22, Petite rue de l’Esprit


Petite rue de l’Esprit n° 22 – (Blondel), N 145 (cadastre)

Petite maison, Grande rue de l’Esprit n° 2
Démolies en 1846 pour établir le débarcadère du chemin de fer

Baurentantz
La maison est celle à pignon au milieu de l’image
Lithographie de Krentzberger d’après un dessin de Frédéric Piton, reproduite dans Strasbourg, panorama monumental (Ed. Contades)

La Ville loue au propriétaire de la maison le terrain à l’angle de la rue du Cerf (Hirtzgass, plus tard Grande rue de l’Esprit) qui correspond aux parcelles 53 à 56 du plan Blondel. Le terrain est partagé à la fin du XVI° siècle entre les jardiniers Marcel Ohl et Jean Ohl qui obtient la moitié à l’angle des rues. La maison appartient à des jardiniers (Laurent Schwebel, Michel Klein, Thiébaut Reibel, Jean Riehl). Séparée de son mari André Rinck, Barbe Riehl vend en 1741 la maison d’angle au chanvrier François Georges Armbruster en conservant un bâtiment à l’arrière (parcelle 53) et une remise qu’elle vend la même année au sellier Jean Georges Faudel (partie droite de la parcelle 56). François Georges Armbruster fait poser un nouveau comble en 1744 puis cède en 1746 à la petite maison un petit poêle et une petite cuisine restés communs. Propriétaire depuis 1753 de la grande maison (parcelle 54), le chanvrier Jean Conrad Lang y réunit la petite maison (parcelle 55) en 1779. Conrad Lang modifie deux croisées au premier étage et transforme l’étage mansardé en étage ordinaire en 1778. Propriétaire depuis 1792, le rémouleur Joseph Bené rachète en 1806 la rente qui grevait le sol.


Plan-relief de 1725. La maison se trouve à l’angle à droite de l’image : bâtiment principal, bâtiment arrière puis remise (Musée historique)
plan Blondel (ADBR, 1 L Plan 5)
Plan cadastral (1836)
Plan préparatoire au plan-relief de 1830, îlot 35 (Musée des Plans-relief)

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée et un étage en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade se trouve de part et d’autre du repère (b) : à gauche le pignon vers le quai (porte et deux fenêtres au rez-de-chaussée, étages à trois fenêtres et pignon), à droite la façade en deux parties Grande rue de l’Esprit. La première à trois fenêtres à chaque étage et deux niveaux de lucarnes, la deuxième (ancienne petite maison) dont les différents bâtiments entourent la cour F qui montre l’arrière (2-3) du bâtiment sur rue, le bâtiment (2-3) accolé à la maison d’angle, le bâtiment arrière (4-1) et le mur (1-2) du voisin. La cour E représente l’arrière des bâtiments à gauche du repère (5).
La maison porte le n° 2 de la Petite rue de l’Esprit (quai) et le 22 de la Grande rue de l’Esprit. L’ancien courrier Jean Loiseau l’achète en 1814 et y exploite une auberge (voir l’estimation de 1845). Elle est expropriée au profit de l’administration des Chemins de fer de Paris à la frontière d’Allemagne. La station du chemin de fer y est construite (aspect actuel).



Elévations, cours E et F

octobre 2020

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1607 à 1845. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jean Ohl, jardinier, et (1591) Ursule Meyer d’abord (1583) femme du gourmet Laurent Pfister – luthériens
1616 v Laurent Schwebel, gourmet puis jardinier, et (1607) Barbe Lobstein d’abord (1602) femme du jardinier Laurent Lehe – luthériens
1650* h Michel Klein, jardinier, et (1637) Barbe Schwebel – luthériens
1693 v Thiébaut Reibel, jardinier au Faubourg de Pierre, et (1666) Marie Gilg – luthériens
1736 h Jean Riehl fils de David, jardinier au Faubourg de Pierre, et (1693) Marie Reibel – luthériens
André Rinck fils de David, jardinier aux Charrons, et (1726) Barbe Riehl, remariée (1746) au cordonnier Jacques Baldner (mariage non célébré, 1740, Jean Léonard Müller) – luthériens
1741 v François Georges Armbruster, chanvrier, et (1737) Marguerite Barbe Hautregard puis (1772) Anne Louise Reich, luthérienne convertie, d’abord (1738) femme du coutelier Jean Frédéric Goll puis (1748) du cafetier luthérien Jacques Daniel Fibich – catholiques
1753 v Jean Conrad Lang, chanvrier, et (1748) Eve Salomé Thomas – luthériens
1792 v Jean Joseph Béné, coutelier rémouleur, et (1790) Marie Barbe Iselé – catholiques
1814 v Jean Loiseau, courrier, et (1804) Françoise Dittler puis (1831) Madeleine Guillemette Kieffer
1845 exp Administration des Chemins de fer de Paris à la frontière d’Allemagne

Petite maison, détachée de 1741 à 1779

1736 h André Rinck fils de David, jardinier aux Charrons, et (1726) Barbe Riehl – luthériens (ci-dessus)
1744 v Jean Conrad Dietrich, cordonnier, et (1740) Marie Dorothée Strohl – luthériens
1779 adj Jean Conrad Lang, chanvrier, et (1748) Eve Salomé Thomas – luthériens (ci-dessus)

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 225 livres en 1693, 288 livres en 1736
Nouvelle maison d’angle ; 450 livres en 1763

(1765, Liste Blondel) II 54, Conrad Lang
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Conrad Lang, 9 toises, 0 pied et 11 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 145, Loiseau, Jacques – maison, sol – 1,6 are

(1765, Liste Blondel) II 55, Conrad Dietrich
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Christian Fischbach, 3 toises, 4 pieds et 6 pouces
(Chrétien Fischbach est le gendre de Conrad Dietrich)

Livres des communaux

1562, Livre des loyers communaux, VII 1446 (Zinßbuch D) f° 221
Barthélémy Meyer doit un loyer communal pour la maison d’angle face à celle de Nicolas Wencker. Les contribuables suivants sont Michel Meyer, Jacques Schütt seuls puis Marcel et Jean Ohl conjointement, Nicolas Sifrid et Laurent Schwebel conjointement (Jean Ohl puis Laurent Schwebel sont propriétaire de la maison d’angle II 54 au plan Blondel, Marcel Ohl puis Nicolas Siffrid de la maison voisine II 53)

Item ij fl. boden Zins gibt Barthell Meÿer der garttner von dem Ortt huß gegen Claus Wenckers huß obgenant
Jetz Michell Meir gartner
Jetzt Jacob Schüdt der garttner
Jetz Martzolff j ß vnnd Ohl hanns j ß d
(rub.) Jetz Niclauß Sÿfrid vnd Lorentz Schwebell 12 ß d, d. 3. April 27.
Neü 365 et 448

1652, Livre des loyers communaux, VII 1461 (1652-1672) f° 448-v
Michel Klein règle le loyer pour la maison d’angle dans le registre suivant.

Michel Klein Soll gemeiner Statt von einem hauß beÿ dem geÿstbrückel, neben Claus Wolfen Vndt dem Stifft zu den guthen Leüthen, Jahrs vf Martini, 6 ß d
Ext. 52
Altt D. 221.
New fol. 355
(Quittungen 1652-1672)

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 355
Même loyer et propriétaires successifs : Michel Klein, Thiébaut Reibel l’aîné, Jean Riehl, François Georges Armbruster

Michael Kleinen Wittib, Soll von einem hauß beÿ dem Geistbrückel, vff Martini, 6 ß
St. Zinßb. p. 448
ietzt diebold Reübel der älter
Hanß Riehl inn Steinstraß
jetzt Frantz Georg Armbruster

(Quittungen1673-1741
Neuzb fol 64-b

1741, Livre des loyers communaux, VII 1470 (1741-1802) f° 64-b
Même loyer et propriétaires successifs : François Georges Armbruster, Conrad Lang, Jean Joseph Bené émouleur

alzb. 355
Frantz Georg Armbruster Soll von seinem Hauß beÿ dem Geist brückel auf Martini (id est 11. Nov.) 6 ß
(Quittungen 1741-an X)
C 67
[in margine :]21. Brumaire
Conrad Lang
modo Jean Joseph Bené Emouleur

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1744, Préposés au bâtiment (VII 1401)
Les préposés autorisent le chanvrier François Georges Armbruster et son maître charpentier Jean Martin Burger à occuper le communal pour faire un nouveau comble

(f° 41-v) Dienstags den 15. Ejusdem [Septembris] – Frantz Georg Armbruster
Frantz Georg Armbruster der Hänffer bittet um erlaubnus einen Kleinen dachstuhl Vor seinem Hauß beÿm Geistbrückel, auf dreÿ Wochen, durch Johann Martin Burger Zimmern Zulaßen. Erkannt Willfahrt

1778, Préposés au bâtiment (VII 1418)
Conrad Lang et son maître charpentier Geoffroi Fischer sont autorisés à modifier deux croisées au premier étage et à transformer l’étage mansardé en étage ordinaire.

(f° 156) Dienstags den 6. Octobris 1778 – Mr Conrad Lang Hänfer
Mr Gottfried Fischer, der Zimmermann, noe. Mr Conrad Lang, des Hänfers, bittet zu erlauben an deßen Behausung beÿ dem Geistbückel gelegen im Ersten Stock Zween Kreutzstöck verändern und statt der Mançard ein grades Stockwerck aufzuführen. Erkannt, Willfahrt.

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Petite rue de l’Esprit

nouveau N° / ancien N° : 2 / 22
Loiseau
Rez de chaussée et 1° étage médiocre en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 44 case 1

Loiseau, Jacques à Strasbourg

N 145, maison, sol, R. de l’esprit 2
Contenance : 1,60
Revenu total : 131,83 (131 et 0,83)
Folio de destination : Expropriée, 38-bis
Année de sortie : 1846
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires :
fenêtres du 3° et au-dessus : 24
Puis f° 38-bis : Administration des Chemins de fer de Paris à la frontière d’Allemagne (et de Bâle) à Strasbourg, indivis
(1856) Compagnie de Chemins de fer de l’Est, au Marais Vert
La Compagnie Anonyme de Chemin de fer de Strasbourg à Bâle (1850), faubourg de Saverne 12

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton II, Rue 32 Marais verd p. 69

22
Pr. Lang, Eve Salomé, Veuve
lo. Samuel Lang, Theologien
lo. Schaeffer, frederic Jean, Boucher – Bouchers


Relevé d’actes

La maison appartient au début du XVII° siècle au jardinier Jean Ohl. Il se marie en 1591 avec Ursule Meyer, fille de jardinier, qui avait épousé le gourmet Laurent Pfister en 1583.

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 17 , n° 61)
1591. Hans Ohl der garttner vnd Ursula Lorentz Pfisters des garttners hinderlaßene Wittwe. Eingesegnet Zinstag den 19. Octobris Außgangen biß Bersch dieboltds hauß (i 11)

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 319 n° 73)
1583. Lorentz Pfister der Weinsticher und Ursula Michel Meÿers des gartners nachgelassene tochter. Eingesegnet Zinstag den 1. Octobris (i 167)

Jean Ohl et Ursule Meyer vendent en 1616 au jardinier Laurent Schwebel et à sa femme Barbe Lobstein la maison qui comprend une grange et une écurie

1616 (vij. Nouembris), Chancellerie, vol. 421 (Registranda Meyger) f° 482
Erschienen Ohl hannß der gartner Ane Steinstraß vnd Ursula Meÿerin sein eheliche haußfr. hab. vnver: für sich verkaufft
Lorentz Schwebell gartner Ane Steinstraß vnd Barbell Lopffsteinin seiner ehelich. haußwürthin,
hauß, hoffestatt höfflin, scheür vnd Stall, mit Allen Ihren geb. & geleg. Inn d. Voorstatt Straßburg, In grünen Bruch, beÿ dem Geÿstbrückell einseit ein Eck geg. demselb. Brückell, vnd And. sit Martzolffs Wolff. hind. vff ein gärttell Inn der guttleüth hauß gehörig, Dauon gnd. j ß Bod. Zinß d. Statt Straßburg Sunst ledig eÿg. Vnd Ist dißer Khauff Zugang. vnd bescheh. für vnd vmb 370 pfundt pfenning

Fille de Loup Lobstein de Lampertheim, Barbe Lobstein épouse en 1602 le jardinier Laurent Lehe le jeune puis en 1607 Laurent Schwebel natif de Berstett.
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 153 n° 72)
1602. Doîca I post Epiphan: 10. Januarÿ. Lorentz Lee d. Jung ein gartner vnd Barbara Wolf Lobsteins von Lampertheim Tochter. Eingesegnet Mont. d. 18. Januarÿ (i 80)

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 196-v n° 22)
1607. Lorentz schwebel von Berstett ein Wein(-) Barbar, Lorentz Leen des Jüng. des gartners hind.lassene witwe. Eingesegnet Mont. d. 13. april. (i 103)

Laurent Schwebel a acheté le droit de bourgeoisie un an et demi auparavant en s’inscrivant à la tribu des Gourmets.
1605, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 699
Lorentz Schwäbel Vonn Berstet kaufft d. B: mit beÿstandt Michel Heimburgers vnd Antoni Wendlings beider Weinsticher will Zue Weinsticher dienen Vermog 200 fl. Actum 31. Septemb. 1605.

La maison revient à leur fille Barbe Schwebel qui épouse en 1637 le jardinier Michel Klein

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 231)
1637. Dom. II. Epiphanias 15. Jan. Michael Klein d. burger alhie v. garter v. J. Barbara Lorentz Schwebels deß gartners v. burgers alhie eheliche tochter. Cop. 24. Jan. Zu J. St. Peter (i 117)

Partage du mobilier provenant des successions de Michel Klein et de Barbe Schwebel. L’inventaire a été dressé le 10 janvier 1679 par le notaire Jean Thomas Tromer. Les héritiers sont Barbe Klein femme du sellier Georges Brœsamlé et Jean Henri Klein qui fait son tour de compagnon.

1681 (27.4., Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 2) n° 10
Zuwißen demnach Weÿl. die Ehrn: und Tugendsame fraw Barbara Schwäbelin, auch weÿl. deß Ehrengeachten Michael Kleinen deß ältern geweßenen Garttners ane Steinstraß vndt burgers alhie zu Straßburg nunmehr beede seel. nachgelaßene Wittib den 10. Januarÿ Anno 1679. dießes Zeitliche Gesegnet, vnd deren Verlaßenschafft bald darnach, nemblich den 11. Martÿ dicti Annj, in beÿsein darzu gehöriger personen ordentlich inventirt vndt beschrieben auch durch H.. Notarium Johann Thoman Tromern ein formblich Inventarium von 61 folÿs darüber verferttigt vnd auffgerichtet worden, daß darauff und solchem nach fernerer beÿsammen erschienen die Ehren und tugendsame fraw Barbara Kleinin, deß Ehrenhafften Georg Brösamle, Sattlers vndt burgers alhier eheliche haußfraw, mit assistentz Erstgemeldts Ihres haußwürths, An einem, So dann der Ehrenhaffte Diebold Scheer der älter Garttner ane Steinstraß vnd burger alhier in nahmen und alß geschworner vogt Hannß Heinrich Kleinen deß Ledigen in der Wanderschafft sich enthaltend. Schuemachers, Andern thels, beede der Abgelebten Frawen dochter und Sohn, der Guthmüthigigen Intention, meinung und Vorhabens, die Jenige Mobilien, Silber und baarschafft so Ihren von mehrgedachter Ihrer geliebten Mutter seel. sowohl in dero Auffgerichtetem Testamento nuncupativo §° dießem nach und vor das andere & als auch der Testaments Schedæ § Solchem nach & Zum prælegat verordnet, under sich in Zween Gleiche theil Zu separiren und abzutheilen
Actum in mehrgemeltes Brösamble in dem Metzgergießen gelegener behaußung Mittwochs den 27. Aprilis A° 1681.

Assistée de son gendre Georges Brœsamlé le jeune, Barbe veuve du jardinier Michel Klein vend la maison à Thiébaut Reibel, jardinier aux Charrons. En marge, quittance accordée en 1693 au jardinier Jean Riehl

1674 (10. Xbr.), Chambre des Contrats, vol. 543 f° 704
Barbara weÿl. Michael Kleinen geweßenen Gartners ahne Steinstraß nunmehr seel. nachgelaßene Wittib mit beÿstand hannß Meÿers deß Blaÿchers Ihres Vogts und Georg Brösamle deß Jüngern Sattlers Ihres dochtermanns
in gegensein Diebold Räubels Gartners underwagner mit beÿstand H. David Voltzen Gartners daselbst
hauß hoff, hoffstatt Bronnen, Scheur und Ställ, mit allen deren Gebäwen, begriffen, Zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten alhier in der Vorstatt beÿm Geÿstbrückhel, einseit neben ist ein Eckh, anderseit neben Weÿl. Claus Wolffen geweßenen Gartners nunmehr seel. nachgelaßenen Erben hinden uff H. Johann Schmidten Schaffnern der Rothen Kirchen garten stoßend gelegen, darvon gehend Jährlich 6. ß Allmend Geltd gemeiner statt
[in margine :] (…) in gegensein hannß Rhielen Garttners an Steinstraß alß ietzmahliger besitzer deß hierin gemeldt. Und.pfands (quittung) Act. d. 11.t. Xbris 1693.

Thiébaut Reibel hypothèque le même jour la maison au profit du jardinier David Voltz

1674 (10. Xbr:), Chambre des Contrats, vol. 543 f° 706
Diebold Räubel Gartner underwagner
in gegensein H. David Voltzen Gartners daselbst – schuldig seÿe 300. fl. Ihme Zu dem Ende bahr gelühhenen Gelts, daß Er damit nach beschriebene Behaußung erkauffen und damit daß Angeld bezahlen können
Unterpfand, hauß, hoff, hoffstatt, Bronnen, Scheür und Ställ, mit allen deren Gebäwen Und Zugehördten alhier in der Vorstatt beÿm Geÿstbrückhel, ist einseit ist ein Eckh, anderseit neben Weÿl. Claus Wolffen geweßenen Gartners nunmehr seel. nachgelaßenen Erben hinden uff H. Johann Schmidts Schaffnern der Rothen Kirch. Garten stoßend gelegen, darvon gehend Jährlich 6. ß Allmend Geldt gemeiner Statt
Item dritthalb Vierzahl feldts Königshoffer Banns (…)

Fils du jardinier Jacques Reibel, Thiébaut Reibel épouse en 1666 Marie Gilg, fille du jardinier Laurent Gilg.
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 157 n° 2)
1666. Eâdem Dominica [post Novum Annum sive I. post Epiphaniæ 7. Ianuarÿ] Diebold Räubel der Tagner Weÿl. Jacob Räubel des Gartners Vndt Burgers allhie nachgelaß. Sohn Vndt Jfr. Maria Lorentz Gilg deß Gartners Vndt Burgers allh. Ehl. Tochter. Copulavi Donnerst. 18. Ianuarÿ (i 172)

Thiébaut Reibel meurt en novembre 1692 en délaissant six enfants issus de feue sa femme Marie Gilg. Les experts estiment à la somme de 225 livres la maison sise rue du Cerf (Hirtzengass) près du petit pont de l’Esprit. L’actif de la succession s’élève à 401 livres, le passif à 141 livres.

1693 (22.1.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 17) n° 2
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung und Güttere, ligender vnd Vahrender, so weÿl. der Ehrsame Diebold Reübel, geweßener Garttner ane Steinstraß vnd burger allhier zu Straßb. nunmehr seel. nach seinem den 27. Novembris deß nechst abgewichenen 1692.ten Jahrs Genommenen tödlichen Ableiben, Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern vnd begehren deß Ehrenhafften Michel Reübels deß ältern Garttners Vnderwagnern Vnd burgers alhier Zu Straßburg, als geordnet und geschworenen Vogts, Dieboldten, Jacobs, Mariæ, Annæ, Margarethæ und Aureliæ der Reübeln, Aller Sechs Geschwüsterd, deß Abgeleibten mit weÿl. Frawen Maria gebohrner Gilgin seel. erzeugter Kunder und Zu gleichen portionen und antheilen ab intestato nachgelaßener Rechtsmäßig Erben, vorgenommen, ersucht und inventirt (…) Actum Donnerstags den 22.ten Januarÿ A° 1693.

In einer In der Statt Straßburg Vorstatt Geÿstbrücklein Gelegener v. in diese Verlaßenschafft gehöriger behausung befund. worden wie volgt.
Auff der Bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, In der obern Stub, In der Wohnstub, Im Haußöhren, Im Keller
Eÿgenthumb an einer behaußung. Item hauß, hoff, hoffstatt, Scheür, Ställ v. bronnen mit allen dero gebäwen, begriffen, weiten, Zugehördten, rechten u. gerechtigkeiten gelegen in der St. St. vorstatt beÿ dem Geÿstbrücklein ane der hürtzengaß 1. seits ist es i. Eck gegen dem Statt Graben, 2. s. neben einem gärtlein dem Stifft Zur rothen Kirchen gehörig hinden auff Andres beeren den ältern Garttnern ane Steinstraß stoßend gelegen, Davon gehen Jährlichen 6 ß d Allmend gelt gemeiner Statt. Mehr 4 lb. 10 ß d à 4 ½ pro Cento gerechneter Zinß alle Jahr auff Weÿhenachten Lößig in hauptgut mit 100. lb d hannß hohen dem hueffschmidt In Steinstraß, So dann 6 lb 15 ß d Gelts Jährlichen auff gedachtem termin widerlößig in hauptgut mit 100 lb d Hn Abraham von Fridolßheim Abrahams Sohn G.V.W. sonsten ist diese behaußung Ledig Eigen und hiehero æstimirt per 25. Darüber vorhanden 1. teutscher pergament Kbr. auß alhies. Cancelleÿ Contractstub datirt den 10. Xbr. 1674. mit altem N° 1 datirt v. dabeÿ gelaßen.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 30, Sa. Frucht 52, Sa. Viehe 19, Sa. Schiff und geschirrs Zum Ackerbau gehörig 5, Sa. Schleÿßhanffs 9, Sa. Strohs 3, Sa. der Tungung 1, Sa. Ruben und Zwiblen 1, Sa. Blumen auf dem velt 9, Sa. Silbergeschmeids 3 ß, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 25, Sa. Eigenthum ane liegende güthern 205, Sa. beßerung ane lehengüthern 40, Summa summarum 401 lb – Schulden 141 lb, Conclusio finalis Inventarÿ 259 lb

La maison revient à leur fille Marie Reibel (dès 1693, voir plus haut ) qui épouse en 1693 le jardinier Jean Riehl fils de David : contrat de mariage, célébration

Copia der Eheberedung – Zwischen dem Ehrsam und bescheidenen Johann Riehlen der Ledige Gartner Weÿland des Ehrenhafften Herrn David Riehlen geweßenen Gartters vnderwagnern und burgers zu Straßburg hinterbliebenem ehelichem Sohn als dem Bräutigamb ahne Einem, So dann der Ehren und Tugendsamen Jungfrauen Maria Weÿland des Ehrengeachten Diebold Reubels des ältern gewesenen Garttners ahne Steinstraß vnd Burgers Zu Straßburg hinderlaßene ehelichen dochter als der Hochzeiterin anden theÿls – so beschehen in Wohlermelter Königlichen Freÿen Statt Straßburg Donnerstags den 15. Januarÿ Newen Calenders 169[3] Johann Friderich Marbach, Notarius publ.

Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 22-v n° 4)
Vff heut Mittwoch den 11 Februarÿ 1693 seind nach Zweÿmahlig. Außruffung Zu Sct Aurelien eingesegnet worden, hanß Riehl der ledige gartner und. wagner, weÿland H David Riehlen gewesenen gartners auch Schöffens alhie wie auch Kirch. pflegers beÿ dieser Gemein hind.laßener Ehelich. Sohn, V. Jungfr Maria Diebold Reubels gewesenen gartners v. burgers alhie hinderlaßene eheliche tochter. [unterzeichnet] hanß riehl Als hoch Zeitter, Maria Reubelin als hochzeiterin (i 24)

Jean Riehl meurt en 1736 en délaissant quatre filles issues de sa veuve. Les experts estiment la maison 288 livres. La masse propre à la veuve est de 88 livres, la masse propre aux héritiers de 609 livres. L’actif de la communauté s’élève à 489 livres, le passif à 798 livres.

1735 (27.1.), Not. Schmidt (André, 6 E 41, 698) n° 92
Inventarium und beschreibung all der Jennigen Haab, Nahrung, unndt Güther, So Weÿl. der Ehrb. Hannß Riehl G. ahne Ststrß, und burg. allh. Zu Straßburg nach seinem den 15.ten 9.bris letzt Verw. Jahrs aus dießer welth genommenen tödlichen hinscheiden hier Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf gebührendtes ansuchen, Erfordern vndt begehren der hierundten gem. mit nachged. Wittib Ehelich Erziehlt Kindter und dießorths ab intestato nachgelaßener Erben, Inventirt, Ersucht und beschrieben, die Ehr und tugends. Maria gebohrne Reÿbelin die hinderbl. Fr. Wittibin mit dem auch Ehrb. Dieboldt Lixen auch G. ahne ged. Ststraß Ihrem Verordn. Curatore verbeÿstandet (…) So bescheh. Zu Straßburg auff Donnerstag den 27.t Januarÿ Anno 1735.
Der Verstorbene seel. hatt mit Vorgem. Wittib nachstehendte Kindter Erzogen und ab intestato Zu Erben Verlaßen 1. die Ehr: und tugend. Anna Maria geb. Riehin mit dem Ehrb. Jacob Wilth auch G. ahne Ststrß Ihrem Ehemann Verbeÿstandet, 2. Margaretha Riehlin So zwaren Majorennis dennoch mit beÿstand Erstgem. Jacob Wilth Ihres geschw. Vorged. weillen aber derselbe dießorths auch interessiret mit hülff Dieboldt Reÿbel G.uw. Ihres auch geschw: theil Vogts. 3. Barbara gebohrne Riehlin Andres Rincken Guw. und burg. alh. geschiedene Ehefr. mit dem auch Ehrb. Joh: Ohl Ihren ad lites geordneten Curatore Verbeÿstandet, undt dann 4. Anna auch geb. Riehlin deß Ehrb. Jacob Frickhen hänffers und burg. hieselbsten Eheliche haußfr. mit assistentz deßelben, Welche sambtlich in persohn Zugeg. und dem geschäfft beÿgewohnet.

Bericht dieße Verlaßenschafft betreffend. Die eingangs Vermelte Wittb. berichtet, daß der Verstorbene seel. und Sie schon vor ohngefehr 39. Jahren Vor Weÿl. Hn Marbach gew. Notario alhier Ein disposition gemacht, und auffrichten laßen, welche Sie aber dermahlen beÿ ged. Hn. Notarÿ Erben auff vielfaltiges ansuchen und Erfragen nicht Zu handen bringen können, versichert aber Erstged. Fr. Wittib, daß Sie in sothaner Disposition mit Einander Verordnet, daß daß letztlebendte unter Ihnen deß Erst versterbenden Haab und Nahrung der Zeith lebens in Wÿdtumbs weiß Zu genießen berechtiget seÿn solle (…)
In Einer in der vorstatt Steinstraß ahne der so genandten hirtzen gaßen ohnfern dem Geistbrückhlin gelegen Unndt gehörig. behaußung beschrieben worden alß volget
Eigenth. ahne Einer Behaußung (T.) I. hauß, hoff, hoffstatt, Scheür, Stall und bronnen, sambt allen recht Zugehörth, weithen, und gerechtigkeiten gelegen in der Vorstatt Ststrß ahne der Hirtzengaß ohnweith dem Geistbrückhel, I.s. ist Ein Eckh, 2.s. Jacob Wundters Erben, hinden auff die roth. Kirch. Garth. stoßendt dauon gibt mann Jahrs auff alh. Pfenningthurn 6 ß d bodenzinß, undt Vermög Einer ad Conceptum überlüfferten Von den hießig. Werckmstr. de dato den 29.ten Januarÿ 1735. undersch. Abschatzung über abzug obig. Zinß æstimirt und angeschlagen 288. lb. Pro Nota. Vorstehendte behaußung hatt Zwar die Wittib beÿ Ihrer Mütterlich. Abtheillung angenohmen, weillen aber Viele passiva der auff gestandten und solche durch dem Verstorbenen seel. beÿ angetrettener Ehe Zu bezahlen angenohmen worden, haben Sie sich beÿ Vorgenohmen Invent: der Illatorum verglich. daß weillen deme dieße Schulden auß der gemein Zu bezahlen sothanes hauß als Ein theilbares Guth seÿn, vnndt hingeg. der Fr. Wittib allein der Ihro davon über abzug sothaner passiv Schulden herauß gefallene Sechste theil ahne dem Überrst alß bahr geldt gerechnet werden solle. So ihro auch hievor in Erg. gebracht worden:/ Über Vorstehendes hauß besagt Ein teutscher pergament Kauffbrieff auß hieß. C. C. stuben gefertiget u. dero anh. Insigel Verwahret, de dato den 10. Xbris a° 1674. mit alten N° 1 bezeichnet, und dabeÿ gelaßen.
Ergäntzung der Erben abgegangenen ohnveränderten Vermögens. Lauth Inventarium illatorum durch H. Joh: Friderich Marbach Notm. alhier de dato den 17..ten Februarÿ a° 1693 gefertiget
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib unverändert Vermögen, Sa. haußraths 3, Sa. Gold. Ring 3, Sa. Silbergeschmeid 12 ßn Sa. Eigenth. ane lig. 20, Sa. beßerung ahne lig. G. 7 ß, Sa. Ergäntzung 22 , Sa. acriv Schuld, morggb. 37, Summa summarum 88 lb
Dießem nach folget auch und wird beschrieben der Erben Ihr unverändert Vermögen, Sa. haußrath 13, Sa. Eigenthum ahne lig. Güth. 120, Sa. beßerung ane lehengüth. 3, Sa. Ergäntzung (520, abzug 10, compensando) 510, Summa summarum 647 lb – Davon gehat ab, Moregengab 37, Rest 609 lb
Endlichen wirdt auch beschriben das theilbar Guth, Sa. haußraths 31, Sa. gold. Ring 1, Sa. Schiff und geschirr 1, Sa. frucht 6, Sa. blumen auf dem veld 2, Sa. Eigenth. ahne lig. 156, Sa. beßerung ane leheng. 2n Sa. Eigenth. ahne behaußung 288, Summa summarum 489 lb – Sa. Passivorum 798, Compensando 309 lb
Stall Summa 389 lb
Copia der Eheberedung (…) Straßburg Donnerstags den 15. Januarÿ Newen Calenders 169[3] Johann Friderich Marbach, Notarius publ.

Barbe Riehl femme séparée d’André Rinck rachète les parts de ses sœurs et devient seule propriétaire de la maison

1736 (12.6.), Chambre des Contrats, vol. 610 f° 577-v
weÿl. Hannß Riehl gewesten garttners ahne Steinstraß mit deßen hinterbliebenen nun auch verstorbenen wittib Maria geb. Räubelin erzeugte kinder und erben nahmens Anna Maria geb. Rielin Jacob Wild des garttners ahne Steinstraß Ehefrau, ferner Margaretha Roehlin ledigen standts, die mehrjährig zu seÿn versichert mit assistentz erstgedachtem Wild ihres annoch ohnentledigten vogts, so dann Anna geb. Riehlin Jacob Frick des Hänfers Eheweib
ihrer schwester und miterbin ahne elterlichen Verlaßenschafft Barbaræ geb. Riehlin Andreas Rinck g.u.w. geschiedener Ehefrau mit beÿstand ihres Curatoris Johannes Ohl garttners ahne Streinstraß
dreÿ vierte theil für ohnvertheilt an einer Behausung, hoff, scheur, stallung, Bronnen und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten in der Vorstatt ahne Steinstraß ahne der hirtzen: gaß ohnweit dem geistbückel und dem so genannten Baurentantz, einseit ist ein eck am allmend anderseit neben weÿl. Jacob Wunderer gewesten g.u.w. erben, hinten auff einen der Rothen kirch modo dem mehrern Hospital gehörigen gartten – davon wegen eines wetterdächtleins hiesiger Pfenningthurn 6 ß ane allmend zinß jedem zum vierdten theil, sodann der käuffer zu übrigen vierdten theil als ein von bemedten ihren Elten ererbtes guth – um 450 pfund

Barbe Riehl femme séparée de corps et de biens d’André Rinck, jardinier aux Charrons, hypothèque le même jour la maison au profit du boulanger Adam Gerung

1736 (12.6.), Chambre des Contrats, vol. 610 f° 579
Barbara geb. Riehlin Andreas Rinck des gartners Underwagners quoad thorum et mensam geschiedene Ehefrau mit beÿstand ihres vogts Johann Ohl garttners ahne Steinstraß
in gegensein Johann Adam Gerung des weißbecken – schuldig seÿe 400 pfund zu bezalung des kauffschillings hiernach beschriebener behausung
unterpfand, Eine Behausung, hoff, scheur, stallung, Bronnen und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten in der Vorstatt ahne Steinstraß ahne der Hirtzen: gaß ohnfern dem geistbückel und dem so genannten Baurentantz, einseit ist ein Eck am allmend, anderseit neben weÿl. Jacob Wunderer gewesten g.u.w. erben, hinten auff einen der Rothen kirch modo dem mehrern hosiptal gehörigen gartten – advon gibt man wegen eines wetterdächteins hiesiger Pfenningthurn 6 ß ane allmend zinß – als ein zur quart von ihren eltern ererbtes guth, zu dreÿ vierdten theilen von ihren geschwistrigen heutigen tags erkaufft und aus jetzigem vorschuß bezaltes guth

André Rinck fils de David épouse en 1726 Barbe Riehl : contrat de mariage, célébration
1726 (18.1.), Not. Mader (6 E 41, 694)
Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen Andres Rincken Davidts Sohn Garthner unter Wagnern und burgern allhier zu Straßburg alß dem Bräutigam ane Einem,
So dann der tgend samen Jungfr. Barbara Hanß Riehlen Garthners ane Steinstraß Ehelich erzeugter Tochter alß der Hochzeitterin am andern theil
So geschehen auff Freÿtag den 18. Jan: 1726. [unterzeichnet] Andreaß Rinck, barbara Rilin

Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 110 n° 4)
1726. Mittw. d. 13. Februarÿ wurden nach zweÿmal. proclamation Ehel. copulirt v. eingesegnet, Andreas Rinck lediger gartner und burger alhir, weil. David Rinck burgers v. gartner alhier nachgel. Ehel. Sohn, vnd Jgfr. Barbara Johannis Riehlen burgers v. gartners alh. Ehel. tochter [unterzeichnet] Andreß Rinck alls Hoch Zeiter, barbara rilin Als hozeiterlin (i 111)

Barbe Riehl fait dresser l’inventaire de ses apports dans la maison de sa mère
1727 (10. 7.br), Not. Lang (Jean Henri 28 Not 14) f° 357
Inventarium über dasjenige Vermögen so Fr. Barbara geb. Riehlin, Andres Rincken G. Uw. u. b. alh. zu Straßb. Ehefraw, Gemeldem ihrem Ehemann für unverändert in die Ehe Zugebracht auffgerichtet Anno 1727. – in ihrem Vor ohngefähr 1 ½ jahren angetrettenen Ehestand zugebracht, Welche Nahr. der Ursachen halb. damit mann sich Künfftig. Zeit das in ihr beed. Eheleüth. mit einand. auffgerichteten Eheb. vergl. Erg. wegen darnach Zu reguliren haben möchte – So geschehen in Straßburg in præs. Hanß Riehlen auch G. Uw. u. Fr. Mariæ geb. Reübelin der Ehefr. leibl. Eltern Mittwochs d. 10.t 7.br. A° 1727.
In einer alh. Zu Straßb. ohnfern dem Geÿstbrücklein ligend. der Frn. Eltern gehörig Eckbehauß. befund. word. wie volgt
In der obern Stub

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient à la mère de l’épouse près du petit pont de l’Esprit. Les apports du mari s’élèvent à 123 livres, ceux de la femme à 227 livres.
1729 (29. 8.br), Not. Lang (Jean Henri 28 Not 16) f° 415
Inventarium über diejenige Nahrung so Andres Rinckh G.u.w. u. Fr. Barbara geb. Riehlin, beede Eheleuthe u. b. alh. zu Straßb. würcklichen eÿgth. besitzen, Hingegen auch ane passiv schuld. zubezahlen haben, auffgerichtet Anno 1729. – auf Ansuchen, erfordern u. begehren der Ehefrawen erstged: welche mit beÿstand Diebold Reübels, auch G: Uw: u. u. b. alh: ihres geschwornen Vogts Zugegen, vorgenommen (…) So geschehen in Straßb. Sambstags d: 29.ten 8.bris A° 1729.
Copia der Eheberedung
In einer alh. Zu Straßburg ane dem Geÿstbrücklein gelegen der Ehefr: Fr. Mutter gehörigen behauß. befund. worden wie Volgt.
Erg. der Frawen manglenden unv: gutts, Nach besag deß durch Eing: ged: nun seel. H. Johann Heinrich Langen Notm. über denen fr. in die Ehe gebrachte unv. Nahr. d. 10.t 7.br. A° 1727.
Series Rubricarum hujus Inventarÿ. Der Frawen Vermögen, Sa. haußraths 45, Sa. Silbers 15 ß, Sa. gold: o. 3. Sa. Activ schuld 37, Sa. Erg. 35, Summa summarum 123 lb
Solchemnach wird auch des Ehemanns unv: u. theilb. Nahr. und. I. Massa beschrieben, Sa. haußraths 32, Sa. frücht 11, Erg. an ligenden güthern 275, Sa. Lehengrunds 62, Summa summarum 381 lb – Schulden 154 lb, Compensando 227 lb

Barbe Riehl vend la maison à l’angle des rues au chanvrier François Georges Armbruster et à sa femme Marguerite Barbe Hautregard en conservant le terrain à l’arrière (voir la petite maison). La venderesse et son mari s’engagent à agrandir la cuisine et à la séparer de la leur par un mur en galandure. Ces localités communes sont cédées en 1746 à la petite maison.

1741 (14.2.), Chambre des Contrats, vol. 615 f° 58
Barbara geb. Riehlin Andreas Rinck G.U.W. ehefrau
in gegensein Frantz Georg Armbruster des hänffers und Margarethæ Barbaræ geb. Hautregard
eine hauß und hoffstatt samt gemeinschafft des bronnens der profeÿ und hoffs mit allen derselben begriffen, zugehör, rechten und gerechtigkeiten in der vorstatt ane Steinstraß ahne der hirthengaß ohnweit dem geistbrückel und dem so genandten baurentantz, einseit ist ein eck am Allmend, anderseit neben weÿl. Jacob Wunderers G.U.W. erben, hinten auff die verkäufer selbsten – davon gibt man wegen eines wetterdächels hiesiger Stadt Pfenning Thurn 6 ß ane allmend zinß – als ein mit von ihren eltern zum theil ererbt theils von ihren geschwisterden käufflich angenommenens guth
wobeÿ sich die verkäuferin und ihr Ehevogt verpflichten nicht allein die in dem verkäuften hauß befindliche kuchen zu erweitern sondern auch selbiges vermittelst einer riegelwand durchaus hinaus zu machen und absondern zu laßen – umb 400 pfund

François Georges Armbruster et Marguerite Barbe Hautregard hypothèquent le même jour la maison au profit de l’aiguilletier Jean Hartschmidt

1741 (14.2.), Chambre des Contrats, vol. 615 f° 59
Frantz Georg Armbruster der hänffers und Margaretha Barbara geb. Hautregard beÿständlich ihres vatters Henry Hautregard des krempen und H. Rathh. Johann Philipp Richßhoffers EE. kleinen Raths alten beÿsitzers
in gegensein Johannes Hartschmidt des Nadlers- schuldig seÿen 300 pfund
unterpfand, eine anheutigem tag von ihnen erkaufften behausung und hoffstatt cum appertinentis in der vorstatt ane Steinstraß ahne der hirthengaß ohnweit dem geistbrückel, einseit ist ein eck am Allmend, anderseit neben weÿl. Jacob Wunderers G.U.W. erben, hinten auff Andreas Rinck uxorio nomine – davon gibt man 6 ß ane allmend zinß

Fils du charpentier Jean Georges Armbruster et de Marie Madeleine Spiess de Saverne, François Georges Armbruster épouse en 1737 Marguerite Barbe Hautregard (Horgard, Gargard), fille du messager Henri Hautregard et de sa femme Marie Barbe Walser
Mariage, Saint-Marc (cath. p. 205)
Hodie 1. die mensis Septembris Anni 1737 (…) in facie ecclesiæ sacro matrimonii vinculo conjuncti fuerunt Honesus Franciscus Georgius Armbruster, Pie defunctorum Joannis Georgii Armbruster, carpentarii et civis Tabernensis et Mariæ Magdalenæ Spiesin conjugum filius et Pudica virgo Margaritha Barbara gargardin Henrici Gargard Tabelarii et Mariæ Barbarä Walserin conjugum filia in hâc Parochiâ commorantium (signé) frantz Gerg Armbruster, Margreda barbar hochgidin, henri gargard (i 92)

Après avoir acquis le droit de bourgeoisie (registre en déficit), le cordier François Georges Armbruster s’inscrit à la tribu de la Mauresse pour exercer le métier de chanvrier
1737, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 258)
(f° 338) Mittwochs den 18.ten Decembris Anno 1737. Neuer Leibzünfftiger Hänffer
Frantz Georg Armbruster der Seÿler Von Elsaß Zabern gebürtig producirt Cantzleÿ, Pfenning thurn und Stallscheinn deren die Zweÿ erstere den 30. Octobris 1737. der letztere aber den 2.ten Novembris dicti anni datirt, bittet um das das Zunfft und Hänffer: Recht.
Erkandt gegen Erlag der Gebühr willfahrt. Zahlte Vor den Pfenningthurn 1 lb, vor das Zunfftrecht 5 ß, Vor das hänffer Recht 8 ß 4 d, Vor die Feurs Eÿmerer 3 ß 4 d, Und Einschreib Geld 2 ß, Also zusammen 1 lb 18 ß 8 d

Le chanvrier Jean Jacques Bisskam se plaint que François Georges Armbruster refuse de lui payer les frais d’apprêt. Le défendeur prétend que les frais sont à la charge de l’acquéreur, il est cependant condamné à payer par le conseil de tribu.
1743, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 258)
(f° 615-v) Mittwochs den 31.ten Junÿ Anno 1743
Johann Jacob Bißkam der Hänfer klagt contra Frantz Georg Armbruster den hänffer, daß Er von dem ihme überlaßenen Hanff den abgang von Zurüsten nicht auf sich leÿden, je die 24 fl. so Er Kläger auf den Hanff bezalt, und Er beklagter der Verkäufferin abgezogen, ihme Kläger nicht herausgeben wolle, bittet ihn dahien anzuhalten, den Abgang auf sich Zu leÿden und die 24 fl. wieder Zu bezahlen.
Beklagter Zugegen prætendirt daß Kläger den Abgang leÿden solle, bittet ihn zu deßen bezahlung anzuhalten.
Erkandt, solle Beklager dem Bißkam sein außgelegt gelf wider geben und den Abgang auf sich leÿden.

François Georges Armbruster et Marguerite Barbe Hautregard hypothèquent la maison au profit du secrétaire Jacques Christophe Biener

1747 (26.10.), Chambre des Contrats, vol. 621 f° 718
Frantz Georg Armbruster der hänffer und Margaretha Barbara geb. Hautregard mit beÿstand ihres vatters Henri Hautregard des krempen und ihres vetters Johann Jacob Bißkamm des hänffers
in gegensein H. Johann Philipp Kammer des silberarbeiters als vogts Jacob Christoph Bieners des scribenten – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, eine behausung und hoffstatt in der Hirtzengäßlein beÿ dem Geistbrückel, einseit ist ein eck am Allmend, anderseit neben Jacob Wunderer G.U.W. erben, hinten auff Conrad Dietrich

François Georges Armbruster demande l’autorisation de servir du vin à ses hôtes. Les Quinze le renvoient aux préposés généraux de l’accise.
1750, Protocole des Quinze (2 R 161)
(p. 446) Idem [Christmann] nôe Frantz Georg Armbruster des burgers und hänffers allhier, der bittet Mghh. unterth. Ihme zuerlauben etlichen Kostgängeren wein über tischgeben Zu dörffen. Erk. Obere Umbgeltherren

Le Conseil des Fribourgeois fait grief à François Georges Armbruster d’avoir établi deux certificats d’hébergement non-conformes : il manque le lieu de résidence de l’hôte sur l’un, l’année sur l’autre. Il est condamné à une amende bien qu’il prétende que les certificats aient été dressés en son absence.
1751, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 167)
(f° 100) Dienstags den 5.ten deß Monaths Januarÿ in Anno 1751 – Frantz Georg Armbruster der hänffer und burger allhier, beÿm Geist Brückel wohnhaft, citiret weegen Zweÿer Ihro Gnaden dem Regierendt Herrn Ammeister überschickter Strafbahrer Nacht Zedule Maßen Er in dem Einten vom 4. Maÿ 1750. nicht gemeldet woher die Persohn so er logiret, in dem 2.ten aber datum Undt Jahracht Außgelaßen.
Ille præsens, excusiret sich mit der vorwißenheit, Sagendt, es müßte seÿn, daß der Nacht Zedul in seiner abweßenheit geschrieben worden, undt seÿe es vielleicht Jemandt von einem Anverwanthen so beÿ Ihme logiret.
Hierauff Erkandt worden, wird Citatus pro nunc in 10 ß d Straff condemniret.

François Georges Armbruster et Marguerite Barbe Hautregard font dresser un état de leur fortune. L’épouse déclare qu’il n’y a pas eu de contrat de mariage. L’inventaire des apports dressé par Adam Claus en 1737 n’est pas conservé. La maison est estimée à son prix d’achat, soit 400 livres. La masse propre à la femme est de 139 livres. L’actif du mari et de la communauté s’élève à 496 livres, le passif à 1 420 livres

1751 (1.10.), Not. Hess (J. Jacques, 6 E 41, 1275) n° 207
Inventarium über Herrn Johann Georg Armbruster des Hänffers und Frawen Margarethæ Barbaræ gebohrner Horgartin, beede Eheleuthen und burgern allhier Zu Straßburg der Zeit besitzenten Nahrungen auch passiva auffgerichtet in Anno 1751. – auf freunfleißiges ansuchen und begehren des Ehrsamen Herrn Johann Conrad Dietrich, Schuhmachers und burgers allhier der Ehefrawen geschwornenn Curatoris ad lites – So beschehen Straßburg den 1. Octobris A° 1751.

Bericht ahne stett der Eheberedung. Fraw Margarethæ Barbaræ Armbrusterin gebohrne Horgartin die Verlaßene Ehefrau hatt beÿ Ihrer gegebenen handtrew glaubwürdig berichtet daß, als sie sich in anno 1737. Mit eingangs gemeltem Ihrem Ehemann verheurathet, Sie zu selbiger Zeit keine Eheberedung mit einander auffgerichtet, weilen dazumahlen Ihr Eltern annoch beÿde gelebet und solches als einfältige leüth und der Ehemann selbsten als ein Fremdling nicht Verstanden, in der meinung wann Sie In die Ehe inventieren würden, ie der ganzen sach ein genügen geleistet haben und Sie als hochzeiterin welche sehr Jung und annoch minderjährig Noch Viel weniger darin erfahren ware, mithin Sie aber dannoch eines theÿls der ordnung nachgelebt und in die ehe inventirt (…)
In einer allhier Zu Straßburg ahne der Vorstatt Steinstraß nahe dem geistbrückel gelegener und in dieße Nahrung eigenthümlich gehöriger behaußung folgender maßen befunden worden
Eigenthumb einer Behaußung. Ein hauß, hoff, hoffstatt, mit allen deren begriffen, weiten, Zugehörden, rechten und gerechtigkeiten, allhier ane der Vorstatt Steinstraß, ane der Hirtzengaß ohnweit dem geistbrückel und dem sogenanten Baurentantz, ist ein eck am allmend, anderseith neben weÿl. Jacob Wunderers gewesenen gartner unterwagners hinterlaßene Erben hinten auff Conrad Dietrich den schuhmacher stoßend, so außer daruf hafftenden und unter den passivis benambsten Capitalien freÿ, leedig und eigen. Und ist obige behaußung vermög eines aus allhießiger Cancelleÿ Contract stub de dao 14. Februarÿ 1741. verfertigter pergamentener Kauffverschreibung erkaufft worden für und umb 800 fl. so hiehr in außwurff zu bringen mit 400 lb
(f° 8) Ergäntzung, Nach anleitung Inventarÿ illatorum durch H Adam Claus Notarium publicum alhier den 27. Novembris Anno 1737. über der Ehefrawen Zugebrachter Nahrung auffgerichtet ist deroselben als manglend Zu ergäntzen wie folget.
Series rubricarum hujus Inventarÿ der Ehefraen unverändertes Vermögen, Sa. haußrath 25, Sa. Ergäntzung 114, Summa summarum 139 lb
dießemnach Wurd auch das übrige Vermögen unter einem Titul als sogenant theÿlbahr beschrieben waraugg die Ehefraw cum consensu Ihres Curatoris wohlbedächtlichen renunciert und sich allein mit dem, was Ihren Vermög Inventarÿ illatorum rechtsmäßige r weis gebühret Zu contentiren erkläret, Sa. haußrath 87, Sa. Silber 9, Sa. Eigenthumb einer behaußung 400, Summa summarum 496 lb – Schulden 1420, Übertreffen die passiv schulden die sogenante theÿlbahre activ Nahrung nembl. 924 lb
Zweiffelhaffte und Verlohrene Schulden 17 lb

Marguerite Barbe Hautregard meurt en 1771 en délaissant deux fils. L’inventaire est dressé dans une maison de location au Faubourg de Pierre. La masse propre à la défunte est de 88 livres. L’actif de la succession s’élève à 132 livres, le passif à 36 livres
1771 (25.4.), Not. Haering (6 E 41, 1372) n° 417
Inventarium über Weÿland Frau Margarethä Barbarä Armbrusterin geb. Hautregard, H. Frantz Georg Armbruster Seÿlers und b. alhier Zu Straßburg geweßener Ehefrau seel. Verlt. auffgerichtet Anno 1771 – nach ihrem Montags den 18. Februarÿ lauffenden 1771.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödl. von hinnen Scheiden hie Zeitlichen verlaßen (…) So beschehen Straßburg Donnerstags de, 25.ten Aprilis 1771.
Die Verstorbene seelig Zu erben sind fähig benandlich 1.mo Frau Catharinä Margarethä Huckin geb. Armbrusterin, Herrn Johann Heinrich Huck, Wollenwebers und Tuchhändlers auch E. E. Kl. Raths alten wohlverdienten beÿsitzers Frau Eheliebste, unter Ermächtigung deßelben Zugegen, Sodann 2.do weiland Frau Mariä Clarä Meltzheimin geb. Armbrusterin seel. herrn Johann Meltzheim Rothgerber Lederbereither und br. alh. Zu Straßburg gewesener am 3. Junÿ 1770 Verstorbener Ehefrau nach tod verlaßene noch lebende Zween Knaben Nahmens a) Johann Georg und b) Frantz Heinrich die Meltzheim, welche mit Vorhergemeldtem H. Huck bevögtigt sind, in dme aber dießer ehevögtl. Wieße hiebeÿ selbst zu thädigen hat, so ist ihr Vater und natürlicher Vormund hiebeÿ erschienen umb beÿständlich des Wohl Edlen und Rechtsgelehrten Herrn Johann Carl Fické Not. publ. jur. und berühmten Practici alhier seiner Söhnlein Rechten Zu beobachten. Beede der abgeleibten seel. Tochter und Enckel zu Zweÿ gleichen Haupttheilen.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Steinstraß gelegenen dießorts zum theil Lehnungs Weiße bewohnenden behaußung befunden worden wie folget
Abzug gegenwärtigen Invÿ, Bericht, Nachdeme gegenwärtige Verl. inventirt war und man Zu Ersuchung beederseits unverändert und eigen Vorbehaltenen Guths schreiten wollen, so hat der hinterbl. Wb. declarirt, daß Er und seine seel. Ehefrau Zur Zeit Ihrer Verheürathung Keine Eheberedung miteinander gepflogen und daß Zwar seine Verstorbene Ehefrau eingebrachtes Guth A° (-) durch Notm. H. (-) inventirt worden seÿ, aber durch länge derzeit und verschiedenen begegnuße wäre nichts mehr Vom eingebrachten Guth den wesentlichen Stuck noch vorhanden (…)
Frauen kleÿdung 14 lb
Dießemnach wird auch die übrige Vermögenschaft als gemeinlich Verändert und Theilbar Guth beschrieben, Sa. hausraths 79 lb, Sa. Werckzeugs und Waar zum Seÿler Handwerck gehörig 21 lb, Sa. Silbers 31 lb, Summa summarum 132 lb – Schulden 36 lb, Nach deren abzug 196 lb – Stall summ 111 lb

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 100 florins (50 livres) sur un total de 200 florins
1771, Livres de la Taille (VII 1180) f° 123
Mörin N° 2796 – Weÿl. Fr. Margarethæ Barbaræ geb. Hautegarde Frantz Georg Armbruster des Seÿllers und burgers alhier geweßene Ehefrauen Verlaßenschafft invent. H. Not. Häring.
Concl. final. jnvent. Ist fol. 30.b 111 lb 3 ß 7 d, die machen 200 fl. Verstallte 100 fl, Zu wenig 100 fl
Wavon Nachtrag 6. Jahr in duplo à 6 ß thut, 1 lb 16 ß
und 4 Jahr in simplo 12 ß
Et. Stallgeldt 1771. 1 lb 10 ß
Geb. 2 ß 6 d
Abhandlung 7 ß 6 d
due Nachtrag auff die helffte moderirt 4 lb 8 ß, restiret 3 lb 4 ß
dt. 29.t Maÿ 1771.

François Georges Armbruster fait vendre des effets mobiliers
1771, Not. Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 966) n° 257
Im Jahr 1771 Montags den 23. Septembris sind auf Ansuchen H. Frantz Georg Armbruster des hießigen burgers und Seilers einige ihme eigenthümlich zuständigen Effecten, auf Vorherbeschehene offentliche Ausrufung vor deßen ane der Steinstraß gelegenen behaußung (…) verkaufft

Le cordier François Georges Armbruster se remarie en 1772 avec Anne Louise Reich, luthérienne convertie qui habite depuis six mois à Wolfisheim, veuve du caffetier Jacob Daniel Fibich ; contrat de mariage, célébration
1772 (3.12.), Not. Lacombe (6 E 41, 148)
Contrat de mariage – François Georges Armbruster maître cordier veuf de feu Barbe Orgard
Anne Louise née Reich veuve de Jacob Daniel Fibich, caffetier
communauté d’acquets partageable par moitié

Mariage, Saint-Marc (cath. p. 9)
Hodie 7. Decembris Anni 1772 (…) sacro Matrimonÿ vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti sunt Franciscus Georgius armbruster Civis et Restio hujas defunctæ Margarethæ Horhart viduus superstitis parochianus noster et Anna Ludovica Reich defuncti Danielis Fibis civis hujais vidua superstitis a sex mensibus continuis Parochiana in wollfisheim (signé) Frantz Jorg armbruster, Anna Louisa Reichin (i 7)

Fille du marchand Jean Reich de Bouxwiller, Anne Louise Reich épouse en 1738 le coutelier luthérien Jean Frédéric Goll ; contrat de mariage, célébration
1738 (28.6.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 79) n° 389
Eheberedung – zwischen dem Ehren vnd Wohlvorgeachten Herrn Johann Friderich Gollen, dem Ledigen Lang Messerschmid, weÿland des Ehrenvest, wohlvorgeachten und Kunsterfahrenen herrn Johann Gollen des gewesenen goldarbeiters undt burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen nachgelaßenem Sohn als dem bräutigamb ane einem,
So dann der Viel Ehren und tugendreichen Jungfrauen Anna Louisa Reichin, des wohl Ehrenvest und hochachtbahren herrn Johann Reichen Vornehmen handelßmanns in Buchsweÿler, auch burgers daselbsten ehelich erzielten Jgfr. tochter als der Jungfrau hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen in Straßburg in beÿsein hernach unterschriebenener herrn beÿständte und Saalpersohnen auf Sambstag den 28. Jnÿ Ano 1738 [unterzeichnet] Johann friderich goll als hochzeitter, Anna Louwisa Reichin als hochzeitterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 174-v n° 659)
1738. Mittw. d. 6.ten Aug. seind nach ordentl. außruffung Ehl. copul. u. eingesegnet worden H. Johann Friderich Goll der led. schwerdtfeger u. b. alhie weÿl. H. Johann Gollen geweß. goldarbeiters u. b. allhier hinterlaß: Ehl. Sohn V. J. Anna Louysa H Joh: Reichen Handelsmann s u. ältesten Schöffen u. b. zu buchsweiler Ehl. tochter [unterzeichnet] Johann friderich goll als hochzeiter, Anna Louisa Reichin als hochzeiterin (i 179)

Anne Louise Goll se remarie en 1748 avec le cafetier luthérien Jacques Daniel Fibich : contrat de mariage, célébration à domicile avec la permission du consul régent
1748 (21. 9.br), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 349) n° 255
Eheberedung – Persönlich erschienen Herr Jacob Daniel Fibich, Wittwer, Caffetier und burger allhier Zu Straßburg, als Bräutigamb ane einem,
So dann Frau Anna Louisa Gollin gebohrne Reichin, weÿland Hn Johann Friderich Goll gewesenen Schwerdfegers und burgers allhier hinterlaßen Wittib mit assistentz Hn Johann Georg Büchel des Schwerdfegers und burgers allhier ihres Schwagers, und H. Johann Leonhard Wehrle des jüngen Zinngießers und burgers allh. als hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen in der Königlichen Stadt Straßburg auf Donnerstag den 21. Novembris Anno 1748. [unterzeichnet] Johann Daniel Fibich als hochzeitern Anna Louisa Gollin gebohrne Reichin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 95 n° 22)
1748. Mittw. den 18. Decembr. sind Krafft erhaltener Dispensation Ihro Gnaden dem Regierenden Herrn Ammeister, nach der Vorherbeschehen Proclamation zum ersten und anderen mahl zugleich ausgeruffen und im Hauß in den Stand der H. Ehe eingesegnet worden Herr Jacob Daniel Fibich der Caffée Sieder und burger allhier wittwer und Frau Anna Louisa geb. Reuchin weÿl. H. Johann Friderich Goll geweßenen Lang Meßerschmidts und burgers allhier Hinterl. Wittib [unterzeichnet] Jacob Daniel Fibich als hochzeiter, Anna Louisa Gollin gebohrene Reichin als hochzeiterin (i 97)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison du sellier Schott au Faubourg de Pierre. Les apports du mari s’élèvent à 428 livres, ceux de la femme à 854 livres.
1774 (25. 9.bris), Not. Roessel (Jean Georges, 6 E 41, 934) n° 4
Inventarium über des Ehrengeachten herrn Frantz Georg Armbruster Seilers und der Ehren und tugendsamen Frauen Annæ Louisæ geborner Reichin, beeder Eheleuthe und bre. alhie Zu Strasb. einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1774. – in ihren den 7. Decembris 1772 angetrettenen Ehestand einander für ohnverändert Zugebracht haben, Welche der ursachen aldieweilen in ihrer vor Not° regio La Combe mit einander errichteten heuraths Verschreibung enthalten seÿe, daß eines jeden in die Ehe bringendes Vermögen reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben solle (…) So geschehen alh. Zu Straßb. und einer daselbst ane der Vorstadt Steinstraß gelegenen Mr Schott dem Sattler Zuständigen behausung, in fernerm gegenwarth H Philipp Jacob Ziegler des bratwurstmachers und burgers alhier der Ehefr. hierzu erbettenen beistandts auf Freitag den 25. Novembris A° 1774.

Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns für ohnverändert in die Ehe gebrachtes Vermögen, Sa. haußraths 96, Sa. Werckzeug Zur Seiler Handwerck gehörig 19, Sa. Waar Zur Seiler Handwerck gehörig 37, Sa. Silbers 52, Sa. Wein und Faß 23, Sa. baarschafft 200, Summa summarum 428. lb
Pro Nota. Es berichtete H Armbruster der Ehemann daß er noch vor angetrettener dieser Ehe mit Frauen Hartrichin Wittibder Müllerin Zu Weÿersheim in einen process pt° Forder und gegen forderung gerathen, welche würcklich par appel bey E. hoh. Königl. Rath zu Colmar angängig seÿe (…)
Diesemnach wird auch der Eigenthümlich gehörigen für ohnverändert eingebrachtes guth beschrieben, Sa. haußraths 165, Sa. Silbers und dgl. geschmeids 51, Sa. goldener Ring u. geschmeids 33, Sa. der baarschafft 605, Summa summarum 854 lb

La maison du failli Jean Georges Armbruster est vendue par enchère judiciaire au cordier Jean Conrad Lang

1753 (6.4.), Chambre des Contrats, vol. 627 f° 172
Ganth Kauff. dienstag d. 27. Martÿ 1753 – In sachen Johann Georg Armbruster des haffners falliment betreffed ist die in solche maß gehörige behausung und hoffstatt samt der gemeinschafft des bronnens, des profeÿs und des hoffs cum appertinentis ane der vor Steinstraß ane der Hirtzengaß ohnweit dem Geistbrückel einseit ist ein eck am Allmend, anderseit neben Jacob Wunderer des g.u.w. erben, hinten auff Conrad Dietrich den schuhmacher – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn wegen eines wetterdächleins 6 ß ane allmend zinß
Johann Conrad Lang dem seÿler als letzt und meistbietenden, um 1450 fl. adjudicirt worden

Jean Conrad Lang et sa femme Eve Salomé Thomas hypothèquent la maison quelques jours plus tard au profit du pasteur de Waldersbach au ban de la Roche Jean Georges Stuber

1753 (3.4.), Chambre des Contrats, vol. 627 f° 163
Johann Conrad Lang der seÿler und Eva Salome geb. Thomaßin mit beÿstand Johann Theobald Ficht des Informatoris privati und Johann Jacob Thomas des zimmermanns beede ihrer vettern
in gegensein H. Not. Mathias Koch als gewalthabers H. Johann Georg Stuber des pfarrers zu Walterspach im Steinthal, zu bezalung des ganth schillings hiernach beschriebener behausung schuldig seÿen 500 pfund
unterpfand, eine am 27 Mertz jüngst ane der ganth ersteigte behausung und hoffstatt cum appertinentis in der vorstatt steinstraß ane der Hirtzengaß ohnfern dem gaistbrückel einseit ist ein eck am Allmend, anderseit neben Jacob Wunderer des g.u.w. erben, hinten auff Conrad Dietrich den schuhmacher – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn wegen eines wetterdächleins 6 ß ane allmend zinß

Compagnon sellier originaire de Worms, Jean Conrad Lang sollicite auprès de la tribu une promesse d’admission pour pouvoir devenir bourgeois. Le conseil lui demande le 13 juin de produire son certificat d’apprentissage. Il a appris le métier à Frankenthal auprès du sellier David Weiss d’après le certificat établi à Mannheim. La tribu lui demande encore de prouver qu’il a fait ses années d’épreuve. Il produit en septembre le certificat établi par le maître chanvrier Jean Jacques Frick. La promesse lui est accordée selon l’ancien règlement, le nouveau ayant été établi après sa demande.
1747, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 259)
(f° 251) Dienstags den 13.ten Junÿ Anno 1747 – begehrter Zunfft Schein zum burger und Hänff recht
Johann Conrad Lang, der leedige Seÿler Gesell Von Worms gebürtig, stunde Vor und berichtet, wie daß er schon beÿ vier Jahr ohnaußgesetzt beÿ Jacob Frick dem hänffer und burger allhier gearbeitet habe, bate derowegen ihme den begangenen Fehler des unterlassenen Einschreibens in die Muthjahr zu pardonniren, mithin ihme einen Zunfft Schein zu ertheilen, dahingehend, daß wann er beÿ Gnädiger Obrigkeit præstanda wird præstiret haben man ihme dißorts das Zunfft und hänffer Recht mitheilen wolle.
Erkandt, solle der Implorant vor seinen Lehrbrieff in gehöriger form Vorweißen, als dann ferner Erkandt wird werden, was rechtens.

(f° 259) Dienstags den 8.ten Augusti Anno 1747 – Abgeschlagenes Zunfftschein
Johann Conrad Lang, der leedige Seÿler Gesell aus Worms gebürtig, producirt einen teutschen pergamentenen von der Ehrsahmen Seÿler Zunfft Zu Mannheim mitgetheilt und mit dero gewohnlichem Handwerck Insiegel corroborirten Lehrbrieff, Krafft deßen er das Seÿler Handwerck beÿ Daniel Weiß dem seÿler Zu Franckenthal dreÿ Jahr gelernet und sich solche Zeit über wohl auffgeführet, Weilen er, nun hindurch dem Ihme von dißortig Er Gericht den 13.ten Junÿ jüngst aufferlegten Befehl ein Genügen geleistet, So bitte er ihme mit dem begehrten Zunfft Schein Zu Erlangung des burger: Zunfft: und Hänffer Rechts zu willfahren.
Erkandt, solle der Implorant durch ein schrifftliches attestat beÿbringen, daß er wenigstens Zweÿ Jahr beÿ Einem hießigen Hänffer oder Seÿler Meister gearbeitet haben alß dann weiter gesprochen wird werden, was Rechtens.

(f° 283) Donnerstags den 28.ten Septembris Anno 1747. – Accordirter Schein Zu Erlangung des Zunfft: und Hänffer Rechts
Johann Conrad Lang, der ledige Seÿler Gesell von Worms gebürtig, erscheint abermahlen und producirt schrifftliches attestatum von Johann Jacob Frick, dem hießigen Hänffer Meister außgestelt, Vermög deßen er Vier Jahr mit Außnahm der Zeit des Jährlichen Hanffmachens beÿ ihme in Arbeit gestanden, weilen er nun dem ihme von dißortig E. Gericht den 8. Aug. jüngst aufferlegten befehl hier durch ebenfalls ein Genügen geleistet, alß bittet er ihme mit dem begehrten Zunfft Schein Zu Erlangung des burger: Zunfft: und Hänffer Rechts zu willfahren.
Erkandt, weilen der Hänffere jüngere Articul die Muth Jahr betreffend, erst den 1.ten Julÿ 1747, mithin nach deme der Implorant sich dißorts schon angemeldet gehabt ertheilet worden, in dem ältern aber nur enthalten, daß welcher das Hänffer Recht erlangen will, Zuvor zweÿ jahr lang beÿ Einem hießigen Seÿler: oder Hänffer Meister gearbeitet haben solle, er den Implorant aber ohne der Zeit das Hanffmachens beÿ dreÿ Jahr beÿ gedachtem Meister Frick gerbeitet, alß seÿe ihme mit begehrtem Zunfft Schein Zu willfahren.

Fils du notaire Jean Lang et de Corneille Kumpff de Worms, Jean Conrad Lang épouse en 1748 Eve Salomé Thomas : contrat de mariage, célébration
1748 (4.1.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 349) n° 240
Eheberedung – Persönlich erschienen Conrad Lang, der Ledige Hänffer, Von Weÿland herrn Johann Lang, geweßenen Notarÿ publici und Kaÿßerlichen freÿen Reichs Stadt Worms, mit Frauen Cornelia, gebohrner Kumpffin ehelich erzeugter Sohn, beÿständlich Hn Jacob Seltz, des gastgebers Zum rothen Löwen, und burgers allhier, als Bräutigamn ane einem
So dann Jungfrau Eva Salome Thomasin, weÿland Johann Thomas, geweßenen gerthenmanns und burgers allhier, mit auch weÿland Frauen Eva gebohrner Leserin ehelich erziehlte tochter, mit assistentz Meister Niclaus Degenkolb des Zimmermanns und burgers allhier, deroselben geschwornen Vogts und H. David Fischer des Handelsmanns und burgers allhier als hochzeiterin ane anden theil
So beschehen in der Königlichen Stadt Straßburg auf Donnerstag den 4. Januarÿ Anno 1748 [unterzeichnet] conraht Lang als hoch Zeiter, Eva Salome Thomasin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 187-v, n° 1)
1748. Mittw. d. 17. Jan. sind nach 2. mahl. ordentl;. proclamation ehelich copulirt word. Joh: Conrad Lang lediger hänfer und burger alhier weÿl. Hn Johann Lang gew. Notarii zu Worms hinderl. ehel. sohn, und Jgfr. Eva Salome weÿl. Johannes Thomas gew. gartners u. b. h. l. ehel. tochter [unterzeichnet] Johann conraht Lang als hoch Zeiter, + hiemit zeuget die Jgfr. Hochzeiterin (i 192)

Jean Conrad Lang devient bourgeois quinze jours après son mariage
1748, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 328
Joh: Conrad Lang der Seÿler von Wormbs gebürthig erhält das burgerrecht von seiner Ehefrauen Eva Salome weÿl. Joh: Thomans des burgers und blumengärtners Eheliche Tochter, umb den alten burger schilling, will beÿ E. E. Zunfft Zur möhrin dienen, jurav. f. 1.ten februarÿ 1748.

Jean Conrad Lang devient tributaire le 12 mars suivant
1747, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 259)
(f° 303-v) Dienstags den 12.ten Martÿ Anno 1748 – Neuer Leibzünfftiger Hänffer E.R.
Johann Conrad Lang der Seÿler von Wormbs gebürtig, producirt Cantzleÿ, Pfenningthurn und Stallschein, alle dreÿ vom 1.ten Februarÿ 1748. bittet um Ertheilung des Zunfft: und Hänffer Rechts
Erkandt, gegen Erlag der Gebühr willfahrt. Zahlte vor den Pfenningthurn 1 lb, vor das Zunfft recht 5 ß, vor das hänffer recht 8 ß 4 d, vor die Feur Eÿmere 3 ß 4 s Und Einschreib Geld 2 ß, Summa 1 lb 18 ß 8 d

Jean Conrad Lang fait appel d’une décision de la Mauresse devant les Quinze. La suite de l’affaire se trouve dans une partie manquante du registre.
1751, Protocole des Quinze (2 R 160)
(p. 74) Sambstags d. 20. Februarÿ – Freund nôe. Joh: Conrad Lang, des burgers und Seÿlers Ca. E. E. Meisterschafft der Seÿler Obermeister, producirt wiedrigen handwercks bescheid, von welchem pplis a MGHh. appellirt, bitt deßen Verzeichnuß und will ad proximam dazu Verkunden laßen.

Le marchand de fruits et légumes Jean Christophe Hill fait grief au cordier Jean Conrad Lang de pratiquer son métier. Jean Conrad Lang nie les faits mais convient avoir fait un achat pour le compte d’un autre marchand de fruits et légumes. Le conseil ne lui inflige pas d’amende mais le met en garde contre de telles pratiques.
1755, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 260)
(f° 244) Donnerstags den 27.ten Februarÿ Anno 1755 – Johann Christoph Hilli Ca. Mr Conrad Lang den Seiler
Johann Christoph Hilli, der Fastenspeishändler, Klagt wieder Meister Conrad Lang, dem Seiler, daß Er mit Käß handle, mithin hiendurch dem Fastenspeißhandel Eingriff thue, ohngeachtet Er das Recht hierzu nicht haben bittet Abstraffung refusis Expensis.
Beklagter negirt die Ankag und bittet beweißthum, gestehet aber doch einige Käß für Wöhrle den Fastenspeishändler hieher beschrieben zu haben.
Erkandt, solle der Beklagte für dißmalen von der Straff befreÿet jedoch aber Zu Vermeidung aller Inconvenientien ihme vor das Künfftige verbotten seÿn, einige Fastenspeiß Waaren unter seinem Nahmen für andere Persnen hieher Kommen zu laßen, dedit 2 ß.

Jean Conrad Lang et Eve Salomé Thomas hypothèquent la maison au profit de Madeleine Dorothée Schwartz, femme du journalier Jean Wild

1771 (2.9.), Chambre des Contrats, vol. 645 f° 397
Johann Conrad Lang der hänffer und Salome geb. Thomaßin mit assistentz Jacob Werle des krempen mit assistentz H. Johann Wilhelm Berga des regierenden H. Ammeisters Pfaltz audientz actuarii und E.E. Kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein Fr. Magdalenæ Dorotheæ geb. Schwartzin, Johann Wild des taglöhners Ehefrau – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane dem Geistbrückel gegen dem Bauren tantz über einseit ist ein eck, anderseit neben Conrad Dietrich des schuemachers wittib, hinten auff die Dietrichische witttib davon gibt man löbl: Stadt Pfenning Thurn 6 ß – alß ein auff der ganth ersteigertes haus

Jean Conrad Lang et Eve Salomé Thomas hypothèquent la maison au profit de Marie Dorothée Iller née Artopæus

1773 (7.10.), Chambre des Contrats, vol. 647 f° 394-v
Conrad Lang der seiler und Salome geb. Thomaßin unter assistentz Philipp Hetzel des meelhändelrs und Jacob Wehrle des fastenspeishändlers [unterzeichnet] Johann Conrad Lang
in gegensein Fr. Mariæ Dorotheæ Illerin geb. Artopeußin – schuldig seÿen 300 gulden
unterpfand, eine behausung samt zugehörden beÿ dem Geistbrücklein einseit ist ein eck ane der Hirtzengaß, anderseit neben der Dietrichischen wittib und neben Daniel Ruhlmann, hinten auff eben dießelbe – davon gibt man löbl: Stadt Pfenning Thurn 6 ß ane allmend zinß vor einem wetterdächleins herrührend

L’inventaire des apports de leurs fils Jean Conrad Lang le jeune est dressé dans la maison en 1781.

1781 (17.10.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 345) n° 1186
Inventarium über Meister Johann Konrad Lang, des jüngern Seilers, und Fraun Annä Mariä geb. Mollin, beeder Eheleute und Burgere alhier Zu Straßburg einander als unverändert in den Ehestand zugebrachter Nahrungen, auffgerichtet Anno 1781. – einander in ihren am 22.ten tag des Monats Augst nächst Verstrichenen 1780.ten Jahrs angetrettenen Ehestand als unverändert Zugebracht haben. Da nun erstgenannte beede Eheleute in ihrer vor mir dem Inventir Notario am 22.sten Aprilis Kurtz verrückten Jahrs mit einander errichteten Eheberedung und deren Vierten paragraph, ihr beederseits in die Ehe bringedes und während derselben etwa errbendes Guth als unverändert auch wegen den davon abgehenden eine Ersez: und Ergäntzung stpuliret (…)

So geschehen alhier zu Strasburg in einer im bruch ohnfern dem sogenannten baurentantz gelegenen Mr Johann Conrad Lang dem älten Seiler und hiesigen burger, des diesortigen Ehemanns leiblichem Vater, eigenthümlich Zuständigen und diesorts zum theil lehnungs weise bewohnenden behausung, auf Mittwoch den 17. tag des Monats October Anno 1781.
Series rubricarum hujus Inventarii. Des Ehemanns als unverändert eingebrachtes Gut, Sa. haußraths 12, Sa. Silbers 8, Summa summarum 20. lb – Wird aber hierzu gelegt die demselben an den hieunten specificirten Haussteuren gebürige Hälfte anlangend 25 lb, So kommet des Mannes gesamtes unverändert Einbringen überhaupt dem billigen Werth nach zustehen auf 25. lb
Diesemnach werden auch der Ehefraun für unverändert in den Ehestand gebracht Mitte verzeichnetl, Sa. haußraths 85, Sa. Silber und dgl. Geschmeids 11, Sa. goldenen Rings 9, Sa. der baarschafft 236, Sa. Schulden 44, Sa. Eigenthums an ligenden Gütern 175,, Sa. beßerung ane lehengüthern nichts, Summa summarum 561 lb – Hierzu gerechnet die ihro an den haussteuren zufließende Hälfte mit 25 lb, Solchemnach langt also der Ehefraun Völlige in den Ehestand gebrachtes Vermögenschaft sammenthafft um 586 lb

Jean Conrad Lang meurt en avril 1783 en délaissant trois enfants. Les experts estiment 450 livres la maison composée de la grande maison d’angle et de la petite acquise en 1779. La masse propre à la veuve est de 37 livres, la masse propre aux héritiers de 32 livres. L’actif de la communauté s’élève à 521 livres, le passif à 1025 livres

1783 (5.6.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 346) n° 1204
Inventarium über Weiland des Wohl Ehren und Vorachtbaren Herrn Johann Konrad Lang, des ältern gewesenen Seilermeisters und Burgers alhier zu Straßburg nunmehr sel. Verlaßenschaft auffgerichtet Anno 1783 – nach deßen am 19.d des Aprilmonats dieses laufenden 1783.sten Jahr aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt genommenen tödlichen Hintritt, hie Zeitlichen zurück gelaßen hat. Welche Nachlaßenschaft auf gebürendes Ansuchen Fraun Evä Salome geborner Thomasin der diesorts hinterbliebene Wittwe sowol als auch der gleich nach dem Eingang dieses Inventarii genannter Kinder und Erben (…) so geschehen alhie Zu Straßburg in einer an dem grünen Bruch onhnfern des sogenannten Baurentantzes gelegenen hieher gehörigen und hieunten beschriebenen Behausung auf Donnerstag den 5. des Brachnonats im Jahr 1783.
Der selig Verstorbene hat ohntestirt zu seinen Erben Verlaßen, deßen mit Eingangs genannter seiner hinterbl. Wittwe ehelich erzeugte drei Kunder mit Namen 1.mo Frau Mariam Dorothe Grasserin geborne Langin, Joh: Kaspar Grasser des Paßmentirers und hiesigen Burgers, zu Tisch und Bett obrigkeitlich geschiedene Ehefrau, welche unter Verbeistandung H. Philipp Jakob Frid des hiesigen burgers diesem Su*ffiensgeschäfte beigewohnt, 2.do H. Johann Konrad Lang den jüngern, Seilermeister und Burger dahier der dieser Inventur auch in Person abgewartet und 3.tio Herrn Heinrich Samuel Lang, Jurium Candidatum und Ledigen burger alhier, als welcher bey dieser Verlaßenschafts Inventur ebenfalls persönlich gegenwärtig war.

Bericht und respective Vergleich über gegenwärtige Verlaßenschafft. Gleich die diesortige bede nun durch den Zeitlichen Tod abgesonderte Eheleute in dem dritten paragrapho ihrer Vor mir dem Eingangs gedachten Notario am 4. Jänner 1748. mit einander auffgerichteten Eheberedung zwar ihr in die Ehe bringenes und währender Ehe etwa ererbendes Vermögen auch ane Ergäntzung des davon abgehenden stipulirt, die Inventatio Illatoruml aber auf der Wittwe deklarazion unterlaßen, auch kein Teil dauernde dieser Ehe nicht das Mindeste ererbet, also hat sich die hinterbliebene Witwe und die diesortige Kinder und Beneficial-Erben (…) verglichen (…) Straßburg den 5.ten Junÿ Anno 1783.
Eigenthum an einer Behausung. Nämlich eine Behausung, Hoffstatt, Hoff und Bronnen mit allen deren übrigen Gebäude, begriffen, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen alhie Zu Straßbg. an dem grünen Bruch nächst dem Geistbrückel und ohnweit des sogenannten Baurentantzes, einseit ist ein Eck des auf das Allmend gehet, anderseit aber neben Daniel Ruhlmann dem Gartner Unter Wagnern und hinten Zum Teil auf ebendenselben und zum teil auf N. Fautel des Satters Remise stosend, wovon man bisher Von einem Wetterdächlein das aber sein daseÿn nicht mehr hat, Löbl. Stadt Pfenningthurn alljährlich auf Martini 6 ß an Allmend Zinns entrichet, sonsten aber und außer hernach eingetragenen darauf haftenden beiden Passiv Kapitalien frei, ledig, eigen und wurde durch ‘die Werckmeistere) als beeidigte Schätzere, Vermöge ihres zu dem Konzept gegenwärtigs Inventariums gelieferrten schriftlichen Abschatzungs Zeduls d. d. 21. Junii 1783. abgewürdig Vor und um 900 fl. oder 450. lb. Wird nun sothane Allmend Zins wiewol ohnpræjudicirlich davon abgezogen der Zu doppeltem Kapital gerechnet anlanget 12. lb. So verbleibt an gedachtem Anschlag hier auszuwerfen annoch übrig 438. lb. Wie die diesortige beede nun durch den Zeitlichen Tod abgesondetrte Eheleute Vorher beschriebene behausung und deren Zubehören in Zweien Verschiendenen Käufen völlig an sich gebracht erweisen zween Kauffbrief, davon der einte au Löbl. Stadt Ganth ausgefertiget und mit deselben anhangendem Insigell Verwahret d. d. 27. Martii 1753. der andere aber in alhies. K . K. Stub unterm 19. Januarii 1779. passirt und mit derselben aufgerucktem Insigel Versehen ist.
Norma hujus inventarii, Copia der Eheberedung – Abschrifft des von dem Defuncto am 17. Aprilis 1783. aufgerichteten Kodicills
Der Wittwe unverändert Vermögen. Schuld in der Nahrung und Summa 37 lb
Diesemnach werden auch der Beneficial Erben unverändert Mittel verzeichnet, Kleidung, Summa 5 lb – Schuld 37 lb, Compensando 32 lb
Endlich folget auch die Beschreibung der teilbaren Activ-Verlaßenschaft. Sa. haußraths 22, Sa. Waar u. Werckzeugs Zum Hanfmachen gehörig 33, Sa. Silbers u dergl. geschmeids 2, Sa. goldenen Rings 16 ß, Sa. baarschafft 24, Sa. des Eigenthums ane einer behausung 438, Summa summarum 521 lb – Schulden 1025 lb, Teilbares passiv onus 503. lb
Endlicher passiv Schuldenrest statt der Stallsumme 498 lb
Wobei annoch zu bemerken, daß Vermög des Zweiten Punkts obeingetragenen Kodicills Frau Kornelia Langin geborne Kupffin des diesortigen Defuncti leibliche Mutter ein Legat von 15. fl. oder 75. lb anszuliefern, wenn die Massa hierzu hinreichend wäre (…)

Les trois enfants Lang vendent la maison au coutelier émouleur Jean Joseph Béné le 18 septembre 1792 suite à une adjudication du mois précédent

1792 (18.9.), Chambre des Contrats, vol. 667 n° 571
De Marie Dorothée née Lang femme délaissée par Jean Gaspard Graser passementier, Sr Jean Conrad Lang chanvrier, Sr Henri Samuel Lang homme de loi
(Jugement joint) Aus des Friedensrichters des 3. gerichts bezircks der gemeinde Straßburg (…) Fr. Maria Dorothea geb. Lang Johann Kaspar Graser des passmentirers ehefrau anzeigend daß gedacht ihr ehemann vor ohngefehr 10 monathen sie verlassen und sich also von ihr geschieden (…) den 3. Augusti 1792
au Sr Jean Joseph Béné, coutelier émouleur
deux maisons attenantes l’une à l’autre située en cette ville au Marais Verd, cour, puits en commun avec toutes leurs appartenances, droits et dépendances et nommément la grande maison sise petite rue de l’Esprit, d’un côté le Sr Jean Daniel Ruhlmann jardinier, d’autre faisant le coin des grande et petite rue de l’Esprit, derrière la maison ci après détaillée
la petite maison sise grand rue de l’Esprit marquée du n° 2, d’un côté la grande maison ci dessus spécifiée, d’autre la remise du Sr Faudel sellier, derrière le jardin du Sr Ruhlmann – chargée de 24 s. de rente à la St Martin envers la ville de Strasbourg – moyennant 6400 livres tournois
enreg. 22 septembre

1792 (14.8.), Strasbourg 15 (4), Not. Lung n° 101
Anno 1792 Dienstags den 14. Augusti nachmittags um dreÿ Uhr, auf Ansuchen weiland H. Johann Conrad Lang, gewesenen Hänfers, und auch weiland Fraun Eva Salome geborner Thomaßin, beeder gewesener Eheleute und burgere alhier seeligen ab intestato hinterlaßene Erben und Kinder, namentlich 1° Fr. Maria Dorothea gebohrne Langin, H. Johann Caspar Graßer, des Paßmentirers und Burgers alhier verlaßene Ehefrau beiständlich und unter assistentz H. Johann Daniel Baldners, des Küblers alhier, als durch eine den 3.ten hujus vor dem Friedensrichter des dritten Gerichts bezitks dieser Stadt gehaltene Freunde-Versammlung erwählter und beedigter beistand, 2° Hr Johann Conrad Lang, Hänfer und Burger dahier, 3° Hr. Heinrich Samuel Lang, J. U. Ltus und burger alhier wurde
eine freiwillige offentliche Versteigerung der in solche Verlaßenschaft gehörigen, durch beede eltern währender Ehe erkauften Zweÿen an einander stoßenenden Häußer, samt deren gemeinschaftlichen Brunnen, Höflein, Hofstätten, auch übrigen zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten, alhier zu Straßburg im grünen bruch gelegen und Zwar die grösere behaußung ane der kleinen Geistgaß N° 22, einseit neben H. Daniel Ruhlmann, dem Gartner UW., anderseit ein Eck an der großen und kleinen Geistgaß, ausmachend, hinten auf die kleinere behaußung stoßend,
diese aber ane der großen Geistgaß N° 2 einseit neben der größern behaußung, anderseit neben Hrn Fautel des Sattlers Remise, und hinten auf gedachten H. Ruhlmann stoßend, welche beede Häußer, außer den H. M. Elias Goll schuldigen 1000 fl Capital und 6 Schilling so man jährlichen auf Martini der hießigen Commune oder Pfenningthurn vor einem Wetterdach der größern Behaußung zu reichen hat, freÿledig und eigen seind (…)
ausgerufen vpr 4000 lb, worauf folgendes Gebott gethan worden als Hr Joh: Friderich Schuler Buchdrucker 4100 lb
Montags den 20. Augusti 1792, Hr Johann Martin Münch der Leinenweber und Burger alhier, Nachgebott 200 livres
Eodem, Hr Johann Conrad Lang der hänfer, 4300 livres
Mardy le 21° du mois d’Aout, le Sr Jean Joseph Bené Coutelier emouleur Citoyen actif de cette ville, 4400 livres
1792, Mittwochs den 5. Septembris, Heinrich Samuel Lag, Miterben 6300 livres
Mercredy le 12 septembre 1792, Jean Joseph Bené, 6400 livres

Originaire de Mégevette en Savoie, Jean Joseph Bené s’adresse aux Quinze pour obtenir une promesse d’admission à la tribu et le droit de rémouleur que lui refuse le corps des couteliers. Il est depuis trois ans au service de la veuve Baussart ; comme le nombre des rémouleurs est fixé à six et que le nommé Nagel a cessé d’exercer depuis trois ans, il conclut qu’une place est vacante. Le corps de métier déclare qu’il y a huit rémouleurs dans la ville, donc davantage que le nombre fixé en 1719. Le manant Matthias Haug a été éconduit en 1783 de la même requête que Jean Joseph Bené auquel on préférera de toute manière un fils de bourgeois. Les Quinze le déboutent de sa demande le 15 février 1787. Jean Joseph Bené introduit le mois suivant une nouvelle demande, en l’occurrence le droit de travailler pour la veuve Liardet et d’obtenir à sa mort son droit de rémouleur. Le corps de métier objecte que la veuve ne dispose d’aucun droit mais qu’elle jouit d’une simple faveur. Les Quinze le déboutent de sa nouvelle demande le 24 mars 1787.
1787, Protocole des Quinze (2 R 197)
Johann Joseph Béné von Mejevette Ca. E.E. Meisterschafft der Kurtz meßerschmidt
(p. 12) Sambstag den 20.sten Januarÿ 1787 – Claus nomine Carl Joseph Benna des ledigen schlelffer gesell von Megalovette beÿ Genff gebürtig, Contra E.E. Meisterschafft der Kurtz meßerschmidt Obermeister producirt unterthäniges Memoriale juncto petito sampt beÿl. sub 1. 2. 3. puncto Zunfft vertröstung scheins als Scheerschleifers. Osterrieth bitt Copiam et Terminum Ordinis obtinuit.

(p. 43) Sambstags den 3.ten Februarÿ 1787. – Claus nomine Carl Joseph Bena in actis Contra E.E. Meisterschafft der Kurtz meßerschmidt Obermeister auch in actis erhalt memoriale vom 20.sten Januarii jüngst und bitt unterthänig um deputation, Osterrieth producirt unterthänige exceptiones juncto petito samt beÿl. sub itt. A & B bitt gleichfalls deputationem. Erkandt, Deputatio.

(p. 59) Sambstags den 10.ten Februarÿ 1787 – Iidem [Obere Handwercks Hh.] lassen per Eundem [Secretarium Widt] referiren es habe Carl Joseph Benna der ledige schlelffer gesell den 20.sten Januarii jüngst Contra E.E. Meisterschafft der Kurtz meßerschmidt Obermeister ein unterthäniges memoriale mit beÿlagen sub N. 1 2 & 3 übergeben und darinn gebetten Mghh. geruheten löbl. Meisterschafft der Kurtzmeßerschmidt anzubefehlen demselben einen vertröstungs schein Zur aufnahm in die Zunfft ausfertigen Zu lassen und sofort ihn seiner Zeit nach nach erlangtem burgerrechtens als einen scherenschleifer anzunehmen, hier wider und diesem entgegen habe Imploratischer Obermeister in seinen den 3.ten Februarÿ übergebenen exceptionibus gebetten Mghh. geruheten dem Imploranten mit seinem begehren ab und an den ergangenen handwercks bescheid vom 16. tag Jenner jüngst zu verweißen, refusis Expensis.
Beÿ Persönlichen vorstand hat Implorant widerholet er seÿe gesonnen sich als scherenschleifer allhier niderzulassen und als burger Zu Etabliren, worzu er das vertröstungschein Von Imploratischer Zunfft benöthiget seÿe, so ihme aber wie er glaube ohne ursach erschwehret und abgeschlagen worden, Es seÿen bereits dreÿ jahre daß er beÿ der verwittibten scherenschleiferin namens Baussart in diensten gestanden, sich während seinem aufenthalt wohl aufgeführet, Er habe trotz einem, alle kenntnus welche Zu einem Scherenschleifer erfordert werden, und wann er erfordert werde, seÿe er bereit eine probe und meisterstück desfalls Zu geben welches niemand tadlen werde, es seÿe Zwar wie er berichtet worden die anzahl der Scherenschleifer allhier auf sechs festgesetzet, allein da eine namens Nagel ist fünff Jahren alters halben die arbeit aufgegeben ein anderer seit dreÿ jahren abweßend, als würde die anzahl durch eine aufnahm nicht überschritten noch vermehret werden, mit bitten wie in memoriali
von seiten Imploratischer Meisterschafft haben H Johann Friderich Bogner alß Schöff, und vorsteher E.E. Zunfft der schmidt, so dann Leonhard Lunder und Johannes Weber ober und untermeister erwiedert, es seÿen dato acht scherenschleifer und also acht in der Stadt herumgehende Räder allhier, nach in die in anno 1719 festgesetzte Zahl der sechse über Complet, und seÿe dahero den 19.ten Julii 1783. einer namens ein hiesiger Schirmer mit gleichem begehren als scherenschleifer abgewiesen worden, das von Ihme vorgelegte attestat der verwittibten Baussan ob es ihme gleich nichts nutzen mag seÿe derselben, in gegenwarth dreÿer Zeugen Gegebener Versicherung nach durchaus falsch mithin ein beweiß daß er nicht auf richtig handle, überhaubt seÿe das scherenschleifen alhier eine blose vergünstigung, und wann in diese anzahl wie zu gunsten einiger wittfrauen geschehen eine erweiterung leiden könte, welches doch ohne nachtheil der Meisterschafft stat finden kan, so wurde er allenfalls hiesige scherenschleifers Kinder den Vorzug vor einem frembden verdienen da also der heutige Implorant ein frembder auch dem vermuthen nach ohne, doer von sehr geringem Vermögen, und das burgerrecht Zu erschleichen suchet, als glauben sie demselben den Vertröstung schein mit desto gröserem grund versagt zu haben als derselbe keine Hoffnung haben mag das scherenschleifen als worauf er sich Zu ernähren gedencket allhier zu treiben.
Die H. Deputirte haben nach einsehung der von Imploraischer Meisterschafft vorgelegte MGhh. bescheide vom 3.ten Februarÿ 1719 und 19.ten Julii 1783. des Imploranten gesuch allerdings unzuläßig ansehen müßen, und da nach maaßgab des erstern ein hiesiger schirmers sohn mit der begünstigung des Scherenschleiffers abgewießen worden als haben sie unbillig erachtet einem frembden mit mehreres Zu gestatten und dahero der meinung seÿn wollen, daß derselbe mit seinem begehren refusis Expensis ab und an den handwercks bescheid Vom 16.ten Januarii jüngst zu verweißen seÿe. Erk. wirdt bedacht confirmirt.

(p. 104) Sambstags den 17.ten Februarÿ 1787 – Wilhelm nomine Jean Joseph Bena in actis Contra E.E. Meisterschafft der Kurtz meßerschmidt Obermeister bitt Communicationen sententiæ. Erkandt, Communicatio.

(p. 108) Sambstags den 3.ten Martÿ 1787 – Wilhelm nomine Johann Joseph Béné des leedigen Schlelffer gesellen von Mejevette Contra E.E. Meisterschafft der Kurtz meßerschmidt Obermeister producirt unterthäniges memoriale und bitten samt beÿlagen sub N. 1 2 3 puncto anwartschafft des Schleiferrechts nach dem tod der Liardschen Wittib treiben Zu dörfen. Osterrieth bitt copiam & Terminum ordinis obtinuit.

(p. 133) Sambstags den 17.ten Martÿ 1787 – Idem [Wilhelm] nomine Joseph Bene in actis Contra E.E. Meisterschafft der Kurtz meßerschmidt Obermeister, erholt memoriale vom 3.ten hujus und bitt unterthänig um deputation, Osterrieth producirt unterthänige Exceptiones juncto petito bitt gleichfalls um deputation. Erkandt, Deputation.

(p. 150) Sambstags den 24.ten Martÿ 1787 – Idem [Obere Handwercks Hh.] lassen per

Eundem [Secretarium Widt] referiren es habe Johann Joseph Bené der leedige Schleÿfergesell von Megrete beÿ Genf Contra E.E. Meisterschafft der Kurtz meßerschmidt Obermeister den 3. hujus ein unterthäniges memoriale mit beÿlagen sub N. 1 2 3 übergeben und darinn gebetten Mghh. geruheten zu erkennen, daß demselben die antwartschafft auf das schleiferrecht solches als dann erst unter seinem eigenen nahmen allhier treiben Zu dörfen gnädig mit Zutheilen seÿe, wann Anna Maria Liardet des Scheren Schleifers und Schirmers witib mit tod abgehen wird, und ferner unter seinem anerbieten bis dahin für dieselbe als Knecht ohnklagbar zu arbeiten.
Hier wider und diesem entgegen habe Imploratischer Obermeister in seinen den 17.ten dieses übergebenen exceptionibus gebetten; Mgg. geruheten in rechten zu erkennen und aus Zusprechen daß der Implorant mit seinem begehren refusis expensis abzuweißen seÿe.
Beÿ persönlichem vorstand hat Implorant lediglich contenta Memorialis widerholet und um gnädige Zusage der anwartschafft der Liardschen wittib beÿ ihrem erfolgenden absterben dauernden scheerencourleifer rechts mit der Zusage solange sie beÿ leben seÿn wird, brÿ ihro als Knecht Zuverbleiben.
von seiten Imploratischer Meisterschafft haben Leonhard Linder und Johannes Weber als ober und mitmeister excipirt der Implorant seÿe erst den 10.ten Februarii mit seinem begehren darum abgewießen worden, da die anzahl der Schleifer allhier würcklich übersetzet, die Liardische Wittib habe kein recht, sondern eine blose vergünstigung solang sie lebet, einen Knecht zu halten folglich werde durch ihren tod kein platz vacant, könne auch keine anwartschafft auf sie ertheilet werden, das scheerenschleifen seÿe ein persönlich Recht, und auf sechs allhier festgesetztet, mit bitten den Imploranten, ref Exp. mit seinem begehren abzuweißen.
die H. Deputirte haben die angeführte gründe der Imploratischen Meisterschafft so billig als gegründet gefunden, daß sie keine bedencken genommen den Imploranten mit seinem begehren refusis Expensis abzuweißen. Erkandt, bedacht Confirmirt.

(p. 521) Bescheide so auf begehren der Partheÿen ertheilt worden – d. 10. Februarÿ
In Sachen Carl Joseph Béné des ledigen Scheerschlelfers Gesellen von Megevette bei Geneve Imploranten, ane einem, entgegen und wider E.E. Meisterschafft der Kurtz meßerschmidt Ober Mstr Imploraten am andern theil, Auf producires Mem. s. beil. sub N. 1 2 et 3 mit b. löbl. Mstrschfft der Kurtzmeßerschmidt anzubefehlen ihme einen Vertröstungs Schein Zur Aufnahm in die Zunfft ausfertigen Zu lassen, sofort ihn seiner Zeit, nach erlangtem burgerrecht als einen Scherenschleifer anzunehmen, Übergebene Exceptiones mit b. den Imploranten mit seinem Begehren ab u. an den ergangenen Handwercks bescheid vom 16. Jenner j. zu verweißen, ref. Exp. Gebettene, bewilligte und besessene Dppn. auch alles übrige der Parthen Vor und Anbringen ist der Hhn Deppte abgestatteten relation nach Erkannt, daß der Implorant mit seinem Begehren ref. exp. ab, u. an den Handwercks Bescheid vom 16. jan. j. Zu verweisen seÿe.

(p. 530) Bescheide so auf begehren der Partheÿen ertheilt worden – Eodem [24.ten Martÿ 1787] J. S. Joh. Joseph Bene des Scheerensschleiffer Gesell von Megerette beÿ Genf Imploranten ane einem Entgegen und wider E.E. Mterschft der Kurtz meßerschmidt Ober Mstr Imploraen am andern theil, Auf übergebenes Mem. s. beil. Sub N. 1 & 2 m. b. Wir geruheten zu erk. daß ihle die Antwartschaft auf das Schleifer Recht und Zwar als dann erst unter seinem eigenen Nahmen alhier treiben Zu dörfen gdg. mitztheilen seie, wann Anna Maria Liardet des Scheren Schleiffers und Schirmers Wtb mit tod abgehen wird, mit dem besondern Anerbieten bis dahin für dieselbe als Knecht ohnklagbar zu arbeiten. Exceptiones mit mitten den Imploranten, mit seinem begehren ref. exp.abzuweißen, gebettene, bewilligte und besessene Dppn. auch alles übrige der Parthen Vor und Anbringen ist der Hhn Deppte abgelegten relation nach Erk. daß der Implorant mit seinem Begehren ref. exp. abzuweisen seie.

Originaire de la paroisse Saint-Nicolas de Megevette, Jean Joseph Bené épouse en 1790 Marie Barbe Iselé de Strasbourg. Comme le témoin au mariage de leur fille est son oncle François Joseph Bené de Sélestat, Jean Joseph Bené est fils de Jean Bené. Marie Barbe Iselé est la fille du tailleur François Jacques Iselé et de Catherine Nickel d’après son acte de décès.
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. f° 32-v)
Anno Domini 1790 die 24 Augusti (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt dnus Joannes Josephus Béné oriundus ex Parochia ad stum Nicolaum in Megevette diœcesis Geneviensis a decem annis in parochia nostra commorans et dnla Maria Barbara Iselé soluta majorennis argentinensis, testes adfuerunt (…) dnus Franciscus Josephus Bené frater sponsi (signé) Jean Joseph Béné, Barbara Ißerlé (i 20)

François Joseph Bené épouse à Sélestat en 1786 Ursule Starr
Mariage, Sélestat (cath. p. 74, n° 29)
Hodie 17 Maji anni 1786 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti sunt Franciscus Josephus Bené, civis Mercator a pluribus annis hic commorans, filius defunci Joannis Bené, Civis dum viveret in Meschevette in Sabaudia, et Franciscæ George, conjugum quondam et Ursula Starr filia Joannis Starr Civis Vinicolé(é hujatis et Magdalenæ Wurtz Conjugum hic commorantium (signé) Joseph béné, Ursula star (i 39)

Joseph Bené rachète la rente qui grève sa maison en 1806. L’acte est déposé chez un notaire en 1813.
1813 (3.7.), Strasbourg 7 (50), Not. Stoeber jeune n° 89
Dépôt – Rachat des rentes, en exécution de la loi du 29 décembre 1790 et de la délibération du Conseil municipal du 9 frimaire 14 portant la liquidation des rentes foncières autorisée par le Conseiller d’Etat préfet en date du 25 janvier 1806
Le receveur général de la ville de Strasbourg certifie par les présentes que le Sr Jean Joseph Béné a racheté les rentes ci après savoir
1. une rente de 1 fr 20 établie sur sa maison grand rue de l’Esprit n° 2 et 22, 1,20 fr
3. une rente de 16 fr 30 assise sur une terre de 54 ares 28 ca faisant l’emplacement d’une maison et jardin au Neuhoff 16,30 fr, ensemble 18,18 fr
Ces rentes liquidées au capital de 363,60 fr en date de Strasbourg le 27 mars 1806 signé Hervé, approuvé par le maire Wangen

La fille (unique) des précédents Marie Barbe Bené épouse en 1819 le charcutier Gaspard Brochet originaire de Saint-Cyr-du-Mont d’Or : contrat de mariage, célébration
1819 (27.1.), Strasbourg 2 (45), Not. Knobloch n° 8536
Contrat de mariage – Gaspard Brochet, garçon charcutier, fils de feu Blaise Brochet, vigneron au hameau de la Chaux commune de St Cyr du Mont d’Or (Rhône) et de feu Antoinette Certin
Marie Barbe Béné, fille majeure de Jean Joseph Béné, coutelier, et de Marie Barbe née Iselé
communauté d’acquets partageable par moitié
Enregistrement de Strasbourg, acp 141 F° 165-v du 1.2.

Mariage, Strasbourg (n° 62)
Acte de mariage célébré le 25 février 1819, Gaspard Brochet, majeur d’ans, né en légitime mariage le 13 juillet 1791 au hameau de la Chaux, Mairie de Saint-Cyr au Mont d’Or (Rhône), domicilié à Strasbourg, Charcutier, fils de Blaise Brochet, propriétaire et cultivateur audit hameau, et de feu Antoinette Terlin, décédée audit lieu le 31 décembre 1813, et Marie Barbe Bené, majeure d’ans, née en légitime mariage le 13 prairial an IV à Strasbourg domiciliée à Strasbourg fille de Jean Joseph Bené, propriétaire et coutelier en cette ville et Marie Barbe Iselé, ci présente et consentante (…) et de suite lesdits époux ont déclaré reconnaître Marie Françoise Bené née d’eux en cette ville le premier mars année derniète et inscrite dans nos registres le jour suivant. (Témoins) Claude Noêl Bené, âgé de 62 ans, coutelier à Miechevette en Savoie, oncle de l’épouse, Joseph Bené, âge de 58 ans, propriétaire à Schlestatt (Bas-Rhin) oncle de l’épouse (signé) Gaspard Brochet, Marie Barbe Bené (i 32)

Inventaire dressé en 1843 après l’interdiction de Jean Joseph Bené par jugement du 20 février 1843
1843 (23.3.), Strasbourg 12 (159), Me Noetinger n° 15.576
Inventaire après interdiction du Sr Jean Joseph Bené
L’an 1843 le 23 mars à neuf heures du matin à Strasbourg en la demeure ci après indiquée. A la requête de M. Gaspard Brochet, Charcutier demeurant à Strasbourg agissant en qualité de tuteur datif du sieur Jean-Joseph Bené son beau père, émouleur demeurant à Strasbourg, interdit suivant Jugement rendu par le tribunal civil de première instance de ce siège le 20 février dernier (…) En présence de M. Jacques Roth marchand de farine demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de subrogé tuteur dudit Sr Bené
Immeubles. 1° La moitié indivise d’une maison avec appartenances et dépendances, sise à Strasbourg Place d’armes N° 46 (…)
2° Et la moitié indivise d’en détail 40 ares de terre situé au ban de Strasbourg canton dit in der Klebsau
acp 308 (3 Q 30 023) f° 29 du 27.3. – mobilier évalué 328 maison, terre

Marie Barbe Iselé meurt en 1835 dans sa maison place d’Armes
Décès, Strasbourg (n° 1162)
Déclaration faite le 22 juin 1835 du décès de Marie Barbe Iselé, âgé de 71 ans, née à Strasbourg, épouse de Jean Joseph Bené, âgé de 73 ans, propriétaire, domicilié à Strasbourg, morte en cette mairie le 22 du mois courant à trois heures de relevée dans la maison située N° 46 Place d’Armes, fille de feu Jacques Iselé, Tailleur, et de feu Catherine N (hydrothorax) i 74

Joseph Bené meurt dans la même maison en janvier 1846
Décès, Strasbourg (n° 141)
Acte de décès. Le 23 janvier 1846, ont comparu Gaspard Brochet, âgé de 54 ans, Charcutier, gendre du défunt, domicilié à Strasbourg (…) que Joseph Béné, né à Megevette en Savoie âgé de 83 ans, Aiguiseur, veuf de Marie Barbe Isalé, domicilié à Strasbourg flls de feu N et de feu N est décédé le 22 janvier 1846 à sept heures du soir en la maison place d’armes N° 46 (marasme) i 38

Jean Joseph Bené et Marie Barbe Isselé vendent la maison au courrier Jean Loiseau et à sa femme Françoise Dittler moyennant 3 200 francs

1814 (16.8.), Strasbourg 7 (51), Not. Stoeber jeune n° 590
Jean Joseph Bene coutelier émouleur et Marie Barbe Isserlé
à Jean Loyseau ci devant courrier de la grande armée et Françoise Dittler
deux maisons attenantes l’une à l’autre situées en cette ville au marais verd, cour, puis en commun avec toutes leurs autres appartenances, droits et dépendances et nommément la grande maison sise petite rue de l’Esprit marquée du n° 22, d’un côté Daniel Ruhlmann jardinier au coin de la grande et de la petite rue de l’Esprit
la petite grande rue de l’Esprit marquée du n° 2, d’un côté la grande maison ci dessus spécifiée, d’autre la remise du Sr Faudel sellier aboutissant derrière sur le jardin du Sr Ruhlmann. Lesquelles deux maisons étaient autrefois chargées d’une rente foncière envers la ville de Strasbourg rachetée par acte délivré par M Hervé receveur général de la ville le 5 avril 1806 enreg. n° 790 et dépôt au rang des minutes de Me Stoeber le 3 juillet 1813. Acquis de Marie Dorothée née Lang femme délaissée par Jean Gaspard Grasser passementier, Jean Conrad Lang homme de loi à la Chambre des contrats le 18 septembre 1792
avec un chaudron à lessive, tous les chantiers dans la grande cave, tous les fourneaux placés actuellement, un petit pressoir et les volets – remis procès verbal d’enchère devant Me Lung le 5 septembre 1792, par vente Georges Adolphe Franck docteur en médecine et consorts à Jean Conrad Lang maître cordonnier et chanvrier et Eve Salomé Thomassin le 19 janvier 1779 à la Chambre des Contrats de Cette ville et à la Chambre des Subhastations le 27 mars 1753 au profit de Jean Conrad Lang – 3200 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 125 F° 54-v du 19.8.

Originaire de Gogney dans le département de la Meurthe, Jean Loiseau épouse en 1804 à Bosenheim dans le département du Mont-Tonnerre Marie Françoise Dittler qui meurt en 1830 après avoir institué son mari légataire universel

1830 (8.11.), Strasbourg 7 (82), Me Stoeber n° 13.077
Inventaire par déclaration des biens délaissés par Marie Françoise Dittler femme de Jean Loiseau, ancien courrier du cabinet de Son Excellence le Prince Talleyrand actuellement aubergiste, décédée le 3 courant – à la requête de Jean Loiseau demeurant au Marais Verd n° 22, marié avec la défunte à la mairie de Bosenheim près Mayence alors département du Mont Tonnère le 11 pluviose 12 sans Contrat de mariage, testament devant Me Stoeber le 15 décembre 1814 enreg. 4 novembre dernier, la défunte étant décédés sans descendants ni ascendants a institué le veuf pour son héritier testamentaire
3. dans les maisons ci après communes entre les conjoints Loiseau. deux maisons attenant l’une à l’autre n’en formant aujourd’hui qu’une seule, petite cour, puits commun, appartenances et dépendances le tout situé à Strasbourg petite rue de l’Esprit n° 22, d’un côté Daniel Ruhlmann, d’autre M Friesé, derrière ledit Ruhlmann – occupée par le veuf, estimée 3000 fr – acquis de Jean Joseph Bené, coutelier émouleur, et de Marie Barbe Isselé, devant le notaire instrumentaire le 16 août 1814, les conjoints Béné ont acquis le même immeuble de Marie Dorothée Lang femme délaissée par Jean Gaspard Grasse, passementier, Jean Conrad Lang, chanvrier et Henri Samuel Lang, homme de lois, par contrat de vente passé à la Chambre des Contrats le 18 septembre 1792
garde robe 12 fr, mobilier 68 fr – totalité de la succession 1546 fr
acp 201 (3 Q 29 916) f° 115 du 13.11. – Une maison 3000, total 3080 francs
600 MW 11 (1815 sqq) f° 110 petite rue de l’Esprit N° 22
Loiseau Jean, 1772, Cabaretier, Marié, Coignez (à Strasbourg depuis) 1810, (logement antérieur), v. page suiv.
id. née Dittler, Françoise, 1772, Ep. Strasbourg – décédée
(f° 111-a) Loiseaux, Jean Baptiste ; 1774, auberge, M.Coignez (vot ? page précée.)
id. née Kieffer, Madeleine Guillaumette, Ep
id. Louise Emémie. 1834 27 mars Enf. Strasbourg, décédée mars 1839
(f° 112) Loiseau, Jean Bapt. Charles, 1837. 24 août

1830, M° Stoeber jeune
15 décembre 1814, Testament – Marie Françoise Dittler femme de Jean Loiseau, Courrier au cabinet de S. Exc. le Prince Talleyrand, Ministre des relations étrangères en France, demeurant à Strasbourg, où elle est décédée le 3 courant, par lequel elle institue son mari pour son légataire universel
acp 201 (3 Q 29 916) f° 95-v du 4.11.

Décès, Strasbourg (n° 2030)
Déclaration faite le 3 novembre 1830 du décès de Marie Françoise Dittler, âgée de 57 ans 13 jours née à Strasbourg épouse de Jean André Loiseau, âgé de 57 ans, Aubergiste, domicilié à Strasbourg, morte en cette mairie le 3 du mois courant à 8 heures du matin dans la maison située N° 2 petite rue de l’Esprit, fille de Jean Georges Dittler, Journalier, et de feu Barbe Riedling (phthisie) i 3

L’aubergiste Jean Loiseau se remarie avec Madeleine Guillemette Kieffer : contrat de mariage, célébration
1831 (9.2.), Strasbourg 12 (118), Me Noetinger n° 2552
Contrat de mariage – Jean Loiseau, aubergiste, veuf sans enfant de Marie Françoise Dittler
Madeleine Guillemette Kieffer, fille majeure de feu Jean Frédéric Kieffer, aubergiste, et de Marie Marguerite Schmitt demeurant à Strasbourg
acp 202 (3 Q 29 917) f° 184 du 15.2. – Portant réserve d’apports et communauté d’acquets partageable par moitié au décès de l’un d’eux, don de survie par le futur époux à la future épouse de la propriété de toute sa succession à charge néanmoins de payer à sses frères et sœurs des sommes détaillées dans l’acte
Le futur de constitie en propre une valeur mobilière de 1986 francs
et la future une valeur mobilière de 1930 francs

Mariage, Strasbourg (n° 91)
Du 17° jour du mois de février l’an 1831. Acte de mariage de Jean Baptiste Loiseaux, Majeur d’ans né en légitime mariage le 22 juillet 1773 à Gogney (Meurthe) domicilié à Strasbourg, Aubergiste, veuf de Marie Françoise Dittler décédée en cette ville le 3 novembre 1830, fils de feu Jean Pierre Loiseaux, cultivateur, et de feu Anne Bourdenet, et Madeleine Guillaumette Kieffer, majeure d’ans née en légitime mariage le 4 ventôse en X à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg fille de feu Jean Frédéric Kiefer, Aubergiste décédé en cette ville le 12 juillet 1837 et de feu Marie Marguerite Schmidt décédée en cette ville le 11 octobre 1814 (signé) Loiseau, Malein Wilhelmine Kieffer (i 52)

Jean Baptiste Loiseau meurt dans sa maison au Faubourg national en 1859 en délaissant une fille
1859 (4.1.), M° Noetinger
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Jean Baptiste Loiseau ancien courrier et Madeleine Wilhelmine Kieffer sa femme à Strasbourg et de la succession du Sr Loiseau décédé le 14 juillet 1858, dressé à la requête de la veuve agissant comme commune en biens en vertu de son contrat de mariage reçu Noetinger Nre. le 9 février 1831, comme tutrice de Wilhelmine Loiseau sa fille interdite
acp 475 (3 Q 30 190) f° 31 du 10.1. – (succession déclarée le 10 janvier 1859)
Communauté, mobilier estimé 761
une maison faubourg National N° 57 à Strasbourg
succession, garde robe estimée 10 francs

Madeleine Guillemette Kieffer meurt en 1867 en délaissant une fille interdite
1867 (7.12.), M° Noetinger
Inventaire de la succession délaissée par Madeleine Wilhelmine Kieffer veuve Jean Baptiste Loiseau courrier décédée à Strasbourg le 27 novembre 1867, dressé à la requête de Laurent Joseph Noiriel libraire à Strasbourg en qualité de tuteur de Wilhelmine Loiseau, majeure interdite dille de la défunte
acp 568 (3 Q 30 283) f° 46-v du 13.12. (succession déclarée le 8 mai 1868) Il dépend de ladite succession moitié d’une maison à Strasbourg faubourg national n° 17
Un livret de la caisse d’épargne de 107, Mobilier 150, Garde robe 43, Loyer 105, Créances 161 – Masse passive 5508

Sa fille Wilhelmine Loiseau meurt l’année suivante
1868 (20.5.), Holtzapffel subst. Noetinger
Inventaire de la succession délaissée par Wilhelmine Loiseau, célibataire décédée à Strasbourg le 10 mars 1868, à la requête de 1) Marie Delorme, fabricante de chaises à Blamont, 2) Charles Delorme, fabricant de chaises à Lunéville, 3) Marie Loiseau veuve de Nicolas Monier à Blamont, 4) Catherine Jacques épouse de Jean François Claude, manœuvre à Blâmont, 5) Adélaïide Jacques épouse de Jean Baptiste Langaretz* manœuvre à Blâmont, 6) Jean Baptiste Loiseau fabricant de chaussures et Annette Raye sa femme à Paris, 7) Anne Marie Zaug épouse de Jean François Chardon cultivateur à Vische, 8) Marie Rosalie Zaug épouse d’Augustin Fonderflic appariteur à Vische, 0) Florent Zaug cultivateur à Vische, 10) Marie Anne Loisau femme de Pierre Claude Bourlon ancien marinier à St Dizier, 11) Marguerite Loiseau femme de Jean Baptiste Limousin journalier à St Dizier, 12) le mandataire de François Charles Elberthal censeur de la succursale de la banque de France à Rennes
acp 573 (3 Q 30 288) f° 43 du 26.5. (succession déclarée le 24 juin 1868) Il dépend de ladite succession un mobilier détaillé en un inventaire reçu Noetinger le 4 Xbre 1867
une maison sise à Strasbourg faubourg national N° 57
acp 573 (3 Q 30 288) f° 92-v du 13.6. (vacation du 6 juin) Mobilier 189, créances 149, loyers 222 – Passif 5721

La maison de Jean Loiseau est expropriée le 27 janvier 1845 pour établir la gare du chemin de fer au profit de l’Administration des Chemins de fer de Paris à la frontière d’Allemagne.

Mémoire sur les indemnités

1845 – ADBR, cote SP 400-1 (Chemins de fer)
Ponts et Chaussées – Mémoire justificatif des offres de l’Administration pour les indemnités des nouveaux immeubles qui doivent être occupés par la station de Strasbourg – Strasbourg le 30 Avril 1845
Article 23
N° 145 du cadastre – N° 22 du quai – Maison avec dépendances située à l’angle du quai de la rie de l’Esprit
Jean Baptiste Loiseau aubergiste
Surface 4 a 46 c à acquérir en totalité
Offre 22 000 fr – Demande 60 000 fr
Le revenu imposable est de 131 fr 83, la valeur locative de 731 fr 66, par conséquent la valeur vénale serait de 20.904 fr si on admettait pour taux de l’intérêt celui de 3 ½ %, mais pour une maison divisée en petite locations comme celle du Sr Loiseau qui renferme ds chambres jusque dans le grenier, il faut au moins admettre le taux de 4 p. %. La valeur vénale n’est donc que de 18.291 fr 50 & en ajoutant un quart on trouve pour le montant de l’idemnité la somme de 22.000 fr qui a été offerte & qui est aussi celle indiquée par M. Feuerstein.
Observons du reste que la maison du Sr Loiseau a été achetée en 1814 pour 3200 fr. Depuis cette époque on n’y a fait que des travaux d’entretien, mais on peut supposer que sa valeur a doublé une première fois de 1814 à 1830 et une seconde fous depuis 1830 jusqu’à ce jour. En faisant ce calcul on ne trouverait encore que 12.800 fr & de ce prix à celui de 22.000 fr qu’on offre il y a encore de la marge.
M. Lauer avait indiqué le prix de 29.000 qu’on a écarté comme paraissant trop élevé.

Estimation

N° 23. Maison Loiseau, Petite rue de l’Esprit n° 22
Cette maison, formant l’angle des deux rues de l’Esprit est un cabaret que le propriétaire exploite depuis 30 ans et sous de point de vue elle me paroît très bien située.
Ici j’ai encore recueilli à l’Enregistrement une donnée que je ne cite que pour justifier ce que j’ai dit au commencement de ces notes, quand j’ai avancé que les indications fournies par l’Enregistrement sont insuffisantes pour évaluer les propriétés. Le Sr Loiseau a acquis en 1814 (enregistré le 19 août de la même année) toute la maison qu’il occupe aujourd’hui et qui, à proprement dire, forme deux petites maisons, pour une somme de 3200 francs. D’après les informations que j’ai prises il résulte que cette maison est encore dans la même état où elle avait été achetée, c’est-à-dire qu’on n’y a rien ajouté ni rien retranché et qu’il n’y a eu que des travaux d’entretien. Or aujourd’hui il me semble qu’il ne pourroit entrer dans l’esprit de personne d’offrir pour cette habitation une somme aussi minime.
Cette maison, indépendamment de sa position avantageuse, m’a encore paru solidement construite, quoique sans aucun goût. Elle comprend un rez-de-chaussée qui se compose d’une cave extraordinairement basse, d’une salle d’auberge avec quelques petites pièces d’habitation, d’une buanderie, d’une petite cour et de quelques coins convertis en étables. Ce rez-de-chaussée est d’ailleurs très bas et m’a paru sombre.
Le 1° étage est entièrement loué. Le logement sur le devant est bien entretenu et fort bien approprié pour l’habitation d’honnêtes ouvriers, mais il a aussi d’inconvénient d’être peu élevé.
Les masardes, également louées et proprement entretenues sont bien arrangées pour la location. Le grenier est étroit mais la toiture m’a paru solide et j’ai remarqué qu’une partie de la charpente est en bois de chê,ne.
En proposant l’indemnité pour cette propriété je pense devoir tenir compte du Sr Loiseau des la difficulté qu’il pourra avoir pour se procurer ailleurs un autre établissement. J’estime donc qu’on pourrait lui accorder une somme de 22.000 fr.


Petite maison, Grande rue de l’Esprit n° 2

Barbe Riehl vend la maison d’angle au sud à François Georges Armbruster en 1741 (voir ci-dessus) et une écurie au nord la même année au sellier Jean Georges Faudel. Elle conserve une petite maison entre les deux terrains.
André Rinck meurt en 1741 en délaissant une fille. Les experts estiment la maison 275 livres. La masse propre à la veuve est de 495 livres. L’actif du défunt et de la communauté s’élève à 36 livres, le passif à 374 livres.

1741 (6.11.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1131) n° 137
Inventarium über Weÿland Andres Rincken geweßenen GVW. und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet in Anno 1741 – nach seinem Sambstags den 14.ten 8.bris des Zu end eilenden 1741.sten Jahrs aus dießer welth genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf gebührendes ansuchen, erfordern und begehren Abraham Rincken, Garthners Unterwagnern und burgers allhier alß geordnet und geschworenen Vogts Barbaræ Rinckin des abgeleibten seel. mit hernach gemelter seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erziehlten töchterleins und ab intestato Verlaßenes universal Erbin (…) inventirt und ersucht durch Frau Barbaram Rinckin gebohrne Riehlin die hinterbliebene Wittib beÿständlichen Johannes Ohl garthenmanns und burgers allhier deroselben annoch ohnentledigten curatoris ad lites (…) So beschehen Straßburg Montags den 6.ten Novembris Anno 1741.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Geÿstbrückel gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie folgt.
Eÿgenthumb ane einer Behaußung (W.) Nembl. eine Kleine behaußung und hoffstatt, gemeinschafft eines höffleins und bronnens, sambt deren gebäuen begriffen, weithen, rechten, zugehörden und Gerechtig Keiten, allhier Zu Straßburg ane der so genannten Hirtz.gaß ohnweith dem Geistbrückel, I.s. neben hannß Georg Armbruster dem hänffer 2.s. neben Johann Georg Faudel dem Sattler, hinden auff weÿland Jacob Wunderers geweßenen GVW Erben stoßend gelegen, so über hernach gedachten passiv Capitalia gegen männiglich freÿ, leedig, eÿgen und durch (die Werckmeistere) Zufolg des vom (-) 9.bris 1741. Zu mein Notÿ Concept gelüfferten Abschatzung Zeduls angeschlagen pro 275. lb. Solche behaußung ist in weÿland Hannß Riehlen geweßenen GaStstrs und Frauen Mariæ gebohrner Reÿbelin beeder Eheleuthen und burgern allhier der W. Eltern seel. Verlaßenschafften gehörig geweßt, dannenhero dießelbe einen Vierdten theil auff sich ererbet und die überige dreÿ quart von ihren geschwüsterden in ohnvertheiltem erb wieder durch mich Notm. über dero in A° 1736. erlangte Mütterliche Erbschafft Verfertigte Designation so wohl alß auch der in allhießiger C.C. Stub den 12.ten Junÿ 1736. auffgerichtete und mit dero anhangenden Insiegel Verwahrte Kauffbrieff zu erkennen gibt. Es ist aber währender Ehe die dermahlen gedachtem Hannß Georg Armbruster zuständige behaußung und die ehedeßen ane statt des besagtem Johann Georg Faudel gehörigen Remise gestandene Scheur Von obiger behaußung Verkauffet worden, dannenhero der erhaltene Kauffschilling henacher in Ergäntzung Kommet, in gegentheil aber werden die wegen des Neuerbauten Cämmerleins und sonsten ane die behaußung Verwände bau Costen der Wb. behöriger orthen angereichet und respê in Ergäntzungs abzug gebracht.
Ergäntzung der Wittib ermanglenden ohnveränderten Guth. Nach anleÿtung des über beider geweßener Eheleuthe in A° 1729. beseßene Activ et passiv nahrung durch nunmehro weÿl. H Notarium Johann Heinrich Lang seel. auffgerichteten aber weilen Er vor deßen Expedition verstorben, durch H. Notarium Christoph Michael Hoffmann Verfertigten Inventarÿ als nach welchem man sich, weilen des den 10. 7.nris A° 1727. errichtete Inv : Illatorum nicht beÿ handen hat reguliren wollen, hat man Ihro der Wb zuergäntzen wie folgt.
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Der Wittib ohnverändert guth, Sa. haußraths 10, Sa. Eigenthums ane einer Behaußung 275, Sa. Eigenthums ane liegenden güthen 130, Sa. beßerung ane lehengüthern 4, Sa. Schulden 37, Erg. 279, Summa summarum 737 lb – Schulden 242 lb, Nach deren Abzug 495 lb
Dießemnach wird auch der Beneficial Erbin ohnverändert und zugleich das gemein Verändert und Theilbar guth unter einer Mass weilen die hinterbliebene W. auff die Theilbare Nahrung tam active quam passive renunciret, beschrieben. Sa. haußraths 12, Sa. Handgeschirrs 17 ß, Sa. Tabacks 8, Sa. der blumen auf dem feld 14 ß, Sa. Silber 9 ß, Sa. Schuld 14, Summa summarum 36 lb – Schulden 374, In Vergleichung 337 lb
Stall Summ 157 lb

Barbe Riehl veuve d’André Rinck hypothèque la maison au profit de Thiébaut von Fridolsheim

1741 (11.12.), Chambre des Contrats, vol. 615 n° 604-v
Fr. Barbara geb. Riehlin weÿl. Andreas Rinck G.V.W. wittib mit beÿstand Johannes Ohl des Gartenmanns ihres vogts
in gegensein H. Rathh. Diebold von Fridolßheim – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, ein häußlein und hoffstatt samt gemeinschaft des bronnens und hoffs beÿm Geistbrückel ohnfern dem baurentantz, einseit neben Georg Armbruster dem hänffer, anderseit neben Johann Georg Faudel dem sattler, hinten auff Jacob Wunderers erben
(und feld) als ein mütterlichen erbguth

Barbe Riehl vend la maison au cordonnier Jean Conrad Dietrich et à sa femme Marie Dorothée Strohl moyennant 250 livres (Barbe Riehl passe ensuite un contrat de mariage avec Jean Léonard Müller puis épouse Jacques Baldner)

1744 (19.9.), Chambre des Contrats, vol. 618 n° 483-v
in gegensein Fr. Barbaræ geb. Riehlin weÿl. Andreas Rinck G.U.W. wittib mit beÿstand ihres vogts Johannes Ohl des gartenmanns
in gegensein Johann Conrad Dietrich des schuhmachers und Mariæ Dorotheæ geb. Strohlin
eine behausung, gemeinschafft des hoffs und bonnens und hoffstatt mit allen deroselben übrigen begriffen, weithen, zugehör und rechten im grünen bruch beÿm Geistbrückel ohnfern dem Baurentantz einseit neben Johann Georg Armbruster dem hänffer, anderseit neben Johann Georg Faudel dem sattler, hinten auff Jacob Wunderers erben – theils als ein Vätterlichen theils von ihrer mutter ihre cedirten guth – die käuffer verpflichten sich der verkäufferin in jetzt verkauftem hauß eine kammer gipßen und noch eine andere zu machen zu lassen, welche sie gegen einen jährlichen zinß von 8 gulden lebens lang zu genießen berechtigt seÿn solle – um 250 pfund

Jean Conrad Dietrich et Marie Dorothée Strohl hypothèquent le même jour la maison au profit de Marie Madeleine Goldbach veuve du pharmacien Jean André Greuhm

1744 (19.9.), Chambre des Contrats, vol. 618 n° 485
Johann Conrad Dietrich der schuhmacher und Maria Dorothea geb. Strohlin mit beÿstand ihres bruders Georg Strohl des Pflästerers und ihres vettern Johann Georg Wörner des seÿlers
in gegensein Fr. Mariæ Magdalenæ geb. Goldbachin weÿl. Johann Andreas Greuhm des Apotheckers wittib – zu erkauffung hiernach beschriebener behausung schuldig seÿen 300 pfund
unterpfand, eine anheute erkauffte behausung, gemeinschafft hoffs und bonnens und hoffstatt im grünen bruch beÿm Geistbrückel ohnfern dem Baurentantz, einseit neben Johann Georg Armbruster dem hänffer, anderseit neben Johann Georg Faudel dem sattler, hinten auff Jacob Wunderers erben
der Ehefrau im unvertheilt Erb von weÿl. Walter Koch dem Obermeister in der Ruprechtsau ihrem großvatter erhaltenen in liegende güther bestehende erbsportion

Fils de cordonnier, Jean Conrad Dietrich épouse en 1740 Marie Dorothée Strohl, fille du boucher Jean Georges Strohl : contrat de mariage, célébration
1740 (22.2.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 29) n° 570
Eheberedung – zwischen dem ehrsamen Johann Conradt Dietrich dem ledigen Schumacher, deß ehrsamen Johann Conrad Dietrichß auch Schumachers vnd burgers alhie ehelich erzeugtem Sohn als hochzeiter ane Einem,
So dann Jfr. Mariæ Dorotheæ Strohlin, schumacher H. Joh: Georg Strohlen, geweßenen Metzgers vndt burgers alhier ehelich erzeugten dochter alß hochzeiterin andern theilß
Actum Straßburg den 22. febr: 1746. [unterzeichnet] Johan Conrad dietrich Als Hochzeiter, Maria Dorothea Strohlen als hochzeter

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 160-v, n° XIII)
1740. Dominica IX et X Trinitatis proclamati sunt Johann Conrad Dieterich der ledige schuhmacher u. burger allhier Johann Conrad Dieterich des schuhmachers u. burgers allhier ehl. Sohn u. Jgfr. Maria Dorothea, weÿl. Johann Georg Strohl geweßenen Metzgers u burgers allhier nachgelaßene ehel. Tochter, Copulati sunt Mittw. F. Bartholomæi d. 24. Augusti [unterzeichnet] Johan Conrad dietrich Als Hochzeiter, Maria dorotha Strohlin hohzeiterin (i 165)

François Georges Armbruster et Marguerite Barbe Hautregard, propriétaires de la grande maison, cèdent à Jean Conrad Dietrich et à Marie Dorothée Strohl un petit poêle et une petite cuisine communs moyennant 125 livres

1746 (13.8.), Chambre des Contrats, vol. 620 n° 625
Frantz Georg Armbruster der hänffer und Margaretha Barbara geb. Hautregard
in gegensein Johann Conrad Dietrich des schuhmachers und Mariæ Dorotheæ geb. Strohlin
eine unter derer käuffer in grünen Bruch beÿ dem Geistbrückel ohnfern dem Baurentantz einseit neben den Arbrusterischen eheleuthen, anderseit neben Johann Georg Faudel dem sattler, hinten auff Jacob Wunderers wittib gelegenen behausung unter derer Parthen gemeinschaftliches stüblein und küchlein – um 125 pfund

Jean Conrad Dietrich et Marie Dorothée Strohl hypothèquent la maison au profit du maître maçon Georges Michel Müller

1746 (13.8.), Chambre des Contrats, vol. 620 n° 626
Johann Conrad Dietrich der schuhmacher und Maria Dorothea geb. Strohlin mit beÿstand ihres schwagers Johannes Kipp des kuschers und ihres bruders Georg Strohlin des Pfästerers
in gegensein H. Georg Michel Müller des maurermeister – schuldig seÿen 450 pfund
unterpfand, behausung, gemeinschafft hoffs und bonnens und hoffstatt cum appertinentiis im grünen bruch beÿm Geistbrückel ohnfern dem Baurentantz, einseit neben Johann Georg Armbruster dem hänffer, anderseit neben Johann Georg Faudel dem sattler, hinten auff Jacob Wunderers wittib – als ein am 19. Septembris 1744 erkaufftes guth

Les créanciers des deux enfants et héritiers de Jean Conrad Dietrich et de Marie Dorothée Strohl exposent la maison aux enchères mais aucun amateur ne se présente

1778 (9. 7.br), Not. Lederlin (6 E 41, 913) n° 17 (Chambre des Contrats, vol. 653 f° 27-v)
demnach längst weiland herrn Abraham Kolben geweßenen Notarÿ Publici jurati et Practici hinterlaßene zwo töchtere namentlich Jungfer Margaretha Magdalena und Jungfer Catharina Salome die Koben und Herrn Johann Ludwig Franck der scharffrichter ane Weÿl. Johann Conrad Dietrich den gewesenen Schuhmacher modo deßen hinterlassenen Kinder und Beneficial erbin namens Frau Margaretham geb. Dietrich Conrad Fischbachs des Schuemachers Eheweib und Johann Friedrich Dietrich den ebenmäßig leedigen Schuhmacher crafft (…) in Capital die sum von 500 pfund zu erfordern haben, das ihnen zum unterpfand versicherte Immobile angreifen und verganthen laßen, Sie dietrichische Kinder und Beneficial erben aber ihnen Creditoren die Vorstellung gethan /:weilen sie sich doch sonsten an nichts als ane gedachtem Immobili so ohnehin etwas geringschätzig ist, erholen könten:/, Sie wolten gemeldten unterpfand, zu einer außer Gerichtlichen Versteigerung laßen, um zu sehen, ob dieselbe nicht eher zu ihrer Zahlung gelangen könten als wann solches gerichtlich geschehen würde
eine behausung gemeinschafft eines bronnens und hoffs auch hoffstatt mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehör, rechten und gerechtigkeiten in dem grünenbruch beÿ dem Geistbrückel ohnfern dem bauren tantz über, einseit neben Frantz Georg Armbruster anderseit neben Johann Georg Faudel dem sattlern hinten auff Jacob Wunderers erben – ausgerufen pro 500 fl, darauf wurde gebotten Nihil
(Declaratio n° 18 vom 21. 9.br 1778)

Les enfants et héritiers Dietrich cèdent la maison à leurs créanciers moyennant 500 livres

1779 (19.1.), Chambre des Contrats, vol. 653 n° 26
Johann Michael Hügel der küblermeister als geordneter curator ad actum Johann Friedrich Dietrich des ledigen und annoch minderjährigen schuhmachers, Fr. Catharina Margaretha geb. Dietrichin Christian Ludwig Fischbach des schuhmachers Ehefrau
in gegensein H. Georg Adolph Franck medicinæ doctoris und anatomiæ prosectoris und H. Johann Ludwig Franck des scharffrichters, so dann Jfer. Mariæ Magdalenæ und Catharinæ Salome derer Kolbin diese letzteren unter assistentz H. Lt. Johann Heinrich Meinel löbl. hohen Schuhl schaffner
eine behausung gemeinschafft des hoffs und bronnens und hoffstatt mit allen denen übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten in dem Grünen bruch beÿ dem sogenannten Geist brückel ohnfern dem bauren tantz, einseit neben Conrad Lang dem seiler und hänffermeister, anderseit neben H. Faudel dem sattler, hinten auff N. Ruhlmann g.u.w. – als ein von ihren eltern ererbtes guth – 1000 gulden

Les créanciers vendent la maison à Jean Conrad Lang et à sa femme Eve Salomé Thomas, propriétaires de la grande maison voisine à laquelle ils la réunissent.

1779 (19.1.), Chambre des Contrats, vol. 653 f° 27-v
H. Georg Adolph Franck medicinæ doctor und anatomiæ prosector und H. Johann Ludwig Franck der scharffrichter, so dann Jfer. Maria Magdalena und Catharina Salome derer Kolbin diese letzteren unter assistentz H. Lt. Johann Heinrich Meinel löbl. hohen Schuhl schaffner
in gegensein Conrad Lang des seilers und hänffermeisters und Evæ Salome geb. Thomaßin unter assistentz Johann Caspar Graßen des paßmentirers und Christian Weßel des schreiner meisters
eine unter ihnen gemeinschafftlich und unvertheilte behausung, gemeinschafft des hoffs und bronnens und hoffstatt mit allen denen übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten in dem Grünen bruch beÿ dem sogenannten Geist brückel ohnfern dem bauren tantz, einseit neben dem käuffer, anderseit neben H. Faudel dem sattler, hinten auff N. Ruhlmann g.u.w. – als ein von ihren eltern ererbtes guth – als ein von Dietrichischen geschwisterden anheute entschlageges guth – um 500 gulden


Jacques Baldner, cordonnier, et (1746) Barbe Rinck veuve du jardinier André Rinck puis (1774) Catherine Marguerite Gerhard veuve du cordonnier Philippe Frédéric Baraphe – luthériens

Fils du batelier Jean Jacques Baldner et de sa femme Barbe Rummel, le cordonnier Jean Jacques Baldner épouse en 1746 Barbe Rinck veuve d’André Rinck : contrat de mariage, célébration

1746 (25.7.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1223) n° 254
Eheberedung Zwischen Johann Jacob Baldner, dem leedigen Schuhmacher Weÿl. Mr Johann Jacob Baldner, deß geweßenen Schiffmanns und burgers allhier mit Fr. Barbara gebohrner Rumelin seiner hinterbliebenen Wb. ehelich erzeugtem Sohn alß dem hochzeiter, beÿstandl. Johann Adam Rummel deß Schuhmachers und burgers dahier wie auch Johann Jacob Frick des hänffers beeder burgern alhier an einem
So dann Fr. Barbarä Rinckin geb. Riehlin, weÿl. Andres Rinck geweßenen GVW. und Burgers allhier seel. hinterlaßener Wb. alß der hochzeiterin mit assistentz Johannes riehl deß Gartenmanns ihres noch ohnentledigtenen Vogts wie auch Jacob Wild GaStStr. ihres Schwagers, ane dem andern theil, gepflogen
Actum Straßburg Montags den 25.tn Julÿ A° 1746. [unterzeichnet] + Joh: Jacob Baldners Hdz. bar bara riehlin

Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 186 n° 13)
1746. Mittw. den 10. Augusti sind nach Zweÿmahliger proclamation ehelich copulirt u. eingesegnet worden Johann Jacob Baldner der ledige Schuhmacher u burger weÿl. Johann Jacob Baldner burgers u. Schiffbäuers allhier nachgelaßener ehel. Sohn v. Fr. Barbara geb. Riehlin weil. Andeß Rinck burgers v. Gartners hinterlaßene wittib [unterzeichnet] Johan Jacob baltner als hohzeiter, barbara rinckin allse hochztrin (i 191)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison de location près le petit pont de l’Esprit. Les apports du mari s’élèvent à 28 livres, ceux de la femme à 62 livres.

1751 (7.5.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1153) n° 700
Inventarium über des Ehrsam und Bescheidenen Mr Johann Jacob Baldners, Schuhmachers und der Ehren und tugendsahmen Fr. Barbara Baldnerin gebohrner Riehlin beeder Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen auffgerichtet in Anno 1751. – in ihren Vor einige jahre angetrettenen Ehestand einander Zugebracht, welche der ursachen, alldieweilen in ihrer Vor mir Notario den 25.ten Julÿ A° 1746. auffgerichteter Eheberedung §° 4.to außdrucklich enthalten, daß einem jeden und seinen Erben sein in die Ehe bringendes Vermögen vor ohngeändert Verbleiben solle (…) So beschehen Straßburg Freÿtags den 7.ten Maÿ A° 1751.
In einer allhier Zu Straßburg ohnfern dem Geÿstbrückel gelegenen und dießorts Zum theil lehnungsweiße bewohnenden behaußung befunden worden wie folgt
Abzug gegenwärtigen Invÿ. Des Ehemanns eingebracht Guth, Sa. haußraths 26, Sa. Werckzeugs Zum Schuhmacher Handwerck gehörig 2, Summa summarum 28 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen in den Ehestand gebrachtes Vermögen beschrieben, Sa. haußraths 58, Sa. Silbers 1, Sa. Goldener Ring 2, Eigenthum ane I. Feldstück (-), Beßerung ane lehengüthern (-), Summa summarum 62 lb

Barbe Riehl meurt en 1770 en délaissant une fille de son premier mariage. L’inventaire est dressé au Marais Vert dans une maison qui dépend de l’auberge au Sauvage. La masse propre à l’héritière est de 88 livres. L’actif du veuf et de la communauté s’élève à 76 livres, le passif à 110 livres

1770 (21.3.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1211) n° 1655
Inventarium über Weÿland der Ehren und Tugendsahmen Fraun Barbarä Baldnerin geb. Riehlin letztmals des Ehrsam und bescheidenen Mr Johann Jacob Baldner Schumachers u. brs. allhier zu Straßburg gew. Ehefraun nunmehr selig Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1770. – nach ihrem Dienstags den 27.ten Februarÿ dieses angetrettenen 1770.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen Hintritt Zeitl. verlaßen, welche Verl. auf gebührendes ansuchen, Erfordern und begehren sein Johann Jacob Baldners des hinterbliebenen Wittibers wie auch der Ehren und tugendbegabten Jungfraun Barbara Rinckin der abgeleibten selig in erster Ehe mit auch weil. Andres Rinck ges. gvw. u. brn. allhier ihrem den 14. 8.bris A° 1741. verstorbenen erstern Ehemann selig erzeugter tochter und ab intestato veraßener universal Erbin unter assistentz des Ehrsam und bescheidenen Abraham Odino des ältern gvw. b. brs. allhier ihres hierzu erbettenen beÿsitzers inventirt (…) So beschehen Straßburg Mittwochs den 21. Martÿ A° 1770.
Copia der Eheberedung

In einer alhier Zu Straßburg ane dem Grünen bruch hinter dem bierhauß Zum Wildenmann gelegenen zu selbigem gehörigen und dißorts lehnungsweiße bewohnenden behaußung befnden worden wie folgt.
Ergäntzung der Jungfer Tochter und Erbin ermanglenden ohnveränderten Guths. Nach Anleitung über beder gewester Eheleuthen einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrung durch mich Notarium den 7. Maÿ 1781. verfertigten Invÿ.
Abzug gegenwärtigen Inventarÿ. Der Tochter und Erbin ohnveränderten Vermögens, Sa. haußraths 15, Sa. Goldenen Rings 1, Sa. Eigenthums ane liegenden Güthern 53, Sa. beßerung ane lehengüthern 15 ß, Erg. rest 77, Summa summarum 148. lb – Schulden 60, Nach deren Abzug 88 lb
Dießemnach wird alles übrig vorhanden es seÿe gleich von dem Wb. in die Ehe gebracht als Währender Ehe angeschafft worden /:maßen die Jgfr. tochter im nahmen der Mutter selig aug die theilbare Verl. tam active quam passive verzug thut:/ unter einem titul alls in deßelben Nahrung gehörig und respe. daraus Zu bezahlend beschrieben, Sa. haußraths 16, Sa. Werckzeug Zum Schuemacher Handwerck gehörig 10 ß, Sa.Activ schuld 60, Summa summarum 76 lb – Schulden 110 lb, In Vergleichung 33 lb
Stall Summ 54 lb
Copia der Eheberedung (…)

Jean Jacques Baldner se remarie en 1774 avec Catherine Marguerite Gerhard veuve du cordonnier Philippe Frédéric Baraphe : contrat de mariage, célébration

1774 (6.6.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1226) n° 1003
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen Johann Jacob Baldner Schumacher Wr. u. br. allhier als Hochzeither ane einem
So dann Catharina Margaretha Baraphe geb. Gerhardin, weiland Mr Philipp Friderich Baraphe des Schumachers u. brs. allhier selig hinterbliebene Wb. als Hochzeitherin ane dem andern theil
Straßburg Montags den 6. Junii Anno 1774 [unterzeichnet] Johann Jacob Badlners Handzeichen +, Catharinä Margarethæ baraphe Handzeichen +

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 175-v, n° 15)
Im Jahr 1774 seind Dominica 3. und 4. post Trinitatis proclamirt und folgenden 28. Junii Copulirt worden Johann Jacob Baldner Wittwer schuhmacher und burger allhier und fr. Catharina Margaretha gebohrne Gerhardin weil. Philipp Friderich Barve gewesenen schumachers und burgers allhie hinterlaßene wittwe [unterzeichnet] Johan Jacob baltner als hoch Zeiter + dieses zeichnet die hochzeiterin (i, 179, proclamation Sainte-Aurélie f° 154-v)

Jean Jacques Baldner meurt en novembre 1787 après avoir institué sa veuve pour héritière universelle. L’inventaire de la succession qui se monte à une livre est dressé au Marais Vert derrière l’auberge au Sauvage

1787 (10. Xbrs), Not. Carlier (6 E 41, 974) n° 25
Inventarium und Beschreibung All derjenigen haab, nahrung und güthere, so weÿl. der Ehr und Tugendsamme Johann Jacob Baldner gewesener burger und schueflickher alhier Zu Straßburg nach seinem mittwoch d. 28.t Novembris Jüngst aus dießer welth genommenen tödlichen hintritt, hie Ehevogt, welche verlaßenschafft auf ansuchen der Viel Ehr und tugendsammen Frau Catharina Margaretha Baldnerin geborner Gerhardin der hinterbliebenen Wittibin hierzu auf dero ansuchen mit dem Vorgeachte Herrn Johann Jacob Boltz dem burger und bierbrauer zuem Wilten mann alhier assistirt, jnventirt und ersucht – So beschehen Straßburg in einer behaußung hinter dem bierhauß zum wiltenmann N° 28 auf Montag den 10. Decembris 1787.
die abgeleibte Johann Jacob Baldner hat keine leibliche erben verlaßen, allein hat er Vermög seiner hernach Eingeführter Eheberedung articulo Secundo seine völlige Verlaßenschafft seiner Ehefrauen als der würcklichen frau wittib Zu einem wahren Eigenthum verschrieben, hier Zuem bericht
Copia der Eheberedung (…) den 6. Julÿ 1774, Daniel Stöber Nots.
Sa. hausraths 13, passiva (Item herrn Johann Jacob Baltz dem bierbrauer Zum wiltenmann ahne schuldigen haus Zinns für die Zwei letztere quartal, 6 lb) 15 – Passiv onus loco stall summ 1 lb

L’acte de sépulture mentionne les parents du défunt et sa deuxième femme. Son petit-fils par alliance Jean Geoffroi Schneider est témoin (fils de l’apprêteur de tabac Jean Michel Schneider et de Barbe Rinck)

Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. 1785-1788 f° 63 n° 39)
1787. Mittwoch den 18. Novembris Morgens gegen dreÿ Uhr starb hir und wurde Donnerstag darauf zu St Galli Christl. begraben Johann Jacob Baldner Schuhmacher u. burger alhier, weil. Johann Jacob Baldner Schiffbauers u. burgers alhier mit weil. Barbara geb. Rumlerin ehl. erzeugter Sohn, Er war letzlich Verheurathet mit Catharina Margaretha geb. Gerhardin, Seines Alters 70 Jahre weniger dreÿ Monate [unterzeichnet] Johan Adam Rommel als Verwander, Johann Gottfried Schneider als Stiefenkel (i 66)


Jean Léonard Müller, cordonnier, et (1717) Marie Madeleine Kammüller – luthériens

Originaire d’Endenburg en Bade près de Lörrach, le tailleur Jean Léonard Müller fait dresser un état de sa fortune alors qu’ill est fiancé à Marie Madeleine Kammüller, fille du tailleur Frédéric Kammüller

1717 (6.8.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 66)
(Designation) Meister Johann Leonhard Müller der Ledige Schneider von Endenburg Marggraff. Durlachischer herrschafft Verlobt an Jungfer Mariam Magdalenam, Hn Friderich Kammüller des Schneiders und burgers alhier ehel. tochter, hat eÿgenthümblich in Vermögen, wie Er darüber auch die handtreu abgelegt (…)
Silber, baarschafft, Summa 157 lb. Sigl. Straßburg den 6. Augusti A° 1717.

Jean Léonard Müller épouse Marie Madeleine Kammüller à Bischheim avec l’autorisation du consul régent

Mariage, Bischheim (luth. p. 125)
1717. Dienst.. d. 31. aug. Seind aus Erlaubnus uns. hochadel. gnäd. Obrigk. nach göttl. Ordnung v. gewohnlicher proclamation ehel eingesegnet worden Johann Leonhard Müller, led. Schneider weÿl. Johannis Müllers B. v. Schneiders in Endtenburg Marggräffl. durlachischer Herrschafft hinderl. ehel. Sohn, v. Maria Magdalena, Friderich Kammüllers b. v. Schneiders in Straßb. ehel. tochter [unterzeichnet] Johan Lienhart Müller als hohzeitter, + der Hochzeiterin Zeichen (i 66)

Jean Léonard Müller devient bourgeois un mois après son mariage

1717, 4° Livre de bourgeoisie p. 829
Joh: Leonhard Müller der Schneider, Weÿl. Johann Müllers gew: schneiders hind: sohn emp. das burgerrecht V. seiner Fr: Maria Magdalena Cammüllerin p. 2. gold fl. 16 ß Wird beÿ den Schneÿdern dienen. Jur. d. 20. 7.br. 1717.

Jean Léonard Müller et Marie Madeleine Kammüller font dresser un état de leurs biens pour que l’épouse puisse demander la séparation de biens. L’inventaire est dressé au Faubourg de Cronenbourg (Faubourg de Saverne) dans la maison du cordier Jean Georges Kapff.

1741 (13.11.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 52) n° 1738
Inventarium über Johann Leonhard Müllers des Schneiders und Frauen Mariæ Magdalenæ Müllerin gebohrner Kammüllerin beeder Eheleuthe und burgere alhier Zu Straßburg dermahlen besitzende activ und Passiv Nahrung auffgerichtet in Anno 1741. – welche der Ursachen all die weilen die Ehefrau Willens ist beÿ E. E. Kleinen Rath umb salvirung ihres ohnveränderten und eÿgenthumblichen Guths willen unterthänig einzukommen (…) So beschehen in Beÿseÿn Hn Johann Daniel Arnold des glasers und burgers allhier der Ehefrauen geschwornenn Curatoris ad lites Straßburg d. 13. Nouembr. 1741.
Bericht in gegenwärtig Inventarium gehörig. Es haben eingangs gemelte beede Eheleuthe glaubwürdig berichtet, daß Sie Zur Zeit ihrer Verheÿrathung keine Eheberedung haben auffrichten weniger der Zugebrachten Nahrung etwas schrifftliches Verfaßen laßen, beÿ solcher bewandnus nun so seind die jenige natural Posten, so die Ehefrau als ein Zum Theÿl in die Ehe gebrachtes Zum theil aber stehender dießer Ehe ererbt Vätter: und Mütterlich Guth beÿ ihrer gegebenen handtreu gewißenhafft angesprochen, Ihro vor ohnverändert das übrig aber der Concurs Nahrung zugeschrieben worden inmaßen wie hernach folgt.
In einer alhier Zu Straßburg ane der Vorstatt Cronenburg gelegenen nicht hieher gehörigen behaußung befunden worden als
Schulden auß der Nahrung Zu bezahlen. Erstlichen Meister Johann Georg Krafft dem Seÿler und burgern allhier soll man biß nächst Künfftigen Weÿhenachten gerechnet Vor ein 4.tel Jahr Haußzinß 3
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Der Ehefrauen ohnverändert Vermögen [non renseigné]

Marie Madeleine Kammüller meurt en 1743 en délaissant une fille. La masse propre à l’héritière s’élève à 37 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève à 2 livres, le passif à 177 livres

1743 (19.9.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 53) n° 1803
Inventarium über Weÿland der Ehren und Tugendsahmen Frauen Mariæ Magdaenæ Müllerin gebohrner Kammüllerin, Meister Johann Leonhard Müller des Schneiders und burgers alhier Zu Straßburg geweßener ehelichen Haußfrauen, nunmehro seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1743. – nach ihrem Dienstags den 8. Januarÿ dießes luffenden 1743. Jar genommenen tödlichen hientritt hie Zeitlichen verlaßen, Wie solche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehrengeachten Johannes Heß des Kieffers und burgers alhier als geordnet und geschworenen Vogts Jungfer Annæ Mariæ Müllerin der Tochter, so die abgeleibte seel. mit vor und nachgemeltem ihrem hinterbliebenen wittiber ehel. erzielt und ab intestato Zu einiger Erbin hinterlaßen (…) So beschehen Straßburg den 19.ten Septembris A° 1743.
Copia Codicilli reciproci, vor mir auffgerichtet

Bericht in gegenwärtig Inventarium gehörig. Es hat der wittiber beÿ seiner gegebenen handtreü glaubwürdig berichtet, daß als Er sich vor ohngefehr (-) Jahren, mit seiner verstorbenen frauen seel.verheurathet, dazumahlen Zwischen ihnen Keine Eheberedung auffgerichtet worden dannenhero die jenige Natural posten, so die abgeleibte seel. sowohl in die ehe gebracht, als auch gestandener Ehe von ihren Eltern ererbt, der Tochter und universal Erbin als ohnverändert, das übrige aber unter einem Titul alß theÿlbahr zugeschrieben worden.
In einer alhier Zu Straßburg ane der Vorstatt Cronenburg gelegenen nicht hieher gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
Schulden, Item Johann Georg Krapff dem Sailer und burgern allhier soll man Vor rin Viertel Jahr hauß Zinnß 3 lb.
Abzug gegenwärtigen Inventarÿ. Sa. haußraths 35, Sa. Silbers 2, Sa. der Univ. Erbin ohnv. Vermögen 37 lb
Dießemnach wird sowohl des Wittibers ohnverändert als Theÿlbahr Guth unter einer Mass beschrieben, so nur in wenigem haußrath bestehet, 2 lb – Schulden 177 lb, In Vergleichung 174 lb

Jean Leonhard Müller et Barbe Riehl veuve d’André Rinck passent un contrat de mariage par lequel la fiancée accorde au futur époux l’habitation viagère dans sa maison. Le mariage ne sera pas célébré.

1743 (4. 8.bris), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1223) n° 133
Eheberedung Zwischen dem Ehrsahm und bescheidenen Meister Johann Leonhard Müller, Schneider beÿständlich hrn Mstr Johann Haaß des Kieffer und burgers allhier alß dem bräutigamb ane einem
So dann der Tugendsahmen Frauen Barbarä Rinckin gebohrner Riehlin, weÿland Andres Rinck geweßenen GuW und burgers allhier Zu Straßburg seel. hinterbliebeneer W. beÿständlichen Johannes Ohl Gartenmanns und burgers allhier ihres noch ohnentledigtenen Vogts, alß der Frau hochzeiterin ane dem andern theil gepflogen
zum 6. thut die Hochzeitherin demeselben ferner zu einem lebtägigen wiewohl wieder rückfälligen wÿdemb verschrieben, ihre allhier Zu Straßburg ane der sogenannden Hirtzgaß ohnweit dem geÿstbrückel I.s. neben hannß Georg Armbruster dem hänffer, anders. neben Johann Georg Faudel dem Sattler, hinden auf weÿland Jacob Wunderers geweßenen GVW Erben stoßend gelegene Kleine behaußung und hoffstatt, gemeinschafft eines höffleins und bronnens, sambt deren gebäuen begriffen, weithen, rechten, zugehörden und Gerechtigkeiten dergestalten daß Er selbige auf ihr absterben die tag seines übrigen Lebens in rechter wÿdembs weiß und nach allhießigem Wÿdembs recht Zu besitzen, Zu bewohnen und Zu genießen berechtiget
Actum unterschrieben und respective unterzeichnet, Straßburg Freÿtags den 4. Octobris Anno 1743 [unterzeichnet] Johan lienhart Müller als hoch Zeiter, barbara rinckin als hohzeiterin


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.