17, place Kleber (ancien)


Place Kleber n° 17 (ancien) – IV 412 (Blondel), N 725 puis section 61 parcelle 48 (cadastre)

Démolie vers 1912 lors de la Grande Percée


Le numéro 17 est la maison sur la gauche. Vue en 1868, enseigne A. Rhein ferblantier (carte postale Strasbourg disparu, photographie de Ch. Winter)
Vue vers 1912 avant démolition, enseignes Schwenck Friseur, E. Mallo Friseur. Le pan de bois transparaît sous le crépi. Sur la gauche, encadrements de fenêtre Renaissance (Archi-wiki)
Elévations vers 1912 (relevés du Service d’architecture, AMS cote 907 W 161)

La maison qui appartient en 1587 au tonnelier Jean Kelterer a un encorbellement de 26 pieds de long Grande rue de la Grange et de 24 pieds vers la place des Cordeliers. Elle appartient ensuite au tailleur Jean Gaspard Wenigguth (1658-1685) qui la revend après avoir acquis en 1675 la maison voisine dans la Grande rue de la Grange. La maison a trois petits poêles superposés, cinq chambres, cuisines, une petite cave et une petite cour en 1685 : l’acquéreur est le vivandier Claude Olié, originaire de Lyon, qui établit ensuite une auberge sur l’autre face de la rue de la Grange et revend la maison au perruquier et chirurgien Louis Pesant, natif de Paris et manant de Strasbourg, qui doit y faire des travaux importants puisque le prix d’achat est de 850 livres en 1700 et de 1362 livres en 1714. Le propriétaire est à nouveau un perruquier, Claude Prima, neveu de Claude Olié (1714-1734). Le cordonnier Jean Michel Füssel acquiert en 1734 la maison qui restera à ses descendants jusqu’en 1839. La porte de cave établie sur le communal en 1596 est supprimée en 1768. Le cordonnier André Vix achète en 1779 la maison voisine dont Jean Gaspard Wenigguth s’était défait en 1685. Les Préposés au bâtiment ne lui accordent pas la permission de construire à l’aplomb de son encorbellement lors de ses demandes réitérées en 1789 et en 1790.



Plan-relief de 1725 (Musée historique, cliché Claude Meininger © Région Grand Est – Inventaire général))
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 140 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée en maçonnerie, deux étages en bois et avance. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade se trouve de part et d’autre du repère (f). A sa gauche dans la Grande rue de la Grange, la façade a une ouverture au rez-de-chaussée et deux fenêtres à chacun des deux étages et une toiture à deux lucarnes. A sa droite place d’Armes, le rez-de-chaussée comprend trois ouvertures dont celle du milieu sert de porte, deux étages à trois fenêtres. Le pignon a un étage à deux fenêtres et des combles.
La maison porte le n° 17, aussi bien selon la première numérotation (1784-1857) que selon la seconde.

Chrétien Rhein acquiert en 1839 les deux maisons voisines moyennant 15 000 francs. Il vend en 1855 le 31, Grande rue de la Grange à son voisin Jean Chrétien Roth puis cède en 1864 la maison qu’il a conservée à son fils Adolphe Rhein moyennant 22 000 francs. On peut donc supposer que Chrétien Rhein a transformé la maison, sans doute peu après l’avoir acquise. Adolphe Rhein en reste propriétaire jusqu’à ce que la ville s’en rende propriétaire, la démolisse vers 1912, annexe une partie du sol à la voie publique et réunisse le reste à d’autres terrains sur lesquels sera édifié l’actuel n° 10,


Alignements de la Grande Percée sur fond de plan cadastral. L’avant de l’ancien n° 17 est réuni à la voie publique (en haut à gauche, AMS cote 907 W 161)
Même endroit en août 2014. Le bâtiment porte le n° 10 de la place Kleber

septembre 2020

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1608 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jean Kelterer, tonnelier, et (1581) Agnès Schott – luthériens
1617 h Jean Kelterer, tonnelier, et (1616) Anne Walch d’abord femme du potier Ulric Scheffer de Sélestat puis (1589) du tonnelier Kilian Odenmann, (1639) Ursule Lamp, d’abord (1626) femme d’Emmanuel Frœlich puis (1628) du marchand de bois Jonas Lutz, (1652) Jacqueline Wendrumm, d’abord femme du sellier Conrad Kesselmeyer (1617), du tonnelier Georges Thomann (1636) et du marchand Jean Wilhelm (1643) – luthériens
1658 v Jean Gaspard Wenigguth, tailleur, (1653) Susanne Rœhrer – luthériens
1685 v Claude Olié, cabaretier, et (v. 1675) Jeanne Nerbec – catholiques
1700 v Louis Pesant, perruquier, et (v. 1691) Marie Sergent – manants, catholiques
1714 v Claude Prima, perruquier, et (v. 1708) Jeanne Chaudre – catholiques
1734 v Jean Michel Füssel, cordonnier, et (1718) Marie Salomé Schmerber puis (1728) Anne Marie Hellbeck – luthériens
1760 adj Jean Daniel Gutermann, cordonnier, et (1738) Marie Salomé Füssel et cohéritiers – luthériens
1777 h Jean André Vix, cordonnier, et (1752) Marie Madeleine Füssel – luthériens
(puis indvis entre la veuve et Jean André Vix, tanneur, et (1779) Marie Madeleine Trautmann – luthériens)
1821 h Emmanuel Hellbeck, marchand de cuir, et (1802) Marie Madeleine Vix
1839 v Chrétien Rhein, ferblantier, et (1832) Marie Catherine Bilger
1864 h Adolphe (Chrétien) Rhein, ferblantier, et (1865) Marguerite Steinmetz
Ville de Strasbourg

Valeur vénale : 850 livres en 1700, 1 362 livres en 1714, 1 270 livres en 1734, 1 255 livres en 1777

(1765, Liste Blondel) IV 412, les enfants de Jean Michel Süssel
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) And. Fix, 7 toises, 3 pieds et 2 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 725, Hoelbeck, Emanuel, marchand de cuir – maison, sol – 0,45 are / Rhein Chrétien

Locations

1696, André Revel, manant
1712, Claude Prima, perruquier (ensuite propriétaire)
1804, Marguerite Dorothée née Lobstein veuve de Jean Georges Kugler
1815, Catherine Schuster, veuve de Pierre Louis Réné et de Louis Richi, les deux tailleurs d’habits
1827, François Xavier Büchlé, orfèvre, et Elisabeth Amsler

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 167-v

(Anderseits Stadelgaß wider Hienauff dem Barfuesser Blatz Zu.)
Hanß Kelter der Küeffer hatt vor seinem Hauß Oben ein Vsstoß vnz ahne das Eckh gegen dem barfüsser Plaz xxvj schuh lang, vnd xxj Zoll herauß, Ein steinen Staffell vor der Thüeren Im Stadelgäßlin iiij schuh. iiij Zoll lang, und xv Zoll breÿt, sampt einem hülzenen Naach, Item mehr von dem Eckh Stadelgaß hienumb gegen d. Kleinen Stadelgaß Oben ein Vsstoß xxiiij schu ix Zoll lang, vnd iij schu Herauß, Zweÿ Ligende Kellerfenster Jedes ij schu lang, Vnd j schu Herauß, Bessert &, x ß iiij d

(traduction) Jean Kelter, tonnelier – Un encorbellement de 26 pieds de long en saillie de 21 pouces se trouve en haut de sa maison jusqu’au coin de la place des Cordeliers, une marche en pierre longue de 4 pieds 4 pouces et large de15 pouces devant la porte rue de la Grange et un chenal en bois, item en haut du coin de la rue de la Grange vers la petite rue de la Grange un encorbellement de 24 pieds 9 pouces de long en saillie de 3 pieds, deux fenêtres de cave horizontalales dont chacune a deux pieds de long et une saillie d’un pied. Doit pour la jouissance 10 sols 4 deniers.

1562, Livre des loyers communaux VII 1446 (Zinßbuch D) f° 170
Le tonnelier Jean Kelterer doit à partir de 1596 quatre sols à la recette municipale pour une nouvelle porte de cave horizontale qu’il a été autorisé à poser sur la voie publique. Le loyer inchangé (en 1627) est reporté au folio 228 du Livre des loyers communaux.

Item iiij ß d Almend boden Zinß gibt hanns Kelterer der Küeffer, von einer newen ligenden Keller thieren, sechs schuh Im liecht breit, vnd vier schuh herauß, vor seinem hauß am Eckh oben In der grossen Stadelgassen, Ihme durch bawherren vnd dreÿ bewilligt, gefellt vff philipi Jacobi, Actum den ersten Maÿ 1596.
(rub.) Bleibt eod.
New 228

1652, Livre des loyers communaux, VII 1461 (1652-1672) f° 228

Hanß Caspar Wenigguth zuuor
Johann Kelterer, Soll gemeiner Statt, Von einer ligenden Kellerthür ahm Eckhauß oben in der großen Stadelgaßen Jahrs vf prima Maÿ 4 ß d
altt. d. 170
New fol. 198

1656 von Gottfridt Berus empfangen
1658 von Hanß Caspar Wenigguth empfang.
(Quittungen 1659-1672)

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 198-v

Hannß Caspar Wenigguth, Soll von einer ligenden Kellerthür am Eckhauß oben in der großen Stadelgaßen Jahrs vff primâ May, 4 ß
St. Zinßb. p. 228
ietzt Claude Olier
Jetzt Louis Pesant
Jetzt Claude Primat
Jetzt Johann Michel Füßel

(Quittungen 1674-1741)
Neuzb fol 251

1741, Livre des loyers communaux, VII 1470 (1741-1802) f° 251
Le loyer communal est supprimé avec la porte de cave à laquelle il était attaché

alzb. 198-b
Johann Michael Füßel soll von einer liegenden Kellerthür am Eck Hauß oben in der groß Stadel gaßen Jahrs auf 1. Maÿ
(Quittungen 1741-1768)
ist in Aô 1768 hinweg gemacht worden

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1789, Préposés au bâtiment (VII 1423)
Les préposés refusent de donner à André Vix l’autorisation de construire à l’aplomb de son encorbellement à côté d’une maison que la Ville a acquise dans l’intention de réaliser les alignements prévus par l’urbaniste Blondel

(f° 321-v) Dienstags den 15. Septembris 1789. – Andreas Vix, Schumacher
Herr Andreas Vix, der Schumacher bittet Ihme zu erlauben den Überhang an seiner am Eck der großen Stadelgaß gelegenen behausung unterfangen Zu laßen. Nachdem in Erwegung gezogen worden, daß diese Behausung benebst der daneben gegen dem Place d’armes gelegenen behausung Löbliche Stadt würcklichen besitzet, Zu Vollführung des auf dem Place d’armes adoptirten Alignements weggeräumbt werden muß, als wurde Erkannt, Seÿe der Implorant mit seinem begehren abzuweisen.

1790, Préposés au bâtiment (VII 1424)
Le même renouvelle sa demande l’année suivante. Nouveau refus après visite des lieux. La Ville devrait acheter au moins une partie de la maison pour réaliser l’alignement. L’aspect des lieux serait pire après les travaux que le pétitionnaire a l’intention de faire. Il est par contre autorisé à réparer et à peindre la façade.

(f° 29-v) Dienstags den 6. Julii 1790 – Andreas Vix Schumacher
Herr Lingenhölin Maurermeister, nôe Herrn Andreas Vix des Schumachers bittet ihme zu erlauben den Überhang an seiner am Eck der großen Stadel Gaß N° 17 gelegenen Behausung unterfangen Zu lassen. Erkannt, Augenschein

(f° 37-v) Dienstags den 27. Julii 1790. – Andreas Vix pt° Unterfangung des Überhangs
Idem [Johannes Lingenhölin der Maurer] nahmens H Andreas Vix des Schuhmachers erholt das den 6.ten Julii jüngst gethane begehren den überhang an deßen am Eck der großen Stadel Gaß N° 17 gelegenen Behausung unterfangen Zu dörffen, weilen nun durch Herrn Maire, Herrn Saum und H. von Türckheim, nebst H. Mathieu an dießer behaußung ein augenschein eingenommen und befunden worden, daß um das angenommenen allignement des place d’armes auszuführen Löbl. Statt entweder das ganze haus oder einen theil deßelben erkauffen müße, so wie solche das neben stehende Haus schon seit geraumer Zeit erkaufft hat, die unterfangung des überhangs den übelstandt in dießer gegend noch vermehren würde. Erkant, Abweißung.
Andreas Vix pt° ausbessern und anstreichen – Item nomine bittet um erlaubnus diße behausung ausbessern und anstreichen zu dörffen. Erkannt Willfahrt.

André Vix demande l’autorisation de réparer un chenal commun avec la maison voisine qui appartient à la Ville. La Ville règle la moitié des frais de réparation.
(f° 42-v) Dienstags den 17. Augusti 1790. – H Andreas Vix pt° gemeinschafftlichen naachs
H. Exsenator Andreas Vix berichtet daß Zwischen seinem unten an dem waffenplatz gelegenen und Löblicher Statt Zugehörigem daselbst befindlichen hauß ein gemeinschaftlicher Naach sich befindet, so Zerbrochen alßo erneurt werden mus. Erkant, Seÿe H. Werckmeister Kaltner zu untersuchung dießes Vorgebens Abzuordnen.

(f° 54-v) Dienstags den 14.ten Septembris 1790 – H. Andreas Vix pt° Naachs
Auf dem den 17. Augusti jüngst Herrn Werckmeister Kaltner aufgetragenen Zu machenden rapport, ob der zwischen löbl. Statt eigenthümlichen und H. Exsenatorisis Vix des Schuhmachers behaußung auf dem parade platz befindliche gemeinschaftliche Naach so verdorben das derselbe neugemacht werden muß, wurde auf deßen bericht, daß dießes Naach Zersprungen den 7.ten hujus erkannt, daß der von gedachtem herrn Vix producirte Spengler Conto auf 10 fl. 5 ß sich belaufend, mit der Helfte der fünf Gulden, Zweÿ Schilling sechs pfenning aus gemeiner Statt Cassa bezahlt werden solle.

Description de la maison

  • 1685 (Conseillers et Vingt-et-Un) La maison sise place des Cordeliers en haut de la Grande rue de la Grange a trois petits poêles superposés, cinq chambres, cuisines, une petite cave et une petite cour
  • 1700 (Conseillers et Vingt-et-Un) La maison sise place des Cordeliers près de la fontaine rue de la Grange a plusieurs petits poêles et chambres, une cave pour 12 foudres de vin, un grenier pour 60 quarts de grains

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Place d’Armes

nouveau N° / ancien N° : 33 / 17
veuve Fix
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages mauvais en bois et avance
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 206 case 1

Rhein Chrétien à Strasbourg

N 725, maison, sol, Place d’armes 17
Contenance : 0,45
Revenu total : 144,23 (144 et 0,23)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 13 / 10
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1055 case 1

Rhein Chrétien
1866 Rhein Chrétien Adolphe fils ferblantier à Strasbourg
(ancien f° 803)

N 725, maison, sol, Place Kleber 17
Contenance : 0,45
Revenu total : 144,23 (144 et 0,23)
Folio de provenance : (206)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 13 / 10
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre allemand, registre 32 p. 424 case 3

Parcelle, section 61, n° 48 – autrefois N 725
Canton : Kleberplatz Hs N° 17
Désignation : Hf, Whs u. NG (Whs e. T. u. NG)
Contenance : 0,68
Revenu : 1700 – 2500
Remarques : 1913 ab S 429 F. 2 [parcelle 72, place publique]

(Propriétaire), compte 3180
Rhein Christian Adolph Sohn
gelöscht 1913

Parcelle, section 61, n° 48 – autrefois N 725
Canton : Kleberplatz Hs N° 17
Désignation : Hf, Whs u. NG (Whs e. n. a. T. u. NG) s. Skizze N° 77

(Propriétaire), compte 1951
Burger Julius Max u. Ehefr. d. Erben
1922 Simon Paul et son épouse Joséphine née Krehlimann
1934 Schmitt Joseph boucher & son épouse Achard
(3668)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue 98 Place d’Armes p. 159
17
Prop. Vix, André, Cordonnier – Cordonniers
Loc. Riehl, Louis, tailleur – Tailleurs
Loc. Gerner, Jean, Glasschleifer – Echasses
(ajout) Loc. Travolt, Jean Baptiste, Garçon serrurier

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Kleberplatz (Seite 79)

(Haus Nr.) 17
Schwenk, Friseurmstr. 0
Rhein, Klempnermstr. E 1
Rhein-Cadet, Lampenfabr. 1
Bloch, Schächtermstr. 2


Relevé d’actes

La maison est inscrite au nom de Jean Kelterer au Livre des communaux de 1587. Originaire de Schorndorf en Wurtemberg, le tonnelier Jean Kelterer épouse en 1581 Agnès, fille du tanneur Raoul Schott. Il devient bourgeois deux mois après son mariage.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 238 n° 22)
1581. 20. maÿ. Hans Kelterer von Schorndorff Kiefer, J Agnes H Rudolff schotten seligen tochter. Eingesegnet 29. Maÿ (i 128)

1581, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 491
Hans Keltter vonn Schorndorff der Kieffer Hatt das burgrechtt empfangenn von Angnes schöttinn weÿlandtt Ruolman schotten des weisgerbers dochtter seiner Hausfrauw vnnd will Zuon Kieffern dienen. Acttum denn 20.t Julli 1581.

Propriétaire de la maison, leur fille Anne Marie Kelterer meurt célibataire en délaissant en 1617 pour héritiers ses trois frères. L’actif de la succession s’élève à 929 livres, le passif à 15 livres.

1617 (5.ten Martÿ), Kauffmann (André), fonds Strintz (Daniel, 58 Not 30) n° (588)
Inventarium Vnndt Beschreibung aller haab, Nahrung Vnndt gütter, So Weÿlanndt die Ehren Züchtig Vndt tugendreich Jungfr. Anna Maria Keltterin, Weÿlandt h: Johann Keltterers gewesenen Küeffers vnndt burgers in Straßburg Seelige dochter, nuhn mehr auch Seelig, nach thödtlichem ihren ableiben hind.laßen, So Vff erfordern, ahnsuchen, Vnndt begehren der Ehrenhafften Vnndt bescheÿdenen Meÿster Georgen, Leonhardten Vnndt Johannsen, alle dreÿ Keltterer, auch Vatter vndt mutter halben rechte geschwisterdt, Vnndt obgedachter Verstorbenen Jungfr. Seelig. brüed. Welch. d. Ehrengeacht, Vndt bescheÿden herr Jacob Keltterer, mitt beÿstandt der gesampten erben geeügt Vnndt gezeügt (…) Actum Mittwochs den 5.ten Martÿ, inn dem Jahr des herren als man Von Vnßers einigen erlöhßers heÿlandts Vndt Seeligmachers geburth Zahltt 1617.

Inn Einer Behaußung der Statt Straßb. Vnnd. am Fischmarckh geleg. dem Jüngst. Sohn Zustendig Ist befund. word. wie h.nach volgtt
Inn Lienhardt Keltterers, deren Bruder Behaußung, welche der Verstorbenenn Jungfrawen S. Eÿgenthümblichen Zuestendig gewesen, Ist ferners befund. word.
Eÿgenthumb ahne Einer Behaußung. Item ein hauß, hoff, hoffstatt, mit allen andern ihren gebeüwen begriffen, weÿthen rechten Vnndt Zugehördten, geleg. in d. Statt Straßb. geg. dem barfuoßer blatz, ein Seith ein eckh ahne d. großen stadel gaßen, anderseith neben hannß Jerg brand. dem glaser, stoßt hind. vff Wilhelm Breittbachen den schneid dauon göht Jährlich Vff Martini Vnseren Hh Vonn d. Kellerthür Vff die gaß 4 lb s so h: Heinrich obrecht d. Zinßmr. empfahet, Vndt ist dißer kauff Vohr diße behaußung anfangs beschehen Vnndt Zuegang. Vür Vnndt Vmb 600 fl. Straßb. Wehrung ist 341. lb 5 ß Vndt ist seith beschehenem Kauff Vonn dißer behausung Wenn beschwärdt abgelöhßt Vndt bezahlt word. nämlich 4 fl. geltts Vff S. Jacobi in hauptgutt 100. fl. Straßb. wehrung Jona Hammerern burg. in Straßb. vnndt dann dritthalben fl. geltts vff Vnserer fr. tag d. Verkhündung fallendt, in hauptguot abgelößt Word. 50 fl. Wehrung h Paullo Kornkauffern, geweßenen schaffen des gemeinen allmuosens Zuo Straßb. Lauth des Pergamenin haubtbrieffs Über die abgelößte 50. fl. Wehrung dessen datum den 17.t Martÿ 1572., Vnnd ist mit deß Bischoflichen hoffs Insigel Verwahrt gewesen, thut also d. Kauffschilling, Vnndt die abgelöhste beschwerd. inn allem Sammethafft 420. lb d. Über diße behaußung sagt ein deutscher Pergamenin haubtbrieff mit des bischofflichen hoffs Zue Straßburg Insigell Verwahr, deßen datum den 15.ten Aprilis 1575. Signirt mit N° 4.
Sa. haußraths 83, Sa. Silber Geschirrs 38, Sa. Guldinn Ring 21, Sa. Eigenthums ane einer behaußung (Johannes Hatt diße Behaußung Im loß bekommen) 420, Sa. Pfenningzinß 175, Sa. Schulden 191, Summa summarum 929 lb – Schulden 15 lb, Conclusio finalis Inventarÿ 913 lb

Lors du partage, la maison revient à Jean Kelterer. Léonard Kelterer dont la femme a la jouissance d’une maison au Vieux-Marché-aux-Vins ne souhaite pas faire valoir ses droits sur la maison qui échoit par le sort à son frère Jean.

1617 (5.ten Martÿ), Kauffmann (André), fonds Strintz (Daniel, 58 Not 30) Joint au n° (588)
(Inventarium über Annæ Mariæ Keltterin, Johann Keltterers gewesenen Küeffers dochter, Verlaßenschafft)
Eÿgenthumb d. Behaußung. Die Behaußung sampt den Recht. gerechtigkeit Vnd Zugehördt. Ist durch die Erben Inn Vorgestett. Werth d. 500. lb. gelaßen Vnd allein Vnd die Zwen brüd. Georg Vnnd Johann Verlohßt word. dann Leonhard selbig. keins weegs begert, Weilen sein haußfr. eine Behaußung Vff dem Weinmarck, Vonn Ihrem Vorig. hauß: Vnd Ehewürth Wÿdembs weiß Vnnd Zu diß. seiner handtierung Vnnd handwerckh auch Taugenlich ad dies vitæ Zunieß. Verschafft Word. deroweg. sein angebühr ahn geld Vil liber empfang. woll, hierauff Verglich. Welcher die Behaußung Vndd Ihren obbenant beed. gebrüd. Georg vnd Johanneß bekhommen solte, d. soll Zuvordrist die darauff stehend. beschwerd. Leid. selbige Vmb Ihrer Verstorbenenn Schwester Selig Preiß d. 500. lb d Über sich nommen Vnnd seinen andern brüder Inner einem halb. Jahr bis Johannis Baptistæ Inn Bahrem geld Jedwed. 333. fl. erstatten Vnd keines Weegs dieselbigenn mit Ungibig. Müntz beschweren sonndn. In gutten gangbarem gib Vnnd geling. Sortten die bezahung Lüffern
Demnach ward d. Lohß gelegt, Vnd Johannes In ordenlich Lohß Zugefallen gibt laso Jedwed. seiner mit brüd. wie oblauth.333. fl

Jean Kelterer épouse en 1616 Anne Walch qui a successivement épousé le potier Ulric Scheffer de Sélestat et en 1589 le tonnelier Kilian Odenmann
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 276-v) n° 47)
1616. Domi 10. post Trin. 4. Aug. Hans Kelterer d. Kieffer hans Kelterer des Kieffers hind. lassener sohn, Anna Walchin chilian Odomans des Kieffers biersieders hind.lassene wittwe. Eingesegnet zu Illwickersheim (i 143)

Kilian Odenmann est porté dans le registre des mariages sous le nom de Chrétien Odenmann.
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 10-v, n° 27)
1589. Mitt. deßen [den 22. Septemb.] seind Ehelich eingesegnet word. Christian Odemann der Kieffer auch Burg. alhie Vnndt Anna Wellin Weÿlandt Ulrich Scheffers gewesenen Burgers vnndt Haffners von Schledtstatt seligen hind.laßene Widtwe (i 13)

Vente par Kilian Odenmann et sa femme Anne, fille de Henri Walch, bourgeois de Sélestat
1608 (xij Octobris), Chancellerie, vol. 377 (Registranda Kügler) f° 309
(Inchoat. fo: 338.) Erschienen Kilian Otteman der Khüffer vnnd Anna sein eheliche haußfrauw wÿland Heinrich Walchen d. burger Zu Schlettstatt seligen dochter

Le tonnelier Jean Kelterer de Strasbourg devient bourgeois en août 1622
1622, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 813
Hannß Keltterer d. Kueffer von Straßburg Kaufft d. Burg.recht p. 20. goldt gulden vnd Will Zu den Kueffern dienen Signatum den 13. Augusti A° 1622.

Jean Kelterer se remarie en 1639 avec Ursule Lamp, successivement femme d’Emmanuel Frœlich (1626) puis du marchand de bois Jonas Lutz (1628)
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 6-v)
1639. Dom. IV Trinitatis 7. Juli. Hr Joh. Kelterer E. E. Kleinen raths alter beÿsitzer V. Ursula Jonas Lutzen deß holtzhändlers V. burgers n. Wittib. Eingesegnet in der Ruprechts aw (i 9)

Le charpentier Jonas Lutz épouse en 1628 Ursule Lamp, veuve d’Emmanuel Frœlich : contrat de mariage, célébration
1626 (7. Februarÿ), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 56) f° 38
Eheberedung Zwüschen Jonæ Lutzen dem Zimmermann Vnd frawen Ursulen beeden Versprochenen Ehepersonen Auffgerichtet
zwüschen dem Ehrenhafften Jonæ Lutzen Zimmermann vnnd burger Zu Straßburg Ane einem
So dann der Ehren: vnndt tugendsamen frauwen Ursulen Lampin weÿlandt Magister Emanuel Frölichs burgers Zu Straßburg seeligen Wittiben Am Andern theil
Beschehen vnd Verhandelt Inn daß heÿligen Reichß freÿen Statt Straßburg Auff der Pfaltzen In des allmend stuben Donnerstag den 7. Februarÿ Inn dem Jahr deß Herrn Alß man Zaltte 1628.
[minute n° 667] [unterzeichnet] Ich Jonas lutz Beken wie obstett als hozeiter

Proclamation, Saint-Guillaume (luth. p. 184, n° 12)
1628. Dnica eadem [VII.gesima & vigesima 10 et 17 Hornungs] Jonas Lutz, der Alte Bruckm v. Burger alhie, Ursula, M. Immanuel Frölichs witwe. Copulati in novo templo 25. hornung, tutor Jacob Lamp (i 366, rien au Temple-Neuf)

Le mariage du pasteur Emmanuel Frœlich et d’Ursule Lamp, fille de pêcheur, est retardé de plusieurs mois parce que le fiancé a rompu une promesse de mariage en passant un accord avec la famille. La première fiancée enceinte se marie quelques mois plus tard à Brumath. En marge de l’acte le pasteur porte qu’Emmanuel Frœlich est mort de la peste le 2 janvier 1627 à l’âge de 28 ans.
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 122, n° 11)
1625. Dnica eadem [VII] Septuagesima. M. Imanuel Frölich (:bewehleter Confirmiter v. p.sentireter pfarrer Zu Gertweiler in der Herrschafft Barr:) Georg Frölichs reytt Knechts p.m. sohn. J. Ursula h. Michel Lampen p.m. der fischer fünffzehners
Tochter worden diese beide dnica vii.gesima 13. Februarÿ Zum i. mal ausgeruffen, darauff ein spruch geschehen, das sie Anno 1626. Dnca 18. p. trinit: zum andern mal ausgeruffen v. 16. octob seind eingesegnet word. d. 27. Febr.
[in margine :] NB die Andere Ausruffung eingestellet (i 333)
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 156, n° 40) 1626. Montags 16. Octobris Dnicæ XIX p. Trinit. Zu Illkirch auff meiner herren Erlaubnus ingesegnet worden M. Imanuel Frölich, J. Ursula h. Michel Lampen des fischers fünfzeheners pm. tochter. NB. Diese Zwo personen sindt Anno 1625. 13. die Februarÿ Zum 1. mal ausgeruffen worden. Es haben aber
Sambstags den 19. tag Feb. vnsere Gnädige herren Räth v. XXI. mit fernerer proclamation bis auff weiteren Bescheidt inezuhalten*, schrifftlich gebetten v. befohlen. Ist also die Andere Ausruffung zu Xnachten erst befohlen worden. Dnica XVIII aô 1626. vndt den 16. octobris die copulaôn v.richtet.
[in margine :] Idem Frölich starb an die pest 5. Januarÿ aô 627. anno Aetatis 28.
NB. Die Sache ist für ein Ehegericht kommen Weil er Imanuel vorhin mit einer Anderen behernegt* gewest, mit deren er sich zwar vor der ersten ausruffung v.glichen durch hÿlffe seiner beÿständer, Vndt ist sie dieselbige Vettell, ehe M. Imanuel ausgeruffen v. eingesegnet worden, Zu Brumat mit einem Andern v. mit großem Bauche Zur Kirche gangen. (i 350)

Mentions de Jean Kelterer dans les registres du Magistrat
1619, Protocole des Quinze (2 R 47) Johann Kelterer. 89. [Biersieden zum Winckelbronnen]
1627, Bauherren (VII 1342) Hans Keltererß Ablosung Bestendigen gelts. 157.
1631, Protocole des Quinze (2 R 57) Hanß Kelterer. 106. [um Schöffel ambt]
1633, Protocole des Quinze (2 R 59) Johann Kelterer. 50. [Essigkieser]

Assesseur au Petit Sénat, Jean Kelterer se remarie en 1652 avec Jacqueline Wendrumm, originaire de Lauterecken en Palatinat, successivement femme du sellier Conrad Kesselmeyer (1617), du tonnelier Georges Thomann (1636) et du marchand Jean Wilhelm (1643)
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 53-v, n° 28)
1652. Dominica Cuasi modogeniti. Herr Johann Kälterer E. Ehrsamen Kleinen Raths alter Beÿsitzer vnd burger alhier vnndt fraw Jacobe H Johann Wilhelms gewesenen burgers vndt handelsmanns alhie hinderlaßene Wittib. sind copulirt word. Mont. d. 3.t Maÿ in der Ruprechtsaw (i 65)

Mariage, Temple-Neuf (luth. p. 464)
1643. Domin. Septuages. Herr Hanß Wilhelm der Handelßmann Vnd Burger allhie Jacoben Georg Thoman deß Kieffers vndt Burgers allhie nachgelaßene Wittib. Eingesegnet Im Münster Zinst. den 7. febr. (i 237)

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 188-v)
1636. Domin. Pasch. d. 17. Aprilis. Georg Thoman Küeffer vnndt Burg. alhie, Jacobe, Cunrad Keßelmeÿers Burgers Vndt Sattlers alhie nachgelaßene wittib. Eingesegnet Montag d. 25. Aprilis St: Thoman (i 195)

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 113, n° 17)
1617. den 4. Augusti sind ehelich eingesegnet word. Conrad Kesselmeÿer der Sattler, Melcher Kesselmeÿers des Sattlers vnd burgers alhie Sohn, vnnd Jungfrau Jacobe Wendrummin von Markirch Simon Wendrumm des burg. Vogts Zu Lauttereckh tochter (i 123)

Jean Kelterer devient préposé au vinaigre à la tribu des Tonneliers et aubergiste au Soleil
1617 XV (2 R 45) Hanns Kelterer. 13. [Burger Ungelt, so in den Messen frembder Leüth beherbergen]
1619 XV (2 R 47) Johann Kelterer. 89. [clagt die Biersiederin Zum Winckelbronnen]
1631 XV (2 R 57) Hanß Kelterer. 106. [Essigkießer spötter]
1633 XV (2 R 59) Johann Kelterer. 50. [Essigkieser]
1636 XV (2 R 61) Hannß Kelterer. 85. 88. [Essigkießer, bitt erlaßung]
1645 XV (2 R 66) Johan Kelterer. 131. 153. [würth Zur Sonnen, Ungelts Nachlaß]

Litige entre les héritiers de Jean Kelterer et ceux de Jacques Kelterer au sujet d’une somme que Jean Kelterer a réglée au nom de son frère Georges Kelterer en 1604.
1648, Protocole des Quinze (2 R 67)
Johann Kelterer Ca. Jacob Kelterers Erben. 67.
(f° 67) Donnerst. den 27. Aprilis – Johann Vnd Leonhardt Kelterer per Bullian berichten daß Ihr Vatter Hanß Kelterer den 23. Julÿ 1604. wegen seines brud.s Georg Kelterers geweßenen Statt Kieffers gemeiner Statt bezahlt 300 fl. lauth Scheins von d.thurns welche eben anietzo Von Ihnen Von Jacob Kelterers Erben an E. E. Statt gericht widerumb erfordert & weilen Sie nun Eine Schuld nicht Zweÿ mahl Zahlen können alß bitten Sie wegen fernern procedirens beÿ E. E. Stattgericht Zu inhibiren. Erkandt würdt die Sach für Obere bawherren gewieß. vnd Kein interim beÿm Stattgericht d. process eingestelt hab.

Compte que rend Jean Kelterer à sa belle-fille Marie Jacqueline Lutz, héritière de son père Jonas Lutz, de sa mère Ursule Lamp et de son frère Jean Frédéric Lutz
1652 (1. 8.br), Not. Braun (Jean Philippe, 5 Not 1)
Abrechnung Zwischen herrn Johann Keltern alten Kleinen Rathsverwanthen Eines undt deßen Stief Tochter frawen Mariæ Jacobæ Lutzin andern theils
Fr. Maria Jacobea Lutzin soll Herrn Kelttern. Erstlichen vermög der den 5. et 16. Junÿ gehaltenen vnd durch nachgemelten Not. auffgerichteten abrechnung ist Ihr verstorbener bruder Joh: Friderich Lutz seinem Stiefvater schuldig verplieben (…)
Item von ihrer behaußung im Steingäßlein wegen deß Räubelischen Capitals
Verzeichnuß derjenigen Capitalien, so Weÿland fr. Ursula Lamppin beneben andern herrn Johann Kelterers geweßene haußfr. von Ihrem Ersten haußwürth H: Jonæ Lutzen ad dies vitæ Zugenießen gehabt.

Marie Jacqueline (Lutz) femme du brodeur en soie Christophe Friderich passe une obligation au profit de son beau père Jean Kelterer. En marge, quittance remise par les héritiers (voir actes suivants)
1653 (23. febr:), Chambre des Contrats, vol. 514 f° 102-v
Erschienen Maria Jacobea, weÿl. Christoph Friderichß deß Seidenstickhers nunmehr seel. nachgelaßene wittib, mit beÿstand H Jonæ Andreß von Veßenheim deß Seidenstickhers und alten Kleinen Rhats Verwanthens
hatt in gegensein H Johann Kelterers alten Kleinen Rhats Verwanthens ihres Stieff Vatters – schuldig seÿen 100. lib
[in margine :] Erschienen Maria Magdalena Johann Zittelins deß Schneiders eheliche haußfr. Undt Anna Maria Gottfried Berußen deß Schuhmachers eheliche haußfr. beeder Schwestern, mit beÿstand ihrer Ehevögt, Vndt dann Er Johann Zittele, alß gevollmächtigter Gewalthaber hannß Jacob Kelterers deß Schneiders Zu Arserbleben beÿ Hall in Sachßen seines Schwagers, alle treÿ alß hierin gemelds Creditoris seel. Erben (quittung) Act. d. 17. Aprilis A° 1657.

Le cordonnier Geoffroi Berus épouse en 1649 Anne Marie Kelterer, fille de Léonard Kelterer, le tailleur Jean Zittelé en 1644 sa sœur Marie Madeleine Kelterer
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 22)
1644. Dominica Septuagesima 18. febr. Johannes Zittelin der Schneider Vnd burger Vndt Jfr, Maria Magdalena, Lienhard Kelterer des Küffers Vnnd burgers alhier eheliche Tochter. Copulirt J. S Peter Dienst. 27. Febr. (i 29)

Testament d’une locataire, Marguerite Stich veuve du greffier Jean Adam Weinecker

1656 (22.7.), Not. Dreuttel (Laurent, 1 AH 5905)
Codicill – Margaretha Stichin Hannß Adam Wein Eckhers deß geweßenen Musterschreibers und H. Capitain Riegels alhier Ehelichen haußfrau
2. Legirt sie hannß Jacob Stichen deß Kieffers Ihres Vettern Söhnlin auch hannß Jacoben (…) 3. Elisabeth vnd Susannæ stichen obgemeltes H. hannß Jacob Stichen brudern töchterlin
Sig. den 22. Julÿ 1656.
In Einer vff dem Barfüeßer platz gelegener behaußung den Kelterischen Erben gehörig derselbigen Wohnstuben vff den Barfüßer platz sehendt

Jean Zittelé et Marie Madeleine Kelterer, Geoffroi Berus et Anne Marie Kelterer ainsi que Jean Jacques Kelterer demeurant à Aschersleben en Saxe, héritiers de Jean Kelterer, hypothèquent la maison au profit de la fondation Ambroise Gilg auprès de la paroisse Saint-Nicolas. En marge, quittance remise en 1670 au propriétaire suivant, Jean Gaspard Wenigguth.

1657 (7. Febr.), Chambre des Contrats, vol. 522 f° 74-v
Erschienen Johann Zittele der Schneid. und Maria Magdalena sein eheliche haußfrau, Gewesen Berus der Schuhmacher und Anna Maria sein eheliche haußwürthin insonderheit aber, sie Maria Magdalena und Anna Maria Geschwisterde, mit beÿstand H hannß Melchior Silberadts E.E. Statt gerichts alten Beÿsitzers, und Johann Jacob Bernen deß Musicanten beeder alß ihr beÿder Schwestern hierzu erbettener nechster Verwanther, So dann eingangß gemelter Johann Zittele alß, in crafft deß am 14. Jan. a° 1656. in der Cancelleÿ Contractstuben vffgerichteten und in deroselben Protocollo extensivo fol. 4. & seq. befindlich. Gewalts gevollmächtigter Befelchhaber hannß Jacob Kelterer deß Schneiders Zu Aschersleben beÿ Sächßisch hall,
in gegensein H Johann Thoman Kawen E.E. großen Rhats Alten Beÿsitzers und H Johann Kornmanns, beed. hanßdelßmänner, alß Pfleger weÿl. H Ambrosÿ Gilg. seel. Fundation beÿ der Kirch. Zu St. Niclaus – schuldig seÿen 125 Pfund daß sie damit H Johann Kummerell EE Kleinen Rhatts Beÿsitzer und handelßmann umb daß Jenige so derselbe ihnen Zu bezahlung deß. von weÿl. Johann Kelterern, gemeiner Statt verschafften legats, vorgeschoßen gehabt, wider bezahlen mögen
Unterpfand sein soll hauß und hoffstatt, mit allen deren Gebäwen & alhie am Barfüßer Platz, ist iben ein Eckh an der groß. Stadelgaß. und in obgemelts Johann Kelterers Erbschafft gehörig, davon gehend iahrs 4 ß Allmend zinnß gemeiner Statt
[in margine :] (…) in gegensein hannß Caspar Wenigguts deß Schneiders, alß ietzigen Unterpfands Innhabern (…) Act. 15. martÿ a° 1670

Les héritiers de Jean Kelterer vendent la maison au tailleur Jean Gaspard Wenigguth moyennant 312 livres

1658 (15. Febr.), Chambre des Contrats, vol. 523 f° 59
(Protocoll. fol. 10.) Erschienen Johann Zittele der Schneider und Burger Zu Straßburg, alß, in crafft deß am 14. Januarÿ Anno 1656. in der Cancelleÿ Contractstuben vffgerichteten und in deroselben Protocollo extensivo fol. 4. et seq. befindlichen Gewalts gevollmächtigter Befelchhaber Hannß Jacob Kelterers deß Schneiders Zu Aschersleben beÿ Sächßischen Hall seines Schwag. mit beÿstand Gottfriedt Berußen deß Schuhmachers auch seines Schwagers
in gegensein Hannß Caspar Wenigguths deß Schneiders mit beÿstand Niclauß Schieners deß Schneiders, seines Stieff Vatters, wie auch H. Hannß Caspar Wolffen E: E: großen Rhats beÿsitzers Vnd Hannß Engels deß Rothgerbers seines Schwagers
Hauß und Hoffstatt, mit allen deren Gebäwen & alhie am Barfüßer Platz ist einseit ein Eckh an der Großen Stadelgaßen, anderseit neben H Daniel Ackermann dem Handelßmann, hinden vff Wilhelm Breitbachen den Schneidern stoßend gelegen, davon gibt mann Jahrs termino 1. Maÿ 4 ß d Allmendt zinnß wegen einer Keller thür, gemeiner Statt Straßburg, so dann ist dieße Behausung noch verhafftet umb 125. lb weÿl. H. Ambrosÿ Gilgen seel. Fundation beÿ der Kirchen Zu St: Niclaus (übernohmen) – umb 187 lb

Fils de tailleur, Jean Gaspard Wenigguth épouse en 1653 Susanne, fille du menuisier Georges Rœhrer : contrat de mariage, célébration
1653 (26. Xbris), Not. Oesinger (David, 37 Not 25)
Eheberedung Zwischen Mr Hannß Caspar Wenigguth dem ledigen Schneider Vndt Jfr. Susanna Weÿl. Geörg Röhrers gewesenen Schreiners vndt burgers alhie seel. nachgelaßene dochter
Zwischen dem Erbarn vndt bescheiden Hannß Caspar Wenigguth dem ledigen Schneid. Vndt Burger, alhier alß Bräuttigam an Einem
So dann der Ehren und tugendsammen Jfr. Susannæ, Weÿl. Geörg Röhren gewesenen Schreiners vndt burgers alhie zu Straßburg seel. nachgelaßene ehelichen tochter alß hochzeiterin Andern theils
So beschehen In des heÿl. Reichs freÿ Statt Straßburg Montags den 26. Xbris ipsa Stephani alß mann nach Vnßers Einig. Erlößers v. heÿlands Jesu Christi Gnad.reich Geburth Zahlte 1653.

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 64)
1654. Dominica 1. Post Circum: Hannß Caspar Wenig gut der Schneider Friderich Wenig: gut gewesenen burgers vnd Schneiders alhie hinderlaßener ehelicher Sohn, Vndt Jungfr. Susanna Georg Rörers des Schreiners Vndt burgers alhie hinderlaßene eheliche tochter. Copulabantur Dienst den 17. Januarÿ Zum J. St Peter (i 75, proclamation Saint-Thomas p. 20, i 23))

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Les apports du mari s’élèvent à 41 livres, ceux de la femme à 115 livres.
1655 (30.6.), Not. Oesinger (David le jeune, 38 Not 1) n° 2
Inventarium Vndt beschreibung Aller vndt Jeder Haab, Nahrung vndt Güetter, So der erbare vndt bescheidene Mr Hanß Caspar Wenigguth, burger Vndt Schneid. alhie Zue Straßburg, vndt Fr. Susanna Röhrerin beede Ehegemächt Zusammen In den Ehestandt gebracht, Welche vmb Künfftiger beßere richtigkeit willen Inventirt (…) So Beschluß summa Sambstags den 30. Junÿ A° 1655.
Sa. der Frawen Zugebrachten haußrath 102, Sa. Silber geschmeids 9, Sa. Guld. Ring 2, Summa summarum 115 lb
deß Mannß Zubringende Nahrung 41 lb

Jean Gaspard Wenigguth hypothèque la maison au profit de la mineure Marthe Stettner pour pouvoir la réparer et l’améliorer

1659 (ult. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 524 n° 101
Erschienen Hannß Caspar Weniggut der Schneider
in gegensein Mathiß Kallhardts deß Goltschlagers alß Vogts Marthæ Stettners – 50 Pfund pfenning Zu dem Ende bahr gelühenen Gelts,
daß Er, mit solch. Vorlag seine alhie am Barfüßer Platz, oben an der groß. Stadelgaß. gelegener Behaußung repariren und verbeßern
dafür obermelte Behaußung in spe Vnd in subsidium alle übrige deß Debitoris haab und Nahrung Unterpfand sein solle.

Jean Gaspard Wenigguth meurt en octobre 1678 en délaissant sept enfants. Les experts estiment la maison à 375 livres, la voisine qu’il a achetée en 1675 à 212 livres (le billet d’estimation est joint à l’inventaire suivant, dresssé en 1680). La masse propre à la veuve est de 43 livres, celle des héritiers de 17 livres. L’actif de la communauté s’élève à 882 livres et le passif à 121 livres.

1679 (17.3.), Not. Schatz (Jean Jacques, 50 not 7) n° 513
Inventarium vndt beschreibung aller Haab, Nahrung und gütter, ligender vndt Vahrender, so weÿlandt der Ehren: und Vorgeachte Herr Johann Caspar Weniggutt, geweßener burger vnd Schneider alhie Zu Straßburg, nunmehr seeliger, nach seinem am 27. Octobris deß nächst Verwichenen 1678.gsten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt, Zeitlichen verlaßen vndt vff ansuchen, erfordern vndt begeren des auch Ehren vndt vorgeachten Herrn hannß Georg Walters, ebenmäßig Schneiders vndt alhießigen burgers alß geschwoarnen Vogts Susannæ, Hanß Caspars, Marien Salomeen, Johann Friderichs, Mariæ Elisabethæ, Johann Frantzen vndt Johannis, aller Süben Vollbändiger geschwüsterte, deß Verstorbenen sehl. mit hernach benamter seiner hinderpliebenen Wittwen ehelich erzeigter Kinder vndt ab intestato nachgelaßener Erben, ordnungsmäßig Vorgenommen vndt ersucht, durch sie Ehren: und Tugendtsame Fraw Susannam Röhrerin die wittib (…) Actum vndt angefang. in deß heÿligen Reichs freÿen Stadt Straßburg Montags den 17. Martÿ 1679.
Copia des Eheberedung – Copia Codicilli reciproci

In einer alhier in der Statt Straßburg ane dem Baarfüßer platz gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen Behaußung befunden, wie volgt
In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der obern Stub Cammer, In der Obern Stuben, Im obern haußöhr, In der Mittlern Stuben, In d. Mittlern Stub Cammer, Im haußöhr, In der Wohnstuben, In der Kuchen, Im Undern haußöhr, Im Keller
Eÿgenthumb an Häußern. Item Hauß vndt hoffstatt, mit allen deßen gebäwen, begriffen, rechten vnd Zugehördten, gelegen alhie in d. Statt Straßburg ane dem Paarfüeßer blatz, einseit ein Eckh an der großen Stadelgaßen, 2. seith neben (-) hinden vff die wittib vnd Erben selbsten stoßend, dauon gehen Jahrs vff den 1.ten Maÿ 4 ß Allmend Zinß, weg. einer Keller thür, Gemeiner Statt Straßb. Sonsten ledig eÿgen, vndt durch die geschwornen Werckmeister angeschlagen p. 375. lb. Darüber besagt i. Perg. Kauffbrieff mit d. St. Str. anhangendem Contract Insigel Verw: sub dato 10. Februarÿ A° 1658. mit N° 7 notirt, vnd nach beschehener revision darbeÿ gelaßen.
Item hauß vnd hoffstatt, sambt allen anderen deßen begriffen, Zugehördten vnd gerechtigkeiten, gelegen alhier in der Statt Straßb. oben ane d. großen Stadelgaß. einseit neben vorgemelter behaußung, anderseit neben Friderich Dürren dem Münster becken, hinden vff hannß Friderich Wenigguth Schneidern deß verstorbenen eheleiblichen Bruder stoßend, dauon Gehen Jahrs vff den 4. Martÿ 4. lb d Zinß, Herrn Johann Mappußen, Specereÿ händlers, lößig mit 100. lb. d sonsten eÿgen, vnd durch die geschwornen Werckmeister angeschlagen per 212. lb 10. ß d dauon abgezogen erstgemelte beschwerdt, so restirt noch diß orths außzuwerffen 112. lb 10 ß. Hierüber besagt j. Perg. Kauffbrieff mit d. Statt Straßb. anhangendem Insigel bekräfftiget, deßen datum den 4. Martÿ A° 1675. mit Newem N° 1. notirt. Ferner haben sich befunden noch 8. alte Perg: hauß; vnd abgelößte Zinßbrieff über solche beede behaußung besagend
Ergäntzung der Wittwen unveränderten guttsh Auß dem Inventario Zugebrachter Nahrung durch H. David Ösingern Juniorem Notarium in A° 1655. auffgerichtet
Series rubricarum. Der Wittib unverändert gutt, Sa. haußraths 14, Sa. Silbergeschmeidt 2, Guldine Ring 2, Ergäntzung 23, Summa summarum 43 lb
Der Erben unveränderte Nahrung, haußrath 2, Ergäntzung 15, Summa summarum 17
Endlichen würt auch beschrieben d. Gemein Verändert v. theilbar gutt, haußrath 103, Werckzeug 1, Wein vnd Vaß 104, Silber geschirr und Geschmeid 89, Guldine Ring 7, Baarschafft 53, Eÿgenthumb ane häüßern 487, Activ Schulden 36, Summa summarum 882 lb – Schulden 121, Nach deren Abzug 751 lb
Summa finalis 822 lb

Susanne Rœhrer meurt en 1680. L’actif de la succession s’élève à 947 livres, le passif à 32 livres.

1680 (8. 9.bris), Not. Schatz (Jean Jacques, 50 not 8) n° 579
Inventarium undt beschreibung aller Haab und Nahrung, ligender undt Vahrender, so weÿl. die Ehren v. Tugendsame Fr. Susanna Röhrerin auch weÿl. deß Ehren und vorgeachten H Hannß Caspar wennigguths geweßenen burgers v. Schneiders alhier hind.laßene Wittib nunmehr seel. nach ihrem den 13. Augusti dießes 1680.sten Jahrs geschehenen tödlichen ableiben Zeitlichen v.laßen vff erfordern und begehren deß Ehrenvest wohl vorgeachten H Hanß Georg Walters ebenmäßigen Schneiders v. alhießigen Burgers alß geschwornen Vogts Susannen, hannß Caspars, Marien Salomeen, Johann Friderichs, Mariä Elisabethen, Johann Frantzen v. Johannis aller Vollbändiger geschwüsterte, der verstorbenen fr. sel. mit obernanntem hanß Caspar Weniggut Ehelich erzeugter Kinder und ab intestato nachgelaßener Erben ordnung mäßig vorgenommen (…) Actum Straßburg in fernerem beÿsein hannß Geörg Röhrers, Schreiners der Verstorbenen fr. seel. bruders v. gewesenen Vogts, Montags den 8. 9.bris 1680.

In einer alhier in der Statt Straßburg oben ane der großen Stadelgaß gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen Behaußung befunden, wie volgt
vff d. obern bühn, In der Cammer A, Cammer B, Cammer C, In der obern Stub Mittelstub, In der Mittlern Kuchen, In der Undern Wohnstub, In der undern Kuch. Im dem undern haußöhr, Im Keller
Eÿgenthumb an Häußern. Item Hauß v. hoffstatt, mit allen deßen gebäwen, begriffen, Rechten v. Zugehördten, gelegen alhier in der Statt Straßb. ane dem Paarfüeßer platz, einseith j. Eckh an der großen Stadelgaß, anderseith neben Peter Rudolphs deß Kürschners seel. wittib hinden vff diese Erben selbsten stoßend, dauon gehen Jahrs vff den 1.ten Maÿ von d. Keller thüer 4 ß Allmend Zinß Gemeiner Statt Straßb. sonsten ledig eÿgen, vndt Ist dieße behaußung wie dieselbe den 23.t Janu : 1° 1679. nemlichen nach der jetzo abgeleibten wittib Ehehaußwürths hannß Caspar Wenigguths. seel. tödtlichen hientritt durch die geschwornen allhies&ige Werckmeister vff der Statt Stall Æstimirt, also alch anhero wider angeschlagen p. 750. fl. davon abgezogen nächst vorgemelte beschwerdten welche dem Zinß nach in Capital thut 4. lb si restirt noch deßorths außzuwerffen 371. lb. Darüber besagt j. Perg. Kauffbrieff mit d. Statt Straßb. anhangendem Contract Insigel Verwahrt sub dato 15. Febru. A° 1658. mit N° 7 notirt, vnd nach beschehener revision darbeÿ gelaßen.
Item ein behaußung vnd hoffstatt, sambt allen anderen deßen gebäwen, begriffen, Zugehördten v. gerechtig Keiten, auch alhier in der Statt Straßburg, oben ane d. großen Stadelgaß. einseit neben vorgdachter behaußung, 2.seit neben Fridrich Dürren dem Münster becken, hinden vff hannß Friderich Wenigguth Schneidern stoßendt, gelegen, so freÿ, ledig eÿgen vndt Vorgedachter geschwohrener Werckhmeister am 23. Januarÿ A° 1679. beschehenen Abschatzung nach anhero æstimirt vndt außgeworffen für 212. lb. Darüber besagt j. Perg. Kauffbrieff mit d. Statt Straßburg anhangendem Insigel bekräfftiget, deßen datum den 4. Martÿ A° 1675. mit N° 1. notirt. vndt auff beschehene Vorweißung, darbeÿ gelaß. Ferner haben sich noch 8. alte Pergamentine hauß; vnd abgelößte Zinßbrieff über solche beede heüßer besagendt befund.
Summa hujus Inventarÿ. haußrath 131 Sa. Schneider Werckzeug 1, Wein vnd Vaß 117, Silber 41, Guldine Ring 9, Baarschafft 53, Eÿgenthumb ane häüßern 583, Activ Schulden 10, Summa summarum 947 lb – Schulden 32, Summa finalis 914 lb
Aus Es. Ehrs. Vogteÿgerichts d. Statt Straßburg Memorial de Anno 1681.
Abschatzung donerstags den 23.ten Januarÿ 1679. Weÿlandt deß Ehrsamen Vndt bescheidenen Meister hanß Caspar Wenig guths deß Schneiders See. Zweÿer behausungen, auff dem barfüsserplatz, Undt in die groß stadelgaß gehendt, Erstlichen die Eckh behausung, welche allenthalben wohl besichtiget, wegen deß nachs daß gebälckh Zimblich schadenn erlitten, ist solche behausung der Jetzigen befindtung nach vff den herren Stall angeschlagen Vor Vndt Vmb Sieben hundert Vndt Fünffzig guldten
Die andere nebens behausung, so an diese stosset, theilß hinüber theils herüber gebawen, Zimblich eng Vndt schmahl, ebenmäßig der befindtung nach vff den herren Stall angeschlagen Vor Vndt Vmb Vier hundert Zwantzig fünff guldten.
Bezeugens Underschribene der Statt Straßburg geschwohrne Werckhleüth, [unterzeichnet] hannß Georg Heckheler Werckmeister beÿ dem Münster, Jacob Loßii Werckmeister deß Zimer hoffs, Andres Schmidt Werckmeister des Maur hoffs

Les enfants et héritiers de Jean Gaspard Wenigguth vendent la maison au vivandier Claude Olié et à sa femme Jeanne

1685 (25.8.), Chambre des Contrats, vol. 555 n° 448
Ludwig Geÿer der Schneider alß Ehevogt Salome gebohrner Weniggutin ferner Johann Fingato der Kübler alß Ehevogt Elisabethæ gebohrner Weniggutin, So dann H. hannß Georg Walter der Schneider alß Vogt weÿl. Hannß Caspar Wenigguts deß Schneider nachgelaßener 5. lediger Kinder,
in gegensein Claude Olie deß Marquetenders und Jeanne beeder Eheleüth – und Zwar auff den am 18. h.us Von Hh Rhat und XXI. Obrigkeitlich ertheilten consens
eine behaußung, hoffstatt, sambt allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Rechten zugehördten und Gerechtigkeiten allhier am baarfüßer Platz, einseit neben den Verkäuffern selbsten, anderseit neben Ursula weÿl. tobiæ Werdemanns deß kürßners wittib hinden uff Friderich Weniggut den Schneider gelegen, und gebe man von der Kellerthür 4. ß Jährlichs Zinnßes gemeiner Statt

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent les héritiers à vendre la maison à un manant du nom de Claude Guillat. Une commission rend compte de sa visite dans l’immeuble à aliéner.

1685, Conseillers et XXI (1 R 168)
Hanß Caspar Wenigguts Kind. Vogt. 139. 140.
(p. 139) Montags d. 13. Aug. 1685) – G: noîe Hanß Caspar Wenigguts Kinder Vogten Hannß Georg Walthers, der will seiner Curandin Antheil an einer behaußung jn der Stadelgaßen gelegen, An einen frembden Marquetänder verkauffen, bitt umb gn. erlaubnuß. Erk. Werden fernerm bericht ein Zu Ziehenn, deputirt. Herr XV.er Metzger, Herr Lautenschlager.

(p. 140) Sambstags d. 18. Aug. 1685. – Herr XV. Metzger, Und Herr Lautenschlager referiren, Sie hätten Mghh. erkandtnuß Zufolg in dem hauß, so hannß Georg Walthern der Burger Und Schneider alhier nôe seiner Vogts Kinder, an einen Marquetänder Zue kauffen Will, der Augenschein eingenommen, Und seÿe selbiges auff den Baafüßer platz oben an der großen Stadelgaßen gelegen, habe 3. stüblin über einander, 5.Kämmerlein, Küchen, einen Kleinen Keller, und Keinen hoff, der Käuffer heiße Claude Guillat, und wolle 1000 fl. baares geldts davor Zahlen, Und weilen es Nur Umb 500 Rthr. angeschlagen, 250 gulden aber jetzo mehr davon Zu haben ist, so vermeine der Vogt, er Könne dadurch seiner Vogts Kindern großen Nutzen schaffen, wann er es Verkaufen als wan er es behalten Zu Mghh. stellend, Ob Sie dießen Kauff confirmiren, Und ihren consens und willen darinn geben wollen. Erk. willfahrd und sollen die Verschreibung beÿwohnen, Herr XV.er Metzger, Herr Lautenschlager.

Originaire de Lyon, le cabaretier Claude Olié et sa femme Jeanne Nerbec native de Fribourg en Suisse achètent le droit de bourgeoisie en 1692 en s’inscrivant à la tribu des Fribourgeois.
1692, 3° Livre de bourgeoisie p. 1098
Claude Aurier Von Lyon der Cabaretier, erkaufft das burgerrecht Vor sich und Jeanne gebohrne Norbay Von Friburg auß der schweitz, seine Ehl. haußfr: p. 6 Gold fl. 16 ß. so bereits auf dem Pfenningth: erlegt worden, bringt Keine Kinder mit, und wird Zu E.E. Zunfft der freÿburger dienen. Jur: d 11. Dito 1692.

Devenu propriétaire d’une auberge dans la même rue, Claude Olié loue la maison au manant André Revel (voir aussi l’inventaire dressé après la mort de Claude Olié)
1696 (27.3.), Chambre des Contrats, vol. 568 f° 185
Sr Claude Olie, Aubergiste
bail au Sr André Revel, manant de cette ville
Une Maison avec touttes ses appartenances et commodités, Scize sur la grande Place, faisant d’un costé le coin de la rue appelée vulgairement Große Stadelgaß, d’autre tenant à Ursule Rudloff sage femme sans en rien excepter ny reserver, Ce bail estant fait pour deux ans à commencer dès le jour que le Locataire y pourra entrer la maison ayant besoin de reparation
[in margine :] (…) que ledit Revel jouira encore trois années consécutives de la susdite maison, en second lieu qu’il payera par an 240 livres de france, faisantes 60 livres de Strasbourg et en troisième lieu que le nouveau bail commencera à la St Jean prochaine, le 3 avril 1698

Claude Olié et Jeanne Nerbec vendent la maison 850 livres au manant et perruquier Louis Pesant et à sa femme Marie Sergent

1700 (4.5.), Chambre des Contrats, vol. 573 f° 271
H. Claude Olié der Würth zu St. Claude, und Jeanne Neerbé [unterzeichnet] claude olie, +
in gegensein H. Louys Pesant deß Peruquenmachers und Schirms Verwanth. allhier Und Marie Sergeant, und zwar mit permission Unsern HH. d. Räth und XXI. nach inhalt deß Undern 3. huius darüber ertheilt. permission scheins [unterzeichnet] Louis Pesant, Marie sergent
Eine behaußung, und dero hoffstatt, sambt allen deren Gebaüen, begriffen, weith. recht. Zugehördt. Und gerechtigkeit, allhier oben am baarfüßer platz, so einseit ein Eck an d. großen Stadelgaß, anderseit neben Ursula Rudolphin geb. Käßin wittib hind. auff weÿl. hans Friderich Wenigguth gewesenen Schneiders sel. Erben, stoßend gelegen, darvon gebe man jährlich 4 ß d zinß weg. einer Keller thür gemeiner Statt – um 1700 gulden oder 850 pfund

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Claude Olié à vendre l’immeuble à un manant

1700, Conseillers et XXI (1 R 183)
Claude Olié Cabaretier à St. Claude vmb permission hauß Verkauffs. 80. 85.
(p. 80) Sambstags den 24. Aprilis 1700 – Saltzm: Ersch. Claude Olie burger vnd Cabaretier à St. Claude, der ist willens sein hauß auff dem baarfüßer platz beÿ dem bronnen in der Stadelgaß an Louis Peson maistre Perruquier vnd Schirmer allhier Zu verkauffen vnd bittet deßweg. vmb gn. erlaubnuß. Erk. H. XV. Brackenhoffer vnd H. Rhatherr Han deputirt.

(p. 85) Montags den 3. Maÿ 1700. – relation wegen Claude Olie haußverkaufs
die Herren Deputirte H. XV. Brackenhoffer vnd H. Rhatherr Han referiren, daß Sie der am 24.ten Aprilis jüngst ergangen Erkandnuß Zufolge den augenschein in dem auff dem barfüßer platz beÿ dem bronnen in der Stadelgaß gelegenen hauß welches Claude Olie burger vnd cabaretier allhier an Louis Peran Maitre Peruquier vnd Schirmer allhier Zu Verkaufft willens ist eingenohmen vnd dabeÿ befuden haben, daß es verschiedene Kleine stüblein vnd Kämmerlein Ein keller Zu 12 fuder wein vnd Ein fruchtschütt zu 60 ftl. früchten habe der käuffer auch sich erklärt habe den hießigen ordnung in allen stücken sich Zu submittiren vnd auch damit h Einstands recht wider ihme nicht gebraucht werd. können sich in kurtzer Zeit in allhießiges burger recht Zu begeben, der kauff were vmb 1700. fl. geschehen. Erk. Würdt mit gebettenem verkauff Zwar willfahrt, es soll aber derselbe ordnungsmäßig mit den gewohnlich. Clausulen in der Contractstuben in beÿsein der herren Deputirten verschrieben werden.

Louis Pesant prend en apprentissage Balthasar Kolb, originaire de Nuremberg
1699 (27. 8.br), Not. Contz (6 E 41, 31)
Apprentissage – fut present en personne Le Sr Louis Pesant marchand Perruquier aud. Straßburg, lequel a reconnu et declaré avoir pris Chez luy en apprentissage
Le nommé Balthasar Kolb Natif de Nuremberg agé environ de 19 ans présentement dans le service de Messire Antoine Eberhard Bock de Blesheim et guersheim
à Ce present ledt. Kolb et de la part de mondt Sr Bock de Blesheim Le Sr Jean Brey Bourgeois et Notaire de la Ville de Strasbourg stipulant pour Iceluy Sr Bock de Blesheim ainsi que ledt. St Pesant a promis promet et s’oblige de montrer et enseigner aud. Kolb L’art de faire toutes sortes de Perruques et tout Ce qui en depend comme aussi de Raser en autant qu’il dependra deluy (…)

Louis Pesant et Marie Sergent sont originaires de Paris, le mari de la paroisse Saint-Jacques-de-la-Boucherie et la femme de la paroisse Saint-Eustache. Leur fille Claire meurt à l’âge de dix-huit ans en 1710
Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 79)
Die 6 Februarÿ 1701 Glaudius pridie natus filius Ludovici Pesant Parisinus et Mariæ Sergant parisina conjugum baptizatus est quem sacro fonte suscipere Glaudius ollier et margarita Grosse (i 45)
Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 170) Die 20 Xbris 1703 natus est Josephus legitimus Ludovici Pesan nati Parisiis et modo commorantis his et Mariæ Sergent natæ Parisiis sacro vero baptismalis fonte ablutus Louis Pesant (i 93)
Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 206 Die 27 Martii 1705 nata est Maria Genoveva filia Legitima Ludovici Besant Parisiensis ex Parochia Sancti Jacobi vulgo de la boucherie et incolæ hujatis et Mariæ Sergant etiam Parisiensis ex Parochia sancti Eustachÿ fuit baptisata die 29 (i 111)
Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 260) Die 10. Aprilis 1707 nata est Elisabetha Alexandra filia Legitima Ludovici Pesann Chirurgi Parisiensis ex ex Parochia Sancti Jacobi de La boucherie ac modo sub tutela hic commorans et Mariæ Sergent etiam Parisiensis et ex Parochia Sti Eustachÿ fuit Baptizata die 11 (i 138)

Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 69)
Die 28 Februarÿ Ao 1710 pie in domino obdormivit pudica et modesta domicella Clara Pessant ætatis suæ octodecim annorum ac filia Legitima Ludovici Pessant capillorum concinatori et tutelari huiatis et Mariæ Sergeant fuit prouisa debitis ac solitis Ecclæ Sacramentis nec non sepulta in noster cæmeterio prope Ecclam die 2 martÿ (i 38)

Louis Pesant et Marie Sergent hypothèquent la maison au profit du notaire et receveur Wolffgang Kurtz

1712 (ut supra [30. Sept.]), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 585
Louis Pesant perruquier und Marie geb. Sergent beÿständlich H. Joh: Schweitzers und H. Davidt Stamm beder auß mittel E.E. Kl. Raths hierzu deputiret
in gegensein H. Wolffgang Kurtz Not: publ: und adelischen Schaffners – schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert. auf dem baarfüßer platz einseit ist ein eck ahn der Großen Stadelgass, anderseit neben Rudoplh hinten auff H. Schlosser – darvon gibt mann jährlichen 4 ß allmend geldt

Louis Pesant et Marie Sergent louent la maison au perruquier Claude Prima et à sa femme Jeanne Chaudre

1712 (ut ante [5. Sept.]), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 541-v
Louis Pesant peruquier et Marie Sergent
bail à Claude Primas perruquier et Jeanne Claudet
sa maison scituée icy sur la grande place tenant d’un côté au Sr Schlosser d’autre (-) aboutissant au derrière au mesme Schlosser tout entiere pour quatre ans à commencer à la St Michel 1712 – moyennant un loyer annuel de 300 livres tournois

Louis Pesant et Marie Sergent hypothèquent la maison au profit de Jérémie Adam Leitersperger, ancien consul

1713 (2.5.), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 271-v
Louis Pesant perruquier und Fr. Marie Sergent mit beÿstand H. Adam Graff und H. Johann Jacob Bruder beed. auß mittel E.E. Kl. Raths in ermanglung verwanther deputiret
in gegensein S.T. H. Jeremias Adam Leiterspergers alten Ammeisters alß hochverordneten H. Pflegers deß Spithals beneben H. Johann Martin Schlitzweck Schaffnern daßebst – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, ihre behaußung c. appert: allhier ahm baarfüßer platz, einseit ist ein Eck ahn der großen Stadelgass anderseit neben Ursula Rudolphin hinten auf Weinguthen stoßend – darvon gibt mann jährlich 4 ß d zinß wegen einer kellerthür

Louis Pesant et Marie Sergent vendent la maison au perruquier Claude Prima et à sa femme Jeanne Chaudre moyennant 1 362 livres

1714 (17.2.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 99-v
(1362) Louis Pesant perruquier [in margine :] Fr Maria Sergean hieringed. Louis Pesant des Verkäufers haußfr. consens 15. julÿ 1715
in gegensein Claude Prima perruqumachers und Johannæ Chodec
hauß hoffstatt mit allen begriffen, weithen, Zugehörden und Gerechtigkeiten ahn der Großen Stadelgass, einseit ist ein eck ahm Baarfüßer platz anderseit neben denen Rudelphischen erben hinten auff H. Schlosser, daran gibt mann jährlichen 4 ß d auf den Pfthrn. wegen deß Keller lochs – um 250 und 250 pfund vnderpfand, geschehen um 862 pfund

Perruquier originaire de Lyon, Claude Prima et sa femme Jeanne Chaudre deviennent bourgeois en 1708 en s’inscrivant à la tribu du Miroir
1708, 3° Livre de bourgeoisie p. 1269
Claude Prima der Peruckenmacher Von Lion Weÿl. Pierre Prima gew: Schneiders daselbst hint. sohn Vnd sein Fr: Jeanne Chaudt des Meßerschmidts tochter erkauffen das burger recht p. 6. Gold fl. 16. ß. W. Zum Spiegel dienen. J. d. 22. Martÿ 1708.

Premier des baptêmes, en 1709 (le dernier a lieu en 1726). La femme est dite originaire de Metz
Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 63), Die 22. Martÿ 1709 nata des Joanna ac filia Legitima Claudÿ Prima Civis huiatis Er Joannæ Chodet Metis oriunda fuit baptizata die 28. Eiusdem Mensis, Assistentibus Patrinis Petro Polieux et Joannâ Nerbé ex Girsi in Helvetia oriunda (signé) prima, pierre Beaulieu

Claude Prima prend en apprentissage Philippe Noel Jarry, de Wissembourg
1712 (1 mars), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 18)
Apprentissage – fut presente damlle Catherine oberhoubriner veuue de deffunt le Sr Jean Jarry en son vivant bourguemestre de la ville de visembourg laquelle a declaré que des le 15 du mois d’aoust dernier led. deffunt son mary auroit mis en apprentissage Philippe Noel Jarry son fils
en la maison et boutique du Sr Claude prima maistre barbier perruquier en cette ville de Strasbourg dont in nauroit esté passé aucun acte contenant les conditions dud. apprentissage (…) que led. apprentissage ce fait pendant le cours et espace de deux années consécutives qui ont commencée led. Jour quinze aoust

Claude Prima prend en apprentissage Louis Gillet
1712 (20 juillet), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 18)
Apprentissage – fut present Sr Jean Baptiste Gillet Entrepreneur de la fourniture des Etapes En lad. Ville , Lequel Pour faire le proffit de Louis Gillet son fils jeune garçon il a Recognü L’avoir mis ce jourd’huy en apprentissage en la
boutique et chez le Sieur Claude Primat Maistre Barbier et perruquier en lad° ville pour le temps et espace de deux années consécutives à Commencer du ½é du mois de Juin dernier et à finir à pareil jour au bour desd. deux années

Litige entre Frédéric Reinthaler et Claude Prima concernant la rémunération d’un compagnon
1720, Protocole du corps des perruquiers (XI 175)
Friderich Reinthaler Contra Herrn Claude Primas
(f° 46-v) den 26. Martÿ (1720) – Friderich Reinthaler, der Peruckhenmacher allhier Klagt Contra Herrn Claude Primas ebenmäßigen perruquier allhier weilen derselbe Ihme nach seinem gesellen trachtet und stellet gleichwie er gestern durch Mr Deneux auch Peruquiers habende bede Gesellen bereits werkstellig gemachet laßen dieselbe deßen gesellen gesagt, wann er mit seinem Herrn vor das Hien* Künfftige annoch Keinen lohn gemacht, so solle er solches unterwegen laßen und dann Zu Hr Primas in diensten gehen, solcher würde Ihne beßer als Kläger mit der Belohnung bezahlen, bittet umb satisfaction.
Beklagter Zugegen sagt, daß solche Anklag gantz falsch indeme er keinen Menschen, darmit halben Keine Commission gegeben, solle solches beweißen.
Erkandt, weilen M. Deneux 2. gesellen dermahlen nicht gegenwärttig, so solle derentwegen eine anderwärttige versamblung vorgenommen werden, vmb solche als Zeügen hierüber verhören und dann darauffhien ein Urthel fällen Zu können.
Actum vor E. Löbl. Corps der Hh Perruquenmacher alhier Zu Straßburg in beÿseÿn und durch vermittelung S. T. Herrn Philipp Caspar Leitersperger XV. und Hochgebietenden Oberherrens &

Autre litige entre les même deux ans plus tard concernant un compagnon
1722, Protocole du corps des perruquiers (XI 175)
(f° 70) Anno 1722. Mittwochs den 15. Aprilis – H Claude Primas des Peruquiers und Juré eheliche haußfraw und Klagt contra NN den Garçon Peruquier puncto selbiger vor etlichen tagen ihro promittirt zu arbeithen, und in diensten Zugehen Zu dem Ende derselbe auch gestrigen dienstags beÿ Ihro gearbeitet und gespeißet da er doch vorhien Hn Reinthaler dem Peruquier auch Zu arbeiten versprochen, welcher Ihne gestern Nachts annoch aus deren hauß in sein Logement geführet, bittet ine Beklagten dahien anzuhalten, daß er alsbalden Zu ihr in arbeith einstehe oder wiedrigen falls die Statt Krafft der articul raume.

H. Johann Friderich Reinthaler der Peruquier sagt, daß ged. Beklagte gestrigen tags Zu Ihme in seine Boutique gekommen und beÿ Ihme sich vmb arbeith angemeldet, darauff er ihne gefragt, ob er auch mit H. Kehlhoff eines vorherigen herrn Consens aus diensten gegengen ? übrigens wüßte er nicht das geringste daß selbiger beÿ Madlle Prima schon vorhero versprochen geweßen, bittet wie gesagte Madlle Primas.
Beklagter Zugegen, sagt, daß er anfänglichen Madlle Primas in arbeith zugestehen promittirt, allein weilen dieselbige ihme aufferleget er müßte auch das rasiren verstehen und allßo seine rasoirs hierzu in gutem standt haben, resolvirte er sich, inn ansehung er sich im rasiren nicht ferme gemacht, und auch über dieses mit Keinen guten sondern lauter alten rasoirs versehen wäre, anderwärts umb arbeith Zusehen, wie er dann alsbalden darauff Zu Hn Reinthaler gegangen und Ihne umb arbeith angesprochen, auch bereits beÿ Ihme gearbeitet und gespeißet.
Erkandt, weilen beklagter Klägerin Zuerst in arbeit Zustehen versprochen und deßen exception, wegen dem rasiren Kein fundament, maßen er versprochen hatte Zu rasiren, nicht zulänglich, Alß solle beklagter alsbalden Zu der fraw Klägerin in arbeit eingehen, oder wiedrigen falls vermög der articul die Statt raumen und einfolgig alhie beÿ keinem Maitre Peruquier in Boutiques oder arbeit geduldet werden, H Reinthaler aber anbeÿ von seiner anforderung gäntzlich angewiesen seÿn, mit erstattung 28 sols pour les frais.

Claude Primat et Jeanne Chodec d’une part, Jean Daniel Ehmann et Marie Madeleine Fritzmann d’autre part s’associent pour le commerce de cheveux et de crins
1731 (8 mars), Not. Lhanneur de Chantelou (6 E 41, 986)
Société du 8 mars 1731 – furent presens Les Sieurs Claude Primat M perruquier et Demoiselle Jeanne Chodet son épouse de luy dument autorisée à l’effet des présentes et Encore assistée des sieurs Michel Petit M° sellier et Martin Gautier traitteur tous deux Bourgeois de cette ville ses Conseils d’une part
Et le sieur Jean Daniel Ehmann Me Perruquier et Damlle Marie Madeleine Fritzmann sa femme de luy duement autorisée à l’effet des présentes et encore assistée des sieurs Zacharie Fritz menuisier et Jacques Renchert mouleur de bois et Conseil de lad. damlle Ehrmann
C’est à savoir que led. sieur et Damoiselle Primat sieur et damoiselle Ehrmann se sont associés par ces présentes pour tous les cheveux poils de chevre et crins qu’ils achepteront soir par Ensemble ou separément pour vendre sans etre travaillez ny façonnez en perruques, Ceux qu’ils achepteront pour le travail Journalier de leurs Boutiques n’etant point compris En la presente vente. Cette société ainsy faite a la Charge que chacune desd. deux parties apportera et Contribuera à la masse de lad. société d’une somme de 1500 livres et même d’une plus grande somme s’jls le Jugent à propos (…)

Claude Primat et Jeanne Chodet hypothèquent la maison au profit de la fondation Nicolas Adolphe (voir ensuite l’inventaire dressé après leur mort)

1731 (10.12.), Chambre des Contrats, vol. 605 f° 500-v
H. Claude Primat Peruquenmacher und Jeanne geb. Chaudée mit beÿstand H. Ferber und H. Rathh. Erhard EE. kleinen Raths alten beÿsitzers
in gegensein H. Rathh. Johannes Hammel als pflegers und H. Johannes Lobstein Notario Publico als Administratoris der Nicolaj Adolphischen Stiftung wie auch ged. H Hammerer in seinem eigenen nahmen – schuldig seÿen 150 pfund und 150 pfund
unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahne dem Baarfüßer platz, einseit ist ein eck ahne der großen Stadel: gaß anderseit neben david Rudolph dem Schuemacher hinten auff H. Peter Schloßer den Schreiber in alhiesiger Einquartierung

Claude Primat et Jeanne Chodec vendent la maison au cordonnier Jean Michel Füssel moyennant 1 270 livres

1734 (5.11.), Chambre des Contrats, vol. 608 f° 410-v
H. Claude Primat der Peruquenmacher und Jeanne geb. Chaudre
in gegensein Johann Michael Füßel des schuemachers
Eine Behausung und hoffstatt mit allen deren begriffen, weithen, rechten und gerechtigkeiten am baarfüßer: platz, einseit ist ein eck ahne der großen Stadelgaß anderseit neben Johann Jacob Baur dem schuemacher ehevögtl. weiß hinten auff weÿl. H. Peter Schloßer des Schreibers in hiesiger Einquartierung stub wittib und erben – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn wegen eines Kellerlochs 4 ß ane allmend zinß – um 250, 250, 150 und 150 pfund verhafftet – den verkäuffern seith den 17. Februarÿ 1714 da sie selbige erkaufft eigenthümlich zuständig – um die 800 pfund ausmachende capitalien, geschehen um 470 pfund

Fils de cordonnier, Jean Michel Füssel épouse en 1718 Marie Salomé Schmerber, fille de cordonnier : contrat de mariage non conservé, célébration
1718, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Eheberedung – Joh: Michael Füeßels Schuemach. undt Jgfr Mariæ Salome Schmerberin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 38-v, n° XVI)
1718. Dominica XII & XIII Trinit. proclamati sunt Johann Michael Füeßel der ledige schuhmacher V. burger alhier Johann Heinrich Füeßel deß burg. v. Schuhmachers alhie ehel. Sohn, und Jgfr. Maria Salome Weÿl. Johann Jacob Schmerbers gewes. burgers v. schuhmachers alhier nachgelaßene Ehel. tochter. Copulati sunt Mittw. d. 14. Sep. [unterzeichnet] Johann Michael fiesel als hochzeiter, Maria Salome Schmerberin als Hochzeiterin (i 43)

Ils font dresser l’inventaire de leurs apports dans la ruelle des Dominicains dans la maison du père du mari. Les apports du mari s’élèvent à 42 livres, ceux de la femme à 116 livres.
1725 (28.4.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 52)
Inventarium und Beschreibung aller Haab und Nahrung, so der Ehrenhaffte und bescheidene Meister Johann Michael Füßel Schuhmacher und die Ehren und Tugendsahme Frau Maria Salome gebohrne Schmerberin, beede Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg, Crafft Ihrer mit einander auffgerichteter Eheberedung ams ein unverändert Guth in den Ehestand zugebracht (…) So beschehen in Straßburg in fernerer Gegenwarth des Ehrengeachten Meister Johann Friderich Wörners Schuhmachers und burgers allhier der Ehefrauen Schwagers und von Ihro hierzu erbettenen beÿstandts Sambstags den 28. Aprilis Anno 1725.
In einer allhier Zu Straßburg in dem Prediger Kirch Gäßlein gelegener des Ehemanns Vatter zuständiger behausung ist befunden worden wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns Nahrung betreffend, Sa. Kleÿder 19, Sa. Werckzeugs Zum Schuhmachers handwercks gehörig 1, Sa. Slilbers 35, Summa summarum 57 lb – Schulden 15 lb, Nach solchem abzug 42 lb
Der Ehefrauen Vermögen belangend, Sa. haußraths 53, Sa. Silbers 2, Sa. goldenen Ring 10, Sa. der baarschafft 50, Summa summarum 116 lb
Haussteuren 17 lb

Jean Michel Füssel se remarie en 1728 avec Anne Marie Hellbeck, fille de pelletier
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 123, n° 8)
1728. Domin: Jubil. et Cant. seind außgeruffen Vndt Mittwochs darauff als den 28. April Ehelich eingesegnet worden, Johann Michael Füßel die Wittwe burger vndt Schuhmacher alhier vndt Jungfraw Anna Maria Hellbeckin herrn Johann Hellbeck, Kürßners vndt E. E. Großen Raths Beÿsitzers alhier Ehel. tochter [unterzeichnet] Johann Michael fiesel als hot Zet, Anna Maria Höllbeck als hochzeiterin (i 125)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la ruelle des Dominicains dans la maison de Jean Henri Füssel, père du mari.
1729 (19.2.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 59) n° 123
Inventarium und Beschreibung aller Haab und Nahrung so der Ehrenhaffte Meister Johann Michael Füeßel Schumacher und burg. alhier und die Ehren: und tugendsame Fraw Anna Maria Höllbeckin, beede Eheleüthe Crafft ihrer mit einander auffgerichteter Eheberedung alß ein unverändert guth in den Ehestand zusammen gebracht – So beschehen in Straßburg in fernerer Gegenwarth herrn Johann Heinrich Füessels Schuhmachers des Ehemanns: vnd H Johann Höllbecks, Kürschners vnd EE: Großen raths alten beÿsitzers, der Frawen Geliebten Vatters, Hierzu beederseits erbettener beÿständere Sambstags den 19. Februarÿ 1729.
In einer alhie Zu Straßburg in dem Predigergäßlein gelegener, H. Johann Heinrich Füeßeln des Manns Vattern Zuständiger behaußung ist befunden worden wie volgt
Series rubricarum. Des Ehemanns unveränderte Nahrung, [sans additions]

L’inventaire dressé après la mort de Jean Michel Füssel n’est pas conservé. Jean Michel Füssel délaisse une fille de son premier mariage et trois du deuxième selon les actes ultérieurs.

1746, Not. Lichtenberger (Jean Philippe, rép. 65 not 21) f° 66-v n° 829
Inventarium über Johann Michael Füßel gewesenen Schuemachers allhier Verlassenschafft sambt unterschriebenen summarischen Calculo und aparten Vergleich

Vente de meubles après la mort d’Anne Marie Hellbeck en août 1747 en délaissant trois filles
1747 (4.9.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 40) n° 858
Verkauff und Loß Register Innhaltend Alles dasjenige, waß von Weÿland Frauen Annæ Mariæ Füßelin gebohrner Hellbeckin, auch weÿland herrn Johann Michael Füßel, gewesenen Schuhmachers und burgers allhier Zu Straßburg nachgelaßener Wittib seel. hinterlassenen Mobilien beÿ deren Verkauffung erlößt und vor der Kinder aufbehalten worden auch sonsten von der Nahrung übrig verblieben, auffgerichtet Anno 1747.
Zuwißen seÿe hiermit demnach weÿland die Ehren und Tugendsame Frau Anna Maria Füselin gebohrne Hellbeckin auch weÿland herrn Johann Michael Füßel, gewesenen Schuhmachers und burgers allhier Zu Straßburg nachgelaßene Wittib den 22. Augusti Anno 1747. dieses Zeitliche gesegnet, und darauffhien den (-) dito das den 15. Septembris Anno 1746. über deren Ehemanns seel. Verlaßenschafft auffgerichtete Inventarium durch herrn Johann Melchior Rupperden Schuemacher und burgern allhier als geschwornen Vogt Mariæ Margarethæ, Mariæ Magdalenæ und Annæ Mariæ der Frau seel. Zu Erben verlaßene dreÿer Kinder auf der Statt Stall reproducirt, und neben herrn Johann Hellbeck, den Kürßner und Exsenatorem allhier de Kinder Großvatter um Dispensation der Inventation angehalten, auch darinnen von denen wohlverordneteen herren dreÿern der Statt stall gegen erlegter Abhandlung Gebühr willfahrt worden, daß man die vorhandern gewesene Mobilia (…) offentlich versteigern und Verkauffen laßen
So geschehen in der Königlichen Statt Straßburg den 4 Septembris et seqq. Anno 1747.

La maison est vendue par adjudication judiciaire le 10 septembre 1760 (aux héritiers, soit à Marie Salomé Füssel femme de Jean Daniel Gutermann, issue du premier mariage, et les trois filles du deuxième mariage de Jean Michel Füssel, voir les références ultérieures).

Fils de cordonnier, Jean Daniel Gutermann épouse en 1738 Marie Salomé Füssel : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration. L’inventaire des apports cité lors de l’inventaire n’est ni conservé ni porté au répertoire.
1738, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45, Eheberedungs Concepta, welche noch Zu expediren, f° 259 sqq)
Joh: Daniel Gütermanns Schuemach. Vnd Jfr Mariæ Salome Füeßelin (E.)
Copia der Eheberedung – Zwischen dem Ehrsamen v. becoureidenen Mr Johann Daniel Guttermann, dem ledigen Schuemacher, des Ehrenhafften H. Daniel Guttermanns, Carduanmachers v. b. allh. Zu Straßb. ehel. Sohn, als hochzeitern ane jm. Sodann d. Ehren: v. tugends. Jgfr. Maria Salome Füßelin, des Ehrengeachten H. Joh: Mich. Füßels, Schuhmachers v. b. allh. ehel. erzeugten tochter, als hochzeiterin anderntheils – Beschehen und v.handelt sind dieße ding alhier Zu Straßb. Donnerstag den 6. Martÿ A° 1738., Jacob Christoph Pantrion, Notar. requisitus

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. 149-v)
1738. Dominica Jubilate et Cantate proclamati sunt Johann Daniel Guttermann der ledige Schuhmacher v. burger alhier, Daniel Guttermann des Carduaners v. burgers alhier ehel. Sohn, Und Jgfr. Maria Salome Johann Michael Fueßel des Schuhmachers v. burgers alhier ehel. tochter, Copulati sunt Mittw. d. 7. Maÿ [unterzeichnet] Johann Daniel Guttermann als hochzeiter, Maria Salome Fieselin als hochzeirin (i 154)

Marie Salomé Füssel meurt en 1746 en délaissant quatre enfants. L’inventaire est dressé dans la maison du boulanger Georges Dürr Grande rue de la Grange. La masse propre aux héritiers s’élève à 130 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève à 93 livres, le passif à 265 livres.
1746 (24.8.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 244) n° 275-b
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, Keinerleÿ davon außgenommen, so Weÿl. die Ehren v. Tugendsame fr. Maria Salome geb. Fußelin, des Ehrenachtbaren Meister Johann Daniel Gutermanns, des Schuhmachers und burgers allhier Zu Straßburg geweßene Ehegattin nunmehr seel. nach ihrem den 14. Julÿ dießes lauffenden 1746. Jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche Verl. auf freundliches ansuchen erfordern v. begehren des Ehren v. vorgeachten Mrs Joh: Christoph Besten, des Schuhmachers v. b. alh. als geordnet v. geschwornen Vogts Margarethæ Magdalenæ, so in die 6 ½ Jahr, Mariæ Salome, so in die 5 Jahr, Johann Daniel, in die 2 ½ Jahr, und Mariæ Margarethæ, so in die 12. wochen alt, derer Gutermann, der Verstorbenen seel. mit Vorgemeldetem ihrem hind.bliebenen Wittiber ehel. erzeugter v. ab intestato nach tod Verlaßener Kinder und Erben – So beschehen allhier in der Königl. Stadt Straßburg, auff Mittwoch den 24.ten Augusti Anno 1746.

In einer allhier Zu Straßburg ane der großen Stadelgaß gelegenen Mr H. Georg Dürren dem Weißbeck und burgern allhier eigenthümlich zuständigen behaußung folgender maßen sich befunden
Ergäntzung der Kinder und Erben ermanglenden unveränderten Guths Vermög des über beeder nun zertrennter Eheleuth einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen durch nun weÿl. H. Jacob Christoph Pantrion gewes. Notm. jur. in A° 1738. errichteten und expedirten Inventarii
Series rubricarum, Der Erben unverändert guth, Sa. haußraths 18, Sa. Silbers 3, Sa. gold. Ring 2, Sa. Schuld 45, Sa. Ergäntzung 60, Summa summarum 130 lb
Des Wittibers unverändert und theilbare Nahrung, Sa. haußraths 27, Sa. Leders wie auch Waar und Werckzeugs Zum Schuhmacher handwerck gehörig 48, Sa. Silbers 2, Sa. activ schulden 14, Summa summarum 93 lb – Schulden 265, Compensando 172 lb
Copia der Eheberedung (…) Donnerstag den 6. Martÿ A° 1738., Jacob Christoph Pantrion, Notar. requisitus
Copia Codicilli reciproci. 1739 ; Dienstags den 3. Februarÿ (…) erschienen sind d. Ehrenhaffte Mr Johann Daniel Gutermann d. Schuhmacher auch mit v. neben ihme die tugends. fr. Maria Salome geb. Füßelin, bede Ehel. v. b. allh. Jacob Christoph Pantrion, Notar.

Les enfants de Daniel Gutermann et ceux de Michel Füssel vendent par adjudication la maison au cordonnier Jean André Vix moyennant 1 255 livres

1777 (25.6.), hambre des Contrats, vol. 651 f° 219-v
Johann Christoph Best der schuhmacher als geordneter und geschworener vogt weÿl. Daniel Gutermann gewesten schuhmacher hinterbliebenen 3 kinder auch weÿl. Michael Füßel gewesten schuhmachers 3 kinder
in gegensein H. Johann Andreas Vix dem schuhmacher, als letzt und meistbietenden
eine behausung und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Baarfüßerplatz, einseit ist ein Eck ane der Großen Stadelgaß, anderseit neben einer gemeinen Statt Straßburg zuständiger behausung, hinten auff die Flachonische wittib – um 2510 gulden

Les acquéreurs hypothèquent quelques jours plus tard la maison au profit de la succession du baron Jean Régnard Thierry de Buch

1777 (28.6.), Chambre des Contrats, vol. 651 f° 228-v
Johann Andreas Vix der schuhmacher und Margaretha geb. Füßelin unter assistentz Johann Daniel Spielmann des sattlers und Johann Klein des schuhmachers
in gegensein weÿl. ST. Johann Reinhard Dietrich freÿherr von Buch subtitutionis verlaßenschaft nahmens deren der freÿwohlgeborne Philipp Jacob Freÿh. Joham von Mundolßheim, hauptmann unter dem löbl. Infanterie regiment royal alsace, als universal erb und auf substitution graviter nutznießer, ferner H. Johann Daniel Ensfelder notarii publici ac practici als gerichtlich bestellten substitutions curatoris, – schuldig seÿen 200 gulden
unterpfand, eine behausung samt zugehörden ane dem Baarfüßerplatz, einseit ist ein Eck ane der Großen Stadelgaß, anderseit neben einer gemeinen Statt Straßburg zuständigen behausung, hinten auff die Flachonische wittib

Fils de jardinier, Jean André Vix épouse en 1752 Marie Madeleine Füssel, fille des précédents propriétaires : contrat de mariage, célébration
1752 (28 Februarÿ), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 55) n° 447
Eheberedung – zwischen dem Ehrenachtbaren Mr Joh: Andreas Vix, dem ledigen Schuemacher, weÿl. Georg Vix gewesenen Gartner ane Steinstraß und burgers allhier nachgelaßenem ehelichem Sohn, als dem bräutigam ane einem
So dann der Ehren und Tugendsamen Jgfr. Mariæ Margarethæ Füselinn weÿl. hrn Johann Michael Füseln gewesenen Schuemacher und burgers allhier mit auch weÿl. Frauen Anna Maria gebohrner Hellbeckin ehelich erzeugten und nach todt hinderlaßenen Tochter als der Jgfr. hochzeiterin an dem andern Theil
Actum Straßburg auf Montag den 28. Februarÿ 1752. [unterzeichnet] Johann andreas vüx Als hoch Zeÿer, Maria Margaretha Füßelin Als hochzeiderin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 202)
1752. Dom. Pasch. et Quasim. proclam. et Mittw. d. 12. Aprilis NB. auf Erlaubnus Ihro Gnd. Hn Am. Hauß Oberkirchenpflegers außer der bettstund h. 10. in der Kirch copulati (*) quantum ego scio, nunquam factum, ratio weilen sponsa keine goldene haube haben (**) eadem die nach 12. copulationes in hiesiger Kirchen waren Andreas Fix lediger schuemacher u. b. h. l. weÿl. Georg Fix gew. gartners u. b. h. l. hinterl. ehel. Sohn und Jfr. Maria Margaretha weÿl. Joh: Michael Fiesel gew. schuhmacher und b. h. l. eheliche tochter [unterzeichnet] Johann anderas füx als hochzeitern Maria Margaretha Füßelin (i 206)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient en partie à la femme. Les apports du mari s’élèvent à 8 livres déduction faite de ses dettes, ceux de la femme à 587 livres.

1752 (24.4.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 47) n° 1002
Inventarium über Mr Johann Andreas Vix, Schuhmacher und Frauen Mariæ Margarethæ gebohrner Füselin, beeder Eheleuthe und burger allhier Zu Straßburg einander vor unverändert in die Ehe Zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1752. – vermög des vierten Punct ihrer den 28. Februarÿ Jüngsthin vor mir Notario Vor unverändert Vorbehalten haben – So geschehen in löbl. Statt Straßburg in beÿsein Johann Melchior Rapp, Schuhmachers, des Ehefrauen geschwornenn Vogts auf Montag den 24. Aprilis Anno 1752.

der Ehefrauen eigenthümliche Antheil an einer behausung (F.) nemlich 5/18.te theil so den 3.t theil an 8.th theilen außmachen an einer behaußung und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, Rechten und gerechtigkeiten in allhiesiger Stadt an dem baarfüßer Platz ein Seith ist das Eck an der grosen Stadelgaß anderseith neben Andreas hamm dem Schuhmacher Ehevögtlicher weiß gelegen, hinden auf weÿland herrn Peter Schloßer gewesenen Schreibers in hiesiger Einquartierung Stub nachgelaßene Wittib und Erben stehend, über die 4 ß allmend Zinnß, so man allhiesigem Pfenningthurn Jährlichen f den 1. Maÿ von einem Kellerloch Zu geben schuldig, freÿ ledig und eigen welche 5/18. theil die gantze behaußung zu 1650 lb ohnpræjudicirlich æstimirt antreffen 458 lb. Über diese behausung davon der Ehefrauen beeden vollbändigen Schwestern 10/18.te theil und ihrer Verstorbenen einbändigen Schwester weÿl. Frauen Mariæ Salomeæ Güttermännin gebohrner Füßelin seel. nachgelaßenen Kindern 3/18.te oder 1/6.ten theil gebührig besagt ein teutscher perg. Kaufbr. mit der Statt Straßb. anhang. cantzleÿ contract Insiegel Verwahrt de dato 5. Novembris Anno 1734.
Haußrath, den der Mann in die Ehe gebracht, so sich in einer in allhiesiger Statt an der langen Stras gelegenen, weiland H. Rathh. Baur des gewesenen Schuemacher hinterlaßener Wittib und Erben eigenthümlich zuständigen dißorts Lehnungsweis bewohnenden behausung befunden hat, wie folgt, Sa. haußraths 39, Sa. Werckzeugs 7, Sa. Leders 107, Sa. Silbers 7, Summa summarum 161 lb – Dazugerechnet die demselben Krafft des sechsten puncts Eingangs angeführten Eheberedung gebührige Hälfte an hienach enthaltenen Haussteuren mit 23 lb, Womit des Manns in die Ehe gebrachtes Vermögen dem Werth nach sich beliefe auf 185 lb. – Schulden 193 lb, des Ehemanns Schulden übertreffen sein Vermögen 8 lb
Diesemnach wird auch der Ehefrau beibringen beschrieben, Sa. haußraths 47, Sa. Silbers 11, Sa. goldener Ring 9, Sa. Baarschafft 14, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 84, Sa. eigenthümlich. Anteil 458, Summa summarum 624 lb, Summa summarum 624 lb – Schulden 61 lb, Nach deren Abzug 563 lb – Rechnet man endlich die hieher gehörige Hälfte dazu mit 23, So zeiget sich, daß der Ehefrau beibringendem Werth nach bestehe in 587 lb

André Vix est élu préposé aux feux après la mort de Jean Egelus
1767, Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)
(p. 115.) Sambstags den 14. Februarÿ 1767. – Zufolg eines von E. E. Zunfft der Schuhmacher allhier ad protocollum gegebenen Extractus dasigen Gerichts memorialis seind Zu ersetzung der durch Weÿl. Hn Johann Egelus, des Schöffen allda jüngst hien erfolgtes absterben vacant gewordenen stelle beÿ denen zum feür verordneten viertzig Mann in vorschlag gebracht worden
Hr Lorentz Böhner Schöff
Andreas Vix
Lorentz Schreibern, samtliche der A. C. Zugethan.
In ansehung nun Hr Lorentz Bohner der Frantzösischen sprach unkundig zu seÿn angezeigt worden, haben die Hochverordnete H. Oberfeur Herren Zu diser stelle erwehlt
Andreas Vix. Juravit den 23. Ejusdem.

Fils du propriétaire, le tanneur Jean André Vix épouse en 1779 Marie Madeleine Trautmann originaire de Wœrth dans le comté de Hanau-Lichtenberg. Les parents du mari font donation d’une maison rue des Tonneliers à leur fils.
1779 (30.8.), Not. Schatz (6 E 41, 1302) n° 71
Eheberedung – zwischen Herrn Johann Andreas Fix, ledigem Rothgerber und Lederhändler auch burgern allhier Herrn Johann Andreas Fix, Schuhmachers und Eines Ehrsamen Groäen Raths wohlverdienten beÿsitzers mit Frauen Maria Margaretha gebohrner Fießelin ehelich erzeugtem Sohn als dem Herrn Bräutigamb ane einem
So dann der Ehren und tugendsamen Jungfraun Maria Magdalena Trautmännin, Herrn Johann Heinrich Trautmann, Rothgerbers und burgers Zu Wörth, Hochfürstlich Heßen: Hanau: Lichtenbergischer Herrschafft, mit Fraun Catharina Barbara gebohrner Strohlin, ehelich erzielten tochter, als der Jungfer Braut ane dem Andern theil

7° Cediren und übergeben des H. Bräutigambs geliebte Eltern Eingangs gedacht, dißem ihrem Sohn, welcher auch hiemit übernommen Zu haben bekanntlich ist, benantlich Eine Behausung bestehend aus vorder: und Hinderhauß, Höfflein, Bronnen und Hoffstatt, mit allen deren übrigen Gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, allhier Zu Straßburg ane der Kiefergaß, einseit neben H. Exsenatore Fäßler dem bestätter in allhießigem Kaufhaus anderseit neben H. Exsenatore Johann Georg Rothhan dem Tuchscherer, hinten auf verwittibte Fr. Pettmeßerin stoßend und gelegen, welche behaußung mit Keinerleÿ Real beschwerde beladen, Von Alters her zur blauen Taub genannt, und außern denen darauff hafftenden Passiv: Capitalien, davon in gleich hernach folgenden paragrapho Meldung geschehen, freÿ ledig und eigen, dergestalten, daß Er der Cessionarius mit dem jetz cedirten hauß, gleich anderm seinem Eigenthumb, zu schalten und Zu walten berechtiget seÿn könne (…)
8° Übernimt der Herr Bräutigamn die auf berührtem hauß hafftende beede Passiv : Capitalien Zusammen 2500 gulden antreffend, aus dem seinigen Zu bezalen und abzuführen, oder sich des Zinses halben, mit denen Creditoribus, ohne Zuthun derer Cedenten, Zu setzen
Actum Straßburg auf Montag den 30. Augusti Nach mittag Im Jahr des Herrn 1779 [unterzeichnet] Johann Andreas Vüx als Hochzeiter, Maria Magdalena Trautmännin als hochzeiderin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 95-v n° 12)
In dießem 1779. Jahr sind nach Zweÿmal nach einander geschehener proclamation Zur Ehe eingesegnet worden Johann Andreas Vix lediger burger und Rothgerber alhier H Johann Andreas Vix Burgers schuhmachers und E. E. Großen Raths dermaligen beÿsitzers alhier ehelicher Sohn mit Jfr. Maria Magdalena Trautmannn H. Heinrich Trautmanns burgers und Rothgerbers Zu Wörth ehelicher dochter, Ist geschehen Dienst. den 21. Septembris morgens um Zehen uhren [unterzeichnet] Andreas Vux als hochzeiter, Maria Magdalena trautmänin als Hochzeiterin

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison qui appartient au mari rue des Tonneliers. Les apports du mari s’élèvent à 7 078 livres, ceux de la femme à 4 201 livres.
1779 (21.10.), Not. Schatz (6 E 41, 1298) n° 107
Inventarium über Herrn Johann Andreas Fix, Rothgerbers und Leder Händlers, und Fraun Mariæ Magdalenæ Fixin geb. Trautmännin, beeder Eheleuth und burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in die Ehe zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1779 – in ihre d. 21.ten Septembris jüngst angetrettenen Ehe würcklichen Zugebracht, Welche der Ursachen, alldiweilen in dem, Vor mir Notario d. 30. Aug. 1779 passirten Ehe Contract, und dem darinn Vergriffenen 2.ten §° ausdrucklich abgeredet worden, daß alles dasjenige, was auf Künfftigen fall annoch Vorhanden, in natura wider ausgeliefert, das abgegangene aber nach hießiger Observanz ergäntzt werden solle – Actum Straßburg in hernach eingetragenen, an der Kiefergaß gelegenen behaußung, in beÿseÿn des Ehemanns gebiebter Eltern, u. der Ehefrauen geliebten Vatters, auf Donnerstag d. 21. Octobris 1779.

Waaren Zum Leder handel gehörig
(f° 9-v) Eigenthumb ane einer behausung. (M.) Nembl. eine Behausung, bestehend aus Vorder: und Hinter haus, Höfflein, bronnen und Hoffstatt mit allen deren übrigen Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtig Keiten, allhier Zu Straßburg ane der Kieffergaß, 1. s. H. Exsenatore Fäßler, dem bestätter in allhiesigem Kaufhauß, 2. s. H. Exsenatore Johann Georg Rothhan dem tuchscherer, hinten auff verwittibte Frau Pettmesserin stoßend gelegen, welche behausung mit keinerleÿ Real beschwerde beladen von alters her zur blauen Taub genannt, und außer denen darauf hafftenden Passiv Capitalien freÿ, ledig und eigen, Wo bewilligter maßen ohnpræjudicirlich hiehero angeschlagen wird Vor 8422 lb. Besag des diesortigen Ehe: Contracts vom 30. Aug. 1779. §° 7, 8 et 9 haben des diesseitigen Ehemanns geliebte Eltern, dießem ihrem Sohn jetzt gemelte behausung, unter denen daselbst angemerckten Condtionen, eigenthüml. cedirt und abgetretten. Sonsten besagt über dieße behausung eine in allh. C. Contract: Stub d. 16. Junÿ 1778. gefertigte und mit deroselben aufgetrucktem größeren Insiegel Verwahrte Kauffverschreibung ausweißend, wie Hr Rarthh. Johann Andreas Fix, solche von Meister Phil. Jb. Dürrbach dem kübler, und Fraun Barbara gebohrner Mollin, seiner ehel. haußfr. käufl. ane sich gebracht. So dann ist annoch vorhanden ein alda gefertigter Kauf Contract datirt vom 25. Jjunÿ 1777.
(f° 13) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns eingebrachtes Vermögen, Sa. Haußraths 445, Sa. Silbers 123, Sa. Waaren zum lederhandel 4794, Sa. Eigenthums ane einer behausung 8422, berechnung über 6000 Livres Ehesteur, Haussteuren (1018 Woran dem Ehemann der halbe theil gebührig anlangend) 509, Summa summarum 14.294 – Schulden 7216, Nach solchen abzug 7078 lb
Dießenmach wird auch der Ehefraun eingebrachte Nahrung beschrieben, Sa. Hausraths 1047, Sa. Silbers 45, Sa. goldener Ring und Geschmeid 119, Sa. der baarschafft 2400, Sa. der Kuhe 80, Helffte der haussteur 509, Summa summarum 4201 lb – Beschluß summ 11.279 lb

Vente de meubles après la mort d’André Vix, à la requête de la veuve et des deux petites-filles
1799 (19 germinal 7), Strasbourg 2 (12), Not. Knobloch n° 102
Vente de meubles le 19 germinal 7 sur la place d’armes, Maison de la veuve Vix N° 17, vente de meubles de la succession d’André Vix Cordonnier à la requête de la veuve
hausrath Versteigerung auf Ansuchen burgerin Margaretha geb. Füßelin Weÿl. Andreas Vix gewesenen Schuhemachers hinterbliebenen Wittib und bürgers Frantz Rosa leederhändlers als vogts weÿl. Andreas Vix hinterlassenen Erben Nahmentlich Maria Magdalena und Louise Vix deßen Enckelinen
looßung 802 fr.

Bail de la maison à Marguerite Dorothée née Lobstein veuve de Jean Georges Kugler

1804 (19 vent. 12), Enregistrement de Strasbourg, ssp 15 f° 195,
ssp du 16 courant. Bail pour 4 ans par Jacques Holderer et autres de Strasbourg
à Marg. Dorothée Lobstein veuve Kugler
Logement dans une Maison à Strasbourg place d’armes N° 17 pour 400 francs

Inventaire dressé après la mort d’une locataire, Catherine Schuster, successivement veuve de Pierre Louis Réné et de Louis Richi, tous deux tailleurs d’habits

1815 (19.12.), Strasbourg 2 (41), Not. Knobloch n° 7255
Inventaire de la succession de Catherine née Schuster, veuve en premières noces de Pierre Louis Réné, tailleur d’habits et secondes noces du Sr Louis Richi aussi tailleur d’habits, décédée le 19 octobre 1815 – à la requête de 1. Ferdinand René tailleur d’habits, 2. Jean Jacques Weigel gradué en droit mandataire de 1. &the& René cafetier majeur, 2. Charles Joseph René mineur demeurant à Mayence département du Mont Tonerre, agissant par son tuteur Nicolas Merz marchand de vin, T et Charles Joseph par représentation de Charles Joseph René cafetier à Mayence, les deux enfants héritiers
(procuration, Ludwig René und deßen verstorbenen Ehefrau Theresia née Lefevre)
dans la maison mortuaire place d’armes n° 17 en une chambre au premier étage éclairée sur la place
meubles 541 fr, immeuble néant, dettes actives 400 fr, passif 192 fr
déclaration par De Chally qui habite la chambre attenant à celle de la défunte
enreg. f° 59 du 20.12.

Partage des maisons entre les petites-filles et héritières. Les deux maisons contiguës place d’Armes et Grande rue de la Grange reviennent à Marie Madeleine Vix, femme du marchand de cuirs Emmanuel Hellbeck

1821 (14.7.), Strasbourg 9 (anc. cote 43), Me Hickel n° 793
Lliquidation et partage entre Marie Madeleine Vix épouse d’Emanuel Hellbeck, marchand de cuirs et Marguerite Louise Vix épouse d’Alexandre Bayer, sellier carrossier, de la succession de Jean André Vix, cordonnier, et de Marie Marguerite Füssel
Lot de Mde Hellbeck, le lot 1, les maisons place d’Armes n° 17 et grand rue de la Grange n° 31 pour 12.000 francs
à la De Beyer, le lot 2, la maison rue des Tonneliers n° 25 pour 8000 francs
Formation de la masse à partager. Article 1. Deux maisons l’une à côté de l’autre sises à Strasbourg place d’Armes n° 17 et grand rue de la Grange n° 31 avec toutes leurs appartenances et dépendances, d’un côté dans la ue de la Grange le Sr Daeffler boulanger, sur la place d’Armes et derrière maison appartenant à la ville de Strasbourg – provenant d’adjudication à la requête des héritiers de Jean Michel Füssel, décédé cordonnier au ci devant Grand Sénat le 10 septembre 1760, Michel Füssel en était propriétaire suivant vente par Claude Primas, perruquier, à la Chambre des Contrats le 5 novembre 1734, ledit Primas l’avait acquis de Louis Pesant perruquier le 17 février 1714. La propriété de celle des deux maisons situées rue de la Grange n° 31 est vérifiée par deux contrats passés à la Chambre des Contrats le 19 mars 1704 et 19 janvier 1705, évaluées 12.000 francs
Article 2. Une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Tonneliers n° 25 consistant en bâtiments de devant et de derrière petite cour puits, d’un côté le Sr Roesch, d’autre le Sr Hartschmitt, derrière (-), acquis de Philippe Jacques Dürrbach, baquetier, par acte devant Schatz 28 avril 1778, ledit Dürrbach l’a acquis à la Chambre des Contrats 25 juin 1777 par Jean Sigismond Bay, menuisier, tuteur de Jean Jacques Pflaum, constaté Chambre des Contrats 11 juillet 1721 et 31 août 1765, estimée 8000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 153 F° 86 du 16.7.

Emmanuel Hellbeck épouse en 1802 Marie Madeleine Vix
1802 (17 pluviose 10), Strasbourg 2 (16), Not. Knobloch n° 1117
Eheberedung – br. Emanuel Hellbeck der leedige mehrjährige handelsmann, weÿl. br. Emanuel Hellbeck, Kürschner mit Fr. Catharina Dorothea geb. Tornarius, so dermalen mit br. Johann Jacob Müller Seiler verehelichet
b.rin Maria Magdalena Vix die leedige mehrjährige, weÿl. brs. Andreas Vix, leederhändlers, mit fraun Maria Magdalena geb. Trautmann dermalen brs. Frantz Heinrich Roßa Ehefrau
Enregistrement de Strasbourg, acp 83 F° 105 du 19 pluv. 10

L’orfèvre François Xavier Büchlé et Elisabeth Amsler louent leur boutique à l’orfèvre Daniel Masson

1827 (27.6.), Strasbourg 7 (75), Me Stoeber n° 9978
François Xavier Büchlé, orfèvre, et Elisabeth Amsler
Daniel Masson, orfèvre
le fonds de boutique d’orfèvrerie appartenant aux conjoints Büchlé se trouvant dans leur maison sise en cette ville place d’Armes n° 17, Sr Masson s’oblige à continuer l’apprentissage jusqu’au 1 avril 1828 au profit de Guillaume Ruprecht (inventaire joint) 5900 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 184 F° 106 di 30.6.

François Xavier Büchlé meurt quelques jouts plus tard en délaissant trois enfants

1827 (17.8.), Strasbourg 7 (76), Me Stoeber n° 10.129
Inventaire de la succession de François Xavier Büchle, orfèvre décédé le 30 juin dernier – à la requête de 1. Elisabeth Amsler la veuve, les épouse Büchle étaient mariés sous le régime des status locaux sans contrat de mariage, 2. Jean Georges Laumann, commis négociant mandataire de Jean Philippe Büchle, orfèvre joailler demeurant actuellement à Paris, 3. Louise Caroline Büchle épouse de Georges Jacques Lang, négociant
en la demeure mortuaire place d’Armes n° 17
mobilier 238 fr, créance 2950 fr, passif 30 fr – garde robe 30 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 185 F° 61-v du 25.8.

Marie Madeleine Vix veuve d’Emmanuel Hellbeck meurt en délaissant deux enfants
1850 (28.5.), Strasbourg 8 (73), Not. Zeyssolff n° 4727
Notoriété – (…) qu’ils ont parfaitement connu feu De Marie Madeleine Vix veuve de M. Emanuel Hellbeck, vivant marchand de cuirs à Strasbourg où elle est décédée
qu’après le décès de Mad° Hellbeck il n’a pas été dressé d’inventaire ni aucun autre acte supplétif pour constater la qualité de ses héritiers, qu’elle n’a fait aucune disposition testamentaire, qu’elle a délaissé pour seuls et uniques héritiers chacun pour moitié Mr Guillaume Frédéric Hellbeck, ancien marchand de cuirs et Dlle Sophie Madeleine Hellbeck majeure vivant de ses revenus, les deux domiciliés et demeurant à Strasbourg, ses deux enfants nés de son mariage avec le défunt son époux

Marie Madeleine Vix veuve d’Emannuel Hellbeck vend la maison au ferblantier Chrétien Rhein moyennant 15 100 francs

1839 (23.3.), Strasbourg 7 (93), Me Boersch n° 987
Marie Madeleine Vix veuve d’Emannuel Hellbeck, marchand de cuirs
à Chrétien Rhein, ferblantier
deux maisons contigues sises à Strasbourg formant le coin de la place d’Armes & de la Grand rue de la grange portant sur la Place d’armes le n° 17 et dans et grande rue de la grange le n° 31, dans la Grande rue de la Grange d’un côté le Sr Daeffler, d’autre la place d’Armes et derrière une maison appartenant à la ville de Strasbourg
avenu dans succession de Jean André Vix, cordonnier, et Marie Marguerite Füssel ses ayeuls du côté paternel et André Vix décédé marchand de cuirs à Strasbourg son père, suivant partage et liquidation dressé par Me Hickel le 14 juillet 1821 – ces deux maisons appartenaient à Jean André Vix par adjudication sur les héritiers Jean Michel Füssel, cordonnier, devant le Grand Sénat de cette ville le 10 septembre 1760, avenue au Sr Füssel par vente sur Claude Primas, perruquier, à la Chambre des Contrats le 5 novembre 1734, le Sr Primas l’a acquis sur Louis Pesant, perruquier, à la Chambre des Contrats le 17 février 1714, la propriété de la maison Grand rue de la grange n° 31 est encore constatée par deux Contrats de vente passés à la Chambre des Contrats le 19 mars 1704 et le 29 janvier 1705 – moyennant 15.100 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 267 F° 30 du 1.4.

Fils de ferblantier, Chrétien Rhein épouse en 1832 Marie Catherine Bilger de Hohatzenheim
1832 (1.4.), Strasbourg 7 (84), Me Stoeber n° 14.021
Contrat de mariage – Chrétien Rhein, ferblantier, demeurant rue de la Râpe fils de Geoffroi Rhein, ferblantier, et de Sara Wetzel
Marie Catherine Bilger de Hohatzenheim fille de feu Michel Bilger, laboureur, et de Catherine Ernwein
reconnaissent un enfant né le 1 décembre 1825
sous le régime de la communauté réduite aux acquets
Enregistrement de Strasbourg, acp 209 F° 70 du 3.4.

Chrétien Rhein et Marie Catherine Bilger hypothèquent les deux maisons contiguës au profit du boulanger Frédéric Edouard Ensfelder

1852 (22 avril), Strasbourg 10 (121), Not. Zimmer n° 9473
Obligation – Ont comparu Mr Chrétien Rhein, ferblantier & Dame Marie Catherine Bilger sa femme qu’il autorisé à l’effet des présentes tous deux demeurant et domiciliés à Strasbourg, lesquels reconnaissent devoir bien & légitimement
a Mr Frédéric Edouard Ensfelder, boulanger demeurant et domicilié à Strasbourg, la somme principale de 4000 francs
hypothèque, Deux maisons contigues sises à Strasbourg formant le coin de la place Kleber, ci-devant place d’Armes & de la grand rue de la grange, portant sur ladite place le n° 17 & dans et grande rue de la grange le n° 31, attenant d’un côté dans la grande rue de la grange à la propriété de Mr Hurst de l’autre côté sur la place Kleber & et derrière à une maison appartenant Mr Roth facteur d’instrumens. Ces immeubles ont été acquis par le sieur Rhein de dame Marie Madeleine Vix, demeurant à Strasbourg, veuve de Mr Emanuel Hellbeck, vivant marchand de cuirs, en vertu d’un contrat de vente passé devant Me Boersch, alors notaire à Strasbourg le 23 mars 1839, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 3 avril suivant, volume 344 N° 103 et inscrit d’office le même jour volume 233 N° 37. Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix de 15.100 francs

Chrétien Rhein vend en 1855 la maison sise 31, Grande rue de la Grange à son voisin Jean Chrétien Roth en conservant celle qui fait le coin de la place d’Armes.
Chrétien Rhein et Marie Catherine Bilger font donation de la maison à leur fils Chrétien Adolphe Rhein

1864 (24.6.), Strasbourg 6 (93), Not. Roessel (Henri Eugène) n° 4617
Donation et partage anticipé – Ont comparu Mr Chrétien Rhein, ferblantier, et dame Marie Catherine Bilger son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes, les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg, lesquels ont, par ces présentes fait donation entre vifs et irrévocable en la forme de partage anticipé conformément aux dispositions des articles 1075 et 1076 du code Napoléon, à leurs trois enfants et seuls héritiers précomptifs à chacun pour un tiers, savoir 1) à M. Jean Rhein, ferblantier, 2) à Mr Chrétien Adolphe Rhein, aussi ferblantier, 3) et à M Emile Auguste Rhein, mécanicien encore mineur mais émancipé (…) assisté par Mr Jean Rhein susnommé, son curateur

Désignation, d’une maison sise à Strasbourg formant le coin de la place Kleber ci devant place d’armes et de la grand’rue de la grange, portant sur ladite place le N° 17, tenant du côté de la place Kleber et du côté de la grand rue de la grange à M Roth, facteur d’instruments et par derrière au même, sont compris dans cette donation tous les poëles murés et non murés se trouvant dans ladite maison. Cet immeuble est évalué par les donateurs à une somme de 22.000 francs
Etablissement de la propriété. Cet immeuble a été acquis par les conjoints Chrétien Rhein avec une autre maison vendue depuis à M. Roth susnommé de dame Marie Madeleine Vix veuve de Mr Emanuel Hellbeck, vivant marchand de cuirs à Strasbourg, aux termes d’un contrat de vente passé devant Me Boersch, alors notaire à Strasbourg le 23 mars 1839, transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 3 avril suivant, volume 344 N° 103 et inscrit d’office le même jour volume 233 N° 37. Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix de 15.100 francs (…). Et Mme veuve hellebck est elle-même devenue propriétaire des dits immeubles pour les avoir recueillis dans les successions du Sr Jean Daniel Vix cordonnier et dame Marie Marguerite Füssel décédés conjoints à Strasbourg ses ayeux du côté paternel et dans celle du Sr André Vix, décédé marchand de cuirs à Strasbourg son père, ainsi que le tout résulte d’un acte de liquidation et partage fait entre majeurs et dressé par M° Hickel alors notaire à Strasbourg le 14 juillet 1821 (…) Dans le contrat de vente du 23 mars 1839 il est déclaré que Mr Jean André Vix susnommé est devenu propriétaire des dits immeubles pour les avoir acquis des héritiers du Sr Jean Michel Füssel aux termes d’un procès verbal d’adjudication dressé par le ci devant Grand Sénat de Strasbourg le 10 septembre 1730.
Etat hypothécaire (…)
les donataires les conjoints Chrétien Rhein attribuent sous les réserves, charges et conditions ci après indiquées, savoir
1) à Mr Chrétien Adolphe Rhein, ce acceptant ladite maison avec tous ses droits, appartenancess et dépendancess y compris les poëles moyennant la somme de 22.000 francs
Charges et conditions. L’immeuble donné ayant été acquis durant la communauté de biens réduite aux acquets partageable par moitié qui a existé entre les donateurs en vertu de leur contrat de mariage reçu par Mr Stoeber jeune alors notaire à Strasbourg le premier avril 1832 qui porte entre autres que le survivant des futurs époux aura l’usufruit viager de tous les biens meubles et immeubles composant la part du prédécédé dans ladite société d’acquets, en conséquence les donateurs se réservent et réservent au profit su survivant d’entre eux l’usufruit viager de la somme de 20.000 francs (…)
les donateurs font observer que lors de la vente de la maison contiguë à celle présentement donnée, faite à Mr Jean Chrétien Roth, facteur d’instruments par acte passé devant ledit M° Zimmer le 15 mai 1855 déjà susallégué il a été convenu que tant que l’un des époux Rhein donateurs vivra il est accordé à M. Roth et aux autres habitans de sa maison de puiser l’eau dans la pompe de la maison faisant l’objet de la présente donation mais après le décès du survivant des époux Rhein donateurs, cette concession se trouvera définitivement éteinte. Tant qu’elle durera M. Roth aura à contribuer pour moitié à l’entretien et au curage de ce puits (…)
Evaluation. Pour la perception des droits d’enregistrement ladite maison est évaluée sans distraction des charges, à un revenu annuel de 1100 francs
acp 533 (3 Q 30 248) f° 99 du 25.6.

Adolphe Chrétien Rhein épouse en 1865 Marguerite Steinmetz
1865 (24.11.), Strasbourg 10 (155), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 16.361
Contrat de mariage – Ont comparu 1) Mr Adolphe Chrétien Rhein, ferblantier demeurant et domicilié à Strasbourg, né en cette dernière ville le 8 août 1834 du légitime mariage de feu Mr Jean Chrétien Rhein et de dame Catherine Bilger sa veuve survivante, stipulant comme futur époux,
2) Mlle Marguerite Steinmetz en jouissance de ses droits, demeurant et domiciliée à Strasbourg, née en cette dernière ville le 21 juillet 1833 du légitime mariage des époux Steinmetz ci après nommés, stipulant comme future épouse,
3. Mr Michel Steinmetz propriétaire et dame Marguerite Kauffer son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg, agissant ès présentes à cause de la constitution de dot qu’ils vont faire en faveur de la dlle future leur fille

Article 3 – I. les apports du Sr futur époux consistent A) dans une maison sise à Strasbourg, formant le coin de la place Kleber ci devant place d’armes et de la grand’rue de la grange, portant sur ladite place le N° 17, tenant du côté de la place Kleber et du côté de la grand rue de la grange à M Roth, facteur d’instruments et par derrière au même. Cet immeuble appartient au Sr futur époux aux termes d’un acte de donation entre vifs fait sous forme de partage anticipé dressé par M° Roessel jeune notaire à Strasbourg le 24 juin 1864. Cette donation a été faite à charge par le Sr futur époux 1) de payer à la décharge des donateurs le capital de 2000 francs grevant hypothécairement cette maison, 2) de servir aux donateurs ses père et mère et au survivant d’eux une rente annuelle et viagère de 1000 francs et 3) de payer après le décès des donateurs aux deux frères du Sr futur Jean Rhein et Emile Auguste Rhein à chacun une somme de 6666 francs
acp 548 (3 Q 30 263) f° 26 du 25.11. – stipulation de régime de communauté de biens réduite aux acquêts, partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Le survivvant aura l’usufruit des biens de la communauté
Les apports du futur époux consistent 1) en une Maison à Strasbourg place Kleber N° 17, 2) marchandises estimées 1500 francs
Donation par les conjoints Steinmetz à la future épouse leur fille ca acceptant d’une somme de 4000 francs
Donation réciproque par les futurs au survivant d’eux de l’usufruit viager de toute la succession réductible à moitié en cas d’existence d’enfants

1865 (24.11.), Me Zimmer
Consentement par Marguerite Kauffer épouse Michel Steinmetz propriétaire à Strasbourg au mariage de sa fille Marguerite Steinmetz avec Adolphe Chrétien Rhein ferblantier à Strasbourg
acp 548 (3 Q 30 263) f° 24 du 24.11.

Adolphe Chrétien Rhein et Marguerite Steinmetz hypothèquent la maison au profit de Charles Henri Trawitz

1868 (5.9.), Strasbourg 10 (161), Not. Kœrttgé (Jean Théodore) n° 727
Obligation et subrogation – Ont comparu Mr Adolphe Chrétien Rhein, ferblantier, et dame Anne Marguerite Steinmetz son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes, les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg, lesquels reconnaissent devoir
à 1° Mr Charles Henri Trawitz, propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg créancier pour lequel est ici présent stipule et accepte Mr Charles Edouard Sommereau, clerc de notaire demeurant en la même ville, la somme principale de 8000 francs 2) et à M. Michel Steinmetz, propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg, créancier à ce présent et acceptant la somme principale de 3000 francs, ensemble la somme principale de 11.000 francs
hypothèque. une maison sise à Strasbourg formant le coin de la place Kleber ci devant place d’armes et de la grand’rue de la grange, portant sur ladite place le N° 17, tenant du côté de la place Kleber et du côté de la grand rue de la grange à M Roth, facteur d’instruments et par derrière au même.
Cet immeuble appartient à M. Rhein susnommé pour lui avoir été attribué par un acte de donation entre vifs fait sous forme de partage anticipé dressé par M° Roessel jeune notaire à Strasbourg le 24 juin 1864. Cette donation a été faite à charge par ledit Sr Rhein époux 1) de payer à la décharge des donateurs Mr Chrétien Rhein ferblantier et Marie Catherine Bilger vivants conjoints ses père et mère un capital de 2000 francs (…), 2) de servir aux époux Rhein-Bilger donateurs une rente annuelle et viagère de 1000 francs 3) et de payer après le décès desdits donateurs aux deux frères du débiteur Jean Rhein et Emile Auguste Rhein à chacun une somme de 6666 francs (…)
Les débiteurs certifient 1) qu’ils sont mariés en premières noces sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Louis Frédéric Zimmer alors notaire à Strasbourg le 24 novembre 1865

Transaction entre Adolphe Rhein et son voisin Chrétien Roth qui a élargi la galerie dans la maison que le premier lui a vendue

1869, Enregistrement de Strasbourg, ssp 151 (3 Q 31 650)
f° 93-v du 19.6.
du 18 juin 1869 – Transaction ainsi conçue Entre Chrétien Roth, fabricant d’instruments de musique et
Adolphe Rhein, ferblantier lampiste, les deux domiciliés à Strasbourg, il a été convenu ce qui suit.
Il est reconnu en fait 1° que M. Roth, propriétaire des deux maisons avec cour intermédiaire sise place Kleber N° 18 et rue de la grange N° 39 et contiguës à celle de M. Rhein sise place Kleber N° 17, a donné à la galerie vitrée établie le long du pignon de Mr Rhein en vertu de l’acte de vente passé devant M° Zimmer lors notaire à Strasbourg le 15 mai 1855 et qui n’était large que de 90 centimètres une largeur de 1 m 79 à l’une des extrémités et 1 m 70 de l’autre,
2° qu’il a fait établir dans la galerie ainsi élargie deux escaliers allant au 2° et 3° étage,
3° que pour l’établissement de ses latrines il a empiété de 0 m 43 sur la longueur de l’ancienne galerie,
4° que pour l’exécution de ces changements il a engagé sur divers points des poutres ou pannes dans le mur du pignon de la maison Rhein enfin qu’il a fait murer au 3° étage de la maison Rhein une fenêtre qui éclairait une chambre.
M. Rhein consent sous les clauses et conditions suivantes à ne pas insister sur le rétablissement des choses dans l’état où elles avaient été mises en vertu de l’acte de vente suscité du 5 mai 1855, 1° que M. Roth reconnaît que malgré l’existence de 4 pannes ou poutres engagées dans le mur pignon de la maison Rhein aux points A B C D du plan M Rhein n’en est pas moins propriétaire exclusif de ce mur dans toute la partie qui donne sur la cour couverte entre les deux maisons Roth. Il s’engage à faire exécuter immédiatement les travaux et changements suivants. Le vitrage de la galerie au 1° étage sera composé de carreaux de grande dimension, il ne sera laissé dans le milieu de la largeur du vitrage aux deux étages qu’un seul poteau large de 14 centimètres. L’appui du vitrage sera abaissé au 1° étage à la hauteur de 93 centimètres du plancher et au 2° étage a celle de 68 centimètres, 3° le vitrage du 3° étage sera maintenu tel quel. Les deux fenêtres existant actuellement dans le mur pignon de la maison Rhein seront remplacées au moyen de l’enlèvement du trumeau qui les sépare par une seule fenêtre de 1 m 70 de large sur 1 m 18 de haut et ce dans les conditions voulues pour ne pas nuire à la solidité du mur.
Il sera établi au 3° étage une fenêtre barraudée avec encadrement en pierre de taille et 46 centimètres de large sur 75 centimètres de haut en remplacement de celle que M. Roth a fait boucher mais en abaissant autant qu’il sera jugé nécessaire pour la consolidation de la panne par lui posée et qui devra être soutenue de manière à ne pas charger le linteau de la nouvelle fenêtre, la balustrade en lattes établie au devant de cette fenêtre sera reculée à la distance voulie pour qu’elle ne puisse pas nuire au jour ni empêcher l’aération de la chambre que le fenêtre est destinée à éclairer. Dans le cas où par contre des travaux ou changements à apporter ultérieurement dans la maison Roth rue de la grange, l’aération ou le jour de cette croisée viendrait être restreinte, M. Roth s’engage pour lui et des successeurs à établir dans sa propriété au-dessus de ladite croisée un chassis à tabatière d’une surface égale à celle de la croisée, munie d’un mécanisme disposé de manière à permettre à M. Rhein de la manœuvrer de l’intérieur de la propriété de ce dernier, 3° tous les travaux et changements seront exécutés aux frais de M Roth et sous la surveillance de M. Noeppel qui après leur achèvement dressera un plan de l’état des lieux, plan qui sera signé par les parties et dont une copie sera remise à chacune d’elles. 4° M. Roth s’interdit pour lui et ses successeurs d’apporter sans le consentement par écrit de M. Rhein des changements quelconques à l’état des lieux en ce qui concerne les galeries et escaliers tel qu’il aura éré établi d’après ce qui précède, 5° La galerie vitrée et les escaliers qui s’y trouvent ne serviront qu’à la circulation des personnes et aux transports des objets mobiliers et industries. Il ne pourra y être exercé aucune manipulation ou travail industriel ni fait aucun depôt permanent d’objets quelconques. 6° M Roth renonce à la servitude d’écoulement d’eaux ménagères qui compètent à sa maison rue de la grange sur la maison Rhein. 7° Il s’interdit toute recherche contre M. Rhein a raison des conséquences que l’incendie qui a éclaté dans la maison de ce denier peut avoit eue soit pour lui-même ou pour les siens, soit pour la maison ou l’exercice de son industrie. 8° Il supportera seul en outre de la dépense des travaux et changements à exécuter les frais occasionnés par le reféré par lui introduit et de l’expertise qui en a été la suite, les dépens de l’instance, les droits d’enregistrement et de transcription des présentes. Au moyen des conventions ci-dessus énoncées et sur la foi de leur complète exécution l’instance liée entre les parties au tribunal civil de Strasbourg est à considérer comme terminée.


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.