16, rue du Renard-Prêchant
Rue du Renard-Prêchant n° 16 – X 262 (Blondel), O 830 puis section 33 parcelle 63 (n° 16) et parcelle 61 (n° 16, cadastre)
Bâtiment d’angle (n° 16.a) reconstruit par le jardinier Jean Pfenning (1675) – Bâtiment actuel, maître d’ouvrage Edouard Schmitz (1883)
Bâtiment n° 16, maître d’ouvrage Charles Braunagel, serrurier mécanicien (1864)
Les n° 16 puis 16.a (octobre 2013) – Le n° 16 (mai 2019) – Le n° 16.a (juillet 2019)
La maison appartient au XVII° siècle aux jardiniers Jean Pfenning puis à son fils Michel Pfenning et son petit-fils Jean Pfenning. Un incendie endommage en 1667 la maison de Charles Klein et surtout celle de Jean Pfenning qui perd aussi ses récoltes. Il reconstruit le bâtiment auquel il est autorisé en 1675 à remettre le même auvent qu’à l’ancien (32 pieds de long et 7 pieds et demi de large). Comme le montre le plan préparatoire au plan-relief de 1830 et les aboutissants, la maison surplombe la ruelle appelée au siècle suivant ruelle de l’Epouvantail (Butzengässlein, actuelle rue des Forges). Le sellier Jean Jacques Schurer acquiert la maison en 1690 puis en transmet la propriété à sa fille Anne Marie et son gendre le boucher Jean Frédéric Fruth qui cède en 1725 une petite surface de jardin à son voisin vers l’ouest sans que celui-ci ait le droit d’ouvrir des jours vers l’est. Suite à une vente judiciaire, la maison appartient à partir de 1753 à Marie Salomé Allinger qui en fait une maison de rapport. Son mari le jardinier fleuriste Jean David Zocher y fait des aménagements comme en témoignent les visites des Préposés aux feux en 1754 et en 1760. Il fait ouvrir une nouvelle croisée en 1778, le maître maçon Meyer construit alors une cheminée non-conforme qui provoque un incendie. Le propriétaire fait faire l’année suivante des aménagements intérieurs dans l’aile nord dont le sous-sol sert d’atelier de tissage. La maison ne fait cependant pas l’objet d’améliorations notables puisqu’elle se déprécie entre 1729 et 1783.
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 215, plan (© Musée des Plans-relief) 1
L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée et deux étages en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve entre les repères (e’) et (h’). L’ouverture à côté de (h’) est le passage de la ruelle de l’Epouvantail sous l’aile nord. L’aile orientale (f’-g’) comprend une porte cochère et deux fenêtres au rez-de-chaussée, quatre fenêtres à l’étage. Le pignon (e’-f’) est celui de l’aile sud derrière laquelle s’ouvre le jardin dont on voit la clôture (d’-e’). La cour K montre l’arrière (2-3) de l’aile orientale, l’aile sud (3-4), l’aile nord (1-2) et les différents bâtiments (1-4) du côté ouest de la cour. La cour M est le jardin qui longe l’aile sud en (1-2), les autres bâtiments appartenant aux voisins.
La police d’assurance de 1865 mentionne que le bâtiment d’angle en pierres, briques et bois a une cave, un rez-de-chaussée et celui en retour d’équerre de même construction a la même hauteur.
La maison porte d’abord le n° 62 de la rue du Renard-Prêchant ou de la Krutenau (1784-1857) puis le n° 16 rue du Renard-Prêchant.
Cours K et M – Terrain cédé par la Ville en 1864 (dossier de la Police du Bâtiment)
Le serrurier mécanicien Charles Braunagel acquiert en 1864 de la Ville un terrain en triangle qui relie les deux extrémités du bâtiment existant et charge l’architecte entrepreneur Henri Perrin de construire un bâtiment à simple rez-de-chaussée pour servir d’atelier de serrurier à la place de l’aile sud et d’une partie de la cour (actuel n° 16). La police d’assurance établie en 1865 montre que le bâtiment neuf construit en pierres et pans de bois a une cave, un rez-de-chaussée, trois étages, des mansardes et un grenier, le rez-de-chaussée servant d’atelier d’ajustage et de montage. Un bâtiment attenant au sud en pierres, briques et bois (n° 16-bis) comprend une cave, un rez-de-chaussée, deux étages et un grenier, où est alors établi un petit commerce de bois et charbons de bois.
Edouard Schmitz qui a épousé la veuve de Charles Braunagel cède un terrain à la Ville en 1883 et fait construire à l’angle de la rue de l’Epouvantail (actuel n° 16.a) un nouveau bâtiment qui a trois étages vers la rue du Renard Prêchant (20,60 mètres de haut) et deux rue de l’Epouvantail (11,70 mètres de haut). Le propriétaire fait percer en 1890 un portail au 16.bis face à la rue du Brochet.
Coupe du n° 16.a (1883, dossier de la Police du Bâtiment)
Porte du n° 16.a (octobre 2013)
Plan cadastral de 1897 (version de 1980)
Le préfet prend le 6 juin 1956 un arrêté qui interdit définitivement d’habiter le logement au rez-de-chaussée du n° 16. Ignace Brechenmacher achète le n° 16.bis, il est autorisé en juin 1956 à faire des transformations qui ne sont toujours pas terminées en juin 1960.
Etienne Lazarus transforme le n° 16 en 1980. Le même fait poser en 1983 des châssis de toiture et rehausser les allèges à tous les niveaux côté cour au n° 16.a.
Elévations rue du Renard-Prêchant, rue des Forges et élévations sur cour (dessins de l’architecte Georges Gelb, 1983, dossier de la Police du Bâtiment)
avril 2020
Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment – Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1609 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.
Jean Pfenning, jardinier, et (1599) Ursule Bock – luthériens | ||
1640* | h | Michel Pfenning, jardinier, et (1633) Madeleine Eigelé, veuve du jardinier Georges Botzenhart, puis (1641) Susanne Schellhammer, veuve du jardinier Adam Klugshertz – luthériens |
1663* | h | Jean Pfenning, jardinier, et (1676) Marie Schmidt – luthériens Michel Pfenning, jardinier, et (1677) Catherine Dachert – luthériens (indivision) |
1690 | v | Jean Jacques Schurer, sellier, et (1681) Marie Madeleine Klein – luthériens |
1720* | h | Frédéric Fruth, boucher, et (1699) Anne Marguerite Schurer – luthériens |
1752 | h | Jean Frédéric Fruth, boucher, et (1727) Marie Salomé Vigera puis (1737) Susanne Barbe Schall – luthériens |
1753 | adj | Jean Frédéric Meyer, précepteur, et (1753) Marie Salomé Allinger veuve du jardinier fleuriste Henri Chrétien Struvé – luthériens |
1762 | h | Jean David Zocher, jardinier fleuriste, et (1762) Marie Salomé Allinger, veuve du jardinier fleuriste Henri Chrétien Struvé et du précepteur Jean Frédéric Meyer, puis (1788) Jeanne Dorothée Kræmer – luthériens Jean Georges Erhart, jardinier fleuriste, et (1759) Marguerite Salomé Strevé – luthériens (indivision) |
1791 | h | Philippe Jacques Erhard, tailleur, et (1792) Marie Elisabeth Unselt – luthériens |
1855 | h | Caroline Ehrhardt, et Jean Daniel Lindenlaub, tisserand à Lahr, puis (1835) Henri Hoffmann, chirurgien militaire |
1863 | v | Charles (Joseph) Braunagel, serrurier mécanicien, et (1848) (Marie Françoise) Julie Sandmann puis (1865) Barbe Bauer |
1880 | h | Edouard Schmitz, commerçant, et (1880) Barbe Baur veuve de Charles Braunagel |
1921* | h | Marie Paul Braunnagel pour moitié, Charles Joseph Braunnagel, et (1910) Marie Krayer pour moitié |
Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 350 livres en 1729, 250 livres en 1785
(1765, Liste Blondel) X 262, au nommé Trucker
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Rath. Zoger, 25 toises, 0 pied et 0 pouce – son jardin, 9 toises, 0 pied et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 830, Erhard, Philippe Jacques, rue du Renard Prêchant 62 – maison, sol – 5,5 ares
Locations
1690, Michel Pfenning, ancien copropriétaire
1709, Georges Hirt, charretier
1714, Jean Paul Baumann, boucher
1772, Eve Junian née Brunnhuber
Préposés au bâtiment (Bauherren)
1675, Préposés au bâtiment (VII 1364)
Le jardinier Jean Pfenning demande l’autorisation de mettre un auvent de 32 pieds de long et 7 pieds et demi de large à sa maison, en arguant que l’ancienne maison incendiée quelques années auparavant en avait aussi un, ce que confirme le voisinage. Les préposés accordent l’autorisation
(f° 124-v) Dienstags den 21. Decemb. – Hanß Pfenning
Hanß Pfenning Gartner haltet an Ihme Zu erlauben daß Er ein wetter tach an seiner in der Krautenaw gelegener behaußung von 32 schuh lang Vnd 7 ½ sch. breit auffrichten möge, mit Vermelden daß die Vorige behaußung so vor etlich. Jahren abgebronnen, auch ein wetterdach gehabt, Vf eingezogenen bericht vndt wie die Nachbarschafft alda bezeügt, daß deme also geweßen, ist Erkannt, vndt Ihne Pfenningen willfahrt word.
1778, Préposés au bâtiment (VII 1418)
Les préposés autorisent le charpentier André Pfrimmer à faire une nouvelle croisée à la maison de Jean David Zocher près du Puits des fous.
(f° 48-v) Dienstags den 24. Martii 1778 – Hr Joh. David Zocher Kunstgärtner
Mr Andreas Pfrimmer, der Zimmermann nôe Herrn Johann David Zocher, des Kunstgärtners bittet zu erlauben an deßen behausung gegen dem Narren brunnen über einen Kreutzstock ein zu setzen. Erkannt, mit dem Anhang willfart weiter nichts an der behausung gemacht werde.
Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)
1778, Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)
Les préposés aux feux visitent en juillet 1778 la maison de Jean David Zocher après qu’un incendie s’y est déclaré dans la cheminée qui dessert le nouvel atelier de potier. Le maître maçon Meyer qui n’a pas exécuté la cheminée d’après les plans approuvés est mis à l’amende et le propriétaire condamné à démolir la cheminée pour qu’il n’y ait pas de nouvel incendie.
(p. 474) Donnerstags den 27. Augusti 1778. – Haben die Obere Feuer Herren in Johann David Zocher des Kunstgärtners beÿ dem Narren Bronnen gelegenen behaußung in welcher gestrigen abend um neun uhr feur ausgebrochen einen augenschein eingenommen da vor dann befunden, daß das Camin des allada neu errichteten Kachlers offen in den wechßlen abgesprungen, wo durch die wechsel entzünden worden, und daß ermeltes Camin Statt nach vorgelegt undt approbatem plan, mit einem Liegenden stein Senckel recht aufgeführt Zu seÿn nur von einem auftrechten stein und schrag aufgeführet worden, alß ist nach angehörten Klagen der nachbaren Erkandt, daß meister Meÿer der Maurermeister weilen er daß Camin wider dem ihme Zugestellten plan aufgeführet in 10. lb. d. Straff und in die Kösten Zu Condemniren, H. Zocher aber umb die nachbarschafft von aller Feuers gefahr Zu sichern anzuhalten seÿe daß also wider erlaubnus aufgeführte Feuerrecht abbrechen Zu laßen Worzu ihme acht täge pro omni termino angesetzt werden.
Le maître maçon Nagel rapporte en 1779 que Jean David Zocher va aménager un poêle et une cuisine pourvue d’un fourneau et d’un âtre au rez-de-chaussée du bâtiment à droite en entrant. Les préposés donnent leur accord mais demandent que le fourneau rond qui se trouve dans l’atelier de tissage au sous-sol soit enlevé tant qu’il y aura trois métiers
(p. 492) Dienstags den 9.ten Martii 1779. – H. Zocher der Kunstgärtner will in seiner beÿ dem Narren Bronnen gelegenen behaußung auf dem rez de Chaussee Rechter hand der einfarth eine stube gegen der gaß, hinten daran eine Kuche mit herd und Caminschoß wohl versehen machen das Rohr am steinern gäbel hinauf von allem holtz entfernt.
Erkannt Willfahrt, da sich aber unter dieser wohnung eine Weber wecksstatt befindet in welcher ein Runder offen Zwischen die webstühle gesetzt worden, solches aber zu gefährlich als soll solange dreÿ webstühle sich darinn befinden kein ofen gesetzt, und der darinn befindliche weggethan werden. – Mstr Nagel.
Description de la maison
- 1864, police d’assurance
Atlas des alignements (cote 1197 W 37)
4° arrondissement ou Canton est – Rue du Renard prêchant
nouveau N° / ancien N° : 18 / 62
Ehrhardt
Rez de chaussée et 2 étages médiocres en bois
(Légende)
Cadastre
Cadastre napoléonien, registre 25 f° 274 case 2
Erhard Philippe Jacques veuve à Strasbourg
1857 Hoffmann Charles Henri Veuve née Ehrhardt Caroline Rue de la massue 1862
O 830, maison, sol, R. de la massue 62
Contenance : 5,50
Revenu total : 146,86 (144 et 2,86)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 56 / 46
fenêtres du 3° et au-dessus :
Cadastre napoléonien, registre 27 f° 1047 case 2
Le sol détaché de la voie publique porte le numéro O 1079 (première imposition en 1867). Le bâtiment correspondant au n° 16 ultérieur est construit en 1865 à la place d’un ancien bâtiment et de la cour au sud. Après cession d’un terrain à la voie publique, le nouveau bâtiment d’angle construit en 1883 sur un terrain enregistré au folio 1047 figure au folio 1041 sans qu’il y ait de renvoi sur le folio d’origine.
Hoffmann, Charles Henri veuve née Caroline Erhardt 1865
1865 Braunagel Charles
1881/82 Braunagel Karl Joseph Wwe Barbara Bauer
O 830, Maison, sol, Rue du renard prêchant 16
Contenance : 5,50
Revenu total : 146,86 (144 et 2,86)
Folio de provenance : (274)
Folio de destination : Démol. partielle en 1865
Année d’entrée :
Année de sortie : 1866
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 56, 57 / 46
fenêtres du 3° et au-dessus :
O 830, sol,
Contenance : 5,50
Revenu total : 2,86
Folio de provenance : (274)
Folio de destination : 1047, Weg
Année d’entrée :
Année de sortie : 1884
O 830, Maison, sol, Rue du renard prêchant 16
Contenance : 5,50
Revenu total : 138,97 (136 et 2,97)
Folio de provenance : 1047, reste
Folio de destination : Abbruch
Année d’entrée : 1866
Année de sortie : 1884
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 100 / 80
fenêtres du 3° et au-dessus : 50 / 40
1866, Diminutions – Braunagel Charles f° 1047, O 830, Maison, revenu 136, Partie restante après démolition partielle de 1865, imposée en 1866
O 1179, sol
Contenance : 0,22
Revenu total : 0,11
Folio de provenance : Nouv. imposition
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1867
Année de sortie :
O 830, Maison
Contenance : 5,66
Revenu total : 410,94 (408 et 2,94)
Folio de provenance : N.C. de 1865
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1868
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 55 / 44 et 48 / 40
fenêtres du 3° et au-dessus : 47 / 38 et 38 / 32
1868 Augmentations – Braunagel Joseph Charles f° 1047, O 830, Maison, revenu 408, N.lle Construction, achevée en 1865, imposable en 1868, imposée en 1868
O 830, sol
Contenance : 5,44
Revenu total : 2,83
Folio de provenance : 1047
Folio de destination :Gb
Année d’entrée : 1884/85
1884, Abgang – Braunnagel f° 1047, O 830.p, sol 0,06, revenu 0,03, Abgang zum Wege
Cadastre napoléonien, registre 27 f° 1041 case 1
Schmitz Eduard, die Frau Karoline Bauer
O 830, maison, Butzengasse 6
Revenu total : 140
Folio de provenance : Neubau – Fläche f° 1047
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1886/87
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 31
fenêtres du 3° et au-dessus : 7
1886, Zugang – Schmitz Eduard Frau f° 1041-I, O 831, maison, Reinertrag 140, Neubau, vollendet 1883, steuerbar 1886/87, besteuert 1886/87
Cadastre allemand, registre 30 p. 417 case 1
Parcelle, section 33, n° 61 – autrefois O 830.p, O 1079
Canton : Wo der Fuchs den Enten predigt Hs N° 16
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 2,63
Revenu : 2500 – 3400
Remarques :
(Propriétaire), compte 240
Braunagel Karl Joseph, d. Erben u. Schmitz Eduard d. Erben u. Ww.
1913 Schmitz Eduard Witwe Barbara geb. Bauer Witwe von Carl Braunagel
1921 Braunnagel Marie Paul et Braunnagel Charles Joseph chacun la ½
(951)
Cadastre allemand, registre 30 p. 417 case 3
Parcelle, section 33, n° 63 – autrefois O 830.p
Canton : Wo der Fuchs den Enten predigt Hs N° 16.a / Rue du Renard Prêchant n° 16 et Rue des Forges N° 6
Désignation : Hf, 2 Whs u. N.G.
Contenance : 2,80
Revenu : 4000 – 3500
Remarques :
(Propriétaire), compte 240 (supra)
Cadastre allemand, registre 30 p. 416 case 10
Parcelle, section 33, n° 60 – autrefois O 831.p
Canton : Wo der Fuchs den Enten predigt Hs N° 16.b
Désignation : Hf, Whs u. N.G.
Contenance : 0,65
Revenu : 350 – 400
Remarques :
(Propriétaire), compte 240
Braunagel Karl Joseph, d. Erben u. Schmitz Eduard d. Erben u. Ww.
1913 Schmitz Eduard Witwe Barbara geb. Bauer Witwe von Carl Braunagel
1921 Braunnagel Marie Paul et Braunnagel Charles Joseph chacun la ½
(951)
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Canton IX, Rue 341 Rue du Jeu de Paume p. 494
32
Pr. Zocher
loc. Adloff, Laurent, tisserant – Drapiers
loc. Baumann, David – Bouchers
loc. Baumann Félix Christophe – Bouchers
loc. Hug, Math. – Manant
loc. Bergemer, Louis – Manant
loc. Humser, Georges – Manant
loc. Herzog, Anne Marie, veuve – Moresse
loc. Bay, Catherine, veuve – Tailleurs
loc. Hardy, Henri, chapelier
Annuaire de 1905
Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)
Wo der Fuchs den Enten predigt (Seite 44)
(Haus Nr.) 16
Vossberg, Schreiner. 0
Vossberg, Pförtnerin. 0
Hager, Zinngiesser. 1
Spiri, Postbote. 1
Strub, Schieferdecker. 1
Rohnert, Kartonn.-Arb. 2
Fischer, Spengler. 2
Kiel, Tagner. 2
Martz, Tabakarbeiter. 2
Messerle, Tagnerin. 2
Blanche, Schreiner. 3
Cassigh, Maurer. 3
Eberhardt, Tagner. 3
Seiler, Näherin. 3
Süssmeyer, Säger. 3
Biering, Tagner. 4
Bösenbacher, Tagner. 4
Chaperle, Wäscherin. 4
Gijot, Wächter. 4
Kienzle, Strassenreinig. 4
16.a
Köhren, Spezereihändl. 0
Riebel, Schreiner. 0
Bruder, Wwe. 1
Kunze, Monteur. 1
Vogel, Briefträger. 2
Epting, Postassist. 3.
Münch, Agent,
16.bis
Schuler, Kohlenhndl. 01
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 857 W 326)
Renard Prêchant n° 16, 16.a (1863-1984)
Note liminaire. Le dossier réunit les pièces du n° 16.a (bâtiment d’angle) et du n° 16 qui faisaient anciennement partie de la parcelle O 831 ainsi que celles du n° 16-bis au sud qui faisait partie de la même parcelle que le 4, rue des Forges.
Le propriétaire Braunagel charge l’architecte entrepreneur Henri Perrin de construire un bâtiment à simple rez-de-chaussée pour servir d’atelier de serrurier à la place d’un ancien bâtiment et d’une partie de la cour. La Ville cède en 1864 un terrain en triangle qui relie les deux extrémités du bâtiment en place (le nouveau bâtiment correspond à celui qui porte ultérieurement le n° 16). Le propriétaire fait construire en 1883 à l’angle de la rue de l’Epouvantail (rue des Forges) un nouveau bâtiment qui a trois étages vers la rue du Renard Prêchant (20,60 mètres de haut) et deux rue de l’Epouvantail (11,70 mètres de haut), ensuite numéroté 16.a. Le propriétaire fait percer en 1890 un portail au 16.bis face à la rue du Brochet.
Le sieur Schaller demande en 1895 l’autorisation d’entreposer du charbon dans un bâtiment à simple rez-de-chaussée. Le sieur Schwebel est autorisé en 1904 à conserver de la houille dans l’entrepôt sis 16, rue du Renard Prêchant, au rez-de-chaussée du bâtiment à trois étages. Le n° 16 comprend en 1900 dix-neuf logements et un atelier d’émaillage. Le dossier rassemble les remarques de la Commission contre les logements insalubres pour les bâtiments sis aux 16, 16.a et 16.bis rue du Renard Prêchant, 4 et 6, rue de l’Epouvantail, 2.a rue de la Massue qui appartenaient au même propriétaire.
Suite au relogement de la famille Brechenmacher, le Service d’hygiène estime en 1955 que les numéros 16 et 16.bis sont impropres à l’habitation. Le préfet prend le 6 juin 1956 un arrêté qui interdit définitivement d’habiter le logement Brechenmacher au n° 16, ancien bâtiment industriel (pièces d’une hauteur de 3,90 mètres). Ignace Brechenmacher achète le n° 16.bis, il est autorisé en juin 1956 à faire des transformations qui ne sont toujours pas terminées en juin 1960.
Etienne Lazarus demande l’autorisation de transformer le n° 16 en 1980. Le dossier contient la demande de permis et son instruction mais pas le permis lui-même ni les dessins. Le même fait poser en 1983 des châssis de toiture et rehausser les allèges à tous les niveaux côté cour au n° 16.a.
Sommaire
- 1863 – L’architecte entrepreneur Henri Perrin demande au nom du sieur Braunagel l’autorisation de construire un bâtiment à simple rez-de-chaussée pour servir d’atelier de serrurier à la place d’un ancien bâtiment et d’une partie de la cour. L’agent voyer note que la clôture et la cour suivent l’alignement, la largeur de la rue est fixée à 10 mètres.
1864 (26 mars) – La Ville cède au sieur Braunagel un terrain devant la maison. Le terrain en triangle relie les deux extrémités de la propriété, celle à l’angle de la rue de l’Epouvantail et celle face à la rue du Brochet. - 1883 – Dessin, coupe rue du Renard Prêchant (3 étages, 20,60 mètres de haut) et rue de l’Epouvantail (deux étages, 11,70 mètres de haut)
1883 (octobre) – Les bords des marches sont arrondies
1883 (août) – Le propriétaire Schmitz qui veut louer les nouveaux bâtiments se plaint que le maître boulanger Urban, son voisin de l’autre côté de la rue de l’Epouvantail, entretient mal sa maison - 1889 – Le maire notifie Babette Schmitz née Bauer de faire ravaler la façade du 16.bis
1889 — L’architecte Nebelung note qu’il ne s’agit pas du numéro 16-bis mais du numéro 16, voisin du 2, rue de la Massue. La veuve Schmitz propriétaire habite au 4, rue de l’Epouvantail – Travaux terminés, octobre 1890. - 1890 – La veuve Braunagel, demeurant au 16, rue du Renard Prêchant, demande l’autorisation de percer un portail au 16.bis face à la rue du Brochet. – Autorisation – Travaux terminés, avril 1890
- 1890 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom de Wernert & Compagnie (16, rue du Renard Prêchant) l’autorisation de faire une prise pour environ 4 becs – Autorisation – Travaux terminés, décembre 1891
- 1895 – Dossier suite au courrier du commissaire de police. Le sieur Schaller (16, rue du Renard Prêchant) demande l’autorisation d’entreposer du charbon dans le bâtiment à simple rez-de-chaussée. L’architecte municipal constate que le plafond est en bois et qu’un escalier qui s’appuie contre le bâtiment est le seul accès au deuxième étage du bâtiment principal. Le plafond devra être plâtré et l’escalier s’appuyer contre un mur en briques. – (Juillet). Le propriétaire devra au moins protéger l’escalier par une cloison de lattes plâtrées.
- 1896 – Le maire notifie Babette Schmitz née Bauer, demeurant 4, rue de l’Epouvantail, de faire ravaler la façade du 16, rue du Renard Prêchant. La veuve Schmitz-Braunagel obtient par deux fois un an de délai – Le numéro 16 est repeint mais pas le numéro 16.a (septembre 1898)
1898 – Le maître maçon A. Metzger (3, rue du Brochet) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique devant le n° 16. – Autorisation - 1897 – Le maire notifie Mme Mayschein (16, rue du Renard Prêchant) de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique, en l’occurrence au rez-de-chaussée – Travaux terminés, novembre 1899
- 1900 – Dossier suite à un courrier du commissaire de police – Les rigoles dégagent de mauvaises odeurs. La maison n° 16 comprend 19 logements et un atelier d’émaillage. La rigole est couverte de tôle ondulée. – Le maire demande au propriétaire de nettoyer la rigole
- 1900 – Le maire notifie le sieur Schmitz (demeurant 4, rue de l’Epouvantail) de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique au 16, rue du Renard Prêchant, en l’occurrence au rez-de-chaussée – Travaux terminés, novembre 1900.
- 1904 – Dossier suite à un courrier du commissaire de police – J. Schwebel demande l’autorisation de conserver deux voitures de houille dans l’entrepôt sis 16, rue du Renard Prêchant. L’entrepôt de charbon se trouve au rez-de-chaussée du bâtiment à trois étages. Le plafond en bois devra au moins être plâtré.
- 1909 – Dossier suite à un courrier du commissaire de police – La gouttière est défectueuse. La Police du Bâtiment constate que les eaux de pluies tombent sur le trottoir et que les eaux usées passent sur le trottoir pour se déverser dans la rigole de la rue – Le maire demande à Barbe Schmitz-Braunagel de réparer la gouttière et de raccorder la maison aux canalisations – Travaux terminés, mars 1910
- 1911 – Le maçon Adolphe Stücklé (5, rue des Bateliers) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Autorisation
- 1912 – Rapport des pompiers sur un incendie qui s’est déclaré dans une pièce à cause d’une lampe à pétrole
1913 – Autre rapport d’incendie - Commission contre les logements insalubres. 16.a, rue du Renard Prêchant
1900, rien à signaler. Propriétaire Mme Schmitz-Braunagel, locataire veuve Spielmann, 5 personnes dans quatre pièces et une cuisine
Locataire, peintre Trendlé, six personnes dans trois pièces et une cuisine
Travaux à faire au 4, rue de l’Epouvantail
Commission contre les logements insalubres, 2.a, rue de la Massue. Propriétaire Mme Schmitz-Braunagel, locataire veuve Kern, deux personnes dans deux pièces et une cuisine. Travaux à faire en trois points
1906. Travaux à faire aux 16, 16.a et 16.bis rue du Renard Prêchant – 4 et 6, rue de l’Epouvantail – 2.a rue de la Massue
Rapport au conseil municipal sur les travaux non réalisés, avant d’engager des poursuites judiciaires – Les travaux sont presque tous terminés, mars 1907
1910. Un locataire se plaint de mauvaises odeurs dans les cabinets d’aisance. La Police du Bâtiment constate que la fosse qui déborde dégage une « terrible odeur »
1910. Nouvelle liste de travaux à faire – Autres plaintes de locataires
1912 – Rapport au conseil municipal sur les cabinets d’aisance à raccorder aux canalisations. Le maire accorde un an de délai. Le propriétaire demande en 1916 un délai jusqu’à la fin de la guerre
1915, 1916, Commission des logements militaires. Liste des travaux à faire dans les différentes maisons
1914 – La Ville engage des poursuites contre le propriétaire. Le veuve Schmitz-Braunagel déclare en 1916 que presque tous les travaux sont faits et que les ouvriers manquent pour faire ces derniers dans le logement Haug.
1916 – Le chevêtre qui soutient le palier d’escalier s’est effondré et doit être consolidé par un pilier. - 1920 – Le logement au rez-de-chaussée du 6, rue de l’Epouvantail est humide bien que sa construction soit récente.
1922 – Des locataires au 16.a rue du Renard Prêchant se plaignent de fumées
1923 – Le propriétaire se plaint de la famille Schweickhard qui tient des chiens dans les mansardes - 1924 – Le ferblantier A. Wehrlen (1, rue des Zouaves) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour remplacer la gouttière. – Accord
- 1928 – Eugène Stræhlé et Nachum Gerlich (Autos-appareils, sàrl. 4, rue des Forges) déclarent qu’ils ont aménagé un garage à automobile et un atelier de réparations aux 4, rue des Forges et 16, rue du Renard Prêchant (établissement de troisième classe) – Annexe au récépissé délivré par le préfet
- 1953 – Le préfet transmet au maire une demande présentée par Bouhafs Bouzada qui demande l’autorisation de transformer son épicerie en débit de boissons sans alcool au 16.a rue du Renard Prêchant. La Police du Bâtiment émet un avis défavorable puisqu’il s’agit de désaffecter en partie un logement.
- 1954 – La Fédération des locataires du Bas-Rhin se plaint au nom de Lucien Wolff que la pluie pénètre dans son logement. La Police du Bâtiment constate que la toiture est défectueuse.
- 1955 – Le Service d’hygiène écrit à la Division V après avoir fait reloger la famille Brechenmacher. Il estime que le n° 16.b doit être déclaré impropre à l’habitation. Il semble que le n° 16 ait été d’abord un local industriel (pièces d’une hauteur de 3,90 mètres), l’éclairage et l’aération y sont médiocres. La Division V répond qu’Ignace Brechenmacher, l’un des occupants, vient d’acheter le n° 16.b. Elle se rend sur place et conclut que le n° 16 est impropre à l’habitation. Le 16.b dont le pignon donne sur la rue comprend un rez-de-chaussée à une seule fenêtre servant de dépôt de combustible, les pièces des deux étages donnent sur une terrasse ou n’ont pas de fenêtre. La conclusion est que le n° 16.b n’est pas réparable. – Variante du même rapport
31 décembre 1955. Rapport. L’immeuble 16.b rue du Renard Prêchant en son état actuel est impropre à l’habitation du fait que ce taudis ne répond pas aux règles les plus élémentaires d’hygiène. Cet immeuble dont on ignore la date de construction semble avoir 100 à 200 ans d’âge. Il se compose d’un rez-de-chaussée, premier et deuxième étage, ce dernier seulement dans sa partie arrière et partiellement sans comble. Un pignon avec toit à deux pans est construit en bordure de la rue, avec terrasse attenante aboutissant au mur coupe-feu du n° 16. Le rez-de-chaussée comporte une pièce avec fenêtre sur rue et un local à l’arrière sans éclairage naturel. Ces pièces servaient de débarras, dépôt de combustibles et de buanderie. L’entrée et l’escalier à volée unique sont situés juste à côté. Un autre petit local qui devra ultérieurement être transformé en box de garage se trouve sous la terrasse nommée ci-dessus. L’escalier en bois à une volée possède un petit palier au premier étage par lequel les pièces suivantes sont accessibles.
L’inspecteur de la salubrité établit un autre rapport détaillé en distinguant trois parties (la deuxième étant celle en retrait de la rue et la troisième une remise servant à Mme Haug, épicière au n° 10)
1956 (janvier) – Le maire écrit au Directeur départemental de la santé pour demander la désaffectation du n° 16 en joignant un rapport. Le propriétaire est Paul Rety depuis le premier octobre 1955, le gérant Henri Sigrist, demeurant route de Colmar au Neudorf. Les locaux sans doute d’origine industrielle servaient de loge de concierge (une cuisine, une pièce principale, une pièce secondaire). La cour commune avec le 16.a (sic, 16.b) et le 6, rue des Forges a 5 mètres sur 6, sa pente permet d’évacuer les eaux de pluie dans un puisard. Ignace Brechenmacher, représentant, et ses deux sœurs passent la journée au n° 16 et la nuit au n° 16.b. Les pièces sont en bon état mais mal éclairées.
1956 (janvier) – Le directeur du Service d’hygiène énumère dans son courier au directeur départemental de la santé les travaux à faire au n° 16.b pour le rendre habitable. Il conclut à l’interdiction définitive d’habiter puisqu’on ne peut imposer ces travaux au propriétaire.
1956 (avril) – Le Conseil départemental propose au préfet l’interdiction définitive d’habiter. Le préfet prend le 6 juin un arrêté qui interdit définitivement d’habiter le logement Brechenmacher au n° 16. - 1956 (avril) – Ignace Brechenmacher dépose une demande de permis de construire au 16.a, rue du Renard Prêchant (section 33 parcelle 60), entrepreneur, Piaia, rue du Landsberg au Neudorf. Plan de situation, dessin. Le terrain dépasse de l’alignement de deux mètres carrés.
1956 (juin) – Arrêté portant permis de construire. Le permis est périmé sans que les travaux aient commencé.
1958 (juin) – La procédure d’interdiction d’habiter est reprise. Ignace Brechenmacher déclare avoir commencé les transformations et les mener en partie lui-même. La Police du Bâtiment proroge le permis de construire jusqu’en mars 1959. La façade a été en partie reconstruite en matériaux préfabriqués (mars 1959) puis crépie (août 1959). Les travaux ne sont pas terminés (juin 1960). - 1965 – La tôle rouillée qui recouvre le saut-de-loup au 16, rue du Renard Prêchant est dangereuse pour les passants. Travaux terminés, février 1966
- 1969 – Rapport du Service des incendies qui est intervenu pour une accumulation de fumée dans un logement du troisième étage au 16.a rue du Renard Prêchant – Le ramoneur Waltzinger (rue de Dannemarie au Neudorf) délivre un certificat de conformité
1971 – Nouvelle intervention pour mauvais tirage d’une cheminée – La cheminée est en bon état
1972 – Un locataire se plaint que le plâtre du plafond se détache après un sinistre à l’étage supérieur. La gérante déclare que le bâtiment fait partie d’un projet de construction et sera démoli. - 1980 – Etienne Lazarus (demeurant rue Bautin) dépose une demande de permis de construire pour le 16, rue du Renard Prêchant (section 33 parcelle 61). Les services municipaux estiment qu’il serait souhaitable de rattacher la parcelle aux voisines qui appartiennent déjà à la Ville pour restructurer l’îlot. – Plan de situation
Jeu de plans (Ernest Hervieu, géomètre expert, 13 septembre 1955), sous-sol, rez-de-chaussée, 1°, 2°, 3° et 4° étages, grenier. Propriétaires héritiers de Paul Braunagel, artiste-peintre pour moitié, Marie Camille Charles Joseph Braunagel et son épouse Marie Krayer pour moitié
1980 (mars) – Certificat d’urbanisme « L’immeuble fait partie de l’îlot du Renard Prêchant compris dans le périmètre de l’opération programmée d’amélioration de l’habitat approuvée par le Conseil municipal le 31 janvier 1977. » - 1983 (juillet) – Etienne Lazarus dépose une demande de permis de construire pour le 16.a, rue du Renard Prêchant (parcelle n° 63) sous la direction de l’architecte Georges Gelb (18, rue Thiergarten) – Dessins. Le projet consiste à poser des châssis de toiture et à rehausser les allèges à tous les niveaux dans les salles de bain côté cour.
1983 (septembre) – Arrêté portant permis de construire. Le deuxième niveau des combles ne devra pas servir à l’habitation. Les travaux terminés sont conformes aux plans, mars 1984
Relevé d’actes
La maison appartient au début du XVII° siècle au jardinier Jean Pfenning qui épouse en 1599 Ursule Bock, fille de jardinier.
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 184, n° 27)
1599. Item eod. die [Dominica 10. Trinitatis] Hans Pfennig ein Gartner J: Ursula Hans Bocken des gartners selig. tochter. Confirnatio e. facta 21. Augusti (i 349)
Jean Pfenning et Ursule Bock hypothèquent la maison au profit du commissaire priseur Martin Repplé
1618 (xiiij. Julÿ), Chancellerie, vol. 430 f° 306-v
(Inchoat. in Prot. fol. 230.) Erschienen hannß Pfenning der garttner Inn Crutenauw burger Zu Straßburg vnd Vrsula Bockin sein eheliche haußfrauwen
haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit Martin Reple des Keüfflers burgers Zu Straßburg – schuldig seÿen 50 pfund pfenning
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt hoff, hauß, hoffestatt, scheür, Ställ vnd gartten mit Alle Ihren gebeüwen & gelegen Inn der Vorstatt Straßburg Inn Crutenauw beÿm ballhauß einseit neben Martin Kunig sunst rings vmb neben der Allmendt, dauon gend vj guldin gelts Ablößig mit j C xx guldin Straßburger werung, Andres dieffenbächer So dann seind sie verhafftet vmb xxx llb d Agneß Roßerin sunst eigen
D’après une mention marginale d’un acte de 1618, les héritiers de Jean Pfenning sont ses fis Jean Jacques et Michel ainsi que son gendre Jean Schweitzer
1618 (xxj. Novembris), Chancellerie, vol. 430 f° 458
[in margine :] Erschienen H. Hannß Peter Schmid vnd H. Johann Georg Meÿer Stallschreiber alß Weÿl. hannß Ulrich Meÿers geweßenen Stattsschreibers hinderlaßene Wittib Vnd Erben Vögt bekannt in gegensein Hannß Pfennings Erben mit nahmen Hannß Jacob vnd Michel Pfenning vnd hannß Schweitzer tochtermann (…) quittirend, Actum den 14. Martÿ a° 1640.
Le jardinier Jean Pfenning hypothèque la maison au profit du docteur en médecine Isaac Habrecht
1629 (4. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 465 f° 487
Erschienen Hanß Pfenning gartner inn Krautenaw burger Zu Straßburg
hatt in gegensein deß Ehrnuesten, hochgelehrten herrn Isaac Habrechten medicinæ Doctoris auch Burgers Zu St. – schuldig seÿ 50. pfund
zu vnderpfand verlegt vnd eingesetzt hoff, hauß, hoffstat, Scheür, Stall vnd garten mit allen and.en deren gebäwen gelegen in der Krautenaw, beÿ der gewesenen gedeckten Brucken einseit neben hanß Königen dem Metziger, 2.s neben dem Allmend hinden vff St Johann Strohecker stoßend welche zuuor v.hafftet und 120. fl. Andreas Dieffenbecher sonst eÿg.
[in margine :] Erschienen herr Lorentz Alleschlager E. E. großen Rhats alten beÿsitzers alß geweßener Ehevogt weÿl. Frawen Salomeen gebohrner Zetznerin nunmehr seel. herr Johann Bernhard der handelßmann alß Ehevogt Fr. Susannæ gebohrne Zetznerin und eingangß gemelter herr Ahlenschlager alß Vogt herrn Georg Andres Dollhopffs deß buchführers, mit weÿl. Fr. Anna Maria Dollhopffin deßen gewesenen und abgeleibten Eheweib nunmehr seel. nachgelaßene ehelich, erziehlter Kindern erster Ehe mit beÿstand erstgedachts ihres ehelichen Vatters, so dann erwehnter Herr Johann Bernhard in nahmen herrn hannß Georg Rauchen gewesenen Landschreibers Zu Lahr mit weÿl. Frawen Catharina gebohrner Zetznerin nun auch seel. nachgelaßener ehelich erziehle und unverburgerte Kinder alle, weÿl. deß hiern gedachten Herrn Creditoris nunmehr seel. nachgelaßener Erben haben in gegensein herrn Johann Thomä Trommers Notÿ alß Curatoris weÿ: herrn Philipp Heßen deß balbieres nunmehr nachgelaßener Kinder und hanß Pfenning Gartners in Krautenaw für sein eÿgene Persohn (…) Act. 16. 8.bris 1676.
Vide in Regist. 1636 fol: 266
Ursule Bock veuve de Jean Pfenning hypothèque la maison au profit de Catherine Gerlach, veuve d’Isaac Habrecht et femme de Blaise Egen
1636 (ut spâ. [18. Martÿ]), Chambre des Contrats, vol. 474 f° 266-v
Erschienen Ursula Bockin weÿ: Hanß Pfennings deß gartners in Crautenaw und Burgers see: alhie witib mit beÿstand Balthasar Klingers deß gartners ihres Vogts und hanß Schweitz. deß Jüngern auch gartners ihres tochtermanns, hat bekannt,
daß Sie Fr. Catharinæ Gerlachin weÿ. H D. Isaac Habrechts see. wittiben An ietzo H Bleß Egen E. E. groß. Rhats procuratoris ehelicher haußfrawen deren wegen H Ludwig Gerlach ihr Brud. alß noch ohnentledigtener Vogt – schuldig L. lb
dafür Vnderpfand sein soll hauß, hoffstat, Scheür, Ställ und garten mit allen and.en ihren gebäwen gelegen alhie in Crautenaw beÿ der gedeckht. gewesenen Brucken neben weÿ: hanß Königs deß Metzgers see. Erben & neben dem Allmend, hind. vff Johann Stroheckers s: Erben so zuuor verhafftet umb 120 fl. weÿl.Andreß Tieffenbechers deß eltern see. Erben, So dann vmb 100. fl. ihr der Gläubigerin zuuor selbsten (vide in Regis. 1629. fol. 487.)
Les frères Jean Jacques Pfenning et Michel Pfenning hypothèquent la maison au profit de Christophe Brendel, baigneur à la Rose
1642 (4. Sept.), Chambre des Contrats, vol. 489 f° 656
Erschienen hannß Jacob und Michael die Pfenning Gebrüdere,
haben in gegensein Christoph Brendelß deß Rosbaders – schuldig seÿen 75. Pfund
dafür in specie Vnderpfand sein sollen hauß hoff, hoffstatt, Scheur, Ställ und Gart. mit allen deren Gebäwen alhie in Krautenaw neben weÿl. hanß Königs Erben, ein: and.seit neben d. Allmend, hind. vff weÿl. H Johann Stroheckers sel. Erb. stoßend gelegen, So Zwar verhafftet ist umb 60. lib. Weÿl. H Andreß Dieffenbechers seel. Erben, Item umb 100. lib H. M: Blasio Eggen E. E. groß. Rhats Procuratori
Item ein Zweÿtheil Veldts in der Klepßaw (…)
Michel Pfenning hypothèque un tiers de la maison au profit d’Ulrich Lentz pour lequel agit son tuteur Jean Werner, aubergiste à l’Ange. Son frère Jean Jacques Pfenning se porte garant.
1644 (21. febr.), Chambre des Contrats, vol. 493 f° 116-v
(vide sub dato 30. Xbr. a° 1648.) Erschienen Michael Pfenning Gartner in Krautenaw mit beÿstand hannß Jacob Pfenningß deß Grempen seines Bruders
in gegensein hannß Wörners deß Engel Würthß alß Vogt Ulrich Lentzen – schuldig seÿen 25. Pfund pfenning
dafür in specie Vnderpfand sein sollen Zween tritte theil ahne hauß, hoffstatt, hoff, Scheur, Stall und Gart. mit allen deren Gebäwen alhie in Krautenaw neben weÿl. hannß Königs deß Metzgers Erb. ein und anderseit neben der Allmend, hind. vff hannß Christoph Kusteren stoßend gelegen, daran der übrige tritte theil obgedachtem hannß Jacob gehörig, welche gantze Behaußung verhafftet ist umb 70. lib H Andreß dieffenbechern, Mehr umb 100. lib. H. M. Blasio Eggen E.E. groß. Rhats Procuratori Vnd umb 75. lib. Christoph Brendeln dem Roßbadern
Es hatt auch Zu mehrern Versicherung Er hannß Jacob Pfenning. sich hiefür Zum rechten Bürgen dargegeben
La veuve du marchand de fromage Jean Jacques Pfenning vend un tiers de la maison au jardinier Michel Pfenning, déjà propriétaire des deux autres tiers
1653 (9. maÿ), Chambre des Contrats, vol. 514 f° 262
(Prot. fol. 55.) Erschienen Ursula hannß Jacob Pfennings deß Käß Krempen nunmehr seel: nachgelaßene Wittib mit beÿstand hannß Adolph Mäders deß hosenstrickhern seines Vogts
in gegensein Michael Pfenningß deß Gartners in Krautenaw mit beÿstand H Jacob Schellhammers auch Gartners alda
einen tritten theil ihro für ohnvertheilt gebührend ahne einer Behaußung mit allen deren Gebäwen in d. Vorstatt Krautenaw beÿ dem hauß zum hechten einseit neben weÿl. hannß Königß deß Metzgers Erben, anderseit neben einer Allmendgaß, hind. vff H Hannß Christoph Kistnern dem haußmaÿstern im Zollkeller, stoßend gelegen, daran dem Käuffern vorhien die übrige Zwen tritte theil Zustehen, Welche gantze Behaußung verhafftet ist umb 120. fl. wehr. H Andreß Dieffenbechern dem Pulverhändlern, Item umb 100 lib H M. Blasio Eggen EE. groß. Rhats Procuratori, Item umb 25. lib. Christoph Brendel dem Roßbadern, Und dann umb 25. lib. hannß Wörner dem würth Zum Engel (übernohmen) – umb 55 lib
Michel Pfenning fils du jardinier Jean Pfenning épouse en 1633 Madeleine Eigelé, mariée en premières noces en 1625 avec le jardinier Georges Botzenhart
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 39, n° 9) 1633. Dom Quinquages. et Invocavit d. Martÿ 3 et 10. Michel Pfenning, hans Pfennings deß Gartners Vndt Burgs. alhie Sohn, Und Magdalena Wld. Jörg Botzenharts deß gartners selig. hind.laßene Wittib. Cop. Dinst. 12. Martÿ. W. (i 263)
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 119, n° 3)
1625. Dnicis ijsdem [1 et 2 post Epiph. 9 et 16 Januarÿ] Görge Botzenhart Gartner v. Burger alhie an juvenis an viduus. J. Magdalena, Hans Heinrich Eigele Gartners v. Burgers p.m. Tochter. Confirmatio Mont. 17. Januarÿ (i 331)
Michel Pfenning se remarie en 1641 avec Susanne Schellhammer, veuve du jardinier Adam Klugshertz qu’elle a épousé en 1631
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 170) 1641. Dominica XIV Trinitatis. Michel Pfenning der Garttner vndt burger Alhie, vndt Susanna Scheelhammerin weÿland Adam Kluegeshertz deß Gartners vndt burgers Alhie nachgelaßene eheliche Witwe
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 13, n° )
1631. Dnicâ VII et vigesima & 6 et 13 Hornungs. Adam Klugshertz gartner, Michel Klugs hertzen Senioris Gartners Sohn, J. Susanna h. Diebold Schellhammers gartners p. m. Tochter, Ist er vor d. Herren Kirchpflegers getrost. Copulati Dnica d. 15. Hornung. W. (i 250)
La maison revient à son fils Jean Pfenning qui épouse en 1676 Marie Schmidt, fille de jardinier
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 116) 1676. Dominic. Oculi et Lætare den 27. Febr. u. 5. Martÿ. Hannß Pfenning der gartner Michel Pfenning des Gartners ehel. nachgelaß. Sohn, Jungfr. Maria Jörg Schmidt des gartners nachgel. eheliche tochter
Les préposés généraux aux feux rapportent aux Quinze qu’un incendie s’est déclaré dans les maisons de Charles Klein et de Jean Pfenning. Les témoins font leur déposition. Lés préposés n’observent rien de suspect dans la chambre à suif de Michel Klein. Ils proposent que chaque partie supportera les frais du sinistre mais que Jean Pfenning pourra faire une quête privée parce qu’il a subi un double dommage : non seulement sa maison est endommagée mais il a aussi perdu les récoltes engrangées.
1667, Protocole des Quinze (2 R 84)
(f° 127-v) Freÿtags den 6. 7.bris. Obere Feuer herren laßen per me referiren, daß Sie längsten von denen vffeinand. brunsten gevolgten, beÿm Ballenhauß vnd In der Fladergaß, auch deren beschaffenheiten Mghh. perte gegeben, wan nicht ein vnd die andere hindernuß wehren Im weg gelegen,
Was aber mit dem fewr beÿm Ballenhauß, vermög Vihr In dem Fewr Protocoll fol. 296. bis 299. befindlichen Zeüg aussag, dise bewandtnus, daß außgenommen dreÿ die and. alle deponirt, sie hetten das fewr Zuerst In Carl Kleinen hauß Zue oberst vff dem Stöckel sehen auffgehen, von den dreÿen aber sagte der eine Hans Pfennings haus, welches hart ahn seinem gestanden, vnd etwas höher gewesen, habe er oben Zu erst sehen brennen, wie auch die 2. and. Zeügen, so In der hohe dreÿ gaden hochgestanden, vnd am besten die häuser Übersehen können, Ingleichem an Stirle warzukombt, das auch In Carl Kleinen hauß beÿ der Obern Fewrherren eingenommemem augenschein Vnden In der Kuchen vnd dar über In der Unschlidt Cammer nichts verdächtiges sich habe sehen laßen, Weil nun die sach gantz ungewiß und Zweiffelhafft, werden Vermutlich ein Jed. den schaden vff sich selbsten, die Statt aber den Costen, was dabeÿ vffgangen, Zuleiden haben, es kome dan ein anderes heraus, Jedoch weil der Pfenning ein zwifachen schaden beÿ dem Haus vnd allen früchten neben dem häw erlitten, wehre zu wünschen Ihme erlaubt würde, ein feÿwillige steür einzusamlen.
Le tuteur des enfants du jardinier Jean Pfenning vend la maison à Michel Pfenning et à sa femme Catherine Dachert qui cèdent aussitôt leurs droits au sellier Jean Jacques Schurer
1690 (21. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 631-v
Jacob Schellhammer, Garttner in Krautenau, alß Vogt weÿl. hans Pfenings auch gewesenen Garttners daselbst nachgelaßener 2. Kind.
in gegensein Michael Pfenning, auch garttners in Krautenau und Catharinæ gebohrner Dachertin
hauß, hoffstatt, Scheur, Ställe und gärttlein, mit allen deren gebäuen begriffen, recht. weithen, zugehördt. und Gerechtigkeiten allhier in der Vorstatt Krautenau hind. St. Catharinæ Closter so anietzo d. waysenhauß ist, beÿ den alßo genandt Narren bronnen, einseit neben d. alßo genandt. Vogler trinckstuben auffs Allmend, and.seit neben H. Joachim von Botzheim Exsenat. hind. auff hans Kleinen dem Metzger stoßend geleg., darvon gehen jahrs auff den 29. Aug. 3 lb 3 ß ablösig mit 63 lb Capital denen Bittoisch. Erben – geschehen umb 150 pfund
[in margine :] in gegensein Johann Jacob Schurers, deß Sattlers angezeigt und bekandt daß Sie die hierinn allererst gekauffte behaußung auff alle hierinn gemeldte conditiones und umb oben d. preiß Ihnen Schuerer wid. verkaufft – den 21. 9.bris 1690
Michel Pfenning, autre fils de Michel Pfenning, épouse en 1677 Catherine Dachert, fille de jardinier
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 122, n° 11)
1677. Dominic: Reminiscere et Oculi d. 11. vndt 18 Martÿ. Michel Pfenning der Gartner, Michel Pfenning des Gartners Sohn, Jungfr. Catharina Andreas Dachert des Gartners ehel. Tochter (i 80)
Jean Schurer loue quelques jours plus tard la maison au jardinier Michel Pfenning
1690 (24. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 639
Hans Jacob Schurer der Sattler
in gegensein Michael Pfenning deß Garttners in Krautenau
entlehnt, in seiner in d. Krautenau gegen dem Narrenbronnen gelegenen behaußung, den grösten Stall die gantze Scheur, sambt allen platz oberhalb der beeden Ställen, die Underste stub, sambt d. übrig. und.sten gemach. und Keller, Item dem Schweinstall und d. hünerhauß darüber, Item eine Kammer im hoff für die Soldat., Ferner den großen Frucht Kasten über der obern Stub und d. kleine bühnel darüber, Item den gart. So dann platz den Karch ins trucken Zu stellen, es seÿe wo es wolle, alles auff Neün jahr lang von weÿnachten dieß Jahrs anzurechnen umb einen jährlich. Zinß nemblich die erste Fünff jahr iedes mahls umb 12 pfund alle die übrige Vier letzte jahr aber iedes mahls umb Eilff pfund
Fils de sellier, Jean Jacques Schurer épouse en 1681 Marie Madeleine Klein, fille de boucher : contrat de mariage, célébration
1681 (12.8.), Not. Boeller (Jean Jacques, 3 Not 14) f° 88
Ehepacta – entzwischen dem Ehrenhafften vnd bescheÿdenen Mr Johann Jacob Schurern dem Ledig. Satlern, deß Ehrenvesten vndt wohlvorgeachten herrn Joachim Schurers auch Sattlers burgers alhier ehelich erzeügtem Sohn, alß hochzeitern, ane einem,
So dann der tugendsamen Fr. Maria Magdalena Kleinin, weÿlandt herrn Carl Kleinen geweßenen Metzgers undt burgers alhier ehelich gezeügten hinderlaßenen Jungfrauen dochter alß hochzeiterin, anden theÿlß
So bodenzinß inn Straßb. vff freÿtag den 12.ten Augusti A° 1681.
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 16 n° 22)
1681. domin. XIII et XIV Trin. Johann Jacob Scheurer der ledige Sattler Hr Joachim Scheuerer deß Burgers vnd Sattlers r* wie auch E. E. Kleinen Raths alten beÿsitzers ehelicher Sohn vnd Jungfr. Maria Magdalena Hans Carl Klein d. jüngen Metzgers (hinter)laßene ehel. Tochter. Copul. Zu St. Niclaus d. 8. 7.br. (i 17)
Jean Jacques Schurer fait appel devant les Quinze de l’amende que lui a infligée le Conseil des selliers pour avoir employé un compagnon en surnombre alors qu’il l’avait déclaré. Les représentants des selliers objectent que le plaignant a pour but de monopoliser les compagnons au détriment des autres selliers et qu’un règlement de 1569 applicable à tout l’évêché limite le nombre de métiers de chaque sellier. Ils maintiennent leur décision équitable d’autant que Jean Jacques Schurer a pour clients presque tous les nobles. Le plaignant déclare qu’il doit avoir assez de main d’oeuvre pour honorer la commande du marquis de Chamilly. Les selliers répliquent que s’il tient à travailler seul pour M. de Chamilly, il pourra laisser les autres travaux à d’autres. Les Quinze proposent de maintenir l’amende d’autant que le plaignant a engagé le compagnon en surnombre à ses risques et périls. Le préteur royal déclare ne pas voir en quoi le plaignant aurait contrevenu au règlement mais qu’il faut encore établir si une inspection a eu lieu pour établir les faits.
Les préposé généraux aux métiers rappellent les faits le 7 mars. Le préteur royal déclare qu’en fin de compte l’affaire se résume au nombre de Français que les maîtres peuvent employer. Il cite en exemple les cordonniers qui ont le droit d’avoir trois métiers mais un nombre illimité d’employés français.
1691, Protocole des Quinze (2 R 95)
Johann Jacob Schurer Ca. E. E. M.schafft d. Sattler Ca. E. E. Meisterschafft der Sattler
1691, XV (2 R 95)
(f° 247-v) Sambstags den 22. Xbris – Hannß Jacob Schurer Ca. E. E. M.schafft d. Sattler
Hannß Jacob Schurer Burger Und Sattler alhie, per Künast, cit per schedam E. E. M.schafft d. Sattler, prod. Und.th. Mem: annexô petitô w. i. S. bitt dießer einlag copeÿ Und ad proximam. Obt.
(f° 253) Sambstag den 29. Xr.- Johann Jacob Schurer Ca. E. E. M.schafft d. Sattler
Johann Jacob Schurer der Sattler, per Künast, cit. E. E. Mschaffr d. Sattler Auff dießeitiges productum Und recess vom 22. huius Will mann erklärung Vernehmen, Saltzmann, cit p.sent. prod. Exceptiones junctô petitô mit Beÿlag N° 1. Künast bitt copeÿ Und zu abschbeidung Weitläuffigelt deputationem, allda sie p.lis Verantwordten will. S. mag beedes geschehen lassen. Erk. Deputation Willfahrt. Obere Handwercksherren.
1692, Protocole des Quinze (2 R 96)
(f° 39 ) Freit. den 22. Februarÿ – Hannß Jacob Schurer Ca. E. E. M.schafft d. Sattler
Obere Handwercksherren lassen per Herrn Schragen referiren, daß Hannß Jacob Schurer, der burger und sattler alhier, inn einem überreichten Undthg. Memorial geklagt, wie daß er jm Xbrj Vorig. jahrs beÿ dem jn beÿsein der Oberen handwercksherren gehaltenen handwerck gestrafft worden seÿe, weilen er einen gesellen über die Zahl angenommen, da doch solcher gesell ein geschickt habe, und ihn von allen Meistern gedanckt Worden, Auch ihme Schurern, des Andern tags leÿd arbeit Vor Hn Von Landsperg vorgefallen, und er deßhalben, ihn auff sein gefahr zubehalten gewürdiget worden were, Anbeÿ gebetten, ihn über die Zahl einen gesell Zuerlauben, jnn ansehung ohne dem jetziger zeit die gesell Zu erlauben, jnn ansehung ohne dem jetziger zeit die gesell raar weren, Und man sie hier Zubehalten bilich trachten sollte, 2. er solches den andern Meistern Auch gönnete, Und 3. es der Kunderschafft Keinen schaden brächte auch 4. die Schirms Verwandten gesind ohne Zahl annehmeten.
darwider E. E. Meisterschafft der Sattler excipirt 1. daß Kläger die Weÿd allein an sich Zu bringen, und ein monopolium daraus Zumachen suchte, Und wann bißhero die Schirms Verwandten nach belieben gesind angenommen, und dem gantzen handwerck großen schaden gethan, es ihnen leÿd genung were, die auch umb remedirung gebetten haben wollten, 2. daß vermög eines Articuls, so den 22. Aug. 1569. zu Schlettstatt außgesetzt Worden, und die Meisterschafft im gantzen Bistumb concernire, jnn jeder Werckstatt mehr nicht als dreÿ stühl beÿ 3. lb d straff seyn sollen, welchen die Hh. XV. und Hh. Räth und XXI. confirmirt hätten, Und das Umb der Ursach darwied. die Arme Meister neben Andere auch ihr Handwerck gebrauchen, Und ihre Kundten beforderen mögen, mit Und:th. Bitt, Klagendem Schurer, der sich auff seine ansehnliche Mittel Verlaße, und daher ohne dem mitpferden Und andern sachen mehr handle, auch Fast den gantzen Adel an sich Ziehe, sein begehren abzuschlagen, darmit sie als burgern Und jnn einer Bruderschafft stehende Meistere sich und die ihrige ehelich ernehren Können.
Nachdeme aber die sach Zur deputation gewießen worden, so habe mann nicht ermanglet, die Parthen auch mündlich zugehören, da dann Kläger beditten, daß Mons. Chamilly ohnlängst an ihn begehrt hätte, daß er mehr gesellen halten sollte, darumb er auch solang, als der Krieg währet, gebetten haben wollte, Zumahlen es Vor die Burgerschafft gut were, Und er es den übrigen Meistern Nicht miß gönnete. Worauff Philipp Heusch, Gottfried Röderer und Hannß Erhard Meÿer, so noîe der Meisterschafft erschienen, geantworthet, daß der Articul, so die gantze Bruderschafft angehet, lange Zeit gehalten worden were, jetzo aber Schurer ihn gebrauchen hätte, Und, Weilen der Ob. H. Herren bescheid Zuwieder der gesell Nicht hinweg gethan, er jnn 3. lb d condemnirt worden were, und wann er dem Mons. de Chamilly allein Arbeiten wollte, er die andere Arbeit der übrigen Meistern deren jnn d. Zahl 20., Und ihr Brod auch Zu verdienen suchen müßten, gönnen Könte, oder, wann je er mit arbeit überfallen würde, sie ihme Zugefallen thun wollten, daß ein Anderer Meister ihnen einen od. Zween Gesellen Zukommen ließte.
Ille replicirte, daß jetzt die Zeiten anders, Und es Krieg were, Als mann solches angehörd gehabt, so Habe Herr XV. Kellermann berichtet, daß die gesampte Sattler jm Land alle Zweÿ jahr zusammen Kämen, Und einen Schultheißen erwehlten, Auch die ordnung, ob sie Noch ferners zu passiren Und Zu enderen, revidirten, Und, Weilen Schurer der letzten Zusammen Kunfft der Meister beÿgewohnt, auch der allegirte Articul Vom 22. Aug. 1569. Klar /:lißt ihn ab, dahin Zielend, daß einen Meister einen stuhl Vor sich einen Vor einem jünger /:so ein gesell:/ und einen Vor einen jungen, also 3. stühl Zuhalten erlaubt seÿn sollen./. 2. die geordnete Ober Handwercks Herren die sach schohn examinirt, Und bescheid darinnen ertheilt, 3. er, Schurer, alles an sich Zu Ziehen will, 4. Andere Meister ich sehr darüber beschwehren Und, 5. sie ihme, Umb Mons. Chamilly zubeförderen, An die hand gehen wollen, auch, 6. Kein verbott Von Mons. Chamilly da seÿe, so Vermeine Mann, daß Noch Ferners d. articul jn esse Verbleiben Könde, jn Zwischen aber Schurer die 3. lb d straff Zu erlegen haben würde, umb sovielmehr, Weilen er, Schurer, den gesellen Auff seine gefahr angenommen. Stellen die Genehmhaltung Zu Mghh.
Herr Prætor Regius sagt, Wann des Schurers expressé wahr were, so Findete Er nicht, daß er Wieder den articul gehandelt, jnn deme er Vermeldt, daß der Gartenmann eingeschickt habe, und ihm Von allen Meistern gedanckt worden seÿe, Und er allererst Nachgehendt ihn angenommen habe, Weilen aber Noch Nicht Klar, Ob Umbgeschauet word. so vermeine Er, daß sowohl Schurer als auch die Meisterschafft nochmahlen über dießen umbstand Zu hören, Und wann die Umbschauung Nicht geschehen, als dann der Obern Handwercksherren ertheilte Erkandnus zu confirmiren, Auch wann er die abthuung des articuls Verlangen, d. gantz Handwerck vor Hn Räth Und XXI. zuweißen seÿn werde. Erk. gefolgt.
(f° 53) Mittw. den 7. Martÿ – Hannß Jacob Schurer Ca. E. .E Mschafft d. Sattler
Obere Handwercksherren lassen per Herrn Schragen referiren, daß er jüngsthin die meinung gehabt, daß Johann Jacob Schurer d. Sattler, wie auch die Meisterschafft der Sattler befragt werden wollte, Ob wegen des quæstionirten gesell Umbgeschickt worden. so geschehen, Und habe die bemeldte Meisterschafft berichtet, daß der gesell acht wochen hier gewesen were, ehe er Umbgeschickt hätte, allein beÿ ihnen bräuchlich were, daß wann einer herkombt, er gleich Umbschicken sollte, dießer aber sich auff die Faule seith gelegt hätte, Und habe Schurer nicht leugnen können, daß er Nicht anfangs, als der gesell umbgeschickt sich bedanckt, den andern tag aber, da des herrn Von Landsperg leidarbeit eingefallen, ihr auff seine gefahr angenommen habe, weilen der Ober meister es ihme nicht erlauben Wollen, Welcher, als mann ihr darüber gehörd, berichtet, daß die ordnung dahin gehe, daß ein Meister Zweÿ gesellen und einem jungen setzen dörffe, Schurer aber schohn zweÿ gesellen und einen iungen gehabt, Und weilen er, als Meister, den 4.ten stuhl gemacht, der neu angenommene Gesell den 5.ten gemacht hätte, so schnur stracks Wid. Ordnung, Zu mahlen, Weilen er Nach d. taffel solang, biß er Wild an ihn gekommen were, hätte warthen müßen, Worauff Schurer sich damit excusiren wollen, daß er beÿ ihnen bräuchlich were, daß mann zweÿmahl einschickte, er seithero dem einen gesellen weggeschäfft hätte und, wann es viel Zuthun gibt, einer Krafft des Unter sich gemachten Verglichs den 4.ten stuhl setzen dörffe, wiewohlen dieße 4.te gesell beÿ Mghh. Nicht confirmirt werden were, Allein habe mann gefunden, daß es beÿ denjenig. 3. lb d so die Obere handwerckh. ihme Schurern angesetzt, sein Verbleibens haben könte, Zumahlen er gestehet, daß er den articul gewußt, Und den gesellen auff sein gefahr angenommen habe. Stellen zu Mghh. Ob Sie solches genehm halten wollen. Herr Prætor regius sagt, Es bestehe die meiste difficultät beÿ den Sattlern darinnen, Wie mann sich mit dem Frantzösischen Gesind Zu Verhalten haben Vermeine, Weilen die Schuhmacher lauth articuls auch nur 3. stühl setzen, dabeneben aber so viel frantzosen als sie wollen, annehmen dörffen, daß es beÿ den Sattlern auch dieße meinung haben werde, des Schurers straff betreffend, so halte Er darfür, daß sie auff die helffte moderirt, und dabeÿ es sein Verbleibens haben Könte, gefolgt.
Le Conseil des selliers fait grief à Jean Jacques Schurer d’avoir trois compagnons. Il répond qu’il a beaucoup de travail à faire pour l’intendant. Le conseil ne lui inflige pas d’amende mais il devra se conformer au règlement dès qu’il aura fini le travail, estimé à huit jours.
1701, Protocole de la tribu des Tanneurs (selliers, XI 370, 1692-1727)
(f° 94) Montags den 24. Julÿ Anno 1701 – Hannß Jacob Schurer wurde vorgestellt daß er wider Articul 3 Gesellen auff einmahl in arbeith fördere, Ille ists geständig meldet er hätte sehr nöthige vnd viel arbeith vor den allhießigen herren Intendanten Zumachen bekommen, welcher Ihme befohlen, Gesellen so viel er brauchen würd und haben Kan anzunehmen, damit die arbeith nicht außgehalten werde.
Erkand, würd beÿ deßen verandworttung mithien dißmahls der straff erlaßen, soll aber sobalden angeregte arbeith verfertiget, welches in 8. tagen geschehen kan, sich nach ordnung Zuverhalten schuldig sein.
Jean Jacques Schurer loue au charretier Georges Hirt la maison sise entre le jeu-de-paume et le pont au Brochet, face au Puits des fous
1709 (6.Xbr.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 675-v
Joh: Jacob Schurer sattler
in gegensein Georg Hürt fuhrmanns
entlehnt, sein hauß allhier hinter dem ballhauß gegen der hechtenbruck gegen dem Narren brunnen zusambt der scheur u. Stall + (+ zusambt einem Schopff vornen hinauß zweÿ wägen zu stellen, die übrige Schöpff verbleiben dem verleihern), auf 4 jahr lang anfangend auf Annunciationis Mariæ 1710 – um einen jährlichen Zinß nemlich 33 lb
Jean Jacques Schurer loue une partie du bâtiment au boucher Jean Paul Baumann
1714 (1.10.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 704-v
hr Joh: Jacob Schurer sattler
in gegensein Joh: Paul Baumann metzgers
entehnt d. inwendige gebäu oben und unten sambt der scheur in der Krautenau gegen dem narrenbronnen von Joh: Bapt: 1713 biß auf besagten tag A° 1717 – um einen jährlichen Zinß nemlich 22 pfund
Jean Jacques Schurer meurt en délaissant trois filles et un fils docteur en médecine. La masse propre à la veuve s’élève à 3 125 livres, celle des héritiers à 1 310 livres. L’actif de la communauté est de 4 915 livres, le passif de 3 224 livres.
1720, Not. Rohr (Daniel, 46 Not 48) n° 1594
[Inventarium über Johann Jacob Schurren Verlassenschafft (l’intitulé manque)]
Im haußöhrin im Sterbhauß, In der Küchen, In der Untern Stub, Im Keller
Ergäntzung des Wittibers abgegangenen unveränderten Guths. Inhalt Inventarÿ vber beeder geweßener Ehepersohnen einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen Anno 1681 durch weÿl. H. Notm. Johann Jacob Böller seel. auffgerichtet
Eheberedungs Copia – entzwischen dem Ehrenhafften und bescheidenen Herrn Johann Jacob Schurern, dem ledigen Sattler deß Ehrenvesten und wohlvorgeachten herrn Joachim Schurers auch Sattlers, burgers allhier, ehelich gezeugtem Sohn, als hochzeitern, ahne Einem, So dann der Viel Ehren Zuchtig und tugendsahmen Jungfrawen Maria Magdalenä Kleinin, weÿl. deß Ehren und wohlvorgeachten herrn Carl Kleinen geweßenen Metzgers und burgers allhier ehelich erziehlten nach tod velaßenen Jgfr tochter als hochzeiterin andern theils – So beschehen in deß Heÿligen Reichß freÿen St. Straßb. auff Freÿtag den 12. Aug. st. v. Anno 1681, Johann Jacob Böhler nots.
(f° 44) Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 26, Sa. Leerer Vaß 16, Sa. Wahren 26, Sa. baarschafft 3, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 125, Sa. Eÿgenthumbs ane häusern 897, Sa. Ergäntzung rests 2030, Summa summarum 3125 lb
Solchemnach würd auch der Erben anerstorben unverändert Mütterlich Guth designiret, Sa. haußraths 70, Sa. Silbers 11, Sa. goldener Ring 3, Sa. baarschafft 6, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 55, Sa. Ergäntzung rests 1193, Summa summarum 1310 lb
Endlich würd auch die gemein vndt Theilbare Verlaßenschafft consignirt, Sa. haußraths 297, Sa. Werckzeugs 235, Sa. Frucht 28, Sa. Wein vnd Leeren vaß 211, Sa. Silbers 107, Sa. Goldener Ring 61, Sa. baarschafft 1157, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 503, Sa. Eigenthumbs ane heüßern 1437, Sa. Viehes 14, Sa. Haws 2, Sa. Eigenthums ane liegend. Güthern 11, Sa. gültten 111, Sa. Activ Schulden 736, Summa summarum 4915 lb – Schulden 3224, Nach deren Abzug 1690 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 6156 lb
[unterzeichnet] Hanß Jacob Schurer – Anna Margaretha Fruthin, Friderich Fruth – Maria Catharina Winderin, Johann Ulrich Windter – Anna Elisabeta demuthin, Johann Jacob Demuth
N° 1617. Abtheilungs Concept über Weÿland Frawen Mariæ Magdalenæ Schurerin gebohrner Kleinin Herrn Johann Jacob Schurer Sattler und burgers allhier zu Straßburg geweßener Eheliebstin seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1720.
Zuwißen seÿe Hiermit demnach man auff des den 1. 7.bris 1720. und 31. Julÿ 1723. beschehene tödtliche hinscheiden Weÿland der Viel Ehren und tugendreichen frauwen Maria Magdalena Schuhrerin gebohrner Kleinin und des Ehren und wohlvorgeachten herrn Johann Jacob Schuhrer geweßenen Sattlers beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg nunmehr seel. (…) ein friedliche Abtheil: Vergleich: und Außweißung Vor: und ane die hand zunehmen, (…) was nun dabeÿ einem jeden Erben alß auch Frauen Annä Margarethä Fruthin der ältern Tochter, Frauen Mariæ Catharinæ Winterin gebohrner Schuhrerin der mittlern Tochter, Frauen Annä Elisabethä Demuthin gebohrner Schuhrerin des jüngern Tochter u. Herrn Johann Jacob Schurern Med: Stud: vor Ihren seinen gebührend Antheil – So beschehen in der Königlichen freÿen Statt Straßburg den 3. Xbris 1780 und 25. Aug. 1723.
Abtheilung Theilbahrer Verlaßenschafft. Des Höltzen: und Schreiner wercks. Im Vordern Stockh, Auff der Truckeneÿ, In der Gesellen Cammern In der Magd Cammer, In der Cammer A, In der Mittlern Stub Cammer, In der Mittlern Stub, Im Haußöhren, In der Kuchen, In der Undern Stub, Im Keller – Im Hauß im Gold Gießen
La maison revient à Anne Marguerite Schurer qui épouse en 1699 le boucher Frédéric Fruth, fils de boucher
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 56, n° 7)
Mittwochs den 13. May st. n. 1699 seind nach zweÿmahliger außruffung in der Pfarrkirchen zu S. Niclauß in Straßb. copulirt und eingesegnet worden Friderich Fruth der ledige Metzger und burger alhier, weÿl. H Friderich Fruth, geweßenen Metzgerß und burgers alhier nachgelaßener ehelicher Sohn, und Jfr. Anna Margaretha Schurerin, H Johann Jacob Schurerß deß Sattlers und burgerß allhier eheliche tochter – [unterzeichnet] Friderich Fruth Metzer Als hochzeuter, Anna Margaretha Schurerin als hochzeiterin (i 59)
Désignation des biens propres remis à Anne Marguerite Schurer, séparée de corps et de biens de Jean Frédéric Fruth
1717 (31.3.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 38)
Lüffer Registerlein Inhaltend Welchergestalten Fraw Anna Margaretha Fruthin gebohrne Schurerin Johann Friderich Frudten des Metzgers und burgers alhier quoad Thorum et Mensam ad certum tempus Geschidene Ehefraw, wegen ihres Zugebrachten unveränderten Guths außgewießen worden
Anne Marguerite Schurer femme de Jean Frédéric Fruth cède une petite surface de son jardin à son voisin Jean Klein. La clôture sera entretenue à frais communs, l’acquéreur ou ses ayants droit n’aura pas le droit d’ouvrir des jours vers la propriété de sa voisine.
1725 (11.12.), Chambre des Contrats, vol. 599 f° 614-v
Fr: Anna Margaretha geb. Schurerin Johann Friedrich Fruth des Metzgers ehefrau
in gegensein Johannes Klein auch Metzgers
Einen kleinen etwann 14 schuh lang: und 10 schuh breitten platz von der verkäufferin gartten welcher platz einseit ahn ihrem anderseith ahn des Käuffers gartten vornen und hinten ahn neben deßelben behausung
wobeÿ verabschiedet worden, daß diejenige dielenwaldt so der Verkäuferin und des käuffers gartten unterscheidet zwar zu allen zeithen zwischen den jeweiligen besitzen besagter gärtten gemeinschaftlich sein und bleiben, doch aber von denen proprietarÿs sein Kleinen des Käuffers garttens allezeit auff dero Uncosten ohne zuthun der besitzer der Verkäuferin garttens erhalten und gemacht werden, auch weder er Klein seine successores befuegt sein sollen in seinen ahn der verkaufferin gartten anstehenden bau und stallung über das einige daselbst unten auff dem boden befindliche und vergremste fenster noch mehr er oder auch ane der öffnungen auff der seithen erwehnter verkäuferin garttens durchzubrechen damit mann weder in denselbigen sehen noch etwas von der hinein werffen oder schütten möge – um einen jährlichen Zinß nemlich 32 gulden
Anne Marguerite Schurer veuve de Jean Frédéric Fruth meurt en 1732 en délaissant deux enfants. La valeur de la maison, soit 350 livres, est reprise de l’inventaire non conservé dressé en 1729 après la mort de son mari. L’actif de la succession s’élève à 3 008 livres, le passif à 1 444 livres.
1732 (28.2.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 33) n° 736
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und güethere, Liegender und Vahrender, so Weÿland die Ehren und tugendsahme Frau Anna Margaretha Fruthin gebohrene Schuhrerin auch Weÿland des Ehren: und Vorgeachten Meister Johann Friderich Fruthen des ältern geweßenen Metzgers und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. hinterlaßene Wittib nun ebenmäßig seelige, als dieselbe Sontags den 17.ten dießes Monats Februarÿ dießes Zeitliche in das Ewige verwechßelt, nach solch Ihrem aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt zeitlichen verlaßen (…) So beschehen in Straßburg auf Donnerstag den 28.ten Februarÿ Anno 1732.
Die Verstorbene Frau seelige hat Zu Ihren Erben ab intestato Verlaßen wie volgt. 1.mo Herrn Johann Friderich Fruthen den Jüngern Metzger und burgern allhier, welcher mit beÿstand herrn Johann Michael Emmerichs, des Zinngießers und burgers allhier auch E. E. Kleinen Raths alten Assessoris in gleichem herr Gottfried Helbings Vornehmen Chirurgi und auch burgers allhier, seines herrn Stieff Schwähers, beeder seines erbettenen herrn Assistenten dem geschäfft in Persohn beÿgewohnt, In einen Stammtheil, So dann 2.do Jungfrau Annam Margaretham Fruthin deren geschworner Vogt herr Johann Carl Frantz der Jüngere Metzger und burger allhiern welcher mit und beneben H, Johann Jacob Demuth dem Weinhändler und burgers allhier, nomine seiner Curandtin in Persohn beÿ dem geschäfft sich eingefunden. Alßo beede der in Gott seelig entschlaffenen Frauen mit Eingangs gedachtem Martin Johann Friderich Fruthen dem ältern, Ihrem geweßenen haußwürth seel. ehelich erziehlen Sohn und tochter und ab intestato zu zween gleichlingen portionen und antheiltern Verlaßene Erben
In einer allhier Zu Straßburg ane der Vorstatt Krautenau in dem sogenandten Schwabenländlein gelegenen und in dieße Verlaßenschafft nicht gehörigen behaußung, beunden worden, wie Volgt
Ane Höltzen und Schreinwerck, In der Cammer A, Auff dem gang, In der Nebens Cammer, In der Küche, In der Wohnstub, im hoff
Eigenthumb ane häußern, eine mit Garten und Ligenden Lehengüethern. Erst. eine Behausung und hoffstatt mit allen deren gebeuen, begriffen, weiithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten, gelegen allhier in der Statt Straßburg und dero vorstatt Krautenau, beneben einer Scheur, Stall und gärthlein hinter St Catharinæ Closter so anjetzo das Waÿßenhauß ist, beÿ dem so genannten Narrenbronnen, eins. neben der Vogler trinckstub auf das Allmend, anders. neben H Johann Kleinen dem Metzger und E: E: großen Raths jetzigem beÿsitzern, hinden wider auf denselben stoßend, so dißorths freÿ Ledig eigen, und in dem über Weÿl. Mr Joh: Frid. Fruthen, des ältern, geweßenen Metzgers, der fr. seel. geweßenen haußwürths auch seel. verlaßenschafft durch auch unterschriebenen Notm. in Anno 1729. auffgerichteten Inventario fol. 43. fac. 2.da durch der Statt Straßburg geschwornen Werckmeistern angeschlagen, dabeÿ es auch dißmahlen gelaßen wird per 350 lb. Darüber sagt ein teutscher perg. Kauffbrieff mit der Statt Straßb. anhang. Cancelleÿ Contract Insiegel Verwahret, datirt den 21. 9.br. Anno 1690. mit altem N° 2 und jetzigem N° 8 signirt.
It. eine Behaußung die Gashherberg zum guldenen Schlößel (…)
It. ein Garthen Vor dem dorf Schiltigheim gelegen ohngefähr auf Zehen Acker Grundts groß (…)
It. Vier Acker Veldts an einander im Schiltigheimer bann (…)
It. ein Schlaghäußel, mit Zieglen gedeckt sambt einer Metzger Baracque Von diehlen auf dem Königl. Allmend in der allhiesigen Citadelle stehend, so 16 Schuh lang und 13. Schuh breit und in dickgesagtem Invent° fol. 126. fac. 2.da durch der Statt Straßb. geschwornen werckleuthe æstimirt per 5 lb. Dar über nichts schrifftliches Vorhanden.
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Sa. haußraths 152, Sa. Weins und Lähre Vaß 30, Sa. Silber geschirr und Geschmeid 57, Sa. goldener Ring 21, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 511, Sa. Eigenthum ane häußern 2210, Sa. Gülth von liegenden güthern 3, Sa. Schulden 20, Summa summarum 3008 lb – Schulden 1444 lb, Detrahendo verbleibt 1563 lb
Contracts des Rentes au Bureau de Strasbourg 285 lb – Zweiffelhaffte und verlohrene Pfenningzinß hauptgüter 35, Zweiffelhaffte und Verlohrene Schulden in das Erbe Zugeltend 23 lb
(Theilegister, f° 12) Eigenthumb ane haußern, einem Garthen und Liegenden Lehengüethern. Solche bleiben zwischen beeden Erben ohnvertheilt und hat Mr Johann Friderich Fruth der Sohn, die Documenta Zuhanden empfangen, Straßburg den 4. Martÿ 1732.
Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 1 900 florins (950 livres) sur un total de 3 100 florins
1732, Livres de la Taille (VII 1177), p. 147
Blum F. N. 5631 – Weÿl. Fr. Annæ Margarethæ gebohrner Schuhrerin auch weÿl. Johann Friderich Fruhten Metzgers und burgers alhier Weißbecken Verlaßenschafft inventirt H. Not. Lobstein.
Concl. Fin. Inv. ist fol. 74., 1563 lb 14 ß 4 d, die machen 3100 fl. Verstallte 1200 fl. zu wenig 1900 fl.
Weilen aber 1729. incl. 4800 fl. Verstallet worden und der dißmahlige Überschuß Von der Verstorbenen in aô 1730. Vor andern Creditoren erhaltener prælation herrühret, alß ist der Nachtrag allein Von solcher Zeit an, gerechnet worden, und thut für 2 Jahr in duplo 11 lb 8 ß
Und 2 Jahr in simplo 5 lb 14 ß
Extat kein Stallgel
Gebott, 2 ß
Abhandlung 1 lb 17 ß 6 d, Summa 19 lb 1 ß 6 d
Nachgelaßen 5 lb 14 ß, Rest 13 lb 7 ß 6 s
dt. 30° Aprilis 1732.
Jean Frédéric Fruth fait vendre des effets mobiliers
1737 (6.5.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 9) n° 445
Verkauff Register über die Von H. Joh: Fridrich Fruthen dem Metzger Vndt burger alhier durch H. Lucam Schaffen geschwornen der Statt Straßb. Käuffler d. 6. Maÿ 1737. in seiner behaußung offentlich feÿl bieth. Vundt verkauffen laßen.
Jean Frédéric Fruth et sa femme Susanne Barbe Schall hypothèquent plusieurs maisons dont la moitié de celle près du Puits des fous au profit du marchand Jean Kürschner
1749 (22.7.), Chambre des Contrats, vol. 623 f° 453
Johann Friedrich Fruth der metzger und Susanna Barbara geb. Schallin mit beÿstand Johann Friedrich und Johann Daniel der Schall eines schwerdfeger dieses sattlers ihrer brüder
in gegensein H. Johannes Kürschner des handelsmanns EE. kleinen Raths beÿsitzer als vogt Johann Daniel Gambs – schuldig seÿen 450 lb
unterpfand, eine behausung, hoff, stallung, garten und hoffstatt cum appertinentis ane der vorstatt Krautenau ohnfern dem frantzösischen hospital, einseit neben dem wall, anderseit neben der Denningerischen wittib, hinten auff den Waÿßengarten
ferner die unvertheilte helffte ane einer behausung, hoff, stallung, gartlein und hoffstatt in besagten vorstadt beÿ dem Narren bronnen, einseit neben einem ein allmend schlupff, anderseit neben H Rathh. Johannes Klein, hinten auff denselben
ferner einen metzig banck under der großen metzig, einseit neben Leonhard Hartmann, anderseit neben Abraham und Isaac denen Hanßmetzger, hinten auff den hoff
so dann 11/12 theil vor unvertheilt ane einen metzig banck und darüber befindlichen wohnung under der kleinen metzig, einseit neben Friedrich Pfeffinger, anderseit neben Heinrich Pfeffingerischen erben, hinten auff den Rindshäutergraben
Anne Marguerite Fruth femme du boucher Jean Frédéric Karcher cède sa moitié de maison à son frère Jean Frédéric qui en devient ainsi seul propriétaire
1752 (6.11.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 33) Joint au n° 736 du 28 févr. 1732
Erschienen Vor mir endes unterschriebenem, als zu Weÿland frauen Annæ Margarethæ Fruthin gebohrner Schuhrerin, auch weÿland Meister Johann Friderich Fruthen deß geweßenen Metzgers und burgers allhier Zu Straßburg, nunmehr seeligen hinderlaßener Wittib, nun auch seeligen Verlaßenschafft Inventation und abheilung adhibirtem Notario frau Anna Margaretha Karcherin, gebohrne Fruthin, Meister Johann Friderich Karchers deß außgetrettenen Metzgers und burgers allhier verlaßene frau, mit beÿstand Meister Johann Peter Engels des Kieffers und burgers allhier Ihres Schwagers, Zeigte an und gabe Zu Vernehmen, wie daß Sie in ohnvertheilte Erb,
Ihrem bruder Herrn Johann Friderich Fruthen, dem Metzger und burgern allhier eigenthümlichen cedirt und überlaßen habe
den halben theil vor ohnvertheilt Von und ane einer Behaußung und hoffstatt mit allen deren gebäuen begriffen weithen rechten Zugehörden und gerechtigkeiten gelegen allhier in der Statt Straßburg und dero Vorstatt Krautenau, beneben einer Scheur, Stall und gärthlein hinter St Catharinæ Closter, so anjetzo das Waÿßenhauß ist, beÿ dem so genannten Narrenbronnen, eins. neben der Vogler trinckstub auf das Allmend, anderseit neben Herrn Johann Kleinen dem Metzger und E: E: großen Raths altem beÿsitzern, hinden wider auf denselben stoßend, so annoch umb 100 gulden weÿl. Meister Johann Jacob Datten des Metzgers wittib und Ihme dem Käuffer selbsten umb 550 gulden, alles ane Capital verhafftet sonsten freÿ Ledig eigen, und ist der übrige halbe theil des haußes cum appertinentÿs Ihme dem Cedenten eigenthümlich zuständig. Ist demnach solcher Kauff: und Verkauff über obige 650 gulden beschwährden (…) Vor und umb 6 gulden – So beschehen in Straßburg den 6.ten Novembris Anno 1752.
Jean Frédéric Fruth épouse en 1727 Marie Salomé Vigera, fille de barbier : contrat de mariage, célébration
1727 (22.4.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 76) n° 164
Eheberedung – entzwischen dem Ehren und Vorgeachten herrn Johann Friderich Fruthen dem jüngern, Metzgern und burgern allhier des Ehren: und Wohlvorgeachten herrn Johann Friderich Fruthen Senioris auch Metzgers und burgers allhier Zu Straßburg mit der Viel Ehren und tugendsamen Frauen Anna Margaretha gebohrner Schuhrerin ehelich erzieltem Sohn, als dem H. Bräutigamb ane einem
So dann der Viel Ehren: und tugendreichen Jungfrauen Maria Salome Vigerain, des Wohl Ehrenvest und Großachtbahr, auch Kunsterfahren herrn Johann Justi Vigera, des barbierers und Wundartztes auch burgers allhier Zu Straßburg mit der Viel Ehren und Tugendsahmen Frauen Maria Salome gebohrner Marheinickin seiner geliebten Frauen Eheliebstin ehelich erzeugter tochter, als der Jungfrauen hochzeiterin, ane dem andern theil
So beschehen und Verhandelt in Löbl. Statt Straßburg auf Dienstag den 22. tag des Monats Aprilis im Jahr als mann nach Christi Geburth Zahlete 1727.
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 208 n° 10)
1727. Mittwoch den 28. Maÿ seind nach Zweÿmaliger öffentlicher Proclamation in der Evangelischen Pfarrkirch zu St. Niclaus ehelich copuliert und eingesegnet worden Joh: Friderich Fruth Metzger und burg. allhier Joh: Friderich Fruthen, deß Metzgers u. burg. allhier, ehelicher Sohn, u. Jgfr. Maria Salome H Joh: Justi Vigera deß Chirurgi und burgers allhier ehl. Tochter [unterzeichnet] Johann Friederich Fruth als hochzeiter, Maria Salome Vigera als hochzeitrin (i 213)
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison au quartier des Souabes. Ceux du mari s’élèvent à 405 livres, ceux de la femme à 541 livres.
1727 (7.8.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 19) n° 416
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, so der Ehren und Vorgeachte Meister Johann Friderich Fruth, der jüngere Metzger und die Ehren und tugendreiche Frau Maria Salome Fruthin gebohrne Vigerain, beede Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg, einander Vor ohnverändert in den Ehestand Zugebracht, welche der ursachen, allweilen in Ihr beeder Eheleuthe mit einander auffgerichteten heüraths Verschreibung expresse enthalten, daß eines jeeden in die Ehe bringende Nahrung, reservirt und ohnverändert sein und bleiben solle – So beschehen in Straßburg in fernerm beÿsein Frauen Annæ Margarethæ Fruthin gebohrner Schurerin Hn Joh: Friderich Fruthen senioris Metzgers und burgers allhier Frauen Eheliebstin des Manns und Frauen Mariæ Salome Vigerain geb. Marheinichin Hn Joh: Justi Vigera des barbierers und Wundartzts auch burgers allhier Frauen Ehegattin, der Fr. eheleiblicher Mutter auff Donnerstag den 7. Aug. Anno 1727.
In einer allhier Zu Straßburg ane der Vorstatt Krautenau in dem Schwaabenländlein gelegenen und in dieße Zugebrachte Nahrung nicht gehörigen behaußung befunden worden wie Volgt
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Des Manns in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. haußraths 134, Sa. Viehes 85, Sa. ochßenhäuth 72, Sa. Silbergeschmeids 31, Sa. goldenen Ring 10 ß, Sa. baarschafft 74, Sa. Schulden 125, Summa summarum 526 lb – Schulden 226 lb, Detrahendo Verbleibt 299, Hierzu Kombt ferner der halbe theil ane denen verehrten haußsteuren 106 lb, Des Manns völlig in die Ehe gebracht Guth in Vero pretio 405 lb
Der Frauen in die Ehe gebrachte Nahrung, Sa. haußraths 244, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 30, Sa. goldener Ring 42, Sa. baarschafft 117, Summa summarum 435 lb – Dazu gelegt die helffte ane denen Verhehrten haussteuren 106, Der Frauen Völlig in die Ehe gebracht Vermögen dem billichen werth nach 541 lb
Marie Salomé Vigera meurt en 1737 en délaissant six enfants. L’inventaire est dressé dans la maison près du Puits des fous qui appartient pour moitié au mari. La masse propre au veuf s’élève à 3 909 livres, celle des héritiers à 453 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 906 livres, le passif à 898 livres
1737 (18.2.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 9) n° 437
Inventarium über weÿl. der viel ehren vnd Tugendbegabt. frawen Maria Salome Fruthin gebohrner Vigerain, H. Joh: Friderich Fruthen Metzgers vndt burg: alhier ehefr. seel. Verlaßenschafft. – nach ihrem den 28.ten 8.bris oder den tag Simonis et Judæ 1736. aus dießer Zeith vndt welt genommenen tödl. hientritt, hie Zeitl. verlaßen, welche Verlaßenschafft dato Zu end stehend. auf Ansuchen vnd begehren sein deß Wittibers wie auch H Augustin Güntzers deß Sattlers und burgers allhier alß geschwornen Vogts Joh: Friedr: Johann Gottfried, Susannæ Salome, Annæ Margarethæ, Mariæ Elisab: vnd Mariæ Cleophe der Fruthen aller 6 der abgeleibten seel. mit dem wb: ehelich erzeugte nach tod Verlaßener Kinder vnd ab intestato Zu 6 gleich. antheilen Erben, ersucht vndt inventirt – Actum Straßb. d. 18. febr. 1737.
In einer alhier Zu Straßburg ohnfern dem ballhauß in der Vorstatt Krautenau gegel. hiehero gehörigen behauß: hat sich befund. alß volgt.
Im Haußöhren vor der Wohnstub, Im Haußöhren vor dem Saal, Im Saal, In der Wohnstub
(f° 25-v) Eigenthumb ane einem Metzger banck. (T.) 1. Metzigbanck gelegen alhie unter der großen Metzig (…)
(W.) 11/12.te Theil vor ohnvertheilt ane 1. Metzigbanck alhier Zu Straßb. vnter der kleinen Metzig gelegen (…)
(f° 27) Eigenthumb ane Häußern, Gärten und Ackeren (W.) der halbe theil vor ohnvertheilt Von vnd ane 1. behauß. und Hoffstatt mit allen dero gebäwen begriffen weith. Rechten Zugehördten vnd Gerechtigkeiten alhie in der Statt Straßburg und dero Vorstatt Krautenau beneben einer scheur, stall, vnd gartlein hinter St. Cathar. Kloster so anjetzo das Waÿsenhauß ist, beÿ dem so genandten Narrenbronnen, 1. s. neben der Vogler trinckstub. auf das allmend 2.s. neben H. Johann Klein dem Metzger vnd E. E. Großen raths alhie alten beÿsitzers hinten wieder auf denselb. stoßend, so fr. Rathh. Pfeffingerin umb 500 fl. unter denen Passivis enthalten verhafftet. Sonsten aber Ledig vnd eigen, vnd vermög deß wbers Mütterl. Theil Registers de A. 1732. durch H. Not. Johann Lobstein Verfertiget, æstimirt und angeschlagen das völlige hauß pro 350. lb. alßo hiehero zur helffte außzuwerffen 175. lb. Die übrige halffte ist Anna Marg. Fruthin deß wb. Schwester gehörig.
(f° 27-v) (W) die helffte vor ohnvertheilt von und ane hauß, hoff, hoffstatt vnd garten in der Vorstatt Krautenau hinter dem Ballhauß in dem so genandten Schwaben Ländlein (…)
(f° 28) (W.) der halbe theil vor ohnvertheilt Von vnd ane i. behaußung die gastherberg Zum gulden schlößle genandt außerhalb der Statt Straßburg vor dem dorff Schiltigheim (…)
Series rubricarum. Des hinterbliebenen Wbrs Unverändert Vermögen, Sa. haußraths 206, Sa. Leerer Vaß v. bütten 11, Sa. Silbergesch. v. geschm: 85, Sa. gold. Ring 36, Sa. der baarschafft 16, Sa. Eigeth. ane i. Metzig banckh 377, Sa. Eigenth. ane häuß: gartten v: ackern 2287, Sa. Pfenningzinß hauptg. 60, Sa. Erg. 1153, Summa summarum 4234 lb – Schulden 325, Nach deren Abzug 3909 lb
Dießemnach wird auch der Erben ohnverändertes vermög. Sa. haußr. 61, Sa. Silb. gesch. v. geschm. 11, Sa. gold. Ring. 21, Sa. der Schulden 75, Sa. Erg. 282, Summa summarum 453 lb.
Endlichen wird auch das gemein Verändert vnd theilbare guth beschrieben, Sa. haußrath 74, Sa. Weins, leer: vaß v. bütt 9, Sa. schiff und geschirr zum Fuhr in die Stallung gehörig 5, Sa. Hew, Stroh, Ohmet vndt beßer. 36., Sa. Rind Viehß v. ochß häut 164, Sa. Pfthr 21, Sa. silbergesch: v. dgl. geschm. 4, Sa. der baarschafft 166, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 75, Sa. Eigenth. ane i Metzigbanck 900, Sa. Schulden 449, Summa summarum 1906 lb – Schulden 2805, Übertreffen alßo die Theilbare Passiv Schulden die Theilb. Activ Mass umb 898 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 3464 lb
Ergäntzung der Erben wehrender Ehe abgegangenen ohnveränderten Guth, Zufolg Inventarÿ über die Von der Verstorbenen Fr. Seel. Zu ihrem Ehemann in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen de A. 1727 durch H. Not. Lobstein verfertiget
Copia der Eheberedung (…)
Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 200 florins (100 livres) sur un total de 6 900 florins
1737, Livres de la Taille (VII 1178) f° 224
Blum F. N° 7368 – Weÿl. Fr. Mariæ Salome gebohrner Vigerain H. Johann Friderich Fruhten Metzger vnd burgers alhie Ehel. haußfrauen Verlaßenschafft inventirt H. Not. Brackenhoffer.
Concl. Fin. Inv. ist fol. 223.b, 3457 lb 5 ß die machen 6900 fl. Verstallte allein 6700. fl. also Zu wenig 200. fl. Nachtrag acht Jahr in duplo à 12. ß d macht 4 lb 16 ß
Und 6 Jahr in simplo à 6 ß, 1 lb 16 ß
Extat das Stallgeltt pro 1737. mit 11 lb 8 ß
Gebott 3 ß
Abhandlung und pro correctione Inventarÿ 4 lb 17 ß 6 s – Summa 23. lb 6 s
Auf bitten haben die Herren dreÿ nachgelaßen 1 lb 16 ß, rest 21 lb 4 ß 6 d
dt. 24. Aprilis 1737.
Jean Frédéric Fruth se remarie avec Susanne Barbe Schall, fille de sellier : contrat de mariage par lequel le marié assure à la future épouse la jouissance viagère d’un étal de boucher, célébration
1737 (12.4.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 29) n° 463
Eheberedung – zwischen dem Ehren und wohlgeachten H. Johann Friderich Fruthen dem Metzger wittiber vnd burger alhier als bräutigamb ane Einem
So dann der viel Ehren vnd Tugendbegabte, Jfr. Susanna Barbara Schallin, H. Johann Samuel Schallen deß Sattlers und burgers alhier mit weÿl. Susanna gebohrner Steinbächin ehelich erzeugten hinterlassenen dochter als der hochzeiterin am andern theil
Zum Siebenden, Zu noch fernerer Contestation aufrichtigen liebe will der H Hochzeither mehrbes. Jfr; Hochzeitherin Zu einem lebtägigen geneinen doch rückfälligen wÿdumbs genuß hiemit Zugesagt vnd verschrieben haben benantlichen die ihme zugehörige 11/12.te theil von vnd ane einem Metzigbanck vnter der Kleinen Metzig alhier gelegen mit und benebens seinem antheil so da ist 11/12.te theil eines Sechsten theils ane dem über solchem banck gebawenen häußlein, also vnd dergestaltt daß Sie solches alles auf des hochzeiters Vorabsterben ad dies vitæ wÿdumbß weiße Zwar genießen, Hiengegen aber auch die dan Von jährlich fallende auf alhießiger Statt Pfenningthurn zu lüeffern schuldige ettliche schilling bodenzinß abzutragen (…)
Actum und geschehen alhier Zu Straßb. dienstags d. 12. Aprilis im Jahr des H. als man nach Christi gnadenreichen geburth Zahlte 1737.
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 32-v n° 6)
1737. Mittwoch den 22. Maÿ, seind nach Zweÿmahl geschehener p.clamation in der Evangelischen Pfarrkirch Zu St. Niclaus in den Ehestand eingesegnet Word. Johann Friderich Fruth Metzger u. Burger allhier Wittwer u. Jgfr. Susanna Barbara, Johann Samuel Schallen deß Sattlers und Burgers allhier eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann Friederich Fruth als hochzeiter, Susanna Barbara Schallin als braut (i 35)
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison propre au mari derrière le Jeu de paume. Ceux du mari s’élèvent à 3989 livres (dont la moitié de maison près du Puits des fous), ceux de la femme à 416 livres.
1738 (27.3.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 10) n° 484
Inventarium über des Ehren und Vorgeachten Hn Johann Friderich Fruethen, des Metzgers vnd burgers allhier, und der Ehren v. tugendbegabten Frauen Susannæ Barbaræ geb. Schallin beeder Eheleüthe vnd burgere allh. einander in den Ehestand zugebr. Nahrung, auffgerichtet Anno 1738. – so aus ursachen dieweilen dieselbe in Ihrer Vor mir Notario mit einander auffgerichteten Eheberedung §° (-) in die Ehe bringendes vnd währender Ehe ererbendes Vermögen ein freÿ, eigen ohnverändert vnd vorbehalten guth seÿn und bleiben (…) So beschehen allhier Zu Straßburg in beÿseÿn vnd persönl. gegenwarth eingangs benabmbsten beeden Eheleuth wie auch Hn Samuel Schallen des Sattlers v. b. allh. der Ehefr. Vatters auf Donnerstag den 27. Martÿ 1738.
Vergleichung zwischen H. Joh: Frid. Fruethen dem Metzger und Fr. Susannæ Barb. geb. Schallin, beed. Ehel. einand. Zugebracht Nahrung betreffend. 1.mo Alldieweilen er der Ehemann an der Gast behaußung d. guldene Schlößel genand Zu Schiltigh. geleg. (…) i seinem Wittiber stand abgekaufft (…)
In einer allhier Zu Straßburg in der Vorstatt Krautenau hinter dem Ballhauß in dem sogenanndten Schwaben Ländlein gelegenen Zum theil hiehero gehörig und hernach beschriebenen behausung befunden worden als Volgt.
(f° 11) Eigenthum ane Metzigkäncken (M.)
(f° 22) Eigenthumb ane Haüßern (M.) Der halbe theil vor ohnvertheilt Von vnd ane 1. behaußung Vnd Hoffstatt mit allen dero gebäwen begriffen weith. Rechten Zugehördten vnd Gerechtigkeiten gelegen allh. Zu Straßburg und dero Vorstatt Krautenau beneben I.r Scheur, Stall, Vnd Gärtl. hinter St. Catharinæ Kloster so anjetzo das Waÿsenhauß ist, beÿ dem so genandten Narrenbronnen, 1. s. neben der Vogler trinckstub auf das Allmend 2.s. neben H. Joh. Kleinen dem Metzg. v. E. E. Großen Raths allh. alten beÿsitzers hinten wieder auf denselb. stoßend, so fr. Rathh. Pfeffingerin umb 500 fl. unter denen Passivis enthalten verhafftet. Sonsten aber Leedig v. eigen, vnd vermög deß Ehemanns Mütterl. Theil Registers de A. 1732. dh. H. Not. Joh. Lobstein Verf. æstim. v. angeschlag. beÿ des Ehemanns ersterer Ehefr. seel. Verl. Inventur pro 350. lb. Worbeÿ man es auch dermahlen jedoch ohne præjudiz gelaßen, trifft alß hiehero Zur helffte außzuwerffen 175. lb. Die übrige helffte ist Anna Margar. Karcherin geb. Fruthin deß Ehemanns Schwester gehörig.
(M) die helffte vor ohnvertheilt von und ane hauß, hoff, hoffstatt vnd garten
in der Vorstatt Krautenau hinter dem Ballhauß in dem so genandten Schwaben Ländl. (…)
(f° 25) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebrachtes Vermögen, Sa. haußraths 642, Sa. Wein und Lährer Vaß 23, Sa. Tabacks 7, Sa. Rindvieh Ochßen und Ochsenhäuth 391, Sa. Pferd 118, Sa. Schiff und geschirrs 16, Sa. häu u. Ohmets auch anderes zu masten gehöriges futters 76, Sa. der Tung u. beßerung 40, Sa. Silbers 217, Sa. goldener Ring 53, Sa. der baarschafft 315, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1389, Sa. Eigenth. ane Metzigbäncken 1277, Sa. Eigenth. ane häußern 160, Sa. activorum 1208, Summa summarum 7067 lb – Schulden 3075, Nach deren Abzug 3989 lb
Der Ehefr. Zugebracht guth, Sa. haußraths 237, Sa. Silbers 16, Sa. goldener ring 42, Sa. baarschafft 120, Summa summarum 416 lb
Sa. Haussteuren 151 lb, daran jeedem Ehegattin die helffte gebühret mit 75 lb
Compte que rend en 1756 le sellier Augustin Güntzer de la gestion des biens qui appartiennent aux enfants de Jean Frédéric Fruth et de sa femme en premières noces Marie Salomé Vigera. L’aîné des enfants est mort depuis lors.
1756, Not. Haering (6 E 41, 1381) n° 32
Rechnung Mein Augustin Güntzers Sattlers und burgers alhier Zu Straßburg als geordnet: und geschwornen Vogts Johann Friderich Fruthen des Metzgers und Burgers alhier in erster Ehe mit weiland Frau Maria Salome gebohrner Vigerain ehelich erzeugter noch lebender fünff Kinder Nahmens Johann Gottfried, Susannä Salome, Annä Margarethä, Mariä Elisabethä und Mariä Cleophe der Fruthen, inhaltend alles dasjenige Ich seith A° 1737 als dem Empfang dießer Vogteÿ biß Annunciationis Mariæ 1756 ged. meiner Pfleg befohlenen halben gehandelt und eingenommen, außgegeben habe – Erste Rechnung dießer Vogteÿ
Bericht gegenwärtiger Rechnung. Als Frau Maria Salome gebohrner Vigerain meiner außwendig gedachten Vogts Kinder eheleibl. Mutter den 28.ten Octobris 1736. Verstorben und ich Ihnen deßgl. Johann Friderich dem indeßen auch verschiedenen ältesten Sohn Zum Vogt ernennet war und geschwohren hatte, so habe ich in solcher Qualität derselben Verlaßenschafft Inventur beigewohnt soforth nach Anleitung des durch nun Weiland H Not. Johannes Brackenhoffer seel. den 18.den febr. 1737. auffgerichteten Inventarÿ einen Kinder Vertrag beÿ Löbl. Vogteÿ Gericht am 2.ten Maÿ 1737. mit dem Vater errichtet, der auch den 16.ten 9.bris 1738. vor E: E: großen Rath bestätiget worden ist (…)
Nouveau compte en 1757 après que Jean Geoffroi Fruth est entré en possession de ses biens et que Susanne Salomé a épousé le boucher Jean Léonard Kress
n° 33. Rechnung Mein Augustin Güntzers Sattlers und burgers alhier Zu Straßburg als geordnet: und noch ohnentledigten Vogts Joh. Friderich Fruthen des Metzgers und b. alhier in erster Ehe mit weÿl. Fr. Mariæ Salome gebohrner Vigerain ehelich erzeugter 4. Töchtere, nahmens Susannæ Salome, Annæ Margarethæ, Mariæ Elisabethæ und Mariæ Cleophe der Fruthen, inhaltend was alles dasjenige Ich seith Annunciationis Mariæ 1756 als die Ablegung meiner ersten Rechnung biß dahien 1757 gedachter meiner Pfleeg befohtenen halben gehandelt eingenommen und außgegeben habe – Zweÿte Rechnung dieser Vogteÿ
Bericht gegenwärtiger Rechnung. Ob Zwar wol meine erste Rechnung erst den 9.ten Junÿ 1756 vor löbl. Vogteÿ Gericht abgehandelt und als passierlich unterschrieben worden, so habe ich weilen Joh: Gottfried Fruth mich dermalen loßgeschlagen und unterdeßen Susanna Salome meiner vogts tochter sich mit Joh: Leonhard Kreß dem Metzger und burger alhier verheÿrathet, vor dienlich erachtet gegenwärtige Rechnung um beßerer Richtigkeit willen Zu stellen (…)
Jean Frédéric Fruth et Susanne Barbe Schall font dresser un inventaire de leur fortune grevée d’un important passif. La masse propre à la femme s’élève à 3 125 livres. L’actif de la communauté et du mari est de 3 170 livres, le passif de 4 928 livres.
1754 (7.8.), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 490) n° 535
Inventarium über H. Johann Friderich Fruthen, des Metzgers und Frau Susannä Barbarä Fruthin gebohrner Schallin, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg, dermalen besitzende activ Nahrung und hingegen Zu bezahlen habende passiv schulden, auffgerichtet Anno 1754. – Welche Nahrungen auf Ansuchen ihr Frau Susannä Barbarä Fruthin, der Ehefrauen unter assistentz Herrn Johann Richard Häring, Notarii publici und burgers allhier ihres hierzu insonderheit erbettenen beÿsitzers, weilen Sie Fr. Fruthin genöthiget, um die Errettung ihres eigenthümbl. Guth beÿ E. E. Kleinen Rath unterthänig einzukommen, inventirt und ersucht (…) So beschehen Straßburg Mittwochs den 7.ten Aug. 1754.
In einer allhier Zu Straßburg ohnfern dem Ballhaus gelegenen: hiehero gehörigen behausung befunden worden, wie folgt
Eigenthumb ane einem Metzigbanck unter der großen Metzig allhier (…)
Eigenthumb ane einer Behausung und Garthen. Neml. eine Behaus. nebst 2.en Nebens gebeuen in der Vorstatt Krautenau hinter dem Ballhauß (…)
Ergäntzung der Ehefrauen wehrender Ehe abgegangenen unveränderten Guths. Vermög Inventarii über beder Eheleuthe einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen auffgerichtet durch nun Weÿl. H. Notm. Johann Brackenhoffer den 27.ten Martii Anno 1738 gefertiget
Copia der Eheberedung (…) den 12.ten Aprilis 1737.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Ehefrau eigenthümlichen Guths, Sa. haußraths 44, Sa. Silbers 4, Sa. Schulden 100, Sa. Ergäntzung (778, abzuziehen 8, Nach solchem abzug) 770, Summa summarum 919 lb
Diesemnach wird auch alles übrig vorhanden unter einem titul als in des Ehemanns Nahrung gehörig beschrieben, Sa. haußraths 182, Sa. Schiff und geschirr so in des Ehemanns Nahrung gehörig 4, Sa. Pferds und Pferdzeugs 6, Sa. leerer Faß 14, Sa. beßerung im hoff 1, Sa. Silbers 17 ß, Sa. Eigenthums ane einem Metzig banck 900, Sa. Eigenthumbs ane einer behausung und Garten 2050, Sa. Schulden 11, Summa summarum 3170 lb – Sa. Schulden 4928 lb. Dießemnach Zeiget sich daß die passiva des Ehemanns Nahrung dieses Invii. Anschlag nach übertreffen um 1757 lb
Zweiffelhaffte Schulden in des Ehemanns Nahrung zugeltend 92 lb
Jean Frédéric Fruth meurt en 1763 en délaissant deux enfants de son deuxième mariage. L’inventaire est dressé dans la maison du fabricant de flambeaux Jean Conrad Denninger près du rempart derrière le Jeu de paume.
1763 (25.11.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 267) n° 929
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung Keinerleÿ davon ausgenommen, so weÿl. der Ehrsame Johann Friederich Fruth, der geweßene Metzger und burger allhier nunmehr seel. nach seinem den 28. Junÿ dießes Zu End lauffenden 1763. Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt genommenen tödlichen ableiben, zeitlichen verlaßen, welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren herrn Johann Daniel Pfeffingers des ältern Metzgers und burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Johann Daniel in die 18 Jahr alt und Johannes in die 15 Jahr alt derer Fruthen des verstorbenen seel. mit nachgemelter seiner hinterbliebenen Wittib erzeugter ab intestato nach tod verlaßener beeder Kinder und Erben, (…) inventirt und ersucht durch die Ehren und tugendsame Frau Susannam Barbaram gebohrner Schallin die hinterbliebene Wittib mit beÿstand des Ehrengeachten Johann Georg Fellners des Bratwurstmachers und burgers allhier hierzu erbetten – So beschehen allhier Zu Straßburg auff Freÿtag den 25. Novembris 1763.
Bericht in gegenwärtig Inventarium gehörig. Demnach zwar mit Verfertigung dießes Verl. Inv. nach ordnung verfahren mithin die Copia der zwischen nun zertrennten beeden Ehepersonen Vor nun weÿl. herrn Notario Johannes Brackenhoffer seel. den 12. Aprilis A° 1737. auffgerichteter Eheberedung, als die norm und richtschnur deßen hier inserirt (…) Allein nach deme schon in A° 1755 des verstorbenen Ehemanns seel. damals activ und passiv Nahrung inmaßen dieselbe zu einem offentlichen Concurs und außgeschlagen ordentlich und erforderlich inventirt
In einer allhier Zu Straßburg hinter dem Ballhaus nechst dem Metzgerwahl gelegenen: Conrad Denningern dem Fackelmachern und burgers allhier eigenthümlich zuständigen behausung folgender maßen sich befunden
Sa. Hausraths 50, Sa. Silbers 19 ß, Summa summarum 51 lb
Copia der Eheberedung (…) den 12.ten Aprilis 1737.
La maison près du Puits des fous est vendue par adjudication judiciaire le 4 octobre 1753 (voir la références aux actes ultérieurs) à Jean Frédéric Meyer et à sa femme Marie Salomé Allinger veuve du jardinier fleuriste Henri Chrétien Strevé.
Fille de jardinier fleuriste, Marie Salomé Allinger épouse en 1740 Henri Chrétien Strevé, originaire de Seesen en juridiction de Brunswick Lunebourg : contrat de mariage, célébration
1740 (20.8.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 425) n° 29
Eheberedung – entzwischen dem Ehren: und wohlvorgeachten Heinrich Christian Sträve, ledig von Seßen hochfürstl. Braunschweig Lüneburgischer Herrschafft gebürtig, des Ehrenvest, wohlvorgeacht und Kunsterfahren herrn Johann Christoph Sträve, geweßenen hochfürstl. Braunschweig Lüneburgischer hoffgärthners nunmehr seel. hinterlaßenem ehelich erziehltem Sohn, als dem bräutigamb ane einem
So dann der Ehren: und tugendsamen Jungfrauen Maria Salome Allingerin, des Ehrengeachten Meister Christian Allingers des Kunst: und Blumengärthners auch burgers allhier Zu Straßburg ehelich erzeugter Tochter als der Jungfrauen hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen in Straßburg in beÿsein (…) auf Ihro der Jungfrauen Hochzeiterin Seithen herrn Johann Friderich Fausten J. U. Lti Procuratoris beÿ Löbl. Ammaÿster Audienz Ihres geordneten herrn Vogts, Frauen Annæ Margarethæ Allingerin gebohrner Schehrzrin Ihrer eheleiblichen Mutter, Sambstag den 20. Augusti Anno 1740 [unterzeichnet] Heinrich Christian Streve Als hochzeitter, Maria Salome Allingerin als hochzeiterin
Mariage, cathédrale (luth. f° 194, n° 735)
1740. Dom. d. 2. Octobr. seind auff Regier. H. Ammeisters Erlaubnuß, nach offentl. proclamation Zu Hauß Ehl. copul. u. eigesegnet worden Heinrich Christian Streve der led. bluhmen gärtner und b. allhier, weÿl. Johann Christoph Streve geweßen. hoffgärtners Zu Seeßen in dem hertzogthum braunschweig nachgelaßener Ehel. Sohn u. Jungfr. Maria Salome Christian Alingers deß bluhmen Gärtners u. b. allhier Ehl. Tochter [unterzeichnet] Heinrich Christian Streve als hochzeiter, Maria Salome Allingerin als hochzeiterin (i 198)
Henri Chrétien Strevé devient bourgeois deux mois après son mariage
1740, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) f° 37
Heinrich Christian Streve, blumengärtner Von Seesen im Lünenburgischen gebürtig, erhalt sas burgerrecht Von seiner Ehefrau Maria Salome, Christian Alingers des blumengärtners und burgers allhier, tochter um den alten burger schilling, und will dienen beÿ E. E. Zunfft der Gartner, juravit d. 10.ten Xbris 1740.
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison qui appartient à la mère de l’épouse rue des Poules. Ceux du mari s’élèvent à 153 livres, ceux de la femme à 286 livres.
1741 (4.1.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 359) n° 87
Inventarium über des Ehren und Wohlvorgeachten auch Kunsterfahrenen Herrn Heinrich Christian Streve, des Kunst: und Blumengärtners und der Ehren: und tugendsahmen Frauen Maria Salome Strevein gebohrner Allingerin, beeder Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1741. – der Ursachen allweilen in Ihr beeder Eheleuthe mit einander auffgerichteten Heuraths Verschreibung expresse enthalten, daß eines Jeden in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben solle (…) So beschehen in Straßburg in fernerem beÿsein des hoch Edel vest und hochgelehrten Herrn Johann Friderich Fausten, J. U. Lti und beÿ Löbl. Ammeÿster Audienz wohlbestellten Procuratoris ordinarii der Ehefrauen noch ohnentledigten Herrn Curatoris ie auch der viel Ehren und tugendsamen Frauen Annæ Margarethæ Allingerin gebohrner Schehrerin dereselben eheleiblicher Mutter, auf Mittwoch den 4.ten Januarÿ Anno 1741.
In einer allhier zu Straßburg ane der Vorstatt Krautenau ane der Hennengaß gelegener der Ehefrauen eheleiblicher Mutter eigenthümlich zuständigen behaußung befunden worden wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Manns in die ehe gebracht Vermögen, Sa. haußraths 3, Sa. silbergeschmeids 11, Sa. baarschafft 125, Summa summarum 140 lb – Dazu kombt ferner der halbe theil ane denen verehrten haußsteuren 13, des Manns völligen in die Ehe gebracht Guth in vero pretio 153 lb
Dießemnach wird nun auch der Frauen in die ehe gebrachte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 56, Sa. Silbergeschmeids 13, Sa. Goldener Ring 4, Sa. Baarschafft 200, Summa summarum 273 lb – Dazu gelegt die helffte ane denen haussteuren 13, der Frau völlig in die Ehe gebracht Vermögen 286.
Marie Salomé Allinger se remarie en 1753 avec Jean Frédéric Meyer, étudiant en théologie, fils de cordonnier : contrat de mariage, célébration
1753 (9.1), Not. Dinckel (6 E 41, 426) n° 217
Eheberedung – entzwischen Johann Friderich Meÿer S. Stæ Theologiæ Studioso, des Ehren: und Wohlvorgeachten herrn Johann Daniel Meÿers des Schuhmachers und burgers allhier Zu Straßburg ehelich erzeugtem Sohn dem herrn Bräutigamb ane einem,
So dann der Viel Ehren und tugendsahmen Frauen Maria Salome Strevein, gebohrener Allingerin, weÿland des Ehren: und Wohlvorachtbahren herrn Heinrich Christian Streve geweßenen Kunst und Blumengärthners auch burgers allhier seeligen nachgelaßener Wittib als der Frauen hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen in Straßburg auf Dienstag den 9. Januarÿ Anno 1753 [unterzeichnet] Johann Friderich Meyer Th. Studios. als hochzeiter, Maria Salome strävee als hoch Zeiterin
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 311-v, n° 1145)
1753. Sontag d. 21. Jan. seind nach ordentlicher proclamation ehelich copulirt und eingesegnet worden H. Johann Friderich Meyer inform. priv. Joh: Daniel Meyers Schuhmachers und b. allh. ehl. Sohn und Fr. Maria Salome weÿl. Heinrich Christian Streve Kunstgartners und b. llh. hinterl. wittib [unterzeichnet] Johann Friderich Meÿer als bräutigam, Maria Salome Strevein geb. Allingerin als braut (i 317)
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue du Vieil Hôpital. La femme apporte une maison rue des Poules. L’inventaire dressé après la mort du marié est une simple révision de l’inventaire des apports.
1753 (31.3.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 377) n° 519
Inventarium über des Ehren: und Wohlvorachtbahren Herrn Johann Friderich Meÿers, des Informatoris und der Viel Ehren und Tugendsahmen Frauen Mariä Salome Meÿerin, gebohrner Allingerin, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1753. – der Ursachen alldieweilen in Ihr beeder Eheleuthe mit einander auffgerichteten Heuraths Verschreibung expresse enthalten, daß eines Jeden in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben solle (…) So beschehen in Straßburg in fernerem beÿsein des Ehren: und Wohlvorgeachten Herrn Johann Daniel Meÿers des Schuhmachers und burgers allhier des Ehemanns eheleiblichen Vatters und herrn Johann Georg Koppen des Nadlers und burgers allhier der Ehefrauen dreÿer Kinder Erster Ehe geschwornen Vogts auf Sambstag den 31.ten Martÿ Anno 1753.
In einer allhier zu Straßburg ane dem Spitalgäßlein gelegenen in dieße Zugebrachte Nahrung nicht gehörigen behaußung befunden worden Wie folgt
Wÿdemb, Welchen die Ehefrau Von Weÿland Herrn Heinrich Christian Streve dem geweßenen Kunst und Blumengärthners auch burgern allhier Ihrem Ersten Ehemann seeligen theils ad dies vitæ und theils gegen Ihrer Kinder Education und Alimentation zu genießen hat.
Eigenthumb ane einer Behaußung (F.) Eine behausung Hoff gemeinschafft des Bronnens, Stallung Garthen und Garthenhäußlein, samt hoffstatt in der Vorstatt Krautenau ane der Hennengaß (…)
Revisio Uber Herrn Johann Friderich Meÿers des Informatoris und Frauen Mariæ Salome Meÿerin gebohrner Allingerin, beeder Eheleuthe in die Ehe gebrachte Nahrung, nach dem darüber durch mich Notarium den 31. Martÿ 1753. errichteten Inventario ersucht
Bestehet alßo die völlige Theilbare Massa sammenthafft in 842 lb, Schulden 961 lb, Conferendo übertreffen die Theilbare Passiva die völlige Theilbahrer Activ Massa umb 119 lb
Le précepteur Frédéric Meyer et Marie Salomé Allinger hypothèquent la maison au profit du notaire Jean Raoul Dinckel pour en acquitter le prix d’adjudication
1753 (9.10.), Chambre des Contrats, vol. 627 f° 438-v
H. Friedrich Meÿer Informator und Maria Salome geb. Alingerin mit beÿstand Johann Georg Kopp des nadlers und Christian Hölbe des schuhmachers
in gegensein H. Not. Johann Rudolph Dinckel, zu bezalung des ganthschillings der hiernach beschriebener behausung und garten – schuldig worden 300 lb
unterpfand, eine behausung bestehend und vorder: und hinder hauß, hoff, stallung, scheur, garten und hoffstatt mit allen deren begriffen und rechten in der vorstatt Krautenau gegen dem Narrenbronnen hinüber einseit neben H. Johann Klein exsenat. anderseit neben einemallmend gäßlein so ein eck ist, hinten auff ged. H. Rathh. Klein – als ein am 4. hujus ane der ganth ersteigtes guth
Le précepteur Frédéric Meyer et Marie Salomé Allinger hypothèquent la maison au profit du marchand Chrétien Henri Kruel
1754 (27.7.), Chambre des Contrats, vol. 628 f° 352
H. Friedrich Meyer der informator und Salome geb. Alingerin mit beÿstand Johann Georg Kopp des nadlers und Christian Hölbe des schuhmachers /:wobeÿ derer schuldner resp. schwieger: und mutter Fr. Anna Margaretha Alingerin geb. Scheererin beÿständlich Philipp Andreas Mentzer des kürßners, verbürgt
in gegensein H. Christian Heinrich Kruel des handelsmanns – schuldig seÿen 125 lb
unterpfand, eine behausung cum appertinentis in der Vorstatt Krautenau beÿ dem Narrenbronnen hinüber einseit neben H. Johann Klein exsenatore. anderseit neben einem allmend gäßlein so ein eck ist, hinten auff ged. H. Klein
Marie Salomé Allinger veuve de Frédéric Meyer hypothèque la maison au profit du pelletier Philippe André Mentzer
1757 (10.5.), Chambre des Contrats, vol. 631 f° 126-v
Fr. Maria Salome geb. Ahlingerin weÿl. Johann Friedrich Meÿer des informatoris wittib beÿständlich Philipp Andreas Mentzer des kürschners
in gegensein Johann Daniel Spach des glaßers – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, eine behausung mit allen begriffen und rechten gegen dem Narrenbronnen über, einseit ist ein eck am Butzgäßel, anderseit neben H. Rathh. Klein dem metzger, hinten auff denselben
Marie Salomé Allinger veuve de Frédéric Meyer hypothèque la maison au profit de la veuve de Jean Christophe Reichard
1761 (20.1.), Chambre des Contrats, vol. 635 f° 15-v
Fr. Maria Salome Alingerin weÿl. Friedrich Meÿer des informatoris wittib beÿständlich Johann Georg Erhard des kunstgärtners
in gegensein Johann Christoph Reichard wittib – schuldig seÿen 175 pfund
unterpfand, eine behausung mit allen begriffen und rechten in der vorstatt Krautenau gegen dem Narrenbronnen über, einseit neben H. Rathh. Klein, anderseit neben einem Allmendgäßel, hinten auff ged. H. Klein
Marie Salomé Allinger se remarie en 1762 avec le jardinier fleuriste Jean David Zocher, originaire de Torgau en Saxe : contrat de mariage, célébration à Schiltigheim
1762 (17.4), Not. Dinckel (6 E 41, 426) n° 367
Eheberedung – entzwischen dem Ehrenvest und Kunsterfahren Herrn Johann David Zocher dem Ledigen Kunst: und Blumengärthner von Torgau in Sachßen gebürtig, Weÿland des Ehrenvest und Kunsterfahrnen herrn Johann Georg Zocher, auch geweßenen Kunst: blumen: und Lustgärthners Zu gedachtem Torgau, mit auch Weÿl. der Viel Ehren und tugendbegabten Frauen Dorothea gebohrner Rüdigerin beeder seeligen ehelich erzeugtem Sohn, als dem herrn Bräutigamb ane einem,
So dann der viel Ehren: und Tugendbegabten Frauen Maria Salome Meÿerin gebohrner Allingerin weÿland des Ehrenvest und Wohlvorachtbahren Herrn Johann Friderich Meÿers geweßenen Informatoris und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen hinterlaßener Wittib, als der Frauen hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen in Straßburg (…) auf Sambstag den 17. Aprilis Anno 1763 [unterzeichnet] Johann David Zicher als hochzeitter, Maria Salome Meÿerun als hoch Zeitterin
Mariage, Schiltigheim (luth. f° 14)
Anno 1762 Sonntag d. 25. Aprilis sind aus Erlaubnus Ihro Gnaden des Regierenden Herrn Ammeisters in Straßburg u. nach Zweÿmaliger in der Neuen Kirch daselbst geschehenen Ausruffung Ehel. copulirt u. eingesegnet worden Herr Joh: David Zocher, Kunst u. Lust Gärtner Von Torgau in Sachsen geb. weÿl. H Joh: Georg Zochers geweßenen Kunst u. Lust Gärtners auch burgers daselbst nachgel. Ehel. Sohn, und Frau Maria Salome geb. Alingerin weÿl. H. Joh: Friderich Meÿers gewesenen burgers und Informatoris Zu Straßburg nachgel. wittib wie solches bezeugen Johann David Zocher als hochzeiter, Maria Salome Meÿerin als hochzeiterin ( i 16) Proclamation, cathédrale (luth. f° 403)
Jean David Zocher et Marie Salomé Allinger hypothèquent la maison au profit du messager municipal Isaac Haffner
1762 (20.7.), Chambre des Contrats, vol. 636 f° 232-v
Johann David Zocher der kunstgärtner und Maria Salome geb. Alingerin mit beÿstand Johann Georg Erhard des kunstgärtners und Johann Georg Kopp des nadlers
in gegensein Isaac Haffner des rathsbotten – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis in der Krautenau gegen dem Narrenbronnen über, einseit neben den Kleinischen erben, anderseit ist ein Eck, hinten auff gedachten erben
Jean David Zocher est élu échevin à la tribu des Jardiniers
1765 Conseillers et XXI (1 R 248)
H. Joh: David Zocher wird Zu einem Schöffen beÿ E. E. Zunfft der Garthner erwehlt und confirmirt. 271.
Inventaire des effets qu’a laissés Eve Junian née Brunnhuber dans le logement qu’elle occupait chez Jean David Zocher avant de quitter la ville
1772 (4.11.), Not. Dinckel (6 E 41, 435) n° 78
Verzeichnus über Frauen Evä Junianin geb. Brunnhuberin zurück gelaßene Effecten – (…) Evä Junianin geb. Brunnhuberin Wittib burgerin zu Straßburg eigen gehörig und dieselbe nach dem Sie Freÿtags den 19. Junÿ dießes mit ihrer Tochter sich von hier absentirt, in Ihrer ingehabten Wohnung einer ane der Vorstatt Krautenau ohnfern dem Narrenbronnen gelegenen herrn Joh. David Zocher dem Kunst und blumengärthner uxorio nomine zuständigen behausung zurück gelaßen
mobilien 7 lb, Schulden 8 lb, Compensando 1 lb
Marie Salomé Allinger meurt en 1785 en délaissant une fille de son premier mariage et un fils issu du veuf. La masse propre au veuf s’élève à 162 livres, celle des héritiers présente un déficit de 2 147 livres. L’actif de la communauté s’élève à 3 416 livres, le passif à 5 863 livres. Les experts estiment la maison près du Puits des fous à 250 livres. Les titres relatifs à la maison comprennent deux extraits des registres des Préposés aux feux (1754 et 1760). Une liste des locataires de chaque maison est jointe à l’inventaire.
1785 (8. 9.bris), Not. Stoeber (6 E 41, 1250) n° 487
Inventarium über Weiland Fraun Mariæ Salome Zocherin geb. Ahlingerin Herrn Johann David Zocher, des Kunstgärtners und E. E. Grosen Raths alten wohlverdienten Beÿsitzers Fraun Ehegattin Verl. aufgerichtet Anno 1785 – nach ihrem den 24. Octobris jüngst aus dießer Welt genommenen tödl. Hintritt verlaßen hat. (…) So geschehen in einer alhier Zu Straßburg an der Hennengaß gelegenen und in diese Verlaßenschafft gehörigen behausung, Dienstags den 8. Novembris et sequenti Annno 1785.
Die abgeleibte hat per Testamentum zu Erben verlaßen wie folgt, Erstlich Frau Margaretham Salome Ehrhardin geb. Strewe, Johann Georg Ehrhard, des Gärtners und Burgers alhier Ehegattin unter deßen Authorisation wie auch fernerer Assistenz Herrn Johann Daniel Salzman, Notarii publici jurati und berühmten Practici alhier zugegen in die völlige helffte gegenwärtiger Verlaßenschafft, mit dem Anhang jedoch daß von solcher Ihrer anfallenden mütterlichen Erbs Portion die helffte ihren samtlich bereits ehelich erzeugt und noch ferner ehelich erzeugenden nach Tod verlaßenden Kinder, als ein grosmütterl. Legat zukommen und solang gedachter ihr jetziger Ehemann am Leben seÿn wird verfangen seÿn solle, Wovon aber der Tochter der lebtägige Genuß gebürig seÿn solle, unter dem fernerem Beding, daß wann gedachter tochter jetzige Ehemann vor Ihro der Tochter als seiner Ehefrau vorabsterben würde, als dann gedachtes Legat und Verfangenschaft sogleich wieder aufgehoben seÿn und der Tochter ihr völliger mütterlicher Erbtheil zu ihrer freÿen Disposition überlaßen werden solle.
Zweitens Johann David Zocher den ledigen Gärtner, so den 9. Decembris 1764. Zur Welt gekommen in die übrige Helffte gegenwärtiger Verlaßenschafft mit dieser Versehung, daß wann derselbe ledigen Stands oder auch in verheuratheten Stand ohne Kinder nach sich zu laßen versterben sollte, als dann deßen Erbtheil oben besagter Fraun Ehrhardin der tochter salva Legitima in Substitutionis Weise zukommen solle. Es ist aber solcher Sohn pendentibus feriis beÿ Ihro Gnaden dem regierenden Hn Ammeister mit Johann Adam Sembach dem Schwartzbecken und burger alhie bevögtiget worden, welcher auch in dieser Qualitæt dem Geschäfft abgewartet hat.
Und haben sich vorbenannte der Abgeleibten in erster Ehe mit weiland Hn Heinrich Christian Struwe dem Kunstgärtner und burger alhier erzeugte Tochter unter assistentz und Beistand wie gedacht, sodann das in lezter Ehe mit Eingangs besagtem Hn Wittiber erzeugten minderjährigen Sohns Vogt sich sogleich erkläret, daß Sie diese Ebschafften derer Gestalten nicht dann cum Beneficio Legis et Inventarii antretten.
(f° 13) Gartenwaaren. Im Garten am Rietberger Graben, Auf dem Stuck auf der Seilerbahn, Auf dem Platz an der Rheinwerb ; Im Garten beÿm Haus
(f° 13-v) Schiff und geschirr Zur Gärtnereÿ gehörig
(f° 14) Orangeries und übrige Garten gewächs so sich in beeder Gewächs Häusern befinden
(f° 14-v) Gartensaamen
(f° 15-v) Ergäntzung des Herrn Wittibers abgegangen unveränderten Guths.Nach anleitung des über beeder geweßener Eheleuthn einander in die Ehe Zugebrachte Nahrungen durch nunmehr weil. H. Not. Johann Rudolph Dinckel den 2.ten 9.bris A° 1762. errichteten Inventarÿ
(f° 16) Eigenthum an Häußern und Gärten. Neml. I. behausung bestehend in vier unterschiedenen Gebäuden, einem hof, einem höflein, hoffstätten auch einem ungefähr einem Acker haltenden Garthen mit allen übrigen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten zu Straßburg dero Vorstadt Krautenau an dem Gaulstaden bei der Hechtenbruck (…)
(E.) I. behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß hof hoffstatt Stallung, Scheuer und Gärtlein m. allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten u. Gerechtigkeiten allhier zu Straßburg an der Vorstadt Krautenau gegen dem Narrenbronnen hinüber, 1.s. neben H. Edelmann dem Clavier macher, 2.s. neben dem Puzengäßlein ein Eck hinten auf gedachten H. Edelmann Ziehend, so über hernach folgende passiv Capitalien u. die gewohnl. beschwerden ledig eigen. Solche behausung ist durch (die Werckleuthe) ausweislich deren zu diesem Concepten gelieferter Abschatzung vom 24. 9.bris 1785 taxirt worden pro 250. das Gärtlein durch H. Rathh. Schott gvw. Inventierschätzer für 7 lb 10, Zusammen 257 lb 10 ß. Darüber meldet 1. deutsch. perg. Ganth Kfbrf m. E. E. Kl. Raths anhang Ins. bekräfftiget de dato 4. 8.bris Anno 1753. Dabeÿ sollen Zween Extractus aus gnädigen herren der Fünffzehen Feuer Geschäfften Memoriali über die Erlaubnus 2 Küchen mit heerd u. Cammin schoos auf Zubauen de datis 31. Junÿ 1754 et 12. Maÿ 1760. so aber nicht vorhanden besagen.
(T.) I. Plaz Garthen /:so nicht gar I. Vierzel ist:/ worauf ehedem eine behausung und Nebens häußlein gestanden, so aber abgerißen worden allhier zu Straßburg in der Vorstadt Krautenau an der Hennengaß (…)
(E. Joh: David Zocher dem Sohn prælegirt) Und dann eine behausung bestehend in einer Wohnbehausung Gewächshauß u. Garthenhäußlein samt bronnen hoffstatt und Garthen m. allen übrigen derselben Gebäuden, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden u. Gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg in der Vorstadt Krautenau in der Hennengaß (…)
(E.) So dann ein Gebäude so dermalen Zu einem Gewächshaus benuzet wird, samt einem abgetheilten dritten theil eines Garthens hof und hofstatt m. allen übrigen deren begriffen, Weithen, rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten allh. Zu Straßburg in der Vorstadt Krautenau an mehrbes. Hennengaß (…)
Norma hujus inventarii. Des hn. Wbrs. Vermögen, Sa. Silbers 4, Sa. der Ergäntzung 157 lb, Summa summarum 162 lb
Demnach wird auch der Beneficial Erben unverändert Vermögen beschrieben, Sa. Hausraths 47, Sa. leerer Faß und Bütten 7, Sa. silbernen Geschmeids 2, Sa. goldener Ringe 1, Sa. Eigentums an häußern u. Gärten 1495, Ergäntzung wird passive übertroffen, Summa summarum 1553 lb – Schulden 3701 lb, Passiv onus 2147 lb
Endlich wird auch das gemein verändert und theilbare Gut beschrieben, Sa. hausraths 84, Sa. Schiff u. Geschirrs 157 lb hieran 2 terzen 105 lb, Sa. Gartenwaaren 151 hieran 2 tertzen 100 lb, Sa. Orangeries 269 hieran 2 tertzen 179 lb, Sa. Gartensaamen 284 hieran 2 terzten 189 lb, Sa. zugschwein 16, Sa. leerer Faß und bütten 3, Sa. Silbers 9, Sa. goldenen Rings 1, Sa. Eigenthums ab i. Beh. u. Gärten 613, Sa. Eigentums ane liegenden güthern 44, Sa. beßerung ane lehengüthern o, Sa. activorum 2069 lb, Summa summarum 3416 lb – Schulden 5863 lb, Passiv onus 2446 lb – Beschluß summa, Mehr schulden dann Guth 4374 lb
(f° 28) It. haben der Wb. und die beneficial Erben in Ansehung der während der Ehe auf der Verstorbenen unveränderten Grund u. boden an der hennengaß u. gegen H. Rathh Francken Garthen über errichteten neuen Gebäu der Wohnbehausung u. Gewächshäuder sich zu abschneidung aller Weitterläuffigkeit (experten ernannt), Herr Johann Leonhard haas der Zimmermeister und H. Johs. Lingenhölin der Maurermeister die große Wohnbehausung zu 2400 fl, das grose Gewächshaus zu 750, das einstöckige Gewächshaus zu 500, das Wohnhäußlein gegen H. Rath. Francken Garthen über zu 850 fl
– (Joint) Pro memoria hauszins betreffend – Aus der behausung beÿm Narrenbronnen
Christian baÿ schneider zahlt pro Michaelis 1785, 6 – Baumann Metzger 6 – Ludwig berger 5 – Leßling die Wittfrau 3 – Lorenz Adeloff 7 – Georg hauser 6 – hanns Lix Gartner 6 – Mathis huck Melcker 12
Im kleinen häusl. gegen dem Franckiscen Garten : Wiedmann der Stockodor Arbeiter 12 – Aus dem haus beÿm Gaulstaden – Iserler Schuemacher 4 – held der Praeceptor 7 – Fritschmann Fischer 4 – Johann Georg Reich Schiffbäuer 6 – Johann Georg Feldner Mezger 8 – Niclaus Andres zimmer Gesell 6 – Daniel bierle Wellenhändl.12 – Elisab. Kellerin Wb. 2 – trost tabackbereiter 4 – Fritschmännin die Wittfrau 5 – Wilhelm Bohner tabackbereither 5 – Matthäus Ludwig Wb. 6
– Frau Auerin die Obstkremerin gibt dißorts quartaliter von deren Ihro abgetrettenen Läden so man von Löbl. Stifft Frauenhaus überhaupt entlühen 24 lb
Copia der Eheberedung (…) den 17. Aprilis 1763, Dautel Not.
Copia des von der Abgeleibten den 9. oct. 1782 verschloßen errichteten eodem die beÿ hn. Notario Dautel deponirten und den 29. 8.bris jüngst eröffneten Testaments (…)
Liegende güther (…) beßerung ane lehengüthern 1 lb
(Gartengewächs, Im 2.ten Gewächshaus, Lorbeerbäum, Geranium, Elibornum, gelbe Jasmin, Passions blumen, Orangen bäum, Mÿrrhenbäum – Inventarium illatorum, Johann Rudolph Dinckel den 2. 9.bris 1762
Jean David Zocher se remarie en 1788 avec Jeanne Dorothée Kræmer, fille du pasteur de Homburg dans la juridiction de Deux-Ponts
1788 (25. 9.br), Not. Stoeber (6 E 41, 1260) n° 306
Eheberedung – zwischen Herr Johann David Zocher, der Kunstgärtner E. E. großen Raths alter wohlverdienter beisitzer und Wittiber, als Hochzeiter an einem
und Jungfer Johanna Dorothea Krämerin, weiland Herrn Carl Heinrich Krämer gewesenen Pfarrers in Homberg Pfalzzweÿbrucksicher Herrschafft mit Fraun Amalie Friderica Dorothea gebohrner Musculusin seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugter tochter als Braut unter assistentz Herrn Carl Philipp Krämer des Silberarbeiters u. brs. alhier an andern theil
Straßburg dienstags den 25. Novembris Anno 1788 [unterzeichnet] Johann David Zocher als hochzeitter, Johanna Dorothea Kremerin als braut
Jean David Zocher meurt en 1813 en délaissant un fils de son premier mariage et deux du deuxième
1813 (30.6.), Strasbourg 4 (43), Not. Stoeber aîné n° 2520
Inventaire de la succession de Jean David Zocher, jardinier pépiniériste, fleuriste et grainier, décédé le 17 janvier dernier – à la requête de Jeanne Dorothée Kraemer la veuve, Me Jean Frédéric Grimmer notaire mandataire de Jean David Zocher architecte à Haarlem département du Zuydersée, procréé en premier mariage avec Marie Salomé Allinger, et curateur de Charles Henri Zocher, canonnier au troisième régiment d’artillerie à cheval à la grande armée, et à la requête de Frédéric Zocher majeur jardinier pépiniérsite et fleuriste, les deux derniers en second mariage avec la veuve
dans la maison ci après désignée rue de la Poule n° 45
propres à la veuve, meubles 60 fr, argenterie 30 fr, remplacement 760 fr, don matutinal 300 fr, ensemble 1150 fr
propres des héritiers, meubles 691 fr, argenterie 62 fr, immeuble 1400 fr, remplacement 10 252 fr, total 12.406 fr, passif 1900 fr, reste 10.506 fr
communauté, meubles 331 fr, outils 93 fr, arbres semences 2026 fr, total de la masse 2451 fr, remplacement 15.684 fr, déficit 13.233 fr
immeubles appartenant au défunt. Un jardin d’environ 20 ares situé en cette ville quai des Chevaux, d’un côté en partie le Spiesenhof en partie les héritiers Daniel Reich, David Zocher et Georges Hetzel, derrière la propriété des héritiers Daniel Pfaehler huilier et le Sr Heiligenstein charpentier – chargé d’une rente foncière envers la ville de Strasbourg de 1,20 francs. Titres de propriété, deux contrats de vente à la Chambre des Contrats les 4 mai 1772 et 17 septembre 1739 et 4 décembre 1699 et transaction au petit sénat du 13 mai 1699, évalué à 50 fr de revenu faisant en capital 1000 francs
plus un jardin d’environ 5 ares en cette ville faubourg de la Krautenau rue de la Poule, d’un côté le jardin précédent, en partie les héritiers Jean Jacques Bader voiturier d’autre le jardin de David Zocher fils aboutissant sur ledit Zocher et sur la rue des Balayeurs – Titres, Chambre des Contrats 3 avril 1764 et décompte par Me Stoeber le 14 mars 1786, évalué 15.300 fr
plus un jardin de la contenance de 15 ares hors la porte d’Austerlitz d’un côté les héritiers Augsburger et Jacques Kostmann et le fossé d’autre ledit Kostmann – chargé envers la ville de 10 fr de rente, Titre, Chambre des Contrats 21 mars 1779 et 2 mars 1739 – estimé à 5 fr de revenu en capital 100 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 122 F° 187 du 9.7.
Les héritiers de Marie Salomé Allinger cèdent leurs parts de la maison à leur frère et neveu respectif le tailleur Philippe Jacques Erhard
1791 (26.5.), Chambre des Contrats, vol. 665 n° 102, enreg. 28.5. F° 43
H. exsenator Johann David Zocher der kunstgärtner namens seines sohns Johann David Zocher des kunstgärtners im Harlem, Fr. Margaretha Salome geb. Ehret H. Hubert Joseph Faille des kunstgärtners Ehefrau, H. Johann Daniel Häß als geordneter curator Johann Friedrich und Johann Georg derer Ehret beede ledigen kunstgärtner
in gegensein H. Philipp Jacob Ehret des schneiders, als letzt und meistbietenden
die ihme H. Zocher zuständige helffte und die seinen obbenannten geschwisterden ane der anderen helffte gebührige zweÿ vierdte theil ane einer Behausung bestehend in vorder und hinter haus, hoff, stallung, scheur, garten und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Krautenau gegen dem Narrenbronnen hinüber, einseit neben H. Lint dem zimmermann, anderseit ist ein eck ane einem allmend platz, hinten auff gedachten H. Lint – als ein mütterlich ererbtes guth wovon ihre mutter weil. Fr. Margaretha Salome Ehretin geb. Struve, das übrige quart ihrem bruder als miterben gebührig – um 463 gulden, übernimmt 822 gulden
L’acquéreur et une partie des vendeurs sont les enfants du jardinier fleuriste Jean Georges Erhart, originaire de Bessung près de Darmstadt, et de Marguerite Salomé Strevé : contrat de mariage, célébration
1759 (21.8), Not. Dinckel (6 E 41, 426) n° 317
(Eheberedung) zwischen dem Ehrenvest und Kunsterfahrnen Herrn Johann Georg Ehret, dem Ledigen Kunst: und blumengärthner von Beßun beÿ darmstatt gebürtig, Weÿland des Ehrenvest und Kunsterfahrenen herrn Johann Caspar Ehret, geweßenen hoch Fürstl. Landgraff darmstättischen Oberhoffgärthners mit auch Weÿland der Viel Ehren und tugendbegabten Frauen Anna Catharina gebohrner Dornbergerin beeder nunmehr seeligen ehelich erzeugtem Sohn, als dem herrn bräutigamb ane einem,
So dann der Viel Ehren und tugendbegabten Jungfrauen Margaretha Salome Strevein, weÿland des Ehrenvest und Kunsterfahrenen Herrn Christian Heinrich Streve, geweßenen Kunst: und blumengärthners auch burgers allhier zu Straßburg nunmehr seeligen hinterlaßener mit der Viel Ehren und tugendbegabten Frauen Maria Salome gebohrner Allingerin seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erziehlter tochter als der Jungfrauen hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen in Straßburg auf dienstag den 21. Augusti Anno 1759 [unterzeichnet] Johann Georg Ehret als Hochzeiter, Margaretha Salome Strevein als hochzeiterin, Maria Salome Meÿerin als Mutter
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 373, n° 1387)
1759. Mittwoch d. 12. Septem. sind nach ordentlicher Proclamation ehelich copulirt und eingesegnet worden Johann Georg Erhard burger und Kunst: Gärtner alhier, H. Johann Caspar Erhards Hoch: Fürtsl. Heßen: Darnstättischen Hoff: und Lustgärtners zu Besungen hinterl. Ehl. Sohn Und Jungfer Margaretha Salome Strevein, weÿl. Heinrich Christian Streve gewesten Kunst: Gätrners und burgera allhier hinterlassene ehelich erzeugte Tochter [unterzeichnet] Johann Georg Ehrhart als Hochzeiter, Margaretha Salome Strewerin als hochzeiteru, (i 378)
Marguerite Salomé Strevé meurt en 1790 en délaissant quatre enfants. La succession comprend plusieurs maisons, dont la moitié de celle près du Puits des fous, l’actif s’élève à 5 213 florinss, le passif à 4 856 florins. Une liste des locataires est jointe à l’inventaire.
1790 (20.4.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 612) n° 657
Inventarium über Weiland Fraun Marg: Sal: Ehretin genannt Erhartin geb. Streve des Joh. Georg Ehret gen: Erhart, Kunst- u. Blumen-gärtner auch b: alhier zu Straßburg gewesener geschiedener Ehegattin, Vermögens-Nachlt., aufgerichtet A° 1790 – zu Tisch und Bett geschiedene Ehegattin nach ihrem den letztverfloßenen 30. März aus dießer welt genommenen Tödlichen Abschied verlaßen hat. (…) in Straßburg in hienachinventirter an dem Schwabenländel gelegener Sterbbehausung auf dienstag den 20. Aprill vormittag in dem Jahr 1790.
Benennung der beneficialerben. Solche sind mit ihr: Eing: ged: Ehem: erz. KK. namentl. 1. Jfr Marg: Sal: mehrjährig Mit beihilfe H. Lt. Joh: Georg Albert, Advocati und Notarii alhier ([in margine] get. 21.Xbr 1761), 2. Joh. Friderich der dermal in London sich befindliche Volljährige ledige Kunstgärtner, deßen Nutzen Joh. Daniel Häß, der hies. burger und Wellenhändler, als Curator und sein Rathgeber hr. Joh: Frid. Seÿler der Stadtrichter u. b. dahier, hiebei besorgte (get. 27. mart. 1763), 3. Phil. Jac: led: Schreinergesell, anwesend ([get. 15.8br 1765) 4. Joh: Georg, lediger Kunstgärtner annoch mit H. Joh: Karl Seÿler den hies: b. u. Ballmeister, verbeiständet, zugegen (get. 7. aug. 1768), dieser bed. nur nach hiesige Stadtrechten großjähriger Söhne in Pflichten genommener Vogt ist obiger Häß
in hienach inventirter ane dem Schwabenländel gelegenen Sterbbehausung
Hausrath 231 fl, Feld- u Hand- geschirrs 30 fl, silber. Geschmeids 14 fl, bäum, Gewächse und Waaren 174 fl, Gartensaamen 149 fl, gold. rings 17 fl, häusern und Garten 4200 fl, Eigenthümlich an 1. Feldstuck 300 fl, Activa 94 fl, Summa summarum 5213 fl. – Schulden 4856 fl, Nach deren abzug 356 fl – Stall summ 356 fl.
(f° 3) Eigentum an Häusern und Garten. (XC N° 348 bis 350) Nämlich 3 kl. Häuser, Hoffstätt, Stallung u. bronn u. 1. zum Teil m. i. dielenwand ohng. ein Ar. grosen Garten Alles an einand. m. all: der. Gebäud. begriffen, Weiten, Rechten u. Gerechtigk: gelegen in hies. Vorstatt Krautenau hinder dem Störenhof an der Endenletz oder so in dem genannten Schwabenländel ,1. S. neb. Joh. Georg Kamenz dem Schumacher, Holler dem Altgewänder, Joh. Konrad Denninger, dem Fackelmacher, u. Johann Jacob Grün dem Apfelwirt, 2. S zum Teil neben Phil. Jb: Krieg dem Zimmermr: u. Joh: Wetzel, dem Hafner zum Teil neb: Joh. Philipp Steinbach dem Metzger, hinten Georg Friedrich Raÿger den buchbinder stoßend (…)
(f° 3-v) (XC N° 370) It: die unvertheilte ½ an 1. in Vorder u. Hinter-hs., Hofstatt, Hoff, Stallung, Scheur und Gärtl: best: beh: m. allen der: Gebäud. Begriffen, Weit:, Zugehörd. Recht. u. Gerechtigk. in gedacht: Krautenau geg. dem Narrenbronn über 1. S neben Joseph Andreas Lint, dem Zimmermr. 2. S neb. dem Butzengäßl. 1 Eck, hinten auf ged. Lint ziehend, so üb. hienach eingetr. Passivkap: u. die gewohnl. beschwerd frei u. eigen, sofort ohnnachteil mass. hier um denj. Preis angesetzt wird, um welchen sie d. 16. Mai 1786 bei der dh. H. Not. Joh. Daniel Stöber vorgenom: Zocherschen mütterl: Verlt. Erörterung berechnet word. das ist hieher um 900 fl. Der übrige ½ Teil solch. beh. gehört der Erb-lass: einbändigen Bruder Joh. David Zocher, Kunstgärtner in Harlem. Üb. d. g. Hs. meldet 1. m. E. E. kl. Raths alh. anhg. Ins. bekr. perg. teutsch Ganthkbr. v. 4. 8.br 1753 in H. Joh. David Zocher, des Kunstgärtners u. Stiefvaters Verwahrung befindlich. Dabei sollen 2. extr: aus der vormal: Hh. XV Feuergeschäft Memor: v. 31. Jun: 1754 u. 12. Mai 1760 üb. die Erlaubnnus 2. Küchen m. Herd u. Kaminschoos aufzubauen, vorh. seÿn, so sich ab. dermalen ô. befund.
(Joint) Abrechnug, die von der behausung beÿ Narren bronnen Ein gegangenen hauß Zinßen von johanne bis Michelis 29. sept. 1789 – Fr. beÿin Schneitterin wittib 6 fl, Madis huck Melcker 12, Lorentz adeloff weber 9, Loudiwig bergermer schuldig Johanne mit dem Michelis zinß 5, H. Baÿer 4 wochen in dem lehre wohnung gewohnet vor 1 fl. 8, Lorentz Adeloff weber 9 fl, frau hertzoin wittfrau verbleiben 3 fl, H. bauman Metziger 7, H. Georg Humser 6 fl, H. Grün zahlt auf johane vors jahr suma 47 fl. d, 1. nov. 1789
(Joint) Abrechnug, die von der behausung beÿ Narren bronnen Ein gegangenen hauß Zinßen von Michelis bis Weÿnachten den 25. Decembr. 1790, – frau beÿin wüttfrau 6, Madas huck melcker 12, Lörgermer Weber 6, Lorentz adeloff weber 9, Gebhardin wüffrau 9, H bauman Metziger 7, Herr Georg humser 6, Suma 49 fl
(Joint) Abrechnug. die von der behausung beÿm Narren bronnen Ein gegangenen hauß Zinßen von Johanne bis Michelis d. 29. sept. 1790 – frau beÿin wüttfrau 6, Madis huck melcker 12, Lörgermer 6, gebhardin wittfrau 3, H Bauman Metziger 7, H. Georg humser 6, H grüner Mehl man 5, Summa 54 fl. Straßburg d. 11. nov. 1791
(Joint) Abrechnug, die von der behausung beÿ Naren bronnen Ein geganer hauß zinßen von Frauentag bis Johanne d. 24. junÿ 1790 – Fr. beÿin Schneitterin wittib 6 fl, Madis huck Melcker 12, Lorentz adeloff weber 9, Loudiwig bergermer schuldig 19 fl 5 s, Lörger weber 6, frau hertzoin wittib 3, H. bauman Metziger 7, H Georg humser Taback arbeitter 6, H. grüner Melmann 5, H. grün gastgeber zum hertze jährlich scheuer zinß 16, summa 70 fl, d. 8. sept. 1790
(Joint) Abrechnug, die von der behausung beÿ Narrennen bronnen Ein geganne zinß von Michelis bis weÿnachten d. 25. dec. 1789 – Fr. beÿrin Schneitterin wittfrau 6 fl, Madis huck Melcker 12, Lorentz adeloff weber 9, Loudiwig bergermer schuldig Michelis zinß und weÿnachten zinß 11 fi, frau hertzoin wittib Michel zinß schuldig heut dato beÿte bezalt 6, H. bauman Metziger 7, H. Georg Humser 6 fl, H. Grün zahlt Johane dem gantzen zinß. Summa 46, d. 2. Januarÿ 1790
(Joint) Verzeichniß der Jenigen glasser Arbeit so in den blauenhoff gemacht hab, [unterzeichnet] Frantz Jacob Ring glaßer Mr
(Joint) Abrechnug. die von der behausung beÿm Narren bronnen Ein gegangenen haus Zinßen von frauen tag bis Johannis d 24. junÿ 1791 – Frau baÿin Schneitterin wittfrau 6 fl, Johann Jacob Kiehl Melcker 12 fl, Lörgermer weber 6, Lorentz adeloff weber 9, gebhardin wittfrau restirt 3 fl. und vorhin 2 fl, H: Bauman metziger 7, H: georg hunser 6, NB. Grun Meelm. 5 fl, berger 22 fl. und bühner 16 fl. fehlen – Straßburg den 15. Julius 1791
(Joint) Abrechnug, die von der behausung beÿ Narren bronnen Ein gegangenen hauß zinßen von weÿnachten bis den frauentag d. 25. mart. 1791 –
frau beÿin wüttfrau 6, Madias huck melcker 12, Lörgermer Weber 6, Lorentz adeloff weber 9, gebhardin wüffrau 1 fl. empfangen restirt 2, H bauman Metziger 7, H Georg hunser 6 suma 47 fl, Straßburg d. 10 abrill 1791
Abschrifft, d. 29. mart. jüngst vor obigem H. Not. Albert mündlich ausgesprochenen Verordnung (…)
Philippe Jacques Erhard épouse à Barr Marie Elisabeth Unselt, fille de marchand de vin : contrat de mariage, célébration
Contrat de mariage, Me Morel à Barr le 9 janvier 1792 – Philipp Jacob Erhard der ledige großjährig schreiner von Straßburg des H. Johann Georg Ehrhard Kunstgärtner mit weÿl. Margaretha Salome Streben ehelicher Sohn, so dann die Ehr. und tugendsame Jungfer Maria Elisabetha Unselt des weÿl. H. Johann Gottfried Unselt gewesten weinhändlers mit Elisabeth Wittmännin minderjährige tochter
Enreg. f° 161 du 10.4.
Mariage, Barr (luth. p. 5)
Im Jahr 1792 dienstag den 7 Februarÿ ward alhie nach ordnungsmäßiger Proclamation mit einwilligung bederseits nechster Anverwandten ehelich copulirt, Philipp Jacob Ehrhardt lediger burger und schreiner in Straßburg des Johann Georg Ehrhardt, burgers und Kunstgärtners in Straßburg mit weÿland Margaretha Salome Streb, deßen Ehefraun ehelich erzeugter großjähriger Sohn, fünf und Zwanzig Jahr alt, und Jungfrau Maria Elisabeth Unselt des Johann Gottfried Unselt, burgers und verstorbenen Weinhändlers alhie mit Elisabeth Wittmann seiner Ehefrau nachgelaßene eheliche tochter Zwanzig Jahr alt und also minderjährig [unterzeichnet] Philipp Jacob Erhard als Hochzeiter, Maria Elisabetha Unseltin als hochzeiterin (i 42)
Philippe Jacques Erhart meurt en 1815 en délaissant cinq enfants
1815 (8.4.), Strasbourg 3 (37), Not. Übersaal n° 1356, 6858
Inventaire de la succession de Philippe Jacques Erhart jardinier-fleuriste décédé le 8 janvier dernier, à la requête de la veuve Marie Elisabeth Unselt et les enfants 1. Philippe Jacques garçon tonnelier 20 ans, 2. Jean Frédéric garçon menuisier 19 ans, 3. Caroline 18 ans, 4. Marie Elisabeth 16 ans, 5. Jean Geofroi 15 ans, en présence du subrogé tuteur David Laemmermann pâtissier
propres de la veuve : meubles 247 fr, dettes actives 400 fr, remploi 2250 fr, total 2898 francs
propres des héritiers : mobilier 159 francs
Propriété d’une maison apportée en mariage par le défunt, Sçavoir une maison de devant et de derrière avec cour, petit jardin située à Strasbourg au fauxbourg de la Krautenau vis à vis du puits des foux n° 62, d’un côté la veuve Medené charpentier d’autre le coin d’une ruelle communale, devant la rue, derrière ladite veuve Medéné, estimée 200 fr de revenu en capital 4000 fr – propriété constatée par acte passé à la Chambre des Contrats le 26 mai 1791
total 4159 fr, passif 4330 fr, déficit 171 francs
communauté meubles 431 francs
immeubles, 1. un jardin de la contenance de 5 ares ou environ un quart d’arpent situé à Strasbourg près de l’hôpital militaire, d’un côté Georges Keller laitier d’autre Conrad Denninger devant le communal derrière Jean Georges Erhard jardinier, estimé 1200 francs, par acte passé devant Me Anrich le 10 nov. 1806 que le défunt a acquis ce petit jardin de Jacques Weaugeois jardinier à la Robertsau
et terres 600, 300, 200, 100 fr, dettes actives 2400 fr, total 5231 fr, passif 5004 fr, reste 227 francs
Contrat de mariage, Me Morel à Barr le 9 jan. 1792 (…)
Enreg. f° 161 du 10.4.
Contrat de mariage, ensuite résilié, du serrurier Geoffroi Erhard avec Salomé Mann veuve du tailleur Jean Thomas
1830 (24.3.), Strasbourg 4 (71), Me Hatt n° 5359
Contrat de mariage – Geoffroi Erhard, serrurier demeurant à Strasbourg, fils majeur de feu Philippe Jacques Erhard, marchand de grains, et Marie Elisabeth née Unselt la veuve demeurante en lad. ville, d’une part
et Salomé née Mann veuve de Jean Thomas, tailleur d’habits à Strasbourg d’autre part
portant réserve d’apports et communauté d’acquets partageable par moitié au décès de l’un d’eux, usufruit au dernier survivant de la succession du prédécédé
don de survie par le futur à la future d’une somme de 200 francs
Le futur se constitue en pour une volume mobiliere de 800 francs et la future en meubles et créances 2000 francs
[in margine :] Le contrat de mariage ayant été annulé, il a été restitué 5 francs 50
acp 198 (3 Q 29 913) f° 187-v du 30.3.
Elisabeth Unselt meurt en 1854 dans sa maison rue du Renard-Prêchant en délaissant quatre enfants ou leurs représentants
1854 (26.10.), Strasbourg 15 (91), Not. Momy (Hippolyte) n° 1846
Inventaire de la succession d’Elisabeth Unselt veuve Philippe Jacques Ehrhardt
L’an 1854 le Jeudi 26 octobre à une heure après midi en la maison sise à Strasbourg rue du Renard prechant N° 62 où est décédée le 17 septembre dernier Dame Elisabeth Unselt veuve de M. Philippe Jacques Ehrhardt, en son vivant menuisier, domicilié demeurant à Strasbourg. A la requête et en présence 1° de M. Frédéric Ehrhardt, fils de la défunte, menuisier demeurant au Jaegerthal, 2° de Dame Caroline Ehrhardt veuve de Mr Charles Henri Hoffmann en son vivant chirurgien militaire en retraite, ladte Dame fille de la défunte domiciliée & demeurant à Strasbourg, 3° de M. Frédéric Charles Schaaf jardinier domicilié & demeurant à Strasbourg, 4° de M. Charles Keller, notaire à la résidence de Strasbourg, commis par ordonnance de M. le Président du tribunal civil de première instance séant à Strasbourg en date du 26 septembre dernier (…) pour représenter les héritiers de cette Dame demeurant au-delà de la distance légale qui sont 1) la Dame Caroline Schaaf, épouse séparée quant aux biens de Mr Théophile Barchewitz, ancien brasseur demeurant à Strasbourg, ladite Dame sans domicile connu, 2° Caroline Sophie Erhard épouse de Guillaume Heintze, demeurant à Neuhoff dans le carcle de Varsovie, Julienne Henriette Erhard fille majeure demeurant à Varsovie Numéro 1283 & Philippe Jacques Erhard, compagnon tonnelier demeurant en la même ville Numéro 881, ces trois derniers venant par représentation de leur père Philippe Jacques Ehrhardt
Lesdits Sr Frédéric Ehrhardt, Dame Hoffmann, le Sr Frédéric Charles Schaaf & la Dame Barchewitz sa sœur venant par représentation de Dame Elisabeth Ehrhardt leur mère décédée femme de M. Frédéric Charles Schaaf marchand grainier à Strasbourg & la De Hentze, Dlle Julienne Henriette Erhard avec le Sr Philippe Jacques Erhard leur frère venant par représentation de feu M. Philippe Jacques Ehrhardt leur père, habiles habiles à se dire et porter héritiers chacun pour un quart de feu la dite Dame veuve Ehrhardt leur mère et aïeule respective
(…) inventaire dressé après le décès du Sr Philippe Jacques Erhard père par Me Philippe Louis Übersaal notaire à la résidence de Strasbourg le 8 avril 1815.
Immeuble propre aux Enfants Erhart & à leurs représentants. De l’inventaire cidessus allégué il résulte que de la succession du Sr Erhard dépendait Une maison composée de deux corps de bâtiments avec cour & petit jardin, située à Strasbourg à la Krutenau, rue du Renard prechant, vis-à-vis le Puits des fous, Numéro 62 tenant d’un côté & par derrière sur le Sr Braunagel boucher de l’autre formant le coin de la rue de l’Epouvantail.Il est dit dans cet inventaire que la propriété de cette maison est constatée par un Contrat d’achat sur parchemin fait à la Chambre des Contrats de la Ville de Strasbourg le 26 mai 1792, enregistré le surlendemain. Le contrat en question a été recoté & paraphé par M° Momy l’un des notaires soussignés sous la cote B de l’inventaire
acp 434 (3 Q 30 149) f° 65 du 3.11. (succession déclarée le 19 mars 1855) Il dépend de la dite succession un mobilier estimé 540, argent comptant 209, créances 6528
Rapports de Frédéric Ehrhardt, section G N° 197 une parcelle de terre ban de Strasbourg canton Schachenfeld, moitié de 10 ares de terre canton hinter Neufeld, deux ares de terre hinter Schachenfeld – Passif 90 francs
Registre de population, 600 MW 150 – Rue Rénard Prêchant N° 62, p. 231
Erhardt née Unselt, Marie Elisabeth, 1771,, Barr, Propriétaire, veuve – (entrée dans le logement) 1791 – Portée aux Nx. Rég.
Erhardt, Philippe Jacques, 1793, Strasbourg, fils – 11. 7.bre 1824, porté f° 235
Erhardt, Caroline, 8 juin 1796, idem, fille – 8.bre 1822, Lahr, mariée
Erhardt, Marie Elisabeth, 1778, idem, fille, juillet 13, mariée à Schaaff d’autre part
Erhardt, Jean Geofroid, 6. 8.bre 1799, serrurier, fils – 7 juin 1818, Losanne, rentré et délogé rue de l’argile 43 le 8. 8.bre 1830
(p. 232) Erhardt, Jn Frédéric, 10 janvier 1795, Strasbourg, menuisier, (domicile antérieur) Hanau – 1 février 1817, 12 mars 1817, à Bern Suisse
Erhardt, Jn Frédéric, 10 janvier 1795, Strasbourg, Ebéniste, marié, (auparavant) Besançon, (entré) 8. Jn 1822, sortu 17 7.bre 1829, rue de l’Argile 43
id. née Schott, Christine, 1792, Brumath, épouse, (en cette ville) 8.bre 1822, (auparavant) Brumath
id. Christine Amélie, 26. Jn 1823 Strasbourg, fille
Caroline née le 8 7.bre 1825
Catherine Salomé née le 20. 7.bre 1827
Charles Frédéric né le 25 avril 1829
(p. 233) Schaaff, Frédéric Charles, 9 février 1781, Strasbourg (…)
(p. 235) Erhart, Philippe Jacques, 1793, Strasbourg, tonnelier, marié, (auparavant= Pologne russienne, (entré) 11. 7.bre 1824, (sorti) 18 jr 1822, grand rue n° 118
id. née Boenké, Anne Dorothée 9. fev. 1801, Koenigsberg, Prisse, épouse, (en cette ville) 1. 7.bre 1821, id.
(suite 461, 542, 745)
Liquidation des successions de Philippe Jacques Ehrhardt, sa femme Elisabeth Unselt et leur fils Jean Geoffroi Ehrhardt
1855 (28.11.), Strasbourg 15 (93), Not. Momy (Hippolyte)
Liquidation et partage des successions délaissées par 1° Mr Philippe Jacques Ehrhardt en son vivant menuisier à Strasbourg, 2° Mr Jean Geoffroi Ehrhardt demeurant en la même ville, 3° Dame Elisabeth Unselt en son vivant veuve Philippe Jacques Ehrhardt
Ont comparu I° de Monsieur Frédéric Ehrhardt, Menuisier demeurant et domicilié au Jaegerthal (…), II° Dame Caroline Ehrhardt veuve de Monsieur Charles Henri Hoffmann, en son vivant Chirurgien militaire demeurant et domiciliée à Strasbourg, agissant 1° en son nom personnel, 2° au nom et comme mandataire de A. Dame Caroline Schaaf, épouse séparée de corps er de biens du Sieur Théophile Barchewitz, ancien brasseur, ladite Dame demeurant et domiciliée à Paris rue de Navarin numéro 7 (…), B. Dame Caroline Sophie Ehrhardt épouse du Sieur Guillaume Heintze, demeurant et domiciliés au Neuhoff carcle de Varsovie, 2° Demoiselle Julienne Henriette Erhard, célibataire majeure demeurant à Varsovie Numéro 1283, 3° Philippe Jacques Erhard, ouvrier tonnelier demeurant à Varsovie Numéro 881, III. Monsieur Frédéric Charles Schaaff, jardinier demeurant et domicilié à Strasbourg
Exposé préliminaire § 1. Succession de Mr Philippe Jacques Ehrhardt (…) décédé à Strasbourg le 8 janvier 1815. Après son décès inventaire a été dressé par M° Übersaal le 8 avril 1815 (…)
§ 2. Succession du Sieur Jean Geoffroi Ehrhardt (…) est décédé le 12 décembre 1838 sans postérité (…) Après ledécès du sieur Philippe Jacques Ehrhardt père et du sieur Jean Geoffroi Ehrhardt toutes les valeurs qui dépendaient de leus succession sont restées indivises entre les ayant droit et la veuve Ehrhardt en a conservé l’administration jusqu’à son décès
§ 3. Décès de la Dame Elisabeth Unselt veuve Ehrhardt (…) est décédée à Strasbourg le 17 septembre 1854 (…) il a été dressé inventaire de la succession par M° Momy en date au commencement du 21 octobre 1854
acp 445 (3 Q 30 160) f° 64-v du 6.Xbr – Compte de la De Hoffmann. Elle a touché pour le compte de la masse 1217, elle a dépensé 572, il lui reste 644
Compte de M° Momy. Il a toché 1) le prix des meubles 408, 2) le prix des immeubles vendus à Aloïse Klein 700. Il a touché de Mme Hoffmann y compris son reliquat 794, total 1902, Me Momy retient pour frais payés et avances faites 1518, reste 383 francs
Masse à partager 1) le reliquat de Me Momy 383, 2) Les rapports à faire par les héritiers 8629, 3) Le prix de la maison adjugée à Mme Hoffmann 9000, 4) la valeur d’un fourneau non vendu 100, total 18.112 francs
Les héritiers Ehrhard cèdent la maison à leur sœur Caroline Ehrhardt veuve du chirurgien militaire Henri Hoffmann
1855 (1.9.), Strasbourg 15 (92 et 93), Not. Momy (Hippolyte)
Cahier des charges, n° 2414 du 29 mai 1855. Ont comparu 1° Dame Caroline Ehrhardt veuve de Monsieur Henri Hoffmann, en son vivant chirurgien militaire demeurant et domiciliée à Strasbourg, agissant 1° en son nom personnel, II. au nom et comme mandataire de A. Mr Frédéric Ehrhardt, menuisier demeurant et domicilié au Jaegerthal (…), B. Dame Caroline Schaaf épouse séparée de corps & de biens du Sieur Théophile Barchewitz, ancien brasseur, ladite dame demeurant et domiciliée à Paris rue de Navarin numéro 7 (…), C. 1° Dame Caroline Sophie Ehrhardt épouse du Sieur Guillaume Heintze, demeurant et domiciliés à Neuhoff, cercle de Varsovie, 2° Julienne Henriette Ehrhardt célibataire majeure demeurant à Varsovie numéro 1283, 3° Philippe Jacques Ehrhardt ouvrier tonnelier demeurant à Varsovie numéro 181 (…), II. Monsieur Frédéric Charles Schaaf, jardinier demeurant et domicilié à Strasbourg, Lesquels comparans, pour parvenir à la vente aux enchères publiques des immeubles ci-après désignés ont requis M° Momy l’un des notaires soussignés de dresser le cahier des charges, clauses et conditions de cette vente
Immeubles à vendre. 1° Une maison composé de deux corps de bâtiments avec cour et petit jardin située à Strasbourg à la Krutenau rue du Renard prêchant vis-à-vis le puits des fous n° 16, tenant d’un côté et par derrière sur le Sieur Braunagel, boucher, de l’autre formant de l’autre côté le coin de la rue de l’épouvantail, par devant la rue
2° section G numéro 197 quatre ares 50 centiares de terres au ban de Strasbourg au lieu dit Hinter Schachenfeld (…)
Etablissement de la propriété. La maison et ses dépendances cidessus désignée sous le numéro 1 dépendait de l succession du Sieur Philippe Jacques Ehrhardt en son vivant menuisier décédé à Strasbourg le 8 janvier 1815 délaissant pour héritiers ses cinq enfants issus de son mariage avec Elisabeth Unselt sa veuve nommés 1° Philippe Jacques Ehrhardt , 2° Jean Frédéric Ehrhardt, 3° Caroline Ehrhardt, 4° Marie Elisabeth Ehrhardt, 5° Jean Geoffroi Ehrhardt, ainsi que le tout est constaté par l’inventaire de la succession du Sieur Ehrhardt pèrre dressé par M° Übersaal alors notaire à Strasbourg le 8 avril 1815 enregistré. Le sieur Philippe Jacques Ehrhardt fils est décédé délaissant pour héritiers ses trois enfants ci-dessus dénommés et qualifiés Caroline Sophie Ehrhardt femme Heintze, Julienne Henriette Ehrhardt et Philippe Jacques Ehrhardt. Elisabeth Ehrhardt femme du Sieur Frédéric Charles Schaaff marchand graissier à Strasbourg est pareillement décédée et elle a délaissé pour héritiers ses deux enfants issus de son mariage avec ledit Sieur Schaaff qui sont Frédéric Charles Schaaff et Dame Caroline Schaaff femme Barchwitz, les deux susdénommés. Enfin le sieur Jean Geoffroi Ehrhardt est décédé sans postérité laissant pour héritiers sa mère Elisabeth Unselt veuve Ehrhardt pour un quart et ses quatre frères et sœurs cidessus dénommés pour les trois autres quarts (…)
Cette.dernière est décédée à Strasbourg le 17 septembre 1854. Inventaire de sa succession a été dressé par Me Momy l’un des notaires soussignés et son collègue en date au commencement du 26 octobre 1854, enregistré. Aux termes de cet inventaire, la défunte a délaissé pour héritiers A° son fils le Sieur Frédéric Ehrhardt, menuisier demeurant au Jaegerthal pour un quart, 2° sa fille Dame Caroline Ehrhardt, veuve de M Charles Henri Hoffmann en son vivant chirurgien militaire en retraite demeurant à Strasbourg pour un quart, 3° M. Frédéric Charles Schaaff, jardinier demeurant à Strasbourg et Dame Caroline Schaaff épouse séparée de corps é de biens du sieur Théophile Barchewitz, ancien brasseur demeurant à Paris, ensemble pour un quart par représentation de leur mère Dame Elisabeth Ehrhardt décédée femme de M. Frédéric Charles Schaaff, marchand grainier à Strasbourg fille de la défunte veuve Ehrhardt, 4° Dame Caroline Sophie Ehrhardt épouse de Guillaume Heintze demeurant à Neuhoff cercle de Varsovie, Julienne Henriette Ehrhardt fille majeure et Philippe Jacques Ehrhardt compagnon tonnelier demeurant à Varsovie, les trois ensemble pour un quart par représentation de feu leur père le sieur Philippe Jacques Ehrhardt fils de la défunte veuve Ehrhardt (…) Feu le sieur Jacques Ehrhardt père avait acquis la maison avec ses dépendances suivant contrat passé à la ci devant Chambre des Contrats de Strasbourg le 26 mai 1791 enregistré
acp 440 (3 Q 30 155) f° 39-v du 30.5. – acp 440 (3 Q 30 155) f° 74-v du 11.6. acte du 7 juin retrait
acp 442 (3 Q 30 157) f° 74-v du 28.8. – Procès verbal d’adjudication provisoire n° 2626 du 25 août – Mise à prix 8950 francs. Une mise de 50 francs a été faite par Dame Caroline Ehrhardt l’une des colicitantes
acp 442 (3 Q 30 157) f° 99-v du 8.9. – Adjudication définitive n° 2644 du premier septembre – (…) a exposé ledit immeuble aux enchères sur la somme de 9000 francs misée par Madame la veuve Hoffmann. Trois bougies ont été allumées successivement ont brûlé et se sont éteintes pendant la durée desquelles aucune mise a été faite, Me Momy a en conséquence prononcé l’adjudication définitivement au profit de Madame Caroline Ehrhardt veuve de M. Charles Henri Hoffmann en son vivant chirurgien militaire demeurant et domiciliée à Strasbourg
Originaire d’Osthofen près d’Alzey en Bavière rhénane et veuf de Marie Ursule Yon, Charles Henri Hoffmann épouse en 1835 Caroline Erhart, veuve du tisserand Jean Daniel Lindenlaub à Lahr
Mariage, Strasbourg (n° 414)
Du 19° jour du mois de novembre l’an 1835 à une heure de relevée, Acte de mariage de Charles Henri Hoffmann, majeur d’ans, né en légitime mariage le 7 avril 1778 à Osthofen (Bavière rhénane), domicilié à Strasbourg, Chirurgien Aide major en non activité, veuf de Marie Ursule Yon, décédée à Valognes (Manche) le 9 janvier 1831, fils de feu Frédéric Christophe Hoffmann, Chirurgien, et de feu Jeanne Elisabeth Siegel, et de Caroline Erhart, majeure d’ans, née en légitime mariage le 20 prairial an IV à Strasbourg, domiciliée à Lahr, grand Duché de Bade, veuve de Jean Daniel Lindenlaub, tisserand, décédé à Lahr le 20 juillet 1831, fille de feu Philippe Jacques Erhart, propriétaire, décédé en cette ville le 8 janvier 1815 et de Marie Elisabeth Unselt, domiciliée à Strasbourg ci présente et consentante (signé) Hoffmann Charles Henrÿ, Caroline Lindenlaub née Erhart (i 11)
Registre de population 600 MW 215 – Rue Rénard Prêchant N° 62, p. 445 (i 129)
Erhardt née Unselt, Marie Elisabeth, 1771, Barr, Propriétaire, veuve – (entrée dans le logement) 1791
(p. 447) Hoffmann née Erhard, Caroline, 8 juin 1796, Strasbourg, veuf (auparavant) Virignin, Ain, (entrée) août 1839
idem Charles Emile, 18 mai 1837, Virignin (Ain), ses enf.
Eugénie Julie, juillet 1838, idem
1863 (1.6.), Me Momy
Consentement par Caroline Ehrhard veuve de Charles Henri Hoffmann à Strasbourg au mariage de sa fille Eugénie Julie Hoffmann avec Gaspard Emile Machrist les deux à Paris
acp 522 (3 Q 30 237) f° 46 du 2.6.
Caroline Ehrhardt veuve de Charles Henri Hoffmann vend la maison au serrurier mécanicien Charles Braunagel et à sa femme Julie Sandmann
1863 (25 et 16 août), Strasbourg 15 (110), Not. Momy (Hippolyte) n° 9087
A comparu Madame Caroline Ehrhardt veuve de M. Charles Henri Hoffmann en son vivant chirurgien militaire demeurant et domiciliée à Strasbourg (vend)
à M. Charles Braunagel, serrurier mécanicien et De Julie Sandmann son épouse qu’il autorise, demeurant ensemble à Strasbourg
Un immeuble composé de plusieurs corps de bâtiments et d’un jardin situé à Strasbourg rue du Renard prêchant n° 16 vis-à-vis le puits des fous, tenant d’un côté et par derrière à la propriété de M. Braunagel acquéreur et formant de l’autre côté le coin de la rue de l’épouvantail.
Etablissement de la propriété. L’immeuble vendu est la propriété de Mad. Veuve Hoffmann pour en être restée adjudicataire lors de la vente aux enchères par licitation à laquelle il a été procédé par M° Momy l’un des notaires soussignés suivant procès verbal de son ministère en date du premier septembre 1855, enregistré, dressé à la requête de la De Hoffmann elle-même, du Sr Frédéric Ehrhardt, menuisier demeurant au Jaegerthal, de Caroline Schaaf demeurant à Paris épouse séparée de corps & de biens de Théophile Barchewitz, ancien brasseur, de Caroline Sophie Ehrhardt épouse du Sr Guillaume Heintze demeurant au Neuhoff dans le cercle de Varsovie, de Julienne Henriette Ehrhardt célibataire majeure demeurant à Varsovie, de Philippe Jacques Ehrhardt ouvrier tonnelier demeurant à Varsovie, Frédéric Charles Schaaf jardinier demeurant à Strasbourg, tous les susdénommés en qualité d’héritiers de Philippe Jacques Ehrhardt en son vivant menuisier décédé à Strasbourg le 8 janvier 1815 et d’Elisabeth Unselt sa veuve décédée en la même ville le 17 septembre 1854 leur père et mère & grand et grand-mère respectifs ainsi qu’il est expliqué au cahier des charges dressé en vue de la vente de l’immeuble par M° Momy l’un des notaires soussignés le 29 mai 1855. L’adjudication a été tranchée au profit de Mad. veuve Hoffmann moyennant le prix principal de 9000 francs. (…) Assurance contre l’incendie (…). Prix, 16.000 francs
acp 524 (3 Q 30 239) f° 87 du 3.9.
Les acquéreurs hypothèquent la maison peu après au profit du commerçant Maurice Levy
1863 (25. 7.br), Strasbourg 15 (110), Not. Momy (Hippolyte) n° 9131
Obligation – Ont comparu M. Charles Braunagel ouvrier mécanicien & sous son assistance et autorisation De Julie Sandmann, son épouse demeurant ensemble et domiciliés à Strasbourg (devoir)
à M. Maurice Levy, commerçant demeurant et domicilié à Strasbourg, la somme principale de 2000 francs pour prêt de pareille somme
hypothèque. Un immeuble composé de plusieurs corps de bâtiments et d’un jardin situé à Strasbourg rue du renard prêchant n° 16 vis-à-vis le puits des fous, tenant d’un côté et par derrière à la propriété des débiteurs et formant de l’autre côté le coin de la rue de l’épouvantail. Acquis par M. et Mad. Braunagel de Md. Caroline Ehrhardt veuve de M. Charles Henri Hoffmann en son vivant chirurgien militaire domiciliée à Strasbourg pour le prix de 16.000 francs. (…) Affirment M. et Mad. Braunagel qu’il sont mariés en premières noces sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Lacombe lors notaire à Strasbourg le 19 octobre 1848
Fils de boucher, Charles Joseph Braunagel épouse en 1848 Marie Françoise Julie Sandmann
1848 (19. 8.br), Strasbourg 15 (84), Not. Lacombe n° 6299
Contrat de mariage – Ont comparu Mr Charles Joseph Braunagel, ouvrier serrurier demeurant et domicilié à Strasbourg, fils majeur et légitime de M. Jean Georges Braunagel, Boucher demeurant en cette ville et de défunte Barbe Louise Metenet, agissant pour lui personnellement comme futur époux d’une part
Et demoiselle Marie Françoise Julie Sandmann, sans profession demeurant et domiciliée à Strasbourg fille majeure et légitime de feu le sieur Joseph Sandmann en son vivant négociant et de dame Madeleine née Derivaux sa veuve demeurant à Strasbourg, agissant pour elle personnellement comme future épouse d’autre part
acp 376 (3 Q 30 091) f° 15 – régime de communauté de biens réduite aux acquêts
Les apports du futur consistent dans ses droits mobiliers et immobiliers encore indivis dans la communauté et succession de Barbe Louise Mettenet sa mère décédée femme de Jn. Georges Braunagel dont il est héritier pour un 7°, constatés en un inventaire reçu Lacombe le 9 mars 1843.
Les apports de la future consistent en une somme de 4000 francs argent comptant.
Don matutinal par le futur à la future à ce acceptant d’une somme de 3000 francs en cas d prédécès. Donation réciproque de l’usufruit viager de toute la succession
Les serruriers Alexandre Wagner et Charles Joseph Braunagel s’associent
1853 (28.6.), Strasbourg 15 (89), Not. Momy (Hippolyte) n° 715
Acte de société – Sont comparus Mr Alexandre Wagner, serrurier entrepreneur,
Mr Charles Joseph Braunagel, serrurier, les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg,
Lesquels ont déclaré d’associer en nom collectif pour exploiter en commun l’industrie dirigée présentement à Strasbourg par M. Wagner l’un d’eux. Les conditions qui régiront cette association sont les suivantes.
Article 1° La société est contractée pour neuf années qui commenceront le premier juillet 1853. Elle existera sous la Raison A. Wagner & Cie.
Article. II. La siège de la société sera à Strasbourg dans la Maison sise Rue du Dragon N° 27 appartenant à M. Wagner
Article III. M. Braunagel apporte dans la société son industrie. M. Wagner apporte outre son industrie tout ce qui constitue l’outillage des Ateliers de serrurrerie mécanique qu’il exploite présentement, les matières premières en magasin, es pièces fabriquées ou en cours de fabrication (…)
acp 420 (3 Q 30 135) f° 76 du 29.6.
La société est dissoute, son activité continuée par le seul Charles Joseph Braunagel
1857 (28.2.), Strasbourg 15 (95), Not. Momy (Hippolyte) n° 3775
Dissolution de société – Sont comparus MM Alexandre Wagner & Charles Joseph Braunagel, les deux serruriers entrepreneurs domiciliés à Strasbourg associés sous la raison A. Wagner & Cie.
Lesquels ont déclaré que vû le désir manifesté par M. Wagner à son associé de de retirer des affaires, la société en nom collectif ayant existé entre eux suivant Acte du ministère de M° Momy en date du 28 juin 1853 sera & demeurea dissoute & résiliée à compter du premier mars 1857. La liquidation des affaires de la société sera faite en commun par les anciens associés. L’intention de M. Braunagel étant de continuer pour son pour compte l’industrie de serrurier &mécanicien & entrepreneur exploités par la société A. Wagner & Compagnie il restera chargé de tous les travaux & marchés que cette société peut avoir entrepris (…)
acp 458 (3 Q 30 173) f° 7 du 3.3.
Marie Françoise Julie Sandmann meurt en 1865 en délaissant cinq enfants
1865 (1.12.), Strasbourg 15 (115), Not. Momy (Hippolyte) n° 10.861
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Charles Joseph Braunnagel et Marie Françoise Julie Sandmann
L’an 1865 le vendredi premier décembre à huit heures du matin en la maison sise à Strasbourg rue de l’épouvantail N° 4 où est décédée le 7 juin dernier De Marie Françoise Julie Sandmann épouse de Monsieur Charles Joseph Braunnagel, serrurier entrepreneur demeurant et domicilié à Strasbourg. A la requête de Mr Charles Joseph Braunnagel ci-dessus qualifié agissant I° en son nom personnel 1° à cause de la communauté de biens réduite aux acquêts qui existe entre lui & sa défunte épouse, 2° en qualité de donataire en usufruit gratuit & viager de la moitié des biens meubles & immeubles composant l’universalité de la succession délaissée par son épouse défunte, le tout aux termes de leur contrat de mariage reçu par Me Lacombe & son collègue lors notaire à Strasbourg le 19 octobre 1848 enregistré, II° au nom & comme père & tuteur légal de de ses cinq enfants issus du mariage avec son épouse défunte nommés 1° Marie Julie Alexandrine Braunagel née le 31 juillet 1849, 2° Jules Lucien Alexandre Braunagel né le 30 janvier 1857, 3° Lucie Aimée Marie Braunagel née le 25 janvier 1858, 4° Camille Charles Braunagel né le 8 mai 1860, 5° Marie Julie Georgette Braunagel née le 19 février 1863. En présence de Monsieur Laurent Derivaux, libraire demeurant & domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de subrogé tuteur des cinq enfants mineurs Braunagel prénommés (…) lesdits mineurs habiles à se dire et porter seuls et uniques héritiers chacun pour un 5° de Mad. Braunagel née Sandmann leur mère défunte
Immeuble dépendant de la Communauté. Un immeuble composé de plusieurs corps de bâtimens & d’un jardin situé à Strasbourg rue du Renard prêchant n° 16, vis-à-vis le puits des fous, tenant d’un côté & par derrière à la propriété de M. Braunagel lui même & formant de l’autre côté le coin de la rue de l’épouvantail. Propriété. Cet immeuble a été acquis par M. Braunagel le veuf requérant & son épouse défunte de De Caroline Ehrhardt veuve de M Charles Henri Hoffman en son vivant chirurgien militaire domicilié à Strasbourg suivant contrat reçu Me Momy l’un des notaires soussignés & son collègue les 25 & 26 août 1863 enregistré transcrit aux hypothèques de Strasbourg le 11 septembre suivant vol. 954 N° 39 & inscrit d’office le même jour vol. 850. N° 25. M. Braunagel le veuf requérant déclare que le prix d’acquisition de cet immeuble qui s’est élevé à la somme de 16.000 francs a été entièrement acquitté. Quant à la propriété antérieure il est dit dans le contrat de vente prémentionné que cet immeuble est devenu la propriété de Mad. veuve Hoffmann pour en être restée adjudicataire lors de la vente aux enchères par licitation à laquelle il a été procédé par Me Momy l’un des notaires soussignés suivant procès verbal de son minstère en date du premier septembre 1855, enregistré dressé à la requête de la De Hoffmann elle-même, du Sr Frédéric Ehrhardt, menuisier demeurant au Jaegerthal, de Caroline Schaaf épouse séparée de corps & de biens de Théophile Barchewitz, ancien brasseur, de Caroline Sophie Ehrhardt épouse du Sr Guillaume Heintz, demeurant au Neuhoff dans le cercle de Varsovie, de Julienne Henriette Ehrhardt célibataire majeure demeurant à Varsovie & Frédéric Charles Schaaf, jardinier demeurant à Strasbourg, tous les dénommés en qualité d’héritiers de Philippe Jacques Ehrhardt en son vivant menuisier décédé à Strasbourg le 8 janvier 1815 & d’Elisabeth Unselt sa veuve décédée en la même ville le 17 septembre 1854 leurs père et mère & grand père & grand-mère respectifs ainsi qu’il est expliqué au cahier des charges dressé en vue de la vente de l’immeuble par Me Momy l’un des notaires soussignés le 29 mai 1855.
acp 548 (3 Q 30 263) f° 68 du 7.12. (succession déclarée le 7. Xbre 1865) Communauté. Mobilier 3813, outils 32.497
Une maison rue du Renard Prêchant N° 16
Extances 34.444, argent 500, loyer 439
Succession, garde robe 244, Récompenses 14.000
Récompenses dues à la communauté par le veuf 49.802, reprises du veuf 4510
Charles Joseph Braunagel se remarie avec Barbe Bauer, fille d’un négociant de Wasselonne
1865 (28.12.), Strasbourg 15 (115), Not. Momy (Hippolyte) n° 10.932
Contrat de mariage – Sont comparus Monsieur Charles Joseph Braunagel, serrurier entrepreneur demeurant à Strasbourg, veuf avec cinq enfants de dame Marie Françoise Julie Sandmann, stipulant en son nom personnel comme futur époux, d’une part
Mademoiselle Barbe Bauer, majeure d’ans, sans état demeurant à Wasselonne, fille de Mr Florent Bauer, négociant, et de Dame Barbe Winterhalter son épouse demeurant audit Wasselonne, stipulant en son nom personnel sous l’assistance de son père comme future épouse d’autre part
acp 549 (3 Q 30 264) f° 52-v du 4.1.1866 – stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts partageable par moitié réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur époux sont constatés par inventaire reçu Momy le premier décembre 1865
Donation par les conjoints Baur à la future épouse leur fille ce acceptant 1) d’une somme de 2300 francs, 2) un mobilier estimé à 1591 francs (total 3891 francs)
Donation par le futur à la future en cas de prédécès 1) d’une part d’enfant en toute propriété, 2) le droit d’habitation dans sa maison rue de l’épouvantail
Donation par la future au futur d’ l’usufruit de ses apports
La Ville cède un terrain à Charles Braunagel (voir le plan dans le dossier de la Police du Bâtiment)
1866, Enregistrement de Strasbourg, ssp 143 (3 Q 31 642) f° 40 du 18.1.
1 juillet 1864. Plan dressé par l’agent voyer municipal de Strasbourg à l’appui de son rapport sur le tracé d’alignement demandé par le Sr Braunagel de Strasbourg rue du renard prêchant
1866 (30. Xbre 1865), Maire
Vente par la Ville de Strasbourg (approuvé le 12 janvier)
à Charles Braunagel propriétaire à Strasbourg
de 22 mètres de terrain rue du renard prêchant moyennant 264 francs 96
acp 550 (3 Q 30 265) f° 8-v du 18.1.
Charles Joseph Braunagel bénéficie d’un crédit auprès de l’architecte entrepreneur
1867 (20.3.), Strasbourg 15 (118), Not. Momy (Hippolyte) n° 11.915
Ouverture de crédit – Sont comparus M. Eugène Petiti, architecte entrepreneur domicilié et demeurant à Strasbourg d’une part
Et M. Charles Joseph Braunagel, serrurier mécanicien, domicilié et demeurant en ladite ville, d’autre part
Lesquels ont fait entre eux le contrat suivant. M. Petiti ouvre à M. Braunagel un crédit jusqu’à concurrence de la somme de 9000 francs. Ce crédit commencera à la date de ce jour pour finir au premier janvier 1870. Il s’appliquera aux avances en argent que M. Petiti pourra faire à M. Braunagel ainsi qu’au paiement de travaux de son industrie qui seraient exécutés par M. Petiti à la demande et pour le compte de M. Braunagel
constitue en hypothèque A) Une maison d’habitation avec porte cochère, cour, bâtiment servant de remise, de bureau et de buanderie, bâtiment dans la cour formant équerre avec le précédent et servant d’atelier de serrurerie, bâtiment au fond servant également d’atelier, plus un petit bâtiment, aisances, appartenances et dépendances, le tout situé à Strasbourg ruelle de l’Epouvantail N° 4 nouveau ancien N° 55 au quartier des Souabes, près de la rue du jeu de paume, donnant devant sur la dite rue de l’épouvantail, derrière la rue de la massue où elle ne porte pas encore de numéro, d’un côté Mr Koerger, de l’autre côté Mr Braun menuisier
B) La moitié indivise avec les enfants mineurs issus du mariage de M. Braunagel avec De Marie Françoise Jule Sandmann, son épouse en premières noces décédée, dans une maison d’habitation à rez de chaussée surmontée de trois étages, de Construction neuve avec appartenances et dépendances le tout sis à Strasbourg rue du renard prêchant n° 16 vis-à-vis le puits des fous tenant d’un côté à la propriété du Sr Massé autrefois Koerger, par derrière à l’immeuble ci-dessus désigné sous le Numéro un qui appartient en propre à M Braunagel formant de l’autre côté le coin de la rue de l’épouvantail et donnant par devant sur la rue du renard prêchant. (…) M. Petiti déclare que M. Braunagel lui a justifié la propriété des immeubles par lui hypothéqués ainsi que des charges hypothécaires existant sur lesdits immeubles et qu’il dispense expressément M. Momy de mentionner aux présentes la propriété des immeubles dont s’agit
Charles Joseph Braunagel et Barbe Bauer hypothèquent la maison au profit du Crédit foncier et communal d’Alsace et de Lorraine. Une police d’assurance jointe à l’obligation décrit avec précision les différents bâtiments
1873 (27.12.), Strasbourg 8 (88), Not. Gustave Edouard Loew n° 5732
Obligation de 50.000 f. – Sind erschienen Herr Johann North, Doktor der Rechte, Direktor der Aktiengesellschaft für Boden- und Communal Credit in Elsaß-Lothringen mit dem Sitze zu Straßburg, woselbst et wohnhaft ist Einerseits und
Herr Karl Joseph Braunnagel, Schlosser meister und seine von ihm verbeistandete und ermächtigte Ehefrau Barbara Bauer, beide zu Straßburg wohnhaft, Anderseits
als Spezialhypothek, nämlich, Bezeichnung. Ein großes Besitzthum bestehend aus mehrern Gebäudekomplexen, Hof, Garten und Zugehörden, zwei vereinigte Anwesen bildend, gelegen zu Straßburg Butzengässchen N° 4, Eckhaus dieser Gasse und wo der Fuchs den Enten predigt Nr 16. einseits Herr Klein, hinten das Kolbengäßchen, in dem Zustand wie sich diese Immobilien zur Zeit an Ort und Stelle befinden, ohne Ausnahm und Vorbehalt, mit Allem was daran befestigt ist und durch Bestimmung als unbeweglich dazu gehört, sowie mit der gesammten Erweiterung, welche die Eheleute Braunagel daran vornehmen möchten.
Eigenthums-Nachweis. Das Pfandobjekt gelangte wie folgt in das Eigenthum der Braunagelschen Eheleute.
Der eine Theil, bestehend in Wohnhaus mit Neben und Hintergebäuden, Laden, Wagenschuppe, Gerechtigkeiten und Zugehör, Schwabenviertel bei dem Ballhausgasse, vorn auf das Butzengäßchen, hinten auf das Kolbengäßchen gehend, einseits Herr Klein, anderseits der andern früher Frau Hoffmann geborne Erhard gehörige Theil des Pfandobjektes, wurde durch Herrn Braunagel erseigert von seinen Geschwistern (…)
Der andere Theil des Pfandobjektes, bestehend in mehrern Gebäulichkeiten und einem Garten, wo der Fuchs den Enten predigt, gegenüber dem Narrenbronnen, einerseits und hinten der vorige Theil des Pfandobjektes, anderseits die Ecke des Butzengäßchens bildend, wurde durch Herrn Braunagel zu Eigenthum erkauft von Karoline Ehrhardt, Wittwe des Militärwundarztes Karl Heinrich Hoffùann von Straßburg, zufolge registrirter Urkunde des Notars Momy zu Straßburg vom 25. und 26. August 1863, umschrieben am Hypothekenamts daselbst den 11. September desselben Jahrs Bd. 954 Nr. 39 und denselben Tag von Amtswegen eingetragen Bd. 850. Nr. 25. Frau Hoffmann erhielt diese Immobilien bei der durch Notar Momy zu Straßburg am 1. September 1855 abgehaltener und beurkundeten Licitations Versteigerung zu Eigenthum zugeschlagen, Letzere fand statt auf Ansuchen der Wittwe Hoffmann selbst, des Schreiners Friderich Ehrhardt von Jägerthal, der Karoline Schaaf zu Paris, von Tisch und Bett, wowie in Gütern getrenter Ehefrau des frühren Brauers Theophil Barchewitz, der Karoline Sophie Ehrhardt, Ehefrau des Wilhelm Heintz, von Neuhof, Kreis Warschau, der ledigen und großjährigen Juliana Henriette Ehrhardt von Warschau und des Gartners Friedrich Kauf Schaaf von Straßburg, samtliche in der Eigenschaft als Erben ihrer Eltern und beziehungsweise Großeltern des am 8. Januar 1815 zu Straßburg verlebten Schreiners Philipp Jakob Ehrhardt und seiner am 17. September 1854 daselbst gestorbenen Wittwe Elisabeth Unselt, wie dieß in dem als Grundlage der Versteigerung aufgenommenen Bedingnisheft des Notars Momy vom 29. Mai 1855 dargelegt ist. Der Zuschlag an Wittwe Hoffmann geschah um den Steigpreis von 9000 Francken (…)
Erklärung. Herr und Frau Braunagel erklären 1) daß die in der reinen Errungenschafts gemeinschafft nach Inhalt ihres registrirten Ehevertrags des Notars Momy zu Straßburg vom 28. Dezember 1865 verheirathet sind 2) daß Herr Braunagel in erster Ehe mit Maria Franciska Julie Sandmann verehelichet war (…) Übertragung der helichen Rechte (…) Feruervrersicherung. Cession des Brand-Entschädigung (…)
Police d’assurance. Compagnie du Soleil. Remplacement de la police N° 18.662. Police N° 19.980. Charles Braunnagel, 10 octobre 1864, effet du 11 dito, 10 ans. Prime annuelle 27,60 – Charles Braunnagel, serrurier mécanicier demeurant à Strasbourg, propriétaire, la somme de 64.000 francs répartie comme suit
1° 54.000 francs sur les bâtiments ci-après désignés, dépendant de la propriété de Monsieur Braunagel à Strasbourg rue du renard Prêchant N° 16.
A. Bâtiment donnant dans la rue du Renard Prêchant N° 16 et formant l’angle de la ruelle de l’Epouvatail, élevé sur cave, de rez-de-chaussée, un étage et grenier, construit en pierres briques et bois, couvert en tuiles renfermant habitation, F. 8.000
B. Corps de bâtiment à droite en entrant dans la cour et en retour d’équerre sur le précédent, élevé sur cave, de rez-de-chaussée, un étage et grenier, de même construction et couverture que le précédent, renfermant habitation ci 2500
C. Bâtiment neuf à la suite de celui mentionné au paragraphe A et longent la rue du Renard Prêchant élevé sur cave, de rez-de-chaussée, trois étages, mansardes et grenier, construit en pierres, pan de bois, couvert en tuiles. Le rez-de-chaussée servant d’atelier d’ajustage et de montage est attenant et communique à un bâtiment à simple rez-de-chaussée renfermant atelier de serrurerie et une petite locomobile. Les étages renferment habitation, ci 40.000
D. Corps de bâtiments donnant rue du renard prêchant N° 16.Bis élevé sur cave, de rez-de-chaussée, deux étages et grenier, construit en pierres, briques et bois, couvert en tuiles, occupé par des locataires dont l’un y a établi un petit commerce de bois et charbons de bois, ci 3500
Le serrurier mécanicien Charles Joseph Braunagel s’associe avec Joseph et Henri Gresser. Le contrat de société est modifié l’année suivante pour que seule la veuve ait le droit de remplacer son mari.
1876 (16.9.), Me Loew
Gesellschafftsvertrag – wonach 1. Carl Joseph Braunagel, Maschinenbauer zu Straßburg, 2. Joseph Gresser, Maschinenschlosser alda, 3. Heinrich Gresser, Maschinenschlosser
auf neun Jahre vom 21. August 1876 an eine offene Handelsgesellschafft mit dem Sitze in Straßburg unter der Firma Braunnagel & Cie, zum Betriebe der bisher durch H Braunnagel betriebene Maschinenschlosserei bilden.
Die übrige Artikel sind alle regelmäßig
acp 655 (3 Q 30 370) f° 63-v du 23.9. n° 2988
1877 (9.2.), Me Loew
Aenderung des Artikels 15 der zwischen Karl Joseph Braunagel, Maschinenbauer, Joseph Gressler und Heinrich Gressler, Maschinenschlosser in Straßburg bestehenden Handelsgesellschafft unter der Firma Braunnagel & Cie dahin daß im falle des Ablebens des p. Braunnagel nur deßen Wittwe nicht aber dessen Sohn Camill Braunnagel als Gesellschafter in das geschäfft eintreten könne
acp 661 (3 Q 30 376) f° 47 du 15.2. n° 746
Charles Joseph Braunagel meurt en 1877 en délaissant cinq enfants de son premier mariage et deux du deuxième
1877 (9.3.), Me Loew
Inventar der Gütergemeinschaft die zwischen Karl Joseph Braunnagel Maschinenbauer verstorben dahier am 10. Februar 1877 & dessen Ehefrau Barbara Bauer dahier bestanden hat und über den Nachlass des erstern errichtet auf Ansuchen 1) der Wittwe eigenen Namens und als Vormünderin ihrer minderjähriger Kinder a) Maria Paul, 2) Karl Joseph Braunnagel
2. Maria Julie Alexandrine Braunnagel, Ehefrau von Alfred Kuhn, Droguist zu Straßburg, 3) Kamill Braunnagel, Metzger zu Straßburg handelnd als Hauptvormund der Kinder erster Ehe des Erblassers und Maria Franziska Julie Sandmann a) Julius Lucian Alexander, b) Lucie Amalie Maria, c) Kamill Karl & d) Maria Julie Georgette Braunnagel, 4) Lorentz Derivaux, Buchhändler hier als Nebenvormund der erstehelicher Kinder, 5) Johann Georg Braunnagel, Eigenthümer hier, als Nebenvormund der Kinder zweiter Ehe
acp 662 (3 Q 30 377) f° 5-v du 10.3. (Nachlass erklärt am 28. Febr.) die Eheleute Braunnagel-Braun waren zufolg Ehevertrag vor Notar Momy am 28. November 1865 unter der Errungenschaft gemeinschafft verheirathet
Eingebrachte noch vorhandene Mobilien des Erblassers 2938, nicht mehr vorhanden 375
Gemeinschaffts mobilien M 979
Garderobe des Erblassers 551
Sondergutsmöbel der Wittwe 590, Mobilien des Kindes Maria Paul 21, des Kindes Joseph Karl 17, baares Geld 3378
Seit dem Ableben eingegangene Geschäfftsaussteur 699
(Vacation du 25 février 1878) acp 675 (3 Q 30 390) f° 89-v du 28.2. – Gemeinschafft. Hypothekenforderung an Lorentz Zobel dahier 2424
Werthpapiere 1)4 Stück 4 % Obligationen am Elsass l. je zu 1000 francs, 2) Ein 3 ½ preußische Staatsschuldverschreibung von 100 thle. 3) Ein dite zu 50 Thlr, 4) Vier Aktionen zu je 800 M. der Gesellschafft Ch. Staehling L. Valentin et Cie
Cautionen 1) 300 Mark, 2) 800 Mark, 3) 200 und 100 Mark, 4) 160 & 32 Mark
Geschäfftsausstände, im Gantzen 6248, an Geschäfftsforderungen a) an Bauunternehmer Görner 16.953, b) Baumeister Petiti 3730
Conto current, beim Bankhause Valentin eine Forderung 10.191 – Miethe die Summ von 1320
Gemeinschaffts passiv im Gantzen 48.691. Nachlass Passiv im Gantzen 1232
Vergütung durch die 2° in die erste Gemeinschafft 27.954
Vergütung durch den Nachlass des H. Braunnagel an dem Nachlass seiner ersten Ehefrau 192
Vergütung durch den Nachlass des H Bruannagel an die zweite Gemeinschafft 20.813
Vergütung durch die 2. Gemeinschafft an die Wittwe 1840
Rückbringen durch Frau Kuhn 2400
Liegenschaften aus der ersten Gemeinschafft. Ein Anwesen zu Straßburg gelegen wo der Fuchs den Enten predigt N° 16
Liegenschaft al Sondergut des Verstorbenen, Ein Haus im Schwabenviertel beim Ballhauß das Butzengäßchen N° 55
Gesellschafftsantheil in der Gesellschafft Braunnagel et Cie 42.275
Lebensversicherung bei la Nationale &The Gresham versichert um je 8000 Mark
Miethsguthaben die Gesellschafft Braunnagel & Cie schuldet 2820
Rechnung mit der Stadt Straßburg, dieselbe schuldet für Arbeiten 4095
Gesellschafftsbibliothel 680
Gemeinschafft altes Holtz und Geräthe geschätzt zu 705
Barbe Baur se remarie en 1880 avec le commerçant Edouard Schmitz
Mariage, Strasbourg (n° 476)
Strassburg am 14. August 1880. der Kaufmann Eduard Schmitz, katholischer Religion, geboren den 22. December des Jahrs 1824 zu Strassburg, wohnhaft zu Strassburg unehelicher Sohn der Rentnerin Catharina Schmitz, wohnhaft zu Paris (Frankreich), Barbara Baur, ohne Beruf, katholischer Religion, geboren den 9. August des Jahres 1841 zu Wasselnheim (Unter Elsass) wohnhaft zu Straßburg, Wittwe des Schlossereiunternehmers Carl Joseph Braunagel gestorben zu Strassburg den 10. Februar 1877, Tochter der verstorbenen Eheleute Florentz Baur, Krämer, und der Barbara Winterhalter, zuletzt wohnhaft zu Wasselnheim