113, Marais Vert


Marais Vert n° 113 – II 26 (Blondel), N 110 (cadastre)

Démolie en 1844 pour établir la gare du chemin de fer


La maison est celle à l’angle dont on voit le pignon (plan-relief de 1725, Musée historique)
Le même endroit d’après le plan Blondel (1765, ADBR, 1 L Plan 5)

La maison fait partie d’une rangée de neuf maisonnettes le long d’un grand jardin acquis en 1636 par Paul Heydel des héritiers Kniebs qui conservent les quatre maisonnettes dont ils sont propriétaires. C’est l’une d’elles, à l’angle sud, que Marguerite Marlen veuve du soldat Jean Schlechter doit acheter vers 1641 après avoir vendu sa maison le long du rempart entre la porte de Cronenbourg et la porte Blanche. Le cordonnier André Brandis, déjà propriétaire de la maisonnette voisine dans la ruelle (ultérieurement rue de la Croix) l’acquiert en 1654. Les préposés au bâtiment l’autorisent en 1670 ainsi que ses voisins à empiéter sur le communal où il a construit une porcherie. Il acquitte le loyer pendant trois ans puis démolit le bâtiment. A sa mort, la maison passe à un cordonnier propriétaire d’une maison rue des Pâtissiers (rue des Hallebardes). Le jardinier Jean Ohl fils de David est autorisé à la vendre en 1714 au manant Jean Georges Sebastian qui obtient comme ses voisins en 1714 le droit d’établir un jardinet sur le communal. Sa maison est vendue par adjudication judiciaire au manant François Joseph Bertsch, compagnon maçon. Michel Sarger intente devant les Conseillers et les Vingt-et-Un une action pour retrait lignager mais s’en désiste un mois plus tard. François Joseph Bertsch en transmet la propriété à sa fille mariée au maître de langues Philippe Jacques Reinold. Les préposés au bâtiment autorisent en 1788 le jardinier David Schott qui vient d’acheter la maison à construire une petite remise sur le communal.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 7 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée en maçonnerie et un étage. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade se trouve de part et d’autre du repère (t’) qui forme l’angle de la rue des Treilles Vertes et de la ruelle de la Croix : porte et fenêtre au rez-de-chaussée, deux fenêtres à l’étage vers les Treilles Vertes, pignon vers la ruelle, selon la même disposition que sur le plan-relief de 1725.
La maison porte le n° 113 du quartier du Marais Vert, rue des Treilles Vertes.
Elle fait partie des soixante-quatre maisons expropriées en juin 1843 pour établir le premier débarcadère (gare) du chemin de fer.


Même endroit en octobre 2019, à l’arrière du centre commercial des Halles

août 2020

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1636 à 1843, date de l’expropriation. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jacques Kniebs
1642* v Jean Schlechter, soldat, et (1635) Marguerite Marlen d’abord (1625) femme du soldat Balthasar Beck – luthériens
1654 v André Brandis, cordonnier, et (1634) Susanne Vierling – luthériens
1672 v Jean Philippe Fischer, cordonnier, et (1645) Marie Lang, (1646) Marie Salomé Kalb, (1667) Madeleine Marquard puis (1680) Anne Marie Eckstein – luthériens
1693 h Jean Hügel, tonnelier, et (1708) Marie Salomé Fischer – luthériens
1709 v Anne Ursule Graff, femme (1693) du maçon Michel Gack – luthériens
1711 v Jean Ohl fils de David, journalier, et (1703) Aurélie Reibel – luthériens
1714 v Jean Georges Sebastian, journalier, et (1697) Marie Hauser – manants, luthérien et réformée
1732 adj François Joseph Bertsch, maçon, et (1723) Marie Elisabeth Kleber – manants, catholiques
1769 h Philippe Jacques Reinold, maître de langues, et Catherine Elisabeth Bertsch, d’abord (1747) femme du chaussetier Jean Frédéric Brillenmeyer – catholiques
1788 v David Schott, jardinier, et (1780) Marie Wild puis (1795) Marguerite Lix – luthériens
1810 v Jean Michel Lix, jardinier, et (1809) Marguerite Barbe Trienbach
1824 v Laurent Ulrich, journalier, et (1803) Anne Geis
1840 v Georges Lantz, commissonnaire, et (1829) Marie Salomé Vœltzel
1843 exp Compagnie du Chemin de fer de l’Est

Valeur vénale de la maison : 100 livres en 1709, 125 livres en 1711, 150 livres en 1714, 100 livres en 1732, 475 livres en 1788

(1765, Liste Blondel) II 26, François Joseph Brötsch
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Reinold, 6 toises, 5 pieds et 5 pouces
26 ½ Federle, 0 toise, 5 pieds et 8 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 110, Ulrich, Laurent – maison, sol – 0,8 / Lantz Georges

Livres des communaux

1670, Livre des loyers communaux, VII 1461 (1652-1672) f° 681
Le registre porte le loyer que les Préposés au bâtiment ont établi le 22 avril 1670 sur la porcherie qu’André Brandis a établie sur le communal comme ses voisins. Il démolit la porcherie en 1673.

Andres Brandis, Soll von einem Schweinstall vff das almendt vor deßen hauß im grünen bruch gebawen uf Martini 1670 primo, 2 ß d.
Protocoll d. A. 1670 fol. 145.
New fol. 426
(Quittungen 1671-1672)

1673, Livre des loyers communaux, VII 1466 (1673-1741) f° 426

Andreas Brandis, Soll von einem Schweinstall vff das Allmend vor dießer Hauß im Grünen bruch vff Martini, 2 ß
St. Zinßb. 681
1673
NB. weilen dißer Stall abgebroch. ist in abgang zubring

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1788, Préposés au bâtiment, VII 1423
Le charpentier Vogt est autorisé au nom du jardinier David Schott à construire une petite remise devant sa maison. Voir à ce propos l’enquête que mènent les préposés le 24 mars 1789.
(f° 181-v) Dienstags den 25 Novembris 1788 – David Schott Gartner
Mr. Vogt der Zimmermann nôe David Schott, des Gartners, bittet zu erlauben vor deßen behausung im grünen bruch grünen Bruch N° 113 ein Schöpflein bauen Zu laßen. Erkannt Willfahrt.

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Rue des Treilles vertes

nouveau N° / ancien N° : 20 / 113
Schott
Rez de chaussée en maçonnerie et 1° étage mauvais état
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 30 case 1

Lantz, Georges à Strasbourg

N 110, maison, sol et cour, marais vert 113
Contenance : 0,80
Revenu total : 40,42 (40 et 0,42)
Folio de destination : démolie, 38 bis
Année de sortie : 1845
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 12
fenêtres du 3° et au-dessus :
Diminutions 1845 – Lantz Georges f° 30, N 110, maison, revenu 40, idem, démolie en 1844 suppression du revenu pour 1845

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton II, Rue 32 Marais verd p. 62
113
Pr: Schott, David, jardinier – Jard.
lo : Beim*, Nicolas – invalide

Registres de population

(1795) 2° section, Marais Verd N° 113

David Schott, 40, Jardinier, Strasbourg
Marg: Lix, 27 ; epouse, id
David Schott, 12, fils, id


Relevé d’actes

Comme Marguerite Marlen doit 50 florins à Jacques Kniebs d’après l’acte ci-dessous passé en 1645, il est probable qu’elle lui a acheté une des quatre maisonettes qu’il s’était réservées lors de la vente du jardin à l’arrière en 1636.
Fille du jardinier Marc Marlen, Marguerite Marlen épouse en 1625 le soldat Balthasar Beck, fils de cordonnier. Elle se remarie en 1635 avec le soldat Jean Schlechter, originaire de Lischwitz (Głubczyce au sud de la Pologne) : leur fils Jean naît l’année suivante

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 174)
1625. Dominica 11. post Trinit. Balthasar Beck d. Soldat Jacob Beck deß Schumach. allhier nachgelaßener Sohn, J. Margaretha, Marx Marlers deß gartners nachgelaßene tochter. 18. Julÿ (i 178)

Mariage, Schiltigheim (luth. p. 306)
A° 1635. 24. Feb. Johann Schlechter Ein gefreÿtter Soldat d. Statt von Lischwitz v. Margaretha W. Balthasar Becken deß Soldaten s. wittib (i 154)

Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 325)
1635. 25. huius [Xbris] Hannß Schlechter d. Soldat, K. Johannes – Margreth – Johann Engelbrecht, Schloßer, H. Adolph Grünwaldt Merc:, J. Anna Maria J. Adolph Grünwaldt uxor (i 208)

Marguerite Marlen veuve du soldat Jean Schlechter cède en paiement de ses dettes à son cousin jardinier Martin Marlen sa maison d’angle au Marais Vert près du gibet

1645 (2. Octobris), Chambre des Contrats, vol. 494 f° 529
Erschienen Margaretha Marlin, weÿl. hannß Schlechters deß Soldaten alhie see: nachgelaßene Wittib, Burgerin Zu Straßburg, mit beÿstand der Ehrenvest, fürsichtig Vnd Weisen H Johann Jacob Kipsen, Vnd herrn Adam Steüdels, beed alß vß E.E. Großen rhats mittel ahne statt ihres geordneten Curatoris, hernach gemeldt, weilen Er selbsten mit Ihro Contrahirt, hierzu insonderheit deputirt Vnd Verordnet
hatt in gegensein Martin Marlen Garttners Und. Wagner, ihres Vettern und Vogts bekannt
daß Sie deselben Zu bezahlung der 80. fl. die Sie herrn D Jacob Schallern professori alhie Und 50. fl. so Sie H Jacob Kniebßen burgern alhie, vff ihrem hauß alhie im Grüenen Bruch beim hohgericht so ein Eckhauß, schuldig (…) in solutum cedirt

Malgré l’acte précédent, le journalier Jean Schlechter vend 50 livres la maison d’angle au cordonnier André Brandis et à sa femme Susanne, en présence du vitrier Médard Vierling, leur beau père et père respectif

1654 (2. maÿ), Chambre des Contrats, vol. 516 f° 249-v
(Protocoll. fol. 107.) Erschienen Hannß Schlechter d. tagner, mit beÿstand hannß Engelbrechers deß Schloßers seines Pfettern, hannß Jud. Gartners und. Wagner seines verschwägernen Freündts und Friderich Würmleins Schirms Verwanthens alhier
hatt in gegensein Andreß Brandiß deß Schuhmachers und Susannæ seines Eheweibs, beÿde Eheleuth mit beÿstand Medard Vierlingß deß Glaßers ihres resp. Schwähers und Vaters (verkaufft)
hauß und hoffstatt, mit allen deren Gebäwen & im grünen bruoch, einseit neben Georg Stollen dem Schneidern, anderseit ist ein Eckh, hind. vff weÿl. H Paul Heÿdelß geweßenen Schaffners zu St Marx seel. Wittib und Erben stoßend gelegen, für ledig eig. Vnd were dißer Kauff gescheh. umb 50. lb

Fils du bourgmestre de Ströbeck près de Halberstadt (en Saxe), André Brandis épouse en 1634 Susanne Vierling, fille du vitrier Médard Vierling : contrat de mariage, célébration
1634 (30. Octobris), Chambre des Contrats, vol. 473 f° 692-v
(Prot. fol. 218 – Eheberedung) Erschienen Andreß Brandes der Schuh Knecht von Ströbeck beÿ halberstat Alß hochzeiter, mit beÿstand hanß herrenschneiders schuhmachers vnd Georg Schillings deß schloßers, burgern alhie, An eimen
So dann Jgfr. Susanna Vierlingin der hochzeiterin, wegen, ihr Vater Medhardt Vierling, glasern auch burger alhie, mit beÿstand Joseph Meÿers deß Secklers, alß der Hochzeiterin Vogts, vnd Melchior Mößen deß Scribenten Am and. theil

Mariage, cathédrale (luth. p. 352)
1634. Andres Brandes der schuehmacher von Strobeck bey Halberstatt Hans Brandes Bürgermeister daselbsten n. S. Susanna Mitrad Vierling des glasers tochter, eingesegnet montag 10. 9.bris (i 181)

André Brandis (André Brantz) devient bourgeois par sa femme en s’inscrivant à la tribu des Cordonniers
1634, 4° Livre de bourgeoisie p. 144
Andreß Brantz d. Schumacher Von Streweil* Empfangt d. Burgerrecht von Susanna Medert Vierlings deß glaßers dochter seiner haußfrawen wull Zu den Schumachern Zünfftig werden 4. Xbris 1634.

André Brandis et Susanne Vierling font leur testament par lequel ils instituent pour leur héritière leur fille Salomé femme du cordonnier Mathias Scherer, dans une maison au Marais Vert qui appartient à Michel Klein, de Griesheim près Dingsheim
1662 (1.4.), Not. Dreuttel (Laurent, 1 AH 6256)
Testament – Erschienen (…) der Ehrsame Vnd bescheidene Mr Andres Brandiß, Schumacher vnd burger In Straßburg, vnd beneben Ihme die tugendsame fr. Susanna Vierlingin seie Eheliche haußfr. beede von der gnaden Gottes guther Verstendiger Sinnen, auch stöhend vnd göhenden Leibs (…)
Zum andern weilen die Einsatzung daß Fundement und hauptstück Ist, ohne welches keines bestandt hatt, alß wolten Sie hiermit Zu Ihren wahren vnndt vngezweÿffelten Erben Ernant vnd Eingesetzt haben Ihre liebe Tochter Mariam Salomeam Brandißin, Mathiß Scheren deß Schuomachers Eheliche hf. od. dero Eheliche Leibs Erben (…)
beschehen In dieße des Heÿl. Reÿchs Freÿ St: St: In Einer im Grünen bruch gelegener, Michel Cleinen von Crießh. beÿ dingßh. et Consorten zuständiger behaußung In d. Obern Wohnstuben Ins bruoch sehendt Vff Dienstags d 1. Aprilis Nachmittag Zwischen 5 vnd 6 Uhren A° 1662, Dreüttel, Nots.

André Brandis meurt le 23 avril 1672 à l’âge de 63 ans
Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 144, n° 62.)
1672. Aprilis. Andreas Brandis der Schuomacher, bürtig Von Ströhbeck, einem Flecken im Stifft Halberstatt gelegen, ætat. 63 Jahr. Starb Zinst. 23.t, H. 1. ante meridianâ, begraben Donnerst. 25. H. 2.dpa ad S Galli (i 78)

Susanne veuve d’André Brandis et Salomé Brandis femme du cordonnier Mathias Scher vendent la maison d’angle au cordonnier Jean Philippe Fischer et à sa femme Madeleine moyennant 43 livres

1672 (17. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 539 f° 280-v
(Prot. fol. 22.b) Susanna Weÿl. Andres Brandiß des Schuhmachers nunmehr seel. nachgelaßene Wittib, mit beÿstand Barthol Kieffers deß Kornwerffers ihres Curatoris, und Salome Brandißen Mathis Scheren deß Schuhmachers Eheweib, mit beÿstand erstermelts ihres Ehevogts, Mutter und dochter
in gegensein Johann Philipp Fischers deß Schuhmachers und Magdalenæ beÿder Eheleuth
hauß und hoffstatt, mit allen deren Gebäwen, begriffen, rechten zugehördten und Gerechtigkeiten alhier in der Vorstatt im Grünen bruoch einseit neben hannß Michael Sutor dem Wollspinner, anderseit ist ein Eckh, und hinden uff Paul Heÿdlen Gartnern ahne Steinstraß stoßend geleg. – umb 86. fl

Fils d’un menuisier de Sommerhausen en Franconie, Jean Philippe Fischer épouse en 1645 Marie Lang, fille de cordonnier
Mariage, cathédrale (luth. p. 484)
1645. Dom: Jubilate. Hanß Philips Fischer der Schuhmacher, Hanß Fischer deß geweßenen Schreiners Zu Sommershaußen nachgelaßener ehelicher Sohn, Und Jungfr. Maria, Hans Langen deß Geweßenen Schuhmachers Vnd Burgers allhie nachgelaßene eheliche tochter. Im Münster, Mont. 5. Maÿ. (i 247)

Il devient bourgeois quelques jours plus tard en s’inscrivant à la tribu des Cordonniers
1645, 4° Livre de bourgeoisie f° 227
Hanß Philipp Fischer der Schumacher von Sommershaußen in Franckhen am Main empfangt d. burgerrecht von seiner haußfrauwen Maria, weÿl. hannß Langen deß Schumachers alhie dochter vmb 8 Gold fl. Ist ledigen stands gewesen würd Zu den Schumachern dienen Jur. den 8.ten Maÿ 1645.

Jean Philippe Fischer se remarie en 1646 avec Marie Salomé Kalb, fille de pelletier
Mariage, cathédrale (luth. p. 495)
1646. Domin: Misericordias. Hanß Philips Fischer der Schuhmacher Vnd Burger allhie, Vndt J: Maria Salome H Johann Kalben deß geweßenen Kirschners vnd Burgers allhie nachgelaßene eheliche tochter. Im Münster, Zinst. 21. Apr. (i 252)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 28) 1646. Dominica Misericordias 12. Aprilis. Johannes Philippus Fischer der Schuhmacher V. Burger V. Jfr: Maria Salome Johann Kalben deß Kirschners allhie nachg. tochter. Copulirt d. 21. Aprilis Münster (i 37)

Jean Philippe Fischer épouse en troisième noces en 1667 Madeleine fille du tailleur Chrétien Marquard
Mariage, cathédrale (luth. f° 90, n° 28)
1667. Dom: II post Trin: Zum 2 mahl Mr. Hanß Philipp Fischer der Schuemacher undt Burger alhie und Jfr. Magdalena Weiland Christian Marquard geweßenen Kappenmachers u. Burgers alhie nachgelaßene ehel: T. Donnerstags den 20.ten Jan: Münster (i 92)

Jean Philippe Fischer se remarie en quatrième noces avec Anne Marie Eckstein
Mariage, cathédrale (luth. f° 77)
1680. Dom. LXX. 1680. Zum 2 mahl Hr Johann Philipp Fischer Schuemacher und burger alhier: Jfr Anna Maria Weiland Hanß Michel Eckstein (-) Rathsbotten alhie nachgel. ehel. T. Mittw. den 19.t Febr. Münster. (i 78)

Les enfants et héritiers de Jean Philippe Fischer cédent à leur frère Jean et leur sœur Marie Salomé, issus du quatrième lit, la maison sise rue des Pâtissiers et la maisonnette au Marais Vert.

1693 (27.7.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 534
H. Johann Caspar Franck, Notar. Publ. und E.E. Großen Raths ietzmahliger beÿsitzer alß von E.E. Kleinen Rath zu diesem geschäfft wegen Marthæ gebohrner Fischerin, Matthiß Nobis, deß Schuhmachers zu Collmar ehl. Haußfrau, deputirter, Hartmann Büttner der Schneider, alß Ehevogt Barbaræ Fischerin, Johann Michael Fischer und Johann Philipß Fischer und Johann Daniel Fischer, alle dreÿ Schuhmacher, H. Johann Friderich Redwitz, Notar. Publ. alß Vogt Mariæ Elisabethæ Fischerin, so majorennis und præsens war, alle alß weil. H. Johann Philipß Fischers auch gewesenen Schuhmachers in zweÿen Ehen erziehlte leibliche Kinder, So dann Henrich Käß der Schuhmacher, alß Vogt Johann Georg und Johann Friderich ged. Joh: Philipß Fischers in dritter Ehe Erzeugter Zween Söhnen darvon d. eine nahmens Joh: Friderich, d. ledige Schuhmacher hierbeÿ Zugeg. war,
Hn Josiæ Städelß, deß buchhändlers und alt. dreÿers der statt Pfenningthurns, alß Vogts Johann und Mariæ Salome des ged. Fischers des ältern sel. Kind. 4. Ehe
alle und iede deroselben Antheiler welche Sie von obged. Joh: Philipp Fischern dero Vatter sel. ererbt, an hernach beschriebenen beed. haüßer, daran dem Kaüffern d. übrige vermög einem von H. Stephan Cornelio Saltzmann, Notar. Publ. auffgesetzt. Summarisch. Calculo über die Fischerische Nahrung mit einander gehörig, beede für gantz freÿ ledig und eÿgn, Vnd sind dieß die Haüßer so verkaufft und überlaß. word. Nemblich und für d. erste Eine behaußung, Hoffstatt und höfflein, mit allen Ihren Gebäuen, begriffen, weith. recht vnd Zugehördt, allhier in der fladergaßen einseit neb. Johann Frantzen dem Schuhmacher, anderseit neben Hn Johann Wilhelm von Kippenheim Stättmeistern hind. auff Johann Adolph Werner d. Schuhmacher stoßend,
So dann und für das andere Eine kleine behaußung, hoff und hoffstatt, mit allen deren Gebaüen begriffen. Recht. und zugehördt, allhier in der Vorstatt im grünen bruch, Einseit ist ein Eck auff ein Allmend gäßel anderseit neben Eine Behaußung dem Mehrern Hospital gehörig, hind. auff H. Abraham Heidel den Garttner stoßend geleg. – umb 690 pfund

Le tuteur des deux cessionnaires hypothèque aussitôt les biens acquis au profit de l’étudiant Jean Laurent Zeissolff.

1693 (27.7.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 536
H. Josias Städel, der Jüngere buchführer und alter dreÿer deß Pfenningthurns, alß Vogt Johannis und Mariæ Salome, weÿl. H. Johann Philipß Fischers, gewesenen Schuhmachers sel. in letzter Ehe erziehlter beed. Kinder
in gegensein Hn Johann Friderich Ösingers, J.U. Ddi und E.E. Kleinen Raths Referentis, alß Curatoris, H. Johann Lorentz Zeisolffs, LL. Studiosi – 200 pfund baaren gelds gelühen
unterpfand, Eine behaußung, hoffstatt und höfflein, mit allen Ihren Gebäuen, recht vnd Zugehördt. allhier in d. Flader gaß. einseit neben Johann Frantzen dem Schuhmacher, and.seit neb. Hn Johann Wilhelm von Kippenheim Stättmeistern hind. auff Johann Adolph Werner d. Schuhmacher stoßend,
So dann eine kleine behaußung, in d. Vorstatt im grünen bruch, Einseit ist ein Eck auff ein Allmend gäßel, and.seit neben einer Behaußung dem Mehrern Hospital gehörig, hind. auff H. Abraham Heidel d. Garttner stoßend geleg. – dann obwolen Fr. Anna Maria Fischerin gebohrne Ecksteinin wittib, der debitirend. Kind. leiblich Mutter auff bedittenen beed. haüßern weg. Ihrer Ergäntzung und Morgengab die Summ von 121. lb alß darauff angewiesen Zu erfordern hat, so ist doch dieselbe hierbeÿ eschienen, beÿständlich Hn Johann Heinrich Hertensteins J.U. Ddi & Fiscalis Ihres Curatoris die hat sich außtruckentlich erkläret, Ihme H. D. Ösingern Curatorio nôe. weg. obbesagte Forderung, solang biß solche cum onoa causa bezahlt sein wird, die prælation freÿwillig zugelaß.
[in margine :] (…) in gegensein Joseph Sparrer des Schneiders als vogt s weÿl. Andreas Krauß auch gew. Schneiders als proprietariorum hievor verpfändeter ane der fladergaß gelegener behaußung (quittung) den 6. 8.bris 1749

Marie Salomé Fischer épouse en 1708 le tonnelier Jean Hügel, originaire de Heiligenstein près de Barr : contrat de mariage, célébration
1708 (11.7.), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 39) n° 214
Eheberedung Mstr. Johannes Hügels Ledigen Kieffers von Heiligenstein gebürthig Vnndt Jungfr. Mariæ Salomeæ gebohrner Fischerin. Actum den 13. Julÿ Anno 1708
zwischen dem Ehrengeachten und bescheidenen Meister Johannes Hügell dem Ledigen Kieffer Von Heiligenstein gebürthig, weÿl. deß Ehrenhafften und bescheidenen Mstr. Johann Hügels auch geweßenen Kieffers und Burgers Zu gedachtem Heiligenstein mit der Ehren und tugendtsammen Fr. Elisabetha gebohrner Frickin ehelich erzeugtem und nachgelaßenem Sohne alß dem bräutigamb ahne Einem
So dann der Ehren lb, tugendsammen Jungfr. Mariæ Salomeæ gebohrner Fischerin, weÿl. deß Wohl Ehrenhafften und Vorachtbahr, herrn Johann Philipp Fischers geweßenen Schuhmachers und burgers alhier mit der Wohl Ehren und tugendbegabten Fr. Anna Maria gebohrner Ecksteinin ehelich erzeugten und nach gebliebenen tochter alß der hochzeiterin aù andern theil
Geschehen und Verhandelt in der Königl. Statt Straßb. in beÿseÿn und persönlicher gegenwarth, der Edeln, Wohl Ehren Vesten Weißen und Großachtbahrn Wohlgelehrten und Großachtbahren Herrn und zwar auf seithen deß Hochzeitters herrn Andreæ Stumpffen Statt Kieffers und H. Ambrosÿ Kornen Kieffers beeder burgere alhier, So dann auff der Jungfr. Hochzeiterin seithen Vorbemelter Ihrer geliebten Mutter, ferner herrn Josiæ Städels, buchführers und E: E: Großen Raths Wohlverordneten alten beÿsitzers Ihr der hochzeiterin geschwornen Vogts Und dann H Johann Fischers Med: Cultoris Ihres Bruders, alß beederseiths hierzu insonderheit erbettener beÿständern, (…) Freÿtags den 13. Julÿ A° 1708 [unterzeichnet] Johannes hügel alß hochzeÿter, Maria Salome fischerin Als Hoc Zeiterin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 194)
1708 Mittwoch den 15.ten Aug. Seind nach 2.mahl Proclamation ehelich copulirt word. Joh: Hügel der Kieffer, Weÿl. Joh: Hügel b. vnd Kiefers Zu Heiligenstein, hinterl. ehl. Sohn, und J. Maria Salome weÿl. Joh: Phil. Fischers gewesenen b. Vnd Schuhm. hinter. ehel. tochter [unterzeichnet] Johannes Hügel Alß Hochzeiter, Maria Salome fischerin Als hochzeiterin (i 193)

Jean Hügel devient bourgeois par sa femme cinq semaines après son mariage
1708, 4° Livre de bourgeoisie p. 771
Johannes Hügel Küeffer Von Heÿligenstein, Weÿ H. Joh: Hügel gew. Küeffers daselbst hint. sohn, empfangt das burgerrecht von seiner [Fr:] Maria Salome Fischerin p. 2. gold. fl. 16. ß Wird beÿ E. E. Zunfft der Küeffer dienen. Jur. d. 22. 7.bris 1708..

Marie Salomé Fischer vend 100 livres la maison dont sa mère avait la jouissance viagère à Ursule Gack née Graff (veuve de Michel Gack)

1709 (11.4.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 216
(100) Maria Salome geb. Fischerin Joh. Hügels Kiefers haußfr: [unterzeichnet] Maria Salome hülerin, Johannes Hügel)
in gegensein Ursulæ Gackin wittib geb. Gräffin beÿständlich Joh: Georg Hammers schneiders ihres Vogts, daß Sie u. Joh: Fischer Med: Studiosus ihro Gackin (verkaufft)
ein hauß hoffstatt mit allen deren gebäuen allhier im grünen bruch, einseit ist ein eck ([barré] dem heÿdelsichen Garten) anderseit neben einer behaußung dem Spithal gehörig hinten auff den heÿdelschen Garten stoßend, maßen der verk: mutter auf ihren lebtägigen genuß renunciret – 100 pfund

Ursule Gack revend deux ans plus tard la maison au journalier Jean Ohl fils de David moyennant 125 livres

1711 (22.1.), Chambre des Contrats, vol. 584 f° 37
(125) Ursula Gackin Wittib geb. Gräffin mit beÿstand Johann Georg Hammers Schneiders Ihres Vogts
in gegensein Hannß Ohlen david Sohns des Taglöhners
ein hauß und hoffstatt mit allen Gebäuden, begriffen, rechten und Gerechtigkeiten im grünen bruch, einseit ist ein Eck, anderseit neben einem hauß dem Mehrern Hospital allhier gehörig, hinten auff den Heÿdelischen Garten stoßend gelegen – um 125 pfund

Jean Ohl fils de David épouse en 1703 Aurélie Reibel, fille de jardinier
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 47-v, n° 2)
1703. Mittw den 24. Januarÿ sind nach Zweÿmahliger außruffung Zu S. Aurelien copulirt u. eingesegnet word. Hans Ohl der ledige Taglöhner u. burger alhier, David Ohlen, gewes. gartners u. burgers nachgelaßener ehel. Sohn, u. Jgfr. Aurelia, weÿland Diebold Räubels gewes. Gartners u. burgers nachgelas. ehl. Tochter [unterzeichnet] HO Ist von dem Hochzeiter gesetzt, + Ist von der braut formirt (i 49)

L’inventaire dressé en 1745 après la mort de Jean Ohl fils de David, jardinier au Faubourg de Pierre, n’est pas conservé
1745, Not. Stoeber l’aîné (répert. 6 E 41, 1127-1) n° 358
Inventarium über Weil. Hanß Ohl David Sohn G.A.St Str. Verlassenschafft

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Jean Ohl fils de David à vendre la maison moyen 150 livres au manant Jean Georges Sebastian.

1714, Conseillers et XXI (1 R 197)
Hanß Ohl Davids Sohn pt° hauß Verkauffs im grünen bruch. 78.
(p. 78) Montags den 6.ten Augusti 1714 – S. Ersch. Hanß Ohl Davids sohn Tagner vndt burger Allhier der ist willens ein im grünen bruch beÿm halben Tach gelegenes häußlein ahn hannß Geörg Sebastian den schirmer alhier vmb 300 fl. zuverkauffen, bittet vmb obrigkeitliche erlaubnus. Erk. wirdt in den Kauff vndt respectivé verkauff quæstionis obrigkeitlich consentirt, iedoch mit dem beding daß die Verschreibung Vnter deren in den ordnungen enthaltenen conditionen in allhiesiger Cancelleÿ Contrctstube in gegenseÿn hrn. XXI.er Nauendorff Vndt J Rthh Stehling vorgenommen werden solle.

Jean Ohl fils de David et sa femme Aurélie Reibel vendent le même jour à la Chambre des Contrats la maison au journalier manant Jean Georges Sebastian et à sa femme Anne Marie Hauser

1714 (6.8.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 542
(150) Hanns Ohl davids Sohn Taglöhner Und aureliä geb. Reÿbelin [unterzeichnet] +, +
in gegensein Johann Georg Sebastian Taglöhners und Schirmers und Annæ Mariæ haußerin [unterzeichnet] +, +
hauß und hoffstatt mit allen gebäuden, begriffen, rechten und gerechtigkeiten im grünen bruch, einseit ist ein Eck, anderseit neben einem hauß dem merhren hospital allhier gehörig, hinten auff den Heÿdelischen garten – um 75 pfund verhafftet, beschehen um 75 pfund

Les acquéreurs hypothèquent le même jour la maison au profit du conseiller Jean Henri Seiler

1714 (6.8.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 543-v
Johann Georg Sebastian Taglöhner und Schirmer und Anna Maria haußerin
in gegensein Johann Heinrich Seÿlers des rathsbotten – 75 pfund zu erkauffung hieoben ermelten haußes
unterpfand, hauß und hoffstatt perge ut immediate supra vorstehender Kauffverschreibung usq. ad eÿgen

Fils de bourgeois, le garçon jardinier Jean Georges Sebastian épouse en 1697 Marie Hauser, (réformée) originaire du canton de Berne
Mariage, Bischheim (luth. p. 41)
1697. d. 14. Januarÿ. Seind Gottes Ordnung nach Copuliert und Eingesegnet worden Johann Georg Sebastian der Ledige Gartenknecht von Straßburg, weiland Nicolai Sebastians gewesen burgers Zu Straßburg hinderlaßener Ehel. Sohn, und Maria, Weiland Ulrich Hausers gewes. Innwohners Zu Reinicken Bernergebüths hinderlaßene Ehl. Tochter, o Ist des Hochzeiters Zeichen, o Ist der Hochzeiterin Zeichen (i 24)

La tribu de la Lanterne fait grief à Georges Sebastian de mesurer le grain alors qu’il n’est ni mesureur de grains ni même bourgeois
1725, Protocole de la tribu de la Lanterne (XI 211)
(f° 8) Montags den 17 Sept. 1725 – Georg Sebastian ist auch deßwegen [daß er beständig früchten wegmeße da Er doch weder burger noch kornwerffer seÿe] vorgebotten Er hat dem Bittel Zur antworth geben, Er habe nicht der weÿl vor E. E. gericht Zuerscheinen. Erkand seÿe auch in Contumaciam und Straff des articuls vom 10. lb. d condemnirt sein.

(f° 10-v) Dienstags den 18. Decembris 1725. – Georg Sebastian erscheint excusirt sich daß Er jüngst nicht erschienen will sich excusiren daß Er kein gebott empfangen. Erkandt biß auff nechst gericht umb beede anzuhören ausgesetzt.

Le conseil des Fribourgeois accuse Jean Georges Sebastian de vendre du vin au détail sans être aubergiste. Il nie les faits.
1727, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 165)
(f° 38) Dienstags den 4.ten Febr: 1727 – Hannß Georg Sebastian der Taglöhner ist auff Klage, daß er wein Maaßen weiß verkaufft mithin verbottete würthschafft treibt, citirt worden.
Ille negiret die Anklage in totum, offerirt sich auff den Erweißthumbs halb sich an Leib undt gut abstraffen Zulaßen.

La maison est vendue le 16 juillet 1732 par adjudication judiciaire. Le manant et maçon François Joseph Bertsch s’en porte acquéreur. Le batelier Michel Sarger sollicite douze jours plus tard le droit de retrait lignager auprès des Conseillers et des Vingt-et-Un. L’avocat de François Joseph Bertsch objecte que le demandeur ne pouvait ignorer la vente puisque la Chambre des subhastations a fait toute la publicité nécessaire. Michel Sarger se désiste un mois plus tard de sa demande. Les Conseillers et les Vingt-et-Un confirment le 27 août la vente passée au profit d’un manant.

1732, Conseillers et XXI (1 R 215)
Michael Sarger kombt ein puncto Einstandts Recht Contra Frantz Joseph Bertschen. 244. 263. 276. 278.
(p. 244) Montag d. 28.ten Julÿ 1732. – Michael Sarger kombt ein puncto Einstandts Recht Contra Frantz Joseph Bertschen.
Lt. Fuchsn Nomine gegenwärtigen Michael Sargers des burgers und schiffmanns allhier Contra Frantz Joseph Bertsch den schirmer und maurer, producirt unterthäniges Memoriale und Bitten sambt beÿlag Sub Num. 1. handelt innhalts, und übergibt Zugleich Mandatum auff seine Person, mit bitt solches ad acta zu nehmen. Mosseder nomine Vorgedachten Frantz Joseph Bertschen des schirmers und maurers, den ist ein häüßlein im grünenbruch allhier Vor 200 gulden ohne die unkosten laut mitkommenden Extractus ganth Protocolli adiudicirt Worden, auff Euer gnaden Ratification vor welches hauß er auch schon die von ihm geforderte bezahlung gethan hat, bitt gnädig Zu Erkennen, daß ihme der ganthkauff: brieff Verefertigt werden dörffe.
Erkandt, Wird Frantz Joseph Bertschen umb sich über das von Michael Sarger gesuchte Einstands Recht Zu erklären und litum Zu Contestiren, Zeit ad proximan non obstantibus ferÿs angesetzt, damit Wann solches geschehen ferers ergehen möge Was recht ist.

(p. 263) Sambstag d. 9.ten Augusti – Sarger Ca. Bertsch
Lt. Mosseder nomine gegenwärtigen Frantz Joseph Bertschen, Cit. Michael Sargern auff gegentheiliges petitum Vom 28.ten Julÿ iüngst producirt noch einen Extractum ganth Protocolli, welcher gestalten die Versteigerung auff ein Decretum Subhastationis geschehen, nachdeme die Rueff: Zedul ein monath lang an gehörigen orten angeschlagen auch durch den Außruffer dreÿ mahl in der gantzen Stadt angezeigt Worden, daß also gegners seiner eÿgenen negligence zuzuschreiben hat, daß er nicht mit gesteigert, bitt Wie den 28. Julÿ iüngst, und gegnern mit seinem unbefugten begehren abzuweÿßen refusis expensis. Müeg Procurator Vicarius nomine Michael Sargers producirt schrifftm. recess, handelt innhalts. Mosseder bitt ad proximam Salua Citatione. Obt.

(p. 276) Sambstag d. 23. Augusti 1732. – Lt. Mosseder nomine Frantz Joseph Bertschen, weilen Michael Sarger von seinem petito des Einstadts Rechts der im ganth erkaufften behausung abgestanden, alß bitt Implorant unterthänig Wie den 28.ten Julÿ jüngst gebetten Worden, die beÿ der Versteigerung geschehener adiudication gnädig zu Confirmiren.
Ist Erkandt, Soll Michael Sarger Zu dem begehren Verkündt Werden. Deputati H. Rht. Hammel und H. Rht. Gebhard

(p. 278) Mittwoch d. 27. Augusti 1732. – Michael Sarger Contra Frantz Joseph Bertsch
Lt. Mosseder nomine gegenwärtigen Frantz Joseph Bertschen des schirmers und maurers, Citauit per Schedam Michael Sarger den hiesigen burger und schiffmann, Weilen Citatus extraiudicialiter declariret hat, daß er Von dem begehrten Eintandts Recht abstehe, alß Will solches auch gerichtlich Von ihm Vernehmen. Fuchß pro Citato, Weilen gegentheil dem disseitigen Principali die bonis anhero gehabte unkosen Zu refundiren versprochen, alß declarirt er nochmahmlen gerichtlich daß Er von dem gesuchten Einstandts Recht desistiren Wolle. Mosseder bitt unterthänig umb Verzeichnuß dieses desistement und umb gnädiger Confirmation der in ganth geschehenen adiudication.
Ist Erkandt, Wird die Von Michael Sarger gerichtlich gethaner Verzug auff des seiner seits gesuchte Einstandts Recht Verzeichnet, mithin die Zu gunsten Frantz Joseph Bertschen als meistbietenden in der ganth Vermittelst einer ordnungsmäßig Vorgenommenen Steigerung geschehene Adiudicatuon des Weÿland Georg Sebastians Wittib und Erben zugehörig gewesen und ahne dem grünen Bruch gelegenen häüßleins umb 200 gulden Obrigkeitlich bestättiget, iedoch unter diesem außdrucklichen beding und anhang, daß sothaner adiudication in der Contract enregistrirt und Frantz Joseph Bertsch der Käüffer, sich denen in ordnungen enthaltenen Oneribus und Beschwerden durch absonderliche Reversales Zu unterwerffen, daselbst angehalten werden solle. Deputati H. Rht. Hammel und H. Rht. Denner.

L’acte de confirmation est passé à la Chambre des Contrats le 29 août suivant

1732 (29.8.), Chambre des Contrats, vol. 606 f° 376-v
Frantz Joseph Bertsch der Maurer und schirmer und Maria Elisabetha geb. Kleberin
H. Johannes Hammel und H. Lt. Frantz Anthoni beede EE. kleinen Raths beÿsitzer
demnach sie Bertschische beede eheleuth eine weÿl. Georg Sebastian wittib und erben zuständig geweste ahne dem grünen Bruch, einseit ist ein eck am allmend, anderseit neben einem dem Mehrern Hospital gehörigen hauß hinten auff den heÿdelsichen gartten stoßend gelegenen behausung, den 16. Julÿ jüngst ahne hießiger ganth als als letzt und meistbietenden umb 100 pfund erkaufft und die confirmation dießer adjudication von ged. H. Räth und XXI. zufolg angezogener Erkanntnus mit den beding erhalten, daß sie sich durch besondere reversales (…)

Originaire de Ribeauvillé, le maçon manant François Joseph Bertsch épouse en 1723 Marie Elisabeth Kleber, fille de Nicolas Kleber
Mariage, Saint-Marc (cath. p. 56)
Hodie quinta aprilis anni ut supra 1723. tribus proclamationibus publice factis (…) in facie ecclesiæ sacro matrimonii vinculo conjuncti sunt Franciscus Josephus Bertsch Joannis Jacobi Bertsch et Annæ Mariæ Schittlerin p: m: conjugum Rippovillæ commorantium filius, et Maria Elisabetha Kleberin Nicolai Kleber et Catharina Gebserin conjugum inquilinorum agrent. in hac parochia commorantium filia (signé) signum sponsi x, signum sponsæ x, hans Jacob bärtsch (i 32)

Maçon tailleur de pierres et manant, François Joseph Bertsch meurt en 1766 en délaissant une fille et un fils. Les héritiers estiment la maison d’angle à 250 livres et la voisine à 75 livres. L’actif de la succession s’élève à 428 livres, le passif à 97 livres.

1766 (25. 7.bris), Not. Elles (6 E 41, 1333) n° 337
Inventarium über Weÿl. Frantz Joseph Bertsch des Maurers und Steinhauers Gesellen und Elisabethä gebohrner Kleber, beede im Leben geweßener Schirms Verwanthen Eheleuthen seel. Verlaßenschaften auffgerichtet Anno 1766. – nach ihren und Zwar der Ehefraun vor 9 Jahren schon des Ehemanns aber den 10.ten Septembris laufenden 1766.sten Jahrs beschehen tödtl. Ableben hie zeitl. verlaßen – So beschehen in d. Königl. Statt Straßburg in perönl. Gegenwart H. Joh: Melchior Ziegler E. E. Kl. Raths jetzmaligen wohlverdienten beÿsitzers und von da hierzu nomminirten Deputati auf Donnerstag den 25.ten 7.bris 1766.
Die Verst. seel. haben ab intestato Zu Erben hinterlaßen. 1. Fr. Catharina Elisabetha gebohrne Bertsch, H. Philipp Jacob Rheinbold des Schulmeisters in allhießiger Königl. Citadelle und burgers alllhier Ehefr. unter assistentz desselben Zugegen, und 2. H. Joh: Michael Bertsch den Leedigen brn und Caminfeger allh. persönlich anwesend, Beede der Verts. seel. mit einander ehelich erzielt und nach todt hinterl. Sohn und tochter, Zu gleichen Antheilen.

In einer allhier zu Straßburg Zwischen beeden Vorstätten Cronenburg und Steinstraas in dem sogenanndten Grünen bruch beÿm halben dach gelegenen und hernach beschriebenen behausung ist befunden worden wie folgt.
Eigenthum ane Häußeren. Erstl. eine Kleine behausung und Hoffstatt, samt allen deren Zugehörden, Weithen, begriffen, Rechten u. Gerechtigkeiten gelegen allh. Zu Straßb. in dem grünen Bruch, ohnfern beÿm Halben tach genannt, 1.s. neben einem hauß so dem Mehern Hospithal gehörig, anders. ist ein Eck, u. hinten auf den Heÿdel. Garthen stoßend, so freÿ leedig und eigen diese Welche behausung Zugehörden d. Verst. seel. l. einer vorh. teutsch. pergam: Ganthkaufbriefs unter hießiger Statt Ehrs. Kl. Raths Insiegel et dato 16. Julii 1732. ausgefertiget für 200. fl. käufl. an sich gebracht, dermalen aber auf d. Erben begehren hier zu auswurf gebracht wird mit 250. lb.
It. Ein hauß u. hoffstatt mit allen deren begriffen, Zugehörd, Weithen, Rechten u. Gerechtigkeiten, ebenfals allhier in grünen bruch gelegen, i. s. neben Paul Heÿdel G.. U. W 2. s. neben Vorheriger behausung u. hinten auf ged. Heÿdels Garthen stoßend, so auser herach passive eingetragenen darauff versichertem Capital auch freÿ leedig und eigen, und hier in Anschlag zu bringen, durch die Erben beliebet werden pro 75. lb. Und besag darüber i. teutsch. perg. Kfr. in allh. C C Stub gefertiget und mit dero anh. Insiegel verwahrt d. d. 18. Januarii 1742.
Copia Codicilli. d. Ehrs. u. bescheidene Frantz Joseph Bertsch, Maurer Steinhauer W. u. Schirmer allh. (…) zu sich in seine allhier Zu Straßburg ane dem grüenen bruch beÿm halben tach gelegene behausung, berufen, kommen und erbetten laßen, Welchen Wir in desen einer Steeg hoch befind. Wohnstube mit den fenstern auf die Gaß aussehende, Zwar krancken dannenhero Zu bett liegenden, Leibes, gleichwol durch die Gnade Gottes beÿ perfecten richrigen Sinnen Vernunfft und Verstand (…) Hierauf u. vor das andere legirt d. disponent seiner tochter frauen Catharinæ geb. Bertschin dermahlen H. Phil. Jacob Rheinhardt des Informatoris u. b. alh. Ehefr. in ester Ehe mit weÿl. Friderich Brillenmeÿer geweßenen Hoßenstricker u. b. alh. seel. ehel erzeugten 3. KK. als sein des Disponenten Enckelen Nahmens Friderich, Catharinæ u: Barbaræ den Brillenmeÿern (…) Johann Daniel Stöber, Nots/
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 103, Sa. Eigenthums ane Häusern 325, Summa summarum 428 lb – Schulden 97 lb, Nach deren Abzug 330 lb – Beschluß summa 330 lb

Le ramoneur Jean Michel Bertsch hypothèque la maison au profit des deux filles mineures de Barthelémy Bühler
1769 (4.4.), Chambre des Contrats, vol. 643 f° 207-v
Johann Michael Bertsch der caminenfeger
in gegensein Michael Albrecht des kupferschmidts als vogt weÿl. Barthel Bühler gewesten schneiders 2 kinder Mariæ Salome und Catharinæ Elisabethæ – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis im Grünen bruch beÿm Halben dach, einseit ist ein eck, anders. und hinten Heÿdelischen haus und garten

Le ramoneur Jean Michel Bertsch vend sa moitié de maison 175 livres à l’enseignant Philippe Jacques Reinold et à sa femme Catherine Elisabeth Bertsch (son beau frère et sa sœur)

1769 (1.4.), Chambre des Contrats, vol. 643 f° 202-v
Johann Michel Bertsch der caminfeger
in gegensein Philipp Jacob Reinold des Informatoris und Catharinæ Elisabethæ geb. Bertschin
die ungetheilte helffte ane einer behausung und hoffstatt im Grünen bruch beÿm Halben dach, einseit neben einem dem mehreren Hospital gehörigen haus, anderseit ist ein eck, hinten auff den Heÿdelischen garten – als ein elterliches erbguth – um 75 pfund beladen, geschehen um 100 pfund

Les acquéreurs hypothèquent trois jours plus tard la maison au profit du tricoteur de bas Jean Jacques Leiss

1769 (4.4.), Chambre des Contrats, vol. 643 f° 206
Philipp Jacob Reinhold der Informator und Catharina Elisabetha geb. Bertschin mit beÿstand H. Müller und H. Senckeißen beede E.E. Kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein Johann Jacob Leiß des strumpffstrickers – schuldig seÿen 300 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis im Grünen bruch beÿm Halben dach, einseits einem dem mehreren Hospital gehörigen haus, anders. ein eck, hinten auf Heÿdelischen garten
ferner eine behausung cum appertinentis allda einseits Johann Georg Bolster d. tabackbereiter, anders. Fr. Böhmin geb. Bechtoldin, hinten hiervorermelten garten

Catherine Elisabeth Bertsch épouse en 1747 le chaussetier Jean Frédéric Brillenmeyer veuf de Marie Françoise Dorothée Bœhm.
Jean Frédéric Brillenmeyer épouse en 1741 Marie Françoise Dorothée Bœhm, fille du greffier à l’audience du consul régent : contrat de mariage, célébration
1741 (3.8.), Not. Claus (Adam, 7 not 12, protocole) f° 293-v
Eheberedung – zwischen den Ehrs. und bescheidenen Meister Johann Fridrich Brüllenmeÿer dem Ledigen burger undt Hoßenstricker alhier zu Straßb. als hochzeitern ane Einem
sodann der viel Ehr vndt tugendtsamen Jgfr. Maria Francisca Dorothea Böhmin, des Edelvest und wohlachtbaren H. Frantz Joseph Böhmen auch hießigen burgers und Greffiers beÿ Ihrem Gnaden dem Reg. H. Amstr. erster Ehe erziehlter tochtern als hochzeiterin ane dem anderen theil
mit und durch unterhandel guten Consens und genemhaltung der Ehr und wohlachtbarn Herrn H. Johann Frid. Brüllenmeÿers des hoßenstrickers als des Herrn hochzeiters Leibl. vatters (…) auff seiner des hochzeiters seithen
so beschehen zu Straßb. d. 3. tag Augusti 1741. [unterzeichnet] Johan Fridrich brillen meÿer Alß hochzeiter, Maria Francisca Dorothea böhmin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 130)
Hodie die 9 Mensis Aprilis anni 1742 tribus proclamationibus in ecclesia nostra ac totidem in ecclesia parochiali sancti ludovici intra Argentinam (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti sunt honestus adolescens Joannes fridericus brillen Meÿer tibialium textor, filius legitimus Joannis friderici Brillen Meÿer Civis et Catharinæ Spennerin et pudica virgo Maria Francisca Dorothea böhmin filia legitima dni Francisci Josephi Böhm protocolistæ domini Consulis regentis argentinensis et defunctæ Mariæ Margarethæ saladin (signé) Johann Fridrich brillen meÿer, maria francisca dorothea böhmin (i 69)

Marie Françoise Dorothée Bœhm devient bourgeoise à titre gratuit un mois après son mariage.
1742, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 90
Maria Francisca Dorothea Böhmin von hier gebürtig, Verheurathet an Johann Friederich Brillenmeÿer den burger und Strumfstricker allhier erhaltet das burgerrecht ex speciali gratia gratis, und will beÿ E. E. Zunfft der Tucher dienen promisit d. 5.ten Maÿ 1742.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un nomment Jean Frédéric Brillenmeyer garde adjoint auprès du consul régent. La nomination d’un catholique a lieu par exception à l’alternative mais le consul déclare que les fonctions d’adjoint échappent de toute manière à cette règle
1742, Conseillers et XXI (1 R 225)
Joh: Friderich Brillenmeÿer Wird Zu einem Vicario der Wächter beÿ dem Regirenden H. Ammeister angenommen. 353.
(p. 353) Montag d. 11.ten Junÿ – H. Ammeister Wencker meldete, daß, demnach Isaac Elles iüngsthin Zu einem Schultzen in dem Mehren Hoßpital angenommen worden, durch sothane Reception die Stelle eines Vicarÿ der beÿ dem ieweilen Regirenden H. Ammeister vacirend Worden, Zu deren ersetzung Er Meine Herren in die XIII. stub invitiren lassen, umb solche hätte sich Frantz Joseph Böhm der Ammeister: knecht Vor seinen tochterman Johann Friderich Brillenmeÿer den hosenstricker und burger allhier Von Catholischer Religion angemeldet, und beÿ Ihme inständig Sollicitirt, Meinen Herren Wäre aus eÿgener erfahrung Wohl bekandt, daß besagter Böhm schon seit Viele iahren seinen officio Wohl Vorgestanden, mithin dessen bißher geleistete treue und fleißige dienst beÿ diser gelegenheit einige Consideration meritire, Es stehe Zwar die alternative, Wann man selbige Stricté beobachten Wollte, dessen begehren im Weeg, Weilen Johann Glaßern der ebenfalls der Catholischen Religion beÿgethan Zu einem dergleichen Vicario der letzte angenommen Worden, Er glaube aber, daß Meine Herren heütigen tags Wohl dispensiren könnten mit dem anhang d. ad instar der Legatum Dotis, folgendes auch Zweÿ Subiecta Von Augspurgischer Confession immediaté nach einander auff begebenden fall angenommen Werden sollten, gebe demnach seine stimm besagtem Johann Friderich Brillenmeÿer Zu einem Vicario gemelter Wächter.
Hieraufff ist dessen voto unanimiter gefolgt, und Johann Friderich Brillenmeÿer der hosenstricker und burger allhier Zu einem Vicario der beÿ dem ieweilen Regierenden H. Ammeister auffwartenden Wächter unanimiter erwöhlt Worden, Alß Zuvor H. Ammeister Faber erinnert, daß kein anstand seÿe respectu der alternativæ zu dispensiren indem dieses Vicariat eigentlich kein dienst sondern nur eine Erlaubnuß eines andern dienst in gewissen fällen Zu versehen ist.

Marie Françoise Dorothée Bœhm meurt en février 1746 en délaissant une fille. L’inventaire est dressé dans la maison du charretier Jean Frey rue de l’Argile. La masse propre à l’héritière s’élève à 191 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève à 98 livres, le passif à 351 livres
1746 (29.4.), Not. Claus (Jean Adam, 7 Not 2) n° 51
Inventarium über Weÿland der Ehr und tugendsamen Frauen Mariæ Franciscæ Dorotheæ Brüllenmeÿerin gebohrnen Böhmin, H. Johann Friderich Brüllenmeÿers des Hoßenstrickers und burgers allhier Zu Straßburg geweßenen Ehl. haußfrawen nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet anno 1746. – nach ihrem den 13.t jüngst verwichenen monaths Februarÿ aus dießem jammer vollen Leben genommenen tödtl. ableiben hie Zeitlichen verlaßen, Welche nahrung auf fleißiges ansuchen erfordern undt begehren mstr. Heinrich Osson des Leinenwebers undt hießigen burgers als deroselben mit vorgedachtem wittiber Ehel. erzeugten töchterleins undt ab intestato verlaßener Erbin Mariæ Sophiæ Brüllenmeÿerin Geschwornen Curatoris fleißig inventirt – So beschehen Zu Straßburg Freÿtags d. 29.t tag des monaths Aprilis in den 1746.ten Jahr.
Bericht gegenwärtige Inventur betreffend. Obwohlen beede nunmehro Zertrennte Eheleuthe §° 3.tio in der beÿ antrettung jhrer ehe errichteten Eheberedung sich Zu bringende und in währender Ehe ererbende nahrungen vor unverändert vorbehalten, auch deßwegen der ibidem stipulirten ergäntzung halben die jllata haben inventiren laßen, und solchem nach sowohlen des wittibers als der Erbin unveränderte Nahrung von dem theilbaren Separirt solten beschrieben werden, so hat man doch solche ordnung nur beÿ der Erbin unverändertem Guth observiren, des wittibers Vermögen aber /:welches außer seinem rato ane denen haussteuren nur in Zweÿen posten bestehet:/ in ansehung weilen daß theilbare wann auch der anschlag deßelben triplicirt würdte, weit nicht sufficient die passiva zu bestreiten mit und unter dem theilbaren beschriebe wollen.

Inn einer allhier Zu Straßburg ane dem Leimen Gäßel gelegener Johann Freÿen dem burger undt sandtführer alhier eigenthümlich zuständigen behausung ist befunden worden wie folget
Ergäntzung der Erbin abgegangenen unveränderten Guths, Zufolg der über beder Eheleuthe für unverändert zugebrachte Nahrungen d. 13. Aprilis 1742. von mir auffgerichteten Notario auffgerichteten Inventarÿ
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Erbin unveränderten Guths, Sa. haußraths 36, Sa. Silbers 4, Sa. Goldener ringen 2, Sa. activi 75, Sa. Ergäntzungs rests 170, Summa summarum 191 lb
Dießemnach Folget nun auch die beschreibung des wittibers unverändert und theilbarn nahrung promiscue consignirt, Sa. haußraths 29, Sa. Werckzeugs gemachter und ohnaußgemachter arbeit zum Hoßenstricker handwerck gehörig 67, Sa. Silbers 1, Summa summarum 98 lb – Schulden 351 lb Compensatione facta, passsvi onus 252 lb
Stall Summa 38 lb

Jean Frédéric Brillenmeyer passe un contrat de mariage avec Marie Madeleine Anss, originaire de Geispolsheim. Le mariage ne sera pas célébré.
1746 (16.5.), Not. Claus (Adam, 7 not 13, protocole) n° 455
Eheberedung – zwischen den Ehrsamen und bescheidenen H. Johann Fridrich Brüllenmeÿer dem Wittiber Hoßenstricker burger undt wächter beÿ dem Jeweiligen regirenden H. Ammmeister alhier zu Straßb. als hochzeitern ane Einem
So dann der viel Ehr: vndt tugendtsamen Jgfr. Maria Magdalena Anßin, Mathiæ Anßen des burgers Zu Geispitzen Ehelich erzeugte Tochter als Hochzeiterin ane dem Andern Theil
mit und durch unterhandel guten Consens und genehmhaltung der Ehr und achtbarn Herrn Johann Friderich Brüllenmeÿers burgers und hoßenstrickers als des H. Hochzeiters H. vatters auff seiner auff der Jgfr. hochzeiterin seithen aber H. Lorentz Waagen des Nagelschmidts und auch burgers allhier als deroselben Leiblichen Schwagers
So beschehen zu Straßb. Montag d. 16. Maÿ 1746. [unterzeichnet] Johan Fridrich brillen meÿer Alß hochzeiter, Maria Magdalena Anßin Zeichen +

Jean Frédéric Brillenmeyer se remarie avec Catherine Elisabeth Bertsch : contrat de mariage, célébration
1747 (3.1.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 31) n° 793
Eheberedung – zwischen den ehrsamen und bescheidenen Meister Johann Fridrich Brillenmeÿer dem Jüngern hoßenstricker vnd aufwärter beÿ dem Jehweiligen regirenden H. Amstr. burgern und wittibern alhier, alß hochzeitern ane einem
So dann Jfr. Catharina Elisabetha Bertschin, Frantz Joseph Bertschen Maurers vndt Steinhauersn schirmers alhier ehelich erzeugten dochter alß hochzeiterin, andern theils
daß daraufhin mit unterhandel und vermittlung auf sethen deß hochzeithers Mstr Johann Friderich Brillenmeÿers auch hoßenstrickers vnd burgers alhie seines leiblichen vatters (…)
Straßb. d. 3. Januarÿ 1747. Johan Fridrich brillenmeÿer der Jünger als hochzeiter, katrina elsebeda bertzein alls hochziterin

Mariage, Saint-Marc (cath. p. 90)
Hodie 7 Februarÿ anni 1747 tribus proclamationibus in Ecclesia nostra ac totidem in Ecclesia parochiali ad Stum Petrum seniorem (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti Joanes Brillenmeyer tibialium textor viduus defunctæ Mariæ Franciscæ Dorotheæ Böhmin, Argentinensisis, et pudica puella virgo Catharina Elisabetha Bertsch, Francisci Josephi Bertsch Cæmentarii et inquilini Argent. et Elisabethæ Kleberin conjugum filia legitima argentinensis et parochiana nostra (signé) Johann Fridrich brillen meÿer, katarina eilsabeta bertzin (i 48)

Catherine Elisabeth Bertsch devient bourgeoise par son mari en s’inscrivant à la tribu des Drapiers
1747, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 277
fr. Catharina Elisabetha geb. Bertschin Von hier geb. erhalt das burgerrecht von ihrem Ehemann Johann Friederich Brillenmeÿer dem burger und hosenstricker um den alten burger schilling, und will dienen beÿ E. E. Zunfft der Tucher, promis. d. 6. mart. 1747.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports, non conservé
1747, Not. Brackenhoffer (Jean, répert. 65 Not 2) n° 778
Inventarium über Johann Friderich Brillen Meÿers des hoßenstrickers u. Mar: Cath: Bertschin zugebr: Nahrung

Catherine Elisabeth Bertsch se remarie avec le maître de langues Philippe Jacques Reinold, originaire de Fort-Louis et domicilié à la Citadelle : contrat de mariage, célébration
1757 (31. 8.bris), Not. Haering (6 E 41, 1375) n° 109
Eheberedung – erschienen Hr. Philipp Jacob Reinold, Sprachmeister weiland H Johann Adam Reinold geweßenen becken und Gastgebers Zum weißen Roß in fort Louis mit auch weiland frau Anna Maria Schloßerin ehel. erzeugter Volljähriger und ohnbevögtigter Sohn, als hochzeiter, an einem
So dann Frau Catharina Elisabetha gebohrene Bertschin, weiland H. Johann Friderich Brillenmeÿer geweßenen Hoßenstrickers und bs. alhier Zu Straßburg seel. hinterbl. Wb. beiständl. Frantz Joseph Bertsch Steinhauer und Schirmers alhier ihres eheleibl. Vaters wie auch Mr Michael Herrmann Schneiders und bs. alhie ihrer Kinder erster Ehe geordneten Vogts, als hochzeiterin an dem andern theil
Straßburg den 31.ten 8.bris 1757. Philipp Jacob Reinold als Hochzeiter, katarina elisabeta brilen Meÿrin als hochzitrin

Mariage, Saint-Marc (cath. p. 49)
Hodie 2 mensis Octobris anni 1757 factis tribus proclamationibus in nostrâ ecclesiâ ac totidem in Citadelle argentinense (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuere Philippus Jacobus Reinold oriundus ex fortlouis huius diœcesi defunctorum conjugum johannis adami Reinold et Annæ Mariæ Schlosserin filius a tribus circiter annis hic commorans et Catharina Bertschin defuncti Johannis friderici Brillen Maÿer civis argent. vidua superst. et parochiana nostra (signé) Philippe Jacque Reinold, katarina bertzin (i 27)

Philippe Jacques Reinold devient tributaire à la Mauresse dix mois après son mariage (les registres de bourgeoisie manquent)
1758, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 261)
(f° 470) Dienstags den 1.ten Augusti Anno 1758 – Hr Philipp Jacob Reinold, der Sprach Meister und Musicus von Fort Louis gebürtig, producirt Schein von alhiesiger Cantzleÿ und Stall, deren der erste den 26. Januarÿ 1758. der Zweÿte aber den 17.ten Aprilis dicti anni datirt, bittet um Ertheilung des Zunft Recht. Erkandt gegen Erlag der Gebühr, willfahrt, promiit et dedit vor den Pfenningthurn 1 lb, Vor das Zunfft recht 5 ß, Vor die Feür Eÿmerer 3 ß 4 d Und Einschreib Geld 2 ß (zusammen) 1 lb 10 ß 4 s. Und für das Findling hauß 2 ß

L’enseignant Philipp Jacob Reinold et Catherine Elisabeth Betsch hypothèquent deux maisons proches l’une de l’autre au Marais Vert au profit de Jean Frédéric Wieger, receveur de l’Orphelinat

1770 (15.10.), Chambre des Contrats, vol. 644 f° 497-v
Philipp Jacob Reinhold der Informator und Catharina Elisabetha geb. Bertschin mit beÿstand H. Schultz und H. Rathh. Saltzmann beede E.E. Kleinen Rath beÿsitzer
in gegensein H. Lt. Johann Friedrich Wieger des schaffners designati des Findlingshauß – schuldig 50 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis im Grünenbruch beÿ dem halben dach, einseit ist ein Eck, anders. neben einem dem hospital gehörigen haus, hinten auf den Heÿdelischen garten
eine behausung allda, einseit neben Johann Georg Bolster, anderseit neben Fr. Böhmin erben, hinten hiervor bemelten garten

Catherine Elisabeth Bertsch veuve de Philipp Jacob Reinold vend la maison au jardinier aux Charrons David Schott et à sa femme Marie Wild moyennant 475 livres

1788 (13.3.), Chambre des Contrats, vol. 662 f° 109
Fr. Catharina Elisabetha geb. Bertschin weÿl. Philipp Jacob Reinbold des informatoris wittib beÿständlich Johann Jacob Leiß des strumpffwebers
in gegensein David Schott des g.u.w. und Mariæ geb. Wildin
eine behausung samt zugehörden weithen, rechten und gerechtigkeiten in Grünen bruch beÿ dem halben dach, einseit ist ein Eck am allmend, anderseit neben Jacob Friderich, hinten auff den Heÿdelischen garten – als ein elterlich ererbtes guth – geschehen um 950 gulden

Fils d’un jardinier au Faubourg de Pierre, David Schott épouse en 1780 Marie Wild, fille d’un jardinier aux Charrons : contrat de mariage, célébration
1780 (30.Christm.), Not. Stoeber (6 E 41, 1260) n° 99
Eheberedung – persönlich erschienen David Schott, der ledige Gartner, weiland Jakob Schott Jakobs Sohn gewes. GASt Stras mit auch Weil. Fr. Margaretha geb. von Trienbach, seiner Ehefrauen erzeugter volljähriger Sohn, beiständlich seines vormaligen Vogts Jakob Wolf des ältern GASt Str.v. hiesigen burgers, als hochzeiter an einem
So dann die Ehren: und tugendsame Jungfrau Maria Wildin, weil. Jakob Wildn des ältern gew. GUW. u. b. alhier, mit auch weil. Fr. Anna gebohrner Renchertin seiner Ehefrauen erzeugte majorenne tochter als hochzeiterin beiständlich ihres eheleiblichen Bruders Jakob Wild des jüngern GUW. und B. alhier am andern theil
Geschehen Straßburg Sambstags de, 30. Christ Monat Anno 1780 [unterzeichnet] David Schott als hochzeittern Maria Wildin Als hochzeiterin

Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 819-v)
Im Jahr 1781, Mittwoch den 17.Jenner sind (…) in den heiligen Ehestand eingesegnet worden David Schott der ledige Burger und Gartner, ane Steinstraß, weiland Jacob Schott Burgers und Gartners ane Steinstraß ehelich lediger Sohn, und Jungfrau Maria weiland Jacob Wild senioris geweßenen Gartners unterwag. hinterlaßene ehelich ledige Tochter [unterzeichnet] diebold Schott Als hohzeiter, Wildin Maria Als hohzeiterin (i 228)

Marie Wild meurt en 1795 en délaissant deux fils. La maison est estimée à son prix d’achat. L’actif de la communauté s’élève à 2 749 livres tournois , le passif à 1 449 livres.

1795 (27 frimaire 4), Strasbourg 7 (6), Not. Stoeber n° 1105
Inventarium über Weiland Fraun Maria geb. Wild burgers David Schott Tagners alhier gewesenen Ehefrau Verlassenschafft, aufgerichtet den 3. germinal 3 – dieselbe ist den 14. Pluvios jüngst mit tod abgegangen und hat ab intestato zu Erben verlaßen ihre mit obbesagtem Wittiber erzeugte zweÿ Kinder benandt. 1. David so 12 Jahr alt und 2. Jacob so 8 Jahr alt, als Vogt ernnannt worden burger diebold Wild GaStStr. deren Oncle
So geschehen in einer im Grünen bruch N° 113 gelegenen und in diese Verlaßenschafft gehörigen behausung
Eigenthum an einer behausung. Nemlich eine behausung samt Zugehörden allhier im grünen bruch N° 113, 1.seit ist ein Eck am Allmend, 2.s neben Jacob Fridrich hinten auf den Heidelischen Garten stoßend, darüber besagt ein deutscher perg. Kauffbrieff aus hies. Contract Stub vom 13. martii 1788, Solche behaußung haben beede Eheleuthe d. 13. martii 1788 erkauft um die summ der 950 fl. als um welchen Preiß man es auch ohnpræjudicirlich bewenden läßt, 1900 lb
Summarische berechnung gegenwartiger Verlaßenschafft, der beeden Söhnen unverändert Vermögen, hausrath 290, hierzu solle zwischen dem Wittiber und dem Vogt übereingekommenen als ein* die Terz zur beßerung geschlagen werden auf 145, Ib. solle de Wittwer krafft Eheberedung die der abgeleibten verschriebenen Morgengaab mit 100, So dann haben die erben für die von der Mutter in die Ehe gebrachte blumen und beßerung auf dem feld an Ergäntzung zu fordern 72, Summa 607 lb
das theilbare Vermögen belangend, hausrath 411, hierzu gerechnet die zwischen dem Wittwer und dem Vogt bedungene beßerung 205, blumen auf dem feld 232, behausung 1900, feldstück, kein Anschlag, die Theilbare Activ Mass 2749 li, Schulden 1449, Nach deren Abzug 1300
Enregistrement de Strasbourg, acp 38 F° 124 du 5 nivose 4

David Schott se remarie en 1795 avec Marguerite Lix, fille de jardinier
1795 (6 vend. 4), Strasbourg 7 (28), Not. Stoeber n° 578
Eheberedung persönlich erschienen br. David Schott Gartner und Wittwer alhier als hochzeiter ane einem
so dann burgerin Margaretha Lixin, b. Diebold Lix des Gartners alhie mit Fr. Margaretha gehohr. Trienbach ehelich erzeugte tochter als braut ane dem andern theil
Straßburg am 6. Vendemiaire im 4. Jahr der Republ.
[unterzeichnet] David schott Als hochzeittern Margaretha Lixin Als Hochzeitterinen
Enregistrement acp 37 F° 72-v du 7 vend. 4 – revenu industriel, 100

Marguerite Lix fait dresser l’inventaire de ses apports qui s’élèvent à 344 livres tournois
1796 (1 nivose 5), Strasbourg 7 (8 b), Not. Stoeber n° 1280
Inventarium über Fraun Margaretha Schottin geb. Lix brs David Schott Gartners alhier Ehefrau, in ihren im Monath frimair Vorigen Jahrs angetrettenen Ehestand zugebrachte Nahrungen – in ihrer den 6. vend. vorgedachtes Jahrs errichteten Eheberedung, (die ehefrau) beÿständlich ihres Vaters Diebold Lix des ältern Gartners an Steinstras
hausrath 243 livres, silber 6 livres, goldene ringe 9 livres, baarschafft 18 livres, frucht 25 livres – haussteur 83 livres deren helfte 41 livres, Summa summarum 344 livres
Enregistrement de Strasbourg, acp 44 F° 33 du 7 nivose 5

David Schott meurt en 1828 dans sa maison au Faubourg de Pierre en délaissant deux enfants de son premier mariage et trois du second
1828 (5.6.), Strasbourg 4 (67), Me Hatt n° 4115
Inventaire à la requête de Marguerite Lix veuve de David Schott, jardinier cultivateur décédé le 5 mai dernier – commune en biens avec le défunt suivant contrat de mariage passé devant Me Stoeber le 10 vendemiaire 4, mère et tutrice légale de Jean Michel, 2. David Schott, jardinier, 3. Jacques Schott, jardinier, 4. Daniel Schott, jardinier, 5. Marguerite Salomé Schott femme de Daniel Schoellhammer, jardinier
Lesdits David et Jacques procréés en premières noces avec Marie Wild et Daniel, la femme Schoellhammer, le mineur Michel avec la veuve – en présence de Michel Sieffert, jardinier cultivateur, subrogé tuteur – en la maison Faubourg de Pierre n° 65
maison, la moitié divisée d’une maison, cour, grange, écurie, petit jardin, appartenances et dépendances sise à Strasbourg Fauxbourg de Pierre n° 65, d’un côté David Sieffert,d’autre le Sr Kieffer laitier, derrière la rue de la Soupe à l’Eau
reprises de la veuve 329 fr – elle doit 1890 fr, reprises du défunt 154 fr, dettes passives du défunt 333 fr, de la communauté 1924 fr
Revetement, total de l’actif de la communauté 2362 fr, passif 1924 fr, du défunt actif 895 fr, passif 333 fr, déductions reste 401 fr
meubles 222 fr, garde robe 22 fr, instruments aratoires 98 fr, terres propres 500 fr communauté 150 fr

David Schott vend la maison au jardinier Jean Michel Lix et à sa femme Marguerite Barbe Trienbach moyennant 1 600 francs

1810 (10.5.), Strasbourg 7 (39), Not. Stoeber n° 3073, 9690
David Schott cultivateur
à Jean Michel Lix jardinier au fauxbourg de Pierre et Marguerite Barbe née Trienbach
Une maison avec appartenances et dépendances sise en cette ville au marais verd n° 113 faisant le coin du communal, d’autre Jacques Friderich aboutissant sur le Jardin du Sr André Sieffert Jardinier – acquis par acte passé à la Chambre des contrats le 13 mars 1788 – moyennant 1600 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 114 F° 153-v du 16.5.

Fils de jardinier, Jean Michel Lix épouse en 1809 Marguerite Barbe Trienbach, fille de jardinier.
1809 (28.2.), Strasbourg 7 (29), Not. Stoeber n° 8910
Contrat de mariage – le Sr. Jean Michel Lix garçon Jardinier, fils de feu le S. Jean Thiébaut Lix Jardinier et de feu Marguerite Trienbach comme futur d’une part
et Marguerite Barbe Trienbach, fille majeure d’ans du S David Trienbach Jardinier en cette ville et de défunte De Marguerite née Schott comme future de l’autre part
Strasbourg ce 28 février 1809 (signé) Johann Michael Lix, Margareta Barbara Trienbachin
Enregistrement de Strasbourg, acp 110 F° 79-v du 10.3.

Marguerite Barbe Trienbach meurt en 1831 dans sa maison rue Basse des Payens en délaissant deux enfants
1831 (4.7.), Strasbourg 7 (83), Me Stoeber n° 13.546
Inventaire de la succession de Marguerite Barbe Trienbach femme de Jean Michel Lix, jardinier, décédé décédé le 13 juin courant rue basse des Payens n° 1 – à la requête 1. du veuf père et tuteur légal de Salomé et Michel, en présence de Jacques Palm cordonnier demeurant grande rue de la Course n° 8, Jacques Kuhn, cordonnier, subrogé tuteur – contrat de mariage reçu Stoeber notaire en cette ville le 28 février 1809, testament devant le notaire soussigné le 21 janvier 1831
immeubles. 3. une maison, cour, échoppe, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue basse des Payens n° 1, d’un côté les héritiers Abraham Kugel, d’autre Jacques Boersch, derrière Jacques Wunderer – acquise des conjoints Walter Me par acte reçu F. Grimmer le 7 novembre 1828, lesquels l’ont eux-même acquis de Barbe Stoltz veuve de David Hügel, jardinier, devant Me Dinckel le 4 messidor 5 (22 juin 1797). Les vendeurs s’étaient réservé à eux deux et au survivant le droit d’habitation et d’usufruit d’une petite chambre au premier étage, du corridor, du petit grenier à côté et d’une partie de la cave en entrant mais ne pourront le céder soit à titre gratuit soit à titre onéreux, estimée 1000 fr
garde robe 19 fr, objets légués 60 fr, remplois à la défunte 400 fr au veuf 500 fr ; terres 200 fr et 200 fr – passif 950 fr
acp 204 (3 Q 29 919) f° 161-v du 14.7. (s.d. fol. 162) – selon le contrat de mariage passé devant Stoevber pçte notaire à Strasbourg le 28 février 1809 la femme a été dotée par son mari d’une somme de 100 francs à titre de don matutinal à prendre sur les biens que délaisserait le mari et il y a communauté d’acquets
Selon le testament de la défunte passé devant le Nre. ci dessous le 21 janvier 1831 le mari est usufruititer de tous les biens meubless et immeubles
Les objets inventoriés sont la garde robe de la défunte 19, les objets de ménage lui appartenant en propre 60, les remplois dus à la défunte 400, ceux dus au veuf 500
Communauté. Elle comprenf du mobilier pour une valeur de 25
immeubles 1) 7 ares 50 centiares de terre à Schiltigheim im Schiltigheimer pfad d’un revenu annuel de 10 francs faisant en capital de 200, 2) 7 ares de terres à Strasbourg revenu 10 francs capital 200, 3) maison cour échoppe et dépendances à Strasbourg rue Basse des payens N° premier revenu 50 francs capital 1000
Dettes passives 950

1831 (21.6.), M° Stoeber jeune
Testament de Marguerite Barbe Trienbach femme Jean Michel Lix jardinier à Strasbourg où elle est décédée le 13 du courant, par lequel elle lègue à son mari l’usufruit de toute sa succession
acp 204 (3 Q 29 919) f° 120-v du 25.6.

Jean Michel Lix et Barbe Trienbach vendent la maison 1 250 francs au journalier Laurent Ulrich et à sa femme Anne Giss

1824 (10.8.), Strasbourg 2 (57), Me Weigel n° 3263
Jean Michel Lix, jardinier cultivateur, et Barbe Trienbach
à Laurent Ulrich, journalier, et Anne Giss
une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg au quartier dit du Marais Vert n° 113, d’un côté le communal, d’autre Jean Frey, devant le communal, derrière Thiébaut Schott fabricant d’amadou – acquise de David Schott, cultivateur, par acte reçu Stoeber le 10 mars 1815 – moyennant 1250 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 169 F° 119-v du 18.8.

Originaire de Gingsheim, Laurent Ulrich épouse en 1803 Anne Geis, originaire de Littenheim
Mariage, Gingsheim

Heuraths act von Bürger Lorentz uhlrich seines Alters 23 Jahr, gebohren Zu Gingsheim im Niederrheinischen departement, des Michael uhlrich und der brigida diebold ackersleuth alhier Ehelicher sohn, einerseith ein schuhmacher, und Anna geiß des Geörg geiß und der brigita Recht bürger und Ackersleuth in Littenheim Eheliche tochter anderseith (…) Zu Gingsheim in der Mairie den Ersten pluviose Eilfften Jahr der Republique [unterzeichnet] Lorentz ulrich, anna gieß (i 3)

Registre de population 600 MW 31, Treilles vertes N° 113
Ulrich, Laurent, 1780, Journalier, né à Ginsheim, (à Strasbourg depuis) 1807, (auparavant r. du demi Toit 96, (entré) 8.bre 1824
id. née Geiss, Anne, 1780, épouse, née à Littenheim, (à Strasbourg depuis) 1807, décédée juillet 1836
id. Anne, 1808, Ingenheim, (délogé) rue des Mineurs 17
id. Louis, 1809, Strasbourg
id. Catherine, 1812, id. (voir plus bas)
id. M. Louise, 1815, id.
id. Antoine, 1819, id.
id. Charles, 1823, id.
Henin, Joseph Michel, Chasseur au 15. Régt. léger, absent, dél. r. des aveugles 8
id. née Ulrich, Catherine, 1812, Ep, Strasbourg (v. plus haut)
id. Louis, 1834, 4 Sept., Enf. id.

Louis Ulrich et Catherine Ulrich femme du tanneur Joseph Hennin vendent leur part de maison au commissionnaire Georges Lantz

1838 (3.12.), Strasbourg 4 (87), Me Hatt n° 11 003
1. Louis Ulrich, tailleur d’habits, et 2. Catherine Ulrich femme de Joseph Henin, tanneur à Strasbourg
à Georges Lantz, commissionnaire
deux 10° indivis d’une maison et dépendances située au Marais Verd n° 113, d’un côté fesant le coin de la rue, d’autre le Sr Frey, derrière en partie le Sr Engel et jardin Schott – deux 10° avenus aux vendeurs du chef de leur mère Anne Geiss femme de Laurent Ulrich, journalier en cette ville dont ils sont héritiers partiaires – moyennant 300 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 264 F° 18-v du 5.12

Antoine Ulrich vend sa part de maison au même Georges Lantz

1839 (24.12.), Strasbourg 4 (90), Me Hatt n° 11 852
Antoine Ulrich garçon tailleur d’habits mineur de 20 ans
Georges Lantz, commissionnaire
un 10° indivis dans une maison & dépendances sise à Strasbourg au Marais Verd n° 113, d’un côté fesant le coin de la rue, d’autre le Sr Frey, derrière en partie le Sr Engel et jardin Schott – du chef de sa mère Anne Geiss décédée femme de Laurent Ulrich, journalier – Laurent Ulrich, père du vendeur déclare garantir la vente – moyennant 140 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 274 F° 30 du 28.12.

Laurent Ulrich lui vend le reste de la maison en janvier 1840

1840 (29.1.), Strasbourg 4 (90), Me Hatt n° 11 954
Laurent Ulrich, journalier veuf d’Anne Geiss en son nom et pour Charles Ulrich son fils mineur
à Georges Lantz, commissonnaire
Ville de Strasbourg. les six 10° indivis d’une maison et dépendances avec cour au Marais Vert n° 113, d’un côté fesant le coin de la rue, d’autre le Sr Frey, derrière le Sr Engel – cinq 10° au père de la communauté avec sa femme défunte, acquis par acte reçu Weigel, notaire en cette ville le 10 août 1824, au mineur héritier de sa mère – au moyen de cette vente le Sr Lantz devient propriétaire de la totalité de la maison. Par acte reçu par le soussigné notaire le 3 décembre 1838, il a acquis deux 10° de la femme Hennin née Ulrich et de Louis Ulrich, deux 10° d’Antoine et Louise Ulrich par deux contrats reçus Me Hatt, celui d’Antoine le 24 décembre celui de Louise le 17 mai dernier – 1000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 275 F° 51 du 3.2.

Georges Lantz épouse en 1829 Marie Salomé Vœltzel native de Bischwiller
Mariage, Strasbourg (n° 1)
Acte de mariage célébré le 3 janvier 1829. Georges Lantz mineur d’ans, né en légitime mariage le 18 novembre 1810 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, tisserand, fils de Georges Lantz, journalier, ci présent et consentant et d’Eve Wendling, conjoints domiciliés en cette ville, Marie Salomé Voeltzel, mineure d’ans, née en légitime mariage le 11 octobre 1809 à Bischwiller (Bas-Rhin) domiciliée à Strasbourg, fille d’Abraham Woeltzel, cordonnier, domicilié à Bischwiller, ci présent et consentant, et de feu Marie Salomé Riehl décédée audit lieu le 24 février 1824 (signé) Georg Lantz, Maria Salome Velzel (i 2)

Marie Salomé Vœltzel veuve de Georges Lantz consent au mariage de sa fille Salomé, domiciliée à Paris, veuve de Joseph Werner, avec Alphonse Lubatsch
1871 (27.3.), M° Roessel
Einwilligung von Maria Salome Voeltzel Witwe von Georg Lantz in Straßburg Zur Ehe ihrer tochter Salomé Lantz Witwe von Joseph Werner mit Wilhelm Alphons Lubatsch beide in Paris
acp 596 (3 Q 30 311) f° 41 du 29.3.

La maison est expropriée en 1843 pour établir le débarcadère (gare) du chemin de fer (numéro 50 de la liste).


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.