43, rue Kageneck


Rue Kageneck n° 43 – (Blondel), P 138 puis P 265 (1874), section 52 parcelle 13 (cadastre)

Maître d’ouvrage, Jean Joseph Nuss (1874), bâtiments démolis en 1988
Autre adresse, 21, rue du Marais Kageneck


Nouveau bâtiment (août 2021)
Le bâtiment en 1987 avant démolition (dossier de la Police du Bâtiment)

La maison appartient au début du XVII° siècle (1613) au prévôt de Rohr qui la vend en 1637 au jardinier Gui Ohl en s’y réservant l’habitation. Gui Ohl cède sa maison début 1648 à son gendre Thiébaut Wild fils d’Ulric et à sa femme Aurélie Ohl avant de quitter la ville en y laissant des dettes. La maison de jardinier se transmet de génération en génération jusqu’au début du XIX° siècle : David Wild, Jean Wild fils de David, Jean Lix fils d’André, André Lix fils de Jean, en gardant une valeur minimale d’environ 350 livres. D’après le billet d’estimation de 1757, le bâtiment d’habitation couvert de tuiles creuses comprend un poêle, une cuisine et plusieurs chambres, la grange renferme une écurie.



Plan-relief de 1725 (Musée historique) Les bâtiments se trouvent de part et d’autre de l’angle arrondi au milieu de l’image
Numéros des maisons sur un plan de 1790, le Faubourg de Cronenbourg en bas, le Marais Kageneck au milieu (AMS cote 312 MW 18)
Dessins préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 9, plan et élévations (© Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) et le plan contemporain des Ponts-et-Chaussées mentionnent un bâtiment à rez-de-chaussée et un étage en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade du bâtiment d’habitation se trouve entre (p-q) : fenêtres au rez-de-chaussée et à l’étage, deux niveaux de lucarnes. La clôture (n-o-p) sépare la petite cour de la rue, la remise (k-l-m-n) borde cette cour I qui la représente en (1-2), le côté oriental de la maison d’habitation se trouvant en (2-3). La grande cour J montre l’entrée de la maison (4-5), la face latérale (5-6) de la remise déjà citée suivie du bâtiment (7-1) à un étage. Le bâtiment (1-2) s’ouvre au fond de la cour dont le côté occidental est occupé par la clôture (2-3) et la remise (3-4) du voisin. L’immeuble comprend en 1844 un bâtiment avant, un bâtiment arrière, une grange, trois écuries et deux porcheries.
La maison porte d’abord le n° 18 du Faubourg de Saverne (1784-1857) puis le n° 29 rue du Marais Kageneck. Elle porte le n° 43 du Faubourg de Saverne ou de la rue Kageneck après le remembrement qui a suivi les destructions de 1870 tel que le représente le plan coté 312 MW 17.


Cours I et J
Plan des nouveaux alignements (AMS, cote 312 MW 17)

La maison qui appartient au jardinier cultivateur Michel Rickert depuis 1853 est détruite lors du siège de 1870. Le propriétaire va s’établir hors les murs à Cronenbourg, cède une partie de son terrain à la Ville qui le réunit à la voie publique et vend le sol à une société immobilière en 1873 en se réservant les droits à indemnité de guerre. L’entrepreneur de construction Jean Joseph Nuss devient la même année propriétaire de deux terrains, en achète un autre et construit en 1874 un nouveau bâtiment, d’un revenu de 396 francs, qu’il vend en 1877 à la société Frères Roth constituée entre les fabricants de chaussures Georges Roth et Aloïse Roth. Georges Roth transforme la maison, construit un atelier et des magasins en 1878, en portant le revenu à 584 francs. Georges Roth charge en 1898 l’entrepreneur Théodore Wagner de construire un toit mansardé au-dessus d’un des bâtiments. La manufacture de chaussures G. Roth et Compagnie emploie 70 personnes en 1903. Elle est remplacée en 1954 par les Tricots Félix Lewy Succ. S. A. qui occupe toujours les lieux dans les années 1980. Devenue propriétaire de l’immeuble, la Communauté urbaine de Strasbourg est autorisée en 1987 à démolir le bâtiment dans le projet de rénover le quartier. La démolition a lieu mi-juillet 1988. Le bâtiment actuel est construit entre 1993 et 1999.


Plan des bâtiments en 1894 lors du creusement de la cave figurée en rose
Photographie de 1943 (dossier de la Police du Bâtiment)


Papier à lettres de la manufacture mécanique de chaussures Georges Roth, 1898 et 1912 (dossier de la Police du Bâtiment)


Partie nord-ouest du Faubourg de Saverne. Le bâtiment récent est celui à l’extrémité gauche (avril 2015)

décembre 2020

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1606 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

prévôt de Rohr – Jean Guth, prévôt de Rohr
1637 v Gui Ohl, jardinier, et (1614) Anne Leu – luthériens
1649 h Thiébaut Wild fils d’Ulric, jardinier, et (1648) Aurélie Ohl – luthériens
1680* h David Wild, jardinier, et (1677) Aurélie Jud – luthériens
1709* h Jean Wild fils de David, jardinier, et (1708) Sara Schell puis (1733) Marie Wunderer d’abord (1715) femme du jardinier Jean Georges Vix – luthériens
1760 h Jean Lix fils d’André, jardinier, et (1758) Salomé Wild – luthériens
1798* h André Lix fils de Jean, jardinier, et (1790) Brigitte Hamm puis (1806) Dorothée Wagner – luthériens
1801 v André Lix fils d’André Lix, jardinier, et (1790) Marie Salomé Reibel – luthériens
1807 v Jean Wolf, jardinier, et (1797) Marguerite Loser
1844 h Marguerite Wolf femme (1821) du jardinier cultivateur Daniel Hoh
1853 v Michel Rickert, jardinier cultivateur, et (1861) Marie Wild, d’abord (1840) femme du jardinier cultivateur André Riehl
1873 v Société immobilière Kabisch et Compagnie
1873 v Jean (Chrétien) Joseph Nuss, entrepreneur en bâtiment, et (1862) Barbe Oberholtz
1877 v Société Frères Roth, fabricants de chaussures – Aloïse Roth, cordonnier, et (1863) Joséphine Oster puis (1872) Anne Marie Seligmann, et le suivant
1886* h Georges Roth, cordonnier, et (1858) Marguerite Roll
1942* h François Edmond Roth et son épouse
1951* Société civile immobilière Roka

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 400 livres en 1709, 350 livres en 1727, 400 livres en 1747, 325 livres en 1757

(1765, Liste Blondel) I 124, Jean Lix
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Hans Lix, Andreßen sohn, 11 toises, 3 pieds et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 138, Wolff, Jean, cultivateur fils Thiébaut – maison, sol, cour, bâtiment – 3,6 ares

Locations

1876, société Herberth de Cologne
1877, Othon Peter, marchand de ciment

Préposés au bâtiment (Bauherren)

Les trois autorisations suivantes sont accordées soit à Jean Lix fils d’André, soit à Jean Lix fils de Thiébaut, propriétaire de la maison 122 du canton I

1765, Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)
Le maître maçon Hüttner est autorisé à faire dans la maison de Jean Lux au Marais Kageneck un poêle au premier étage à droite donnant vers la caserne ainsi qu’une cuisine et un âtre à l’arrière, le tuyau étant à distance des pièces en bois.

(p. 32) Donnerstags den 12. Aprilis 1764 – Johann Lix
Johannes Lix Will in seiner behaußung im Kagenecker Bruch im esten stock lincker hand eine Stube gegen der Cazerne, hinden daran eine Kuche mit herd und Camin Schoß machen, das Rohr mittel durchs gebau Von allem holtz entfernt. Erkanndt, willfahrt. Mr Hüttner.

1778, Préposés au bâtiment (VII 1418)
Le maître maçon Jean Georges Scherb est autorisé à refaire le crépi de la maison qui appartient à Jean Lix au Marais Kageneck

(f° 162-v) Dienstags den 3. Novembris 1778. – Johannes Lix Gartner
Mr Johann Georg Scherb, der Maurer nôe. Johannes Lix, Gartner unter Wagnern bittet zu erlauben an deßen Behausung im Kagenecker Bruch gelegen den bestich ausbeßern zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

1782, Préposés au bâtiment (VII 1420)
Le maître charpentier Dippel est autorisé au nom du jardinier Jean Lix à agrandir la porte qui donne dans la cour et à la surmonter d’un petit toit au Marais Kageneck

(f° 143-v) Dienstags den 24. Septembris 1782 – Johannes Lix Gartner
Mr Dippel, der Zimmermann nôe. Johannes Lix, Gartners bittet zu erlauben an deßen Behausung im Kagenecker Bruch gegen der Caserne über gelegen das Hoffthor weiter und ein Klein dach darüber machen zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

Description de la maison

  • 1757 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un poêle, une cuisine, plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles creuses, la cave est solivée, en outre une grange qui renferme une écurie et dont le comble est couvert de tuiles plates, le tout estimé avec le puits, appartenances et dépendances à la somme de 650 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Rue du Faubourg de Saverne

nouveau N° / ancien N° : 39 / 18
Wolff
Rez de chaussée et 1° étage mauvais en bois
(Légende)

Ponts et Chaussées

1828 (ADBR, cote 785 W 6) Faubourg de Saverne
Maison en bois en mauvais état, un étage

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 6 case 3

Wolff Jean fils de Thiébaut
Rickert Michel, Subst. 1854

P 138, maison et cour, sol, faub. de Saverne 18
Contenance : 3,60
Revenu total : 46,87 (45 et 1,87)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 17 / 14
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 161 case 1

Richert Michel
1874 Kabisch & Cie in Strassburg

P 138, maison, sol, Marais Kageneck (fg. Saverne) 59
Contenance : 3,60
Revenu total : 46,87 (45 et 1,87)
Folio de provenance : (6)
Folio de destination : zerstört
Année d’entrée :
Année de sortie : 1871
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 17
fenêtres du 3° et au-dessus :
1871, Maisons détruites pendant le blocus – Richert Michel f° 161, P 138, revenu 45

Cadastre napoléonien, registre 24 f° 188 case 1

Nuss Johann Christian Joseph
1879 Roth Gebrüder, Kaufleute
1886/87 Roth Georg Schuhfabrikant

P 265, Hofraum, Haus, Kageneckergasse 43
Contenance : 5,48
Revenu total : 398,85 (396 et 2,85)
Folio de provenance : 1877 Neubau
Folio de destination : (sol) Gb – 1881 Vergr.
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 /1
portes et fenêtres ordinaires : 20 / 16
fenêtres du 3° et au-dessus :
1877 – Nuss Joh. Christian Joseph f° 188, P 265, Haus, Reinertrag 396, Neubau, vollendet 1874, steuerbar 1877, besteuert 1877

P 265, Haus
Contenance : 5,48
Revenu total : 584,85 (116 – 466 et 2,85)
Folio de provenance : 1877 Neubau
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 20 / 16
fenêtres du 3° et au-dessus :
1885, Zugang – Roth Gebrüder f° 188-I, P 265, Haus, Reinertrag 116, Vergrößerung, vollendet 1878, steuerbar 1881, besteuert 1881
Abgang – Roth Gebrüder f° 188-I, P 265, Wohnhaus, Reinertrag 396, Vergrößerung 1878, Zeit 1881

P 265, Atelier & Magazin
Revenu: 466
Folio de provenance : 1881 Vergr.
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 /1
portes et fenêtres ordinaires : 95 / 70
fenêtres du 3° et au-dessus : 16
1885, Zugang – d° f° 188-I, P 265, Atelier und Magazin, Reinertrag 466, Vergrößerung, vollendet 1878, steuerbar 1881, besteuert 1881

Cadastre allemand, registre 31 p. 201 case 3

Parcelle, section 52, n° 13 – autrefois P 138
Canton : Kageneckerbruch Hs N° 43
Désignation : Hf, Whs u. N.G. – sol maison et bât. acc.
Contenance : 7,81 – 7,86
Revenu : 3300 – 5500
Remarques : N.W. II. 43 – II, 5

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1942), compte 1666
Roth Georges
clos 1942

(Propriétaire à partir de l’exercice 1942), compte 3229
Roth Frantz Edmund und Ehefrau
1942 Roth Frantz Edmund Wittwe
(3452)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1951), compte 6577
Société civile immobilière Roka

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Kageneckerstrasse (Seite 72)

(Haus Nr.) 43
Reichert, Portier. 0
Roth, Schuhfabrikant. E 0
Spitzer, Werkführer. 1

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 233 MW 1237)

Rue Kageneck n° 43 (1878-1979)

Les frères Roth chargent en 1878 l’entrepreneur Nuss de transformer une remise en atelier. Georges Roth fait aménager une cave dans le bâtiment arrière en 1894. L’alignement du 43, rue Kageneck est modifié en 1896, l’angle coupé est réuni à la voie publique. Les voisins se plaignent en 1897 puis en 1902 des vibrations que produisent les machines de la manufacture de chaussures Roth. Georges Roth charge en 1898 l’entrepreneur Th. Wagner de construire un toit mansardé au-dessus d’un des bâtiments. Il fait poser en 1899 un moteur électrique de cinq chevaux dans l’atelier sis derrière le bureau à l’ouest de la parcelle. La fabrique emploie 70 personnes en 1903. L’Electricité de Strasbourg installe en 1923 un transformateur au sous-sol de la fabrique de chaussures Roth. Les voisins se plaignent en 1949 de dégagements de fumée dans la manufacture de chaussures G. Roth et Compagnie.
L’entreprise de Kauffmann Frères est chargée en 1954 de peindre les quatre enseignes, pour les Tricots Félix Lewy Succ. S. A. Les tricotages Félix Lewi font installer en 1961 un réservoir de mazout au sous-sol et poser en 1971 plusieurs inscriptions. Le service des incendies transmet en 1979 un rapport sur les mesures de sécurité à prendre dans les bâtiments de la société Lewy.

Sommaire
  • 1878 – L’entrepreneur Nuss demande au nom des frères Roth l’autorisation de faire des cloisons en pan de bois maçonné au premier étage du bûcher sis 43, rue de Cronenbourg, d’ajouter une poutre à 3 mètres 50 de hauteur pour transformer la remise en atelier et de poser au rez-de-chaussée des encadrements de fenêtre en maçonnerie et en pierre (croquis en marge).
    L’agent voyer Birckicht note que la maison sans avance suit l’alignement. La largeur de la rue est fixée à plus de 10 mètres. Il y a des rigoles et des trottoirs devant toutes les maisons de la rue. L’architecte municipal énumère les règles à suivre.
  • 1893 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du propriétaire Georges Roth l’autorisation de faire une prise pour environ 40 becs (rue Kageneck) – Autorisation
  • 1894 – La Police du Bâtiment constate que Georges Roth (43, rue Kageneck) fait faire des travaux intérieurs sans autorisation (consistant à creuser une cave et poser des piliers en fer) – Georges Roth (43, rue de Cronenbourg) demande l’autorisation d’aménager une cave dans le bâtiment arrière selon le dessin joint – Autorisation – Travaux terminés, février 1895. – Dessin
  • 1896 – Dossier ouvert suite à un courrier du maire. L’alignement du 43, rue Kageneck (propriété Roth) est modifié, l’angle devra être incorporé à la voie publique.
  • 1897 – Albert Hoffmann, propriétaire de la maison voisine 19, rue du Marais-Kageneck, se plaint des machines qui ont été installées chez le fabricant de chaussures Roth et provoquent du bruit et des vibrations telles que les verres s’entrechoquent dans les placards et les tableaux suspendus aux murs bougent. – La Police du Bâtiment constate que le moteur électrique adossé au mur coupe-feu provoque les nuisances en question – Le maire écrit au propriétaire. Le préfet fait part au maire que des autorisations municipales sont nécessaires dans de tels cas.
    Georges Roth (fabrication mécanique de chaussures) répond que les machines existent au même endroit depuis la fondation de son entreprise en 1879. Il a remplacé les machines à vapeur qui répandaient des odeurs dont les voisins se plaignaient par des moteurs électriques. Il transmet des dessins pour obtenir une autorisation. L’inspecteur du travail énumère les conditions que les machines doivent respecter. – Autorisation d’installer des machines électriques au 23, rue de Cronenbourg. – Dessin
    Les voisins ne se plaignent plus depuis trois mois, août 1898. Même remarque quatre mois plus tard. Le dossier est classé.
  • 1898 (octobre) – Georges Roth, directeur de la fabrique de chaussures sise 23, rue de Cronenbourg, demande l’autorisation de construire un toit mansardé au-dessus du bâtiment B – Autorisation de transformer un bâtiment à un étage au 43, rue Kageneck.
    1898 (novembre) – L’entrepreneur Th. Wagner dépose une demande d’avenant pour être autorisé à agrandir la mansarde. – Les travaux sont terminés, rien à signaler, mars 1899.
  • 1899 – Georges Roth informe la Police du Bâtiment qu’il a fait poser un moteur électrique de cinq chevaux – Autorisation accordée selon les conditions énumérées par l’inspection du travail – Dessin (le moteur se trouve à l’avant de l’atelier sis derrière le bureau à l’ouest de la parcelle)
  • 1900 – Le maire notifie le propriétaire de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique, en l’occurrence ceux des soupiraux. – Travaux terminés, octobre 1900
  • 1902 – Dossier. Fr. Riehl, propriétaire des immeubles sis 19, rue du Marais-Kageneck et 16, boulevard de Cronenbourg, se plaint de vibrations. La Police du Bâtiment constate que le moteur électrique posé sur des plaques de caoutchouc s’appuie contre le mur pignon. – Le maire écrit au propriétaire. Les plaintes ont cessé, le dossier est classé, juin 1902.
  • 1903 – Dossier. Nouvelles plaintes par le même.
    Rapport, les machines se trouvent au rez-de-chaussée du bâtiment à l’angle de la rue Kageneck et de celle du Marais-Kageneck, dans le bâtiment arrière et dans le bâtiment latéral. La fabrique emploie 70 personnes. Le bâtiment avant à droite sert d’habitation. Remarques sur les travaux à faire (escaliers, murs)
  • 1913 – L’entrepreneur Th. et Ed. Wagner demande au nom du sieur Roth l’autorisation de ravaler la façade. La Police du Bâtiment constate que le soubassement a été refait – Autorisation de refaire le soubassement.
    1912 – Le maire notifie Georges Roth (fabrique de chaussures, 43, rue Kageneck) de faire ravaler la façade. Il répond que les travaux sont déjà prévus l’année suivante en faisant remarquer qu’une rénovation complète a eu lieu douze ans auparavant et que le bâtiment a été repeint six ans auparavant.
    1913 (juin) – Georges Roth demande l’autorisation de poser une enseigne (Mechanische Schuhfabrik Georges Roth, Fabrique mécanique de chaussures Georges Roth), dessin aquarellé – La Police du Bâtiment constate que le ravalement a eu lieu sans autorisation – Demande – Autorisation
  • 1916 – Commission des logements militaires. Rien à signaler
  • 1923 – L’Electricité de Strasbourg (1, rue du Vingt-deux-novembre) demande l’autorisation de faire une trappe couverte de tôle striée pour son transformateur installé au sous-sol de la fabrique de chaussures Roth. – Autorisation – Dessin (plan)
  • 1941 – Frédéric Riehl (16, boulevard de Cronenbourg), se plaint des gouttières des bâtiments Roth sis 43, rue Kageneck qui causent des dommages dans un logement du 19, rue du Marais-Kageneck et au bâtiment 18, boulevard de Cronenbourg, propriété de Frédéric Comment – La Police du Bâtiment constate lors d’une deuxième visite que des murs sont humides au troisième étage de la propriété du plaignant. La Police du Bâtiment écrit au propriétaire, la veuve Roth demeurant 35, rue Manteuffel (rue du Maréchal-Foch) – La veuve Roth répond qu’elle n’est pas propriétaire. La veuve E. Roth propriétaire habite au 20, allée de la Robertsau – Travaux terminés, mai 1941
  • 1943 – L’entrepreneur C. Kuhn (enseignes 8-10, rue Oberlin à Schiltigheim) demande au nom de la fabrique de chaussures G. Roth l’autorisation de poser une enseigne – Photographie, maquette de l’enseigne
  • 1949 – Le préfet transmet au maire une plainte due à des dégagements de fumée dans la manufacture de chaussures G. Roth et Compagnie, 43, rue Kageneck. Les plaintes émanent de locataires du 45, rue Kageneck. Le maire propose de remplacer les têtes de cheminée et d’interdire à la manufacture de brûler les déchets de cuir. – Travaux terminés, mai 1949.
  • 1954 – L’entreprise de peinture Kauffmann Frères (14, rue des Poules) demande l’autorisation de peindre quatre enseignes, libellé Fabrication de Tricots Félix Lewy Succ. S. A. – Autorisation, Travaux terminés, décembre 1954
  • 1961 – Le préfet délivre au directeur des établissements Félix Lewi S.A. un récépissé de déclaration concernant un établissement de troisième classe (dépôt souterrain de 9000 litres de mazout)
    Demandes de Félix Lewi, tricotages, et de Bein et Fils (chauffage central). André Bein, gérant de la société (30, quai Mullenheim) certifie que le réservoir a été soumis à une pression hydraulique de 3 kilogrammes. Procès verbal d’étanchéité.
  • 1962 – Demande de permis de construire déposée par la S.A. Félix Lewi Succ., 43, rue Kageneck, section 52 parcelle 13. Plan de situation. Dessins du poste de transformation – Autorisation d’aménager un poste de transformation au rez-de-chaussée – La porte métallique est conforme aux prescriptions, mai 1962.
  • 1971 – Marcel Lewi (manufacture de bonneterie Félix Lewi) fait une demande après avoir posé des pancartes et ravivé des inscriptions. Photographie – La S.A. Félix Lewi (1, rue du Chêne à Schiltigheim) est autorisée à poser 9 enseignes plates – Les enseignes sont posées, mai 1971.
    1971 (mai) – Les établissements Caspar (21, rue des Carmes au Neudorf) et la S.A. Félix Lewi demandent l’autorisation de poser une banderole publicitaire. Dessin du drapeau – Autorisation de poser une enseigne provisoire
    1972 (mars, juillet, octobre) – Demande de prolongation – Autorisation. Autres, janvier, avril 1973
  • 1979 – Le service des incendies transmet un rapport sur les mesures de sécurité à prendre. La société Lewy exploite un magasin de vente ouvert au public plusieurs jours de la semaine, un atelier de confection où travaillent une quinzaine de personnes, des bureaux, des entrepôts et des locaux techniques.

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 233 MW 1238)

Rue Kageneck n° 43 (1987)

La Communauté urbaine de Strasbourg (Service des affaires immobilières) est autorisée en 1987 à démolir le bâtiment en prévision de la rénovation du quartier. La démolition a lieu mi-juillet 1988.

Sommaire
  • 1987 (octobre) – La Communauté urbaine de Strasbourg (Service des affaires immobilières) demande l’autorisation de démolir le bâtiment sis 43, rue Kageneck, section 52 n° 13, de la contenance de 786 m², composé de sous-sol, rez-de-chaussée et deux étages d’une surface totale de 2385 m² (entrepôts commerciaux). Motif « Immeuble vétuste, libre de toute occupation, démoli dans le cadre de la rénovation future de ce quartier ». – Photographie, plan de situation
    1987 (octobre) – La direction départementale de l’équipement émet un avis favorable
    1987 (octobre) – La conférence du permis de construire émet un avis défavorable tant qu’il n’y a pas de demande de permis de construire
    1987 (décembre) – Le maire accorde le permis de démolir
    1988 (mai) – Pas de travaux. Des débris de toiture jonchent le trottoir
    1988 (août) – La démolition est terminée. Les constructions ont été démolies mi-juillet 1988

Relevé d’actes

D’après les tenants et aboutissants, la maison appartient en 1613 au prévôt de Rohr (Schultheissen hoff zu Rohr)
Jean Guth, prévôt de Rohr, hypothèque la maison au profit de Gui Ohl, jardinier au faubourg des Charrons

1637 (4. Januarÿ), Chambre des Contrats, vol. 477 f° 8
Erschienen Hannß Guoth Schultheiß Zu Rohr
hatt in gegensein Viox Ohlen gartners Vnd. Wagnern – schuldig seÿe 100. lb
dafür Vnderpfand sein soll Hauß, Hoff, Hoffstat, Scheür und Ställ, mit allen Andern deren gebäwen & alhie im Kagenecker bruch, nahe beim Cronenburger thor, neben Martin dempters see: wittib und Erben & Paul Sÿfriden und Georg Suffer hinden vff hannß Wilden stoßend

Jean Guth, prévôt de Rohr, vend la maison à Gui Ohl en s’y réservant l’habitation pour lui et sa femme leur vie durant. Les vendeurs renoncent en 1640 à leur droit d’habitation.

1637 (18. Feb:), Chambre des Contrats, vol. 477 f° 165
(Protocollat. fol. 19.) Erschienen Hanß Guth d. Schultheiß Zu Rohr
hatt in gegensein Viox Ohlen gartners und. wagner alhie (verkaufft)
hauß, hoff, hoffstat, Scheur Und Stall mit allen And.en ihren gebäwen & alhie im Kagenecker bruch, beÿm Cronenburg. thor, neben Martin Demptern see: witib und Erben & Paul Sÿfrid. hind. vff hanß Wildten den eltern – per 600. fl. à 15. bz.
dabeÿ abgeredt, daß so lang Er verkäuffer und sein haußfr. im leben sein werd. od. deren eins, ihnen in disem ietz verkauften hauß die hind.st Cammer im Vord. hauß, Item blatz im Keller Zu Zweÿen fuder wein, Mehr vfm Casten Zu 30. frtl. früchten Zuschüten und einzuleg., Mehr im Stalll und. kieinen häußlein raum Zu 4. Rossen Zustellen, ohne zinß Zugebrauchen, Auch der gang in und auß der Stub. deß gleich. beÿ deß Käuffers fewer Zukoch. gegonnt und zugelaß. sein soll
dabeÿ gewesen Michel Börß hautpkann vff der gartnerstub. An Steinstraß.
[in margine :] Erschienen der hieoben benambste Verkeufer bekannt in gegensein deß Käuffers, daß Er vff den hierneben beÿ solchem hauß verglichenen Vorbehalt, verzug gethan gegen bahrer erlegung 12. lib – act. d. 14. 9.br 1640.

Le jardinier Gui Ohl épouse en 1614 Anne, fille de Gaspard Leu.
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 136-v, n° 50)
1614. 29. Novembris. Viox Ol der gartner, J. Anna, Gaspard Lewen Gartners tochter (i 141)

Jardinier au faubourg des Charrons, Gui Ohl hypothèque la maison au profit du jardinier Georges Schell. En marge, le débiteur cède sa créance à Thiébaut Wild fils d’Ulric et à sa femme Aurélie Ohl.

1645 (21. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 494 f° 375-v
Erschienen Viox Ohl Gartner und. Wagner
hatt in gegensein Georg Schellen Gartners daselbst – schuldig seÿe 50. lib albereit in a° 1637. bahr gelühenen Gelts
dafür in spe. Und.pfand sein soll hauß, hoff, hoffstatt, Scheur und Ställ, mit allen deren Gebäwen im Kageneckher Bruch, neben weÿl. David wild. seel. Wittibin, ein: und anderseit neben Diebolt von Fridelßheim, hind. vff hannß Wild. den iung. stoßend gelegen
[in margine :] Erschienen d. Creditor hatt in gegensein Diebold Wild. Ulrichß Sohns und Aureliæ Ohlin beÿd. Eheleuth alß welche diße hierinn beschriebene Behaußung heut dato vom Debitore erkaufft – Act. d. 28. febr. a° 1649.

Gui Ohl qui a quitté la ville doit de l’argent à la Ville et au chapitre Saint-Thomas. Le maître des rentes demande aux Quinze si la créance de la Ville est une dette privilégiée qui aurait le pas sur celle du chapitre. Les Quinze chargent le juge municipal de prendre un arrêt.
1648, Protocole des Quinze (2 R 67)
Zinßmeister Ca. Viox Ohl. 228.
(f° 228-v) Sambstags den 25.t Novemb. – Statt Zinßmeister, Heinrich Baumgarttner legt Extract seines Zinßbuchs vor, bescheind damit daß Viox ohl der vßgetrettene Garttner, gemeiner Statt wegen erkaufften Allmendt grundts schuldig seÿe vff Extantzen biß Martini 1648. Jährl. j lb 10 ß d noch 13 lb 10 ß d So dann vor Allmend güetere Zinß Jährlich auch vff Martini j ß 6 d noch 16 ß 6 d vndt für Angewandten Stattgerichts Costen 17 ß 10 d Allso Zusammen 15 lb 4 ß 4 d, Nun habe Zwar Schaffner Zu St. Thoman vor Ihne Zinß Meister erlangte recht, Statt Richter aber sage, weÿlen dißes ein Statt vnd allso privilegirte Schult, habe Er kein bedenckens vff empfangenden befelch Zu exequiren, Stellts waß Zuthun ? Erkandt, Soll deßwegen den Statt richter Decret In dißer Statt Sach ohneingestellt Zu exequiren Zugestellt werd. Ist bescheh.

Gui Ohl hypothèque la maison au profit de Daniel Steinbock, assesseur au Grand Sénat. En marge, quittance accordée en 1692 à David Wild, propriétaire de la maison.

1648 (14. Sept.), Chambre des Contrats, vol. 501 f° 515
Erschienen Viox Ohl Gartner und. wagner
hatt in gegensein H Daniel Steinbockhß ältern großen Rhants Verwanthens – schuldig seÿen 283 Pfund pfenning
dafür in specie Vnderpfand sein soll hauß, hoff, hoffstatt, Scheur, Stall, mit allen deren Gebäwen, beÿm Cronenburg. thor, neben Andreß Lixen dem iüngern ein: und anderseit neben diebolt von Fridolßheim dem iüngen, hind. vff hannß Wilden den iüngen stoßend geleg. so Zuvor verhafftet umb 50. lib Georg Schellen Gartnern und. wagner sonst. ledig und eig. Item Ein halb Ackher Feldts im heÿterberg Königßhoffen Banns (…)
[in margine :] Erschienen H. Diebold von Fridelßheim Garttner Underwagner hatt in gegensein David Wilden auch garttners Underwagnern alß possessoris hierin gemelter hypothecirten behaußung (…) Act. den 28. Mart. 1692

Acte qui mentionne que Thiébaut Ohl est le tuteur des enfants du jardinier déserteur Gui Ohl
1648 (13 9.br), Chambre des Contrats, vol. 501 f° 653-v
Erschienen Wolff Börß Garter ahne Steinstraß für sich selbsten, und diebold Ohl Gartner und. wagner alß Vogt Viox Ohlen deß außgetrettenen Gartners und.wagner Kind. So dann Sie beede im nahmen Salomeen Börßin Paul Wegers deß außgetrettenen Gartners und.wagner Verlaßenen Eheweibß deren Vogt obgemeldter Viox Ohl auch außgetretten ist, vnd im nahmen hannß Fuchß. Gartners ahne Steinstraß alß Vogts Michael Börß. deß außgetrettenen Gartners ahne Steinstraß verlaßener Kind.
hatt in gegensein Balthasar Beÿers Gartners in Krautenaw und Ursulæ Klugßhertzin beÿd. Eheleuth bekannt
demnach EE Kl. Rhat ehnlängsten erkannt hette, daß gesampte weÿl. Annæ Börßin seel. Erben, Adolph Huckhen Gartnern ahne Steinstraß umb seine ahne diße Verlassenschafft habende Ansprach 12. lb befridig. sollen (…)

Gui Ohl cède sa maison à son gendre Thiébaut Wild fils d’Ulric et à sa femme Aurélie Ohl.

1649 (28. febr.), Chambre des Contrats, vol. 503 f° 159
(Prot. fol. 58.) Erschienen Viox Ohl Gartner und. wagner
hatt in gegensein diebolt Wild. Ulrichß Sohns auch Gartners alda und Aureliæ Ohlin beÿder Eheleuth seines dochtermanns und dochter
hauß hoff, hoffstatt, Scheur, Stallung, mit allen deren Gebäwen alhie im Kageneckher Bruoch, neb. diebolten von Fridolßheim dem iüngern ein: und anderseit neben Andreß Lixen dem iüngern hind. vff hannß wild. hannß. Sohn, stoßend gelegen, so verhafftet ist umb 283. lib. sambt dem Zinnß von Bartholomæi 1648. H Daniel Steinbockh alt.en groß. Rhats verwanthen, Item umb 50. lib. und 15. lib. Zinnß Georg Schellen Gartnern under wagner, sonsten für ohnverhafftet (übernohmen)

Les acquéreurs hypothèquent le même jour la maison au profit de Daniel Steinbock, assesseur au Grand Sénat.

1649 (28. febr.), Chambre des Contrats, vol. 503 f° 160
Erschienen diebolt Wild Ulrichß Sohn Gartner und. wagner und Aurelia Ohlin beÿde Eheleuth
in gegensein Daniel Steinbockhß alt. groß. Rhats verwanthen
bekannt, demnach ihr resp. Vatter und Schwäher Viox Ohl Gartner und. wagner ihnen seine behaußung alhie im Kageneckher Bruoch neben diebolten von Fridolßheim dem iüngern ein: und anderseit neben Andreß Lixen dem iüngern hind. vff hannß wilden hannß. Sohn, stoßend gelegen, vermög der heut dato in der Cancelleÿ Contract Stuben vffgerichteter Verschreibung, dergestalt verkäufflich eingeraumbt hette, daß Sie hiengeg ahne statt deß Kauffschillingß obgemeldt. H. Steinbockh. umb seine darauff versicherte 283. lb. Capital und davon seit Bartholomæi a° 1648 verfallenen Zinnß, wie auch Georg Schellen Gartnern und. wagnern umb seine darauff habende 50. lib Capital und 15. lib. davon erschiennene Zinnß ahne sein ohlen statt bezahlen sollen (…) noch ferners Zum special Unterpfand eingesetzt (…)

Thiébaut Wild fils d’Ulric épouse en 1648 Aurélie Ohl fille de Gui Ohl
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 81-v)
1648. Dnca Quinq. 13. febr. Dieboldt Wildt der Gartner Ulrich Wildt des Gartnerts hinderlaßener Sohn. J. Aurelia, Viox Ohlen des Gartners Eheliche tochter. Mont. 21. febr. (i 83)
Proclamation, Sainte-Aurélie (luth. p. 123, n° 4) 1648. Dom. Esto mihi, Thiebold Wild gartner Uri Wild. s. sohn, J Aurelia Viox Ohlen gartners tochter. Zum Alten St. Peter (i 64)

Accord que passe Aurélie Ohl avec son frère Jean Ohl après avoir accepté la cession de la maison en s’engageant à régler les dettes qui l’obéraient
1649 (28. febr.), Chambre des Contrats, vol. 503 f° 161-v
Erschienen Aurelia Ohlin diebolt Wild. Ulrichß Sohns eheliche haußfraw, mit beÿstand erstermelts ihres Ehevogts an einem,
Mehr hannß Ohl, Vioxen Sohn, Gartner alda ihr Bruder am andern, So dann Georg Schell auch Gartner daselbst am tritten theil
haben bekannt freÿ gutwillig offentlich veriäh. Demnach Sie Aurelia mit und beneben ihrem Ehevogt, von Viox ohlen Gartnern und. wagner ihrem Vattern vermög der heut dato in der Cancelleÿ Contract Stuben vffgerichteter Verschreibung seine alhie im Kageneckher Bruoch gelegener Behaußung dergestalt käufflich. angenohmen habe, daß Sie hiengeg ahne statt deß Kauffschillingß. H. Daniel Steinbockh. alt. groß. Rhatsverwanth. umb seine darauff versicherte 283. lb. Capital und davon seit Bartholomæi a° 1648 verfallenen Zinnß, und vorgemelldt. Georg Schellen umb seiner in crafft der am 21. Junÿ a° 1645. darauff habende 50. lib. hauptgut und 15. lib Zinnß befridig. solle (…)
dafür in spe. Vnderpfand sein soll hauß hoff, hoffstatt, Scheur, Stall, mit allen deren Gebäwen & alhie im grünen Bruch, neben Clauß Vixen ein: und anderseit neben Wendlingß Andreß. & cons. hind. vff Anthoni demuth stoßend geleg. davon gehnd iahrs 6 ß 3 d dem stifft iung st. Peter

La maison revient à son fils David Wild qui épouse en 1677 Aurélie Jud, fille du jardinier Jean Jud

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 173)
1677. 22. Febr. Davidt Wild lediger gartner. J. Aurelia Hanß Judten gartners hinterlaßene eheliche tochter (i 174)
Proclamation, Sainte-Aurélie (luth. p. 178) 1677.Donnerst den 22.t Feb. a. St. Peter. David Wildt der Gartner diebold Wilden des Gartners Sohn, Jfr Aurelia, hans Juden des Gartners Tochter (i 92)

Jardinier au Faubourg des Charrons, David Wild hypothèque la maison au profit du jardinier Jean Lix.

1695 (20.6.), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 404-v
David Wild, garttner Vnder Wagnern
in gegensein H. Hans Lixen, auch garttners daselbsten – schuldig seÿe 225 pfund
unterpfand, Hauß, Hoff, Hoffstatt, Stall, Scheur sambt übrig. gebaüen, begriffen weithen und zugehördten, allhier im Kageneckerbruch einseit neben dem Creditore selbsten anderseit neben Michel Ohl, hinten auf Hanns Wild stoßend gelegen,
Ferner ein halb acker feldts im Neuen gebreit Königshover banns (…)

David Wild et Aurélie Jud font dresser un état de leurs biens. Les experts estiment à 400 livres la maison dont le titre inventorié est celui de 1649 ci-dessus. La masse propre à la femme est de 1 149 livres. L’actif du mari de la communauté s’élève à 570 livres et le passif à 1 214 livres.

1709 (9.2.), Not. Marbach (Jean Frédéric, 32 Not 16) n° 509
Inventarium über Davidt Wildten garttner under Wagnern und Aureliæ Judtin beeder Eheleüth und burgere Zue Straßburg Vermögen und Passiv Schulden, auffgerichtet Anno 1709.
Inventarium und Beschreibung aller Haab nahrung und güthere, welche davidt Wildten garthner underwagnern und Aureliæ Judtin beede Eheleüth und burgere Zue Straßburg besitzen hingegen aber auch ahne Passiv Schulden Zubezahlen verpflichtet, welches alles ersucht und angeben durch vorernante aurelien Judtin, beÿständlich des Ehrsam und bescheidene, dieboldt Königs Garthners vnderwagnern und burgers Zue Straßburg ihres geschwornenn Curatoris (…) So geschehen in Wohlgemeldten Statt Straßburg Sambstags den andern Februarÿ A° 1709.

Ane Holtz und Federwerck. In der Cammer A, Vor dießer Cammer, In der Cammer B Im Hinder Stübel, In der Wohnstuben, In der Stub Cammer, Im hauß öhren, Im Keller.
Eigenthumb ahne Einer behausung (T.) Item Haus, Hoff, Hoffestatt, Scheür, Stallung mit allen der gebeuen, begriffen, weithen, Zugehörden, rechten und gerechtigkeiten, in der Statt Straßburg vorstatt underwagnern, im Kagenecker bruch einseit neben Diebold ohlen Michels Sohn garthner vnderwagnern, a.s. neben hanß lixen dem Eltern garthnern allda, hinden auf andres Schotten gartnern alda stosend gelegen, so ledig eÿgen und vermög Einer von der Statt Straßburg Verordneten Herren Werckmeistern des Zimmer und maurer hoffs ertheÿlt und. den 5.t Februarÿ A° 1709. datirten Abschatzung æstimirt und angeschlag. worden vor 400 lb. Hierüber besagt Ein teutscher pergamenter Kauffbrieff de dato den 28. Februarÿ Anno 1649. mit altem lit. A. und anjetzo newem lit. B. notirt.
Ergäntzung der Ehefrauen vor unverändert in Ehestand gebracht und darinn ererbt aber wehrender Ehe alienirt und abgegangen guths. Vermög eines über eingangs benanter beeder Ehegemächd einander vor unverändert zugebrachten Vermögens den 10. Aprilis Anno 1677. durch weÿland Herrn Notarium Johann Thoman Tromern seelig auffgerichteten Inventarÿ
Forma Hujus Inventarii, Copia der Eheberedung
der Ehefrau unverändert Vermögen, haußrath und kleÿdung 60, Silber und geschmeidt 3 ß, guldtine Ring 6 lb, geschirr Zum veldbauw gehörig 1, Eÿgenthumb liegeder veldgüther 335, beßerung ane lehengüttern 17, Schulden 67, Ergäntzung 659, Summa summarum 1149 lb
Hierauff endlichen würdt sowohl des Ehemanns unverändert als auch das theilbahre Zusammen in eine massam gezogenes Guth (:weilen wegen eräügneten Passovorum und abschneidung weithläuffigkeit willen unnöthig erachtet worden seine unverändert nahrung und deßen Ergäntzung Zuersuchen:) beschrieben, haußrath, kleÿder und weiser gezeüg und anders dergleichen 37, früchten 9, blumen auf dem veld 15, Pferd 15, Schiff und geschirr Zum veldtbauw gehörig 9, Heüw, Strohe und korsen* 3, Silber 2, Eÿgenthumbn ahne einer behaußung 400, Guldien Ring 2, Eÿgenthumb liegende veldgüther 37, beßerung ane lehengüttern 38, Summa summarum 570 lb – Schulden 1214 lb, die Passiv Schulden übertreffen des Ehemanns unverändert und theylbare nahrung umb 644 lb

Veuf d’Aurélie Jud, David Wild meurt en 1720 en délaissant trois enfants. L’inventaire est dressé dans une maison au Marais Kageneck. L’actif de la succession s’élève à 485 livres, le passif à 103 livres.
1721 (12.2.), Not. Mader (6 E 41, 679) n° 411
Inventarium über Weÿl. deß Ehrsahmen Davidt Wildten, Gewesenen GUW. und burgers alhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1721. – nach seinem den 3. Julÿ deß mit Gott zurückgelegten 1720.sten Jahrs beschehenen tödtl.m ableiben, Zeitl. verlaßen, Welche Verlaßenschafft dann auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der ane hernach folgendem folio in specie benandter Erben (…) So geschehen in der Königl. freÿen Statt Straßburg auff Mittwoch den 12. Februarÿ Anno 1721.
Der in Gott ruhende David Wildt, hat Zu Erben verlaßen, wie folgt. 1. die Tugendsahme Fraw Aureliam Königin, gebohrne Wildin, deß Ehrsahm und bescheidenen Dieboldt Königs Garthners und burgers allhier Ehefr. welche mit beÿstand ged. ihres Haußwürths dießem Geschäfft beÿgewohnet, 2. den Ehrsahm und bescheidenen Hannß Wildt, Davidts Sohn, auch Garthnern und burgern allhier vor sich selbsten Vndt 3. die Tugendsahme Fraw Barbaram Neßmännin gebohrne Wildtin, deß Ehrsahm und bescheidenen Andreæ Neßmanns deß Jüngern auch Garthnern und burgers allhier Ehefrau, welche mit assistentz ged. Ihres Ehemanns dießer Inventation abgewarthet. Dieße dreÿ deß Verstorbenen seel. mit auch Weÿl. der Tugendsamen Fr. Aurelia Wildtin gebohrner Judin seiner haußfr. Ehel. erzeugt : und hinterlaßene KK: und ab intestato Erben, Zu gleichen portionen und anntheilen.
In Einer in der Statt Straßburg ane dem Kagenecker Bruch Gelegenen behausung ist befunden worden wie folgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. In der Cammer A, In der Soldaten Cammer, Auff dem Gang, In der Stub Cammer, Im hauß Ehren, In der Magd Cammer, Im Keller
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 42, Sa. Früchten uff dem Kasten 2, SaWein und Lährn Faßen 4, Sa. Silbers 1, Sa. Goldener Ring 4, Sa. Eigenthums ane Liegenden Feldgüthern 400, Sa. beßerung ane Erb: und Lehen güthern 30, Summa summarum 485 lb – Schulden 103, Nach deren Abzug 381 lb

Suite à l’inventaire de faillite, la maison revient à son fils Jean Wild qui épouse en 1708 Sara Schell, fille du jardinier Thiébaut Schell

Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 60-v, n° 17)
1708. Mittw. den 9. Maÿ wurden nach zweÿmahliger außruffung Zu S. Aur. copulirt u. eingesegnet, Hanß Wild der ledige Gartner u. burger alhier, David Wilden des gartners u. burgers ehl. sohn, U. Jgfr. Sara Dieboldt Schellen des Gartners u. burgers ehl. Tochter [unterzeichnet] H. Ist ein Zeichen von der Hand des Hochzeiters, o Ist von der hand der hochzeiterin (i 62)

Jean Wild hypothèque la maison au profit de Marie Voltz veuve de Jean Lix, jardinier au faubourg des Charrons

1726 (5.7.), Chambre des Contrats, vol. 600 f° 315-v
hannß Wildt davidts Sohn g.u.w.
in gegensein Fr: Mariæ geb. Voltzin weÿl. hannß Lix g.u.w. wittib mit beÿstand ihres Sohns und Vogts Abraham Lix auch g.u.w. – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, Eine Behausung hoff Scheür Stallung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten im Kagenecker bruch, einseit neben der creditrice selbst anderseit neben dieboldt Ohlen Erben hinten auff Andreas Schott

Sara Wild meurt en 1726 en délaissant trois filles dont l’une meurt peu de temps après sa mère. Les experts estiment la maison 350 livres. La masse propre au veuf est de 206 livres. celle des héritiers de 776 livres. L’actif de la communauté s’élève à 143 livres, le passif à 501 livres

1727 (20.2.), Not. Mader (6 E 41, 685) f° 576
Inventarium über Weÿland der tugendsamen Frauen Sarä Wildtin gebohrner Schellin, des Ehrbahren und bescheidenen Hanß Wildten Davidts Sohns GUW. und burger allhier Zu Straßburg geweßene Ehefrau nunmehr seel. Verlaßensch. auffgerichtet A° 1727. (…) nach ihrem Mittwoch den 15. Maÿ des mit Gott zurückgelegten 1726.sten Jahrs beschehenen tödtlichem ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft dann auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehrengeachten Diebold Schellen GUW als geordnet und geschwornen Vogts Barbarä undt Salome der verstorbenen frauen seel. mit obgedachtem Ihrem hinterlaßenen Wittiber Ehelich erzeügte Zweÿ Kinder und ab intestato Erben, So dann Annæ Wildin, welche letztere aber gleich nach der Mutter mit tod abgangen und deßen Vatter wieder ge Erbt, inventirt und ersucht durch In den Wittiber selbsten theils undt theils Christinam Helgensteinin die dienstmagd (…) So geschehen in der Königlichen Statt Straßburg auff Donnerstag den 20. Februarÿ Anno 1727.

In Einer in der Statt Straßburg im Kagenecker Bruch gegen den Cazernen gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen behausung ist befunden worden wie folgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. In der Cammer A, In der Cammer B, In der Kuchen, In der Magd Cammer
Eÿgenthumb ane Einer Behaußung (W.) Eine Behaußung, Hoff und Hoffstatt mit allen deren gebeuen begriffen weithen rechten zugehördten und gerechtigkeiten in der Statt Straßburg Vorstatt im Kagenecker bruch gegen den Cazernen, einseit neben Andres Lix Hanßen Sohn G.V.W. anderseit neben diebold Ohlen Wittib hinden auff Andres Schotten Michels Sohn auch Garthner alda stoßend gelegen, welche behaußung annoch um 12. lb d Zinß Weÿland Hannß Lixen geweßenen Garthners under Wagnern seel. hinterlaßenen Wittib verhafftet ablößig in Capital mit 300 lb d sonsten gegen Männiglichen freÿ ledig und eÿgen und durch der Statt Straßburg Werckmeistere Crafft einer beÿ Mein Notarÿ Concept befindlichen Abschatzung sub dato 21. Februarÿ Anno 1727. angeschlagen um 350. lb. Davon abgezogen obige beschwerden so thun 300. lb. Nach deren abzug wird ane Vorstehenden Anschlag annoch übrig Verbleiben Nemlichen 50. Hierüber weißet ein teutscher perg. Kbr. m. der St. Str: C. C. st. anh. Inns. vw. datirt den 28. feb. 1649. mit alt. Lit.is A et B signirt und nach besichtigung darbeÿ gelaßen.
(f° 14) Ergäntzung deß Wittibers unveränderten Guths. Inhalt Inventarÿ über alles dasjenige was beede nun Zetrennten Eheleuthe einander in den Ehestand zugebrachter Nahrung durch Weÿl. H Johann Friderich Marbach Notm. publ. in Anno 1708. gefertiget
Vermög Theilregister über das jenige was der Wittiber Von Weÿl. Hanß Wilden Davids sohn seinem Vatter seel. er Erbt durch vor und Nachgemeltem Notarium in Anno 1721. geferiget hat man dem Wittiber ferner zu Ergäntzen.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Deß Wittibers Guth, Sa. haußraths 11, Sa. goldener ring 2, Sa. Eigenth. ane einer behauß. 50, Sa. Eigenth. Liegend. Feldguth 116, Sa. beßerung ane Lehengüttern 6, Sa. der Ergäntzung 70, Summa summarum 256 lb – Schulden 50, Nach deren Abzug 206 lb
Der Erben Guth, Sa. haußraths 22, Sa. Silbergeschirrs 1, Sa. Goldener ring 4, Sa. baarschafft 9, Sa. Eigenth. ane Liegend Gütter 262, Sa. beßerung ane Lehengüttern 6, Sa. Schulden 50, Sa. d. Ergäntzung 418, Summa summarum 776 lb
Das theilbahre Vermögen, Sa. haußraths 12, Sa. Früchten 12, Sa. tabackh 10, Sa. bluhmen auff den feld 15, Sa. Silbers 1 ß, Sa. Schiff und geschirrs 18, Sa. Pferd 10, Sa. Hau, Stroh und Ohmat 3, Sa. Schulden ins Erb 60, Summa summarum 143 lb – Sa. Schulden 501, Passiv onus 357 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 615 lb

Jean Wild fils de David se remarie en 1733 avec Marie Wunderer, veuve de Jean Georges Vix, jardinier au Faubourg de Pierre : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrbahr und bescheidenen Hannß Wilden Davids Sohn Garthnern Unterwagnern und burgern allhier Zu Straßburg, alß dem bräutigamb ane einem, So dann der tugendsamen Frauen Maria Fixin gebohrner Wundererin weÿland hannß Georg Fixen geweßenen Garthners ane Steinstraß seeligen nachgelaßener Wittib alß der hochzeiterin am andern theil (…) So geschehen in der Königlichen Statt Straßburg auf Montag den 9.ten Februarÿ Anno 1733, Philipp Jacob Mader Nots. publ. et Acad: jur: (collationirt) Straßburg Dienstags den 26. Aprilis Anno 1740. Johann Daniel Stöber Notarius

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 147, n° 6)
1733. Zu gleicher Dois [Domin. Quinquag. u. Quadrag.] seindt proclamirt vnd copulirt worden Hannß Wild Davids Sohn der witwer, burger vndt gartner allhier, und Fraw Maria gebohrne Wunderein ganß georg Vixen des gewesenen Burgers vndt gartners allhier hinterl. wittwe Unterpfand sein soll H. des hochzeiters Zeÿchen, + der hochzeiterin Zeÿchen (i 149)

Fils de Martin Vix, le jardinier Jean Georges Vix épouse en 1715 Marie, fille du jardinier Thiébaut Wunderer
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 78, n° 11)
1715. Mittw. d. 6. Martÿ wurden nach 2. maligen proclamation copulirt und eingesegnet Johann Georg Vix lediger gartner Martin Vix burgers v. gartners allh. Ehel. Sohn, vnd Jgf. Maria, weil. Theobald Wunderers burgers vndt gartners allh. hinterl. Ehel. tochter [unterzeichnet] Hanß Gerig Vix als hohzeiter, Maria Wundererin Zeichen + ( 79)

Testament de Jean Georges Vix, alité pour cause de maladie, et de sa femme Marie Wunderer
1729 (6.10.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 60) n° 561
Codicillus reciprocus H Johann Georg Vixen Garttners ane Steinstraß et uxoris
Zuwißen daß auff Donnerstag den 6.ten Octobris Anno 1729. Vormittag Zwischen 8. und 9. Uhren in einer allhier Zu Straßburg ane dem Grünen bruch beÿm halben dach gelegenen hernach vermelten beeder Codicillirenden Eheleuthen eigenthümlich zuständigen behaußung dero ordinari wohnstub Cammer die fenster auff Hn Stempffel des alten Rubenlochwirths garten außsehend, der Ehegemechte Johann Georg Vix, gartner ane Steinstraß, und Frau Maria Vixin geborne Wundererin beede Eheleuthe und burgere alhier Er den Mann Zwar Kranck und unpäßlich dannenhero auff einem bett liegend, Sie die Frau aber gesund gehend und stehenden leibs
[unterzeichnet] Hanß gerig Vix, der Frau handzeichen +

L’inventaire dressé après la mort de Jean Georges Vix n’est pas conservé.
1730 (14.2.), Not. Schmidt (André, répert. 6 E 41, 664-2) n° 3
Inventarium über Weÿl. Hannß Geörg Vixen seel. gew: G: ahne Ststrß Verlassenschafft

Marie Wunderer meurt en 1746 en délaissant trois enfants de son premier mariage et une fille du second. Les experts estiment la maison 400 livres. La masse propre au veuf est de 282 livres. celle des héritiers de 506 livres. L’actif de la communauté s’élève à 281 livres, le passif à 300 livres.

1747 (27.2.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1142) n° 513
Inventarium über Weÿland der Ehren und tugendsahmen Frauen Maria Wildin gebohrner Wundererin letztmahls des Ehrsam und bescheidenen Hannß Wild Davids Sohn GVW. und burgers allhier zu Straßburg geweßener ehelicher Haußfrauen nunmehr seeliger Verlaßenschafft auffgerichtet in Anno 1747. – nach ihrem Sambstag den 24.ten Xbris des abgewichenen 1746.gsten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen (…) So beschehen Straßburg Montags den 27.ten Februarÿ et seqq. Anno 1747.
Die verstorbene seelige hat ab intestato Zu Erben Verlaßen wie folgt.1.mo Hannß Georg Vix den leedigen Garthner so 27. Jahr alt dannenhero ohnbevögtigt, 2.do Jgfr Margaretham Vixin die ohngefähr 26. Jahr auf sich hat und auch ohnbevögtigt. 3. tio Jgfr Salome Vixin Welche noch nicht völlig 19 Jahr alt dero geordnet und geschworener Vogt ist Hannß Wunderer Diebolds Sohn HUW und burger allhie, welcher auch beÿ dem geschäfft erschienen und Zugleich auch seiner curandæ beeden vorbenambsten vollbändigen geschwisterden assistirte. Es hat aber die abgeleibte seelige solchen Sohn und beede töchtere in erster Ehe mit auch weÿland hannß Georg Vix dem geweßenen GAStStr. und burgern alhier Ihrem in Monath 8.bris A° 1729. verstorbenenn Ehemann seeligen erzeuget.
So dann 4.to Annam Mariam Wildin die 11 Jahr alt und die Verstorbene seelige mit eingangs gemeltem hannß Wild Davids Sohn ihrem hinterbliebenen Wbr erziehlet hat, deren geordnet und geschworener Vogt ist Andres Neßmann der jünger GVW und burger allhier, welcher seiner Vogts tochter interesse hiebeÿ persönlich besorgte

In einer allhier zu Straßburg dero vorstatt Unterwagnern ane dem Kageneckerbruch gelegenen dem Wber Vor ohnverändert gehörigen behausung befunden worde wie folgt
Eÿgenthumb ane Einer Behaußung (W.) Nembl. I. Behaußung, hoff, hoffstatt, Scheur und Stallung mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen Rechten Zugehörden und gerechtigkeiten allhier zu Straßburg dero Vorstatt Unterwagnern in dem Kagenecker bruch gegen den Cazernen, 1.s. neben herrn Abraham Lix dem altern G.V.W. 2. neben Michael Wolff auch Garthner allda hinden auff Hans Lix Andreßen Sohn dem ältern ebenfalls GVW. stoßend gelegen, und durch (die Werckmeistere) außweißlich des Zu mein Notarÿ Concept gelüfferten Abschatzung Zeduls vom 9.ten Martÿ A° 1747 Vor freÿ leedig und eigen gewürdiget pro 400 lb. Darüber besagt i. teutscher perg. Kffbr. m. allhießiger St. Str: C. C. Stb. gefr. m. dero anhang. Ins. verw. datirt den 28.ten Februarÿ A° 1649. mit alten Lit.is A et B signirt.
(f° 19) Eigenthumb ane einer Behaußung so der Verstorbenen Fr. seeligen 3. KKn I. Ehe Vor Vätterl. guth Zuständig. Nembl. I. Behaußung, hoffstatt und höfflein Scheür und Stallung beÿ dem grünen bruch in dem Elenden Creützgäßlein (…)
Ergäntzung des Wr. abgegangenen ohnveränderten guths. Nach besag des über beeder geweßener Eheleuthe einander in den Ehestand Zugebrachter Nahrung d. Weÿl. H Notm. Philipp Jacob Mader seel. den 22.ten Aprilis Anno 1733. auffgerichteten Von mir Notario nachgehends complirten und den 25.ten Januarÿ A° 1742. expedirten Invetarÿ.
(f° 25) Abzug gegenwärtigen Inventarÿ. Des Wbrs ohnverändert guth, Sa. haußraths 32, Schiff und geschirr zum feld und Ackerbau gehörig 21, Sa. Silbers 1, Sa. Goldener Ring 6, Sa. der baarschafft 2, Sa. Eigenth. ane i. behaußung 400, Sa. Eigenth. ane liegenden güthern 105, Sa. der beßerung ane lehengüthern 7, Sa. der Erg. thut per rest 112, Summa summarum 688 lb – Schulden 406, Nach deren Abzug 282 lb
Dießemnach wird auch derer Kinder und Erben ohnverändert guth geschrieben, Sa. haußraths 64, Sa. Schiff und geschirr Zum feld und Ackerbau gehörig 4, Sa. Silbers 1 ß, Sa. goldener Ring 2, Sa. der baarschafft 7, Sa. Eigenth. ane liegenden gütheren 100, Sa. beßerung ane lehengüthern 3, Sa. derer Schulden in derer Erben ohnveränderte Nahrung gehörig 211, Erg. 113, Summa summarum 506 lb
Endlichen wird auch das gemein verändert und theilbar guth beschrieben, Sa. haußraths 34, Sa. handheschirrs 10 ß, Sa. Pferd s. deren geschirr 25, Sa. der Früchten und Meel 65, Sa. Tabacks 25, Sa. Zwiblen und Knoblauchs 2, Sa. Heu und strohes 9, Sa. Scheinenfleisches 5, Sa. bluhmen auf dem feld 14, Sa. der beßerung im hoff und auf dem feld 38, Sa. der baarschafft 60, Summa summarum 281 lb – Schulden 300 lb, In Vergleichung 19 lb – Stall summ 988 lb
Copia der Eheberedung – (…) So geschehen in der Königlichen Statt Straßburg auf Montag den 9.ten Februarÿ Anno 1733, Philipp Jacob Mader Nots. publ. et Acad: jur:

Le conseil des Fribourgeois fait comparaître Jean Wild qui a transmis un certificat d’hébergement non-conforme. Il est dispensé de l’amende habituelle après avoir déclaré qu’il avait logé un enfant de dix ans.
1753 (22.2.), Fribourgeois (XI 167)
(f° 167) Donnerstags den 22.ten des Monaths Februarÿ A° 1753 – Hanß Wildt der Garthner ex officio Citiret wegen eines: Ihro Gnaden Regirendten Herrn Ammeister überschickten sehr Straffbahren Nacht Zeduls, Maßen Solcher despictirlich Klein gefertiget, Undt Zwar der 26.ten Wintermonat datiret darinnen aber die Jahrzahl Außgelaßen worden. Citatus præsens, Sagt es seÿe ein Kleiner Knab von 10 Jahren gewesen, so Er auß barmhertzigkeit Logiret.
Hierauff Ist Erkandt worden, daß Citatus pro nunc ex Commiseratione Undt bewegendten Ursachen Zu absolviren.

Jean Wild fils de David meurt en 1758 en délaissant deux filles de son premier mariage et une du deuxième. La maison que le défunt a léguée à ses deux filles Salomé et Anne Marie, dont le titre inventorié est celui de 1649 ci-dessus, est estimée par les experts à 325 livres. L’actif de la succession s’élève à 586 livres, le passif à 787 livres.

1758 (14.7.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1174) n° 1079
Inventarium über Weiland des Ehrsam und Bescheidenen Hannß Wild, Davids Sohns gew. GVW. und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seelig Verlaßenschafft auffgerichtet in Anno 1757. – nach seinem Donnerstags den 12.ten Maÿ dießes instehenden 1757.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödl. hintritt Zeitl. verlaßen, welche Verlaßenschafft auf gebührendes ansuchen erfordern und begehren deßelben in Zwoen Ehen erzeugter Kinder und ab intestato verlaßener Erbinnen (…) So beschehen Straßburg Donnerstags den 14.ten Julÿ et seq. A° 1757.
Der Abgeleibte seelig hat ab intestato Zu Erben verlaßen wie folgt. 1.mo Fr. Barbaram Neßmännin, geb. Wildin Andres Neßmann GVW und brs. allhier Ehefrau beÿständl. deßelben anweßende, 2. Jgfr Salome Wildin die Majorennis dannenhero ohnbevögtigt gleichwohl unter assistentz S.T. H. Joh: Heinrich Thenn Notarÿ Publici jurati und berühmten Practici, welcher sich nebst Ihro beÿ dießem Geschäfft eingefunden hat, Und hat der abgeleibte seelig solche beede töchtere in erster Ehe mit weil. Frauen Sara Wildin geb. Schellin, seiner den 15.ten Maÿ 1726. verstorbenen Ehefrauen seel. erzeuget, So dann 3.tio Jgfr. Annam Mariam Wildin welche derselbe mit auch weiland Frauen Maria Wildin geb. Wundererin seiner den 24.ten Xbris des 1746.gsten jahrs in H. entschlaffenen zweÿten Ehefrau seel. erzeugt hat, dero geordnet und geschworner Vogt ist vorgemelter Andreas Neßmann, Alldieweilen Er aber Ehevögtl. weiße hiebeÿ interessiret als ist dießer dochter Ihr halb bruder Johann Georg Fix gvw. und br. allhier Ihro zum Theilvogt obrigkeitl. constituirt u. confirmirt worden, welcher sich auch nebst Ihro hierbeÿ eingefunden hat. Alle dreÿ des Entseelen seel. in Zwoen Ehen erzeugte Kinder und über die geordneten Prælegata ab intestato verlaßene Erben zugleichen portionen und haupttheilen

In einer allhier Zu Straßburg dero Vorstadt unterwagnern ane dem Kagenecker bruch unterhalb der Cazern gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
(f° 5) Eigenthum ane einer Behaußung (Jgfr. Salome und Jgfr Annä Mariä prælegirt) Nembl. eine Behaußung, Hoff, Hoffstatt, Scheur und Stallung mit allen deren Gebäuden begriffen weiten Zugehörden Rechten und Gerechtigkeiten allhier zu Straßburg dero Vorstatt Unterwagnern in dem Kagenecker bruch unterhalb der Cazern über, 1.s. neben Johannes Voltz GaStr.ehevögtl. weiße 2. neben Michael Wolff und Hannß Lix dem ältern beeden GVW hinten auf hannß Lix Andreßen Sohn den ältern ebenfalls GVW. stoßend gelegen, und durch (die Werckmeistere) außweißlich des Zu mein Notarÿ Concept übergebenen Abschatzung Zeduls vom 22. Xbris 1757 Vor freÿ leedig und eigen angeschlagen pro 325 lb. Darüber bes. i. teutsch. perg. Kfbr. in allh. St. Str: C. C. Stb. gef. mit dero anhg. Ins. verw. datirt den 28.ten Februarÿ A° 1649. mit alten Lit.is A et B signirt.
(f° 10) Widem Welchen der Verstorbene selig aus Zweÿter Ehe von weiland Fr. Maria Wildin geb. Wundererin selig bis ane seinem Tod genoßen hat
(f° 14) Abzug gegenwärtigen Inventarÿ, Sa. haußraths 51 Sa. Schiff und geschirr zum Feld und Ackerbau gehörig 16, Sa. Pferd und deren geschirrs 3, Sa. Früchten auf der Kast 28, Sa. Zwiebeln und Knoblauchß 3, Sa. Schlaishanffs 2, Sa. Tabacks 30, Sa. Bumen auf dem feld 11, Sa. beßerung im hoff und auf dem feld 3, Sa. Silbers 2, Sa. Goldener Ring 2, Sa. Baarschafft 11 ß, Sa. Eigenthums ane I. behaußung 325, Sa. Eigenthums ane liegende güthern 99, Sa. beßerung ane lehen Güthern 5, Summa summarum 586 lb – Schulden 787 lb, des verstorbenen verlassenes passiv onus – Stall Summ 142 lb
Copia Codicilli – der Ehrsam und bescheidene Hannß Wild Davids Sohn GVW und br. allhier Zu Straßburg mich unterschriebenen offentlichen geschwornen Notarium (…) zu sich in seine unterhalb der Cazern am Kageneckerbruch gelegene behaußung beruffen kommen und erbetten laßen, welchen wir in der wohnstub mit den fenstern auf die gaß aussehende, krancken dannenhero Zu bette liegenden Leibs (…) Hierauf und vor das Andere Verschaffet Er Zum Voraus eine beeden jüngern töchteren Jungfr: Salome und Jungfrauen Annä Mariä Wildin seine allhier Zu Straßburg ane dem Kageneckerbruch undten der Cazern gelegene behaußung hoff, hoffstatt Scheur und Stallung mit allen deren gebäuden begriffen weiten Zugehörden rechten und gerechtigkeiten einseit neben Johannes Voltz GaStr.ehevögtl. weiße 2.s neben Michael Wolff und Hannß Lix beeden GVW. hinten auff Hß Lix Andreßen Sohn den ältern stoßend gelegen vor freÿ leedig und igen, ferner ½ Ar. felds im Zielbaum Kgfbs. (…) Donnerstags de, 12. Maii Anno 1757., Johann Daniel Stöber Notarius
Abschatzung Vom 22.ten Xbris 1757. Auff begehren Weÿland Johannes Wildt, ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg jm Kageneckerbruch gelegen, Einseÿts Neben Hans Foltz, Anderseÿts Neben Michael Wolff dem Gartner und Hinden auff Lux Garter Sonntag, solche Behaußung bestehet in Einer Stuben, eine Kuchen und Unterschiedliche Kammern, darüber ist der dachstuhl mit Hohl Zieglen belegt, Hatt auch ein Getrembten Keller, Ferner befindet sich eine scheur Worinnen eine Stallung, darüber ist der dachstuhl mit breit Zieglen belegt, Hatt auch ein Hoff und Bronnen. Von Uns den Unterschriebenen der Statt Straßburg Geschwornen Werck Meistern, Nach vorhero beschehener besichtigung mit Aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigen Waahren Werth Nach æstimirt und angeschlagen worden Vor und Umb Sechs Hundert Fünffzig Gulden [unterzeichnet] Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Werner, Huber

Anne Marie femme de Thiébaut Wægel cède sa part de maison à sa sœur Salomé Wild femme de Jean Lix fils d’André qui en devient seule propriétaire

1760 (13.3.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1174) Joint au n° 1079 du 14 juillet 1758
(Inventarium über Weiland Hannß Wild, Davids Sohns gew. GVW. und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seelig Verlaßenschafft)
Cessio und Übergab beeder jüngern Töchtern prælegirten Behaußung
Erschienen die nunmahlige Fr. Anna Maria Wägelin gebohrne Wildin, Diebold Wägel GVW und burgers allh. Ehefr. unter deßen wie auch ihres ohnentledigten Vogts Andreä Neßmann auch Garthners daselbsten assistenz
hatt in gegensein Ihrer Schwester Fr. Salome Lixin gebohrner Wildin, Johann Lix Andreßen S. des jüngsten GVW. Ehefr. angezeigt und bekandt wie daß Sie Wägelische Ehefr. (…) Ihrer Schwester in unvertheilten Erb Käufflich cedirt und überlaßen habe
die helffte Vor ohnvertheilt Von und ane Einer Behaußung, hoff, hoffstatt, Scheur und Stallung mit allen deren Gebäuden begriffen weiten Zugehörden rechten und gerechtigkeiten allhier zu Straßburg dero Vorstatt unterwagnern in dem Kagenecker bruch unterhalb der Cassern über, 1.s. neben Joh. Voltz GaStStr.ehevögtl. weiße 2. neben Michael Wolff und Hannß Lix dem ältern beeden GVW. hinten auff hannß Lix Andreßen S. den ältern, ebenfalls GVW stosend (…) und ihnen beeden Schwester von dem Vater seel. prælegats weiße anverschafft worden, und ist dieße Cession, übergab und Annahm die völlige behaußung nach abzug erstberührt dreÿer Sammenthafft 150. lb d ausmachender passiv Capitalien als welche Lixische Ehefr. zu leiden und Zu bezahlen übernimmt (…) zu 400 lb d gerechnet Vor und umb 200 Pfund pfenning (…) Straßburg Dienstag den 13. Martÿ A° 1760.

Le jardinier Jean Lix fils d’André épouse Salomé Wild, issue du premier mariage de Jean Wild fils de David : contrat de mariage, célébration
1757 (20. Xbr), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1224) n° 589
Eheberedung zwischen dem Ehrsam und bescheidenen Johannes Lix leedigen Garthner weil. Andres Lix Hannßen Sohn des ältern gew. GVW sel. mit Fr. Maria Lixin geb. Riehlin seiner hinterbliebenen Wb. ehelich erzeugtem Sohn als dem hochzeiter unter assistentz Hannß Michael Lix und David Riehl Hannßen Sohn beeder GVW. und br. allhier seiner Vettern ane einem
Sodann der Ehren und Tugendsamen Jgfr. Salome Wildin weÿl. Hannß Wild, Davids Sohns, gew. GVW mit auch weil. Fr. Sara Wildin geb. Schellin nun beeder seel. ehelich erziehlten tochter als der Hochzeiterin beÿständl. Joh: Georg Fix GVW. und brs allhier am andern theil gepflogen
So beschehen Straßburg Dienstags den 20.ten Decembris 1757. [unterzeichnet] Johanlix als hohzeiter, Salomea Wildin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 165, n° 6)
Mittwoch d. 15. febr. 1758. seind nach vorher geschehener zweymahligen Außruffung Ehelich copulirt und eingesgnet worden Hanß Lix lediger gartner und burger allhie weÿl. Andres Lix gewes. gartners und burgers allhie nachgel. ehel. Sohn und Jungfr. Salome weÿl. Johannes Wild gewes. gartners und burgerd allhie nachgel. ehel. tochter, wie solches bezeugen [unterzeichnet] Johannis Lix als hochzeiter, Salomea Wildin als hochzrin (i 88)
Proclamation, Sainte-Aurélie (luth. f° 227) 1758. Mittwoch den 15. feb. seind nach 2. mahliger proclamation Zum Alten S. Peter copulirt worden Hanß Lix der burger v. Gartner alhier, weÿl. Andres Lix deß burg. v. Gartners hinterlaßener ehl. sohn v. Jgfr. Salome, weÿl. Hanß Wild der burg. v. gartner nachgel. Ehl. Tochter (i 233)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison au Marais Kageneck qui appartient en partie à l’épouse. Dettes défalquées, ceux du mari s’élèvent à 64 livres, ceux de la femme à 64 livres.

1758 (16.9.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1175) n° 1108
Inventarium über des Ehrsam und bescheidenen Johann Lix, gvw. und der Ehren und tugendsamen Frauen Salome Lixin, geb. Wildin, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand Zugebracht Nahrungen auffgerichtet in Anno 1758. – in Ihrem den 15.ten Februarÿ dießes jahrs angetrettenen Ehestand Zugebracht, welche der Ursachen, alldieweilen in Ihrer vor mir Notario den 20. Xbris des 1757.gsten auffgerichteten Eheberedung § 4.to Wohlbedächtlichen abgeredet und verglichen worden, daß einem jeeden sein in die Ehe bringendes Vermögen Ihme und seinen Erben vor ohnverändert verbleiben solle – So beschehen In fernerm beÿseÿn Johann Georg Fix, gvw und burgers allhier der Ehefrauen stiefbruders und hierzu angesprochenen beÿstands Straßburg Sambstags den 16.ten Septembris 1758.

In einer allhier Zu Straßburg dero Vorstatt unterwagnern ane dem Kageneckerbruch unterhalb der Cazern gelegenen der Ehefr. Zum theil Zuständigen behaußung befunden worden wie folgt
Antheil ane j. behaußung (M.) Nembt. 2/9.te theil Vor ohnvertheilt Von und ane jr. behaußung zu Straßburg dero Vorstatt unter wagnern hinter dem Wall beÿm bäumel (…)
(f° 9-v) Eigenthum ane einer Behaußung (F.) Nembl. Eine Behaußung, hoff, hoffstatt, Scheur und Stallung mit allen deren gebäuden begriffen weiten Zugehörden Rechten und Gerechtigkeiten allhier zu Straßburg dero Vorstatt Unterwagnern in dem Kagenecker bruch unterhalb der Cazern über, 1.s. neben Johannes Voltz GaStr.ehevögtl. weiße 2.s. neben Michel Wolff und Hs. Lix dem ältern beeden GVW hinten auf hß Lix Andreßen S. den ältern ebenfalls GVW. stoßend gelegen. Solche behausung und dero Zugehörden ist Ihro der Ehefr. und dero jüngern Schwester Jfr Annä Mariä Wildin Von dem Vater weÿl. hß Wild Davids S. gew. GVW u. b. dahier seel. unter anderen Vor freÿ leedig und eigen in deßen Vor mir Notario und Gezeugen den 12. Maÿ 1757 gestifften Codicill §° 2. prælegirt worden und würde Zwar dieselbe in rechnung Fr. Barbara Neßmännin geb. Wildin Andreä Neßmann GVW u. b. dahier Ehfr. dißortige vollbändige Schwester legitima ergriffen den 4. febr. 1758. in berechnung gebracht vor 600 lb. Den 18. Martÿ 1760. aber hat die Mit prælegataria die nunmahlige Fr. Anna Maria Wägelin geb. Wildin diebold Wägel GVW und b. dahier Ehefr. dero heffte dißorts in ohnvertheilten Erb dergestalten cedirt daß dißortige Fr. deroselben sonsten Zuleiden gehabte helffte ane 150. ln d Vätterlich passiv Capitalia zu leiden und Zu bezahlen übernommen und ihr noch 200 lb d Zu Vergüten und Zu bezahlen Zugestanden hat, sofort sind Vor die Völlige behaußung und dero Zugehörde hier ohnvergreiflich außzuwerffen 550 lb (…) Es besagt aber über die behaußung i. teutsch. perg. Kfbr. in allheis. St. Str: C. C. Stb. gef. mit dero anhg. Ins. verwahrt datirt den 28.ten Feb. A° 1649. mit alten Lit.is A et B signirt.
Norma hujus inventarii, Des Ehemanns in den Ehestand gebrachtes Gut, Sa. hausraths 31, Sa. Früchten auf der Kast 17, Sa. Silbers 6 ß, Sa. Antheil an I. behausung (-), Sa. Eigenthum ane liegenden güthern (-), Sa. beßerung ane lehengüthern (-), Sa. activ schuld 2, Summa summarum 80 lb – Und wann deßen heldte ane den haussteuren darzu gerechnet wird anlagend 13, So erträgt des Ehemanns den Ehestand gebrachtes Vermögen 64 lb
Diesemnach wird auch der Ehefraun in die Ehe gebrachtes Gut consigirt und beschrieben, Sa. haußraths 69, Sa. Posten zur Personal Einlogirung gewidmet 1, Sa. Schiff und geschirr Zu Feld und Ackerbau 9, Sa. Pferds vnd deßen Geschirrs 5, Sa. Früchten auf der Kast wie auch Meel und Saat 9, Sa. Heu und strohes 1, Sa. Zwieblen und Knoblauchs 1, Sa. beßerung im hof 3, Sa. blumen auf dem feld 7, Sa. Silbers 1, Sa. Goldener Ring 3, Sa. Eigenthum ane einer behaußung 550, Sa. Eigenthum ane liegende güthern (-), Sa. beßerung ane lehengüthern (-), Sa. Activorum 6, Summa summarum 680 lb – Adde dero Helffte ane gleich hierauf specificirten Haussteuren antreffende 13 lb, So Zeiget sich daß der Ehefraun in die Ehe gebrachte activ mass mit Ausnahm der nicht in anschlag gebrachten sowohl eigen als lehengütter, 693 lb – Schulden 629 lb, Nach deren Abzug 64 lb

Jean Lix fils d’André le cadet et Salomé Wild hypothèquent la maison au profit de Madeleine Walter

1785 (9.5.), Chambre des Contrats, vol. 659 n° 233-v
Hanß Lix Andresen sohn der jüngst g.u.w. und Salome geb. Wildin unter assistentz Johannes Karcher des gimpelkäuffers und Joseph Schneider des kieffer meisters
in gegensein Fr. Magdalenæ Sürlin geb. Walterin – schuldig seÿen 100 gulden
unterpfand, eine behausung samt zugehörden im Kagenecker bruch unterhalb der cazernen über, einseit neben Johannes Voltz dem g: an steinstraß ehevögtl. weiß, anderseit neben Michel Wolff und Hanß Lix dem älteren g.u.w., hinten auff Hanß Lix Andresen sohn den älteren – der mitschuldnerin Ehefrau in unvertheilten erb laut acte vor H. Not. Stöeber vom 18. mart. 1760 errichtet überkommen

Jean Lix fils d’André le cadet et Salomé Wild hypothèquent la maison au profit de Marie Barbe Ott veuve du marchand de vins Jean Philippe Otto

1793 (4.2.), Chambre des Contrats, vol. 668 n° 72
bu. Johannes Lix Andresen sohn der jüngste gartner und Salome geb. Wildin beiständlich Mathis Bleicher und Diebold Lix
in gegensein burgerin Mariä Barbarä geb. Ottin weil. bu. Johann Philipp Otto des weinhändlers wittib – schuldig seÿen 400 gulden
unterpfand, eine behausung im Kageneckerbruch unterhalb der cazern, gelegen mit N° 18 bezeichnet, einseit neben Johannes Voltz uxorio nomine, anderseit neben Michael Wolff, hinten auff Diebold Wägel
enreg. 4.2. F°

La maison revient à leur fils André Lix qui épouse en 1790 Brigitte Hamm, originaire de Mundolsheim : contrat de mariage, proclamation à Sainte-Aurélie et célébration à Kehl

1790 (2.3.), Not. Stoeber (6 E 41, 1260) n° 341
Eheberedung – persönlich erschienen Andreas Lix der ledige Gartner Johannes Lix Andres Sohn des jüngern GUW und bs allhier mit Fraun Salome geb. Wildin ehel. erzeugter Sohn als hochzeiter unter Auth. seines Vaters ane einem
und Jgfr. Brigitta Hammin weiland Joh: Hamm des gewesenen brs. und Schmidt Zu Mundolsh. mit Fr. Brigitta geb. Münchin seiner Wb. ehelich erziehlter tochter als Braut beiständl. Joh: Hamm des brs. und huffschmidts in der Ruprechtsau ihres bruders
Straßburg den 2. Martÿ 1790. [unterzeichnet] Andres Lix als hoch zeiter, + hammin handzeichen

Proclamation, Sainte-Aurélie (luth. f° 3-v)
Im Jahr 1790. sind Dominica Paschatis auf Erlaubnus des H. Meres ein für alle mahl proclamirt worden, in der St. Aurelien Kirche, Andreas Lix, Gartners Unterwagner und Burger alhie, des Johannes Lix, Gartners UW. und burger alhier lediger Sohn, und Brigitta, weil. Johannes Hamm geweßenen Hufschmidts und burgers Zu Mundelsheim ledige tochter, Gegen Verordnung haben sich diese Verlobten den nachfolgenden Ostermontag in Kehl copuliren laßen (i 22)

André Lix fils d’André expose aux enchères la maison sise 18, route de Cronenbourg. L’acquéreur est André Lix qui habite rue des Païens.

1801 (30 prairial 10), Strasbourg 13 (14), Not. Bremsinger
642, 650, 659, 666, 671 bis, 684
auf ansuchen bürgers Andreas Lix hannsen Sohn des Garthners an der Kronenburger Straß N° 18 wohnhaft zur freÿwilligen Versteigerung einer ihme gehörigen behausung
Eine behausung samt hoff Scheuer Stallung und Keller mit allen mit allen weithen, begriffen, rechten und gerechtigkeiten in der Kronenburger Straß N° 18, einseit neben der Kageneckerbruchgaß anderseit neben Johannes Wolf und hanß Volz vornen die Kronenburger Straß hinten auf diebold Wägel, zur Versteigerung gesetzt à 1000 fr
den 14 messidor – Ignatz Benjamin König den Rechtsgeehrten, 2500 fr
2600 fr an Andreas Lix in der heidengaß, 8. thermidor 10
Enregistrement de Strasbourg, acp 85 F° 28 du 14 ther 10

D’après les registres de population, deux André Lix habitent respectivement aux 1 et 9 rue des Païens. Comme l’aîné est propriétaire de sa maison, il est probable que l’acquéreur soit André Lix fils d’André Lix qui épouse en 1790 Marie Salomé Reibel
Registre de population 600 MW 13 (1798) Rue des Païens
(n° 1) André Lix, 32 ans, et Salomé Reubel, 30 ans
(n° 9) André Lix, 44 ans, et Marguerite Moll, 41 ans

André Lix fils de Jean et Brigitte Hamm font dresser l’inventaire de leurs apports dans leur maison 18, route de Cronenbourg

1802 (19 brumaire 11), Strasbourg 13 (15), Not. Bremsinger n°795
Inventarium über bürger Andreas Lix hannsen sohn des gartners und frauen Brigitta Hammin zuständig und in die Ehe gebracht, vermög der den 2. Martÿ 1790 vor Not. Stöber geschlossener Eheberedung
in der Ehegatten wohnbehausung ane der Chronenburgerstraß N° 18
der Ehefrau ohnverändertes Vermögen, hausrath 164 fr, baarschafft 2480 fr, summa 2644 fr
Enregistrement, acp 86 F° 25-v du 24 brum. 11

Brigitte Hamm meurt en 1806 en délaissant trois enfants. L’inventaire est dressé au 18, route de Cronenbourg.

1806 (20.9.), Strasbourg 2 (25), Not. Knobloch n° 3045
Inventaire de la succession de Brigitte née Hamm femme d’André Lix, journalier au faubourg de Saverne, décédée le 8 mars 1806 – à la requête de Martin Steyer cultivateur à la Robertsau subrogé tuteur des enfants de la défunte (signé) Steurer
Dénomination des héritiers, 1. André âgé de 16 ans, 2. Jean Michel âgé de 14 ans, 3. Marguerite Salomé âgée de 7 ans – mariés sans contrat de mariage
dans la maison mortuaire faubourg de Saverne n° 18
propres des héritiers, garde robe 11 fr
communauté, meubles 207 fr, passif 570 fr, déficit 362 fr
Enregistrement, acp 100 f° 173-v du 22.9.

André Lix fils de Jean se remarie avec Dorothée Wagner, fille d’un jardinier de la Robertsau : contrat de mariage, célébration
1806 (26.9.), Strasbourg 2 (25), Not. Knobloch n° 3050
André Lix fils de Jean, journalier, veuf de Brigitte née Hamm
Dorothée Wagner fille majeure d’André Wagner, jardinier à la Robertsau, et de feu Marie Dorothée Meyer
Enregistrement, acp 100 F° 182-v du 26.9.

Mariage, Strasbourg (n° 401)
L’an 1806 le 8° jour du mois d’octobre (…) sont comparus André Lix, âgé de 45 ans, jardinier cultivateur, né en cette ville le 17 juillet 1761, y domicilié, fils de feu Jean Lix, jardinier cultivateur, et de feue Salomé Wild, veuf de Brigitte Hamm, décédée en cette ville, le 8 mars dernier, comme il est constaté par son acte de décès, et Catherine Dorothée Wagner, âgée de 25 ans, née en cette ville le 24 janvier 1781 y domiciliés, majeure fille d’André Wagner, jardinier, ci présent et consentant et de feue Marie Dorothée Meyer décédé en cette ville le 3 frimaire an IV (signé) Andreas Lix, l’épouse a déclaré ne savoir signer (i 5)

Naissance, Strasbourg (n° 504)
L’an 1807 le 26° jour du mois de mars (…) a comparu André Lix, âgé de 46 ans, jardinier cultivateur, domicilié en cette ville au faubourg de Saverne n° 18, lequel nous a présenté un enfant du sexe féminin, né ce jourd’hui 26 mars à trois heures du matin de lui déclarant et de Dorothée Wagner son épouse, auquel il a déclaré donner le prénom de Catherine (signé) lix (i 131)

Le jardinier cultivateur André Lix fils d’André vend la maison sise 18, faubourg de Saverne au jardinier cultivateur Jean Wolff et à sa femme Marguerite Loser

1807 (8.9.), Strasbourg 2 (27), Not. Knobloch n° 3416
André Lix fils d’andré jardinier cultivateur
à Jean Wolff aussi jardinier cultivateur et Marguerite née Loser
une Maison avec cour grange Ecurie appartenances et dépendances sise en cette ville rue et fauxbourg de Saverne marquée n° 18, d’un côté la rue dite Kagenecker Bruchgass d’autre Jean Wolff, devant ladite rue de Saverne, derrière Thiebaud Waegel – acquis d’André Lix fils de Jean cultivateur, par contrat passé devant Me Bremsinger le 8 thermidor 10 – moyennant 3800 francs
Enregistrement, acp 103 F° 127-v du 10.9.

Le registre de population cite Dorothée Wagner et (sa fille) Catherine Lix (André Lix n’y figure pas,) puis le nouveau propriétaire Jean Wolff
Registre de population 600 MW 26 (1808 sqq.) Faubourg Saverne n° 18
(f° 377) Wagner, Dorothe, 25, auparavant Robertsau 196, E. le 28. Sbre 1806, Dél. R. Jean 8
Lix, Catherine, née le 26 avril 1807 – Dél. R. Jean n° 8
(f° 377.a) Wolff Jean, 36, cultivateur, auparavant faub. de Saverne 31 – Entré le 13 Jr. 1808
id. née Loser, Marguerite, 35, épouse
id. Jean, 15, fils
id. Marguerite, 10, fille
id. Frédéric, 6, fils
id. Jean Georges, 9, fils
id. Jean Daniel, 1, fils

Fils de Thiébaut Wolf fils de Michel, Jean Wolf épouse en 1797 Marguerite Loser, fille de jardinier
1797 (12 germinal 5), Strasbourg 7 (28), Not. Stoeber n° 663
Eheberedung – persönlich erschienen Johannes Wolf der ledige, weiland Diebold Wolf Michel Sohn gew. Guw alhier mit auch weil. Salome geb. Wunderer erzeugter Sohn, so großjährigen alters als hochzeiter
und Margaretha Looser die ledige weil. Georg Looser Gartners alhier mitt Fr. Margaretha geb. Lixin eheliche Tochter als braut
Straßburg den 12. Garminal Fünfften Jahr derRepublick
Enregistrement, acp 50 F° 25 du 19 germ. 5

Jean Wolf meurt en 1844 en délaissant six enfants

1844 (7. 8.br), Strasbourg 4 (98), Me Lauth n° 1338
Inventaire par déclaration – Jean Wolf, jardinier cultivateur
Du 7 octobre 1844. Ont comparu 1. Dame Marguerite Loser veuve du Sieur Jean Wolf, père, en son vivant jardinier cultivateur à Strasbourg, où elle demeure et est domiciliée, à cause de la communauté de biens qui a exsité entre elle & son défunt mari aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Stoeber, alors notaire à Strasbourg le 12 germinal an V de la République, 2. Le Sieur Jean Wolf, garde champêtre, 3. Le Sieur Frédéric Wolf, aussi garde champêtre, 4. Le Sieur Georges Wolf, jardinier cultivateur, 5. Le Sieur Daniel Wolf, jardinier cultivateur, 6. Dame Marguerite Wolf, veuve du sieur Daniel Hoh, en son vivant jardinier cultivateur, 7. Et Dame Barbe Wolf, épouse assistée & autorisée du Sr Georges Hoh, jardinier cultivateur, les quatre sieurs Wolf & les deux dames Hoh, frères et sœurs germains, habiles à se dire et porter seuls et uniques héritiers chacun pour un 6° de feu le Sr Jean Wolf susnommé leur père, décédé en cette ville le 30 avril dernier.

Communauté. I. Meubles (vendus 747 francs), II. Immeubles, 10. cinq ares de terre ban de Strasbourg au canton dit Trenckergebreit
2. Une Maison consistant en bâtiment de devant, bâtiment de derrière, cour, grange, écurie, droits, aisances, appartenances & dépendances, sise à Strasbourg, au faubourg de Saverne N° 18. Cet immeuble a été vendu depuis par licitation & a été adjugé à Dame veuve Hoh l’une des cohéritières pour le prix de 10.000 francs suivant adjudication dressée par ledit M° Lauth le 18 juin dernier enregistré
Passif 4000
Succession, 1. garde robe 36, 2. environ 7 ares de terre au canton dit Trenckergebreit ou Kehrgaesslin
Rapports à faire par le cohéritier Daniel Wolf 2000 francs (les héritiers déalcrent que les sic enfants Wolff ont reçu de leurs pares, lors de l’établissement de l’établissement de chacun d’eux une somme égale si ce n’est Daniel qui a reçu de plus 200 francs dont il fera rapport)
acp 327 (3 Q 30 042) f° 73-v

La veuve et ses enfants cèdent leur parts à leur fille et sœur respective Marguerite Wolf veuve du jardinier cultivateur Daniel Hoh

1844 (7.6.), Strasbourg 4 (98), Me Lauth n° 1152
Du 7 juin 1844, N° 1152. Cahier des charges. Ont comparu 1. Dame Marguerite Loser veuve du Sieur Jean Wolf, en son vivant jardinier cultivateur à Strasbourg, agissant à cause de la communauté de biens qui a exsité entre elle & son défunt mari, 2. Le Sieur Jean Wolf, garde champêtre, 3. Le Sieur Frédéric Wolf, aussi garde champêtre, 4. Le Sieur Daniel Wolf, jardinier cultivateur, 5. Le Sieur Georges Wolf, jardinier cultivateur, 6. Dame Marguerite Wolf, veuve du sieur Daniel Hoh, en son vivant jardinier cultivateur à Strasbourg, 7. Et Dame Barbe Wolf, épouse assistée & autorisée du sieur Georges Hoh, jardinier cultivateur, les susnommés Jean Wolf, Frédéric Wolf, Daniel Wolf, Georges Wolf, Anne Hoh & Dame Hoh, seuls enfans & uniques héritiers chacun pour un 6° de feu le sieur Jean Wolf susnommé leur père, tous les comparans demeurant & domiciliés à Strasbourg
Lesquels ont dit & déclaré qu’il dépend de la communauté de biens qui a existé entre feu le sieur Jean Wolf & Dame Marguerite Loser sa veuve comparante, Une Maison sise à Strasbourg faubourg de Saverne N° 18, que cette maison n’étant pas partageable, & désirant sortir de l’indivision ils ont convenu de la vendre publiquement.
Désignation de l’immeuble. Une Maison consistant en bâtiment de devant, bâtiment de derrière, cour, grange, trois écuries, deux étables à porcs avec droits, aisances, appartenances & dépendances, sise à Strasbourg, au faubourg de Saverne, Numéro 18, tenant d’un côté aux propriétés des héritiers de Thiébaut Wolf, des héritiers Hemmler & autres, de l’autre à celle de la veuve de Daniel Schott, devant la rue & par derrière la propriété du Sr Jacques Boersch.
Etablissement de la propriété. Les épouse Wolf-Loser, père et mère, ont fait l’acquisition de cette maison du Sieur Daniel Lix fils d’André, jardinier cultivateur, demeurant et domicilié à Strasbourg suivant acte de vente reçu par M° Knobloch alors notaire à Strasbourg le 8 septembre 1807 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 12 du même mois volume 53 N° 519. Le sieur Lix la possédait comme l’ayant acquise du Sieur André Lix fils de Jean, jardinier cultivateur domicilié en la même ville suivant procès verbal d’adjudication dressé par M° Bremsinger alors notaire à Strasbourg le 8 thermidor de l’an 10 enregistré. Elle appartient actuellement à la Dame Loser veuve Wolf pour moitié & pour l’autre moitié aux six enfants du Sr Wolf ses seuls héritiers. (…) Mise à prix 8000 francs
Di 18 juin 1844. N° 1170. Adjudication – Les enchères ayant été déclarées ouvertes, plusieurs mises successives ont été portées dont la derniète par la Dame veuve Hoh née Wolf l’une des copropriétaires pour un 12° a porté le prix à la somme de 10.000 francs
acp 324 (3 Q 30 039) f° 39-v – acp 324 (3 Q 30 039) f° 70

Marguerite Wolff épouse en 1821 Daniel Hoh, jardinier cultivateur veuf : contrat de mariage, célébration
1821 (8.12.), Strasbourg 4 (51), Me Hatt n° 54
Contrat de mariage – Daniel Hoh, jardinier demeurant au Fauxbourg de Pierre derrière les remparts n° 4, veuf en secondes noces de Madeleine Huck
Marguerite Wolff, fille majeure de Jean Wolff, jardinier, et de Marguerite née Loser
régime de la communauté d’acquets partageable par moitié
art. 4, le futur époux donne à la future épouse l’usufruit de la maison qui lui appartient, petit jardin au Faubourg de Pierre derrière les remparts n° 4 avec appartenances et dépendances et du petit jardin y attenant
Enregistrement, acp 155 F° 60 du 15.12.

Mariage, Strasbourg (n° 395)
Acte de mariage célébré le 26 décembre 1821. Daniel Hoh, majeur d’ans, né en légitime mariage le 12 juillet 1778 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, jardinier, veuf de Madeleine Huck décédée en cette ville le 14 octobre dernier, fils de feu Daniel Hoh, jardinier cultivateur en cette ville et de feu Marguerite Salomé Ohl, et Marguerite Wolf, majeure d’ans, née en légitime mariage le 11 nivôse an VI à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de Jean Wolf, jardinier cultivateur en cette ville, et de Marguerite Loser, ci présente et consentante (signé) Daniel Hoh, Margaretha Wolf (i 27)

Daniel Hoh meurt en 1833 en délaissant deux enfants de la veuve et deux autres de son deuxième mariage
1833 (19.8.), Strasbourg 4 (78), Me Hatt n° 7506
Inventaire de la succession de Daniel Hoh, jardinier cultivateur décédé le 13 juin dernier – à la requête de 1. Marguerite Wolff la veuve, commune en biens suivant contrat de mariage reçu par le notaire soussigné le 8 décembre 1821, tutrice naturelle de Daniel et Salomé ses deux enfants issus de défunt, 2. André Hoh, tailleur d’habits, 3. Georges Hoh, jardinier cultivateur, héritiers pour un quart, issus du second lit du défunt, héritiers pour deux quarts – en présence d’André Hoh, jardinier cultivateur, subrogé tuteur des enfants mineurs
en la maison située en cette ville derrière le rempart du Faubourg de Pierre n° 5
communauté, meubles, 688 fr, fruits légumes 192 fr, immeubles 320 fr dont 30 ca de jardin rue dite Bollwerckgass n° 20
garde robe 54 fr
immeuble, communauté, 2. une petite place de jardin d’environ 30 ca en cette ville rue dite Bolwerck gass, d’un côté André Ohl et les héritiers eux mêmes, estimé à un revenu de 20 fr – total des immeubles de la communauté 320 fr – Titres de propriété, acquis la maison par acte reçu Stoeber le 13 mai 1809
passif 147 fr
immeubles propres du défunt, 1. une maison avec appartenances et dépendances située en cette ville rue dite Bolwerck n° 5, d’un côté Jacques Muhlheim et un aisance*, estimée 800 fr – totalité des immeubles 1050 fr – Total de la masse 1114 fr
Enregistrement, acp 219 F° 140-v du 27.8.

Marguerite Wolf veuve de Daniel Hoh hypothèque la maison au profit du jardinier cultivateur Frédéric Heydel

1844 (29.6.), Strasbourg 4 (98), Me Lauth n° 1200
Obligation du 29 juin 1844. A comparu Dame Marguerite Wolf, veuve du sieur Daniel Hoh, en son vivant jardinier cultivateur à Strasbourg où elle demeure et est domiciliée, laquelle (déclare devoir)
au sieur Frédéric Heydel, jardinier cultivateur demeurant et domicilié en la même ville, la somme principale de 3000 francs
hypothèque, Banlieue de Strasbourg (…) Banlieue de Schiltigheim (…) Ces trois articles avenus à la Dame veuve Hoh dans le partage anticipé fait par ses père et mère le sieur Jean Wolf & dame Marguerite Loser conjoints jardiniers cultivateurs à Strasbourg (…)
Ville de Strasbourg. 7. Une maison consistant en bâtiment de devant, bâtiment de derrière, cour, grange, trois écuries, deux étables à porcs, avec droits, aisances, appartenances & dépendances, sise au faubourg de Saverne N° 18, tenant d’un côté aux propriétés des héritiers de Thiébaut Wolf, des héritiers Hummler & autres, de l’autre côté à celle de la veuve de Daniel Schott, devant la rue & derrière la propriété du sieur Jacques Boersch
Cet immeuble dépendait de la communauté de biens qui avait existé entre les époux Wolf, père et mère de la débitrice, nommés d’autre part, et celle-ci s’esn est rendue propriétaire suivant adjudication tenue par ledit M° Lauth, le 18 juin courant enregistrée. (…) Elle déclare en outre qu’elle emploiera 2000 francs de l’argent emprunté pour passer un à compte sur le prix d’adjudication de la maison

Marguerite Wolf veuve de Daniel Hoh vend la maison au jardinier cultivateur Michel Rickert et sa femme Marie Wild moyennant 9 000 francs

1853 (13.1.), Strasbourg 4 (109), Not. Lauth n° 5684
Vente, du 13 janvier 1853. Fut présente Dame Marguerite Wolf, veuve du sieur Daniel Hoh, en son vivant jardinier cultivateur à Strasbourg où elle demeure et est domiciliée, laquelle (vend)
à M. Michel Rickert, jardinier cultivateur et à dame Marie Wild, son épouse demeurant et domiciliés en la même ville
Une maison consistant en bâtiment de devant, bâtiment de derrière, cour, grange, trois écuries, deux étables à porcs, avec droits, aisances, appartenances et dépendances sise à Strasbourg au faubourg de Saverne N° 18, tenant d’un côté aux propriétés des héritiers de Thiébaut Wolf, des héritiers Hummler et autres, de l’autre côté à celle de la veuve de Daniel Schott, devant la rue et par derrière la propriété du sieur Jacques Boersch
Déclare la veuve Hoh que cet immeuble dépendait de la communauté de biens qui avait existé entre ses père et mère le sieur Jean Wolf et dame Marguerite Loser, décédés conjoints jardiniers cultivateurs à Strasbourg au moyen de l’acquisition qu’ils en avaient faite du sieur Daniel Lix, fils d’André, jardinier cultivateur, demeurant et domicilié à Strasbourg, aux termes d’un acte de vente reçu par M° Knobloch, alors notaire à Strasbourg le 8 septembre 1807 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 12 du même mois volume 53 N° 519. Qu’après le décès de son père cet immeuble a été licité entre la veuve Wolf sa mère, elle comparante et ses autres cohéritiers le sieur Jean Wolf, garde champêtre, le sieur Frédéric Wolf, aussi garde champêtre, le sieur Daniel Wolf, jardinier cultivateur, le sieur Georges Wolf, aussi jardinier cultivateur et dame Barbe Wolf, épouse du sieur Georges Hoh, jardinier cultivateur, tous demeurant & domiciliés à Strasbourg et qu’il lui a été adjugé pour le prix de 10.000 francs aux termes d’un procès verbal d’adjudication dressé par M° Lauth, l’un des notaires soussignées, le 18 juin 1844 enregistré. Que sur ce prix (…) la présente vente a été faite pour le prix de 9000 francs
acp 416 (3 Q 30 131) f° 73-v du 14.1.

Michel Rickert épouse en 1851 Marie Wild, veuve du jardinier cultivateur André Riehl
Mariage, Strasbourg (n° 90)
Du 5° jour du mois de Mars 1851. Acte de mariage de Michel Rickert, majeur d’ans, né en légitime mariage le 9 décembre 1818 à Strasbourg, jardinier cultivateur, fils de feu Michel Rickert, jardinier cultivateur décédé en cette ville le 5 juin 1832 et de Anne Marie Bauer épouse actuelle d’André Siefert jardinier cultivateur domiciliée en cette ville ci présente et consentante, et Marie Wild, majeure d’ans, née en légitime mariage le 16 mai 1812 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, veuve d’André Riehl, jardinier cultivateur décédé en cette ville le 7 juin 1846, fille de Thiébaut Wild, jardinier cultivateur domicilié en cette ville ci présent et consentant, et de feue Marguerite Barbe née Wild décédée en cette ville le 25 juillet 1836 – il n’a pas été fait de contrat (signé) Michel Rickert, Maria Wild (i 10)

André Riehl épouse Marie Wild en 1840
Mariage, Strasbourg (n° 190)
Du 13° jour du mois de Mai 1840. Acte de mariage de André Riehl, majeur d’ans, né en légitime mariage le 8 mars 1814 à Strasbourg, jardinier cultivateur, fils de Daniel Riehl, jardinier cultivateur, et de Marguerite Voltz conjoints domiciliés en cette ville ci présents et consentants, et Marie Wild, majeure d’ans, née en légitime mariage le 16 mai 1812 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de Thiébaut Wild, jardinier cultivateur domicilié en cette ville ci présent et consentant, et de feue Marguerite Barbe née Wild décédée en cette ville le 25 juillet 1836 (signé) Andreas Riehl, Maria Wild (i 10)

André Riehl meurt en 1846 en délaissant une fille. L’inventaire est dressé au 147, grande rue de l’Esprit
1846 (2. 9.br), Strasbourg 4 (101), Not. Lauth n° 2323
Inventaire de la succession et communauté délaissée par André Riehl jardinier cultivateur
L’an 1846 le lundi 2 novembre à deux heures de relevée. A la requête de dame Marie Wild veuve du Sr André Riehl, jardinier cultivateur demeurant et domiciliée à Strasbourg, agissant à cause de la communauté de biens réduite aux acquêts communauté qui a existé entre elle & son défunt mari aux termes de son contrat de mariage dressé par M° Hatt alors notaire à Strasbourg le 2 mai 1840 (…) 2° comme donataire de sondit mari aux termes du même contrat de mariage, 3° enfin comme mère et mère et tutrice légale de Salomé Riehl sa fille mineure âgé deux ans issue de son mariage avec ledit défunt. Ladite Salomé Riehl habile à se dire et porter seule et unique héritière dudit André Riehl son père. En présence du Sr Thiébaut Riehl fils jardinier cultivateur demeurant et domicilié à Strasbourg, au nom et comme subrogé tuteur de ladite mineure Riehl
dans la maison sise en cette ville grande rue de l’esprit N° 147 où le Sr André Riehl est décédé le 7 juin dernier
Héritage fait par le défunt durant le mariage – le 4 juillet 1843 est décédé le Sr Daniel Riehl jardinier cultivateur à Strasbourg père du défunt qui en était héritier pour un tiers, suivant inventaire dressé par M° Frédéric Zimmer le 18 décembre 1843
acp 354 (3 Q 30 069) f° 16 – Communauté, mobilier 718, Garde robe du défunt 204, remplois dus par la communauté à la veuve 645 francs
Immeubles de la communauté, 1° deux ares de terre œ Bischheimgebreit, 2) sept ares 50 terres ban de Strasbourg cantoan dit Rheisntass

Michel Rickert et Marie Wild cèdent à la Ville 66 mètres carrés de terrain à réunir à la voie publique

1872 (25. Juni), Maire
Grundabtretung der nachgenanten Personen an die Stadt Straßburg zur Anlage von Ortsstrassen. Der Kaufpreis ist sofort aus der Stadt-Kasse zahlbar. Besitzantritt sogleich. Stadt Straßburg
2161. Michael Rickert, Gärtner und Maria Wild seine frau
66,00 Q Meter Kageneckerbruch N° 59
sie erhaltend afür 154,25 dito
acp 607 (3 Q 30 324) f° 11 du 18.7.

Habitants hors les murs à Cronenbourg, Michel Rickert, sa belle-fille et son fils liquident la succession de Marie Wild
1875 (16.2.), M° Lauterbach
Liquidation und Theilung der Gütergemeinschaft zwischen Michael Rickert und Maria Wild
zwischen 1) Michael Rickert, Ackergärtner, Bann von Straßburg zu Cronenburg
2) Salome Riehl, Ehefrau von Friderich Riehl, Ackergärtner zu Koenigshoffen, Kind erster Ehe, 3) Karl Michael Rickert, Ackergärtner zu Koenigshoffen, Kind aus zweiter Ehe
I. von der Gütergemeinschaft die zwischen Hr Michael Rickert und Maria Wild seiner Ehefrau existirt hat und II. vom Nachlass der genannten Maria Wild den 17. Dezember 1874 gestorben
Gemeinschafft. Actif Massa 1) Geld 20, 2) Mobilien 3367, 3) Werth der Feldgüter 21.800, 4) Schatzung des Hauses zu Cronenburg 26.000 5) Schuldschein Fuchs 3963, 6) Forderung Lohrfeld 1800 aber zweiffelhaft, Summa 55.150
Passiv Masse. Ersatz Forderungen der Verstorbenen 30.636, des Wittwers 12.375, Sulla 43.011 – Rest 12.139
der Wittwer hat zu bekommen, Ersatz Forderung 12.375, ½ der Gemeinschaft 6069, Summa 18.444.
Er bekommt die ungetheilte Hälfte des Hauses 13.000 (…)
die Kinder haben zu bekommen, Ersatz Forderung 30.636, ½ der Gemeinschaft 6069, Summa 36.705
Sie bekommen die ungetheilte Hälfte des Hauses 13.000 (…)
Theilung zwischen H. Rickert Vater und H.Rickert Sohn von dem Hause (…)
acp 638 (3 Q 30 352) f° 7 du 24.2. n° 643

Extrait du registre domiciliaire
600 MW 358 (i 166)
Rickert Michel, né à Strasbourg 1818, h.m., jardinier, chef de f. catholique, français
idem née Wild, Marie, Strasbourg 1816, f. m., sa femme, Gaspard, française
idem (puis Riehl) Salomé, 4 mars 1841, fl. (d’un premier lit de la femme)
idem, Michel, Strasbourg 1852, son fils
Braetz Catherine, Strasbourg 1834, servante
Faubourg de Saverne 18 – rue du Marais Kageneck 59

Michel Rickert et Marie Wild vendent le terrain où se trouvait leur maison détruite lors du siège à la société immobilière Kabisch et Compagnie qui devra prendre toutes les mesures pour que les vendeurs puissent toucher leur indemnité de guerre.

1873 (15.2.), Strasbourg 4 (136), Not. Charles Lauterbach n° 340
Du 15 février 1873. Kauf – Erschienen Herr Michael Rickert, Ackergärtner und dessen hierzu ermächtigte und verbeÿständete Ehefrau Maria Wild, beisammen zu Cronenburg Bannweile von Strasburg wohnend (verkaufft zu haben)
An die zu Straßburg ihren Sitz habende und unter der Firma : Kabisch & Compagnie bestehende Immobilien Gesellschaft, für welche der hier gegenwärtige Bauunternehmer Hr Fredeic Kabisch zu Strasbourg wohnend, einer der Gesellschafter stipulirt und annimmt
Einen Bauplatz von einer Oberfläche von 454 Quadratmeter zu Straßburg gelegen, Kageneckerbruch N° 59, früher überbaut mit Gebäuden die durch die beschießung der Stadt zerstört worden sind, mit Rechten und Zubehörden, begenzt einerseits durch das Eigenthum der Erben von Theobald Wolff, der Erben von Carl Kübler, vorn die Gaße und hinten das Eigenthum von Michel Metzger
Eigenthums-herkunft. Die Verkäufer erklären diese Liegenschaft gekauft zu haben von Marguerite Wolff Wittwe des zu Straßburg verlebten Ackergärtners Herrn Daniel Hoh, mittelst eines baar bezahlten Preises von 9000 Francken, laut eines durch Notar Lauth einer der Vorfahrer des unterzeichneten Notars Lauterbach am 13. Januar 1853 aufgenommen und im Hypothekenamte zu Straßburg am 17. des nämlichen Monats, Band 559 n° 85 überschriebene nKaufcontractes. Diese Liegenschaft hieng ab von der zwischen den Eheleuen Jean Wolff et Marguerite Loser verlebte Ackergärtner zu Straßburg bestandener Gütergemeinschaft um sie während ihrer Ehe gekauft zu haben von H André Lix Sohn von André, Ackergärtner zu Straßburg wohnend, laut eines durch H Knobloch damals Notar zu Straßburg am 8. Septembrer 1807 errichteten und im Hypothekenamte zu Straßburg am 12. des nämlichen Monats Band 53 N° 519. überschriebenen Kaufs.
Nach dem Absterben ihres Vaters ist dieses Eigenthum licitirt worden zwischen der Wittwe Wolff ihrer Mutter zwischen ihr der Verkäufern und ehemalige besitzerin Wittwe von Daniel Hoh und ihren Mit-Erben, Jean Wolff, Frédéric Wolff beede Feldhüter, Daniel Wolff und Georges Wolff beede Ackergärtner, und Barbe Wolff Ehefrau von Georges Hoh Ackergärtner alle zu Straßburg wohnend, mittelst eines Preises von 10.000 Franken laut eines durch den gedachten Notar Lauth am 18. Juni 1844 aufgenommenen Steigerungs protocolls (…)
Kaufbedingungen (…) 4. Die Gesellschaft ist verbunden, binnen sechs Monaten von heute an, entweder den gekauften Platz zu überbauen, oder dei nothwendigen Schritte zuthun, damit die Verkäufer den Rest ihrer Kriegs Entschädigung beziehen können ohne Hinderniß wegen Ermangelung eines Neubaues. Preis, Der Kauf ist geschehen mittelst eines Preises von 35 Francken per quadratmeter oder einer Total Summa von 1598 Franken
Personen Stands Erklärung. Die Eheleute Rickert erklären, 1. das sie verheurathet sind unter dem Rechtsberhältisse der auf die Errungenschaft beschränkten Gütergemeinschaft, 2. daß sie von keiner Vormundschaft belastet sind noch waren.
acp 613 (3 Q 30 328) f° 36 du 22.2.

La société immobilière Kabisch et Compagnie revend quelques mois plus tard le terrain et un autre contigu à l’entrepreneur en bâtiment Jean Chrétien Joseph Nuss et à sa femme Barbe Oberholtz

1873 (22.8.), M° Stromeyer
Verkauff durch den Bevollmächtigten durch 1) Adolph Göhringer Bauunternehmer, 2) Friderich Kabisch, Bauunternehmer beide zu Straßburg, 3) Ludwig Kniffler Kaufmann zu Düsseldorf
an Leon Christian Joseph Nuss, Bauunternehmer, und Barbara Oberholtz seiner Ehefrau in Straßburg
von 7 a 72 Bau Platz, Kagenecker bruch N° 59 zu Straßburg für 40.000 Franken
Erwebs Titel 1) 4 a 54 nach Kauf von Notar Lauterbach den 15. Februar 1873, 2) 3 a 18 nach Kauf von Notar Lauterbach den 6. März 1873
acp 619 (3 Q 30 334) f° 95-v du 29.8. n° 3930

Jean Joseph Nuss épouse Barbe Oberholtz en 1862 : contrat de mariage, célébration
1862 (30.8.), M° Keller
Contrat de mariage – 1) Jean Joseph Nuss, Entrepreneur de travaux à Strasbourg, fils de Jean Chrétien Nuss, maçon, et de Sophie Barbe Stemmer sa femme à Strasbourg d’une part
et 2) Barbe Oberholtz, fille mineure de Georges Oberholtz, Entrepreneur de construction et de Marie Catherine Hermann sa femme à Strasbourg d’autre part
stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur consistent 1) mobilier de ménage 1500, 2) matériel d’entrepreneur 2500, 3) argent 6000
Donation par les conjoints Oberholtz à la future épouse leur fille ce acceptant d’un mobilier estimé 2000 francs dont moitié hors part et moitié sujet à rapport
acp 513 (3 Q 30 228) f° 92 du 4.9.

Mariage, Strasbourg (n° 421)
Du 11° jour du mois de septembre l’an 1862. Acte de mariage de Jean Chrétien Joseph Nuss, majeur d’ans, né en légitime mariage le 26 juin 1831 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, Entrepreneur de bâtimens, fils de Jean Chrétien Nuss, maçon, et de Barbe Sophie Stemmer, conjoints domiciliés à Strasbourg ci présents et consentants, et de Barbe Oberholtz, mineure d’ans, née en légitime mariage le 22 mars 1842 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, sans profession, fille de Georges Oberholtz, entrepreneur en bâtimens, et de Marie Catherine Humann, conjoints domiciliés à Strasbourg, ci présents et consentants – il a été passé le 30 août dernier un contrat de mariage devant M° Charles Keller, notaire à Strasbourg (signé) J.J. Nuss, B. Oberholtz (i 9)

Georges Oberholtz cède le même jour à son gendre Jean Joseph Nuss son entreprise et sa clientèle
1862 (30.8.), M° Keller
Vente par Georges Oberholtz, Entrepreneur de bâtiments à Strasbourg
à Jean Joseph Nuss, Entrepreneur de travaux à Strasbourg
de divers objets mobiliers composant l’exploitation de son industrie avec toute la clientèle y attachée moyennant 6000 francs
acp 513 (3 Q 30 228) f° 92 du 4.9.

Jean Joseph Nuss loue une partie de la maison sise 43, rue Kageneck à la société Herberth de Cologne

1876 (28.1.), M° Allonas
Pacht durch Johann Joseph Nuss, Bauunternehmer zu Straßburg, vom tage des Akts bis 25 Dezember 1876
an die Firma Fa. Herberth zu Cöln
von einem Hause gelegen Kageneckerstrasse N° 43, jährlichen Pacht 2400 Mark
acp 647 (3 Q 30 362) f° 88-v du 29.1. n° 407

Jean Joseph Nuss loue une partie de la maison au marchand de ciment Othon Peter

1877 (24.3.), M° Allonas n° 3359
Lehnung durch Johann Joseph Nuss, Bauunternehmer zu Strassburg wohnhaft, auf der Dauer von 3, 6 oder 9 Jahren vom 25. Dezember 1876 angerechnet
an Otto Peter, Cementhändler zu Strassburg wohnhaft
Statt Strassburg, nachbezeichnete Räumlichkeiten eines zu Strassburg Kageneckstrasse N° 43 belegenen Eigenthums, nämlich das Erdgeschoß des Wohnhauses, drei Zimmer, eine Küche und einen Kellerraum, den hintern theil des großen Schuppens, den Genuß an Brunnen und der Waschküche. Die Steuern sind zur Last des Miethers vielmehr des Eigenthümers. Jährliches Miethzins 880 Mark
acp 662 (3 Q 30 377) f° 55 du 26.3. n° 1351

Jean Joseph Nuss et Barbe Oberholtz vendent la maison à la société Frères Roth constituée entre les fabricants de chaussures Georges Roth et Aloïse Roth. Les vendeurs ont acquis deux terrains sur lesquels ils ont contruit le bâtiment vendu.

1877 (31.8.), M° Mossler
31. August und 1. September 1877. Verkauf durch Johann Christian Joseph Nuss, Bauunternehmer, und dessen Ehefrau Barbara Oberholtz beisammen zu Strassburg
an die zu Strassburg domicilirten unter der Firma Gebrüder Roth bestehenden Handels gesellschaft, für welche hier zugegen sind und annehmen die einzigen Theilhaber dieser Gesellschafft Georg Roth, Schuhfabrikant zu Strassburg und Aloïs Roth Schuhfabrikant zu Dettweiler
Stadt Strassburg. Section P N° 265-265 ungefähr Aren 8,00 Fläche nach dem Katasterblat Aren 5,48, Ein Wohnhaus mit Bodengeschoß einem Stockwerck, Stall, Schuppen und Zubehör, gelegen zu Strassburg in der Kageneckerstraße N° 43 – Erwerbstitel, Eheleute Nuss haben diese Liegenschaft erworben A. Aren 7,72 von der Immobilien Commandit Gesellschafft Kabisch & Cie laut Kauf vor Notar Stromeyer zu Strassburg am 22 & 25 August 1873
B. Circa 78 Centiaren von der Stadt Straßburg durch Alignement laut Act vor Notar Stromeyer wovon das Datum nicht angegeben werden kan.
C. die darauf stehenden Gebaülichkeiten haben die Eheleute Nuss erbaut. Besitz, Genuß und Steuren vom 25 Dezember 1877. Der Kaufpreis beträgt 50.400 Mark, wovon 16.000 baar bezalt und quittirt
acp 669 (3 Q 30 384) f° 27-v du 7.9. n° 3322

Natif de Lupstein, le cordonnier Georges Roth épouse en 1858 Marguerite Roll originaire de Dettwiller
Mariage, Strasbourg (n° 75)
Du 13° jour du mois de février 1858 à 10 heures du matin. Acte de mariage de Georges Roth, majeur d’ans, né en légitime mariage le 20 avril 1831 à Lupstein (Bas Rhin) domicilié à Strasbourg, cordonnier, fils de Antoine Roth, cordonnier domicilié à Dettwiller (Bas Rhin) ci présent et consentant et de feu Catherine Boehm décédée à Dettwiller le 6 décembre 1857 et de Marguerite Roll, majeure d’ans, née en légitime mariage le 23 janvier 1830 à Dettwiller (Bas Rhi,) domiciliée à Dettwiller, sans état, fille de feu Jacques Roll, charpentier décédé à Dettwiller le 16 juillet 1859 et de Marguerite Friesss sans état, domiciliée à Dettwiller – il n’a pas été passé de contrat de mariage (signé) Roth, Roll (i 44)

Georges Roth meurt le 7 novembre 1894 et sa femme Marguerite Roll le 2 août 1896
Décès, Strasbourg (n° 2625)
Strassburg am 8. November 1894. Vor dem unterzeichneten Standesbeamten erschienen heute der Schuhfabrikant Edmund Roth, wohnhaft zu Strassburg, Kronenburgerstrasse 54, und zeigte an, daß sein Vater der Schuhfabrikant Georg Roth, 63 ½ Jahre alt, Katholischer Religion wohnhaft zu Straßburg, geboren zu Lupstein, Unter Elsass, Ehemann von Margaretha Roll, Sohn der verstorbenen Eheleute Anton Roth, Schuhmacher und Katharina Boehm, Zuletzt in Dettweiler wohnhaft gewesen, zu Straßburg in des Anzeigers Wohnung am 7. November des Jahrs 1894 um zehn ein halbe Uhr verstorben sei. (i 23)

Décès, Strasbourg (n° 1817)
Strassburg am 3. August 1896. Vor dem unterzeichneten Standesbeamten erschienen heute der Schuhfabrikant Edmund Roth, wohnhaft zu Strassburg, Kronenburgerstrasse 54, und zeigte an, daß Margaretha Roth geborne Roll 66 ½ Jahre alt, Katholischer Religion wohnhaft zu Straßburg, geboren zu Dettweimer, Unter Elsass, Wittwe des Schuhfabrikanten Georg Roth, Tochter der verstorbenen Eheleute Jakob Roll, Zimmermann, und Margaretha Friess, Zuletzt in Dettweiler wohnhaft gewesen, zu Straßburg in des Anzeigers Wohnung am 2. August des Jahrs 1896 um 5 ein ein halbe Uhr verstorben sei. (i 129)

Le cordonnier Aloïse Roth natif de Lupstein épouse en 1863 Joséphine Oster originaire de Saverne puis en 1872 Anne Marie Seligmann native de Dettwiller

Mariage, Dettwiller (n° 7)
Le 9 avril 1863 à 7 heures du soir. Acte de mariage de Aloïse Roth, célibataire, âge de 29 ans, né à Lupstein département du Bas-Rhin le 31 août 1833, cordonnier, domicilié à Dettwiller, fils légitime majeur de feu Antoine Roth, cordonnier domicilié à Dettwiller, y décédé le 19 août 1860 et de feu Catherine Boehm domiciliée à Dettwiller y décédée le 6 décembre 1857 et de Joséphine Oser, célibataire, âgée de 20 ans née à Saverne le 23 décembre 1842 domiciliée à Saverne, fille légitime mineure de Bernard Oser âgé de 46 ans, potier, domicilié à Saverne et de Catherine Roth âgée de 43 ans, domiciliéé à Saverne – il n’a pas été passé de contrat (signé) Roth, Oser (i 6)

Mariage, Dettwiller (n° 5)
Den 24. Januar 1872 um acht Uhr Abends, Heiraths Urkunde von Aloÿsius Roth, Wittwer in erster Ehe von Josephine Oser gestorben dahier den 28. März 1871, alt 37 Jahr, geboren zu Lupstein den 31. August 1833, Schuster wohnhaft zu Dettweiler, ehelicher Sohn von weiland Anton Roth, gestorben dahier den 19. August 1860, Schuster wohnhaft zu Dettweiler und von weiland Katharina Böhm, Haushälterin wohnhaft zu Dettweiler darin gestorben am 6 Dezember 1857, und von Anna Maria Seligmann, ledig, alt 32 Jahr, geboren zu Dettweiler den 1. Oktober 1839, Näherin wohnhaft zu Dettweiler, eheliche Tochter von weiland Michael Seligmann gestorben dahier den 18. Oktober 1871, Schneider wohnhaft zu Dettweiler und von weiland Magdalena Wex, Näherin wohnhaft zu Dettweiler darin gestorben den 12 April 1867 – Ehevertrag errrichtet worden durch Herrn Mossler, Notar zu Zabern de 24 Januar 1872 [unterzeichnet] Alois Roth, Seligman (i 4)

Le commerçant Edmond Roth épouse en 1893 Lucie Pflug, fille d’imprimeur

Mariage, Strasbourg (n° 660) Strassburg am 7. September 1893. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung der Kaufmann Frantz Edmund Roth, katholischer Religion, geboren den 6. Januar des Jahres 1859 zu Straßburg, wohnhaft zu Straßburg Sohn des Schuhwarenfabrikanten Georg Roth und dessen Ehefrau Margaretha Roll, beide wohnhaft zu Straßburg, die Näherin Marie Justine Lucie Pflug, katholischer Religion, geboren den 14. Februar des Jahres 1865 zu Strassburg wohnhaft zu Straßburg, Tochter der verstorbenen Eheleute Johann Lucian Pflug, Buchdrucker und Maria Waaler, zuletzt wohnhaft zu Straßburg (signé) Edmond Roth, Lucie Pflug (i 24, [in margine :] † le 19 avril 1921 N° 1401)


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.