45, rue du Marais Vert


Rue du Marais Vert n° 45
II 243 (Blondel), N 57 puis N 7, section 53 parcelle 7 (cadastre)

Maison Fuchs (1872), démolie en 1978

Marais Vert 43-49 (1003 W 2, 737)Saule (1 Fi 252, 289)Marais Vert 39 sqq (1 Fi 252, 286)
La maison vers 1942, deuxième à partir de la gauche (AMS cote 1003 W 2 n° 737)
Avant la démolition en 1978, l’impasse du Saule, le n° 45 se trouve à gauche
et la rue du Marais Vert, le n° 45 est le quatrième bâtiment à partir de la gauche (AMS cote 1 Fi 252, n° 289 et 286)

Jean Edel vend en 1656 quatre des six maisons sous un seul toit sises derrière la maison de péage à la porte de Cronenbourg au tisserand Dominique Teutsch qui conservera celle à l’angle oriental de la ruelle, appelée au XIX° siècle impasse du Saule. Dominique Teutsch est autorisé à placer une baraque et une porcherie sur le communal près de chez lui de 1670 à 1684. La moitié de la maison (1726) puis la maison entière (1734) appartient à Catherine Grob, épouse en premières noces du manant Jean Specht puis en secondes noces du bourgeois Joseph Mechler. Elle revient ensuite à sa fille Catherine Specht, successivement épouse de Joseph Kaltner et d’Antoine Klotz, tous deux maîtres maçons, qui la conserveront jusqu’en 1802 sans y habiter.

18 Elévations (c)-d-e
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 18

L’Atlas des alignements clos en 1829 signale une maison à rez-de-chaussée en maçonnerie et deux étages en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue est la deuxième à droite du repère (d) : porte et fenêtre au rez-de-chaussée, deux fenêtres à chacun des deux étages et deux niveaux de combles. L’impasse à droite de la maison, fermée par une clôture non représentée sur le plan, fait partie de la cour B. La façade latérale se trouve à droite du repère (4) : chacun des trois niveaux comprend deux fenêtres.

18 Cour B18 Plan, nord
Cour B, plan de la partie nord de l’îlot

Le voisin Chrétien Ballis (48, rue du Marais Vert, ultérieurement 1, impasse du Saule) acquiert en 1844 la mitoyenneté du mur qui sépare sa maison de celle n° 47 (ensuite n° 48). Thiébaut Fuchs fait reconstruire en 1872 sa maison détruite lors du siège de 1870 après avoir acquis de la ville un terrain triangulaire par voie d’alignement. Le revenu passe de 54 à 188 francs. Le rez-de-chaussée sert de débit de boissons depuis les années 1880. Le brasseur Freysz fait poser une devanture en 1904, Charles Matz ouvre une salle annexe en 1921, Victor Müller transforme le restaurant A la Balance à foin en 1935 et exploite un hôtel d’une dixaine de chambres. Henri Gilg tient l’enseigne Chez Henri (1949-1960) que Louis Braun change en 1960 en restaurant des Routiers. Jesuald Maestracci, propriétaire du fonds à partir de 1963, n’est pas autorisé à établir une terrasse fermée sur le trottoir. Il cède son fonds en 1967 à Suzanne Lallement qui installe en 1968 une terrasse sur le trottoir. Comme les routiers ne peuvent plus se garer à proximité, Suzanne Lallement change en 1973 son enseigne qui devient le bar-hôtel Pigalle et supprime la terrasse. Le bâtiment est démoli en mars 1978 pour que la Société d’aménagement et d’Equipement de la Region de Strasbourg (S.E.R.S.) puisse aménager le carrefour Wilson-Wodli.

1871 Plan (233 MW 1449)1935 Façade (233 MW 1449)
Terrain CDO acquis en 1871
Elévations de 1935 (dossier de la Police du Bâtiment)

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1640 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Jean Edel, greffier, et (1640) Marguerite Brülinger – luthériens
1656 v Dominique Teutsch, tisserand, et (1650) Catherine Cuntzmann, (1672) Barbe Rechberger, veuve du cordonnier Jean Jacques Braunwald, puis (1678) Marie Sifferd, veuve du journalier Georges Zipff – luthériens
1684* h Jean Georges Hoffmann, tisserand, et (1683) Salomé Teutsch – luthériens
1726 v François Erhard, tailleur, et (1714) Marie Françoise Schæffer puis (1758) Marguerite Barbe Veltin, pour moitié et
Jean Specht, apprêteur de tabac, et (1713) Catherine Grob, manants
François Mechler, cordonnier, et (1729) Catherine Grob ci-dessus – catholiques
1734 v Catherine Grob seule propriétaire
1755* h Joseph Kaltner, maître maçon, et (1733) Catherine Specht, remariée (1753) avec Antoine Klotz – catholiques
1802 v Jean Jacques Schœttel, journalier, et Anne Dürrenberger
1806 adj Chrétien Asal, tisserand, et (1792) Marie Sophie Færber, veuve du tisserand Jean Daniel Bernhard – luthériens
1808 v Théophile Frédéric Klein, tisserand, et (1788) Marie Dorothée Berné – luthériens
1838 v Philippe Jacques Bernhard, tisserand, et (1814) Marie Catherine Hackenschmitt
1838 v Frédéric Thiébaut Fuchs, relieur, et (1846) Sophie Madeleine Falck
1874* h Charles Flothmann, serrurier, et (1871) Sophie Louise Fuchs
1901* v Jean Jules Freysz, propriétaire de brasserie à Kœnigshoffen et sa femme née Flach
1822- v Charles Auguste Matz et Emma Grall
1927* v Jean Kœnig, aubergiste, et Berthe Kowsky*
1936* Victor Muller, restaurateur, et Hermine Elise Obelé
1946* Henri Gilg
1949 Société Civile Immobilière Chez Henri

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 250 livres en 1753, 225 livres en 1784

(1765, Liste Blondel) II 243, Antoine Glotz
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 57, Klein, Théophile, tisserand – maison, sol – 0,55 are (puis Bernhard à la Krutenau)

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Livres des communaux

Dominique Teutsch paie un loyer pour un terrain accordé en 1670 par les directeurs fonciers (voir ci-dessous). Le loyer devient caduc en 1684 parce que le contribuable ne jouit plus du terrain

1652, Livre des loyers communaux, VII 1461 (1652-1672) f° 689-v
Sontag Teutsch soll von einer hütten vnd Schweinstall vor deßen hauß im grünen bruch vff Martini A° 1670 primo, vermög Protoc. fol. 144, 4 ß d.
(Quittungen 1671-1672)
New fol. 433

1673, Livre des loyers communaux, VII 1466 (1673-1741) f° 433
Sontag Teutsch, Sol von einer Hütten und Schweinstall Vor deßen hauß im Grünen bruch, vff Martini, 4 ß
St. Zinßb. 689
(Quittungen 1673-1684)
Weilen die Hütt und stall bereits vor etliche Jahren abgebroch. worden, alß ist solches in abgang Erk.

Directeurs fonciers (Bauherren)

1670, Directeurs fonciers (VII 1361)
De nombreux habitants du Marais Vert sont autorisés à poser une baraque ou une porcherie sur le communal. Les préposés se rendent sur place pour constater quels sont les terrains que différents bourgeois ont surbâti. Le troisième article autorise Dominique Teutsch à poser une baraque et une porcherie sur un terrain de 18 sur 10 pieds et demi moyennant un loyer de 4 sous

(f° 144) Freÿtags den 22. Eiusdem [Aprilis]
Allmend in dem Grünbruch – Augenschein eingenommen in den Grüenen bruch wegen verschiedener orten verschlagenen und eingezaunten Allmend, welche mit gewißen Allmend Zinnßen beleget werden sollen. Nemblichen
Grien, Allmend Zinnß – Geörg Grüen der tagner, hat vor seinem hauß nechst gegen dem Bollwerck an deme daselbst befindlich. dholen, d. allmend eingezeunet vnd ein Schweinstall darauf gebawen, samptlichen in sich begreiffent 55. werckschu lang, vnd in der breite oben 6. vnd vnden 8. schu. ohne den dholen.
Erkand, soll vf Martini 1670. I°. 2 ß. Zinßen
(f° 144-v) Allmend Zinnß Kuentzmann
Lorentz Kuentzmann hatt einen Schweinstall daselbsten auf dem Allmend stehen, ist 6. ½ sch lang vnd 5. schue breit. Erk. soll vf Martini 1670 primo 2. ß Zinses
(f° 144-v) Allmend Zinnß Teutsch
Sontag Teutsch, hat neben vorgeschriebenem Schweinstall, auch vff d. Allmend gebawen einen schweinstall vnd eine Hütte, sambtlich in sich begreiffend in der lenge 18. schue vnd in der breite 10 ½ schue. Erk. Zinßt vf Martini 1670 I°. 4 ß d.

1710, Directeurs fonciers (VII 1384)
Jean Georges Hoffmann est autorisé à titre gratuit à avancer sa maisonnette de six pouces sur le communal (la maison en question est sans doute sur le terrain II 10)

(f° 67) Dienstags den 12. Augusti 1712. Joh: Georg Hoffmann – Johann Georg Hoffmann, dem Weber, ist gratis erlaubt worden, sein hinter dem Wahl ohnfern des Cronenburger thors gelegenes Wohnhäußlein sechs Zoll breit in das Allmendt: gäßlein rucken zu lassen.

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Rue du Marais vert

nouveau N° / ancien N° : 41 / 47
Klein
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages médiocres en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 16 case 4

Bernhard à la Krutenau, à Strasbourg
Bernhard, Philippe Jacques, veuve à Krutenau (subst. pour 1845)

N 57, maison, sol, marais vert 47
Contenance : 0,55
Revenu total : 54,29 (54 et 0,29)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 14
fenêtres du 3° et au-dessus : 3

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 227 case 1

Bernhard, Philippe Jacques, veuve, quai des bateliers 36
1859 Fuchs Thiébaut relieur à Strasbourg rue du jeu des enfants 9

N 57, maison, sol, Marais Vert 45
Contenance : 0,55
Revenu total : 54,29 (54 et 0,29)
Folio de provenance : (16)
Folio de destination : zerstört
Année d’entrée :
Année de sortie : 1871
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 14
fenêtres du 3° et au-dessus : 3
1871 (Maisons détruites pendant le blocus) Fuchs Thiébaut f° 227, N 57, revenu 54

N 57, maison, Marais Vert 45
Contenance : 0,55
Revenu total : 188,29 (188 et 0,29)
Folio de provenance : N.b.
Folio de destination :
Année d’entrée : 1876
Année de sortie : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 24 / 19
fenêtres du 3° et au-dessus : 16 / 13
1875, Augmentations – Fuchs Theobald f° 227-I, N 57, maison, revenu 188, Neubau, achevée en 1872, imposable en 1875, imposée en 1875

Cadastre napoléonien, registre 24 f° 257 case 2

Fuchs Theobald
Subst. 88/89 Flothmann Carl die Frau geb. Fuchs
1901 Freyss Johann Julius, Bierbrauereibesitzer in Königshofen und Ehefrau geb. Flach in Gütergemeinschaft

N 7, Hofraum, Haus, Grünbruchgasse 45
Contenance : 0,58
Revenu total : 188,30 (188 et 0,30)
Folio de destination : Gb
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 24 / 16
fenêtres du 3° et au-dessus : 16 / 10

Cadastre allemand, registre 32 p. 220 case 2

Parcelle, section 53, n° 7 – autrefois N 7
Canton : Grünebruchstraße N° 45 – Rue du Marais Vert – Im grünen Bruch – Rue du Marais Vert
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 0,67
Revenu : 1300 – 2800 – 1700 – 1900
Remarques : 1910 Berufung – B.N. 1907.63

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1922), compte 195
Bieth Theodor Ehefr. u. Miterben
1906 Bieth Karl, Bieth Elisabeth / Freysz Johann Julius u. Ehefr.
(gelöscht 1922)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1922), compte 4465
Matz Charles Auguste et son épouse Emma née Grall
1927 Koenig Jean aubergiste et son épouse Berthe née Kowsky* en comm. de b.
1936 Muller Victor & son épouse
1945 Müller Hermine Elise geb. Obele Gesch. Ehefrau des Viktor Müller
1946 Gilg Henri et son épouse
(clos 1949)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1949), compte 6463
Société Civile Immobilière Chez Henri
(373)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton II, Rue 32 Marais verd (p. 65)
(maison n°) 47

Pr. Klotz, Louis, Mre Maçon – Maçons
lo. Spieler, Jean
lo. Strohmeyer, Pierre – invalide

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Grünebruchstrasse (Seite 53)

(Haus Nr.) 45
Machin, Wirt. 01
Köhl, Mahler. 1
Hummel, Eisb.-Rangierm. 2
Jungk, Leutnant. 3
Kraemer, Schreiber. 4

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 233 MW 1445)

45, rue du Marais Vert (1871-1978)

Thiébaut Fuchs charge l’entrepreneur Brion de reconstruire sa maison en 1872 après avoir acquis de la ville un terrain triangulaire par voie d’alignement vers la rue du Marais Vert.
Le rez-de-chaussée est loué par une brasserie en 1887. Le brasseur Freysz fait poser une devanture en 1904.
La maison porte plusieurs enseignes de maisons voisines, celles du 1, impasse du Saule (1887) et celles du 47, rue du Marais Vert (1905) où le règlement interdit les enseignes qui seraient trop proches du réverbère fixé au mur.
Le débit de boissons dont la cuisine se trouve au premier étage est exploité à partir de 1919 par Joséphine Bruder. Charles Matz ouvre une salle annexe en 1921. Victor Müller charge en 1935 l’architecte Edouard Neunreiter de transformer le restaurant A la Balance à foin, en ouvrant notamment une nouvelle fenêtre au rez-de-chaussée. Quand sa femme en reprend l’exploitation en 1944, l’établissement comprend une salle au rez-de-chaussée, une salle annexe au premier et une dizaine de chambres d’hôtel. Henri Gilg en devient exploitant en 1949, puis Louis Braun en 1960 qui change l’enseigne Chez Henri en Restaurant des Routiers. Jesuald Maestracci est le nouveau propriétaire du fonds à partir de 1963. Il demande en 1965 l’autorisation d’établir une terrasse fermée sur le trottoir. L’autorisation est refusée parce qu’elle empiète trop sur le trottoir et qu’il est prévu de démolir le bâtiment.
L’exploitation est reprise en 1967 par Suzanne Lallement. Elle charge fin 1968 l’entreprise Franck de la Robertsau d’installer une terrasse sur le trottoir, moins large que celle de la demande précédente. Comme les routiers ne peuvent plus se garer à proximité, Suzanne Lallement change son enseigne qui devient en 1973 bar-hôtel Pigalle et supprime la terrasse. Elle obtient dispense de certaines dispositions de conformité puisque le bâtiment va être exproprié pour cause d’utilité publique par arrêté préfectoral en date du 19 juillet 1973 afin que la Société d’aménagement et d’Equipement de la Region de Strasbourg (S.E.R.S.) puisse aménager le carrefour Wilson-Wodli. Le bar est repris début 1976 par Yvonne Haar puis fin 1977 par Odile Fuchs. Le bâtiment est démoli en mars 1978.

Sommaire
  • 1871 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du locataire Fuchs que le plombier Rhein soit autorisé à faire une prise pour environ deux becs au 45, rue du Marais Vert
  • 1871 – Le sieur Brion demande au nom du propriétaire Fuchs l’autorisation de reconstruire sa maison sise 45, rue du Marais Vert à l’angle de l’impasse du Saule en acquérant un terrain de la Ville. La nouvelle maison à un rez-de-chaussée et trois étages aura 11,30 mètres de hauteur. Le terrain triangulaire C-D-O à acquérir (3,53 m²) rectifie l’alignement sur la rue du Marais-Vert.
  • 1889 – J. Molter (12, rue Saint-Nicolas) demande au nom du principal locataire de la maison, la société W. Schallder, brasserie au Cheval noir de Lahr en Bade (W. Schaller Rappen-Bräu, Lahr) l’autorisation de poser une enseigne – Autorisation. Le service de voirie constate que l’enseigne a une saillie d’un mètre au lieu des 80 centimètres réglementaires.
    Le serrurier Charles Flothmann (61, Grand rue) propose de raccourcir de 15 centimètres l’attache pour pouvoir conserver l’enseigne. La Ville s’en tient aux dimensions réglementaires. Le service de voirie constate que la saillie est de 95 centimètres. Dossier classé, octobre 1889
  • 1890 – La Ville notifie le serrurier Charles Flothmann de faire ravaler les façades – Travaux terminés, octobre 1890
  • 1895 – La Ville demande au propriétaire Flothmann de se conformer au nouveau règlement en supprimant les volets du rez-de-chaussée qui s’ouvrent vers la voie publique – Travaux terminés, décembre 1896
  • 1897 – S. Kaufmann demande l’autorisation de poser une enseigne (Entrepôt de miroirs et de tableaux, Spiegel u. Bilderlager S. Kaufmann) à la maison Jesser 45, rue du Marais Vert. La Police du Bâtiment constate qu’il y a deux enseignes, l’une vers le Marais Vert et l’autre dans l’impasse. Celle de l’impasse est transformée en enseigne plate
  • 1897 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du propriétaire Gutapfel l’autorisation de faire une prise pour environ deux becs au 45, rue du Marais Vert – Autorisation
  • 1897 – La Ville notifie le serrurier Charles Flothmann (61, Grand rue) de faire ravaler les façades – Le propriétaire fait observer qu’il ne s’est pas écoulé dix ans depuis le dernier ravalement. La Police du Bâtiment répond que les façades sont sales en accordant un délai jusqu’au printemps puisque la saison est avancée (novembre) – Travaux terminés, juin 1898
  • 1898 – S. Kaufmann (1, impasse du Saule) demande de poser une enseigne soit au 45 soit au 47 rue du Marais-Vert. Croquis – La Ville donne son accord à condition que le pétitionnaire produise une autorisation de la part du propriétaire
  • 1904 – L’entrepreneur Xavier Kœhl (canalisations, installations électriques, 14, rue des Aveugles) demande au commissariat de police l’autorisation de poser des gravats sur la voie publique devant le 45, rue du Marais Vert – La préfecture transmet la demande à la mairie – Autorisation – La voie publique n’est plus encombrée, avril 1904
  • 1904 – L’architecte Illinger demande au nom de S. Freysz de Kœnigshoffen l’autorisation de faire une devanture au 45, rue du Marais Vert – Autorisation – La devanture est posée, avril
  • 1905 – Laurent Weinmann et Michel Nicklis (commerce de poêles et de fourneaux, 47, rue du Marais Vert) demandent l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Croquis – La police du bâtiment refuse parce que l’objet serait à moins de deux mètres d’un réverbère mural. L »enseigne sera fixée au 45, rue du Marais Vert – Autorisation
  • 1906 – Henri Jung (poêlier domicilié 47, rue du Marais Vert) informe la Police du Bâtiment qu’il a transféré son enseigne du 9, rue Thiergarten au 45, rue du Marais Vert – Autorisation de poser une enseigne perpendiculaire
  • 1909 – Le serrurier Paul Breininger demande au nom du poêlier Georges Leser (7, route de Schirmeck) l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire d’après le croquis joint. Schéma de l’enseigne – Autorisation – L’enseigne est posée, août 1909
  • 1919 – Dossier suite à un courrier de la préfecture. Joséphine Bruder demande l’autorisation de continuer à exploiter le débit de boissons sis 45, rue du Marais Vert
    Rapport de visite. Les locaux comprennent une salle de débit, une pièce annexe, des cabinets d’aisance pour hommes au rez-de-chaussée, une cuisine et des cabinets d’aisance pour femmes au premier. Ils correspondent aux prescriptions ministérielles du 25 mars 1890 sauf la hauteur (2,50 au lieu de 3,50 mètres. Liste de travaux à faire
  • 1919 (décembre) – L’entrepreneur de peinture Henri Kœhl (41, rue du Marais-Vert) demande l’autorisation de poser un échafaudage devant la propriété Bruder, 45, rue du Marais Vert, pour repeindre la façade – Accord
  • 1921 – Dossier suite à un courrier de la préfecture. Charles Matz demande l’autorisation d’agrandir son débit de boissons dans une nouvelle salle – La Police du Bâtiment reprend les termes de son précédent rapport
  • 1932 – Le commissariat de police autorise Auguste Urban (12, rue de Sarrebourg) à occuper la voie publique
  • 1935 – Victor Müller (4, rue des Tonneliers) demande l’autorisation de transformer le débit de boissons au 45, rue du Marais Vert (section 53, parcelle 7), restaurant A la Balance à foin. Architecte, Edouard Neunreiter, 5, rue César Julien. Entrepreneur, Schoettel et Compagnie à Cronenbourg. Droits acquittés pour la transformation de trois trumeaux, aménagement d’une porte d’entrée, percement d’une fenêtre au rez-de-chaussée, transformations intérieures, alignement d’un bandeau – Calculs statiques, objection de la Police du Bâtiment – L’architecte fournit de nouveaux calculs statiques – Plans
    Pas de travaux (mai), les travaux sont commencés (juin), les travaux intérieurs se terminent (juillet). Réception finale, juillet
    1935 – Le propriétaire demande l’autorisation de poser deux enseignes perpendiculaires à son hôtel restaurant – Croquis – Autorisation
  • 1941 – Le peintre en bâtiment Gruckert (1, rue du Parchemin) demande l’autorisation de peindre les inscriptions Hotel Müller, Fresyz-Bräu (Hôtel Müller, bière Freysz) – Autorisation assortie d’exigences esthétiques – Dessin – Travaux terminés, avril 1941
    1942 – La Police du Bâtiment constate qu’on a posé une enseigne lumineuse sans autorisation – Demande – Autorisation
    1944 – Hermine Müller née Oberlé, né en 1895 à Strasbourg, demande l’autorisation de prendre à son nom l’exploitation du débit de boissons
    Rapport de visite. Les locaux comprennent une salle de débit (36 m²) et des cabinets d’aisance pour hommes au rez-de-chaussée, une salle annexe (17 m², cuisine 3,65 m²) et des cabinets d’aisance pour femmes au premier étage, des cabinets d’aisances à chacun des deux autres étages et un étage mansardé. Il y a deux chambres d’hôtel au premier (2,70 m de hauteur), une au deuxième (2,70 m), trois au troisième (2,60 m) et trois dans les mansardes (2,65 m)
  • 1948 – Le préfet transmet à la Police du Bâtiment une demande de Henri Gilg qui souhaite exploiter le débit de boissons et hôtel meublé sis 45, rue du Marais Vert – La Police du Bâtiment se rend sur place et dresse son rapport de visite
  • 1954 – Le peintre en bâtiment Urban (2, rue de Haguenau) est autorisé à occuper la voie publique pour peindre la façade
  • 1960 – Antoine Ulrich demande l’autorisation de reprendre le débit de boissons. Le préfet demande une enquête de conformité. L’établissement Chez Henri comprend une salle de débit (24 m²) et dix chambres d’hôtel
    1960 – La brasserie Freysz (48-56 route des Romains à Kœnigshoffen) demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire lumineuse (Freysz Fils, Bière d’Alsace)
    1960 – Louis Braun est autorisé par arrêt préfectoral à exploiter le débit de boissons Restaurant des Routiers sis 45, rue du Marais Vert et dix chambres d’hôtel (trois aux premier, troisième et quatrième étages, une au deuxième). L’acte de cession par M. Heitz a été passé le 7 juillet 1960
  • 1963 – Jesuald Maestracci (10, rue des Francs-Bourgeois) demande l’autorisation de reprendre le débit de boissons. Le préfet demande une enquête de conformité. L’établissement comprend une salle de débit (32 m²) et 14 chambres d’hôtel (trois aux premier, deuxième, troisième étages, cinq au quatrième). Liste de travaux à exécuter
    Arrêt du préfet du 24 janvier 1964, le fonds ayant été cédé par contrat du 2 octobre 1963 – Les travaux de réfection sont terminés, février 1964
    1964 (mai) – Mme Maestracci demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation
  • 1965 – L’exploitant demande l’autorisation de poser deux enseignes lumineuses plates (Hôtel – Restaurant – Les Routiers). Maquette – Autorisation
  • 1965 – Jesuald Maestracci demande l’autorisation de construire une terrasse. Propriétaire, Laucher (60, avenue de la Motte Piquet à Paris XV). Extraits du plan cadastral. L’architecte Henri Saval (21, rue de la Nuée bleue) rédige une notice descriptive. La terrasse couverte (1,95 mètre) fermée établie sur le trottoir (2,95 mètres) sera en éléments préfabriqués démontables – Dessins
    La Division VI émet un avis défavorable. Le passage libre devra avoir au moins 1 mètre 50, l’immeuble fait en outre partie d’un projet qui entraînera sa démolition. Le refus est notifié au pétitionnaire en mai 1966
  • 1966 (juillet) – Suzanne Lallement née Pion (demeurant à Villeneuve-Saint-Georges) demande l’autorisation de reprendre le débit de boissons. Le préfet demande une enquête de conformité. L’établissement comprend une salle de débit (49 m²) et 12 chambres d’hôtel (trois au premier, deux au deuxième, trois au troisième étages, quatre au quatrième)
    Arrêté du préfet, avril 1967, le fonds de commerce a été cédé par acte passé devant Me Schirck à Bischheim
  • 1968 (avril) – Suzanne Lallement demande l’autorisation d’installer une terrasse fermée sur le trottoir. Jean Laucher, notaire demeurant, avenue de la Motte Piquet à Paris XV, donne son autorisation comme gérant de la société civile immobilière Chez Henri – Devis de l’entreprise Franck (serrurerie, 8, rue du docteur Freysz à la Robertsau) – Dessins
    La Division VI fait observer que le passage libre devra avoir au moins 1 mètre 50, l’immeuble fait partie d’un projet qui entraînera sa démolition. Le maire émet un avis favorable en juillet. Arrêté portant permis de construire, octobre 1968
    La terrasse a été installée, janvier 1969
  • 1973 – Mme Lallement change son enseigne. Le restaurant les Routiers devient le bar-hôtel Pigalle puisque les poids-lourds ne peuvent plus se garer sur la place. Les établissements Fluorest fournissent un dessin. Autorisation de poser une enseigne lumineuse double
    1972 – Avis de changement de débiteur. Les droits d’enseigne sont transférés de Maestracci à Mme Lallemand
    1973 – Le bureau d’études Jean Rinks (87, rue des Grandes Arcades) avertit les services préfectoraux qu’il a arrêté les travaux de transformation dont il avait été chargé parce que le propriétaire utilise des matériaux inflammables malgré des recommandations. La commission de sécurité se rend sur place. Elle constate que la terrasse vitrée a été démontée, le revêtement mural a été ignifugé, les coussins et les sièges sont recouverts de tissus classés difficilement inflammables. Le maire demande des certificats d’ignifugation. Différentes pièces sont versées au dossier, clos courant 1974
  • 1974 – Procès verbal de la commission de sécurité à l’hôtel Pigalle. Recommandations à exécuter dans les six mois. Mme Lallemand demande à être dispensée de ces travaux étant donné que le bâtiment va être démoli.
    1975 (mai) – La Société d’aménagement et d’Equipement de la Region de Strasbourg (S.E.R.S.) confirme que l’immeuble fait partie du projet d’aménagement du carrefour Wilson-Wodli, déclaré d’utilité publique par arrêté préfectoral en date du 19 juillet 1973. Si l’exploitante du fond accepte les propositions de la Société, l’immeuble pourrait être assez vite cédé. Si la procédure d’expropriation est nécessaire, il n’est pas possible de prévoir les délais qui seraient d’au moins dix-huit mois.
    1975 (mai) – Le maire informe l’exploitant des mesures allégées qu’il doit prendre
  • 1976 (janvier) – Yvonne Haar (14, rue du Fort) demande l’autorisation de reprendre le débit de boissons. Le préfet demande une enquête de conformité puis prend un arrêté qui l’autorise à exploiter le débit de boissons Bar Pigalle dans une salle au rez-de-chaussée
  • 1977 (novembre) – Odile Fuchs (5.a, rue du Maure Reibel à Nordhouse) demande l’autorisation de reprendre le débit de boissons de quatrième catégorie. Le préfet demande une enquête de conformité. Rapport de la Commission de sécurité. Arrêté du préfet. Les prescriptions de la Commission de sécurité ont été appliquées (mars 1978)
    1978 (mai) – Odile Fuchs demande de fournir à son cabinet comptable une attestation qui déclare que l’immeuble a été démoli courant mars 1978 – La mairie délivre le certificat

Relevé d’actes

Jean Edel est propriétaire de six petites maisons au Marais Vert derrière la maison de péage à la porte de Cronenbourg (n° 217.a sur le plan Blondel). Fils du bailli de Marlenheim, Jean Edel se marie à Schiltigheim avec Marguerite Brülinger, fille de jardinier.

Mariage, Schiltigheim (luth.) 1640. 11. Febr. Nach Zwei.offentlicher Proclamation, Zum Alten S. Peter geschehen und auff fürwißen dießen von dem Ehrw. Herrn Marbachio Pfarrherren daselbsten, ist alhie copulirt worden Herr Johann Öttel, H Johann Heinrich Öttels gewesenen Amptmann Zu Marlenheimb hinderlaßener Sohn Undt Jungfr. Margaretha Clauß Brülingers des Gartners nachgelaßene dochter. (i 9)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 48) 1640. Dnca Septuag: 2. Febr. H. Johann Öttel der Scribent, Herrn Johann Heinrich Öttel gewesenen Amptmann Zu Marlenheim hinderlaßener Sohn. J. Margreth Niclaus Brüllinger des Gartners hinderlaßene tochter. Cop. Dienst. 11. Febr. zu Schilckenh. (i 49)

Le greffier Jean Edel et sa femme Marguerite vendent quatre maisons sous un seul toit au tisserand Dominique Teutsch, assisté de son père, le mousquetaire Guillaume Teutsch. Le vendeur se réserve deux autres maisons entre celles qu’il vend (les six maisons se trouvent sur les terrains 243 à 240 et sur une partie du 220 sur le plan Blondel)

1656 (24. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 518 f° 249
(Protocoll. fol. 53.) Erschienen Johann Edel, der Scribent, Und Margaretha, sein eheliche haußfraw
in gegensein Sontag Teutschen, deß Leinenwebers und Burgers alhier, mit beÿstand Wilhelm Teutschen deß Musquetierers Vnd. H. Major Von Müllnheim seines Vatters, wie auch H Mathæi Kuontzmanns Burgers Und Wachtmaÿsters alhier seines Schwähers
Vier häußer Vnder einem dach, mit dero hoffstätten, Und ligen Ihr der Verkauffenden beÿder Eheleuth noch habende zwo behaußungen Zwischen dißen Vier häußern, alhie im grünen Bruoch hinder deß Cronnenburger thors Zollhauß die einseit neben Jacob Hummel dem Barchetkrämern, anderseit neben Georg Grüenen Zum theil Und theils neben Georg Lorentz beed. Kärchel ziehern, hind. vff Jacob Deckher den Taglöhnern stoßend gelegen, welche Behaußungen noch Verhafftet seÿn vmb 50 lb der Samblung Zur tritten regul so Jahrs vff Adolphi mit 2 lb 10 ß Verzinnßt werden – umb 40 lb

Le tisserand Dominique Teutsch épouse en janvier 1650 Catherine, fille du garde en chef Matthieu Cuntzmann
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 89-v)
1650. Dncâ 2 Epiphan: 20 Jan. Sontag Teutsch der leinenweber Wilhelm Teutsch Von Dimeringen der soldat alhie Ehelich. Sohn, J. Catharina Matthæi Cuntzmann Burger Undt Wachtmeisters alhie Eheliche tochter. Sonnt. 28. Januarÿ (i 91)

Originaire de Diemeringen, Dominique Teutsch devient bourgeois par sa femme en février 1650
1650, 4° Livre de bourgeoisie p. 263
Sontag Teutsch der Weber von diemeringen empfangt d. burgerrecht von seiner haußfrawen Catharina Matthis Cuntzmanns burgers alhier dochter vmb 4 Gold R. so Er bereits beÿ der Cantzleÿ erlegt, seindt ledigen standts gewesen v. würd Er Zu E. E. Zunfft der Tucher dienen. Jur. den 7.ten Febr. 1650

Dominique Teutsch se remarie une première fois en 1672 avec Barbe Rechberger, veuve du cordonnier Jean Jacques Braunwald qu’elle a épousé vers 1661
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 152-v, n° 15)
1672. Sontag Teutsch der Burger Und Leinenweber allhier und Barbara, hanß Jacob Braunwalts des gewesenen Schuhmachers und burgers allhe hinterl. W., Mont. 22. Apr. (i 154)

Baptême d’un enfant « prématuré » du savetier Jean Jacques Braunwald et de Barbe Rechberger
Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 479 n° 57)
1662. den 14. Julÿ, Mont. Johann Jacob Braunwald, der Schuheflicker, und Barbara Rechbergerin ist ein frühling, Johann Jacob
Hanß Vix Salpetersieder, Lorentz Kuntzmann undt Jungfr. Margaretha Jörg Grünen des taglöhners tochter (i 243)

Dominique Teutsch se remarie une deuxième fois avec Marie Sifferd, veuve du journalier Georges Zipff : contrat de mariage, célébration
1678 (21. 8.br), Me Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 51) n° 20
(Eheberedung) Zwischen dem Ehrsam und bescheidenen Sontag Teutschen Leinenweber vnd burgern Zu Straßburg, als hochzeitter an einem,
So dann der Ehren und Tugendsamen frawen Maria Sÿfridin weÿl. Georg Zipffen, geweßenen Tagners vndt burgers Zu ermeltem Straßburg hinderlaßenen Wittib als der hochzeitterin, andern theils – Actum Montags den 21. Octobris A° 1778 [unterzeichnet] Ich sontgag deücht be Ken Wie ob steht

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 180-v, n° 44)
1678. 7. Novembr. copulati Sontag Teutsch burger V. Weber, fr. Maria Georg Zipffen taglöners V. burgers alhie hinterlassene W. (i 182)

Marie Seyfrid épouse le cordier Georges Zipff en 1660
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 43, n° 5)
1660. (W) Dniciis III. et IV. p. Epiph. 22 / 29 Januarÿ. Geörg Zipff, der Seÿller, Jost Zipffen des Metzgers v. B. allhier nachgel. Sohn Undt Maria, Adam Seÿfridts des fischers b. B. alhie nachgel. eheliche Tochter. So sich Vor Gehen* mit Unzucht überseh* v. Unehlich Kind über* * Parens

Dominique Teutsch vend une maison proche de la sienne au tisserand Laurent Kuntzmann (maison II 246 au plan Blondel)

1666 (9. Jan:), Chambre des Contrats, vol. 532 f° 18
(Prot. fol. 2.) Erschienen Sontag Teutsch der Leinenweber
in gegensein Lorentz Kuontzmanns deß Leinenwebers mit beÿstand Hannß Peter Waldten deß Leinenwebers
hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäuen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie in der Vorstatt im Grünen bruoch hinder des Cronenburgerthors Zollhauß, einseit neben Jacob Deckher dem taglöhnern, anderseit neben Georg Frawloben dem Salpetersieder, Vornen uff weÿl. Lorentz Rebsen deß Metzgers seel. Erben, hinden uff Jacob Hummlern den barchetkrämern stoßend gelegen, für freÿ ledig und eÿgen, dann obwohle solche behaußung Zusambt sein deß Verkäuffers und erstgedachts Frawlobs Zweÿen häußern annoch umb 50. lib. der Samblung Zur tritten Regul Verhafftet seÿen, so hatt Jedoch der Verkäuffer solche beschwärd uff sich behalten – umb 60. lib

Dominique Teutsch meurt en 1684. Son inventaire après décès n’est pas conservé. Outre Salomé qui deviendra propriétaire de sa maison, il délaisse plusieurs autres filles, Catherine qui épouse le tisserand Jean Martin Thaler en 1675, Marie qui épouse l’exempt Jean Georges Kolb en 1679 et Marthe Anne qui épouse le manant Simon Eckenfels en 1682

Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 107, n° 15)
1685. Martius. 10. ist gestorben Sontag Teutsch d. leinenweber æt. 57 jahr (i 55)

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 166-v, n° 62)
1675. Eodem [14. 8.br] Hans Martin Thaler der ledige leunen weber und Anna Catharina Sontag Teutschen burgers und leunenwelbers alhier ehl: tochter (i 168)

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 182-v)
1679. d. 26. Maÿ. Hans Georg Kolb gefreyter von dem hochlöblichen Mansfeltischen regiment und Maria Sontag Teutschen dees leinenwebers v. burgers alhie eheliche tochter (i 184)

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 191-v)
1682. Aprilis. Eodem [d. 16] Simon Eckenfels schirmw. J. Marthan Sontag Teutschen deß leinenwebers & burgers alhie eheliche Tochter (i 193)

Héritière de la maison, Salomé Teutsch épouse le tisserand Jean Georges Hoffmann en 1683

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 194-v n° 14)
1683. Martius, d. 17. Hans Georg Hoffmann lediger Leinenweber, Tobias Hoffmanns deß fischers hinterl. ehl. sohn Jfr. Salome Sontag Teutschen des leinenwebers v. burgers alhie ehl. tochter (i 196)

Jean Georges Hoffmann meurt en 1718. La maison appartient pour moitié à son fils Jean Georges et pour moitié à sa fille Anne Marie femme du pêcheur André Blessi. L’inventaire non conservé est connu par le répertoire du notaire.

Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 23)
1718. d. 30 [May] ist vormittag Vmb halb ii Vhr gestorben Johann Georg Hoffmann der leinen Weber s. alters 63. Jahr 1. Monat und ist folgend. 1. Junÿ nachmittag vmb 3. Vhr Zu S. Gallen Christlich begrab. word. [unterzeichnet] hanß Georg hoffmann als Sohn, Johann Michael Knitler Als schwager (i 24)

1718, Me Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 11) n° 279
Inventarium über weÿland Meister Johann Georg Hoffmann des Leinenwebers seel. Verlassenschafft

Anne Marie Hoffmann épouse en 1719 le pêcheur André Blessi : contrat de mariage, célébration
1719 (16.7.), Me Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 6) n° 250
Eheberedung Zwischen dem Ehrengeachten Andreæ Plößi dem ledigen fischer und burgern alhier alß bräutigamb ahne einem So dann
der Ehren und tugendsahmen Jgfr. Annæ Mariæ weÿl. Mstr. Joh: Georg Hoffmanns des Leinenwebers und burgers alhier nunmehr seel. nachgelaßener ehel. tochter, alß Hochzeitterin andern theÿls – So beschehen Straßburg den 16. July Anno 1719 [unterzeichnet] Andreas blößin als hochzeiter, Johannes blössi als Vader, Anamaria hoffmenin als hochzeitrin, Johann Melchior Küntzler der Jgfr. hochzeitterin Mutter vogt

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 81-v)
1719 – d. 27. Sept. seind Ehelich eingesegnet word. Andreas Blessi der ledige Fischkäuffer allhier Johannes Blessi des fischkäuffers und Burgers allhier Ehelicher sohn und Jungfr. Anna Maria Weilandt Johann Georg Hoffmanns geweßenen Burgers Undt Leinenwebers allhier nachgelaßene Eheliche Tochter [unterzeichnet] Andreas bläßi als hoch Zeÿter, anamaria Hoffmenin als hochzeiterin (i 84)

Le tisserand Jean Georges Hoffmann vend sa moitié de deux maisons au tailleur François Erhard. Les deux maisons se trouvent de part et d’autre de la rue non loin de la maison de péage.

1726 (4.4.), Chambre des Contrats, vol. 600 f° 171
hannß Georg hofmann der Leinenweber
in gegensein Frantz Erhardt des Schneiders
die ohnvertheilte helffte ahne zweÿen haüßern sambt allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten deren eines ahne der Vorstatt cronenburg im grünen bruch einseit neben Gropp dem handlanger anderseit neben H. Johann Theobald Reiß jetzigem Regierenden Ammeister hinten auff ein Baurenhauß, davon gibt man dem Stifft Jungen St Peter 6 ß ahne ane bodenzinß
das andre aber in ged. Vorstatt zum halben dach beÿm Elender Creutz einseit neben der Bechtoldischen Fr. wittib und erben anderseit neben Johannes Müller dem Saltzmeßer hinten auff gedachte Bechtolische wittib und Erben – davon gehen jährlich 2 lb 10 ß auff adolphi ahne zinnß der hohen Schuel allhier ablößig mit 50 R die andre helffte aber seiner Schwester Anna Maria geb. hoffmännin Andreas Bleßÿ des Fischkäuffers Ehefrau zugehört – um 170 pfund

François Erhard hypothèque les deux maisons au profit de la fille mineure du cordonnier Martin Pracht

1726 (15.7.), Chambre des Contrats, vol. 600 f° 337
Frantz Erhard der Schneider
in gegensein Johann David Wurm des tabackbereithers als vogts Catharinæ Salome Prachtin weÿl. Martin Pracht Schuemachers mit auch weÿl. Susannæ geb. Richshofferin hinterlassenen einigen Kindts – schuldig seÿen 50 pfund
hypothecirt, die ohnvertheilte helffte ahne zweÿen häußern sambt allen derselben mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten deren eines ahne der Vorstatt Croneneburg im grünen bruch, einseit neben gropp dem handtlanger anderseit neben S.T. H. Johann Theobald Reiß jetzigem Regierenden H. Ammeister hinten auff ein Baurenhauß – davon gibt man dem Stifft Jungen St Peter 6 d ane bodenzinß
das andere aber in ged. vorstatt zum halben dach beÿm elenden Creutz, einseit neben der Bechtoldischen Fr. wittib und Erben anderseit neben Johannes Müller dem Saltzmeßer und ged. Bechtoldischer Erben – davon gibt man 2 lb 10 ß auff Adolphi der hohen schuel ablößig mit 50 pfund

André Blessi et Anne Marie Hoffmann vendent leur moitié des mêmes maisons à l’apprêteur de tabac et manant Jean Specht et à Catherine Grob

1726 (12.10.), Chambre des Contrats, vol. 600 f° 519
Andreas Bleßig Fischer und Anna Maria geb. hoffmännin [unterzeichnet] blößi, blessie
hatt in gegensein Johannes Specht des schirmers und tabackbereithers und Catharinæ geb. grobin – zufolg erkanntnus H. Räth und XXI unter dem 28. Septembris [unterzeichnet] +, +
die ohnvertheilte helffte ahne zweÿen häußern sambt allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten deren eines ahne der vorstatt Cronenburg im grünen bruch, einseit neben gropp dem handlanger anderseit neben H. Johann Theobald Reiß jetzigem Regierenden Ammeister hinten auff ein Bauren hauß, davon gibt man dem Stifft Jungen St Peter 6 ß ahne ane bodenzinß
das andere hauß aber in gedachter Vorstatt zum halben dach, beÿm elenden Creutz einseit neben der Bechtoldischen Fr. wittib und erben anderseit neben Johannes Müller dem Saltzmeßer hinten auff gedachte Bechtolische wittib und Erben – ihro Bleßigischer ehefrauen eigenthümlich zuständig, die andere helffte aber Frantz Erhard dem Schneider zugehörig – um 25 pfund verhafftet, geschehen um 175 pfund

Jean Specht épouse en 1713 Marie Catherine Grob
Mariage, Saint-Marc (cath. f° 1)
Anno Domini 1713 die 13 februarii (…) Matrimonio juncti et inthronizati sunt Joannes Specht, Martini Spechten p.m. et Margarithæ Äplerlin Civium Argentinensium Legitimus filius ex una, et Maria Catharina Grobbin, josephi grobb et Margarithæ fürnerin inquilinorum Argentinensum filia ex altera parte (i 3)

Jean Specht meurt en 1727
Sépulture, Saint-Marc (cath. p. 106)
Anno 1727 die vero 10. Septembris mortuus est sacramentis Eucharistiæ et Extremæ unctionis munitus Joannes Specht inquilinus argent., tabaco textor, Catharinæ Grobin adhic viventis maritus et a me infra scripto sepultus est in Cimeterio ad sanctam Helenam præsentibus Josephi Grob inquilino argent. uxoris patre et joanne Theobaldo meyer et Martino Niclaus (-)æ soror. marito inquilinis argent. tabaci textoribus ex hac parochia (i 58)

La veuve se remarie avec François Mechler en 1729 et devient bourgeoise par son mari
Mariage, Saint-Marc (cath. f° 5)

Hodie 28 mensis februarii 1729 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Josephus Mechler p. m. Francisci Mechler et Margarethæ müllerin coniugum filius in hâc Parochiâ commorans et chatarina Grobin p. m. defuncti Johannis Specht inquilini Parochiani nostri vidua superstes etiam in hac parochia commorans (signé) Josep mechler, + signum sponsæ (i 5)

1729, 4° Livre de bourgeoisie p. 949
Maria Cath. Grobin Von Hier geb. erhalt d: br: Von ihrem ehemann Joseph Mechler b. undt schuem: allhier umb die terzt d: alten b: will beÿ E: E: Zunfft d. schuem: dienen Prom d. 7.ten May 1729.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux de la femme consistent principalement dans les deux moitiés de maison

1732 (17.3.), Me Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 38) n° 1154
Inventarium über des Ehrengeachten Joseph Möchler Schuemachers und fr. Catharinæ gebohrner Grobin beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander in die Ehe zugebrachte Nahrung auffgerichtet A° 1732. – in ihren Vor geraumer Zeit mit Gott angetrettenen Ehestand würcklich Zusammen gebracht – Straßburg den 17. Martÿ Anno 1732.

In einer alhier Zu Strasburg ane dem grünen bruch hinter dem Cronenburger Zollhauß gelegenen der Ehefrauen Zur helffte eÿgenthümblich zuständigen behausung folgender maßen befunden
Summa summarum vorherbeschriebenen des Ehemanns sambtlich eingebrachtes Vermögen als kleÿder und Werckzeug zum Schuhmacher handwerck gehörig 9. lb
Dießem nach Wird auch der Ehefrauen Zugebrachte Nahrung beschrieben. Sa. Hausraths 73, Sa. Silbers 1, Sa. Goldener Ring 2, Sa. der baarschafft 3
Eÿgenthumbliche Antheÿler ane Häusern so der Ehefrauen gehörig. Die ohnvertheilte Helfte ane Zweÿen Häußern sampt allen derselben gebäwen, begriffen, weithen, zugehörden recht und gerechtigkeiten deren eines ane der Vorstatt Cronenburg im grünen bruch Zum halben dach beÿm Ehlender Creutz (…)
das andere hauß aber, in gedachter Vorstatt im grünen bruech hinder dem Zoll, 1.s. neben Bechtoldischer w. u. Erben, 2.s. neben Johannes Müller dem Saltzmeßer hinden auf gedachte bechtoldische wittib u. Erben stoßend gelegen ist welche Letztere hauß helffte der hohen Schuhl alhier ane 50. lb d umb 25. lb ane Capital Verhafftet, sonsten aber seÿen beÿde Haußhelffte freÿ Leedig und Eigen, und bleiben diße beede haußhelffte annoch ohnangsch. und in natura reservirt, dahero alljier aißzuwerffen, o. Darüber besagt ein Teutscher pergam. Kauffbrieff m. der Statt Straßb. anh. Cantz. Contract Insigel Verwahret datirt den 12.ten october A° 1726.
Sa. beeder häushelffte, Nihil, Summa summarum 79 lb

Catherine Grob et François Erhard échangent leurs parts de maison. Celle derrière la maison de péage revient à Catherine Grob, celle près de la croix des pauvres passants à François Erhard

1734 (23.2.), Chambre des Contrats, vol. 608 f° 61
Catharina geb. Grobin Joseph Mechler des Schuemachers eheweib und ihre in erster ehe mit weÿl. Johannes Specht dem tabackbereiter und Schirmer erzeugte einige tochter Catharina geb. Spechtin Joseph Kaltner des Steinhauers und Schirmers ehefrau und ihres Curatoris ad hunc actum Johann Conrad Berger des Schwerdtfegers an einem
und Frantz Erhard der Schneider am andern theil – nachstehenden Tausch
(Erhard übergibt ihro Mechlerischen ehefrau) die ohnveränderte helffte ahne einer behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, zugehörden und Rechten in der Vorstatt Cronenburg im grünen bruch beÿm elenden Creutz und halben tach, einseit neben weÿl. H. Johannes Bechtold Schaffners zur Carthauß allhier wittib und erben anderseit neben Johannes Müller dem Saltzmeßer hinten auff ged. Bechtoldische wittib und Erben – die haushelffte um 50 pfund, das gantze hauß um 25 pfund verlegt – ihme zu ged. helffte 3/6, der Kaltnerischen ehefrau zu 2/6 und der acceptirenden Mechlerischen hausfrau zu 1/6 am gantzen hauß
dahingegen Mechler: und Kaltnerische weiber ihme Erhard (übergeben) die ohnvertheilte helffte ahne einer behausung und hoffstatt sambt deren zugehörden und rechten in ged. grünen bruch, einseit neben Joseph Gropp dem handtlanger anderseit neben weÿl. S.T. H. Ammeister Johann Theobald Reißen Erben hinten auff verschiedene Bauren zu Pfetzheim – von dießem gantzen hauß gibt man 1 ß ane bodenzinß – der Kaltnerischen ehefrau zu 2/6, Mechlerischer hausfrauen zu 1/6 und dem cedirendem Erhard zu jetzt cedirter helffte oder 3/6 Mechlerischen ehefrau – (um übernahm der capitalien und 112 pfund)

Catherine Grob femme de Joseph Mechler hypothèque la maison au profit de son gendre Joseph Kaltner et de sa fille Catherine Specht

1734 (23.2.), Chambre des Contrats, vol. 608 f° 62-v
Fr. Catharina geb. Grobin Joseph Mechler des Schuemachers eheweib mit fernerer assistentz ihres vatters Joseph Grob des handlangers und ihres schwagers hannß Thomas Rudolph des taglöhners
in gegensein ihres tochtermanns und tochter erster ehe Joseph Kaltner des steinhauers und schirmers und Catharinæ geb. Spechtin – schuldig seÿen 137 pfund
unterpfand, zweÿ dritte theil für ohnvertheilt ahne einer behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, zugehörden und Rechten in der Vorstatt Cronenburg im grünen bruch und elenden Creutz beÿm halben tach, einseit neben weÿl. H. Johannes Bechtold Schaffners zur Carthauß allhier wittib und erben anderseit neben Johannes Müller dem Saltzmeßer hinten auff ged. Bechtoldischen wittib und Erben – ihro zu 4/6 theile woran sie heutigen tags 3/6 theil erkaufft so dann ihro Kaltnerin zu 2/6 theile

L’inventaire après décès de Joseph Mechler, dressé en 1735, n’est pas conservé

1735, Me Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 11) n° 1376
Inventarium über weÿland Joseph Möchlers geweßenen Schuemachers und burgers alhier seel. Verlassenschafft

Catherine Grob, Joseph Kaltner et Catherine Specht hypothèquent la maison au profit de la fondation Saint-Nicolas-aux-Ondes

1740 (20.8.), Chambre des Contrats, vol. 614 f° 408
Fr. Catharina geb. Grobin weÿl. Joseph Mechler des schuemachers ohnbevögtigte wittib beÿständlich Johann Goujeron des schneiders, ferner Joseph Kaltner Maurermeister hausfrau Catharina geb. Spechtin mit beÿstand ihres vettern Frantz Erhard des schneiders und Nicolaus Zimmer des tabackbereiters
in gegensein des Stiffts St Nicolai in undis Schaffneÿ substituti H. Christian Hänle – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, Eine gemeinschaftliche behausung mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten im grünen Bruch, einseit neben Johannes Müller dem Saltzmeßer, anderseit neben der Bechtoldischen wittib und erben, hinten auff dießelbe

Après la mort de sa mère Catherine Grob, la maison revient entièrement à sa fille Catherine Specht femme de Joseph Kaltner. Elle l’hypothèque en 1754 au profit du maître maçon Georges Michel Müller. La maison est décrite à l’inventaire dressé en 1743 après la mort de son mari Joseph Kaltner

1754 (25.5.), Chambre des Contrats, vol. 628 f° 258-v
Catharina geb. Spechtin Joseph Kaltner des maurermeisters wittib beÿständlich Lorentz Bohner des jüngern schuhmachers
in gegensein H. Georg Michael Müller des maurer meisters – schuldig seÿe 100 lb
unterpfand, eine behausung cum appertinentis im Grünenbruch, einseit neben Johann Müller dem saltzmeßer, anderseit neben den Feuersteinischen erben, hinten auff Hanß Georg Jilg den pflasterer

Autre hypothèque au profit de ses enfants. Catherine Specht se remarie ensuite avec Antoine Klotz

1754 (10.10.), Chambre des Contrats, vol. 628 f° 436-v
Catharina geb. Spechtin weÿl. Joseph Kaldner des maurers wittib beÿständlich Antoni Klotz des steinhauers
in gegensein ihrer vier kinder als Magdalenä, Joseph, Barbarä und Elisabethä der Kaldner Vogts H. Lorentz Hügel des zimmer meisters
lebtägig zu geniessen ihr samtliches vermögen – unterpfand, eine behausung cum appertinentis in der vorstadt Cronenburgerstraß im grünen bruch, einseit neben Johann Müller dem saltzmeßer, anderseit ist ein Eck, hinten auff N Feuerstein den kachler

Catherine Klotz meurt en 1784. Comme l’indique l’acte ci-dessous, la maison revient par licitation (non conservée) passée devant le juge de paix à son fils Sébastien Antoine Klotz qui la vend en 1801 au journalier Jean Jacques Schœttel le jeune au nom de ses cinq enfants (il doit s’agir du même Jean Jacques Schœttel qui acquiert en 1795 une maison rue Sainte-Claire avec son père du même nom, habitant à Vendenheim)

1801 (25 frimaire 10), Strasbourg 7 (36), Me Stoeber n° 1798, 2774 – Enregistrement de Strasbourg, acp 83 F° 31-v du 5 niv. 10
br. Sebastian Antoni Klotz hiesigen Inwohners mandatarius Johann Daniel Albrecht der Schloßer
br. Johann Jacob Schöttel des jüngern tagners allhier fünff Kindern in deren Namen er der Vatter
Eine behausung und hoffstatt samt allen deren mit allen Gebäuden, begriffen, Weithen, zugehörden und Rechten gelegen zu Straßburg im grünen bruch beim halben dach N° 47, 1.s. neben Samuel Müller Seilers erben, 2.s. ein Eck auf das Allmend ausmachend, hinten auf br. Maul kieffer – davon gibt man 10 fr. welche man vormahls dem Stift Jungen St Peter entrichtete – in des Mandataren elterlichen Succession gehörig ware, so aber durch die vor dem Fridensrichter des 1. Gerichtsbzircks fürgenommene Versteigerung und erfolgte richterliche homologation dem verkäufer eigenthümlich zugekommen – um 2400 fr

Les ayant-droit de Catherine Specht, à savoir Antoine Kaltner, Marie Dorothée Betsch et Antoine Klotz poursuivent les enfants de Jean Jacques Schœttel et d’Anne Dürrenberger en expropriation forcée. Chrétien Assal se porte acquéreur. La maison y est désignée d’après le répertoire cadastral établi au début de la Révolution, section BB n° 50, quartier dit am dohlen beim halbendach im Grünenbruch (au Marais Vert, à l’égout près du Demi-toit), rue dite Allmend gasse am Dohlen beim halbenach im Grünenbruch dem wall zu (rue communale au Marais Vert, à l’égout près du Demi-toit, vers le rempart) la ruelle qui sera ensuite appelée impasse du Saule est dite im Allmender Schlupf Winckel (au coin de la venelle communale)

1805 (11 frimaire 14), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 26, n° 116
Le Tribunal Civil a rendu le jugement suivant, Audience du 27 brumaire an XIV – le Sr Joseph Kaltner, architecte, et Joseph Wanner, marqueur, poursuivant les droits de Marie Dorothée Betsch son épouse, iceux héritiers de feu Antoine Glotze maçon de ladite ville, demandeurs en expropriation forcée comparant par Me Momy avoué plaidant pour Me Treitt, jurisconsulte et avoué d’une part
Catherine Elisabeth, Jean, Marguerite et Jacques Schoettel dit des Jungeren am halbendach, journalier audit Strasbourg, procréés de feu Anne Dürrenberger sa femme d’autre part
à Chrétien Assal
Une maison a deux étages et une mansarde dont le rez de chaussée bati en pierres forme l’Ecurie et la cave, avec aisances appartenances et dépendances, sise à située am dohlen beim halbendach im Grünenbruch N° 47, Section BB art. 50, d’un côté les héritiers Samuel Müller cordier d’autre im Allmender Schlupf Winckel devant die Allmend gasse am Dohlen beim beim halbenach im Grünenbruch dem wall zu, derrière le C. Maul tonnelier – mise à prix par le poursuivant 1200 fr – adjugée 1240 francs
Cahier des charges, En vertu d’un Contrat de vente reçu par Me Stoeber le 26 frimaire 10 (…) débiteur de 100 francs

Tisserand originaire de Neuenweg en margraviat de Bade, Chrétien Asal épouse en 1792 Marie Sophie Færber, veuve de Jean Daniel Bernhard : contrat de mariage, célébration
1792 (5.6.), Strasbourg 4 (10), Me Greis N° 145, Altes N° 289
(Eheberedung) persönlich erschienen Christian Asal, der leedige Leinenweber, von Neuenberg im Obern Marggräfischen gebürtig, des noch lebenden Jacob Asal, des burgers und Ackersmanns daselbst ehelich erzeugtem Sohn, beÿständlich Christian Kellers des Leinenwebers und burgers allhier, an einem theil
sodann Frau Maria Sophia, geborne Färber, weiland Johann Daniel Bernhard geweßenen Leinenwebers und burgers allhier hinterlassene Wittib beÿständlich Paulus Heeg des ebenmäßigen Leinenwebers und burgers allhier, ihrer Kinder erster Ehe geordneten Vogts, an dem andern theil – Dienstags den 5. Junÿ im Jahr 1792. [unterzeichnet] Christian Asal, maria Sophia Bernhardin
(acp 10 f° 195-v, du 6 juin) Est comparu le futur qui a declaré que son revenu n’excede pas 150 livres et a signé

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 160, n° 128)
Im Jahr 1792. wurden dominica Prima et secunda Trinitatis förmlich ausgerufen und den 18. Junii machmittag um fünff Uhr ehelich eingesegnet Christian Asel Leinenweber und burger allhier des Jacob Asel, Ackersmanns und burgers Zu Neunweg im Marggrafbadischen mit Frau Verena* Aselin gebohrner Kieferin ehelich erzeugter Sohn 28 Jahr alt und Frau Sophia Bernhardtin geborene Färberin, des weÿ: Daniel Bernhardt gewesenen Leinenwebers und burgers allhier hinterlaßen Wittwe 40 Jahr alt [unterzeichnet] Christian Asal Als hochzeitter, Maria Sophia Bernhardin alls braud (i 151)

Originaire d’Ingwiller, Marie Sophie Færber épouse le tisserand Jean Daniel Bernhard en mai 1783 et devient bourgeoise quelques jours plus tard
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 115, n° 25)
Im Jahr 1783 Montags den 5. Maji Abeds um Fünf Uhr seind nach vorhergegangenen gewohnlichen Proclamationen Dominicâ Quasimodogeniti und Misericordias Domini in offentlicher Kirche ehelich eingesegnet worden Johann Daniel Bernhard, lediger Leinenweber meister und burger allhier weiland Jacob Bernhard gewesenen Leinenweber meisters und burgers allhier und Frauen Maria Magdalena gebohrner Braunin ehelicher Sohn, Und Jgfr. Maria Sophia Färberin weiland Johann Jacob Ferbers gewesenen Ackersmanns und burgers zu Ingweiler und weiland Frau Maria Margaretha gebohrne Letzin hinterlasene eheliche tochter [unterzeichnet] Johann Daniel Bernhardt alls hochzeiter, Maria Sophia Färberin als hochzeiterin (i 116)

1783, Livre de bourgeoisie 1783-1787 (VII 1559) f° 13
Marja Sophia färberin Von Ingweiller gebürtig weÿland Joh: Jacob färbers gewesten ackermanns vnd burgers daselbst hinterlassene tochter verheurathet Johann Daniel Bernard dem burger vnd leinenweber dahier, erhalt das burgerrecht wohl verhaltens weg. gratis, will dienen Zur E. E. Zunfft der tucher promisit d. 12. May 1783.

Chrétien Asal et Marie Sophie Færber font dresser un contrat de mariage en 1799 dans une maison à la Krutenau qui appartient en partie à l’épouse
1799 (8 ventose 7), Strasbourg 7 (11), Me Stoeber n° 1438 – Enregistrement de Strasbourg, acp 66 F° 34-v du 17 vent. 7
Inventarium über burgers Christian Asal leinenwebers und brin Maria so geb. Färber einadner für unverändert in den Ehestand gebrachtes vermögen, angefangen im Jahr 1792
in ihrem auf Johannis Baptistæ innestehend 1792 Jahrs in ihrem vor nun weÿl. Joh: Friedrich Greiß am 5. junÿ 1792 errichteten Eheberedung, beiständlich brs Paulus Geng des leinenwebers und Vogts ihr der Ehefrau beeder noch lebender Söhnlein erster ehe

in einer zu Straßburg dero Vorstadt Krautenau hinter Catarina vornen am Schwabenländel gelegen mit N° 57 bezeichneten und von ihro der Ehefr: zu 7/9 theilen lebtägig Witumsweiß zu bewonen und activ & passiv zu geniesen habenden behausung
des Ehemanns unveränderten Guts silbers 72 fr, baarschafft 92 fr, schulden zum bericht, summa 164 fr
der Ehefraun als unverändert in die Ehe gebrachtes Vermögen, hausrath 568 fr, Werckzeug 858 fr, silbers 30 fr, baarschafft 238 fr, summa summarum 1696 fr, schulden 914 fr, Nach deren Abzug 782 fr, haussteur
Wittum Welchen die diesortige Ehefrau brin Maria Sophia geb. Färber aus erster Ehe von weÿl. br Joh: Daniel Bernhard dem gewes. und am 9. oct. 1791 mit tod abgegangenen Leinenwebers wie auch von weÿl. Heinrich Ludwig Bernhard ihrem am 11. mart. 1792 verstorbenen Söhnleins
Immobile. in 7/9 vor unvertheilt von und ane einer behausung höfflein bronnen und hoffstatt mit allen deren begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten zu Straßburg dero Vorstadt Krautenau hinter Catharinä vornen am Schwabenländel mit N° 57 bezeichnet, einseit neben br. Michael Bernhardt dem Leinenweber anderseit zum theil ist ein Eck am Alment und theils neben weÿl. brs Carl Friedrich Schneegans gewesenen Metzgers Verl. hinten auff erst genanten br Michael Bernhard und Schneeganßischen Verl. und den sogenannten Storenhoff stoßend, die völlige behaußung hat der verstorbene burger Joh: Daniel Bernhard aus w brs Jacob Bernhard des Leinenwebers seines Vaters Verl. zum theil ererbt und samtliche übrige anteiler von seiner Mutter Maria Magdalena geb. Braun vorgesagten verstorbenen burgers Jacob Bernhard Wb. wie auch von seinen dreien Geschwüsterden, benandlich br Joh: Martin Bernhard br Johann Michael Bernhard und brin Catharina Salome geb. Bernhard brs Paul Heg Ehefr. allen Leinenwebern in ohnvertheiltem vätterlichen Erb per cessionem erhalten und angenommen, wie die darüber in C. C. Stub sub dato 13. maÿ 1783 errichtete Erbs Cession mit mehrerm ausweiset, vermög welcher auch noch verabschiedet worden, daß obgemeltdter br Michael Bernhard zeit lebens das recht haben soll an dem mitverkaufften bronnen das benötigte Wasser zu holen dagegen solle derselbe auch schuldig seÿn diesen bronnen gemeinschaftlich zu unterhalten und säubern zu lassen

Chrétien Asal et Marie Sophie Ferber vendent la maison au tisserand Théophile Frédéric Klein et à Marie Dorothée Berné

1808 (28.1.), Strasbourg 3 (53), Me Übersaal n° 2038, 4157 – Enregistrement de Strasbourg, acp 104 F° 142 du 29.1.
Chrétien Asal tisserand demeurant rue du jeu de paume n° 57 et Marie Sophie Ferber
à Théophile Frédéric Klein, tisserand domicilié grande rue de la course n° 29, et Marie Dorothée Berné
une maison appartenante aux conjoints Asal avec tous droits appartenances et dépendances située en cette ville au marais verd n° 47, section BB article 50 quartier dit am dohlen beim halb: dach, d’un côté la propriété du Sr Werly, maître de poste, d’autre le communal dit Almend Schlupfwinkel, devant la rue communale dite am dohlen beim halb: dach im grünen bruch dem Wall zu, derrière le Cit. Maul tonnelier – expropriée sur les enfants de Jean Jacques Schoettel dit der jüngere am halben dach, journalier, au tribunal de première Instance le 27 brumaire 14 transcrit au bureau des hypothèques volume 26 n° 116 – moyennant 1876 francs représentant 1900 livres tournois

Originaire de Weissach dans le grand bailliage de Maulbronn, Théophile Frédéric Klein s’inscrit aux années d’épreuve chez le tisserand Joseph Haug en mars 1787 après avoir produit son certificat de baptême et son certificat d’apprentissage
1787, Drapiers (XI 82), Protocole de la tribu, 1774-1791
(f° 122) den 28. Martii 1787. Verzeichnus der Muthjahr – Mr Joseph Haug, burger und leinenweber dahier, will in die Muthjahr einschreiben laßen seinen Gesellen Gottlieb Friderich Klein, gebürtig von Weisach, Maulbronner Oberamts und Hertzogl. Würtemberg. Herrschafft, prod. Tauffschein aus dem dasigen taufbuch sub dato 18.den 7.bris 1785., Lehrbrieff und Vermögenschein von ermeldeten Oberamt dedato 2.ten septemb. dicti anni 1785 alles in forma probante, und bittet um Verzeichnus.
Nach Ersehung der Producten und angehörtem Gutachten E. E. Meisterschafft wurde in gehaltener Umfrag Erkannt, gegen erlag der Gebühr willfahrt. Erl. E. E. Zunfft 10. ß, dem Zunfftschr. 2. ß
[in margine :] Hieneben gemelte Producta erhoben zu haben bescheinet hiemit Straßburg den 2. Augusti 1788. Gottlieb Friderich Klein

Il est autorisé à terminer ses années d’épreuve et à s’inscrire au chef d’œuvre en avril 1788 pour pouvoir épouser la fille d’un maître tisserand
(f° 135) den 9. Aprilis 1788. Erlaßung der Muthjahr und Licentz Zum Meisterstück –
Gottlieb Friderich Klein, der ledige Leinenweber, von Weisach, Maulbronner Oberamts und Hertzoglich Würtembergischer Herrschafft gebürtig, welcher mit weil. Mr Andreas Berne seel. gewesenen Leinenwebers und burgers hieselbst nachgelaßenen ehelichen Tochter sich ehelichen Versprochen und die Ehepacta aich würcklich mit Ihro errichtet, stehet mit seinem Meister, Joseph Haug, bei dem er im Muthjahr gestanden, vor und bittet Ihne derselben zu quittiren und Zugleich Zum Meisterstück Zu admittiren
Nach ersehung unsers Protocolli von 28. Martÿ 1787. und auch Vernommennes Gutachten der im Gerichtsitzenden Leinenweber Meisteren wurde in gehaltener Umfrag Erkannt, gegen Erlag der gewohnlichen Gebühr willfahrt.
Erlegt für die Erlaßung der Muthjahr E. E. Zunfft 10. ß, den Zunfftschr. 2. ß und für die Licentz Zum Meisterstück E. E. Zunfft 10. ß, den Zunfftschr. 2. ß

La tribu lui délivre une promesse d’admission
(f° 136.b) Freitags den 22.ten Augusti 1788. Zunfft Vertröstung Schein – Gottlieb Friderich Klein, der ledige Leinenweber, von Weisach gebürtig, stehet vor und haltet um einen Zunfft Vertröstung Schein geziemenden an.
Nach gehaltener Umfrag und vernommenen Gutachten der im Gericht sitzenden Leinenweber Meistern wurde Erkannt, solle derselbe des diesortigen Zunfft: und Stubenrechts vertröstet seÿn, wann er vordersamst das burger Recht bei E. E. Großen Rath alhier wird erhalten haben, Zu dem Ende ihme mit nötigen Schein und Urkunde Zu willfahren seÿe
Erlegt dem Zfftschrbr. 2. ß d

Originaire de Weissach en Wurtemberg, le tisserand Théophile Frédéric Klein épouse Marie Dorothée Berné, fille de tisserand
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. n° 3, f° 4)
Im Jahr 1788, Montags den 29. Septemb. nach Mittag um dreÿ Uhr wurden, nach zweÿmaliger Proclamation beÿ uns und Zu S. Aurelien, in unsren Kirche ehelich eingesegnet Gottlieb Friderich Klein, 27 Jahr alt, lediger Leinenweber und burger allhiern weÿ: Johannes Klein, gewesenen burgers und Leinenwebers Zu Weißach im Würtembergischen mit weÿl. Frau Regina Catharina geborne Engelin, ehelich erzeugter nachgelaßener Sohn, und Jgf. Maria Dorothea Bernein, welche 24 Jahr alt ist, weÿ: Andreas Berne des ältern, gewesenen burgers und leinenwebers allhier mit Frau Maria Dorothea gebohrner Marzolfin,die ihre Eiwilligung Zu dieser Ehe gegeben, ehelich erzeugte nachgelaßene Tochter [unterzeichnet] Fottlieb Friderich Klein als Hochzeiter, Maria Dorothea Bernerin als braut (i 5)

Théophile Frédéric Klein produit son certificat de bourgeoisie en date du 5 novembre 1788 (les registres ne sont pas conservés) et devient tributaire
1787, Drapiers (XI 82) 1774-1791
(f° 140.b) den 24. Decembris 1788. E. Neuzünfftiger – Gottlieb Friderich Klein, Leinenweber von Weisach gebürtig, so weil. Mr Andreas Berne, gewesenen burgers und Leinenwebers Eheliche tochter geheurathet, producirt burgerschein aus alhiesiger Cantzlei vom 5. 9.bris 1788. so den nemlichen Tag auf Löbl. Stadt Stall producirt worden und haltet um diesortiges Zunfft: und Stubenrecht geziemend an.
Nach Erseh: und Alblesun des Produciti wurde in gehaltener Umfrag Erkannt, gegen gewonlicher Gebür willfahrt. Hat angelobet.
Erlegt 1 lb d Pfigth. 1 lb E. E. Zunfft, 2. ß Zunfftschr.
[in margine :] Hieneben gemelte Producta erhoben zu haben bescheint Straßburg den 6. Martÿ 1789. Gottlieb Friderich Klein

Inventaire des apports dressé rue de la Course dans la maison du tailleur Jean Jacques Vogel
1789 (19.1.), Me Schaaff (6 E 41, 918) n° 117
Inventarium über des Ehrbaren und Bescheidenen Mr Gottlieb Friedrich Klein des leinenwebers und der Ehren: und Tugendsamen Fr. Maria Dorotea geb. Bernein einander für ohnverändert in den ehestand zugebrachte nahrungen – in ihrem auf Michaelis Tag letzt abwewichenen 1788 Jahres angetrettenen ehestand, vor mir unterschriebenen Notario am 11. Februarÿ 1788 aufgerichteten Eheberedung

In einer ane der Renngaß gelegen H. Johann Jacob Vogel dem schneider eigenthümlich zuständig zum theil lehnungsweiße bewohnende behausung
des Ehemanns vor unverändert in die Ehe gebrachtes vermögen, hausrath 3 lb, silber 6 ß, baarschafft 191 lb, summa summarum 194 lb, haussteur 7 lb, gesamtes 202 lb
der Ehefrau unverändertes guth, hausrath 54 lb, silbers 5 lb, summa summarum 59 lb, haussteur 7 lb, samtliches 67 lb

Théophile Frédéric Klein et Marie Dorothée Berné vendent la maison au tisserand Philippe Jacques Bernhard

1838 (30.3.), Strasbourg 8 (67), Me G. Grimmer n° 6431 – Enregistrement de Strasbourg, acp 258 F° 39 du 2.4.
Théophile Frédéric Klein, tisserand, et Marie Dorothée Berné domiciliés rue du Marais Vert n° 47
à Philippe Jacques Bernhard, propriétaire ancien tisserand
une maison avec tous droits appartenances & dépendances située à Strasbourg au Maris Vert n° 47, d’un côté le Sr Marbach, teinturier, d’autre le communal dit Schlupfwinckel, devant la rue dite Dohlen beym halben Dach, derrière Roth tisserand – acquis sur Chrétien Asal, tisserand, et Marie Sophie Ferber par acte passe devant Me Ubersaal le 28 janvier 1808 – moyennant 2200 francs

Philippe Jacques Bernhard, beau-fils de Chrétien Asal ci-dessus, épouse en 1814 Marie Catherine Hackenschmitt
1814 (18.2.), Strasbourg 12 (54), Me Wengler n° 8075 – Enregistrement de Strasbourg, acp 124 f° 71-v du 19.2.
Contrat de mariage – Philippe Jacques Bernhard, tisserand demeurant près le Jeu de Paume n° 57, fils majeur de feu Jean Daniel Bernhard, tisserand, et de Sophie Faerber femme en secondes noces de Chrétien Assal tisserand
Marie Catherine Hackenschmitt, fille de feu Théophile Hackenschmitt, passementier, et d’Anne Marie Wiedenmeyer

Inventaire des apports
1814 (29.7.), Strasbourg 12 (55), Me Wengler n° 8303 – Enregistrement de Strasbourg, acp 125 f° 27-v du 1.8.
Inventaire des apports de Philippe Jacques Bernhard, tisserand, et de Catherine Hackenschmitt, contrat de mariage passé le 14 mars dernier
dans une maison faubourg de la Krautenau sur le quai des Chevaux n° 133 appartenant au Sr Chrétien Assal beau père du mari
le mari 2767 fr ; la femme 7474 fr

Philippe Jacques Bernhard meurt sans enfant en 1839. L’inventaire est dressé dans sa maison quai des Bateliers

1839 (24.6.), Strasbourg 7 (94), Me Boersch n° 1127 – Enregistrement de Strasbourg, acp 269 F° 88 du 2.7
Inventaire de la succession de Philippe Jacques Bernhard, tisserand, décédé le 3 juin 1839, à la requête de Marie Catherine Hackenschmidt, usufruitière de la succession en vertu du contrat de mariage reçu par Me Wengler le 18 février 1814 et le testament olographe daté le 1 octobre 1837 déposé Me Boersch, et 2. Jean Daniel Bernhard, tisserand, héritier sous bénéfice d’Inventaire du Sr Bernhard son frère – dans la maison mortuaire quai des Bateliers n° 8
Titres et immeubles, 17. Contrat de vente Me L.L.G. Grimmer en date du 19 juillet 1833, acquis de Marie Catherine Straehling veuve en premières noces de Jean Gaspard Haes, batelier, et en secondes noces de Jean Jacques Zabern, une maison consistant en deux bâtiment de devant et de derrière avec cour, pompe, dépendances sise à Strasbourg quai des Bateliers n° 8, d’un côté la veuve Guillaume Zabern, d’autre la veuve Daniel Meyer, derrière la propriété de la veuve Meyer – en partie occupée par la veuve en partie loué, estimée à 16 000 francs
18. C. vente passé devant le même notaire Grimmer le 3 mai 1838, acquis de Théophile Frédéric Klein, tisserand, et Marie Dorothée Berné, une maison avec appartenances, dépendances sise au Marais Vert n° 47, d’un côté le Sr Marbach, d’autre le communal dit Schlupffwinckel, devant la rue dite am Dohlen beym Halberdach, derrière le Sr Roth tisserand, rapporte un loyer de 120 fr, capital de 2400 francs

Le voisin Chrétien Ballis (48, rue du Marais Vert, ultérieurement 1, impasse du Saule) acquiert la mitoyenneté du mur qui sépare sa maison de celle qui appartient à la veuve Bernhard

1844 (27.12.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 91 (1880) f° 75-v du 20.9.1844
(Zeyssolff) Procès verbal d’expert – Cejourd’hui 20 septembre 1844, à deux heures de relevée, Chrétien Auguste Arnold, architecte à Strasbourg, expert chargé de faire l’estimation de la valeur de la mitoyenneté du mur séparatif entre la maison de Jean Daniel Bernhard, tisserand, et de la De Hackenschmidt Ve Bernhardt, maison indivise entre les sus dénommés, et de la Maison de Frédéric Ballis, md. de vins, la première Marais Vert n° 47 et la seconde même quartier N° 48, mitoyenneté que le Sr Ballis désire acquérir, nous sommes rendus en lesdites Maisons.
Y étant, avons reconnu que la partie du pignon à droite à acquérir a une hauteur à partir du sol de 7 mètres 62 centimètres, plus un triangle engagé dans le comble de la Maison Ballis ayant une hauteur de 3 mètres 45 cm. sur la largeur sus mentionnés ce qui donne 1) pour la partie inférieure une superficie de 55,02
2) pour la partie supérieure ou le triangle une superficie de 12,45
Soit en tout une superficie de 67,47. Or le pignon en question ayant une épaisseur de 18 C., son Cube sera de 12 m. 14 c., ce qui donne le mètre cube estimé à vingt francs, une valeur de 242,88 francs.
A cette somme il faut ajouter la valeur des fondations, ces dernières ont une largeur de 7 mètres 50 c., une profondeur d’un mètre et une épaisseur réduite de 50 c, ce qui donne un cube de 3 mètres 75 c, lesquels a raison de 18 francs le mètre cube ont une valeur de 67,50, ce qui porte la valeur totale du pignon à 310,30, dont la moitié 155,15 représente la valeur de la mitoyenneté du mur séparatif en question.
Outre cette somme l’acquéreur aura a payer la valeur de la moitié du sol sur lequel le mur en question est assis, sa longueur est de 7 mètres 22 C. et sa largeur égale à la moitié de l’épaisseur du pignon de neuf centimètres, ce qui donne une superficie de 65 c. or le mètre quarré du sol dans le quartier dont s’agit ayant une valeur de cinq francs, l’indemnité à payer pour cet objet sera de 3,25 francs.
En conséquence de tout quoi la somme à payer par le Sr Ballis pour la mitoyenneté du mur séparatif de sa maison de celle des Sr et De Bernhard en tant que ledit mur est engagé dans les constructions qu’il y a adossé aujourd’hui sera de 158,40 francs

Liquidation et partage
1852 (29.7.), Strasbourg 9 (101), Me Becker n° 5527
Liquidation et partage de la communauté de biens qui a existé entre Philippe Jacques Bernhard vivant tisserand à Strasbourg et Marie Catherine Hackenschmidt son épouse et de la succession du Sr Bernhard, décédé le 3 juin 1839
dressé à la requête de la veuve agissant comme commune en biens en vertu de son Contrat de mariage reçu Wengler le 18 février 1814 et comme usufruitière de la succession de son mari suivant testament olographe en date du 1 octobre 1837, enregistré le 11 juin 1839
2° Marie Sara Greiner veuve de Jean Daniel Bernhard père vivant tisserand à Strasbourg, agissant en son nom propre comme usufruitière sa vie durant, mais seulement à partir de l’expiration de l’usufruit de ladite De Bernhard née Hackenschmidt, de la moitié de la succession de feu ledit Philippe Jacques Bernhard aux termes du contrat de mariage (…) passé devant Me Bremsinger notaire à Strasbourg le 12 janvier 1807, lequel Sr Jean Daniel Bernhard avait été lui-même seul unique héritier de feu ledit Sr Philippe Jacques Bernhard son frère, ainsi que celle qualité d’héritier résulte de l’inventaire après le décès de ce dernier, ladite De Bernhard agissant en outre au nom de Charles Bernhard, ancien militaire à Saint Pierre (Martinique), 3° Jean Daniel Bernhard, fils, fabricant de toile d’emballage à Strasbourg, 4° Marie Sophie Bernhard épouse d’André Kieffer Md de bois à Strasbourg, 5° Jean Frédéric Bernhard, fabricant de toile d’emballage à Strasbourg, 6° Guillemette Julie Bernhard épouse de Frédéric Auguste Kieffer, économe des Hospices civils de Strasbourg (…) comme seuls héritiers conjointement avec avec le Sr Charles Bernhard, chacun pour un sixième de feu ledit Sr Jean Daniel Bernhard leur père, ainsi qu’il résulte de l’inventaire dressé après le décès de ce dernier par Me Lacombe notaire à Strasbourg le 12 mai 1846.

Première observation. Mariage des époux Bernhard, conditions civiles le leur union. Inventaire de leurs apports dressé par Me Wengler le 29 juillet 1814 (…)
Deuxième observation. Reprise du défunt à raison de la succession du Sr Asal. Le Sr Chrétien Asal, en son vivant tisserand à Strasbourg, dont le Sr Philippe Jacques Bernhard était légataire à titre universel pour moitié, est décédé à Strasbourg le 6 avril 1837. La succession a été partagée par acte dressé par Me Guillaume Grimmer le 19 août 1837 (…) ensemble 14 049 francs, reprise 10 050 francs
Troisième observation. Testament de M Philippe Jacques Bernhard
Quatrième observation. Décès de M Philippe Jacques Bernhard. Inventaire après ce décès. M Philippe Jacques Bernhard est décédé à Strasbourg le 3 juin 1839. L’inventaire a été dressé par Me Boersch en date au commencement du 24 du même mois
Cinquième observation. Décès de M Jean Daniel Bernhard. Inventaire après ce décès. M Jean Daniel Bernhard est décédé à Strasbourg le 4 avril 1846 (…)
Communauté. Masse active 31 066 francs, Masse passive 22 171 francs, reste 8895, moitié 4447
Succession. Masse active 22 496 francs 1/6 3749, Masse passive 7500 francs
acp 412 (3 Q 30 127) f° 25-v du 5.8. Becker 29.7.

Les héritiers Bernhard vendent les deux maisons qui dépendent de la succession. L’acquéreur de celle au Marais Vert est le relieur Frédéric Thiébaut Fuchs et Sophie Madeleine Falck, le mari étant légataire de Catherine Hackenschmitt

1858, Me Becker
Le 15 février 1858. Cahier des charges dressé à la requête de 1) Marie Sara Greiner veuve Jean Daniel Bernhard père vivant tisserand, 2) Jean Daniel Bernhard fils, fabricant de toile d’emballage, et Amélie Madeleine Schneider sa femme, 3) Marie Sophie Bernhard épouse d’André Kieffer marchand de bois, 4) Jean Frédéric Bernhard, fabricant de toile d’emballage, & Caroline Humann sa femme, 5) Marie Caroline Bernhard épouse séparée de Jacques Weyer absent, 6) Guillemette Julie Bernhard épouse de Frédéric Auguste Kieffer, économe des Hospices civils de Strasbourg, 7) Jean Chrétien Haackenschmidt fabricant de vannerie fine, et Louise Urban sa femme à Strasbourg, 8) Frédéric Thiébaut Fuchs, relieur, et Sophie Madeleine Falck sa femme tous à Strasbourg
pour parvenir à la vente 1) d’une maison sise à Strasbourg quai des Bateliers N° 39
2) Une autre maison sise à Strasbourg marais vert n° 45,
Le 15 mars. Adjudication préparatoire
Le 24 mars. Adjudication définitive
1) une maison sise à Strasbourg quai des Bateliers N° 36 ancien n° 8
à Victor Laugel, serrurier à Strasbourg moyennant 15 200 francs
2) une maison sise à Strasbourg au Marais Vert N° 45
à Frédéric Thiébaut Fuchs relieur susdénommé, colicitatant pour un quart en sa qualité de légataire pour pareille portion de Marie Catherine Heckenschmidt veuve de Philippe Jacques Bernhard vivant tisserand à Strasbourg suivant testament olographe en date du 16 septembre 1848, laquelle était propriétaire de la moitié de ladite maison comme l’ayant acquise conjointement avec feu son mari suivant acte reçu Grimmer le 30 mars 1838, moyennant 4100 francs
acp 467 (3 Q 30 182) f° 10-v du 18.2. (cahier des charges), 80-v du 16.3. (adjudication préparatoire), acp 468 (3 Q 30 183) f° 3 du 25.3. (adjudication définitive)

Frédéric Thiébaut Fuchs épouse en 1846 Sophie Madeleine Falck, fille de tourneur
1846 (15. 8.br), Strasbourg 7 (103), Me Reiss n° 757
Contrat de mariage – Mr Frédéric Thiébaut Fuchs, Relieur, célibataire majeur, fils légitime issu du mariage qui a existé entre feu le sieur Frédéric Thiébaut Fuchs vivant serrurier et feue De Anne Marie Hackenschmidt son épouse décédés à Strasbourg, lui y domicilié et y demeurant, futur époux d’une part
Et Melle Sophie Madeleine Falck, fille majeurs issue du légitime mariage qui a existé entre les époux sieur Jacques Falck, tourneur et De Christine Caroline Roecklin tous ls trois domiciliés et demeurant à Strasbourg, agissant sous l’autorisation et agrément et avec le consentement de ses dits père et mère future épouse (signé) Frederic Fuchs, Sophie Falck

La maison revient ensuite à leur fille Sophie Louise Fuchs qui épouse en 1871 Charles Flothmann, serrurier originaire de Trèves
Mariage, Strasbourg (n° 531)
Du 14° jour du mois d’octobre 1871, Acte de mariage de Charles Frédéric Ferdinand Jules Flothmann, majeur d’ans, né en légitime mariage le 6 octobre 1846 à Trèves (Prusse rhénane) domicilié à Strasbourg, profession de serrurier, fils de feu Jean Flothmann, vétérinaire décédé à Simmern (Prusse rhénane) le 29 décembre 1860 et de feu Louise Uebler, décédée audit lieu le 4 janvier 1861 et de Sophie Louise Fuchs, majeure d’ans, née en légitime mariage le 6 août 1847, domiciliée à Strasbourg, sans profession, fille de Frédéric Thiébaut Fuchs, relieur, et de Sophie Madeleine Falck, conjoints domiciliés à Strasbourg ci présente et consentants (…) contrat de mariage passé le 12 du même mois devant Me Geoffroi Becker (i 68)


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.