14, place du Marché-Gayot


Place du Marché-Gayot n° 14 – VI 340 (Blondel) – O 472 puis section 21 n° 19 (cadastre)

Autre adresse, 13, rue du Chapon

Marché Gayot (O 470-474)
Côté sud-est de la place du Marché-Gayot, maison rose au milieu de l’îlot

Le marchand graissier (fruits et légumes) Jean Jacques Keller loue un hangar à deux arcades au Marché Gayot que le ville a aménagé en 1771. Il meurt en 1776 au faubourg de Pierres dans la maison du fabricant de tabac Martzloff. La voisine Reine Rehm loue non seulement une arcade mais aussi le grenier au-dessus des deux arcades de la veuve Keller comme l’établit un certificat de 1778. Gendre de la propriétaire précédente, Jean Jacques Wendling, ancien journalier qui devient graissier après son mariage, acquiert d’une part le sol de son hangar quand la ville l’aliène en 1792 et d’autre part les constructions au-dessus de ses deux arcades. En 1800, les deux arcades sont surmontées d’une mansarde et d’un petit grenier.

204 bis B
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 240 bis, partie B (plan)

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un rez-de-chaussée et un étage. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la maison est représentée par ses deux arcades aussi bien vers la place (façades 3-4) que vers la rue du Chapon (façade 1-2). Jean Ignace Lemaitre vend en 1838 une maison qui est portée comme telle au cadastre (1840), donc construite au cours des années 1830. Le commis négociant Charles Juste Guillot l’achète en 1856 et la transforme en 1858 en créant des fenêtres au troisième étage, ce qui porte son revenu cadastral de 45 à 71 francs. Le bâtiment garde depuis lors le même aspect. Le local du rez-de-chaussée sert de librairie (1978-1980), de magasin d’appareils haute fidélité (1980), de laverie (1986-1990) puis de restaurant (1990).

Marché-Gayot 14 (1980) 2183.resized
Façade en 1980 (dossier de la Police du Bâtiment)

décembre 2008

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1771 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

1771 Jean Jacques Keller, graissier, et (1764) Marie Madeleine Wahl veuve de Jean Christophe Hilli – luthériens
1789 h Jean Jacques Wendling, graissier, et (1779) Marie Salomé Hilli – luthériens
1814 h Jean Ignace Lemaitre, marchand épicier, et (1807) Marie Salomé Wendling
1838 v Frédéric Charles Gautschi, commis négociant, et (1834) Frédérique Grimm
1854 v Charles Juste Guillot, commis négociant
1879 Jean Post, doreur
1906* h Marie Anne Post
1920* Edouard Ketterer, commerçant, et Salomé Reiss

(1843, Tableau indicatif du cadastre) Lemaître, Ignace, Marché Gayot 23 – maison, sol (contenance) 0,48 – puis Gautschy, Frédéric Charles

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Rue du Chapon

nouveau N° / ancien N° : 23 / 12
porte de derrière du N° 22 marché Gayot
Rez de chaussée et 1° étage médiocre en bois

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 173 case 1

Gautschy Frédéric Charles marché gayot n° 23
1856 Guillot Charles Juste, commis négociant marché Gayot n° 23

O 472, maison, sol, marché gayot 23
Contenance : 0,48
Revenu total : 45,25 (45 et 0,25)
Folio de provenance :
Folio de destination : 173
Année d’entrée :
Année de sortie : 1858
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 15 / 12
fenêtres du 3° et au-dessus :

O 472, maison, marché gayot 23
Revenu total : 71,25 (71 et 0,25)
Folio de provenance : 173, Aug.
Folio de destination :
Année d’entrée : 1858
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 15 / 12
fenêtres du 3° et au-dessus :
Guillot Charles Juste f° 173, O 472, maison, revenu 26, augmentation de construction, achevée en 1858, imposable en 1858, imposée en 1858

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 75 case 2

Guillot Charles Juste, commis négociant
1864, Guillot Charles Juste, veuve
1879, Post Johann Vergolder

O 472, maison, sol, Marché Gayot 14
Contenance : 0,48
Revenu total : 71,25 (71 et 0,25)
Folio de provenance : (173)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 17 / 14
fenêtres du 3° et au-dessus : 2 / 2

Cadastre allemand, registre 30 p. case

Parcelle, section 21, n° 19 – autrefois O 472
Canton : Auf dem verbrannten Hof u. Kapaunengasse N° 14 bezw. 13 – Place du Marché Gayot, Rue du Chapon, 11
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 0,43
Revenu : 800 – 1000
Remarques :

(Propriétaire), compte 945
Post Johann d. Erben u. W.
1906 Post Anna Maria
1920 Ketterer Eduard Kaufmann Ehefrau Salome geb. Reiss je ½
(2304)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VI, Rue 186 Place Gayot (p. 293)

(maison n°) 23
Pro. Wendling, Jean Jacques Regrattier – Moresse

Registres de population

(1795) 7° section, Marché aux volailles N° 23 (registre 600 MW 7) – légende

    Jn. Jaques Wendling, 44, Graissier, Bischoffsheim, 1766
    M. Salomé Hillig, 44, sa femme, Strasb.
    M. Salomé Wendling, 15, fille, id.

600 MW 144 f° 50 (i 31) Marché aux volailles N° 23

    Gautschin, Frédéric Charles, 1813, Ribeauvillé, Ht Rhin, Epicier, mari, (entré dans la commune) 25 août 1837 – (domicile antérieur) Grand rue 27, (entrée dans le logement actuel) août 1838
    id. née Grimm, Frédérique, 1814, Barr – Epouse
    id. Charles, 1835, Barr – Fils
    id. Auguste, 1837 – id.
    id. Camille, 14 juin 1839, Strasb. – id.
    id. Eugène, 9 mars 1841, id. – id.
    id. Théodore, 28 janvier 1841, id. – id.
    (portés au nouveau registre)

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Verbrannter Hof (Seite 184)

(Haus Nr.) 14
Post, Spezereihandlg. E 01
Lintz, Maler. 2
Post, Wwe. 2
Zocher, Buchhalter. 2

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 674 W 283)

Rue du Chapon 13, Marché Gayot 14 (1893-1992)

Le début du dossier a uniquement trait aux affaires ordinaires (ravalements). Le propriétaire, une veuve âgée, projette à la fin des années 1960 de ventre la maison. Les façades qui donnent sur la place sont inscrites à l’inventaire des sites. L’architecte des Bâtiments de France et la Commission municipale pour la protection des sites souhaitent en 1970 qu’en cas de démolition le nouveau bâtiment conserve son volume initial (hauteur de façade, 8,50 mètres, hauteur du faîte, 13,22 mètres). Le local du rez-de-chaussée sert de librairie (la Caverne d’Alibabeth, Librairie des femmes, 1978-1980), de magasin d’appareils haute fidélité (1980), de laverie (1986-1990) puis de restaurant (La Cour brûlée, 1990).

Sommaire
  • 1893 – Le maire notifie Jean Post, demeurant sur place, de faire ravaler la façade – La façade a été repeinte à l’huile, octobre 1893
  • 1908 – Salomé Kroener se plaint que l’eau entre dans sa maison du côté du Marché Gayot. L’affaire est réglée après réparation d’un tuyau de descente
  • 1923 – Le propriétaire Ketterer est autorisé à occuper la voie publique pour repeindre les 13, rue du Chapon et 14, Marché Gayot.
  • 1955 – Le locataire Maurice Lux se plaint que le propriétaire refuse de faire ramoner sa cheminée. Le dossier est classé après que le suie a été enlevée.
  • 1970 – Lily Gerlinger de Lembach demande un certificat d’urbanisme. Propriétaire de l’immeuble, veuve Ketterer – Extrait du plan cadastral de situation
    La Police du Bâtiment se rend sur place puis rédige un compte rendu : « L’ensemble des façades des bâtiments bordant la place du Marché Gayot sont inscrites à l’inventaire des sites. (…) De plus, il est proposé, de la part de la Police du Bâtiment et selon les directives de M. de Rendinger [adjoint au maire] de ne permettre, le cas échéant, que le reconstruction d’un immeuble à trois niveaux, c’est-à-dire en somme la reconstruction d’un volume égal à celui qui existe à l’heure actuelle. A noter que les combles sont aménagés et que des deux côtés sur rue une paire de lucarnes prennent le jour. »
    L’architecte des Bâtiments de France Fernand Guri donne son avis
    Commission municipale pour la protection des sites note dans son procès verbal de réunion, « L’immeuble pour lequel le certificat d’urbanisme est demandé tombe sous le coup de la législation sur la protection des sites. En lui-même, il n’a aucun cachet spécial. Cependant son volume actuel (rez-de-chaussée + 2 étages) s’intègre dans l’environnement. La Commission émet le vœu qu’en cas de démolition l’immeuble de remplacement respecte le volume initial. M. Guri joute que son accord, transmis par écrit à la Police du Bâtiment, reflète le vœu de la Commission. »
    La direction départementale de l’équipement délivre le certificat en avril 1970
    2161
    1968 – Le maire demande à la veuve Edouard Ketterer, domiciliée sur place, de faire ravaler les façades – Rappels en 1969 – Devis (Gaetani à la Robertsau, Magi) – La propriétaire âgée de 82 ans demande un délai – Rappel en 1970 à Mme Ketterer (maison de retraite Bethel à Oberhausbergen). La Police du Bâtiment note en 1971 que le nouveau propriétaire est M. Cange, de Durrenbach près Wœrth
    1971 (décembre) L’entreprise Bertigall (4, rue des Meules) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique – Travaux terminés, juin 1972
  • 1971 – Le notaire André Debès, de Hoenheim, demande un certificat d’urbanisme concernant la propriété de Salomé Reiss femme d’Edouard Ketterer – Plan cadastral de situation. Croquis sur le bordereau d’envoi : hauteur de façade, 8,50 mètres, hauteur du faîte, 13,22 mètres
  • 1976 – Fernand Meyer (demeurant boulevard de la Victoire) dépose une demande spéciale pour des travaux dans le secteur sauvegardé (peinture de la façade en blanc cassé et des volets en brun) – Il est autorisé à à poser un échafaudage sur la voie publique – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Le ravalement est terminé, juillet 1976
  • 1978 – La Police du Bâtiment constate que la Librairie des femmes (caverne d’Alibabeth) a posé sans autorisation une enseigne plate – Ghislaine Malandrin, Dominique Reinbold et Renate Reismann déposent une demande – Autorisation du propriétaire Fernant Meyer – Maquette – Photographie
    L’architecte des bâtiments de France donne un avis défavorable, il estime que l’enseigne ne s’intègre pas assez aux ouvertures
    Le maire prend un arrêté portant refus d’autorisation, octobre 1978 – Les pétitionnaires ne déposent pas l’enseigne et prennent rendez-vous avec l’architecte des Bâtiments de France – La Police du Bâtiment classe le dossier, février 1972
  • 1980 (février) – Le maire autorisation par la vente pour cessation de commerce de la Librairie des femmes
  • 1980 (octobre) – La Police du Bâtiment constate que le magasin France hi-fi a posé sans autorisation une enseigne plate – Le magasin est fermé lors des visites
  • 1986 – Le propriétaire Fernand Meyer demande que la laverie en libre service Chapon blanc soit autorisée à poser une enseigne selon la description jointe (4 mètres sur 40 centimètres) – Photocopie de maquette et de photographies – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable et préconise une inscription sur les vitres – L’enseigne déjà posée n’est pas démontée – Le maire propose à l’architecte des Bâtiments de France d’intenter des poursuites judiciaires – Le propriétaire demande en mars 1987 un rendez-vous en arguant que les enseignes posées ne sont pas celles du projet soumis – L’affaire est transmise au procureur de la République, février 1988 – L’enseigne a été retirée, octobre 1988 – Le maire renonce aux poursuites, février 1990
  • 1990 (février) – Mauricette Meyer (demeurant boulevard de la Victoire) demande l’autorisation de transformer l’aménagement intérieur pour remplacer la laverie par un restaurant. Elle estime que le seul commerce viable à cet endroit est la restauration surtout depuis que la place est réservés aux piétons – Plans du rez-de-chaussée (salle et cuisine) et de l’étage (toilettes)
    Notice de renseignements concernant la sécurité dans les établissements recevant du public (24 places, un employé) – Rapport de la commission de sécurité (février 1990)
  • 1990 (août) – Le restaurant La Cour brûlée demande l’autorisation de poser une enseigne (2,50 sur 1,30 mètres) – Maquette et photographie
    L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Le maire prend un arrêté portant autorisation de pose d’enseigne, août 1990 – L’enseigne est posée, octobre.
    (fin non relevée)

Relevé d’actes

Jean Jacques Keller loue un des hangars du que la Ville vient d’aménager au Marché Gayot

Registre des impositions, marché Gayot, cote VII 1546 (année 1771), f° 69 – Rue Baron
Keller Johann Jacob der Gremp soll Jahrs auf Annunciationis Mariæ und Anno 1772 I.mo 14 lb 10 ß – Nb f° 101 a
[Jean Jacques Keller, graissier, doit chaque année à l’Annonciation et pour la première fois en 1772, 14 livres 10 sols]

Fils d’un paysan de Baldenheim près de Sélestat, Jean Jacques Keller épouse en 1764 Marie Madeleine Wahl, veuve du graissier Jean Christophe Hilli : contrat de mariage, célébration
Eheberedung – erschienen Joh. Jacob Keller, von Baldenheim im obern Elsaß gebürtig weil. Joh: Adam Keller des gewesenen Ackersmanns und burgers daselbst mot auch weil. Anna Margaretha gebohrner Islerin ehelich erzeugter und hinterlaßener Sohhn, beiständl. Meister Joh: Adam Keller des Schneiders in der Ruprechtsau wohnhaft burgers alhier zu Straßburg seines leibl. bruders, als hochzeiter ane einem,
So dann frau Maria Magdalena Hilljin, geborne Wahlin, weil. Joh: Christoph Hillj des gewesenen fastenspeishändlers und gesaltzen waar händlers auch burgers allhier hinterlaßene Wittib, beiständlich Meister Johannes Rockenbach des Schneiders u. burg. ihres Vettern, als hochzeiterin ane dem andern theil – So geschehen alhier Zu Straßburg auf Montag den 29. Octobris Anno 1764. Johann Jacob Keller als hochzeiter, Mariæ Magdalenæ Hilljin handzeichen x

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 291)
Im Jahr Christi 1764 Mittwoch den 21. und 22. post Trinitatis seÿnd in unserer Evangelischen Kirchen Zu St Wilhelm ordnungs mäßig außgeruffen und copulirt worden Johann Jacob Keller deer ledige Fasten Speiß händler und burger allhier, weÿl. Johann Adam Keller, gewesenen Ackers: Mann und burger in Baldenheim hinterlaßener ehelicher und Frau Maria Magdalena Nata Wahlin, Weÿl. Johann Christoph Hilÿ, gewesenen Fasten Speiß händler und burger alhier nachgelaßene Wittwe [unterzeichnet] Johann Jacob Keller als hochzeiter, x Mariä Magdalenä als Hochzeiterin handzeichen (i 304)
Proclamation, Saint-Nicolas (luth. f° 30-v n° 65) 1764 Mittwoch den 21. wintermonath sind nach ordentlich geschehenen ausrufungen in der Kirch Zu Sanct Wilhelm ehelich eingesegnet worden, Johann Jacob Keller, der ledige fastenspeishändler und burger alhier, weÿland Johann Adam Keller gewesten Ackersmanns und burgers Zu Baldenheim, und weÿland Fraun Anna Margaretha, gebohrner Ißlerin hinterlaßener ehelicher Sohn, und Frau Maria Magdalena weÿland Johann Christoph Hilÿ, gewesten fastenspeishändlers und burgers alhier hinterlaßener wittib. deren Eltern sind weÿland Johannes Wahl gewester bader und burger alhier und weÿland Anna Maria geb. Schwartzin (i 33)

Jean Jacques Keller devient bourgeois quelques jours plus tard
1764, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) p. 52
Joh: Jacob Keller, fastenspeishändler, von Baldenheim, erhalt das burgerrecht von seiner Ehefr. Maria Magd. weÿl. Christoph Hügel gewes. fastenspeishändlers und burgers allhier hinterlk. wittib umb den alten burgerschilling. will dienen beÿ EE Zunfft Zur Mörin. Jur. eod. [1. Dec. 1764]

Après avoir obtenu une promesse d’admission à la tribu de la Mauresse en octobre, il devient tributaire en décembre après avoir été reçu bourgeois.
1764, Mauresse (XI 262)
(f° 477) Montags den 29.ten Octobris Anno 1764.
Zunftschein und ausgeschriebener Fastenspeis: Händler – Johann Jacob Keller der ledige bediente von Baldenheim in obern Elsaß gebürtig, Weiland Johann Adam Keller, des geweßten Ackersmanns und burgers daselbst hinterlaßener ehelicher Sohn, welcher mit Johann Christoph Hillj, des gewesenen Fastenspeis: Händlers und burgers alhier nachgelaßener Wittib ehelichen verlobet und mit ihro den Ehe Contract vor mir Notario anheute passiret hat, bittet ihne, nach Ausweis E. E. Handwercks der Fastenspeis: Händler den 20. Hujus ertheilten Consensus und des sub eodem dato Von den Hoch u Wohlverordneten Obern Handwercks: Herren darüber ausgestellten Scheins, in die Lehr des Fastenspeis: Handels Zugleich ein: und auszuschreiben. Erkandt, seÿe dem Imploranten angesehen er eine Fastenspeis: Händlers Wittib heirathet, in seinem begehren, gegen Erlag der Ein: und Ausschreib Gebüren zu wilfaren.
Dedit vor die Einschreibung 10 ß, Und für die Ausschreibung 10 ß, Thut beedes 1 lb

(f° 491-v) Donnerstags den 13.ten Decembris Anno 1764
Neuer Leibzünfftiger Fastenspeis: Händler A.C. – Jacob Keller von Baldenheim gebürtig, welcher an Weiland Christoph Hilli des gewesenen Fastenspeis: Händlers und burgers alhier hinterlaßene Wittib geheirathet producirt Schein von alhiesiger Cantzleÿ und Stall, beede vom 1. Decembris 1764., bittet um Ertheilung des Zunft und Fastenspeis Handel: Recht.
Erkandt gegen Erlag der Gebür wilfahrt. Promisit et dedit für den Pfenningthurn 1 lb, Für das Zunft Recht 5 ß, Für das Grempen Recht 1 ln 10 ß, für die Feur: Eimer 3 ß 4 d, Einen dritten theil ane der in 25. lb d bestehenden neuen Gebür 8. lb 6 ß 8 d. (zusammen) 11 lb 7 ß

Jean Jacques Keller meurt en 1776 au faubourg de Pierres dans la maison du fabricant de tabac Martzloff. C’est sa femme qui est son héritière, puis la fille de celle-ci en premier mariage, Marie Salomé Hilli

1776 (13.6.) Me Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 343) n° 1111
Inventarium über Weiland Johann Jacob Keller des gewesenen Fastenspeishändlers nunmehr sel. Verlassenschaft, nach seinem d. 25. maÿ dieses 1776.ten jahrs aus dieser Welt genommenen tödl. hientritt zeitlichen verlaßen, auf Ansuchen der hinterbliebenen Wittib Fr. Maria Magdalena geb. Wahlin als welchen in Ermanglung Kinder zufolg des 7. Punctens hernach einverleibten Eheb. von ihrem nun verstorbenen Ehemann das Eigenthum seiner Verlassenschafft vermacht worden, mithin Sie dermalen seine alleinige und einige Erbin ist
Eheberedung – Johann Jacob Keller von Baldenheim im Obern Elsaß gebürtig, weil. Joh: Adam Keller des Ackersmanns daselbst mit auch weÿl. Anna Margaretha geb. Islerin Sohn, beiständlich Meister Johann Adam Keller des Schneiders in der Ruprechtsau wohnhaft und burgers alhier seines leiblichen bruders, Sodann Maria Magdalena Hilljin geb. Wahlin weil. Johann Christoph Hilli des fastenspeis: und gesaltzen Waar händlers Wittib beiständlichen Meister Johannes Rockenbach des Schneiders ihres Vettern – Straßburg den 29. Octobris 1764, Joh: Friderich Lichtenberger
in einer daselbst an der Vorstatt Steinstras gelegenen H. Marzlof dem taback fabricanten zuständigen behaußung
Series rubricarum hujus Inventarÿ, eingangs gedachte Verlassenschaft sub una massa et titulo, angesehen der Wb. Illata zu ersuchen, weilen sie disorts den Eigenthum hat, für ohnnöthig erachtet worden, an und vor sich selbsten, hausrath 45 lb, Waaren zum fastenspeishandel 30 lb, Silber 5 lb, goldene ringe 2 lb, Summa summarum 83 lb, Passiv Schulden 28 lb, Compensando 54 lb

La veuve de Jean Jacques Keller se plaint que sa voisine Reine Rehm a établi un construction au-dessus du hangard qu’elle loue. Les chefs de chantier et les députés du Petit Sénat se rendent sur place et rédigent leur rapport. Comme la voisine déclare que la construction a été autorisée par les Trois de la Tour aux deniers, ils concluent que les Trois doivent délivrer un certificat. Le certificat établit que Reine Rehm a loué non seulement le grenier qui surmonte son arcade mais aussi celui au-dessus des deux arcades de sa voisine, ce qui lui donne le droit de bâtir.

1778, Directeurs fonciers (VII 1418)
(f° 181). Dienstags den 24. Novembris 1778. Regina Römein ctra. Johann Jacob Kellers wittib – Fr Regina Römin die brust Schneiderin producirt Extractus aus Eines Ehrsamen Kleinen Raths der Stadt Straßburg Augenschein Memoriali de Anno 1778. Montags den 23. Novembris folgenden Inhalts
Haben Wir der Stadt Straßburg geschworne Werckmeister einen Augenschein eingenommen in beiseÿn derer Herren Deputirten Eines Ehrsamen Kleinen Raths in einer auf dem Gayot Marckt gelegen weiland Johann Jacob Kellers geweßten Fastenspeishändlers Wittib zuständigen behausung, alda hat dieselbe wider Regina Römerin die brust Schneiderin alhier klagend vorgetragen, was maßen dieselbe durch Aufführung einer bühn, dißortigen auf dem Gayot Marckt gelegenen Gaden überbauet und die dißortige Gerechtsame gekräncket, mit bitten die Sach zu examiniren und Unser Gutachten zu ertheilen. Der Fr. Römerin Verantwortung, was sie gebauet und wie sie gebauet, ware mit dem Agrement derer Herren dreÿ Löblichen Pfenningthurns geschehen, auf diese berufe Sie sich und seÿe von deren Competenz gegnerisch begehren, bäte derohalben die Gegenerin an die Herren dreÿ Löblichen Pfenningthurns zu verweisen. Nach dem Wir nun die Sach examinirt und ersehen, daß die Römerin der Kellerin Gaaden mit einem Stockwerck überbauen habe, So gehet Unsere Meinung dahin, daß die selbe beÿbringen solle, daß sie diesen Bau mit Erlaubnus und Genehmighaltung derer Herren Löbl. Pfenningthurns aufrichtet habe. reservatis expensis. Daß dieses Unsere wahre Meinung seÿe haben wir solche unterschrieben. unterschrieben [unterzeichnet] Huber Werckmeister, Kaltner Werckmeister, Saltzmann und Marschall deputati
Collationé unterschrieben Beguin actuarius
Mit bitten : Meine Gnädige Herren geruhen möchten ihr ein Certificat ertheilen zu laßen, daß ihro die bühn über einem bogen, der zween bögen so der Kellerin Gaden aus machet, verlehnet und gleich wie denen übrigen besitzern der Gäden auf dem Gayot Marckt vergönnet worden zu überbauen. Erkannt, Seÿe der Implorantin in ihrem begehren zu Willfahren, Einfolglichen derselben ein Certificat auszufertigen, daß Ihre von dißortigem Dicasterio unter der einen Hangard vornen auf dem Gayot Marckt und hinden in die Baron Gaß ein durchgehender bogen und über dem darneben befindlichen bogen /:so einer der beeden ist, welche Johann Jacob Keller allda lehnungsweiße besitzet:/ die bühn verlehnet, auch derselben vergönnet worden, berührte bühn gleich wie die andere besitzer der dasigen Hangards zu überbauen, Und da dieses besonders von der Competenz dieses Dicasterio abhanget, so wurde die Kellerische Wittib mit dem begehen die Romin an zu halten ihro die quæstionirte bühn abzutretten dißorts den 3. hujus abgewiesen.

La veuve Keller cède le hangar à son gendre Jean Jacques Wendling

1789 (28.5.) Chambre des Contrats, vol. 663 f° 219
Fr. Maria Magdalena Kellerin geb. Wahlin weÿl. Johann Jacob Keller des fastenspeißhändlers beÿständlich Johann Friderich Gilli des frantzösischen becken
in gegensein Johann Jacob Wendling des fastenspeißhändlers ihres tochtermanns
ein unten denen hallen au marché Gayot einseit neben weÿl. Joachim Rehm schneiders wittib anderseit neben Caspar Schaller d. schumacher vornen auf besagten Marché Gayot hinten auf die Baronengaß stoßend, aus zween bögen bestehendes gädlein, deßen übergebäude mit all deßen gehörigen weithen, rechten und gerechtigkeiten – von diesem gädlein nun zahlt man jährlich auff dem 25. mertz 14 lb oder 28 fl. wegen der bühn über dem einten bogen auff eben solchen termin jährlich 1 gulden d. löbl: Stadt Pfenning Thurn, nur so lang es gemeiner Statt von gut achten wird – um 800 gulden

Ancien soldat originaire de Bischoffsheim à la Haute-Montée (Rheinbischofsheim en Bade), le journalier Jean Jacques Wendling obtient de la tribu des Maçons une promesse d’admission pour devenir bourgeois. Il devent tributaire en décembre 1778 après être devenu bourgeois.
1778, Maçons (XI 240)
(f° 412-v). Donnerstags den 19. ejusdem [Novembris] Zunfftschein – Johann Jacob Wendling, gewesenem Soldat unter Löbl. Schweitzer-Regiment Waldner, weiland Johann Jacob Wendling gewesenen burgers und Ackersmanns Zu Bischoffsheim Zum Hohensteeg hinterlaßenem ehelichem Sohn, wurde auf Befehl S. T. Herrn Fünffzehner Gangolf des Hochgebietenden Herrn Oberherrn ein Schein mitgetheilt, daß wann Er wird præstitis præstandis von Gnädiger Hohen Obrigkeit das burgerrecht erlangt haben, derselbe auch beÿ diser Ehrsamen Zunfft als Zünfftiger wird auf und angenommen werden.

(f° 425) Mittwochs den 23. Decembris. – Neu Zünfftiger – Johann Jacob Wendling von Bischoffsheim Zum Hohensteeg, der ledige Tagner stehet vor, producirt Cantzleÿ und Stallschein vom 12. hujus, kraft deren Er nach erhaltenem burgerrecht sich der Ordnung gemäß angemeldet, bittet ihne nunmehr auch las einen Leibzünfftigen beÿ dieser Erhsamen Zunft auf: und anzunehmen.
Erkannt, gegen Erlag der gebühr willfahrt (Pfgth. 1 lb, Zfrtecht 2 lb 11 ß, Einschrbgeb. 4 ß, zusammen 3 lb 15 ß – Findghs. 1 ß 6 d)

Les registres de bourgeoisie manquent pour cette date, Jean Jacques Wendling figure sur une liste des nouveaux bourgeois pour 1778
VI 370, 11 (Nouveaux bourgeois, 1778-1780)
Johann Jacob Wendling

Jean Jacques Wendling renonce à sa qualité de tributaire chez les Maçons pour s’inscrire dans une autre tribu
(f° 455) Dienstags den 15. Junii 1779. Resignation: Schein – beÿ dieser Ehrsamen Zunft hat Johann Jacob Wendling der Tagner und burger alhier, sein bisher gehabtes Zunft Recht gebührend aufgesagt, deßen derselbe auch erlaßen, mithin ihme erlaubet worden, sich auf eine andere Zunfft zünftig zu machen, daher ihme auch erhaltener Befehl von S. T. Herrn Fünffzehner Gangolf Ehrenbesagter Zunft Hochgebietendem Herrn Oberherrn gegenwärtiger Schein mitgetheilt wurde.

Le journalier Jean Jacques Wendling épouse en 1779 Marie Salomé Hilly : contrat de mariage, célébration
1779 (21.6), Me Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 351) n° 630
(Eheberedung) persönlich erschienen der Ehrsam und bescheidene Johann Jacob Wendling, lediger Tagner und burger alhier, Weil. Johann Jacob Wendling, des gewesenen Ackersmanns und burgers Zu Bischoffsheim Zum hohensteg mit deßen hinterlaßener noch lebenden Wittib Fraun Magdalena gebohrner Müllerin ehelich erzeugter Sohn, unter Verbeistandung H. Johann Georg Kolb des Gastgebers Zum Storcken und burgers hiesebst als hochzeiter an einem,
So dann die Erhen und tugendsame Jungfrau Maria Salome Hilliin, weiland Johann Christoph Hillÿ des gewesenen Fastenspeishändlers und hiesigen burgers mit Fraun Maria Magdalena Verittibter Kellerin gebohrner Wallin ehelich erzeugte Tochter, unter assistentz Johann Jacob Wahl des hiesigen burgerlichen Schiffknechts, ihres Vettern, als hochzeiterin – Straßburg den 21. Junii Anno 1779 [unterzeichnet] Johan Jacob Wendling als hochzeiter, Maria Salome Hilligin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 63, n° 22)
Im Jahr 1779 (sind) ehelich eingesegnet worden Johann Jacob Wendling der ledige burger und Fastenspeißhändler allhier, weÿl. Johann Jacob Wendling gewesenen burgers und Ackersmanns in Bischoffsheim am Hohen Steg mit Anna Magdalena Müllerin ehelich erzeugter sohn, und jungfer Maria Salome Hilligin weÿl. Christoph Hillig, gewesenen burgers und Fastenspeißhändlers allhier mit Maria Magdalena Wahlin ehelich erzeugte tochter [unterzeichnet] Johan Jacob Wendling als Hochzeiter, Mari Salome Hilligin als Hochzeiterin

Les Quinze autorisent Jean Jacques Wendling a reprendre le commerce de graissier de sa belle-mère sans avoir appris le métier moyennant versement de six livres, moitié au profit de la Ville, moitié à celui de la tribu de la Mauresse (remarque, les registres de la Mauresse manquent pour cette date)
1779, Protocole des Quinze (2 R 189)
(f° 279) Sambstag den 12.ten Junii 1779. Wilhelm nomine Johann Jacob Wendling des ledigen tagners und weÿland Johann Christoph Hilli gewesten burgers und Fastenspeishändlers hinterbliebener wittib Maria Magdalenä gebohrner Wahlin, Contra E. E. Meisterschafft der Fastenspeishändler Obermeister producirt unterthäniges memoriale und bitten samt beÿlag sub N° 1 umb Gnädige admission Zum Recht des Fastenßpeishandels, Osterrieth setzt Zu E. G. Erkandt seÿe Implorant gegen erlag 6. lb Zwischen Gemeiner Stadt dem allhiesigem Findlinghhauß und E E. Meisterschafft theilbar Dspensando von dem artickel in die lehr des Fastenßpeishandels Zugleich aber auch davon loßzusprechen und Zum recht des Fastenßpeishandels zu admittiren.

Jean Jacques Wendling et Marie Salomé Hilly font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison au Faubourg de Pierres
1780 (25.1.), Me Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 345) n° 1164
Inventarium über Johann Jakob Wendling, des Fastenspeishändlers und Fraun Mariä Salome gebohrner Hilliin, beeder Ehepersonen und burgere allhier zu Straßburg, einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1780 – in ihren im Heumonat nächst zurückgelegten 1779.sten Jahrs angetrettenen Ehestand als unverändert zugebracht haben. Wie nun sie beede ermelte Ehepersonen in ihrer Vor mir unterschriebenen Notario den 21. Junii berührten Jahrs mit einander errichteten Eheberedung §° 4.to ein unverändert Gut, solch ihr in die Ehe gebrachten und etwa ererbenden Vermögen, auch eine Ergäntzug des davon abgehenden stipulirt
So geschehen allhier Zu Straßburg in einer an der Steinstras nechst dem Pflug gelegenen H. Böttiger dem Schreinermeister eigenthümlich zuständigen, und disorts zum theil lehnungsweise bewohnenden behausung, in fernerer Gegenwart Johannes Wahl des jüngern Schiffmanns und burgers alhie, als der Ehefrau beistands auf Dienstag den 25. Jänner im Jahr 1780.
Series rubricarum hujus Inventarii. Des Ehemanns als unverändert in die Ehe gebrachtes Vermögen, Sa. silbers 8 lb, Sa. baarschafft 96 lb, Summa summarum 104 lb – Diesem beigerechnet, die dem Ehemann an den Verehrt erhaltenen haussteuren gebührige Hälfte 17 lb, daß also des Ehemanns gesamter als unverändert in die Ehe gebrachtes Vermögen überhaupt Zu sehen komme auf 122 lb
Diesemnach wird auch der Ehefraun in den Ehestand als unverändert gebrachtes Guth verzeichnet, Sa. hausraths 93 lb, Sa. Silbers 18 lb, Sa. goldener ringe 3 lb, Sa. baarschafft 75 lb, Summa summarum 190 lb – An denen haussteuren hat die Ehefrau ebenflalls die hälfte zu erfordern so thut 17 lb, Mithin kommen der Ehefraun als unverändert in den Ehestand gebrachte Mittel sammenthafft Zustehen auf 207 lb – beeder Eheleuthe Vermögenschaft 330 lb

La ville vend le sol des arcades à leurs locataires. Le voisin François Henri Rehm vend à Jean Jacques Wendling la construction au-dessus de ses deux arcades

1792 (20.2.) Chambre des Contrats, vol. 666, n° 119 enreg. 29.2.
namens der gemeinde der statt Straßburg H. Lt. Jacob Friedrich Brackenhoffer der municipal beamte und verwalter der Domaines, H. Lt. Frantz Ignatz Metz der municipal beamte und finantz verwalter, H. Lt. Johann Michael Mathieu der procurator gemelter gemeinde
in gegensein H. Georg Friedrich Griesbach des nadlers, Johann Georg Karch des maurers, H. Johann Peter Graff des ehemaligen kornwerffers namens Johann Georg und Johann Peter der Kammerer, H. Frantz Antoni Spinner des schuhmachers, H. Jacob Wilhelm Mouline des tapezirers, H. Johann Georg Kröner des bratwurstmachers, H. Johann Jacob Wendling des fastenspeishändlers, H. Frantz Heinrich Rehm des schneiders, Joseph Ernst des maurers, H. Johann Matthäus Lutz des schneiders, H. August Heini des schneiders, Andreas Heringer des schumachers, Johann Georg Ehalt des meelhändlers, Joseph Hügelin des haffners, Jacob Rust und Frantz Antoni Weinemer des kiefers
(…) 7. H. Wendling, einen der erwehnten gemeinde zuständig 11 quadrat claffter 12 quadrat schu enthaltend zwischen denen pfeilen des Gayot marckts liegenden grund und boden worauf derselbe zwischen H. Rehm und Kröner liegend, vornen gedachten Gayot marckt mit N° 23 bezeichnet, hinten die Baronengas stosend mit N° 11 marquirt gebäud stehen hat, samt denen davor stehenden pfeilen und dem darüber vorhandenen tachwerck und bühnlein, nebst 4/65 theil der ane der Baronengas zwischen Rust und Weinemer liegenden hinten an H. Widt dem handelsmann stosenden propheÿ, wovon einen jährlichen mietzins abgetragen, um 264 livres – wobeÿ der H. Wendling sich anheischig macht das über einem theil seines gebäuds befindlich obbesagten H. Rehm gebühriges bühnlein nach abschatzung der experten anzunehmen,
8. ihme H. Rehm, 1) einen 5 quadrat claffter 24 quadrat schu enthaltend zwischen denen pfeilen des Gayot marckts liegenden grund und boden worauf derselbe zwischen H. Wendling und Bouillau liegend, vornen gedachten Gayot marckt mit N° 24 bezeichnet, hinten die Baronengas stosend mit N° 10 marquirt gebäud stehen hat, samt denen davor stehenden pfeilen und dem darüber vorhandenen tachwerck und bühnlein, 2), einen 2 quadrat claffter 27 quadrat schu in sich begreifend ane die Baronengas liegenden grund und boden worauff derselbe zwischen H. Stoll und Rust liegend, hinten H. Widt stosend mit N° 18 bezeichneten gebäu nebst dem darüber vorhandenen tachwerck und bühnlein, 3) 3/65 von und ane der ane ermelten Baronengas zwischen ernannten Rust und Weinemer liegenden hinten an H. Widt dem handelsmann stosenden propheÿ, wovon einen jährlichen mietzins abgetragen, 196 li 11 s 18 den ; wobeÿ der käufer sich anheischig macht der ihme zugehörigen über H. Wendling gebäude befindlichen zimmer demselben nach abschatzung der experten abzutreten,
wobeÿ ausdrucklich bedungen (…) H. Frantz Heinrich Rehm der schneider meister (dem) H. Johann Jacob Wendling des fastenspeishändlers, das über sein H. Wendling gebäu befindlich ihme H. Rehm zuständige mansarde und bühn auf dem Marckt Gayot, vornen dem Marckt Gayot, hinten die Baronengas, 100 gulden, den 16 Aprilis 1792 (enreg. 18)

Marie Salomé Hilli meurt en 1800 en délaissant deux enfants. Les arcades du Marché Gayot comprennent deux niveaux d’habitation et un grenier. Une autre petite maison ruelle de la Carpe fait partie de la succession

1800 (28 floréal 8), Strasbourg 9 (anc. cote 7), Me Dinckel n° 734 ; Enregistrement de Strasbourg, acp 73 F° 194 du 29 flor. 8
Inventarium über weÿl. Fr. Maria Salome geb. Hilli burgers Johann Jacob Wendling Fastenspeishändlers Ehefrau Verlassenschafft – auf ansuchen des Wittwers und des burgers Johann Jacob Hilli Fastenspeishändlers Vormund Maria Salome 18 jährigen alters und Johann Jacob so in dem 13.t jahr alter begriffen
in einer an dem verbrannten hoff allhier gelegen mit N° 23 bezeichneten hieher gehörigen kleinen behausung
der Erben ohnverändert, hausrath, silber 397 fr
Teilbare Activ-Masse, hausrath, activ schulden (816), summa summarum 1161 fr
Eigenthum an häusern so teilbar, Nämlich eine kleine behausung bestehend in einem Gädlein, einer zweÿstöckigte Wohnung, darüber befindlicher bühne samt allen deren übrigen zugehörden, Weithen, Rechten und Gerechtigkeiten zu Straßburg an dem sogenannten verbrannten hoff unter denen hallen N° 23 einseit neben weÿl. Joh. Joachim Rehm Wittib und Erben anderseit neben Georg Kröner Wurstmacher vornen auf dem Marckt hinten auf die Cappaunengaß, wovon der völlige begriff aus zween bögen bestehet von ihr allein bewohnt an hauszins erträgt 40 fr in capital 8000 fr – Worüber melden verschiedene in der C. C. Stub und teils vor Not. Dinckel Kaufbrieff de datis 28. maÿ 1789, 16. apr. 1792 und 20. hornung 1792
Und ein klein häuslein und hoffstatt nebst deßen übrigen Rechten und Zugehörden an dem Schiffleutstaden im Carpen: sonsten auch Finsternisgäßl. N° 16 gelegen einseit neben Fegelinus Eckert oder dem ehemaligen Wirthshaus zum Carpen anderseit neben Johannes Eisenmann und hinten auf ges. wirthshaus – dem burger Mahler lehnungsweiße für einen Jahrszins von 72 francken, in capital 1440 fr, welches häuslein von weÿl. Maria Salome geb. Riebel Johannes Röthel Gastgebers separirter Ehefrau hinterlassenen Erben erkauft worden, wie es der durch Not. Ensfelder am 6. Brumaire des dritten Jahrs und 17 daraufhin dressirte adjudications Procès verbal und respective Überlassungs Akt ausweiset
häuser 2240 fr, gesamte Activ Masse 3401 fr, Teilbare Passiv schulden

Jean Jacques Wendling meurt en 1814. Les deux enfants se partagent les immeubles. La fille Marie Salomé femme d’Ignace Lemaitre reçoit la maison au marché Gayot à deux arcades qui comprend un rez de chaussée surmonté d’une mansarde et d’un petit grenier

1814 (25.5.), Strasbourg 12 (54), Me Wengler n° 8149 – Enregistrement de Strasbourg, acp 124 f° 133-v du 27.5.
Inventaire de la succession de Jean Jacques Wendling marchand graissier décédé le 9 janvier dernier – à la requête de Marie Salomé Wendling épouse de Jean Ignace Lemaitre marchand, Jean Jacques Wendling cadet tourneur, seuls et uniques enfants héritiers de leur père
immeuble, la moitié par indivis d’un petit bâtiment embrassant deux arcades aux halles et composé d’un rez de chaussée surmonté d’une mansarde et petit grenier avec ses droits et dépendances sis à Strasbourg sur le marché Gayot n° 23, des deux côtés Sr Georges Groener saucisier, devant ledit marché, derrière la rue des chapons, ensemble 4/65 de la jouissance des latrines mitoyennes établies dans ladite rue des chapons, estmés 2500 fr – La superficie dud. bâtiment à l’exception d’une partie des mansardes et du grenier a été acquise de feue Marie Madeleine Wahl veuve de Jean Jacques Keller graissier, par acte passé à la Chambre des Contrats le 28 mai 1789, le terrain sur lequel est construit ledit bâtiment de la ville de Strasbourg le 20 février 1792 et une partie de la mansarde et du grenier de François Henri Rehm tailleur le 16. avril 1792
Et la moitié également par indivis d’une maison a un étage surmonté d’un grenier avec toutes ses autres appartenances droits et dépendances sur le quai des Pêcheurs rue de la Carpe n° 16 d’un côté Sr Isenmann d’autre coin sur le communal derrière succession de Georges Antoine Eckert batelier estimée 1500 fr – acquise des héritiers de Marie Salomé Riebel femme séparée de Jean Roethel aubergiste par adjudication dresée par Me Ensfelder le 6 brumaire 3 (27 octobre 1794), ces deux immeubles de la communauté avec Marie Salomé Hilli du chef de la dernière les enfants héritiers sont propriétaires de l’autre moitié – total des immeubles 4000 fr
mobilier 209 fr, total 4209 fr
partage des maisons, 1. à Marie Salomé Lemaitre née Wendling, Le petit bâtiment au marché Gayot n° 23 pour 5000 fr
à Jean Jacques Wendling fils, la maison avec ses dépendances sise sur le quai des pêcheurs rue de la Carpe n° 16 pour 3000 francs

L’employé des douanes Jean Ignace Lemaitre épouse Marie Salomé Wendling en 1807
1807 (5.6.), Strasbourg 12 (14), Me Wengler n° 2548 – Enregistrement de Strasbourg, acp 102 f° 185 du 10.6.
Contrat de mariage – Jean Ignace Lemaitre, employé des douanes demeurant présentement à Rechevaux, fils majeur de feu Louis Bernard Lemaitre, tailleur d’habits à Strasbourg, et de Marie Reine Caspar
Marie Salomé Wendling, fille de Jean Jacques Wendling, marchand graissier, et de feue Marie Salomé Hilli

Jean Ignace Lemaitre et Salomé Wendling vendent la maison au commis négociant Frédéric Charles Gautschi et à Frédérique Grimm

1838 (1.4.), Strasbourg 4 (86), Me Hatt n° 10 494 – Enregistrement de Strasbourg, acp 258 F° 65-v du 10.4.
Jean Ignace Lemaitre, marchand épicier, et Salomé Wendling
(à) Frédéric Charles Gautschi, commis négociant, et Frédérique Grimm
une maison avec appartenances et dépendances situé à Strasbourg sur le Marché Gayot n° 23, d’un côté Georges Goerner charcutier d’autre Antoine Goerner devant ledit Marché derrière rue des Chappons – Etablissement de la propriété, à la De Lemaître de la succession de ses père et mère Jean Jacques Wendling et Marie Salomé Hillé marchands graissiers, Déclaration de succession et partage dressé par Me Wengler le 25 mai 1814 – acquis les bâtiments à l’exception d’une partie de la mansarde et du grenier de feu Marie Madeleine Wahl veuve de Jean Jacques Keller, graissier, à la Chambre des Contrats 28. mai 1789, le terrain sur lequel lesdits bâtiments sont construits de la ville de Strasbourg à la Chambre des Contrats 20 février 1792 et la partie de la mansarde et du grenier de François Henri Rehm, tailleur à la Chambre des Contrats 16 avril 1792 – pour 4000 francs

Originaire de Ribeauvillé, Frédéric Charles Gautschi épouse en 1834 Frédérique Grimm de Barr
Mariage, Barr (n° 5)
Le 21° jour du mois de février 1834. Acte de mariage de Frédéric Charles Gautschi, âgé de 21 ans, né à Ribeauvillé dép. du haut-Rhin le 9 février 1813, comms négociant domicilié à Colmar dép. du haut-Rhin, fils majeur de Jean Georges Gautschi, ci présent et consentant, cordonnier domicilié à Ribeauvillé âgé de 44 ans et de Marguerite Schaffhauser, consentant par acte authentique joint, agée de 60 ans, domiciliée à Ribeauvillé,
et Frédérique Grimm, sans professionn âgé de 20 ans née à Barr le 22 mars 1813, domiciliée à Barr, fille mineure de George Jacques Grimm, pensionnaire de l’Etat, domicilié à Barr, âgé de 61 ans et de Anne Marie Grucker âgée de 49 ans, les deux présents et consentants

Frédéric Charles Gautschi et Frédérique Grimm vendent la maison au commis négociant Charles Juste Guillot

1854 (21.11.), Strasbourg 15 (92), Me Momy (Hippolyte) n° 1933
ont comparu Mr Frédéric Charles Gautschi, commis négociant, et dame Frédérique Grimm, son épouse qu’il autorise, domicilié et demeurant ensemble à Strasbourg (vendent)
à Mr Charles Juste Guillot, commis négociant demeurant à Strasbourg, acquéreur
Une maison avec appartenances & dépendances Simone à Strasbourg sur le marché Gayot N° 23, par devant le dit marché, par derrière la rue du chapon, tenant d’un côté à Me Greiner de l’autre M Frédéric Schaeffer boucher – Etablissement de la propriété. Les époux Gautschi sont devenus propriétaires de l’immeuble présentement vendu pour en avoir fait l’acquisition sur Mr Jean Ignace Lemaitre, marchand épicier demeurant à Strasbourg et d’Anne Salomé Wendling son épouse aux termes d’un contrat passé devant Me Kratz notaire à Strasbourg le 1 avril 1838 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques le 17 avril de la même année 1838 volume 333 n° 5. Dans ce contrat il est dit que ladite maison & ses dépendances appartenaient en toute propriété aux époux Lemaire pour être advenues à la dame Lemaire dans la succession de ses père et mère Jean Jacques Wendling et Marie Salomé Hillé, vivant marchands graissiers à Strasbourg, ainsi qu’il résulte d’un acte de déclaration de succession & de partage reçu par Me Wengler le 25 mai 1814.
Les père et mère de la dame Lemaitre en étaient propriétaires pour en avoir fait l’acquisition de la manière établie ci après savoir, les bâtiments à l’exception d’une partie de la mansarde et du grenier de feu Dame Marie Madeleine Wahl veuve de Jean Jacques Keller, vivant graissier à Strasbourg, suivant contrat passé à la ci devant chambre des contrats de Strasbourg le 28 mai 1789, le terrain sur lequel les dits bâtiments sont construits de la Ville de Strasbourg par contrat passé à la même chambre des contrats le 20 février 1792 & la partie de la mansarde et du grenier de François Henri Rehm tailleur suivant contrat passé à la même chambre le 16 avril 1792 – la présente vente est faite moyennant la sommede 4000 francs
acp 435 (3 Q 30 150) f° 37-v du 27.11.


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.