3, ruelle de la Farine


Ruelle de la Farine n° 3 – IX 1 (Blondel), P 1394 puis section 15 parcelle 58 (cadastre)

Démolie en 1906, sol réuni à la voie publique


La ruelle de la Farine en septembre 2019. L’ancien n° 3 se trouvait à l’emplacement du garage et d’une partie de la ruelle sur la droite
Au premier plan, les bâtiments du Grüneck (îlot en triangle). La maison se trouve sur la gauche, en retrait de la rue d’Or
Plan-relief de 1725, © Musée historique)

Un linteau de fenêtre porte le millésime 1532 d’après Adolphe Seyboth (éd. en allemand, p. 191). La maison sert au début du XVII° siècle de magasin à chanvre à André Schütterlin. Le boucher Abraham Hansmetzger l’acquiert en 1672 puis la revend trois ans plus tard à Georges Mehl, déjà propriétaire de la maison voisine qui donne dans la rue des Bouchers. Les héritiers Mehl vendent en 1709 le bâtiment arrière face à la rue d’Or au remueur de grains Jean Loup Keller qui doit y faire des transformations puisque le prix de vente passe de 270 livres en 1709 à 350 livres en 1724. La maison appartient de 1725 à 1765 au serrurier Jean Martin Bæhr. Elle a un rez-de-chaussée et deux étages sur le plan-relief de 1727 et lors de l’estimation de 1744 (poêle, cuisine et deux chambres) ; les deux pignons sont en bois, les deux greniers ne sont pas dallés. L’atelier du propriétaire se trouve dans une échoppe sur les quais au bout de la rue. Le compagnon maçon et manant Melchior Schweitzer achète en 1781 la maison qu’il répare en 1784 en en déplaçant la porte d’entrée. Ses héritiers la vendent en 1810 à Jean Georges Klein, déjà propriétaire de la maison voisine qui donne dans la rue des Bouchers.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 250 (© Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée, premier étage en maçonnerie et deuxième étage en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade orientée vers la rue d’or se trouve entre les repères (x’’) et (y’’) : porte d’entre et deux étages surmontés d’un comble. La façade le long de la ruelle se trouve entre (y’’) et (z’’). Suit le bâtiment arrière (z’’-a’’’) qui fait partie de la rue des bouchers et sera vendu en 1841 à Jean Daniel Bilger.
La maison porte d’abord le n° 12 de la rue d’Or (1784-1857) puis le n° 3 de la ruelle de la Farine.

Les héritiers de Jean Georges Klein fils vendent en 1841 la maison face à la rue d’Or et un bâtiment arrière servant de magasin au menuisier Jean Daniel Bilger qui en cède l’année suivante la propriété au marchand de houblons Louis Raum.
La Ville acquiert les bâtiments et les démolit en 1906 pour en réunir le sol à la voie publique.

septembre 2019

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1612 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

André Schütterlin, et (1603) Marguerite Kau – luthériens
1630* h Jean Georges Lauginger, et (1629) Marguerite Schütterlin
Jean Goll, et (1635) Marguerite Schütterlin veuve de Jean Georges Lauginger puis (1654) Barbe Merckelbach – luthériens
1672 v Abraham Hansmetzger, boucher, et (v. 1662) Salomé Eissen – luthériens
1675 v Georges Mehl, boucher, et (1656) Marie Soth puis (1685) Marie Schütz, veuve du pasteur Benoît Gross – luthériens
1709 v Jean Loup Keller, remueur de grains, et (1699) Marie Ursule Pschorr – luthériens
1723* adj Jean Jacques Spielmann, pharmacien au Cerf, et (1692) Marie Salomé Spoor – luthériens
1724 v Jean Conrad Schnitzler, maréchal ferrant, et (1722) Marie Salomé Müller – luthériens
1725 v Jean Martin Bæhr, serrurier, et (1721) Marie Salomé Kamm, (1723) Sophie Elisabeth Bernhard, puis (1745) Marie Salomé Braun femme (1738) de l’apprêteur de tabac Jean Henri Berger – luthériens
1765 h Jean Jacques Bæhr, serrurier, et (1750) Susanne Dorothée Spæth, puis (1763) Catherine Elisabeth Jennisch – luthériens
1775* adj Daniel Théophile Ziegenhagen, chirurgien, et (1732) Jacobée Rubin veuve de Jean Jacques Bruder, marchand de cuir, puis (1751) Marie Marguerite Schwartz – luthériens
1781 v Melchior Schweitzer, compagnon maçon et manant , et (1768) Catherine Hoffgærthner – catholiques
1810 adj Jean Georges Klein, marchand épicier, et (1778) Marie Thérèse Challard – catholiques
1819 h Jean Georges Klein, négociant, et (1807) Marie Louise Humann
1841 v Jean Daniel Bilger, menuisier, et (1833) Barbe Scher
1842 v Louis Raum, négociant en houblons
Chrétien Schwartz
1905* v Ville de Strasbourg

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 325 livres en 1744, 300 livres en 1765, 250 livres en 1789

(1765, Liste Blondel) IX 1, Martin Bähr
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Ziegenhan Wittib, 5 toises, 4 pieds et 6 pouces [la contenance est erronée]
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 1394, [fautivement comme P 1394 et 1395] Schnitzler, Jean Jacques, ex charron, maison, sol – 0,21 are – [corrigé en] Klein François Joseph, propriétaire / Bilger Jean Daniel

Locations

1658, Paul Sturm, voiturier

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

1784, Préposés aux affaires foncières (VII 1421)
Les préposés autorisent le compagnon maçon Melchior Schweitzer à réparer sa maison rue d’Or derrière le magasin des avoines et à déplacer la porte d’entrée

(f° 150) Dienstags den 3. Augusti 1784 – Melchior Schweitzer
Melchior Schweitzer, der Maurer Gesell, bittet zu erlauben deßen Behausung am Goldgiesen hinter der Haber Magasin gelegen, repariren zu maßen. Erkannt, Augenschein.

(f° 169) Mittwochs den 22. Septembris 1784, wurden folgende Augenschein eingenommen – Melchior Schweitzer Maurer Gesell
An Melchior Schweitzer, des Maurer Gesellen Behausung hinter der Haber Magasin am Gold Giesen gelegen, wegen Zu machen begehrter Reparation und Versetzung der Hausthür, Erkannt Willfahrt

Description de la maison

  • 1744 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée un vestibule, une cave sous solives, au premier étage un poêle et un vestibule où se trouve le fourneau, au deuxième étage deux chambres et vestibule, le vieux comble comprend deux greniers non dallés, les deux pignons sont en bois, le toit a une couverture simple en tuiles, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 650 florins
  • 1765 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un poêle, une cuisine et deux chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 600 florins
  • 1830 (rapport d’experts) Le troisième bâtiment qui est la maison de derrière et qui a son entrée dans la rue d’Or n° 12 est élevé de deux étages au dessus du rez de chaussée terminé d’un comble à mi pan couvert de tuiles. Le rez de chaussée contient une chambre, un vestibule et l’escalier, la cave est sous solives.

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue d’Or

nouveau N° / ancien N° : 23 / 12
Schweitzer
Rez de chaussée et 1° étage en maçonnerie le 2° étage en bois médiocre
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 440 case 4

Bilger, Jean Daniel

P 1394, maison, sol, rue d’Or 12
Contenance : 0,31
Revenu total : 72,16 (72 et 0,16)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 14 / 11
fenêtres du 3° et au-dessus : 2 / 2

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 813 case 1

Bilger, Jean Daniel
1863 Baum, Louis, Négociant en houblons

P 1394, maison, sol, Ruelle de la farine 3
Contenance : 0,31
Revenu total : 72,16 (72 et 0,16)
Folio de provenance : (440)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 14 / 11
fenêtres du 3° et au-dessus : 2 / 2

Cadastre allemand, registre 30 p. 175 case 6

Parcelle, section 15, n° 58 – autrefois P 1394, 1442.p
Canton : Mehlgäßchen Hs N° 3
Désignation : Hf, Whs u Magazin
Contenance : 1,35
Revenu : 600
Remarques : 1906 Abbruch – 1909 Rein. gelöscht – 1921 ab S. 178 F. 4

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1905), compte 1142
Schwartz Christian
gelöscht, 1905

(Propriétaire à partir de l’exercice 1905), compte 34
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)

Cadastre allemand, registre 30 p. 178 case 4

Parcelle, section 15, n° 86
Canton : Mehlgäßchen – Ruelle de la Farine
Désignation : Ortsweg – voie publique
Contenance : 2,28 / 3,63
Remarques : 1911 Zug. S 175 F. 5

(Propriétaire), compte 1386
Strassburg d. Gemeind. f. ihre öffentl. Wege u. Gewässer
1909 Stadt Strassburg für ihre öffentl. Wege u. Gewässer
1952 Ville de Strasbourg pour ses chemins, places publ. et cours d’eau
(32)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IX, Rue 294 Quartier des Charrons dt. Goldgiessen, p. 460

12
Pr. Schweitzer, Catherine, veuve – Manante
Loc. Schmidt, Nicolas – Cordonnier

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Mehlgässchen (Seite 110)

(Haus Nr.) 3
Florence, Wwe, Büglerin


Relevé d’actes

Le bâtiment est le magasin à chanvre Schütterlin qui appartient aux enfants de l’assesseur au Petit Sénat Jean Goll, d’après la description de la maison voisine (Chambre des Contrats, 1656 f° 587, die Schötterlische hanffscheur, H Johann Gollen Kleinen Rhats Verwanthens Kind. gehörig).

André Schütterlin épouse en 1603 Marguerite Kau, fille du marchand Thomas Kau
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 59-v, n° 13) 1603. [den 25. Julÿ] Mit dießen sind Ehelich eingesegnet worden Andreas Schötterlin von Straßburg Hn Hans Jacob Schötterlins Sohn vnd Jungfr. Margaretha Kawin Hn Thomæ Kawen des handelsmanns und burgers alhie dochter (i 67)

Fille de l’assesseur au Grand Sénat André Schütterlin, Marguerite Schütterlin épouse en 1629 Jean Georges Lauginger

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 73)
1629. Dominica XII Trinitatis den 23 Augusti. Johann Georg Lawinger H. Georg Lawingers großen Raths verwandtens alhie hinderlaßener Sohn Vnd Jungfr. Margreth herrn Andres Schütterlins beÿsitzer des großen Raths alhie tochter. Eingesegnet den 31. Augusti (i 80)

La veuve d’André Schütterlin et sa fille épouse de Georges Lauginger demandent un accord concernant le montant de la taille qu’elles doivent acquitter. Les Conseillers et les Vingt-et-Un renvoient les pétitionnaires au règlement pour le montant à payer et à l’ancien tarif pour l’estimation.
1633, Conseillers et XXI (1 R 115)
(f° 115-v) Sambstags den 18. Maÿ – Andres Schütterlins Wittib vnd tochter. – Hanß Georg Lawingers haußfr.
Andres Schütterlins Wittib vnd tochter vögt, Reinhard Merckhelbach vnd Israel Tieffenbecher p.duciren p. D. Knaffel: Vnderthge supplication, mit beÿlag A, deßgleich.
Hanß Georg Lawingers haußfrawen vnd Kindts vögt Israel Tieffenbecher vnd Johann Cummerell p.duciren p. Eund: Vnderthge supplication, umb bevelch auff der Stall vnd Zunfftstuben jene beÿ 4360.libb. p ß 8 ¾. d diße aber beÿ dem halben stallgeldt, so sie bißh erlegt, verbleib. Zu laßen.
Erk. ist Vor die H. XV. gewiesen sollen die verfallene stallgelter vnd Schatzungen dem bißherig. fuß nach abgericht werden vnd sie ihnen ins künfftige was sie nit mehr hab. auff dem stall abschreib. laßen. H. Tob: Städel vnd Johann Carol

(f° 125) Montags den 27.ten Maÿ – Andres Schütterlins W. vnd Hanß Georg Lawingers haußfr.
H. Ju,nta, XV. schreiber, referirt d. h. XV. bedencken über Andreß Schütterlins Wittib vnd Hanß Georg Lawingers haußfrawen vnd Kind. Vögt begehren vom 18.ten hujus, so dahin gehet, d. die supplicant. Was die v.fallene Stallgelter anlangt, auff d. stall alwo die ordnung w*, wie es mit dem abschreiben der mehrung* zu halten, sollen v.wiesen werden, was aber den andern puncten, d. schatzung, betreffen gehöre d.selbe aigentlich nit für die Hh XV. weilen sie sich aber erinnert, wie es in d.gleichen fällen gehalten word. so v.meinen sie, es Werd. die supplicanten nit wenig schuldig sein, die jenig. Schatzung, d. sie ergriffen ehe ihne auff dem stall etwas Vor: od. Zugeschrieben word. nach den fuß deß alten stallgelts zu erleg. vnd richtig zu machen. Erk. ist gevolgt.

Devenue veuve, Marguerite Schütterlin se remarie en 1635 avec Jean Goll fils d’Elie (on remarque que lors du remariage l’épouse est dite veuve de Jean Georges Esinger).
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 170)
1635. Dom: 2. post jnuocauit d. 15. Januar. Hr Johan Goll, H. Eliæ Gollen Nachgelaßener Sohn, vnd fr. Margaretha h. Hans Jerg Esingers burg. alhie Nachgelaßene witwe. Eingesegnet in d. Ruprechtsau Montag d. 25. febr. (i 176)

Jean Goll épouse en secondes noces en 1654 Barbe Merckelbach
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 20-v)
1654. Dnicâ Misericordiæ d. 9.ten Aprilis. H. Johann Goll E. E. Kleinen Rhats alter Beÿsitzer v. burger alhier, J. Barbara Weiland H. Christoph Merckelbachs des jüngern Handelsmanns v. burgers alhie hinterlaßene Eheliche Tochter. Copulirt Dienst. d. 18. Aprilis Zu St. Thoman (i 24)

Accord passé par Jean Goll, fils de l’aubergiste aux bains de Sankt-Peterstal Elie Goll, et sa femme Marguerite Schütterlin concernant la succession de leur beau père et père respectif André Schütterlin dont l’inventaire a été dressé en 1632
1639 (ut supra [22. Julÿ]), Chambre des Contrats, vol. 483 f° 614-v
Erschienen ut supra [herr Johann Goll Weÿland herrn Eliæ Gollen geweßenen Würth im Saurbronnen Sanct Petersthal genannt hinderlaßener ehelicher Sohn, burger Zu Str. und beneben ihme Margaretha Schötterlerin sein eheliche haußfr. mit beÿstand H Johann Thoman Kawen großen Rhats Verwanthen ihres Vettern]
haben in gegensein ut supra [H hanß Jacob Küglers Müntz Adjuncten auch burgers alhie] bekannt,
demnach Zwar Sie beede Eheleuth, crafft ihres respectiué Schweher und Vatters H Andres Schotterlins groß. Rhats v.wanth. see. in Anno 1632 vffgericht. und vber deßelben v.lassenschafft gefertigten Inventarÿ fol. 162. fa 2. für den in Vorgehender Behaußung angewendeten Bawcosten 100. lb Zuerfordern, und man aber deß. nicht allerdings geständig geweß. deroweg. Sie Bekenner zu erhaltung guter freündschafft und einigkeitn Vor ietzgemelte Summ Jedoch durch Zu sprechen herrn Johann Wenckers XV.ers alß Friderich Schötterlins see. hind.laßener Kindern Vogts (…)

L’assesseur au Petit Sénat Jean Goll loue au voiturier Paul Sturm une grange rue d’Or

1658 (25. Nov.), Chambre des Contrats, vol. 523 f° 600-v
Erschienen H. Johann Goll E: E: Kleinen Rhats alter Beÿsitzer
in gegensein Paul Sturmen deß fuhrmanns
Verlühen habe, Eine Scheür, hinder sein H. Gollen Behaußung alhier im Goltgießen gelegen, Vff fünff jahr lang Von Johannis Baptistæ A° 1659. angerechnet, für und Umb einen Jährlich. Zinnß benantlich. 9. lb.

Barbe Merckelbach veuve de Jean Goll fait vendre des meubles dans la maison qu’elle tient à bail de Pierre Bex
1680 (1.7.), Not. Stoeffel (Jean Christophe, 57 Not 4) n° 21
Verkauff undt Erlöß Register Inhalttendt Waß abe dem Jenigen Haußrath so fraw Barbara Gollin gebohrne Merckelbachin, weÿl. H Johann Gollen deß beständigen Regiments der H. XV.en alhie beÿsitzers seel. hinderlaßene fraw wittib verkaufft, erlößt worden in Anno 1680.
(…) inn H. Peter Bexen deß ältern E. E. großen Raths alhie alten beÿsitzers vnd von der Fraw XV.erin lehnungsweiß bewohnenden behausung zu offenem Marckh feÿl thun und verkhauffen laßen
So beschehen auff Donnerstag den 1.ten Julÿ Anno 1680.

Barbe Merckelbach veuve de Jean Goll vend au boucher Abraham Hansmetzger une grange et une maisonnette rue d’Or dont les tenants et aboutissants sont décrits

1672 (22. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 539 f° 192
(Prot. fol. 11. fac. 2) der Edel fürsichtig- Hochweÿs- hochgelehrte herr Dominicus Dietrich dießer Statt ietzt Regirender Ammaÿster alß Curator frawen Barbaræ Gollin gebohrner Merckelbachin, weÿl. herren Johann Gollen geweßenen Fünff Zehners nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin mit beÿstand deß ehrenvest- weÿsen herren Abraham Gollen E.E. Großen Rhats Beÿsitzers ihr Fr. Barbaræ mit gedachtem H. 15. Gollen ehelich erziehlten Kinder Vogts
in gegensein H. Abraham Hannß Metzgers deß Metzgers
Eine Scheur sambt einem häußlein mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten alhier an dem Golt Gießen, anderseit neben hannß Jacob Graßen dem Huffschmidt, anderseit ist ein Eckh hinden uff Georg Mehlen den Metzger stoßend gelegen – umb 20 Pfund pfenning

Abraham Hansmetzger revend trois ans plus tard 250 livres la grange au boucher Georges Mehl, propriétaire de la maison à l’arrière donnant sur la rue des Bouchers.

1675 (7. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 256-v
Abraham Hannßmetzger der Metzger und E.E. Kleinen Rhats Beÿsitzer
in gegensein Georg Mehlen deß Metzgers
Eine Scheur sambt einem häußlein mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten alhier an dem Goltgießen, einseit neben hannß Caspar Graser dem huffschmidt, anderseit ist ein Eckh, hinden uff den Käuffern selbsten stoßend gelegen – umb 250. lb

Originaire de Balingen en Wurtemberg, Georges Mehl acquiert le droit de bourgeoisie en 1654
1654, 3° Livre de bourgeoisie p. 947
Georg Mehl von Balingen auß d. Württenberger land, der Metzger, erkaufft d. burgerrecht vmb 20 goldt fl. ist ledigen stands vnd würd Zur Blumen dienen Jur. den 20. Julÿ 1654.

Il se marie en 1656 avec Marie Soth, fille d’un laboureur de Bischoffsheim à la Heute-Montée en Bade : contrat de mariage, célébration
1656 (26.2.), Not. Oesinger (David, 37 Not 25) n° 549
Eheberedung – zwisch. d. Erbaren vnd bescheidenen Geörg Mehlen, burgern vnd Metzgern alhie Zue Straßburg alß Bräutigam an Einem
So dann der Ehren vnd Tugendsamen Jungfr. Mariæ, Weÿland des Ersamen Geörg Soth. gewesenen burgers Zue Bischoffsheim Zum hohensteg selig. ehelich erzeugten und nach Tod hinderlaßenen dochter als Hochzeiterin andern theils
So bescheh. in Straßb. Zinstag den 26. Februarÿ A° 1656.

Mariage, cathédrale (luth. f° 48)
[Dom. quasimodo d. 13. April] mehr zum 2 mal eod. Georg Mehl der Metzger Von Bahlingen auß dem Würtemberg: landt Weilandt Johann Mehl des Burgers daselbs hinterlaß. Ehel. Sohn, J. Maria, Weilandt Görg Soth, des Burgers vnd Baursmans Zu Bischheim Zum hohen steg hinterlaß. Ehel. Tochter. Zinst. 22. April, Fischer Stub, Münst. hh Stub (i 49)
Proclamation, Saint-Nicolas (luth. f° 251-v, n° 9) 1656. Eodem tempore [Domin. Quasimod. et Misericord. d. 13. et 20. April] Georg Meel der mezger, von Balingen auß dem würtemberg land, weiland hans Meelen burgers daselbsten hinterlaßener ehelicher sohn, vnd Jungfer Maria, Jerg Soten, burgers vnd baursmans Zu Bischoffsheim Zum hohen Steg hinterlaßene ehel. Tochter. Münster Zinst. 22. Apr.

Georges Mehl se remarie en 1685 avec Marie Schütz, veuve du pasteur de Breuschwickersheim Benoît Gross
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 32 n° 14)
1685. Domin. XII. et XIII. Trinitat. Herr Georg Meel der und vnd Metzger alhier vnd Fr. Maria Weÿland Hr. M. Benedicti Großen gewesenen Pfarrers zu Breuschwickersheim nachgelaßene Wittib. Copul. Zu St. Niclaus Donnerst. 10/20. 7.bris (i 33)

1685, 4° Livre de bourgeoisie p. 516
Maria Schützin, weÿl. H. M. Benedict Großen Pfarrers zu brüschwickersheim seel. wittib, empfangt das burgerrecht von ihrem Ehemann Georg Meelen dem Metzgern, p. 4. golt fl. so beÿ d. Cancelleÿ erlegt, würd Zur blumen Zünfftig. Jur. 6. Xbr.

Benoît Gross épouse en 1679 Marie Schütz, fille d’imprimeur
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 141 n° 43)
1679. Dominica 1 et 2 Adventus den 30. 9.bris vnd 7. 10.bris. Herr M. Benedictus Groß, Pfarrer zu Prüschwickersheim vndt Jungfr Maria hr. Johannes Schützen Burgers vnd Buchdruckers alhier eheliche Tochter (i 91)

Curriculum vitæ de Benoît Gross d’après Bopp
(Bopp 1828) Benediktus Gross, Mag. ° Straßburg 15. Nov. 1627 Sohn von 1825, Benediktus Gross u. Barbara Faber
x a) 4 Mai 1658 Maria Cleophe Blanck, Handelsmanns tochter (11 Aug. 1623 – 6 Feb. 1679) x b) 7 Dez. 1679 Maria Schütz, Buchdruckers tochter (x b) 20 Sep. 1685 Georg Meel, Metzger, x c) St. Wilhelm 11 Aug. 1688 Bernhard Ulrich, Schiffmann)
imm. in Straßburg am 1. Apr. 1646, Mag. am 11. Aug. 1649
1650-1680 Pfarrer in Breuschwickersheim, † 1680

Marie Schütz veuve du boucher Georges Mehl passe un accord avec les héritiers de son mari selon son testament établi en mars 1687
1688 (21.6.), Chambre des Contrats, vol. 559 f° 376-v
H. Johann Paul Gambs, J.U. Cand. alß vogt Mariæ gebohrner Schützin, weÿl. Hn Georg Mehlen, gewesenen Metzgers hinderlaßene wittib an einem,
So dann H. Johann Andreas Mergiletus, Schaffner Zu St. Mariæ Magdalenæ, genandt zu den Reuerinnen, alß Vogt Hn Johann Storren, Ambtschreibers zu Barr mit Salome gebohrner Nägelin ehelich erziehlter Fünff Kinder, H. hans Philipß Kamm der jüngere Metzgern alß Vogt Abraham Wibmars deß Ochßenwürths mit Anna Catharina gebohrner Göppelin ehelich erzielter zweÿ Kinder mit beÿstand ihres Vatters vorged. Ferner Henrich Lobstein auch Metzger alß Vogt Catharinæ Göppelin, mit weÿl. hans Jacob Storren auch gewesenen Metzgers in erster Eh. erziehlter Zweÿ Kind. hans Jacob Röderer, der Gerber, alß Vogt Johann Joachim Kammen deß Rothgerbers mit Dorothea gebohrner Storrin ehelich Erzielter Fünff Kind. auch mit beÿstand deß Vatters, alles alß obged. H, Georg Mehlen nunmehr sel. instituirte testaments Erben am andern, und beede theÿle mit beÿstand /:salv. titt:/ herrn Johann Georg Heckers deß beständigen Regiments der hern XIII. beÿsitzers
demnach obged. H. Georg Mehl, nunmehr sel. nicht allein am 26. Martÿ 1687 ein Testamentum nuncupativum gemacht und durch Hn Jacob Simon Georgÿ Notarium immatriculatum und E.E. großen Raths alten beÿsitzer instrumentiren laßen, sondern auch nachgehends eine von seiner eÿgenen hand allein substituirten Nachdisposition hinderlaßen, und zwar darinn obged. seiner wittib nicht allein verschiedene Stück Zum Eÿgenthumb sondern auch seinen Metzgerbanck und andern posten Zu einem lebtägig. widem legirt, (…) mit einander Verglichen wie hernach folgt
(…), dahingeg. habe endlich die wittib nicht allein auff den jenigen Metzger banck und darzu gehörigen Wagen und Gewicht, so ihrei im ditten §. der offtallegirten Nach disposition zum lebtägig. Widem verhafftet word, wolbedächtlich und gäntzlich vezug gethan (…)

Marie Schütz se remarie en 1688 avec le batelier Bernard Ulrich
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 9-v n° 23)
1688. Dom. VII. et VIII Trinit. seind offentlich pclamirt v. heute Mitwochs d. 11. Augusti copulirt worden H. Bernhard Ulrich d. Wittibern Schiffmann vnd Burger alhier Vnd Fr. Marien Wld. Hrn Georg Meelen deß Metzgers Vnd Burger alhier nachgelaßene Wittib eine geborne Schützin [unterzeichnet] Bernharth Ulrich alß Hochzeiter, Maria Mehlin alß hochzeiterin,n Hannß Theilvogt Uhrih als brud. Johann Paul Gambs alß Curator der Fraw Hochzeiterin (i 10)

Les héritiers de Georges Mehl vendent la maison au remueur de grains Jean Loup Keller : acte provisoire dressé par un notaire puis vente définitive passée à la Chambre des Contrats

1709 (25.6.), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 43)
Zuwißen daß Zwischen weÿl. Herrn Johann Georg Meehlen deß geweßenen Metzgers und burgers alhier seel. Erben alhie Einem
Sodann Johann Wolff Kellern burgern und Kornwerffern alhier am andern theil
wegen eines ahne dem Goltgießen gelegenen hinderhäußleins Welches in solche Meelische Verlaßenschafft gehörig Hernach Volgender Verkauff und Kauff getroffen worden
Nemlichen Es Verkauffen obgedachte Meelische Erben Vorerwehntes Hinderhäußlein welches Hinden ahne die Große in dem Metzger Gießen sich Ziehende behaußung so auch denen Meelischen Erben annoch gehörig stoßet für freÿ Ledig und eigen für und Umn 540 Gulden Hißig courrent und daß der Käuffer die Verschreibungs Costen in der Contract Stuben auch den gantzen Pfund Zoll allein Leiden solle (…)
So geschehen in Straßb. d. 25. Junÿ Anno 1709. [unterzeichnet] Johann Willhelm Storr, H K bedeütet Johann Wolff Keller

Jean Henri Reinhold et Jean Guillaume Storr agissent au nom des héritiers Mehl lors de la vente passée à la Chambre des Contrats au profit de Jean Loup Keller et de Marie Ursule Pschorr moyennant 270 livres

1709 (3.8.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 448-v
(270) hr Joh: Heinrich Reinholt und hr Joh. Wilhelm Storr beede handelsleuth für sich u. nahmens gesambter Meelischer interessenten
in gegensein Joh: Wolff Kellers Kornwerffers u. Mariæ Ursulæ geb. Bschorin
d. hinterhäußlein c. appert: ahn dem Meelischen hauß allhier im metzger und goldgießen gegen der frauenhauß scheur gelegen und liegt d. hinterhäußlein im goldgießen, einseit neben Leonhard Schlauchmann anderseit ist d. gäßlein hinten auff d. vordere meelische hauß stoßend – um 270 pfund

Baquetier originaire de Goxwiller, Jean Loup (Jean Wolfgang) Keller épouse en 1699 Marie Ursule Pschorr, fille de cordeur de bois : contrat de mariage, célébration
1699 (24.8.), Not. Kolb (Jean Pierre, 23 Not 14)
Eheberedung – zwischen dem Ehrenhafften vnd bescheidenen Johann Wolffgang Keller ledig. Buttner weÿl. hannß Martin Kellers geweßenen burgers und Reebmanns Zu Goxweiler ehelich erziehlten nachgelaßenen Sohn dem hochzeiter ane Einem
So dann der Ehren und tugendsammen Jungfrauen Mariæ Ursulæ gebohrner Pschorin, des Ehrenhafften und bescheidenen Philipps Friderich Pschoren burgers und geschwornen holtzlegers alhier eheleiblichen dochter der Jfr. hochzeiterin andern theils
So beschehen und Verhandelt in der königlichen freÿen Statt Straßb. auf Montag d. 24. aug. 1699. [unterzeichnet] o des hochzeiters handzeichen, maria Ursula pschorin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 58 n° 16)
Mittwochs den 9. Sept. s. n. 1699. seind nach zweÿmahliger Außruffung in der Pfarrkirchen Zu S. Niclauß in Straßb. copulirt und eingesegnet worden Johann Wolff Keller, der ledige Kornwerffer und burger alhier, von Goxweiller, gebürtig, weÿl. hannß Martin Keller, gewesenen Rebmans daselbsten nachgelaßener ehl. Sohn, und Jungfer Maria Ursula Psoorin, Philipp Friedrich Psoor deß wollen webers und holtzlegerß auch burgerß alhier eheliche tochter [unterzeichnet] x ist das Zeich. deß hochzeiters, maria ursula psohrin alß hochteitrin (i 61)

Le remueur de grains Jean Loup Keller de Goxwiller devient bourgeois en août 1699 en s’inscrivant à la tribu de la Lanterne
1699, 4° Livre de bourgeoisie p. 711
Joh: Wolff Keller, der Kornwerffer von Goxweiler, weÿl. Joh: Martin Kellers des Reebmanns daselbst hint. sohn, empfangt das burgerrecht gratis, Vnd wird beÿ E.E. Zunfft Zur Lucern dienen. Jur: d. 17. Dito [Aug.] 1699.

Jean Loup Keller et Marie Ursule Pschorr hypothèquent la maison au profit du pharmacien Jean Jacques Spielmann

1712 (9.5.), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 334
Johann Wolff Keller der Kornwerffer und Maria Ursula geb. Pschorin mit beÿstand Friedrich Pschoren des holtzlegers Ihres leiblichen Vatters und Johann Philips Pschoren Schuemachers Ihres bruders
in gegensein hrn Johann Jacob Spielmanns des Apotheckers und E. E. großen Raths beÿsitzers – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, eine behaußung c. appert: am goldgießen ahm Mehlen gäßel, einseit neben Lienhard Schlauchmann huefschmidt anderseit ist ein Eck am ged. Gäßlein hinten auf die Schöpffische haußfrau

Le créancier Jean Jacques Spielmann devient à une date indéterminée adjudicataire de la maison qu’il revend en mars 1724 au maréchal ferrant Jean Conrad Schnitzler moyennant 350 livres.

1724 (11.3.), Chambre des Contrats, vol. 598 f° 139-v
H. Johann Jacob Spielmann apothecker, Ferner Fr. Susanna Salome geb. Spielmännin beiständlich ihres Eheliebsten H. Johann Caspar Mustinger Med. D et Practici, So dann Fr. Catharina Margaretha geb. Spielmännin H. Johann Paul Gambs des handelsmanns
hatt in gegensein Johann Conrad Schnitzler des hueffschmidts
Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, Rechten und gerechtigkeiten ahm Goldgießen, einseit neben Friedrich Reebmann dem hueffschmidt einseit ist ein eck ahm Mehlengäßlein gegen dem Frauenhauß Speicher hinten auff hannß Metzger und Consorten – um 350 pfund

Fils de maréchal ferrant, Jean Conrad Schnitzler épouse en 1722 Marie Salomé Müller, fille de cordier : contrat de mariage, célébration
1722 (6.7.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 60) n° 1078
Eheberedung zwischen Herrn Johann Conrad Schnitzler Leedigem hueffschmidt und burgern allhier Zu Straßburg, alß dem Bräutigamb, Hn Daniel Schnitzlers hueffschmidts Ehelicher Sohn gedachts seines Vatters, Herrn Rathh. Johann Willhalm Heÿlen auch hueffschmidts deß herrn hochzeiters Curator Vnd herrn Friderich Reebmann ebenfalls hueffschmidts deßen Vettern ane Einem,
So dann Jungfrauen Mariä Salome Müllerin herrn Johann Müller Saÿler vnd burgers allhier ehelich erzeugter tochter alß der Jungfrau hochzeiterin mit assistentz gedachte Ihres Vattern und herrn Johann Jacob Kieffer Kornwerffer Ihres Schwagers aller burgere allhier, andern theils
Actum Straßburg Montag den 6.ten Julÿ A° 1722 [unterzeichnet] Johan Conrad Schnizler Als hochzeider, Maria Salome Müllerin als hochzeiderin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 96-v)
1722.. Domin: VII. et VIII. Trinit. seind gleichfalls außgeruffen vndt Mittwochs darauff als den 29. Julÿ Ehelich eingesegnet worden Johann Conrad Schnitzler der ledige Huffschmidt vndt burger, Daniel Schnitzlers, des Huffschmidts vndt burgers allhier Ehel. Sohn, vndr Jungfrau Maria Salome, Johannes Müllers deß burgers vndt Sÿlers allhier Ehel. Tochter [unterzeichnet] Johan Conrad Schnitzler Als hoch Zeidernn Maria Salome Müllerin als hochzeiderin (i 99)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue d’Or. Ceux du mari s’élèvent à 43 livres, ceux de la femme à 286 livres.
1722 (5. Xbr), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 54) f° 1762
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, so der Ehrengeachte herr Johann Conrad Schnitzler hueffschmidt und die Ehren und tugendsahme frau Maria Salome gebohrne Müllerin beede Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg einander in den Ehestand zugebracht und vermög auffgerichteter Eheberedung sich vor unverändert Vorbehalten haben (…) So beschehen allhier in der Königlichen freÿen Statt Straßburg auff Sambstag den 5.ten Decembris in præsentia herrn Johann Müller deß Saÿlers der Ehefrauen herrn Vatters Anno 1722.
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Goldgießen gelegen Von beeden Eheleuthen lehnungsweiße bewohnenden behaußung sich volgender laßen befunden
Deß Manns Nahrung, haußrath 38, Silber 5, Summa summarum 43 lb
Der Ehefrauen Vermögen, haußrath 181, ilber 14, Goldene Ring 14, baarschafft 77, Summa summarum 286 lb

Jean Conrad Schnitzler vend la maison 350 livres au serrurier Jean Martin Bæhr et à sa femme Sophie Elisabeth Bernhard

1725 (23.6.), Chambre des Contrats, vol. 599 f° 362
Johann Conrad Schnitzler der hueffschmidt
hatt in gegensein Johann Martin Bähr des Schloßers und Sophiæ Elisabethæ geb. Bernhardtin
Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ahm goldgießen, einseit neben Friedrich Reebmann dem hueffschmidt anderseit ist ein eck ahn dem Mehlengäßlein vornen gegen dem Frauenhaußes Speicher hinten auf Heinrich hannß Metzger und Consorten – um 250 pfund verhafftet, geschehen um 100 pfund

Fils du serrurier municipal, Jean Martin Bæhr épouse en 1721 Marie Salomé Kamm, fille de tanneur : contrat de mariage, célébration
1721 (10. 9.bris), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 60) n° 1053
Eheberedung zwischen Herrn Johann Martin Bäeren leedigem Schloßer und burgern allhier Zu Straßburg, als dem Bräutigamb, mit assistentz Herrn Johann Georg Stöhren auch Schuemachers und Johann Jacob Müller Huthmachers beeder burgere allhier ane einem
So Jgfr. Maria Salome Kammin weÿl. H. Johann Joachim Kammen gewesenen Rothgerbers vnd burgers allhier seel. Tochter als der Jgfr. Hochzeiterin beÿständlich H. Johann Jacob Kammen Gasthalters Zum Geÿst vnd E. E. großen Raths alten Wohlansehnlichen Beÿsitzers jetztmahls aber wohlverdienten dreÿers der Statt Stall vndt H Johann Hatten biersieders Zur Carthaun beeder burgere alhier andern theils
Actum Straßburg Montags d. 10. 9.bris A° 1721 [unterzeichnet]& Johann Martin Bär, Maria salome Kamen
[Expédition] Eheberedung – zwischen dem Ehren und Wohlvorgeachten herrn Johann Martin Bären leedigen Schloßer und burgern allhier Zu Straßburg, als dem Bräutigamb, ane einem
So dann der Ehren und tugendsahmen Jungfrauen Mariä Salome Kammin weÿland herrn Johann Joachim Kammen gewesenen Rothgerber und burgers allhier seel. nachgelaßener Tochter als der Jgfr. Hochzeiterin am andern theil

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 92-v)
1721. Eodem [den 3. Decembr.] seind Ehelich eingesegnet worden Johann Martin Bär der ledige Schloßer Vndt Burger allhier Weiland H. Johann Georg Bärn gewesenen Burgers Vnd Stattschlossers allhie nachgelaßener Ehelicher Sohn, vndt Jungfr. Maria Salome Weiland Johann Joachim Kammen gewesenen Burgers vnd Rothgerbers allhier nachgelaßener Eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann Martin Bär als hochzeiter, marasalome Kamin als hohseiter (i 95)

Marie Salomé Kamm meurt un an après son mariage en délaissant un fils. L’inventaire est dressé dans une maison de location quai Saint-Nicolas. L’actif du veuf s’élève à 18 livres, le passif à 75 livres, les biens de l’héritier à 132 livres. L’actif de la communauté s’élève à 25 livres, le passif à 19 livres
1723 (17.4.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 55) n° 1777

Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen haab und nahrung, so weÿland die viel Ehren und tugendsahme frau Maria Salome Bärin gebohrne Kammin, Meister Johann Martin Bären, Schloßer und burgers allhier zu Straßburg geweßene haußfrau nunmehr seeligen nach ihrem den 19. Decembris 1722. Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehren und wohlvorgeachten Herrn Joh: Carl Kammen weinhändler und burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogt Joh: Jacob Bären der abgeleibten frau seel. mit vorgemeltem herrn Wittiber ehelich erziehltem Söhnlein und ab intestato nachgelaßenem eintzigen Erben (…), So beschehen allhier in der Königl. fr. St. Str. auff Sambstag den 17. Aprilis 1723.

Nota. Es ist zu berichten daß Zwar in die Vorgehender Eheberedung §° [-] abgeredet worden, gleich beÿ eintritt dießer Ehe beede zusammen gebrachte Nahrungen durch darzu gehörige Personen ordentlich auffzeichnen und in ein formlich Inventarium bringen Zu laßen, so aber nunmehro nicht geschehen (…)
In einer allhier zu Straßburg ane dem Claus staaden gelegenen, lehnungsweis bewohnenden behaußung folgender maßen sich befunden
Des Wittibers Nahrung betreffend, bestehend in Wahren und werckzeug 15 und Silber 3, Summa summarum 18 lb – Schulden 75, die Passiva des Wittibers activ nahrung übersteigen umb 56 lb
Des Erben Nahrung concernirendt, haußrath 42, Silber 6, Goldene Ring 3, baarschafft 4, Schulden in die Nahrung 75, Summa summarum 132 lb
Belangend die Theilbahre Nahrung, haußrath 11, waahren 6, Schulden 7, Summa summarum 25 lb – Schulden 19, Nach deren Abzug 6 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 83 lb

Jean Martin Bæhr se remarie en 1723 avec Sophie Elisabeth Bernhard, fille d’un sergent à cheval du duc de Veldence à La Petite Pierre : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehren und vorgeachten Meister Johann Martin Bären Schloßern und burgern allhier als dem Bräutigamb ane einem, So dann der viel Ehren und Tugendreichen Jungfrauen Sophiä Elisabethä Bernhardin, weÿland des Ehren undt wohlvorgeachten herrn Johann David Bernhardt wohlbestellten bereüters beÿ Ihro hochfürstlichen durchlaucht Hertzog Zu Veldentz und vornehmen geweßenen burgern Zu Lützelstein mit auch weÿland der Viel Ehren und tugendreichen frauwen Susanna Margaretha gebohrner Zeÿßin seel. ehelich erzeugtten tochter als der Jungfer hochzeiterin am andern Theil – Beschehen und verhandelt seind dieße ding allhier in der Königlichen freÿen Statt Straßburg auff Mittwoch den 1. Septembris Anno 1723.

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 185-v n° 1057)
Anno 1723 den 29. Septembr. seind nach geschehener ordentlichen ausruffung in der Kirch Zu St Thomas ehelich eingesegnet worden Johann Martin Bähr der burger und Schloßer allhier, und Jungfr. Sophia Elisabetha weÿl. H. Johann David Bernhard Ihro hochfürstlichen durch laut von Veldentz gewesenen bereuters und Stallmeisters hinderlaßene Ehel. tochter [unterzeichnet] Johann Martin Bär als hochzeÿter, Sophfia Elisabeda Bernhard als hoch szeiderin (i 189)

Elisabeth Sophie Bernhard devient bourgeoise par son mari en s’inscrivant à la tribu des Maréchaux
1723, 3° Livre de bourgeoisie p. 1339
Elisabeth Sophia gebohrne Bernhardtin Von Litzelstein geb. Johann Michael Bären b. undt schloßers allhier ehefr. erhalt das burgerrecht gratis will beÿ E. E. Zunft d. schmidt dienen. Prom. d. 30. octob. 1723.

Sophie Elisabeth Bernhard meurt en 1744 en délaissant trois enfants. L’inventaire est dressé dans leur maison que les experts estiment 300 livres. La masse propre au veuf s’élève à 18 livres, celle des héritiers à 255 livres. L’actif de la communauté s’élève à 455 livres, le passif à 714 livres

1744 (22.4.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 35) n° 739
Inventarium über Weÿland Frauen Sophiæ Elisabethæ Bärin gebohrner Bernhardin, Mr Johann Martin Bären, Schloßer und burgers allhier zu Straßburg gewesener Ehegattin nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1744. – nach ihrem den 9. Februarÿ dieses Jahrs beschehenem tödlichem Ableiben Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen und begehren Johann Geörg Buchßbaum, metzger und burger allhier als geordnet und geschworenen Vogts Johann Christian, Margarethæ, Salomeæ und Sophiæ Elisabethæ der Frau seel. mit dem hinterbliebenen Wittiber ehelich erzeugter und ab intestato Zu Erben Verlaßener dreÿer Kinder fleißig inventirt (…) So beschehen in Straßburg auff Mittwoch den 22. Aprilis Anno 1744.

Eigenthum ane einem hauß und Gaden. (T.) Nemblichen eine behaußung und hoffstatt mit allen derselben Gebäuen, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtig Keiten in allhiesiger Stadt ane dem Goldgießen, ein Seith neben Friderich Rebmann dem huffschmidt, ander Seith dem Mehlengäßlein gelegen, vornen auf das Allmend, hinden auf (-) Oberdörffer, den Metzger stosend, so über das hernach passive eingetragene Capital freÿ, ledig und eigen und durch die allhießige geschworne Werckmeistere vermög denen außgestellten schrifftlichen Abschatzung de dato 13. Aprilis 1744. æstimirt worden vor 325. lb. Darüber besagt ein teutscher perg. Kaufbrieff mit der Statt Straßburg C. C. anhang. Innsiegel verw. de dato 23. Junÿ 1725.
(W.) It. ein achter theil Vor Unvertheilt Von und ane einem Gädlein oder Schloßer werckstatt, so ein Stock hoch ane dem Staden beÿ dem Neßelbach (…)
Werckzeug zu dem Schloßer handwerck gehörig
Ergäntzung des Wittibers angegangenen unveränderte, Vermögens. Inhalt Inventarÿ (…) in Anno 1724 durch weÿl. Herrn Daniel Rohren Notarium seel. auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Wittibers unverändert Vermögen, Sa. haußraths 8, Sa. Werckzeugs Zu dem Schloßer handwerck gehörig 12, Sa. Silbers 3, Sa. Antheils ane einem Gädlein 11, Sa. Ergäntzung 203, Summa summarum 239 lb – Schulden 220, Nach deren Abzug 18 lb
Diesemnach Wird auch der Erben unverändert mütterlich Guth beschrieben, Sa. haußraths 18, Sa. Silbers 1, Sa. goldener Ring 2, Sa. Ergäntzung 182, Sa. Schulden 50, Summa summarum 255 lb
Endlichen wird auch die gemeine und theilbare Verlaßenschafft beschrieben, Sa. haußraths 8, Sa. Werckzeug und gemachter Arbeit zum Schloßer handwerck gehörig 8, Sa. Silber 8 ß, Sa. baarschafft 30, Sa. Eigenthums ane einem Hauß und Gädleins 408 Summa summarum 455 lb – Schulden 714 lb, In Compensatione 258 lb
Stall Summ 186 lb
Copia der Eheberedung (…) auff Mittwoch den 1. Septembris Anno 1723.
Abschatzung dem 13. Aprill 1744. Auff begehren deß wohll achtbahren und bescheitenen Meister Johann Martin bërr deß schloßers, ist eine behausung allhier in dero Statt Straßburg in dem Golt gießen gelegen ein seitß ein Eck in ein allment gäßlein, anderseitß Neben fritterich rëbmann dem huffschmiedt, hinden auff Martin ober Kircher Stosent welche behausung unden ein gangß daß hauß Ehren Kleiner getrëmbter Keller, oben ihm Ersten Stock eine Stuben und hauß Ehren darinnen der herdt ihm Zweÿten Stock Zweÿ Cammren daß hauß Ehren worüber ein alter dachstull mit 2: unbesetzten bienen 2. heltzre gebell ein fachß Ziegell tach sambt aller gerëchtig keidt wie solcheß durch der Statt Straßburg geschwornen Werck Meister sich in dero besichtigung befundten und Jetzigen Preÿß nach an geschlagen wierdt vor und Umb Sechß hundert und Vunffzig Gulten
Der 2.t Begrieff (…)
Bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërckmeistere, [unterzeichnet] Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

Jean Martin Bæhr se marie en troisièmes noces avec Marie Salomé Braun veuve de l’apprêteur de tabac Jean Henri Berger : contrat de mariage, célébration
1745 (12.1.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 80) n° 487
Eheberedung – zwischen dem Ehren und Vorgeachten Meister Johann Martin Bähr, dem Schloßer, Wittiber und burgern allhier Zu Straßburg, als dem Bräutigamb ane einem,
So dann der Ehren und tugendsahmen frauen Maria Salome Bergerin gebohrner Braunin weÿland des Ehrengeachten Meister Johann Heinrich Bergers, des gewesenen Tabackbereiters und burgers allhier nunmehr seel. nachgelaßener wittib als der Frauen hochzeiterin, ane dem andern theil
So beschehen in Straßburg auf Dienstag den 12.ten Januarÿ Anno 1745. [unterzeichnet] Johann Martin Bär als hohzeÿter, maria salome bergerin alls hochzeiterin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 51-v n° 271)
1745, Mitwoch den 10. februario seind nach zweÿmaliger ordentl. proclamation und ausruffung zu St Thomæ und Zu St Nicol. zu St Thomæ copulirt und eingesegnet worden Johann Martin Bär der Wittiber Schloßer und burger alhie u. fr. Maria Salome Bergerin Weÿl. Johann Heinrich Berger geweßenen tabackbereiters und burgers allhie hinderlaßene wittib [unterzeichnet] Johann Martin Bär als hochzeÿter, Maria salome bärgnerin als hoch Zitrin (i 53)

Fils d’un pêcheur de Röcklingen en Bade, Jean Heinrich Berger épouse en 1738 Marie Salomé Braun, fille de boulanger. Les registres de bourgeoisie manquent pour cette date
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 41-v n° 17) 1738. Eodem [Mittwoch den 1. Oct:] seind nach zweÿmal geschehener proclamation in der Evangelischen Pfarrkirch Zu St. Niclaus in den Ehestand eingesegnet Word. Johann Heinrich Berger der ledige Tabackmacher u. Burger allhier, Johann Heinrich Bergers deß Fischers und inwohners Zu Röcklingen, Marggräff. Badischen Gebiets ehl. Sohn, u. Jgfr Maria Salome, Weil. Johann Daniel Braunen geweßten Weißbeckers und Burgers allhier hinterlaßene ehl. Tochter, [unterzeichnet] Johann Heinrich Bercher als hochzeiter, Maria saolome breim als hochzeitern (i 44)

Jean Henri Berger meurt en 1744 en délaissant un fils. L’inventaire est dressé rue sainte-Elisabeth dans une maison qui appartient au tisserand Jean Michel Endling. La masse propre à la veuve est de 8 livres. L’actif de la communauté s’élève à 15 livres, le passif à 9 livres
1744 (14.3.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 241) n° 210
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, Keinerleÿ davon außgenommen, so Weÿl. der Ehrengeachte Johann Heinrich Berger, der geweßene Tabackbereiter und burger allhier Zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 22.ten Februarÿ dießes lauffenden 1744.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Wohl Ehrenachtbaren Meisters Johann Conrad Kieffers, des Kieffers und burgers allhier, als geordnet und geschworenen Vogtss Johann Heinrich, so in die 5. Viertel Jahr alt, und annocn minorennis, fleißig inventirt und ersucht durch die tugendsame Mariam Salomeam gebohrne Braunin, die hinterbliebene Wittib, welche beÿständlich des Ehrengeachten Mr Joh: Michael Endlings des Webers und b. allh. ihres geordnet und geschworenen Vogts (…) So beschehen allhier Zu Straßburg auff Sambstag den 14.ten Martÿ Anno 1744.
Bericht in gegenwärtig Inv.m gehörig. Als ich der requirirte Notarius so gleich anfang der Inventur die hinterbliebene Wittib befragte, ob sie beede nun zertrennte Eheleuth Zur Zeit ihrer ehelichen Verlöbnus Keine Eheberedung unter sich auffgerichtet hätten, warnach dieße Verlaßenschafft were zu reguliren, so antwortete dieselbe mit und neben ihrem beÿstand, daß derlgleichen Zur Zeit zwischen ihnen nicht geschehen seÿe (…)In einer allhier Zu Straßburg, ane der Elisabethæ Gaß gelehenen eingangs gemeldtem Meister Johann Michael Endling, dem Weber und burgern, alhier eigenthümlich zuständigen behaußung folgendermaßen sich befunden
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib unverändert Guth, Sa. haußraths 6, Sa. Silbers 1, Summa summarum 8 lb
Die Theilbare Nahrung, Sa. haußraths 15, Sa. Silbers 16 ß, Summa summarum 15 lb – Schulden 9 lb, Nach deren Abzug 6 lb – Stall summ 14 lb

Marie Salomé Braun fait dresser l’inventaire de ses apports qui s’élèvent à 188 livres
1745 (26.11.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 243) n° 256
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, Keinerleÿ davon außgenommen, so die tugendsame Frau Maria Salome gebohrne Braunin, des Ehrenachtbaren Meisters Johann Martin Bären, des Schloßers und burgers allhier Zu Straßburg haußfrau zu ihme erstbenandem ihrem Ehemann in die Ehe Zugebracht, auch sich Vor unverändert vorbehalten hat, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren, ihr der Ehefrauen selbsten beÿständlich des Ehrengeachten Meisters Johann Michael Endlings, des Webers und burgers allhier, ihres Schwagers, fleißig inventirt (…) So geschehen allhier in der Königlichen Stadt Straßburg auff Freÿtag den 26.ten Novembris Anno 1745. In præentia obengedachten Mariti.
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Goldgießen und dem überzwerchen sogenanden Mähnen gäßlein gelegenen, dem Ehemann Zuständigen behaußung befunden worden, wie folgt
Series rubricarum hujus Inv. Sa. haußraths 133, Sa. silbers 5, Sa. der baarschafft 25, Sa. der activ schuld. 25, Summa summarum 188 lb
Johann Heinrich Bergers des Kindts j. Ehe Pfötter, Göttel und Geschenckt geld

Jean Martin Bæhr meurt en 1764 en délaissant quatre enfants issus de ses trois mariages. Les experts estiment la maison 300 livres. La masse propre à la veuve est de 121 livres, celle des héritiers présente un déficit de 121 livres. L’actif de la communauté s’élève à 342 livres et le passif à 197 livres.

1764 (23.11.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 805) n° 373
Inventarium über Weiland des Ehren: und Vorgeachten Mr Johann Martin Bähr, des geweßenen Schloßers und burgers alhier Zu Straßburg nun seel. Verlaßenschafft, errichtet in Anno 1764. – nach seinem Donnerstags den 18.ten Octobris dießes zu end lauffenden 1764.sten Jahrs aus dießer welth genommenen tödlichen hientritt zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen, Erfordern und begehren der Ehren und tugendsahmen Frauen Mariæ Salome geb. Braunin der hinterbliebenen Wittib beiständlich Mr Johann Michael Endling des leinenwebers und burgers dahier wie auch des Verstorbenen seel. in dreÿen Ehen ehelich erziehlten Kinder, als deßelben ab intestato Verlaßener Erben (…) So beschehen allhier zu Straßburg auf Freÿtag d. 23.ten Novembris 1764.
Des verstorbenen seel. ab intestato verlaßene Erben sind 1.mo Mr Joh: Jacob Bähr, der Schloßer u. b. dah. welcher selbsteigener Persohn dießer Verlaßenschafft Inventur beÿwohnete, in dem Ersten vierten Stammtheil, dießer ist in 1.ter Ehe mit weil. Fr. Maria Salome geb. Kammin erzeugt
2.do Jgfr. Margaretha Salome Bährin, so majorennis und ohnbevögtigt, welche in selbst eigener Persohn, beneben Mr Johann Paul Grucker dem hueffschmid u. b. alh. ihrem beÿstand dißem Geschäfft abwartete, in dem Zweÿten vierten Stammtheil. 3.tio Frau Sophia Elisabetha gebohrne Bährin, Jacob Friderich Fritschmanns des Fischers u. b. alh. Ehefrau, welche beneben dießem ihrem Ehemann beÿ gegenwärtigen Verlaßenschafft Inventur Zugegen war, in den dritten Vierten Stammtheil, dieße beede seind in 2.ter Ehe mit weil. fr. Sophia Elisabetha gebohrner Bernhardin erzeugt, und dann
4.to Maria Barbara Bährin, deren geordnet und geschworener Vogt Mr Johann Andreas Recke der Schloßer u. b. al, welcher namens dießer seiner Curandin dießen Geschäfft beÿwohnete und ihren Nutzen besorgte in dem Vierten und letzten Stammtheil
Copia der d. 12. Januarÿ 1745. mit einander errichteter heuraths Verschreibung
Bericht gegenwärtig Verlaßenschafft Inventarium gehörig. Es weißet erst eingetragener Eheberedung §pho 2. daß beede nun Zertrennte Ehepersohnen ohnverändert Guth und wegen dem wehrender Ehe abgegangenen die Ergäntzung Stipulirt haben, aber diese die auch die nunmahlige hinterbliebene Wittib ihre Illata dh. H. Not. Dautel ordnungsmäßig inventiren laßen, dahero dann die Ersuchung ihres unveränderten Vermögen nach solchem Documento wahrgenommen werden, und weilen ab. der defunctus über seine Illata Kein Inv. errichten laßen, als hat man mit d. Wittib und Erben mündlichen consens sein ohnverändert Vermögen aus seiner 2. Ehefraun seel. Verlaßenschafft Inv. so d. 22. Aprilis 1744. dh. weil. Hn Not. Joh: Philipp Lichtenberger seel. mithin in circa 10. Monath vor seiner 3.ten Ehe gefertiget word., ersucht (…)

In einer alhier Zu Straßburg ane dem Goldgiesen gelegenen und in diese Verlaßenschafft gehörigen behausung befunden worden wie folgt
(f° 7-v) Eigenthumb ane einer Behaußung und Gädlein. (E.) Nemlichen eine behaußung und hoffstadt mit allen derselben Gebäuen, Begriffen, Weithen, Zugehörden Rechten und Gerechtigkeiten in allhiesiger Stadt ane dem Goldgießen gelegen, einseit neben Mr Joh: Paul Grucker, dem hueffschmid, 2.s. neben dem Mählengäßlein, vornen auf das allmend und hinden auf N. Oberdörffer, den Metzger stoßend, so über das hernach passive eingetragene Capital freÿ, leedig, eigen und durch (die Werckmeistere) laut Abschatzung Zeduls v. 12. Jan. 1765. gewürdiget pro 300. Hierüber meldet ein teutscher pergamentene Kauffbrieff mit der Stadt Str. Werckmeister. anhangendem C. C. Insiegel verwahret de dato 23.ten Junÿ 1725.
(E.) It. I. gädlein oder Schloßerwerckstatt, so ein Stock hoch ane dem Staden beÿ dem Neßelbach (…)
Ergäntzung der Wittib wehrender Ehe abgegangenen ohnveränderten Guths, Vermög Inventarÿ durch Hn Notarium Frantz Heinrich Dautel in Anno 175. errichtet
(f° 13) Wÿdemb, Welchen der Verstorbene seel. Vor weil. Fr. Sophia Elisabetha Bährin geb. Bernhardin seiner 2.ten Ehefrauen seel. ad dies vitæ genoßen hat
(f° 13-v) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 14, Sa. Silbers 1, Sa. Schulden 50, Sa. der Ergäntzung 56, Summa summarum 121 lb
Der Erben ohnverändert Guth, Sa. Kleidung und weißen Gezeugs 7, Sa. Eigenthums ane einer Behaußung und Gädlein 312, ergäntzung o, Summa summarum 320 lb – Schulden 690, Compensando 370 lb
Das Theilbar Guth, Sa. haußraths 27, Sa. Werckzeugs und gemachter Waar Zuem Schloßer handwerck gehörig 18, Sa. Silbers 5, Sa. Schulden 292, Summa summarum 342 lb – Schulden 197 lb, Nach solchem abzug 144 lb
Beschluß summa 306 lb – Stall Summ 25 lb
Abschatzung Vom 12.ten Jenner 1765. Auff Begeren Weil. Joh: Martin Behrr Des Gewesener schlosers Sel. hiender Lasener Fr. Witib Vnd Erben ist eine behausung Alhier in der Statt Strasburg in dem goldgiesen Gelegen Einseits Joh: Pfaull Krucker dem huffschmiedt Ander seits Neben dem Menen Geslein Vnd hiendten auff H: Oberderffer Dem Metzger stosent gelegen solche behausung besteht in einer Stuben eine Kichen und zweÿ Kamern dar jber ist der dach Stull mit breidt Ziglein belegt hat auch ein Getrembten Keller, Sechs hundert gulden
Der Zweÿte Begriff (…) [unterzeichnet] Werner, Sebastian Huber

Marie Salomé Braun meurt en 1769 en délaissant un fils de son premier mariage et une fille du deuxième. L’actif de la succession s’élève à 60 livres, le passif à 14 livres
1769 (24. 9.br), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 812) n° 540
Inventarium über Weiland Frauen Mariä Salome Bährin, gebohrner Braunin, auch Weiland Mr. Johann Martin Bähr, geweßenen Schlossers und burgers dahier zu Straßb. seel. nachgelaßener wittib nun auch seel. Verlaßenschafft, errichtet in Anno 1769. – nach ihrem d. 8.ten dieses Monaths und Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen Hintritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf Ansuchen und Begehren Johann Heinrich Bergers, des leedigen Windenmachers Gesellen, der Verstorbenen seel. in erster Ehe mit längst weil. Mr Johann Heinrich Berger, dem gewesenen Tabackbereiter u. b. alh. ehelich erziehlten Sohns, so majorennis und ohnbevögtigt, so dann H. Johann Andreä Recke, des Schloßers u b. alh als geordnet und geschworenen Vogts Jgfr. Mariæ Barbaræ Bährin, der Verstorbenen seel. in Zweÿter Ehe mit Vorgedachtem Mr Joh: Martin Bähr ehelich erzielher Tochter inventirt (…) So geschehen allhier Zu Straßb. auff Freÿtag den 24.ten 9.brus1769.
In einer alhier Zu schreiner ane dem Goldgießen gelegenen und in dieße Verlaßenschafft nicht gehörigen behausung befunden worden wie volgt
Schulden auß dißer Verlaßenschafft zu bezahlend. It. H. Joh: Andreas Recke, dem Schloßer u. b. alh. ist man Vor ein Vierteljahr haußzinnß biß Weÿhenachten h. a. gerechnet schuldig
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 18, Sa. Silbers 1, ß golener Ring 1, Sa. Schuld 39, Summa summarum 60 lb – Schulden 14 lb, Nach solchem abzug, Stall Summ 45 lb

Les héritiers Bæhr cèdent leurs parts de la maison à leur sœur et cohéritière Marguerite Salomé Bæhr femme du tailleur Jean Jacques Endres

1765 (25.3.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 805) Joint au n° 373 du 23 nov. 1764
(Inventarium über Weiland des Ehren: und Vorgeachten Mr Johann Martin Bähr, des geweßenen Schloßers und burgers alhier Zu Straßburg nun seel. Verlaßenschafft, errichtet in Anno 1764
Zuwißen seÿe hiemit daß auf heut Zu end gesetztes datum vor mir unterschriebenem als Zu Weiland Mr Johann Martin Bähr, des geweßenen Schloßers und burgers alhier Zu Straßburg seeligen Verlaßenschafft Inventur, Abtheil und Erörterung in specie adhibirten Notario persönlich erschienen Mr Johann Jacob Bähr, der Schloßer und burger dahier zu Straßburg, Weiter Fr. Sophia Elisabetha geb. Bährin, Jacob Friderich Fritschmanns, des Fischers und burgers dahier Ehefrau, beiständlich deßelben und 3.tio Johann Andreas Recke der Schloßer und burger dahier, als geordnet und geschworener Vogt Mariä Barbarä Bährin, die habe in gegensein
ihrer Schwester und Miterbin Frauen Margarethä Salome gebohrner Bährin, Johann Jacob Endreß des Schneiders und burgers dahier ehelicher Haußfrauen angezeigt und bekandt (…) in ohnvertheiltem Erb eigenthümlichen cedirt, abgetretten und überlaßen hätten
Eine Behaußung und hoffstadt mit allen derselben Gebäuen, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten in allhiesiger Stadt und deren Goldgießen gelegen, 1.s neben Johann Paul Grucker, dem hueffschmid, 2.s. neben dem Mehlengäßlein, vornen auf d. allmend und hinden auf N. Oberdörffer, den Metzger stoßend, welche behaußung außer 250. lb. d so man S. T. H. Prof. Spiehlmann dahier in Capital schuldig sonsten gegen männiglichen freÿ, leedig eigen
Mehr ein Gädlein (…)
So beschehen allhier Zu Straßburgauf Sambstag d. 23.ten Martÿ Anno 1765.

Marguerite Salomé Bæhr revend trois mois plus tard la maison 450 livres à son frère serrurier Jean Jacques Bæhr

1765 (20.6.), Chambre des Contrats, vol. 639 f° 439
Margaretha Salome geb. Bährin Johann Jacob Endreß des schneiders ehefrau
hatt in gegensein Johann Jacob Bähr des schloßers
eine behausung und hoffstatt mit allen gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Goldgießen, einseit neben Johann Paul Grucker dem huffschmidt, anderseit ist ein Eck neben dem Mehlengäßlein, hinten auff N. Oberdörffer den metzger
mehr ein gädlein 14 schuh lang und 11 schuh breit so ein stock hoch ane dem staden beÿ dem Neßelbach, einseit neben dem allmend, anderseit neben Johann Peter Schuler des windenmachers wittib und erben, hinten auff das waßer – davon gibt man dem löbl: Stadt Pfenning Thurn auff Johannis Baptistæ 15 ß ane bodenzinß – theils als ein elterlich ererbtes theils als ein von ihren geschwisterden im unvertheilten erb cedirtes guth – um 250 lb verhafftet, geschehen um 200 pfund

Jean Jacques Bæhr épouse en 1750 Susanne Dorothée Spæth, fille de marchand de fruits et légumes : contrat de mariage, célébration
1750 (8.6.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 80) n° 556
Eheberedung – entzwischen dem Ehrengeachten Johann Jacob Bähr dem Ledigen Schloßer, des Ehren: und wohlvorgeachten Meister Johann Martin Bähren des Schloßers und burgers allhier ehelichem Sohn, als dem bräutigamb ane einem,
So dann der Ehren und tugendsahmen Jungfrauen Susanna Dorothea Späthin, weÿland des Ehren und wohlvorgeachten Meister Johann Paul Späth des gewesenen Fastenspeishändlers und burgers allhier nunmehr seeligen nachgelaßener Tochter als der Jgfr. hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen in Straßburg auf Montag den 8.ten Junÿ Anno 1750. [unterzeichnet] Johann Jacob Bär als hochzeiter, Susanna Dorothea späthin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 168)
A° 1750. d. 24. Junii Seind nach zweymaliger Ausruffung so Dominicis tertiâ et quartâ nach Trinitatis geschehen in der Kirche zu S Wilhelm copulirt und eingesegnet worden Johann Jacob Bär, der ledige Schloßer und burger allhier Johann Martin Bären, Schloßers u. burgers allhier m. Weÿl. Mariæ Salome Kammin ehel. Sohn, und Jungfrau Susanna Dorothea, Weÿl. Johann Paul Späthen geweßten Fastenspeishändlers u. burgers allhier u. Margarethæ Magdalenæ Hänin ehel Tochter [unterzeichnet] Johann Jacob Bär Als hochzeiter, Susanna Dorothea späthin als hochzeiterin (i 172)
Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 73-v n° 415) 1750. Mitwoch den 24. Junii seind nach zweÿmaliger ordentl. proclamation und ausruffung zu St Thomæ und St Wilhelm zu St Wilhelm copulirt und eingesegnet worden Joh: Jacob Bär lediger Schloßer Joh: Martin Bär Schloßers u. burgers allhier ehel. Sohn, und Jft. Susanna Dorothea Späthin weÿl. Joh: Paul Spähl gewesenen Fastenspeishändlers und burgers allhier hinderlaßene ehel. tochter (i 75)

Jean Jacques Bæhr obtient de la tribu des Maréchaux un certificat à présenter dans le procès en cours au Conseil souverain d’Alsace contre le marchand Schæffler qui a perdu sa réputation
1757, Protocole de la tribu des Maréchaux XI 149 (Serruriers (1757-1791)
(f° 1-v) Montags den 26. Septembris
Mr Johann Jacob Bähr, der Schloßer und Burger allhier, Supplicirt schrifftlich ane E: E: Meisterschafft Und stellet vor, daß seine Wieder H. Schäffler, den allhießigen Handelsmann, appellando an den Königl. hohen Rath nach Colmar gerathene process apointirt seÿe und auf dem endlichen Spruch beruhe, da nun dabeÿ in Ansehung deßen Schimpff, Schaden und Verlust die Frage entstehe und ihme nöthig seÿn wolle, seines ehrlichen erhaltens und erlittenen großen Schaden ein glaubhafftes attestation von seinem Mit Meister zu produciren, so wolte Er um ein solches hiermit angehalten haben.
Erkannt. Weil est der gantzen Meisterschafft bekannt, daß Mstr Johann Jacob Bähr, der petent, ein ehrlicher Mann ist, und nicht Zu laugnen stehet, daß Er durch des Herrn Schäfflers ehrenrührichen Angriff beÿ dem Publico in einen Miß Credit gerathen, wordurch Er allerdings in seiner Nahrung hat geschmälert werden müßen, so daß er es auch noch ins Künfftige zu spühren haben möchte, und würcklich des Bedaurens und billigen Mitleÿdens werth ist, so könne ihme deßfalls mit einem Attestato per Extractum Protocolli der Wahrheit Zu Steur willfahrt werden, In wie weith aber solch deßen erlittener und noch zu gewärtigender Schaden von daher zu schätzen seÿn möge, wäre nicht von der Competentz dießer Ehrsamen Meisterschafft solchen zu fixiren.

La minute de l’inventaire dressé après la mort de Susanne Dorothée Spæth n’est pas conservée
1762, Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, Répertoire 449.3) n° 112
Inventarium über weÿl. Fr Susanna Dorothea Baerin geb. Späthin Mstr Johann Jacob Bäer des Schloßers Ehefrauen Verlassenschafft

Jean Jacques Bæhr se remarie en 1763 avec Catherine Elisabeth Jennisch, fille d’un tailleur de Bischwiller : contrat de mariage, célébration à Mundolsheim
1763 (9.3), Not. Schweighaeuser (6 E 41, 566) n° 86
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen seÿe der Ehrsahm und bescheidene Meister Johann Jacob Bähr, der Schloßer, Wittiber und burger allhier, als hochzeiter, ane einem
so dann die Ehren und tugendsahme Jungfer Catharina Elisabetha Jenischin, weÿl. Mr. Georg Paul Jenisch geweßenen Schneiders und burgers zu Bischweÿler längst seel. ehelich erziehle Tochter, so majorennis, als Hochzeiterin am andern teil
Straßburg auf Mittwoch den 9. des Mertz-Monats Im Jahr der Gnaden 1763 [unterzeichnet] Johan Jacob bar als hochziter, w der hochzeiterin handzeichen
(article ajouté), Straßburg den 7.t Aprilis Anno 1763

Proclamation, Temple-Neuf (luth. f° 416)
Anno 1763, Festo Paschatos und Dom: Quasimodo als den 3.ten und 10.ten Aprilis, wurden proclamirt Johann Jacob Bär, Schloßer, burg: und Wittw. allh. und Jungfr. Cath: Elisabeth Jenischin, von Bischweiler, weÿl. Joh: Georg Paul Jenisch gewesenen Schneiders und burgers daselbst nachgelaßene eheliche Tochter, dise Personen sind dienstags den 12. Aprilis Zu Mundolsheim ehelich eingesegnet worden (i 421, reg. de Mundolsheim manquent)

Catherine Elisabeth Jennisch devient bourgeoise par son mari deux mois après son mariage
1763, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) p. 14
Fr. Catharina Elisabeth Jennischin von Bischweiler geb. verheurathet Jacob Bär den Schloßer und burger allhier erhalt das burgerrecht wohlverhaltens weg. gratis, will dienen beÿ E. E. Zunfft der Schmidt prom. den 8. Junÿ 1763.

Jean Jacques Bæhr hypothèque la maison au profit du chirurgien Daniel Théophile Ziegenhagen

1767 (27.11.), Chambre des Contrats, vol. 641 /2 f° 640
Johann Jacob Bär der schlosser
hatt in gegensein H. Daniel Gottlieb Ziegenhagen des chirurgi – schuldig seÿe 100 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane dem Goldgießen, einseit neben dem Stifft Frauenhaus gehöriges haus, anderseit neben N. Grucker dem schmidt, hinten auff N. Oberdorffer den metzger

Daniel Théophile Ziegenhagen devient propriétaire de la maison par adjudication judiciaire à une date indéterminée. Sa veuve la revend en septembre 1781 au compagnon maçon et manant Melchior Schweitzer et à sa femme Catherine Hoffgærtner

1781 (22.9.), Chambre des Contrats, vol. 655 f° 384
H. Johann Daniel Stöeber notarius publicus juratus ac practicus vor und innahmen Mariæ Margarethæ geb. Schwartzin weÿl. H. Daniel Gottlieb Ziegenhagen des chirurgi und wundartzt
hatt in gegensein Melchior Schweitzer des schirmers und maurer gesellen und Catharinæ geb. Hoffgärtnerin
eine behausung und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Goldgießen, einseit neben Johann Paul Grucker dem huffschmitt, anderseit ist ein Eck ane dem Mählengäßlein, und dem Frauenhaußes speicher, hinten auff H. Otto den handelsmann – um 938 gulden

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent le manant Melchior Schweitzer à acquérir la maison en le dispensant de faire dresser une estimation.
1781, Conseillers et XXI (1 R 264)
Melchior Schweitzer der tagner erhält erlaubnus von weil. H. Ziegenhagen des Chirurgi wittib eine im Gold Gießen gelegene behaußung sub clausulis consuetis Kaufen zu können. 292 [sic].
(p. 392) Sambstag den 22.sten Septembris 1781. – Claus Ne. Melchior Schweitzer des hiesigen schirmers und tagners, dießer ist gesinnet von fr. Maria Margaretha geb. Schwartzin weil. H. Daniel Gottlieb Ziegenhagen geweßten burgers und Chirurgi allhier hinterl. Wittib eine im Gold Gießen alhier gelegene behaußung umb 938 fl. an sich Zu Kaufen auf welches Kauf pretium bereits 438. fl. bezahlt worden sind, bitt gnädig Zuerlauben also kaufen Zu dörfen und umb dispense vom augenschein.
Rang nê der fr. Verkäuferin berichtet daß deme also, bitt unterth. also Verkaufen Zu dörfen und umb dispense vom augenschein.
H. General Avocat Meldete, er erachte daß do es nur umb einen theil des bezahlt. Kauffschillings Zuthun, der rest aber stehen bleibt, denen Imploranten sub clausuls consuetis Zu Wilfahren wäre.
Dießemnach wurde vermittelst gehaltener Umbfrag unanimiter Erkandt, wird dem Imploranten mit gebettener erlaubnis eine im goldgießen alhier gelegene behaußung von Fr. Maria Margaretha gebohrner Schwartzin weil. H. Daniel Gottlieb Ziegenhagen geweßten burgers und Chirurgi allhier hinterl. Wittib umb 938 Gulden, auf welches Kauf pretium bereits 438 fl. bezahlt worden sind, dispensando vom augenschein Kaufen, jene aber auch also Verkaufen zu dörfen jedoch mit dem anhang wolfahrt, daß der Kauf und Verkauf in Mghh. Cancelleÿ Contract Stub coram Deputatis ordnungs mäßig verschrieben und dabeÿ Gemeiner Statt versirendes interesse besonders wegen abrichtung des Zuregulienden schirms gelts und andern gewohnlichen abgaben durch desfals außzustellende reversales bestermaßen observirt werden möge.
Deppi. H. Rathh. Sarger, H. Rathh. Engel

Fils d’un journalier de Neuhausen près de Frickingen, Melchior Schweitzer épouse en 1768 Catherine Hoffgærthner originaire de Souabe : contrat de mariage, célébration
1768 (15.11.), Not. Anrich (6 E 41, 1516) n° 63
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen der ehrbar und bescheidene Melchior Schweitzer der Maurergesell, weiland Michael Schweitzers des geweßenen tagners zu Neuhaußen beÿ frückingen mit Magdalena gebohrner Siberin deßen Zurückgelaßener Wittib ehelich erzeugter mehrjähriger Sohn, als Hochzeiter ane einem
so dann die tugend begabte Jungfrau Catharina Hoffgärthnerin, Anthonj Hoffgärthners des Huffschmids zu Waltzi im Costantzer Bischthum mit weiland Theresia gebohrner Eremin* deßen abgelebter Haußfraun ehelich erzeugte tochter als Hochzeiterin am andern theil
Straßburg auf Sambstag dem 5. Novembris anno 1778 [unterzeichnet] melcher schweitzer, Catharina Hoffgärtnerin

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 61)
Hodie 7. Novembris anni 1768 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt Melchior Schweitzer ex Neuhusen diocesis constantiensis oriundus filius defunctorum Michaelis Schweitzer civis dum viveret in dicto loco et Magdalenæ Siberlin conjugum et Catharinæ Hoffgärtnerin in assendorff in Suevia oriunda, filia defuncti antonii hoffgärtner civis olim in dicto loco, et theresiæ Ammien superstitis ejus uxoris legitimæ ambo in hac parochiâ commorantes (signé) melcher schweitzer, Catharina Hoffgärtnerin (i 66)

Melchior Schweitzer meurt en mai 1789 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison 250 livres. La masse propre à la veuve est de 68 livres, celle des héritiers de 7 livres. L’actif de la communauté s’élève à 300 livres et le passif à 179 livres.

1789 (15.7.), Not. Anrich (6 E 41, 1513) n° 341
Inventarium über Weiland des ehrbaren Melchior Schweitzers gewesenen Schürmers und Maurergesellens allhier Zu Straßburg, nun seeligen Verlaßenschafft, Auffgerichtet anno 1789. – nach seinem den 5. May jüngst aus dießer Welt genommenen tödlichen Hinscheiden, hier Zeitlichen verlaßen hat, Welche Verlaßenschafft auf Ansuchen, Erfordern und Begehren des defuncti hinterbliebener Wittib beÿständlichen Hrn Johann Paul Runders des hhiesigen Burgers und Huffschmids, wie auch nachbenambster Kinder und Erben geordneten auch nachgemelten Vogts (…) So geschehen allhier zu Straßburg in einer hernach beschriebener und in dieße Verlaßenschafft gehörigen Behaußung auf Mittwoch den 15. Julÿ anno 1789.
Der abgelebte seelig hat ab intestato zu seinen wahren und rechtmäßigen Erben erlaßen seine Vier mit obgedachter deßen hinterbliebener Wittib ehelich erzeugte Kinder mit Nahmen und 1° Catharinam Barbaram in dem 19.ten Jahr ihres alters stehend, 2° Margaretha Magdalena ihres Alters 15 jahr, 3° Maria Anna, so beÿ nahem 12 jahr alt, und 4° Jacob so 8 und dreÿ viertel jahr alt, deren geordnet und geschworener vogt ist Hr. Jacob Mülheiser der hiesige burger und Schneidermeister welcher, diesem Geschäfft von Anfang biß Zu End beÿwohnend, seiner Curanden Nutzen wohm besorgte.

Copia der Eheberedung – der ehrbar und bescheidene Melchior Schweitzer der Maurergesell,weiland Michael des gewesenen Tagners zu Neuhaußen beÿ füllingen mit Magdalena gebohrner Siberin deßen Zurückgelaßener Wittib ehelich erzeugter mehrjähriger Sohn, als Hochzeiter ane einem, so dann die tugend begabte Jungfrau Catharina Hoffgärthnerin, Antoni Hoffgärthners des Huffschmids zu Waltzi im Costantzer Bischthum mit weiland Theresia gebohrner Ermin deßen abgelebter Haußfraun ehelich erzeugte tochter als Hochzeiterin am andern theil so dann die tugend begabte Jungfrau Catharina Hoffgärtnerin Antoni des huffschmidts zu Waltzi im Costantzer bisthum mit weÿl. Theresia geb. Emmin, Not. Anrich den 5. nov. 1768 – Johannes Anrich Notarius
Eigenthum ane einer behausung. Nemlichen eine Behaußung und Hoffstatt mit allen deren mit allen deren Gebäuden, Begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg an dem Goldgiesen einseit neben Johann Paul Krucker dem Huffschmid anderseit ist ein Eck an dem Meel gäßlein vornen gegen des Frauenhaußes Speicher hinten auff Hrn Otto den Taback fabricanten, so aißer dem darauf Hafftenden und hernach passivé eingetrgenen Capital gegen männiglichen freÿ, leedig, eigen und Zufolg einer von dieser Stadt Herren Werckmeistere eingeschickten und diesem Concept beÿliegenden Abschatzung de dato 7. Septembris 1789 æstimirt worden ad 250 lb. Hierüber besagt ein in hiesiger C. C. Stub. den 22. Septembris 1781 gefertigter und mit dero aufgedrucktem Insegel verwahrter pergamentener Kauffbrieff.
Ergäntzung der Wittib währender Ehe abgegangenen ohnveränderten Guths. Wie Sie beÿ der ane Eÿdes statt abgelegter Handtreu aus abgang eines Inventarÿ illatorum versichert (…)
Ergäntzung der Erben währender Ehe abgegangenen ohnveränderten Guths. Außweißlich des defuncti mütterlicher mit Jacob Mülheiser von Neuhaußen deßen Stieffvatter am 16. Januarÿ 1749 geschloßener Eheberedung (…) so dann überkame Er auch vermög eines aus Villingischer Ambtscantzleÿ sub sigillo den 7. Aprilis1780. ertheilter attestati (…)
Rubricarum Series. Der Wittib unverändert Vermögen, hausrath 7 lb, schulden 50 lb, ohnverändertes guth zu ergäntzen 11 lb, Summa summarum 68 lb
Diesemnach wird auch der Erben unveränderte Guth beschrieben, kleÿdung 4 lb, Ergäntzung 52 lb, Summa summarum 57 lb – Schulden 50 lb, Compensando 7 lb
Endlichen so wird auch die gemein und theibarr Nahrung beschrieben, hausrath 50 lb, silber 3 ß, Eigenthum ane einer Behausung 250 lb, summa summarum 300 lb – Schulden 179 lb, Compensando 120 lb
hieran gebühren der Wittib secundum Statutum municipale pro præcipuo conjugali 15 lb – Der Wittib lebtägiger genuß 40 lb – Beschluß summa 196 lb
Summarischer Calculus, Es wird aber diese behausung mit allseitiger zufriedenheit unter vorbehalt des Eigenthums wegen allenfalßigem mehrerem Werth und nur um Erkundigung der Kinder und Erben vätterlichener Legitimæ hier in rechnung gebracht vor 900 – den 16. nov. 1789
Absachatzung vom 7.t Septem. 1789. Auf begehren Melchior schweitzer dem geweßenen Maurergesell, ist eine behausung alhier in der Stadt Straßburg im Goldgießen im Mehlgäßel gelegen, ein Seits neben Meister Grucke dem hufschmidt, ander Seits neben dem Allmend, und hinten auf herr otto Stosend gelegen, Solche behausung besteht in Zweÿ Stuben, Zweÿ Küchen und etlichen Kammeren, darüber ist der dachstuhl mit breidzigel belegt, hat auch einen geträmten Keller, Von uns unterschriebenenen der Stadt Strasburg geschworne Werckmeister und Vorher geschehener besichtigung mit aller ihrer gerechtigkeiten, dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen worden für und um die Summ von 500 Gulden [unterzeichnet] Kaltner, Wmtr, Klotz WMtr

Les enfants et héritiers de Melchior Schweitzer vendent la maison par adjudication devant le tribunal au négociant Jean Georges Klein l’aîné

1810 (7.2.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 49, n° 74 (suite 50 n° 1)
par devant M François Charles Brucker juge au Tribunal de Première Instance commissaire en cette partie nommé par jugement du 3 novembre 1809 – Cahier des charges de la vente par enchère d’une maison sise à Strasbourg rue d’Or n° 12. Ladite maison appartient à Catherine Hoffgartner veuve de Melchior Schweitzer vivant (-) à Strasbourg et les héritiers du défunt savoir Marguerite Madeleine Schweitzer femme d’Etienne Schell tailleur à Thann, 2. Marie Anne Schweitzer femme d’Antoine Herzog tailleur à Strasbourg, 3. Jacques Schweitzer marchand fruitier, 4 .Madeleine Rüger fille mineure de Joseph ouvrier en tabac à Strasbourg et de feu Catherine Barbe Schweitzer ayant pour tuteur Thiébaut Rüger ouvrier en tabac et pour tuteur subrogé Jacques Muhlhalter tailleur* à Strasbourg – acquis à la Chambre des Contrats le 22 septembre 1781 de Marie Marguerite Schwartz veuve de Jean Daniel Théophile Ziegengagen chirurgien – rapport d’experts du 6 octobre dernier, estimée 8800 francs le prix d’estimation fixé par les experts servira de base aux enchères, fait le 3 novembre 1809
à Me Bloechel – Déclaration de command du 20 janvier la maison rue d’Or n° 12 provenant des héritiers Schweitzer enchérie au nom de Jean Georges Klein père négt.
une maison sise à Strasbourg rue d’Or n° 12, d’un côté le Sr Schnitzler charron d’autre la ruelle dite Mehlgässlein derrière le Sr Klein marchand épicier avec ses aisances, appartenances et dépendances
Adjudication préparatoire du 5 janvier 1810 mise à prix 1800 fr – personne ne s’est présenté
Adjudication définitive du 19 janvier, moyennant 4080 francs

Lors du partage des biens de Jean Georges Klein, la maison ainsi que celle sise à l’arrière donnant dans la rue des Bouchers revient au fils Jean Georges Klein
Marie Louise Humann veuve de Jean Georges Klein expose infructueusement la maison aux enchères

1830 (29.5), Strasbourg 1 (58), Me Rencker n° 7502
Adjudication définitive non ratifiée, adjudication préparatoire du 15 mai n° 7472, Cahier des Charges du 31 mars n° 7367 – Marie Louise Humann veuve de Jean Georges Klein, négociant mère et tutrice légale de Jean Georges Klein & Jean Albert Klein, Marie Louise Emilie Klein épouse de Louis Antoine Joseph Prost, propriétaire, jugement du tribunal civil du 3 mars dernier, rapport d’experts du 18 mars déposé le 24 du même mois et cahier des charges du 31 mars dernier
Désignation des immeubles à vendre, 1. une maison sise à Strasbourg rue de l’Ail n° 11 consistant en cinq corps de bâtiment, cour, écurie, remises, puits & dépendances, d’un côté une maison appartenant au Chapitre de St Thomas, d’autre la maison Mde de Billy et celle de M Klose, devant la rue de l’Ail, derrière la maison du Sr Klose, estimée par les experts 14.000 francs
2. une maison sise à Strasbourg rue des Bouchers n° 30 consistant en trois corps de bâtiment donnant devant sur la rue des Bouchers, derrière sur la rue d’Or ou elle est marquée du n° 12, d’un côté la ruelle dite Mühlgaessel, d’autre la propriété du Sr Schnitzler, estimée par les experts à 6000 francs
I. la maison rue de l’Ail adjugée 20.200 francs à Mathias Roethelsberger, marbrier
II. la maison rue des Bouchers adjugée 9000 francs à Jean Georges Tretz, charron
Propriété de la maison rue de l’Ail n° 11. – M. Klein est devenu propriétaire de cette maison par partage de la succession de Jean Georges Klein père et d’une donation faite par Marie Thérèse Challard par devant Me Lex me 27 mars 1819, le sieur Klein a acquis cette maison de Philippe Louis Ensfelder et Sophie Frédérique Striebeck par acte reçu Me Lacombe le 28 mars 1810 transcrit au bureau des hypothèques volume 52 n° 2. Ledit Ensfelder l’a recueilli dans la succession de Jean Daniel Ensfelder son père suivant acte dressé par Me Ubersaal le 16 brumaire 8, Jean Daniel Ensfelder l’a acquise de Marie Dorothée Lutz veuve de Jean Fettig par acte passé à la Chambre des Contrats le 24 août 1777
la maison rue des Bouchers provient de la succession Klein Challard, acquise par acte reçu Me Lex le 27 mars 1819, M. Klein l’a acquise de Jean Otto par acte reçu Me Lacombe le 11 août 1809 transcrit au bureau des hypothèques volume 42 n° 42, Me Otto l’a acquise par enchère par devant M Remond juge de Paix du troisième arrondissement de cette ville le 7 floréal 10 et jugement d’homologation et adjudication définitive au tribunal de première instance le 28 messidor, la maison rue d’Or n° 10 acquise par M. Klein des cohéritiers Melchior Schweitzer, maçon, par adjudication définitive par devant M. Brucker juge au tribunal civil le 19 janvier 1810 et déclaration de command le lendemain, ledit Schweitzer l’a acquise de Marie Marguerite Schwartz veuve de Ziegenhagen par acte passé à la Chambre des Contrats le 22 septembre 1781
Dépôt, 24 mars n° 7354, rapport d’experts du 18 mars 1830. Chrétien Arnold père, Jean Jacques Stotz fils, architecte maçon (…) dans la maison sise rue des Bouchers n° 30 et immeuble formant deux maisons séparées composées de trois corps de bâtiment donnant par devant sur la rue des Bouchers derrière la rue d’Or où elle est marquée du n° 12, d’un côté la ruelle dite Mehlgaesslein, d’autre autre propriété Schnitzler et Gunther, Le premier corps de bâtiment est la maison de devant donnant sur la rue des Bouchers elle est élevée de trois étages au dessus du rez de chaussée terminée d’un comble uni couvert en tuiles et contient au rez de chaussée vers la rue deux chambres, l’entrée cochère dans laquelle se trouve le puits et vers la cour une cave voutée, une cuisine, une buanderie, l’escalier, un magasin et les lieux d’aisances
au premier étage sur le devant cinq chambres, une cuisine et le vestibule sur le derrière deux chambres, une cuisine et l’escalier au second étage deux cuisines sur le derrière l’escalier et trois chambres. Dans le comble se trouvent deux rangs de greniers dont le premier contient quatre chambres et deux cuisines.
Le second bâtiment séparé du premier par une cour ne renfermant que des magasins il est elevé d’un premier étage au dessus du rez de chaussée termié par un comble uni couvert en tuiles, ce comble contient trois rangs de greniers.
Le troisième bâtiment qui est la maison de derrière et qui a son entrée dans la rue d’Or n° 12 est élevé de deux étages au dessus du rez de chaussée terminé d’un comble à mi pan couvert de tuiles. Le rez de chaussée contient une chambre, un vestibule et l’escalier, la cave est sous solives.
Le premier et deuxième étage contiennent chacun l’escalier, une cuisine et une chambre dans le comble se trouvent deux greniers. Nous avons estimé la valeur de la susdite propriété à 6000 francs
Nous nous sommes rendus dans la maison sise rue de l’Ail n° 11 donnant devant sur la rue, d’un côté la maison appartenant au Chapitre de St Thomas, d’autre en partie celle de Mde Debilly et en partie M Close et par derrière le même M Close. Cet immeuble consiste en cinq corps de bâtiment, cour et puits. 1. celui donnant vers la rue est élevé d’un étage au dessus du rez de chaussée terminé d’un comble à la mansarde couvert en tuiles, il contient au rez de chaussée une entrée couverte à porte cochère, une chambre et un escalier. Au premier étage trois chambres et l’escalier à la mansarde, quatre chambres laquelle masarde est surmontée d’un petit grenier.
2. l’aile droite qui est élevée d’un étage au dessus du rez de chaussée terminé d’un comble à mi pan couvert en tuiles elle contient une cave sous solives. Au rez de chaussée la cage d’escalier cinq chambres, une cuisine, un magasin et lieux d’aisances, au premier étage la cage d’escalier, six chambres, un cabinet sombre et les lieux d’aisances. Dans le comble se trouvent trois rangs de greniers dont le premier contient deux chambres.
3. l’aile gauche élevée de même d’un premier étage terminé d’un comble uni couvert en tuiles. Dans ce bâtiment se trouve une une cave qui appartient à la maison de Mad. Debilly ou elle a son entrée, plus au rez de chaussée un passage qui communique de la maison Close à la rue de l’Ail. Le rez de chaussée de ce bâtiment contient la cage d’escalier et deux chambres. Le premier étage, l’escalier, une cuisine, deux chambres et les lieux d’aisances qui donnent dans la maison de Mons. Close. Dans le comble se trouvent deux rangs de greniers au premier grenier il y a deux chambres.
4. le bâtiment au fond qui renferme la buanderie et une chambre au dessus est terminé d’une couverture en dalles.
5. le bâtiment dans la cour contre l’aile gauche fermée à rez de chaussée en clair voie terminé d’un toit à mi pan couvert en tuiles renferme une remise et des écuries. Nous avons estimé la valeur de la susdite propriété à 14.000 francs

Marie Louise Humann veuve de Jean Georges Klein vend la maison rue d’Or et celle rue des Bouchers au menuisier Jean Daniel Bilger et sa femme Barbe Scher

1841 (10.6.), Strasbourg 11 (34), Me Keller n° 1440*
fut présente Madame Marie Louise née Humann veuve de M. Jean Georges Klein, de son vivant négociant à Strasbourg, elle propriétaire demeurant en la même ville, agissant tant en son nom personnel qu’en qualité de 1° mandataire de de M. Georges Klein son fils, Receveur particulier des finances à Coutances (Manche) (…) 2° mandataire de M. Louis Prost son gendre propriétaire rentier demeurant à Strasbourg mais étant présentement à Creuznach (…) tant en son nom personnel que comme père et tuteur légal de Charles Prost son fils mineur né de son mariage avec défunte De Marie Louise Emilie Klein, 3° tutrice légale du Se Jean Albert Klein son fils en état d’interdiction ainsi que cela résulte d’un jugement rendu par le Tribunal civil de Strasbourg le 18 avril 1839 (a vendu)
au Sr Jean Daniel Bilger, menuisier et à De Barbe Scher son épouse demeurant ensemble à Strasbourg
Une Maison composée de deux bâtiments distincts l’un avec cour, magasins, puits ou pompe, située à Strasbourg rue des bouchers N° 30, l’autre contigu par derrière au précédent sis rue d’Or n° 12, la totalité tenant d’un côté aux héritiers Günther et au Sr Schnitzler charron, de l’autre Sophie à la ruelle communale dite Mehlgässelein. (…) Ils sont vendus dans l’état où ils se trouvent présentement & tels que les acquéreurs les commaissent pour les avoir vus & visités à loisir, de sorte qu’ils en sont satisfaits & renoncent à tout ultérieur recours contre les vendeurs notamment à cause des réparations que lesdits immeubles pourraient nécessiter.
La propriété desdites maisons est avenue aux vendeurs de la manière suivante. Elles appartiennent à Mons Georges Klein, Jean Albert Klein & défunte Mme Prost représentée par son fils Charles en qualité d’héritiers chacun pour un tiers de feu M. Jean Georges Klein leur père & ayeul vivant négociant à Strasbourg ainsi que cela résulte de l’inventaire dressé après son décès par Me Hickekl alors notaire à Strasbourg le 8 décembre 1820, sauf les droits de la veuve sur les mêmes immeubles à raison de ses reprises & conventions de mariage. Feu M. Klein tenoit lesdits immeubles de ses père et mère M. Jean Georges Klein & Marie Thérèse née Challard suivant donation & partage reçus par Me Lex alors notaire à Strasbourg le 7 mars 1819. Cette donation & partage eurent lieu 1° moyennant une soulte de 4620 francs (…) Quant à M. Jean Georges Klein père & à De Marie Thérèse Challard ils possedoient lesdites maisons au moyen des acquisition qu’ils en ont faites durant leur mariage, savoir de celle sise rue des bouchers N° 30 suivant contrat passé en faveur du mari par le Sr Jean Otto fabricant de tabacs à Strasbourg devant Me Lacombe alors notaire à Strasbourg en présence de témoins le 11 août 1809 transcrit aux hypothèques le 16 du même mois vol. 45 N° 42 & lequel contrat contient une filiation de propriété remontant au 28 messidor an X. Et de la maison sise rue d’or n° 12 au moyen de l’acquisition que M. Klein en a faite à la barre du tribunal civil de Strasbourg sur le veuve & héritiers de Melchior Schweitzer vivant maçon en cette ville ainsi que cela résute de divers procès verbaux dont le dernier contenant adjudication définitive est en date due 19 janvier 1810 suivi d’une déclaration de command du lendemain, le tout enregistré & transcrit aux hypothèques le 7 février 1810 Vol. 49. N° 74 & vol. 50 art. 1. – moyennant 12.500 francs
acp 288 (3 Q 30 003) f° 39 du 16.6.

Fiis de menuisier, Jean Daniel Bilger épouse en 1833 Barbe Scheer, fille de jardinier cultivateur
Mariage, Strasbourg (n° 119)
Du 13° jour du mois d’avril l’an 1833, acte de mariage de Jean Daniel Bilger, majeur d’ans, né en légitime mariage le 25 brumaire en VIII à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, menuisier, fils de Frédéric Bilger, menuisier, et d’Elisabeth Kercker conjoints domiciliés en cette ville ci présents et consentants, et de Barbe Scheer, Mineure d’ans, née en légitime mariage le premier mars 1813 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de feu Jean Daniel Scheer jardinier cultivateur décédé en cette ville le 3 mai 1827 et de feu Marguerite Nortz décédée en cette ville le 15 août 1823 (signé) Jean Daniel Bilger, Barbara Scheer (i 27)

Barbe Scheer veuve de Jean Georges Bilger meurt en 1869 en délaissant trois enfants
1869 (20.2.), Me Noetinger
Inventaire de la succession délaissée par Barbe Scheer veuve Daniel Bilger menuisier à Strasbourg décédée le 12 février 1869 à la requête de 1) Françoise dite Fanny Bilger célibataire à Strasbourg, 2) Jean Daniel Scheer, propriétaire à Schiltigheim, en qualité de mandataire de Wilhelmine Bilger, célibataire à Paris, et comme tuteur d’Emile et Eugène Bilger
Il dépend de ladite succession, mobilier et garde robe 373 francs
acp 581 (3 Q 30 296) f° 12-v du 26.2.

Jean Daniel Bilger et Barbe Scher vendent la maison rue d’Or et un bâtiment à l’arrière de celle sise rue des Bouchers au négociant en houblons Louis Raum moyennant 7 200 francs

1842 (28.1.), Strasbourg 11 (35), Me Keller n° 1710
Ont comparu Le Sr Jean Daniel Bilger, menuisier, et De Barbe née Scher son épouse de lui autorisée, demeurant ensemble à Strasbourg (ont vendu)
au Sr Louis Raum, négociant en houblons demeurant à Strasbourg à ce présent, acceptant
1. La maison composée d’un rez de chaussée et de deux étages, sise à Strasbourg rue d’Or n° 12, tenant d’un côté au Sr Schnitzler maréchal ferrant de l’autre à la ruelle dite Mehlgässlein, pardevant à un emplacement communal faisant partie de la rue d’or & par derrière au bâtiment ci après décrit.
2° Un bâtiment servant de magasin à houblons, auparavant occupé par l’acquéreur à titre de locataire, et situé au fond de la Cour de la maison appartenant aux vendeurs, rue des Bouchers N° 30. Ce magasin confronté d’un côté par les héritiers Günther, de l’autre par la ruelle dite Mehlgässelein, adossé par derrière à la susdite maison rue d’or N°12 & donnant par devant sur la cour des vendeurs, cour dont ces derniers se réservent l’entière et exclusive propriété, mais à travers laquelle l’acquéreur aura un droit de passage pour arriver audit magasin ainsi qu’il sera expliqué ci après.
Ces deux immeubles entre lequels il n’existe aucune communication sont vendus tels qu’ils existent (…). Ils font partie de l’acquisition que les conjoints Bilger ont faite de Mme Marie Louise Humann veuve de M. Georges Klein & de ses enfants suivant contrat passé devant Me Keller l’un des notaires soussignés qui en a la minute & son collègue le 10 juin 1841, enregistré. Cette acquisition faite (…) moyennant une somme de 12.500 francs payables de la manière suivante (…). Le mêmes immeubles appartenoient à Mme Veuve Klein & à ses enfants de la manière énoncée au contrat du 10 juin 1841 préallégué dont il a été donné lecture & communication au Sr Raum qui se dit satisfait à cet égard. Le filiation de propriété remonte selon ledit acte, savoir, pour le magasin à un contrat passé devant Me Lacombe alors notaire à Strasbourg en présence de témoins le 11 août 1809 transcrit aux hypothèques le 16 du même mois vol. 45 N° 42. Et pour la maison rue d’or n° 12 à un jugement d’adjudication rendu à la barre du tribunal civil de Strasbourg le 19 janvier 1810 suivi d’une déclaration de command du lendemain, le tout enregistré & transcrit aux hypothèques Vol. 49. N° 74 à la date du 7 février même année.
(…) Il est expressément convenu que ledit acquéreur aura pour lui & ses successeurs la servitude de passage à travers la maison & la cour des vendeurs sise rue des bouchers N° 30 pour arriver soit à pied soit avec voitures au magasin ci dessus vendu, ainsi que ce passage a été exercé jusqu’à ce jour par les locataires dudit immeuble. De plus il est convenu que la double porte située dans la ruelle dite mehlgässlein & servant par l’un de ses battants d’entrée à la cour et par l’autre battant d’entrée au magasin vendu pourra être utilisée par chaque partie comme elle l’entendra, chacun des battants devant former la séparation des héritages et appartenir savoir celui donnant dans la cour auc épouse Bilger et celui donnant dans le magasin au Sr Raum. – moyennant 7200 francs
acp 294 (3 Q 30 009) f° 71-v


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.