8, quai de Paris
Quai de Paris n° 8 – III 80 (Blondel), P 500 puis section 57 parcelle 25 (cadastre)
Reconstruite en 1860 par le menuisier Frédéric Charles Mertel et le maçon François Antoine Mertz, co-propriétaires
Façade en briques rouges – Etages au même niveau que la maison voisine, linteaux ornés de mascarons au premier étage et de moulures aux étages supérieurs (août 2022) – Etages vers l’impasse du Jardin-aux-Roses (août 2022)
La maison longe le canal intérieur des Faux-remparts et s’ouvre au fond de la ruelle du Jardin-aux-Roses. Elle est inscrite aux noms de Jean Metzger de Wangen et de Jonas Metzger de Westhoffen dans le Livre des communaux (1587) : la longueur de l’encorbellement (15 pieds ½) doit correspondre à celle de la façade. Les héritiers Metzger la vendent en 1633. Elle appartient au cocher puis appariteur Urbain Müller et doit revenir à la petite-fille de sa femme, Barbe Sonnet. Les experts estiment la maison à la somme de 137 livres à la mort du cordonnier Jacques Münch en 1729. Son fils Philippe Jacques Münch doit y avoir fait d’importants travaux puisqu’elle est estimée à plus du double (325 livres) à sa mort en 1741. Ses héritiers la vendent au tisserand Gabriel Noblot venu de Héricourt mais elle est rachetée après sa mort par la fille de Philippe Jacques Münch et son mari Jean David Gütel. La maison comprend un logement au rez-de-chaussée, un autre à l’étage et deux chambres au-dessus. Le tisserand Georges Michel Kohler l’achète en 1794, elle revient à son petit-fils Georges Guillaume Nicolas qui est poursuivi par ses créanciers en 1850.
La maison est la partie droite du deuxième bâtiment en haut à gauche Plan-relief de 1725 (Musée historique, cliché Thierry Hatt)
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 44, cour H correspondant à l’impasse – Cour E après la création de la rue de la Gare, 1861 (Musée des Plans-relief) 1
L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne une maison à rez-de-chaussée en maçonnerie, deux étages en bois et un encorbellement. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade est la moitié droite de la maison (1-2) : porte et fenêtre au rez-de-chaussée, deux étages dont les fenêtres sont irrégulièrement disposées, toiture à trois niveaux de lucarnes. En 1861, l’arrière (impasse du Jardin-aux-Roses) se trouve à gauche de (2) : porte et une fenêtre à chacun des trois étages.
La maison porte d’abord le n° 6 de la rue du Jardin-aux-Roses (1784-1857) puis le n° 8 du quai de Paris.
Cession de mitoyenneté, 1858 (M° Lauth 7 E 57. 4, 116)
Antoine Rohmer achète en 1856 un terrain de la Ville quand elle ouvre la rue de la Gare. Il cède la mitoyenneté du mur à son voisin Jacques Bilger qui fait reconstruire sa maison (actuel 7, quai de Paris). Il vend la maison au menuisier Frédéric Charles Mertel et au maçon François Antoine Mertz qui la démolissent en 1859 et en reconstruisent une nouvelle en 1860, ce qui en porte le revenu de 49 à 147 francs. Le restaurateur Antoine Trœstler ouvre en 1895 des chambres d’hôtel. L’hôtel à la Ville de Colmar devient en 1959 Au Beau Site et le restaurant Le Bidule puis le Club 1900. Le sous-sol est creusé d’un mètre en 1968 pour y aménager une nouvelle salle.
Nouvelle devanture, 1969 (dossier de la Police du Bâtiment) – Porte vers l’impasse (août 2022)
août 2022
Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment – Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1599 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.
Jean Metzger de Wangen et Jonas Metzger de Westhoffen | ||
1633 | v | Martin Weber, cuisinier puis aubergiste, et (1593) Marie Gartner – luthériens |
1634 | v | Urbain Müller, cocher puis appariteur, et (1605) Marguerite Graseck, veuve du maçon Sébastien Gloss (Glock, Sonnet) – luthériens (héritier) Cyriaque Sonnet, maçon puis sacristain, et (1612) Barbe Kremmel – luthériens |
Aumône Saint-Marc | ||
1687 | v | Jacques Münch, tisserand, et (1684) Barbe Fischer puis (1719) Marie Elisabeth Schultheiss – luthériens |
1729 | h | Philippe Jacques Münch, tisserand, et (1721) Marie Marguerite Baur – luthériens |
1761 | h | Gabriel Noblo, tisserand, et (1744) Anne Barbe Neumann – luthériens |
1781 | h | Gabriel Noblo, tisserand, et (1780) Anne Madeleine Lutz, – luthériens |
1786 | v | Jean David Gütel, cordonnier, et (1756) Marguerite Salomé Münch – luthériens |
1794 | v | Georges Michel Kohler, tisserand, et (1785) Marie Salomé Gœnner – luthériens |
1825 | h | Georges Guillaume Nicolas, menuisier, et (1814) Marguerite Salomé Kohler |
1831 | h | Georges Guillaume Nicolas, menuisier, et (1843) Marie Acher |
1850 | adj | Daniel Heydel fils de Frédéric, jardinier cultivateur, et (1814) Salomé Heydel |
1851 | v | François Antoine Rohmer, tourneur, et (1843) Marie Madeleine Elisabeth Schell |
1859 | v | (co-propriétaires) Frédéric Charles Mertel, menuisier, et (1846) Marie Catherine Münch François Antoine Mertz, maçon, et (1839) Dorothée Halbwachs |
1863 | v | Antoine Trœstler, restaurateur, et (1863) Anne Marie Turnreitter |
1898* | v | Etienne Henri Schott, cuisinier |
1899* | v | Emile Scheyen, banquier à Obernai |
1903* | v | Michel Arbogast, restaurateur, et Caroline Arbogast |
1920* | v | Frédéric Gœrich, commerçant à Wœrth, et Marguerite Wodli |
1927* | v | Charles Adloff, hôtelier et son épouse née Fischer |
Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 150 livres en 1718, 137 livres en 1729, 325 livres en 1741 et 400 livres en 1773
(1765, Liste Blondel) III 80, Gabriel Nobloch
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61), Maisons Situées dans un Cul de Sac fermé par une porte
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 500, Nicolas, Georges Guillaume, menuisier – maison, sol, cour – 0,53
Livres des communaux
1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 280-v
Jean Metzger de Wangen et Jonas Metzger de Westhoffen règlent 6 sols 4 deniers pour leur maison au fond d’une ruelle au Jardin aux roses, à savoir un encorbellement (15 pieds ½ de long, saillie de 4 pieds), une porte de cave (7 pieds de large, saillie de 4 pieds ½), en outre une avance audit encorbellement (15 pieds ½ de long, saillie de 10 pouces)
Beim Roßgartten
Metzger Hanß Zu Wangen und Metzger Jonas Zu Westhoffen haben zu hinderst am Ortt In einem Gäßlin Im Roßgartten ein Hauß daran ein Vsstoß xv+ schu lang, iiij schu herauß, Item ein Offene Kellerthüer vij schu breÿt, v= schu herauß, Auch ane dem gemeltten Vsstoß ein Staucher xv+ schu lang, x Zoll herauß, Bessert für das Niessen, vj ß iiij d.
Description de la maison
- 1718 (billet d’estimation traduit) La maison qui a une cave voûtée est estimée avec ses appartenances et dépendances à la somme de 300 florins
- 1729 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, chambre à soldats, cuisine, petit vestibule, petite cuisine, petite cave voûtée, elle est estimée avec ses appartenances et dépendances à la somme de 275 florins
- 1741 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée un petit poêle, une petite cuisine et un vestibule, une cave voûtée, à l’étage un poêle, cuisine et vestibule, au-dessus deux chambres dont une pour les soldats, un très vieux comble couvert de tuiles creuses, pignon en bois clos en planches, estimée avec appartenances et dépendances à la somme de 650 florins
- 1773 (billet d’estimation traduit) La maison comprend deux poêles, deux cuisines et une chambre, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, estimée avec ses appartenances et dépendances à la some de 800 florins
Atlas des alignements (cote 1197 W 37)
Atlas des alignements, 1° arrondissement ou Canton ouest – Rue du Jardin aux roses
nouveau N° / ancien N° : 10 / 6
Kohler
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages en bois médiocres et avance
(Légende)
Cadastre
Cadastre napoléonien, registre 28 f° 132 case 2
Nicolas, Georges Guillaume, Menuisier
Heydel Daniel (substitution pour 1851)
Rohmer François Antoine, jardin aux roses 6 (1853)
P 500, maison et cour, sol, rue du jardin des roses 6
Contenance : 0,55
Revenu total : 49,37 (49 et 0,29)
Année d’entrée :
Année de sortie : 1861
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 12
fenêtres du 3° et au-dessus : 4
P 1553 sol de maison
Contenance : 0,15
Revenu total : 0,08
Folio de provenance : Aug:
Folio de destination :
Année d’entrée :
Année de sortie : 1858
Cadastre napoléonien, registre 22 f° 738 case 1
Rohmer François Antoine
1861 Mertz Antoine architecte et consorts faubourg de Pierre 16
1865 Troestler Antoine, restaurateur
1890/91 Troestler Anton und Troestler Anton Koch in Habsheim
1896/97 Troestler Anton in Münster
1898/99 Schott Stephan Heinrich Koch
1899/1900 Scheyen Emil Bankier in Oberehenheim
1903 Arbogast Michael Gastwirt u. Ehefr. Karolina geb. Arbogast in Habsheim in GG
(ancien f° 486)
P 500, maison, sol, Quai Kellermann / de Paris 8
Contenance : 0,55
Revenu total : 49,37 (49 et 0,37)
Folio de provenance : (132)
Folio de destination : Demolie – (Sol) Gb
Année d’entrée :
Année de sortie : 1861
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 12
fenêtres du 3° et au-dessus : 4
P 1553 sol, P 500
Contenance : 0,70 (0,55 et 0,15)
Revenu total : 147,37 (47 et 0,37)
Folio de provenance :
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : NB
Année de sortie : 1863
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 16
fenêtres du 3° et au-dessus : 15
1861, Diminutions – Rohmer F.ois Antoine f° 486, P 500, maison, revenu 49, démolie en 1859, supp. en 1861
1863, Augmentations – Mertz Antoine & consorts f° 486, P 500, maison, revenu 147, construction nouvelle, achevée en 1860, imposable en 1863, imposée en 1863
Cadastre allemand, registre 31 f° 299 case 4
Parcelle, section 57, n° 25 – autrefois P 500, N 1553.p
Canton : Pariserstaden Hs N° 8 / Neuweilerhofstaden
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 0,63
Revenu : 2100 – 2500 – 1500
Remarques : 1910, Berufung
(Propriétaire), compte 1746
Arbogast Michael u. Ehefrau
1920 Goerich Friderich Kaufmann in Woerth und Ehefrau Margaretha geb. Wodli
1927 Adloff Charles hôtelier et son épouse née Fischer
1946 Adloff Charles sa veuve née Fischer ½, Adloff Paul Fernand ½
(550)
1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)
Canton 3, Rue du Jardin aux Roses 59
6
Loc. Kohler, Georges Michel, Tisserant – des Drapiers
Loc. Fleischmann, cordier – de la Morisque
Loc. Wickin, veuve de Jean Adam – de la Morisque
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Canton III, Rue 59 Jardin aux Roses (p. 129)
6
Lo. Kohler, Georges Michel, Tisserant – Drapiers
Lo. Fleischmann, cordier – Moresse
Lo. Wickin, veuve – Moresse
Annuaire de 1905
Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)
Pariserstaden (Seite 130)
(Haus Nr.) 8
Hotel Zur Stadt Colmar, Arbogast, Wirt 01
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 795 W 138)
Quai de Paris 8 (dossier I, 1874-1979)
Le restaurateur Antoine Trœstler demande en 1895 l’autorisation d’exploiter un hôtel. Neuf chambres se trouvent au deuxième étage, au troisième étage et aux mansardes. Le sieur Schott est autorisé en 1897 à exploiter un débit de boissons, repris en 1899 par le restaurateur Frédéric Grimm (hôtel à la Ville de Colmar), en 1902 par Michel Arbogast et en 1919 par Frédéric Gœrich. Les tenanciers ultérieurs sont Robert Jenny (1920), Charles Adloff (1925) qui fait aménager en 1934 une chaufferie au sous-sol sous la direction de l’architecte A. Strohmeyer puis sa veuve et Roger Albert (1938). Le bâtiment est sinistré par fait de guerre. L’enseigne A la ville de Colmar devient en 1959 Au Beau Site, exploité par une société à responsabilité limitée. Le pétitionnaire est la s.à.r.l. Beau Site, et le restaurant Le Bidule. La tenancière est Marie-Marguerite Patouret née Pfalzgraf en 1962. Marie-Louise Nydegger (Club 1900) qui ne remplit pas les conditions pour être autorisée à exploiter l’établissement fait transformer la devanture. L’établissement est dirigé par Willy Flubacher (1965), Gilbert Stroh (1966). Marie-Louise Nydegger étend en 1968 le débit de boissons Club 1900 et l’hôtel Beau Site au sous-sol qui est creusé d’un mètre. Le Club 1900 est autorisé en 1974 à ouvrir de nuit.
Sommaire
- 1874 – Le commissaire de police autorise l’entrepreneur en bâtiment Weyer à ravaler la façade du 8, quai de Paris au nom du restaurateur Antoine Trœstler. L’avis est transmis à l’ingénieur d’arrondissement Pfersdorff et à l’agent-voyer Ruppert
- 1884 – Le commissaire de police Feichter informe Gustave Herrmann que l’ingénieur d’arrondissement a autorisé les travaux à faire sur le pavage pour raccorder la maison sise 8, quai de Paris aux canalisations d’après l’ordonnance du 22 janvier 1863.
- 1886 – Le maire notifie Antoine Trœstler de faire ravaler le 8, quai de Paris. Travaux terminés, octobre 1886
- 1896 – Dossier ouvert par la mairie suite à la demande d’A. Trœstler d’exploiter un hôtel. – Rapport. Les neuf chambres se trouvent au deuxième étage, au troisième étage et aux mansardes. Leur hauteur est respectivement de 3,30 mètres (deuxième et troisième étages) et 2,60 mètres (mansardes). Les chambres donnent dans la cage d’escalier, elles ont une ou deux fenêtres vers le quai ou vers la cour mais pas de fourneau. Il y a des cabinets d’aisance à chaque étage. Le rapport final mentionne que les chambres du premier étage prennent le jour sur la cage d’escalier.
- 1897 – Dossier ouvert par la mairie suite à la demande du sieur Schott d’exploiter un débit de boissons – Des travaux sont en cours, mars. Les fourneaux de la salle de débit sont posés sur une plaque de fer au lieu d’une dalle en pierre. Les cabinets d’aisance sont pourvus d’une chasse d’eau. On a remédié aux défauts relevés le 24 décembre 1896, notamment dans les trois chambres du deuxième étage.
- 1899 – La Police du Bâtiment constate que le restaurateur Frédéric Grimm a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire – Demande – Autorisation. L’enseigne n’est qu’à 2,70 mètres du sol (au lieu de trois mètres). Il est cependant difficile de la fixer à la hauteur prescrite. Croquis (l’enseigne est suspendue au bras de la lampe qui se trouve à 3,40 mètres du sol) – L’inspecteur propose d’accorder une dérogation mais la Police du Bâtiment demande au propriétaire de se conformer au règlement. – Frédéric Grimm demande une dérogation qui lui est refusée. – L’enseigne a été rehaussée, mars 1900.
- 1902 (septembre) – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police. Michel Arbogast demande l’autorisation d’exploiter une brasserie. – Rapport. La cuisine se trouve à l’arrière de la salle, la partie arrière est couverte d’un toit vitré à nettoyer.
1902 (juillet) – Le maître maçon Xavier Matter (9, rue des Lentilles) demande l’autorisation d’aménager une descente pour les tonneaux – Dessin – Travaux terminés, septembre 1902.
1902 (septembre) – Le peintre Jacques Ruch de Bischheim demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique. Le commissaire de police transmet la demande au maire – Autorisation – Travaux terminés, octobre - Commission contre les logements insalubres. 1900, Hôtel à la Ville de Colmar. La cuisine et les cabinets d’aisance du rez-de-chaussée sont sombres et doivent être réparés. Le maire envoie un courrier à Frédéric Grimm. Le propriétaire est le banquier Scheurer d’Obernai
1903 – La maison y compris les cabinets d’aisance sont raccordés aux canalisations
1915 – Commission des logements militaires. Remarques en six points dont trois à exécuter après la fin de la guerre. Les travaux urgents sont faits, février 1916. - 1919 (septembre) – Dossier ouvert suite à un courrier de la Division II. Frédéric Gœrich demande l’autorisation de continuer à exploiter le débit de boissons. – Rapport. Les locaux comprennent une salle de débit, la cuisine, un urinoir et des cabinets d’aisance au rez-de-chaussée, trois chambres et un cabinet au premier étage. La porte d’entrée s’ouvre vers l’intérieur et non vers l’extérieur. Liste en cinq points de travaux à faire. Les locaux sont conformes aux prescriptions ministérielles du 24 mars 1890, aux observations près.
1919 (décembre) – Frédéric Gœrich (hôtel à la Ville de Colmar) déclare avoir acquis l’hôtel de son prédécesseur Arbogast à compter du premier septembre 1919. La concession lui a été accordée sous différentes conditions, dont celle de plâtrer la cuisine et la cage d’escalier. Il demande un an de délai pour des raisons financières, les autres travaux ayant été exécutés. - 1920 (août) – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police. Robert Jenny demande l’autorisation d’exploiter le débit de boissons à la Ville de Colmar. – Même rapport, en outre une chambre et un cabinet d’aisance au deuxième étage, une chambre au troisième étage, des chambres de service aux mansardes. La hauteur des locaux correspond aux prescriptions ministérielles du 24 mars 1890 sauf la cuisine (de 2,20 à 2,50 au lieu de 2,80 mètres). Liste en six points de travaux à faire
- 1925 – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police. Charles Adloff, demeurant à Wasselonne, demande l’autorisation d’exploiter le débit de boissons et l’hôtel. Liste en quatre poins de travaux à faire.
- 1931 – Charles Adloff demande l’autorisation de poser un store – Autorisation de poser un volet roulant.
- 1934 – La brasserie à l’Espérance de Schiltigheim, anciennement Ph. Hatt demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse en verre à l’entrée du restaurant – Autorisation (l’enseigne est déjà posée). Dessin (ancre)
- 1934 – Le restaurateur Charles Adloff demande l’autorisation d’aménager une chaufferie au sous-sol sous la direction de l’architecte A. Strohmeyer (47, rue de Rathsamhausen) – Dessins – Travaux terminés, août 1934
- 1938 – La Police du Bâtiment constate que Mme Charles Adloff (8, quai de Paris) a posé sans autorisation une enseigne lumineuse vers l’impasse du Jardin-aux-Roses – Demande – Autorisation, mars 1938
1938 (août) – Charles Adloff est mort, son successeur est Roger Albert. Les enseignes sont mises à son nom. - 1939 – Le peintre Jacques Wawerinitz (48, rue du Faubourg de Pierre) paie des droits pour avoir repeint la façade.
1940 (novembre) – Le même demande l’autorisation de peindre l’enseigne Hotel zur Stadt Kolmar, Wein, Hoffnungbier, Liköre (au 8, quai de la cour de Neuwiller) – La Police du Bâtiment constate que la veuve Adloff a fait faire inscription non pas sur le mur mais sur un panneau plat, ce qui est contraire au nouveau règlement. – Le panneau a été retiré, février 1941. - 1946 – L’immeuble sinistré est exempt de droit de voirie
- 1950 – Plainte. Les locataires du 3, rue du Marché seraient incommodés par les fumées provenant d’une cheminée du 8, quai de Paris – La Police du Bâtiment conclut que la plainte n’est pas fondée, les fenêtres se trouvant à plus de dix mètres des fenêtres et la cheminée étant suffisamment haute.
- 1959 – L’entreprise A. Rossin (15, rue Maurice Muller à Bischheim) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique
- 1959 – Le préfet demande une enquête de conformité concernant le débit de boissons Au Beau Site, anciennement A la ville de Colmar. Le pétitionnaire est la s.à.r.l. Beau Site, représentée par son gérant Ad. Sieffert.
Le débit de boissons Au Beau Site comprend une salle de restaurant (24 m²), une cuisine, des cabinets d’aisance et un urinoir. Il y a en outre dix chambres d’hôtel sur quatre étages. Les travaux de réfection sont en cours.
1959 – La brasserie de l’Espérance (Ancre Pils) demande l’autorisation de poser une enseigne sur lambrequin au restaurant Le Bidule, sis 8, quai de Paris – Autorisation - 1962 – Le préfet demande une enquête de conformité suite à la requête de Marie-Marguerite Patouret née Pfalzgraf – Rapport comme ci-dessus, les chambres d’hôtel sont au nombre de douze. La Police du Bâtiment n’a pas d’objection à formuler.
La requérante est autorisée à exploiter le débit de boissons et l’hôtel Au Beau Site (acte d’acquisition du 7 décembre 1962). - 1963 – La Brasserie de l’Espérance demande l’autorisation de poser une double enseigne lumineuse au restaurant Au Beau Site – L’architecte des Bâtiments de France sollicité n’émet pas d’avis puisque les immeubles ne se trouvent pas dans le rayon de visibilité d’un site protégé – Autorisation
- 1964 – Le préfet demande une enquête de conformité suite à la requête de Marie-Louise Nydegger – Rapport comme ci-dessus. La Police du Bâtiment n’a pas d’objection à formuler.
Le préfet constate que la requérante ne remplit pas les conditions pour être autorisée à exploiter l’établissement. - 1964 – Marie-Louise Nydegger (Club 1900) dépose une demande de permis de construire (8, quai de Paris, section 57, parcelle 28). Plan cadastral de situation – Autorisation de transformer la façade au rez-de-chaussée, 8, quai de Paris
Les travaux intérieurs sont en cours, juillet 1964. Le cadre en bois est posé sur la façade, août. Travaux terminés conformément aux plans, septembre. - 1965 – Le préfet demande une enquête de conformité suite à la requête de Willy Flubacher (1, rue du Hohwald à Eichhoffen) d’exploiter le débit de boissons Club 1900, anciennement Beau Site, Bidule – Les locaux comprennent une salle (33 m²), des cabinets d’aisance pour hommes et pour femmes et un urinoir.
- 1964 – Le décorateur Pierre Drexler demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – Autorisation de poser une enseigne lumineuse à double face et une enseigne murale en lettres détachées – L’autorisation est périmée sans que les enseignes soit posées. – Dessin (Club 1900)
- 1966 – Le préfet demande une enquête de conformité suite à la requête de Gilbert Stroh (35, rue de Ribeauvillé au Neudorf) d’exploiter l’hôtel-restaurant au Beau Site – Le débit de boissons comprend une salle de restaurant (33 m²), une cuisine, des cabinets d’aisance et un urinoir. Il y a en outre dix chambres d’hôtel sur quatre étages. La Police du Bâtiment n’a pas d’objection à formuler.
- 1966 – La Brasserie de l’Espérance fournit la liste des enseignes lumineuses supprimées, dont celle au 8, quai de Paris.
- 1966 – La Police du Bâtiment constate que le bar Club 1900 a posé sans autorisation une enseigne lumineuse à double face, un store et une enseigne murale en lettres détachées – Marie-Louise Nydegger répond que l’autorisation a été accordée deux ans auparavant et qu’elle a réglé chaque année les droits.
1967 (janvier) – Demande – Autorisation
1967 (janvier) – Le préfet autorise Marie-Louise Nydegger à exploiter l’hôtel et le débit de boissons Beau Site. - 1968 – Le préfet demande une enquête suite à la requête de Marie-Louise Nydegger d’étendre le débit de boissons – L’enquête montre que le sous-sol a seulement deux mètres de haut et qu’il l’a pas d’aération directe. L’exploitation pourra être autorisée si la hauteur sous plafond est portée à trois mètres et à condition qu’il y ait un escalier et un système d’aération.
1969 – Marie-Louise Nydegger demande l’autorisation de transformer le bar – Le décorateur Steyer expose les travaux : aménager le sous-sol en le creusant d’un mètre, poser deux escaliers hélicoïdaux pour desservir le sous-sol et accéder aux toilettes, déplacer l’entrée – Dessin – Le directeur départemental de l’équipement émet un avis favorable – Autorisation
Déclaration d’ouverture de chantier, 25 août 1969. L’entreprise Vogt (Neudorf) exécute les travaux au sous-sol – Travaux terminés conformément aux plans, février 1970.
1970 (juin) – le préfet étend au sous-sol l’autorisation d’exploiter le débit de boissons Club 1900 et l’hôtel Beau Site au profit de Marie-Louise Nydegger - 1971 – L’entreprise Tesoro et compagnie (95, route de Schirmeck) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique pour peindre la façade – L’entreprise ne fait pas les travaux mais reçoit un avis pour régler les droits d’occupation – La ville annule les droits indûment mandatés.
- 1974 – Le préfet autorise l’ouverture de nuit de l’établissement Club 1900. La commission de sécurité se rend sur place en avril 1974. Son rapport impose des travaux dans la salle au rez-de-chaussée (Club 1900), au sous-sol (Datscha) et dans la chaufferie.
La commission vérifie en septembre 1974 et constate que les travaux ne sont pas réalisés. Le préfet informe la requérante qu’elle a trois mois pour régulariser la situation sans quoi elle ne sera plus autorisée à exploiter l’établissement.
La commission constate en juillet 1975 que les prescriptions sont respectées. - 1979 – Les établissements Lucien Walter S.A. (à Mundolsheim) demandent l’autorisation de poser six stores en corbeille au nom de Marie-Louise Nydegger (Club 1900) – Le maire n’accorde pas l’autorisation pour des motifs esthétiques
Autres dossiers
949 W 51 – 8, quai de Paris (volume II), immeuble d’habitation, commerce (photographies) 1979-1997
1685 W 1099 – 8 quai de Paris, ADS-DP-48209V0142. Modification vitrine [refus], 2009
1685 W 1510 – 8 quai de Paris, ADS-DP-48209V0405, transformation de façade et aménagement de restaurant VAE, 2009
Relevé d’actes
La maison est inscrite au nom de Jean Metzger de Wangen et Jonas Metzger de Westhoffen dans le Livre des communaux (1587). D’après les tenants et aboutissants de la voisine, elle appartient à Jean Metzger de Westhoffen (1602) ou à l’employé de le Grue Jacques Heim (1621) qui est sans doute locataire. Les héritiers Metzger vendent en 1633 à l’aubergiste à la Cave Profonde Martin Weber la maison chargée d’un cens annuel de quatre sols au profit des nobles Pfaffenlapp de Still.
1633 (25. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 471 f° 256-v
(Protocollat. fol. 77.) Erschienen Diebold Burner, der ochsenwürth alß Eheuogt Agneß Metzgerin hanß Metzger für sich selbsten Johan Metzger der Jünger für sich selbsten, Ulrich Hammen alß Eheuogt Anna Metzgerin, Catharina Metzgerin, Zu einem, Item Dauid Winter alß Ehevogt Mariæ Metzgerin, innamen gemelt, vnd von wegen seiner Miterben (…) Vnd Dieboldt Metzger Zum andern,
So dann Zum dritenteil Jonas vnd Peter die Metzger für sich selbsten, Alle von Westhofen (verkaufft)
hanß Martin Weber, Gastgeben Zum tieffen Keller, burger Zu Str. so Zugegen, ihme v.kaufft
hauß, hoffstat, Stall vnd gärtlin, mit allen andern ihren gebäwen & alhie im Rosengarten einseit neben H M. Johann Weinmüller Pfarrer Zu Bleßheim 2.seit neben Jacob Spießen deß huetstaffierers garten hinden auff der Statt Innerngraben stoßend gelegen, dauon gehen Jarß 4 ß d bodenzinß den Edlen Pfaffenlappen von Still, sonst eÿgen, vnd were diser Kauff vber die beschwd. Zugangen per 525 fl
Mariage d’une covenderesse, Agnès Metzger fille de Jean avec Thiébaut Brun
Mariage, Westhoffen (luth.)
1622. Diebold Brun Hanß Brunnen Burgers alhier ehelicher Sohn, und Agnöß Hanß Metziger Selig gewesenen Burgers alhier hinderlaßene Tochter hielten den 18. Novembr. ihren ordentlichen Kirchgang
Originaire d’Ehringen, le cuisinier Martin Weber épouse en 1593 Marie, fille du jardinier Jean Adolff
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 184 n° 562) 1593. II. Trinit. Martin Weber Von Ehring., der Koch, vnd Maria hans Adolff des gartners dochter (i 198)
D’après l’acte ci-dessous et les baptêmes, la femme est ensuite appelée Marie Gartner
1605 (xviij tag Februarÿ), Chancellerie, vol. 360 (Registranda Meyger) f° 81
Erschienen Martin Weber der Koch vff des herrn Ammeisters stuben burger Zu Straßburg, Vnnd Maria Garttnerin seine eheliche haußfrauw, mit beÿstandt Lux gartner des gartners burgers zu Straßburg, Vnd Cunradts Hannß Inn Ruprechtsouw desselben Luxen mütterlich halb bruder, Ihr Maria Garttnerin geschwistrige vnd nechste Verwandten (…)
Bapt. Saint-Thomas, f° 109-v n° 694, 1598, Martin, Parent. Martin Weber d. Koch vffs herrenstub, Maria (i 112)
f° 147 n° 892, 1600, Elisabeth, Parent. Martin Weber d. Koch, Maria (i 145)
f° 177 n° 1131, 1602, Hannß Mathiß, Parent. Martin Weber d. Koch vffs herrenstub, Maria (i 179)
f° 215-v n° 1451, 1604, Amalia, Parent. Martin Weber Koch vffs herren Ammeÿsters Stub, Maria (i 219)
Martin Weber devient bourgeois par sa femme le 21 février 1594.
1594, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 710
Marthenn Weberr vonn Ehringenn der Koch empfangt daß burgerrecht von Marienn W. Hanß Adolffen deß garthners vnder Wagnern dochter, vnndt will Zu den garthnern vnder Waghnern dinnen, Actum den 21.ten Februarÿ A° 94. |Martin Weber]
Martin Weber revend la maison à l’appariteur Urbain Müller et à sa femme Marguerite Graseck.
1634 (5. Decembris), Chambre des Contrats, vol. 473 f° 751-v
(Protocollat. fol. 141.) Erschienen hanß Martin Weber Würth Zum Tieffen Keller und burger alhie
hatt in gegensein Urban Müllers deß Fausthammers Alhie und Margarethæ Graßeckin seiner Ehefr. (verkaufft)
hauß und hoffstat mit Allen andern ihren gebäwen alhie im Rosengarten einseit neben weÿl. H. M. Johann Weinmüllers gewesenen Pfarrers s. Zu Bläßheim wittib, & neben Jacob Spießen deß huetstaffierers garten hinden vff der St. Innern grab. stoßend, dauon gehen 4. ß bod. Zinß den Edlen Pfaffenlappen von Still sonst eÿgen, Vnd were diser Kauff vber die beschwd. Zugangen per 387. fl.
Dabeÿ gewesen Arnoldt Werbeck d. handelßmann und Zÿriax Sonnet Sigrist im Münster der Käufferin Sohn
[in margine :] Erschienen H Balthasar Krauß d. älter, Metzger, alß deß Verkäuffers ehelich. Nachkomm. (…) Act. d. 19. Junÿ A° 1648.
Originaire d’Isental ou Weissental en Moravie, le cocher Urbain Müller épouse Marguerite Graseck en 1605. L’acte de mariage porte qu’elle est veuve du garde municipal Sébastien Schultheiss, l’acte de mariage du maçon Sébastien Gloss. Comme il résulte des actes suivants (notamment la vente passée en 1634) que Cyriaque Sonnet est son fils, Gloss pourrait représenter une traduction de Sonnet (Glock)
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 179) 1605. Dominica Septuag. 27. Ianuari. Urban Müller von weissenthal aus dem land zu Metthen ein Gutscher Margreta graseckin, Bastian schultheiß des quardi Knechts hind.lassene Wittwe.Eingesgnet Zinst. d. 5. Februarÿ (i 94)
Urbain Müller devient bourgeois dix mois après son mariage
1605, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 866
Urban Müller ein gautscher vonn Isenthal Im Landt Zu Meheren gelegen empfaht das B: vonn Margareth graseckin Sebastian Gloßen deß Maurers wittiben Will Zun Maureren dienen, Actum 3. Decemb : 605
Mariée depuis trente ans à l’appariteur Urbain Müller, Marguerite Graseck lègue à sa petite-fille Barbe Sonnet, fille du sacristain de la cathédrale Cyriaque Sonnet, 50 florins à prélever sur sa maison à l’arrière du Jardin aux Roses
1638 (4. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 480 f° 514-v
Erschienen Margretha Graßeckin, Urban Müllers deß Fausthammers und burgers Zu Straßburg eheliche Haußfraw, zwar etwaß Krancken leibs im Beth ligend, aber nichts deso weniger von den Miltreichen gnaden Gottes guten Verstandt, Sinnen und vernunfft, Wie soches auß Ihren reden und geberden genugsamb War abzunehmen, Zeigte An
Demnach Sie und ihr lieber Haußwürth nunmehr vff die 30 Jahr beÿsamen ehelichen gelebt, vndt Je eins dem andern alle eheliche lieb erwÿsen, Darneben auch sie Zu ihrem Enckel Barbaræ, weÿ: Ziliox Sonneten deß Sigristen im Münster alhie see: dochter ein sonderbahr Großmüeterliche affection trage, Alß wolte Sie besagten ihren Hauswürth mit Wÿdemb und gedacht Enckel mit einem prælegat und Vorauß bedencken (…)
So dann zum andern prælegirt Sie mehrgemeltel ihrem Enckel Barbaræ 50 gulden a 15 bz. vff ihrem Hauß alhie hinderm Roßgarten gelegen,
Originaire de Gueberschwihr (en Haute-Alsace), Cyriaque Sonnet épouse en 1612 Barbe, fille du maçon Jean Kremmel
Mariage, cathédrale (luth. p. 287)
1612. Mehr den 10 Trinitatis. Ciriacus Sonnet der maurer vnd Barbara Hans Kremmel des maurers tochter (i 147)
Il devient bourgeois le 8 septembre de la même année
1612, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 954
Ziliox Sonnet d. Maurer Von Gebersweÿer empfahet d. Burg.recht von Barbara hanß Gremel deß Maurers Alhir dochter, will Zu den Maurern dienen. Acum den 8. 7.bris aô 1612.
Soutenu par le marguillier, Cyriaque Sonnet est autorisé à prendre des pensionnaires pour avoir davantage de revenus
1626, Protocole des Quinze (2 R 54)
(f° 282) Sambstags 11. 9.bris – Ziriacus Sonnet Sigrist im Münster, Schlaffhauß
Ziriacus Sonnet der Sigrist im Münster Erschienen vbergibt per Dr Rengern vnderthanig Supplication & Meldt seine Vorfahren haben dörffen Erliche Landleüth behergergen, pits auch ihme Zu willfahren & H Schoner Allß Kurchenpfleger & Supplicant hab schlecht v.dienst, seÿ sonst fleÿßig, piten bedes Pfarrherr vndt helffer vor ihnen, würdt gewiß kein liederlich gesindt aufhalten &
Erkandt willfahrt, mit dem anhang kein faul gesindell aufzuhalten.
Il obtient une augmentation de son salaire de sacristain
1628 Conseillers et XXI (1 R 110) Sigrist im Münster Ciriacus Sonnet, erhalt beßerung der Besoldung. 263.
Les règlements ayant changé, la pension de Cyriaque Sonnet a été fermée. Il demande l’autorisation de la rouvrir, soutenu par le pasteur et le diacre. La commission d’enquête relève que le pétitionnaire a des revenus accessoires (gratification lors des mariages et des baptêmes, location de la cave et vente de choucroute). Comme il résulte que ces revenus sont modestes et que Cyriaque Sonnet est soutenu par le clergé, les Quinze l’autorisent à rouvrir sa pension
1636, Protocole des Quinze (2 R 61)
(f° 174) Sambstag 13. August – Cÿriac Sonnet Sigrist im Münster vmb wider eröffnung seines Schlaffhauses
Cÿriac Sonnet Sigrist Im Münster allhie dt per Eggen vnderth. Suppli. so von Herrn Dr Johann Schmiden hießigen Kürchen Convents Præsité, wie auch dem H. Pfarrer vndt Jetzig. helffer Im Münster vnderschrieben & pit vmb wider eröffnung sein bißher gehabten Schlaffhaußes, so Ihme durch Jüngst vorgegangene reformation aberkand,t muß sich vndt die seinigen vom Sigristen Ambt, davon Er wochentlich mehr nit Allß 8 ß vndt 6 leib brot nit Zuernehren vndt Ihne der Ansehnlichen verbott genüßen Zulaßen, hoff nit daß beÿ Ihme vngebüer vorgang. & In der Umbfrag würdt bericht, daß die behausung eng, Suppl. sich nit zu hoch beschweren, In dem Er von den hochzeiten vndt Kindttauffen gute v.Ehrungen zu empfangen, auch mit v.lehnung seines Kellers, Item v.kauffung sauren krauths Zimblich vortheil zu schöpffen wüß.
Dagegen würd gedacht, d. beÿ dißen Zeiten die v.Ehrung schlecht hergehen, sich auch am Sauren Krauth nit vil, weÿlen es vbertheür würd v.dienst laßen, so seÿ Ihme auch der, vffm Frawenhauß bißher wochentlich gehabte Imbiß abgespant vndt werden seine Intercessiores nit ruwig sein, biß Ihme geholffen, es geschehe nun mit wider v.gönnung deß Schlaffhaußes, oder einer anderen recompens & könte auch mit den H. Pfarrern Frawen Werckhs hievon communicirt wd. Erkandt Vorige Herren es bedencken.
(f° 176) Mittwoch den 17. Augusti – Cÿriac Sonnet Sigrist im Münster vmb Eröffnung seines Schlaffhauses
Dr Botzheim referirt, & H Frantzen, hatte beneben H Stören, Cÿriac Sonnets, des Sigristen im Münster hieob. fol. 174. einkommene supplication vmb wider eröffnung seines Schlaffhauses bedacht, vnnd darfür gehalten, das vmb der starcken fürbitt willen des geistlichkeit Ihme Zu willfahren, würde dieselbe sonst nicht rühig sein, sondern äußerst sich bemühen, biß Ihne von einer andern hafft geholffen würde, auch hetten sie hiebeÿ considerirt, das hieumben die Zahl der schlaffhäuser nicht vermehret, sondern es beÿ 13., eines weg. alß dann andern, so im verpleibens haben würde, weilen der Eine bereits von denen, so bewilligung erlangt vff sein gerechtsame verzug gethan, Sollens. Erkandt, der bedacht gevolgt, solle supplicant beÿ anzeigung des bescheids, zu favor vnnd bericht gut sorg Zu geben, annimmt* werden.
Cyriaque Sonnet est dispensé des corvées
1635 Conseillers et XXI (1 R 118)
(f° 128-v) Montags den 31. Augusti. Ciriacus Sonnet, Sigrist im Münster pd: p. Kn: vnd.thge Supplication, vmb erlaßung d. fron. Erk. ist willfahrt.
Le tuteur de Barbe Sonnet demande une aide pour son alimentation. Les Conseillers et les Vingt-et-Un la recommandent à l’Eglise rouge et à l’Orphelinat jusqu’à ce qu’elle trouve un emploi
1642, Conseillers et XXI (1 R 125)
(f° 110) Sambstag d. 3. Septembris – Ciri Sonnets döchterlin
Ciri Sonnets dochterlin Vogt hanß Schmiele, bitt Mh sie wollen es In daß Weÿsenhauß auffnemmen oder auffs wenigst. Ihme eine steuwr wid.fahren laßen. Erk. Soll erkundigung eingezog. werd. wie es mitt dißem weÿß vnd seiner nahrung bewandt.
(f° 110-v) Montag d. 5. Sept. – Ciri Sonnets dochterlin
H. Olter vnd H Elbe referiren, d. Ciri Sonnets dochterlin einig mittel nicht hatt Stell. Zu Mh. wo sie es hien thun wollen, Ob sie es woll. Zur Roth. Kirch. weißen oder auch Inß weißenhauß nemmen. Erk. Soll Ihro mit kleid. geholffen werd. dß m es an dem neuwen werck arbeit. biß es widerumb mag ein dienst bekommen.
La maison appartient ensuite à l’aumône Saint-Marc qui la vend en 1687 au tisserand Jacques Münch.
1687 (8.3.), Chambre des Contrats, vol. 557 f° 138
der Wol Edel Vest fürsichtig und hochweiß H. Josias Städel, alter Ammeister und XIII.er alß Pfleger deß Stiffts St. Marx für sich und im nahmen seiner herrn Mit Pflegern, mit beÿstand herrn Johann Schmid Schaffners deßelben
in gegensein Jacob München deß Leinenwebers
Eine behaußung und hoffstatt mit allen deren Gebäuen, zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten, insond.heit der Gerechtigkeit der s.v. profeÿ, so in nachbemeldten Rehmischen hauß sich befindet, allhier im Thomanloch, im Roosgarten genandt, einseit neben Gießbrecht Verius dem Färber in d. Mang, anderseit neben weÿl. H. Georg Rehmen, gewes. Oberschreibers Zu St. Marx, hind.laßenen 2. jüngsten Kindern, hinden auff d. inneren statt graben stoßend gelegen – beschehen umb 175 pfund
Fils du tisserand Jean Georges Münch, Jacques Münch épouse en 1684 Barbe, fille du tisserand Gaspard Fischer : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – Zwischen dem Ehrsamen und Bescheidenen Jacob München dem Ledigen Leinenweber deß Ehrengeachten Herrn Hanß Georg München deß Leinenwebers und Burgers Zu besagtem Straßburg Ehelichem Sohn, alß dem Bräutigamb ane einem, So dann Barbara Fischerin, deß Ehrengeachten Herrn Caspar Fischers auch leinenwebers und burgers Zu besagtem Straßburg Ehelicher tochter als der hochzeiterin am andern Theil (…) den 24. Monats tag Decembris Anno 1684. Johann Philipp Schübler Notarius Publicus
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 314-v)
1685. Domin Ead. [Quinq. d. 4. Martÿ] Jacob Münch der leinenwäber alhier Johann Georg Münch deß burgers v. leinenwäbers alhier ehel. sohn, vndt Barbara, Caspar Fischers deß burgers vndt leinenwäbers ehl. tochter. Copul. Mont. 12. Martÿ (i 329)
Barbe Fischer meurt en 1718 en délaissant cinq enfants, une fille naturelle et quatre enfants du veuf. Les experts estiment la maison à 150 livres. La masse propre au veuf est de 29 livres, celle propre aux héritiers de 56 livres. L’actif de la communauté s’élève à 180 livres, le passif à 70 livres.
1718 (17.3.), Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 112) n° 1014
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab Nahrung und Güethere, so Weÿland die Ehren und Tugendsahme Fraw Barbara Münchin, gebohrne Fischerin, des Ehrengeachten Herrn Jacob München, des Leinenwebers und Burgers allhier zu Straßburg, geweßene haußfrau nunmehr seel. nach ihrem Dienst. den 25.ten Jan. dießes lauffenden 1718.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödl. hintritt Zeitl. verlaßen (…) So beschehen in Straßburg Donnerstags d. 17.ten Martÿ Anno 1718.
Die verstorbene Frau seel. Hat Zu Ihren Erben ab intestato verlaßen wie volgt. 1. Frau Barbaram Schöpgerin gebohrne Brodtin, Herr Joh: Christoph Schöpge, des Paßmentirers und Schirms Verwanthen allhier ehel. haußfrau, welche mit beÿstand deßelben, nicht weniger des Edlen hochachtbaren und weißen Herrn Jeremiæ Joseph Titot, E: E: Kleinen Raths allhier jetzmahligen wohlverdienten Assessoris und aus deßelben Mittel vermög producirten Extractus vom 23.ten Febr. jüngstin hierzu in specie abgerodneten Herrn, deßgleichen H Philipp Jacob Heÿers, des Schneiders und Burgers allhier dero geschwornen Theilvogts, hiebeÿ persönl. erschienen, dieße der abgeleibten Frauen seel: außerhalb einig. Ehe erzeugte Tochter
2. Frau Margaretham Salome Anstethin gebohrne Münchin Herrn Sebastian Ansteths des Tabackbereiters und Burgers allhier ehel. Haußwürthin, so ebenmäßig dem geschäfft mit und beneben Ihrem Ehevogt beÿwohnte, 3. Frau Susannam Martham Waltzin gebohrne Münch, Herrn Joh: Waltzen des Huthmachers und Burgers allhier Eheweib, so mit assistentz deßelben Zugegen war, 4. H Philipp Jacob München, ledigen Schumacher und 5. Johann München, Welcher beeder geschworner Vogt Herr Johann Schötteln der Leinenweber und Burger allhier, so mit und beneben seinen beeden Vogst Söhnen dem geschäfft abwartete, Also alle 5. der verstorbenen Fr. seel. erzeugte Söhn und Töchter und ab intestato Zu gleichen antheilen verlaßeen Erben.
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Thomansloch und Zwar im Rooßgarten gelegenen, in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden Wie volgt
Eigenthumb ane einer Behaußung (T.) Eine Behaußung, sambt allen deren Zugehördt, Rechten und Gerechtig Keit, gelegen allhier Zu Straßburg in dem Thomansloch im Roßengarten genand, ein seit neben herrn Hannß Conrad Bacheberlin, dem Macklern und Burgern allhier, anderseit neben H. Gÿßbrecht Verio dem Manhmeister v. E. E. Kleinen Raths alten beÿsitzer auch burgern allhier, hinden auff den Statt graben stoßend, welche durch (die) Werckleuthe dißmahlen Crafft deß halben übergebenen Abschatzungs Zeduls vom 8. Martÿ A° 1718. angeschlagen worden pro 150. lb. d. Davon wider ab Zu Ziehen dasjenige Capital, so mann Löbl. Stifft Zu St: Marx allhier, ane dem Kauffschilling der 175. lb annoch per Rest schuldig, und jährl. auff Annunc: Mariæ mit 2. lb d Zuverzinnsen hat, thut 50. lb. Restirt also noch ane obiger abwürdigung außzuwerffen 100 lb. Darüber besagt j. perg: Kbrieff mit der Statt Straßb: anhang: Canc: Ctract Inns: v.wahrt de dato 8.ten Martÿ 1687.
(…) ihme dem wittiber ferner ane denen jenigen 46 lb so Fr. Ursula Münchin gebohrne Wickerßin von vorermeltem Johann Georg München dem ältern seel. zu genießen gehabt (seine Stieffmutter)
Ergäntzung der Erben abgegangenen ohnverändert Guths. Crafft vorhererwehnten Inventarÿ über beeder Eheleuthe in den Ehestandt Zu einander gebrachte Nahrungen durch vorhererwehnten Herrn Johann Philipp Schüblerin Notarium seeligen in Anno 1685. gefertiget
Copia der Eheberedung (…) den 24. Monats tag Decembris Anno 1684. Johann Philipp Schübler Notarius Publicus
Abzug dießes Inventarium. Des Wittibers unveränderte Nahrung so allein in deßen ohnveränderten guths Ergäntzung bestehet (31, Summa abgangs 1, Nach solchem abgang) 29 lb
Der Erben ohnverändertes Guth, Sa. haußraths 33, Sa. Silbers 19 ß, Sa. Goldener Ring 6, Ergäntzung (76, abzuziehen 60, rest) 15, Summa summarum 56 lb
Das Gemein verändert und theilbahr Guth, Sa. haußraths 59, Sa. Werckzeugs Zum Leinenweber handwerck gehörig 16, Sa. Silbers 15 ß, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 100, Sa. Schulden 3, Summa summarum 180 lb – Schulden 70, In Vergleichung 109 lb
Gantze Verlaßenschafft et Conclusio finalis Inventarÿ 195 lb – Stall Summ 155 lb
Abschatzung d. 8. Martzÿ anô: 1718: Auff begehren deß Ehrenhafften Vnd bescheÿten: H: Jacob Münch Weber, ist Eine behaußung alhier in der Statt Straßburg, in dem thumen Loch im Roßen garten gelegen, Ein seith, Neben, hanß Conrat bacheber, Ander seÿth Neben Gißbrecht Febius hinden auff den Statt graben Stoßent, Welche behaußung, hoffstatt, Ein gewölbter Keller, Sampt aller Ihrer gerechtigkeith, Wie solches durch der Statt geschwornen Werckhleüthe, in der besichtigung befündten Vnd dem Jetzigen preiß Nach Angeschlagen wirdt Vor und umb dreÿ Hundert Gulten Bezeichnüß durch der Statt Straßburg geschwohren Werckh Leüthe, Jacob Staudacher werckh Meister des Maur hofs. Jacob schuller Werck Meister des Zimmer hoff, Michel Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters
Jacques Münch hypothèque la maison au profit de Jean Paul Tromer, notaire et receveur à l’hospice des vérolés
1718 (13.6.), Chambre des Contrats, vol. 591 f° 307-v
Jacob Münch der Leinenweber
in gegensein hrn Johann Paul Tromers Not. publ. und Schaffeneÿ verwesers des Blatterhaußes – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, einem hauß cum appertinentÿs im Thomanloch im rooßengartten, einseit neben giesbrecht Verius dem Ferber anderseit neben Johann Carl Bacheberlen hinten auf den inneren statt graben
Jacques Münch se remarie avec Marie Elisabeth, fille du cordonnier Jean Schultheiss : contrat de mariage par lequel le mari asure à sa femme l’habitation dans le logement qu’occupent depuis trente ans ses deux sœurs, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehren und Vorgeachten Herrn Jacob München, dem Leinenweber v. burgern allhier Zu Straßburg als dem Bräutigamb ane einem, So dann der tugendsamen Jgfr. Mariæ Elisabethæ Schultheißin, Weÿl. des Ehrenhafften Achtbahren Meister Joh: Schultheißen des Schuemachers v. burgers allhier, mit der tugendsamen Frauen Elisabetha Schultheißin geb. Kellererin seiner geweßenen ehelichen haußfrauen, beede, nunmehr seeligen ehelich erziehlter Tochter, als der Jungfrauen hochzeiterin am andern theil
Achtens, hat der H. Bäutigamb noch weiter gegen seiner geliebten Jgfr. hochzeiterin sich erbietig hemacht v. versprochen, wann seine beede geliebte Schwesteren welche nun bereits in die 30 Jahr beÿ sich in dem undern theil seiner Wohn behaußung in dem sogenannten Thomans loch im Roßengarthen geleg. behalten, Vor Ihme alle beede mit todt abgehen würden, auch Er der H. Bräutigamb selbst, vor Ihro einer Jungfr. braut dießes Zeitliche gesegnen würde, daß solchenfalls Sie die Jgfr. hochzeiterin auff deßen tödliches ableiben in gedachter behaußung die Von Ihnen seinen beeden Schwestern inn gehabte gemach als das underste Stüblein, Cämmerlein v. Küchlein Zeit ohres Lebens gegen sechs gulden haußzinnß, so sie deßen Verlaßenden Erben Jährlich deßhalben abzurichten Verbunden in Zu Haben, v. ohnvertrieben Zu bewohhen v. Zubesitzen, berechtiget seÿn solle (…) So beschehen in der Königlichen Statt Straßburg (…) auff Mittwoch den 8. Tag des Monats Februarÿ im Jaht als man nach Christi unsers einigen Erlößers heÿlandts und Seeligmachers gnaden und trosterichen geburth und Menschwerdung Zahlte 1719. Johann Reinhardt Lang, Notarius juratus
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 40, n° II)
1719. Dominica Reminiscere et Oculi proclamati sunt Jacob Münch, burg. v. Leinenweber alhier v. Jungfr. Maria Elisabetha, Johannis Schuldtheuß gewes. burg. V. Schuhmacher alhier nachgelaßene Ehel. Tochter Copulati sunt Mittw d. 15. Mart. [unterzeichnet] Jacob Münch alß hoch Zeiter, ME der hochzeiterin beÿzeichen (i 44)
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison propre au mari. Ses apports s’élèvent à 166 livres, ceux de la femme à 80 livres.
1719 (4. 7.bris), Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 115) f° 1043
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen haab, Nahrung und Güthere, so der Ehren: und Vorgeachtene Herr Jacob Münch, der Leinenweber und die Tugendsame Fraw Maria Elisabetha Münchin, gebohrne Schultheißin beede Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg einander in die Ehe Zugebracht, elche der ursachen allweilen in ihr beeder Ehegemächte mit einander auffgerichteten heuraths verschreibung außtrucklichen enthalten, daß einem jeden derselben seine in die Ehe Zubringende Nahrung ein ohnverändert und vorbehalten Guth sein (…) So beschehen in Straßburg in fernerem beÿsein des Ehren: und Wohlgeachten Herrn Jacob Christoph Kolben, des Weißbecken und burgers allhier der Frawen nahen Anverwanthen und hierzu erbettenen beÿstands, nicht weniger der Viel Ehren: und Tugendsamen Frauen Maria Elisabetha Matzingein des auch Ehren: und wohlgeachten herrn Johann Jacob Matzingers, ebenmäßig weißbecken und burgers allhier ehelicher haußfrawen auch auff seithen der Frawen hierzu erbetten, auff Montag den 4.ten Septembris Anno 1719.
In einer allhier Zu Straßburg, ane dem Thomansloch und Zwar im Rooßgarten gelegenen, des Manns eigenthümlich gehörigen behaußung befunden worden Wie Volgt
Eigenthumb ane einer Behaußung (M.) Eine Behaußung sambt allen deren Zugehördten rechten und gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg im Thomansloch im Roßengarten genand, eins. neben herrn Hannß Conrad Bacheberlin dem Macklern u. Burgern allhier, and.seit neben H. Gießbrecht Verio dem Manhmeister und E. E. Kleinen Raths alten beÿsitzer auch burgern allhier, hinden auff den Statt graben stoßend. Davon gehen jährlichen 2 lb d Zinnß dem Stifft St: Marx allhier jahrs auff Mariæ Verkündigung Wid.lößig in Capital mit 50. lb. Mehr 1. lb. 10. ß d Zinß Jahrs auff Johannis Baptistæ Johann München dem ledigen leinenwebern ablößig in Capital mit 36 lb, Und dann 2. lb. 10. ß. Zinß Hrn Johann Paul Tromers Notarÿ und Verwalther in d. Blatterhauß allhier jahrs den 12.ten Junÿ stehen in haubtguth wider abzulößen mit 50. lb. Summa Vorstehender auff dießer behaußung stehenden beschwährden ist 136. lb, sonsten ist die behaußung freÿ, ledig und eigen und dißmahlen umb vorwand* einiger nachtheil zu thun ohn angeschlagen gelaßen
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Manns in die Ehe gebrachte Nahrung, Sa. haußraths 132, Sa. Werckzeug Zum Leinenweber handwerck gehörig 23, Sa. Silbers 3, Sa. Goldenen Rings 2, Eigenthum ane einer behaußung (-) Summa summarum 161 lb – Hierzu ist Zurechnen des Manns halber theil ane denen haussteuren 5 lb. Des Manns in die Ehe gebracht eigenthümlich guth 166
Der Frauen in die Ehe gebrachtes Vermögen, Sa. haußraths 64, Sa. Silbers 1, Sa. goldener Ring 15, Summa summarum 75 lb – Deme beÿzusetzen der, der Frawen ane benen haussteuren gebührige halbe theil 5, Der Frawen in die Ehe gebrachtes gantzes eigenthümliche Vermögen 80 lb
Jacques Münch hypothèque la maison au profit de son fils Jean
1723 (30.7.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 408-v
Jacob Münch der Leinenweber
seines eheleilichen Sohns Johannes Münch des ledigen Leinenwebers über deßen mütterlichen noch nicht ausgelüffertes in 72 gulden bestehendes guth
unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt cum appertinentÿs im Thoman: loch im Roßengartten, einseit neben Johann Philipp Verius dem Schwartzfärber anderseit neben Johann Carl Bach Eberlé dem Mackler hinten auff dem Speÿergraben
Nouvelle hypothèque entre les mêmes
1728 (29.11.), Chambre des Contrats, vol. 602 f° 530
Jacob Münch Leinenweber
in gegensein Johannes Münch auch Leinenwebers so ledigen standts – schuldig seÿe 25 pfund
unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, zugehörden und gerechtigkeiten im Thomanloch im Roßen: gartten, einseit neben hannß Carl Bach Eberlin Rothgerber und Mackler anderseit neben Charles Petit des Sattlers Scheür hinten auff einen stadt graben
Jacques Münch meurt en 1729 en délaissant quatre enfants de son premier mariage. Les experts estiment la maison à 125 livres. La masse propre à la veuve est de 138 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 12 livres, le passif à 98 livres.
1729 (8.8.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 25) f° 251
Inventarium über Weÿland des Ehrengeachten Herrn Jacob München des Leinenwebers und burgers allhier seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1729. (…) nach seinem den 15.ten nechstverwichenen Monath Julÿ aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt zeitlichen hinter sich verlaßen, welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des abgeleibten in erster ehe mit weÿl. der Ehren und tugendsahmen frauen Barbara Münchin geborner fischerin, deßen ehelicher haußwürthin seel. erzeugter Söhne und töchtere, als deßelben ab intestato Zu gleichen antheilen Verlaßener Erben, (…) wie auch die Ehren und tugendsame Frau Mariam Elisabetham Münchin die hinterbl. Wittib mit beÿstand des Ehren und Vorgeachten herrn Friderich Hannsen haußfrauers und burgers allhier ihres geschwornen Vogts (…) So beschehen in Straßburg den 8.ten Aug. 1729.
Der Verstorbene seelig hat ab intestato Zu Erben verlaßen wie volgt. 1. Frau Margaretham Salome Anstättin gebohrne Münchin, Herrn Sebastian Anstätts des Tabackbereiters und Burgers allhier ehel. Haußwürthin, so mit und beneben ihrem Ehevogt dem geschäfft Persönlich beÿgewohnet, 2. Frau Susannam Martham Waltzin gebohrne Münch, Herrn Joh: Waltzen des Huthmachers und Burgers allhier Ehegattin, so mit und beneben ersterwehntem ihrem Ehemann gleichfalls Persönlich zugegen gewesen, 3. Herrn Philipp Jacob München, Schumacher und burger allhier, so seine stelle hiebeÿ selbsten vertretten und dann 4. Herrn Johann München, den ledigen Leinenweber, so mit beÿstand Herrn Philipp Jacob Heÿers des Schneiders und burgers allhier seines erbettenen herrn assistenten dem Geschäfft persönlich abgewartete. Also alle Vier des abgel. seel. mit eingangs gedachter Barbara Münchin gebohrner fischerin seiner ersten Ehefrauen Ehelich erzeugte Söhn und Töchere und Zu vier gleichen antheilen verlaßene Erben
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Thomansloch und Zwar im Rooßgarten gelegenen, in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden Wie volgt
Ane Höltzen und Schreinerwerck, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer ober der Stub, In der Soldaten Cammer, In der Wohnstub, Im Haußöhren
Ergäntzung der Wittib ohnverändert Guths. Vermög Invent. über des Verstorbenen seel. und Ihro seiner hinderbliebenen wittib einander in die Ehe Zugebrachte Nahrung durch weÿl. Not. Joh: Reinhard Langen seel. in A° 1719. gefertiger
Eigenthumb ane einer Behaußung, so der Erben ohnverändert (E.) Eine Behaußung mit allen dero Rechten, Zugehörden v. Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane dem sogenandten Thomansloch im Roßengarten, einseith Johann Conrad Bacheberlin, dem Mackler, anderseith neben H. Petit dem frantzösischen Sattler, hinden auff den Statt graben stoßend, welche durch (die Werckleuthe) vermög deroselben ad Conceptum geliefferten schrifftl. Abschatzungs vom 4. Aug. 1729. angeschlagen pro 275. fl. oder 137 lb. 10. ß d. Hievon gefallen
Erstl. 2 lb d zu 4. pro Ct° gerech. Geld Zßes dem Stifft St: Marx allhier Jährl. auf Mariæ Verkündigung, wiederlößig in haubtgut mit 50. lb. d. Mehr 1. lb. 10. ß d Zinß H. Johann München dem dißseitigen jüngsten Sohn Jeweilen auff Johannis Baptistæ redimibel in Capital von deßen Mütterl. Erbs portion mit 36 lb, Und dann 2. lb. 10. ß. d. Zinß Zu 5. pro Ct° gerech. Geld Zß Hrn Joh. Paul Tromern, Not. v. Verwalthern des Blatterhaußes allhier Jahrs auff den 12.ten Junÿ, Wider Käuffig in haubtguth mit 50. lb. Masen dieße 3. auf solcher behaußung hafftende Capital posten Zusammen 136. lb 6 ß 9 ? d. Solche nun von obigem Anschlag abgezogen, so Verbleibt dißorts mehrers nicht außzuwerfen, dann 1 lb 3 ß 2 2/3. d. Über diese behaußung besagt j. teutsch perg: Kauffbr. mit der Statt Straßb: anhang: Canc: Cont. Ins: verwahrt de dato 8.ten Martÿ 1687.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 9, Sa. Silbers 12 ß, Sa. Goldener Ring 6, Sa. Schuld 12, Sa. Ergäntzung (5, abzuziehen 18 ß, rest) 5, Summa summarum 30 lb
Dießemnach Wird auch der Erben annerstorbenen Vätterlich Guth consignirt und beschrieben, Sa. haußraths 47, Sa. Werckzeugs Zum Leinenweber handwerck gehörig 11, Sa. Silbers 4 ß, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 1, Sa. Ergäntzung (15, abgang Per Se) 13, Summa summarum 73 lb – Schulden 12, Nach deren Abgang 61 lb
Endlichen Wird auch das gemein Verändert und Theilbahr Guth beschrieben, Sa. haußraths 11, Sa. Werckzeugs Zum Leinenweber handwerck gehörig 1, Summa summarum 12 lb – Schulden 98, In Vergleichung, Theilbahres passiv onus 86 lb
Gantze Verlaßenschafft et Conclusio finalis Inventarÿ 5 lb
Copia der Eheberedung (…) So beschehen in der Königlichen Statt Straßburg (…) auff Mittwoch den 8. Tag des Monats Februarÿ im Jaht als man nach Christi unsers einigen Erlößers heÿlandts und Seeligmachers gnaden und trosterichen geburth und Menschwerdung Zahlte 1719. Johann Reinhardt Lang, Notarius juratus
Abschatzung d. 4. aug. aô 1729. Auff begehren Weÿland des Ehrenhafften und bescheidenen Meister Jacob Minch gewesenen Leinen webers seel. hinterlaßene Frau Wittib und Erben, ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg in dem Thoma Loch im Rosengarten gelegen, einseits Neben hannß Carl Bach Eberlein Mackler, anderseits Neben herrn Petit Sattler, hinden auf den weiten graben stoßend, Stuben, Cammern, Soldaten Cammer, Kuche, hauß Ehrlein Kuchel und gewölbtes Kellerlein, sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschworne Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß Nach angeschlagen und Vor und Umb Zweÿ Hundert Siebenzig undt Fünff gulden. Bezeichnüß durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs
Marie Elisabeth veuve de Jacques Münch quitte la tribu des Drapiers pour celle de la Mauresse et y obtient le droit de revente
1737, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 258)
(f° 287-b v°) Donnerstags den 7.ten Martÿ A° 1737 – Neue Leibzünfftige Gimpel Käufflerin E.R.
Frau Maria Elisabetha Münchin, Weÿland Jacob München geweßenen Leinenwebers und burgers allhier hinterlaßene Wittib, producirt Stallschein vom 27.ten Februarÿ 1737. Vermög deßen sie E. E. Zunfft der Tucher quittiret, bittet um das Zunfft: und Gimpel: Käuffler Recht. Erkandt, gegen erlag der Gebühr willfahrt.
Erlegt vor den Pfenningthurn 13 ß 4 s, Vor das Zunfftrecht 5 ß, Vor das Käuffler recht 8 ß 4 s, Vor die Feur Eÿmer 3 ß 4 d Und Einschreib geld 2 ß, Macht Zusammen 1 lb 12 ß
VII 80 Kipp, III 80 Münch
Philippe Jacques Münch devient seul propriétaire de la maison en en rachetant les parts.
1729 (8.8.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 25), Joint au n° 251 du 8 août 1729
Vergleichung des Eigenthums ane einer Behaußung so der Erben ohnverändert
So viel die Behaußung und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg ane dem sogenandten Thomanloch im Roßengarten, einseith Joh. Conrad Bacheberlin dem Mackler, anderseith neben H. Petit dem frantzösischen Sattler, hinden auff den Statt graben berühren thut, ist solche von Frauen Margaretha Salome Anstethin gebohrner Münchin, beÿständlich Herrn Sebastian Ansteths ihres Ehevogts, Mehr von Frauen Susanna Martha Waltzin gebohrner Münchin, mit beÿhülff Herrn Johann Waltzen ihres Ehemanns, so dann von Herrn Johann München, denen beeden Töchtern, Tochtermänneren und jüngern Sohn
Herrn Philipp Jacob München, dem Schumacher und burgern allhier, dißorths ältern, Sohn
vor freÿ ledig und eigen Käufflichen eigenthümlichen cedirt und überlaßen, auch von Ihme dergestalten übernommen worden, Vor und umb die Summam der 800 gulden oder 400 lb. (…)
Und weilen nach besag des Neundten puncten Ihr beeder Ehepersonen mit einander auffgerichteter Eheberedung, der Verstorbene seel. geordnet, daß seine hinderlaßene Wittib, die freÿe Wahl haben solle, entweder in dem undern theil seines haußes, das Jenige stublein, Cämmerlin und küechlin, so seine beede Schwestern nun seel. Jeweilen ingehabbt gegen entrichtung Jährlicher Sechs gulden lebtägig als ein wÿdembs sitz Zubewohnen und Zugenießen, oder aber wann dieselbe Zu deren selbstiger bewohnung Keine lust haben würde, deßen Erben ane statt eines wÿdembs Zinßes Ihro Jährlichen Vier gulden Zureichen schuldig seÿn sollen, und nun Sue die Wittib sich dermahlen entschloßen besagte Gemach selbsten Zubeziehen und Zubewohnen, Alß ist Anbeÿ Verglichen daß gedachter Hr. Philipp Jacob Münch der übernhemer des haußes deroselben oberwehntes undere Stüblein, Cämmerlein und Küchlein als lang sie solches Zubehalten lust haben wird, einzuräumen und Wÿdembs weißen Zulaßen schuldig und verbunden (…)
So beschehen zu Straßburg den 31. Aug. aô 1729. [unterzeichnet] Philipp Jacob Münch, frauen Margarethæ Salome Anstethin gebohr. Münch handzeich MSA, bastian anstett als schwag. Frauen Susannæ Marthæ Waltzin gebohrner Münchin handzeichen SMW, Johanes Waltz als Ehe vogt, Johannes Münch, Mariæ Elisabethæ Müncin der Wittib handzeichen MEM, Friderich Hans de Wittib vogt
Philippe Jacques Münch épouse en 1721 Marie Marguerite, fille du cordonnier Jean Jacques Baur : contrat de mariage non conservé, célébration
1721, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45, Eheberedungs Concepta, welche noch Zu expediren, f° 259 sqq)
Eheberedung – Philipp Jacob Münchel Schumach: undt
Jgf. Mariæ Marg: Baurin (Exp.)
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 339, n° 1399)
1721. D. eodem [d. 9. Julÿ] wurd. nach 2 maliger außruffung ehel: eingesegnet Philipp Jacob Münch d. ledige schuhmacher v. burg. allhier Jacob Münchs burg: v. leinenwebers ehel. Sohn v. Jgfr. Maria Margaretha, Joh: Jacob Baurs hiesig. burg. v. schumach. ehel. Tochter [unterzeichnet] Philipp Jacob Mönch als hochzeiter, Marrana Margreda beurin als hochzeiterin (i 338)
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison petite rue de la Grange. Ceux du mari s’élèvent à 67 livres, ceux de la femme à 134 livres.
1722 (5.5.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 47) f° 76
Inventarium und Beschreibung aller Haab und Nahrung, so der Ehrenhafft und bescheidene Meister Philipp Jacob Münch der Schuhmacher, und die tugendsame Frau Maria Margaretha Münchin gebohrene Baurin beede Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg Crafft ihrer mit einander auffgerichteter Eheberedung als ein unverändert Guth in den Ehestand zugebracht (…) So beschehen v. verhandelt in der Königlichen Statt Straßburg in fernerer Gegenwarth des Ehrengeachten Meister Jacob München leinenwebers des Ehe Manns Vatters auff sein des Ehemanns, so dann des auch Ehrengeachten Meister Johann Jacob Bauren Schuhmacher des Ehefrauen Vatters auff ihr der Ehe Fr. seithen, Dienstags den 5. Maÿ Anno 1722.
In einer alhier Zu Straßburg in der Kleinen Stadel Gaß gelegener hiehero nicht gehöriger behaußung ist befunden worden wie folgt
Series Rubricarum. Des Ehemanns in die Ehe gebr. Vermögens, Sa. hsraths 47, Sa. Leders 6, Sa. Silbers 2, Sa. baarsch. 11 Summa summarum 67 lb
Diesemnach so wird dann auch der Ehefr. in die Ehe gebrachtes Vermög: beschr., Sa. häraths 117, Sa. Silbers 6, Sa. Goldener Ring 8, Sa. baarsch. 32, Summa summarum 164 lb
Philippe Jacques Münch meurt en 1741 en délaissant cinq enfants. La masse propre à la veuve est de 115 livres, celle propre aux héritiers de 19 sols. Les experts estiment la maison à la somme de 325 livres. L’actif de la communauté s’élève à 75 livres, le passif à 98 livres.
1741 (3.6.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 13) f° 580
Inventarium über Weÿl. des Ehrenhafft: und bescheidenen Mstr Philipp Jacob München gewes. Schumachers und b. alhier Zu Straßb. nunmehro seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1741. (…) nach seinem den 22 Marty lauffenden Jahrs aus dießer Zeit: und Welt genommenen tödlichen hintritt hie Zeitl. verlaßen, welche Nahrungs Verlaßensch. dato Zu End stehend, auf freundl. ansuchen Erfordern und begehren des Ehrs. Mstr. Johann Michael München des Leinenwebers u. b. alh. alß geordnet und geschworenen Vogts, Philipp Jacob: Johann Jacob, Joh: Michaels, Margaretha Salome: und Johannes der Münche, aller 5. des abgeleibten sel. mit Fr. Maria Margaretha geb. Baurein der hinterbl. Wb. ehelich erzeugt KKr. und ab intestato Zu 5. Stamm theilen verlaßener Erben, ersucht und inventirt, nach deme sie die Wb. mit beÿstand H Joh: Frantz Lauerhoß Schumach: u. b. alh. (…) Actum Strasb. den 3.ten Junÿ 1741.
In einer alhier Zu Straßburg In dem sogenanden Rosengarten gelegenen, in dieße Verlaßensch. gehörig. beh.ßung ist befunden worden als
Werckzeug und led. Zum Schumach: hdwerck gehörig
Eigenthumb ane einer Behaußung (E.) Eine Behaußung: und Hoffstatt mit allen dero Zugehörden Rechten: und Gerechtigkeiten, geleg. alh. Zu Straßb. ane dem sogenanden Thoman Loch im Rosen Garten 1.s: neben Andreä Tschitterich dem Leinenweber 2.s: I.er Magazin H. Petit dem Sattler Zuständig hinren auff den Weiten Statt Graben stoßend, so /:außer einigen darauff verhafftender hernach unter denen passivis eingetragenen Capitalien:/ freÿ leedig und eigen, vnd vermög Scheins vom 30.ten May h: a: durch (die Werckleuthe) æstimirt: und angeschlag. vor: u. umb 325. lb. Nota. Diese behßung hat der verstorb: seel. in aô 1729. auff absterb. Weÿl. H. Jacob München des gewes. Leinenwebers seines Vatters seel. von übrig. seinen Mit: Erben Käufflichen angenommen. Über diese behßung bes. i. teutsch Perg: Kauffbrieff aus alhies: C. C. stub gefertiget u. mit dero anhang. Insiegel verwahret datirt den 8. Martÿ 1687.
Ergäntzung der Wittib wegen wehrender Ehe abgegangenen ohnveränderten Guth. Nach außweisung des über des verstorbenen seel. und der hinterbl. Wittib einander in den Ehestand Zugebracht Nahrung durch nunmehro Weÿl. Hn Notarium Jacob Christoph Pantrion sub dato den 5. May 1722 auffgerichteten Inventarÿ
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der hinterbl. Wb offentlich verÿehenen Vermögens, Sa. häraths 8, Sa. Silbers 2, Sa. Gold. Ring 1, Sa. Activorum 40, Sa. der Ergäntzung 63, Summa summarum 115 lb
Diesemnach so wird dann auch der Erben ohnverändertes Vermögen beschrieben, Sa. hßraths 5, Sa. Silber 11 ß, Sa. Eigenthumbs an i. behaußung 325, Sa. Ergäntzung (-), Summa summarum 331 lb – Schulden 331 lb 19 ß, der Erben ohnverändert activ Nahr: dem Stall tax nach umb 19 ß
Endl. so wird auch d. gemein verändert und theilbar Vermögen beschrieben, Sa. haußraths 21, Sa. Leerer faß u. bütten 2, Sa. Werckzeugs u. Leders 4, Sa. Silbers 2, Sa. baarschafft 2, Sa. activorum 41, Summa summarum 75 lb – Schulden 98 lb, Übertreffen denach die theilbare passiva d. theilbare activ Vermögen dem Stalltax umb 23 lb
Abschatzung dem 30. Maÿ: 1741: Auff begehren deß bescheidenen Meister Pflip Jackob Münch deß gewëßenen schumachers seel. hinderlaßenen frau wittib und Erben ist ein behausung allhier in der Statt Straßburg ihm Thoma Loch in der roßen garten gelägen, ein seitß Neben andreaß schiterich dem wëber, anderseitß Neben einer Mackasin so herr Petit dem satler Zu gehörich, hinden auff den weithen graben Stoßent, welche behaußung, unden ein Stubell Kuchell und daß hauß Ehren ein gewölbs Kellërlein, ob dar über ein stuben Kuch und hauß Ehren, wor über Zweÿ Cammren eine die soldaten Cammer ein sehr alter tachstull daß tach mit hollziglen belegt, holtzrer gebell so mit diellen Zu geschlagen sambt aller gerëchtig Keidt wie solcheß durch der Statt Straßburg geschworne werck Meister sich in der besichtigung befundten Jetzigen Preÿß nach angeschlag. wirdt Vor und Umb Sechß hundert und vünffzig Gulten. bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërck Meister, [unterzeichnet] Johann Peter Pflug Statt Lohner, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs
Les cohéritiers Münch vendent la maison au tisserand Gabriel Noblo et à sa femme Barbe Neumann moyennant 550 livres
1761 (1.10.), Chambre des Contrats, vol. 635 f° 295-v
Philipp Jacob Münch der schuhmacher vor sich selbst und als vogt seines abwesenden bruders Johann Michael Münch, Johann Jacob Münch des schuhmachers und deßen schwester, Margaretha Salome geb. Münchin Johann David Güttel des schuhmachers ehefrau
in gegensein Gabriel Noblo des leinenwebers und Barbaræ geb. Neumännin
eine behausung und hoffstatt mit allen gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten insonderheit der gerechtigkeit des s.v. profeÿ so Johann Daniel Baumgarten des leinenwebers hauß sich befindet, im Thomanloch in Roßgarten
einseit neben ged. Baumgarten, anderseit neben weÿl. Peter Petit dem sattler, hinten auff den innern stadtgraben – als ein elterliches erbguth – um 50 lb verhafftet, geschehen um 500 pfund
Originaire de Héricourt, Gabriel Noblo épouse Anne Barbe Neumann, fille du tisserand Jean Adam Neumann : contrat de mariage, célébration à Illkirch
1744 (9.8.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 30) n° 711
Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen Gabriel Noblot dem ledig. leinenweb: weÿl. Jacob Noblot geweß: leinenweb. v. b. Zu Hericour Hinderlaß. ehelich erzeugten Sohn, alß hochzeitern ane einem
andern theilß aber anna Barbara Neumännin Mstr. hanß adam Neumanns deß leinenweb. vndt burgers alhier ehelich erzeugten dochter alß hochzeiterin
Straßb. d. 9. Augusti Anno 1744 [unterzeichnet] Gabriel Noblot als hoch zeither, abm der hochzeiterin handzeichen
Mariage, Illkirch (luth. f° 27)
1744. d. 25. 9.bris sind auf copulaôns und p.misson schein Hoch Adel. obrigkeit alhier nach vorhergegangenen p.clamaôn in Strasb. Zum alt. S. peter ehl. copulirt und eingesegnet word. H. Gabriel Noble der ledige leinenweber und burg. alhier weÿ. Jacob Noble gewesenen burg. und leinenwebers Zu Münpelgart hind.laßne ehel. Sohn und Jfr. Maria Barbara Johann Adam Neumanns des burg. und leinenwebers alhier ehel. tochter [unterzeichnet] Gabriel Noblo als hochzeiter, o der hochzeiterin handzeichen (i 177)
Gabriel Noblo fait dresser un état de fortune pour accéder à la bourgeoisie
1744 (3. 9.br), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 36) Varia n° 297
Vermögenschaft. Gabriel Noblo deß leinenwebers von Hericour beÿ Mümpelgard gebürtig so derselbe H Joh: Albert einem dießer Statt geschworne Käuffler vorgewießen vnd mit handtreu ane eÿdes statt angelobet daß solches sein wahrhafftes eigenthumb seÿe, vndt seind die hausräth. Posten durch besagten Hn Alber folgend. maßen æstimirt word., Straßb. den 3. 9.br 1744.
Haußrath 72, gold. o. vnd silber 9, Garn vnd werckzeug 37, baarschafft 141, Summa 260 lb
Gabriel Noblo devient bourgeois par sa femme quelques jours après le mariage.
1744, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 190
Gabriel Noblo der leinenweber Mstr. Von Münpelgardt gebürtig, erhalt das burgerrecht ab uxore Anna Barbara Joh: Adam Neumanns burgers und leinenwebers Ehel. tochter um den alten burgerschilling, will beÿ EE Zunfft der tucher dienen. Jurav. eodem [9. Xbr 1744]
Gabriel Noblo meurt en 1773 en délaissant deux enfants. Les experts estiment la maison à 400 livres. La masse propre à la veuve est de 102 livres, celle propre aux héritiers de 28 livres. L’actif de la communauté s’élève à 641 livres, le passif à 892 livres.
1773 (12.8.), Not. Haering (6 E 41, 1374) n° 490
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haabseeligkeiten auch Schulden darein und daraus Zu bezahlend, so Weil. der Ehrenachtbare Herr Gabriel Noblo, E. der Sechß geschwornen des Ehrs. Lwbr. Hdwks. gew. Mit Mr. und Br. alh. Zu Strassburg nunmehr seel. nach seinem den 7. Maÿ lauffenden 1773.sten Jahrs aus dießer Welt genommenen tödl. von Hinnen Scheiden hie Zeitl. verlaßen hat. Welche Verlt. auf gebührendes Ansuchen der Ehren und tugendsahmen Frau Annæ Barbaræ Noblo geb. Neumännin, der dißortigen Wb beÿstandl. des Ehrenachtbaren H. Joh: Phil: Marzolf Es. der 6. geschwornen Lwbr. Mr. sondern auch des Ehrengeachten Herrn Joh: frid. Hanßmetzger, geschwornen Holtzlegers, als geordnet und geschworenen Vogts Jgfr. Catharinæ Barbaræ welche bald das 21.te Jahr erreichen wird und Gabriel, der bald 17 Jahr alt seÿn wird, beeder der Noblo, welche fähig sind Ihren Verstorbenen Vater seel. Zu erben, in deren Nahmen aber ebenged. Ihr Vogt sich erklärt hat, daß Er gegenwärtige Verlaßen: und Erbschafft anderer gestalten nicht, dann cum Beneficio legis et Inventarÿ antretten wolle (…) So beschehen Straßburg Donnerstags den 12.ten August 1773.
In einer alhier Zu Straßburg an dem Roßengäßlein gelegenen, in gegenwärtige Verl. gehörige behaußung befunden worden, wie folgt.
Eigenthum an einer Behausung. Nemlich eine Behaußung und hoffstatt, mit allen deren Gebäuden, begriffen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, in sonderheit der Gerechtigkeit des S.V. Prophei so in Joh: Daniel Baumgartners Sen. Lwbrs. Hauß sich befindet alhier im thoman loch im Roßengarten 1.s neben ebenged. Baumgartner 2.s neben H. N. Faudel Sattler, hinten auf de innern Stattgraben stosend gelegen, so über hernach gemeldte Passiv Capitalien freÿ, ledig, eigen und durch (die Werckmeistere) Zufolg deren Zu dises Inventarÿ Concept schrifftl. gelieferter Abschatzung vom 13. Augusti 1773. angeschlagen worden pro 800 Gulden, hier 400 lb. Darüber besagt deutscher pergamentener Kaufbrieff aus alhß. C. C. Stb mit anhangenden deren größeren Insiegel versehen vom 1. 8.bris 1761.. Wobeÿ aufbehalten älterer dergl. Kaufbrief vom 8. Martÿ 1687.
Bericht. Nach deme gegenwärtige Verlt. inventirt war und man nach Erheischung vorher abschriftl. einverleibter Eheberedung 4.ten Punctens Zu Ersuch: und Ergäntzung beederseits eingebrachten freÿ und eigen vorbehaltenen Vermögens schreiten wollen, si hat die Wb. angezeigt, daß sie versaumt haben, eine Richtschnur darüber aufrichten Zu laßen, doch hat Sie die Wb. einen unterm 2.ten hujus von H: Not° Dinckel auffgerichteten Extract Ihres von H. Rathherrn Joh: Sebastian Kratz, welcher von Ihres Vaters Massam gehörig gewesene an dem Scharlachgäßlein gelegene Zweÿ Häuser in der Ganth an sich ersteigert hatte (…)
Abzug gegenwärtigen Inventarÿ. Copia der Eheberedung (…) Straßburg den den 9. Augusti Anno 1744, Johannes Brackenhoffer Notarius juratus, coll. Joh. Richard Häring Notarius
Der Wb. unverändert: und eigen vorbehaltenen Guths, Sa. Hßraths 8, Sa. Activ schulden 15, Erg. 79 lb, Summa summarum 102 lb
Diesemnach wird auch der Beneficial Erben unverändert u. eigen vorbehalten Guth beschrieben, Sa. Kleÿdung 13, Ergäntzung 30, Summa summarum 43 lb – Schulden 15 lb, Nach deren Abzug 28 lb
Endlich folgt auch das gemein verändert und theilbare Guth, Sa. hausraths 31, Sa. Wkzg u. Waar Zum Lwbr. Hdwk. gehörig 144, Sa. baarschafft 9, Sa. Eigenthum ane I. behßg 400, Zweiffelhaffte activ schulden 56, Summa summarum 641 lb – Schulden 892 lb, In Vergleichung 250 lb
Mehr Schulden dann guth 88 lb.
– Abschatzung Vom 13. aug. 1773. Auff begehren Weil. Gaberiell Noblo des gewesener Leinenwebers hiender Lasener Frau witib und Erben ist eine behausung alhie in Der Statt Strasburg in Dem Rosen geslein gelegen Ein seits Neben H baumgartner dem seÿerst beÿ S.S. arellien ander seits Neben H Faudell dem sadtler und hienden auf Dem weiten graben Stosent gelegen, solche behausung besteht in zweÿ Stuben zweÿ Kichen und eine Kamer, Dar jber ist der dach Stuhl mit breitziglein belegt, hat auch ein Gewölbten Keller, Von uns Vnterschribnen der Statt Strasburg Geschworne werckmeister nach vorher geschehener besichtigung aller jhrer Gerechtigkeit Dem Jetzigen wahren wert nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und Vmb Acht Hundert Gulden [unterzeichnet] Werner Huber
Anne Barbe Noblot meurt en 1780 en délaissant son fils pour unique héritier. L’actif de la succession s’élève à 429 livres, le passif à 537 livres.
1781 (5.3.), Not. Becker (6 E 41, 1395) n° 27
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung so liegend alß fahrend, Schulden in und aus dem Erben keinerleÿ nichts davon außgenohmen reserviret auch vorbehalten, so weÿl. die viel Ehr: und tugendsame Frau Anna Barbara Noblot geb. Neumännin des auch weÿl. Gabriel Noblot Es. En. Lwbr. handwercks gewesten geschwornen mitmeisters auch burgs. allhier Zu Straßburg hinterbliebene Wittib nach ihrem den 20. Christmonat 1780. aus dießer Welt genommenen tödl. Hientritt hie zeitlichen verlaßen, Welche verlaßenschaft auf geziemendes ansuch. Erfordern und begehren Hn Gabriel Noblot des burgs. und Lwb. meisters allhier, gedacht beeder Verstorbenen seem. ehel. hinterlaßenen Sohns und ab intestato eintzig rechtsmäßig. Erbs, Inventirt und ersucht, durch denselben und deßen Ehefr. Anna Magdalena geb. Lutzin (…) geäugt und gezeigt – So beschehen in der Königlichen Stadt Straßburg auf Montag den 3.ten Martÿ 1781.
In Einer allhier ane dem Rooßengäßlein gelegener in diese Verlaßenschafft eigenthümlich gehöriger behaußung befunden worden alß volgt
Eigenthum ane Einer behaußung. Nemlich eine behaußung und hofstatt mit allen deren gebäuden, begrifen und Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in sonderheit der Gerechtigkeit des S: v. Prophei so in weÿl. Joh. Daniel Baumgartner Senioris, Leinenwebers Wb. und Erben Hauß sich befindet allhier im thomanloch im Rooßengarthen, i.s neben ebengedachten baumgartner seel. Wb. und Erben 2.s n. Hn. N. Faudel, Sattler hinten auf den innern Stadtgraben stosend gelegen, so über hernach gemelte passiv Capitalien freÿ leedig undt eigen. Darüber besagt ein teutscher pergamentener Kaufbrief aus allhies. C.C. stub mit anhangendem deren größerem Insiegel versehen, vom 1. 8.br. 1761 wobeÿ auf behalten älterer dergleich. Kaufbrief vom 8. Marty 1687. Zufolg Inventarÿ über weÿl. Gabriel Noblot des dißorts geweßten Ehemanns verlaßenschaft den 12. aug. 1773. durch weÿl. H. Not. Häring errichtet, ist sothane behaußung der Hh. Werckmeistern Abschatzung gemäs angeschlagen worden pro 400 lb. Beÿ welchem anschlag man es dermalen auf verhofentliche Genehmhaltung derer Hh. dreÿ Löbl. Stadt Stall gelaßen hat, um so mehr als dieses hauß seither mit keinem Hauptbau ameliorirt wohl aber annoch baufälliger worden.
Sa. hausraths 12, Sa. Werckzeugs 16, Geschmeid 6 ß, Summa summarum 429 lb – Schulden 537 lb, Compensando, Conclusio finalis Inventarÿ 108 lb
Son fils Gabriel Noblo devient propriétaire de la maison. Il épouse en 1780 Anne Madeleine Lutz, fille du potier Léonard Lutz
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 132, n° 24)
1780 den 26. und 27. post Trinitatis proclamirt und den 27. Novembris copulirt Worden Gabriel Noblot lediger Leinenweber weil. Gabriel Noblot gewesenen Leinenwebers und burgers allhier und Fr: Annä Barbarä gebohrner Neumännin ehelicher Sohn, und Jgfr Anna Magdalena weil. Leonhard Lutz gewesenen burgers und Hafners allhier und Fr. Annæ Margarethä gebohrner Von Zabern eheliche Tochter [unterzeichnet] Gabriel Noblo Als hochzeitern Anna Magdalena lutzin als hochzeirin (i 136)
Gabriel Noblo et Anne Madeleine Lutz hypothèquent la maison au profit du mineur Jean Adam Beutler
1783 (28.6.), Chambre des Contrats, vol. 657 f° 274-v
Gabriel Noblo der leinenweber und Anna Magdalena geb. Lutzin unter assistentz Johann Jacob Meinhard des zimmermeisters und Johann Leonhard Kretzinger des metzgers
in gegensein Martin Beutler gewesten portners in dem Zweibruckischen hoff seel. nachgelassenen einen sohns Johann Adam Beutler geordneten vogt Johann Rößler dem frippier, vor jene 200 gulden
unterpfand, eine behausung samt zugehörden im Thomas loch ane dem Roßengäßel, einseit neben Mr Schäffer dem schuhmacher, anderseit neben H. Faudel des sattlers remise, hinten auff den Weitengraben
Gabriel Noblo et Anne Madeleine Lutz vendent la maison au cordonnier Jean David Gütel
1786 (20.2.), Chambre des Contrats, vol. 660 f° 66
Gabriel Noblo der leinenweber und Anna Magdalena geb. Lutzin
in gegensein H. Johann David Güthel des schumachers
eine behausung und hoffstatt mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten im Thomans loch im sogenannten Roßengarten, einseit neben Mr Schäffer dem schuhmacher, anderseit neben H. Faudel dem sattler meister, hinten auff den Weiten graben – als ein elterlich ererbtes gut – in welche behausung das recht hat sich des proveÿs so in vorgedachten Mr Schäffers behausung sich befindet zu gebrauchen – 1100 gulden
Fils du cordonnier Jean Daniel Gütel, Jean David Gütel épouse en 1756 Marguerite Salomé Münch, fille du cordonnier Philippe Jacques Münch : contrat de mariage, célébration
1756 (28.7.), Not. Hess (J. Jacques, 6 E 41, 1289) n° 246
Eheberedung – zwischen dem Ehrsahmen Johann David Gütel, leedigen Schuhmacher Von hier gebürtig, als brautigamb ane Einem
So dann der tugendsahmen Jungfrawen Margaretha Salome Münchin, weÿl. Meister Philipp Jacob Münch geweßenen Schuhmachers und burgers allhier hinterlaßener ehelicher Tochter, als hochzeiterin andern theÿls
Beschehen allhier Zu Straßburg Mitwoch abents den 28.sten Junÿ anno 1756. [unterzeichnet] Johann David Güthel, Margartha Salome Münch
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 360 n° 1397)
1758. Mittwoch d. 5. Apr. seind nach ordentlicher proclamation ehl. copulirt und eingesegnet worden Joh: David Güthel der ledige schumacher weÿl. Joh: Daniel Guthels Schumachers und b. allh. ehel. Sohn und Jfr. Margaretha Salome weÿl. Philipp Jacob Munchen Schumachers und b. allh. ehel. tochter [unterzeichnet] Johan David Güthel als hochzeiter, Margard Salome Munchin hochzeitrin (i 365)
Marie Salomé Münch meurt en 1802 dans sa maison quai Saint-Nicolas en délaissant une fille
1802 (7 germ. 10), Strasbourg 5 (13), Not. F. Grimmer n° 1531
Inventarium über weÿl. bürgerin Maria Salome Münch des bürgers Johann David Gütel des Schuemachers Ehefrauen Verlaßenschafft – nach ihrem den 22. vendemiaire letzhin erfolgten absterben
Benennung der erben, ihre einzige mit dem hinterbliebenen wittiber erzeugte tochter die bürgerin Catharina Dorothea Gütel des bürgers Johann Michael Lindenlaub Schloßers ehefrau
in der hernach beschriebenen hieher gehörigen behausung
Behausung. (T.) Neml. Eine behausung bronnen und hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten zu Straßburg gegen der schindbruck am Niclausstaden N° 66 einseit neben dem gasthauß zum Gertenfisch, 2.s. neben br. Memminger und hinten auf br. Engelhard und den gertenfisch – davon gibt man 7 fr jährl. zinnßes für almend der gemeinde und hospital dahier zalbar
der Erbin, kleidung 45 fr
theilbar masse, hausrath 250 fr, behausung ohne anschlag, summa 250 fr
Eheberedung (…) 28. julÿ 1756, Heß Not.
Codicill, Humbourg, Not. regius, 21 herbstmonath 1785
Enregistrement, acp 84 F° 14 du 11 germ. 10
Jean David Gütel vend la maison au tisserand Georges Michel Kohler et à Marie Salomé Gœnner
1794 (21 pluviose 2), Chambre des Contrats, vol. 671 n° 1361
cit. Jean David Gütel cordonnier
cit. Georges Michel Kohler tisserand et Marie Salomé née Goenner assitée de de Balthasar Goenner instrumenteur pour le clavecin, et Jean Jacques Goenner commis au bureau des gazettes
une maison avec toutes ses appartenances, droits et dépendances rue du Jardin aux roses, d’un côté le cit. Jean Daniel Schaeffer cordonnier, d’autre le cit. Jean Faudel sellier, derrière le fossé dit Weitengraben – pour 2800 livres et 200 livres de capital
acp 20 f° du 21 plu 2
Originaire d’Eitensheim en principauté d’Eichstätt, Georges Michel Kohler épouse en 1785 Marie Salomé Gœnner, fille de tisserand : contrat de mariage, célébration
1785 (5.4.), Not. Stoeber (6 E 41, 1260) n° 206
Eheberedung – persönlich erschienen Georg Michael Kohler, lediger Leinenweber, Johann Michael Kohler des ackersmanns zu Eintzheim im Fürstenthum Eichstädt mit weiland Fraun Sibilla gebohrner Obergruberin ehelich erzeugter Sohn, welcher den vätterlichen Consens hierzu versicherte, als hochzeiter, beÿständlich Johann Christoph Kohler des Metzgers u. brs alhier seines Vettern an einem
und Jungfer Maria Salome Gönnerin H Jacob Gönner des Leinenwebers u. brs. allhier in erster Ehe mit weil. Fraun Catharina Salome geb. Fichterin ehelich erzeugte Tochter als braut unter autorisation ihres Vaters am andern theil
den 5. Aprilis Anno 1785 [unterzeichnet] Georg Michael Kohler als hochzeiter, Maria Salome Gönnerin als Hochzeiterin
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 73-v, n° 29)
1785. sind nach zweÿmalicher Proclamation in unserer Kirch dienstag den eilften Octobris copulirt worden Georg Michael Kohler led. Leinenweber und Burger alhier, Johann Michael Kohler, Ackersmanns zu Eintzheim im Eichstättischen, mit weil. Fr. Maria Sibilla geb. Obergruberin ehl. erzeügter Sohn, Und Jgfr. Maria Salome Gönnerin Mstr Jacob Gönner, Leinenwebers und Burgers alhier, mit weil. Fr. Catharina Salome geb. Fichterin ehl. erzeugte Tochter (i 77)
Georges Michel Kohler devient bourgeois par sa femme un mois après le mariage
1785, Livre de bourgeoisie 1783-1787 (VII 1559) f° 92-v
geörg Michel Kohler der Leinenweber Von Eintzheim in dem fürstenthum aich statt gebürtig, weÿland Johann Michel Kohler gewesten Burgers vnnd Küblers daselbst hinterlaßener ehelich. sohn, verheurathet mit Marja Salome gönnerin, Joh: Jacob gönner des burgers vnd Leinenwebers allhier eh. Tochter, erhalt das burgerrecht ab uxore vmb d. alten burger schilling, will dienen Zur E. E. Zunfft der tucher, juravit den 16.den 9.bris 1785.
Georges Michel Kohler meurt en 1825 en délaissant pour unique héritière sa fille
1825 (23.4.), Strasbourg 2 (58), Me Weigel n° 3685
Inventaire de la succession de Georges Michel Kohler, tisserand décédé le 6 novembre dernier – à la requête de Marguerite Salomé Kohler épouse de Georges Guillaume Nicolas, menuisier héritière de son père
dans la maison mortuaire rue du Jardin des roses n° 6
la moitié d’une maison avec appartenances sise à Strasbourg rue du Jardin des Roses n° 6, d’un côté le Sr Connain sellier, d’autre le Sr Pelletier, derrière le fossé intérieur de la ville – acquise par le decujus et sa femme Marie Salomé Gönner de Jean David Gütel, cordonnier, suivant acte passé à la cidevant Chambre des contrats le 21 pluviose 2, estimée 1900 fr
mobilier 142 fr, numéraire 200 fr – total 2242 fr
Enregistrement, acp 173 f° 18-v du 27.4.
La maison revient à Marguerite Salomé Kohler qui épouse en 1814 le menuisier Georges Guillaume Nicolas
1814 (20.5.), Strasbourg 2 (39), Not. Knobloch n° 6542
Georges Guillaume Nicolas, menuisier natif de Manheim dans le grand duché de Baden, fils de feu Léonard Nicolas, employé à la ci devant cour électorale et d’Anne Marie Blum
Marguerite Salomée Kohler, âgée de 24 ans demeurant à Strasbourg, fille de Georges Michel Kohler, tisserand et de Marguerite Salomé Goenner (signé) Nicola
Enregistrement, acp 124 F° 124-v du 20.5. – apports de la future épouse 2000 fr, du futur époux 1000 fr
Marguerite Salomé Kohler meurt en 1831 en délaissant un fils
1831 (7.3.), Strasbourg 2 (71), Me Weigel n° 6893
Inventaire de la succession de Marie Salomé Kohler femme de Georges Guillaume Nicolas, menuisier, décédé le 15 novembre dernier – à la requête de 1. le veuf, 2. Jean Georges Eichhaendler, menuisier, tuteur principal de Georges Guillaume Nicolas né à Strasbourg le 11 novembre 1822 – en présence de Frédéric Gönner, employé, tuteur subrogé
en la maison mortuaire rue du jardin aux Roses
Contrat de mariage reçu Knobloch notaire à Strasbourg le 20 mai 1814
héritages recueillis, la moitié d’une maison, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du Jardin aux Roses n° 5, d’un côté le Sr Conain sellier, d’autre le Sr Bauer pelletier, derrière le Fossé intérieur de la ville – l’autre moitié de la maison a été recueillie par la défunte dans la succession de sa mère Marie Salomé Gönner épouse de Michel Kohler, tonnelier, la totalité d’un rapport locatif de 2000 fr
acp 203 (3 Q 29 918) f° 49 du 15.3. – La masse propre de la défunte se compose de ses apports en mariage montant en meubles et argent 2000, Plus elle a hérité pendant son mariage en meubles et argent 342
Plus la moitié d’une maison rue du jardin des Roses N° 6 en cette ville 2000, total 4342
Passif, 774 francs
La maison revient à Georges Guillaume Nicolas qui épouse en 1843 Marie Acher native d’Achenheim
Mariage, Strasbourg (n° 509)
Du 27° jour du mois de novembre l’an 1843 à dix heures du matin. Acte de mariage de George Guillaume Nicola, majeur d’ans, né en légitime mariage le 12 novembre 1822 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, menuisier, fils de George Guillaume Nicola, menuisier domicilié en cette ville ci présent et consentant et de feu Marguerite Salomé Kohler décédée en cette ville le 15 novembre 1830 et de Marie Acher, Majeure d’ans, née en légitime mariage le 23. juin 1822 à Achenheim (Bas Rhin) domiciliée en cette mairie, fille de feu Alexis Acher, boulanger décédé à Strasbourg le 27 novembre 1836 et de Salomé Hurst, domiciliée en cette Mairie, ci présente et consentante, (signé) G G Nicolas, M Acher (i 15)
Registre de population 600 MW 182 f° 363 Rue du Jardin aux Roses N° 6 (i 207)
(P.re) Nicolas, Guillaume, 1822, Strasbourg, Menuisier, M., (sorti) 28 avril 52, gde rue de l’esprit 145
idem née Acher, Anne Marie, 1822, Achenheim, Ep.
id. Marie Caroline 1845, Strasbourg, fille
id. Marie Amélie 23 février 1848, Strasbourg, fille – 21 juin 48 décédée
id. Louise Julie 15 janvier 1849, Strasbourg, fille
id. Salomé Wilhelmine, 15 mars 1851, Strasbourg, fille, 10 août 51 décédée
George Guillaume Nicolas et Marie Acher hypothèquent la maison au profit du négociant Jean Diehl
1843 (5.12.), Strasbourg 2 (89), Me Roessel n° 170
Obligation – Ont comparu M. George Guillaume Nicolas, menuisier, et Dme Marie Acher, sa femme de lui dûment autorisée, les deux demeurant et domiciliés ensemble à Strasbourg, lesquels ont par les présentes reconnu devoir
à Monsieur Jean Diehl, négociant demeurant et domicilié à Strasbourg, pour lequel est ici présent stipulant et accepte M. Jean Gustave Diehl son fils négociant demeurant et domicilié également à Strasbourg, la somme de 1000 francs pour prêt de pareille somme
hypothèque, Une maison sise à Strasbourg rue du jardin des roses N° 6 d’un côté M. Conain sellier de l’autre côté le Sr Lauer par derrière le quai. Déclarent les comparans que cet immeuble appartient au Sr Nicolas pour avoir été recueilli par ce dernier dans la succession de sa mère Dme Marguerite Salomé Kohler vivante épouse de Georges Guillaume Nicolas, menuisier à Strasbourg dont le comparant était seul et unique héritier, aux termes d’un inventaire dressé par M° Weigel alors notaire à Strasbourg le 7 mars 1831. La mère du comparant était elle-même propriétaire de ladite maison pour l’avoir recueillie, moitié dans la succession de son père aux termes d’un inventaire dressé par M° Weigel le 23 avril 1825, la succession de ce dernier nommé Georges Michel Kohler vivant tisserand à Strasbourg & l’autre moitié dans la succession de sa mère Marie Salomé Goenner épouse dudit Sr Kohler. Les conjoints Kohler ont eux-mêmes acquis le même immeuble suivant contrat passé à la cidevant chambre des contrats de Strasbourg le 21 Pluviose an deux
George Guillaume Nicolas et Marie Acher hypothèquent la maison au profit de Charlotte Percelat veuve du lieutenant d’artillerie Jean Engel
1844 (27. 9.br), Strasbourg 2 (90), M° Roessel n° 480
Obligation – Ont comparu Mr. George Guillaume Nicolas, menuisier, et D° Marie Acher, sa femme de lui dûment autorisée, les deux demeurant et domiciliés ensemble à Strasbourg, lesquels ont par les présentes reconnu devoir
à Dame Charlotte Percelat veuve de Mr Jean Engel en son vivant lieutenant d’artillerie demeurant et domicilié à Strasbourg, La somme de 2000 francs
Immeuble hypothéqué. Une maison sise à Strasbourg rue du jardin des roses N° 6 d’un côté M. Martha propriétaire, de l’autre côté le Sr Lauer par derrière le quai. Etablissement de propriété. Les comparans débiteurs déclarent que cet immeuble appartient au Sieur Nicolas pour avor été recueilli par lui dans la succession de sa mère Dame Marguerite Salomé Kohler vivante épouse de Georges Guillaume Nicolas, menuisier à Strasbourg, dont le comparant était seul et unique héritier, ainsi qu’il est constaté par l’inventaire dressé par M° Weigel alors notaire à Strasbourg le 7 mars 1831. Ladite Dame Nicolas défunte était elle-même propriétaire de ladite maison pour l’avoir recueillie, moitié dans la succession de son père aux termes d’un inventaire dressé par ledit M° Weigel le 23 avril 1825 sur la succession de ce dernier nommé Georges Michel Kohler vivant tisserand à Strasbourg & l’autre moitié dans la succession de sa mère Marie Salomé Goenner épouse dudit S. Kohler. Les conjoints Kohler ont eux-mêmes acquis le même immeuble suivant contrat passé à la cidevant chambre des contrats de Strasbourg le 21 pluviose an deux. Etat hypothécaire (…)
George Guillaume Nicolas et Marie Acher hypothèquent la maison au profit du jardinier cultivateur Daniel Heydel
1845 (4. Xbr), Strasbourg 4 (100), Not. Lauth n° 1910
Obligation – Ont comparu Mr. George Guillaume Nicolas, menuisier, & Dame Marie Acher, sa femme de lui autorisée, demeurant & domiciliés à Strasbourg, lesquels ont par les présentes reconnu devoir
au sieur Daniel Heydel, fils de Frédéric, jardinier cultivateur demeurant et domicilié à Strasbourg, La somme principale de 3000 francs (…)
Hypothèque. Une maison avec droits, aisances, appartenances & dépendances située à Strasbourg donnant dans la rue du jardin des roses N° 6 & sur le quai Lézai Marnésia, tenant d’un côté à la propriété du Sr Martha, de l’autre à celle du sieur Lauer.
Les débiteurs déclarent que l’immeuble ci-dessu hypothéqué est la propriété du codébiteur par suite d’héritage qu’il en a fait de Dame Marguerite Salomé Kohler décédée épouse de Georges Guillaume Nicolas, ancien ébéniste à Strasbourg, sa mère dont il était le seul & unique héritier, ainsi que le tout est constaté par un inventaire dressé par M° Weigel, alors notaire à Strasbourg, le 7 mars 1830, enregistré. Feu la Dame Nicolas en avait eu la propriété aussi par suite d’héritage qu’elle en avait fait du sieur Georges Michel Kohler, tisserand, et de Dame Marie Salomé Goerner, décédés conjoints à Strasbourg, ses père et mère, dont elle était seule et unique héritière, ainsi que le tout est constaté par un inventaire dressé par le susdit M° Weigel le 23 avril 1825, enregistré. Enfin les époux Kohler en avaient fait l’acquisition du sieur Jean David Gütel cordonnier à Strasbourg suivant acte passé à la ci devant Chambre des Contrats de la ville de Strasbourg.
Les débiteurs déclarent en outre que l’immeuble hypothéqué n’est frappé d’autres dettes, privilèges & hypothèques que d’une somme de 2000 francs due à dame Charlotte Percelat veuve du sieur Jean Engel en son vivant lieutenant d’artillerie demeurant à Strasbourg aux termes d’une obligation contenant quittance subrogatoire reçue par M° Roessel notaire à Strasbourg le 27 novembre 1844
Daniel Heydel devient propriétaire lors de l’adjudication judiciaire par expropriation forcée dirigée contre Georges Guillaume Nicolas et Marie Acher
1850 (25.5.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 509 (2735) n° 100, Tribunal civil
Le tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg département du Bas Rhin séant en cette ville au Palais de justice a rendu le jugement d’adjudication dont la teneur suit.
Cahier des charges de la vente par expropriation forcée dirigée contre Georges Guillaume Nicolas, menuisier, et Marie Acher conjoints demeurant à Strasbourg. M° Elie Stoeber, licencié en droit avoué près le tribunal civil séant à Strasbourg demeurant en cette ville déclare que le sieur Daniel Heydel jardinier cultivateur demeurant et domicilié à Strasbourg est créanciers de Georges Guillaume Nicolas, menuisier, et Marie Acher conjoints demeurant en la même ville solidaires, premièrement d’une somme principale de 3000 francs en vertu d’une obligation passée devant M° Lauth et son collègue noas en ladite cille le 4 décembre 1845 (…) secondement d’une somme de 275 francs montant des intérêts arriérés dudit capital échus le 4 juin 1849 ensemble les frais. Par exploit du sieru Porst huissier audiencier (…) La sasie et l’exploit de dénonciation sus mentionés ont été transcrits au bureau des hypothèques de Strasbourg le 19 janvier 1851 volume 169 numéros 68 et 69.
Désignation de l’immeuble saisi. Une maison d’habitation sise à Strasbourg section P n° 500 donnant dans la rue du jardin des roses n° 6 et sur le quai Lezay Marnesia, tenant d’un côté à la propriété de François Joseph Martha de l’autre à celle du sieur Philippe Jacques Lauer. La contenance superficielle de cet immeuble est de 55 centiares. Cette maison a un rez de chaussée deux étages et combles. Elle a deux portes d’entrée l’une dans la rue du jardin des roses et l’autre sur le quai Lezay Marnesia où il n’existe pas de numéro. Elle est habitée par les conjoints Nicolas les leurs et des locataires et fait partie de la justice de paix du canton ouest de la Ville de Strasbourg arrondissement de Strasbourg, son revenu est de 49 francs 29 centimnes sur une contribution foncière de 18,73 francs. Conditions de la vente (…) Mise à prix Le poursuivant enchérit ledit immeuble pour servir de première mise à la somme de 1000 francs – Fait à Strasbourg le 2. janvier 1850.
(f° 188) Adjudication. L’an 1850 le 26 avril à l’audience publique des criées du tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg (…) Enchéri pendant plusieurs bougies et enfin par M° Stoeber avoué à la somme de 4000 francs (…) Enjoint aux parties saisies de déguerpir & abandonner là la libre disposition de l’adjudicataire l’immeuble ci-dessus adjugé
(f° 189) Déclaration de command L’an 1850 le 26 avril au greffe du tribunal civil de première instance séant à Strasbourg est comparu M° Stoeber avoué près ce siège lequel a dit avoir fait echère pour et au nom du sieur Daniel Heydel, jardinier cultivateur demeurant en cette ville
Fils de Frédéric Heydel, Daniel Heydel épouse en 1814 Salomé Heydel
1814 (14.12.), Strasbourg 4 (45), Not. Stoeber aîné n° 3123
Contrat de mariage – Daniel Heidel jardinier demeurant rue Ste Aurélie n° 11 fils mineur de Frédéric Heidel et de Salomé née Voltz
Salomé Heidel mineure de Daniel Heidel, jardinier, et de Marie née Fridolsheim, en présence de Daniel Fridolsheim jardinier son grand père
enreg. f° 145 du 19.12.
Daniel Heydel et Salomé Heydel vendent la maison au tourneur François Antoine Rohmer et à Marie Madeleine Elisabeth Schell
1851 (29.7.), Strasbourg 4 (107), Not. Lauth n° 4788
Furent présens M. Daniel Heydel, fils de Frédéric, propriétaire et dame et Salomé née Heydel, son épouse de lui autorisée, demeurant et domiciliés à Strasbourg (ont déclaré vendre)
à M. François Antoine Rohmer, tourneur mécanicien et à dame Marie Madeleine Elisabeth Schell, son épouse, demeurant et domiciliés à Strasbourg, acquéreurs solidaires
Une maison d’habitation à rez de chaussée & deux étages, avec droits, aisances, appartenances & dépendancess sise à Strasbourg, donnant dans la rue du jardin aux roses où elle porte le n° 6 et sur le quai Lezai-Marnésia, tenant d’un côté à la propriété de M Martha, de l’autre à celle de M. Lauer, désignée sous le numéro 500 de la section P du plan cadastral (…)
Etablissement de la propriété. Cet immeuble a été adjugé à M. Heydel dans l’expropriation forcée poursuivie contre le sieur Georges Guillaume Nicolas, menuisier suivant jugement d’adjudication rendu à l’audience des criées du tribunal civil de cette ville le 26 avril 1850, enregistré, dont une grosse a été transcrite au bureau des hypothèques de cette ville le 25 mai suivant, volume 509 Numéro 100 et inscrit d’office le même jour, Volume 531 Numéro 31 pour sûreté de la somme de 4000 francs montant du prix qui suivant un ordre arrêté définivement aux termes d’une ordonnance de l’un des juges du tribunal nommé commissaire en cette matière, le 23 novembre dernier, enregistré, a été attribué à M. Heydel en sa qualité de créancier hypothécaire des époux Nicolas (…). Le sieur Nicolas avait recueilli ledit immeuble dans la succession de sa mère dame Marguerite Salomé Kohler, décédée veuve du sieur Georges Guillaume Nicolas, ancien ébéniste à Strasbourg, dont il était le seul & unique héritier, ainsi que le tout est constaté par un inventaire dressé par M° Weigel, alors notaire à Strasbourg, le 7 mars 1830. Feue la dame Nicolas en avait eu la propriété aussi par suite d’héritage qu’elle en avait fait du sieur Georges Michel Kohler, tisserand, & de Dame Marie Salomé Goerner, décédés conjoints à Strasbourg, ses père et mère, dont elle était seule et unique héritière, ainsi que le tout est constaté par un inventaire dressé par le dit M° Weigel le 23 avril 1825. Enfin les époux Kohler en avaient fait l’acquisition du sieur Jean David Gütel, cordonnier à Strasbourg, suivant acte passé à la ci devant chambre des contrats de cette ville le 21 pluviose de l’an deux de la première république. – Prix 7000 francs
(enregistré 2.8. f° 37 r° c. 1 & 2)
La Ville vend en 1856 un terrain à Antoine Rohmer
1856 (3. 8.br), maire
le 3. octobre, approuvé le 5 – Vente par la Ville de Strasbourg
à Antoine Rohmer propriétaire à Strasbourg
de 15,20 mètres de terrain, rue de la Gare à Strasbourg, moyennant 152 francs
acp 454 (3 Q 30 169) f° 32 du 18. 8.br
François Antoine Rohmer cède la mitoyenneté du mur à son voisin Jacques Bilger qui fait reconstruire sa maison (parcelle P 449, actuel 7, quai de Paris)
1858 (9.7.), Strasbourg 4 (116), Not. Lauth n° 8692
Cession de mitoyennté – Ont comparu M. François Antoine Rohmer, tourneur mécanicien demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en sa qualité du chef de la communauté de biens légale qui existe entre lui & dame Marie Madeleine Elisabeth Schell son épouse, d’une part
Et Sr Jacques Bilger, restaurateur demeurant et domicilié en la même ville,
Lesquels ont dit qu’ils possedent propriétairement deux maisons contiguës sises en cette ville quai de Paris ancien quai Lezai-Marnésia, que M Bilger fait en ce moment construire la sienne sur l’emplacement d’une autre qui a été démolie, que M Rohmer a fait reconstruire à neuf il y a quelques mois la majeure partie d’un pignon, que M. Bilger désirant acquerir la mitoyenneté d’une partie de ce pignon en a fait la proposition à M Rohmer qui y a acquiescé, qu’à cet effet les parties ont fait dresser un plan des pignons dont M Bilger désire acquerir la mitoyenneté par MM Schaub et Mertz entrepreneurs de constructions en cette ville sous la date de ce jour et sur un timbre à 35 centimes, que ce plan a été reconnu exact par les comparants qui l’ont certifié véritable pour rester annexé aux présentes (…) que sur jedit plan la partie du pignon dont M Bilger désire faire l’acquisition de la mitoyenneté est teinté en rose et désignée sous les lettres A à H, et que ce pigon mesure dix mètres 74 centimètres enbas de maçonnerie et briques et 73 centimètres carrés de terrain et au-dessous de la maçonnerie ainsi que le tout se trouve amplement détaillé et désigné sur le plan.
Les choses en cet état M Rohmer a par ces présentes vendu cédé et abandonné avec garantie contre tous troubles dettes privilèges hypothèques donations, usufruit, surenchères, cens et rente foncières (…)
M. Rohmer est propriétaire de ce pignon et du terrain sur lequel porte* la mitoyenneté présentement vendue pour en avoir fait l’acquisition de la ville et partie comme faisant partie de la maison dont lui et son épouse ont fait l’acquisition durant leur mariage de M. Daniel Hyydel propriétaire et Dame Salomé née Heydel conjoints à Strasbourg aux termes d’un contrat reçu par M. Lauth, l’un des notaires soussignés le 29 janvier 1851 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques le 8 août suivant, volume 528 N° 53 et inscrit d’office volume 548 N° 206 (…). Et M. Bilger de son côté déclare se contenter des affirmations de M Rohmer – pour le prix de 234 francs
Plan d’un pignon se trouvant entre les propriétés de M François Antoine Rohmer, tourneur, et M. Jacques Bilger restaurateur, les deux de Strasbourg, et dont une partie se trouve sur un pignon déjà mitoyen entre les deux propriétés et une autre partie sur un terrain acquis de la ville.
Le dit pignon appartenant à M Rohmer et M Bilger désirant en faire l’acquisition de la mitoyenneté. Ce même pignon appartenant à M Rohmer forme pour ainsi dire des piliers et se trouve désigné sur le présent plan par la couleur rose avec les lettres A à H.
1. La lettre A désigne le terrain acquis de la ville, mesure 73 centimètres carrés, faisant à raison de 30 f. le mètre, ci f. 7,30
2. La partie du pignon désignée sous la lettre B, étant les fondation en vieilles briques mesurant 1 mètre 10 centimètres, à raison de 14 f., 15,40
3. Les parties désignées sous les lettres C et D forment le mur (court) du rez de chaussée et du premier étage, vers l’impasse, mesurant 4 mètres 39 centimètres ci 4,39
4. La partie désignée sous la lettre E forme un pilier mesurant en entier 0,85
5. La partie désignée sous la lettre F forme un pilier mesurant en entier 1,29
6. La partie désignée sous la lettre G forme un pilier et mesure en entier 2,26
7. Et la partie désignée sous la lettre H forme un pilier et mesure en entier 0,85
Ensemble 9,64 mètres, à raison de 29 f faisant 212,08. Total de l’estimation du pignon f. 234,78. Le plan ainsi que le mesurage du pignon et son évaluation certifiées, Strasbourg le 3 juillet 1858, (signé) Schaub, Fr. Mertz
acp 470 (3 Q 30 185) f° 83 du 14.7.
François Antoine Rohmer vend la maison au menuisier Frédéric Charles Mertel et au maçon François Antoine Mertz
1859 (9.8.), Strasbourg 4 (117), Not. Lauth n° 9092
A comparu M. François Antoine Rohmer, tourneur mécanicien demeurant et domicilié à Strasbourg, lequel déclare avoir vendu (…)
à MM Frédéric Charles Mertel, maître menuisier, et François Antoine Mertz, architecte, les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg ci présents et acceptant
section P numéro 500 & 1553 Une maison à rez-de-chaussée et trois étages, cour, droits, aisances, appartenances et dépendances sise à Strasbourg quai de Paris N° 8, tenant d’un côté à la propriété de M Lauer, de tenant de l’autre côté à celle de M Bilger et tirant par derrière sur l’impasse du jardin des roses (…) Cet immeuble dépend de la communauté de biens légale qui a existé entre le Sr vendeur qui est le chef et Dame Marie Madeleine Elisabeth Schell son épouse domiciliée aussi à Strasbourg, au moyen de l’acquisition qu’ils en ont faite de M. Daniel Heydel fils de Frédéric, propriétaire, et Dame Salomé née Heydel, conjoints à Strasbourg, aux termes d’un contrat reçu par M° Lauth, l’un des notaires soussignés le 19 juillet 1851 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques volume le 8 août suivant, volume 528 Numéro 53 et inscrit d’office le même jour volume 548 Numéro 206, pour sureté de la somme de 7000 francs montant du prix de la vente (…) Les époux Heydel avaient été propriétaires de l’immeuble pour s’en être rendus adjudicataires dans l’expropriation forcée poursuivie contre M Georges Guillaume Nicolas, menuisier, et dame Marie Acher, conjoints à Strasbourg aux termes d’un jugement d’adjudication rendu à la barre du tribunal civil de cette ville le 26 avril 1850, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 25 mai suivant, volume 509 Numéro 100 et inscrit d’office le même jour, Volume 531 Numéro 31 pour sûreté du prix (…). M Nicolas avait recueilli cet immeuble dans la succession de sa mère dame Marguerite Salomé Kohler, décédée veuve du sieur Georges Guillaume Nicolas, de son vivant ébéniste à Strasbourg, dont il était le seul héritier, ainsi qu’il est constaté par un inventaire dressé par M° Weigel, alors notaire à Strasbourg, le 7 mars 1830. La dame Nicolas en avait eu la propriété aussi par suite d’héritage qu’elle en avait fait du Sr Georges Michel Kohler, tisserand, & de Dame Marie Salomé Goerner, décédés conjoints à Strasbourg, dont elle était seule et unique héritière, ainsi qu’il est constaté par un inventaire dressé par le dit M° Weigel le 23 avril 1825. Enfin les époux Kohler en avaient fait l’acquisition du sieur Jean David Gütel, cordonnier à Strasbourg, suivant contrat passé à la ci devant chambre des contrats de cette ville le 21 pluviose de l’an deux de la première république. – pour le prix de 10.500 francs
acp 480 (3 Q 30 195) f° 56 du 10.8.
Le menuisier Frédéric Charles Mertel épouse en 1846 Marie Catherine Münch, originaire d’Eckbolsheim
1846 (7.1.), Strasbourg 10 (106), Not. Zimmer n° 6026
Contrat de mariage – Ont comparu 1° Mr Frédéric Charles Mertel, menuisier demeurant et domicilié à Strasbourg fils né le 30 décembre 1815 du légitime mariage de feu Jean Tobie Mertel vivant menuisier et de Dame Julie Christine Pfister, sa veuve actuelle, demeurant à Strasbourg d’une part
2° Mademoiselle Marie Catherine Münch fille majeure, demeurant et domiciliée à Eckbolsheim, fille née du légitime mariage du sieur Jean Münch, cultivateur et de Catherine née Münch conjoints demeurant et domiciliés audit Eckbolsheim, ladite demoiselle Münch future épouse d’autre part
acp 344 (3 Q 30 059) f° 13-v – Les apports du futur époux consistent 1° en outils et marchandises évaluées ensemble à 2629, 2° dans les droits qui lui competent dans la succession de son père et consistant en différent meubles et moitié de trois maisons sises à Strasbourg rue de l’Ecrevisse N° 15 et 16 et rue du faubourg de Saverne N° 29
Donation par les père et mère de la future à leur fille ce acceptant en avancement d’hoirie d’un mobilier évalué à 1350, argent comptant 492 et des immeubles ci après 1° 53 ares 43 terres ban d’Eckbolsheim en trois parcelles, 2° 2 ares terres ban de Wollfisheim canton Schlangergass, 3° 12 ares terres ban de Strasbourg canton Schlangergewand, tous ces immeubles évalués à un revenu annuel de 135, capital au denier vingt 2700. Pour prix de cette donation la Delle future épouse s’oblige à rapporter aux successions de ses père et mère la somme de 6523 francs
Donation réciproque par les futurs au survivant d’eux de l’usufruit viager de la succession du prémourant
Originaire de Hochfelden, le maçon François Antoine Mertz épouse en 1839 Dorothée Halbwachs, fille de meunier
Mariage, Strasbourg (n° 169)
Du deuxième jour du mois de Mai l’an 1839 à dix heures du matin. Acte de mariage de François Antoine Mertz, majeur d’ans, né hors le mariage le 3 mars 1810 à Hochfelden (Bas-Rhin) domicilié à Strasbourg, maçon, fils de Madeleine Mertz, non mariée, domiciliée à Hochfelden ci présente et consentante, et de Dorothée Halbwachs majeure d’ans, née en légitime mariage le 6 juin 1812 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de feu Maurice Halbwachs, Meunier décédé à Erfurt en Allemagne le 20 octobre 1813 et de feu Marie Marguerite Hoh, épouse en dernières noces de Jean Daniel Schell, meunier décédée en cette ville le 20 avril 1821
François Antoine Mertz meurt en 1869 dans sa maison au Faubourg de Pierre
1869 (27.5.), Strasbourg 4 (129), Not. Auguste Weiss n° 1506
Inventaire de la succession de M. François Antoine Mertz, architecte entrepreneur, demeurant et domicilié à Strasbourg où il est décédé le 20 février 1869
L’an 1869 le Jeudi 27 mai à neuf heures du matin, à la requête de 1. Dame Dorothée Halbwachs, sans état, demeurant et domiciliée à Strasbourg, veuve de M. François Antoine Mertz, architecte entrepreneur en la même ville, agissant dans les qualités suivantes, 1. à cause de la communauté de biens légale qui à défaut de contrat de mariage a existé entre elle et son dit défunt mari, 2. et comme donataire en usufruit avec dispense de fournir caution et de faire remploi de la moitié de la fortune de son défunt mari, aux termes d’un acte de donation passé devant M° Weiss, l’un des notaires soussignés, le 29 janvier dernier, dont une expédition sera ci après inventoriée
2. Melle Marie Mélanie Mertz, sans état, 3. M. François Auguste Mertz, entrepreneur, agissant tant en son nom personnel que comme cutareur de la mineure émancipée qui va être nommée, 4. Madame Dorothée Caroline Mertz, épouse assistée et autorisée de M. Jean Charles Alexandre Wetzel, facteur d’orgues, à ce présent, tous les comparans demeurant et domiciliés à Strasbourg, 5. Melle Louise Sophie Mertz, sans profession, demeurant et domiciliée en ladite ville, cette dernière mineure émancipée (…), 6. et M. Daniel Schott, clerc de notaire, demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de mandataire de Mme Amélie Madeleine Mertz, épouse de M. Théodore Auguste Hoffmann, gérant de hauts fourneaux et fondeur de Pont de Roise où elle demeure avec lui (…) Lesdits Madame Wetzel, Mme Hoffmann, Mlle Marie Madeleine Mertz, M. François Auguste Mertz et Mlle Louise Sophie Mertz frères et sœurs germains habiles à se dire et porter seuls et uniques héritiers de feu leur père chacun de pour un cinquième
le tout trouvé dans une Maison sise à Strasbourg rue du faubourg de Pierre n° 16 où M. Mertz est décédé le 20 février dernier
Acquêts de la communauté. Cote quatrième. Une pièce qui est une expédition d’un contrat reçu par M° Becker, notaire à Strasbourg le 19 février 1855
Une vaste propriété commue autrefois sous le nom de brasserie du cheval noir et sous la dénomination de Brasserie d’Alsace
faubourg de pierres N° 87
Cote cinquième (…) rue de la soupe à l’eau autrefois N° 11, aujourd’hui n° 19
rue de la soupe à l’eau autrefois N° 12, aujourd’hui n° 21
acp 583 (3 Q 30 298) f° 52-v du 7.6. (succession déclarée le 18 avril 1869 N° 175) Communauté, mobilier 16.661 – succession, garde robe 261
acp 585 (3 Q 30 300) f° 86-v du 7.8. (vacation du 4 août) Sommes dues constructions 193.235, créances 1655 et 12.495
Une propriété à Strasbourg faubourg de Pierres N° 87
deux maisons rue de la Soupe à l’Eau N° 19 et 21
28.20 terre canton Rheinquell, 13.90 terres dit canton
66 gravière canton Ménagerie, 47.44 prés dit canton
argent 1039 – Passif 175.347
Registre de population 600 MW 322 (i 104)
Mertz François 11 h. M Entrepreneur, Luthérien, français (à Strasbourg depuis) 36
id. née Halbwach, Dorothée 13 f. M. sa femme (à Strasbourg) dsn
id. Caroline 40 f sa fille – voir femme Wetzel
id. Amélie Madeleine 1. 7.br 41 sa fille, mariée le 27 avril 1865 à Hoffmann partie le même jour pour Pont de Roide (Doubs)
id. Marie 45 sa fille
id. Auguste 48 son garçon
id. Sophie 52 sa fille
Frédéric Charles Mertel et Catherine Münch d’une part, François Antoine Mertz et Dorothée Halbwachs d’autre part vendent au restaurateur Antoine Trœstler et à Anne Marie Thurnreither une maison qu’ils ont fait reconstruire
1863 (3.10.), Strasbourg 4 (122), Not. Lauth subst. par M° Holtzapffel
Ont comparu M. Frédéric Charles Mertel, maître menuisier, et Dame Catherine Münch, son épouse de lui autorisée demeurant et domiciliés à Strasbourg Et M. François Antoine Mertz, architecte, et D° Dorothée Halbwachs, son épouse de lui autorisée demeurant et domiciliés en la même ville, déclarent par les présentes vendre
à M. Antoine Troestler, restaurateur, et à Dame Anne Marie Thurnreither, son épouse demeurant et domiciliés à Strasbourg, acquéreurs solidaires
section P numéro 500 & 1553 Une maison à rez-de-chaussée et trois étages avec petite cour, droits, aisances, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg, quai de Paris N° 8, tenant d’un côté à la propriété de M Lauer, de l’autre côté à celle de M Bilger et tirant par derrière sur l’impasse du jardin des roses où elle porte le N° 3. (…) Déclarent les vendeurs qu’ils ont fait construire la maison présentement vendue sur l’emplacement d’une autre maison qu’ils ont acquis de M. François Antoine Rohmer, tourneur mécanicien demeurant à Strasbourg, aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Lauth, notaire substitué, le 9 août 1859, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 12 dudit mois d’août, Volume 781 Numéro 30 et inscrit d’office volume 741 Numéro 5 pour sureté du prix d vente (…) La maison acquise par les époux Mertz et Mentel avait dépendu de la communauté de biens légale qui existé entre M Rohmer qui en est le chef et son épouse ci-dessus nommée, au moyen de l’acquisition qu’ils en ont faite de M. Daniel Heydel fils de Frédéric, propriétaire, et Dame Salomé née Heydel, conjoints à Strasbourg, aux termes d’un contrat reçu par M° Lauth le 19 juillet 1851, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques volume le 8 août suivant, volume 528 Numéro 53 et inscrit d’office le même jour volume 548 Numéro 206, pour sureté de la somme de 7000 francs montant du prix de la vente (…) Les époux Heydel avaient été propriétaires de l’immeuble pour s’en être rendus adjudicataires dans l’expropriation forcée poursuivie poursuivie contre M Georges Guillaume Nicolas, menuisier, et dame Marie Acher, conjoints à Strasbourg aux termes d’un jugement d’adjudication rendu à la barre du tribunal civil de cette ville le 26 avril 1850, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 25 mai suivant, volume 509 Numéro 100 et inscrit d’office le même jour, Volume 531 Numéro 31 pour sûreté du prix (…). M Nicolas avait recueilli cet immeuble dans la succession de sa mère Ddame Marguerite Salomé Kohler, décédée veuve du sieur Georges Guillaume Nicolas, de son vivant ébéniste à Strasbourg, dont il était le seul héritier, ainsi qu’il est constaté par un inventaire dressé par M° Weigel, alors notaire à Strasbourg, le 7 mars 1830. La Dame Nicolas en avait eu la propriété aussi par suite d’héritage qu’elle en avait fait de M. Georges Michel Kohler, tisserand, et de Dame Marie Salomé Goerner, décédés conjoints à Strasbourg, dont elle avait été seule et unique héritière, ainsi qu’il est constaté par un inventaire dressé par le dit M° Weigel le 23 avril 1825. Enfin les époux Kohler en avaient fait l’acquisition de M Jean David Gütel, cordonnier à Strasbourg, suivant contrat passé à la ci devant chambre des contrats de cette ville le 21 pluviose de l’an deux de la première république. – pour le prix de 24.000 francs
acp 525 (3 Q 30 240) f° 67-v du 5.10.
Le brasseur Jacques Richert vend à Antoine Trœstler de Rosheim son fonds sis 5, rue Thomann
1862, Enregistrement de Strasbourg, ssp 136 (3 Q 31 635) f° 66-v du 18.12.
du 17 décembre 1862. Vente mobiliere – Mr Jacques Richert, brasseur et restaurateur à Strasbourg cède
au Sr Antoine Troestler, brasseur à Rosheim, demeurant présentement à Strasbourg
le fonds de restaurateur qu’il exploite présentement à Strasbourg dans une maison appartenant au Sr Taton située rue Thomann N° 5. Cette cession comprend outre l’achalandage, les objets mobiliers ci après désignés, savoir, 6 tables, un comptoir, 16 chaises, 2 banquettes à 122 fr.
une grande glace, des matelats, des couvertes à 125 fr,
le bois de lit en sapin à 52 fr.
Les plumons, les oreillers à 100 francs,
les traversins, 4 petites glaces, 6 petites paillasses, 2 tables de nuit, une commode à 85 fr.
Mr Troestler entrera en possession desdits objets mobiliers ainsi que du fonds de restauration à lui cédé demain 18 Xbre 1862 – Cette vente est faite pour le prix de 100 francs
du 17 décembre 1862. Vente mobiliere – Mr Richert, brasseur, M Troestler
des articles ci après désignés, savoir 17 draps de lit (…) total 384 ff
du 16 décembre 1862. Vente mobiliere – Mr Jacques Richert, brasseur et aubergiste, sous locataire d’une maison sise en ladite ville, rue Thomann N° 5 appartenant à M. Guillaume Taton, propriétaire en cette ville, suivant bail reçu M° Momy notaire à Strasbourg le 13 août 1862 et qui lui a été passé par Fidèle Xavier Cauche restaurateur à Strasbourg locataire direct du Sr Taton, sous-loue à M Antoine Troestler, brasseur à Rosheim, pour huit ans commençant le 18 décembre 1862 et finissant le 25. Xbre 187. Le sous bail est fait dans les mêmes charges imposées à M. Richert par ledit sous bail. Le bail est en outre fait pour un loyer annuel de 1050 francs
Originaire de Rosheim, Antoine Trœstler épouse en 1863 Anne Marie Turnreitter, originaire de Holzheim
1863 (6.7.), Strasbourg 4 (121), Not. Lauth n° 10.772
Contrat de mariage – Ont comparu M. Antoine Troestler, restaurateur demeurant et domicilié à Strasbourg, fils majeur de M. Xavier Troestler, cultivateur et de Barbe Elisabeth Helmbacher décédés conjoints à Rosheim
Et Mademoiselle Anne Marie Turnreitter née à Holzheim, sans état, demeurant à Strasbourg, fille majeure de feu M. Mathias Turnreitter, de son vivant cultivateur à Holtzheim, et de Dame Rosine Ott sa veuve demeurant audit lieu
acp 523 (3 Q 30 238) f° 52-v du 8.7. Stipulation de communauté de biens réduite aux acquets, partageable par moitié
Les apports du futur époux consistent 1) mobilier estimé ci 2000 2) dans sa part à la succession de ses père et mère non liquidée
Ceux de la future épouse consisent 1) le mobilier et argent comptant estimés à 2000 francs
Donation réciproque par les futurs époux au survivant d’eux de l’usufruit viager de la succession du prémourant, réductible à la réduction légale en cas d’existence d’enfants