8, rue Ernest Munch


Rue Ernest Munch n° 8 (rue de la Krutenau) – X 358 (Blondel), O 557 (cadastre), puis section 23 parcelle 57, rue de la Krutenau n° 8

Partie détachée en 1864, voir 3, rue de Zurich

Krutenau 10-6 (juillet 2014)
La maison est celle au milieu de l’image, en crépi ivoire (juillet 2014)

La maison se trouve face au poêle des jardiniers de la Krutenau, entre la rue et le canal, près de l’écluse du Pont-aux-Chats. Elle comprend au XVII° siècle un bâtiment avant et un bâtiment arrière, séparés par une cour. Elle appartient à un meunier puis à son gendre serrurier et sert sans doute de maison de rapport. Le potier catholique Gall Mack l’acquiert en 1698. La maison passe ensuite à son gendre Jean Nicolas Hügelin, potier lui aussi, qui enclôt un terrain le long du canal en 1717 (voir le croquis). Elle comprend en 1733 une maison avant et deux petits bâtiments arrière. La description de 1739 qui l’évalue à une somme légèrement inférieure (1 600 florins) est plus précise, elle indique que le bâtiment avant a deux étages, que l’escalier se trouve dans une galerie et l’atelier de potier dans le bâtiment arrière. La maison est évaluée en 1749 à une somme plus élevée (2 200 florins), le bâtiment arrière comprend trois logements outre l’atelier d’artisan, ce qui est l’indice d’une transformation. D’autres transformations ont lieu par la suite, avant 1765 (date du plan Blondel). On trouve en 1782 un bâtiment avant, un bâtiment central et un bâtiment arrière, la cave voûtée a été agrandie d’une cave solivée ; ces nouvelles transformations ont eu lieu avant 1765 puisque le plan Blondel représente déjà les trois bâtiments.

224 (c) Plan224 Elévations224 Cour ABC
Dessins pour le plan-relief de 1830, îlot 224, plan, élévations, cours

L’Atlas des alignements clos en 1829 signale un rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue est la deuxième à droite du repère (e) : fenêtre et porte au rez-de-chaussée, deux fenêtres à chacun des deux étages (le dessin des deux premières maisons à droite du repère e est inexact puisque chacune d’elle a trois fenêtres aux étages). La façade vers le canal est la deuxième à gauche du repère (b) : le bâtiment arrière y a deux fenêtres et une porte eu rez-de-chaussée, trois fenêtres à l’étage. La cour entre le bâtiment sur rue et les bâtiments centraux est la partie (3-4-5) de la cour A. La façade arrière du bâtiment sur rue est à gauche du repère (3), deux petits bâtiments latéraux (3-4) bordent le sud de la cour dont l’arrière forme le bâtiment (4-5). La cour C montre (1-4) l’arrière du bâtiment vers le canal, le bâtiment latéral (1-3) à simple rez-de-chaussée au nord, un bâtiment central (2-3) symétrique au bâtiment vers le canal et le bâtiment (3-4) de la propriété voisine au sud. Le rapport d’experts contemporain, dressé en 1828, donne une description identique en indiquant la distribution intérieure et leur destination – l’atelier de poêlier étant dans le bâtiment du milieu. La maison porte d’abord le n° 40 (1784-1857) puis le n° 8 de la rue de la Krutenau

Le terrain est scindé en deux parties en 1864. La maison vers la rue devient indépendante de celle vers le canal qui vient d’être comblé. Le revenu de la maison baisse en conséquence en passant de 144 à 80 francs. Geoffroi Louis Haas transforme aussitôt la maison rue de la Krutenau en la surélevant (le cadastre mentionne désormais des fenêtres au troisième étage), ce qui porte son revenu à 122 francs et lui donne son aspect actuel.
Le tapissier décorateur Joseph Kleinpeter, futur propriétaire, y transfère en 1895 son enseigne du 19, rue d’Or. Le bombardement aérien du 25 septembre 1944 endommage légèrement la maison. Le propriétaire Paul Wach est en litige (1974-1981) avec la société civile immobilière qui construit un nouveau bâtiment au nord. Il charge l’architecte Paul Treiber de remplacer la devanture (1981) et de rénover le bâtiment (1982).

Ernest Munch 8 (782 W 154) 1982 PlancheErnest Munch 8 (782 W 154) 1982 Elévations
Photographie avant les réfections de 1982
Façades sur rue et sur cour (dossier de la Police du Bâtiment)

juin 2016

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1631 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Jean Sibenhorn, meunier, et (1615) Anne Marie Mutschler, veuve de Jean Schwab, greffier à la Chambre des tutelles – luthériens
h Jean Georges Schneider, serrurier, et (1646) Anne Marie Siebenhorn – luthériens
1698 v Gall Mack, potier, et (1687) Anne Dorothée Müller – catholiques
1710 h Jean Nicolas Hügelin, potier, et (1707) Marie Ursule Mack puis (1734) Marie Elisabeth Freund – catholiques
1745 h Nicolas Hoffstetter, boulanger, et (1723) Marie Madeleine Seitz puis (1733) Catherine Véronique Hügelin – catholiques
1762 h Melchior Gabriel, potier, et (1762) Catherine Véronique Hügelin veuve de Nicolas Hoffstetter – catholiques
1788 v Jean Georges Diehl, potier, et (1783) Marie Madeleine Heusserer – catholiques
1841 v Jean Jacques Reich, batelier, et (1818) Marguerite Salomé Diemer
1845 h Jean Jacques Reich, pilote, et (1844) Salomé Heydel
Geoffroi Louis Haas
1879* h Jules Victor Frick, serrurier, et Marguerite Julie Haas
1915 Joseph Kleinpeter, tapissier, et Léontine Keller
1931* h Charles Joseph Kleinpeter, tapissier, et Eugénie (-)
1944* Paul Wach, dentiste

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 850 livres en 1732, 800 livres en 1739, 1 100 livres en 1749, 900 livres en 1782

(1765, Liste Blondel) X 358, la veuve de Hoffsterine
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 557, Diehl, les hér. rue des Ramoneurs 40 / Krutenau 40 – maison, sol – 2,9 ares (puis Reich Jean Jacques)

Locations

1688, Jean Prager, potier
1720, Jean Frédéric Notter, cordonnier, et Ursule Sænger
1795, Jean Joseph Jenné, soldat invalide

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Livres des communaux

1673, Livre des loyers communaux, cote VII 1466 (1673-1741) f° 533-v
Inscription du loyer communal suite à la décision des Préposés aux affaires foncières (voir plus loin)

Johann Niclaus Hügelin, der Kachler, soll Von einem 240 schuh lang, 3. schuh und 3. Zoll breiten mit einer maur umbegeben Allmend platz hinten an Seiner in Crautenaw liegenden behaußung, sampt einem 2. schuh breiten über die Maur hienauß Vf steinern Köpfen biß an den bod. gemachten S.V. Secret, l. Protocolli de 1717. folio 155. Vf Ann: Mariæ und A° 1718. I.mo, 3 ß d
(Quittungen 1718-1741)
Neuzb fol 799-b

1741, Livre des loyers communaux, cote VII 1472 (1741-1802) f° 799-b
Même loyer au nom des propriétaires ultérieurs

alzb. 533-b
Joh: Niclaus Hügelin ([corrigé en] Hoffstetter) der Kachler solle von einem 4 sch. lang 4 sch. und 3 Zoll breiten mit einer maur umbgebenen Allmend platz hinten an seiner in der Krautenau liegenden behaußung, sampt einem 2 sch. breiten über die maur hienauß auf steinern Köpffen biß an den boden gemachten S. v. Secret auf Ann: Mar. (id est 25. Martii) 3 ß
[in margine :] 5. Germinal
(Quittungen 1741-an 10)
C 417

Melchior Gabriel der Kachler (v 376.a)
Modo Johann Georg Diehl Kachler

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

1714, Préposés aux affaires foncières (VII 1386)
Les directeurs fonciers traitent une plainte d’après laquelle le maroquinier Jean Henri Scholl et le potier Jean Nicolas Hügelin déverseraient du tannin et des cendres dans le canal à l’arrière de leur maison. Jean Nicolas Hügelin nie les faits, Jean Henri Scholl déclare que la blanchisseuse qui habite sa maison verse en effet des cendres dans l’eau. Les préposés lui enjoignent sous peine d’amende de ne plus verser de tanin ni de cendre dans le canal

(f° 52-v) Montags den 4. Junÿ 1714. Joh: Heinrich Scholl, Joh: Niclaus Hügelin.
Johann Heinrich Scholl, der Carduanmacher, und Johann Niclaus Hügelin, der Kachler, werden verklagt, daß Sie Loh und Aschen hinten an Ihren häusern beÿ dem sogenanten Katzensteeg in das waßer schütteten, deßen Hügelin nicht geständig, Scholl aber bekante, daß durch Seine Leuth das Lohe, von einer wascherin, so im hinterhauß wohnt* aber die Asche geschüttet worden.
Erk. Soll Scholl den Lohe und die Asche fürderlich wegtragen laßen und keine hien beÿ 2. lb d Straff nichts mehr ahn den gießen oder das waßer schütten.

1717, Préposés aux affaires foncières (VII 1387)
Les préposés se rendent sur place après que Jean Nicolas hügelin a demandé l’autorisation d’ériger un mur en pierre au lieu de la cloison en lattes derrière sa maison. Ils demandent de mesurer le terrain puis autorisent moyennant un loyer le pétitionnaire à enclore un terrain de 24 pieds de long et 3 pieds 3 pouces de large, soit 78 pieds carrés. Jean Nicolas Hügelin est en outre autorisé à faire dépasser dudit mur des cabinets d’aisance posés sur des corbeaux (le loyer est reporté dans le Livre des loyers communaux et fait l’objet d’un dessin)

(f° 133-v) Dienstags den 19. Januarÿ 1717. Joh: Niclaus Hügelin pt° ein Zäunung allmends
Augenschein eingenommen in der Krautenaw in Johann Niclaus hügelins des Haffners gegen der Wilhelmer Schuhlen über gelegenen behaußung alwo Er eine mawer ane statt der diehlenwand gegen dem waßer auff führen zu laßen gewillet ist. Erk. Soll der platz abgemeßen werden.
(f° 155-v) Dienstags den 9. Martÿ 1717. Joh: Niclaus Hügelin pt° allmendt platzes.
Wegen des an Johann Niclaus Hügelin des Kachlers, am 19. Jan. jüngst in der Krautenau gelegenen behausung eingenommenen augenscheins referiren der Statt Werckmeisteren daß der platz welchen MGHh Ihme mit einer mauren ein Zu Zäunen erlaubt haben, 24. schuhe lang und 3 schuhe und 3. Zoll breit, also in allem 78. quadrat schuhe groß seÿe, derselbe haltet Zugleich umb erlaubnus an, daß Er dörffe ein s: v: Secret zween schuhe breit über die Mawr hinaus auff steinere Käpffer machen laßen dörffe. Erk. Soll das s: v: Secret biß auff den boden machen laßen, und jährlichen 5 ß d und auff Johannis Joh. Baptistæ 1718. zum ersten mahl allmend Zinß Von allem abrichten, moderirt auff 3 ß d.

(Légende du dessin) der hoff biß zum hauß halt in sich 780 Sch. (24 sch., 32 ½ sch.)
Johann Niclaus Hügelins, des Kachlers in der Krautenaw platz
H. Niclauß Higelin kachler hat sein ellen 78 Sch. (3 sch 3, 24 sch) 3 ß d
Prot. 1717 fol. 155.b – Stzb. f. 533.b
La cour jusqu’à la maison contient 780 pieds [carrés] (24 pieds, 32 pieds ½
Terrain de Jean Nicolas Hügelin, potier à la Krutenau
Le potier Nicolas Higelin a en tout 78 pieds (3 pieds 3 [pouces], 24 pieds), 3 sous
Protocole de 1717, folio 155 v° – Livre des loyers communaux folio 533 v°

Plan b-43 (VII 27)
Plan du terrain (AMS, cote VII 27, plan b n° 43)

1741, Préposés aux affaires foncières (VII 1399)
Jean Adam Hügelin est autorisé à reconstruire la risberme (mur le long du canal) selon les mêmes dimensions que l’ancienne

(f° 139) 1. Augusti 1741. Joh: Adam Hügelin – An Johann Adam Hügelins des Kachlers hauß in der Krautenau, hinder welchem seine ii. schuhe 6. Zoll breit, und 23. schuhe Lange Landfest ruinirt, die er in Nemblicher größe repariren Zulaßen, um erlaubnus gebetten. Erkannt Willfahrt.

1779, Préposés aux affaires foncières (VII 1418)
Le charpentier Léonard Haas est autorisé au nom du potier Melchior Gabriel à réparer la risberme de sa maison en aval du Pont-aux-Chats

(f° 249-v) Dienstags den 27. Aprilis 1779. Melchior Gabriel, Kachler – Mr Leonhard Haas, der Zimmermann, nôe. Mr Melchior Gabriel, des Kachlers bittet zu erlauben an deßen ane der Krautenau gegen der Gartner zunfft stub über gelegenen behausung das unterhalb des Schliesens am Katzensteeg befindliche Landvest repariren zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

Description de la maison

  • 1733 (billet d’estimation traduit) La maison et deux petits bâtiments arrière comprennent un poêle, plusieurs chambres, chambre à soldats, cuisine, vestibule, petite cave voûtée, atelier de potier, four, petite cour, puits et bûcher, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1 700 florins
  • 1739 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée un petit poêle, petite cuisine, étroit vestibule, au sous-sol une petite cave voûtée, une cour, un puits, une galerie en bois dans laquelle se trouve l’escalier, à l’arrière l’atelier de potier et le four, vers le canal il y a une petite cour, le premier étage comprend vers la rue un poêle, une cuisine et un vestibule, à main gauche une chambre suivie de la galerie, un grand poêle, deux cuisines, un étroit vestibule, un petit poêle vers le canal, la galerie sous la mansarde, plusieurs chambres sous les combles dans le bâtiment avant au deuxième étage trois chambres, sous la toiture la chambre à soldats, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1 600 florins
  • 1749 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée l’entrée, un poêle et une cuisine, au premier étage un poêle, une cuisine, une petite chambre et un vestibule, au deuxième étage deux chambres et un vestibule, le comble à double couverture de tuiles plates renferme deux chambres fermées et dallée dont l’une sert aux logements militaires. Le bâtiment arrière mansardé comprend un atelier de menuisier, trois poêles, trois chambres, trois cuisines et trois vestibules, un grenier dallé, il y a dans la cour un puits et une petite cave voûtée. Le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 2 200 florins
  • 1782 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant, un bâtiment central et un bâtiment arrière dans lequel se trouve l’atelier de potier, il y a cinq poêles, cinq cuisines et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est en partie voûtée et en partie solivée, en outre une cour et un puits, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1 800 florins
  • 1828, Rapport d’experts

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Rue de la Krutenau

nouveau N° / ancien N° : 10 / 40
Diehl
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 292 case 4

Reich Jean Jacques

O 557, maison, sol, Krutenau 40
Contenance : 2,90
Revenu total : 145,51 (144 et 1,51)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 41 / 37 / 33
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 1069 case 2

Reich Jean Jacques
Haas, Geoffroi Louis
1879 Frick Julius Viktor Schlosser d. Frau Margaretha Julie Haas

O 557, maison, sol, Rue de la Krutenau 8
Contenance : 2,90
Revenu total : 145,51 (144 et 1,51)
Folio de provenance : (292)
Folio de destination : 1069, 2° case – 1098, 1° case
Année d’entrée :
Année de sortie : 1865
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 41
fenêtres du 3° et au-dessus :

O 557.p, maison, sol, Rue de la Krutenau 8
Contenance : 1,78
Revenu total : 80,93 (80 et 0,93)
Folio de provenance : 1069
Folio de destination : 1069 augm. de constr de 1864
Année d’entrée : 1865
Année de sortie : 1867
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 40 / 32
fenêtres du 3° et au-dessus : 3 / 2

O 557.p, maison, Rue de la Krutenau 8
Revenu total : 122,98 (122 et 0,93)
Folio de provenance : 1069 augm. de constr de 1864
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1867
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 40 / 32
fenêtres du 3° et au-dessus : 3 / 2
Année 1867 – Augmentations Haas Geoffroi Louis f° 1069, O 557.p, Maison, revenu 122, Aug.on de C.on, achevée en 1864, imposable en 1867, imposée en 1867
Diminutions Haas Geoffroi Louis f° 1069, O 557.p, Maison, revenu 80, Aug.on de C.on, supp. en 1867

Cadastre allemand, registre 30 p. 298 case 7

Parcelle, section 23, n° 57 – autrefois O 557.p
Canton : Krautenaustraße, Hs N° 8 – Rue de la Krutenau
Désignation : Hf, 2 Whs
Contenance : 1,67
Revenu : 1300 – 900
Remarques :

(Propriétaire), compte 407
Frick Julius Viktor, Ehefr.
1915 Kleinpeter Joseph, Tapezierer und Ehefr. Leontine geb. Keller
1931 Kleinpeter Charles Joseph tapissier et son épouse Eugénie née (-)
1944 Wach Paul Dr. med. Zahnarzt
(4166)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton X, Rue Crutenau

(maison n°) 40
Pr. Tiebl Jean potier – Mason marié
Loc. Piersch Josefe Cortenier, marié – Cordonnier
Loc. Schneck Jean patelier marié – patelier
Loc. Adam fentelinus patelier marié – patelier
Loc. Lormenne Louise veuve manant blanchiseuse – manant
Loc. Ott Madeleine veuve fileuse – bourgeoise

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton X, Rue 353, Quartier de la Krautenau (p. 541)

40
Pr. Tiebl, Jean, potier – Maçons
Loc. Pirk, Joseph, Cordonnier – Cordonnier
Loc. Schneck, Jean batelier – Bateliers
Loc. Adam, Vendelin batelier – Bateliers
Loc. Cormann, Louise veuve blanchisseuse – manante
Loc. Ott, Madel. veuve, fileuse, bourgeoise

Registres de population

(1795) 11° section, Quay des Bateliers N° 16 (registre 600 MW 11) – légende

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Krautenau (Seite 90)

(Haus Nr.) 8
Kleinpeter, Tapezierm. E 0
Dau, Univ.-Reitlehrer. 2
Gewinner, Buchdrucker. 3
Kuhn, Wwe. H 2

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 782 W 154)

Ernest Munch 8 (1895-1984)

Le tapissier décorateur Joseph Kleinpeter transfère en 1895 son enseigne du 19, rue d’Or au 8, rue de la Krutenau. Le bombardement aérien du 25 septembre 1944 endommage légèrement la maison. Le propriétaire Paul Wach est en litige (1974-1981) avec la société civile immobilière qui construit un nouveau bâtiment au nord. Il charge l’architecte Paul Treiber de rénover le bâtiment (1980) puis de remplacer la devanture (1981).

Sommaire
  • 1895 – Le maître maçon Emile Widmann (demeurant rue Saint-Louis) demande au nom du propriétaire Frick l’autorisation de réparer le crépi au 8, rue de la Krutenau – Autorisation – Travaux terminés (crépi, peinture à l’huile), novembre 1895
  • 1895 – Le tapissier décorateur Joseph Kleinpeter demande l’autorisation de transférer son enseigne du 19, rue d’Or au 8, rue de la Krutenau – Autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – L’enseigne est en place, novembre
  • 1903 – Un voisin se plaint des fumées qui proviennent d’une cheminée du 8, rue de la Krutenau que le décorateur Kleinpeter a fait surélever mais les travaux ont été mal exécutés. On cesse de chauffer le seul poêle qui donnait dans cette cheminée
  • Commission contre les logements insalubres. Propriétaire, Kleinpeter. 1906, les cabinets d’aisance sont raccordés aux canalisations
    Commission des logements militaires, 1915. Une seule observation (réparer les marches de l’escalier) – Travaux terminés, 1916
    On élève des lapins dans la cour. L’écoulement est assuré dans les canalisations.
    Cas de tuberculose, 1924
  • 1945 – Certificat de sinistré. Le bombardement aérien du 25 septembre 1944 a légèrement endommagé la maison. Colis pour Frédéric Harter (II° étage, bâtiment arrière) et la veuve Joseph Kleinpeter
  • 1964 – Le tapissier décorateur Roger Ulrich demande l’autorisation de repeindre la devanture. L’accord est donné verbalement – La demande est périmée sans que les travaux aient été exécutés
  • 1974 – L’adjoint Pfirsch demande de vérifier l’état du plafond au deuxième étage. Le propriétaire Paul Wach, adjoint au maire, demande au locataire Bernard Speiser de se trouver sur place. Rapport de la Police du Bâtiment après avoir visité le logement au deuxième étage dont le plafond présente des fissures. Le locataire déclare que l’occupant de l’étage sous combles y fend du bois à la hache.
    Paul Wach écrit à la société civile immobilière Soprex (7, quai des Bateliers) chargée de construire un bâtiment à la place des anciens au nord du 8, rue de la Krutenau. Il a fait constater par huissier avant démolition que le local commercial du rez-de-chaussée a trois fenêtres sur cour qui donnent vers le nord et que le mur mitoyen ne présente pas de fissures
  • 1979 – Le propriétaire Wach (veuve Paul Wach, allée Kastner) se plaint que les eaux de pluie s’infiltrent dans le bâtiment sur cour. La Police du Bâtiment constate que ces infiltrations sont dues à un dépôt de décombres sur le chantier Soprex et qu’elles provoquent des dégâts dans l’atelier du décorateur
  • 1979 (mars) – La société Géral (Gérance d’Alsace, 1, rue d’Oslo), syndic du bâtiment Le Blason sis 1, rue de Zurich se plaint des fumées provenant de l’atelier du décorateur Ulrich. Rapport d’un cabinet d’étude. La Police du Bâtiment constate que les fumées proviennent d’un poêle de modèle courant qui ne relève pas des prescriptions concernant les locaux industriels et que la cheminée existait avant la construction du bâtiment voisin. La Police du Bâtiment répond à la société Géral qu’elle n’est pas en mesure d’intervenir et renvoie aux services préfectoraux sur le sujet de la pollution
    1979 (novembre) – Rapport détaillé sur le même sujet au directeur départemental des Affaires sanitaires et sociales. Le maire rappelle le règlement et la jurisprudence.
  • 1981 – Mme Wach se plaint à nouveau des infiltrations. La Police du Bâtiment se rend sur les lieux et constate qu’elles sont dues à des gravats qui se trouvent dans la courette inaccessible servant de puits de lumière à l’immeuble voisin. Elle observe que les eaux qui se déversent dans la courette proviennent en majeure partie du bâtiment de la plaignante. Elle adresse un courrier à chacune de parties.
    La propriétaire fait observer qu’elle a fait constater par huissier en 1975 que sa gouttière a été endommagée par une grue de l’entreprise Jockers lors des démolitions
    Rapport d’expertise dressé par l’architecte Blondelle dans l’affaire intentée par Mme Wach contre la S.C.I. Le Blason devant le Tribunal d’instance
  • 1980 (octobre) – Mme Wach dépose une demande de subvention. Description du projet destiné à remettre tout le bâtiment en état (crépi, charpente, couverture ; zinguerie, serrurerie, menuiserie, peinture). L’architecte des bâtiments de France émet un avis favorable (novembre 1980) – Marguerite Wach est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique (novembre 1980 puis juillet 1981) – Factures de la société d’exploitation de l’entreprise André Nonnenmacher (à Brumath), de l’entreprise de charpente Gasser et fils (à Reichshoffen), croquis de l’architecte
    1981 (juillet) – L’entreprise générale de construction Bendler et Klaiber (31, quai Mullenheim) a terminé la réfection du 8, rue Ernest Munch
    1984 – Les travaux sont achevés et sont en partie subventionnables. La subvention est versée, juin 1984
    1981 (mars) – Marguerite Wach demande l’autorisation de transformer la devanture au 8, rue Ernest Munch (section 23, parcelle 57). Extrait du plan cadastral de situation. Courrier de l’architecte Paul Treiber. Photographie (février 1980). Plans (rez-de-chaussée, premier, deuxième et troisième étages, comble, élévations) – Accord de la direction départementale de l’Equipement, l’architecte des bâtiments de France émet un avis favorable, le maire émet un avis favorable (mai 1982). Extrait du permis de construire accordé par le préfet (mai 1982)
    Suivi des travaux. La nouvelle devanture est posée (août 1982). Les travaux sont achevés (octobre) mais ne correspondent pas entièrement au projet

Relevé d’actes

Les tenants et aboutissants des propriétés voisines indiquent que la maison appartient à Marie Mutschler veuve Siebenhorn (1637, 1660) puis à Jean Georges Schneider (1676) son gendre.
Anne Marie Mutschler, fille d’un préposé aux enchères, épouse en 1611 Jean Schwab, greffier à la Chambre des tutelles, puis en 1615 le meunier Jean Sibenhorn

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 371, n° 1110)
1615. Dominica post Epiphaniä Hans Sibenhorn der Müller vndt Anna Maria, Johannis Swoben geweßenen Vogteÿ vnd Allmendt Schreiber hinderlaßene Witwe ‘i 383)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 137) 1615. 17 Januarÿ Zu St Thomæ 1. Hans Sib.horn Müller d. Neuen Mül, Anna Maria, Johann Schwob gewesen Vogteÿ Gericht Schteibers wittib (i 141)

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 310-v, n° 894)
1611. M. Johannes Schwab Vogteÿgericht schreÿber Allhie vnd Anna Maria Gabriel Mutschler des keüfflers tochter Eingesegnet Montag den 29. Aprilis. (i 320)

Anne Marie Siebenhorn, fille des précédents, épouse en 1646 le serrurier Jean Georges Schneider

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 76)
1646. Dncâ 22. Trinit. 25. Oct: Johann Jörg Schneider der Schloßer H Johann Jörg Schneider Burger vndt Statt schloßers alhie Ehelicher Sohn, J. Anna Maria Johann Siebenhorn Burgers Vndt Müllers alhie hinderlaßene tochter. Zinst. 3. Nov. J. St. P. (i 77)

Anne Marie, veuve de Jean Georges Schneider, loue une partie de la maison au potier Jean Prager : toute la maison arrière et la moitié de la cave sous le bâtiment avant

1688 (1.3.), Chambre des Contrats, vol. 559 f° 144
Anna Maria, weÿl. hans Georg Schneiders gewes. Schloßers hinderlaßene Wittib mit beÿstand Isaac Lung. deß Schloßers ihres vogts, und Abraham Kreuchels, deß Metzgers Ihres tochtermanns
in gegensein Johannes Pragers deß Kachlers
entlehnt, In einer in der vorstatt Krautenau geg. d . Garttner stub über, einseit neben Johann Schmid dem Tabacmacher, anderseit neben Joseph Meÿer dem Säckler gelegener behausung, das gantze hind. hauß hind. auff d. blumengießen stoßend, So dann under dem Vorderhauß d. halben Keller, zur rechten hand, wie solcher und.schlag.auch gemeinen gebrauch deß bronnens, auff vier jahr lang von nächstkünfftig Mariæ Verkündigung anzu rechnen, umb einen jährlich. Zinß nemlich Eilff Pfund

Les héritiers de Jean Georges Schneider vendent la maison 600 livres au potier Gall Mack et à sa femme Anne Dorothée Müller. En marge, quittance par Jean Nicolas Hügelin son gendre en 1707

1698 (9.1.), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 17-v
Anna Maria geb. Schneiderin Hn Johann Jacob Hägelin des Schloßers quoad thorum & mensam geschiedene haußfrau, mit beÿstand H. Sebastian Riesen Procuratoris, ihres Curatoris, und Fr. Anna Catharina geb. Schneiderin, weil. H. M. Johann Heinrich Christen, gewesenen Diaconi zu St Wilhelm sel. nachgelaßene Wittib auch gebohren Schneiderin mit beÿstand H. M. Israël Dieterlin Præceptoris Inferioris Gÿmnasÿ ihres Curatoris, mehr im Nahmen Weÿland Marthä auch gebohrner Schneiderin, Abraham Kraüchels deß Metzgers gewesenen haußfr. mit ged. ihrem Ehemann erzeugter und nachgelaßenen tochter Mariæ Marthæ Curatoris, obged. Hägelins, welcher ohnpäßlichkeit halben nicht selbsten erscheinen kann, auch obged. H. Reiß deßen constituirter mandatarius, So dann Jfr. Susanna geb. Schneiderin so majorennis mit beÿstand H. M. Johann Michael Rebhans E. E. großen Raths beÿsitzers Ihres Curatoris
hatt in gegensein Gal Mack deß Kachlers, und Annæ Dorotheæ geb. Müllerin
Eine behaußung, bestehend in einem vorder und hinderhauß, auch dan zwischen gelegenen hoff samt dero hoffstätten, und allen deren Gebaüen, Rechten und zugehördt. allhier in der Vorstatt Krautenau, ohnfern der Kirchen zu St Wilhelm gegen der Garttner Zunfft stub über, einseit neben Johann Schmid dem Tabackbereiter zum theil, und zum theil Johann Peter Braun, dem schiffmann, anderseit neben Gerhard Sommer dem Küffer, hind. auff St. Johannis Gießen stoßend gelegen – umb 600 pfund
[in margine :] Erschienen Hierinn erwehnte M. Martha geb. Kraüchelin, so anjezto ahn Joh: Georg obermüller metzgern verheuratet – den 22. Xbris 1704
[in margine :] (in gegensein) Johann Niclaus Hügelin des Kachlers alß Ehevogts Ursulæ geb. Mackin hierin ged. Macken der Kauffers Tochter (Quittung), den 29. Decembris 1707

Gall Mack quitte Strasbourg et s’engage dans les armées en 1707. Lors de l’inventaire de ses biens dressé en 1707, la maison est estimée à sa valeur d’achat, soit 600 livres.
Le tuteur de l’absent vend en 1710 la maison 500 livres au potier Jean Nicolas Hügelin et à Marie Ursule Mack, fille de Gall Mack

1710 (1.3.), Chambre des Contrats, vol. 583 f° 147-v
(500) hr Joh: Nic Meltzheim gerber alß vogt Gall Macken haffners.
in gegensein Niclaus Hügelin haffners und Maria Ursula geb. Machin, [unterzeichnet] nicolaus higelin
ihrer Curanten (barré, 2/3) theil ahn einer behaußung bestehendt in einem vorder und hinteren hauß, auch darzwischen gelegenen hoff, sambt dero hoffstätten und allen deren Gebäuen rechten und gerechtigkeiten in der vorstatt Krautenau ohnfern der Kirchen zu St Wilhelm gegen der Gartner zunft stub über, einseit neben neben Erhard Sommer anderseit neben Joh: Jacob Schmidt et cons. hinten auf St Joh: Gießen stoßend – das gantze hauß 112 capital verhafftet, geschehen und 325 pfund
[in margine :] N.B. Anna Dorothea Mackin geb. Müllerin, beÿständlich H. Joh: Adam Ackers senat: ihres vogts, hat ihren antheil ahn sothanem hauß ihnen käufferen um 150 lb käuflichen überlaßen, eodem haben undschrieben, Es hat der Käuffer versprochen Dorothea Müllerin seiner Schwiger mutter gegen mit verkaufftung ihres theils ahm hauß seine wohnung im hintern hauß für ihr lebtag (genießen zu laßen)

Inventaire après décès d’un locataire, le cordonnier Jean Frédéric Notter, mari d’Anne Ursule Sænger

1720 (31.5.), Me Oelinger (J. Frédéric, 36 Not 5) n° 132
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Haab vndt Nahrung so Weÿl. Meister Johann Friderich Notter geweßener Schuhmacher Undt burger allhier nunmehr Seelig nach Seinem den 8. 7.br. deß zurückgelegten 1719. Jahrs genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Ehrsamen Johann Michael Fießel Schuhmachers und burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Johann Michael Notters deß Verstorbenen Seel. mit hernach gemelter hinterbliebener Wittib ehelich erzeigten Söhnlein undt nach todt hinterlaßenen Eintzigen Erben fleißig inventirt undt ersucht durch die tugendsame Fraw Annam Ursulam Notterin gebohrne Sängerin die hinterbliebenee Wittib beÿständlich deß Ehrsam und bescheidenen Meister Johann Martin Sängers Schiffbäuers undt burgers allhier Zu Straßburg Ihres geschwornenn Curatoris – Actum d. 31. Maÿ Anno 1720.
In einer allhier in der Statt Straßburg ahne der Vorstadt Crauttenaw gelegenen Meister Niclaus Hügeln dem Kachlers und burgers allhier eigenthümlich Zuständigen und bewohnenden behaußung ist befunden worden Wie Volgt.
Summarum d. Wittib ohnverändert Vermögen 40 lb
Summarum theilbarer Nahrung so nur allein in haußrath besteht ist 12 lb, Passiva 59, ln Compensando 47 lb

Marie Ursule Mack meurt en décembre 1732. Certaines annexes de son inventaire après décès sont conservées, dont le billet par lequel les experts estiment 1 700 florins, doit 850 livres la maison qui est décrite à l’inventaire des apports du veuf lors de son remariage en 1734.
Jean Nicolas Hügelin hypothèque les deux tiers qui lui reviennet de la maison au profit de son gendre Nicolas Hoffstetter, boulanger de la fondation Saint-Marc

1735 (28.5.), Chambre des Contrats, vol. 609 f° 413
Johann Nicolaus Hügelin der haffner
in gegensein seines tochtermanns Nicolaus Hoffstätter des Pfisters zu St Marx – schuldig seÿe 500 pfund
unterpfand, zween dritte theil für ohnvertheilt an einer behausung bestehend in einem vorder: und hinderhauß auch darzwischen liegendem hoff, mit dero hoffstatt auch übrigen rechten und gerechtigkeiten in der Vorstatt Krauttenau ohnfern der Kirch zu St Wilhelm, einseit neben Erhard Sommer dem Kieffer anderseit neben Christoph Schmidt dem schneider theils zum theil neben Heinrich Schall dem Carduaner hinten auff St Johannes gießen vornen gegen der garttner Zunfft stub über gelegen – davon gibt man jährlich der Land: vest hiesiger Stadt Pfenning Thurn 3 ß Ane allmend zinß – so dann zur übrigen tertz seinen beeden kindern erster Ehe nehmlich obged. Joh: Adam Hügelin und des creditoris Ehefrau Veronica geb. Hügelinin

Jean Nicolas Hugelin meurt en 1739. Lors de son inventaire après décès, les experts estiment la maison 800 livres. Ses deux enfants la louent au menuisier Jean Louis Bey

1741 (16.2.), Chambre des Contrats, vol. 615 f° 66-v
Adam Hügelin der haffner und Nicolaus Hoffstätter des Pfisters zu St Marx im Namen seiner ehefrau Veronicæ geb. Hügelin
in gegensein Johann Ludwig Beÿ des schreiners
entlehnt, einer ihnen respe. proprio et uxorio nomine gehörigen ane der Vorstatt Krautenau, einseit neben Sommer dem kieffer anderseit neben Christoph Schmidt dem schneider hinten auff den blumengießen ziehend gelegenen behausung folgende wohnung, Nemlich in dem Mittlern stock eine Werckstatt, stub, kuchen oben auf vier kammern samt die bühn, auch platz im keller und platz zum holz im durchgang – auff 9 nacheinander folgenden jahren anfangend auff nächst künfftigen Annunciationis Mariæ, um einen jährlichen Zinß nemlich 40 gulden

Jean Adam Hügelin vend sa moitié de maison à sa sœur Catherine Véronique Hügelin et à son mari Nicolas Hoffstetter qui en deviennent ainsi seuls propriétaires

1745 (20.12.), Chambre des Contrats, vol. 619 f° 911-v
Johann Adam Hügelin der haffner
in gegensein seines schwagers Nicolaus Hoffstetter des pfisters zu St Marx und deßen Ehefrau Catharinæ Veronicæ geb. Hügelinin
die helffe vor unvertheilt ane einer behausung bestehend in vorder: Mittel: und hinderhauß, zween höffen und hoffstätten, mit allen übrigen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten in der Vorstatt Krautenau, ohnfern der Kirch zu St Wilhelm gegen der Gartner zunfft stub über, einseit neben Gerhard Sommer dem kieffer, anderseit neben Christoph Schmidt dem schneider, hinten auff St Johannis gießen – von solcher behausung und zwar deren Landvest gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 3 ß ane bodenzinß – als ein vätterliches erbguth zu einer helffte, die übrige helffte aber Hoffstettischen ehefrau vorhin eigenthümlich zuständig – um 875 pfund

Originaire de Murbach, Nicolas Hoffstetter épouse en 1723 Marie Madeleine Seitz, fille de farinier : contrat de mariage, célébration
1723 (18. 7.br), Me Kolb (Abraham, 22 Not 23) n° 111
Eheberedung Zwischen dem Ehrbahr: undt bescheidenen Nicolao Hoffstätter dem ledigen beckhen von Muhrbach gebürtig, weÿ: Melchior Hoffstätters deß gewesenen burgers allda hinderlaßenem Ehelichem Sohn, hochzeitern, ane Einem
So dann der Ehr undt Tugendt samen Jfr. Mariæ Magdalenæ Seitzin, Bernhards Seitzen deß Meelhändlers undt burgers allhier Eheliche dochter, Hochzeiterin andern theils – Actum Straßburg den 18. Septembris anno 1728 [unterzeichnet] niclau Hoffstätter, Maria Magdalena Seÿtzin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 107)
Hodie 19 Mensis Septembris anni 1723 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Nicolaus Hofstätter pistor oriundus ex Murbach diœcesis basiliens Melchioris Hoffstätter et Mariæ Schuhmacherin filius legitimus et Magdalena Seitzin filia legitima Bernardi Seitz Civis Argebtinensis et Susannæ Mentzingerin (signé) Niclaus hoffstätter, Maria Magdalena Seizin (i 59)
Proclamation, Saint-Louis (cath. p. 325) Anno Domini 1723 die 2. mensis Septembris tribus proclamationibis in Ecclesia nostra factis (…) Melchiorem Hoffstätter parochianum nostrum dimisi ad dominum parochum sancti petri seniorÿ quatenus per cum matrimonio iungi valeat cum Magdalena Seitzin parochiana sua (i 172)

Le boulanger Nicolas Hoffstetter (ici Hochstetter) devient bourgeois par sa femme
1723, 4° Livre de bourgeoisie f° 901
Niclaus Hochstetter d: becker von Murbach geb. erhalt das burgerrecht Von seiner ehefr. Magdalena, Bernhardt Seitzen burgers und mehlmanns allhier ehelich dochter umb die tertz des alt. burger schillings, will beÿ E : E : Zunfft d : becker dienen Jur. d. 13.ten 9.b 1723

Nicolas Hoffstetter devient tributaire chez les bourgeois en décembre de la même année. Comme il habite chez son beau-père, le conseil lui donne six mois pour déclarer quel métier il exercera
1723, Protocole des Boulangers (XI 9)
(f° 403-v) Donnerstags den 16. Xbris 1723. Neuzünfftiger – Niclaus Hoffstätter der Weißbeck von Murbach gebürtig producirt seine burger Vrkundt vom 13.ten et 24.t 9.br: 1723. mit Ihne alß Einen Leibzünfftigen auff: undt anzunehmen. Erk. seÿ ihme in seinem petito Zu willfahren vndt weillen Er Eines Zunfft bruders dochter geheurathet hatt Er ohne die Nebens gebühr vor das Zunfftrecht erlegt. 2 lb 6 ß Undt Zurfeur Spritz 10 ß So dann vor den Jahracht 1 lb undt weillen Er annoch beÿ seinem schwäher im hauß undt über tisch soll Er Sich von dato Innerhalb 6. Monath Was Er fürterhin zutreiben declariren.

Le farinier Nicolas Hoffstetter reprend le droit de vannage qui appartenait à Michel Seitz. La décision est confimée par les Quinze. Ce droit est repris trois ans plus tard par Georges Roth
1726, Protocole de la Lanterne (XI 211)
(f° 14) Dienstags den 14. Martÿ 1726. Niclaus Hoffstetter erscheint bitt Ihme hannß Michael Seÿtzen apertes Wannenrecht gng. Zu ertheilen. Erkand auff Ratification d g. H. der XV. gegen Erlag der Gebühre Zu ertheilen Erkandt willfahrt doch das Er die alte Stubengelder nachtrage.

1726, Protocole des Quinze (2 R 131)
(p. 232) Sambstag d. 15. Junÿ 1726. Fuchß nôe. Niclaus Hoffstätt der burger und Meelmann, Ppal. hat auff MGh. Ratification, wie aus mit Kommenden Zweÿ [Beÿlag] sub N. 1 et 2. Zu ersehen, Von denen E. Zünfften Zur Lucern, das Wannen recht erhalten, bitt deßen gn. C[onfir]mation. Erk. confirmmirt

1729, Protocole de la Lanterne (XI 211)
(f° 35) Dienstags den 1. Martÿ 1729. Georg Roth erscheint p. H. Sebastian Bierlenbach bit Niclaus Hoffstetters vacirend wannenrecht gnd. Zu ertheilen Erkand auff u. gn. H. der XV. Ratification seÿe Ihme in seinem begehren gegen Erlag der Gebühr willfahrt (dt 3 lb 5 ß d)

Devenu veuf, Nicolas Hoffstetter se remarie avec Catherine Véronique Hügelin : contrat de mariage, célébration
1732 (22. Xbr), Me Claus (Adam, 7 not 12, protocole) f° 95-v
Eheberedung – zwischen dem Ehrsam undt wohlachtbaren Herrn, Herrn Niclauß Hoffstetter dem wittiber burger undt des hochlöbl. Stiffts Sancti Marci alhier Zu Straßburg Pistori als Hannß ane Einem,
So dann der Viel ehr undt tugendtsamen Jungfrawen Catharinæ Veronicæ Hügelinin des Ehrsamen undt vorgeachten herrn Johann Niclauß Hügelins burgers undt Kachlers allhier, Ehelich erziehlter Jgft. Tochter als hochzeiterin andern theil – so beschehen Zu Straßburg den 22.ten Xbris 1732. [unterzeichnet] Niclus hoffstetter hoch Zeiter, Catharina Veronica als hoch Zeitert higlerin

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 58)
Hodie 25 die Januarii 1733 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Nicolaus Hoffstätter Viduus defunctæ Magdalenæ Seitzin Pistorem ad Sanctum Marcum et commorans in Parochia ad Stum Ludovicum et Catharina Veronica Higelin filia Nicolai Higele Civis et figuli et Mariæ Ursulæ Machin parochiana nostra (signé) Niclaß hoffstetter, Catharina Veronica higelin (i 63)

Nicolas Hoffstetter, boulanger de la fondation Saint-Marc, meurt en 1749 en délaissant une fille de son premier mariage qui renonce à la succession, cinq enfants de la veuve enceinte d’un enfant posthume. La succession est entre autres montrée par la sœur du défunt, Claire Hoffstetter, qui habite la maison mortuaire (la boulangerie de Saint-Marc). Les experts estiment la maison 1 100 livres. La masse propre à la veuve est de 1 032 livres, celle des héritiers de 130 livres. L’actif de la communauté est de 627 livres, le passif de 1 075 livres.

1749 (17.7.), Me Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 95) n° 787
Inventarium über Weÿland der Ehren und Vorgeachten Herrn Niclaus Hoffstetters, geweßenen Pfisters zu St Marx und burgers allhier nunmehr seeligen Verlassenschafft auffgerichtet Anno 1749 – nachdeme derselbe den 2.t Junÿ Jüngsthien von dem lieben Gott aus dießer welt abgefordert worden, Zeitlichen hinder sich verlaßen, welche Verlaßenschafft auf Ansuchen und begehren der Ehren und tugendbegabten Frauen Catharinæ Veronicæ Hoffstetterin gebohrner Hügelinin, deßen geweßter Zweÿter Ehegattin und nunmahligen Wittib, mit zu Ziehung deß Wohl Ehren und Vorachtbahren Herrn Johann Peter Gayneau, Sattlers und burgers allhier, deroselben hierzu erbettenen heren Assistenten, wiegleichen des Verstorbenen seel. in Zwoen Ehen erzeugter Kinder (…), durch Sie die hinterbliebene Wittib und die älteste tochter nebst ihren Ehemann, ingleichem Jungfrau Claram Hoffstetterin, des Defuncti leibl. Schwester, So sich schon in die Zwantzig Jahr beÿ demselben auffgehalten – so beschehen Zu Straßburg auff Donnerstag den 17. Junÿ et seq: Anno 1749.
Der Verstorbene herr Hoffstetter seelig Hat ab intestato Zu Erben Verlaßen wie folgt 1. Frau Mariam Magdalenam Beatricem Rigot gebohrne Hoffstetterin, Herrn Jean Rigot des Gartenmanns und burgers allhier Ehegattin, des Defuncti mit weÿl. frauen Maria Magdalena gebohrner Seitzin, seiner ersteren den 21. Octobris Anno 1732. Verstorbenen Ehewürthin erzeugte Tochter, so mit beÿstand obgedachten ihrem Ehemann dem Geschäfft persönl. beÿgewohnt,
2. Niclaus Hoffstetter, so ohngefähr 15 Jahr alt und beÿ eingangs gedachtem H Gayneau dem Sattler in der lehr begriffen, 3. Frantz Joseph Hoffstetter seines alters 8 und ein halb Jar, 4. Georg Hoffstetter seines alters 3 und ein halb jahr, und 6. Catharinam Barbaram Hoffstetterin, so anderthalb Jahr alt, dieße Fünff letztere des Defuncti mit eingangs gedachter Frauen Cathar: Veronica gebohrne Hügelin, der nunmahligen Wittib ehelich erzeugte Kinder, 7. Sie die jetzige Wittib sich mit einem Zuhoffenden Posthuma schwanger befindet, Welchem Posthumo, wie auch oberwahnter Fünff hinderlaßener Kindern Zweÿter Ehe ins gesamt der Wohl Ehren Veste und Großachtbare Herr Johann Caspar Hürstel, handelßmann und burger allhier Zu einem Vogt besprochen

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Finckweiler gelegenen löblichem Stifft St. Marx Umbgeldten Pfistereÿ behaußung befunden worden wie folgt
(für 14-v) Antheil ane einer behaußung so der Wittib ohnverändert (W.) Die helffte Vor ohnvertheilt ane einer behaußung bestenden in Vorder: Mittel: und Hinder Hauß, Zweÿen höfflin und hoffstätten, mit allen übrigen deroselben begriffen, Weithen, Rechten zugehördten und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg in der Vorstatt Krautenau ohnfern der Kirchen Zu St. Wilhelm gegen der Gartner Zunfftstub hinüber, eins. neben H Von Zabern dem Schiffmann, anders. neben Christoph Schmid dem Schneider hinden zum theil auff St. Johannis Gießen und theils auff H Silbermann den Orgelmacher stoßend, so eigen und ist die völlige behaußung durch (die Werckmeistere) Vermög deroselben übergebener schrifftlichen Abschatzung Vom 28.t Junÿ 1749. angeschlagen pro 2200 Gulden, oder 1100 lb.
Davon und Zwar Von der Land Vest reicht man jährl. auff Martini allhieß. Statt Pfenningthurn 3 Schilling bodenzinß in doppeltem Capital Zu fünff pro cento gerechnet anlangend 6 lb, Solche Von obigem pretio abgezogen so Verbleibt daran annoch per rest übrig 1094. lb. Woran der dißortiger Wittib Von ihrem leibl. Vatter seel. ererbter maßen die helffte eigenthümlich gehörig, so dißorts außzuwerffen mit 547. lb. Deßwegen Vorhanden I. teutsch. perg. Kauffbr. in allhies. Can: Contr: stuben gefert. Wavon das Insiegel abgerißen, datirt den 1. Maÿ A° 1710. Und soll annoch ferner darüber besagen i. alt. teutsch. perg. Kauffverschreibung ine ermelt. Contr: stuben gefertiget v. m. deroselb. anhang Insiegel verwahret de dato 9. Januarÿ A° 1698. so sich aber dermalen nicht befunden. Der andere halbe theil ane dießer behaußung ist Von Ihro der Wittib brudern erkauffter laßen in dißortige theilbare Massam gehörig auch hernach fol: fac: et seqq. deroselben inseriert befindlich
(f° 15-v) Antheil ane einer behaußung so theilbar (T.) Nembl. die helffte Vor ohnvertheilt ane der hievorn fol: fac: et seqq. beschriebenen behaußung, in einem Vorder: Hinder und Mittleren Gebäu, auch übrigen zugehörden bestehend geleg. in d. Vorstatt Krautenau so eig. und über die darneben hafftende dreÿ Schilling bodenzinß angeschlagen pro 1094 lb, thut die dißeitige Helffte 547. lb Wie d. seel. Hr. Hoffstetter dieße Hauß helffte Von Mstr. Joh: Adam Hügelin dem haffner und burg. allh. d. Wittib leibl. bruder über die helffte obangeregten bodenzinßes, Vor ledig und eig. Wehrend. seiner letzten Ehe ane sich erkauffet hat, weißet ein teutsch. perg. Kauffbr. in allhieß. Cancelleÿ Contr. Stuben gefert. m. derselb. anhang. insiegel Verwahrt, datirt den 20. Decembris A° 1745. mit Jetzigem N° 1 bemerckt. Nechstdeme über die Völlige behausung hievorn beÿ d Wittib ohnveränderten Helffte beschrieb. 2. alte perg. Kauffbrieff besagen.
– Abschatzung Vom 28. Junÿ 1749. Auff begehren Weÿland Niclaus Hoffstätters deß geweßenen Pfisters Zu St. Marx hinterlaßener Wittib, ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg, in der Krautenawer Vorstatt gegen der Willhelmer Kirch über einseit neben herrn Zabern dem Schiffmann anderseit neben Christoph Schmid dem Schneider und hinten auff den blumen Geißen stosend gelegen. Solche behaußung hat neben dem Eingang eine Stube und eine Kuchen, auff dem Ersten stockh eine Stube, eine Küchen Ein Kämmerlein und ein haußöhren, auff dem Zweÿten stockh, Zwo Kammerern, und ein Haußöhren, darüber ist ein tachstuhl mit breitziegel doppelt gedeckt, worunter zwo verriegelte Kammern, Wovon eine Vor die Einlogirung beÿde besetzt, Ferner befindet sich auch ein hintergebäw, mit einer Mansard, Worunter eine Schreiner Werckstatt, dreÿ Stuben, dreÿ Kammeren, dreÿ Kuchen und dreÿ haußöhen auch eine besetzte bühne, Im höffel ist ein gewölbtes Kellerlein und bronnen, Von uns den unterschriebenen der Statt Straßburg geschwornen Werckmeistern,, nach Vorher beschehener besichtigung mit aller Ihere Gerechtigkeit dem Jetzigen Werth nach æstimirt und angeschlagen Worden Vor und umb Zweÿ Taußend und Zweÿ Hundert Gulden [unterzeichnet] Jacob Biermeÿer stadt Lohner, Michael Ehrlacher Werckmeister deß Meinsters, Werner Werckmeister des Maurhoffs
(f° 17-v) Ergäntzung der Wittib ohnveränderten Guths. Vermög Inventarium über beeder geweßter Ehepersohnen einander in die Ehe Zugebrachte Nahrung durch H Notarium Adam Claußen den 29.ten Aprilis Anno 1733. auffgerichtet
(f° 24) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Eheberedungs Copia auffgerichtet in Anno 1732.
Copia Codicilli
Der Wittib ohnveränderte Nahrung, Sa. haußraths 28, Sa. Silbers 6, Sa. Goldener Ring 2, Sa. Antheils ane einer behaußung 547, Sa. Actic Schuld 75, Ergäntzung (679, wegzurechnen 201, Nach deren Abzug) 478. Pro nota. Es prætendirt Zwar die Wittib noch fernerer in Ergäntzung die helffte ane denen Ihro und Ihem verstorbenen Ehemann seel auff dero hochzeittag Verehrten haussteuren (…) Summa summarum 1137 lb – Schulden 104, so verbleibt 1032 lb
Dießem ach werden auch des Verstorbenen H Hoffstatters seel. hinderlaßener ohnveränderte Rubricen, Sa. haußraths 33, Sa. Lähren Faß 12, Sa. Silbers 4,, Sa. Ergäntzung (392,wegzurechnen 237, verbelibt) 154, Summa summarum 205 lb – Schuld 75, Nach deren Abzug 130 lb
Endlichen wird auch die gemeine theilbare Verlaßenschafft anhero gesetzt, Sa. haußraths 55, Sa. leerer Faß 15, Sa. Silbers 2, Sa. goldenen Rings 1, Sa. Antheil ane einer behaußung 547 lb Sa. Schulden. 6, Summa summarum 627 lb – Schulden 1075 lb Theilbares passiv onus 447 lb
Gantze Verlaßenschafft und Stall Summ 715 lb
(f° 28) Wÿdembs Verfangenschaft So Frau Maria Elisabetha gebohrne Freundin der Wittib Stieffmutter lebtägig zugenießen berechtiget ist
Ungewiß zweiffelhaffte und Verlohnen Activ Schulden, Von der Wittib Vätterlichen Erbschafft herrührens 33 lb
(f° 29) Eheberedungs Copia (…) zu Straßburg den 22. Decembris Anno 1732, Adam Clauß Notar. Jurat. publ:
(f° 32) Copia Codicilli reciproci – im Jahr 1734 (…) auff Sambstag den 16. Januarÿ (…) persönlich kommen und erschienen seind, der Ehrengeachte Herr Nicolaus Hoffstätter, dermahliger Pfister in dem Stifft des großen Allmosens Zu St Marx allhier und mit Ihme die Ehren und tugendsame Frau Catharina Veronica Hoffstätterin gebohrene Hüglin, beede Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg (…) Abraham Kolb
Renuncirung Frauen Mariæ Magdalenæ Beatricis Rigot, gebohrnee Hoffstetterin, der Tochter erster Ehe, auff die Vätterliche Erb: und Verlaßenschafft – So beschehen Zu Straßburg in der Pfistereÿ behaußung Zu St. Marx auff Dienstag den 26. Augusti Anno 1749.

Catherine Véronique Hügelin hypothèque la maison au profit du cordonnier Jean Michel Vollherbst

1755 (26.5.), Chambre des Contrats, vol. 629 f° 180
Catharina Veronica geb. Hügelin weÿl. Nicolaus Hoffstatter des becken wittib beÿständlich Johann Caspar Hirschel des handelsmanns
in gegensein Johann Michael Vollherbst des schuhmachers – schuldig seÿe 60 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der Vorstatt Krautenau, einseit neben Johann Jacob von Zabern dem schiffmann, anderseit neben Christoph Schmidt dem schneider hinten auff das waßer

Catherine Véronique Hügelin hypothèque la maison au profit de la fille du tonnelier Conrad Metzger

1757 (28.4.), Chambre des Contrats, vol. 631 f° 113-v
Fr. Catharina geb. Hügelin weÿl. Nicolaus Hoffstetter des pfisters zu St Marx wittib beÿständlich H. Johann Caspar Hirstel des handelsmanns
in gegensein Samuel Reich des schuhmacher als vogt weÿl. Conrad Metzger des küblers einigen tocher Mariæ Magdalenæ Metzgerin – schuldig seÿe 50 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der Krautenau ohnfern der Wilhelmerkirch, einseit neben Jacob von Zabern dem schiffmann, anderseit neben Christoph Schmidt dem schneider hinten auff die Ill

Catherine Véronique Hügelin hypothèque la maison au profit de la mineure Sophie Griess

1758 (17.4.) Chambre des Contrats, vol. 632 f° 108-v
Catharina Veronica Hoffstetterin geb. Hügelin beÿständlich H. Johann Caspar Hirstel des handelsmanns
in gegensein Johann Friedrich Dürrbach des glaßers innahamen H. Johann Stephan Spät des schulmeisters zu St Wilheim als vogt Sophiæ Grießin – schuldig seÿe 100 lt
unterpfand, eine behausung cum appertinentis alhier ane der Krautenau, einseit neben Jacob von Zabern, anderseit neben Christoph Schmidt des schneider hinten auff die Ill

Catherine Véronique Hügelin hypothèque la maison au profit de la couturière Marie Madeleine Metzger

1761 (9.11.), Chambre des Contrats, vol. 635 f° 326-v
Catharina Veronica geb. Hügelin weÿl. Nicolaus Hoffstetter des becks beÿständlich H. Jacob Frantz Christiani Cancellariæ Contractuum substituti
in gegensein Johann Balthasar Bühler des schneiders innahmen Mariæ Magdalenæ Metzgerin der Näherin – schuldig seÿe 100 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der Krautenau gegen der gartnerstub, einseit neben Johann Conrad Ohm dem schreiner, anderseit neben Jacob von Zabern wittib, hinten auff waßer

Catherine Véronique Hügelin se remarie en 1762 avec le potier Melchior Gabriel, originaire de Lutzelbourg près de Phalsbourg, en lui assurant l’habitation viagère dans sa maison : contrat de mariage, célébration

1761 (30. Xbr), Me Laquiante (6 E 41, 1010)
Contrat de mariage, communauté partageable par moitié – Sr Melchior Gabriel Mr potier de terre demeurant à Strasbourg fils majeur de deffunt Jacques Gabriel, boulanger a Phalsbourg, et de deffunte Eve Braslerin ses père et mère
De Catherine Veronique Hügelin veuve du Sr Nicolas Hoffstätter boulanger assitée de Jean Michel Meyer Me Maçon tuteur de ses enfants
Art. 5, la future épouse fait a titre de donation de survie au futur de la jouissance a vie des pièces de l’aile du milieu de la maison qui lui appartient à Strasbourg dans le quartier dit Krautenau vis à vis du poele des Jardiniers telles qu’elles sont spécifiées Scavoir 1. La Boutique et La Chambre a four au rez de chaussée, Item un Buché dans la cour de derrière, Item un poele Cuisine et petite chambre au premier étage, Item trois chambres au second Etage, Item un grand grenier et un petit, Item une cave sous l’aile du devant de ladite maison

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 260)
Hodie 26 Aprilis anni 1762 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt Melchior Gabriel figulus ex Lutz[-] hujus diœcesis oriundus, filius defunctorum Jacobi Gabriel pistoris olim et civis in dicto loco, et Evæ Boehler conjugum et Catharina veronica hügelé, vidua Nicolai Hoffstaetter pistoris olim et civis hujatis, ambo in hâ parochiâ commorantes (signé) gabriel, Catharina Veronica Hoffstetterin (i 266)

Melchior Gabriel fait son apprentissage de 1737 à 1741 chez Jean Loue-Dieu Nœdel
(f° 236-v) Donnerstags den 31.ten Octobris 1737. Eingeschriebener Haffner Jung – Mr Johann Gottlob Nedel der haffner vnd burger allhier stellet vor Melchior Gabriel weÿlland Jacob Gabriels des geweßenen burgers vnd becken in Pfaltzburg nachgelaßenen Ehelichen Sohn, mit beÿstand seiner mutter Eva Gebohrner Braßlerin, vnd Johann Niclaus becker des büttels meldend, ihne das haffner handwerck Zu Lehren, weiset schein von denen obern handwercks herren de dato 31. Octobris 1737. vnd solche die lehrzeit ihren anfang nehmen auff Michaelis 1737. vnd sich endigen auff besagten termin 1741., also Vier Jahr lang, vnd Verspricht der meister, Ihne den Jungen gratis Zu Lehren, der Jung leidet das einschreiben, Vnd der meister das außthun.
Erkandt, gegen Erlag der gebühr willfahrt (dt 15 ß)

1741 (22. 9.br), Protocole des Maçons (XI 237)
(f° 98-v) Mittwochs den 22.t Novembris 1741. Außgethaner Haffner Jung – Mr Johann Gottlob Neden Haffner stellt vor Melchior Gabriel seinen außgelernten Jungen, mit bitte, weilen Sie beedte mit einander Zufrieden, vnd seine Lehrzeit Verwichenen Michaelis Zu End gegangen denselben auß zu thun.
Erkandt, Willfahrt (dt. 15. ß)

Le conseil des maçons remet une promesse d’admission à Melchior Gabriel, né à Lutzelbourg le 17 mai 1725, pour qu’il puisse devenir bourgeois.
1762 (10.3.), Protocole des Maçons (XI 239)
(f° 126-v) Mittwochs den 10.t Martÿ 1762. Zunfftschein – producirte Melchior Gabriel der Ledige Haffnermeister allhier, gebürtig von Lützelburg beÿ Pfaltzburg, Jacob Gabriels des becken vnd Evæ Breßlerin Verburgerten Eheleuthe allda ehelicher sohn /:welcher nach seinem Vorgeben sich mit fraw Catharina Veronica gebohrner Hügelin weÿ: Niclauß hoffstetter gewesten becken Zu St. marx und burgers allhier hinterlaßener wittib Zu heurathen gesinnet ist:/ tauffschein von H Johann Jacob anspach Pfarrherrn in Lützelburg vnd hildenhaußen den 16. Augusti 1737. außgestellt, Krafft weßen Er von obgedachten seinen Eltern den 17.t Maÿ 1725. ehelich gebohren und gemelten tag getaufft worden, deme auff befehl hochgebietenden herrn oberherrn, umb so vil mehr da derselbe schon in anno 1753. das meisterstück allhier Verfertiget hat, Ein Zunfftschein, daß vo, Ein hoch Edler Magistrat denselben vorderistens als burger auff vnd angenommen haben wird, Er auch als ein Zünfftiger dießseitig auffgenommen werden solle, mitgetheillet worden.

Après avoir accédé à la bourgeoisie (les registres de début 1762 manquent), Melchior Gabriel devient tributaire en mai 1762
(f° 129) Sambstags den 8.t Maÿ 1762. Neu Zünfftiger – Melchior Gabriel der haffner meister und burger allhier stehet Vor, vnd producirt schein Löbl. Statt Cantzleÿ vom 29.t Aprilis Letzthin wie auch stallschein vom heutigen tag, mit bitt ihne als einen Zünfftigen auff vnd anzunehmen.
Erkand, gegen erlag der gebühr willfahrt (dt vor Pfenningthurn 1 lb, Zunfftrecht 2 lb 11 ß, Einschreibgebühr 4 ß (summa) 3 lb 15 ß, Findlinghauß 1 lb

Melchior Gabriel meurt en 1782 en délaissant un frère non dénommé et un neveu à Colmar. Les experts estiment la maison 900 livres. La masse propre à la veuve est de 285 livres. L’actif du défunt et de la communauté est de 25 livres, le passif de 320 livres.

1782 (22.11.), Me Lung (6 E 41, 1523) n° 58
Inventarium über weÿl. des Ehren und Vorachtbaren Mstr Melchior Gabriel des hafners und burgers allhier seel. verlassenschafft – nach seinem d. 9. Octobris dieses 1782. jahrs aus dieser welt genommenen tödlichen hintritt, welche Verlaßenschafft auf ansuchen der hinterbliebenen wittib Fr. Catharinæ Veronicæ geb. Hügelin beÿständlich ihres bruders Mstr Johann Adam Hügel des hafners, als auch Mstr. Johann Meÿer des schuhmachers, als geordneter und geschworener vogt Lorentz Feÿd des dermaligen burgers und hafners zu Colmar wie auch vor und innamen dieses curandi bruders welcher sich der schneider: Profession ergeben habe, beede des verstorbenen abgeleibter einen unbekannten Schwester söhn und des defuncti anderer vermuthlich noch lebender Schwester, deren namen und aufenthalt ebenfalls unbewußt seÿe, samtliche hinterlassenen Præsumptif erben – durch die hinterlassenen wittib wie auch Fr. Catharina Barbara Adamin geb. Hofstetterin ihre tochter erster ehe beÿ deroselben wohnhafft

in einer in der Vorstatt Krautenau ohnfern der Wilhelmer Kirch gelegen in diese verlassenschafft gehörigen behausung
Eigenthum ane einer behausung, so der Wittib unverändert. Näml. eine behausung bestehend in vorder, Mittel: und hinterhaus, höflein und hoffstätten, mit allen übrigen deren begriffen, weithen, zugehöden, rechten und gerechtigkeiten in der Vorstatt Krautenau ohnfern der Kirchen zu St Wilhelm gegen der Gartner Zunfft hinüber einseit neben Simon Häß dem schiffmann anderseit neben Mstr. Ohm dem schreiner hinten zum theil auff den St Johannis Gießen und Jacob Biegert gewesten haagknechts verlassenschafft, davon gibt man von der Landvest auf Martini d. löbl: Stadt Pfenning Thurn 3 schilling ane bodenzinß – (laut) abschatzung vom 4. Decembris 1782, æstimirt vor 1800 R, 900 lb. Wovon erstegedachter ane bodenzinß zu doppelten Capital à 5 p.C° gerechnet abzuziehen 6 lb. Nach deren abzug 894 lb. Ane welcher behausung die dißort wittib die eine hälfte von ihrem leiblichen vater seel. ererbt und die andere hälfte durch Übernahm ihres erstern Ehemann seel. theilbare nahrung wie aus dem in A° 1749 beÿ Löbl. Vogteÿ gericht errichteten Kindervertag ersichtlich eigenthümlich erlangt hat. Wie nun ihr erster Ehemann H. Nicolaus Hoffstetter solche haußhälfte während seiner Ehe von Mstr. Johann Adam Hügelin ihr der wittib bruder käuflich ane sich gebracht hat, weißet ein kfbr. in der C.C. St. de dato 20. Decembris 1745. Über die völlige behausung besagt ein den 1. martÿ 1710 in besagter C. stub errichteteten Kaufbrieff, Und solle noch ferner darüber besagen ein Kaufbrieff sub dato 9. jan. 1698.
– Abschatzung vom 4 decembre 1782. Auf begeren weÿl. H. Melchor Gabriel dem gewesten Haffner Mr ist eine behausung in d. Krautenau gelegen einseit neben H. Heß dem schiffmann anderseit neben Mr Ohm dem schreiner hinten auf den schließen stoßend gelegen, solche behausung bestehet in forder, mittler und hinter gebäu worinen eine Haffners Werckstatt ferner in 5 stuben 5 Kûchen und etlichen Kammeren darüber seÿn die dachstühl mit breidzigel belegt hat auch ein gewölbter und ein geträmter Keller hoff und brunen, (angeschlagen) 1800 gulden [unterzeichnet] Götz wkmr, Kaltner wkmr
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib ohnveränderte nahrung, Sa. hausraths 18, Sa. goldenen geschmeids 2, Sa. Eigenthum ane einer behausung 894, Summa summarum 915 lb – Schulden 629, nach deren abzug 285 lb
Alles übrige unter einer Massa als der beneficial erben unverändert und theilbar beschrieben, Sa. hausraths 25 lb – Schulden 320, compensando 25 lb
(…) der vogt innamen der samlichen beneficial erben auf die völlige erbschafft renuncirt, es erklärte sich aber hierbeÿ die hinterbliebene wittib die gantze massam tam active quam passive übernehmen
Copia der Eheberedung – H. Melchior Gabriel der hafnermeister wonhafft zu Straßburg weÿl. H. Jacob Gabriel des beckenmeisters zu Pfaltzburg und auch weÿl. Fr. Evä Braßlein großjähriger sohn, so dann Fr. Catharina Veronica Hügelin weÿl. H. Nicolaus Hoffstetter wittib, in gegenwart H. Johann Michael Meÿer des Maurermr ihrer kinder der ersten Ehe vogt – 5. die Künftige ehefrau vermacht ihrem künfftigen Ehemann auch in Widemweise, so er angenommen, die Schanckung des lebenlänglichen genuß derjenige zimmer des mittleren Flügels in dem haus so sie eigenthümlich besitzt in der Krautenau gegen der Gartner:Stub über so wie sie hernach beschrieber seind, nemlichen und 1. den laden oder brennoffenstub auf dem boden, Item das holtzhaus im hintern hoff, Item eine stub eine kuchen und kleines kämmerlein im ersten Stock, Item dreÿ Kammer im zweÿten stock, Item eine große und eine kleine bühn, Item einen Keller unter dem vordern Flügel des besagten hauses – den 30. Decembris 1761, Laquiante Not. reg.

La tribu des maçons accorde une réduction de sa cotisation à la veuve qui n’exerce plus le métier et habite chez sa fille
1783, Protocole des Maçons (XI 240)
(p. 643) Anno 1783. Sonntags den 5. Januarÿ. Stubengelds Reduction – Meister Melchior Gabriel, gewesenen Hafners alhier Wittib, stehet vor und bittet, weilen Sie nach ihres Ehemanns Absterben die Profession aufgegeben und nunmehr beÿ ihrer Tochter Zu Kost gehet, folglich kein eigenes Haußwesen mehr führet, deroselben künftighin keinen Vingtieme d’industrie mehr anzusetzen und das gewohnliche Stubengeld in Betrachtung ihres sehr geringen Einkommens gütigt Zu vermindern.
Erkannt, seÿe hro das Stubengeld künftighin nur ad Zween Schilling anzusetzen, wegen dem Vingtieme d’industrie aber Sie an die Zu deßen Repartition ab zu ordnende Herren Zu verweisen.

Catherine Véronique Hügelin meurt en 1788 en délaissant quatre enfants. L’actif de la succession s’élève à 1 005 livres, le passif à 1 076 livres. L’estimation de la maison est reprise de l’inventaire de 1782.

1788 (29.5.), Me Lung (6 E 41, 1527) n° 143
Inventarium über weÿl. Fr. Catharina Veronica Gabrielin geb. Hügelin, auch weÿl. Mstr. Melchior Gabriel gewesten hafners und burgers zu Straßburg wittib verlassenschafft – nach ihrem den 29. Martÿ jüngst beschehenen vonhinnen scheiden
die verstorbene hat ab intestato zu Erben verlassen, 1. H. Nicolaus Hoffstetter, der Sattlermeister zu Matrasse in Pontichery, von deme man schon seit vielen Jahren keine Nachricht mehr habe erhalten können, in deßen nahmen H. Johann Friedrich Maurer E. E. großen Raths alten und E. E. kleinen Raths dermaligen beÿsitzers abgeordneten H Deputatus, 2. H. Johann Georg Hoffstetter, der Peruckenmacher, 3. Mstr. Jacob Hoffstetter, den ledigen hafner in Elsaß: Zabern, in deßen namen H. Frantz Joseph Hügelin der hafnermeister, 4. Fr. Catharina Barbara Adamin geb. Hoffstetterin, Wendelinus Adam des Schiffknechts Ehefrau, maßen ihr Ehemann abweßend, mit beÿstand H. Johann Georg Diehl des hafnermeisters, Alle vier der verstorbenen in erster Ehe mit weÿl. H. Nicolaus Hoffstetter ihrem Ehemann gewesten Pfister zu St Marx erzeugte kinder
(Procuration, Georges Hoffstetter valet de chambre chez haut et puissant Seigneur Messire Chrétien baron de Waldner de freundstein mestre de camp d’Infanterie Chevalier de l’Ordre du mérite militaire seigneur de Sierentz et autres lieux, passé au château de Baldenheim, le 27 juillet 1788)

in einer in der Vorstatt Krautenau ohnfern der Wilhelmer Kirch gelegenen in diese verlassenschafft gehörigen behausung
Eigenthum ane einer behausung. Nämlichen eine behausung bestehend in Vorder: Mittel: und hinterhaus, zweÿen höflein und hoffstatt, mit allen übrigen deren gebäuden, rechten und gerechtigkeiten in der Vorstatt Krautenau ohnfern der Kirchen zu St Wilhelm gegen der Gartner Zunfft hinüber einseit neben Simon Häß dem schiffmanns, anderseit neben Mstr Ohm dem schreiner, hinten auff zum theil den St Johannis gießen und theils Jacob Riegert gewesten haagknechts verlassenschafft – von der Landvest gibt man jährlich auf d. 25. martii hiesiger Stadt Pfenning Thurn 3 sch. ane bodenzinß, um dem nämlichen Preis wie solche den 4. Decembris 1782 in dem über der Defunctæ letztern Ehemann verlassenschafft durch mich H. Notarium errichteten Inventario angeschlagen worden mit 900 lt. Wovon erstgedachter ane bodenzinß zu doppeltem Capital à 5 pro Cento gerechnet abzuziehen anlangend 6 lt, bleibt 894 lt. Ane dieser behausung cum appertinentis hat die verstorbene die eine hälffte von ihrem leiblichen Vater ererbet und den anderen halben theil durch Übernahm ihres erstern Ehemanns seel. theilbarer Nahrung wie aus dem A° 1749 beÿ E. Löbl. Vogteÿ gericht errichteten Kindervertrag ersichtlich eigenthümlich erlangt. Wie aber ihr erster Ehemann H. Nicolaus Hoffstetter solche haußhälfte während seiner Ehe von Mstr Johann Adam Hügelin der Defunctæ bruder käuflich ane sich gebracht hat, weißet einen Kfbr. in der C.C. St. auffgerichtet de dato 20. Decembris 1745. Über die völlige behausung meldet einend en 1. Martÿ 1710 in besagter Contract Stub auffgerichteten Kauffbrieff. Und solle ferner darüber besagen ein Kfbr. de dato 9. Januarÿ 1698.
Norma hujus inventarii, hausrath 36, goldene ringe 3, behausung 894, schulden 70, Summa summarum 1005 lb – Schulden 1076 lb, In vergleichung 71 lb
Abtheil: und Erörterung, Ist die behausung öffentlich versteigert und Mstr Johann Georg Diehl dem hafer um 3100 fl adjudicirt worden, d. 7 hujus beschehenen verschreibung

Les héritiers vendent la maison 1 550 livres au potier Jean Georges Diehl et à sa femme Marie Madeleine Heusserer

1788 (7.8.), Chambre des Contrats, vol. 662 f° 345
Johann Heinrich Dachert der hauptkandt E. E. Zunfft der Maurer, als gerichtlich bestellter Curator Nicolaus Hoffstätter, des in der frembde sich auffhantelden sattler gesellen, Fr. Anna Maria Hoffstätterin geb. (Fri)edrichin Georg Hoffstätter des valet de chambre Eheliebstin, Frantz Joseph Hügelin, der Haffner meister, nahmens Jacob Hoffstätter des haffner meisters zu Elsas Zabern, Fr. Catharina Barbara Adamin geb. Hoffstätterin, Wendelin Adam, des schiffknechts Ehefrau beÿständlich H. Johann Jacob Lung, des Notarii publici jurati ac practici
in gegensein Johann Georg Diehl, des haffner meisters, und Mariæ Margarethæ Heißererin, beÿständlich Johannes Heißerer des fastenspeishändlers ihres leiblichen vatters und Joseph Trost des wächters beÿ dem jeweiligen regierenden H. Ammeister
eine in weÿl. Fr. Catharinæ Veronicæ Gabrielin geb. Hügelin dißortigen mutter verlassenschafft gehörige und ihnen als ererbt zuständige behausung, bestehend in vorder, mittler und hinter hauß, bronnen, zween höfflein und hoffstatt mit allen deren übrigen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten zu Straßburg dero vorstatt Krautenau, ohnfern der kirch zu St Wilhelm gegen der gartner zunfft hinüber, einseit neben Simon Häß dem schiffmann, anderseit neben Mr Ohm dem schreiner, hinten zum theil auf den Johannis giesen theils Jacob Biegert gew. haagknechts verlassenschafft – davon gibt man löbl: Stadt Pfenning Thurn auff den 25 mertz 3 ß ane bodenzinß – um 3100 gulden meistgebotten

Originaire de Flomborn en Palatinat, Jean Georges Diehl obtient une promesse d’admission à la tribu des maçons
1782, Protocole des Maçons (XI 240)
(f° 638-v) Mittwochs den 11.ten Decembris (1782). Zunft Schein – Mstr Johann Georg Diehl, Hafner von Flomborn gebürtig, weiland Jacob Diehl, gewesenen Ackersmanns allda hinterlaßener ehelicher Sohn, hat sich beÿ dieser Ehrsamen Zunft angemeldet, umb leibzünftig Zu werden, deme auch versprochen worden, wann Er word Præstanda præstirt und von Gnädigen Hohen Obrigkeit das Burgerrecht erhalten haben, derselbe Zu einem Zünftigen dißorts auf und anzunehmen. Worüber Ihme ein Vertröstungs-Schein mitgetheilt worden.

Il devient bourgeois en février 1782 puis tributaire chez les Maçons quelques jours plus tard
1783, Livre de bourgeoisie 1783-1787 (VII 1559) f° 5
Johann Georg Diehl der haffner Meister Von flomborn in der pfaltz gebürtig weÿland Jacob Diehl des schultheiß. allda mit weÿl. fr. maroa Elisabetha Bohnin ehl. erzeugt hinterlaßener sohn, erhaltet das burger recht vmb den alten burger schilling will dienen Zue E. E. Zunfft der Maurer juravit d. 20.ten feb. 1783.

1783, Protocole des Maçons (XI 240)
(f° 645) Mittwochs den 26. Februarii (1783). Kaufgericht
Neu Zünfftiger C. R. – Johann Georg Diehl, der ledige Hafner von Flomborn gebürtig und burger alhier, stehet vor, producirt Cantzleÿ: und Stallschein vom 20.t und 25.t hujus, mit bitte Ihn als einen Leibzünfftigen dißorts anzunehmen.
Erkannt, gegen Erlag der Gebüht willfahrt. (dt. Kaufgericht 1. lb 10, *gebühr 6 ß, * 6 ß, Zunfftrecht 2 lb 11, Pfenningthurn 1 lb, Einschreibgeb. 4 ß, Findlinghaus 3 ß (Summa) 6 lb

Jean Georges Diehl épouse en septembre 1783 Marie Madeleine Heusserer, fille de marchand de légumes : contrat de mariage, célébration
1783 (27.8.), Me Lung (6 E 41, 1528) n° 44
(Eheberedung) persönlich erschienen, der Ehren: und Vorachtbare Mstr. Johan Georg Diehl, lediger Hafner und burger alhier, weil. H Johann Jacob Diehl, gewesenen Schultheißen Zu Flomborn in der Churpfaltz, mit auch weil. Frn Elisabetha gebohrner Bohnin ehelich erzeugt: und nachgelaßener großjähriger Sohn, als Hochzeiter, ane einem,
So dann die Viel Ehr: und tugendsame Jungfrau Anna Margaretha Heußererin, H Johannes Heußerer, des burgers und Fastenspeishändlers alhier mit weil. Frn. Magdalena gebohrner Fuhrerin in erster Ehe erzeugten tochter, als Hochzeiterin, beÿständlich H Johannes Sundheim, des Zimmer meisters und burgers dahier, ihres annoch ohnentledigten Vogts ane dem andern Theil – So geschehen alhier zu Straßburg auf Mittwoch den 27. Augusti Anno 1783. [unterzeichnet] Johann georg diehl als Hochzeiter, Margaretha Heüßerer as Hochzeiterin

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 45)
Anno Domini 1783 die 16 Septembris (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Joannes Georgius Diehl Civis hujas ex ober flörsheim diœcesis Constantiensis Oriundus, defunctorum Conjugim Jacobi Diehl Pistoris in flomborn et Mariæ Elisabethæ Bohn filius legitimus et Majorennis, et Margaritha Hæusserer Argentinensis Joannis Häusserer civis hujatis et defunctæ Conjugis Annæ Magdalenæ Fuhrer filia legitima et Majorennis, ambo in hac parochia commorantes (signé) Johann Georg diehl, Margaretha Heüßerer (i 50)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
1784 (6.5.), Me Lung (6 E 41, 1525) n° 80
Inventarium über Mstr. Johann Georg Diehl des hafners und Fr. Annæ Margarethæ geb. Heußerin in die Ehe zugebrachte nahrungen – zufolg ihrer d. 20. Augusti des verfloßenen 1783. jahres vor mir Notario errichteten Eheberedung
in einer ane der Krautenau gelegen Fr. Gabrielin des hafners wittib zuständigen behausung, in beÿsein H. Johann Heußerer des fastenspeishändlers der Ehefrau vaters
des Ehemanns in die Ehe zugebrachtes guth, hausrath 44, waaren und werckzeug zur hafner Profession 37, silbers 38, baarschafft 240, pfenningzinß hauptgüter 300, Summa summarum 659 lb – haussteuren 12 lb, des Ehemanns in die Ehe gebrachtes Vermögen 672 lb
der Ehefrau, hausrath 229, silbers 16, goldene ringe 6, baarschafft 12, Summa summarum 264 lb – haussteuren 12, der Ehefrauen sambtliches guth 276 lb

Inventaire après décès d’un locataire, le soldat invalide Jean Joseph Jenné

1795 (22 brumaire 4), Strasbourg 15 (1), Me Lung n° 185, Enregistrement de Strasbourg, acp 37 F° 195-v du 26 brum. 4
Inventarium über Weiland bürger Johann Joseph Jenne, des Invaliden so in Frantzösischen Diensten gestanden und Inwohners von Straßburg Verlassenschafft, auffgerichtet Im Vierten Jahr der Fränckischen ein : und untheilbaren Republick. – und von Obenburg im Mainzischen gebürtig, nach seinem den 14. Vendemiaire jüngst alhier zu Straßburg beschehenen Absterben hinterlassen hat, Welche Verlaßenschafft auf Ansuchen und begehren des burgers Johann Georg Diehl, Hafners alhier, als (…) beeidigten Curatoris für des Defuncti abwesenden Erben
So geschehen alhier Zu Straßburg in einer ane der Krautenau gegen der Wilhelmer Kirch über gelegenen, Ihme dem Requirenten Zuständigen behaußung N° 40, in des Defuncti allda gehabten Wohnung, auf Duodi den 22. Brumaire im IV. Jahr der Fränckischen ein: und untheilbaren Republick
Sa. hausräthlichen Mobilien 401 lb, Schulden aus der Verlassenschafft zu bezahlend 101 lb, Nach deren Abzug 300 lb

Jean Georges Diehl meurt en 1819 en délaissant sept enfants. Il est propriétaire de trois maisons proches de l’église Saint-Guillaume

1820 (27.4.), Strasbourg 12 (79), Me Wengler n° 11 840 – Enregistrement de Strasbourg, acp 147 F° 55 du 1.5.
Inventaire de la succession de Jean Georges Diehl, potier de terre décédé le 7 décembre dernier – à la requête d’Anne Marguerite Heusserer la veuve, mère et tutrice légale de Jean, son fils mineur, Marie Marguerite Diehl épouse de Conrad Schneider, potier de terre, Louise Dorothée Diehl épouse de Joseph Lallemand, appariteur à la faculté de médecine, Anne Marie Diehl majeure, Henri Georges Diehl, potier de terre, Jean Joseph Diehl, ancien potier de terre, Jean Jacques Diehl, employé à la préfecture, enfants et héritiers du défunt – en présence de Jean Jacques Heusserer, receveur de l’octroi municipal, subrogé tuteur audit mineur

dans la maison mortuaire Fauxbourg de la Krautenau n° 40
Immeubles, 99. Une maison consistant en plusieurs corps de logis, cour, pompe avec ses autres appartenances, droits et dépendances sise à Strasbourg Fauxbourg de la Krautenau non loin de l’église St Guillaume n° 40, d’un côté en partie le Sr Ohm menuisier en partie le Sr Reich batelier, d’autre le Sr Heess batelier, derrière le canal – acquis de Nicolas Hochstetter, garçon sellier et consorts le 7 août 1788, estimée 6500 fr
100. une maison avec petite cour et puits, ses appartenances et dépendances sise en ladite ville Fauxbourg de la Krautenau n° 30, d’un côté fait le coin de la ruelle des Chanvriers, d’autre la brasserie de l’Etoile du Sr Boch, devant la rue de la Krautenau, derrière la maison ci après désignée, estimée 8600 francs
101. et une petite maison avec ses appartenances et dépendances située audit Fauxbourg ruelle des Chanvriers n° 21, d’un côté la brasserie de l’Etoile, d’autre le coin de la ruelle, devant la ruelle, derrière ladite brasserie, estimée 2400 fr – ces deux maisons qui ne font qu’une, la dernière n’ayant son entrée et sa sortie que par la première, acquise des héritiers Jean Léonard Lutz, potier de terre, par acte reçu Me Stoeber le 3 octobre 1810
mobilier 1790 fr, créances 3506 fr ; ensemble de l’actif 22 796 fr, passif 14 077 fr, reste 8719 fr
Contrat de mariage, Me Lung le 27 août 1783

Anne Marie Heusserer meurt en 1827

1827 (13.12.), Strasbourg 12 (106), Me Noetinger n° 451 – Enregistrement de Strasbourg, acp 187 f° 44 du 20.12.
Inventaire de la succession d’Anne Marguerithe Heusserer veuve de Jean Georges Diehl, potier de terre, décédée le 24 décembre 1827 – à la requête de ses six enfants 1. Marie Marguerite Diehl, veuve de Conrad Schneider, potier de terre, 2. Louise Dorothée Diehl, épouse de Joseph Lallemand, appariteur à la faculté de médecine, 3. Anne Marie Diehl, épouse actuelle de Pierre Dienst, brasseur, 4. Georges Henri Diehl, potier de terre, 5. Jean Joseph Diehl, aussi potier de terre, 6. Jean Jacques Diehl, employé, 7. Pierre Dienst, tuteur datif à 1) Caroline Sophie, 2) Frédérique Emilie, 3) Jacques les mineurs dudit Jacques Dienst substitués pour la part disponible par testament reçu Me Noetinger le 23 novembre dernier

dans la maison mortuaire rue de la Krutenau n° 40
immeubles. 1. la moitié par indivis d’une maison consistant en différents corps de bâtiment, cour, pompe, appartenances et dépendances le tout situé à Strasbourg Faubourg de Krutenau et rue d’icelle n° 40, d’un côté le Sr Ohm menuisier en partie le Sr Reich batelier, d’autre le S Hess, devant la rue, derrière le quai du canal – acquis pendant la communauté de Nicolas Hochstetter, garçon sellier, par acte passé à la Chambre des contrats le 7 août 1788 – occupée en partie par le défunt et partie par Georges Henri Diehl, estimée 3250 francs
2. et une dite portion indivise d’une maison avec petite cour, droits et dépendances sise en cette ville Faubourg de la Krutenau n° 30 formant le coin de la ruelle des Chanvriers, d’autre la brasserie de l’Etoile, devant la rue de la Krutenau, derrière le Sr Dournay – ladite maison et une autre qui a été depuis vendue acquises de Jean Léonard Lütz, potier de terre, par acte reçu Me Stoeber le 23 octobre 1810. louée à différents locataires, estimée 4300 fr
mobilier 2176 fr (dont argent 10 fr, créance 1542 fr), ensemble 9723 fr, passif 3423 fr

Les héritiers mettent en vente les maisons. La maison mortuaire n° 40 est acquise par cinq des colicitants

1828 (18.9.), Strasbourg 12 (108), Me Noetinger – Enregistrement de Strasbourg, acp 191 f° 75-v du 26.9.
Cahier des charges n° 800 du 18 juillet – 1. Marie Marguerite Diehl veuve de Conrad Schneider, potier de terre, 2. Louise Dorothée Diehl, épouse de Joseph Lallemand, appariteur à la faculté des sciences, 3. Anne Marie Diehl, épouse de Pierre Dienst, brasseur, 4. Georges Louis Diehl, potier de terre, 5. Jean Joseph Diehl, potier de terre, 6. Jean Jacques Diehl, employé, 7. Jean Diehl, aussi employé, seuls et uniques héritiers Jean Georges Diehl, potier de terre, et d’Anne Marguerite Heusserer leurs père et mère, 8. Pierre Dienst susdénommé, tuteur datif de Caroline Sophie Diehl, Frédérique Emilie Diehl, Jacques Diehl enfants mineurs de Jean Jacques Diehl susnommé pour un quart, substitués pour la partie héréditaire dans la succession de leur mère la veuve Diehl née Heusserer, pour 1/28 de la totalité, suivant testament reçu Me Noetinger le 23 novembre 1827 – Jugement du 5 mai 1828 rapport d’experts du 9 juin entériné par jugement du 19 juin
Cahier des charges n° 800 du 18 juillet – 1. Marie Marguerite Diehl veuve de Conrad Schneider, potier de terre, 2. Louise Dorothée Diehl, épouse de Joseph Lallemand, appariteur à la faculté des sciences, 3. Anne Marie Diehl, épouse de Pierre Dienst, brasseur, 4. Georges Louis Diehl, potier de terre, 5. Jean Joseph Diehl, potier de terre, 6. Jean Jacques Diehl, employé, 7. Jean Diehl, aussi employé, seuls et uniques héritiers Jean Georges Diehl, potier de terre, et d’Anne Marguerite Heusserer leurs père et mère, 8. Pierre Dienst susdénommé, tuteur datif de Caroline Sophie Diehl, Frédérique Emilie Diehl, Jacques Diehl enfants mineurs de Jean Jacques Diehl susnommé pour un quart, substitués pour la partie héréditaire dans la succession de leur mère la veuve Diehl née Heusserer, pour 1/28 de la totalité, suivant testament reçu Me Noetinger le 23 novembre 1827 – Jugement du 5 mai 1828 rapport d’experts du 9 juin entériné par jugement du 19 juin

Désignation des immeubles à vendre. 1. une maison à rez de chaussée et deux étages consistant en bâtiment de devant, et de derrière, petite cour, pompe, appartenances et dépendances le tout situé à Strasbourg Faubourg de la Krutenau n° 30, d’un côté formant le coin de la ruelle des Chanvriers, d’autre la brasserie de l’Etoile, devant la rue de la Krutenau, derrière la brasserie de l’Etoile
2. une maison à rez de chaussée et deux étages constistant en bâtiment de devant du milieu et de derrière, deux cours, pompe, appartenances et dépendances situé à Strasbourg Faubourg de la Krutenau n° 40, d’un côté le Sr Ohl menuisier en partie le Sr Reich batelier, d’autre le Sr Hess, devant la rue, derrière le quai du canal – ensemble les fourneaux avec tuyaux dont cinq en fayence qui se trouvent dans la maison n° 30 et cinq en fayence et en fonte se trouvent dans la maison n° 40.
Etablissement de la propriété. Georges Louis Diehl, Jean Jacques Diehl, Jean Diehl, la veuve Schneider, les Dames Lallemand et Dienst chacun pour 8/56, 48/56 à Jean Jacques du chef son père ¼ et de sa mère ¼, ensemble 7/56, les trois enfants 1/56 – la maison n° 30 acquise de Jean Léonard Lütz, potier de terre, par acte reçu Me Stoeber le 23 octobre 1810, la maison n° 40 de Nicolas Hochstetter, garçon sellier, par acte à la Chambre des contrats le 7 août 1788. Mise à prix, la maison n° 30 à 12 000 fr, la maison n° 40 à 10 000 fr
Adjudication préparatoire n° 857 du 4 septembre
art. 1. co propriétaires pour 39/56 des immeubles Jean Frédéric Kling maître maçon, sous réserve de déclarer command, pour 18 300 francs
art. 2, Joseph Lallemand, appariteur à la faculté des sciences, avec faculté de déclarer command, pour 15 000 fr – au nom de Louise Dorothée Diehl femme de Joseph Lallemand, Anne Marie Diehl femme de Pierre Dienst, Jean Joseph Diehl, Jean Jacques Diehl, Jean Diehl
Rapport d’experts du 9 juin. Louis Klotz maître maçon (…) maison n° 30, avons reconnu qu’elle consiste en un bâtiment sur ladite rue de la Krutenau, bâtiment de fond, petite cour, deux ailes adossées contre ledit bâtiment et pompe avec corps en bois, ledit bâtiment sur la rue contient un rez de chaussée, deux étages, comble à la mansarde et deux étages de greniers et cave sur solives, le rez de chaussée renferme deux chambres, cuisine, passage et escalier, le premier étage trois chambres, cuisine et escalier, le second étage est semblable au premier et la mansarde renferme deux chambres, l’aile droite est composée d’un rez de chaussée qui sert de bucher et au premier étage se trouve une chambre avec balcon, l’aile gauche donne sur la rue des Chanvriers est composée d’un rez de chaussée et d’un étage, au rez de chaussée se trouve la buanderie, les latrines et passage et au premier étage une chambre à alcove, le bâtiment du fond est composé d’un rez de chaussée et d’un étage, comble à deux étages de greniers, le rez de chaussée renferme un atelier de potier de terre, passage et escalier, le premier étage deux chambres, cuisine et escalier, au premier grenier se trouvent deux chambres, les toitures desdits bâtiments sont en tuiles doubles, estimée 12 000 francs
La seconde n° 40 est composée d’un bâtiment sur la rue, deux cours, un bâtiment entre les deux cours et un bâtiment sur la quai du canal, dans la première cour se trouve une pompe avec un corps en bois, le bâtiment sur la rue est composé d’un rez de chaussée, deux étages comble à deux étages de greniers et cave voutée, le rez de chaussée renferme une chambre, une cuisine, passage et escalier, le premier étage se compose de deux chambres, une cuisine et escalier, le second étage est semblable au premier, grenier à trois chambres, le bâtiment entre les deux cours un rez de chaussée, un étage, un comble à deux étages de greniers, le rez de chaussée renferme un attelier de potier de terre, deux cours de poelliers et passage, le premier étage contient quatre chambres, deux cuisines, escalier et balcon, dans le premier grenier se trouvent deux chambres, le bâtiment sur le quai du canal est composé d’un rez de chaussée et d’un étage avec un comble à deux étages de greniers, au rez de chaussée se trouvent les buchers, latrines, passage et escalier, au premier étage se trouvent deux chambres et une cuisine et au premier grenier tant étables deux chambres les toitures des dits bâtiments sont en tuiles doubles, estimée 10 000 fr

Jean Jacques Diehl cède ses parts aux autres propriétaires indivis

1828 (16.10.), Strasbourg 12 (110), Me Noetinger n° 932 – Enregistrement de Strasbourg, acp 191 f° 144 du 20.10.
Jean Jacques Diehl, employé
à 1. Louise Dorothée Diehl épouse de Joseph Lallemand, appariteur à la faculté des sciences, 2. Anne Marie Diehl, épouse de Pierre Dienst, brasseur, 3. Jean Joseph Diehl, fabricant de peoles de fayence et 4. Jean Diehl, employé
le cinquième par indivis d’une maison à rez de chaussée et deux étages consistant en bâtiment de devant, latéraux et de derrière, petite cour, pompe, appartenances et dépendances le tout situé à Strasbourg Faubourg de la Krutanau n° 30, d’un côté faisant le coin de la rue des Chanvriers, d’autre la brasserie de l’étoile, devant la rue de la Krutenau, derrière la brasserie de l’Etoile
2. plus le cinquième par indivis d’une maison à rez de chaussée et deux étages consistant en bâtiment de devant, du milieu et de derrière, deux cours, pompe, appartenances et dépendances le tout situé à Strasbourg dit Faubourg de la Krutenau n° 40, d’un côté le Sr Ohm menuisier, d’autre le Sr Hess, devant la rue de la Krutenau, derrière le quai du canal – acquis par adjudication définitive sur licitation devant Me Noetinger le 18 septembre 1828 et déclaration de command le lendemain, les quatre acquéreurs possèdent déjà en vertu des actes qui viennent d’être rapportés quatre cinquième desdites deux maisons – moyennant 5000 francs

Les quatre copropriétaires mettent la maison en vente sans qu’aucun amateur ne se présente

1835 (23.1.), Strasbourg 12 (135), Me Noetinger n° 6979
Cahier des Charges – 1. Louise Dorothée Diehl épouse de Joseph Lallemand, appariteur à la faculté des sciences de cette ville, 2. Anne Marie Diehl, épouse de Pierre Dienst, brasseur, 3. Jean Joseph Diehl, fabricant de poeles en fayence, 4. Jean Diehl, employé
Description de la maison à vendre, une maison à rez de chaussée & deux étages consistant en bâtiment de devant, latéral & de derrière, deux cours, pompe, appartenances, droits & dépendances, le tout situé à Strasbourg Faubourg de la Krutenau n° 40, d’un côté le Sr Ohm menuisier & en partie le Sr Reich batelier, d’autre le Sr Hess, devant la rue, derrière quai du canal – Etablissement de la propriété, acquis quatre cinquième indivis par adjudication définitive sur licitation devant Me Noetinger le 18 septembre 1828 et déclaration de command, l’autre cinquième de Jean Jacques Diehl, employé, par acte reçu Me Noetinger le 16 octobre1828, Jean Jacques Diehl se trouvant propriétaire au même titre que les comparants, mise à prix 12 000 fr
n° 7070 du 26 février, aucun amateur

Les propriétaires vendent la maison au batelier Jean Jacques Reich et à Marguerite Salomé Diemer

1841 (15. 8.br), Strasbourg 12 (155), Me Noetinger n° 13 880
Ont comparu De Louise Dorothée Diehl, épouse de M. Joseph Lallemand, appariteur à la faculté des sciences à Strasbourg, de son mari ci présent a ce dûment autorisée, De Anne Marie Diehl épouse de M. Pierre Dienst, brasseur ci présent, Mad. Dienst dûment autorisée par son dit mari à l’effet de ce qui suit, M. Jean Joseph Diehl, fabricant de poëles en fayence & De Thérèse Schwartzmeyer, son épouse de lui à ce dûment autorisée & M. Jean Diehl, employé & De Thérèse Ott, son épouse de son mari à ce dûment autorisée, Tous demeurant à Strasbourg (vendu)
à M. Jean Jacques Reich, bâtelier demeurant à Strasbourg & à De Marguerite Salomé Diemer son épouse, de lui à ce dûment autorisée
Une Maison consistant en bâtiment de devant, bâtiment de milieu & de derrière, avec deux cours, pompe, appartenances & dépendances, le tout situé à Strasbourg faubourg de la Krutenau N° 40 tenant d’un côté à Mad. Petitville, de l’autre cidevant le Sr Ohm par devant la rue par derrière sur le quai du canal.
Les dits De Dienst & Lallemand & Sr Jean Joseph Diehl & Jean Diehl ont recueilli quatre septièmes par indivis de la dite maison dans les succession de leurs père et mère M Jean Georges Diehl, vivant potier de terre à Strasbourg & feue De Anne Marguerite Heusserer, conjoints demeurant à Strasbourg. Ils sont devenus propriétaires de la totalité de la dite maison conjointement avec M Jean Jacques Diehl employé demeurant à Strasbourg pour l’avoir acquise dans la licitation des biens dépendant des successions des dits conjoints Jean Georges Diehl aux termes du procès verbal d’adjudication définitive dressé par ledit notaire Noetinger le 18 septembre 1828 et déclaration de command du lendemain, quant à la part dudit Sr Jean Jacques Diehl elle a été acquise par les susnommés vendeurs suivant acte passé devant ledit notaire Noetinger le 16 octobre 1828. – pour le prix de 12 000 francs

Jean Jacques Reich épouse Marguerite Salomé Diemer en 1818
1818 (15.8.), Strasbourg 4 (48), Me Stoeber aîné n° 4394 – Enregistrement de Strasbourg, acp 140 F° 23 du 24.8.
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Jean Jacques Reich, batelier fils de Jean Daniel Reich, batelier et Salomé Münch du conseil de son père avec lequel il demeure rue Krautenau n° 38
Marguerite Salomé Diemer, fille de Frédéric Diemer, tamissier et Anne Marie Trienbach assitée de ses père et mère avec lesquels elle demeure rue du Maroquin n° 8

Ils font dresser l’inventaire de leurs apports quelques années plus tard
1821 (25.4.), Strasbourg 8 (32), Me Roessel n° 7802 – Enregistrement de Strasbourg, acp 152 F° 72 du 26.4.
Inventaire des apports de Jean Jacques Reich, batelier, et Marguerite Salomé Diemer, en vertu de leur contrat de mariage reçu Me Stoeber le 15 août 1818
dans la demeure des époux Fauxbourg de la Krautenau n° 33
la femme 2122 fr, le mari 394 fr

Jean Jacques Reich meurt en 1843 en délaissant trois enfants

1843 (6.2.), Strasbourg 12 (159), Me Noetinger n° 15 413
Inventaire après le décès de Jean Jacques Reich en son vivant batelier à Strasbourg où il est décédé le 24 janvier 1843.
A la requête de 1. De Marguerite Salomé Diemer, veuve du dit feu Sr Jean Jacques Reich, demeurant à Strasbourg dans la Krutenau N° 38, agissant en son nom personnel 1° à cause de la communauté de biens qui a existé entre elle & feu le Sr Reich son mari aux termes de leur contrat de mariage passé devant Me Stoeber l’ainé (…) le 15 août 1818 (…) 2° à cause des reprises, créances & avantages matrimoniaux qu’elle peut avoir à exercer contre la communauté ou même contre la succession de sond. mari défunt, 3° Et comme donataire en usufruit avec dispense de fournir caution de la moitié des biens meubles & immeubles composant la succession de son mari défunt aux termes de la donation que ce dernier lui en a faite par le contrat de mariage susénoncé,
2° Jean Jacques Reich, Pilote demeurant à Strasbourg, agissant tant en son nom personnel qu’en qualité de curateur à l’émancipation de le Dlle Reich sa sœur germaine ci après nommée,
3° Frédéric Théodore Reich, aussi pilote demeurant en lad. ville, les deux majeurs & jouissant de leurs droits, 4° Et Dlle Marguerite Salomé Reich, sans profession, demeurant à Strasbourg, Lad. Dlle Reich encore mineure comme étant née à Strasbourg le 10 mars 1823 mais émancipée par déclaration faire part lad. d. Reich sa mère devant Me Keller juge de paix du canton Est de Strasbourg suivant procès verbal qui en a été dressé le 31 janvier 1843.
Les susdits Jean Jacques Reich, Frédéric Théodore Reich & Madllle Reich, frères & sœur germains habiles à se dire & porter seuls héritiers conjointement pour le tout, chacun d’eux pour un tiers dud. feu Sieur Jean Jacques Reich leur père

Le tout étant trouvé & déclaré dans les lieux faisant partie d’une maison sise à Strasbourg dans la Krutenau sous N° 38 appartenant à la succession de feu le Sr Reich
Dans la chambre d’habitation, Dans le corridor, Dans la cuisinen, Dans la cave
Immeuble. Une Maison sise à Strasbourg dans la Krutenau N° 40 consistant en différens corps de bâtimens, cour, appartenances & dépendances, tenant d’un côté à la maison ci après désignée, en partie, & les héritiers Ohm en partie, de l’autre côté M Petitville, pardevant la rue de la Krutenau, parderrière la quai du pont aux chats. Acquise des héritiers Diehl suivant contrat de vente passé devant Me Noetinger le 15 octobre 1841. Led. maison est occupée par des locataires divers qui en paient un loyer annuel de 700 francs sans bail authentique et sans distraction des charges, ce qui forme au denier vingt un capital de 14 000 francs
Total de la communauté, masse active, 15 661 masse passive 46 822, déficit de 31 160
Succession de feu le Sr Reich. garde robe 107
Immeuble. Une Maison sise à Strasbourg dans la Krutenau sous n° 38 près la montée des chats avec ses droits aisances appartenances dépendances, tenant d’un côté à la propriété cidessus décrite de l’autre la ruelle des ramoneurs pardevant le quai du pont aux chats, derrière les héritiers Ohm. Le d. feu S. Reich est devenu propriétaire de lad. Maison, savoir pour en avoir recueilli un 10° dans la succession de son père Jean Daniel Reich, décédé batelier à Strasbourg & pour avoir enchéri les 9/10. restant sur la veuve & ses cohéritiers du d. feu S. Reich père suivant procès verbal dressé par Me Hickel le 30 septembre 1822. Celle maison est occupée par les veuve & enfants du S. Jean Jacques Reich qui l’évaluent à un revenu annuel de 400 francs ans distraction des charges, ce qui fait au denier vingt un capital de 8000 francs
Total de l’actif de la succession, 8107 francs

Les créanciers de Jean Jacques Reich exposent les immeubles en vente. Lors de l’adjudication préparatoire, l’acquéreur du n° 40 est le traducteur Charles Heitz

1843 (5.7.), Strasbourg 12 (161), Me Noetinger n° 16 118
M. Frédéric Busch, rentier, M. Charles Boersch, marchand de farine, Et M Jean Jacques Murr, maître boulanger, Tous demeurant à Strasbourg, agissant 1° en qualité de commissaires de l’Union des créanciers de feu M. Jean Jacques Reich, vivant batelier à Strasbourg et de De Marguerite Salomé Diemer, sa veuve demeurant en cette ville, 2° et d’ailleurs en qualité de mandataire de ladite De veuve Reich et des sieurs Jean Jacques Reich et Frédéric Théodore Reich ses deux fils, pilotes demeurant à Strasbourg. Auxquels fonctions et mandats ils ont été nommés suivant abandon volontaire de biens en date du deux mai 1843 enregistré à Strasbourg le 12 du même mois f° 68 (…)

Désignation des Immeubles à vendre. 1° Une Maison, sise à Strasbourg dans la Krutenau N° 40 consistant en différens corps de bâtimens, cour, appartenances & dépendances, tenant d’un côté à la maison ci après désignée, en partie, et les héritiers Ohm en partie, de l’autre côté M Petitville, pardevant la rue de la Krutenau, parderrière le quai du pont aux chats.
2° Et une autre Maison, sise en la même ville dans la Krutenau n° 38, près le quai du pont aux chats avec ses droits aisances appartenances dépendances, tenant d’un côté à la propriété cidessus décrite, de l’autre la ruelle des ramoneurs pardevant le quai du pont aux chats, derrière les héritiers Ohm.
Etablissement de la propriété. a). La maison désignée sous l’article premier dépend de la communauté d’acquets qui avait existé entre feu le Sr Reich père sus nommé et sa veuve. Elle a été acquise des héritiers de M. Jean George Diehl vivant potier de terre à Strasbourg et de feue De Anne Marguerithe Heusseser conjoints suivant contrat de vente passé devant Me Noetinger le 15 octobre 1841. Les héritiers Diehl ont recueilli 4/7 par indivis dans la succession le leurs dit père et mère et sont devenus propriétaires de la totalité de la dite maison conjointement avec M Jean-Jacques Diehl employé demeurant à Strasbourg pour l’avoir acquise dans la licitation des biens dépendant de dites successions aux termes du procès verbal d’adjudication définitive dressé par ledit notaire Noetinger le 18 septembre 1828 et déclaration de command du lendemain, et encore en vertu d’un contrat de vente consenti par ledit Jean Jacques Diehl devant ledit notaire Noetinger le 16 octobre 1828. – b) Et la maison désignée sous l’article deux dépend de la succession du dit défunt Jean Jacques Reich qui en est devenu propriétaire pour en avoir recueilli un 10° dans la succession de son père feu Jean Daniel Reich, décédé batelier à Strasbourg, et pour avoir enchéri les 9/10. restant sur la veuve et les héritiers du d. feu S. Reich père, suivant procès verbal dressé par Me Hickel le 30 septembre 1822. Feu Jean Daniel Reich père et Marie Salomé Münch en étaient devebnus propriétaire au moyen de l’adjudication faite à leur profit sur les héritiers du sieur Jean Jacques Bichert, garde forestier et de Salomé Zabern décédés conjoints à Strasbourg par Jugement rendu a la justice de paix du ci devant quatrième arrondissement de la Ville de Strasbourg le 22 vendémiaire an sept, homologué par le tribunal civil du département du Bas Rhin séant en cette ville suivant son jugement du 27 du même mois. Ledits conjoints Bickert avaient acquis cette même maison de Jean Georges Koessler, batelier et d’Anne Marguerite Schuller conjoints à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente passé à la cidevant Chambre des Contrats en cette ville le 14 décembre 1772.
Les deux maisons appartiennent actuellement à la masse des créanciers des dits conjoints Jean Jacques Reich en vertu de l’acte d’abandon volontaire du 2 mai dernier consenti tant par lad. veuve Reich que par ses deux fils sus nommés en qualité de seuls héritiers de feu leur dit père par suite de la renonciation faite à la succession d ce dernier par le Dlle Marguerite Salomé Reich leur sœur suivant délibération faite au greffe du tribunal de Strasbourg le 6 avril 1843.
27 juillet 1843, N° 16 174. (…) 1° Une Maison, sise à Strasbourg dans la Krutenau N° 40. Charles Heitz, traducteur juré, 20 800 francs
2° Une autre Maison, sise à Strasbourg dans la Krutenau N° 38
Sr Frédéric Theodore Porst Porst, huissier 9000 francs

Les créanciers renoncent à leurs prétentions en faveur de Jean Jacques Reich fils et de Frédéric Théodore Reich qui se partagent les biens cédés. Jean Jacques Reich devient seul propriétaire de la maison n° 40

1845 (31.1.), Strasbourg 12 (165), Me Noetinger n° 17 470
1. De Salomé Heydel épouse du Sr Jean Jacques Reich, pilote demeurant ensemble à Strasbourg, agissant en qualité de mandataire de son mari (…) 2. Et M. Jean Goehner, tamisier demeurant en ladite ville, agissant en qualité de mandataire du Sr Frédéric Théodore Reich, pilote demeurant à Strasbourg (…) Les susnommés Jean Jacques Reich & Frédéric Théodore Reich comme seuls héritiers & représentans de feu leur père le Sr Jean Jacques Reich en son vivant batelier à Strasbourg & ce par suite de la renonciation faite à la succession de ce dernier par le Dlle Marguerite Salomé Reich leur sœur, sans profession, demeurant à Strasbourg suivant déclaration faite au greffe du tribunal civil séant à Strasbourg le 6 avril 1843 & par suite de la renonciation faite par Marguerite Salomé Diemer veuve du dit défunt Jean Jacques Reich à la communauté qui a existé entre elle feu son mari aux termes d’une déclaration faite au greffe du dit tribunal le 29 mars dernier d’une part,
3. M. Frédéric Busch, rentier, 4. M. Charles Boersch, marchand de farine, 5. & M Jean Jacques Murr, maître boulanger, Tous trois demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de commissaires de l’Union des créanciers chirographaires de feu M. Jean Jacques Reich, ci-dessus qualifié, nommés à ces fonctions suivant acte d’abandon de bien, en date de Strasbourg du 2 mai 1843 enregistré en ladite ville le 12 du même mois f° 68 (…) d’autre part

Lesquels sont convenus de ce qui suit. Les Sr Busch, Boersch & Murr, ès dites qualités, déclarent renoncer en faveur des dits Sr Jean Jacques Reich fils & Frédéric Théodore Reich comme seuls héritiers de leur père susnommé, au droit appartenant à la Masse des créanciers ici représentés par M M lesdits commissaires, de faire vendre de gré à gré ou aux enchères publiques les deux immeubles ci après désignés dépendant de la succession du dit défunt Jean Jacques Reich père savoir
1. Une Maison, sise à Strasbourg, rue de la Krutenau N° 40 consistant en différens corps de bâtimens, cour & dépendances, tenant d’un côté en partie à la maison ci après désignée & en partie aux héritiers Ohm, de l’autre côté à Mad. Petitville, pardevant à lad. rue & parderrière le quai du pont aux chats.
2° Et une Maison, sise en la même ville, quartier de la Krutenau n° 38, près la montée aux chats tenant d’un côté à la maison cidessus décrite, de l’autre à la ruelle des ramoneurs pardevant au quai du pont aux chats, derrière aux héritiers Ohm.
(…) à charge par les héritiers de verser en la masse des créanciers chirographaires de leur père la somme de 13 970 francs (…)
Masse à partager. Elle comprend
1° La maison sise à Strasbourg rue de la Krutenau Numéro 40 ci-dessus désignée, estimée 22 090 francs
2° Et la maison située en la même ville quartier de la Krutenau quai du pont aux chats Numéro 38 estimée à 9560 francs (…)
Abandonnemens. Les copartageants se sont respectivement attribués les immeubles formant l’objet du présent partage ainsi qu’il suit
Immeuble attribué à Jean Jacques Reich, fils. La maison & dépendances située en cette ville rue de la Krutenau N° 40, estimée 22 090 francs
Immeuble attribué à Frédéric Théodore Reich. La maison située en cette ville quartier de la Krutenau, quai du pont aux chats Numéro 38, estimée à 9560 francs

Jean Jacques Reich et sa femme Salomé Heydel hypothèquent la maison au profit de Caroline Emilie Leysz, veuve du contrôleur des contributions directes Jean Remacle Martin

1845 (31.1.), Strasbourg 12 (165), Me Noetinger n° 17 471
Obligation – A comparu De Salomé Heydel épouse du Sr Jean Jacques Reich, pilote demeurant tous deux à Strasbourg, agissant 1° en son pour nom (…), 2° en qualité de mandataire de son mari, laquelle ès dits noms a reconnu devoir
à Mad. Caroline Emilie Leysz, rentière, veuve de M Jean Remacle Martin en son vivant contrôleur des contributions directes à Strasbourg où elle demeure la somme principale de 12 000 francs
hypothèque 1. Une Maison, sise à Strasbourg, rue de la Krutenau N° 40 consistant dans différens corps de bâtimens, avec cour & dépendances, tenant d’un côté en partie à Frédéric Théodore Reich & en partie aux héritiers Ohm, de l’autre côté à Mad. Petitville, pardevant à ladite rue & parderrière le quai du pont aux chats.
Ban de Strasbourg. 2. section A XV. N° 3 (11 pièces) – Etablissement de la propriété. La maison susdésignée est avenue au codébiteur Sr Reich de la succession de son père suivant acte de partage dressé devant ledit notaire Noetinger cejourd’hui. Les autres immeubles sont avenus à la codébitrice de la succession de son père suivant partage passé devant Me Hatt lors notaire à Strasbourg le 19 juillet 1840.

Jean Jacques Reich épouse Salomé Heydel en 1844
Mariage, Strasbourg (n° 39) Du 31 jour du mois de janvier l’an 1844, acte de mariage de Jean Jacques Reich, majeur d’ans, né en légitime mariage le 29 octobre 1819 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, batelier, fils de feu Jean Jacques Reich, batelier décédé en cette ville le 24 janvier 1843 et de Salomé Diemer, domiciliée en cette ville, ci présente et consentante, et de Salomé Heydel, majeure d’ans, née en légitime mariage le 28 février 1821 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de feu Abraham Heydel, jardinier cultivateur, décédé en cette ville le 17 février 1837 et de feue Barbe Renchert, décédée en cette ville le 18 février 1837 (signé) J. J. Reich, S. Heÿdel (i 21)


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.