19, rue du Jeu des Enfants


Rue du Jeu des Enfants n° 19, maison Guillemin (1738)
III 27 (Blondel) – P 564 puis section 57 n° 69 (cadastre)

III 27 coin sur la placeIII 27, façade rue du Jeu des enfants

La maison qui fait l’angle de la rue du Jeu-des-Enfants et de la place du Vieux-Marché-au-Vin ne faisait qu’une avec la voisine du côté de la place jusqu’en 1689. Les deux maisons appartiennent de nouveau de 1731 à 1738 au même propriétaire qui est autorisé à rouvrir les portes de communication. C’est aussi en 1738 que Pierre Guillemin reconstruit la maison avec les matériaux de l’ancienne. Il revend la maison voisine 950 livres en juillet 1738 alors qu’il l’avait achetée 537 livres en 1731, ce qui confirme que d’importants travaux ont eu lieu entre temps. Il termine sa propre maison l’été de la même année.
La maison porte le numéro 48 de la rue du Jeu-des-Enfants entre 1785 et les années 1850 avant de prendre le numéro 19.

137 Elévations i-a
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 137

D’après l’Atlas des alignements (1829), elle a un rez-de-chaussée en maçonnerie et deux étages en bois bon état. Les élévations pour le plan-relief de 1830 représentent la maison de part et d’autre du repère (i). A droite, la façade sur la place a une porte et deux fenêtres au rez-de-chaussée, deux fenêtres à chacun des deux étages. A droite, la façade sur la rue du Jeu-des-Enfants a une porte et trois fenêtres au rez-de-chaussée, quatre fenêtres à chacun des deux étages. Le bâtiment se termine par un toit brisé dont le premier niveau est aménagé à la Mansard. La maison a une issue sur la cour D à l’arrière de la voisine (place du Vieux-Marché-aux-Vins) comme on le voit entre (1) et (2). Le cadastre signale dès son ouverture un troisième étage (fenêtres imposables) qu’on a donc dû ajouter à la fin des années 1820 ou dans les années 1830. On transforme en 1875 les ouvertures du rez-de-chaussée avant d’y faire une devanture en 1890, transformée en 1901. Le propriétaire fait poser un balcon au deuxième étage en 1902. Emile Saas qui y a ouvert une droguerie en 1896 est autorisé en 1908 à entreposer des liquides inflammables (peintures) dans la cave.
Hormis le troisième étage, l’aspect actuel est proche de celui de 1830. Il y a aujourd’hui une fenêtre supplémentaire au deuxième étage vers la place et une fenêtre en moins au rez-de-chaussée vers la rue du Jeu-des-Enfants.

137 Cour DJeu des Enfants 48, papier à lettres Saas (c)
Cour D (dessins de 1830) – Papier à lettres du droguiste Saas vers 1900. Le balcon n’a pas encore été posé. On remarquera que l’enseigne choisie a une consonance française plus qu’allemande.

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1655 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

héritiers Specht de Marlenheim
1660 v Jean Georges Rœhrer, menuisier, et (1653) Barbe Kermann – luthériens
1689 v Gaspard Saxer, cordonnier, et Anne Marie Schmitt – catholiques
1697 v Philippe Bernard Taucher, cordonnier, et (1698) Anne Marie Heyl – luthériens
1734 h Jean Louis Taucher, cordonnier, et (1735) Marie Salomé Griesbach – luthériens
1737 v Pierre Guillemin, tapissier, et (1728) Christine Benoist – catholiques
1777 h Philibert Ignace Bonnet, tapissier, et (1762) Marie Agnès Christine Guillemin – catholiques
1813 v Jacques Frédéric Knœrr, négociant, et (1814) Anne Caroline Rœmer
1813 v François Michel Oberhæusser, marchand de meubles, et (1804) Anne Marie Hemmet
1821 adj Joseph Meyer, garde des Eaux et Forêts, et (1824) en deuxièmes noces Catherine Walter
1832 v Charles Zeller, négociant, et (1832) Sophie Hetzel
1846 Joseph Holderbach, fabricant de lampes, et Agathe Martinel, domiciliés à Paris
1898 * Joseph Lienhard, épicier
1900 * v Emile Aloïse Fidèle Saas, droguiste
1950 * Albert Emile Fuchs, droguiste

(1765, Liste Blondel) III 27, Pierre Guillemain
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 564, Zeller, Charles Auguste fils marchand de faïence – maison, sol – 0,67 are

Locations

1823, Michel Gœtz et Thérèse Gehl

Plans et élévations

Localisation sur le plan Blondel (1765) : la maison se trouve au coin de la place sur le deuxième îlot du bas à partir de la gauche.

Description de la maison

  • 1758 (billet d’estimation traduit) 1758 la maison comprend une échoppe, deux poêles, deux chambres à coucher, deux cuisines, cave solivée, l’étage mansardé est couvert de tuiles doubles, elle est estimée 1 200 florins (600 livres strasbourgeoises) par les experts

Directeurs fonciers

1738, Directeurs fonciers (VII 1398)
Les Quinze autorisent Pierre Guillemin à réunir les deux maisons qu’il possède et qui ne faisaient autrefois qu’une seule. C’est la maison que Gaspard Saxer avait acquise conjointement avec Martin Fluck et que Pierre Guillemin revendra quelques temps plus tard. Il est aussi autorisé à entreposer des matériaux de construction sur la voie publique jusqu’à la Toussaint, date à laquelle il compte avoir terminé les travaux

(f° 9-v) Donnerstag den 20. februarÿ 1738. Pierre Guillemin – An Pierre Guillemin des Tapissier Zweÿen Häußern auf dem Alten Weinmarck, welche er Zusammen Zubrechen und eines darauß Zubauen willens, wie solche auch Vor diesem Zusammengehört und würcklich noch Communication thüren sich darinnen befinden, darumb beÿ Gnädigen Herren den XV. umb erlaubnus eingekommen.
[in margine :] ist jhme Von den HH. XV. den 8. Martÿ 1738 erlaubt worden geg. erlag 3. lb. den 31. Ejusdem

(f° 45) Dienstags den 29. Julÿ 1738. Pierre Guillemin – Pierre Guillemin der Tapissier bittet um Erlaubnus das Alte Holtz und Geröhr Von seinem abbrechendem Hauß am Alten Weinmarck auf das allmend zulegen, biß er das Geröhr Hinwegführe und das alte holtz in das neübauende hauß, wormit er biß Eller Heiligen fertig Zuwerden Verhoffet, wird Legen können, Erkannt gegen 3. R. zinß willfahrt.

Protocoles des Quinze

1737, registre 2 R 146

Pierre Guillemin demande l’autorisation de détruire ses deux maisons adjcaentes et d’en reconstruire une seule. Les quinze le renvoient au directeurs fonciers.

(p. 401) Sambstag d. 9. Nov. 1737. pt° durchbruchs – Mess. noe. Pierre Guillemin b. und Tapissier bitt umb g. Erlaubnuß aus seinen Zweÿ an einander stoßenden häußern am alten Weinmarckh gelegen, Welche er abbrechen will Zusammen ein newes hauß auffbawen Zu dörffen. Erk. Oberbawherren

1738, registre 2 R 147

Les Quinze avalisent le rapport que leur a adressé les directeurs fonciers et autorisent le demandeur à réunir les deux maisons contre règlement d’un droit.

(p. 170) Sambstag d. 15.ten Maÿ 1738. Bescheid – In Sachen Pierre Guillemin des Tapissier und burger allhier, Auff deßelben gethanes underthäniges ansuchen und bitten, Ihme gnädig Zu erlauben aus seinen Zweÿen aneinander stoßenden häußern, ane dem alten Weinmarckh gelegen, welche er abbrechen wolle, Zusammen ein newes hauß auffbawen Zu dörffen, genommenen bedacht, eingenommenen Augenschein, und der Hh. Oberbawherren, hierüber abgeleßene relation, G. Erkannt, Und dem Imploranten in seinem begehren willfahrt, jedoch daß er für diese Vergönstigung für ein und alle mahl Gemeiner statt Pfenningthurn dreÿ pfund d. Zu erlegen schuldig sein soll.
Zu Mghh. stellend ob Sie dießen Auffsatz genehmhalten, undt dabeÿ erkennen wolle, daß selbige expedirt, undt dem petenten zugestellt weden solle. Erk. quod sic.

Atlas des alignements (1829)

1° arrondissement ou Canton ouest – Rue du Jeu des Enfants
nouveau N° / ancien N° : 36 / 48
Oberhaeuser
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages en bois bon état
(Légende)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

On remarque que la maison est uniquement occupée par le propriétaire.

Canton III, Rue 56 au Jeu des Enfants (p. 152)
(maison n°) 48
Pr. – Bonet Phillippert Ignace tapissier – Miroir

1795, Registres de population (cote 600 MW 4)

4° Section, Rue du jeu des enfants N° 48
Philibert Ignace Bonnét, 64, Tapissier, Strasb.
M. Agnès Christine Guillermain, 54, Son epouse, id
Caroline Louise, Bonnét, 21, fille, id
Françoise Bonnét, 16, fille, id

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 226 case 1

Zeller Charles Auguste fils Md. de fayence
Holderbach Joseph fab. de Lampes (Subst. pr. 1847)

P 564, Rue du Jeu des enfants 48
sol, maison – 0,67 are – revenu maison 180, maison et sol 180,35
portes et fenêtres ordinaires : 21 puis 17
fenêtres du 3° et du-dessus : 8 puis 6

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 795 case 2

Holderbach Joseph Pompier
1898/99 Lienhard Josef, Specereihändler
1900 Saas Emil Alois Fidel, Droguist

P 564, Rue du Jeu des enfants 19
maison, sol – 0,67 are – revenu, maison 180, maison et sol 180,35
15 portes et fenêtres
portes et fenêtres ordinaires : 21
fenêtres du 3° et du-dessus : 8

Cadastre allemand, registre 31, folio 305 case 4

Parcelle, section 57, n° 69– autrefois P 564
Canton : Kinderspielgasse Hs. Nr. 19
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 0.63
Revenu : 1500 – 1300

(Propriétaires) compte 3263
Saas Emil u. Ehefrau
1942 Saas Emil Alois Fidel und Ehefrau
1950 Fuchs Albert Emile droguiste et son épouse
(1517)

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 787 W 86)

Façades rue du Jeu-des-Enfants n° 19 et place du Vieux marché aux Vins n° 4
(Remarque – Le dossier contient de nombreuses pièces du 4 rue du Vieux marché aux Vins qui correspond au 5 rue du Jeu-des-enfants)

On transforme en 1875 les ouvertures du rez-de-chaussée et on en fait en 1890 une devanture, transformée en 1901. Le propriétaire fait poser un balcon au deuxième étage en 1902. Emile Saas ouvre en 1896 une droguerie, il est autorisé en 1908 à entreposer des liquides inflammables (peintures) dans la cave.

Sommaire
  • 1875 – L’entrepreneur Th. Bischoff demande au nom du propriétaire H. Pfeffer l’autorisation de transformer les trois ouvertures au rez-de-chaussée sans installer de devanture à la maison 19 rue du Jeu-des-enfants et 4 Vieux-marché-aux-vins – Accord
  • 1885 – La Police du Bâtiment demande à la propriétaire, Mme Louise Pfeffer domiciliée 19 rue du Jeu-des-enfants de faire ravaler les façades – Travaux terminés, novembre
  • 1889 – La Police du Bâtiment constate que W. Schultz, maître sellier et tapissier, a apposé sans autorisation une enseigne au 19 rue du Jeu-des-enfants – Il répond qu’il a adressé une demande à la Préfecture de police qui a accordé une autorisation verbale – Autorisation de la Mairie – Les dimensions doivent être modifiées – Echange de courrier
  • 1889 – W. Schultz demande l’autorisation de poser un store au 19 rue du Jeu-des-enfants – Autorisation – Travaux terminés
  • 1890 – La Police du Bâtiment demande à la propriétaire, Mme Louise Pfeffer domiciliée 19 rue du Jeu-des-enfants de faire ravaler les façades – La propriétaire demande un délai – Travaux terminés, juin 1891
  • 1890 – W. Schultz, maître sellier et tapissier, demande l’autorisation de transformer les fenêtres au 19 rue du Jeu-des-enfants pour en faire une devanture – Autorisation – Travaux terminés – Plans – La Police du Bâtiment objecte que les volets ne s’ouvrent pas de façon réglementaire – Le magasin du sieur Schulz est fermé, février 1890, la propriétaire est Mme Pfeffer – Les volets qui s’ouvraient vers l’extérieur ont été remplacés par des volets plats, juillet 1891
  • 1891 – La Police du Bâtiment constate que J. Martin (magasin de chaussures) a posé sans autorisation deux stores – J. Martin demande l’autorisation de conserver les stores de son prédécesseur Werner Schulz – Autorisation
  • 1895 – La Police du Bâtiment demande à la propriétaire, la veuve Pfeffer (domiciliée 48 allée de la Robertsau) de faire en sorte que le volet au rez-de-chaussée de la maison 19 rue du Jeu-des-enfants ne s’ouvre plus vers la voie publique – Travaux terminés, septembre 1896
  • 1896 – L’entrepreneur A. Matter demande au nom de la propriétaire, la veuve Pfeffer, l’autorisation de transformer une fenêtre en porte au rez-de-chaussée du 19 rue du Jeu-des-enfants – Autorisation – Plan – Travaux terminés, juin
  • 1896 – La Police du Bâtiment constate le le sieur Saas a fait pose sans autorisation une enseigne perpendiculaire – E. Saas ouvre une droguerie et demande l’autorisation de poser une enseigne au 19 rue du Jeu-des-enfants – Autorisation – Travaux terminés, juillet
    Demande et autorisation de poser un store – Travaux terminés, septembre
  • 1897 – L’entrepreneur Klein (18 rue de l’Argile) demande l’autorisation de ravaler la façade du 19 rue du Jeu-des-enfants – Autorisation – Travaux terminés, novembre
  • 1900 – E. Saas (droguerie) informe la Police du Bâtiment qu’il a retiré les deux stores
  • 1901 – E. Saas (droguerie) demande l’autorisation de modifier la devanture – Autorisation – Travaux terminés, décembre – Plan
    1901 – L’entreprise Strassburger Baugesellschaft (6 nouvelle rue Klein) demande l’autorisation d’occuper la voie publique – Autorisation
  • 1902 – E. Saas (droguerie) demande l’autorisation de remettre en place le store vers la place du Vieux-marché-aux-vins (papier à lettre illustré) – Autorisation
    1902 – La Police du Bâtiment demande au propriétaire, Emile Saas, de faire ravaler la façade – Réponse d’Emile Saas (droguerie, papier à lettre illustré) – Délai accordé – L’entreprise Strassburger Baugesellschaft (6 nouvelle rue Klein) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour ravaler les deux façades – Autorisation – Travaux terminés, juillet
  • 1902 – Le maître serrurier E. Hagenstein (8 rue des Echasses) demande l’autorisation de poser un balcon au deuxième étage de la maison qui appartient au droguiste Saas (5,84 mètres de longueur) – Autorisation – Travaux terminés, juillet
  • 1906 – La Police du Bâtiment constate qu’Emile Saas a fait poser sans autorisation une enseigne au balcon – Emile Saas informe la Police du Bâtiment qu’il a fait poser une inscription (« Droguerie ») sur le balcon – Il fait aussi part de son intention d’installer une enseigne électrique au balcon – Autorisation pour les deux objets
  • 1908 – Rapport sur un feu de cave chez E. Saas
  • 1908 – Emile Saas demande l’autorisation d’entreposer des peintures à l’huile et d’autres produits de classe II – Autorisation d’aménager la cave pour y entreposer des liquides inflammables – Rapport d’expertise
  • 1909 – L’entreprise Noar, fabrique de papier, demande l’autorisation de poser une enseigne à la droguerie Saas
  • 1910 – L’entreprise de peinture Louis Zugmeyer (6 rue des Echasses) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique devant le 19 rue du Jeu-des-enfants – Autorisation

Relevé d’actes

Les héritiers Specht de Marlenheim et Nordheim vendent 150 livres la maison au menuisier Jean Georges Rœhrer

1660 (28. 10.bris), Chambre des Contrats, vol. 525 f° 1026
(Prot. fol. 83.) Erschienen Niclauß Fischer der Büttel uff der Weinsticher Zunfftstuben, alß Vogt Agneßen, weÿl. Hannß Spechten nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin, welche Zu Marlenheim und Lagerhafft seÿe, ferners Lorentz, hannß, und Maria die Spechtische Geschwisterdte für sich selbsten, und Zugleich im nahmen Sÿbillæ und Annæ ihrer eheleiblicher Geschwisterd. deren beed Ehevögt Andreß Pfister Von Northeim und Lux Metzger Von Marlenheim hiebeÿ Zugegen waren, und in diesen Verkauff ehevögtlich weiß consentirt
in gegensein Hannß Georg Röhren deß Schreiners, mit beÿstand Daniel Strintzen Notarÿ und hannß Henrich Molßheimers deß Glasers
hauß, hoffstatt, höfflin mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten alhie uffm alten Weinmarckh einseit neben Hannß Körnnachern dem Maurern, anderseit neben Hannß Spatten et Cons. Von Doßenheim hinden uff Vorg. Kernnachern und Spatten stoßend geleg. – umb 150. lb

Jean Georges Rœhrer hypothèque le même jour la maison au profit du marchand de bois Jean Henri Bischoff

1660 (28. 10.bris), Chambre des Contrats, vol. 525 f° 1026-v
Erschienen Hannß Georg Röhr der Schreiner
in gegensein Hn Johann Henrich Bischoffs deß holtzhändlers – schuldig seÿe 150. lb, daß Er damit nach beschriebene behaußung erkauffen, bezahlen
Unterpfand sein soll, hauß, hoffstatt, höfflin mit allen deren Gebäwen, begriffen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten alhie uffm alten Weinmarckh einseit neben Hannß Körnnachern dem Maurern, anderseit neben Hannß Spatten et Cons. Zu Doßenheim hinden uff Vorg. Kernnachern und Spatten stoßend geleg.
[in margine :] (…) noch ferners 50 lib. umb Jüngst verschienenen Joh. Bapt: nachgelühenen Gelts vffrecht und schuldig seÿe – Act. 3. Aug. a° 1661

Jean Georges Rœhrer a épousé en 1653 Barbe Kermann, fille du serrurier municipal
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 16-v)

1653. Eâdem [Dncâ 11. Trinit. d. 19. Junii] Johann Geörg Röhrer d. schreiner, weiland Geörg Röhrer des schreiners Und burgers alhier hind.laßener Ehelicher Sohn vnd J. Barbara Weiland Johann Michael Kermanns, Stattschlossers V. Burgers allhier hinderlassene Eheliche Tochter. Copulirt die et Mens. eodem [27 Jun. Zu St. Thomæ] (i 20)

Il meurt en 1683 âgé de 62 ans
Sépulture, Saint-Thomas (luth. p. 793) 1683 – Johann Geörg Röhrer d. schreiner starb seines alters 62 Jahr wenig. 7. woch. den 17. Junÿ morg. zw. 7 et 8 und ward. d. 19. begraben Zu St. Helenæ (i 346)

Inventaire après décès d’Anne Barbe Rœhrer (à l’intitulé abîmé), fille aînée de Jean Georges qui a épousé en 1678 l’artiste peintre Jean Michel Kern et qui est morte sans enfant en 1688 en délaissant pour héritiers ses frères et sœur. L’inventaire a sans doute été dressé dans la maison des Rœhrer
1688 (9.1.), Me Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 10) n° (1)
Inventarium [und beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung so weÿland die Ehren und tugends]same [Ann]a Ba[rbara gebohrne Röhre]rin, des Ehren und wohlg[eachten Johann Michael] Kernen, Kunstmahlers und [bur]gers [allhier zu] Straßburg geweßene Ehel[iche] haußfrau seel. nach ihrem den 8. Augusti deß nechstgewißenen 1687.sten Jahrs Genommenen tödlichen ableibens Zeitlichen verlaßen, welche Verlassenschafft auf freundliches Ansuchen und begehren deß Ehrenhafften Meister Johann Röhrers Schreiners und burgers alhier (…), So dann deß Ehrenvest und Vorachtbahren Herrn Johann Martin Bitschen Müntzmeisters und burgers alhier alß geschwornen Curatoris Und Vogts Jgfr. Mariæ Elisabethæ, Hannß Michels v. Hannß Philippßen der Röhrern, dießer dreÿ Ledigen Geschwüsterd, weÿl. deß Ehrenhafften Meister hannß Georg Röhrers geweßenen Schreiners und burgers Alhier Zue Straßburg nunmehr seel. nachgelaßener Kinder, Also Aller Vier der Jetzt abgeleibten Frawen sel. Geschwüsterd v. ab intestato nachgelaßener nechster Erben Jeder zu einem Vierten theil berührten vorgenannten ersucht und inventirt, durch obgedachten herrn Johann Michael Kernen den Wittiber (geäugt und gezeigt) – Actum Samstags den 24. J[-]
Copia Codicilli reciproci, perge in Prot: C. fol. 157.b

Auff der bühn, Im hindern Stübell, In der Wohnstub
Der Erben unverändert gehörig, Sa. hausraths 13, Sa. Silbergeschmeids 2, Sa. Guldener Ring 2, Summa summarum 17 lb
Das Theilbar Gutt, Sa. haußraths 17, Sa. Kupferstückh 6, Sa. Frucht 3, Summa summarum 26. lb – Schulden 12 lb, Rest theilbaren Gutts 14 lb
Der Erben gantz ererbt Schwesterlich gutt 22 lb – Deß Wittibers Eigenthum 9 lb, des Wittibers Wÿdumb 22 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 32 lb

Jean Michel Kern épouse en 1678 Anne Barbe Rœhrer
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 79, n° 467)
1678. Dom. 20 et 21 Trin. d. 13 v. 20. oct. H. Joh: Michael Kern der ledige mahler weÿl. H. Kernen gewesenen burgers v. hütt schreiners auff dem Zimmerhoff hind. lessener eheliche tocht. [sic], Jfr. Anna Barbara Johann Geörg Röhrers deß burgers v. schreiners allhier eheliche tocht. Copul. St Thomæ d. 24. oct. (i 41)

Le tuteur des enfants de Jean Georges Rœhrer vend la maison au cordonnier Gaspard Saxer, au charpentier Martin Fluck. On constate par la suite que Gaspard Saxer a la partie qui forme l’angle de la place et Martin Fluck la partie vers la porte de Spire (Speyerthor, vers le canal du Faux-Rempart)

1689 (28.1.) Chambre des Contrats, vol. 560, f° 44
H. Johann Martin Bitsch Statt Müntz Meÿster alß Vogt Weÿl. Hannß Georg Röhrers deß Schreiners Seel. nachgelaßener dreÿ ledige Kinder mit beÿstand Johann Röhrers deß Schreiners und Hannß Michael Kernen deß Mahlers ges. Vogts Kind. respe. brud. und Schwager in gegensein Caspar Saxen deß Schuhmachers und Martin Fluck deß Zimmermanns
ahne einer auff dem Alten Wein Marck gegen dem Klugischen hoff, einseit neben diebold Kuhnen von Quatzenheim et cons. anderseit neben Anna Ursula Riedelin, hind. auff Weÿl. H. Matthei bleßig deß Mauers Seel. nachgelaßenen Erben stoßend, und gelegenen behaußung denjenigen Antheÿl gegen dem Klugischen Hoff so auch Zum theÿl mit einer thielen wand Ihme Flucken gehörig sein sollen oben her separirt ist, Ihme Flucken aber das nebenshauß auff den Speÿerthor seithen uff recht, redlich und ohnwiderrrufflich und Zwar auff das am 2. 10.br. vorig. 1688.st. Jahrs von E E Großen Rhat Obrigkeitlich ertheilte Decretum alienendi Verkaufft und Zu kauffen gegeben, welche gantze behaußung annoch umb 162 pfund (verhafftet) – geschehen umb 37 pfund
[in margine :] H. Johann Andreas Kaüfflin alß Ehe Nachkomm. deß hierinn gemeldt. H. Johann Martin Bitschen sel. beneben H. Georg Sigmund Braunsmäntel E:E: kleinen Raths alten beÿsitzer, alß Bitschischer Kind. Vogt (quittung), den 29. jan. 1697

Le nouveau propriétaire, originaire de Suisse, devient bourgeois en 1686 avec sa femme Anne Marie Schmitt native de Molsheim

3° Livre de bourgeoisie, f° 1029-1030
Caspar Sachß der Schuhmacher von fischbach aus der Schweitz erkaufft das burgerrecht für sich und seiner haußfr. Anna Maria Schmidin von Molßheim p. 6. goldR. 15. ß 4 d so auff der Pfthrn erlegt worden seindt, bringen mit sich zweÿ Kinder Annam Mariam und Mariam Barbaram so beÿ ordnung gelaßen, Schuhmacher Jur. 11. maÿ 1686.

Gaspard Saxer hypothèque la maison au profit du marchand de cuir Jean Jacques Bruder

1698 (27.2.), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 122-v
H. Caspar Saxer, der Schuhmacher und E.E. Großen Raths beÿsitzer
in gegensein H. Johann Jacob Bruders, des Lederhändlers, schuldig seÿe 150 pfund
unterpfand, Seine wohnbehaußung mit allen dern Gebaüen, Recht. und zugehördt. allhier ob. am alt. weinmarckt, einseit macht ein Eck geg. dem Klugischen hoff, as. neben Martin Fluck dem zimmermann, hind. auff Adam Schmid d. Schneid. stoßend geleg.

Gaspard Saxer sera ensuite le maître de l’auberge des garçons cordonniers rue Sainte-Barbe où il mourra en délaissant trois filles

1728 (4.5.), Me Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 57)
Inventarium und beschreibung aller Haab und Nahrung so weÿland der Ehrenvest vorachtbar und weiße Herr Caspar Saxer gewesene Stuben Vatter auff der Schu Knechts Herberg und E.E. großen Raths alhier zu Straßburg alter beÿsitzer nunmehr seel. nach seinem den 9. Februarÿ Jüngsthin aus dießem mühesamen leben genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des abgeleibten Herrn seel. Hinderlaßener döchter und Enckel und ab intestato verlaßener Erbin, ersucht durch die Ehren und tugendsahme Fraw Annam Mariam Saxerin gebohrne Schmidin, die hinterlaßene Wittib, mit beÿstand des Ehren vesten und achtbaren Herrn Johann Niclaus Zepffels Ober Kranmeisters und burgers allhier dero dochtermann und zugleich geordneten Curatoris – so beschehen in Straßburg dienstags den 4. Maÿ 1728.
Der abgeleibte Herr Rathherr seel. hat ab intestato zu Erben Verlaßen, 1. Fraw Mariam Barbaram Königin gebohrne Saxerin, weÿl. Mstr. Andres Königs geweßenen Schumachers und burgers alhier hinderlaßene wittib, deri geschworne Vogt Mr Hanß Georg Baur, Schumacher und burger alhier, 2. fraw Annam Mariam Zepfflerin gebohrne Saxerin Herrn Johann Niclaus Zepffels, ober Kranmeisters und burgers allhier haußfrau, und dann 3. Frau Claram Franciscam Weißin gebohrne Saxerin, Meister Martin Weißen, Schumachers und burgers zu Landaw Ehefrau, welche abweßend und ohnverburgert, in dero Nahmen der wohl Edel Vest und Weiße Herr Georg Friderich Strehlin Apothecker und E:E: kleinen Raths alhier beÿsitzer dießer Inventur assistire,
Alle dreÿ des in Gott ruhenden Herrn Rathh. Seel: mit eingangsgemelter Seiner hinderbliebenen Wittib ehelich erzeugte döchter und ab intestato zu 3. gleiche portionen verlaßene Erbin.
Bericht ane statt der Eheberedung – Es haben eingangs gemelte beede Ehe Persohnen wie die hinderlaßene Wittib umbständlichen declarirt, keine pacta matrimonalia mit einander auffgerichtet, weilen Sie vermeint, es wäre nicht nöthig, angesehen Sie beederseits wenig in bonis gehabt, undt daßelbige noch darzu zu ihrer establirung und hochzeit speses auffgangen, daheri dann beÿ so gestaltenen Sachen der ordnung gemäs die sambtliche Verlassenschafft der wittib anzeig und der Erben zufriedenheit nach, alß theilbar zu inventiren abgeredet und verglichen worden.

In einer alhie zu Straßburg in St. Barbaræ Gaßen gelegener behaußung, die Schue Knechts herberg genandt ist befunden worden wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 116, Sa. des leders, Schue und Werckzeugs Zum Schumacher handwerck gehörig 7, Sa. Wein und Vaß 14, Sa. des Silbers 12, Sa. des guldenen Rings 3, Sa. des Pfenningzinß hauptguths 1000, Sa. der Schuld 4, Summa summarum 1158 lb – Schulden 354 lb, Nach solchem abzug 788 lb – Conclusio finalis dem Stall tax nach 751 lb
Copia Codicilli – in dem Jahr 1699 (…) auff Donnerstag den 12. Monats tag Novembris, in einer ane St. Barbaræ Gaßen gelegener, herbachbenannten beeden codicillierenden Ehepersonen Zuständiger behausung die Schue Knechts Herberg genannt, dero hindere stuben mit den fenstern in den Hoff sehend (…) erschienen der Ehrenvest Vorachtbar und weiße Herr Caspar Saxer Schumacher und E.E. Großen rats alter beÿsitzer und beneben ihme die Ehren und tugendreiche Fraw Anna Maria Saxerin gebohrne Schmidin, beede Eheleuthe und burgere zu Straßburg – Jacob Christoph Pantrion, Notarius publ: Jur:

Gaspard Saxer, cordonnier et assesseur au Grand sénat, vend la maison à Philippe Bernard Taucher, cordonnier et à Anne Marie Heyl pour 295 livres

1698 (17.3), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 173-v
Caspar Saxer, der Schuhmacher Und E.E. großen Raths alter beÿsitzer
in gegensein Philipß Bernhard Tauchers, deß Schuhmachers und Annæ Mariæ geb. Heÿlin
hauß, höfflein, hoffstatt mit allen deren Gebaüen, recht., und zugehördt. allhier am Alten weinmarckt gegen dem Klugischen hoff über, einseit ist ein Eck anderseit neben Adam Schmitt dem Schneider, hind. auff Martin Flucken dem Zimmermann stoßend gelegen, welche behaußung annoch umb 100 lb Capital (und 150 lb verhafftet), geschehen umb 45 pfund

Philippe Bernard Taucher, fils de pasteur, épouse Anne Marie Heyl, fille d’un diacre de la Ville, et devient bourgeois quelques semaines plus tard
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 82)

1698 – Dominic. Sexages. et quinq. proclamati sunt philippus Bernhard Taucher der schuhmacher alhier weÿl. hrn Georg David taucher geweßenen pfarrers zu reütterhoffen hochgräffl. Hanauischer herrschafft Undt Jgr. Anna Maria weÿl. Mr Johann Georg Heÿl geweßenen diaconi beÿ der hießig. Neuen Kirch nachgel. ehel. tochter, copulati sunt Mittwoch d. 12. Febr. [unterzeichnet] Philipß Bernhard Taucher alß hochzeiter, Anna Maria Heÿlin als hochzeiterin, hanß Meÿer der hochzeiterin stieff vatter (i 84)

3° Livre de bourgeoisie, f° 1188
Philipp Bernhard Taucher der ledige schumacher Von Meidersheim, Weÿl. H. David tauchers gewes. Pfarrers zu Rittershoffen hint. Ehl. sohn, empfangt das burgerrecht gratis und wird beÿ E. E. Zunfft der schumacher dienen. Juravit d. 23. Martÿ 1697.

Inventaire après le décès de Philippe Bernard Taucher (acte non conservé)

1731, Me Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Inv: über weÿl. Phill: Bernhard Tauchers gew: schum: allh: Verl:

Inventaire après le décès d’Anne Marie Heyl veuve de Philippe Bernard Taucher. Elle délaisse deux fils dont le cadet meurt quelques jours après sa mère, le seul héritier est donc le fils aîné que la défunte avait réduit à la part légitime par testament

1734 (14.12.) Me Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 65)
Inventarium und beschreibung aller Haab und Nahrung, so weÿland die tugendsame Fraw Anna Maria Daucherin gebohrne Heÿlin, weÿl. des Ehrenhafften Meister Philipp Bernhard Tauchers geweßenen Schumachers und burgers alhier hinderlaßene Wittib, nach ihrem den 19. Octobris Jüngsthin aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben zeitlichen verlaßen (…), durch Sie beÿde benebens Mariæ Salome Bergerin der dienstmagd, so umb dieße verlassenschafft die beste wißenschafft hat (geäugt und gezeigt) – so beschhehen in Straßburg, dienstags den 14. Decembris 1734.
Die abgeleibte Frau seelige hat so wohlen ab intestato als per Testamentum zu Erben verlaßen, Erstlich Johann Ludwig Dauchern, noch ledigen Schue Knecht, so bereits Majorennis und über 27. Jahr alt, aber allein Crafft des den 17.ten Decembris 1731 auffgerichteten Testaments in Legitimam und den ihme von rechts wegen gehörig. Pflichttheil, In alles übrige ihrer Verlassenschafft aber Johann Friderich Tauchern auch ledigen Schue Knecht beede ihre mit eingangs erwehntem Meister Philipp Bernhard Dauchern ehelich erzeugte Söhne
In erwegung Nun Göttlichen ohnerforschlichen willen nach erstgemelter Johann Friderich Daucher den 17. 8.bris Nechsthin und also 8. tag nach der Mutter auch verstorben und von obernanndtem seinem bruder alß Hæres ab intestato Unicus, weilen in dem Mütterlichen testament Keine substitutio Fidei Commissaria enthalten außer einiger so Gedachter verstorbene Sohn in seinem auffgerichteten Codicill wie hernach zusehen verschafft, geerbet word. alß würde dieße Verlassenschafft besagten Johann Ludwig Dauchern tam active quam passive allein zu wachßen und gehörig sein, Zum bericht

In einer alhie zu Straßburg auff dem alten Weinmarckt gegen den 6. rappen gelegene würths behausung ist befunden worden wie folgt
Eigenthumb ane einer behaußung. Ein hauß hoffstatt und Kleines Höfflein mit allen deren gebäwen, begriffen, weiten rechten zugehörden und gerechtigkeiten gelegen alhier zu Straßburg ane dem alten Weinmarckt gegen dem so genandten würths hauß Zu den 6. rappen, einseit ist ein eck, anderseit neben Herrn Benedict Villars alten Großen raths Anverwandten, hinden auff Sr Gillemain den Tapissier stoßend, Davon gehen Jährlichen 4. lb d Zinß à 4. p. Cento den Stifft St. Marx alhier auff den 4. 7.bris ablößig in Capital mit 100 lb. Sonsten freÿ, ledig und eigen, durch der statt Straßburg geschwornene Werckmeistere den 15. Junÿ 1731. alß weÿland Mr Philipp Bernhard taucher der abgeleibten frauen seel. Ehemann gestorben, beÿ deßen verlassenschaffts Inventur über vorstehende beschwerd annoch æstimirt und angeschlagen, darbeÿ es auch dis orths weilen obangeregte behaußung seit der frauen seel. wittwen stand mehr in abgang als verbeßerung gerathen, gelaßen worden 300 lb. Uautre besagt über vorstehende behaußung i. teutsch. Perg: Kbr: mit der Statt Straßb. Cancelleÿ Contract anhang. Insigel datirt den 17. Mart. 1698.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. Haußraths 47, Sa. Werckzeug und leders 2, Sa. des Silbers 3, Sa. der guldenen Ring 1, Sa. der behaußung 300, Summa summarum 355 lb – Sa. der Passivorum 51. lb Nach solchem abzug 304 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 304 lb
Copia Codicilli – im Jahr 1731, auff Montag den 17. Decembris – die Ehren und tugendsahme frau Anna Maria Daucherin gebohrne Heÿlin, Weÿland des Ehrenhafften Meister Philipp Bernhard Dauchers geweßenen burgers und Schuhmachers alhier nunmehro seel. hinterlassene Wittib – Jacob Christoph Pantrion Notarius publicus juratus
Extract auß weÿland Johann Friderich Dauchers des Nach der Mutter verstorbenen sohns Vor Herrn Notario Hoffmann den 26. octobris 1734 auffgerichtetem Codicillo

Jean Louis Taucher, cordonnier, hypothèque la maison au profit de Jean Jacques Bender pour 100 livres. Il se marie quelques mois après avec Marie Salomé Griesbach, fille de tanneur

1735 (3.1.), Chambre des Contrats, vol. 609 f° 4-v
Johann Ludwig Daucher der ledige Schuemacher [unterzeichnet] taucher
in gegensein Johann Jacob Bender auch schuemachers, schuldig seÿe 100 pfund
unterpfand, Eine Behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten auff dem alten weinmarckt in der Kinderspielgaß, einseit neben H. Rathh. Benedict Villars dem huetmacher anderseit neben. Peter Guillemin dem Tapezirer hinten auff H. Samuel Zanger dem steinhauer zum theil theils NN den Schultheißen zu Quatzenheim – als ein von seinem verstorbenen vatter Philipp Bernhard Daucher dem schuemacher ererbtes guth

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 126-v, n° IX)
1735 – Dominica Jubilate et Cantate proclamati sunt Johann Ludwig Taucher der ledige Schuhmacher v. burger alhier, weÿl. Philipp Bernhard Taucher geweßenen Schuhmachers V. burgers alhier nachgelaßener ehel. Sohn, Und Jgfr. Maria Salome Johann Philipp Grießbach des Rothgerbers v. lederbereiters auch burgers alhier tochter. Copulati sunt Mittwoch d. 11. Maÿ [unterzeichnet] Johann ludwig taucher als hochzeiter, Maria salome Grießbachin als hochzeiterin (i 131)

Jean Louis Taucher, cordonnier, et Marie Salomé Griesbach vendent la maison au tapissier Pierre Guillemin et à Chrétienne Benoist pour 600 livres

1737 (26.8.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 572-v
Johann Ludwig Taucher der Schuhmacher und Maria Salome geb. Grießbachin
in gegensein Pierre Guillemin des Tapezirers und Christinæ geb. Benoist
Eine Behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten am alten weinmarckt gegen dem Klugischen hoff über in der Kinderspielgaß, einseit neben H. Benedict Villars Exsenatore und huetmacher anderseit ist ein eck am Allmend hinten auff die käuffer selbst – dem Stifft und Allmoßen zu St Marx umb 100 unterpfändet – als einigem Kind und Erben weÿl. Philipp Bernhard Taucher schuhmachers seines vatters – um 100 gulden capital verhafftet, geschehen um 500 pfund

Pierre Guillemin, fils d’un chirurgien manant de Strasbourg, épouse Christine Agnès Benoist, fille d’un cartier, et devient bourgeois quelques mois plus tard
1728 (21.7.), Me Humbourg (6 E 41, 46)
(Contrat de mariage) Sr Pierre Guillmin Tapissier demeurant en cette ville fils majeur de défunt Sr Pierre Guillmin Chirurgien major au régiment de Bourbon cavallerie et de Dle Catherine Rondoüin
Dle Christine Agnes Benoist fille du Sr David Benoist Me cartier bourgeois de cette ville et De Agnes Louise D’amerspach assistée du Sr urbain Rondoüin son oncle maternel Entrepreneur des ouvrages du Roy de la Province d’Alsace et Dle Marguerite Assoret
en présence de Pierre Jacquot musicien de la Cathedrale de cette ville son beau frère du chef de De Jeanne Benoist sa femme et Sr Pierre La Chapelle aussy Me Cartier de cette ville son Oncle du chef de Dlle Elisabeth Dolhay (signé) pier guillemain, christine agnes Benoist

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 146)
Hodie 25. octobris anni 1728 (…) sacro matrimonÿ vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt honesti adolescentes Petrus Guillemin filius defuncti petri Guillemin dum viveret Chirurgi majori in legione bourbon et Catharinæ Rondoüin, et Christina agnes Benoit filia domini davidis benoit et agnetis Damelisbach ambo ex hac parochiâ (signé) pier guillemain christinne agnes Benoist (i 83)

3° Livre de bourgeoisie f° 1370
Pierre Guillemin tapissier und sein ehefr. Cristina Agnes Benoist erhalt. d. b: umb der tertz d. alt. b. wollen beÿ E.E. Zunfft Zum Spiegel dienen, Jur et prom den 22.ten Jan. 1729.

Inventaire après le décès de Christine Agnès Benoit femme de Pierre Guillemain, tapissier. elle délaisse six enfants issus de son mari, deux maisons et une succession largement bénéficiaire puisque la somme taillable se monte à plus de 5000 livres

1758 (21.10.), Me Elles (6 E 41, 1325) n° 76
Inventaire de la succession de feüe Dame Christine Agnès Guillemain née Benoit vivante épouse du Sieur Pierre Guillemain Bourgeois tapissier en cette ville, après sa mort arrivée le 16. Aoust de l’année Derniere 1757, à la réquisition du Sr Pierre Jacquot Bourgeois Musicien Pensionnaire de La ville tuteur des enfants mineurs
La deffunte a delaissé pour ses héritiers ab intestat savoir 1. Le Sr Pierre Guillemain Garçon Perr.r agé environ de 22 ans, 2. feu Jacques Guillemain qui est décédé après la deff. sa Mère, La Part et portion duquel sera à partager conformemt. au contenu du Contrat de mariage entre ses cinq coheritiers et le veuf leur père en six portions égales, 3. Pierre Ignace Guillemain agé de 18 ans, 4. Christine Guillemain agée env: de 13 ans, 5. Elisabethe Guillemain agée de 8 ans et 6. Claire Guillemain agée de 4 ½ ans, Tous 6 enfants procréés en Mariage avec le veuf

Dans une Maison Scize en cette ville au vieu Marché au Vin Paroisse St Pierre le vieu
Propriété des Maisons, Premt. une Maison avec toutes les appartenances et dépendances Scitué en cette ville au vieu Marché au Vin faisante d’un côté un coin de l’autre côté le nommé Schwing maître tonnelier et par derrière sur les héritiers de feu Sr Villars Chapelier et assesseur au Grand Senat en cette ville, estimée par les Experts Jurés de cette ville suivant leur Procès verbal d’estimation pour une somme de 2400 lb, La Propriété de lad. Maison dont l’acquisition a été faite en deux différentes fois se verifie par 2. Lettres d’Achât en la Chambre des Contrats du 10. Juil. 1731 et du 26. Aoust 1737
Plus la moitié d’une Maison, pet. cour et Jardin avec toutes ses appartenances et dépendances en cette ville sur l’Esplanade près les petites Maisons rouges d’un côté La Dame Tournj veuve d’autre côté N.N. et par derrière le Sr Georges Frederic Zeyssolff Marchand, Laquelle Maison est outre 1 lb 10 s rente foncière payable annuellemt. à la Tour aux Pfennings, estimé par lesd. Experts moyennant 1400 lb, De laquelle Somme est a deduire lad. Rente foncière faisant en double capital 27 lb 10 s, Deduction faite il reste dud. Prix d’estimation 1362 lb 10 s, Dont appartient la moitié en cette succession Et l’autre moitié appartient au Sr Pierre Jacquot susdit, Pour 3/5 parties de lad. maison de laquelle les 2 autres appartenoient déjà en cette succession pr. la moitié et p. l’autre moitié aud. Sr Jacquot au nom de son Epouse a été exhibé une Lettre d’achât en la Chambre des Contrats en datte du 1. avril 1743
– Abschatzung Vom 14.ten 78.bris 1758, Auff begeren Herrn Pierre Gullmein ist eine behaußung alhier in der Statt Straßburg auff dem Alten Weiinmarck gelegen Ein seÿts ein Eck auff den Allment Machent ander seÿts Neben Meister Schwing und hinden auff Herrn Rathh. Herr Willars Erben stoßend gelegen, solche behaußung bestehet in Einer Boudice, Ferner in zweÿ Stuben, zweÿ Stub Kamern und zweÿ Kuchen, dar Über ist Eine Masarte mit breit Zieglen belegt, hatt auch ein Getrembten Käller, (angeschlagen) vor und umb 1200 gulden
Der zweÿte bergiff ist Auch allhier in der Statt Straßburg auff dem Esplanate gelegen Ein seÿts Neben Madame Dourney Ander seÿts Neben N: N: und hinden auff Herrn Zaißolff stoßent, solche behaußung bestehet in Etlichen Stuben, Kamern und Kuchen, dar Über ist der Dachstuhl mit breit Zieglen belegt, hatt auch Ein Getrembten Käller, Hoff und brunnen, (angeschlagen) vor und umb 700 gulden, [unterzeichnet] Ehrlacher Werck Meister deß Münster, Werner, Huber

Series rubricarum hujus Inventarÿ, Bien propre des héritiers, Habits et linges 233 lb, Remplacement 1500 lb, Total 1733 lb
Bien de la communauté, Meubles 466 lb, Vins & tonneaux 645 lb, argenterie 53 lb, Bagues d’or 9 lb, numéraire 408 lb, Maisons 3081 lb, Dettes actives 2438 lb, Total 7101 lb, Dettes passives 3798 lb, Deduction faite 3303 lb – somme finale sur le Pied du Prix de la Chambre de la Taille 5037 lb, dettes actives douteuses 796 lb
Copie du Contrat de mariage, le Sr Pierre Guillemain tapissier domicilié en cette ville fils majeur d’ans de deffunts Sr Pierre Guillemain vivt. Chirurgien Major du Regt. de Bourbon Cavallerie et de Dlle Catherine Rondouin et delle Christine Agnès Benoit fille du Sr David Benoit Me. Cartier Bourgeois de cette ville et de Dlle Agnès Louise Darmerspach son Epouse – le 21. juil. 1728, Not. royal Humbourg
Copie du Codicil mystique dont la souscription et Depot a été passé par devant moi Notaire le 13. Aoust 1757

Inventaire après le décès de Pierre Guillemain tapissier. Il délaisse quatre enfants, sa succession est largement bénéficiaire, la somme taillable étant de 12 874 livres

1762 (19.4.), Me Euth (Jean, 6 E 41, 526) n° 173
Inventaire de la succession de feu le Sieur Pierre Guillemain en son vivant Maître tapissier, après son Deçès arrivé le 9. Avril de la présente année, à la Réquisition du Sieur Pierre Jacquot Musicien Pensionnaire en qualité de tuteur établi par la justice aux 4 enfants et héritiers 1. Sr Pierre Guillemain Garçon Perruquier agé de 26 ans, 2. Sr Pierre Ignace Guillemain Garçon Tapissier agé de 20 ans, 3. Dlle Christine Guillemain agée d’environ 19 ans, 4. Dlle Elisabeth Guillemain agée d’environ 15 ans, engendrés avec feüe De Christine Agnès Benoit, après que par Chrétien Jacques Moulinet Garçon Tapissier natif de cette ville et Jeannette Volare d’Imelin proche de Saarbourg Servante de la Maison a été preté Serment

Dans une Maison Scize en cette ville Vieux Marché aux Vin appartenante en cette succession
Propriété des Maisons appartenant en cette succession, Premierement une Maison avec toutes les appartenances et dépendances Scituée en cette ville au Vieux Marché au Vin faisante d’un côté un coin de l’autre côté le nommé Vogel farinier et par derrière sur le nommé Schlizer aussi farinier, estimée dans l’inventaire de la succession de feüe De Christine Agnès Guillemain née Benoit dressé par Me Jean Georges Elles le 21. oct. 1758 à la somme de 2400 lb, La Propriété de lad. Maison dont l’acquisition a été faite en deux différentes fois se verifie par 2. Lettres d’Achapt en la Chambre des Contrats du 10. Juil. 1731 et du 26. Aoust 1757
Plus la moitié d’une Maison, petite Cour et Jardin avec toutes ses appartenances et dépendances, Scize en cette ville Sur l’Esplanade près les petites Maisons rouges d’un côté – de l’autre côté – et par derrière le Sr Georges Frederic Zeysolff March.d, Laquelle Maison est outre 1 Livre 10 sols rente foncière payable annuellemt. à la Tour aux Pfennings, estimé suivt. led. Invent. folio 56. verso à la Somme de 1400 lb, De laquelle Somme est a deduire lad. Rente foncière faisant en double capital 60, Deduction faite il reste dud. Prix d’estimation 1340, Dont la moitié appartient en cette succession Et l’autre moitié appartient au Sr Pierre Jacquot tuteur, Suivant Lettre d’achapt à la Chambre des Contrats en datte du 1. avril 1743
Suitte des Rubriques du présent Inventaire, Description de la présent succession, Meubles 1327 lb, Outils et Marchandises 452 lb, Vins et Tonneaux 499 lb, Argenterie 142 lb, Bagues et Bijoux 17 lb, Argent comptant 7629 lb, Maison 3070 lb, Dettes actives bonnes 54 lb, Total général 13 193 lb, Dettes passives 319 lb, reste 12 874 lb – Total des prélegs 2575 lb, Somme finale au prix de la chambre des Tailles 12 874 lb – Dettes actives douteuses 3735 lb
Codicille, Sieur Pierre Guillmain Bourgeois tapissier, en la maison appartenante audit Sieur Codicillant Size au vieux Marché au Vin dans une chambre à Cheminée au premier Etage ayant vüe de deux côté sur la rue, 8. avril 1762, Not. Jean Georges Elles

Pierre Guillemain, secrétaire, hypothèque la maison au profit du serrurier Nicolas Pertois pour 75 livres

1768 (21.7.), Chambre des Contrats, vol. 642 f° 493
H. Pierre Guillemain der scribent
in gegensein H. Nicolas Pertois des ehemaligen schloßers, schuldig seÿe 75 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis am alten Weinmarckt einseit ist ein eck ane der Kinderspielgaß gegen dem Fischer über anderseit neben N. Vogel dem meelmann hinten auff N. Decker dem hutmacher

Pierre Guillemain, secrétaire, et Pierre Ignace Guillemain, tapissier, louent la maison à leur beau frère Ignace Bonnet pour un loyer annuel de 46 livres

1768 (9.9.), Chambre des Contrats, vol. 642 f° 532
Peter Guillemain der scribent, ferner Peter Ignatius Guillemain der tapezirer und Jfer. Maria Elisabeth Guillemain
in gegensein ihres schwagers Ignatius Bonnet des tapezirers
entlehnt, ¾ vor unvertheilt ane einer auf dem alten Weinmarckt neben H. Dotterer dem hutmacher gelegenen behausung cum appertinentis – auff 6 nacheinander folgenden jahren anfangend auf innstehenden Michaelis, um einen jährlichen Zinß nemlich 46 pfund

Pierre Guillemain, secrétaire, hypothèque la maison au profit des enfants de Jean Michel Metz pour 50 livres

1769 (22.7.), Chambre des Contrats, vol. 643 f° 515-v
H. Pierre Guillemain der scribent
in gegensein H. Johann Martin Schwind des weinhändler als vogt Johann Michael Metz des weißbecken 2 kinder Salomé und Catherine der Metzin, schuldig seÿe 50 pfund
unterpfand, d. 4.te theil vor unvertheilt ane einer behausung cum appertinentis am alten Weinmarckt einseit ist ein eck ane der Kinderspielgaß anderseit neben N. Vogel dem meelmann hinten auff N. Dreckter dem hutmacher

Philibert Ignace Bonnet, tapissier, hypothèque sa part de maison au profit d’Aurèle Gerung, étudiant en droit, pour 500 florins

1777 (18.10.), Chambre des Contrats, vol. 651 f° 388-v
H. Philibert Ignatz Bonnet der tapecirer
in gegensein H. Aurelii Gerung jurium candidati, schuldig seÿe 500 gulden zur bezahlung des steigschillings hiernach beschriebenen antheil behausung
unterpfand, erstebesagte antheil erwehnter behausung bestehend in einem 4t. theil ane dem alten Weinmarckt einseit ist ein eck anderseit neben N. Vogel dem meelmann hinten auff N. Detter dem hutmacher – an welcher behausung dem H. debitor vorhin schon 2/4 theil zuständig waren

Jean Léonard Widt, marchand de vins qui a acquis une part de maison sur un des héritiers Guillemin, la vend à Philibert Ignace Bonnet déjà propriétaire d’une autre part de la maison

1777 (29.11.), Chambre des Contrats, vol. 651 f° 442-v
Johann Leonhard Wildt der weinhändler
in gegensein Sr Philibert Ignace Bonnet des tapezirers
den 4.t theil vor unvertheilt von und ane einer behausung und hoffstatt mit allen denen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten auff dem alten Weinmarckt einseit ist ein eck gegen der wirthsbehausung zum Fischer, anderseit neben N. Vogel dem meelmann hinten auff Mr. Detterer den hutmacher – als ein auff der Ganth unterm 19. feb. 1771 erkaufftes guth – um 612 gulden

Philibert Ignace Bonnet, tapissier et fils d’un tapissier manant de Strasbourg, épouse en 1762 Marie Christine Guillemin. Il est entré à la tribu du Miroir début 1762. Les nouveaux conjoints font dresser l’inventaire de leurs biens où figurent les portions des deux maisons Guillemin. Marie Christine Guillemin survivra à son mari et mourra en 1823.
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 27)

anno domini 1762 die 1. junii (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt philibertus ignatius Bonnet civis et auleorum præparator filius Legitimus defuncti roberti Bonnet olim tutelaris et eijsdem professionis et Barbaræ Steffin in vita Conjugum et maria christina agnes guillemain filia Legitima petri guillemain cius olim et etial auleorum præparatoris et agnetis Christinæ Benoist defunctorum conjugum (signé) Bonnet, guillemain (i 17)

Inscription à la tribu du Miroir
1762-1762, Miroir (XI 278)

(f° 100-v) Mittwochs den 9. Septembris 1761. Vertröstung – Sr Philibert Ignace Bonnet der Leedige Tapetzierer von hier gebürtig so præstanda in ansehung der Tapetzierer Meisterschafft præstirt, bittet Ihme schein zu ertheilen, daß E.E. Zunfft Ihne nach gnädig erlangten burgerrecht, dißorths Leibzünfftig als Tapetzierer auff und annehmen wolle. Erkannt Willfahrt.
(f° 109-v) Dienstags den 5. Januarÿ 1762. Neuzünfftiger (dt. 3. lb 10 ß d) – Philibert Ignace Bonnet der Leedige Tapetzierer Meister von hier gebürtig ist nunmehr auff producirtem Cantzleÿ und Stallschein vom 26. et 28. Septembris Letzthien, gegen Erlag dreÿ Pfundt Zehen schilling Leibzünfftig als Tapetzierer uff und angenommen worden, dt. et prom. obed.

Inventaire des apports
1762 (4.8.), Me Euth (Jean, 6 E 41, 526) n° 175
Inventaire des apports du Sieur Philibert Ignace Bonnet Maître Tapissier et Dlle Marie Christine Bonnet née Guillemain, en conformité au Contrat de mariage passé entre Eux pardevant le soussigné le 17. May de la présente Année 1762

Dans une Maison Sçize en cette ville sur le vieux Marché au Vin appartenante en partie à la Dlle Bonnet
au Sr Bonnet, Meubles 288 lb, Dettes actives 192 lb, Outils et marchandises 100 lb, Argenterie 15 lb, Bagues et Bijoux 10 lb, Total général 606 lb, Dettes passives 140 lb, Total général 606 lb, reste 466 lb,
apports de la Dlle Bonnet, Meubles 323 lb, argenterie 168 lb, Bagues et Bijoux 76 lb, Numéraire 2917 lb
Propriété des Maisons Scituées en cette ville, Premierement la 4° portion d’une Maison avec toutes les appartenances et Dependances Scituée en cette ville au vieux Marché au Vin faisante d’un Côté un Coin de l’autre côté le nommé Vogel Farinier et par derrière sur le nommé Schlizer aussi Farinier, estimée sans préjudice à raison de 4000 lb, la Maison entiere, à la somme de 1000, La Propriété de lad. Maison dont l’acquisition a été faite en deux différentes fois par le Sr Pierre Guillemain Pere de lad Dlle Bonnet se verifie par 2. Lettres d’Achapt en la Chambre des Contrats du 10. Jul. 1731 et du 26. Aoust 1757, les Trois quarts restants de lad. Maison appartiennent par indivis aux Sieurs Pierre et Pierre Ignace et Dlle Elisabeth Guillemain Frères et sœurs de lad. Dlle Bonnet
Plus le quart de la la moitié ou la 8° partie d’une Maison, petite Cour et Jardin avec toutes ses appartenances et dépendances, Scize en cette ville Sur l’Esplanade, près les petites Maisons rouges d’un côté – de l’autre côté – et par derrière le Sr Georges Frederic Zeysolff Marchand, De laquelle Maison entiere on paye annuellement à la Tour aux Pfennings 1 Livre 10 sols rente foncière, Estimé à raison de 1600 lb la Maison entiere, 200, La moitié de lad. Maison appartient par indivis au Sr Pierre Jacquot Musicien Pensionnaire de cette ville et Trois quarts de l’autre moitié aux Frères et sœurs de la delle Bonnet Co héritiers du Deffunt Sieur Pierre Guillemain, Suivant Lettre d’achapt à la Chambre des Contrats en datte du 1. avril 1743
maison 1200 lb, Dettes actives bonnes 11 lb, Dettes actives douteuses 3646 lb de laquelle la Dlle Bonnet a à pretendre pour son quart 911 lb, dettes actives perdues provenant de la succession de feu le Sr Guillemain 469 lb il revient à la Dlle Bonnet 117 lb, total général des apports 4697 lb – Total des apports des deux conjoints 5163 lb

Déclaration tenant lieu d’inventaire
1823 (1.8.), Strasbourg, Me F. Grimmer, Consulté Enregistrement de Strasbourg, acp 164 F° 41 du 2.8.
Marie Christine Guillemain veuve de Philippe Ignace Bonnet, tapissier, décédée à l’hôpital civil le 31 mars dernier – à la requête de Louise Bonnet sa fille majeure
capital 3600 fr, par testament Me F. Grimmer 30 mai 1822 institua Catherine Françoise Bonnet femme de Léonard Louis Lindner, tailleur d’habits, pour sa légataire universelle

Convention entre voisins sur l’entretien de la fosse d’aisances commune

1812 (8.3.) acte s.s.p, Transaction enregistrée en 1832 (17.8.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 61 F° 143
Convention faite entre les deux voisins soussignés concernant les réparations des latrines qui sont communes, Philippert Ignace Bonnet, tapissier, propriétaire de la maison qui fait le coin de la rue du Jeu des Enfants et de la place du marché marquée n° 48 et Jean Georges Grosz, blâtier, propriétaire de la maison attenante faisant face sur la place du marché marquée du n° 54, sont convenus ensemble qu’aux réparations qu’il y aura à faire dans la fosse des latrines chacun fera faire à deux côtés des murs tout ce qu’il sera nécessaire à ses dépens particuliers savoir, le Sr Bonnet les côtés de l’est et du sud et le Sr Grosz les côtés de l’Ouest et du Nord du mur

Philippe Ignace Bonnet, tapissier, et Marie Agnès Christine Guillemain, vendent la maison au négociant Jacques Frédéric Knœrr pour 11 000 francs. On y mentionne en détail les actes qui ont permis aux vendeurs de réunir les différentes parts de la maison

1813 (5.4.), Strasbourg 10 (56), Me Zimmer n° 3694 – Enregistrement de Strasbourg, acp 122 f° 32-v du 6.4.
Philippe Ignace Bonnet tapissier et Marie Agnès Christine Guillemain
à Jacques Frédéric Knoer négociant
une maison avec ses droits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg Vieux marché aux Vins n° 48, d’un côté un coin vers la rue du Jeu des Enfants d’autre la maison du Sr Gros farinier aboutissant par derrière sur la propriété du Sr Hold saucissier – de la succession de Pierre Guillemin père de la venderesse tapissier, devenus propriétaires d’un quart par indivis en vertu d’une vente forcée contre Pierre Ignace Guillemin frère de la venderesse tapissier à la Chambre des Subhastations le 18 oct. 1768, plus un quart par indivis d’une pareille vente forcée contre Marie Elisabeth Constance Guillemin sœur de ladite Dame Bonnet à la Chambre des Subhastations le 15 oct. 1767, Plus un quart par indivis de Jean Leonard Wildt marchand de vin le 29 nov. 1777 après que ledit Wild avait acquis par vente forcée contre le Sr Guillemin écrivain frère de ladite De Bonnet Chambre des Subhastations 19 fev. 1771 et le quart restant de la succession de Pierre Guillemin son père – pour 11 000 francs

Jacques Frédéric Knœrr épouse en 1814 Caroline Roemer qui sera son héritière universelle, il meurt en 1842

1842 (29.7.br), Strasbourg 9 (89), Me Becker n° 1732
Liquidation de la succession de Jacques Frédéric Knoerr – Madame Caroline Roemer veuve de Mr Jacques Frédéric Knoerr en son vivant propriétaire à Strasbourg, Madame Knoerr agissant en qualité de légataire universelle de feu ledit Sr Knoerr son mari décédé à Strasbourg le 4 avril 1842 aux termes du testament olographe de ce dernier en date du 22 mars 1824 qui a été présenté à M. le Président du Tribunal Civil de Strasbourg le 5 avril 1842 et déposé au rang des minutes dudit Me Becker (…) laquelle comparante voulant faire constater par un acte authentique la valeur de la fortune qui lui est échue dans la succession dudit sieur Knoerr son mari a requis les notaires soussignés (…)

Observations prélimiaires. M. et Mademe Knoerr s’étant mariés à Strasbourg le 13 juil. 1814 sans contrat de mariage, ils se trouvent soumis au régime de la communauté légale.
Aucun des époux ne possedait des valeurs immobilières lors de la célébration de leur mariage et ils n’ont recueilli pendant leur union d’autre valeur immobilière si ce n’est celle échue à Mr Knoerr dans la succession de M Jean Michel Knoerr en son vivant marchand de vins à Strasbourg son père dont il était héritier pour moitié et qui était décédé en ladite ville le 31 juillet 1823.
Il dépendait de cette succession une maison sise à Strasbourg rue de la mésange N° 2 qui a été vendue par licitation et adjugée à feu Mr Jacques Frédéric Knoerr suivant procès verbal d’adjudication définitive dressé par Me Hickel le 8 mars 1824 moyennant le prix de 34 900 francs (…)

Jacques Frédéric Knœrr, négociant, revend la maison à François Michel Oberhæusser, marchand de meubles

1813 (5.6.), Strasbourg 10 (56), Me Zimmer n° 6016, 3739 – Enregistrement de Strasbourg, acp 122 f° 130 du 8.6.
Jacques Frédéric Knoerr négociant
à François Michel Oberheisser fils marchand de meubles
une maison avec ses droits, appartenances et dépendances scise à Strasbourg vieux marché aux vins n° 48, d’un côté un coin vers la rue du jeu des Enfants d’autre maison du Sr Gros farinier derrière propriété du Sr Held saucissier – acquis de Philibert Ignace Bonnet tapissier et Marie Agnès Christine Guillemin – remis contrats à la Chambre des Subhastations des 15 oct. 1777, 19 fev. 1771 et 18 oct. 1778 – pour 13 000 francs

Inventaire après le décès d’Anne Marie Hemmet femme de François Michel Oberhaeusser. Elle délaisse quatre enfants. L’actif (21 426 francs ) est deux fois plus élevé que le passif de la succession

1816 (27.7.), Strasbourg 14 (56), Me Lex n° 2011 – Enregistrement de Strasbourg, acp 131 F° 29 du 5.8.
Inventaire de la succession d’Anne Marie Hemmet femme de François Michel Oberhaeusser, marchand de meubles décédée le 29 mai dernier – à la requête de ce dernier père et tuteur légal de Caroline 8 ans, Marie Anne 6 ans, Catherine 2 ans, Françoise 2 mois – en présence d’Antoine Dossmann journalier subrogé tuteur – Contrat de mariage, Me Lex le 4 floréal 12

dans une maison marché aux guenilles n° 48
immeuble, une maison avec droits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg Vieux Marché aux Vins n° 48, d’un côté le coin vers la rue du Jeu des enfants d’autre la maison du Sr Gross aboutissant par derrière la propriété du Sr Held saucissier – acquis de Jacques Frédéric Knerr négociant, Me Zimmer le 5 juin 1813 transcrit vol. 72 n° 36, estimée 13 000 francs
Titres et papiers, vente à la chambre des subhastations du 18 oct. 1768, la même chambre le 19 fev. 1771, Chambre des subhastations le 15 oct. 1777, vente par Philippe Ignace Bonnet marchand tapissier et Marie Anne Agnès Christine Guillemin en faveur de Jacques Frédéric Knoerr négociant, Me Zimmer le 5 avril 1813 et vente Me Zimmer du 5 juin 1813
mobilier literie 819 fr, linge 275 fr, boiserie 1615 fr, garde robe 162 fr, batterie de cuisine 101 fr, numéraire 145 fr, dettes actives 5308 fr, total 8421 fr – passif 10 165 fr, total de l’actif 21 426 francs

François Michel Oberhaeusser expose la maison aux enchères, Joseph Meyer s’en porte acquéreur pour 7 710 francs

1821 (14.6.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 141, n° 11
par devant le Tribunal Civil de Première Instance, par devant M François Xavier Herrmann juge au Tribunal Civil de Première Instance, vente et adjudication par licitation de la maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du Jeu des Enfants n° 48 – Cahier des charges François Michel Oberhaeusser fils, marchand de meubles, agissant tant en son nom et père et tuteur légal de ses 4 enfants mineurs issus de son mariage avec Anne Marie Hemmer lesdits enfants appelés primo Caroline, secondo Marie Anne, tertio Catherine, quarto François Oberhaeuser et Antoine Dossmann journalier à Strasbourg subrogé tuteur ayant pour avoué Philippe Jacques Laemmermann licencié en droit, jugement du 5 fev. 1821, la maison appartenant par indivis au Sr Oberhaeusser et à ses enfants
à Me Engelhard avoué, au Sr Joseph Meyer
Désignation de la maison, une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du Jeu des Enfants n° 48, faisant le coin de place du vieux marché aux Vins coin vers la rue du Jeu des enfants, d’autre la maison du Sr Gros farinier, derrière propriété du Sr Held – Cette maison consiste en entrant par la rue le vestibule à gauche la pompe à droite deux chambres dont l’une sur la petite place en face escalier et lieux, Premier étage cage d’escalier, deux chambres et une cuisine, deuxième étage de même, dessus comble à la mansarde laquelle renferme trois chambres et une cuisine le tout couvert à tuiles plattes doubles sous la maison se trouve une cave sous solives ladite maison estimée par François Louis Madler charpentier, Jacques Pommer et Jean Chrétien Arnold maçon experts, rapport dressé le 12 fev. 1821 estimée 6500 fr – acquise par Oberhaeusser fils durant la communauté de Jacques Frédéric Knoer, négociant, Me Zimmer 5 juin 1813, le Sr Knoer l’a acquise de Philippe Ignace Bonnet tapissier et Marie Agnès Christine Guillemain ledit not. 5 avril 1813, les conjoints Bonnet sont devenus propriétaires de la succession de Pierre Guillemain père de ladite De Bonnet pour un quart par indivis en vertu de vente forcée contre Pierre Ignace Guillemain son frère à la Chambre des subhastations le 18 oct. 1768, un autre quart pareillement par vente forcée sur Marie Elisabeth Constance Guillemain sa sœur à la Chambre des subhastations le 15 oct. 1777, un troisième quart par vente Chambre des Contrats le 29 nov. 1777 par Jean Léonard Wild marchand de vins acquis par vente forcée contre le Sr Guillemain écrivain frère de la De Bonnet à la Chambre des subhastations le 19 février 1771, le dernier quart de la succession de Pierre Guillemain son père, après le décès d’Anne Marie Kummer épouse du Sr Oberhaeusser, inventaire Me Lex le 27 juil. 1816 – fait le 6 mars 1821
adjudication préparatoire du 26 avril – Adjudication définitive le 10 mai à Me Laemmermann pour 7000 francs et déclaration de command du 12 mai pour Jean Jacques Lauth propriétaire
Adjudication définitive sur surenchère le 24 mai, pour 7710 francs

Inventaire après le décès de Joseph Meyer, garde général des Eaux et forêts en retraite. Il délaisse sa veuve Catherine Walter qui donnera naissance à un enfant posthume

1824 (8.11.), Strasbourg 14 (80), Me Lex n° 2858 – Enregistrement de Strasbourg, acp 170 F° 120 du 12.11. – vacation du 13.11., acp F° 143 du 23.11.
Inventaire de la succession de Joseph Meyer, garde général des Eaux et forêts en retraite décédé le 7 oct. dernier – à la requête de Catherine Walter la veuve mère et tutrice légale de l’enfants dont elle est enceinte, Hyancinthe Popp, propriétaire, subrogé tuteur de l’enfants à naître, de Chrétien Pfister, cordier à Brumath administrateur légal de son fils Charles Pfister son fils mineur procréé avec Anne Marie Metzger, légataire universel du défunt, Contrat de mariage Me Lex le 6 juil. dernier, Testament Me Lex 12 oct. dernier

dans une maison rue du Jeu des Enfants n° 48
mobilier : dans une chambre au premier donnant sur la rue du Jeu des Enfants, dans la chambre à coucher, dans la permière chambre, dans la chambre à côté, dans la cuisine, dans la cave, au grenier 515 fr, créances 20 568 fr, numéraire 115 fr, total 21 118 fr – déclarations passives 12 998 fr
Titres et papiers, concernant les immeubles, A. relatifs à la maison sise à Strasbourg Jeu des Enfants n° 48, adjudication sur surenchère à la barre du Tribunal Civil de Première Instance le 24 mai 1821 trans. vol. 141 n° 11 faisant le coin de la place du Vieux Marché aux Vins, d’un côté le coin de la rue du Jeu des Enfants, d’autre la maison du Sr Gros farinier, devant la place du Vieux Marché aux Vins, derrière propriété du Sr Held
une maison à Niederschaeffolsheim, maison à Haguenau et terres à Haguenau, Kaltenhausen
vacation du 11.5. (acp 173 F° 65-v du 13.5.) à la requête de Catherine Waller la veuve, mère de l’enfant posthume Louise Marie Thérèse Joséphine Adélaïde Meyer, Charles Pfister, légataire universel représenté par Chrétien Pfister son père cordier à Brumath – total de la masse active 21 118 fr

Joseph Meyer épouse Catherine Walter en 1824
1824 (6.7.), Strasbourg 14 (79), Me Lex n° 2426 – Enregistrement de Strasbourg, acp 169 F° 17-v du 8.7.
Contrat de mariage – Joseph Meyer, pensionnaire de l’Etat veuf en premières noces d’Anne Marie Kuntz
Catherine Walter fille majeure de Jacques Walter, aubergiste, et de Marie Anne Gerstner à Marienthal près Haguenau

Catherine Walter veuve de Joseph Meyer pensionnaire loue à deux reprises la maison à Michel Goetz, frippier, et à Thérèse Gehr

1829 (2. 9.bre), Enregistrement de Strasbourg, ssp 58 F° 125-v, ssp du 1.4.1827
Catherine née Walter veuve de Joseph Meyer pensionnaire
à Michel Goetz, frippier, et Thérèse Gehr
sa maison rue du Jeu des enfants n° 48 consistant en une boutique et un cabinet au rez de chaussée avec cave et en deux appartements et une cuisine au premier avec une cave en dépendante et deux appartements et une cuisine aux mansardes avec une chambre pour le logement des gens de guerre le tout surmonté d’un grenier

1829 (5.1.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 57 F° 135-v – ssp du 21.12 dernier
Bail pour 9 années à commencer le 25 mars 1833 jusqu’à la même époque 1842 – Catherine Walter veuve de Joseph Meyer, pensionnaire, elle demeurant à Marienthal tutrice de Louise Marie Thérèse Adéläide
à Michel Goetz, frippier, Thérèse Gehl
une maison en cette ville rue du Jeu des Enfants n° 48, elle consiste en une boutique et un cabinet au rez de chaussée avec cave, en deux appartements une cuisine au premier étage avec une cave en dépendante, en deux appartements et une cuisine au second avec cave aussi et en deux appartements et une cuisine aux mansardes avec une chambre pour le logement des gens de guerre néanmoins sans lit, un bois de lit le tout surmonté d’un grenier – pour un loyer annuel de 560 francs

Le tuteur de la fille de Joseph Meyer et de Catherine Walter vend la maison par adjudication pour 11 600 francs. Le nouveau propriétaire est le négociant Charles Zeller

1832 (12.9.), Strasbourg 12 (126), Me Noetinger n° 4402, Adjudication définitive – dépôt du cahier des charges le 10.7. n° 4245, Cahier des Charges daté de Brumath le 4.7.1832 – Enregistrement de Strasbourg, acp 212 f° 118 du 18.9.
Hyacinthe Popp père, propriétaire, mandataire de François Charles Moitier, huissier à la résidence de Brumath en qualité de tuteur de Louise Marie Thérèse Joséphine Adelaïde Meyer fille mineure de feu Joseph Meyer, garde général des Eaux et Forêts décédé et Catherine Walter
à Georges Mathias Blanc, architecte, qui déclare avoir agi au nom de Charles Zeller, négociant

Désignation de la maison à vendre, une maison sise à Strasbourg rue du Jeu des enfants n° 48 faisant le coin de la place du Marché aux vins, d’un côté une petite place d’autre le Sr Gros devant le rue du Jeu des enfants derrière le Sr Hild – Etablissement de la propriété, de la succession de Joseph Meyer son père dont il est seul héritier, à Meyer par Adjudication définitive à la barre du Tribunal Civil devant M. Hermann le 24 mai 1821 trans. vol. 141 n° 11, licitation sur surenchère à la requête de François Michel Oberhausser fils marchand de meubles en son nom et père et tuteur légal de ses quatre enfants mineurs issus du mariage de Marie Anne Hemmet nommés Caroline, Marie Anne, Catherine et François, le Sr Oberhausser acquis l’immeuble sur Jacques Frédéric Knoerr, négociant, Me Zimmer 5 juin 1813, après le décès du Sr Meyer la veuve mère et tutrice légale de a donné sa démission de ladite tutelle devant Danzas juge de paix du canton de Brumath le 27 avril 1829 – jugement du 17 mai rapport d’experts du 9 juin déposé le 19 juin dernier
(acte séparé) n° 4354 du 28 août mise à prix 6000 francs et Adjudication définitive pour 11 600 francs
Strasbourg 12 (125), n° 4199 du 19.6. dépôt du rapport d’experts – Philippe Jacques Hennenberg et Jean Chrétien Arnold, architectes, à la requête du Sr Moitier, huissier à Brumath tuteur d’Adélaïde Meyer, une maison rue du Jeu des enfants n° 48, (nous) avons commencé à examiner le rez de chaussée qui consiste en montant par la rue corridor à gauche, pompe, escalier au fondn lieux communs avec la maison Gross à droite une chambre et magasin dessus, cave sous solives, premier étage, cage d’escalier, cuisine et deux chambres dont une à alcove. Second étage même distribution dessus mansardes renfermant escalier cuisine et trois chambres terminé par un comble mi couvert à tuilles doubles, estimée 6000 francs

Le nouveau propriétaire a épousé en 1832 Sophie Hetzel, originaire de Harskirchen
1832 (26.6.), Strasbourg 9 (anc. cote 63), Me Hickel n° 4212 – Enregistrement de Strasbourg, acp 211 F° 19 du 27.6.
Contrat de mariage – Charles Auguste Zeller, commis négociant fils de feu Benjamin Zeller, négociant, et Madeleine Stahl
Sophie Hetzel, fille majeure d’Henri Hetzel, cultivateur à Harskirchen, et Marie Elisabeth Reich

Charles Auguste Benjamin Zeller, négociant et Sophie Hetzel hypothèquent la maison au profit de la Caisse des ministres protestants de la confession d’Augsbourg

1841 (28.8.), Strasbourg 10 (98), Me Zimmer n° 4037
Obligation – M Charles Auguste Benjamin Zeller, négociant et Dame Sophie Hetzel son épouse
devoir A la caisse des veuves des ministres protestants de la confession d’Augsbourg en la ville de Strasbourg, cette caisse administrée actuellement par Mr Chrétien Théophile Kopp ministre du culte protestant près la paroisse évangélique de Ste Aurélie à Strasbourg, la somme de 200 francs
hypothèque, Une maison sise à Strasbourg rue du jeu des enfants N° 48 faisant le coin de la petite place du marché aux herbes d’un côté la petite place, d’autre le Sr Gros pardevant la rue du jeu des enfants et par derrière le Sr Held. M. Zeller a acquis la maison de Melle Louise Marie Thérèse Joséphine Madeleine Meyer fille majeure suivant procès verbal d’adjudication définitive dressé le 12 septembre 1832 par Me Noetinger à ce commis par jugement du Tribunal Civil de Première Instance à Strasbourg rendu le 17 mai de la même année

Charles Auguste Benjamin Zeller, négociant et Sophie Hetzel vendent pour 16 300 francs la maison à Joseph Holderbach, fabricant de lampes, et à Agathe Martinel, domiciliés à Paris

1846 (28.3.), Strasbourg 10 (106), Me Zimmer, n° 6114
Monsieur Charles Auguste Benjamin Zeller, négociant et Dame Sophie Hetzel son épouse
à Mr. Joseph Holderbach, fabricant de lampes & à Dame Agathe Martinel, son épouse les deux demeurant et domiciliés à Paris, rue des deux écus N° 32, cette dernière ci présente, se trouvant actuellement à Strasbourg et acceptant tant pour son propre compte qu’au nom & pour le Compte de son mari
Une maison à rez de chaussée et trois étages, pompe, droits, appartenances et dépendances, située à Strasbourg, rue du jeu des enfants N° 48 faisant le coin de la petite place du marché aux vins, d’un côté la petite place, de l’autre la propriété du Sieur Heldt, pardevant la rue du jeu des enfants et parderrière le Sieur Gros
Les époux Zeller sont devenus propriétaires de l’immeuble vendu pour en avoir fait l’acquisition sur Louise Marie Thérèse Joséphine Adelaïde Meyer, fille mineure demeurant à Strasbourg, suivant procès verbal d’adjudication dressé, dans la forme des ventes de biens de mineurs, par Me Noetinger le 2 septembre 1832, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 4 Octobre 1832 volume 261 N° 14 inscrit d’office volume 220 N° 418. (…) La maison sus désignée était devenue la propriété de ladite Dlle Meyer pour lui être échue dans la succession de feu le sieur Joseph Meyer, en son vivant garde général des eaux et forêts à Strasbourg dont elle était la seule héritière ainsi qu’il est dit dans le cahier des charges quui a servi de base à ladite adjudication et qui se trouve déposé au rang des minutes dudit Me Noetinger suivant acte de dépôt du 10 juillet 1832. Ledit M Meyer avait acquis ladite maison à la barre du tribunal civil de Strasbourg suivant procès verbal d’adjudication définitive daté du 24 Mai 1721, dressé à la requête de M François Michel Oberhaeusser, fils, marchand de meubles, demeurant à Strasbourg tant en son pour nom qu’en qualité de tuteur légal de ses quatre enfants mineurs issus de son mariage avec feue Dame Anne Marie Hemmer son épouse, & nommés Caroline, Marie Anne, Catherine et François Oberhaeusser, héritiers de leur mère, ledit procès verbal d’adjudication transcrit aux hypothèques de Strasbourg le 14 Juin 1821 volume 141 N° 11 & inscrit d’office le même jour vol. 145 N° 29. (…) Le Sieur Oberhaeuser avait acquis ladite maison sur le Sieur Jacques Frédéric Knoerr, négociant demeurant à Strasbourg suivant contrat passé devant Me Georges Frédéric Zimmer le 5 Juin 1813, transcrit aux hypothèques de cette ville le 15 Juin 1813 volume 72 N° 36. Et le Sieur Knoerr en avait fait l’acquisition sur Philibert Ignace Bonnet, tapissier et Dame Marie Agnès Christine Guillemin, conjoints demeurant à Strasbourg suivant contrat de vente passé devant ledit Me Zimmer le 5 Avril 1813. Quant aux conjoints Bonnet ils étaient devenus propriétaires dudit immeuble ainsi qu’il suit,
1) d’un quart indivis sur le Sieur Pierre Ignace Guillemain frère de la Dame Bonnet en son vivant tapissier à Strasbourg à la vente forcée qui en a eu lieu à la ci devant chambre des subhastations le 18 Octobre 1768,
2) d’un quart indivis sur Marie Elisabeth Constance Guillemain, sœur de la Dame Bonnet également par vente forcée à ladite chambre des subhastations le 15 octobre 1777,
3) d’un quart indivis sur le Sieur Jean Conrad Wildt, marchand de vin à Strasbourg suivant contrat de vente passé à la cidevant Chambre des Contrats de la ville de Strasbourg le 29 novembre 1777, le Sieur Wild susnommé avait à son tour acquis ce quart indivis à la vente forcée qui en a eu lieu sur le sieur Guillemain, en son vivant écrivain à Strasbourg, à ladite chambre des subhastations le 19 février 1771,
4) & du dernier quart pour être échu à la Dame Bonnet dans la succession de de feu le Sieur Pierre Guillemain, en son vivant tapissier à Strasbourg son père dont elle était héritiere pour pareille portion.
Enfin ledits sieurs Ignace Guillemain, Marie Elisabeth Constance Guillemain & le sieur Guillemain écrivain avaient hérité chacun le quart lui appartenant dans ladite maison dans la succession de dudit Pierre Guillemain leur père commun. – moyennant le prix de 16 300 francs


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.