14, rue Kuhn
Rue Kuhn n° 14 – I 39 (Blondel), P 26 puis P 299 (1875), section 54 parcelle 26 (cadastre)
1933, maître d’ouvrage, Joseph Merckel, hôtelier
Le n° 14 est le bâtiment crépi en rouge au centre de la photo
Dessin de l’architecte Otto Zaché en 1933 ; le n° 14 correspond aux trois travées de droite, à la manière du n° 16 à gauche
La maison sans jardin est limitée de deux côtés par une plus vaste propriété située à l’angle de la rue Kuhn et du Marais Kageneck. Elle appartient au XVII° siècle à des jardiniers et à un châtreur puis à partir de 1684 à des artisans : les tisserands François Henri Gran et Jean Georges Lederlin. Le plan-relief (1727) représente une maison à un étage ; le billet d’estimation de 1725 fait mention de deux vestibules (soit un au rez-de-chaussée et un à l’étage). Le billet de 1772 mentionne explicitement deux poêles, ce qui confirme une distribution en deux logements. La maison appartient au cordonnier Laurent Baur à partir de 1746 puis à son fils Jean Jacques. Un incendie détruit le 7 septembre 1782 les maisons de l’îlot entre le Marais Kageneck et la faubourg de Cronenbourg. Le dommage subi par Jean Jacques Baur est estimé à 1 100 livres (soit 101 florins en mobilier et 2 100 florins en bâtiments). L’étudiant en droit Aurèle Gerung fait reconstruire la maison incendiée et la cède 900 livres au même Jean Jacques Baur en 1783.
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 16
Le nouveau bâtiment correspond à celui que décrit l’Atlas des alignements (années 1820) : un rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la maison est la première à droite du repère (d) qui forme l’angle de la rue Kuhn et du Marais Kageneck. Le rez-de-chaussée comprend une porte suivie de trois fenêtres, chacun des étages quatre fenêtres, la toiture un niveau de lucarnes. Le côté ouest de la maison donne dans la cour R voisine, à gauche du repère (2), ce qui permet de constater que la maison a un simple demi-toit, le bâtiment suivant qui précède le repère (1) faisant partie de la propriété voisine.
La maison porte d’abord le n° 41 (1784-1857) puis le n° 14.
Cour R
Photographie vers 1942, le n° 14 est à l’arrière-plan (dossier de la Police du Bâtiment)
Antoine Bosch fait construire un troisième étage en 1885. Philippe Mossé pose une devanture en 1894. Adeline de Guretzki-Cornitz fait installer des lucarnes dans l’étage sous combles en 1903. L’hôtelier Joseph Merckel charge en 1933 l’architecte Otto Zaché de construire une nouvelle maison à la place du 14, rue Kuhn qui a seulement une profondeur de 5,60 mètres et d’un bâtiment accessoire qui dépend du n° 16. Il est autorisé à construire un bâtiment de 15 mètres de haut au lieu des 14 réglementaires. La réception finale a lieu le 2 novembre 1934. La façade prévue (voir le dessin) devait reprendre les éléments décoratifs du n° 16 ; la façade construite se limite à des encadrements rectangulaires (voir les images de 1942 ou de 2017). Le local commercial est occupé par l’horloger Alfred Abel en 1894, le chausseur Charles Hoffmann (1926-1933), le marchand de meubles Grégoire Jarmusch (1935-1938) puis le coiffeur Charles Adolph (1938, 1953).
Ancien bâtiment démoli en 1933 – Façade lors de l’ajout d’un étage (1885)
Devantures et plan du rez-de-chaussée (1890)
Lucarnes ajoutées aux combles (1903 – dossier de la Police du Bâtiment)
avril 2017
Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment – Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1627 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.
Jean Hammerer, jardinier | ||
Anne Marie Deubler, femme (1647) du blanchisseur Jean Adolphe Erhard, (1659) du jardinier Georges Senn puis du jardinier (1666) Chrétien Ohl – luthériens | ||
1677 | v | Jean Hammerer, châtreur, et (1667) Marie Rencher – luthériens |
v. 1680 | Philippe Hammerer, jardinier, et Marie Rauch – luthériens | |
1684 | v | François Henri Gran, tailleur, et (1679) Anne Marie Lederlin – luthériens |
v. 1710 | Jean Georges Lederlin, tailleur, et (1699) Salomé Rothback – luthériens | |
1743 | h | Jean Georges Lederlin, tailleur puis commissaire priseur, et (1726) Anne Marie Krapff puis (1748) Catherine Marguerite Schæffer – luthériens |
1746 | v | Laurent Baur, cordonnier, et (1737) Anne Marie Ohl – luthériens |
1775 | h | Jean Jacques Baur, cordonnier, et (1772) Marie Marguerite Moll – luthériens |
1809 | v | François Antoine Renaudin, ancien officier demeurant à Westhoffen († 1813) |
1813 | h | Jean Füssinger, aubergiste, et (1807) Louise Dorothée Renaudin |
1821 | v | Etienne Félix Louis Hauet, capitaine, et (1804) Rosalie Marguerite Sophie Mathis |
1860 | v | Antoine Bosch, employé au chemin de fer, et (1855) Catherine Frühauff |
1888* | h | Joseph Bosch à Belfort |
1895* | v | Elise Caroline Adeline Mossé veuve de Louis Worms, remariée au baron de Guretzky-Cornitz |
1932* | v | Alphonse Romann |
1933* | h | Marguerite Louise Romann |
Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 227 livres en 1725, 375 livres en 1778, 500 livres en 1779
(1765, Liste Blondel) I 39, Laurent Baur
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 26, Koehl, Jean, pensionnaire Paris – maison, sol – 0,53 are / Hauet Etienne Louis Félix
Locations
1834, Nazaire Celse Amann, garçon maçon, et Marie Félicité Schneider
Description de la maison
- 1725 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, chambre à soldat, deux vestibules dans l’un desquels se trouve un fourneau, une petite cuisine et une cave sous solives, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 475 florins
- 1772 (billet d’estimation traduit) La maison comprend deux poêles, une cuisine et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 750 florins
Atlas des alignements (cote 1197 W 37)
1° arrondissement ou Canton ouest – Rue de Kuhn
nouveau N° / ancien N° : 12 / 41
Füssinger
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie
(Légende)
Cadastre
Cadastre napoléonien, registre 28 f° 77 case 2
Hauet, Etienne Louis Félix
P 26, maison, sol, rue de Kuhn 41
Contenance : 0,53
Revenu total : 72,28 (72 et 0,28)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 14 / 11
fenêtres du 3° et au-dessus :
Cadastre napoléonien registre 22 f° 178 case 1
Hauet, Etienne Louis Félix
1859 Hauet Etienne Louis Félix les héritiers à Haguenau
1862 Bosch, Antoine employé au chemin de fer de l’Est
P 26, maison, sol, Rue Kuhn 14
Contenance : 0,53
Revenu total : 72,28 (72 et 0,28)
Folio de provenance : (77)
Folio de destination :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 14 / 11
fenêtres du 3° et au-dessus :
Cadastre napoléonien registre 24 f° 201 case 2
Bosch, Anton
Subst 88/89 Bosch Joseph in Belfort
1895/96 Mossé Elise Karoline Adeline Wittwe Ludwig Worms
1906 (2380) Worms Ludwig Witwe Elise Karoline Adeline geb. Mossé Eigentümerin
P 299, Haus, Hofraum, Kuhnengasse 14
Contenance : 0,53
Revenu total : 72,28 (72 et 0,28)
Folio de provenance :
Folio de destination : 201
Année d’entrée :
Année de sortie : 88/89
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 14 / 11
fenêtres du 3° et au-dessus :
P 299, Haus
Revenu total : 79,28 (79 et 0,28)
Folio de provenance : 201
Folio de destination :
Année d’entrée : 88/89
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 13 / 10
fenêtres du 3° et au-dessus : 5 / 4
Cadastre allemand, registre 31 p. 244 case 2
Parcelle, section 54, n° 26 – autrefois P 299
Canton : Kuhngasse Hs N° 14 – Rue Kuhn N° 14
Désignation : Hf, Whs – sol, maison
Contenance : 0,57
Revenu : 1700 – 1900 – 2100
Remarques : (F. 2456) 1910 Berufung
1935 démol.
1936 C.N.
1945 Abg. S. 241 F 4
(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1932), compte 2328
Guretzky-Cornitz Ehefr / baronne de Guretzky-Cornitz née Mossé
1948
(Propriétaire à partir de l’exercice 1932), compte 3219
Romann Alfons u. Ehefr.
1933 Romann Marguerite Louise sans profession
(3429)
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Manque la section Marais Kageneck n° 30 à 47 qui comprend la rue Kuhn
Registres de population
(1795) 1° section, Rue de Kageneck N° 41 (registre 600 MW 1) – légende
J. Jaques Bauer, 50, Cordonnier, Strasbourg
J. Jaques Bauer, 19, Son fils, id
Magdeleine Bauer, 14, Sa fille, id
Barbe Bauer, 12, Sa fille, id
Annuaire de 1905
Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)
Kuhngasse (Seite 92)
(Haus Nr.) 14
Bürg, Schokoladengesch. 01
Rühkamp, Kaufmann. 0
Goez, Oberleutnant. 2
Göldner, Feinmechanik. 3
Ruppert. Aufseher. 4
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 733 W 60)
Rue Kuhn n° 14 (1884-1975)
L’hôtelier Joseph Merckel charge en 1933 l’architecte Otto Zache de construire une nouvelle maison à la place du 14, rue Kuhn qui a seulement une profondeur de 5,60 mètres et d’un bâtiment accessoire qui dépend du n° 16. Le nouveau bâtiment comprendra un local commercial et les cuisines de l’hôtel, les étages serviront au logement privé du propriétaire, la façade aura l’aspect de celle du n° 16. Le bâtiment aura 15 mètres de haut au lieu des 14 réglementaires eu égard aux bâtiment voisins. La réception finale a lieu le 2 novembre 1934. L’hôtelier Léon Siegel fait aménager en 1949 des salles de bains sous la direction de l’architecte Claude Misbach qui répare aussi les bâtiments au titre de dommages de guerre. L’architecte Claude Bret propose en 1975 d’installer une échelle de secours au lieu d’un deuxième escalier comme le prévoit le règlement. Le projet est ajourné jusqu’à ce que l’établissement soit conforme aux prescriptions.
Le local commercial est occupé par l’horloger Alfred Abel en 1894, le marchand de cigares Lieber en 1897, le chocolatier Jean Rübkamp en 1904, le chausseur Charles Hoffmann (1926-1933), le marchand de meubles Grégoire Jarmusch (1935-1938) puis le coiffeur Charles Adolph (1938, 1953). Le dentiste Falk y a par ailleurs son cabinet (1922), la société Cinématographe Phocis un dépôt de films (1923)
Sommaire
- 1884 – Le maire notifie le transporteur Kiefer (domicilié 7, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons) au nom du propriétaire Bosch de faire ravaler la façade du 14, rue Kuhn
- 1885 – L’entrepreneur Matter (15, rue Kageneck) demande au nom du propriétaire l’autorisation d’ajouter un troisième étage au bâtiment selon le dessin joint. Les services de la Ville demandent des pièces complémentaires. Nouveaux dessins (élévation, coupe et plan) – Autorisation (la largeur de la rue est fixée à plus de 10 mètres). Le services municipaux objectent que la charpente est trop proche de la cheminée, mai 1885. L’entrepreneur a remédié au défaut, juin 1885. Il manque un tuyau d’aération dans les cabinets d’aisance
- 1885 (août) – Le maire notifie le propriétaire Antoine Bosch et son mandataire le transporteur Kiefer de faire ravaler la façade du 14, rue Kuhn
1885 (mai) – L’entrepreneur Matter demande l’autorisation de raccorder la maison aux canalisations par deux tuyaux, dessin – Autorisation – Travaux terminés, juin . La jonction à la canalisation n’est pas réglementaire, comme au 51, rue du Jeu-des-Enfants. L’entrepreneur remédie au défaut, août
1885 (juillet) – Le maire notifie le propriétaire Antoine Bosch d’installer un tuyau d’aération dans les cabinets d’aisance – Travaux terminés, septembre - 1894 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du propriétaire Worms de faire une prise pour environ 5 becs – Autorisation – Travaux terminés, novembre
- 1894 – Philippe Mossé demande l’autorisation de poser une devanture – Autorisation – Les travaux sont en cours (novembre), sont terminés (janvier 1895) – Dessins (élévation, plan, coupe)
- 1894 – L’horloger Alfred Abel (domicilié 11, rue de l’Epine) demande l’autorisation de poser deux enseignes perpendiculaires. – Autorisation. Elles ne sont pas posées de façon réglementaire, février 1895 – Le défaut a été corrigé, mars
- 1897 – E. Lieber déclare qu’il a loué du sieur Mossé un local commercial pour vendre des cigares mais que la cloison vers le vestibule est humide. Le mur en question a été remplacé par un nouveau quand la Police du Bâtiment se rend sur place
1897 – E. Lieber demande l’autorisation de transférer son enseigne du 18, rue des Bouchers au 14, rue Kuhn – Autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – L’enseigne est posée, novembre
1898 – Le même demande l’autorisation de poser un store – Autorisation – Dossier classé en septembre après que le store a été rehaussé à la hauteur réglementaire - 1898 (novembre) – Le marchand Louis Müller demande à la préfecture l’autorisation de poser une vitrine pour présenter des cartes postales comme l’a fait le papetier Schneider au Vieux-Marché-aux-Vins, l’objet en saillie de 10 centimètre ne gênant pas la circulation des passants – Dossier ouvert suite au courrier de la préfecture. – Autorisation de poser trois vitrines – Une seule vitrine est posée, décembre 1899
- 1900 – Le maire notifie le commerçant Philippe Jacques Mossé (domicilié 9, place Saint-Pierre-le-Vieux) de faire ravaler la façade du 14, rue Kuhn – La façade a été repeinte à l’huile, novembre 1900
- 1903 – L’entrepreneur en maçonnerie Diebold et fils (10, rue du Fossé des Treize) demande l’autorisation d’installer des lucarnes dans la maison qui appartient au baron Guretzki-Cornitz – Prescriptions à respecter (escalier, cabinet d’aisance, évacuation des eaux) – Autorisation – Dessins – La Police du Bâtiment constate que le cabinet d’aisance n’a pas été réalisé et qu’il manque une plaque métallique sous le fourneau. Victor Reinhart (8, rue du Marché, ancien clerc de notaire) est le représentant du propriétaire. Comme les pièces aménagées sous la toiture sont des chambres meublées destinées à des serveuses, le cabinet d’aisance ne serait pas nécessaire, mai 1905. La Police du Bâtiment rappelle que ce cabinet est indispensable et qu’il figure sur l’autorisation – Le cabinet a son entrée par la cuisine, ce qui est acceptable tant que la cuisine ne sert pas, octobre 1905. – Les modifications son terminées, octobre
- 1904 – Le chocolatier Jean Rübkamp demande l’autorisation de poser une enseigne et un distributeur automatique – Autorisation – Dossier classé après que l’enseigne a été rehaussée, novembre 1904
19 – Nouvelle demande (libellé Füsers Kaffee) – Autorisation – L’enseigne est posée - 1906 – Rapport des pompiers suite à un feu dans la cave. Affaire classée, mai
- Commission contre les logements insalubres – 1901. Gérant Stiegelmann, 1, rue du Bouclier. Remarque sur un logement au troisième étage
1904, rien à signaler, les cabinets d’aisance sont raccordés aux canalisations
Commission des logements militaires, 1916. Remarques en six points
1917, Propriétaire de Guretzki, domicilié 9, rue Twinger, gérant, Stiegelmann. Le locataire Lieven élève des lapins dans le vestibule du rez-de-chaussée - 1910 – Le journal le Courrier de Strasbourg (Strassburger Post, au nom duquel Du Mont Schauberg) demande l’autorisation de poser un tableau en bois pour afficher les dépêches – Autorisation – Le tableau est posé, avril 1910
- 1909 – Le maire notifie le gérant Victor Reinhart de faire ravaler la façade du 14, rue Kuhn – Adeline de Guretzki-Cornitz déclare avoir chargé un peintre des travaux. La Police du Bâtiment accorde un délai
1910 (avril) – Le peintre en bâtiment Auguste Schuler (rue du Soleil) demande au commissariat l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – La préfecture transmet la demande au Maire – Autorisation, prolongée – La voie publique n’est plus occupée, mai - 1921 – Le peintre en bâtiment Brückmann (quai de l’Abattoir) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique au commissariat – La préfecture transmet la demande au Maire – Accord
- 1922 – La Police du Bâtiment constate que le dentiste Falk a posé cinq enseignes plates sans autorisation au balcon du premier étage 14, rue Kuhn
- 1923 – Le préfet délivre un récépissé d’une déclaration concernant un établissement de troisième classe. La société Cinématographe Phocis (siège à Paris, 8, rue de la Rochodière) ouvre un dépôt de films 14, rue Kuhn
- 1926 – Le chausseur Charles Hoffmann demande l’autorisation de poser un store mécanique de 7,30 mètres de long couvrant le trottoir sur 1,30 mètre – Autorisation
1929 – Le même demande l’autorisation de poser une enseigne provisoire – Accord
1931 – Il fait poser un appareil par la Compagnie alsacienne et lorraine d’appareils automatiques
1933 – Le chausseur Charles Hoffmann demande l’autorisation de poser une enseigne plate qui annonce sa liquidation. L’enseigne est toujours en place, février 1934. Le bâtiment est démoli, mars 1934 - 1933 – L’hôtelier Joseph Merckel (16, rue Kuhn) demande l’autorisation de construire une nouvelle maison destinée au commerce et à l’habitation au 14-16 rue Kuhn. Architecte, O. Zache, 14, rue du Vingt-deux-novembre.
Description des travaux – Joseph Merckel est propriétaire des deux maisons dont le n° 14 a seulement une profondeur de 5,60 mètres. Il a l’intention de démolir le n° 14 et le bâtiment qui se trouve à l’arrière et dépend du n° 16. Les locaux servaient jusqu’à présent d’habitation au personnel de l’hôtel Monopole. Le nouveau bâtiment comprendra un local commercial et les cuisines de l’hôtel. Les étages serviront au logement privé du propriétaire. La façade aura l’aspect de celle du n° 16.
La Police du Bâtiment note que d’après la largeur de la rue, le nouveau bâtiment, surmonté d’un toit à 45 degrés, ne devrait pas avoir plus de 14 mètres de haut. Comme ce bâtiment prolonge le n° 16 qui a bénéficié d’une autorisation exceptionnelle d’avoir 15 mètres de haut en 1921 et que le n° 12, construit en 1896 avant que le règlement en vigueur ne soit publié, est encore plus haut, qu’en outre le propriétaire de l’école située en face est la Ville de Strasbourg qui n’émettra pas d’objection, la Police du Bâtiment estime qu’il y a lieu d’accorder le dépassement de hauteur. – Autorisation – Dessins (plan de situation, plans du rez-de-chaussée, des étages, de l’étage sous comble, coupes et élévations sur rue et sur cour)
Suivi des travaux – La transformation de l’intérieur (cuisines) a commencé, janvier 1934. Le n° 14 est démoli jusqu’à hauteur du premier étage, février. La démolition est terminée, les fondations sont posées, la cave en construction, mars. Le plafond du deuxième étage est terminé, mai. Le troisième étage est terminé, juin. La réception du gros œuvre a lieu le 18 juillet, les travaux intérieurs sont en cours (plâtriers). Les façades sont crépies, octobre. La réception finale a lieu le 2 novembre alors que les travaux intérieurs ne sont pas terminés - 1935 – La Police du Bâtiment constate que Grégoire Jarmusch (Ameublement moderne) a posé une enseigne sans autorisation – Demande – Autorisation de poser une enseigne plate et un store
1936 – Nouvelle demande pour une enseigne rectangulaire – Autorisation
1938 – Grégoire Jarmusch informe la Police du Bâtiment qu’il a cessé son activité. Les enseignes sont enlevées, le store est repris par le coiffeur Charles Adolph
1939 – Le coiffeur Charles Adolph prend à son compte le store - 1941 – Léon Siegel demande l’autorisation de rouvrir l’hôtel restaurant Monopole au 16, rue Kuhn qui comprend
au rez-de-chaussée, salle de débit (147 m², 4,50 mètres de hauteur), salle annexe (52 m², 4,20 mètres de hauteur), cuisine (57 m², 4,30 mètres de hauteur), toilettes pour hommes et pour femmes
au premier étage, 18 chambres d’hôtel, 1 salle de bains, 2 cabinets d’aisance
au deuxième étage, 18 chambres d’hôtel, 2 salles de bains, 2 cabinets d’aisance
au troisième étage, 20 chambres d’hôtel, 1 salle de bains, 2 cabinets d’aisance
au quatrième étage, 20 chambres d’hôtel, 1 salle de bains, 2 cabinets d’aisance
1942 – Léon Siegel-Merckel est autorisé à poser des enseignes lumineuses – Photographie - 1947 – Le coiffeur Charles Adolph demande l’autorisation de poser une enseigne (Fournitures pour coiffeurs – Parfumerie en gros, Ch. Adolph) – Autorisation
- 1949 – Le préfet régularise une autorisation accordée par l’administration allemande. Léon Siegel est autorisé à exploiter le débit de boissons alcooliques et l’hôtel meublé Monopole-Métropole, sis 14-16 rue Kuhn, dont le fonds lui appartient suivant acte du 1 avril 1941.
- 1949 – Léon Siegel sollicite un permis de construire pour aménager des salles de bains sous la direction de l’architecte Claude Misbach (4, rue des Arquebusiers) – Devis estimatif, dressé par l’architecte – Plans – Autorisation, novembre 1949
Les travaux sont en cours au troisième étage côté rue Kuhn (novembre), aux étages côté rue Kageneck (décembre). Le gros œuvre est terminé, février 1950. Les travaux sont terminés, mars 1950 - 1950 – Léon Siegel demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire Logis de France – Autorisation
- 953 – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme (dossier 12 113 D. S.) accorde à Léon Siegel (hôtel Monopole-Métropole) l’autorisation de réparer à l’identique les bâtiments 14-16 rue Kuhn sous la direction de l’architecte Claude Misbach – Travaux terminés, août 1953
- 1953 – La Police du Bâtiment constate que le coiffeur Charles Adolph a posé sans autorisation une enseigne sur lambrequin – Demande – Autorisation
- 1972 – Le Maire accorde, sur l’avis de la Commission de sécurité, à Léon Siegel une autorisation d’ouverture d’un établissement recevant du public
1974 – Procès verbal de contrôle périodique (effectif théorique, 380). La Police du Bâtiment constate que l’hôtelier n’a pas tenu compte de toutes les prescriptions. L’escalier de secours dans la partie récente n’a pas été construit
1975 – L’architecte Claude Bret (4, rue René Hirschler) soumet un projet d’échelle de secours – Dessin – Le maire transmet le dossier au préfet avec avis favorable bien que les règles habituelles exigeraient un escalier normal, notamment parce que le permis de construire pour agrandir les locaux a été délivré le 13 mai 1970 sans que la Commission de sécurité ait été consultée – Le préfet adresse au maire le 28 juin 1975 un procès verbal de visite et l’avis de la commission consultative de la protection civile qui émet provisoirement un avis défavorable. Le maire invite l’exploitant à mettre son établissement en conformité avant de présenter à nouveau son projet.
Relevé d’actes
D’après les tenants et aboutissants, la maison appartient en 1613 au jardinier Jean Hammerer puis à Anne Marie Deubler qui épouse successivement le blanchisseur Jean Adolphe Erhard (1647), le jardinier Georges Senn (1659) et le jardinier Chrétien Ohl (1666) après avoir passé un contrat de mariage non célébré avec le garde-bois Jean Georges Hænsel en 1663
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 80)
1647. Dnc: 16. Trinit. d. 3. Octob. Johann Adolph Erhard der Pleicher, Jung. Anna Maria, Jacob Deubel Burger Vndt Schneiders alhier nachgelaßene t. Dienst. 12.ten Oct. (i 81)
1659 (8. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 524 f° 601-v
(Prot. fol. 99 fac. 2 – Eheberedung) Erschienen Georg Senn der Gartenmann Burger Zu Straßburg alß hochzeiter en einem,
So dann Anna Maria, weÿl. Hannß Adolph Erhardt geweßenen Burgers alhie und Blaÿchers Zu St. Arbogast nunmehr seel. nachgelaßener wittib alß hochzeiterin, mit beÿstand hannß Macheus deß Gartners und. wagner ihres Vogts am andrn theil
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 123, n° 23)
1659. Dom. 9. Post Trin. Georg Senn der gartenmann, v. Anna Maria w. hanß Adolff des bleichers wittib (i 124)
1663 (28. Sept.), Chambre des Contrats, vol. 528 f° 535
(Eheberedung) Erschienen hannß Georg Hännßels deß ältern haag Knechts und Burgers alhie seines eheleiblich. Vatters an einem,
So dann Anna Maria weÿl. Georg Sennen geweßenen Gartenmanns und burgers Zu Straßburg nunmehr seel. nachgelaßene Wittib alß hochzeiterin mit beÿstand hannß Hetzels deß Gartenmanns und Burgers alhie ihres Curatoris am andern theil,
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 136-v)
1666. XIII. Eadem Dom. [Dom. Paschatos] Christman Ohl d. Gartner Michel Ohlen deß gartners Ehel. sohn, v. Maria Georg Sennen wittib. Donnerst. d. 19. Aprill (i 138)
Proclamation, Sainte-Aurélie (luth. f° 154) 1666. Donnerst. den 26. April. Alten St: Peter. Christmann Ohl, Michel Ohlen des Gartners Sohn, Vndt Maria, Georg Hänsels Verlaßene, von den erzogen.
Anne Deubler veuve de Chrétien Ohl vend en 1677 la maison au châtreur Jean Hammerer et à sa femme Marie Rencher qui l’hypothèquent le même jour au profit des enfants mineurs du jardinier Mathias Roth
1677 (29.3.), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 281
Anna Maria Deublin, weÿl. Christmann Ohlen deß Ehemanns nachgelaßene wittib, mit beÿstand Abraham Müllers deß Gartenmanns ihres Vogts
in gegensein Hannß Hammerers deß Nonnenmachers und Mariæ Rencherin beÿdter Eheleuth, und Sie beÿde Eheleuth mit beÿstand Diebolt Mollen und Diebolt Schellen hannßen Sohn beeder Gartner Vnderwagner ihres resp. Stieff Schwägers und Stieff Vatters und ihres Schwagers
hauß, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten alhier in der Geist: oder Chunen: Gaß, einseit neben Beat Trennßen dem Jüngern, Gartner ahne Steinstraßen, anderseit neben weÿl. Lux Mehnen Von Breuschwickerßheim Erben hinden uff g. Trennßen Scheur stoßend gelegen – umb 130. lb
1677 (29.3.), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 282
Hannß Hammerer der Nonnenmacher und Maria Rencherin deßen Eheweib, und Zwar Sie Maria mit beÿstand Diebolt Mollen, und Diebolt Schellen hannßen Sohn beÿder Gartner Vnderwagner ihres resp. Stieff: Vatters und Schwagers
in gegensein Andres Lixen deß Jüngern alß Vogts weÿl. herrn Mathis Rothen deß ältern geweßenen Gartners alda nunmehr seel. nachgelaßener Kinder letzter Ehe – schuldig seÿen 100. lb
unterpfand, hauß, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen und Zugehördten alhier in der Geist: oder Chunen: Gaß, einseit neben Beat Trennßen dem Jüngern, anderseit neben weÿl. Lux Mehnen Von Preuschwickerßheim Erben hinden uff gedachts Trennßen Scheur stoßend gelegen
Item Ein Acker feldts Vor dem Steinstraßer Thor Straßburger banns, in der braiten (…)
Fils de châtreur, Jean Hammerer épouse en 1667 Marie Rencher, fille de jardinier
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 156)
1667. Donnerst. den 30. Maii Zu St. Aurel. Hans Hammer der Nonnenmacher, hans Caspar Hammerers des Nonnenmachers, Jfr. Maria Hans Renchers des Gartners nachgelaßene Tochter (i 81)
Le mandataire de Marie Rauch femme du jardinier banni Philippe Hammerer vend 110 livres la maison au tailleur François Henri Gran et à sa femme Anne Marie
1684 (8.8.), Chambre des Contrats, vol. 554 f° 330
(Prot. fol. 40) Erschienen Herr Johann Georg Fechter, Advocatus du Conseil Ecclesiastique alß vermög eines sub dato Straßburg den 2. huius jüngsthin ausgestellten, von herrn Johann Conrad Rauchen Notario selbsthändig geschribenen subscribirten hirbeÿ producirten bona fide recogniscirten, vnd nachgemelten Käuffers Zugestellten gewaltscheins hierzu constituirter Mandatarius Mariæ Rauchin, Philipp Hammerers deß Gartners so zugegen relegirten Eheweibs
in gegensein Frantz Henrich Granen deß Schneiders vnd Annæ Mariæ seines Eheweibs Vnd Sie beÿde Eheleuth mit assistentz Hannß Georg Lederle des Schneiders (verkaufft)
hauß, hoffstatt, mitt allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, rechten, Vnd Gerechtigkeiten alhier in der Geist: oder Chunengaß, Einseith neben Michael Voltzen G vnd br anderseith neben Beat Trennßen Gartnern ahne Steinst. hinden uff gedacht. Trennßen Schewr stoßend gelegen – vmb 210 R.
Originaire de Dossenheim, François Henri Gran se marie en 1679 avec Anne Marie Lederlin, veuve du tonnelier Jean Sébastien Eckel qu’elle a épousé en 1674. Il devient bourgeois quelques jours après son mariage
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 86, n° 501)
1679. Dom 6. et 7. Trin 27. Jul. 3. Aug. Frantz Heinrich Gran d. ledige schneid. weÿl. Heinrich Granen gewesenen Schersart. auff Herr. Stein Rosisch. Herrschafft hind.lassener ehelicher Sohn, Anna Maria weÿl. Johann Sebastian Eckels Kieffers und burgers allhier hind.lassene wittib. Cop. St. Thomæ 7. Aug. (i 45)
1679, 4° Livre de bourgeoisie p. 461
Frantz Henrich Granen der Schneider von dosenheim empfangt das burger Recht von Anna Maria, hannß Sebastian Eckels des Küeffers seel. wittib p. 8. gold R., welche erlegt seind, ist ledig. standts gewesen, vnd würdt Zu denen Schneidern dienen. Jur. 23. aug. 1679.
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 47, n° 303)
1674. Eodem [Dom XI et XII. Trin. d. 30. Aug. 6. Sept.] Johann Sebastian Eckel der ledige Kieffer, Sebastian Eckels deß Kieffers undt burgers allhiier ehelicher Sohn, Jfr. Anna Maria weÿl. Emanuel Lederle des gewesenen burgers vndt schneiders alhier hind.lassene eheliche tochter. St. Thomas den 10. Sept. (i 25)
François Henri Gran hypothèque la maison au profit des enfants de Mathias Roth pour en payer le prix d’achat
1684 (8.8.), Chambre des Contrats, vol. 554 f° 332
Frantz Henrich Grahn der Schneider
in gegensein Martin Kauffers deß jüngern Gartners underwagner und andres Lixen Gartners alda alß weÿl. Mathis Rothen geweßenen Gartners daselbst hinderlaßener Kinder resp. Steiffvatters und vogts – schuldig seÿen 50. lb, daß Er nach beschriebene behaußung erkauffen und Völlig bezahlen können
unterpfand, hauß, hoffstatt, mit allen deren gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten rechten Und Gerechtigkeiten alhier in der Vorstatt Underwagner, in der Geist: oder Chunen: Gaß, Einseith neben Michael Voltzen Gartnern Vnderwagner, anderseith neben Beat Trennßen Gartnern ahne Steinstras, hinden uff gedachts Trennßen Scheur stoßend gelegen
[in margine :] hierin gemeldter Martin Kauffer d. Creditori hat in gegensein Hans Georg Lederle deß Schneiders im nahmen Frantz Henrich Grahn deß debitoris seines Schwagers, wie auch Annæ Mariæ gebohrner Lederin deß debitoris haußfr. (quittung) den 1.ten Febr. 1692.
François Henri Gran hypothèque la maison au profit de Jean Lix, jardinier aux Charrons
1692 (14.3.), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 211-v
Frantz Heinrich Gran, der Schneider
in gegensein Hans Lixen, deß Garttners Underwagner – schuldig seÿe 25 pfund
unterpfand, hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäuen, Recht. und Zugehördt. allhier in d. Vorstatt Und. wagner in d. Kuhnen Gaß, einseit neben dem Creditore, and. seit neben Andres Rencher, dem Garttner hind. auff ged. Rencher stoßend gelegen
La maison revient ensuite au tailleur Jean Georges Lederlin qui épouse en 1699 Salomé Rothback
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 68)
1699. Eodem [den 25. Martÿ 1699] seind auch Copulirt Worden Johann Georg Lederlin lediger Schneider Johann Georg Lederlins burgers V. schneiders alhie ehelicher Sohn, V. Jungfrau Salome Johann Jacob Rohtbacks des burgers V. Weißbecken eheliche tochter [unterzeichnet] Johann Gerg Lederlin als hochzeiter, Salome Rothbackin als hochzeiterin (i 69)
L’inventaire des apports de leur fille Marie Salomé est dressé dans la maison après son mariage avec le boulanger Jean Georges Hess
1721 (19. 8.br), Me Rohr (Daniel, 46 Not 48) n° 1606
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung und Güthere, nichts davon außgenommen, so der Ehrenachtbare Johann Georg Heß, Weißbeck, und die Ehren und tugendsame Frau Maria Salome gebohrne Lederlinin, beede Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg einander in den Ehestand zu Gebracht und Vermög auffgerichteter Eheberedung sich Vor ohnverändert Vorbehalten haben – So beschehen allhier in der Königl. freÿen Statt Straßburg in fernerem Gegensein H. Engelhard Heßen, auch Weißbecken, des Ehemanns leiblichen Vatters und H. Johann Georg Lederlins Schneiders der Ehefr. leiblichen Vatters, auff Sambstag den 19. Octobris A° 1720.
In einer allhier in der Vorstatt Straßburg ane der Kuhnengaß gelegenen und der Ehefr. Eltern eigenthümlich gehörigen behausung Volgender laßen sich befunden
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Manns Nahrung betr. Sa. haußrath 74, Sa. silbers 3, Summa summarum 77 lb
der Frauen Nahrung anl., Sa. haußraths 125, Sa. Silbers 1, Sa. Goldener Ring 8, Sa. baarschafft 150, Summa summarum 284 lb
Le compte rendu d’adjudication de la maison dressé en 1727 et le billet d’estimation (227 livres) rédigé en 1725 sont joints à l’acte de 1725 contenant liquidation des biens de Marie Salomé Lederlin femme de Jean Georges Hess.
1724, Me Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 19) n° 614
Summarischer Calculus über Weÿland der Ehren und Tugendsahmen Frauen Mariæ Salomeæ gebohrner Lederlinin, des Ehrengeachten Meister Johann Georg Heßen weißbecken und burgers alhier zu Straßburg geweßener Ehefrauen nunmehro seel. Verlaßenschafft, Nach anleÿtung Inventarÿ so Ich der unterschriebenen Notarius underm 6. Aprilis Anno 1724. darüber auffgerichtet
Sa. haußraths 46, beßerung eine Terz 23
Sa. Silbers 7 ß, beßerung 1 ß
Sa. Goldener Ringe 2, beßerung ein quart 8 ß
Sa. einer Activ Schuld 50
Sa. der Ergäntzung 186, Summa summarum 309 lb
davon wird abgezogen eine Terz sintemahlen Anna Catharina das Jüngste Töchterlein bald nach der Verlaßenschafft Inventation verstorbenen, thut 103. lb, Nach deren Abzug 206
daran hatt der Wittiber vigore pactorum dotalium 137
und dann gebühret denen noch zweÿ lebenden Kindern die übrige Terz prælegitima 68 lb
(Documenta) Auß E. E. Großen Raths der Statt Straßburg memoriale de Anno 1727. Sambstags den 21. Junÿ. Nomine Joachim Gerolds de Caminfegers curatorio nomine Salome Lederlinin gebohrner Rothbackin, als welchem beÿ gehaltener Versteigerung weÿl. Johann Georg Lederlins geweßten burgers und schneiders alhier behaußung für gedachter seiner Curanda als meist biethendem ist adjudicirt worden, bitt unterthänig umb ableßung des procès verbal und Gnädge Confirmation der beschehenen adjudication facta relatione deß beÿ Vorgehabter Versteigerung die quæstionirte behaußung Maria Salome Lederlinin gebohrne Rothbackin und Ihrem Vogt Johann Joachim Gerold als Als letzt und meistbietenden um 780 gulden mit übernahm aller uncosten adjudicirt worden seÿn.
Ist Erkandt, wird dißer Adjudication obrigkeith. Confirmirt und solle der Kauff und Verkauff in der Contract Stub Verschrieben werden. Kien mit paraphe Rathschreiber
(Documenta) Abschatzung d. 24.ten Marty aô 1725. Auff begehren Weÿland des Ehrengeachten und bescheidenen Meister Hannß Geörg Lederlein, geweßenen Schneiders seel. hinderlaßene Fraw Wittib und Erben ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg in der Kannen gaßen gelegen, Einseits Neben Thiebold Riehl Hanßen Sohn, anderseits wie auch hinden auf Andreas Renchert Gartnere stoßend, welche behaußung, Stuben, Cammern, Soldaten Cammer, Zweÿ hauß Ehren Einer mit einem Herd, Küchel und Gebälcktes Kellerlein sambt aller Gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschwornen Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß nach angeschlagen wird Vor und Umb Vier hundert Siebenzig und Fünff gulden. Bezeichnüß durch der Statt Straßburg geschwornen Werckhleuthe, Michel Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs
L’inventaire dressé après la mort de Jean Georges Lederlin n’est pas conservé. D’après l’adjudication ci-dessous, il laisse pour héritiers son fils tailleur Jean Georges Lederlin et les deux enfants de sa fille Marie Salomé.
1725, Me Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 11) n° 683
Inventarium über Weÿl. des Ehrsahmen Mstr. Johann Georg Lederlin geweßenen Schneiders und burgers allhier seel. Verlassenschafft
Lors de l’adjudication de la maison (voir le procès verbal ci-dessus), la veuve Salomé Rothbach s’en rend propriétaire
1727 (27.6.), Chambre des Contrats, vol. 601 f° 396-v
weÿl. Johann Georg Lederlin Schneiders nachgelaßener Sohn Johann Georg Lederlin auch Schneider, so dann ged. Lederlin seel. hinterbliebenen Enckel weÿl. Maria Salome geb. Lederlinin mit hannß Georg heß dem weißbecken erzeugter zweÿer Kinder hannß Georg und Maria Salome der Heßen geschworner vogt Johann Philipp Lederlin der Schneider
in gegensein bemeldten Lederlins hinterbliebener wittib in der mitverkauffenden heßischen Kinder großmutter Salome geb. Rothbackin mit beÿstand ihres Curatoris Johann Joachim Geroldt des Caminfegers – ahm 16. Junÿ vorgenommener ahm 21.ten ejusdem obrigkeitlich confirmirter versteigerung
Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten in der vorstat Cronenburg in der Geist oder Kuhnen: gaß, einseit neben diebold Riehl hannßen Sohn, anderseit neben hinten auff Andreas Rencher den g.u.w. – um den steigschilling von 290 pfund
1728, Livres de la Taille (cote VII 1176), f° 220
Hannß Georg Lederlin der Schneider auff begehren deßen Kinder, wegen bekannter Großen Armuth der Inventation erlaßen
Salomé Rothback hypothèque la maison au profit de Jacques Hector Gombault, secrétaire à la halle
1728 (11.9.), Chambre des Contrats, vol. 602 n° 434-v
Salome geb. Rothbackin weÿl. Johann Georg Lederlin gewesten Schneiders beÿständlich ihres Curatoris Johann Joachim Geroldt Caminfegers
in gegensein H. Jacob Hector Gombault Schreibers in allhiesigem Kauffhauß – schuldig seÿe 50 pfund
unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten in der Vorstatt Cronenburg in der Geist: oder Kühnen gaß, einseit neben diebold Riehl hannßen Sohn anderseit neben weÿl. auch hinden Andreas Rencher g.u.w.
Salomé Rothback cède la maison à son fils le commissaire priseur Jean Georges Lederlin moyennant 350 livres
1743 (17.10.), Chambre des Contrats, vol. 617 f° 428-v
Fr. Maria Salome geb. Rothbackin weÿl. Johann Georg Lederlin des schneiders unbevögtigte wittib mit beÿstand Johann Georg Krapff des seÿlers
in gegensein ihres sohns Johann Georg Lederlin geschwornen käufflers
eine behausung und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten in der Vorstatt Cronenenburger straß in der Geist: oder Kuhnengaß, einseit neben Diebold Reubel G.U.W., anderseit neben Andreas Lixen Hanßen sohns G.U.W. wittib, hinten auff dieselbe – als ein am 27. junÿ 1727 erkaufftes guth – um 87 pfund verhafftet, geschehen um 262 pfund
Anne Marie Krafft vend au nom de son mari Jean Georges Lederlin la maison 252 livres au cordonnier Laurent Baur et à sa femme Anne Marie Ohl
1746 (21.2.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 127-v
Fr. Anna Maria geb. Krapffin Johann Georg Lederlin des käufflers ehefrau als gewalthaberin ihres ehemanns
hatt in gegensein Lorentz Baur des schuhmachers und Annæ Mariæ geb. Ohlin
eine behausung und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten in der Vorstatt Cronenburger straß in der Geist oder Kuhnengaß, einseit neben Diebold Reubel G.U.W., anderseit neben Andreas Lix Hanßen sohn auch G.U.W. wittib, hinten auff dieselbe – als ein von seiner mutter am 17. 8.br 1743 erkaufftes guth – geschehen um 525 pfund
Les acquéreurs hypothèquent aussitôt la maison au profit du boulanger Jean Adam Gerung pour en régler le prix d’achat
1746 (21.2.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 128-v
Lorentz Baur der schuhmacher und Anna Maria geb. Ohlin mit beÿstand Hanß Ohl ihres bruders und Hanß Michael Rickert ihres schwagers beede G..U.W
hatt in gegensein Johann Adam Gerung des weißbecken, zu bezahlung des kauffschillings hiernach beschriebener behausung – schuldig seÿen 350 pfund
unterpfand, eine anheute erkauffte behausung und hoffstatt ane der Cronenburger straß in der Geist oder Kuhnengaß, einseit neben Diebold Reubel G.U.W., anderseit neben der Lixischen wittib, hinten auff dieselbe
Originaire d’Ittenheim, Laurent Baur épouse en 1737 Anne Marie Ohl, fille de jardinier : contrat de mariage (selon la copie jointe à l’inventaire, la minute ayant disparu), célébration
1737, Me Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45, Eheberedungs Concepta, welche noch Zu expediren, f° 259 sqq)
(Eheberedung) Lorentz Bauren Schuemach. vnd Jfr Annæ Mariæ Ohlin (Exp.)
Copia der Eheberedung, vor Weÿland Jacob Christoph Panderion geweßenen Notario publico den 24.ten 8.bris 1737 auffgerichtet – zwischen dem Ehrsam und bescheidenen Lorentz Bauren dem Leedigen Schumacher, des Ehrsahmen Diebold Bauren burgers Und Ackersmanns Zu Ittenheim ehelich erzeugtem Sohn, als hochzeiter ane einem, So dann der Ehren und tugendsahmen Annä Mariä gebohrner Ohlin weÿl. Andres Ohlen gewesenen Gartners ane der Steinstraß undt burgers allhier Hinterlaßene dochter, als Hochzeiterin anderen theilß – Actum und verhandelt in der Königlichen Statt Straßburg den 24. Octobris Anno 1737, Jacob Christoph Pantrion, Not. – ausgefertiget, Straßburg den 10. Junÿ 1746, Johannes Brackenhoffer, Nots.
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 167)
1737. Mittwoch den 4. Decembr. sind nach ordentlich vorhergegangener Zweÿmahliger proclamation ehelich copulirt und eingesegnet worden Lorentz Baur der Ledige Schuhmacher, Diebold Bauren burgers und Ackersmanns Zu Ittenheim ehl. sohn und Jfr. Anna Maria weÿl. Andreas Ohlen gew. burgers und Gartners allhie hinterlassene ehel. Tochter [unterzeichnet] Lorentz baur als hochzeiter, Anna Maria ohlin als hochzeiter (i 169)
Anne Marie Ohl meurt en 1771 en délaissant trois enfants. Les experts estiment la maison 375 livres. La masse propre aux héritiers s’élève à 196 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève à 403 livres, le passif à 569 livres
1772 (7.5.), Me Hess (J. Jacques, 6 E 41, 1288) n° 504
Inventarium über Weÿland Annæ Mariæ gebohrner Ollin Herrn Lorentz Bauer schuhmachers und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr selligen Verlassenschafft, auffgerichtet anno 1772. – nach ihrem am 9. Octobris Jüngst Verfloßenen 1771. genommenen tödlichen hientritt, Jezeitlichen verlaßen – So beschehen allhier Zu Straßburg den 7. May 1772.
die Verstorbene seehlig hat ihr Kinder und Erben Verlaßen wie folgt. 1.mo Annam Mariam Michael Fröhlig schuhmachers und burgers allhier eheliche haußfraw mit beÿstand deßelben beÿde Zugegen, 2.do Johann Jacobum schuhmacher und burger allhier Vor sich selbsten Zugegen, 3.tio Johannem Danielem den leedigen schuhmacher dermahlen auf der wanderschafft sich befindet seines alters 25. Jahr, Weilen nur derselbe abwesend und Keines Vogts mehr benöthiget, als ist an deßen statt Von dem wittiber Vor ihne diesem geschäfft beÿ zu wohnen benambset und erbetten worden der ehrsahme Johann Michel Rickert gartner unterwagner und burger allhier Ein naher anverwanter so dem geschefft in Persohn abgewartet. Alle dreÿ gebohrne Bauren, so die verstorbene seehlig mit obgemeltem ihrem hinterbliebenen wittiber ehelichen erzeihlt und ab intestato zu dreÿ gleichen portionen und antheilern Zu Kindere und rechtsmäßigen erben verlaßen
In Einer allhier Zu Straßburg ane der genannten Kuhnen gaß gelegener und in diese Verlaßenschafft eigenthümlich gehörige behausung folgender masen befunden worden
Eigenthumb Einer behausung (T.) Eine behausung und Hofstatt mit allen deroselben begriffen, weiten, Zugehörden und rechten in der Vorstatt Cronenburger straß in der geist oder Kuhnen gaß Einseith Jacob Reibel gartner unterwagner, anderseith andres Lix auch gartner unterwagner Hinden wieder auf dieselbe stoßend gelegen so freÿ leedig und eigen. Hierüber urkundet eine aus allhiesiger Cantzleÿ Contract stub Verfertigte Pergamentene Kauffverschreibung mit deroselben anhangendem größern Cantzleÿ Insiegel Verwahrt de dato 21.ten februraii 1746. Ferner ein Pergamentener Kauff brieff mit der anhandender gröser Cantzleÿ Insigel de dato 27.ten Junii 1727. und ist diese behausung Vermög einer von denen geschwornen Herren Werckmeister der statt strasburg überreichter schrifftl. Abschatzung unterm 13. dieses Monats æstimirt und angeschlagen worden Vor 750. R. thut 375. lb
Ergäntzung der Erben manglenden unverändert guths. Zufolg theÿlregister was der verstorbenen Ehefrau Von Weÿl. Barbara Ohlin gebohrner Von Fridolßheim Iher mutter seel. Verlaßenschafft an sich ererbt durch H. Johann Daniel Stöber Notarium jur. den 26. Aprilis 1741. gefertiget
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Erben unverändert Vermögen. Sa. Haußrath 17, Sa. Silber 12 ß, Sa. Goldene Ring 16 ß, Sa. activ Schuldt 35, Sa. Ergäntzungs Rest 142, Summa summarum 196. lb
Und die übrige Verlaßenschafft als theilbahr beschrieben. Sa. haußrath 28, Sa. eigenthum einer behauß. 375, Summa summarum 403 lb – Schulden 569 lb, Ergibt sich daß die passiv schulden die gantze theilbahre activ massam übertreffen nemblichen 166. lb – Conclusio finalis Inventarÿ 30 lb
Copia der Eheberedung (…) Straßburg den 24. Octobris Anno 1737, Jacob Christoph Pantrion
– Abschatzung Vom 13. Maÿ 1772. Auff begehren Meister Lorentz baurr des schuhemachers ist eine behausung alhier in der Statt Strasburg in der Kune gas gelegen Ein seÿts Neben Jacob Reibell ander seits und hienden auff andreas Lix stosent Gelegen solche behausung besteht in Zweÿ Stuben eine Kuchen und Ettlichen Kamern Dar jber ist Der Dach Stuhl mit breit ziglen belegt, hat auch ein getrembten Keller. Von uns Vnterschribnen der Statt Strasburg geschwornen werckmeister nach Vorhero geschehner besichtigung mit aller jhrer gerechtig Keit Dem Jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und Vmb Siben hundert Finffzig gulden [unterzeichnet] Werner, Hueber
Laurent Baur vend la maison 450 livres à son fils aîné Jean Jacques Baur
1775 (8.5.), Chambre des Contrats, vol. 649 f° 199
Mr Lorentz Bauer der schuhmacher
in gegensein seines älteren sohns Johann Jacob Bauer des schuhmachers
eine behausung und hoffstatt mit allen denen übrigen gebäu, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten zu Straßburg dero vorstadt Cronenburgerstraß ane der Geist oder Kuhnen gaß, einseit neben Jacob Reubel, anderseit neben Andreas Lix beede g.u.w. hinten auff dießelbe – um 700 R beladen, 200 gulden
Jean Jacques Baur se marie en 1772 avec Marie Marguerite Moll, fille de jardinier : contrat de mariage, célébration
1772 (18.8.), Me Schatz (6 E 41, 1302) n° 5
(Eheberedung) zwischen Meister Johann Jacob Bauer dem ledigen Schuhmacher, Meister Lorentz Bauer, des ebenmäßig Schuhmachers mit Weÿl. Fraun Anna Maria gebohrner Ohlin, seiner geweßenen Ehegattin nunmehr seel. ehelich erziehltem Sohn, als bräutigam ane einem,
So dann Jungfrau Maria Margaretha Mollin, Weÿl. Diebold Moll hannßen Sohn geweßenen Gartners Unter wagnern, mit Fraun Maria Marg. gebohrner Voltzin seiner hinterbliebenen Wittib, so dermahlen an H. Georg Diebold den ebenmäßigen Gartner und burgern allhier verheÿrathet ehelich erzeugten tochter, als der Jungfrau hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen und Verhandelt in Straßburg (…) auf Dienstag den 18. Augusti 1772 [unterzeichnet] Johann Jacob Bauer, Marimarga Mollin
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 147)
Im Jahr 1772, Mittwoch den 2. Decembris wurden (…) ehelich eingesegnet Johann Jacob Bauer der ledige Schuhmacher Msr. Lorentz Bauer, Schuhmacher u. Burger alhie mit weil. Anna Maria Ohlin ehelich erzeugter Sohn, und Jungfr. Anna Margaretha, weil. Diebold Moll gewesenen Gartners u. burgers alhie mit Maria Margaretha Voltzin ehelich erzeugte Tochter [unterzeichnet] Johann Jacob Bauer, als hochzeiter, Annamargarehta Mollin hochzeiterin (i 150)
Jean Jacques Baur et Marie Marguerite Moll font dresser l’inventaire de leurs apports où figure la maison. L’actif du mari s’élève à 1702 livres, le passif à 200 livres. Les biens de la femme sont estimés à 260 livres.
1775 (11.1.), Me Stoeber l’aîné (6 E 41, 1219) n° 1842
Inventarium über des Ehrsam und bescheidenen Mr Johann Jacob Bauer Schumachers und der Ehren und tugendsamen Fraun Mariä Margarethä Bauerin geb. Mollin, beeder Eheleuthe u. brn allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1775. – welche der Ursachen alldieweilen in ihrer vor H. Notario Johann Friderich Schatz den 18.ten Augusti solchen Jahrs auffgerichteten Eheberedung §° 4° unter anderm wohlbedächtlich abgeredet worden, daß beederseits in die Ehe bringendes Vermögen ein ohnverändert u. vorbehalten Gut seÿn solle – So geschehen Straßburg Mittwochs den 11. Januarÿ 1° 1775. in Gegenwarth Mariæ Margarethæ geb. Volzin letzmals weil. Johann Georg Diebolds gew. gvw. u. brs. allhier selig Fr. Wb. der Ehefrau eheleibl. Mutter u. Georg Volz gvw. der Ehefrau Oncle u. erbertrebeb beistandts
In einer allhier Zu Straßburg dero Vorstatt Cronenburg ane der Kuhnengaß gelegenen und dem Ehemann Zuständign dannenhero hernach beschriebenen behaußung befunden worden wie folgt.
Eigenthum ane einer behaußung (M.) Nemlichen eine behaußung u. hofstadt m. allen deren begriffen, Weiten, Zugehörden und Rechten in der Vorstadt Cronenburger straß in der so genanten Geist oder Kuhnen gaß, 1.s. neben Jacob Reÿbel gvw, 2.s. neben Andres Lix Andresen S. dem mittleren auch G. allda, hinten wieder auf dieselbe stoßend gelegen, so über darauf hafftendes passiv Capital u. den Vingt. ledig u. eigen. Hierüber meldet i. in allh. C. C. Stub gef. perg. Kfbrief mit deroselben aufgedr. grösern Ins. Verw. de dato 21.ten februraii 1746. Ferner i. ältere perg. Kfbrf. m. der Kanzleÿ anhang. grösern Ins. verw. de dato 27.ten Junÿ 1727. Und habe declarirt hiebeÿ der Ehemann, daß Er solche behaußung Von seinen Geschwisterden auf absterben dero Muter weil. Frauen Annæ Mariæ geb. ohlin, Lorentz Bauer des Schuemachers u. burgers allhier der Ehefrau selig angenommen und.. dieselbe des falls befriediget & ausgewiesen haben, worüber nichts schrifftliches Verfaßt seÿn soll
Abzug gegenwärtigen Inventarÿ. des Ehemanns Vermögen, Sa. haußraths 65, Sa. Werckzeuge Zur Schuhmacher profession gehörig 4, Sa. Sibern Geschmeids 4, Eigenthum ane einer behausung (-), Summa summarum 74 lb – Hierzu gelegt ein helffte ane denen haussteuren 27, So macht des Ehemanns in die ehe gebrachte taxirte Activ Mass 1702 – Schulden 200 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrau eingebrachtes gut consignit, Sa. haußraths 55, Sa. Frucht 12, Sa. Silber Geschmeids 6,Sa. Goldenen Ringe 3, Sa. baarschafft 3 Eigenthum ane liegende Gütheren (-), Beßerung ane lehengüthern (-), Summa summarum 232 lb – deme beÿzurechnen die helffte ane denen haussteuren 27, Sofort langt der Ehefraun in die Ehe gebrachte taxirten mit ausnahme der Immobilien nach gegenwärtigem Inv° 260. lb
Inventaire de l’actif et du passif dressé après que Jean Jacques Baur a quitté la ville. Les biens de la femme sont estimés à 370 livres. L’actif du mari s’élève à 546 livres, le passif à 942 livres.
1779 (1.6.), Me Lederlin (6 E 41, 901) n° 73
Inventarium über Meister Johann Jacob Baur, des von hier abgetrettenen Schuhmachers und Fraun Mariä Margarethä gebohrner Mollin, beeder Eheleuthe und burgere dahier zu Straßburg dermalen besitzende activ: Nahrung und zu bezalen habende Passiv schulden, auffgerichtet Anno 1779. – auf Ansuchen ihr der Ehefrau beiständlichen Herrn Jacob Vogten, des Practici und burgers dahiern ihres leiblichen Schwagers, um willen dieselbe wegen obwaltenden dringenden passivschulden Zu Rettung ihres unveränderten Guths um das Weibliche Recht beÿ E. E. Kleinen Rath unterthänig eingekommen ist, fleißig inventirt und ersucht – So geschehen allhier in Straßburg auf Dienstag d. 1.ten Junÿ Anno 1779.
In einer allhier in Straßburg ane der Vorstadt Cronenburger straß und deren Kuhnengaß gelegenen in des Ehemanns Nahrung gehörigen Behausung folgender maßen sich hervorgethan
Ergäntzung der Ehefrauen abgegangenen unveränderten Guths, In gefolg des durch Weiland Herrn Johann Daniel Stöbern geweßenen Notarium publicum juratum et Practicum seeligen errichteten und durch Herrn Johann Daniel Stöbern ebenmäßig Notarium juratum als besitzern seines Herrn Vatters seeligen Schreibstub ausgefertigten Inventariy illatorum dedato 11. Januarÿ 1775.
Eigenthum ane einer behausung. Nemlichen eine behausung und hoffstadt mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten gelegen allhier in Straßburg ane der Vorstadt Cronenburger straß in der sogenannten Geist oder Kuhnengaß, einseit neben Jacob Reibel dem G.U.W. anderseit neben Andreas Lix Andreßen Sohn auch Gartnern dasebst, hinden auf eben dieselbe stoßend, so außer denen darauf haftenden Passiv Capitalien und dem Jetzigen Vingtieme freÿ leedig und eigen und Wird dieße Behaußung wie solche durch Herrn Rathherrn Götzen dem Werckmeister des Münsters, Herrn Hubern dem Werckmeister des Zimmerhofs und Herrn Kaltner dem Werckmeister des Maurhofs vermög der mir Notario Zum Concept eungeliefferten schrifftlichen abschatzung de dato 2. Junÿ A° 1779 æstimirt und angeschlagen worden hier in Auswurff gebracht pro 500 lb. Hierüber ist vorhanden i. teutsch pergamentener Kauffbrief mit allhießiger CCstub gef. und mit ihrem anhangendem Insiegel Verwahrt de dato 21.ten febr. 1746. Ferner meldet darüber ein älterer pergamentener Kauffbrief in gedachter CCstub gefertiget und mit deren anhangenden Größern Insiegel verwahrt datirt d. 27.ten Junÿ 1727. So dann eine Zwischen diesorts Ehemann und deßen Vatter Lorentz Baur dem Schuhmacher und burgern daselbstigen Vorgedachter CCstub passirte Cession mit der Stadt aufgedrucktem Insiegel verwahret datirt d. 8. Maÿ 1775.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Ehefrau vermögen betrefend, Sa. hausraths 48, Sa. silbers 4, Sa. golds 2, Sa. Eigenthums ane liegenden güthern 36, Sa. schulden 30, Sa. Ergäntzungs Rest 249, Summa summarum 370 lb
Des Ehemanns nahrung belangend, Sa. hausraths 38, Sa.werkzeugs 3, Sa. silbers 1, Sa. Eigenthums ane einer behausung 500, Sa. blumen auf dem feld 2, Summa summarum 546 lb – Schulden 942 lb, In Vergleichung, mehr schulden als vermögen 395 lb
Zweiffelhaffte schulden in die nahrung zugeltend 17 lb
Copia der Zwischen beeden Eheleuthen Zur Zeit ihrer verheurathung vor Herrn Notario Johann Friderich Schatzen erreichteten Heuraths Verschreibung (…) auf Dienstag den 18. Augusti 1772, Johann Friedrich Schatz Notarius
Un incendie détruit le 7 septembre 1782 les maisons de l’îlot entre le Marais Kageneck et le faubourg de Cronenbourg. Lors de l’estimation des pertes, le mobilier de Jean Jacques Baur est estimé 101 florins et les bâtiments 2 100 florins.
1782 (26. 7.br), Me Stoeber (6 E 41, 1263) n° 82
Einschreib buch deßen so wegen der den 7. sept. 1782 entstandenen Feuers brunst zwischen der Cronenburger und der neuen Cazerne auf befehl gnädiger hohen Obrigkeit gesammelt und inzwischen auf E.E. Zunft Stub der Gartnern unterwagnern zur Verwahrung geliefert worden, angefangen den 11. sept. 1782
L’étudiant en droit Aurèle Gerung qui a fait reconstruire la maison incendiée de Jean Jacques Baur et de Marie Marguerite Moll la leur cède 900 livres
1783 (21.6.), Chambre des Contrats, vol. 657 f° 270
H. Aurelius Gerung juris utriusque candidatus
in gegensein Johann Jacob Baur des schumachers und seiner Ehefrau Mariæ Margarethæ geb. Mollin
daß er die behausung, so er auf den grund und boden einer ohnlängst abgebrannt, dem käuffer Ehefrau zuständigen hoffstatt, neu erbauen lassen, mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten zu Straßburg dero vorstatt Cronnenburger straß in der Geist oder Kuhnen gaß, einseit neben Jacob Reubel, anderseit neben Daniel Lix beede gartner unterwagnern, hinten auff ebendiese letztere – übergaab sothaner neu erbauten behausung um 1800 gulden
Jean Jacques Baur obtient des Quinze d’être exempté des droits de mutation correspondants à la cession
1783, Protocole des Quinze (2 R 193)
Joh: Jacob Bauer pt° Pfundzolls
(p. 315) Sambstags den 16.ten Augusti 1783. Obere Pfund Zollhh. laßen durch H Secretarium Wilt referiren es habe weÿland H. Aurelius Gerung Joh: Jacob Bauer dem burger und schuhmacher Zu erbauung dero behaußung 800 R. vorgeschoßen, worüber in der Contractstube statt einer obligation ein Kauff verschrieben worden davon mann 30. R. Pfund Zoll abfordert, da nun dieses ein mutuum welche dem pfund Zoll nicht unterworfen, als gienge ihro meinung dahin, daß gedachter Bauer von Entrichtung des pfund Zolls Zu befreÿen. Erkandt, befolgt.
Marie Marguerite Moll meurt en 1794 en délaissant quatre enfants
1795 (22 messidor 3), Strasbourg 7 (7), Me Stoeber n° 1146
Inventarium über Weiland Fr. Maria Margaretha Bauer geb. Mollin bs Joh: Jacob Bauer des Schumachers gewes. Ehefrau, so den 13. Decembris 1794 mit tod abgegangen, Verlassenschafft, aufgerichtet den 22. Mess. 3
dieselbe hat zu Erben hinterlassen 1. Joh: Jacob Bauer leediger Schumacher so 18 Jahr alt, 2. Maria Magdalenam Bauer so 13 Jahr auf sich hat, 3. Mariam Barbaram so 11 Jahr alt und 4. Mariam Salome Bauer so 4 Jahr alt, alle 3 mit dem Wittiber erzeugte Kinder, als Vormund ernannt br. Conrad Lang der Hänfer
in der an der Kuhnengaß N° 41 gelegen, in diese Succession gehörigen behausung
Eigenthum an einer behaußung, so dem Wb. unverändert. Nemlich eine behaußung u. hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen und Zugehördenin der Vorstadt Weisenthurn in der sogenannten Geist oder Kuhnengaß N° 41, I.s neben andres Reÿbel 2.s neben Daniel Lix andresen Sohn hinten auf eben dieselbe. Hierüber melden in der C.C. Stb. gefertigten Kaufbrieffe vom 21. Februarÿ 1746 und 27. Junÿ 1727
Ergäntzung, durch H. Not. Stöber den 11. Januarÿ 1775 aufgerichteten Inventarii
hausrath [sans sommes] Geschmuck 10 li, Ergäntzung 5630 livres
Verkauf register, summa looßung 5047 li, bezahlt 181 li, Nach deren Azbug 4866 li, den 7. ther., enregistré le 10 therm. 3
Summarische berechnung, der erben activ massa 9976 li, Cösten 676 li, bleibt 9306 li, den 10 ther. 3 – Enregistré 10 ther. 3
Le tanneur Valentin Rühle cède au marchand de cuir Jacques Bernard Rieffel ses droits d’hypothèque sur la maison de Jacques Baur
1801 (4 fructidor 9), Strasbourg 7 (42), Me Stoeber n° 915
erschiene br. Valentin Ruhle der hies. Rothgerber freiwillig anzeigend und bekennend, daß er hiemit und Kraft dieses
dem br. Jacob Bernhard Rieffel, Lederhändler alhier abgetretten und überlaßen wolle diejenige hauptsumm so der Cedent vermög bescheids des vormaligen Ammeisters vom 4. Septembris 1778. so in dem hÿpothekenbuch den 27. Messidor 9. Vol. 13. N° 528 enthalten zu prætenidren hat und welcherwegen der Schuldner br. Jacob Baur dee Schumacher allhier durch acte vom 5. Thermidor 9 Zur Zahlung aufgefordert worden (…)
Sind auch hiebeÿ erschienen er der Schuldner Jacob Baur und deßen großjährige Tochter Maria Magdalena Baur beiständlich bs Jacob Schriff von hier und br. Conrad Lang hänfer alhier als Vogt sein Jacob Bauer in erster Ehe mit Margaretha geb. Moll erzeugter minderjähriger Kinder Margaretha Barbara und Salome Bauer (…) Verlegt hat deßen behaußung alhier Zu Straßburg an der Kuhnen gaß N° 41. 1. s neb. Andres Reibel Gartner, 2. S. neb. Daniel Lix Andresen Sohn hinten auf erstbesagte Nachbaren verziehend
Les héritiers de Jean Jacques Baur vendent par licitation la maison à la barre du tribunal civil. L’acquéreur est François Antoine Renaudin, ancien officier demeurant à Westhoffen
1809 (24.11.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 48, n° 4
Par devant M Jean Samuel Silberrad juge au Tribunal de Première Instance commissaire en cette partie nommé par jugement du 3 décembre 1808 – Cahier des charges, vente par licitation d’une maison avec une petite cour située à Strasbourg rue dite Kuhnengass n° 41 – ladite maison provenant de la succession de Jean Jacques Bauer, cordonnier, et appartient par indivis à Marie Madeleine Bauer et Marie Barbe Bauer toutes deux filles majeures, Marie Salomé Bauer fille mineure représentée par Thiebaut Moll jardinier son tuteur et Jacques Schaerr son tuteur subrogé, héritières de la succession de Jacques Bauer leur père lequel a acquis l’immeuble à la Chambre des Contrats le 21 juin 1783
à François Antoine Renaudin ancien officier demeurant à Westhoffen
(maison avec une petite cour située à Strasbourg rue dite Kuhnengass n° 41)
d’un côté Jacques Reibel, d’autre Daniel Lix, devant la rue, derrière Daniel Lix
rapport d’experts du 19 novembre estimée 3800 fr, élection de domicile en l’étude de M Engelbach vis à vis l’entrée du Broglie n° 1, fait le 6 janvier 1809
adjudication préparatoire du 24 février – adjudication définitive du 17 mars sans enchère -le 12 mai, moyennant 4250 francs
Le marchand de vins François Antoine Renaudin meurt en 1813 en laissant pour héritiers son frère et sa sœur après avoir légué la maison à sa sœur Louise Renaudin femme de Jean Füssinger
1813 (15.12.), Strasbourg 8 (7), Me Roessel n° 1575 (vacation du 7.1. (acp 124 F° 52 du 7.1.)
Inventaire de la succession de François Antoine Renaudin, marchand de vin décédé le 25 novembre dernier – à la requête de Jean Frédéric Wieger, avocat exécuteur testamentaire par testament reçu par le soussigné notaire le 16 novembre courant, Charles Louis Goguel avocat mandataire de Louis Renaudin rentier admistrateur des biens de Louis Charles Philippe, Marie Caroline, Clarisse Stephanie les trois enfants mineurs de son mariage avec Françoise Schaeffer, Joseph Blumstein praticien mandataire de Jean Füssinger aubergiste à la maison rouge à Schlestatt administrateur des biens de Louise Dorothée Füssinger mineure issue de Louise Dorothée Renaudin, tous héritiers de leur oncle
Titres et papiers. 7. Procès verbal dressé par M. Silberrad juge au Tribunal Civil le 12 mai 1809 contenant adjudication pour 4250 francs d’une maison avec petite cour sise à Strasbourg rue dite Kuhnengass n° 41 entre Jacques Reibel et Daniel Lix aboutissant sur ce dernier, transcrit au bureau des hypothèques volume 48 n° 4 – elle est louée le rez de chaussée à Pierre Guth marchand de bestiaux pour 100 fr, le premier étage à Bentz maçon 72 fr, le second au Sr Baetz musicien 48 fr, total 220 fr de revenu, en capital 4400 fr
15. jugement au Tribunal Civil le 9 vendémiaire 14, adjudication à Louis Renaudin et Mad. Füssinger pour 4250 francs d’une maison sise en ladite ville quai des Pêcheurs n° 84 faisant le coin de la ruelle du loup d’autre celle de Jean Meyer cultivateur aboutissant sur Michel Acker, transcrit au bureau des hypothèques volume 26n° 88
17. par acte reçu Me Lex le 17 mars 1813 loué pour quatre ans du 25 dudit mois à Madeleine Müller veuve de Joseph Leroi capitaine d’infanterie, Reine Leroi le rez de chaussée de ladite maison 480 fr, le Sr Belardel perruquier d’une partie du second étage 72 fr, au Sr Schnaeblé officier retiré d’une autre partie 48 fr, Metz journalier d’une chambre 30 fr, total 630 fr de revenu en capital 6300 fr
dans une maison sise quai des Pêcheurs n° 84
numéraire 327 fr, meubles 573 fr, tonneaux 500 fr, créances 131 fr, loyers de la moitié de maison quai des Pêcheurs, total de la succession mobilière 1679 fr et immobilière 11 200 fr
6 ares de terre à Westhausen 900 fr, la moitié d’une maison à Westhoffen 1000 fr
la maison sise à Strasbourg rue dite Kuhnengass n° 41 estimée 4400 fr léguée à la De Füssinger par testament pour 3000 fr
la moitié de la maison quai des Pêcheurs n° 84 estimée 6300 fr, total des immeubles 11 200 fr, total de la succession 12 879 fr, passif 1423 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 124 F° 24-v du 17.12.
1813 (16.11.), Strasbourg 8 (7), Me Roessel n° 1542
Testament – François Antoine Renaudin marchand de vin décédé dans la maison sise quai des Pêcheurs n° 84 dans un appartement au premier étage ayant vue sur la petite ruelle qui est a côté de cette maison
1. à ma sœur Louise Renaudin épouse de Jean Füssinger aubergiste à la maison rouge à Selestat pour la récompenser des soins qu’elle a pour moi pendant ma maladie
la maison sise en cette ville rue dite Kuhnengass n° 41 qui m’appartient, estimée 3000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 123 F° 194 du 25.11.
Jean Fiessinger épouse Louise Dorothée Renaudin en 1807
1807 (17.9.), Strasbourg 14 (34), Me Lex n° 1796
Contrat de mariage – Jean Fiessinger natif de Strasbourg, fils de feus Samuel Fiessinger, cordier, et de Marie Marguerite Lobstein présentement aubergiste a la Maison rouge a Schlestadt, de l’avis de son beau frère Jean Michel Blessig aubergiste a la vieille poste audit Strasbourg et de Marguerite Dorothée Fiessinger son épouse
Louise Dorothée Renaudin native de Westhoffen arrondissement de Wasselonne demeurant à Strasbourg fille de François Joseph Renaudin, notaire, et de feu Marie Odile Schweitzer
Enregistrement de Strasbourg, acp 103 F° 145 du 22.9.
Louise Dorothée Renaudin meurt en 1823 en délaissant deux filles
1823 (18.3.), Strasbourg 13 (39), Me Bremsinger n° 2717
Inventaire Louise Dorothée Renaudin femme de Jean Füssinger, aubergiste à la Tour Verte hors la porte Blanche, décédée le 12 juillet dernier – à la requête du veuf père et tuteur légal de Louise Dorothée et Elisabeth Mélanie, en présence de Thibaud Heinrich tailleur d’habits subrogé tuteur – mariés il y a 15 ans sans contrat de mariage
mobilier 628 fr, garde robe 28 fr, ensemble 656 fr, passif 2573 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 162 F° 30 du 20.3.
Jean Fusinger et Louise Renaudin vendent par enchère la maison au capitaine Etienne Louis Félix Hauet
1821 (30.4.), Strasbourg 13 (37), Me Bremsinger n° 1992
Adjudication définitive (cahier des charges n° 1982 du 16 avril) – Jean Fusinger, aubergiste, et Louise Renaudin
Etienne Louis Félix Hauet, capitaine en retraite
Désignation des immeubles et établissement de la propriété, I. une maison avec petite cour, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue dite Kuhnengass n° 41 près du Faubourg de Saverne, d’un côté Jacques Reibel, d’autre Daniel Lix devant la rue derrière aboutissant audit Daniel Lix
Cette maison a été léguée à De Füsinger née Renaudin par feu François Antoine Renaudin, ancien officier puis marchand de vin, à charge de verser 3000 fr dans la succession suivant testament reçu Me Roessel le 16 novembre 1813 et par ce même testament le défunt a institué pour héritiers pour une moitié les enfants de Louis Renaudin son frère et l’autre moitié les enfants de la De Fiesinger sa sœur à laquelle il a assuré l’usufruit viager de la part revenant à ses enfants, Antoine Renaudin a acquis ledit immeuble par adjudication à la barre du Tribunal Civil, M Silberrath licitation de Jean Jacques Bauer, cordonnier, le 6 janvier 1809, adjudication le 12 mai, transcrit au bureau des hypothèques volume 48 n° 4
mise à prix 1500 fr, adjugée 3510 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 152 F° 106-v du 9.5.
Originaire de Bouillancy dans l’Oise, Etienne Félix Louis Hauet épouse en 1804 Rosalie Marguerite Sophie Mathis, fille d’un avoué de Sarrebruck
1804 (11 pluviose 12), Strasbourg 2 (20), Me Knobloch n° 2009
Contrat de mariage – Etienne Félix Louis Hauet, quartier maître Tresorier du 9 régiment d’Infanterie présentement en garnison a Strasbourg, fils majeur de Louis Hauet, propriétaire, et d’Elisabeth Triquet demeurant a Bouillant, Département de l’Oise
Rosalie Marguerite Sophie Mathis fille majeure fille du Cit. Charles Alexandre Mathis, avoué à Saarbrück, et de feu Marguerite Françoise Vary
Enregistrement de Strasbourg, acp 90 F° 67-v du 13 pluv. 12
Rosalie Marguerite Sophie Mathis meurt en 1820 en délaissant deux fils
1820 (22.12.), Strasbourg 2 (47), Me Weigel, n° 848
Inventaire de la succession de Rosalie Marguerite Sophie Mathis épouse de Louis Félix Hauet, capitaine pensionné au service de France Chevalier de la Légion d’Honneur, décédée le 4 avril dernier – à la requête du veuf, tuteur naturel de 1. Claude Félix Charles né le 28 janvier 1809, 2. Pierre Louis Auguste né le 18 octobre 1812, en présence de Jean Louis Knobloch ancien notaire tuteur subrogé
dans la demeure du requérant rue du Vieux Marché aux Vins n° 40
Contrat de mariage Me Knobloch le 1 février 1804
mobilier de la communauté dans la première chambre au premier étage éclairé sur la rue, dans la deuxième chambre, dans la troisième chambre, dans la chambre de la domestique, dans la cuisine, dans la cave 1668 fr, numéraire 600 fr, dettes actives 15 330 fr, douteuses 3840 fr, total 21 439 fr
immeuble à Feigneux et Poudron canton de Crépy (Oise) 5300 fr, garde robe 350 fr, don pour cause de noces 5000 fr, total 5350 fr – Passif propre du veuf 5000 fr de don matutinal – pas de passif
Enregistrement de Strasbourg, acp 150 F° 121-v du 30.12.
Inventaire après décès de locataires, Marie Félicité Schneider femme du garçon maçon Nazaire Celse Amann
1834 (4.6.), Strasbourg 4 (79), Me Hatt n° 8059
Inventaire de la succession de Marie Félicité Schneider femme de Nazaire Celse Amann, garçon maçon, décédée le 30 mai dernier – à la requête 1. du veuf, à cause de la communauté légale, 2. François Jacques Schneider, tailleur d’habits père de la défunte, 3. Anne Marie Stumhoffer femme divorcée du Sr Scheider, mère
dans la maison mortuaire de la défunte appartenant au Sr Hauet sise à Strasbourg rue Kuhn n° 41
meubles 231 fr, avec garde robe 242 fr, argent, pas partie communauté 340 fr, actif 66 fr, passif 287 fr
Claude Félix Charlemagne Hauet épouse en 1843 à Fontainebleau Louise Françoise Félicie Lez
1843 (1.8.), Me Striffler (Ritleng subst. Striffler)
Consentement par Etienne Louis Félix Hauet Capitaine d’infanterie à Strasbourg au mariage de son fils Claude Félix Charlemagne Hauet lieutenant au 9° régiment de hussards en garnison à Fontainebleau avec Louise Françoise Félicie Lez du dit lieu
acp 312 (3 Q 30 027) f° 75 du 2.7.
Louis Etienne Felix Hauet déclare que les jours qui donnent sur la propriété d’Abraham Lix (à l’ouest de la maison) sont une pure tolérance
1850, Enregistrement de Strasbourg, ssp 109 (3 Q 31 608) f° 71-v du 3.7. ssp du 20.6.
Déclaration par Louis Etienne Felix Hauet, capitaine retraité à Strasbourg, que les jours établis dans sa maison sise à Strasbourg rue de Kuhn n° 41 donnant du côté de la propriété d’Abraham Lix, ne forment pas une servitude à son profit
Les deux enfants de Louis Etienne Felix Hauet vendent la maison à Antoine Bosch et à Catherine Fruhauff
1860 (1.9.), Strasbourg 14 (155), Me Ritleng père n° 11 698
ont comparu 1 Monsieur Claude Félix Charlemagne Hauet, chef d’escadron au 10° régiment de cuirassiers en garnison à Haguenau, chevalier de la Légion d’Honneur, et Dame Félicie Lez son épouse de lui autorisée demeurant ensemble à Haguenau, 2. Monsieur Eugène Michel Kuehn, horloger demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de mandataire de M. Pierre Louis Auguste Hauet, capitaine au 7° régiment de cuirassiers en garnison à Lunéville
au sieur Antoine Bosch, employé au Chemin de fer de l’Est, & Dame Catherine Fruhauf, sa femme de lui autorisée, domiciliés & demeurant ensemble à Strasbourg, acquéreurs solidaires
Une Maison avec dépendances & appartenances sise à Strasbourg rue dite Kuhnengass N° 41 ancien & Nouveau Numéro 14 entre les sieurs Raeubel & Lix pardevant à ladite rue & par derrière au sit sieur Lix. Dans cette vente sont comrpis tous les poêles ou marmites appartenant aux vendeurs & se trouvant dans ladite maison ainsi que les volets.
Etablissement de la propriété. Monsieur Hauet comparant & Mr Kuehn déclarent que mondit sieur Hauet & le mandant de M Kuehn sont légitimes propriétaires de l’immeuble vendu pour l’avoir recueilli dans la succession de M Etienne Louis Félix Hauet leur père décédé capitaine retraité ainsi que cela résulte de l’intitulé de l’inventaire dressé après le décès de M Hauet père par Me Grimmer notaire à Strasbourg le 21 janvier 1857. Feu Mons. Hauet père en était légitime propriétaire pour l’avoir acquis des sieurs Jean Füssinger aubergiste & Dame Louise Renaudin sa femme demeurant à Strasbourg aux termes d’un procès verbal d’adjudication définitive dressé par Me Bremsinger ci devant notaire en ladite ville le 30 avril 1820 enregistré. Et le même immeuble avait été légué à ladite Dame Füssinger par feu le sieur François Antoine Renaudin ancien officier puis marchand de vins à Strasbourg suivant testament par acte public reçu par Me Roessel alors notaire à Strasbourg le 16 novembre 1813. Et ledit François Antoine Renaudin était lui-même propriétaire de l’immeuble dont s’agit pour s’en être rendu adjudicataire à la barre du tribunal civil de Strasbourg sur les héritiers de feu Jean Jacques Bauer en son vivant cordonnier en ladite ville suivant jugement d’adjudication du 12 mai 1809 enregistré, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 4 novembre suivant volume 48 N° 4 – jouissance au 29. 7.bre 1860 – moyennant la somme de 5000 francs
(Joint, police d’assurance) Compagnie française du Phénix, 18 octobre 1856, durée 7 ans, M Hauer Félix & Auguste, capitaines de cavalerie, pour la somme de 8000 francs répartie comme suit, savoir Sur une maison qui est occupée par des locataires sise à Strasbourg rue de Kuhn N° 41, à rez de chaussée sur cave non voûtée, deux étages & comble avec chambres & greniers vides, compris les poêles de fayence & de fonte dans les diverses localités. La maison ci-dessus n’est assurée par aucune autre compagnie
acp 491 (3 Q 30 206) f° 46-v du 5.9.
Originaire d’Otterswiller, Antoine Bosch épouse en 1855 Catherine Frühauff native de Dinsheim
Mariage, Strasbourg (n° 148)
Du 26° jour du mois d’avril l’an 1855. Acte de mariage de Antoine Bosch, majeur d’ans, né en légitime mariage le 13 janvier 1814 à Otterswiller (Bas Rhin) domicilié à Strasbourg, valet de chambre, fils de feu Jacques Bosch, laboureur décédé à Otterswiller le 6 avril 1846 et de feu Marie Anne Prey décédée au dit lieu le 30 mai 1838, et de Catherine Frühauff majeure d’ans, née en légitime mariage le 20 août 1827 à Dinsheim (Bas Rhin) domiciliée à Strasbourg, servante, fille de Jacques Frühauff, cultivateur domicilié en Amérique et de feu Barbe Haag décédée à Dinsheim le 12 avril 1834 (…) qu’il n’a pas été passé de contrat de mariage (signé) bosch, Frühauff (i 37)