41, quartier des Ponts Couverts


Quartier des Ponts Couverts n° 41 – VIII 256 (Blondel), P 1158 (cadastre)

Maison détruite à l’exercice 1848

Humann (août 2016)1 Fi 108, rue Humann (25-9-1944)
Emplacement approximatif de la maison (faculté de médecine, rue Humann, août 2016)
Sur la droite, mur du magasin à foin, vue prise après les bombardements du 25 septembre 1944 (AMS, cote 1 Fi 108)

Le bâtiment se trouve dans le Bastion de la Bruche, plus tard quartier des Ponts Couverts, sur un terrain englobé dans les remparts suite à la Capitulation de 1681. Le premier propriétaire connu tel qu’il figure au livre des loyers précaires est Jean du Valois, nom de soldat de Jean Esprit Gotry, originaire du Faucigny en Savoie. Il s’agit d’une petite maison qualifiée de baraque sur laquelle les Directeurs fonciers établissent une rente foncière en 1703. Elle devient propriété du cabaretier Pierre Letournay qui s’établit ensuite rue du Dragon. Il vend en 1748 les bâtiments, une petite maison et une remise, au soldat invalide Léonard Ovial que les Quinze autorisent à exercer le métier de graissier (petit revendeur) et dont la femme ouvre une gargote (petite restauration limitée à la viande fumée, aux légumes et aux soupes). Les directeurs fonciers règlent en 1751 un différend qui s’est élevé entre Elisabeth Baumann et Léonard Ovial qui a détruit une écurie sur un terrain dont sa voisine se déclare propriétaire. La maison qui comprend deux poêles, deux cuisines et deux chambres revient en 1763 à Jacques Anrig (Anrich), tailleur qui a repris de son beau père la fonction de sergent de ville. Son fils le notaire Jean Baptiste Anrich rachète les parts échues à ses deux sœurs et vend en 1787 la petite maison au tonnelier Jean Frédéric Hoffmann. La maison est ensuite un bâtiment de rapport (1811-1826) avant de devenir propriété d’un militaire retraité.

266 Elévations a-s266 Elévations y-a
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 266 (plan Blondel)

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un rez-de-chaussée et un étage en bois à encorbellement. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue (au nord) se trouve entre les repères (d) et (e) : une porte centrale flanquée de deux petites fenêtres et trois fenêtres à l’étage. La toiture a un niveau de lucarnes. Le pignon à l’est entre les repères (p’) et (q’) ne comprend qu’une fenêtre au niveau du comble, la façade arrière (o’-p’) au sud vers le rempart a le même aspect que la façade sur rue.
Le Génie militaire acquiert en 1843 la maison ainsi que les voisines pour y établir un magasin à fourrages. L’emplacement est aujourd’hui occupé par la faculté de médecine.

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1685 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Jean Esprit Gotry dit du Valois, revendeur, et Marie Keller – catholiques
puis son unique héritière Marie Anne Gotry femme du tailleur Pierre Sergent
1711 v Jean Senesse, aubergiste, et Marie Violat – catholiques
1722 v Pierre Letournay, cabaretier, et (1699) Jeanne Cousin puis (1715) Jeanne Claire Delaitre – catholiques
1748 v Léonard Ovial, graissier, et Marie Joséphine Duquenoy, (1745) Catherine Sinder, (1753) Anne Marie Bernage veuve de Frédéric Durant puis (1757) Marie Anne Fournier – catholiques
1763 v Jean Jacques Anrich, tailleur puis sergent de ville, et (1723) Françoise Haumann puis (1742) Anne Marie Ebel – catholiques
1772 h Jean Baptiste Anrich, notaire, et (1761) Anne Marie Barbe Hürler, (1781) Geneviève Larché, veuve du garde magasin Pierre Boulanger, puis (1799) Hélène Hægel – catholiques
1776 v (vente non ratifiée) Antoine Zeh, garde, Marie Salomé Schrœder – catholiques
1787 v Jean Frédéric Hoffmann, tonnelier, et (1783) Marie Salomé Roth – luthériens, remariée (1792) avec le soldat catholique Jacques Bruckmann
1811 v Marie Dorothée Gross femme (1780) puis veuve du baquetier Wolffgang Henri Hærtel – luthériens
1822 v Jean Antoine Foucault, propriétaire à Paris
1826 v Georges Sigefroi Seuppel, militaire pensionné, et (1805) Marie Madeleine Frey
1843 v François Charles Hurst, relieur, et (1828) Anne Marie Jæger
v Génie militaire

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 200 livres en 1769, 37 livres en 1781

(1765, Liste Blondel) VIII 256, Jacques Anrich
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 1158, Sebler / Seupel, Frédéric, veuve du pensionnaire de l’Etat – maison, sol – 0,6 are

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Livres des communaux

1697, Livre des loyers communaux, VII 1459 (Temporalzinsbuch) f° 4
Le livre des loyers précaires mentionne une première fois en 1687 une maison qui appartient à Jean du Valois au Bastion de la Bruche (im scharffen Eck)

Scharff Eck – Jean du Valois soll von einer kleinen baracque neben vorgemelten La Prairie quartaliter 3 ß 9 d
1687

1697, Livre des loyers communaux, VII 1459 (Temporalzinsbuch) f° 13-v
Quand le même registre sert à inscrire les loyers réguliers, Jean du Valois est imposé pour deux baraques. D’après les documents suivants, l’une d’elles revient à Pierre Sergent (son gendre) puis à Jean Sené

Scharff Eck – Jean du Valois (Wittib) Soll von einer barraque allda welche 1927 ([corrigé en] 1405) quadrat Schuh groß ist, Jahrs vf Michaelis undt A° 1703. I.mo, l. Proth: de 1703. fol: 173, 1 lb ([corrigé en] 13 ß 4 d – 16 ß 8 d)
Ferner von einer andern barraque welche 425. quadrat Schuh groß ist, vf solchen termin l. ged. Prot., 5 ß
Jetzt Pierre Sergeandon
Joseph Cheuery
Pierre Veau den Gremp v. burger
ist zusammen gefallen
[in margine :] NB. Jean Sennez hat 82 ([corrigé en] 472 quadrat schuh davon
(Quittungen, 1708-1733)
Statt Zb. fol: 755

1697, Livre des loyers communaux, VII 1459 (Temporalzinsbuch) f° 14-v
La baraque qui revient à Jean Sené est reportée au folio suivant. Le loyer est réglé ultérieurement par Pierre le Tournay

Jean Senez soll von einem platz darauff ein baraque gebawen, welcher in dem Scharffeneckh hind. am wahl 16 ½ schuh gegen der Cazern ([corrigé en] vom wahl biß, [puis :] lang) und in der breite geg. den Cazernen 29 schuh, also in allem 472. q. schuh Groß, den Er von Jean du Valois Wittib wie fol. preced: Zusehen abgekaufft, Jahrs vf Mich: v. A° 1712. I.mo, 6 ß 8 d
Pierre le Tournois
(Quittungen, 1712-1734)
Statt Zb. fol: 754

Livre des loyers communaux, cote VII 1466 (1673-1741) f° 754
A la clôture du livre des loyers précaires, le loyer est inscrit au registre général (l’origine est indiquée par l’abréviation T. Z. B.)

Pierre le Tournois, Soll von einer 208 quadrat Schuh Großen Baraque im Scharffen eck, und einem 171 Schuh Großen Gärtlein dabeÿ gelegen, auff Michaelis, 5 ß
Ferner Soll Er von einem Allmend platz alda, darauff eine Baraque gebawen, hinden am Wahl 16 ½ schuh lang, und 29. schuh breit, also in allem 472. q. schuh Groß ist, auff ged. zeit Michaelis 6 ß 8 d
T. Z. B. fol: 12-b et 14-b Ext. 1734
(Quittungen 1734-1741)
Neuzb. fol 711-b

Livre des loyers communaux, cote VII 1472 (1741-1802) f° 711-b
Article correspondant dans le registre suivant. Les propriétaires successifs sont le graissier Léonard Ovial, Jacques Anrich (Annerique), le tonnelier Jean Frédéric Hoffmann puis Jean Jacques Bruckmann

alzb. 754
Pierre le Tournois solle von einer 208 quadrat sch. großen Baraque im Scharffeneck und einem 171 sch. großen gärtlein dabeÿ gelegen Jahrs auf Mich. (id est 29. sept), 5 ß
[in margine :] Pierre Pechon Bretelier. C 358 – vid. 657.b
Ferner solle Er von einem Allmend platz allda darauf eine Baraque gebauen, welche hinten am wall 16 ½ sch. lang und 29. sch breit, also in allem 478. quadrat sch. groß ist auf Mich. (id est 29. sept), 6 ß 8 d
[in margine :] 8 Vendemiaire
Leonard Ovial graissier
jetzt Jacob Annerique
modo Johann Friderich Hoffmann der Kieffer
Johann Jacob Bruckmann
(Quittance, nom du contribuable) 1741-an 10
C 357

Directeurs fonciers (Bauherren)

1703, Directeurs fonciers, VII 1380 Bauherren
Les directeurs fonciers établissent le loyer que devra régler Jean du Valois pour ses deux baraques. Les inscriptions sont ensuite portées au Livre des loyers communaux (ci-dessus)

(f° 173) Dienstags den 21. Aug. 1703, Jean Du Valois pt° bodenzinnßes
Jean Du Valois hatt eine barraque alda, welche 1927. quadrat schuhe groß ist. Erk. soll 1. lb jährlichen auff Michaelis und Anno 1703. boden zinnß davon abstatten
Derselbe hatt noch eine daselbsten, so 425. quadrat schuhe groß ist. Erk. Soll jährlich auff solchen termin 5 ß d. bodenzinß davon bezahlen.

1751, Directeurs fonciers (VII 1404)
Les directeurs fonciers règlent un différend qui s’est élevé entre Esther (Elisabeth) Baumann veuve de Michel Huber et son voisin Léonard Ovial qui a détruit une écurie sur un terrain dont la veuve se déclare propriétaire. Les préposés se réfèrent à deux plans et concluent que le terrain appartient à la veuve. Léonard Ovial doit restituer le terrain à sa propriétaire légitime et régler les frais de procédure. La veuve sera par contre tenue de ne pas reconstruire de bâtiment sur le terrain. La veuve obtient ensuite que Léonard Ovial ne pose pas de terre contre la clôture entre leurs propriétés pour empêcher qu’elle ne tombe.

(f° 62-v) Donnerstag den 21. Januarÿ 1751.) Ester Huberin Ca. Leonard Ovial
An dem so genannten scharffen Eck, wegen beÿ E. E. Kleinen Rath schwebender process sach, wo Ester Huberin Gebohrne Baumännin geklaget, daß Leonard Ovial ihr Nachbar jhro einen Stall, unter dem Vorwandt, als stünde er auf seinem dem Pfenningthurn Verzinßenden Platz, eigenthätiger weiß abgebrochen, und das Plätzel worauf er gestandten Zu dem seinigen gezogen.
Darauf beÿ E. E. Kleinen Rath eine Interlocut ergangen, daß beederseithige Plätze Von seithen des Pfenningthurns, wo selbige anfangs Vergeben worden, möchten ab, und jedem theil das seinige Zugenießen werden. Da sich nun sowohl Auß denen Alten Zinßbüchern, alß auch auß einem schon Vor Längsten Von Hn Johann Jacob Biermeÿer dem jetzigen Lohner, und einem Andern erst Kürtzlich von Hn Samuel Werner dem Werckmeister auf der Statt Maurhoff Verfertigten Riß ergeben, daß das streittige Kleine Plätzlein Ester Huberin gehöre, als ist die sach mit beÿder Partheÿen bewilligung Zu Verhütung fernerer Unkösten, dahin Verglichen worden, daß Ovial Klagender Huberin das Plätzel, worauf jhr Stall gestandten, wieder abtretten und jhro für alle gehabte Process: und andere Kösten und forderung 12. R. geben solle, mit dem beding jedoch, daß Huberin Keinen Stall mehr auf das Plätzel quæstionis bauen solle, wormit beede theil Zufrieden geweßen. Ovial auch berührte 12. R. beÿ den Herren dreÿen des Pfenningthurns sogleich deponirt, selbige Ester Huberin, wann jhro das Plätzel durch H. Werner den Werckmeister Zugemeßen seÿn wird, Zu Zustellen. Weilen Über dißes Huberin geklagt, daß der grund in Ovials Gärtel Hoh an ihrer diehlenwand Liege, und Zubesorgen, daß er Sie gar umwerffen möchte, Hat Ovial Versprochen den grund nächstens Von der diehlenwand hinwegzuthun.

Description de la maison

  • 1763 (billet d’estimation traduit) La maison comprend deux poêles, deux cuisines et deux chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, le tout est estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 400 florins
  • 1781 (billet d’estimation traduit) La maison comprend deux poêles, deux cuisines et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, il y a en outre une petite cave, le tout est estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 75 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Place des Ponts couverts

N° / ancien N° : 7 / 41
Halinger
Rez de chaussée et 1° étage mauvais en bois et avance
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 301 case 4

Seupel Frédéric Ve pensionnaire de l’Etat

, maison, sol, Quartier des ponts couverts n° 41
Contenance : 0,60
Revenu total : 31,31 (31 et 0,31)
Folio de provenance :
Folio de destination : cédé au Génie mil. non imposable, non occupée
Année d’entrée :
Année de sortie : 1848
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 11 / 9
fenêtres du 3° et au-dessus :
Seupel Frédéric Ve f° 301, P 1158, maison, revenu 31, démolition, supprimé en 1848
Seupel Frédéric Ve f° 301, P 1158, sol 0,60 are, revenu 0,31, acquis par le génie militaire, supprimé en 1848

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 719 case 1

Domaine de l’Etat
1879 Reich Militair fiscus

Rue Militaire de l’Ill, magasin à fourrages
P 1150
P 1151
P 1152
P 1155
P 1157
P 1158
P 1159
P 1160
P 1160-a
P 1161
P 1162

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VIII, Rue 298 Quartier des Anciens Ponts Couverts (p. 421)

41
prop. Hoffmann, Jean Frédéric – Tonneliers
loc. Anhetter, Georges – Moresse


Relevé d’actes

Le propriétaire que les Livres des loyers communaux citent sous le nom de Jean Ovial s’appelle Jean Esprit Gotry dit Valois. Quand il fait son testament en faveur de sa femme Marie Anne Keller et de leur fille unique Marie Anne Gotry, il leur lègue les biens qu’il possède dans son pays natal en Faucigny, à Basseville paroisse de Combleau

1710 (10.6.), Me Bidier Dutil (6 E 41, 17)
Testament 10 Juin 1710 – au mandement de Esprit gotry dit Valois marchand trafiquant et habitant de la ville de Strasbourg y demeurant dans le bastion de la bruche natif de Basseuille paroisse de Combleau en fossigny prouince de Sauoÿe, Moÿ notaire Roÿal audit Strasbourg soubsigné me suis transporté dans la baraque dans laquelle demeure ledit Gotrÿ, ou estant je l’aÿ trouué dans son lit malade toutesfois sain d’esprit et d’Entendement (…)
qu’après son deced marie anne Kellerinne sa femme puisse Conjointement avec Marie anne gotrÿ leur fille commune et unique disposer des biens que led. testateur a de son naissant dans lad. p.sse de Comblau en fossigny audit lieu de Basseuille par vente ou autrem.t pour en appliquer le produit de la vente à leur subsistance, sustituant au surplus Lad° ä Gottry sa fille son Heritiere universellle, et a l’esgar des des deux Baraques qu’il a dans ledit bastion et quelques petits effets qui sont en Commun entre lad. femme et luÿ comme jls ont esté Acquis enn Commuin par sad. femme et luÿ, elle en aura la jouissance (…) – Marque du testateur +

Le testateur meurt le même jour sous le nom de Jean Esprit dit Duvalois, mari de Marie Keller
Sépulture, Saint-Louis (cath. p. 147)
Die 10 Junii 1710 mortuus est Joannes spirituel dictus duvalois Huius urbis incola sponsus mariæ Kelerine sacramentis Ecclesiæ munitus die 11 euisdem mensis sepultus est in cœmetrio nostro (i 78)

Sa fille Marie Anne Gotry femme du tailleur Pierre Sergent (au nom duquel elle figure au Livre des loyers communaux) vend sa moitié de la baraque à Jean Senesse qui signe Jean Cenezes

1711 (22.8.), Chambre des Contrats, vol. 584 f° 473
(75) Mariane Gotry assistée de Pierre Sergente tailleur d’habits son mari
Jean Cenezes (barré : Senesse) (signé) Cenezes
sa moitié d’une baraque dans le bastion de la Brusche, d’un côté un cabaret ou pend pour enseigne le Cheual blanc d’autre à finé derrière au rempart, dont on paye annuellement une rente foncière de 12 s au Ptfh. – pour 300 liures tournois

L’acquéreur hypothèque aussitôt la maison au profit de Jean Jacques Bameyer pour en payer le prix d’achat

1711 (22.8. ut supra), Chambre des Contrats, vol. 584 f° 476-v
Jean Cenezes
(devoir à) Jean Jasques Basmeyer ban(-), 90 Liures preté pour faire l’achapt de Ladte baraque (signé) bauhmeÿer
hypothèque sa baraque scize icy dans le bastion de la Bruche, d’un côté le cheual blanc d’autre a finé derrière au rempart, chargée de 12 s 6 d de rente foncière

Il s’agit sans doute du même qui vend une baraque en 1688. Il est originaire de Saintes en Saintonge et se remarie en 1688 avec Ursule Goudron, picarde originaire de Soissons
1688 (5.7.), Me Contz (6 E 41, 25) Sr Jean Sené natif de Sainte En St Onge aubergiste icÿ a Strasbourg

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 36)
1688. 6.to Huius (…) in facie Eccl.æ fuerunt Matrimonÿ Juncti Honestus Viduus Joannes Senné ciuis huius Ciuitatis et pudica virgo Vrsula Goudron de sousson in picardiæ oriunda Joîs Goudron p. m. et Ursulæ milet filia legitima (signé) Jean Senne, + La marche d’epouse (i 37)

1689 (12.9.br), Chambre des Contrats, vol. 560 f° 547-v – Jean Senne deß Würts und Ursul Coudron deßen haußfrawen

L’aubergiste Jean Senesse, mari de Marie Violat, meurt en 1721
Sépulture, Saint-Louis (cath. p. 276)
Anno domini 1721 die 15 januarii mortuus est joannes cenes Hospes et incola hujusce civitatis maritis legitimus Mariæ viola sacramentis Eucharistiæ et extremæ unctionis munitus in hac parochia commorans et die sequenti a me sepultus in cœmetrio nostro consueto (i 144)

Sa veuve hypothèque la maison au profit du confiseur François Imbert

1722 (19.3.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 184
Marie geb. Violat weÿl. Jean Senesse gewesten vivandier wittib so ohnbevögtigt beÿständlich ihres vettern François Imbert Marchand Confiseur
hatt in gegensein Johann Jacob Bahmeÿers Metzgers – schuldig seÿe 25 pfund
unterpfand, Eine Barraque cum appertinentÿs alhier au Bastion de la Brusche einseit neben dem würthshauß zum weißen pferdt anderseit neben St Martin dem graissier gelegen

Marie Violat veuve du cuisinier manant Jean Senesse vend une baraque au cabaretier manant Pierre Letournay

1722 (19.9.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 563
(175) Marie geb. violat weÿl. Jean Senesse gewesten Kochen und Schirmers wittib so ohnbevögtigt beÿständlich H: François Imbert Marchand Confisuer und burger allhier
hatt in gegensein Pierre Lestournois Cabaretier und Schirmers /:zufolg erkanntnus H. Räth und XXI
Eine Barraque und höfflein sambt allen deren mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten au quartier des Ponts Couverts au Bastion de la Brusche, einseit neben der gastherberg a la Cantine royale anderseit neben dem wüthshauß au Cheval Blanc hinten auff das Allmend – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 6 ß 8 ane bodenzinß – um 75 pfund verhafftet, geschehen um 100 pfund

Originaire de Pipriac dans le diocèse de Rennes, Pierre Letournay épouse en 1699 Jeanne Cousin : contrat de mariage, célébration
1699 (4.7.), Me Bidier Dutil (6 E 41, 12)
Contrat de mariage – Pierre Delettre marchand de vin au bastion de la bruche et Marguerite defau auparauant veuve de Jean Cousin aussy cabaretier dans Led, bastion stipulant pour Jeane Cousin fille de Jean Cousin et de lad. Defau
Pierre Letournay Cabaretier etably en cette ville fils de deffunt Jean Laboureur demeurant dans la paroisse pi(b*)riaque dioceze de Renne en Bretagne et de deffunte Michelle pontain
[in margine :] Letournay tuteur naturel de de Jeanne Letournay sa fille de deffunte Jeanne Cousin seul et unique héritiere – Jacques Cousin frère de la défunte Jeanne Cousin, le 16. sept. 1720

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 106)
Die 21 Julÿ anni 1699 (…) conjuncti sunt ex una parte Ingenuus Adolscens Petrus Le tournay filius Joannis Le Tournay et Michaelæ pontin ex Britannia oriundus et nunc Parochianus St. Ludovici a Triennio et ex altera Ingenua adolescentula Joanna Cousin filia Joannis Cousin et margaretæ Dufaux ex flandria oriunda sed a multis annis Incola Argentinensis (signé) Pierre Le Tournay Jeanne cousin (i 58)

Pierre Letournay se remarie en 1715 avec Jeanne Claire Delaitre : contrat de mariage, célébration
1715 (22.6.), Me Humbourg (6 E 41, 37)
(Contrat de mariage) furent presents, Pierre Letournay Cabaretier manant de Cette ville, veuue de feu Jeanne Cousin sa femme pour Luy en en son nom d’une part,
Pierre de Lettre Aussy Manant & Marchand de vin étably au Pont Couuert de cette ville et Margueritte dufaux sa femme stipulant pour Jeanne de Lettre fille dud. Pierre de Lettre et de feu Madeleine decoursier sa premiere femme, elle presente et de son consentement d’autre part
Fait et passé à Strasbourg le 22° de Juin 1715 (signé) + marque de Pierre Letournay, jeane delestre

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 248)
Die secuda Julÿ anni 1715 (…) desponsati sunt Petrus Le Tournay hospes, viduus Joannæ Cousin et Joanna de Laistre filia Petri de Laitre et Magdalenæ descourtiers ambo parochiani Sti Ludovici (signé) jeanne delestre (i 133)

Pierre Letournay et sa femme Jeanne Claire deviennent bourgeois en 1723 en apportant trois enfants qui suivent le règlement (selon lequel ils ne deviennent pas bourgeois avec leurs parents)
1723, 3° Livre de bourgeoisie p. 1340
Pierre le tournet d. würth und hiesiger würth von Pipriac beÿ St Malo geleg. geb. undt sein ehefr. Jeanne Claire gebohrne de la lettre erhalt. das burgerrecht um den tertz ds neuen burger schillings ihre 3. Kinder Nahmens Pierre Richard, François undt Anne Marie werdten bey ordnung gelaßen, werden beÿ E E. Zunfft d. Freÿburgern dienen. Jur. et prom. 13.t 9.b. 1723

Pierre Letournay meurt en 1748 dans son auberge rue du Dragon en délaissant six enfants de son deuxième mariage. La masse propre à la veuve est de 975 livres, celle des héritiers de 350 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 257 livres, le passif à 1 858 livres.
1748 (17.4.), Me Koch (Matthias, 6 E 41, 480) n° 388
Inventaire des Biens delaissés par feu Sieur Pierre Letournay viv.t Bourgeois et Hote à L’Image St George et Bourgeois de la Ville de Strasbourg, dressé l’An 1748. – aprs sa mort arrivée le 24° fevrier dernier (…) montré et enseigneé en Partie par Dlle Jeanne Le Tournat née De Lettre veuvu Deffunt assistée de su Sr Jacques Cousin, March. ferrant Bourgeois de cette dite Ville son Curateur et en partie par les héritiers – Fait et passé audit Strasbourg Mardy le 17. du Mois d’Avril l’An 1748.
Le Deffunt a delaissé pour heritiers tant ab intestat que par testament comme il en suit. 1° Le Sr Pierre Richard Letournay, Cuisinier, non Bourgeois, à cause de qui a été present avec lui le Sr François Charles Lafermiere, Bourgeois et Traiteur en cette ville, en qualité de Deputé et assesseur du petit Senat. 2° Le Sr François Letournay perr. et Bourgeois en cette ville, qui a été present en personne, 3° Anne Marie Bechon née Letournay Epouse du Sieur Georges Bechon, Maitre Coutelier et Bourgeois de Cette ville, laquelle a été presente assistée de son dit Mari. 4° Sr Jean Alexis Letournay, Garçon Sellier, Agé environ de 21 ans, 5° Sr Jean Claude Letournay, Garçon perr. agé environ de 18. ans, 6° Joseph René Letournay, Apprentif fourbisseur, agé environ de 16 Ans, Desquels trois Derniers led. Sr Bechon est curateur établi mais étant interessé pour son Epouse, il a été nommé pour Curateur au Partage led. Sr Jacques Cousin, Les tous Enfans et héritiers du Deffunt procréés avec lad. Dlle Jeanne de Lettre presetement Veuve

Meubles Trouvés dans une Maison size Rüe nommée Drachengaessel près de cette de St Elisabeth ou pend pour Enseigne l’Image de St Georges
Propriété d’une Maison. Scavoir une Maison et pet° Cour avec les Appartenances et Dependances, size ruë nommée Drachengäßlein vis-à-vis la paroisse de St Louis (…)
Copie du Contrat de mariage – (…) à Strasbourg le 22° de Juin 1715, Humbourg Notaire
Copie du Testament – fus present Sieur Pierre L’etournaye, Bourgeois hoste à L’image St Georges pres la Paroisse St Louis de cette ville, lequel sain de ses sens memoire et Entendement neantmoins detenu dans son Lit de maladie corporelle (…) Fait lu et publié aud. Strasbourg dans la Maison apartenant au dit Sieur testateur ou pend pour enseigne L’image Saint Georges l’an 1748 et le 17° febrier, Revoire, Notaire
Etat sommaire du present inventaire. S’ensuit la description de la présente succession. Premierement Dettes actives payables à la veuve 600, Total du remplacement 3300, Total de la masse active appartenant à la veuve 3900 livres
S’ensuit aussi la description du bien des héritiers, total du remplacement 2000, total de la dettes passives 600, Partant il reste encore 1400 livres
S’Ensuit enfin la Description du bien de la Communauté, Total des Meubles 714, Total des Vins et tonneaux 203, Total de la vaisselle d’argent 116, Total de la Propriété d’une Maison 3520, Total de la Dette active 500, Total de toute la masse active 5033 – Total des dettes passives 7433, excedent le total de la masse active de la somme de 2379 livres
Somme finale taillable 2581 livres tournois

Jeanne Claire Delettre femme de Pierre Letournay vend 250 livres (500 florins) la maison aux manants graissiers Léonard Ovial et Catherine Sinder. L’acte stipule que la maison provient du père de la venderesse, ce qui contredit le Livre des loyers communaux

1748 (5.1.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 12-v
Fr. Jeanne Claire geb. Delettre Pierre Letournay des wirths ehefrau (signé) jeanne claire de Leter, +
in gegensein Leonard Oviane des schirmers und krempen und Catharinæ geb. Sinderin /:zufolg erkanntnus H. Räth und XXI
ein häußlein benebst einem schopff von dielen samt allen deßen zugehörden und rechten au bastion de la Bruche einseit neben Fr. Clemence Janty geb. Vinand, anderseit neben der Knoblochischen ehefrau, hinten auff den Wall – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 6 ß 8 ane bodenzinß – als ein vätterliches erbguth – geschehen um 1000 livres

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Pierre Letournay à vendre la maison à un manant

1747, Conseillers et XXI (1 R 230)
Leonhard Ovian der Schirmer erhalt erlaubnus ein häußlein von Letourné Kauffen Zu dörffen. 233.
Sambstags d. 23. Decembris 1747. Roemer n. Pierre Letourné deß burgers und Würths bitt unterthänig Ihme gnädig Zu erlauben sein allhier au bon couvert am wahl gelegenes häußlein an Leonhard Ovian den Schirmer und Krempen um den preiß Von 500. Guld. Zweÿ Louis d’ors in den Kauff nebst übernahm aller Unkösten Verkauffen Zu dörffen und umb gnädige dispensation Von dem augenschein
Freund n. gedachten Ovian bitt unterthänig also Kauffen Zu dörffen und ebenfals um dispensation Von dem augenschein
Erkandt, wird denen Imploranten mit gebettener erlaubnuß also Verkauffen und Kauffen Zu dörffen, wie nicht weniger mit der dispensation Von dem gewöhnlichen augenschein willfahrt, jedoch mit dem anhang daß der Kauff in allhiesiger contract stuben in beÿsein H XXI. Zäpffels und H. Rathh. Straaß solle Verschrieben und von demselben gemeiner Statt versirendes Interesse nach Innhalt der gedruckten Instruction bestens beobachtet werd.
Depp. Iidem Zu anzeigung des bescheidts.
(exemplaire sous la cote 94 Z 3)

Ancien soldat invalide originaire d’Oradour en Marche dans le diocèse de Limoges, Léonard Ovial veuf de Marie Joséphine Duquenoy se remarie en 1745 avec Catherine Sinder de Bergzabern dans le diocèse de Spire : contrat de mariage, célébration
1745 (20.7.), Me Hess (J. Jacques, 6 E 41, 1289) n° 78
(Contrat de mariage) furent present le Sr Lionard Ovial dit Lamarch Invalite natif de St Auratu Province de la Marck diocese de Limoche d’un part
et Demoiselle Catharine Sündere Fille legitime de feu Jean George Sünder, vivant Musicien de Berg zaberen Principauté de Deupont, d’autre part
Fait et passé à Strasbourg le 20° Juiliet 1745. + signe de Leonard Oviale, catarin sauterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 210)
Hodie 30 Mensis Augusti anni 1745 (…) sacro Matrimonÿ vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Leonardus Ovial oriundus ex Oradoux diœcesis Lemoviensis Viduus defunctæ Mariæ Josephæ duquenoÿ et Catharina Senderin oriunda ex Berg Zabern diœcesis Spirensis filia Joannis Georgii Sender et Elisabethæ Senderin Conjugum (signé) signum + Leonardus Ovial, catarin suntrin

La tribu des Fribourgeois autorise la femme de Léonard Ovial à ouvrir une gargote (où on sert de la viande fumée et des légumes) pour lui assurer à elle et à ses enfants un revenu supplémentaire

1749 (18.2.), Protocole des Fribourgeois (XI 167)
Lionard Ovian hiesigen Schürmers Ehefrau aux ponts couverts eine Gargote +
(f° 14) 1.te ord. Gericht de 1749. Dienstags den 18.ten Febr: A° 1749.
Lionard Ovian deß hiesigen Schürmers Ehefrau aux ponts couverts wohnhafft stehet vor, vndt bittet Ihro Zu Erlauben eine Gargote gleich andereren in dasigem Quartier wohnend. Persohnen Halten Zu dörffen, darmit Sie Sich undt Ihre Kinder desto beßer möge Ernehren können.
Hierauf ist Erkandt worden, daß Ihro in Ihrem Gesuch Zu willfahren, mithin Ihro gegen Erlag 2. lb 4 ß d und 6 ß Stubengeldt pro hoc anno, Gemüeß undt Geraucht Fleisch Zu verkauffen, wie auch einen Salat anzumachen, Zu erlauben, allen übrige sowohlen Gekochten alß auch Gebrathene Speißen, Undt wein auß zu Schäncken beÿ der in der Ordnung Enthaltenen Straff Zu verbieten, dedit et prom. eod.
Postea ist Ihro darinn außzuschänkhen und Zu verkauffen beÿ 200. Livres Straff Verbotten worden.

Léonard Ovial s’adresse aux Quinze pour obtenir le droit de graissier (revendeur). Il argue qu’il a servi dans les armées du Roi pendant 25 ans et que le metier est le seul qu’il puisse exercer pour subvenir à ses besoins. Les représentants de la Mauresse objectent que le nombre de graissiers a beaucoup augmenté et qu’ils risquent de se faire tort les uns aux autres. La commission retient deux arguments, la qualité de manant et l’âge du pétitionnaire qui approche la soixantaine pour accorder l’autorisation moyennant un droit de dispense.
1749, Protocole des Quinze (2 R 159)
Leonhard Oviale pt° frantzösischen Krempenrechts, E. E. Zunfft der Möhrin
(p. 89) Sambstags d. 1. Martÿ. Idem [Fuchs] nôe Leonhard Oviale, des Schirmers und geweßenen 20. Jährigen Soldaten, pt° frantzös. Krempenrechts, prod. Memor: und bitten, und bitt umb depp.on. Erk. Obere handwerck hh.

(p. 149) Sambstags d. 29. Martÿ. Iidem [Obere handwerck hh] laßen per Eundem [Hn Secretarium Friderici] referiren, es habe Leonhard Oviale der schirmer alhier, beÿ MGhhn d. 1. hujus ein unterth. memoriale übergeben und darinnen vorgestellt, was maßen er 25. Jahr in Königl. Kriegs diensten Zugebracht habe, verheurathet und schirmer seÿe, auch eine Kleine bewohnung im pont Couvert eigenthümlich besitze, er Wiße sich aber besambt seiner Frau und Kinder anderst nicht fortzubringen, als wann ihme das Krempenweßen als Graissier erlaubt würde, ersuche deßwegen an MGHh. Sie geruhen wollten, gnädig Zu erlauben, daß der Implorant das krempen weßen als ein Graissier anfangen und fortführen dörff. Auff geschehene Weißung habe der Implorant sich nochmahlen auff contenta Memorialis et petiti bezogen
H Jacob Christoph Chevalier, als Zunfft meister E. E. Zunfft Zur Mörin welcher ex officio Zur deputation beruffen worden, præsens, habe remonstrirt, wie die anzahl derer Schirmer Krempen sehr anwachße, so daß Zu beförchten, dieselbe dürffen endlich selbsten einander des schlechten Vertreibs der waar halben schaden thun, er wollte aber dem Imploranten petitum umbso da mehr zu MGhh Erkanndtnuß setzen, als der Implorant deßelben Würdig Zu seÿn scheine
Auff seithen derer Hh deputirten habe man beÿ dießer sache zweÿerleÿ besonders wahrgenommen, theils die qualitæt des Imploranten, der ein neuer Schirmer, theils seine persohn selbst, da deselbe beÿ 60. Jahr alt Zu seÿn das ansehen habe. Was jene betreffe, so seÿe MGHh bekanndt daß sonderlich heutiges tags mit auffnahm in den Schirm, ohne gute ursach dazu zu haben, so schlecherdings nicht willfahret werde, mithin Zu vermuthen, daß heutiger Implorant der gebettenen gnad mit fug würdig Zu achten seÿe, des Imploranten alter belangend, so zeige deßelben ansehen, daß derselbe durch harte arbeith sich und die seinige Zu ernehren, würcklich außerstand seÿe, so daß beÿ so bewanndten umbständen, Zumahlen Implorant Keines handwercks oder profession erfahren, wohlgemeldte Hn. deputirte dafür gehalten, daß dem Imploranten mit dem gebettenen Schirmer Krempenrecht, nach præstirung derer gewohnlichen gebühren auff E E Zunfft Zur Mörin und erlag 4. lb d pro dispensatione, die helffte Löbl. Statt, 1. lb. d E. E. Zunfft Zur Mörin, und 1. lb d. dem hospithal derer Findling heimfällig dispensando, ref. exp. Zu Willfahren seÿe.
Die genehmhaltung stehe Zu Mghh. Erkanndt, bedacht gefolgt.
(vide infra fol. 155.)

(p. 155) Sambstags d. 5. Aprilis. Fuchs noê Leonhard Oviale in actis, bitt communic. Sententiæ. Erk. Willfahrt.

La tribu de la Mauresse accorde le statut de graissier français à Léonard Ovial
1749, Protocoles de la Mauresse (XI 259)
(f° 365) Dienstags den 10.ten Junÿ Anno 1749. Neuer Schirmer Gremp
Leonhard Oviale, der allhiesige Schirmer bittet um Ertheilung des Frantzösischen Grempen Rechts.
Erkandt, auf die, Von Gnädigen Herren denen XV.ern erhaltene und dißorts producirt Erkantnus vom 29.ten Martÿ 1749. Gegen Erlag der Gebühr ordinari und 4. lb d pro dispensatione /:davon Löblicher Stadt 2. lb E.E. Zunfft 1. lb d und dem Hopsithal der Findling 1. lb d heilmfällig:/ willfahrt.
Zahlte Vor den Eingang 2 lb, Vor ein Jahr Zum voraus 1 lb, Vor dee Einschreib gebühr 2 ß, Und pro Dispensatione 4 lb zusammen) 7 lb 2 ß

Les contrôleurs des Fribourgeois constatent que plusieurs gargotiers ou préparateurs de soupes aux Ponts Couverts outrepassent leurs droits (François Joseph Braun, Léonard Ovial, Laurent Lüttner, Jacques Würth et Jean Henri Knobloch). L’affaire n’a pas de suite.
1750, Protocole des Fribourgeois (XI 167)
(f° 93-v) 4.te [sic] ordin: Gericht de 1750. Donnerstags den 5.ten deß Monaths Novembris 1750
201 Gargotiers aux ponts couv. betr. – Frantz Joseph Braun, Lionard Ovial, Lorentz Lüttner der Kieffer, Jacob Würth der Grempp, vndt Johann Heinrich Knoblochs oder N: Hubers des Kieffers geschiedene Ehefrau Sambtlich aux ponts couverts wohnhaft, so beÿ dießer Ehrs. Zunfft alß Gargotiers oder Suppen Kocher recipiret word. Sollen, Weilen sie wieder Erlaubnuß und verbott, Speißen auff den verkauff appretirten und Vor Ihr Fenster auff den Laden Gestellet haben, Jeeder ad proximam beÿ 5 ß Straffe Citirt werden

Léonard Ovial épouse en troisièmes noces Anne Marie Bernage veuve de Frédéric Duront, cuisinier et portier chez le Lieutenant du Roy en lui assurant la jouissance viagère de sa maison : contrat de mariage, célébration
1752 (29.12.), Me Humbourg (6 E 41, 88)
(Contrat de mariage) Leonard Ovial Graissier et manancier de cette ville y demeurant proche les ponts couverts fils majeur de feu Leonard Ovial laboureur d’Ovial en Marche et de défunte Marie Masuet veuf en premières noces de Marie Josephe de quinoix et en secondes de Catherine Sindain
Anne Marie Bernage veuve en premières noces de Frédéric Duront Cuisinier et portier chez M le Baron de Trelans Lieutenant du Roy en cette ville fille majeure de feu René Bernage Chaircuitier Manancier de cette ville et de défunte Marie Madeleine Gincker
art. 4, le futur conjoint à la future conjointe l’usufruit et jouissance sa vie durante de sa maison scitué en cette ville proche lesd. ponts couverts au bastion de la bruche, le Sr Gendy d’une part la femme du Sr Michel tonnelier d’autre part devant vis à vis les Cazernes et par derrière le rampart

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 8)
Hodie 8 mensis januarii 1753 (…) sacro Matrimonÿ vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Leonardus ovial miles invalidus, viduus catharinæ sinderin et maria anna Barnage vidua friderici Durand olim suâ professione coqui (signé) + nota sponsi, mariann barnage

Léonard Ovial épouse en quatrièmes noces Marie Anne Fournier de Schirmeck, native de l’Allarmont, en lui assurant la jouissance viagère de sa maison : contrat de mariage, célébration
1757 (14.3.), Me Humbourg (6 E 41, 97)
Contrat de mariage – furent presens Leonard Ovial Graissier et Manancier de cette ville y demeurant proche les Ponts couverts fils majeur d’ans usant et jouissant de ses Droits, de feu Leonard Ovial Laboureur d’Ovial en Marche et de def. Marie Masuete sa femme, ses Père et mère, faisant et stipulant pour luy en en son nom d’une part
Et Marie Anne Fournier fille majeure d’ans de feu Antoine Fournier et de def. Ursule fleck ses Père et mère demeurant à Schirmeck, usante et Jouissante de ses droits demeurant en cette ville, faisant stipulant et agissant pour elle et en son nom d’autre part
attendu que le futur conjoint a un enfant de son mariage avec défunte Catherine Sinderin art. 8. le futur conjoint assure à la future conjointe la propriété ou la jouissance dans l’un ou l’autre des cas stipulés par les articles 5 et 6 de sa maison scituée en cette ville proche les ponts couverts au bastion de la bruche qu’il occupe présentement
Fait Lu et passé aud. Strasbourg le 14 Mars 1757 (signé) +, +

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 63)
Hodie 18 aprilis anni 1757 (…) sacro Matrimonÿ vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Leonardus ovial dictus la Marche miles invalidus legionis dictæ des*iers viduus Mariæ Annæ barnage et Maria Anna fournier filia defunctorum antonii fournier et orgella flac conigum es parochia d’allarmont (signé) nota sponsi x, nota sponsæ x (i 34)

Les nouveaux mariés font établir l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari consistent en deux tiers de la petite maison dont le dernier tiers appartient à son fils né de Catherine Sinder

1757 (14.5.), Me René (6 E 41, 546) n° 33
Inventaire des apports en mariage du Sieur Leonard Ovial, Invalide, et de Demoiselle Anne Marie Fournier tous deux Conjoints dressé en L’année 1757. – aux fins qu’arrivant la Dissolution du mariage, chacun d’Eux puise retirer en nature de propre ce qu’jl y a apporté – fait audit Strasbourg le 14 May 1757.
Se sont Trouvé dans une petite maison située au Canton de la Bruche, appartenante pour deux tiers audit Sieur Leonard Ovial comme s’ensuit
Propriété d’une maison (M.) deux tiers d’une petite maison et petit Bucher, appartenances et dépendances située au Bastion de la Bruche, attenante d’un Coté à N Tonnelier, de l’autre Coté au Sr Janty, par derrière sur le rempart, chargée de 26 sols 8 deniers de rente fonciere enver la Tour aux pfennings au reste franche quitte et libre, le troisième tiers appartenant à Toussaint ovial fils dud. oviale comme provenant de la Succession de feue Catherine Sinder sa mere. Laquelle maison n’a point eté estimée, et la propriété de laquelle est vérifiée par une Contrat d’achat en parchemin, passé à la Chambre des Contrats de Cette ville le 5 janvier 1748.
(Série des rubriques) Total du monant des meubles meublans propres au mari 184, total de l’argent comptant 42, Total general 226 Liv. – auxquels si on ajoutte la moitié de la valeur des presens de noçes faisans 13 Liv. Les apports propres au Mari se monteront /:non Compris les deux tiers de propriété à la maison:/ à la Somme de 239 Liv.
S’ensuit de même La Description des apports en mariage propres à la femme, Total des meubles meublans 9, Total des Bagues et Effets d’argent 3, Total de la prisée d’or et Joyaux 21, Total de l’argent comptant 102, Total general 136 Liv. – auxquelles si on y ajoutte la moitié de la valeur desd presens de Noçes, 13 Liv. Apports propres de la femme 150. Liv.

Léonard Ovial meurt en 1762 en laissant pour seul héritier son fils Toussaint. La masse propre à la veuve est de 59 livres. L’actif de l’héritier et de la communauté s’élève à 222 livres, le passif à 125 livres. La maison est estimée d’après son prix d’achat, soit 250 livres

1762 (8.5.), Me Elles (6 E 41, 1345) n° 162
Inventaire de la succession de feu Leonard Ovial, en son vivant Graissier et Manancier de cette ville de Strasbourg, dressé l’An 1762. – après sa Mort arrivée le 2 Avril dernier, Lesquels Biens à la Réquisition du Sieur Samuel Beaufort Manant et faiseur de Chaises en cetted. Ville, Comme tuteur établi et assermenté par la Justice de Toussaint Ovial agé environ de 14 ans, fils du défunt procréé en Mariage avec feue Catherine née Sinderine sa Seconde femme, ont été inventoriés, montrés eyt enseignés par Anne Marie Ovial née Fournier la Veuve délaissée assistée du Sr Gabriel Simonneaux Bourgeois Marchand Graissier en cetted. Ville – Fait et passé aud. Strasbourg dans la Maison mortuaire en Présence du Sr Jean Jacques Cappler Ancien Assesseur au grand Sénat et Assesseur actuel aud. Petit Senat et de celuy ci Specialement Deputé, Cejourd’huy Sammedy huitieme Jour du present Mois de May l’An 1762.

Dans une Maison Scize en cette ville de Strasbourg au Quartier des Ponts Couverts au Bastion de la Bruche cy après inserée a été trouvé comme s’ensuit
Copie du contrat de mariage (…) Fait Lu et passé aud. Straßburg le 14 Mars 1757, Humbourg Notaire royal
Remplacement du Bien de la Veuve. En vertu de l’inventaire des apports en Mariage présentement dissoluë dressé par M René Notaire Juré et Public de cette ville le 14 May 1757
Propriété d’une maison. Savoir les deux Tiers d’une pet. Maison et pet. Bucher, Appartenances et Dépendances Scituée proche les Ponts Couverts au Bastion de la Bruche, attenante d’un Coté N Janty Graisier, d’autre Coté la Veuve Knobloch par devt. Sur la Rüe et par derrière sur les Remparts, laquelle Maison outre 1 lb 6 s 8 s qu’on payé annuellement à la Tour aux Pfennings pour Rente foncière et le Cap. de 200. liv. cy après inseré, est franche et quitte. Le tiers restant appartient à Toussaint Ovial fils et heritier comme à luy avenu de la Succession de def. Catherine Sinderine sa Mere. Et a été la Maison entière acquise et acheté par le def. et feüe Sad. femme Senderine en vertu d’une Lettre d’Achat Sur Parchemin passée en la Chambre des Contrats d. cette ville le 5° Janvier 1748. moyennant une Somme de 1000. liv. Dont pour les present font les deux tiers 666 liv.
Series rubricarum hujus Inventarii. Copie du Contrat de mariage passé par devant M° Humbourg Not. Royal de cette ville le 14 Mars 1757
Bien de la Veuve, Total des Meubles Meublans 3, Total des Effets d’Or et d’argenterie 13, Total de la dette active 100, Total du Remplacement 121, Total general 238 liv.
S’ensuit aussy la Description du bien de l’héritier et de la Communauté sous une Masse, attendu que la veuve renonce à Sa Part en lad. Communauté et l’abandonne en entier à l’héritier, Total des Meubles Meublans 151, Total de l’argent comptant 72, Total de la Propriété de deux tiers d’une Maison 666, Total general 890 liv. – Total des dettes passives 499 liv., Deduction faite 399 liv.
Somme finale 637 lb

Le tuteur de Toussaint Ovial rend compte de sa gestion
1763 (31.8.), Me Elles (6 E 41, 1353) n° 31, 40-a
Rechnung Mein Samuel Beaufort des Körbmachers v. Schirmers allhier als geordnet v. geschw. Vogts Toussaint Ovial weÿl. Leonhard Ovial des geweßenen grempen v. Schirmers alhier mit auch weÿl. Catharina geb. Sinderin erzeugt hinterbliebenen ohngef. 15 Jährigen Sohns, Innhaltend alles dasjenige was ich besagten meines Curandi halben seit dem 9. Maji 1762 als meiner Constitution biß d. 31. Aug. 1763 eingenommen v. dagegen wieder ausgegeben auch sonsten Vögtlicher Weiß verrichtet v. Verwaltet habe – Erste Rechnung dieser Vogteÿ
(40-a) Rechnung Mein Samuel Beaufort des Körbmachers und Schirmers allhier als geordnet und geschwornen Vogts Toussaint Ovial weiland Leonhard Ovial, des geweßenen Grempen, und Schirmers alhier, mit auch weiland Catharina Ovial geb. Sinderin beede seelig ehelig erzeugt hinterbliebenen Sohns, inhaltend alles dasjenige was ich Nomine meines Curandi vom 31. Augusti 1763 bis zu End des Monaths Juny 1765 eingenommen und dagegen wieder ausgegeben habe – Zweÿte Rechnung dieser Vogteÿ

La vannier Samuel Beaufort vend au nom de Toussaint Ovial la maison 153 livres au sergent de ville Jean Jacques Anrich

1763 (4.8.), Chambre des Contrats, vol. 637 f° 376
Samuel Beaufort der korbmacher und schirmer als vogt weÿl. Leonard Oviane des fastenspeishändlers einigen kinds Toussaint Oviane (signé) bofort
hatt in gegensein H. Not. Johannes Anrich als mandatarius seines vatters Johann Jacob Anrich des silberbotten
ein häußlein benebst einem schopff von dielen samt deßelben zugehörden und rechten au bastion de la bruche einseit neben Fr. Clemence Janty geb. Vinaud, anderseit neben (-), hinten auff den wall – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 6 ß 8 d ane bodenzinß – als ein vätterlich ererbtes guth – um 153 pfund

Originaire de Sargans dans le canton de Saint-Gall en Suisse, le tailleur Jacques Anrig épouse en 1723 Françoise Haumann
Mariage, Saint-Marc (cath. p. 57) Hodie 5 aprilis anni 1723 (…) sacro Matrimonÿ vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt jacobus anrig sartor eberhardi anrig piæ memoriæ et Elisabethæ voglerin conjugum civium in Sargans helvetiæ oppido et Francisca Haumännin joannis Georgÿ haumann et annæ Mariæ Gobenstein conjugum in hac parochia commorantium [signé] iacob anrig (i 32)

Les préposés généraux de la Chancellerie attribuent à Jacques Anrig la fonction de sergent que détenait son beau père Georges Haumann.
Les préposés ont refusé à Georges Haumann d’être reçu à l’hôpital en arguant qu’il avait des enfants mariés en état de subvenir à ses besoins. Jacques Anrig présente des certificats de plusieurs fondations à l’appui de sa demande et solicite aussi une aide de la fondation Saint-Marc. Le secrétaire rapporte les paroles du préteur royal qui estime que l’hôpital serait allégé d’une charge si on attribuait au pétitionnaire le poste de Georges Haumann devenu infirme. L’aide de la fondation Saint-Marc lui est cependant refusée puisqu’elle est réservés aux bourgeois et que Jacques Anrig est manant
1731, Obere Cancelley Herren, 1725-1739 (4 R 34)
Jacob Anrig wird Zu einem Silber: oder Cantzleÿ Läuffer: botten eingenommen. 242.
Sambstag d. 22. 7.bris 1731. Lect. Memoriale mit beÿlagen Sub Lits. A et B. Jacob Anrig des hiesigen Schirmers Summarié darin gehend, daß Weilen sein des unterthänigen Imploranten Ehefrauen Vatter Georg Haumann, Welcher d. 4. Augusti iüngst beÿ Ghh. Räth und XXI. umb Auffnahm in den Hospital demüthigst gebetten aber in ansehung seiner Verheüratheten Kindern abgewießen Worden, Er selbigen Zu sich nehmen und Vor ihn, so viel ihme möglich, sorgen Wollen Wann er das nöthige brod Würde erwerben können, solches mit gottes beÿstand Zu Verdienen auch Verhoff, Wann Meine Herren ihme den ienigen botten: dienst, Welcher gedachtem Haumann Zwar annoch zukombt, aber Wegen seinen Vielfältigen alters blödigkeiten durch ihn nicht mehr Wohl Versehen Werden kann, in genaden zu kommen laßen wolten, maßen Er allbereit die ehre hat, Vor die Löbl. Stiffter Frauen: Hauß, Carthauß und Sti. Nicolai in undis, nach innhalt der Sub Litt. A: et B. hiebeÿ gehenden Attestaten, alß ein bott gebraucht zu Werden.
Gelangte derwegen beÿ solchen umbständen an Meine Herren sein demütigst flehentliches Bitten, Selbige gnädigst geruhen Wolten, ihne Zu gedachtem botten: dienst hochgeneigt Zu admittiren, und Zur nöthigste beÿhülff Viel ernandten Haumanns, ex gratia das Wochentliche Allmoßen beÿ St. Marx genießen Zu laßen &.
Hierauff referirte ich der XIII. Secretarius, Waßmaßen Herr Prætor Regius dieser sach Wegen mit mir geredet und beditten, daß eingangs gemelter Jacob Anrig sich Vor einige Zeit beÿ ihme angemeldet, seiner Seits aber an dieses Hoch Löbl. Collegium Verwießen Worden, das Petitum an sich selbst betreffend, finde Er solches also beschaffen, daß selbiges Wohl könne Zugelaßen, und in ansehung Georg Haumann alters und blödigkeiten halben seinen dienst nicht mehr Versehen kann, Jedoch durch dieses mittel den nöthigen unterhalt ohne beschwerung des Spithals findet, Implorant an dessen statt Zu einem so genandten Silber: oder Cantzleÿ Läüffer botten angenommen Werden, mit dem außdrucklichen anhang und beding, daß er Vorgdachten Haumann seiner frauen Vatter, seinem erbiethen gemäß, lebtägig Zu verpflegen schuldig, übrigens aber dessen begehren Wegen einer Wochentlichen beÿsteür Von St. Marx, weilen dieses Stiffts Allmoßen nur Vor hiesige burger gewidmet ist, abgelehnt seÿn sollte.
H. Ammeister Gießing sagte, Er seiner seits Vermeine, daß nach denen erst referirten umbständen nichts mehr übrig seÿe, alß mehrgemelten Georg Haumann des Bottendiensts, Welchen er Zu Versehen alters und blödigkeiten halben nicht mehr im stand ist, zu entlasssen, und an dessen statt den Imploranten unter Denen Von Herrn Prætore Regio Vorgeschlagenen und Meinen Herren erst hinderbrachten bedingnussen Zu einem Silber: oder Cantzleÿ Läüffer Botten anzunehmen, umb so da mehr, daß Selbiger glaubwürdige attestata seines bißherigen Wohlverhaltens dem übergebenen Memoriali beÿgelegt hat.
Conclusum, Wird des H. Ammeisters Anspruch unanimiter gefolgt.

Françoise Haumann meurt en 1742 en délaissant trois enfants. Le veuf déclare qu’il n’a passé aucun contrat de mariage avec la défunte lors de leur mariage environ dix-neuf ans auparavant. L’actif de la succession s’élève à 560 livres,le passif à 19 livres
1742 (29.8.), Me Hess (J. Jacques, 6 E 41, 1269) n° 36
Inventarium über Weÿl. Franciscæ gebohrner Haumännin Johann Jacob Anrich des Cancleÿ Silberbotten und burgers allhier geweßener ehel. haußfrauen seel. Verlassenschafft, auffgerichtet in Anno 1742. – nach Ihrem am 22.sten Aprilis jüngst genommenen tödl. hientritt hie Zeitl. Verlaßen, wie solche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren Meister Johann Leonhard Sandlus, Schuhmacher und burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Johannes, Mariæ Magdalenæ und Margarethæ Elisabethæ alle dreÿ Anrichen, so die verstorbene seel. mit Vor und nachgemeltem Ihrem hinterbliebenem Wittiber ehel. erziehlt und ab intestato Zu dreÿ Gleichen portionen und antheÿlern Zu Kinder und Rechtsmäßigen Erben Verlaßen – so beschehen Straßburg den 29.sten Augusti Anno 1742.
Bericht Ahne statt der Eheberedung. Es berichtet der hinterbliebene Wittiber beÿ seiner gegebenen handtrew, als Er sich vor ohngefähr 19. jahr mit seiner Verstorbenen frawen seel. Verheurathet, Sie dazumahlen keine Eheberedung mit einander auffgerichtet weniger sonsten etwas der Zeitlichen Nahrung auffgerichtet, wohl erwogen Sie gar weniger ahne Vermögen Zusammen gebracht, mithin die Verlaßenschafft nach hiesiger Statt wohlgebrachten ordnungen Zu inventiren und zu tractiren
Sa. Haußraths 106 (Erben 32, theilbar 73)
Sa. Kleÿdung 32
Dießemnach Wird auch das gemein und theÿlbahre Vermögen beschrieben, Goldene Ring 3, Schulden 482. Summa summarum 560 lb – Schulden aus Vorstehender theÿlbahren Verlaßenschafft 19 lb, Nach deren Abzug 541 lb

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les enfants et héritiers ne sont pas bourgeois. Les droits qu’ils doivent régler sont réduits de moitié
1742, cote VII 1179 – Livres de la Taille f° 176-v
(Möhrin F., N° 8715) Weÿl. fr. Franciscæ gebohrner Hahnmännin Johann Jacob Anrich Cantzleÿ Silber botten und burgers alhier Ehel. Haußfrauen Verlaßenschafft inventirt H. Not. Heß.
Concl. Fin. Inv. ist fol. 36..a, 541 lb 8d
Darzugelegt der Kinder Mütterlich Guth, 32 lb 8 ß 4 s (zusammen) 573 lb 9 ß
Abgezogen die Beßerung 2 lb 3 ß 9 d, Restirt 536 lb 5. 3., die machen 1000. R. Verstallte auch so Viel
Extat kein Stallgeltt
Gebott, 2 ß 6 d
Abhandlung 12 ß 6 , Summa 15 ß
Abzug. die dreÿ in das burgerrecht gebrachte Kinder haben Von 209. lb 8 ß 6 d den Abzug Zu erlegen mit 20. lb 18 ß 10 d
moderirt auff die Helffte den 1. Jul. 1743.
dt. 3. Julÿ 1743.

Jacques Anrig se remarie en 1742 avec Anne Marie Ebel, fille du tuilier d’Eckbolsheim : contrat de mariage, célébration
1742 (18.6.), Me Hess (J. Jacques, 6 E 41, 1289) n° 29
Eheberedung Zwischen dem Ehrsamen Jacob Anrig Silberbott und burgern allhier, als Hochzeitern ahne einem,
So dann der Ehr; und tugendsahmen Jungfrawen Annæ Mariæ, weÿl. Frantz Ebel geweßenen Zieglers auff dem Zigelhoff Zu Eckboltzheim ehelich erzeugten dochter als Hochzeiterin andern theÿls
So beschehen Straßburg den 18.ten Junÿ Anno 1742. [unterzeichnet] Jacob anrig, + Anna Maria Ebelin handzeichen

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 237)
Hodie 25. Junÿ Anno 1742 sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ Conjuncti fuerunt honestus vir Joannes Jacobus Anrig viduus defunctæ Franciscæ Haumænnin, tabellarius hujus Cicitatis parochianus noster et pudica virgo Maria Anna Ebel oriunda ex Eckbolsheim filia defunctorum Laurentii Ebel figuli et Anna Maria Mürdingerin (signé) Jacob anrig, signum sponsæ x

Le sergent Jean Jacques Anrig et Anne Marie Ebel deviennent bourgeois quelques jours après leur mariage. Les enfants du mari ne deviennent pas bourgeois d’après le règlement général
1742, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 97
Johann Jacob Anrig der burger und Silberbott und anna maria Eblerin seine Ehefrau Von Eckbolsheim erhalten das burger Recht gratis und wollen beÿ E. E. Zunfft der Möhrin dienen. jur. eod. [30.ten Junÿ 1742] Ihre Kinder aber Johannes, Maria Magdalena und Marg. Elisabetha sind beÿ ordnung gelaßen

Le sergent Jean Jacques Anrig est reçu à la tribu de la Mauresse pour exercer le métier de graissier.
1742, Protocole de la Mauresse (XI 258)
(f° 569) Dienstags den 14.ten Augusti Anno 1742. Neuer Leibzünfftiger Gremp C. R.
Johann Jacob Anrig der ehemalige Schirmer und nunmahliger burger auch Silberbott Allhier, producirt Schein, Von Allhießiger Cantzleÿ, Pfenningthurn und Stall, davon die zween ersten den 8.ten Julÿ Anno 1742. der Letztere aber den 9.ten ejusdem datirt, bittet um ertheilung des Zunfft: und Grempen Rechts. Erkandt, gegen erlag der gebühr Willfarth. Zahlte vor den Pfenningthurn 1 lb, vor das Zunfftrecht 5 ß, vor das Grempen recht 1 lb 10 ß, vor die Feur Eÿmerer 3 ß 4 d Vnd einschreibgebühr 2 ß (zusammen) 3 lb 4 d

Anne Marie Ebel fait établir l’inventaire de ses apports qui est dressé dans une maison rue du Jeu-des-Enfants à côté de l’auberge à l’Ecurie
1743 (19.6.), Me Hess (J. Jacques, 6 E 41, 1269) n° 55
Inventarium über der Ehr: und tugendsahmen frawen Annæ Mariæ gebohrner Eblerin zu Johann Jacob Anrich dem Cancleÿ Silberbotten und burger allhier Ihrem Ehemann in den Ehestand zugebrachte Nahrung auffgerichtet in Anno 1743 – und krafft dero mit einander auffgerichteten Eheberedung Ihro und Ihren Erben als Ein ohnverändert und Vorbehalten guth, mithien der Ergäntzung deroselben expressé reservirt, conditionirt und bedungen – So beschehen in fernerem beÿseÿn des Ehren undt vorgeachten herrn Johann Ludwig Schlag Fechhändlern und burgern allhier als erbettenen beÿstandts. Straßburg den 19. Junÿ 1742.
In einer allhier Zu Straßburg, neben dem Würths hauß Zum Stall in der Kinderspielgaß gelegenen, und Von dießer Nahrung Lehnungs weis bewohnen behaußung befunden worden
Series hujus Inventarÿ 1° Summa Haußraths 96, 2. Summa Silbers 8, 3. Summa Goldener Ring 2, Summa summarum 107 lb

Jean Jacques Anrich meurt en 1765 en délaissant trois enfants issus de son premier mariage, Jean Baptiste, notaire, Marie Madeleine femme du tonnelier Antoine Weinemmer et Marguerite Elisabeth femme du sergent Antoine Singer. Les experts estiment la maison 250 livres. La masse propre à la veuve est de 62 livres, celle des héritiers de 210 livres. L’actif de la communauté s’élève à 270 livres, le passif à 384 livres.

1765 (8.1.), Me Hess (J. Jacques, 6 E 41, 1284) n° 417
Inventarium über Weÿland Johann Jacob Anrich, geweßenen Cancleÿ silberbotten und burgers allhier Zu Straßburg seel. Verlassenschafft auffgerichtet Anno 1765. – nach seinem am 7. Decembris jüngst verfloßenen 1764.ten jahrs genommenen tödlichen hientritt, hie Zeitlichen verlaßen (…) ersucht durch Annam Mariam gebohrne Ebelin die hinterbliebene Wittib, mit zuziehung H. Johann Ludwig Schlag duchhändlers und burgers allhier ihres erbettenen beÿstands, wie auch H Johann Daniel Schweighäußer Notarÿ jurati und Practici dahier Ihres beruffenen H assistenten – So beschehen Straßburg den 8.ten Januarÿ 1765.
Der Verstorbene seel. hat Zu Kinder und Erben Verlaßen, wie folgt. 1. Hn Johannem Baptistam, Notarium juratum und burgern allhier, Vor sich selbsten zugegen.
2. Mariam Magdalenam, Hn Anthoni Weinemer, Kieffer und burger allhier, ihrres in bonis separirten Ehemanns, mit beÿstand H Francisci Schenckbecher juris candidati dahier, zu præsenz, Welche Zwar Vermög Von dem Verstorbenen seel. auffgerichteter dispositionis inter liberos, wie hiernach verbotenus nur allein in legitimam instituirt, das übrige vätterliche Erb aber Ihren kindern eigenthümlich gehörig seÿn sollen, deren dißorths Enckel geordneter Vogt obgemelter Herr Notarius Anrich, weilen derselbe nun als dißorts Erb auch vor sich selbsten interessirt, ist Vor Ihr theÿl Vogt biß zu außgang dießer inventur ernennet worden H Tobias Romer juris candidatus und Schreiber in der recet des hiesigen Frawenwcks auch burger dahier so Zugegen,
3. Margaretham Elisabetham, H. Anthoni Singer Cancleÿ silberbotten und burgers dahier ehel. haußfrawen und mit beÿstand deßelben auch gegenwärtig, Alle dreÿ gebohrne Anrichen, so der Verstorbene seel. mit nun auch Weÿl. Francisca gebohrner Haumännin seiner Längst Verstorbenenen erstern hauß Frawen seel. ehel. Erziehlet.
So dann mit Frawen Anna Maria Anrichin gebohrner Ebelin der nunmahligen Wittib seÿntt in dißer letzter Ehe Keine eheliche Kinder erzogen worden
Copia auffgerichteter Eheberedung – Copia Auffgerichteter Dispositio inter liberos

In einer allhier Zu Straßburg ane der Bastion a la Bruche gelegener Hiehero eigenthümlich gehörig und hernach Folio (-) beschriebener behaußung folgender maßen befunden worden
(f° 8) Eigenthumb einer behaußung so theilbar. Eine behaußung und Hoffstatt mit allen deren begriffen, weiten, Zugehörten, Recht und gerechtigkeiten allhier au bastion de la bruche, einseit neben Fr. Clemence Gentÿ gebohrner vinaud, anderseit neben N. Braun dem Melcker hinten auf dem wall stoßend gelegen, davon gibt man jährl. unßerem pfenning thurn 6. ß 8. d ane boden zinnß sonsten außer dißem freÿ leedig und eigen. Urkundet darüber eine aus allhießiger Cancleÿ contractstuben gefertigter pergamenter Kauffbrieff de dato 4.ten Augusti 1763. So ist obige behaußung durch der Statt Straßburg geschwornene H. Werckmeister æstimirt und angeschlagen worden pro 200. lb. Davon ist abzuziehen Vorheriges onus der 6. ß 8 .d à 5. ß Ct° zu doppeltem Capital gerechnet, antreffend 13. lb 6 ß 8 d, Verbleibt alßo noch ane obigem anschlag auszuwerffen 186. lb 13 ß 4 d
(f° 11) Ergäntzung der Wittib manglendten unveränderter Vermögens, Zufolg Inventarÿ illatorum von unterschriebenem den 19. junii 1743. gefertiget
(f° 13) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib unverändert Vermögen, Sa. haußraths 14, Sa. Silbers 1, Sa. goldenen Rings 1, Sa. der Activ Schuld 25, Sa. Ergäntzungs Rests 19, Summa summarum 62 lb
Dießemnach wird auch der Kinder und Erben eigenthümlich. ohnverändert Guth beschrieben, Sa. Kleÿdung 10. Sa. der Ergäntzung p. rest 224, (Summa summarum) 235 lb – Passiv Schulden 25, In Compensatione 210 lb
Endlichen wird auch das gemein verändert und theilbar Guth beschrieben, Sa. haußraths 41, Sa. Silbers 1, Sa. Waaran und anders zum fasten speißhandel gehörig 12, Sa. Eigenthumbs einer behaußung 186, Sa. der Activ Schulden 29, Summa summarum 270 lb – Schulden 384 lb, theilbares passiv onus 113. lb
Conclusio finalis Inventarÿ 96 lb
– Abschatzung Vom 10.t Jenner 1763. Auff Begeren Weil. Joh Jacob Anrick des Gewesener Cantzleÿ und sielber bodten S. S. hiender Lasener Fr: witib Vnd Erben ist eine behausung alhier in der Statt Strasburg in dem buncken wehr Gelegen Ein seits Neben Meister Schanndtÿ des Faistispeis hendler ander seits Neben N: N: Vnd hienden auff den Wahl stosent Gelegen, Solche behausung besteht in Zweÿ Stuben, zweÿ Kichen Vnd zweÿ Kameren Dar jber ist der dach Stuhl mit breidt Ziglein belegt hat auch ein Getrembten Keller. Von uns Vnterschriebnen der Statt Strasburg Geschwornen Werck Meister Nach Vorhero geschehener besichtigung mit aller Ihrer gerechtigkeit dem Jetzigen wahren werth nach Estimirt Vnd angeschlagen worden Vor und Vmb Vier hundert gulden. [unterzeichnet] Werner, Sebastian Hueber

Le notaire Jean Baptiste Anrich rachète les parts de ses cohéritiers et devient seul propriétaire de la maison

1772 (23.4.), Chambre des Contrats, vol. 646 f° 235
H. Franz Lorentz Gilig, procurator vicarius alß curator ad lites weÿl. Antoni Weinemer des Craankiefers und Magdalenœ geb. Anrichin hinterlassenen zweÿ kinder nahmens Barbara und Johann derer Weinemer, Fr. Margaretha geb. Anrichin verwittibte Weinemerin, mehr Fr. Elisabetha geb. Anrichin Antoni Singer des fastenspeishändlers ehefrau
in gegensein H. Johann Baptistæ Anrich ihres oncle und bruders notarii publici ac jurati
den kindern 2/9, sie Weinemerische wittib 1/9 und die Singerische ehefrau 3/9 ane einer annoch unvertheilten behausung und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten au Bastion de la Bruche, einseit neben Clément Janty wittib, anderseit neben einer gemeiner Stadt zuständigen behausung die sie von N. Braun dem melcker erkaufft, hinten auff den wall – die übrige 3/9 sind dem H. käuffer zu einem Stammtheil erblich zugefallen – von der gantzen behausung gibt man der Stadt Pfenning Thurn 6 ß 8 d ane bodenzinß – als von ihrem großvatter und vatter weÿl. Johann Baptistæ Anrich gewesten cantzley silberbotten ererbten theile – um 183 pfund

Jean Baptiste Anrich passe une vente provisoire au profit du garde Antoine Zeh et de sa femme Marie Salomé Schrœder. La vente n’est pas confirmée par un acte passé à la Chambre des Contrats.

1776 (29.3.), Me Fettich (6 E 41, 1311) n° 47
Interims-Kauff – Herr Johann Baptista Anrich Notarius publicus juratus ac practicus
in gegensein Hrn. Antoni Zeh des burgers und Stattgarde und fraun Mariæ Salome geb. Schröderin
ad interim käuflichen cedirt, eine allhier au Bastion de la Bruche gelegene behaußung und hoffstatt mit allen deren begriffen, Weiten, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten, einseit neben Georg Groschen des Tagners wittib anderseit ist eine gemeiner Statt zuständige behausung die sie Von braun dem Melcker erkauffet hinten auf den Wall stoßend gelegen, Wovon man löblicher Statt Pfenningthurn jährlichen auf Michaelis 6 schilling 8 pfenning ane bodenzinß zu reichen pflichtig – um 550 gulden

Jean Baptiste Anrich se rend propriétaire de la maison à la liquidation des biens de sa femme

1781 (13.9.), Me Zimmer (6 E 41, 1427), Joint au n° 522 du 13 sept. 1781
Extractus Aus dem durch unterschriebenen Notarium den 28.ten Augusti 1782 angefangenen Vergleich und Erörterungs Concepto über weiland Fraun Annä Mariä Barbarä Anrichin gebohrner Hürlerin, Herrn Johann Baptistä Anrich, Notarii publici und practici Zu Straßburg im Leben gewesener Ehegattin nun seel. Verlassenschaft gefertiget
Folio 2° et sequenti deßelben stehet. Vor mir dem unterschriebenen der Königlichen Freÿen Stadt Straßburg geschwornen Notario persönlich erschienen Frantz Antoni Schenckbecher, Juris utriusque Licentiatus, Advocatus et Procurator ordinarius beÿ Einem Ehrsamen Kleinen Rath alhie als geordnet und geschworener Vogt weiland Fraun Annä Mariä Barbarä Anrichin gebohrner Hürlerin mit hernach gemeltem Herrn Notario Anrich ehelich erzeugt und nach tod verlaßener dreÿ minderjähriger Kinder und Erben, benantlich 1° Fraun Mariæ Margarethæ Barbaræ gebohrner Anrichin, Herrn Friderich Wilhelm Ritter, Secretarii beÿ der Schafeneÿ Löblicher Stiftung Waÿsenhaus alhier Ehegattin, 2.do Johannis Baptistæ Tobias Anrich, Philosophiæ Studiosi und 3.tio Mariä Josephä Theresiä Anrichin
so dann herrn Johann Baptista Anrich, Notarius publicus und practicus alhier als Cessionarius ane del andern theil
Anzeigend und zwar erstgedachter Herr Notarius Anrich wie daß ihme an der hernachgemelten kleinen behausung und Zugehörden die eine die übrige helfte aber deßen vorgemelten Kinden vor ohnvertheilt eigenthümlich Zuständig seÿen da er nun wegen solcher behausung nicht länger in Gemeinschafft zu bleiben gesonnen, als wolle Er hiermit vorbesagtem Herrn Lt Schenckbecher in seiner trageden Qualitæt die Option vorgeschlagen haben diese völlige behausung und Zugehörden entweder umb die summ von 250. Pfund Pfenning (…) anzunehmen oder aber ihme Herrn Notario Anrich zu überlaßen. Woraufhin besagter Herr Lt Schenckbecher declarirt, daß er /:angesehen solche behaußung sehr baufällig und daher grose Kösten Zur Reparation erforderlich seÿen:/ um deßen curanden augenscheinlichen Nutzens willen, weit vortheilhafter zu seÿn erachte, solche völlige behaußung erwehntem Herrn Notarii Anrich umbn diese summ der 250. lb zu überlaßen, als dieselbe dafür Zu überlaßen (…)
ihme Hern Notario Anrich eigenthümlich cedirt, übergeben und abgetreten
Nemlich die sein Herrn Lt. Schenckecher Curanden vor ohnvertheilt zuständige Helfte an der in ihrer verstorbenen Fraun Mutter nachgelaßene theilbare Nahrung gehörigen kleinen behaußung und Hoffstatt, mit allen deren begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg au Bastion de la Bruche, einseit neben Clement Genty Wittib, anderseit ist eine gemeiner Stadt Zuständige behausung, hinten auf den Wall stosend, so außer 6 ß. 8. d bodenzinß, den man jährlich löblicher Stadt Pfenningthurn zu reichen hat, und 62 lb darauf haftendem Philipp Haumann dem auf der Wanderschaft befindlichen Schneider Gesellen schuldigen und jährlich a vier pro Cento verzinslichem Capital freÿ, ledig und eigen, von welcher behaußung und zugehörden ihme Herrn Notario Anrich der Eheberedung Zufolg die Helfte vor ohnvertheilt eigenthümlich gehörig – umb die summ von 93. Pfund – Straßburg den 28. Augusti Anni 1782.

Lors de l’inventaire dressé après la mort d’Anne Marie Barbe Hürler la première femme de Jean Baptiste Anrich, les experts estiment la maison 37 livres.

Jean Baptiste Anrich vend la maison 274 livres au tonnelier Jean Frédéric Hoffmann

1787 (7.7.), Chambre des Contrats, vol. 661 n° 271
H. Johann Baptista Anrich notarius publicus juratus ac practicus
in gegensein Johann Friedrich Hoffmann des kieffer meisters
eine kleine behausung und hoffstatt mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten au Bastion de la Bruche, einseit neben der Kroschischen wittib, anderseit neben einem Statt hauß, hinten auff den wall – als ein zum theil ererbt theils in unvertheilt erb von seinen geschwistrigen überkommenes guth – um 548 gulden

Fils du savonnier Jean Christophe Hoffmann, Jean Frédéric Hoffmann fait son apprentissage chez Jean Georges Dürr le jeune de 1757 à 1760
1779, Protocole des Tonneliers (XI 396)
(f° 96) Dienstags d. 29. 9.bris 1757. ist beÿ gehaltenen ordinarj Gericht folgendes verhandelt worden – Lehrj. inscriptio – Mstr Joh: Georg Dürr jun. der Kieffer nimbt vermög scheins Von den obern handwercks Herren vom 22. 9.bris 1757 Zum Lehrjungen an Joh: Friderich Hoffmann Joh: Christoph Hoffmanns des Seiffensieders u. b. allhie Ehel. Sohn um solcher Vom 22.ten 9.bris 1757 biß dahin 1760. die profession Zu lehren Zahlt 86. R Lehrgeld worvon die helffte gleich die andere helffte in mitten der Lehrzeit nebst allen im Kosten Zu erlegen deßen bürgen seÿnd Joh: Jacob fix deßen vogt und Joh: Daniel Vogt Zahl pro inscriptione 1 lb 10 ß prot. 3 ß p fid. 1 ß.

(f° 121-v) Mittwoch den 5. Novembris 1760 – Lehrj. delisio – Mstr. Joh: Georg Dürr jun. der Kieger stellt vor Joh: Frid. Hoffmann, Meister Joh: Christoph Hoffmann gewesenen Seiffensieders und burgers allh. hinterl. ehel. Sohn, meldend daß deßen Lehrzeit den 22.sten h. verfloßen, auch beed wohlmüth einander zufrieden, b. außthuung. Erk. wie gebetten
dt. pro Delis. 1 lb 10 ß, pro Lehrbr. 1. 10., pro sigilli 2 ß, pro prot. 3 ß, pro findl. 1 ß

Jean Frédéric Hoffmann s’inscrit pour faire son chef d’œuvre en février 1779
(f° 389) Dienstags den 9.ten Februarii 1779. Meisterstück – Johann Friderich Hoffmann der leedige Kiefer stehet vor und bittet ihne Zum Meisterstück einzuschreiben. Erkant solle derselbe seine lezte Kundschaft dem Hrn Zunfftmeister verweisen, wann solches geschehen seÿe ihm in seine begehren Zu willfahrten. dt. Werckstatten Zinß 3 lb, prot. 3 ß, fildl. 6 ß

Jean Frédéric Hoffmann présente son chef d’œuvre. Les examinateurs constatent un défaut à la deuxième visite puis le reçoivent maître
(f° 497) Mittwochs den 10. Martÿ 1779. wurde Johann Friderich Hoffmann des leedigen Kiefers Meisterstück Zum erstenmahl besichtiget und von denen herren Schauern angezeigt daß das Stuck wohl und meisterlich angefangen, unterschrieben Fr. J. Willmann, Joh: Peter Engels, Joh. Michael Schäffer

Donnerstags den 23.t Martii 1779. Wurde Joh: Friderich Hoffmann des leedigen Kiefers Meisterstück Zum Zweiten mahl besichtiget und durch die herren Schauere referirt daß die Arbeit soweit gut und meisterhaft continuirt seÿe außer daß sich eine Tauge mit rothen Strichen in dem faß befind., welches der Stuckmacher wann er das Stuck verkauffen, vnd Schaden daraus entstehen sollen auf seinen Kösten Zu repariren hat. untersch. Fr. J. Willmann, Joh. Michael Schäffer

(f° 497-v) Sambstags den 3. Aprilis 1779. Wurde Joh: Friderich Hoffmann des leedigen Kiefers Meisterstück Zum letztenmahl besichtiget, und referirten die herren Schauere daß daßelbe durchgehends wohl und meisterlich aus gefallen, doch habe sich an dem hintern boden ein Schliffer hervorgethan, derowegen sie ihme gratulirten, ihme vor einen rechten Meister erkenneten, welches alles auch solchergestalten, durch Ihro Weißheit H XV. Dorßner des H. Obmann confirmirt worden. unterschrieben. Fr. J. Willmann, Joh: Peter Engels, Joh. Michael Schäffer

Jean Frédéric Hoffmann devient tributaire chez les Tonneliers
(f° 394-v) Dienstags den 31. Augusti 1779. Leibzunft. – Mr Joh: Friderich Hoffmann der Kiefer Ev. Rel. producirt Stall schein vom 28. hujus, bittet ihne als einen Leibzünfftig anzunehmen.
Erkannt, willfahrt. dt. pro recept. 2 lb 5 ß, feureÿmer 10 ß, protoc. 3ß, findl. 6 d

Jean Frédéric Hoffmann épouse Marie Salomé Roth, fille d’un marchand de fruits et légumes : contrat de mariage, célébration
1783 (7. hor.), Me Roederer (6 E 41, 914) n° 8
(Eheberedung) erschienen der ehrengeachte Mr. Johann Friedrich Hoffmann lediger kieffer und weinhändler weÿl. Johann Christoph Hoffmann des seifensieders mit Fr. Anna Maria geb. Leitlerin majorenner Sohn
So dann die tugendsame Jfr Maria Salome Rothin weÿl. Andreas Roth des fastenspeishändlers mit Fr. Maria Salome geb. Irrmännin ehelich erzeugte minderjährige tochter

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 3)
Anno 1783 wurden Dominica Sexagesimæ et Quinquagesimæ ausgerufen und Mitwoch den 5. Mertz bei uns eingesegnet Johann Friderich Hofmann, lediger Kiefer Mstr. und Burger dahier weil. Johann Christoph Hofmann gewesenen Saifensieders u. Burgers alhie mit weil. Fr. Anna Maria geb. Leitlerin ehel. erzeugter Sohn, und Jungfr. Maria Salome weil. Andreas Roth gewesenen Fastenspeishändlers u. Burgers dahier mit seiner Ehefrau Maria Salome geb. Irmann erzeugte Tochter [unterzeichnet] Johann Friederich Hoffmann als Hochzeiter, Maria Salome Rothin Als Hochzeiterin (i 8)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Le mari apporte deux petites maisons au quartier du Pont Couvert (VIII 258) qu’il a achetées en 1779 des héritiers de Laurent Lüttner

1788 (16.1.), Me Schaaff (6 E 41, 917) n° 86
Inventarium über des Ehrengeachten Mr Johann Friedrich Hoffmann des kieffer und Weinhändlers und der Ehr und tugendsamen Fr. Mariæ Salome Hoffmännin geb. Rothin einander für ohnvertheilt in den ehestand zugebracht – in ihrem Mittwoch d. 5. mart. A° 1783 angetrettenen ehestand zugebracht und sich vermög der miteinander am 7. Februarÿ 1783 vor ehemaligem H. Not. Roederer aufgerichteten Eheberedung

in einer au quartier du Pont Couvert gelegen dem Ehemann eigenthümlich zuständig und hernach beschriebenen behausung
Eigenthum ane zwo kleinen behausungen. (M.) Nemlichen zwei kleine häußlein nebeneinander höfflein und hoffstatt mit allen deren zugehörden, rechten und gerechtigkeiten au quartier du Pont Couvert in sogenannten scharffen Eck am Wall einseit neben N. Kroschin Wittib anderseit neben gemeiner stadt hinten auff den Wall, davon man auf Michaelis d. löbl: Stadt Pfenning Thurn 15 ß mit dem Kaufschilling aus zu werfen beliebet worden, (angeschlagen um 200 pfund), Hierüber besagt ein in der C.C. Stub auffgerichteten Kfbr. de dato 10. junÿ 1779
Pro Nota. Ferner so ist hier zu bemercken daß weÿl. H. Lorentz Leitel im leben gewesten Kupferschmidt in deßen Coram weÿl. H. Notario Frantz Heinrich Dautel d. 20. Augusti 1744 aufgerichteten Codicillo §. 8 denen Hoffmänn’sche 4 jüngsten Kindern das ist dem hierortigen Ehemann und noch dreien von einer gschwisterden als ein groß vätterlichen Legat vermacht habe eine behausung bestehend in Vorder: und hinterhauß, höfflein und hoffstatt mit allen deren rechten und gerechtigkeiten ane dem alten Weinmarckt einseit neben dem Rosengarten gäßlein anderseit neben H. Friedrich Jacob Roederer Secret° Löbl. Ammeister Haus audientz hinten auff das sogenannte Thomäloch, davon gibt man 5 ß denen Mollinger’schen erben ane bodenzinß
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns vor ohnverändert in den Ehestand gebrachtes guth, Sa. hausraths 43, Sa. silbers 20 lt, Sa. pfenningzinß hauptgüter 65, Sa. Eigenthum ane zwo kleinen behausungen. 200, Summa summarum 328 lb – Schulden 200 lb, nach deren abzug 128 lb, haussteuren 18 lb, des Ehemanns guth 146 lb
der Ehefrau vor ohnverändert in die Ehe gebrachtes vermögen, Sa. hausraths 107, Sa. silbers 10, Sa. goldenen rings 7, Sa. der baarschafft 50, Summa summarum 174 lb – haussteuren 17 lb, der Ehefrau völlige vermögen 192 lb

Jean Frédéric Hoffmann meurt en 1791 en délaissant deux fils. La maison acquise pendant la communauté ne figure pas à l’inventaire. La masse propre à la veuve est de 320 florins, celle des héritiers de 253 florins. L’actif de la communauté s’élève à 461 florins, le passif à 229 florins.

1792 (5.5.), Strasbourg 4 (2), Me Schaaff – (enregistré 23. maÿ)
171 & Enregistrement N° 94
Inventarium über Weiland Herrn Johann Friderich Hoffmann, im Leben gewesenen burgers und Kieffers dahier Verlassenschafft auffgerichtet Anno 1792. – nach seinem den 2.ten Novembris Vorigen 1791.sten Jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichen hinscheiden hier Zeitlichen Verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf Ansuchen und begehren der hinterbliebenen Wittib Fraun Maria Salome Hoffmann gebohrner Roth beiständlich Johann Daniel Kreß, Metzgers und Wurstmachers auch actif Burgers hieselbst (…) – So geschehen allhier Zu Straßburg und einer daselbst ane dem Quartier der ehemaligen gedeckten brücken gelegenen diesorts Erben für ohnverändert gehörigen hienacj beschriebenen Sterb behaußung, auf Sambstag de, 5. May 1792., Nachmittag im Vierten Jahr der Freiheit.
Der Entseelte hat ab intestato zu seinen wahren Erben verlaßen deßen mit der hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugte Zwei Kindern, mit Nahmen 1. Johann Ludwig so 9 Jahr alt, 2. Christoph Gottlieb so 2 ½ Jahr alt, die Hoffmann, deren geordnet und geschworener Vogt ist Andreas Kuntz, der hießihe beck und Actif burger
Abschrifft der vor dem Vormalig. Not° H. Friederich Jacob Roederer den 7. Hornung 1783 auffgerichteten Eheberedung

Ergäntzung der Wittib während der Ehe abgegangenen ohnveränderten Guths, zufolg des über beder geweßter Eheleuthe, einander für ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen durch mich Notarium am 16. Januarÿ 1788 Errichteten Inventarÿ
Eigenthum ane Zwo Kleinen behausungen (E), Nemlich zwei kleine Haüßlein neben einander, höfflein und hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg au quartier der ehemals gedeckten Brucken am sogenannten scharfen Eck am Wall, 1.seit neben N. Kroschin Wittib 2.seit neben Gemeiner Stadt und hinten auf den Wall stoßend gelegen mit N° 42 bezeichnet, davon man jährlich hiesiger Stadt Pfenningthurn ane bodenzinß 15 ß zu reichen schuldig, sonsten aber frei, ledig und eigen ist, so hier um den in dem Ehe Inventario gemeldten Kauffschilling in Auswurf zu bringen beliebet worden mit 400. Worüber vorhanden I. in alh. C.C. Stub gefert. deutschen perg. Kaufbr. de dato 10. junÿ 1779 mit der Stadt aufgedruckten Klein Insigel verseh.
Pro Nota, hierbei ist annoch zu bemercken, daß disortige Kindere und Erben auch einen Theil an 1.r auf dem alten Weinmarckt dahier gelegenen behausung samt zugehörden N° 94 jure repræsentationis Ihres Verstorbenen Vatters als ein grosvätter: hierorts aber Uhrgros: Vätterlich Legat nach dem in dem Ehe Inv° fol. 15-a bis 16-b enthaltenen bericht participiren sollen, davon aber des Verstorbenen Schwester allein Eigenthümerin zu seÿn behauptet, deswegen man sich Kürze halben auf besagt. bericht hiermit beziehet und solches ferner berichtsweise erwehnet.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. der hinterbliebenen Wittib ohnveränderten Vermögens. Sa. hausraths 108, Sa. Silbers u. dgl. Geschm. 7, Sa. gold. Rings 12, Sa. activ schuld 50, Summa summarum 320 R
Diesemnach wird auch der Erben ohnverändert Vermögen beschrieben, Sa. hausraths 85, Sa. Silbers u. dgl. Geschm. 24, Sa. Eigenthums an 2. klein behaus. 400, Summa summarum 509 R – Schulden aus der Nahrung zu bezahlend 256 R, Nach deren Abzug 253 R
Endlich folgt auch die beschreibung der gemein Verändert und theilbaren Narung. Sa. hausraths 60, Sa. Weins, brand && 75, Sa. baarschafft 12, Sa. Activorum 314, Summa summarum 461 R – Schulden 229 R, Nach welchem Abzug 232 R – Beschluß summa 805 R
– Verkauff und Erlöß Register wie auch Erörter: und Abrechnung Weiland Johann Friderich Hoffmann gewesenen Kieffers und burgers dahier Verlassenschafft
Dienstags den 15. maÿ 1792 wurden auf Ansuchen der hinterbliebenen Wittib fr. Maria Salome Hoffmännin geb. Rothin und der Erben und Kinder vogts H. Andreas Kuntz burgers und becken dahier samtliche hernachgemelte in diesortige Verlassenschafft gehörige haußräthliche Mobilien und Effecten, vor der Sterb behaußung offentlich Versteigt und Verkaufft

Marie Salomé Roth se remarie l’année suivante avec un soldat suisse catholique, Jacques Bruckmann
Mariage, Saint-Louis (cath. f° 6-v) Hodie 1 mensis Julii anni 1792 (…) sacro Matrimonÿ vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Jacobus Brugmann miles dimissus ex legione helvetica Viegie* oriundus ex Mogelsberg in Helvetia filius Majorennis defunctorum Dominici Brugmann et Catharinæ (-) in vivis conjugum parochianus noster ex uno et Maria Salome Roth vidua defuncti Joannis Friderici Hoffmann vietoris religionis Evangelicæ parochiana ad stum Nicolaum ex altrea partibus (signé) + nota sponsi, Maria Salome Hoffmännin (i 49)

La veuve remariée à l’aubergiste Jacques Bruckmann hypothèque la maison au profit du marchand de soie Jean Geoffroi Schæffer

1792 (16.11.), Chambre des Contrats, vol. 667, n° 680 enreg. 17.11. F°
burger Jacob Bruckmann der gastgeber und Maria Salome geb. Rothin beiständlich Philipp Jacob Münch und Johannes Münch derer schumacher
in gegensein H. Johann Gottfried Schäffer des seidenhändlers – schuldig seÿen 400 livres
unterpfand, eine au bastion de la bruche, gelegen mit N° 41 bezeichnete behausung, einseit neben der Kroschischen wittib, anderseit neben einem Stadthaus

Marie Salomé Roth veuve de Jacques Bruckmann meurt en 1800 en délaissant ses deux fils issus de son premier mariage et une fille naturelle née depuis la mort de son autre mari. La maison n° 41, acquise de Jean Baptiste Anrich en 1787 figure à l’inventaire, elle appartient pour moitié à la défunte et pour moitié à ses enfants

1800 (17 germinal 8), Strasbourg 7 (12), Me Stoeber n° 1522 b – Enregistrement de Strasbourg, acp 73 F° 110 du 27 germ. 8
Inventarium über weÿl. br Maria Salome geb. Roth lezmals weÿl. brs Jacob Bruckmann gew. Gimpelkäufkers Wittib Verlassenschafft, so den 19. Prairial lezthin mit tod abgegangen – die abgeleibte hat zu Erben verlaßen 1. Johann Ludwig Hoffmann so etwa 17 Jahr alt, 2. Christoph Gottlieb Hoffmann so etwa 11 Jahr alt, beede des abgeleibten in erster ehe mit weÿl. Joh. Friedrich Hoffmann gew. Kiefer ihren den 2. Novembris 1791 verstorbenen Ehemann erzeugte söhne deren geschwornen Vormund ist b. andreas Kunz becker
3. Salome Roth so 8 Monath alt und die Verstorbene auser der Ehe erzeugt wovon der Vater unbekannt, Vormund constituirt b. Johann David Roth seiler
Antheil ab einer behausung. Neml. die helffte einer kleinen behausung und hoffstatt mit allen deren Begriffen, Weithen und zugehörden in dem Quartier der ehemaligen gedeckten brucken N° 41 einseit neben b. Krosch frau* 2.s. neben bruerin kühemelcker hinten auf den Wall ziehend mit N° 41 bezeichnet, davon gibt man jährlich hies. Commune 1 fr 35 2/3 bodenzinß. Worüber besagt ein in der C. C. Stub den 7. Julÿ 1787 errichteten Kauffbrieff, die übrige helfte solcher behausung ist denen Kinder erster Ehe krafft der vor Not. Schaaff den 26. Junÿ 1792 gepflogenen berechnung des Vaterl. Vermögens zuständig, 548 fr
Verkauf Register, 166 und 189, summa 356 fr – schulden

Les deux fils Hoffmann vendent les deux maisons n° 43 (acquise en 1779) et n° 41 (acquise en 1787) à Marie Dorothée Gross veuve du baquetier Wolffgang Henri Hærtel

1811 (18.3.), Strasbourg 12 (37), Me Wengler n° 5607 – Enregistrement de Strasbourg, acp 116 f° 162 du 20.3.
Louis Hoffmann natif de Strasbourg hussard à la première compagnie du 7° régiment et Christophe Théophile Hoffmann passemetier demeurant rue de la Soupe à l’Eau n° 31 tous deux frères germains
à Marie Dorothée Gross demeurant à Strasbourg rue des Chandelles n° 10 veuve de Wolffgang Henri Hoertel bacquetier
une maison à rez de chaussée, cour et dépendances sise à Strasbourg quartier des Ponts couverts n° 43, d’un côté la veuve de Grosch d’autre le Sr Roth boulanger devant la rue derrière le rempart – grevée envers la ville de Strasbourg d’une rente annuelle foncière de 3 francs
et une autre maison à rez de chaussée et un étage avec dépendances située audit Strasbourg au quartier des Ponts Couverts n° 41, d’un côté ladite veuve Grosch d’autre le chemin devant et derrière comme la maison ci dessus désignée – chargée envers la ville de Strasbourg d’une rente foncière de 1,25 francs – de la succession de Jean Frédéric Hoffmann leur père tonnelier dont ils sont seuls et uniques héritiers, acquis la première de Sibille Barbe Linder veuve de Laurent Hüttner, tonnelier, par contrat passé à la Chambre des Contrats le 10 juin 1770 l’autre de Jean Baptiste Anrich, notaire, par contrat passé à la Chambre des Contrats le 7 juillet 1787 – pour 4050 francs, la première 1850 francs et la deuxième 2200 francs

Le tonnelier Wolffgang Henri Hærtel natif de Nuremberg produit son certificat d’apprentissage établi à Nuremberg et s’inscrit aux années d’épreuve
1777, Protocole des Tonneliers (XI 396)
Wolfgang Heinrich Härtel
(f° 360) Donnerstags den 15. Maÿ 1777. Muthjahr – Wolfgang Heinrich Härtel der leedige Kiefer Von Nürnberg gebürtig, prod. Lehrbrief d° Nürnberg den 1. Februarii 1777. bittet Ihne in die Muthjahr einzuschreiben.
Erkannt Willfahrt. dt. Prot. 3 ß

Wolffgang Henri Hærtel demande à faire son chef d’œuvre
(f° 400) Dienstags den 14. Martii 1780. Meisterstück – Wolfgang Heinrich Härtel, der leedige Kübler prod. Lehrbrief. d. d. Nürnberg den 1. febr. 1780. bittet, weilen Er gesonnen Mr Johann Gottfried Groß des Küblers tochter Zu heÿrathen, ihne zum Meisterstück einzuschreiben
Erkannt Willfahrt. dt. Werckstatten Zinß 1 lb 10 ß, protoc. 3 ß, findling 6 ß

Il présente son chef d’œuvre en avril 1780. Les examinateurs qui relèvent un défaut mais estiment que le travail est par ailleurs bien fait le reçoivent maître
(f° 498) Sambstags de, 8. April 1780. wurde Wolfgang Heinrich Härter des leedigen Küblers Meisterstück Zum ersten mahl besichtiget, und von denen herren Schaumeistern referirt, daß die bütt unten und oben einem Eck etwas Zu kurtz, und die Eÿmer ein wenig zu eng seÿe. unterschrieben Johann Prösamle, Johannes Lämmermann und Georg Caspar Häußler.
Mittwochs den 12. April 1780. wurde Wolfgang Heinrich Härters Kübler Meisterstück Zum andern mahl besichtiget, und von denen herren Schauern angezeigt, daß die bütt nicht sauber genug ausgehobelt seÿe. Unterschrieben Johann Prösamle, Johannes Lämmermann und Georg Caspar Häußler.
Montags den 17. April 1780. wurde Wolfgang Heinrich Härters des leedigen Küblers Meisterstück Zum letzten mahl besichtiget, und durch due herren Schauer referirt, daß die bütt oben in die Eck und etwas weniges zu kurtz, übrigens das meisterstück wohl und meisterlich Ausgearbeitet seÿe, Sie gratulirten ihne deßwegen und erkannten ihn vor einen rechten Meister, jedoch alles mit Vorbehalt gdgen Ratification Ihro Weißheit herrn XV. Obmanns. Unterschrieben Johann Prösamle, Johannes Lämmermann und Georg Caspar Häußler.

Wolffgang Henri Hærtel devient tributaire chez les Tonneliers en juillet 1780 après avoir été reçu bourgeois (le registre de bourgeoisie manque mais son nom figure sur une liste récapitulative)
(f° 404) Dienstags den 25. Julii 1780. Leibzünfftig – Mr Wolfgang Heinrich Härtel E. R. der Kübler prod. Cantzleÿ und Stallschein vom 10.t. Junii jüngst bittet ihn als Leibzünfftig anzunehmen.
Erkannt Willfahrt. dt pro receptione 2 lb 15 ß, feuer Eÿmer 10 ß, protoc. 3 ß, findl. 6 s

VI 370, 11 (Nouveaux bourgeois, 1778-1780)
[p. 11] wolffgang Heinrich hörtel

Wolffgang Henri Hærtel épouse Marie Dorothée Gross, fille de tonnelier : contrat de mariage, célébration
1780 (2.5.), Me Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 834) n° 481
(Eheberedung) persönlich erschienen der Ehrengeachte Hr Wolffgang Heinrich Härtel, der leedige Kübler, weil. Meister Johann Heinrich Härtel, des geweßenen Weißmachers und burgers in Nürenberg nachgelaßener Sohn, so majorennis und ohnbevögtigt als hochzeiter ane einem,
Und die viel Ehren und tugendsame Jgfr. Maria Dorothea Großin Hn Johann Gottfried Groß, des Küblers und burgers allhier eheliche tochter, unter autorisation deßelben, als hochzeiterin ane dem andern theil
[unterzeichnet] Wolffgang Heinrich Härtel Als Hochzeiter, Maria Doröthea Großin Als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 123-a, n° 13)
1780 seind dominica prima et secunda post Trinitatis proclamati und den 6. Junii copulirt worden Wolffgang Heinrich Hertel lediger Kübler weil. Johann Heinrich Hertels gewesenen burgers und Spiegelmachers in Nürnberg und auch weil. fr. Mariæ Reicherin hinterlassener ehelicher Sohn, und Jungfr. Maria Dorothea Hn Johann Gottfried Groß Küblers und burgers dahier und fr. Mariæ Magdalenæ gebohrner Mannin eheliche tochter [unterzeichnet] Wolffgang Heinrich Härtel Als Hochzeiter, Maria Dorothea Großin Als Hochzeiterin (i 128) – Proclamation, Temple-Neuf (luth. f° 17-v) 1780, i 19

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison qu’ils louent Grand rue
1780 (12.7.), Me Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 827) n° 891
Inventarium über Herrn Wolffgang Heinrich Härtel des Küblers und Frauen Mariæ Dorotheæ Härtelin gebohrner Grossin, beeder Eheleuthe und b. allh. Zu Straßb. einander für ohnverändert in den Ehestand zu gebrachter Nahrungen auffgerichtet in Anno 1780. – dieweilen in Ihr beeder Eheleuth den 2.ten Maji dießes Jahrs vor mir Notario mit einander errichteten Heuraths: Verschreibung parag. 3.tio expresse enthalten daß eines jeedem in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben solle – So beschehen alhier Zu Straßburg auf Mittwoch den 12.ten Julÿ 1780.
In einer allhier Zu Straßburg ane der obern langen Straß gelegenen und in dieße zugebracht Nahrung nicht gehörigen behaußung befunden worden ls volgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. Silbers 12, Sa. der baarschafft 12, Summa summarum 24 lb – Dazugelegt die Helfte ane denen verehrten Haussteuren 27, Des Ehemanns in die Ehe gebracht Guth in vero pretio 52 lb
Dießemnach wird auch der Ehefraun in die Ehe gebracht Guth, Sa. haußraths 101, Sa. Silbers 15, Sa. goldenen Rings 7, Sa. baarschafft 106, Summa summarum 230 lb – Deme annoch beizusetzen die helffte der verehrten Haussteuren 27 lb, Der Ehefraun in die Ehe gebracht Vermögen dem billigen Werth nach 258 lb

Marie Dorothée Gross et sa sœur mettent en vente plusieurs immeubles dont les deux maisons aux Ponts Couverts. Le numéro 41 n’est pas adjugé

1821 (1.2.), Strasbourg 8 (31), Me Roessel n° 7245
Enchère – Catherine Salomé Gros épouse de Simon Küchel, cordonnier, Marie Dorothée Gros veuve de Wolfgang Henri Hoertel baquetier
Désignation des objets à vendre. 1. une maison avec dépendances située à Strasbourg rue Ste Barbe n° 8, d’un côté les héritiers Frédéric Dürrbach, d’autre la veuve Dophiné, derrière la propriété du Sr Braun
2. une maison avec ses dépendances située à Strasbourg rue des Chandelles n° 10, d’un côté le Sr Grucker boulanger, d’autre M Wengler notaire, derrière le Sr Stammler. Ces deux maisons ont été recueillies dans la succession de leurs père et mère Jean Géofroi Gros, baquetier, et Marie Madeleine Mann, suivant inventaire de la succession du père dressé par Me Stoeber le 12 septembre 1792 et du père [sic] par Me Grimmer le 16 octobre 1809
3. une maison avec cour et autres dépendances à située Strasbourg quartier des Ponts couverts n° 43, d’un côté la veuve Grosch, d’autre le Sr Roth boulanger, derrière le rempart – cette maison est grevée envers la ville de Strasbourg d’une rente foncière annuelle de 3 francs
4. une maison avec ses dépendances située en ladite ville quartier des Ponts couverts n° 41, d’un côté la veuve Grosch, d’autre un chemin, derrière le rempart – grevée envers la ville d’une rente foncière de 1 fr 25
Ces deux immeubles appartiennent à la veuve Hoertel transmis par Louis Hoffmann alors au service de France et Christophe Théophile Hoffmann, passementier par acte reçu Me Wengler le 18 mars 1811, les Sr Hoffmann les ont hérités de leur père Jean Frédéric Hoffmann, tonnelier
le 6 février n° 7654 sans mise
le 15 mars, 1. maison quartier des Ponts couverts n° 43 à Claude Rochet cultivateur à Coisia pour 1100 francs – les autres maisons sans mise
le 5 avril, 1. rue Ste Barbe n° 8 mise à prix 4000 fr, Sr Küchel pour 4400 fr
2. rue des Chandelles n° 10 sur la mise à prix de 1000 fr, Etienne Foucault agent d’affaire pour 1200 fr, Sr Küchel 1400 fr
3. quartier des Ponts couverts n° 43 mise à prix 550 fr, au Sr Foucault pour 600 fr
4. quartier des Ponts couverts n° 41 mise à prix 300 fr au Sr Foucault pour 400 fr
le 12 avril remise indéfiniment

Marie Dorothée Gross cède par antichrèse la maison à son créancier Luc Etienne Foucault

1821 (17.4.), Strasbourg 7 (63), Me Stoeber jeune n° 5849 – Enregistrement de Strasbourg, acp 152 F° 58-v du 18.4.
Contrat d’antichrèse – entre Luc Etienne Foucault, jurisconsulte et Marie Dorothée Gross veuve de Wolffgang Henri Hoertel, bacquetier – suivant acte reçu Me Stoeber le 15 février 1818 ladite veuve Hoertel a donné en antichrèse les moitiés indivises qui lui appatiennent dans deux maisons situées à Strasbourg l’une rue Ste Barbe n° 8 l’autre rue des Chandelles n° 10 pour se libérer envers ledit Foucault de 2740 francs
art. 1er, céder et abandonner 1. les moitiés indivises des deux maisons dont s’agit une maison rue Ste Barbe n° 8 et maison rue des Chandelles n° 10
2. & de deux autres maisons qui lui appartiennent situées à Strasbourg aux Ponts couverts n° 42 & 43 pour en percevoir les loyers

Elle vend la maison l’année suivante à Jean Antoine Foucault, frère de Luc Foucault

1822 (7.11.), Strasbourg 7 (66), Me Stoeber n° 6775 – Enregistrement de Strasbourg, acp 160 F° 7-v du 8.11.
Marie Dorothée Gross veuve de Wolfgang Henri Hoertel, baquetier
à Jean Antoine Foucault, propriétaire à Paris quai de l’Ecole accepté par Luc Foucault jurisconsulte
deux maisons situées en cette ville de Strasbourg quartier des Ponts Couverts n° 41 et 43 dont une à un étage et l’autre avec cour, toutes deux plus amplement désignées au contrat ci après énoncé avec toutes appartenances et dépendances d’icelles, acquis par contrat reçu Me Wengler le 18 mars 1811 – la venderesse se réserve la jouissance viagère de la pièce qu’elle occupe dans la maison n° 43, estimée annuellement à 10 francs de revenu – pour 1000 francs

Jean Antoine Foucault revend la maison à Georges Sigefroi Seuppel, pensionnaire de l’Etat

1826 (26.9.), Strasbourg 7 (74), Me Stoeber (Me L’Ange subst.) n° 9330 – Enregistrement de Strasbourg, acp 180 F° 116-v du 29.9.
Luc Etienne Foucault, jurisconsute, mandataire de Jean Antoine Foucault, propriétaire à Paris rue Mazarine n° 47
à Georges Sigefroid Seuppel, pensionnaire de l’Etat
une maison à rez de chaussée et un étage avec appartenances et dépendances située à Strasbourg au quartier des Ponts Couverts n° 41, d’un côté un chemin, d’autre la propriété de la Fondation St Marc, devant la rue, derrière le rempart – chargée envers la ville de Strasbourg d’une rente foncière de 1 fr 25 – le vendeur a acquis ledit immeuble de Marie Dorothée Gross veuve de Wolfgang Henri Hoertel, baquetier, par acte reçu Me Stoeber le 7 novembre 1822, la dame Hoerter l’a acquis de Louis Hoffmann, housard à la première compagnie du 7° régiment, et de Christophe Théophile Hoffmann, passementier, frères germains, par contrat reçu Me Wengler le 18 mars 1811 – moyennant 1000 francs

Ancien militaire, fils d’orfèvre, Georges Sigefroi Seuppel épouse en 1805 Marie Madeleine Frey
Mariage, Strasbourg (n° 29)

L’an XIV de la République, le 24° jour du mois de vendémiaire (…) sont comparus Georges Sigefroi Seuppel agé de 31 ans, militaire retiré, né en cette ville le 26 mars 1774, y domicilié, majeur, fils de feu Jean Daniel Seuppel, orfèvre, et de feu Marguerite Salomé Kugler, décédés en cette ville le premier le 2 Nivôse an II et le seconde le 5 ventôse an XII, et Marie Madeleine Frey, agée de 31 ans, née en cette ville le 30 mars 1774, y domiciliée majeur, fille de feu Jean David Freyn musicien, et de feu Marie Madeleine Schoener, décédés en cette ville le premier le 3 août 1778 et la seconde à l’hospice civil le 16 mai 1780 – (signé) Siegfried Seupel, Maria Magdalena Freÿ (i 17)

Georges Sigefroi Seuppel meurt en 1832 sans enfant après avoir institué sa femme légataire universelle
Décès, Strasbourg (n° 561) Déclaration faite le 18 mars 1832 du décès de Georges Sigefroi Seuppel âgé de 58 ans, né à Strasbourg, Pensionnnaire de l’Etat, Epoux de Marie Madeleine Frey domicilié à Strasbourg, mort en cette mairie le 17 du mois courant à onze heures du soir dans la maison située N° 29, Ponts Couverts fils de feu Jean Daniel Seuppel, Orfèvre et de feu Marguerite Salomé Kugler. Premier déclarant, Jean Georges Seuppel, agé de 40 ans, Cabaretier, frère du défunt ([in margine :]. Phth. pulm. (i 33)

1846 (31.1.), Strasbourg 2 (92), Me Roessel n° 872
N° 870 du 31 janvier 1846. Notoriété – (…) avoir parfaitement connu le Sr Georges Sigefried ou Sigefroi Seupel, pensionnaire de l’Etat domicilié à Strasbourg, Savoir qu’il était marié avec Dame Marie Madeleine Frey, sous le régime de la communauté de biens légale, ces deux époux n’ayant point fait précéder leur union d’un contrat qui en eut réglé les conditions civiles, Qu’il est décédé en cette ville le 17 mars 1832 sans laisser ni ascendans ni descendans, Qu’à défaut d’héritiers réservataires le testament du défunt reçu en présence de quatre témoins par Me Bossenius notaire à Strasbourg le 28 février 1811, enregistré le 19 mars 1832 par lequel il a institué sa femme née Frey sa légataire universelle en pleine propriété, a pu recevoir sa pleine exécution, Et que depuis le décès du Sr Seupel sa veuve née Frey a joui paisiblement et sans aucune contestation en vertu de ce testament des biens composant la succession du défunt.

Madeleine Frey veuve de Georges Sigefroi Seupel vend 2 500 francs la maison au relieur François Charles Hurst

1843 (25.7.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 405 (2731) n° 2 – Me Louis Charles Zeyssolff le 11 juillet 1843
A comparu De Madeleine Frey veuve de M Georges Siegfried Seupel vivant ancien militaire pensionnaire de l’Etat à Strasbourg où elle demeure et est domiciliée (vend)
à M François Charles Hurst relieur demeurant et domicilié en ladite ville ci présent et acceptant
Une Maison à rez de chaussée et un étage, droits, appartenances et dépendances, située à Strasbourg aux Ponts couverts N° 41 d’un côté M Schott, brasseur, de l’autre le Sr Hamer cultivateur devant la rue par derrière le rempart où il existe une fosse d’aisance appartenant à la venderesse et faisant partie de la vente, ensemble avec trois fourneaux avec tuyaux, pierres et pots économiques.
Il appartient à la venderesse aux titres suivants. Feu son mari en a fait l’acquisition durant la communauté qui a existe entre eux de Jean Antoine Foucault propriétaire demeurant et domicilié à Paris aux termes d’un contrat passé devant Me L’Ange ayant substitué Me Stoeber le jeune alors notaire à Strasbourg le 26 septembre 1826 enregistré. Feu le Sr Seupel institua sa femme pour son héritière universelle en vertu de son testament du Sr Seupel reçu par Me Bossenius alors notaire à Strasbourg le 28 février 1811 enregistré à Strasbourg le 19 mars 1832. M. Foucault acquit ledit immeuble de De Marie Dorothée Gross veuve du Sr Wolfgang Henri Hoertel vivant bacquetier demeurant à Strasbourg suivant contrat passé devant Me Stoeber le 7 novembre 1822 (…). La veuve Hoertel s’en rendit acquéreuse sur le Sr Louis Hoffmann, hussard au 7° Régiment de hussards et le Sr Christophe Théophile Hoffmann, passementier à Strasbourg en conformité d’un contrat passé devant Me Wengler notaire à Strasbourg le 18 mars 1811 – moyennant 2500 francs

Fils de marchand de vins, le relieur François Charles Hurst épouse en 1828 Anne Marie Jæger, fille d’un employé à la halle
Mariage, Strasbourg (n° 197)
Acte de mariage célébré le 3 juin 1828. François Charles Hurst majeur d’ans né en légitime mariage le 16 Germinal an IX à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, Relieur, fils de François Ignace Hurst, marchand de vins et de Marie Barbe Framin conjoints domiciliés en cette ville, ci présents et consentants, et Anne Marie Jaeger, majeure d’ans, née en légitime mariage le 27 Frimaire an X à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille d’Urs Jaeger, Employé à la douane ci présent et consentant et de feu Anne Marie Waltersperger décédée en cette ville le 24 mars 1816 (signé) françois charles Hurst, Anna Marianne Jäger

François Charles Hurst et Anne Marie Jæger hypothèquent la maison au profit de Frédérique Breitenbücher

1845 (10.4.), Strasbourg 15 (77), Me Lacombe n° 4809
Obligation – Ont comparu M. François Charles Hurst, relieur et Marie Anne Jaeger, son épouse, les deux demeurant et domiciliés ensemble à Strasbourg, la felle de spn mari dûment assistée à l’effet des présentes (devoir)
à Mad.lle Frédérique Breitenbücher, Célibataire, majeure d’ans, vivant de ses revenus, demeurant et domiciliée à Strasbourg, la somme principale de 1200 francs
hypothèque. Une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg, aux Ponts couverts N° 41, d’un côté à Mr Schott, brasseur, de l’autre le Sr Hammer cultivateur, par devant la rue, par derrière le rempart. Les conjoints Hurst affirment que cet immeuble est franc de toute dettes et hypothèques généralement quelconques, judiciaires conventionnelles et légales et qu’il est leur propriété pour l’avoir acquis sur De Madeleine Frey veuve de Georges Sigefried Seupel, en son vivant ancien militaire, cette dame demeurant et domicilié à Strasbourg, suivant vente passée devant Me Zeyssolff et son Collègue notaires à Strasbourg le 11 juillet 1843, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 25 dudit mois volume 405 n° 2, d, ce contrat retient quittance du prix

François Charles Hurst et Anne Marie Jæger hypothèquent la maison au profit de Marie Charlotte Percelat veuve du lieutenant colonel Jean Engel

1845 (22. 9.br), Strasbourg 2 (91), Me Roessel n° 806
Obligation – Ont comparu M. François Charles Hurst, ancien tuilier et aubergiste, aujourd’hui propriétaire, & Dame Marie Anne Jaeger sa femme qu’il autorisé pour tout ce qui suit, demeurant et domiciliés ensemble à Strasbourg (devoir)
à Mme Marie Charlotte Percelat veuve de M. Jean Engel, vivant lieutenant colonel d’artillerie en retraite, à Strasbourg demeurant et domiciliée en cette ville, la somme de 2000 francs
hypothèque. Une maison sise à Strasbourg, quartier & place des Ponts couverts N° 41, d’un côté Mr Schott, ancien brasseur, de l’autre un inconnu, par derrière les remparts. Les époux Hurst déclarent qu’ils ont acquis cet immeuble de Madeleine Frey veuve du Sr Georges Sigefried Seupel, en son vivant militaire pensionné demeurant à Strasbourg, suivant Contrat de vente reçu par Me Zeyssolff et son Collègue notaires à Strasbourg le 11 juillet 1843, portant quittance du prix de vente, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 25 dudit mois volume 405 n° 2, dans lequel acte se trouve l’établissement de propriété antérieur de la dite maison. Les époux Hurst certifient sous les peines du stellionat que ledit immeuble est franc & libre de toute dettes privilèges et hypothèques à l’exception d’une somme de 1200 francs en principal due à Mlle Frédérique Breitenbücher majeure dans demeurant à Strasbourg suivant obligation reçue par Me Lacombe le 10 avril dernier

Nouvelle hypothèque entre les mêmes

1846 (20.1.), Strasbourg 2 (92), Me Roessel n° 862
Obligation – Ont comparu M. François Charles Hurst, ancien tuilier et aubergiste, aujourd’hui propriétaire, & Dame Marie Anne Jaeger sa femme qu’il autorisé pour tout ce qui suit, demeurant et domiciliés ensemble à Strasbourg (devoir)
à Mme Marie Charlotte Percelat veuve de M. Jean Engel, vivant lieutenant colonel d’artillerie en retraite, à Strasbourg demeurant et domiciliée en cette ville, la somme de 300 francs
hypothèque. Une maison sise à Strasbourg, quartier & place des Ponts couverts N° 41, d’un côté Mr Schott, ancien brasseur, de l’autre un inconnu, par derrière les remparts. Les débiteurs déclarent se référéer pour l’établissement de la propriété de cet immeuble, à l’obligation du 22 novembre dernier. Ils affirment sous les peines du stellionat que ledit immeuble est franc & libre de toute dettes privilèges et hypothèques à l’exception d’une somme de 1200 francs en principal due à Mlle Frédérique Breitenbücher majeure dans demeurant à Strasbourg suivant obligation reçue par Me Lacombe le 10 avril dernier & du capital de 2000 francs dû à Mme veuve Engel même, aux termes du titre sus énoncé (obligation passée devant ledit Me Roessel le 22 novembre dernier)

François Charles Hurst meurt en 1861 sans délaisser d’enfant après avoir institué sa femme légataire universelle
1861 (7.3.), Me Zeyssolff (minutes en déficit)
Inventaire par déclaration communauté de biens qui a existé entre François Charles Hurst, vivant propriétaire, et Marie Anne Jaeger sa femme à Strasbourg, et de la succession dudit Sr Hurst décédé le 17 janvier derner, dressé à la requête de la veuve agisaant comme commune en biens à défaut de contrat de mariage et en qualité de légataire universellle de feu son mari suivant acte reçu Zeyssolff le 18 janvier 1861.
Communauté, mobilier estimé 416
créances 654
Une maison quai des pêcheurs N° 61 à Strasbourg
Une maison ban de Strasbourg
succession déclarée le 21 mars 1861
acp 496 (3 Q 30 211) f° 79-v du 12.3.

1860 (23.8.), Zeyssolff (minutes en déficit)
Testament de François Charles Hurst, relieur à Strasbourg, par lequel il institue Marie Anne Jaeger sa femme légataire universelle. Dècès le 17 janvier 1861
acp 495 (3 Q 30 210) f° 35 du 18.1.1861

François Charles Hurst et Anne Marie Jæger vendent la maison au Génie militaire qui y établira un magasin à foin sur le terrain de plusieurs maisons

1846 (31.1.), Strasbourg 2 (92), Me Roessel n° 871
Vente – Sont comparus Mr Charles Hurst autrefois relieur aujourd’hui propriétaire et De Anne Marie Jaeger sa femme qu’il autorisé à l’effet des présentes demeurant ensemble à Strasbourg
Au Domaine de l’Etat, stipulant par Monsieur le Ministre de la Guerre celui-ci représenté par Mr Joseph Hypolite Alsemann* sous intendant Militaire de première classe chargé du contentieux du Génie Militaire et Mr Charles Morlet, Chef de bataillon du Génie en chef, les deux demeurant à Strasbourg
Désignation. Une Maison à rez de chaussée et un Etage, droits, appartenances et dépendances, située à Strasbourg, au quartier des Ponts couverts N° 41 tenant d’un côté à Mr Schott, brasseur, de l’autre au Sr Hammer jardinier cultivateur devant la rue par derrière le rempart où il existe une fosse d’aisance appartenant aux vendeurs et faisant partie de la vente.
Etablissement de la propriété. Les vendeurs sont devenus propriétaires dudit immeuble au moyen de l’acquisition que le mari en a faite de De Marie Madeleine Frey veuve du Sr Georges Sigefried ou Sigefroi Seupel, en son vivant pensionnaire militaire de l’Etat demeurant à Strasbourg, suivant Contrat reçu par Me Zeyssolff et son Collègue notaires à Strasbourg le 11 juillet 1843, dument enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 25 dudit mois volume 405 n° 2, le prix de cette acquisition était de 2500 francs (…). Le Sr Seupel avait acquis cette maison du Sr Luc Etienne Foucault jurisconsulte demeurant à Strasbourg en qualité de mandataire du Sr Jean Antoine Foucault son frère propriétaire demeurant à Paris suivant contrat reçu par Me L’Ange substituant Me Stoeber le jeune alors notaire à Strasbourg le 26 septembre 1826 (…). L’acquisition dont il vient d’être parlé a eu lieu durant le mariage des époux Seupel, lesquels étaient mariés sous le régime de la communauté légale à défaut de contrat de mariage qui ont réglé les conditions civiles de leur union. Lors du décès du Sr Seupel, la moitié dudit immeuble devint la propriété de la De Seupel sa veuve comme participant pour pareille portion à la communauté de biens qui avait existé entre eux, quant à l’autre moitié faisant partie de la succession dusit Sr Seupel advint à la même en sa qualité de légataire universelle de son mari défunt et en pleine propriété aux termes du testament du Sr Seupel reçu en présence de quatre témoins par Me Bossenius alors notaire à Strasbourg le 28 février 1811 enregistré à Strasbourg le 19 mars 1832. Le testament a reçu et a pu recevoir sa pleine et entière exécution, le Sr Seupel étant décédé sans laisser ni ascendans ni descendans, ainsi que cela se trouve constaté par un acte de notoriété reçu ce jourdhui par Me Roessel notaire soussigné qui sera enregistré avant ou en même temps que les présentes.
Le Sr Foucault était lui-même devenu propriétaire du dit immeuble comme l’ayant acquis de De Marie Dorothée Gross veuve du Sr Wolfgang Henri Hoertel, en son vivant bacquetier à Strasbourg, elle y demeurante, suivant contrat passé devant Me Stoeber le 7 novembre 1822 (…). Mad Hoertel avait acquis ledit immeuble avec un autre des Sr Louis Hoffmann, cavalier au 7° régiment de hussards, et de Christophe Théophile Hoffmann, passementier domicilié à Strasbourg, suivant contrat reçu par Me Wengler notaire à Strasbourg le 18 mars 1811 enregistré, le prix de cette acquisition s’élévant à 4050 francs – Prix 5500 francs – Etat-civil des vendeurs. M & Mde Hurst déclarent 1° qu’ils se sont mariés en premières noces sous le régime de la communauté légale à défaut de contrat de mariage


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.