88, Marais Vert


Marais Vert n° 88 – II 2 (Blondel), N 87 (cadastre)

Expropriée en 1843 pour établir la gare du chemin de fer


L’îlot se trouve au premier plan au milieu de l’image. La maison fait face au rempart (plan-relief de 1725, Musée historique)
Même endroit en juillet 2014, garages à l’arrière du centre commercial des Halles

La maison se trouve sur un îlot de petites maisons face au rempart, près de l’octroi de la porte de Cronenbourg. Elle appartient à la veuve du jardinier Loup Huck qui la vend en 1662 au compagnon menuisier Martin Wixer moyennant la très modique somme de 20 livres. Ses héritiers, tous manants, s’en transmettent la propriété pendant trois générations sans qu’aucun inventaire ne soit dressé à cause de leur pauvreté (l’inventaire n’est pas nécessaire pour les successions de moins de 100 livres) : le journalier Laurent Bohnert qui se convertit avant de se remarier, le domestique Philippe Comte originaire du Nivernais, puis le compagnon maçon François Baumgarten, originaire du diocèse de Constance. François Baumgarten s’endette en 1746 pour régler les frais de construction. Sa veuve vend la maison 250 livres au journalier luthérien Jean Huntzinger en 1783.


Plan (le nord se trouve en bas) et élévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 38 (© Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée et un étage en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade est celle du milieu entre les repères (a-b) : fenêtre et porte au rez-de-chaussée, étage à deux fenêtres et toiture à deux niveaux de lucarnes. La maison carrée à demi-toit est adossée à ses voisines des trois autres côtés.
La maison porte le n° 88 du Marais Vert. Elle est expropriée pour cause d’utilité publique lors de l’établissement du premier chemin de fer en 1843.

Localisation sur le plan Blondel (1765) : l’îlot est le deuxième en haut à gauche. La rue devant l’alignement gauche est le Faubourg de Saverne (Cronenburger Strass).

janvier 2020

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1612 à 1845, date de démolition. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Loup Huck, jardinier, et (v. 1610) Catherine – luthériens
1662 v Martin Wixer, menuisier, et Elisabeth Kriecher (v. 1649) – manants, luthériens
1678 h Laurent Bohnert, journalier, et (1674) Marie Wixer puis (1690) Anne Barbe Brunschwick remariée (1710) avec le compagnon maçon François Bach – manants, luthériens puis (1690) catholiques
1706 h Pierre Comte, domestique, et (1714) Marie Madeleine Bohnert – manants, catholiques
1748 h François Baumgarten, compagnon maçon, et (1743) Catherine Comte – manants, catholiques
1783 v Jean Huntzinger, journalier, et (1777) Eve Islelé veuve du cocher Jean Lobstein – manants, luthériens
1816 h Georges Rickert, journalier, et (1798) Marie Salomé Huntzinger
1842 exp Etat

(1765, Liste Blondel) II 2, Jean Hufflin [interversion avec II 1, François Baumgartner]
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Frantz Baumgarten, 2 toises, 2 pieds et 8 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 87, Richert, Georges – maison, sol – 0,25 are

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Rue du Demi Toit

nouveau N° / ancien N° : 9 / 88
Hontzinger
Rez de chaussée et 1° étage médiocre en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 24 case 1

Richert, Georges à Strasbourg

N 87, maison, sol, marais vert n° 88
Contenance : 0,25
Revenu total : 27,13 (27 et 0,13)
Folio de destination : démolie, (sol) 38-bis
Année de sortie : 1845
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 7
fenêtres du 3° et au-dessus :
folio 38 bis : Administration des Chemins de fer de Paris à la frontière d’Allemagne et de Bâle à Strasbourg

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton II, Rue 33 Au Demi-toit, p. 64

88 ([corrigé en] 85)
Huntzinger, Jean, Journalier – Manant
loc. Stumhoffer, Jean Pierre, Tailleur de pierres
lo: Juchmann Pierre – Invalide


Relevé d’actes

D’après les tenants et aboutissants voisins (maison n° 1 dans le deuxième canton du plan Blondel), la maison appartient en 1626 à Loup Huck puis en 1686 à Elisabeth, veuve du menuisier Martin N. (Elisabeth, weÿland Martin N. gewesenen schreiners wittib).

Catherine, veuve du jardinier au quartier des Charrons Loup Huck, rédige des dispositions de dernière volonté. Elle fait un legs à son fils André Huck, jardinier au quartier des Charrons, et à sa fille Catherine, épouse du jardinier André Mœtschel.

1654 (29. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 516 f° 340-v
Erschienen Catharina, wolff Huckh Gartners under Wagner nunmehr seel: nachgelaßene wittib, durch Gottes miltreiche Güte, noch auffgerichtet. stehend. und gehend. leibß auch völlig. Verstandts, richtig. Sinn, und vernünfftig. Rede, die verordnete ad Protocollum Reipublicæ publicum,
daß ihr sohn Andreß Huckh Gartner und. wagner, wann Er ihr der Mutter todfall nicht erlebte, seine Kind. nicht allein die ienige Fünffzig Pfund pfenning, so Er der Sohn ihro der Mutter crafft vätterlich. Inventarÿ und demselben annectirter Abtheilung fol. 176. fac. j. per rest schuldig verblib. sondern auch Waß Sie die Muter ihme dem Sohn biß dato vorgeschenckt hatt (…)
deßgleich. so soll die dochter Catharina, Andreß Mötschelß Gartners und. wagner eheliche haußfraw, od. fallß dießelbe noch vor der Muter versterb. würde, ihre Kinder, all daß ienige so Sie die Muter ihme Mötscheln dem dochtermann biß vff dieße Stund vorgelühen hatt und sich vff 100 Pfund pfenning od. darüber belauff. mag (…)

Son fils André épouse en 1638 Aurélie, fille du jardinier Michel Wolff
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 105)
1638. Andreas Huck der Gartner, wolff Hucken des Gartners v. burgers alhie Ehelicher Sohn, H. Aurelia Michael Wolffen des gewesenen gartners vndt burgers alhie nachgelaßene Eheliche Tochter. (*zu) S. Aurelien (i 55)

Sa fille Catherine épouse en 1640 André Mœtschel, fils de jardinier
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 112, n° 14)
1640. Andreß Mötschel der gartner Andreß Mötschels s. deß gartners sohn, J. Catharina Wolff Hucken s. deß gartners tochter. 25. August. Zu S. Aurelien (i 59)

Catherine veuve de Loup Huck meurt en 1668 à l’âge de 85 ans.
Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 20 n° 27)
1668. Catharina, Wolff Hucken W. starb den 27. Martÿ im 84. Jar s. Alters (i 12)

Catherine veuve du jardinier Loup Huck, assistée de son tuteur Oswald Moll, de son fils André Huck et de son gendre André Mœtschel, vend 20 livres la maison chargée d’un cens annuel envers la fabrique de Saint-Pierre-le-Jeune au menuisier manant Martin Wixer

1662 (16. X.bris), Chambre des Contrats, vol. 527 n° 637-v
(Prot. fol. 57.) Erschienen Catharina, weÿl. Wolff Huckh. geweßenen Gartners under wagner nunmehr seel. nachgelaßene wittib, mit assistentz Oßwald Mollen ihres Vogts, wie auch andres Huckhen ihres eheleiblich. Sohns und Andres Mötschels ihres dochtermanns, alle dreÿ Gartner und. wagner,
haben in gegensein Martin Wexers deß Schreiners, Schirms Verwanthens alhie (…) vff unserer G. Heren Rhät und XXI. gestrig. tags obrigkeitlich ertheilte Bewilligung
Ein häußlin mit allen deßen Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie in der Vorstatt Cronenburg hind. dem Zollhauß, einseit neben obgedachten Oßwald Mollen, anderseit neben hannß Michael Braunwald dem Schuhmachern, hind. vff weÿl. Georg Wild. seel. Erben stoßend gelegen, und Zum halben dach genannt, davon gehen iahrs 10. d bodenzinß dem Stifft zum Jung. St. Peter – umb 20 Pfund

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent le manant Martin Wixer à acquérir la maison moyennant 40 florins. La commission rapporte que l’acquéreur est un pauvre infirme qui paie régulièrement ses impôts depuis 10 ans qu’il est inscrit à la manance.

1662, Conseillers et XXI (1 R 145)
Martin Wexer umb g.sens eines haußkauffs. 218. 221.
(f° 218) Montag den 8. 10.bris – Martin Wexer Schirms Verwanter allhier überreicht p. Wilden underth. supplication berichtet daß er Vorhabens eine behausung hinder dem Cronenburger Zoll 40. fl. ahn sich zu kauffen, b. Mhh. wolten darein Consentiren. die h. Schirm Richter berichten, daß er ihnen anderst nicht bekant, alß daß er sein schirmgelt noch allzeit richtig bezahlt. Erk. Sollen Zwen herrn thun undt laßens sich sich Zu erkundigen deputirt werd.
H. XV.er Faust, H. Großman.

(f° 221-v) Montag den 15. Decembris – H. XV.er Faust, undt H. Großmann berichten daß sie sich wegen Martin Wexers des Schreiners undt Schirms Verwanten alhier persohn v. fuhrend. Wandels informirt, Vndt befunden daß er ein gebrechlicher armer mann welcher schon 10. iahr in hiesigem schirm sich auffgehalten, habe sonsten ein guthes Zeugnuß, stunde Zu Mhh. ob Sie ihn in seinem begehren Willfahren Wolten. Erk. Willfahrt.

Extrait d’une vente par sa femme Elisabeth Kriecher comme héritière de son père Nicolas Kriecher, chef des gardes. Elisabeth Kriecher agit sous l’autorité d’un assistant, son mari parcourant les campagnes pour y travailler.
1656 (7. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 518 f° 278 – Erschienen Ester, weÿl. Niclaus Kriechers deß Wachtmaÿsters nunmehr seel: nachgelaßene Wittib, mit beÿstand Georg Hellbeckh deß Kürßners ihres Vogts und H Laurentÿ Teutschen Not., Mehr Niclaus Kriecher der Meelmann, weiters Georg Kriecher der Schuhmacher Und Elisabetha Kriecherin, Martin Wöxen des Schreiners Eheweib, mit beÿstand hannß Jacob Wagners deß Schreiners, alß welcher von Ihme Martin Wöxen /:so vff dem Land herumb arbeitet:/ hierzu, seiner Anzeig nach, ahne seine statt mündlich befelcht seÿe, alle treÿ Geschwisterdte und eingangß gedachte Niclaus Kriechers und Ester eheliche Kinder (…)

Leur premier enfant est baptisé en 1650 à Saint-Pierre-le-Jeune
Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 408 n° 87) 1650. Martinus Wächs der Schreiner alhie im schirm v. Elisabetha Kriegerin sein ehel. hfrauw, Anna Maria ihre tochter war getaufft Donnerstags d. 3.t 7.bris (i 213)

Martin Wixer meurt en 1678 à l’âge de 57 ans. La pasteur mentionne que son père était maçon en Saxe et sa mère fille d’un pasteur du Wurtemberg.
Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 238 n° 95) 1678. Augustus. Martin Wixer der Schreiner. Parentes Christianus Wixer der Schreiner auß Saxen gebürtig, M. Anna Regina Schwartzin Pastoris Würtenbergici filia, ætat. 57. Jahr. Starb Sambst. 21. Ward begraben Mont. 23. S. H. (i 126)

La maison revient à sa fille Marie Wixer qui épouse en 1674 Laurent Bohnert, originaire de Schiltigheim

Mariage, Eckbolsheim (luth.)
Anno 1674. den 12. Martÿ wurden nach geschehener offentlichen proclamation eingesegnet unndt ehelichen zusammen geben Lorentz Bohner Von Schiltigheim, Michel Bohners daselbsten wohnendt ehelicher Sohn, Vnndt Jungfr. Maria Martin Wichsers des Schreiners Unnd burgers inn Straßburg eheliche Tochter (i 134)

Plusieurs enfants naissent de ce mariage. Deux vivent encore quand le journalier Laurent Bohnert se convertit en 1690, Laurent qui mourra célibataire et Anne Marie
Saint-Pierre-le-Jeune, 1676 p. 272 n° 125, Lorentz Bonner der Soldat v. Anna Maria Wixerin, Infans Lorentz.
1678 p. 377 n° 150, Lorentz Boner der Soldat v. Anna Maria Wixerin, Infans Maria Magdalena
1681 p. 486 n° 35, Lorentz Bohner der Taglöhner v. Anna Maria Wächßerin, Infans Hans Georg
1683 p. 568, d. 24. Aug. Lorentz Bohner der Tagner v. Anna Maria Wächßerin, Infans Maria Magdalena

Laurent Bohnert se convertit en 1690
Conversions par les Jésuites (1 AST 305, p. 26) Laurentius Bonert et 2. Enfans, 1690 aoust 22

Devenu catholique, Laurent Bohnert se remarie avec Anne Barbe Brunschwick
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 60)
die 9.nâ Novembris An. 1690 honestus Laurentius Bonnert ex Schilcken prope Argentinam oriundus viduus et virt[uosa] Anna Barbara Bronsweierin Argentinensis (…) matrimonio juncti sunt (signé) signum sponsi x, signum sponsæ x (i 51)

Laurent Bohnert meurt à l’âge de 64 ans en 1706
Sépulture, Saint-Marc (cath. p. 60)
Laurentius Bonnert maritus Annæ Mariæ Braunschweigin mortuus est in febri hectica die 7. Januarÿ 1706 post medium natis, ætatis suæ 64 annorum omnibus tamen in antea sacramentis necessarÿs præmunitus (i 33)

Anne Barbe Brunschwick se remarie en 1710 avec François Bach, compagnon maçon originaire de Bolsterlang en Allgäu
Mariage, Saint-Marc (cath. p. 103)
Anno Domini 1710. die 25. Augusti (…) inthronizati et vinculo matrimonÿ copulati sunt Franciscus Bach cæmentarius es polsterlangen Algoviæ oppido oriundus ex una: et Barbara Brunschwigin vidua Laurentÿ Bonert ex altera partibus (i 54)

Le quinquagénaire Laurent Bohnert meurt célibataire en 1726 dans une maison rue de la Soupe-à-l’Eau. Les témoins sont son (demi-)frère Michel Bohnert et son beau frère Philippe le Comte
Sépulture, Saint-Marc (cath. p. 89)
Hodie 1. Decembris anni 1726. mortuus est sacramentis pœnitentiæ et Eucharistiæ munitus Laurentius Bonnert inquil. argent. natus annos circiter 50 adhuc cœlebs et a me infra scripto parocho sepultus fuit in cimeterio stæ Helenæ præsentibus Joanne Michaele Bonnert defuncti fratre ex patre tantium in hac parochia in vico Wassersupgas dicto comorante inquilino argent. et philippo le Comte inquilino argent. in hac parochia in loco hinter dem Zoll dicto commorante defuncti sororio (signé) + Nota Joannis Michaelis Bonnert, + Nota Philippi le Comte (i 48)

Anne Barbe Brunschwick meurt en 1737. Le témoin est son fils Jean Michel Bohnert
Sépulture, Saint-Marc (cath. p. 175)
Anno Domini 1737 Die vero 12 mensis Februarii mortua est sacramentis Eucharistiæ et Extremæ unctionis præmunita Anna Barbara Brunnschweirin Defuncti Francisci Bach inquilini vidua superstes, et â me infra scripto sepulta est in Coemeterio ad. S. Helenam dicto Præsentibus Joanne Michaele Bonnert Inquilino est Hac Parochiâ defunctæ ex primis nuptiis /:scilicet Laurentii Bonert:/ filio (i 90)

Les tenants et aboutissants (maison II 4 sur le plan Blondel) indiquent que la maison appartient en 1736 à Laurent Bohnert. Elle revient après la mort de la veuve usufruitière à Marie Madeleine Bohnert qui épouse en 1714 Pierre Comte, fils de Léger Comte d’Alise-Sainte-Reine dans le diocèse de Nevers. La mère de la mariée est nommée Marie Elisabeth Kœnig, à rapprocher de celui de sa grand-mère Elisabeth Wixer.

Mariage, Saint-Marc (cath. p. 5.)
Anno Domini 1714, die vero 16 Aprilis (…) Matrimonis juncti et copulati sund Philippus Comte, Ligerÿ Comte et Jacobé Rousselet Civium quondan in Alesia Diœcesis Neverinensis relictus filius ex una, et Maria Magdalena Bonertine, Laurentÿ Bonert, et Maria Elisabetha Königin p. m. inquilinorum Argentinæ relicta filia ex altera partibus (i 6)

Marie Madeleine Bohnert meurt veuve du domestique Philippe Comte en 1748 à la maison des pauvres (Raspelhaus). Les témoins de l’acte sont son gendre François Baumgarten et le frère de celui-ci Antoine Baumgarten.
Sépulture, Saint-Marc (cath. p. 260)
Hodie 3. Augusti Anni 1748 Mortua est Anna Maria Magdalena Bonnertin vidua superstes philippi Cund inquilini Argent. et famuli, sacramentis pœnitentiæ Eucharistiæ et extremæ unctionis rité munita, eius corpus in fabrica nova hujus urbis mortuum vulgo Raspelhaus (…) ad Ecclesiam nostram parochialem delatum solito exequiarum ritu deinde persolutis ibi precibus (…) delatum fuit Nemper ad Cæmenterium ad Stam Helenam ibidem sepulta fuit, præsentibus Francisco baumgartner inquilino Argent. et fratre modo dicto Antonio Baumgartner inquilini Argent. et fratre modo dicti (signé) Frantz baumgarten, Anthoni Baumgartt. (i 135)

La maison revient à Catherine Comte (Graff) qui épouse en 1743 le compagnon maçon François Baumgarten originaire des rives du Rhin dans le diocèse de Constance (Grippern d’après son mariage, Mondingen d’après celui de son frère Antoine)

Mariage, Saint-Marc (cath. p. 17)
Hodie 19 augusti 1743 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti, honestus adolescens Franciscus Baumgarten oriundus ex grieperen in Suissiâ cæmentarius a quinque annis in hâc urbe et modo in parochiâ nostrâ commorans, et pudica virgo Catharina græffin defuncti Philippi graff inquilini hujati dum viveret et operarii manualis et mariæ magdalenæ bohnertin viduæ superstitis filiæ legitima parochiana nostra (signé) frantz bohmgart, signum sponsæ x (i 100)

Fils de Conrad Baumgarten et d’Eve Kœnig, le compagnon maçon Antoine Baumgarten épouse en 1745 Anne Marie Hoffmann, fille d’un tisserand manant
Mariage, Saint-Marc (cath. p. 59) eodem die 26. Aprilis 1745. (…) sacro matrimonÿ vinculo in facie ecclesiæ conjuncti honestus antonius bomgarter ex parochia monttinganâ Reni vallis in diœcesi Constantiensis oriundus cæmentarius et lapicidæ, conradi bomgartner et Barbara Königin filius a tribus annis parochianus noster et Anna Maria Hoffmännin defuncti Mathiæ Hoffmann inquilini in vivis hujatis et tabaci textoris et Catharinæ guthin viduæ superstitis filia, origini et domicilllio parochiana nostra (signé) Anthoni baumgartner, signum sponsæ x (i 33)

Le compagnon maçon manant François Baumgarten et Catherine Comte (Contesse, Gundiss) hypothèquent la maison pour régler des frais de construction au profit du cordonnier Jean Philippe Rein

1746 (5.12.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 958-v
Frantz Baumgartner der Maurer und schirmer Catharina geb. Gundißin mit beÿstand H. Rathh. Wild und H. Straubhar beede EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein Johann Philipp Rein des schuhmachers, zu bauung hiernach beschriebener behausung – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, eine behausung und hoffstatt im Kagenecker bruch beÿm halben dach, einseit neben Ignatius König dem kornwerffer, anderseit neben Jacob Küchel dem schuhmacher ehevögtl. weiß, hinten auff Frantz Weßig den schuhmacher – davon gibt man 7 d ane bodenzinß

Leur fils apprêteur de tabac François Christophe Baumgarten épouse en 1766 Marie Catherine Chapuy, fille de manant. Il meurt en 1777 en délaissant une fille ; l’actif ne suffit pas à régler le passif.
Mariage, Saint-Marc (cath. p. 195)
Hodie 20 octobris Anni 1766 (…) sacro Matrimonÿ vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Franciscus Christophorus Baumgarten tabaci concinator, Francisci Baumgarten tutelaris er Cæmentarÿ hujatis et Catharinæ greff conjugum filius legitimus ratione originis et domicilÿ parochianus noster et Maria Catharina Chapuy Argent. Francisci chapuy tutelaris hujatis et Mariæ Evæ Bartholomä filia legitima a plurimis annis parohiana nostra (signé) signum sponsi x, signum sponsæ x ‘i 100)

1777 (26.2.), Matthieu Beguin, greffier du Petit Sénat (6 E 41, 1465) n° 377
ist erschienen Frau Catharina geb. Chapuis weiland Johann Frantz Baumgarten des gewesenen tagners und Schirmers allhier nachgelassene Wittib anzeigend wie daß erstgedachter deroselben Ehemann den 9. dieses Monats februarii das Zeitliche mit dem ewigen verwechselt und ab intestato zur einigen beneficial Erbin hinterlassen habe ein mit ihro der Comparentin ehelich erzeugtes Kind namens Mariam so ohngefähr 6 Jahr alt, ane Vermögen aber außer deßen um und ane seinen Leib gehörig geweßten Kleidung und weiß Gezeug auch einigen geringen Hausraths Posten weiter nichts deren Werth zu bestreitung der vorhandenen Passiv Schulden nicht hinreichend seÿen

Marie Anne Baumgarten, fille de François Baumgarten et de Catherine Comte, épouse en 1779 Joseph Schneider, originaire de Mertzwiller
Mariage, Saint-Marc (cath. p. 104) Hodie 3. Augusti Anni 1778 (…) sacro matrimonÿ vinculo in facie ecclesiæ conjuncti Josephus schneider ex mertzweiller Huius diœcesis oriundus, defunctorum ibidem conjugum Josephi schneider et Barbara Sultzma[nnin] filius legitimus per aliquot annos Ecclesiæ monialium ad St Margaretham huius urbis ædituus et quà talis parochianus actu in parochia ad St Ludovicum huius vrbis commorans et Maria Anna Baumgardner, Francisci Baumgardner et Catharinæ Graff tutelarium quondam hujatum filia legitima, ratione juris et facti Parochiana Nostra, ambo Soluti (signé) Joseph schneider, signum sponsæ x (i 56)

Catherine, fille de François Baumgarten et de Catherine Comte, épouse en 1779 Jean Michel Schwartz originaire de Truchtersheim
Mariage, Saint-Marc (cath. p. 126) Hodie 8. Novembris Anni 1779 (…) sacro matrimonÿ vinculo in facie ecclesiæ conjuncti Joannes Michael Schwartz, ex truchtersheim huius diœcesis oriundus Francisci Martini Schwartz et Brigitta mosner Conjugum ibidem Commorantium filius legione pedestris Anhalt dicta miles dimissus ratione domicilÿ actualis parochianus noster et Catharina Baumgarten, Francisci Baumgarten et Catharinæ Comtesse filia legitima, ratione juris et facti Parochiana Nostra (signé) Johann Michel schwartz, signum sponsæ coc (i 67)

Catherine Comte veuve de François Baumgarten vend la maison 250 livres au journalier manant Jean Huntzinger avec l’accord des Conseillers et les Vingt-et-Un.

1783 (5.11.), Chambre des Contrats, vol. 657 f° 454
Fr. Catharina Contes weÿl. Frantz Baumgartner des schirmers maurer gesellen wittib beÿständlich Lienhard Steinhardt des schirmers und maurer gesellen [unterzeichnet] +
in gegensein Johannes Huntzinger des tagners und schirmers
eine behausung und hoffstatt mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten zu Straßburg dero vorstatt Cronnenburg hinter dem zollhauß, einseit neben Salomé Hartzin, anderseit neben Georg Siffert dem zimmer gesellen, hinten auff Fr. Weßi die schuhmacherin wittib – davon gibt man löbl. Collegiat Stifft Jungen St Peter 7 pfenn. ane bodenzinß – als ein elterlich ererbtes guth – 500 gulden

1783 Conseillers et XXI (1 R 266)
Johannes Huntzinger der schirmer und tagner erhalt Erlaubniß ein haus zu Kaufen. 198.
(folios 144 à 204 en déficit)

Jean Huntzinger épouse Eve Iselé, veuve du cocher et manant Jean Lobstein. Jean Lobstein doit avoir épousé vers 1767 à Mundolsheim (où naîtra sa fille Eve) Eve Iselé, originaire d’Oberschæffolsheim (les registres de Mundolsheim manquent, le mariage n’est pas célébré à Oberschæffolsheim). Jean Lobstein meurt en délaissant une fille en 1775 dans la maison du boucher Jean Henri Steinbach au Faubourg de Pierre. La masse propre à la veuve s’élève à 15 livres. L’actif de l’héritière et de la communauté à 167 livres, le passif à 296 livres.

1776 (10.9.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 877) n° 20
Inventarium über Weiland Johannes Lobstein, geweßenen Kutschers und Schirmers dahier zu Straßburg Verlaßenschafft, errichtet Anno 1776. (…) nach seinem d. 30.ten Novembris letztabgewichenen 1775.ten Jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichen Hientritt Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auff ansuchen Fraun Evä gebohrner Iselin, der hinterbliebenen Wittib beÿständlich Johann Michael Lobstein, des Arbeiters in der Holtzscheur und Schirmers alhier, so dann Johann Heinrich Walthers, des alhiesigen burgers und Maurers als geordnet: und geschworenen Vogts Evä Lobsteinin, des Verstorbenen mit vorgedachter Wittib ehelich erziehlten töchterlein und ab intestato Verlassener universal Erbin (…) Geschehen allhier Zu Straßburg in einer an der Vorstadt Steinstraß gelegenen Joh: Heinrich Steinbach, dem Metzger und burger dahier eigenthümlich zuständigen Behaußung, dienstags den 10. Septembris Anno 1776

Bericht in dießes Inventarium gehörig. Es zeigte gleich anfangs dießer Inventation die hinterbliebene Wittib an, daß sie Zur Zeit ihrer Verehelichung mit dem Verstorbenen Keine Eheberedung errichtet hätte und deren beÿdersethige Illata nicht inventirt worden wären, sie auch beÿderseits Wehrender Ehe nichts geerbt hätten, man hat dahero der hinterbliebenen Wittib nichts anders als dasjenige Was von ihren Illatis annoch in natura Vorhanden zu seÿn sie beÿ gegebenet handtreu declarirt für ohnverändert Zugezeichnet (…)
Schulden Joh: Heinrich Steinbach dem Metzger ane haußzinß pro quartal: Michaelis hujus anni 5 lb 5 – Catharina Iselin der leedigen so beÿ der dißortigen Wittib als ihrer Schwester sich aufhält 18
Series rubricarum hujus Inventarii. Der hinterbliebenen Wittib wenig ohnverändert vermögen, Sa. haußraths 15 lb
Dießemnach wird auch der Beneficial Erbin ohnverändert vermögen und das theilbahre Guth unter einem Titul beschrieben, Sa. hausraths 16 lb, Sa. Kutschen Chaise und Pferd, samt Zugehörigen Geschirr so der Beneficial Erbin ohnverändert und theilbar 151 lb, Summa summarum 167 lb – Schulden 296 lb, Compensando 128 lb

Palefrenier au service de l’aubergiste à la tribu de la Lanterne, Jean Huntzinger, originaire de Brumath d’après le contrat de mariage ou de Mertzwiller d’après le pasteur, épouse en 1777 Eve Iselé, veuve de Jean Michel Lobstein, ouvrier au grenier à bois ; contrat de mariage, célébration
1777 (8.10.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 894) n° 12
Eheberedung – persönlich erschienen der Ehrengeachte Johannes Hunsiger, so letztmals beÿ H. Teutsch, dem Gastgeber auff E. E. Zunfft Zur Lucern als Stallknecht in diensten gestanden ist, Weiland Melchior Hunsinger, geweßenen Tagners und Schirmers in Brumath hinterlaßener ehelicher Sohn, so majorennis und ohnbevögtigt Zu seÿn declarirte, als hochzeiter an einem,
So dann die Ehren und tugendsahme Frau Eva, gebohrne Iselin, Weiland Johannes Lobstein, geweßenen Kutschers und schirmers dahier nachgelaßene Wittib, beÿständlich Johann Michael Lobstein des Arbeiters in dar Holtzscheür und Schirmers dahier als Hochzeiterin an dem andern theil
Straßburg Mittwochs den 8. Octobris Anno 1777 [unterzeichnet] Johannes Huntziger als hochzeitter, o der Hochzeiterin Handzeichen

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 69-v, n° 33)
Im Jahr 1777 seind Dominicis 22. et 23. p. T. proclamirt und dienstag den 4. Novembris copulirt worden Johann Hunsinger lediger taglöhner weil: Melchior Hunsingers gewesenen Einwohners in Mertzweiler und auch weil. Christin gebohrner Lappin hinterlaßener ehelicher Sohn und Fr. Eva gebohrne Islerin weil. Johann Lobsteins gewesenen Schürmers und Kutschers dahier hinterlaßene Wittwe [unterzeichnet] Johannes huntziger als Hochzeiter, o dieses zeichnet die hochzeiterin (i 73 – proclamation à Saint-Pierre-le-Jeune f° 69 i 71)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison du serrurier Jean Georges Michel rue des Fribourgeois. Ceux du mari s’élèvent à 277 livres, ceux de la femme à 63 livres.
1778 (9.3.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 878) n° 39
Inventarium über des Ehrengeachten Johannes Huntzigers und der Ehren und tugendsahmen Fraun Evä, gebohrner Iselin beÿder Eheleuthe und Schirmere dahier zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand gebrachte Nahrungen, aufgerichtet Anno 1778. – (…) in ihrem Vor mir unterschriebenem Notario am 8. Octobris 1777. miteinander errichteten Ehe Contract paragrapho secundo stipulirt haben, daß einem jeeden Von Ihnen sein in die ehe bringendes Vermögen für eigen und unverändert Vorbehalten seÿn solle
Geschehen alhier Zu Straßburg in einer an der Freÿburger Gaß gelegenen hiehero nicht gehörigen behausung, in fernerem beseÿn Meister Johann Georg Michel des Schloßers und burgers allhier als der Ehefrauen ad hoc angenohmenen beÿsitzers, Montags den 9. Martii Anno 1778

Series rubricarum hujus Inventarii. Des Ehemanns in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. Haußraths 38, Sa. Silbers 35, Sa. Schuld. 99, Summa summarum 273 ln – Dazu gerechnet die demselben Krafft der Eheberedung §° 4.to gebührigen Helffte an denen hieunten beschriebenen Haußsteuren 4 lb – Des Manns in die Ehe gebracht Vermögen in vero pretio 277 lb
Diesemnach Word auch der Ehefrau, in die Ehe gebracht Guth beschrieben, Sa. haußraths 48, Sa. Silbers und dergl. Geschmeids 10, Summa summarum 58 lb – Wann nun hierzu annoch addiret wird die der Ehefraun Krafft der Eheberedung §° 4.to gebührige helffte ane denen Haussteuren in vero pretio antreffende 4 lb, Der Ehefraun in die Ehe gebracht Guth, Summa summarum 63 lb

Jean Huntzinger meurt en 1805 en délaissant une fille. La maison est estimée 1 000 francs

1805 (12 ther. 13), Strasbourg 13 (22), Not. Bremsinger n° 2664
Inventaire de la succession de Jean Hunziger, dressé à la requête d’Eve née Iselin veuve en premières noces de Jean Lobstein, Cocher, André Lix fils de Thiebault jardinier, Marie Salomé née Hunziger épouse de Georges Rickert journalier seule et unique héritière du défunt – communauté d’après la contrat de mariage reçu Greiss le 8 octobre 1777
dans la maison mortuaire détaillée ci après
propres de l’héritière, meubles 230 fr, remploi 852 fr, à déduire 10 fr, reste 841 fr
propres de la veuve, remploi 67 fr, à déduire 10 fr, reste 56 fr
communauté : meubles 175 fr
Propriété d’une maison, savoir une petite maison avec ses appartenances et dépendances située en cette ville au faubourg de Saverne derrière la maison de péage sous le N° 88, d’un côté Michel Schott, de l’autre Georges Sieffert Charpentier, derrière Michel Schott – doit à la République cidevant au Chapitre de St Pierre le Jeune une rente foncière de 12 c – acquis à la Chambre des Contrats le 5 novembre 1783 – la veuve et l’héritiere occupent seuls la maison, estimée 1000 fr, la propriété en outre constatée par acte du 3 thermidor 3
total 1175 fr, à déduire 946 fr, reste 229 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 97 F° 67 du 19 ther. 13

Eve Iselé meurt d’hydropisie en 1816. Les témoins de l’acte sont ses deux gendres, Georges Rickert qui a épousé sa fille en secondes noces et Louis Thiebau celle en premières noces
Décès, Strasbourg (n° 563)
Déclaration de décès, le 16 avril 1816, Eve Iselé âgée de 73 ans, née à Oberhausbergen (Bas Rhin) veuve en secondes noces de Jean Hunsinger, Journalier, morte en cette mairie le 15 du mois courant à trois heures de relevée dans la maison située N° 88 Ruë du demi Toit, fille de feu N. Iselé et de feu N.N, Premier déclarant Georges Rickert, âge de 43 ans, deuxième déclarant Louis Dhiebau âgé de 56 ans tous deux Journaliers et gendres de la décédée [in margine :] hyd. (i 74)

Native de Mundolsheim, la luthérienne Eve Lobstein épouse en 1789 devant le curé catholique Louis Tipo, ancien soldat originaire de Wolferbüttel en Brunswick. Les nouveaux mariés légitiment leur fils Jean Pierre né dix jours auparavant.
Mariage, Saint-Marc (cath. p. 9)
Hodie 19 Octobris anni 1789 (…) in facie ecclesiæ sacro matrimonii vinculo conjuncti Ludovicus Tipo ex Wolferbÿro ducatus Brunsvicensis oriundus Joannis tipo et Sophiæ Bormann conjugum filius solutus et Majorennis nec noc miles legionis Pedestris Alsace dicta ratione Præssidii militaris actualis Parochianus noster ætatis suæ 27 circiter annocrum et Eva Lobstein Ex Mundolsheim oriunda defuncto Joanis Lobstein et viduæ Superstitis Evæ Iselin in vivis conjugum filia soluta et minorennis confessionis augustanæ, nec non templo ad st Petrum seniorem addicta ætatis suæ 22 circiter annorum (signé) Ludwich Tipo, Eva Lobsteinin – Et statim Prædicti Sponsus et sponsæ nobis Declaraverant Joannes Petrum die 8. Octobris anni 1789 hic Baptizatum ex Eis fuisse progenitum Legitimumque ab eis agnosci in quorum fidem ambo mecum subscripserunt. (i 6)

Eve Lobstein veuve de Louis Dhiébau consent au mariage de son fils Joseph à Cernay en 1830, du même à Paris en 1833 et de sa fille Barbe Salomé en 1836
1830 (19.5.), Strasbourg 9 (anc. cote 59), Me Hickel
3479, Consentement
Eve Lobstein veuve de Louis D’Hiébau journalier à Strasbourg au mariage de Joseph D’hiébau son fils imprimeur d’indiennes à Cernay (Haut Rhin) avec Victoire Mayer, journalière audit Cernay
Enregistrement de Strasbourg, acp 199 F° 120 du 19.5.

1833 (27.4.), Strasbourg Me Lacombe
Eve Lobstein veuve de Louis Dhiebau, journalier [sic] au mariage de son fils Joseph D’Hiebau à Paris avec Joséphine Félicité Auchard veuve Dubois de Paris
Enregistrement de Strasbourg, acp 217 F° 58-v du 27.4
Consentement

1836 (12.6.), Strasbourg, Me Stoeber
Eve Lobstein veuve de Jean Henri Thiebaut au mariage de Barbe Salomé Thiebaut avec telle personne elle jugera convenable
Enregistrement de Strasbourg, acp 241 F° 55-v du 13.6.
Consentement

Eve Lobstein vend sa part de maison à son beau frère Georges Rickert et à sa demi-sœur Marie Salomé Huntzinger

1816 (24.5.), Strasbourg 13 (32), Not. Bremsinger n° 2
Eve née Lobstein épouse de Louis Dhiébau journalier demeurant rue des Meuniers n° 3
à Georges Rickert journalier et Marie Salomé née Huntziger demeurant dans la maison ci après détaillée
le quart par indivis d’une petite maison avec ses appartenances, droits, fond, très fonds et dépendances le tout situé à Strasbourg au faubourg de Saverne derrière la maison du Péage sous le n° 88 au Marais Verd canton dit halben Dach, d’un côté Michel Schott d’autre les héritiers de feu Georges Sieffert charpentier, derrière Michel Schott – appartient pour héritage maternel par inventaire de Jean Huntziger et Eve née Iselin dressé par Me Bremsinger le 12 thermidor 13,les trois quarts restant appartiennent aux acquéreurs pour bien paternel et maternel – titres, vente passée à la Chambre des Contrats le 5 novembre 1783 – pour 350 francs
Enreg. manquant F° 99 du 27.5.

Originaire de Neumühl près de Kehl, Georges Rickert épouse Marie Salomé Huntzinger en l’an VI : contrat de mariage, célébration
1809 (23. 8.bre), Enregistrement de Strasbourg, ssp 28 n° 82 ssp du 11 nivose an 5
Contrat de mariage entre Georges Rickert et Marie Salomé Huntzinger de Strasbourg
le survivant aura la jouissance des biens du prémourant

Mariage, Strasbourg (n° 32)
Cejourd’hui 12° Vendemiaire l’an VI de la République française une & indivisible (…) d’une part George Rickert, agé de 25 ans, jardinier domicilié en cette commune depuis 2 ans, natif de Neumühl près de Kehl, fils de feu Jacques Rickert, Laboureur audit lieu & de feue Madeleine Rapp de l’autre part Marie Salomé Huntziger agée de 18 ans, née et domiciliée en cette commune, fille mineure de Jean Huntziger journalier & d’Eve Isler (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 8 septembre 1772 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 11 novembre 1778 (signé) Georg Rickert, Maria Salomea Huntzingerin (i 19)

La maison est expropriée pour cause d’utilité publique lors de l’établissement du premier chemin de fer en 1843 (acte complet)

27. Georges Richert, journalier demeurant à Strasbourg
d’une maison et dépendances sise à Strasbourg marais vert n° 88 section N numéro 87


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.