein und Consorten gehörig – um 35 pfund

Jean Batt de Mundolsheim vend 1/36 de la maison à Jacques Riedinger du même lieu

1739 (28.3.), Chambre des Contrats, vol. 613 f° 166-v
Hannß Badt ackersmann zu Mundolsheim
in gegensein Jacob Riedinger ackersmanns zu Mundolsheim seines schwagers /:zufolg erkanntnus H. Räth und XXI
Einen 36.ten theil für ohnabgetheilt ane einer Behausung, Stallung, hoff, bronnen, hindergebäu und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, zugehörden und gerechtigkeiten in der vorstatt in grünen bruch ohnfern dem Geistbrückel, einseit neben Diebold Vogt dem sattler, anderseit neben den Lobsteinischen erben von Vendenheim und Cons., hinten auff Johann Georg Rinck g.u.w. – von diesem gantzen hauß gibt mann wegen der Kellerthür 4 ß ane bodenzinß der Statt Pfenningthurn – als ein von seinen Eltern ererbtes guth, zu übrigen antheilen aber theils dem käuffer selbst, theils Johannes Engel dem schreiber auff hiesigem Rheinbruck hoff und Cons. gehörig – um 15 pfund

La veuve de Valentin Lobstein de Mundolsheim et ses enfants vendent 1/36 de la maison à Jean Engel

1740 (1.5.), Chambre des Contrats, vol. 614 f° 176-v
Brigitta geb. Riehlin weÿl. Valentin Lobstein ackersmann zu Mundolsheim ohnbevögtigten wittib und deren mit ihrem verstorbenen ehemann ehelich erzeugte 4 kinder Velten, Hannß und Andreas wie auch Catharina Lobsteinin geordneter vogt Jacob Riedinger des ackersmanns zu Mundolsheim
in gegensein Johannes Engel des Schreibers auff hiesigen Rhein Bruckhoff
einen 36. theil für ohnabgetheilt ane einer behausung bestehend in vorder und hinderhauß, hoff, Bronnen, stallung und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten in der Vorstatt im grünen Bruch ohnfern dem geistbrückel, einseit neben Diebold Vogt dem Sattler, anderseit neben denen Lobsteinischen Erben von Vendenheim und Consorten, hinten auff Johann Georg Rinck g.u.w – von dießem gantzen hauß gibt mann hiesiger Stadt Pfenning Thurn wegen einer kellerthür 4 ß ane bodenzinß – als ein von ihrem vatter erhaltenes erbguth zu übrigen antheilen aber theils dem käuffer theils Adam Lobstein und Consorten gehörig – um 15 pfund

Jean Engel, déjà tributaire à la Mauresse, acquiert le droit de vendre au détail

1746 (14.3.), Protocole de la Mauresse (XI 259)
Montags den 14.ten Februarÿ Anno 1746 (f° 135) Neuer Gremp so bereits Leibzünfftig – Johannes Engel, der dißorts leibzünfftige burger, begehret das Grempen Recht.
Erkandt gegen Erlag der gebühr willfahrt
Zahlte Vor das grempen recht 1 lb 10 ß, Und Einschreib geld 2 ß (zusammen) 1 lb 12 ß

Adam Lobstein et Jacques Baurel de Vendenheim vendent 4/27 de la maison au marchand de bestiaux Georges Philippe Bickel

1749 (9.9.), Chambre des Contrats, vol. 623 f° 547
Adam Lobstein und Jacob Baurel beede ackersmänner und burger von Vendenheim [unterzeichnet] birel
in gegensein Georg Philipp Bickel des vieh: händlers
zwar er Lobstein 3/27 theil und er Baurel 1/27 theil vor unvertheilt ane einer behausung, hof, stallung mit allen übrigen begriffen, weithen, zugehörden und rechten in grünen bruch beÿ dem Geist brückel, einseit neben Hanß Rencher dem gartner underwagnern, nahrung Diebold Vogt dem holtzhändler, hinten auff Johannes Rinck G.U.W. – davon gibt mann hiesiger Stadt Pfenning Thurn 8 ß ane bodenzinß – um 75 pfund und 25 pfund

Jacques Riedinger de Mundolsheim vend 1/18 de la maison à Jean Engel en se réservant le droit d’y placer quatre chevaux et une auge et d’y loger contre un loyer modique en cas de guerre

1749 (31.10.), Chambre des Contrats, vol. 623 f° 640-v
Jacob Riedinger der ackersmann von Mundolßheim
in gegensein Johannes Engel des schreibers auff dem Bruckhoff und Catharina geb. Brickin
ein 18. theil vor unvertheilt ane einer behausung, hoff, stallung, hinder hauß und hoffstatt mit allen deroselben übrigen begriffen, weithen, zugehörden und rechten im grünen bruch beÿ dem Geistbrückel, einseit neben Hanß Rencher dem G.U.W., anderseit neben Diebold Vogt dem holtzhändler, hinten auff Hanß Rinck – von solcher gantzen behausung gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 8 ß ane bodenzinß
der verkäufer und deßen sohn Andreas Riedinger sind befugt, so lang einer von ihnen im leben sein wird, sich der stallung vor vier pferd fals keine einquartirung da ist, wie auch einer kammer zu stellung ihrer trög zinßfreÿ zu bedienen, im fall aber im kriegszeiten sie zu ihrem aufenthalt eines mehreren benötiget wären so solle ihnen solches von seiten der käuffer gegen billichen zinß eingeräumt werden – um 37 pfund

Jean Engel hypothèque la maison au profit de la mineure Salomé Schæuffler

1751 (14.12.), Chambre des Contrats, vol. 625 f° 609-v
Johannes Engel der schreiber auff dem Rhein Bruck hoff
in gegensein Frantz Jacob Beyerle des meelmanns als vogts Salome Schäufflerin – schuldig seÿen 43 pfund
unterpfand, eine behausung, stallung, hoff und hoffstatt im grünen bruch beÿ dem Geist brückel, einseit neben Diebold Vogt dem holtzhändler, anderseit neben Hanß Rencher dem g.u.w. hinten auff Hanß Rinck des G.U.W. – davon gibt man 8 ß ane bodenzinß

Jean Engel et Catherine Brick hypothèquent la maison au profit d’Ursule Elisabeth Schmidt veuve du chanoine André Gnilius

1752 (27.4.), Chambre des Contrats, vol. 626 f° 204
Johannes Engel der schreiber auff der Rhein bruck:hoff und Catharina geb. Brickin mit beÿstand ihres sohns Johann Georg Engel des steinhauers und ihres vettern Johann Michael Rooß
in gegensein H. Philipp Jacob Flechner des seÿdenhändlers als gawalthabers Fr. Ursulæ Elisabethæ geb. Schmidtin weÿl. H. Andreas Gnilius Theologiæ Dr. und Professoris und capituli Thomani canonici – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, eine behausung, stallung, hoff und hoffstatt im grünen bruch beÿ dem Geist:brückel einseit neben Diebold Vogt dem holtzhändler, anderseit neben Hanß Rencher g.u.w., hinten auff Hanß Rinck – davon gibt mann hiesiger Stadt Pfenning Thurn 8 ß ane bodenzinß

Jean Engel et Catherine Brick hypothèquent 8/9 de la maison au profit du messager Isaac Haffner

1752 (10.10.), Chambre des Contrats, vol. 626 f° 507
Johannes Engel der schreiber auff dem Rhein Bruck:hoff und Catharina geb. Brickin mit beÿstand ihres sohnsa Johann Georg Engel des steinhauers und Johann Jacob Carling des hauptkandten beÿ E.E. Zunfft der Maurer ihres vettern
in gegensein Isaac Haffner des rathsbotten – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, 8/9 theil vor unvertheilt ane einer behausung, scheur, stallung, hoff und hoffstatt im grünen bruch beÿ dem Geist:brückel, einseit neben Diebold Vogt dem holtzhändler, anderseit neben Hanß Rencher dem g.u.w., hinten auff Hanß Rinck auch G.U.W. – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 8 ß ane bodenzinß

Georges Philippe Bickel revend la part qu’il a achetée en 1749 au tailleur de pierres Jean Georges Grauffel et à Anne Catherine Engel en s’y réservant divers droits

1756 (20.10.), Chambre des Contrats, vol. 630 f° 263-v
Georg Philipp Bickel der viehhändler
in gegensein Johann Georg Grauffel der steinhauer und Annæ Catharinæ geb. Engelin
4/27 theil vor unvertheilt ane einer behausung, hoff, stallung, hinderhauß und hoffstatt mit allen zugehörden und rechten im Grünen bruch beÿ dem Geistbrückel einseit neben Hanß Rulmann dem g.u.w. anderseit neben Lorentz Steinbach dem holtzhändler hinten auff Johann Rinck dem g.u.w. – davon gibt man 8 ß ane bodenzinß hiesiger Pfenningthurn – als ein d. 19. sept. 1749 erkaufftes guth
der verkäuffer hat sich auch dreÿ jahr lang in diesem hauß den zur einquartirung gewidmete stall darüber eine kleine kammer oben darüber eine bühn, platz zur besserung zu legen einen karch zu stellen den gemeinschaftlichen gebrauch des bronnens und die freÿheit aus und ein zu fahren zinß freÿ zu genießen vorbehalten – 150 pfund

Jean Engel et Catherine Brick cèdent leurs parts de la maison à leur fille Catherine Engel et à son mari Jean Georges Krauffel

1756 (3.5.), Chambre des Contrats, vol. 630 f° 112
Johannes Engel der fastenspeishändler und Catharina geb. Brückin
in gegensein ihres tochtermanns und tochter Johann Georg Kräuffel des maurers und steinhauers und Catharinæ geb. Engelin
7/20 theil vor unvertheilt ane einer behausung, hoff, bronnen und hoffstatt mit allen gebäuden, begriffen, rechten und gerechtigkeiten im grünen Bruch, einseit neben Lorentz Steinbach dem holtzhändler, anderseit neben Johann Rulmann dem g.u.w. uxo. nôe. hinten auff Johann Rinck dem fuhrmann
von diesem gantzen hauß gibt man jährlich hiesigen pfenning thurn wegen einer kellerthür 8 ß ane bodenzinß – als ein theil erkaufftes theils ererbtes guth – um 150 lt, 150 und 42 verhafftet – geschehen um 108 pfund

Jean Georges Grauffel et Catherine Engel hypothèquent la maison au profit du passementier Jean Christophe Baum pour en payer les frais de construction

1756 (20.10.), Chambre des Contrats, vol. 630 f° 265
Johannes Georg Krauffel der maurer steinhauer und Anna Catharina geb. Englerin mit beÿstand H. Rathh. Meinicken und H. Johann Frantz Gilbert beede E.E. Kleinen Raths beÿsitzers
in gegensein H. Johann Christoph Baum des paßmentieres theils, zu bezalung theils zu erbauunng hiernach beschriebener behausung 200 lt schuldig seÿen
unterpfand, eine behausung cum appertinentis im grünen Bruch beÿm Geistbrückel einseit neben Hanß Rulmann anderseit neben Lorentz Steinbach dem holtzhändler hinten auff Johann Rinck den g.u.w. – davon gibt man 8 ß ane bodenzinß

Jean Georges Grauffel et Catherine Engel hypothèquent la maison au profit de l’aubergiste Jean Philippe Güntzer

1760 (25.1.), Chambre des Contrats, vol. 634 f° 33
Johann Georg Krauffel der maurer meister und Anna Catharina geb. Engelin mit beÿstand Johann Jacob Rockstuhl des baaders und Johann Jacob Reinthaler des säcklers – der debitorum mutter respective schwagerin Fr. Catharina geb. Brickin weÿl. H. Johann Engel des schreibers auf dem Bruckhoff wittib (sich derowegen verbürgt)
in gegensein H. Johann Philipp Güntzer des gastgebers – schuldig seÿen 750 lt
unterpfand, eine behausung cum appertinentis im Grünenbruch beÿm Geistbrückel einseit neben Hanß Ruhlmann erben, anderseit neben Lorentz Steinbach dem holtzhändler, hinten auff Johannes Rinck den g.u.w. – davon gibt mann hiesiger Pfenningthurn 8 ß ane bodenzinß

Jean Georges Grauffel hypothèque la maison au profit de l’apprêteur de tabac Jean Findling

1765 (10.1.), Chambre des Contrats, vol. 639 f° 12
Johann Georg Krauffel der maurer
in gegensein Johann Vindling des tabackbereiters – schuldig seÿe 27 pfund [unterzeichnet] Findling
unterpfand, eine behausung cum appertinentis im bruch am Geistbrückel, einseit neben Fr. Steinbachin, anderseit neben der Rulmännischen wittib, hinten auff N. Schwing den kieffer

David Riehl fils de Jean, jardinier au Faubourg des Charrons, et Barbe Diebold hypothèquent la maison au profit du notaire Jean Raoul Dinckel pour en payer le prix de l’adjudication judiciaire (du 19 juin 1765, date mentionnée à la vente de 1766)

1765 (2.9.), Chambre des Contrats, vol. 639 f° 579-v
David Riehl Hannßen sohn der g.u.w. und Barbara geb. Dieboldin beÿständlich Johann Jacob von Börsch des schneider und Jacob Baldner des schuhmachers
in gegensein H. Not. Johann Rudolph Dinckel zu bezahlung des ganthschillings hiernach beschriebener behausung – schuldig seÿen 620 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis im Grünen bruch ohnweit dem Geistbrückel, einseit neben Anna Maria Steinbachin geb. Schottin, anderseit neben Johann Jacob Rencherd wb. und erben, hinten auff Schwind den kieffer uxorio nôe. – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 8 ß ane bodenzinß
ferner eine behausung mit allen begriffen und rechten auch im Grünen bruch, einseit neben Jacob Wild, anderseit neben Diebold Rinck, hinten auff Fr. Brackenhofferin geb. von Carben
(ferner 2 acker matten)

David Riehl fils de Jean épouse en 1745 Barbe Diebold, fille de jardinier : contrat de mariage, célébration
1745 (30. 8.br), Me Stoeber l’aîné (6 E 41, 1223) n° 222
Eheberedung Zwischen dem Ehrsam und bescheidenen David Riehl, leedigen Garthner weÿl. hannß Riehl deß jüngsten geweßenen GVW. und burgers allhier mit Fr. Margaretha geb. Schottin seiner hinderblieben Wb. ehelich erzeugtem Sohn, alß dem hochzeiter beÿständl. seines Schwagers hannß Jacob Schäffers guw. und burgers allhier ane einem,
So dann der Ehren und tugendsahmen Jfr. Barbarä Dieboldin weÿl. hannß Georg Diebold geweßenen GVW und Todtengräbers aigg der Urbans au, mit fr. Maria geb. Federlinin seines hinterbliebenen Wb. dermahlen diebold Wunderers Lorentzen S. GVW Ehefr. ehelich erziehlten tochter, alß der Jgfr. hochzeiterin beÿständ. solchen ihres Stieffvatters, wie auch Andres Lix Diebolds S. GVW ihres noch ohnentledigten Vogts ane dem andern theil gepflogen – Actum Straßb. Sambstags den 30.ten 8.bris A° 1745. [unterzeichnet] david Riehl, barbar dieboldin

Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 184-v)
1746. Mittw. den 23. febr. sind nach Zweÿmahliger proclamation ehelich copulirt v. eingesegnet worden David Riehl der ledige burger und Gartner weÿl. Hanß Riehl burgers u. Gartners hinterlassener ehel. sohn, v. Jgfr. Dorothea Barbara weÿl. Hanß Georg Diebold burgers gartners v. todten gräbers Zu St. Urban nachgelaßene ehel. tochter [unterzeichnet] david Riehl alls hochzeiter, dorothea barbra Riebldin als hochzeiterin (i 190)

David Riehl fils de Jean et Barbe Diebold font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison qu’ils louent derrière Sainte-Aurélie
1747 (28.12.), Me Stoeber l’aîné (6 E 41, 1142) n° 529
Inventarium über des Ehrsam und bescheidenen David Riehl, hannßen Sohn des jüngern gvw. und der Ehren und tugendsahmen Frauen Dorotheä Barbarä Riehlin gebohrner Dieboldin beeder Eheleuthe und bürgere allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen auffgerichtet in Anno 1747 – in Ihren Mittwochs den 23.ten Januarÿ des abgewichenen 1746.sten Jahrs angetrettenen Ehestand zugebracht, welche der Ursachen alldieweilen in Ihrer Vor mir Notario den 30.ten 8.bris A° 1745. auffgerichteten Eheberedung §° 3° expressé enthalten, daß einem jeedem und seinen Erben das in die Ehe bringende Vermögen ohnverändert Verbleiben solle – So beschehen in fernerem beÿweßen Diebold Wunderer Lorentzen S. gvw. und Frauen Maria Wundererin gebohrner Federlinin der Ehefrauen respectivé Stieffvatter und eheleiblicher Mutter ferner Andreas Lix diebolds Sohn gvw. deroselben noch ohnentledigten Vogts, Straßburg Donnerstag den 28.ten Decembris Anno 1747.

In einer allhier zu Straßburg ane der Aureliä gaß in dem Schlupff gelegenen, dießorts zum theil Lehnungs weiße bewohnenden behausung befunden worden wie folgt.
Wÿdembs Verfangenschaft, welche Eingangs gedachte Fr. Maria gebohrne Federlinin dermalen diebold Wunderers Lorentzen sohn GVW. Ehefr. der dießortiger Riehlischer Ehefr. eheleibl. Mutter lebtägig Zu genießen berechtiget ist. Außweißlich des über der Ehefr. und Joh: Georg Diebolds des leedigen Gartners ihres eheelibl. bruders Vätterl. Erbschafft besagenden General Theilregisters de 1735. Von mir Notaro in A° 1745. Verfertiget
Eigenthumb ane liegenden Güthern
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns Nahrung. Sa. haußraths 40, Sa. der Frucht 11, Sa. der bluhmen auf dem feld 3, Sa. der beßerung auf dem feld 3, Sa. der baarschafft 65, Eigenthum ane liegenden gütheren o, beßerung ane lehengüthern o, Summa summarum 123 lb – Schulden 62 lb, Nach deren Abzug 60 lb, Haussteuren 20, des Ehemanns Vermögen dem vero pretio nach ohne die nicht angeschlagene Feldgüther 81 lb
Der Ehefrauen Vermögen. Sa. Hßraths 63, Sa. der Frucht 11, Sa. blumen auf dem feld 2, Sa. Silbers 1, Sa. goldenen Rings 2, Sa. der baarschafft 2, Eigenth. ane liegende güthern o, beßerung ane lehengüthern o, Sa. der Activ Schuld 43, Summa summarum 127 lb – Schulden, Nach deren Abzug 83 lb – Haussteuren 20, Der Ehefrau in die Ehe gebrachtes guth ohne die Immobilien 104 lb

David Riehl fils de Jean meurt en 1780 en délaissant deux filles. L’inventaire est dressé dans une maison proche le pont de l’Esprit. La masse propre à la veuve est de 60 livres. L’actif de la succession s’élève à 416 livres, le passif à 1018 livres.

1780 (3.5.), Me Euth (Jean, 6 E 41, 538) n° 323
Inventarium über Weÿland David Riehl Hannßen Sohn, geweßenen Gartners Unterwagnern und burgers allhier nunmehr seel. Verl. – nach seinem d. 10.ten Apr. 1780 aus dießer Welt genommenen tödlichen hintritt hier zeitlichen verlaßen, Welche Verlassenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren der hinterbliebenen Wb. Fraun Barbaræ gebohrner Dieboldin beÿständlich H. Johann Jacob von Börsch Schneider meisters und burgers dahier
Actum Straßburg in einer ane dem Grünenbruch, ohnfern dem Geistbrückel gelegenen und hernach eingetragenen behaußung, auf Mittwoch d. 3.ten Maÿ 1780.
Der Verstorbene seelig hat ab intestato Zu Erben verlaßen wie folgt, 1. frau Anna Barbara Rothin gebohrene Riehlin, Johannes Roth des Gartners ane Steinstraß und burgers allhier Ehefrau, und 2. frau Anna Maria Federlin gebohrene Riehlin, Johannes Federlin Georgen Sohn, gartners unterwagnern und burgers hieselbst eheliche haußfrau, Alle beede des abgeleibten mit Eingangs gemelter seiner hinterlassener Wittib ehelich erzeugt Töchter

(f° 14) Vergleich dieße Verlassenschafft betreffend (…) 5. Solang die Wittib in ohnverrucktem Wittwenstand Verbleiben wird, solle dieselbe in der Sterb behausung ohnfern dem Geistbrückel, die Stub und Stub Cammer, so dieselbe würcklich bewohnet, benebst Küchen noch einer andern Cammer, Plaz im Keller und Plaz zum holz zulegen, ohne einige Zinnß noch anderer abgaben freÿ zu bewohnen fug und Macht haben. – in der den 30. Octobris 1745. Vor Weÿland H. Notario Johann Daniel Stöber seel. errichteten Eheberedung – Actum Straßburg den 3. May Anno 1780
(f° 17) E. Eigenthum an einer Behaußung. Eine behaußung hoff und hoffstatt mit allen gebäuden, begriffen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten, gelegen allhier im Grünen bruch, ohnfern dem Geistbrückel, einseit neben Jacob Wild, gartner unterwagnern, anderseit neben diebold Rinck, gartner ane Steinstraß, hinten auff hanns Kießele den gartenmann stoßend, davon gibt man jährlichen auf Martini der Statt Straßburg Pfenningthurn Sechs Schilling an bodenzinß, sonsten aber über die, unter denen Passiv Schulden eingetragene und darauff hafftenden Capitalien, freÿ leedig und eigen, und ist dieße behaußung durch der stadt Straßburg geschwornen herrn Werckmeister, Vermög ihrer zu dem Concept geliefferten schrifftlichen Abschatzung de dato 11. May 1780 Vor freÿ leedig und eigen angeschlagen worden für 300 lb. Davon aber ist wegzurechnen der in 6. ß zu bezahlende bodenzinß, welcher in ohnvergreifflich doppeltem Capital zu fünff pro cento antrifft 12 ln, Solchem nach wird an der Abschatzung noch in Auswurff zubringen seÿn 288. Hierüber ist vorhnden ein in allhießiger Cantzleÿ Contract Stub ausgefertigter Pergamentener Kauffbrieff, de dato 16. Septembris 1763, vermög welchen der abgeleibte dießes hauß von Andres Lix, Andreßen Sohn dem jüngsten GUW. Käufflich an sich gebracht hat. Weiter seÿnd Vorhanden Zween andere auch allda gefertigte Kauffbrieff de datis 19. Januarÿ 1758. und 15. Marty 1743.
Abschatzung Vom 11.t May 1780. auf begeren Weÿland Danjel Riehl Hantzen sohn dem geweßenen gartner ist Eine behausung alhier in der statt Straßburg im grinen bruch beÿm geistbrückel gelegen Ein seÿts neben Diebold Rinck anderer seÿts neben jacob Wild und hinten auf johannes Kißel stoßend gelegen solche behausung bestehet in Vier stuben Vier Kichen und Etliche Kammeren, ferner befindet sich Eine scheur und stallung darüber seÿen die dachstühl mit breidzigel belegt hat auch Ein getremter Keller hoff und brunen. Von uns unterschriebenen der Statt Strasburg geschwornen Werckmeister und Vorhero geschehener besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem jetzigem wahren werth nach Estimirt und angeschlagen worden, Vor und um, 600 Gulden [unterzeichnet] Hueber, Kaltner WMstr.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, der Wittib Vermögen, Sa. Hausraths 18, Sa. blumen auf dem feld 11, Sa. Eigenthums an Feldstück 30, Sa. beßerung ane lehengüthern 17 ß, Summa summarum 60 lb
derer zwo Töchter und Erbinnen eigenthümliches Guth, Sa. Kleidung und weisen Gezeugs 5, Sa. Pferds 17, Sa. Schiff und geschirr 3, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 288, Sa. Eigenthums ane liegende güthern 99, Sa. beßerung ane lehengüthern 2, Summa summarum 416 lb – Schulden 1018 lb, der Erbinnen Passiv-Onus 601 lb – Passiv Onus anstatt der Stall summ 541 lb
Copia der Eheberedung – (…) Sambstags den 30. oct. 1745

David Riehl vend 750 livres la maison au boutonnier Jean Geoffroi Rœderer : vente provisoire devant notaire, vente définitive à la Chambre des Contrats

1766 (19.11.), Me Lobstein (6 E 41, 840) interims Kauff
david Riehl Gartner Unterwagnern als Verkäufer
und hr Johann Gottfried Röderer der Versilbert Pferdzeug und zinnknopfmacher als Käuffer ane dem andern theil
die ihme eigenthümlich zuständig auf allhiesigen Löbl. Statt Ganth den 19. junÿ 1765 erkauffte behaußung hoff und hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, rechten und Gerechtigkeiten im Grünen bruch ohnweit dem Geistbrückel, einseit neben fr. Pfarrerin Mühlbergerin 2.s neben Johann Jacob Reinhards wittib und Erben hinten auf H. Johann Martin Schwind den Weinhändler uxorio nomine, so auser 8 ß d so man jährlich löbl. Statt Straßburg Pfenningthurn ane bodenzinß lüffert – um 620 pfund capitalien (verhafftet, geschehen um) 130 pfund

1766 (23.12.), Chambre des Contrats, vol. 640 f° 759
David Riehl der sandführer und Barbara geb. Dieboldtin
in gegensein Johann Gottfried Roederer des zinnknopffmachers
eine behausung, hoff und hoffstatt mit allen gebäu, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten, im Grünenbruch ohnweit dem Geistbrückel einseit neben Fr. Anna Maria Steinbach geb. Schottin, anderseit neben Jacob Rencherts wittib und erben, hinten auff N. Schwind des kieffers ehefrau – davon gibt mann d. löbl: Stadt Pfenning Thurn 8 ß ane bodenzinß – als ein d. 19. junÿ 1765 ane der ganth erkaufftes guth – um 160 pfund

Fils d’un boutonnier de soie, Jean Geoffroi Rœderer épouse en 1747 Marie Salomé Issenheim fille d’un fondeur d’étain : contrat de mariage, célébration
1747 (19. 8.br), Me Lobstein (Jean, 31 Not 80) n° 531
(Eheberedung) zwischen dem Ehren und wohlvorgeachtn herrn Johann Gottfried Röderer, dem ledigen Pferdzeug und Zinn Knöpffmacher, weÿland des Ehren: und Wohlvorgeachten herrn David Roederers des geweßenen Seiden Knöpffmachers und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen nachgelaßenem Sohn, als dem bräutigamb ane einem
So dann der Viel Ehren und tugendreichen Jungfrauen Maria Salome Ißenheimin, des Ehren: und Wohlvorgeachten herrn Johann David Ißenheims, des Zinngießers und burgers allhier Zu Straßburg ehelich erziehlter tochter, als der Jungfrauen hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen in Straßburg auf Donnerstag den 19
ten Octobris Anno 1747 [unterzeichnet] Johann Gottfried Röderer Als Hochzeiter, Maria Salome Ißenheimin Als Hochzeiterin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 89 n° 22)
1747 – Mitt. den 29. Nov. seÿd nach zweÿmahl Vorhergeschehener Proclamation in der Evang. Kirche zu St. Nicolai in der Stand der H. Ehe eingesegnet worden, Herr Johann Gottfried Roederer, der ledige Kunsterfahrene mit silbernen Platten übersilbernder Pferd Zeug und Zinnen Knöpffmacher, und burger allhier, weÿl. H. Johann Daniel Roederer geweßten Seiden Knöpffmachers und burgers alhier Hinterl. ehelicher Sohn, und Jungfr. Maria Salome Isenheimin H. Johann David Isenheim des Zinngiesers u. burgers allhier eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann Gottfried Röderer als hoch zeiter, Maria Salome isenheimin als hoch zeiterin (i 91)

Jean Geoffroi Rœderer meurt en 1776 en délaissant neuf enfants. L’inventaire est dressé dans la maison au Bleyhoff rue des Orfèvres. Les experts estiment 250 livres la maison au Marais Vert. La masse propre à la veuve est de 532 livres, celle des héritiers de 1 576 livres. L’actif de la succession s’élève à 2 308 livres, le passif à 3 388 livres.

1776 (15.3.), Me Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 821) n° 748
Inventarium über Weiland des Wohl Ehrenvest und Großachtbahren Herrn Johann Gottfried Röderers, des geweßenen Versilbert Pferdzeug: und Zinn Knöpffmachers, auch burgers allhier zu Straßburg nun seeligen Verlassenschafft errichtet in Aanno 1776. – nach seinem den 19.ten Augusti des zurückgelegten 1775.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt Zeitl. verlaßen, Welche Verlassenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Viel Ehren : und Viel tugendsameen Frn Mariæ Salome geb. Ißenheimin, der hinterbliebenen wittib, beiständlich Hn Johann Jacob Ißenheim des Zinngießers und b. alhier wie auch des Verstorbenenn seel. mit Vorgedachter seiner hinterbliebeneen Wittib ehelich erziehlter Kinder und ab intestato Verlaßene Erben – so beschehen alhier Zu Straßburg Freÿtags den 15.ten Martÿ 1776.
Des Verstorbenen, seel. ab intestato Verlaßene Erben seind. 1.mo H M. Johann Gottfried Röderer theologiæ Candidatus welcher in selbst eigener Persohn dießer Verlassenschafft Inventur abwartete, In den Ersten Neunten Stammtheil,
2.do Frau Maria Salome geb. Rödererin Hn Joh: Jacob Fischers des handelsmanns und burgers allhier eheliche haußfrau, welche mit beÿhülff dieses Ihres mariti bei dießer Verlassenschafft Inventur zugegen war, In den zweÿten Neunten Stammtheil,
3.tio Jgf. Catharina Barbara, 4.to Hr. Joh: David, theologiæ Cultor, 5.to Jgfr. Maria Magdalena, 6.to Johann Philipp, leediger Glaßers Gesell, 7.mo Jgr. Sabina, 8.vo Margaretha Magdalena und 9.no Catharina Dorothea die Röderern dieße 7. letztere im 7. Neunten Stammtheil, deren geordneter Vogt ist Vorgedachter hr. M. Johann Gottfried Röderer theologiæ Candidatus, weilen aber derselbe beÿ dießem Geschäfft in selbst eigener Persohn interessirt ist, als ist Zu einem theilvogt erbetten worden Hr Johann Jacob Kirstenstein der Silberarbeiter und b. allhier, welcher in der Nahmen bei in gegenseiner Verlassenschafft Inventur erschienen und deren Interesse besorget, Alle neun seind des Verstorbenen sel: mit Fr, Maria Salome geb. Ißenheimin seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erziehlte Kinder und ab intestato Zu neun gleichlingen portionen und antheilern Verlaßene Erben

In einer alhie Zu Straßburg ane der Goldschmidt Gaß im bleÿhof gelegen und in dieße Verlassenschafft gehörige behaußung befunden worden wie folgt
Eigenthum ane Häußern. (E.) Erstl. i. gar Klein häußl. und hoffstadt mit allen deren Gebäden, begriffen weithen zugehörden Rechten und Gerechtigkeiten samt der alten Gerechtigkeit Zum bleÿhoff alh. (…)
(T.) It. i. behaus. hof u. hoffstadt, m. allen Gebäud begriffen, Rechten u. Gerechtigkeiten alhie im Grünen bruch ohnweit dem Geistbrückl. i.s neben Fr. Annä Mariä geb. Schottin, 2. s. neben weil. Jacob Renchert Wb. u. erben hinten auf N Schwind des gewesenen Kiefers Wb. stoßend gelegen, davon gibt man jährl. löbl. Stadt Straßb. Pfenningthurn ane bod. zß 8 ß sonsten auser des hernach eingetragenen Passiv Capital gegen männigl. freÿ ledig eigen u. dh. vorgedachte löbl. Stadt straßb. geschwohrener werckleuthe vermög Abschatzung Zeduls und. 21. Martÿ 1776. gewürdiget pro 250. lb. Abgezogen die darüber haftende bd. Zß der 8 ß so zu doppeltem Capital gerechnet antrifft 20. lb. Restirt noch auszuwerffen 230. Dieserwegen ist vorhand. i. in alhies. C. C. stub gefertigter teutscher pergam. Kaufbrief mit deri fürgetrucktem Kleinen Secret Insigel welchen sub dato 23. Xbre 1766.
(T.) It. i. behausung mit allen deren Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alh. Zu Straßb. ohnfern der Kleinen Metzig (…)
(T.) Eigenthum ane einel Landguth im dem dorff Schiltigheim gelegen
Ergäntzung der hinterbliebenen Wittib Wehrender Ehe abgegangenen unveränderten Guths. Zufolg des über beede nun Zertrennter Eheleuth einander für ohnverändert in den Ehestand gebrachte Nahrungen durch weiland Hn Notarium Johann Lobstein seel. in Annis 1747. et 1748. errichteten Inventarii
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der vor weiland Hn Notario Johann Lobstein seel. den 19. 8.bris A° 1747. mit einander errichteter Heuraths verschreibung
Copia des Verstorbenen seel. vor mit unterschriebenenen Notario d. 8.t Martÿ A° 1773. errichteten Codicilli
Der hinterbliebeneen Wittib ohnverändert Vermögen. Sa. haußraths 6, Sa. Silbers 1, Sa. goldener Ring 4, Sa. Schuld 50, Sa. des Ergäntzungs Rests 470, Summa summarum 532 lb
Dießemnach wird auch der Erben ohnverändert Vermögen beschrieben. Sa. haußraths 20,Sa. Silbers 1, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 325, Sa. des Ergäntzungs Rests 1279, Summa summarum 1626 lb – Schuld 50 lb, Nach solchem abzug 1576 lb
Endlich folgt auch die beschreibung des gemein verändert und theilbaren Guths. Sa. haußraths 47, Sa. Werckzeugs und gemachte Waar zue Versilbert Pferd Zeug und Zinn Knöpffmacher profession gehörig 89, Sa. Weins und lährer Faß 10, Sa. Silbers 22, Sa. Goldengeschmeids 9, Sa. Eigenthums ane Häußern 1230, Sa. Eigenthums ane einem Landguth 900, Summa summarum 2308 lb – Schulden 3388 lb, In Vergleichung, theilbahrer Passiv Schulden ist dem Stall tax nach 1079 lb
Stall Summ 1028 lb

Les héritiers Rœderer vendent la maison 900 livres au précepteur de l’école Saint-Pierre-le-Jeune Jean Friesé et à sa femme Marie Madeleine Bruder

1781 (3.3.), Chambre des Contrats, vol. 655 f° 116-v
H. Mr. Johann David Röederer vor sich selbst sowohl als nahmens H. Johann Gottfried Röederer seines H. bruders des prorectoris zu Dettmold in der Graffschafft Lippe in Westphalen, Fr. Maria Salome geb. Röedererin H. Johann Jacob Fischer des handelsmanns Ehegattin, Fr. Catharina Barbara geb. Röedererin H. Johann Georg Ziehr des haußfeurers Ehefrau, Fr. Maria Margaretha Röedererin H. Georg Friedrich Albrecht des vöchhändlers Ehegattin, Fr. Sabina geb. Röedererin H. Johann Friedrich Bruder des jungen pergamenters Ehegattin, erstbenambster H. Bruder als geordneter und geschworener vogt Johann Philipp, Magdalena und Catharina Dorothea geb. Bruderin
in gegensein H. Johannes Frieße des collaboratoris beÿ der evangelischen Schule zum Jungen St Peter und Mariæ Magdalenæ geb. Bruderin unter assistentz Conrad Herrmann des seidenwaschers und Johann David Walter des schneidermeisters
eine behausung, hoff, bronnen, stallung und hoffstatt mit allen denen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Grünen bruch ohnweit dem Geistbrückel, einseit neben Johann Theobald Vogt dem holtzhändler, anderseit neben Johann Michel Grünbach dem gartner, hinten theils auff Mr Seÿder dem metzger theils auff Abraham Riehl den g: – davon gibt man d. löbl: Stadt Pfenning Thurn 8 s ane bodenzinß – als ein anerstorben elterliches guth – um 1800 gulden

Originaire de Kauffbeuren en Allgäu, Jean Friesé fait dresser l’état de sa fortune pour accéder à la bourgeoisie
1775 (19.4.), Me Zimmer (6 E 41, 1420) n° 364
Designatio desjenigen Vermögens, so Herr Johannes Friese, Collaborator der Evangelischen Schuhl Zum jungen St Peter allhier, aus der Kaÿßerlichen Freÿen Reichs Stadt Kauffbeuren gebürtig, dermalen eigenthümlich besitzet, Welches auf sein Ansuchen und der Ursachen alldieweilen derselbe beÿ Einem hochlöblichen Magistrat dieser Stadt um das burger Recht unterthänig einzu Kommen willens ist
Ane hausrath, Bücher, Silber, goldener Ring 16, Baarschafft 35, Summa summarum 109 lb
Straßburg den 19.den Aprilis Anno 1775

Jean Friesé épouse en 1775 Marie Madeleine Erb, fille de messager : contrat de mariage, célébration
1775 (19.4.), Me Zimmer (6 E 41, 1444) n° 153
Eheberedung – persönlich erschienen Johannes Friese, collaboraor in der Evangelischen Schuhl Zum jungen S. Peter dahier, weiland H. Carl Samuel Friese des gewesenen Perruquenmachers in der Kaÿserlichen freÿen Reichstadt Kauffbeuren mit auch weiland Frauen Elisabetha gebohrner Gittenbacherin ehelich erzeugter Sohn als hochzeiter an einem,
Und Jungfrau Maria Magdalena Erbin, weiland Philipp Jacob Erb des gewesenen Einspännigers und burgers dahuer mit Frauen Juliana gebohrner Amännin ehelich erzeugte tochter, beÿständlich Sebastian Diemer des Einspännigers und burgers dahier als hochzeiterin – auf Mittwoch den 19. Aprilis Anno 1775 [unterzeichnet] Johannes Friese als bräutigam, Maria Magdalena Erbin als Hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 101-v)
Im Jahr Christi 1775. den 3. Julÿ sind nach vorhergeschehener gewohnlichen proclamation Domin. II. et III. post Trinitatis in der Prediger Kirch offentlich copulirt und ehelich eingesegnet worden herr Johannes Friese, leediger Collaborator beÿ der Evangelischrn Schule Zum Jungen St. Peter allhier von Kaufbeÿren in Schwaben gebürtig und burger allhier, weil. Carl Samuel Friese geweßenen Peruquenmachers und burgers daselbsten und auch weÿl. Frau Mariæ Elisabetha gebohrner Güttenbacherin nachgelaßener ehelicher Sohn und Jungfrau Maria Magdalena Erbin, weÿland Philipp Jacob Erben geweßenen Einspännigers und burgers allhier und Frau Julianæ gebohrner Ammännin eheliche tochter [unterzeichnet] Johannes Friese als bräutigam, Maria Magdalena Erbin alsbraut (i 154) – Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 29-v) i 32

Jean Friesé devient bourgeois à titre gratuit en considération de ses études : inscription au registre, traitement des demandes
1775, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) f° 135
Johannes Friese, der Collaborator beÿ der Evangelischen Schule zum Jungen St Peter gebürtig von Kauffbeuren in Schwaben, verheurathet mit Maria Magdalena weÿl. Philipp Jacob Erb gewesenen Einspännigers und burgers allhier hinderl. ehel. tochter erhalt das burgerrecht ob favorem studiorum gratis, will dienen beÿ E. E. Zinfft (-) Jur. eod. [8. Julÿ 1775]

(p. 218) Möhrin – N° 11 – d. 24 april 1775
Johannes Friesé des Collaorator beÿ d. Evangelischen Schul Zum jungen St. Peter von Kaufbeuren in Schwaben gebürtig weÿl. Carl Samuel Friesé gewesenen br. und Perruquemachers daselbst mit Frau Maria Elisabetha Fudtenbacherin ehelich erzeugter sohn verlobt an Jfr Maria Magdalena Erb weÿl. Philipp Jacob Erb gewesenen Einspännigers und burgers allhier hinterlaßene eheliche tochter, Sein Vorgedachte schein beweisen, daß er ehelich geboren, augspurgischer Confession zugethan, daß der Sponsæ stallgebühr in richtigkeit ist und er des Zunfftrechts Zur Möhrin ist vertröstet worden, laut eines v. H Not. Zimmer errichteten verzeichnisses ist ersichtlich, daß des Imploranten vermögen besteht in 219. fl. warunter 70. fl. baares geld sich befindet, derselbe bittet Ew. Gn. ihn Von Verweisen des übrigen zu dispensiren, wie auch von den Zu hinterlegenden 100. R als für welch der Anwald H. Lt. Osterieth cavirt so fort d. Implorant ob favorem Studiorum (sintemal er nur geraumen Zeit præceptor privatus hannß) und aus recommandation d. H. Pflegern Zum jungen St. Peter in das b.recht gratis einzunehmen.
Receptus recommandations wegen gratis nebst 3. fl. ins Armen hauß

Jean Friesé et Marie Madeleine Erb font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison Gœnner rue de l’Ours
1775 (28.9.), Me Zimmer (6 E 41, 1420) n° 378
Inventarium über Herrn Johannes Friese, des Collaboratoris der Evangelischen Schuhl zum jungen St. Peter und Frauen Mariæ Magdalenæ Frießein gebohrner Erbin, beeder Eheleuthe und burgere alhier zu Straßburg einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1775. – in ihren den 3.ten Julii jüngst angetrettenen Ehestand Zugebracht und sich vermög derselben vor mir unterschriebenem Notario und Gezeugen den 19.den Aprilis 1775 auffgerichteten Eheberedung und deren dritten paragraphi vor unverändert Vorbehalten haben.
So geschehen alhier Zu Straßburg in beÿseÿn Sebastian Diemert des Einspännigers und burgers alhier, der Ehefrauen hierzu erbettenen beÿstands auf Donnerstag den 28. Septembris Anno 1775.

In einer alhier zu Straßburg ane dem Bären Gäßlein gelegenen Mr Gönner dem Weber und burger allhier Zuständiger behausung befunden worden wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarii. Des Ehemanns in die Ehe gebrachtes Gut. Sa. Haußraths 10, Sa. Bücher 24, Sa. Silbers 10, Sa. Activ: Schuld 4, Summa summarum 58 lb – helffte an deb Haussteuren 35 lb, des Ehemanns eingebrachtes Gut 93 lb, Zweiffelhaffte Activ- Schulden 6 lb
Diesemnach wird auch der Ehefrauen eingebrachtes Gut beschrieben, Sa. Haußraths 61, Sa. Silber 9, Sa. goldener Ring 11, Sa. baarschafft 16,, Sa. Activ-Schuld 75, Summa summarum 174 lb – helffte an den Haussteuren 35 lb, der Ehefrauen in den Ehestand gebrachtes Gut 209 lb

Marie Madeleine Erb meurt en 1779 en délaissant trois enfants. L’inventaire est dressé rue de l’Ours. La défunte est propriétaire de la moitié d’une maison rue du Foulon qui lui provient de ses parents. La masse propre aux héritiers est de 370 livres. L’actif du veuf et de la succession s’élève à 133 livres, le passif à 166 livres.
1779 (29.9.), Me Zimmer (6 E 41, 1425) n° 474
Inventarium über Weiland Fraun Mariä Magdalenä Friesein geborner Erbin, H. Johannes Friese, des Collaboratoris bei der Evangelischen Schuhl zum jungen St Peter und burgers alhier zu Straßburg im Leben gewesener Ehefrau nun seel. Verlassenschafft auffgerichtet Anno 1779. – nach ihrem den 6. Septembris jüngst aus dießer welt genommenen tödlichen Hintritt hier zeitlichen verlaßen hat – So beschehen alhier Zu Straßburg den 29. Septembris Anno 1779.
Die Verstorbene hat ab intestato zu ihren einigen Erben hinterlassen, benantlich 1.mo Mariam Magdalenam Friesein, so 3 ½ Jahr am Leben, 2.do Catharinam Elisabetham Friesein so 2 Jahr alt, So dann 3.tio Christian Emanuel Friese, so ein halb Jahr erreichet, Alle drei ihr der Verstorbenen mit eingangsgedachtem deroselben hinterbliebenem Wittiber ehelich erzeugte Kinder und ab intestato Zu gleichen Antheilen nachgelaßene Erben. Deren geordnet und geschworner Vogt ist Hr Johann Daniel Fanck der Gastgeber und burger dahier

In einer alhier zu Straßburg ane dem Bären Gäßlein gelegenen und hiehero nicht gehörigen behausung befunden worden wie folgt.
(f° 9) Ergäntzung der Erben dauernder Ehe abgegangenen unverändert Vermögen. Vermög des über beder im Leben gewesener Eheleute in den Ehestand gebrachtes Vermögen, durch mich unterschriebenen Notarium den 28. Septembris 1775 errichteten Inventarii
(f° 11) Antheil an einer behaußung samt Zugehörden. (E.) Nemlich die Helfte vor unvertheilt Von und ane einer behausung, Höfflein und Hoffstatt, mit allen deroselben begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhie Zu Straßburg an dem Stampfgäßlein, einseit neben Fr. Maria Salome Mengesin Wittib, anderseit neben H Hannong dem Porcelan-Fabricant und hinten auch auf denselben stoßend , so frei ledig eigen. Und ist diese Völlige behausung durch die 3. hiesige Hh. Werckmeister auch geschwornen Schätzere, Vermög des bei weiland Fr. Julianæ Erbin gebohrner Amännin Verlassenschaft: Inventario befindlichen Abschatzungs: Zeduls de dato 24. Januarii 1778. angeschlagen worden vor 225. lb. Bei welchem Anschlag solche dermalen gelaßen und der Verstorbenen daran participirende Helfte hier in auswurf gebracht wird mit 112. lb 10. Die restirende Helfte an solcher behausung samt zugehörden ist Fr. Fankin der Verstorbenen eheleiblichen Schwester eigenthümlich zuständig. Über das Völlige Haus besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in alhiesiger C. C. Stub gefertiget datirt den 6. Augusti Anno 1691. Der Verstorbenen Helfte vor ohnvertheilt aber ist kraft des durch mich Notarium in Anno 1778. errichrteren Inventarii, auch Abtheil: und Erörterungs: Concepti über obgedachter Fr. Erbin gebohrner Amännin, der Defunctæ Mutter Verlassenschafft beschienen, hier Zum Bericht
Schulden aus der Verlassenschafft zu bezalend. (…) Item Hn Gönner dem Silber: Meister und burger dahier ane Haußzinß vor ein Viertel Jahr bis Michaelis Jüngst gerechnet
(f° 12) Series rubricarum hujus Inventarii. Copia der den 19. Aprilis 1775 errichteter Eheberedung – Copia des von der Verstorbenen vor mir Notario den 4. Martii 1779 mündlicgh ausgesprochenen Codicilli
Der Erben unveränderten Vermögens, Sa. haußraths 71 Sa. Silber und Geschmeids 5, Sa. goldener Ring 5, Sa. baarschafft 9, Sa. antheils ane einer behausung 112, Sa. Pfenningzinses 25, Ergäntzung (148, Abgang 6, Rest) 141, Summa summarum 370 lb
Hierauf wird nun auch das übrige vorhendene Gut sub una Massa et Titulo als des Wittibers unverändert und theilbar beschrieben, angesehen der Eingangs gedachte Vogt au die theilbare Narung zu renunciren und solche dem Wittiber tam active quam passive zu überlaßen gemüsiget seÿn wird, Sa. haußraths 36, Sa. Bücher 17, Sa. Silbers 4, Sa. Schuld 75, Summa summarum 133 lb – Schulden 166 lb, In Vergleichung, passiv onus 32 lb
Copia der Eheberedung (…) auf Mittwoch den 19. Aprilis 1775, Zimmer Notarius
Copia Codicilli – persönlich erschienen Maria Magdalena geborne Erbin, Herrn Johannes Friese, des Collaboratoris beÿ der Evangelischen Schul zum jungen St Peter alhier Ehegattin, durch die Gnad Gottes aufrecht, gesund gehend und stehenden Leibs (…)

Vente de meubles
1780 (13.3.), Me Zimmer (6 E 41, 1426) n° 483
Verkauf: und Erlös: Register über Hernachbeschriebene Herrn Johannes Friese, dem Collaboratori bei der Evangelischen Schuhl zum jungen St Peter und burger alhier Zu Straßburg zuständig geweste und offentlich versteigerte Mobilien und Effecten, auffgerichtet Anno 1780.
Anno 1780, Montag den 13. Martii (…) So geschehen alhier zu Strasburg auf Jahr, Monat und Tag wie hieobengemelt

Jean Friesé se remarie en 1780 avec la fille d’un parcheminier, Chrétien Bruder : contrat de mariage, célébration
1780 (9.3), Me Zimmer (6 E 41, 1445) n° 211
Eheberedung – persönlich erschienen Hr Johannes Friese, collaborator bei der Evangelischen Schuhl Zum jungen St Peter Witwer und burger alhier Zu Straßburg als hochzeiter ane einem
So dann Jgfr Maria Magdalena Bruderin, H. Christian Bruder des ältern, Pergamenters und burgers dahier, mit Fraun Susanna gebohrner Klausin ehelich erzeugte Tochter beiständlich und mit Genehmhaltung erstgedachten ihres Vaters als brauth ane dem andern theil
So geschehen alhier zu Straßburg (…) Donnerstag den 9. Martii Anno 1780. [unterzeichnet] Johannes Friese als bräutigam, Maria Magdalena Bruderin braut

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 105-v, n° 3)
In dießem 1780. Jahr nach zweÿmal einander geschehener proclamation Zur Ehe eingesegnet word. H. Johannes Frieße wittwer burger und collaboratoris in unßerer Schule mit Jgfr. Maria Magdalena Bruderin Johann Christian Bruders burgers und pasmentirers alhier ehelicher dochter, der actus geschehen in unserer Kirche Montah den 3. apr. mittag um ein uhr [unterzeichnet] Johannes Friese als bräutigam, Maria Magdalena Bruderin (109)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue de l’Ours
1780 (7.7.), Me Zimmer (6 E 41, 1426) n° 490
Inventarium über Herrn Johannes Friese, des Collaboratoris bei der Evangelischen Schuhl zum jungen St Peter und Fraun Maria Magdalena geborner Bruderin, beder Eheleute und burgere zu Strasburg einander in den Ehestand zugebrachte Narung, auffgerichtet Anno 1780. – Welches Zufolg der Vor mir Notario den 9. Martii 1780. errichteten Eheberedung – So geschehen alhuer zu Strassburg in beisein H Christian Bruder des ältern, burgers und Pergamenters alhier, der Ehefraun eheleiblichen Vaters als hierzu erbettenen beistands, Freÿtag den 7. Julii Anno 1780.

In einer alhier Zu Straßburg an dem Nußbaum Gäßlein sonsten Bähren: Gäßlein genant, ohnfern dem Thoman: Loch gelegen, nicht hiehero gehörigen behaußung befunden worden wie folgt.
Series rubricarum hujus Inventarii. Des Ehemanns in die Ehe gebrachten Guts. Sa. Hausraths 134, Sa. bücher 17, Sa. Silber und dergleichen geschmeids 11, Sa. baarschafft 100, Sa. Schuld 75, Summa summarum 337 lb – Schuld 328 lb, Nach deren Abzug 8 lb
Diesemnach wird auch der Ehefrauen in den Ehestand gebrachtes Guth beschrieben. Sa. haußraths 61, Sa. Silber und dergleichen Geschmeids 3, Sa. goldenen Rings 2, Sa. baarschafft 3, Summa summarum 71 lb
Haussteuren
Des diesortigen Ehemanns dreier Kinder erster Ehe mütterlich Guth betreffend. Zufolg des durch unterschriebenen Notariul den 5. Februarÿ 1780. gefertigten summarischen Calculi über Fraun Mariä Magdalenä Friesein geborner Erbin des diesortigen Ehemanns gewester erstern Ehefrau Verlassenschaft (…)

Jean Friesé et Marie Madeleine Bruder vendent la maison à leur fils menuisier en carosses Nathanael Friesé et à Sophie Christine Œrtel

1816 (28.3.), Strasbourg 8 (14), Me Roessel n° 3094 – enreg. manquant F° 4 du 29.3.
Jean Friesé, instituteur, et Marie Madeleine Bruder
à Nathanael Friesé leur fils menuisier en carosses et Sophie Christine Oertel
une maison avec cour, écurie, jardin, appartenances et dépendances sise en cette ville petite rue de l’Esprit n° 19, d’un côté la propriété des Sr Stahl marchand de bois, d’autre Jean Trienbach jardinier, aboutissant sur N. Reybel aussi jardinier, ainsi que tous les fourneaux qui s’y trouvent et un chaudron à lessive – acquis de Jean David Roederer et consorts par acte passé à la Chambre des Contrats le 3 mars 1781, lesquels les possèdent du chef de Jean Geofroi Roederer boutonnier d’étain auquel elle avait été vendue même Chambre le 23 décembre 1766 de la part de David Riehl voiturier qui s’en était rendu propriétaire par adjudication à la Chambre des Subhastations le 19 juin 1765. Elle était autrefois grevée d’une rente foncière annuelle de 1 franc 60 que les conjoints Friesé ont rachetée ainsi qu’ils en ont justifié par une décharge délivrée par M.le maire le 14 février 1815 – moyennant 10 000 francs

Nathanael Friesé épouse en 1814 Sophie Christine Œrtel, fille de pasteur
1814 (23.6.), Strasbourg 10 (53), Me Zimmer n° 531, 6402 – Enregistrement de Strasbourg, acp 124 f° 169-v du 24.6.
Contrat de mariage – Nathanael Friesé, charon né le 21 mai 1788, fils de Jean Friesé, ancien instituteur, et de Marie Madeleine Bruder
Christine Sophie Oertel, née le 8 septembre 1784, fille de feu Jean Chrétien Oertel, ministre du culte protestant au Temple Neuf, et d’Anne Christine Schoettel

Jean Friesé meurt en 1817 en délaissant une fille issue de son premier mariage et cinq enfants issus de la veuve

1817 (13.10.), Strasbourg 3 (37), Me Übersaal n° 1374, 7196 – Enregistrement de Strasbourg, acp 136 F° 22-v du 14.10.
Inventaire de la succession de Jean Friesé instituteur décédé le 6 juillet dernier – à la requête de Marie Madeleine Bruder la veuve et des six enfants 1. Marie Madeleine Friesé épouse de Pierre Schoell, menuisier, procréée du premier lit avec Marie Madeleine Erb
et les cinq enfants procrés avec la veuve 2. Jean Friesé homme de lettres, 3. Christine Salomé Friesé fille majeure, 4. Susanne Barbe Friesé veuve de Jean Jacques Giesi marchand, 5. Nathanael Friesé menuisier, 6. Concorde Friesé
Contrat de mariage reçu Me Zimmer père le 9 mars 1780
propres de la veuve meubles, or, dettes actives, remploi (inventaire des apports Me Zimmer le 7 juillet 1780), hérité 1000 fr, total 1518 fr
propres des enfants dont remplacement 1050 fr, 1118 fr, passif 1586 fr, déficit 468 fr
communauté mobilier 68 fr, argenterie 15 599 fr, meubles 259 fr, total 15 858 fr, passif 2645 fr, reste 13 213 francs

Sa veuve Marie Madeleine Bruder meurt en 1820 dans la maison de son fils Nathanael Friesé

1820 (16.11.), Strasbourg 8 (31), Me Roessel n° 7492 – Enregistrement de Strasbourg, acp 150 F° 5-v du 18.11.
Inventaire de la succession de Marie Madeleine Bruder veuve de Jean Friesé, instituteur décédée le 11 courant – à la requête de 1. Jean Friesé, homme de lettres, 2. Nathanael Friesé, ménuisier, 3. Christine Salomé Friesé fille majeure, 4. Suzanne Barbe Friesé épouse de Henri Frédéric Baltz, garde magasin à la halle commerciale, 5. Concorde Friesé fille majeure
dans une maison petite rue de l’Esprit n° 19 appartenant à Nathanael Friesé
mobilier 467 fr, garde robe 90 fr, créances 12 466 fr, total de l’actif 13 024 fr, passif 163 et 69 francs

La belle-mère de Nathanael Friesé, Anne Chrétienne Schœttel veuve de Jean Chrétien Œrtel, meurt dans sa maison en 1822

1822 (27.6.), Strasbourg 8 (34), Me Roessel n° 8540 – Enregistrement de Strasbourg, acp 158 F° 52-v du 1.7.
Inventaire de la succession d’Anne Christine Schoettel décédée veuve de Jean Chrétien Oertel, pasteur au Temple neuf leur mère, décédée le 4 juin courant – à la requête de 1. Chrétien Théophile Oertel, tourneur, 2. Sophie Christine Oertel épouse de Nathanael Friesé et 3. Charles Guillaume Oertel commis négociant, en leur nom et comme mandataires de Philippe Henri Oertel sellier
dans une maison petite rue de l’Esprit n° 19
mobilier 23 631 fr, passif 277 fr

Inventaire après décès d’une locataire, Sophie Strohl

1826 (14.2.), Strasbourg 2 (59), Me Weigel n° 4104 – Enregistrement de Strasbourg, acp 177 F° 26 du 16.2.
Inventaire de la succession de Sophie Strohl, fille majeure décédée le 25 décembre dernier – à la requête des héritiers testamentaires 1. Concorde Klipffel femme de Michel Antoni, cordonnier, 2. Catherine Madeleine Antoni femme divorcée d’André Klipffel, aubergiste, seules et uniques héritières instituées par testament reçu Me Weigel le 20 décembre 1825
maison mortuaire petite rue de l’Esprit n° 19
garde robe 90 fr, créances 2000 fr, mobilier 2090 fr, passif 126 fr

Inventaire après décès d’un locataire, le cordier Antoine Roos

1844 (10. 8.bre), Strasbourg 1 (95), Me Rencker n° 17 929
Inventaire de la succession d’Antoine Roos, Cordier – L’an 1844 le Jeudi 10 octobre à neuf heures du matin en la maison sise à Strasbourg, petite rue de l’Esprit N° 19 & dans le logement où est décédé le 5 août dernier le Sr Antoine Roos en son vivant cordier, domicilié en ladite ville,
A la requête & en présence de Dame Marie Schultz veuve dudit Sr Antoine Roos domiciliée à Strasbourg, agissant tant en son nom personnel à cause de la communauté légale qui a existé entre elle & son mari défunt avec lequel elle déclaré avoir contracté mariage sans avoir fait de contrat qui règle les conditions civiles de leur union, qu’en qualité de tutrice légale de ses quatre enfants mineurs issus de son union avec ledit Sr Roos son mari défunt nommés Charles Roos agé de 7 ans, Guillaume Roos agé de 3 ans, Edouard Roos agé de 2 ans & Augustin Roos agé de six mois, Lesdits mineurs Roos habiles à se dire et porter héritiers chacun pour un quart mais sous bénéfice d’inventaire seulement du Sr Antoine Roos leur père défunt, & en présence du Sieur Charles Heitz batelier domicilié à Wolfisheim agissant en qualité de subrogé tuteur
total du mobilier de la communauté 268, créances active de la communauté 2405
Propres du défunt, garde robe 55. Réclamations passives 441, Dette de la succession 64

La maison fait partie de celles expropriées pour établir le débarcadère du chemin de fer. Les Ponts-et-Chaussées rédigent un mémoire sur le prix d’acquisition des maisons

1845, Ponts et Chaussées – Mémoire justificatif des offres de l’Administration pour les indemnités des nouveaux immeubles qui doivent être occupés par la station de Strasbourg – Strasbourg le 30 Avril 1845
Article 25
N° 52 du cadastre – N° 19 du quai – Maison avec dépendances
Nathanael Friesé, propriétaire
Surface 4 a 28 c à acquérir en totalité
Offre 28.000 fr – Demande 55.000 fr
Cette maison ne vaut pas la première. M. Feuerstein l’a estimée à 28,000 fr. Ce même prix a été indiqué par M. Lauer, on a dû en conséquence l’adopter quoique les données du cadastre assignent à l’immeuble une valeur notablement moindre.
En effet le revenu imposable n’est que de 101 fr 34, la valeur locative de 562 fr 44, la valeur vénale de 16,070. Ce qui en ajoutant un quart ne donnerait que 20,200. On ne peut expliquer cette différence qu’en supposant que le cadastre n’a pas tenu compte de la valeur de la remise qui est sur le côté de la cour.

1845, SP 400-1 (Chemins de fer)
N° d’ordre de l’Etat parcellaire – 25
Propriétaire – Friesé
Désignation de l’immeuble – Maison, cour et remise
Superficie totale – 4,28
Revenu imposable – 101,34
Valeur évaluée à raison de 5,55-1,00 de revenu imposé capitalisé à 3. ½ – 16.085
Addition de 25 p. % – 20 200
Evaluation de l’expert des ponts & chaussées – 28.000
Evaluation de M. Lauer – 28.000
Offre définitive – 24.000
(observations) 50. Maison bien située, inférieure à la précédente


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.