6, rue Frédéric Piton, ancien n° 10


Rue Frédéric Piton n° 6 – IV 381 (Blondel), N 887 puis section 60 parcelle 4 (cadastre)

1933, maître d’ouvrage, société immobilière C.A.R.P.
Auparavant voir aussi 13, rue des Sept-Hommes

Sept-Hommes 13 (détail de Chandelles 6, 4 - 1 Fi 23, 21) (c)
Détail d’un cliché de la rue des Chandelles, vers 1910 (AMS, 1 Fi 23)
La maison est celle qui forme l’angle à l’arrière-plan
Aspect en mai 2017

La fondation de l’Eglise rouge aliène en 1657 au profit du tourneur Jacques Krug une propriété composée de deux maisons derrière le poêle des Pelletiers à l’angle de la rue des Incendiaires et des Sept-Hommes (parcelles Blondel 381 et 382, ultérieurement 8 et 10 rue Frédéric Piton). L’acquéreur est autorisé l’année suivante à ouvrir une communication entre les deux maisons sous un même toit qui n’en formaient anciennement qu’une seule. Son successeur le vitrier David Geyer vend en 1692 une des maisons pour ne conserver que celle à l’angle. La maison appartient au tailleur Tobie Wineck (1703-1738) puis au cordonnier Melchior Deborde (1738-1766) qui est autorisé en 1745 à ouvrir une porte sur la ruelle communale située derrière sa maison et fermée par une grille. C’est la même année qu’il fait creuser un puits à propos duquel s’élève un litige avec le maçon Magne Walhopter. D’après le billet d’estimation de 1759, le bâtiment comprend trois petits poêles et une cuisine.

192 Elévations b-c
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 192

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un rez-de-chaussée en maçonnerie et trois étages en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue s’étend de part et d’autre du repère (c). La porte d’entrée se trouve à l’extrémité de la façade rue des Incendiaires, à côté de la maison avec laquelle elle ne formait qu’une au XVII° siècle, ce qui indique que la maison d’angle a été reconstruite au cours du XVIII° siècle, peut-être par Jean Georges Brecht, ce qui expliquerait que la valeur vénale du bâtiment passe de 562 livres en 1770 à 1 400 livres en 1786. L’arrière de la maison donne dans l’impasse L à droite du repère (2).
La maison porte d’abord le n° 1 (1784-1857) puis le n° 10 de la rue des Incendiaires.

192 Cour L
Cour (L)
Photographie de l’ancien restaurant au Vigneron en 1972 (dossier de la Police du Bâtiment)

La maison appartient à des artisans pendant le XIX° siècle, le serrurier Mathias Bollong, le cordonnier Jean Michel Brunnert et le serrurier Gilbert Borst, avant de servir d’entrepôt au négociant Charles Frédéric Neddermann au début du XX° siècle. La société immobilière C.A.R.P. fait construire en 1933 une maison de rapport à rez-de-chaussée comportant quatre magasins, deux étages et mansardes sur une parcelle correspondant aux anciennes maisons 6, 8, 10 rue Frédéric Piton et 13, rue des Sept-Hommes.


Elévation lors de la reconstruction de 1933
Photographie du magasin Au Cours des Halles en 1941 (dossier de la Police du Bâtiment)

mai 2017

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1657 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

fondation de l’Eglise Rouge
1657 v Jacques Krug, tourneur, et Catherine Weinland puis (1649) Barbe Geyer – luthériens
1686 h David Geyer, vitrier, et (1672) Anne Catherine Leonhard – luthériens
1703 v Tobie Wineck, tailleur, et (1689) Susanne Clausner – luthériens
1738 v Melchior Deborde, cordonnier, et (1729) Anne Marie Bachel puis (1735) Marie Marthe Colla – catholiques
1766 h Jean Pierre Philibert, cafetier, et (1767) Marie Marthe Colla veuve de Melchior Deborde – catholiques
1770 v Jean Georges Brecht, serrurier, et (1768) Françoise Meyer veuve du serrurier Pierre Stocker puis (1780) Catherine Marguerite Dreher – catholiques
1786 v François Dreher, vitrier, et (1784) Cunégonde Reibel – catholiques
1805 adj Louis Augustin Graux, employé aux effets militaires, et (1800) Frédérique Marguerite Lederlin veuve du marchand Daniel Struvé
1809 v Mathias Bollong, serrurier, et (1803) Marie Salomé Adam
1847 v Jean Michel Brunnert, cordonnier, et (1809) Barbe Seeger
1856 v Jeannette Quirin
1878* Gilbert Borst, serrurier
1899* Jean Koch, tailleur d’habits
1903* Charles Frédéric Neddermann et Louise Nolting
1915* Frédéric Guillaume Nolting et Charles Nolting à Bâle
1922* Paul Semmlitz, négociant, et Anne Mauss
1931* Manufacture alsacienne de caoutchouc P. Semmlitz, société anonyme
1939* Société Immobilière Carp, société à resp. limitée

Valeur de la maison selon les billets d’estimation :350 livres en 1679, 450 livres en 1759, 300 livres en 1770, 500 livres en 1779

(1765, Liste Blondel) IV 381 Melchior Desbordes
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 887, Bolong, Jean Joseph – maison, sol – 0,25 are / Bolong Mathias, serrurier, maison, sol, cour, 0,45 are

Locations

1687, Melchior Geoffroi Müldener, aubergiste
1779, Georges Frédéric Fettich, notaire (voir l’inventaire Brecht)

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Livres des communaux

Livre des loyers communaux, cote VII 1470 (1741-1802)
Melchior Deborde est autorisé à ouvrir une porte sur la ruelle communale située derrière sa maison et fermée par une grille moyennant une rente foncière de 2 sous 6 deniers

Melchior Desportes der schuhmacher solle Von einer Thür seiner behaußung an der Hellen Liechtergaß in das hinder befindliche, mit einem gatter beschloßenen Allmendtgäßlein, jahrs auf Martini (id est 11. Nov. – 21. Brumaire), und Laut Prot: de A° 1745. fol: 1261 A° 1746 I.mo, 2 ß 6 d
jetzt Joh: Georg Brecht der Schloßer
Modo Frantz Dreher Schloßer
(Quittungen, 1746-an 10)

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

1658, Préposés aux affaires foncières (VII 1355)
Jacques Krug est autorisé à percer une porte entre ses deux maisons contiguës en considération qu’elles n’en avaient autrefois formé qu’une seule et qu’elles se trouvent sous un même toit

(f° 190) Mittwochs den 26. Maÿ – Krueg, durchbruch
Augenschein eingenommen in Jacob Kruegen deß Trehers hauß hinder der Kürschnerstuben, Warein er einen durchbruch oder thür begehrt, damitt er vß einem in d. andern Kommen Könne, Weilen sich nun befund. d. es Zwar ietzo Zweÿ Separirte Heußer, aber iedoch hiebevor nur ein hauß geweßen, auch vnder ein tach gebawen, Zumahlen gar füglich geschehen Kahn, alß Ist Ihme in seinem begehren willfahrt.

1745, Préposés aux affaires foncières (VII 1401)
Les préposés aux affaires foncières autorisent Melchior Deborde à ouvrir la porte enregistrée au registre des loyers communaux en réglant le même loyer que les autres propriétaires qui jouissent de la ruelle, à savoir Jean Ritter, Jean Jacques Stempel et Jean Georges Hœnické

(f° 126) Sambstags den 23. Ejusdem [Octobris 1745] Melchior Desportes
In præsentia der Ober Bauherren und Herren dreÿ seÿnd folgende Augenschein eingenommen worden. An Melchior Desportes des Schuhmachers Hauß in der hellen Liechtergaß, welcher um erlaubnus gebetten, eine thür Hinten auß seinem Hauß, in das allda sich endigende auß dem Rublochgäßel daher sich Ziehende Allmendt Gäßlein Zumachen.
Ego berichte, daß H. Johannes Ritter, Johann Jacob Stempel, Johann Gottfried Hönicke, jeder 2 ß 6 d Von beschließung dießes Gäßlein bezahle, dahero Implorant nicht Unbillig auf Gleichen fuß Zusetzen wäre.
Erkannt Willfahrt gegen erlag 2 ß 6 d Zinß des Jahrs.

Description de la maison

  • 1759 (billet d’estimation traduit) La maison comprend trois petits poêles, une cuisine, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, le tout estimé avec le puits, appartenances et dépendances à la somme de 900 florins
  • 1770 (billet d’estimation traduit) La maison comprend trois poêles, un vestibule où se trouvent le fourneau et la cheminée, une chambre et une cave solivée, le tout estimé avec le puits, appartenances et dépendances à la somme de 600 florins
  • 1779 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un atelier de serrurier, trois poêles, deux cuisines et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, le tout estimé avec le puits, appartenances et dépendances à la somme de 1 00 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton Nord – Rue des Incendiaires

nouveau N° / ancien N° : 1 / 1
Boullong
Rez de chaussée en maçonnerie et 3 étages médiocres en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 256 case 1

Bollong Mathias, serrurier à Strasbourg
Brunnert Jean Michel rue des Incendiaires 1
Quirin Jeannette rentière à Strasbourg rue des Incendiaires 1 (subst° p. 1857)

N 887, maison, sol et cour, Rue des incendiaires 1
Contenance : 0,45
Revenu total : 81 (81 et 0,23)
Folio de provenance :
Folio de destination :
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : ¼ [biffé]
portes et fenêtres ordinaires : 12 / 10
fenêtres du 3° et au-dessus : 9 / 7

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1020 case 1

Quirin Jeannette
1878 Borst Gilbert, Schlosser
1899/1800 Koch Johann Schneider, Brennergäßchen 10
1903 Neddermann Karl Friderich Eberhard Kaufmann u. Ehefr. Luise geb. Nolting in G.G.
(ancien f° 768)

N 887, maison, sol et cour, Rue des incendiaires 10 – Brennergasse
Contenance : 0,45
Revenu total : 81 (81 et 0,23)
Folio de provenance : (256)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 12 / 10
fenêtres du 3° et au-dessus : 9 / 7

1343 / O 713
Contenance : 0,41, contenance totale 0,86
Folio de provenance : Weg
Folio de destination :
Année d’entrée : 1904
Année de sortie :

Cadastre allemand, registre 30 p. 383 case 4

Parcelle, section 60, n° 4 – autrefois N 887
Canton : Brennergäßchen Hs. Nr. 10 / 6 – Rue Frédéric Piton
Désignation : Hf, Whs – Sol, maison (p.n.d.)
Contenance : 0,33
Revenu : 550
Remarques : 1936 C. N.
1938 à p. 386, c. 3

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1915), compte 3034
Neddermann Karl Fried. Eberhard u. Ehefrau
gelöscht 1912

(Propriétaire à partir de l’exercice 1915), compte 3033
Neddermann Karl Fried. Eberhard / Wittwe geb. Nolting
1915 Nolting Friedrich Wilhelm Rentner zu 2/3, Nolting Karl in Basel zu 1/3
gelöscht 1922

(Propriétaire à partir de l’exercice 1922), compte 4460
Semmlitz Paul négociant à Strasbourg & son épouse Anne née Mauss en com. de biens
(3829)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1931), compte 5377
Manufacture alsacienne de Caoutchouc P. Semmlitz société anonyme
P. Semmlitz K.G. in Strassburg
(308)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1934), compte 5585
Société Immobilière  » Carp  » société à resp. limitée
(446)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue 115 Rue des Incendiaires (p. 189)

1
Pr. Dreher, François Jos., serrurier – Maréchaux
loc.Trabuchy, immatriculé, Privilég.
loc. Dreher, Xavier, serrurier

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Brennergässchen (Seite 18)

(Haus Nr.) 10
Lagerhaus Neddermann.

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 816 W 214)

rue Frédéric-Piton 6 (1933-1991), dossier antérieur non conservé

La société immobilière C.A.R.P. (5, place Kleber) fait construire en 1933 une maison de rapport à rez-de-chaussée comportant quatre magasins, deux étages et mansardes sur une parcelle de 235 mètres carrés correspondant aux anciennes maisons 6, 8, 10 rue Frédéric Piton et 13, rue des Sept-Hommes. La réception finale a lieu fin mars 1934. Le cinéma U.T. (5, rue des Francs-Bourgeois) est autorisé la même année à percer une porte dans le mur mitoyen.
Un des locaux commerciaux devient l’auberge Au Vigneron (Aloïse Klein en 1954 puis Jean Wingert, Rodolphe Leininger (1960), le fonds est cédé en 1972 à la société Midi Fleurs. Le deuxième (milieu de façade rue Frédéric Piton) abrite une friterie, le chemisier Gradwohl (1957) puis les boutiques d’Hélène Meyer (Jersey boutique en 1967 puis Tricosa en 1979). Le troisième à l’angle est un magasin de primeurs (Au Cours des Halles, Joseph Quénette de 1934 à 1969 puis Hoffart).

Sommaire
  • 1933 (avril) – La société immobilière C.A.R.P. (siège 5, place Kleber) demande l’autorisation de construire une maison de rapport avec quatre magasins sur une parcelle de 235 mètres carrés, cadastrée section 61 [sic] n° 4, 5, 6 et 18 d’après des plans de la société Ch. Urban et compagnie (1, rue Schertz à la Meinau). Description de la construction projetée
    Démolition de quatre immeubles, reconstruction dans le même alignement d’un immeuble avec cave, rez-de-chaussée, deux étages et mansardes. Murs de cave en béton de ciment, murs du rez-de-chaussée en briques et piles en ciment armé, maçonnerie en briques des autres planchers en ciment armé des différents étages (-) en bois couvertures en tuiles plates. Entourage de fenêtres en pierres factices Muschelkalk, revêtement de façade du rez de chaussée en imitation Muschelkalk, produit Poliet et chausson, enduit de façade lisse en chaux
    1933 (mai) – La commission des Beaux-Arts ne soulève aucune objection – Autorisation – Calcul statique
    Suivi des travaux – Mai 1933. La Police du Bâtiment note que les démolitions par l’entreprise Urban exigent d’étayer les pignons des bâtiments voisins (cinéma U.T. et rue Frédéric-Piton) – Juin 1933. Les fondations sont terminées, le plafond de cave est posé – Travail interrompu à cause de la grève (juillet) – Les murs du rez-de-chaussée sont commencés (août) – Le plafond du deuxième étage est posé (octobre) – Novembre 1933, la Police du Bâtiment remet le certificat du gros œuvre – Les travaux intérieurs sont en cours (décembre 1933-février 1934), le crépi est en cours (février) – La réception finale a lieu fin mars 1934
    1934 (juin) – Certificat du ramoneur Banert de Schiltigheim
  • 1934 (avril) – La préfecture demande à la Police du Bâtiment son avis après qu’A. Koch a sollicité l’autorisation d’ouvrir un débit de boissons au rez-de-chaussée. Les locaux sont conformes aux prescriptions
  • 1934 (mars) – Le directeur du cinéma U.T. (5, rue des Francs-Bourgeois) demande l’autorisation de percer une porte dans le mur mitoyen – Autorisation assortie de conditions
  • 1933 (mai) – Le pâtissier confiseur Paul Bæchler (27, rue du Conseil des Quinze) demande l’autorisation de faire construire un four électrique par la société Ch. Urban – L’inspecteur du travail répond que la fabrication de pâtisserie en sous-sol ne demande pas d’autorisation particulière mais que celle du pain y est interdite – Autorisation, septembre 1933 – Plan – Le four n’est pas construit, la pâtisserie est remplacée par une friterie
  • 1934 – Joseph Quénette (Au Cours des Halles) informe la Police du Bâtiment qu’il a fait poser deux stores, l’un rue Frédéric Piton, l’autre rue des Sept Hommes – Autorisation
  • 1941 (mai) – Joseph Quenette demande l’autorisation de faire poser deux enseignes A la Petite Halle (Zur kleinen Halle) par l’entrepreneur Otto Greiner, de Mannheim, représenté par E. Laugel (6, rue de la Mésange) – Autorisation – Les enseignes sont posées, septembre – Photographies – Maquette
    1942 (mars) – Sur ordre du chef des mesures d’urgence à prendre pour supprimer toute publicité, l’administration notifie Joseph Quenette de supprimer ses deux enseignes. Il objecte en vain qu’elles ont été autorisées peu de temps auparavant.
    Dessin de l’enseigne Zur Winzerstube (au Vigneron)
  • 1941 (mai) – A. Koch demande l’autorisation de poser une enseigne (propriétaire de la maison, Zemmlitz, 6, Karl Ross Platz, anc. place Kleber)
    L’enseigne n’a pas été modifiée (août 1941), elle a été modifiée (mars 1942)
  • 1949 – Le préfet demande l’avis du maire sur la demande présentée par Jean Wingert d’exploiter le débit de boissons Au Vigneron. La Police du Bâtiment constate que les locaux comprennent une salle de restaurant, une cuisine, des toilettes pour hommes et pour femmes et qu’ils sont conformes aux prescriptions des 24 mars 1890 et 1 décembre 1931
    Note de 1955. Aloïse Klein est mort, son successeur est Jean Wingert
  • 1952 – La Police du Bâtiment constate qu’un soupirail est en mauvais état et demande au propriétaire, la société immobilière CARP, de le remettre en état
  • 1958 – Le chemisier Gradwohl demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – Maquette
  • 1960 – Le préfet demande l’avis du maire sur la demande présentée par les conjoints Rodolphe Leininger et Margot Jenner d’exploiter le débit de boissons Au Vigneron.
    Le préfet autorise l’exploitation du débit de boissons de 4° catégorie, les époux Leininger-Jenner ayant acquis le fonds des époux Wingert-Storch le 20 septembre 1960
    1962 – Rodolphe Leininger retire l’enseigne
  • 1962 – Le propriétaire Fischer est autorisé à occuper la voie publique pour faire ravaler le bâtiment
  • 1967 – Hélène Meyer (14, rue du Vingt-deux-novembre) est autorisée à occuper la voie publique (double tarif)
    1967 – Hélène Meyer dépose une demande pour transformer le magasin de confection pour dames, anciennement Gradwohl (section 60, parcelle 18 – Devis dressé par Roger Jost – Plan cadastral de situation (le magasin se trouve au milieu de la façade rue Frédéric Piton) – Plan, dessins – Arrêté portant permis de construire, août 1967
    L’ancienne devanture est déposée, le nouveau cadre métallique est en place (septembre, les travaux sont terminés (octobre)
    1967 (novembre) – La Police du Bâtiment constate qu’Hélène Meyer a posé sans autorisation des enseignes en lettres détachées – Accord de la Société CARP – Dessins (Jersey boutique) – Demande – Autorisation
    1968 – La gérante de Jersey boutique demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – Accord de la Société CARP – Autorisation
  • 1969 – Changement de débiteur. Joseph Quénette est remplacé par l’épicerie Hoffart
  • 1972 – Rodolphe Leininger cède son fonds de commerce à Midi Fleurs
    1972 – André Mignini demande au nom de la Société anonyme Midi Fleurs (6-8 rue des Grandes Arcades) l’autorisation de transformer le magasin sur les plans de l’architecte Henri Saval (21, rue de la Nuée Bleue) – Plan cadastral de situation – Dessins (façade existante), photographie – Description des travaux – Autorisation de transformer l’intérieur du rez-de-chaussée et d’agrandir un puits de descente
    Henri Saval transmet une déclaration d’ouverture des deux chantiers 6, rue Frédéric Piton et 6-8 rue des Grandes Arcades, septembre 1972. La Police du Bâtiment constate que le saut-de-loup autorisé de 30 centimètres a en fait 50 centimètres. Les 50 centimètres sont autorisés eu égard qu’un autre de même largeur existe dans la même rue. Déclaration d’achèvement des travaux, janvier 1973
  • 1978 – Changement de débiteur. La société immobilière SAPR s.à.r.l., place Kleber, devient la S. I. CARP par Fischer, 24, rue de la Nuée Bleue
  • 1979 – Le maire autorise la gérante de Jersey boutique à procéder à une vente par liquidation avant transformations
    1979 – L’entreprise Schœttel et compagnie (7, place Saint-Florent) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique
    1979 – Hélène Meyer (boutique Tricosa) demande l’autorisation de transformer le magasin sous la direction de l’entreprise Décoration Johnny Foesser Sarl (20.a rue Ehrmann) – La S.I. CARP donne son accord – Photographie – Description des travaux (encadrement en bois) – Arrêté portant permis de construire, juin 1979
    La devanture est posée, l’aménagement intérieur est en cours, août 1979. Les travaux sont terminés conformément au projet, novembre
    1979 – La gérante de Jersey boutique a retiré l’enseigne
  • 1985 – Le maire autorise la gérante de la boutique Hélène Meyer à procéder à une vente par liquidation avant transformations
  • 1985 – Changement de débiteur. La S. I. CARP par Fischer, 24, rue du Vieux-Marché-aux-Grains devient SEGESCA, 6, rue du Fossé des Tanneurs puis l’Agence immobilière du Tivoli, 16, rue Edouard Teutsch
  • 1991 – Le maire autorise la gérante de la boutique Hélène Meyer à procéder à une vente par liquidation avant transformations

Relevé d’actes

La fondation de l’Eglise Rouge que les Conseillers et les Vingt-et-Un ont autorisée à aliérer des immeubles en 1653, vend la maison 200 livres au tourneur Jacques Krueg

1657 (15. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 522 f° 354-v
(Protocoll. fol. 52.) Erschienen Herr Johann Friderich Seüpel alß Schaffner der Rothen Kirchen
in gegensein Jacob Krugen deß Trähers, daß Er seine Vorgesetzte Herren Pflegere, Vff Unßerer G. Herren Rhät und XXI. am. 25. Julÿ Anno 1653. ertheilten Obrigkeitlichen consens, Vmb der Pflegd beßern nutzens und frommens willen andern und mehren deren Schaden dadurch zu verhüeten
hauß, hoffstatt, sampt dem nebens hauß, mit allen deren Gebäwen & alhie hinder der Kürschner Zunfft stuben, einseit neben weÿl. Christoph Geÿßlers deß Buchbind. sel. Wittib und Erb. anderseit ist ein Eckh am fewrgäßlein Vnd hinden vff besagte Geÿßlerische Wittib und Erben Zum theil und theils auch Vff das fewr gäßlin stoßend gelegen, für ohn verhafftet, freÿ, ledig und eigen, Vnd were solcher Verkauff und Kauff Zugangen umb 200 Pfund

Veuf de Catherine Weinland (voir l’inventaire ci-dessous), Jacques Krug se remarie en 1649 avec Barbe Geyer, fille du vitrier municipal
Mariage, Temple-Neuf (luth. p. 521)
1649. Jacob Krug, der Holträher Vnd Burger allhier, J. Barbara H. Johann Henrich Geiger deß geweßenen Stattglasers auch E. E. Grosen Raths alten Beÿsitzers allhier, nachgelaßene Eheliche dochter. Im Münster Mont. den (-) (i 269)

Jacques Krug meurt en 1678 en délaissant sa veuve pour héritière testamentaire. Il s’est marié avec sa veuve en 1649 sans faire dresser de contrat de mariage. Les experts estiment la maison 500 livres. L’actif de la succession s’élève à 550 livres, le passif à 37 livres. L’acte cite un titre de propriété de 1448 et une décision de 1529 concernant le pignon commun avec la maison voisine

1678 (29.8.), Me Boeller (Jean Jacques, 3 Not 10) f° 432
Inventarium v. Beschreibung Aller der Jenigen Haab, Nahrung v. Gütheren, ligend. v. Vahrender, keinerleÿ außgenommen, So weÿlandt der Ehren v. wohlvorgeacht Meister Jacob Krueg, gewesener hohlträher burg. alhie zu Straßburg, beÿ seinem den 28.ten Julÿ dißlauffenden 1678.ten jahrs beschehenen seeligen Absterben Zeittlich. verlaßen so vff erfordern vndt begrhren d. tugendsamem Frauen Barbaræ Geigerin deß verstorbenen seel: hinderplibener wittibin, welche Er d. verstorbene seel. uff gnädig erhaltenes Indultum Testandi so hernach inserirt befindlich Zu seiner Erbin instituirt, inventirt vnd sowohl durch Sir die wittib v. Erbin alß auch dero dienstmagd Susanna Wendlingin V. Eroltzh.* hanawischen jurisdiction, welche nit ur allein dißorts schon geraume Zeit lang inn diensten Sich vffgehalten, sondern auch vmb ihr d. wittib verlohrenen Gesichts, die meÿste mobilien beÿ v. vnd.handen gehabt – Actum inn Gegenwarth deß auch Ehren: vnd vorgeachten Johann David Geÿgers glaßers wie ingleichem Johann geigers Stattglaßers v. burgers Zu gemeltem Straßb. obbesagt. wittib v. Erbin Curatoris burgers alhier, vff Donnerstag den 29.ten Aug. A° 1678.

Bericht ane statt d. Ehebered. Eß habe der verstorbene seel: v: seine nunmehr hind.laßene wittib Zu Zeit Ihres getroffenen Heüraths das ist d. 15. Aprilis A° 1649 Zwar einige abredt deß Zeitlich. guths halben gepflog. dahingehend, daß d. hochzeiterin Zur Morgengab 50. lb. (…) Allweilen ab. beede Eheleüth Krafft hernach inserirt. v. vnsern G. Herren erhaltenen indulti testandi einander. Zu Erben eingesetzt v. nunmehr d. hind.blibene wittib deß verstorbenen Verlaß. seel. mit einander erb. v. eÿgenthümblich anerwachß. Alß ist one vnd.scheidt alles miteinand. wie es sich befund. vnd. eine massam gezog. word. welches zum bericht hiehero vermerckt.
Copia indulti testandi (…)
Volgt nun die beschreibung d. Verlaßenschafft für v. ane Sich Selbsten. So inn hernach geschriebenen Zweÿen neben einand. hind. der Kürßnerstuben alhier gelegenen häußlin befunden wie hernach volgt
Um Vorder Heüßel. Vff d. Bühn Inn d. Cammer A, In der Cammer B, In d. wohnstub. Im Haußöhrin, Inn d. Kuch, Im vndern Haußöhrin
Im nebens hauß, In d. Cammer D, In d. Cammer E, Im Stübel, Vor d. stuben, Im Keller deß nebens hauß, Inn dem Andern Kellerlein
Wahren v. werckhzeug Zum hohlträh. handwerck gehörig
Eÿgenthumb ane häuß. Nemblich Hauß, hoffstatt, sampt einem nebens hauß mit allen deren Gebäwen, begriffen, rechten v. Zugehördten, in Vnßerer Statt, hind. der Kürßner Zunfftstuben, einseith neben hanß Christoff Geÿßlern dem buechbind. 2. s. ist ein Eckh am feürgäßel, hind. vff gemelts Geÿßlers hauß Zum theil v. Zum theil vff genantes Feürgäßel stoßend, ist ledig eÿg. v. æstimirt 350. lb.
Darüb. besagt j. perg. Kauffbrieff, Krafft deß. d. v.storbene seel. v. deß. hinderlaßene wittib angeregtes Hauß v. dem Stifft d. rothen Kirch inn Straßb. p. 200. lb erkaufft, ist mit d. Statt Straßburg Contract Insigel verwahrt, datirt den 15. Aug. A° 1657. Dabeÿ noch j. perg. Kauffbrieff auch üb. diß Hauß sagend, mit deß bischofflich. hoffs anhangenden Insigel verwahrt, dat. 15. Calend. Jan: A° 1448. Ferner j. perg. Spruchbrieff üb. j. gebel so Zwisch. dießem hauß v. deß Nachbauren hauß gemein ist, dat: 24. Jan: 1529. sampt mehr anderen bericht beÿsammen gebunden befindlich.
Schulden auß d. Verlaßenschafft Zugeltend. (…) It. Catharina weÿnlandin deß verstorbenen seel. erste haußfr. hat in ihrem Montags den 6. martÿ A° 1648. vffgerichteten Testament in d. alhieige waÿßenhauß (…)
Abzug in diß Inventarium, Sa. haußraths 112, wahren v. werckzeug zum hohlträh. behörig 9, Silbers 25, Guldener Ring 17, baarschafft 35, Eÿgenthumbs ane häußern 350., Summa summarum 550 lb – Schulden 37 lb. Nach solchem Abgang, Conclusio finalis Inventarÿ 512. lb

Barbe Geyer hypothèque la maison au profit du secrétaire Georges Frédéric Santher. En marge, quittance accordée à Anne Catherine Lienhard veuve du vitrier David Geyer, propriétaire de la maison en 1692

1681 (22.2.), Chambre des Contrats, vol. 550 f° 82
Barbara, Jacob Krugen des hohlträhers nunmehr seel. nachgelaßene wittib mit beÿstandt Davidt Geÿers des Glaßers Ihres Vogts
in gegensein Georg Friderich Santhers des Scribenten im nahmen herren Johann Christoph Bähren Vogteÿgerichts Actuarÿ – schuldig seÿe 50. lb
unterpfand, Zweÿ haüßer hart aneinander mit allen deren gebawen, begriffen, weithen, zugehördten weiten und gerechtigkeiten, alhier im brenner oder Rubenlochgäßlein hinder der Kirschnerstub, einseit undt anderseit ist ein Eckh, hinden uff hannß Christoph Gaÿßler den buchbinder stoßend gelegen
[in margine :] Fr. Maria Elisabetha gebohrne Knodererin, weÿl. hirin gemeldten Hn Creditoris seel. nachgelaßene wittib, mit beÿstand Hn Philipp Heinrich Sachßen des weinhändlers ihres tochtermanns, hat in gegensein fr. Annæ Catharinæ gebohrner Lienhardtin, weÿl. David Geÿer des glasers seel. nachgelaßener wittib mit beÿstand H. Hannß Jacob Böhlers Notar. Publ. weilen deren vogt unpäßlichkeit halber nicht zugegen sein können, und Jgfr. Mariæ gebohrner Kammin mit beÿstand Philipp Blümels ihres vogts, angezeigt und bekandt, daß dieselbe alß possessores hierin hypothecirten behaußung hierinn verschriebene 50. lb bezahlt – Act. den 9. aug. 1692

Les héritiers testamentaires de Barbe Geyer vendent une partie indivise de la maison à leur cohéritier, le vitrier David Geyer

1686 (21.5.), Chambre des Contrats, vol. 556 f° 206-v
H. Johann Geÿer der Goldschmid für sich selbsten und alß schrifftlich legitimirter mandatarius Jacob Gnilÿ deß Glaßers und Sigristen zu St. Thomä alß Ehevogts Annä Mariæ Geÿerin, Ferner Daniel Eckel der Würth Zur Sonnen beÿ der Rheinbrucken, alß Ehevogt Agnes gebohrner Kammin
in gegensein David Geÿers deß Glasers
Zwar Er Johann Geÿer so wol proprio als mandatario nomine einen Vierdten, Er Eckel aber Ehe vögtlicher weiß einen dritten an einem vierdten theil, an hauß, hoffstatt sambt dem Nebenshauß mit allen deren Gebäuen, Begriffen, rechten und zugehördten allhier hinder der Kirßner Zunfftstuben, einseit neben Johann Tscherning dem buchbinder, anderseit ist ein Eck am Feur gäßlein, hinden auff besagte Tscherningische behaußung zum theil, und zum theil auch auff d. Feur gäßlein stoßend gelegen, daran Ihme dem Kaüffer Zuvorhin ein Vierdter theil, Hn M. Joh: Friderich Geÿer diacono Zu Mittelbergheim und Susannæ Mariæ deßen Schwester ein vierdter theil, der Rest nachlaßenschafft 2/3. ane einem vierdten theil aber Vorgemelten Eckel und Mariæ Kammin gehörig, Und ist die gantze behaußung Ihme dem Kaüffer Zuvorhin umb 100 R. von weil. Jacob. Krugen gewesenen holträhers sel. wittib, Barbaræ gebohrne Geÿerin verschafft. Legats wie auch H. Joh: Christoph Bähren E.E. Vogteÿ gerichts actuario umb 100 R. Capital verhafftet – umb 84 R

Fils de l’assesseur au Grand Sénat Jean Henri Geyer, David Geyer épouse en 1672 Anne Catherine Leonhard, fille d’apprêteur de chapeaux : contrat de mariage, célébration
1672, Me Boeller (Jean Jacques, 3 Not 14) n° 45
(Eheberedung) zwischen dem Ehrenhafft undt achtbahren herrn Davidt Geigern, Glaßern undt burgern allhier,
So dann der Viel ehren undt tugendreich. Jfr. Annæ Catharinæ Leonhardin, weÿl. deß Ehrenvest. und Vorgeachten herrn Isaac Leonhardts geweßenen huethstaffierers undt burgers alhier nunmehr seel. hinderlaßener ehelicher dochter alß d. Jfr. hochzeiterin
So beschehen inn deß heÿl. Reichs Freÿ. Statt Straßburg vff Sambstag d. 31. Augusti in dem Jahr nach Christi geburth gezahlt 1672.

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 157, n° 41)
1672. Zum 2. mahl David Geiger der Glaßer, Weiland hr. Johann Heinrich Geigers E. E. großen Raths geweßenen beisitzers nachgelaßener ehel: Sohn, Jfr. Anna Catharina, Weiland hr. Isaac Leonhardts geweßenen handelßm. v. Burgers alhier nachgelaß. ehel. T. Dienstags den 3.t 8.bris Münster (i 159)(i 159)

David Geyer loue la maison à l’aubergiste Melchior Geoffroi Müldener

1687 (8.2.), Chambre des Contrats, vol. 557 f° 87
David Geiger der Glaser
in gegensein Melchior Gottfried Mildeners, deß Würths [unterzeichnet] Melchior Gottfried Müldener
entlehnt, Eine behaußung mit allen deren Gebäuen, begriffen und zugehördten allhier im Feÿer Gäßlein hinder der Kirßner stub einseit neben (-) Tscherning den buchbinger anderseit ist ein Eck an gedachtem Feür gäßlein, auff eine Vierteljährige auffkündung – umb einen jährlichen Zinß nemblich 11 Pfund pfenning

Jean Frédéric Geyer, diacre à Mittelbergheim, vend un quart de la maison à Anne Catherine Leonhard veuve de David Geyer, la maison entière étant hypothéquée au profit de la veuve et de ses enfants. En marge, vente d’un tiers du quart de la même maison par Daniel Eckel et Agnès Kamm

1688 (8.7.), Chambre des Contrats, vol. 559 f° 413
Erschienen H. M. Johann Friderich Geiger Diaconus Zu Mittelbergheim
in gegensein Annæ Catharinæ gebohrner Leonhardin, weÿl. David Geigers gewesenen Glaßers hinderlaßene wittib mit beÿstand Johann Böhlers, deß Glaßers Ihres Vogts
Einen vierdten theÿl für ohnvertheilt ane hauß, hoffstatt, sambt dem Nebenshauß, mit allen deren Gebaüen, begriffen, Rechten und zugehördt allhier hinder der Kürßner Zufftstuben, einseit neben Johann tscherning dem buchbinder, anderseit ist ein Eck anm Feurgäßlein, hinden auff besagte tscheinigische behaußung Zum theÿl und Zum theÿl auch auff d. Feurgäßlein, welche gantze behaußung Ihro d. Kaüfferin mit weÿl. David Geiger ihrem obged. Mann sel. ehelich erziehlte Kindern umb 100 guld. Capital, so dann H. Johann Christoph Bähren E.E. Vogteÿgerichts Actuario umb 100 gulden Capital verhafftet – geschehen umb 37 pfund
[in margine :] Erschienen Daniel Eckel, geweßen würth alß Ehevogt Agnes Kammin hat in gegensein hierin gemeldten Kaüfferin bekandt, d. seine haußfr. bereits vor 4. Jahren deroselb. auch ihren halben von einem dritten eines Vierdtentheilß ane hierinn verschriebener behaußung verkaufft – um 4 pfund, den 8.ten Aug. 1692

Liquidation de la succession dont la minute n’est pas conservée
1700, Me Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Summarischer Calculus über Weÿl. H. David Geÿers gew. Glaßers alh. Verl.

Les enfants et héritiers de David Geyer vendent la maison 275 livres au taillleur Tobie Wineck et à sa femme Susanne Clausner

1703 (29.5.), Chambre des Contrats, vol. 576 f° 239-v
(275) Anna Maria Geigerin ledigen stands u. 25 jahr alt, Item Anna Cath: geb. Geigerin Joh: Stammen Einspennigers haußfrau so dann Agnes Geigerin alle dreÿ geschwsiterd. u. zwar Sie beÿde Anna Maria u. Agnes mit beÿstand u. Consens Hn. Christ: Julÿ Kößlers Chyrurgi ihres curatoris
in gegensein Tobiæ Wienecks ([gestrichen] Wigneck) schneiders u. Susannæ Clußerin [unterzeichnet] dobias Wieneck
ein Hauß u. hoffstatt samt allen anderen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten u. gerechtigkeit allhier hinter der Kürßner stueb in der Rubenloch gaßen einseit neben Niclaus Meÿern schuemachern anderseit neben Anna Barb: Tÿlle wittib hinten auf ein gäßlein stoßend gelegen – umb 275 pfund

Originaire de Markranstädt en Saxe, Tobie Wineck épouse en novembre 1689 Susanne Clausser, fille d’un serrurier de Lahr en Bade.
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 167-v)
1689. Dom. 21. post. Trin. Zum 2. mahl Tobias Wineck, Schneider, Melchior Andreas Winecks auch Schneiders v. Burgers Zu [x] Jfr. Susanna Weiland Michel Claußer Burgers und Schloßers Zu Lahr frstl. Baaden durlach nachgelaßene T. Mittw. den 9.ten 9.bris, N Kirch (i 169)

Tobie Wineck devient bourgeois par sa femme quelques jours après son mariage
1689, 4° Livre de bourgeoisie f° 562
Tobias Weineck, der schneider [von] Marckranstett, Churfürstl. Sächs. Jurisdiction, Melchior Andrea Weinecks des schneiders undt burgers daselbst ehel. Sohn, empfangt das burgerrecht Von Susanna Claußerin hiesiger burgerin, seiner jetzmahlig. haußfrawen pro 2. gold R 16. ß, so er bereits beÿ der Cantzleÿ erlegt, ist Zuvor ledigen standts geweßen, v. wird beÿ E. E. Zunfft der schneider dienen. Jur. den 21. 9.bris. 1689.

Tobie Wineck et Susanne Clausser hypothèquent la maison au profit du marchand Philippe Jacques Gambs

1706 (29.1.), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 100-v
Tobias Wineck schneider und Susanna geb. Gläßerin
in gegensein H Philipp Jacob Gamßen handelsmann – schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand, ihre behaußung alhier beÿ der Kürschner stueb, einseit neben Niclaus meÿer schuem: anderseit neben Anna Barb: Dillin hinten auff (-)

L’inventaire après décès de Susanne Clausser est dressé en 1734. Sa minute n’est pas conservée

1734, Me Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 11) n° 1343
Inventarium über weÿland Frauen Susannæ Wieneckin gebohrner Clausnerin seel. Verlassenschafft

Les enfants et héritiers de Tobie Wineck vendent la maison 600 livres au cordonnier Melchior Deborde et à sa femme Marthe Colla

1738 (28.1.), Chambre des Contrats, vol. 612 f° 71-v
Tobias Wineck der Ganthbott und deßen mit weÿl. Susanna geb. Flußerin erzeugte 3 kinder Susanna Barbara geb. Wineckin Johann Gottfried Hönicke des stattspenglers ehefrau, ferner Johann Tobias Wineck der Fripier und Johann Daniel Wineck der knopffmacher
in gegensein Melchior De Bordes des schuhmachers und Marthæ geb. Colain [unterzeichnet] Molri de porde, +
Eine Behausung und hoffstatt mit allen deren begriffen, gebäuden, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten in der sogenannten Rubenlochgaß hinder der Kürßner zunfft stub, einseit ist ein eck an gedachter gaß anderseit neben obged. Hönicke hinten auff das Feuergäßlein (um 300 pfund capital verhafftet), als ein währender sein Wineck des vatters ehestand erkaufftes guth zu zween dritten theilen und seinen dreÿen kindern zu einer tertz – um die angezeigte 300 pfund und 300 pfund

Fils de cordonnier, Melchior Deborde épouse en 1729 Anne Marie Bachel, fille de maçon
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 184)
Hodie den 6 februarii anni 1729 (…) sacro matrimonii vinculo coniuncti fuerunt Melchior Debord filius defuncti petri debord civis et sudoris et Catharinæ Spinerin et Anna Maria Bachlerin filia defuncti Simonis Bachel lapicidæ et mariä Magdalenæ mentzingerin (signé) Melor de porte, signum sponsæ x (i 99)

Anne Marie Bachel meurt à l’âge de 26 ans en 1735
Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 267) Anno domini 1735 die 23 mensis Martii Mortua est Anna Maria Bachlerin ætatis suæ 26 circiter annomrum sponsa Melchioris debord civis ac sutoris (…) sacramentis pœnitentiæ eucharistiæ et extremæ unctionis pie munita, die 25 eiusdem mensis et anni in Cœmeterio sancti galli sepulta est (i 136)

Son beau père Martin Pfundstein déclare que Melchior Deborde est engagé dans les armées depuis cinq ans et obtient dispense de faire dresser un inventaire de la succession qui consiste en peu de chose d’autant qu’il n’existe pas d’enfant issu du mariage
1735 (23.5.), Livres de la Taille (VII 1178), f° 50
Martin Pfundtstein der Maurer laßet durch seine Haußfrau attestiren daß Melchior de Borte der Schuemacher fünff jahr in königl. diensten gestanden.
Er de Borte producirt Eheberedung Vermög deren Er in mangel Kinder der einige Erb seiner Verstorbenen Frauen, bittet weilen nicht Viel Vorhanden umb erlaßung der Inventur, Erkannt Willfahrt

Melchior Deborde se remarie en 1735 avec Marie Marthe Colla : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia Auffgerichteter Eheberedung, vor weÿland H. Johannes Brackenhoffer – zwischen dem Erhsamen Meister Melchior Balthasar Baudevin dit de Porde burger und Schumacher allhier alß Wittiberen und hochzeitern ane einem, so dann Jungfrau Martha Colla des Ehramen Johann Jacob Colla Tabackbereiters und burgers allhier ehelich erzeugten tochter alß hochzeiterin anndern theilß – So beschehen und verhandelt seind dieße ding in der Königlichen Statt Straßburg den 13. Aprilis im Jahr des Herrn alß man nach der gnadenreichen geburth und menschwerdung Jesu Christi unsters heÿlandes Zahlte 1735.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 314)
Hodie die 16 Mensis Maii anni 1735 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt Melchior deport civis ac sutor viduus defuncæ annæ mariæ bachlerin et pudica virgo Maria Martha Colla filia legitima Joannis Jacobi Colla (signé) Melor de porde, signum sponsæ x (i 164)

Melchior Deborde dit Potdevin est cité à comparaître devant le conseil des Fribourgeois pour avoir remis un certificat d’hébergement non-conforme. Il déclare qu’il n’a hébergé personne
1739, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 166)
(f° 86) Dienstags den 28.ten Apr: A° 1739 – Melchior de Bord dit Bodevin der Schuemacher hinter der Kürßner Stub wohnhafft, citirt wegen 3.t Nemblichen den 1.ten 27.ten und 28.ten febr: a. c. überschickter Straffbahrer Nacht Zedul Maßen Er in Keinem derer er meldet, wer und woher Jean Estienne Provot seÿe.
Ille Sagt, er habe weder Jemandten logiret noch sie Nacht Zedul geschrieben.
Erkandt, wird die Sach ad examinandum Außgesetztet dem Citato aber die Abstraffung reserviret.

Melchior Deborde fait citer le maçon Magne Wallhobter devant le conseil des maçons parce que le puits qu’il a creusé deux années auparavant est asséché dès qu’on a puisé six baquets d’eau, même quand les eaux sont hautes. Le conseil estime qu’il y a faute du maçon qui obtient cependant la nomination d’experts. Le chef de chantier suggère d’installer une pompe. Les experts trouvent trois pieds d’eau dans le puits mais le propriétaire réplique qu’ils l’y ont jetée avant de la mesurer. Le conseil décide que le maçon qui s’est chargé du travail de tous les corps de métiers doit mettre le puits en bon état dans un délai d’une demi semaine

1745, Protocole de la tribu des Maçons (XI 237)
Melchior Deport der Schuhmacher Ca Mr Magnus Wallhobter pt° bronnens
(f° 257-v) Sambstags den 9. Octobris 1745
Melchior Deporten Schuhmachers Ehefrau habe sich schon vor einem Jahr beÿ herrn Oberherrn angemeldet, Vnd geklagt, daß der Jenige bronnen, welchen Mr Magnus Wallhobter Ihnen gemacht, Kein waßer habe, wan sie sechs Kubel heraus schöpffen, seÿe ausgeschöpfft, wan auch das waser groß seÿe, muße also der bronnen nicht tieff genug seÿn.
Ille habe vor einem Jahr gutgesprochen, seÿe nunmehro schon Zweÿ Jahr, vnd der bronnen jeder Zeit waßer gehabt, wolle es mit dem Zimmermann beweisen, daß er fünff schuh waser gehabt, vnd seÿe er so tieff, als der auff der Kürßner stub, Jetzt aber seÿe in Verschiedenen brunnen Kein waßer.
Kläger habe allezeit darauff geklagt.
Erkandt, Weilen das Waßer jetzo klein, solle er gleich montags dem bronnen helffen, ehe wieder regenwetter einfallt, damit der bronnen anderthalben Schuh waser bekomme, maßen der fehler auff ihme beruhet, solle die bronnenschahlen außheben, biß auff die Vnderste geschicht, Vnd den bronnen tieffer bleiben, undt Zweÿ biß drithalben schuh tieffer im boden sencken waß er genug, daß sie niehmalen Zu klagen darüber habe.
Ille wans am waßer fehlt, wolle er Ihm helffen, wan aber derselbe nicht an Ihme, sondern etwas am bronnen Verderbt wäre, gehe es Ihne nichts an.
Erkandt, Wird H Erlacher vnd H. Georg Michael Müller alß Expers wo der fehler stecke, dar Zue denominirt, Vnkosten Compensirt Vor die Expers.

(f° 260) Freÿtags den 26. Novembris 1745. In Sachen Melchior Debord des Schuhmachers allhier Contra Mr Magnus Wallhobter des Steinhauers vnd Maurers puncto Ihme gemachten bronnens, so Kein waser gebe, repetirt er Debord seine Klag, Vnd H. Lohner proponirte Mr Zimmer der Kaum anderthalben schuh teutsch meßes waser gefunden heut dahin Zu schicken, daß an der mauer den bronnen noch einen Keßel ein schuh tieffer mache, solcher Zimmermann Ihme mit einem gumprohr von 2. R. helffen wolle, sowohl der erste als der andere Zimmermann hatten es nicht Verstanden, Wallhobter dahero befragt, ob er den bronnen helffen wollen.
Ille habe nur Vor ein Jahr, vnd der Zimmermann Ihne auch nur vor ein Jahr gutgespochen, an dener jetz Keinen regress mehr suchen könne, die Expers hatten ja drithalben schuh waßer gefunden.
H. Erlacher Vnd H. Müller die beede Expers referirten, daß Sie den bronnen examinirt, vnd drithalben schuh waser darin gefunden, Debord aber sagte Sie hätten das waßer Zuvor hinein geschütt, muße etwas an der Gump manquiren, vnd selbige lufft haben, maßen Kein waßer herauff gebracht worden, man habe mögen gumpen wie man gewolt.
Erkandt, Weilen beklager den Völligen bronnen Vnd also auch die Zimmerarbeit übernommen, mas solle derselbe gehalten seÿn den bronnen in der mitten umb einen Schuh tieffer zu graben vnd einen Keßel hineinzumachen, als dann durch Mr Zimmer eine gump machen Zu laßen, Vnd an waßer Kein mangel mehr erscheine, Zumalen dem Kläger ane seine bereits außgelegten Unkösten 3. R. Zu restituiren schuldtig seÿn, vnd zu Verfertigung dieses bronnens wurde Ihm bis dinstag abends Zeit gegeben, warbeÿ Ihme der regress wieder den Zimmermann so er Vermeint Zu haben Vorbehalten werden, solle morgendentags am Keßel anfangen vnd heute noch Zu M. Zimmer gehen, Vnd es ihm melden, daß er morgen die gump gleich in stand setze.


Melchior Deborde et Marthe Kolla hypothèquent la maison au profit du tonnelier Jean Gross

1751 (10.12.), Chambre des Contrats, vol. 625 f° 607
Melchior Desbordes der schuhmacher und Martha geb. Kollerin mit beÿstand mit beÿstand ihres schwagers Sebastian Andriß des schirmers und ihrer vettern Johann Georg Peter des schneiders
in gegensein Johann Groß des küblers – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, eine behausung und hoffstatt ane der sogenannten Rubenloch gaß hinder der Kürßner zunfft stub, einseit ist ein eck, anderseit neben N Rooß des schuhmacher, hinten vorhin Stifft St Marx

Melchior Deborde meurt en 1759 en délaissant deux filles. Les experts estiment la maison 250 livres. La masse propre à la veuve est de 79 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 300 livres, le passif à 326 livres.

1759 (18.10.), Me Hess (J. Jacques, 6 E 41, 1280) n° 323
Inventarium über Weÿland herrn Johann Melchior Deporte geweßenen Schuhmachers und burgers allhier zu Straßburg seel. Verlassenschafft auffgerichtet in Anno 1759. – nach seinem am 16.ten Augusti jüngsthien genommenen tödlichen Hientritt, hie Zeitlichen verlaßen, wie solche Verlaßenschafft auf freundfleißiges ansuchen und begehren Hn Sebastian Anderis, Schreiners und burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Jgf. Mariæ und Franciscæ beeder Baudevins, so der Verstorbene seel. mit nachgemelter seiner hinterbliebener wittib ehel. erziehlet und ab intestato Zu Zweÿ gleichen portionen und antheÿlern Zu Kinder und Rechtsmäßigen Erben Verlaßen, heüt dato ordnungs mäßigen Erben inventirt und ersucht, durch Fraw Martham Annam gebohrne Kohl die gedachte wittib, mit zuziehung H Johann Christoph Stierle, wohlverordneten beständer der Statt Ziegeloffen und burgern allhier Ihres erbettenen beÿstandts – So beschehen allhier Zu Straßburg den 18.ten Octobris, Anno 1759.

In hiernach beschriebener dießer Verlaßenschafft eigenthümlich gehöriger allhier Hinter der Kürschnerstub gelegener behaußung folgender maßen befunden worden.
Eigenthümliche Behaußung. (T.) Eine behaußung und Hoffstatt mit allen deren begriffen, weiten, zugehörten, Recht und gerechtigkeiten allhier in der so genanten Rubenloch gaß Hinter der kürschner stub, 1. seit ist ein eck an gedachter gaß 2. s. Hönicke Hinten auff das feüer gäßlein stoßend gelegen, sonsten über eines dem Stifft St: Marx schuldigen und hernach unter den passivis gemelden Capital freÿ leedig und eigen. Urkundet darüber einen auß allhießiger cancleÿ contract stub gefertigten Kauffbrieff unterm 28. Januarÿ 1738. mit i. daran hangendem größern Insigel Verwahrt. Und ist obige behaußung besag einer Von den geschwornen herren Werckmeistern überreichter schrifftlicher Abschatzung angeschlagen worden pro 500. R. so hier außwürfft 250. lb
Abschatzung Vom 17.ten 8.bris 1759. Auff Begehren Waÿlandt Melchior Debort, Seligen Hinderlaßene Frau Wittib und Erben, ist Eine behaußung allhier jn der Statt Straßburg, jn der Heilichten Gaß gelegen, Ein seÿts Neben Herrn Rooß dem Schuh Macher, anderseits Neben Ein Eck gegen der Kirschner stub Machent und Hinden auf Gottfried Henrich dem Spengler stoßend, solche behaußung bestehet jn dreÿ Kleinen Stuben, Eine Küchen, darüber ist der dachstuhl mit breitzieglen belegt, hat auch ein Getrembten Käller und brunnen. Von Uns den Unterschriebenenen der Statt Straßburg Geschwornen Werck Meistern Nach Vorhero Geschehener besichtigung mit Aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigen Whren Werth Nach æstimirt und angeschlagen Worden Vor und Umb Fünff Hundert Gulden. [unterzeichnet] Erlacher Werck Meister deß Minsters, Werner, Huber
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib unverändertes Verheurathet mit, Sa. Haußraths 3, Sa. Silber 1, Sa. activ Schulden 75, Summa summarum 79 lb
Wurd sowohl der Erben wenige Vermögen als übrige Verlaßenschafft unter einem Titul als theÿlbahr beschrieben, Sa. Haußraths 47, Sa. behaußung 250, Sa. güther Zinnß 3, Summa summarum 300 lb – Schulden 326 lb
Conclusio finalis 52 lb
Copia Auffgerichteter Eheberedung (…) den 13. Aprilis im Jahr 1735.

Marthe Kolla se remarie avec le cafetier Jean Pierre Philibert : contrat de mariage, célébration

1766 (24. 9.bre), Me Laquiante (6 E 41, 1022)
Contrat de mariage, communauté partageable par moitié – Sr Jean Pierre Philibert bourgeois de cette ville fils majeur de defunt François Nicolas Philibert, marchand Caffetier, et de défunte Jeanne (-)
Dlle Marthe Kohler veuve de deffunt Sr Melchior Desporte Me cordonnier

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 257)
Hodie 16 julii anni 1767 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt joannes petrus phillibert ciuie et Liquoris caffé dicti opifex filius Legitilus Francisci nicolai phillibert ejusdem olim professionis et Barbaræ phillibert defunctorum conjugum et civium hujus urbus et martha colla, vidua defuncti melchioris des Bordes dicti pot de vin ciuis olim et Sutoris Inventir schreiber Bhilbert, signum sponsæ x (i 134)

Marthe Kolla meurt sans descendance après avoir institué son mari légataire universel de ses biens. Les experts estiment la maison 300 livres. L’actif de la succession s’élève à 327 livres, le passif à 328 livres.

1770 (29.5.), Me Claus (Jean Adam, 7 Not 6) n° 153
Inventarium über Weÿland Frauen Marthæ Philibert gebohrner Kohlerin, Jean Pierre Philibert des burgers allhier zu Straßburg geweßener nunmehro seeliger Ehefr. Verlaßenschafft auffgerichtet im jahr 1770. – nach ihrem d. 8. jüngst verwichenen Monaths Aprilis aus dießem jammer vollen Leben genommenen tödlichen hintritt, hier Zeitlichen verlaßen, welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren vorgedachten hinterbliebenen wittibers und Zufolg 5.t paragraphi hiernach inserirten Ehe pacten dießorthigen universal Erben fleißig ersucht und inventirt – So beschehen Zu Straßburg den 29. Maÿ 1770.

In einer allhier Zu Straßburg im Ruben Loch gäßel gelegener in dieße Verlaßenschafft gehöriger behaußung ist befunden worden
Eigenthum ane einer behaußung. Nemblich eine behaußung und Hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, Zugehördten, Rechten und gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg am Rubenloch gäßlein hinter der Kürßner Stub einseit neben N. Müller dem Stadtspengler, anderseit ist das Eck am allmend hinden auff johann dürck dem drehen stoßend, so außer nachstehenden Capitalien freÿ, Ledig und Eigeb und von der Stadt geschwornen werckmeistern vermög dem Concept beÿliegenden Abschatzungs schein vom 5.ten junÿ æstimirt worden vor und umb 600. guldten oder 300. lb. Hierüber besagt ein teutscher in allhießiger Cantzleÿ Contractstub gefertigter mit der anhangendem jnnsiegel Confirmirter und mit Lit. A. bezeichneter Kauffbrieff So d. 28.t Januarÿ 1738. Datirt
Sa. hausraths 17, Sa. Eigenthums ane der behausung 300, Schulden 10, Summa summarum 327 lb – Schulden 328, Compensando, passiv onus 18 ß
Abschatzung Vom 5.ten Junÿ 1770. Auff begehren H. Johann Filib Berr ist eine behausung alhir in der Statt strasburg in dem brenner geslein hiender der Kirschner Stub gelegen Einseit Ein Eck auff Das Allment, anderseits neben Mäister Häniche dem Statt Spengler und hienden auff Mäister thurg dem holldreÿer Stosent gelegen solche behausung besteht in dreÿ Stuben eine haußerin warinnen herdt und Camin schos und eine Kamer Dar jber ist Der Dach stuhl mit breut ziglein belegt, hat auch ein gewölbten Keller und brunen. Von uns Unterschriebenen der Statt strasburg Geschwornen Werck Mäister nach vorher geschehener besichtigung mit alller jhrer gerechtigkeit Dem Jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen wordn Vor und Vmb Sechs Hundert Gulden [unterzeichnet] Huber.

Jean Pierre Philibert vend la maison 562 livres au serrurier Jean Georges Brecht et à sa femme Françoise Meyer

1770 (21.6.), Chambre des Contrats, vol. 644 f° 300
Johann Peter Philibert der caffésieder
in gegensein Johann Georg Brecht des schloßers und Franziscæ geb. Meÿerin
eine behausung und hoffstatt mit allen gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten am Brennergäßel, einseit neben (-) dem spengler, anderseit ist ein Eck, hinten auff ein allmendgaß – als von seiner verstorbenen Ehefrau Martha geb. Kohlerin zufolge errichteten Eheberedung überlassenes guth – um 562 pfund

Les enfants et héritiers de Françoise Meyer vendent la maison 1 400 livres au vitrier François Dreher et à sa femme Cunégonde Reibel

1786 (21.2.), Chambre des Contrats, vol. 660 f° 69
H. Lt. Johann Gottfried Wild als gerichtlich bestellter curator Catharina Francisca Leclerc geb. Stockerin Robert Leclerc des silberarbeiters ehefrau, Johann Georg Brecht der schloßermeister, Thomas Schneider der schloßermeister als geordneter vogt sein Brecht mit weÿl. Fr. Francisca geb. Meÿerin erzielt einzigen söhnleins nahmens Joseph
in gegensein Frantz Dreher des schloßermeisters und Kunigundæ geb. Reibelin unter assistentz H. Johann Wilhelm Berga und Philipp Jacob Baldner, als letzt und meistbietenden
eine behausung, bronnen, hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Brennergaß hinter der kürschner zunfft stub ein- und anderseit neben Mr Müller dem stattspengler, hinten ebendenselben zum theil auff ein gemeinschafftlichen allmend höfflein wohin diese behausung einen außgang hat, von der außgangs gerechtigkeit nur in gesagten allmend höfflein d. löbl: Stadt Pfenning Thurn 2 ß – um 2800 gulden

Fils de serrurier, François Dreher épouse en 1784 Cunégonde Reibel originaire de Sélestat
1784 (10.2.), Me Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 834) n° 540
(Eheberedung) persönlich erschienen der Ehrengeachte Frantz Träger der leedige schloßer Mr. Christoph Träger, des schloßer und burgers allhier ehelicher Sohn als hochzeiter ane einem,
und die Ehren und tugendsahme Kunigunda Reubel weil. H. Johann Baptistä Reubel des geweßenen Sattlers und burgers n Schlettstatt nachgelaßene tochter beiständlich Hn Johann Philipp Wittmann des Stallbotten und burgers allhier Zu Straßburg als hochzeiterin ane dem andern theil – So geschehen den 10. Februarÿ 1784 Vormittags [unterzeichnet] frantz träger als hochzeitter, Kunigunda reibel als Hochzeitterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 419)
Hodie 11 mensis maji anni 1784 (…) Franciscus Joseph Dreyer majorennis filius argentinensis Christophori Dreyer civis et fabri serrarii hujatis et defunctæ Ursula Cuntzer parochianus noster et Cunigundis Reibel oriunda ex Selestad nostræ diœcesis Soluta minorennis filia defunctorum Joannis Baptisæ Reibel in vita civis et ephipparii ibiden et Elisabethæ cetti conjugum modo ratione domicilii parochiana nostra (signé) frantz jakob dreher, Reibel (i 216)

Cunégonde Reibel devient bourgeoise par son mari à titre gratuit eu égard à ses bonnes mœurs
1784, Livre de bourgeoisie 1783-1787 (VII 1559) f° 43
Kunigunda Reibel Von schlettstatt verheurathet weÿl. Joh. Baptiste Reibel des gewesten burgers vnd sattlers allda hinterlaßene tochter verheurathet mit Frantz Joseph Dreher vom schloßer vnd burger allhier erhalt das burgerrecht wohlverhaltens weg. gratis, will dienen zue E. E. Zunfft der schmid, promisit d. 17. Maÿ 1784

Cunégonde Reubel meurt en nivôse VI en délaissant trois enfants

1805 (28 germinal 13), Strasbourg 12 (7), Me Wengler n° 1220
Inventaire de la succession de Cunégonde Reubel femme de François Joseph Traeger, serrurier, décédée le 19 nivose 6 – à la requête du veuf et de Joseph Molitor rentier tuteur subrogé des trois enfants mineurs François Georges âgé de 20 ans, Louis Jacques 17 âgé de ans, Cunégonde âgé de 14 ans, en lieu et place de Pierre Sauer serrurier décédé
dans la maison sise rue incendiaire n° 1 faisant le coin de la rue des Sept hommes
meubles 449 fr
Immeuble. Une maison a trois étages tréfond et puits avec toutes ses autres appartenances et dépendances droits actifs et passifs sise a Strasbourg rue incendiaire N° 1 faisant d’un côté le coin de la rue des sept hommes d’autre Jacques Klar cordonnier devant ladite rue incendiaire derrière en partie Sr Wenger frippier et en partie a une ruelle communale sur laquelle il y a porte d’issue par derrière – chargée envers la ville de Strasbourg de 50 c. de rente communale – acquise de Catherine Françoise Stocker épouse Leclerc et consorts par acte passé à la Chambre des contrats le 21 février 1786, estimée 5000 fr
total 5449 fr, passuf 6993 fr, déficit 1544 fr
Contrat de mariage reçu Me Lobstein le 10 février 1784, pas d’inventaire des apports (signé) Dreÿer)
Enregistrement de Strasbourg, acp 96 f° 84-v du 30 germ. 13

Les héritiers de François Dreher et Cunégonde Reibel font vendre des meubles
1808 (23.7.), Strasbourg 12 (20), Me Wengler n° 3370
Vente de meubles à la requête des héritiers de François Joseph Traeger serrurier et de Cunégonde Reubel devant une maison près les grandes arcades n° 21
à la requête de François Georges Treger serrurier, Joseph Molitor rentier tuteur de Louis Jacques et Cunégonde Treger enfants mineurs trois seuls et uniques héritiers (signé, Dreyer) – produit 456 fr

Créancier de François Dreher et de feu sa femme, Louis Augustin Graux acquiert la maison par adjudication judiciaire

1805 (12 messidor 13), Strasbourg 12 (7), Me Wengler n° 1260
Cahier des charges du 18 prairial, adjudication du 12 messidor n° 1291 – commissaire nommé par jugement du Tribunal Civil en date du 23 floréal. dernier, Joseph Molitor Rentier tuteur subrogé des enfants mineurs de Cunégonde Reubel femme de François Joseph Traeger serrurier nommés François Georges, Louis Jacques et Cunégonde les Traeger
à Louis Augustin Graux, créancier de la masse Traeger
une maison a trois étages batie en pierres avec toutes ses appartenances et dépendances droit actifs et passifs située a Strasbourg rue incendiaire n° 1 derrière la ci devant tribu des pelletiers ayant vue sur la rue des sept hommes dont elle fait le coin aboutissant sur Jacques Klar cordonnier d’autre à Winger frippier, par devant lad. rue des incendiaires, par derrière une ruelle communale sur laquelle il y a porte d’issue
(art. 1) grevée envers la ville de Strasbourg d’une rente communale de 50 c pour raison de la jouissance de lad. ruelle y attenante – criée 2500 fr
n° 1268 du 17 prairial, n° 1277 du 23 prairial, n° 1279 du 2 messidor, 3380 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 97 f° 14 du 15 mess 13

Originaire de Trie-Château dans l’Oise, l’employé aux effets militaires Louis Augustin Graux épouse en 1800 Frédérique Marguerite Lederlin veuve du marchand Daniel Struvé
1800 (8 frimaire 9), Strasbourg 7 (28), Me Stoeber n° 801, 1678
(Contrat de mariage) est comparu en personne le C. Louis Augustin Graux, Aide garde magasin des effets militaires en cette ville, majeur d’ans, jouissant de ses droits, fils du C. Jean Joseph Graux et de la Ce Geneviece Juel domiciliés à Trie le Château Dept. de l’Oise, d’une part
Et la C. Frédérique Marguerite née Lederlin Veuve de feu le C. Daniel Struvé negociant en cette ville assistée du C. François Louis Klauhold Employé à l’administration de St Thomas de l’autre part – Fait et passé à Strasbourg le 8 frimaire an neuf (signé) Graux, Frederique Marguerite strube née Lederlin
Enregistrement de Strasbourg, acp 76 F° 87 du 18 frimaire 9

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 14 892 francs, ceux de la femme à 2 740 francs
1801 (14 nivose 9), Strasbourg 7 (13), Me Stoeber n° 1620, 1759
Inventaire des apports du Cit Louis Augustin Graux aide Garde Magasin des effets militaires et de la Ce. Frédérique Marguerite née Lederlin, unis en mariage par acte passé le (-) suivant contrat de mariage passé devant le notaire soussigné le 8 frimaire dernier
apports du mari, meubles meublants 635 fr, argenterie 350 fr, numéraire 7067 fr, dettes actives 6840 fr, total général 14 892 fr
apports de la femme, meubles meublants 2085 fr, marchandises 646 fr, argenterie 104 fr, or et bijoux 103 fr, moitié de maison 5000 fr, total général 7939, dettes 5196 fr, Déduction faite 2740 fr
Maison Dont la moitié appartient à la femme. Une maison avec une petite cour appartenances et dépendances située en cette ville vieux marché aux vins N° 75, d’une part le Sr Tassin huissier au Tribunal criminel, d’autre le susd. notaire, la moitié appartient à Susanne Madeleine Lederlin sœur de la femme et l’autre moitié est échue à la femme dans les successions de ses père et mère, estimée 5000 fr, acquis par acte passé à la Chambre des Contrats le 13. 7.bre 1773
Enregistrement de Strasbourg, acp 76 F° 166 du 24 ni 9

Louis Augustin Graux et Marguerite Lederlin vendent la maison au serrurier Mathias Bollong et à Marie Salomé Adam

1809 (24.8.), Strasbourg 12 (26), Me Wengler n° 4205
Louis Augustin Graux propriétaire à Strasbourg demeurant vieux marché aux vins et Marguerite Lederlin
à Mathias Bollong serrurier et Marie Salomé Adam demeurant rue du bétail n° 14
une maison à trois étages avec toutes ses appartenances et dépendances droits actifs et passifs sise à Strasbourg rue des incendiaires n° 1 derrière la ci devant tribu des pelletiers ayant vue sur la rue des Sept hommes dont elle fait le coin, d’un côté Jacques Klar cordonnier+ d’autre le Sr Wingler frippier, par devant ladite rue des incendiaires, par derrière une ruelle communale – Sr Graux co vendeur l’a acquis de la succession de Cunégonde Reubel femme de François Joseph Traeger serrurier par adjudication reçue par le notaire soussigné le 12 messidor 13 – grevée envers la ville de Strasbourg d’une rente communale de 50 c. par an – moyennant 6000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 113 f° 33-v du 25.8.

Originaire de Trèves, Mathias Bolong épouse en 1803 Marie Salomé Adam, native de Bouxwiller
Mariage, Strasbourg (n° 53)
Du Premier jour du mois de Frimaire l’an douze de la République française. Acte de mariage de Mathias Bolong, agé de 28 ans, Serrurier domicilié en cette ville depuis un an, né à Trèves, Département de la Sarre le 2 juillet 1775, fils légitime de feu Mathias Bolong, Maçon au dit lieu, & de Susanne Bauth, Et de Marie Salomé Adam, agée de 32 ans, domiciliée en cette ville depuis 13 ans, née à Bouxwiller Département du Bas Rhin le 19 septembre 1772 fille légitime de feu Nicolas Adamn cultivateur audit lieu & de Marie Sophie Matern sa mère ci présente, (signé) Matthias Bollong, maria Salome Adamin (i 29)

Marie Salomé Adam meurt en 1843 en délaissant un fils, une fille et deux petits-enfants issus de sa fille. Les titres de la maison apprennent que les héritiers Dreher ont obtenu l’annulation de la vente de la maison à Louis Augustin Graux mais que ce jugement a été infirmé en appel

1843 (28. 8.br), Strasbourg 9 (90), Me Becker n° 2113
Inventaire après le décès de De. Marie Salomé Adam, de son vivant épouse du Sr Mathias Bollong, serrurier à Strasbourg où elle est décédéé le 30 septembre 1843.
L’an 1843 le samedi 28 octobre neuf heures du matin, à la requête 1° de Mr Frédéric Guillaume Bollong garçon serrurier demeurant à Strasbourg, 2° de Mad. Marie Louise Bollong demeurant en ladite ville, femme abandonnée du sieur Chrétien Henny, tailleur d’habits domicilié autrefois à Strasbourg, aujourd’hui sans domicile connu (…), 3° De Mr Jean Guillaume Lang, tailleur d’habits demeurant à Strasbourg, agissant au nom & comme tuteur légal de Caroline Lang & de Louise Lang ses enfants mineurs issus de son mariage avec De Marie Salomé Bollong son épouse défunte, 4° De Mr Mathias Bollong, serrurier demeurant en ladite ville. Lesdits Frédéric Guillaume Bollong, De Henny & enfants Lang habiles à se dire et porter seuls héritiers pour le parts et portions ci après exprimées de Mad. Marie Salomé Adam épouse dudit Sr Mathias Bollong leur mère et grand-mère respective (…)
Et ledit Sr Mathias Bollong agissant 1) à cause de la communauté de biens qui à défaut de contrat de mariage a existé entre lui & ladite Marie Salomé Adam son épouse défunte, leur mariage ayant été célébré avant la promulgation du code civil à la mairie de Strasbourg, de sorte que leur union conjugale se trouve réglée par les anciens statuts de ladite ville d’après lesquels la communauté d’entre eux est à partager à raison de deux tiers pour le mari et d’un tiers pour la succession de la femme, 2) comme légataire à titre universel d’un quart en propriété & d’un autre quart en usufruit de la totalité de la succession de son épouse défunte en vertu du testament public de cette dernière reçu par Me Becker le 23 février 1839 enregistré le 2 octobre courant
En présence de Mr Jean Kappler, boulanger demeurant à Strasbourg agissant au nom et comme subrogé tuteur des dits mineurs Lang (…)

trouvés dans une maison faisant partie de ladite communauté & située à Strasbourg rue des incendiaires N° 1 où la De Bollong est décédée le 30 septembre dernier
Titres et papiers. Cote 1. Certificat de mariage. un extrait des registres de mariage de la Ville de Strasbourg constatent que le Sr Mathias Bollong serrurier et Marie Salomé Adam ont contracté mariage en cette ville le premier du mois de frimaire an onze (23 novembre 1803)
Cote 2. Testament (…)
Cote 3. Acquisition de la maison sise à Strasbourg rue des incendiaires N° 1. Trente-trois pièce sont la première est la grosse d’un contrat passé devant Me Wengler Notaire à Strasbourg le 24 août 1809, enregistré, par lequel le Sr Louis Augustin Graux & De Marguerite Federlin son épouse demeurant à Strasbourg ont vendu au Sr Bollong & à son épouse défunte une maison à trois étages avec toutes ses appartenances & dépendances droits actifs et passifs, sise à Strasbourg, rue des incendiaires N° 1 moyennant le prix de 6000 francs (…). La troisième pièce est la grosse de six actes reçus par ledit Mr Wengler le 10 prairial an XIII, 17, 23 & 25 du même mois, 2 messidor an XIII & 12 du même mois dont le premier est le cahier des charges dressé pour la vente de la maison ci-dessus désignée à la requête du Sr Joseph Molitor rentier à Strasbourg en qualité de tuteur des enfants mineurs de feue Cunégonde Reybel de son vivant femme de François Joseph Traeger & autorisé à faire procéder à ladite vente par jugement rendu par le tribunal civil de Strasbourg le 23 floréal an XIII. (…) La quatrième pièce est une copie d’un arrêt rendu par la cour royale de Colmar le 6 novembre 1812 par lequel ladite cour infirme un jugement rendu par le tribunal civil de Strasbourg le 9 août 1811, lequel jugement, sur les poursuites dirigées pat lesdits mineurs Traeger devenus majeurs, avait annulé l’adjudication faite au Sr Graux le 12 Messidor an XIII par motif qu’il n’y avait point eu nécessité de vendre & qu’au surplus la vente avait eu leu sans avoir été précédée d’estimation faite par experts.
acp 315 (3 Q 30 030) f° 66-v du 7 novembre 1843 – Ladite succession se compose de la garde robe de la défunte évaluée à 63 francs, Un mobilier de communauté évalué à 1172 francs, Marchandises en magasin et dépendant de la communauté évaluées à 2903 francs
acp 319 (3 Q 30 034) f° 77-v du 2 février 1844 – argent comptant 425 francs, Titres et papiers, passif 4431 francs

Legs de la défunte en faveur de son mari
1843, Me Becker
Testament par lequel Marie Salomé Adam femme de Mathias Bollong serrurier à Strasbourg donne à son dit mari un quart en propriété et un quart en usufruit de tous les biens qu’elle délaissera – le 23 février 1839
acp 314 (3 Q 30 029) f° 43 du 2.10.1843

Mathias Bollong passe un contrat d’entretien avec le boucher Martin Koch et sa femme Eve Salomé Kommler
1849 (7. 7.br), Strasbourg 12 (177), Me Noetinger n° 21 424
Bail à nourriture – Ont comparu Le Sr Martin Koch, boucher & Dame Eve Salomé Kommler, son épouse qu’il autorise demeurant à Strasbourg à la Robertsau, lesquels ont par les présentes déclaré s’obliger
envers Mr Mathias Bollong, ancien serrurier demeurant à Strasbourg ci présent & acceptant
à le nourrir chez eux pendant toute sa vie & jusqu’à son décès & en conséquence de le loger, chauffer, nourrir à leur table de leurs mets & alimens, éclairer, blanchir et soigner tant en santé qu’en maladie mais en cas de maladie le Sr Bollong paiera lui-même les médecins & les médicaments qu’ils pourraient prescrire pour obtenir sa guérison – moyennant 1100 francs

Frédéric Guillaume Bollong meurt en 1852 et une des filles Lang en 1855, de sorte que les héritiers de Mathias Bollong sont sa fille Marie Louise et sa petit-fille Louise Lang
1858 (9.7.), Strasbourg 13 (nouv. 82), Me Flach (Jean Georges) n° 3641
Notoriété constatant 1) que Frédéric Guillaume Bollong fils serrurier à Strasbourg est décédé le 6 Xbre 1852 laissant pour héritiers Mathias Bollong serrurier à Strasbourg son père pour ¼, Marie Louise Bollong à Paris femme abandonnée de Chrétien Henny tailleur à Dijon pour 3/8, Caroline et Louise Lang enfants de Marie Salomé Bollong décédée épouse de Jean Guillaume Lang tailleur à Strasbourg pour 3/8, qu’il dépend de sa succession la nue propriété d’une somme de 174 francs grevée d’usufruit au profit du Sr Bollong père,
2) que ladite Dlle Caroline Lang est décédée à Strasbourg le 22 juin 1855 délaissant pour héritiers sa sœur germaine Louise Lang pour 3/16, Wilhelmine Lang sœur utérine pour 3/16 et le Sr Lang pour 4/16
3) que le Sr Bollong père est décédé le 25 août 1855 laissant pour héritiers pour ½ la De Henny et pour ½ la Dlle Louise Lang, que la susdite somme appartient présentement (…)
acp 470 (3 Q 30 185) f° 78 du 12.7.

Les héritiers Bollong vendent par enchère la maison au cordonnier Jean Michel Brunnert

1847 (7.6.), Strasbourg 9 (96), Me Becker n° 3525
Cahier des charges, 7 juin 1847 – Ont comparu 1) Le Sr Mathias Bollong père, serrurier demeurant à Strasbourg, 2) le Sr Frédéric Guillaume Bollong, ouvrier serrurier demeurant à Strasbourg, 3) Dame Marie Louise Bollong demeurant en ladite ville, femme abandonnée du Sr Chrétien Henny, tailleur d’habits domicilié autrefois à Strasbourg, aujourd’hui sans domicile connu (…), 4) Le Sr Jean Guillaume Lang, tailleur d’habits demeurant à Strasbourg, agissant au nom et comme tuteur légal de Caroline Lang et de Louise Lang ses deux enfants mineurs issus de son mariage avec De Marie Salomé Bollong son épouse défunte, 5) Et le Sr Jean Kappler, boulanger demeurant en ladite ville agissant en qualité de subrogé tuteur des dits mineurs Lang (…) (lesquels) sont propriétaires par indivis dans les proportions ci après indiquées d’un maison sise à Strasbourg rue des Incendiaires N° 1 qui dépendait de la communauté de biens qui a existé entre ledit Sr Bollong père et Dame Marie Salomé Adam sa femme défunte. (…) Suivant jugement rendu par le tribunal civil séant à Strasbourg le 19 mai dernier, le tribunal sur la requête à lui présentée par ledit Sr Lang (…) a ordonné que la maison dont il s’agit seroit vendue devant ledit Me Becker que le tribunal a commis à cet effet, sur la mise à prix de 6000 francs
N° 3579, Adjudication, 12 juillet 1847 – Jean Michel Brunnert cordonnier, a porté le prix dudit immeuble à 6800 francs
Désignation de l’immeuble à vendre. Une maison à rez de chaussée et trois étages avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Incendiaires N° 1 tenant par devant à cette rue, par derrière à la propriété du Sr Koehler, brasseur, d’un côté à la rue des sept hommes dont elle forme le coin, de l’autre à la propriété du Sr Bronnner et à une petite cour commune, sur laquelle la maison a une issue, cour qui formait autrefois ruelle communale.
Etablissement de la propriété. Les comparans déclarent que ledit immeuble dépendait de la communauté de biens qui a existé entre M. Bollong père et De Marie Salomé Adam sa femme défunte qui est décédée à Strasbourg le 30 septembre 1843 en laissant pour seuls héritiers ledsits Sr Bollong fils et De Henny chacun de pour un tiers et les deux enfants Lang ensemble pour le dernier tiers par représentation de leur mère sus nommée, ainsi que cela résulte de l’inventaire ci-dessus relaté (dressé par Me Becker le 28 octobre 1843). Que lesdits conjoints Bollong se sont mariés à Strasbourg le premier frimaire an onze avant la promulgation du code civil, de manière que leur union se trouve réglée par les anciens statuts de la Ville de Strasbourg, d’après lesquels la communauté qui a existé entre les conjoints Bollong est à partager à raison de deux tiers pour le mari et d’un tiers pour la succession de la femme, Et que suivant testament public reçu par Me Becker le 23 février 1839 ladite Dame Bollong a institué ledit Sr Bollong son mari son légataire à titre universel d’un quart en propriété et pour un autre quart en usufruit de la totalité de la succession. L’immeuble dont il s’agit appartient donc d’après ce qui précède savoir 1) 9/12 en pleine propriété au Sr Bollong père dont 8/12 lui appartiennent comme ayant droit de participer pour pareille portion à la communauté de biens qui a existé entre lui et son épouse et 1/12 comme légataire de cette dernière ainsi qu’on l’a vu cidessus, 2) 1/12 en usufruit viager au même et en nue propriété aux descendans de la défunte qui y participent savoir lesdits Se Bollong fils, De Henny chacun de pour un tiers ou 1/36 de la totalité et les enfants Lang en son nom pour le dernier tiers ou également 1/36° de la totalité, 3) Enfin les 2/12 restants en pleine propriété aux même descendants qui y participent dans la même proportion. Les conjointss Bollong avaient fait l’acquisition dudit immeuble du sieur Louis Augustin Graux, propriétaire et Dame Marguerite Lederlin sa femme demeurant ensemble à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente passé devant Me Wengler Notaire à Strasbourg le 24 août 1809 moyennant le prix de 6000 francs (…). Les conjoints Graux étaient propriétaires du même Immeuble au moyen de l’acquisition que le mari en avait faite du Sr Joseph Molitor, rentier demeurant à Strasbourg, ayant agi comme subrogé tuteur des Sr François Georges Traeger, Sr Louis JacquesTraeger et Dle Cunégonde Traeger, tous trois enfants mineurs issus du mariage du Sr François Joseph Traeger, serrurier à Strasbourg, et de Dame Cunégonde Reybel sa femme défunte suivant procès verbal d’adjudication définitive dressé par ledit Me Wengler à ce nommé, le 12 messidor de l’an XIII, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques le 21 messidor de la même année vol. 24 n° 176. (…) Les comparans déclarent que l’annulaton de l’adjudication faite audit Sr Graux avait été prononcée par jugement rendu au tribunal civil de Strasbourg le 9 août 1811 mais que suivant arrêt rendu par la cour royale de Colmar le 6 novembre 1812 le jugement dont il s’agit a été infirmé et mis au néant.
Baux. Une partie de la maison vendue n’est pas louée, le surplus n’est loué que par baux verbaux qui pourront être dénoncés à volonté en observant les délais d’usage. (…) Mise à prix. Ledit immeuble sera exposé en vene sur la mise à prix fixée ainsi qu’il est dit ci-dessus

Fils d’un meunier à tabac de Strasbourg, Jean Michel Brunnert épouse en 1809 Barbe Seeger originaire de Soultz-sous-Forêts
Mariage, Strasbourg (n° 126)
L’an 1809, le 2° jour du mois d’avril – Jean Michel Brunnert, âgé de 24 ans, garçon cordonnier, né en cette ville le 23 mai 1784, y domicilié, fils mineur assisté de Jean Michel Brunnert, meunier à tabacs, et de Catherine Marguerite Huser ses père et mère
et Barbe Seeger âgée de 25 ans, domiciliée en cette ville depuis quatre ans, née à Soultz sous forêts Département du Bas Rhin le 11 janvier 1784, majeure fille de feu Jacques Seeger, serrurier audit lieu et de feu Dorothée Waber y décédés le premier le 6 février 1791 et la seconde le 2 brumaire an XI (signé) Johann Michael Brunnert, + (i 33)

Jean Michel Brunnert et Barbe Seeger hypothèquent la maison et sa voisine au profit du vitrier Jean Frédéric Würtz

1847 (18. 9.br), Strasbourg 9 (96), Me Becker n° 3701
Obligation – Ont comparu Le sieur Jean Michel Brunnert, cordonnier, et Dame Barbe Seeger sa femme qu’il autorise à l’effet des présentes, demeurant ensemble à Strasbourg (devoir)
A M. Jean Frédéric Würtz, ancien vitrier, demeurant à Strasbourg, les sommes ci après énoncées savoir (…) ensemble 3000 francs
hypothèquent 1° Une maison à rez de chaussée et trois étages avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Incendiaires N° 1 tenant par devant à cette rue, par derrière à la propriété du Sr Koehler, brasseur, d’un côté à la rue des sept hommes dont elle forme le coin, de l’autre à la maison ci après désignée et à une cour communale, sur laquelle la maison a une issue
2° Une maison avec appartenances et dépendances sise en ladite ville, rue des incendiaires N° 2, tenant d’un côté à la propriété dudit Sr Koehler, de l’autre à la maison sus désignée, par derrière à ladite cour communale et à la propriété du dit Sr Koehler et consorts. Les époux Brunnert sont devenus propriétaires de l’immeuble désigné sous le numéro 1 au moyen de l’acquisition qu’ile en ont faite dudit Sr Bollong père et des héritiers et représentans de sa femme défunte, ainsi qu’il ont dit ci-dessus aux termes du procès verbal d’adjudication définitive du 12 juillet 1847 moyennant le prix de 6800 francs (…) . L’immeuble désigné sous le Numéro deux appartient aux époux Brunnert pour en avoir fait l’acquisition dudit François Antoine Kauffmann, ouvrier orfevre, et De Marie Joséphine Honoré sa femme demeurant à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente passé devant Me Arbogast notaire à Strasbourg le 7 janvier 1843 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques le 26 du même mois vol. 378 n° 95 pour et moyennant le prix de 4000 francs

Inscription au registre domiliaire, cote 600 MW 196 (p. 19)
Rue des Incendiaires N° 1
Bronner, Michel, 1784, Strasbourg
id. née Seeger, Barbe, 1784, Soultz, B.R., † 7 8.br 1855
propriétaires, auparavant rue des 7 hommes 1 – entré le 20 août 1855
p. 18) Brunnert, Jean, 1813 Strasbourg, serrurier, auparavant rue des 7 hommes 1
id. née Moog, Salomé, 1810 Wasselonne, auparavant Wasselonne
entrés 25 9.br 1847, sortis 19 mai 48, même rue n° 2

Le serrurier Jean Brunnert qui a épousé en 1847 Salomé Mogg de Wasselonne institue en 1852 ses parents légataires universels de ses biens
1852 (16. Xbre), Me Flach
Testament par lequel Jean Brunnert, serrurier à Strasbourg, institue Jean Michel Brunnert, propriétaire, et Barbe Seeger sa femme à Strasbourg ses père et mère ses légataires universels
[in margine :] Décès du 22 Xbr 1852 – Test. f° 192 n° 327
acp 416 (3 Q 30 131) f° 14 du 24 Xbr 1852

Mariage, Strasbourg (n° 460)
Du 25° jour du mois de novembre l’an 1847. Acte de mariage de Jean Brunnert, majeur d’ans, né en légitime mariage le 15 août 1818 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, serrurier, fils de Jean Michel Brunnert, cordonnier, et de Barbe Seeger, conjoints domiciliés en avec ci présents et consentants
et de Salomé Mogg majeure d’ans née en légitime mariage le 2 décembre 1810 à Wasselonne (Bas Rhin) domiciliée à Wasselonne, fille de feu Jacques Mogg, journalier décédé à Wasselonne le 29 janvier 1847 et de feu Salomée Rothan décédée au même lieu le 26 mars 1833 (signé) Jean Brunnert, Salomé Moog (i 19)

Barbe Seeger meurt en 1855 en délaissant une petite-fille issue de son fils Charles Frédéric Brunnert et de Marie Dorothée Bollenbach, remariée au tonnelier Amand Rauh

1855 (16.10.), Strasbourg 13 (nouv. 79), Me Flach (Jean Georges) n° 2754
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Jean Michel Brunnert et Barbe Seeger – A la requête de I. Mr Jean Michel Brunnert, ancien cordonnier demeurant à Strasbourg, agissant I. à cause de la communauté légale qui à défaut de contrat de mariage a existé entre lui & De Barbe Seeger sa femme défunte, II. & comme donataire d’un quart en toute propriété & d’un quart en usufruit de toue les biens meubles & immeubles qui composent la succession de sa dite son épouse aux termes d’un acte de donation passé devant le soussigé notaire Flach le 29 juillet 1852, enregistré
II. Dame Marie Dorothée Bollenbach veuve en premières noces du Sr Charles Frédéric Brunnert, en son vivant journalier à Strasbourg & femme actuelle du Sr Amand Rauh tonnelier les deux demeurant ensemble au dit Strasbourg (…) ladite De Rauh agissant en qualité de tutrice & le Sr Rauh en qualité de tuteur de Barbe Hortense Brunnert née le 4 février 1852, enfant mineure procréée en légitime mariage par la De Rauh & le Sr Charles Frédéric Brunnert son premier mari (…), ladite mineure seule habile à se dire et porter héritière la ladite De Brunnert née Seeger sa grand-mère. En présence du Sr Auguste Burckhardt cordonnier demeurant à Strasbourgn agissant en qualité de subrogé tuteur de ladite mineure

dans une maison sise à Strasbourg rue des incendiaires n° 1 où Mad. Brunnert est décédée le 7 du courant
Immeuble. Il dépend de la Communauté d’entre les époux Brunnert une maison à rez de chaussée & trois étages avec appartenances & dépendances sise à Strasbourg rue des incendiaires n° 1 faisant le coin de la rue des sept hommes. Cet immeuble a été acquis par les époux Brunnert suivant procès verbal d’adjudication dressé par Me Becker notaire à Strasbourg le 12 juillet 1847 dans la vente par licitation entre le Sr Mathias Bollong père, ancien serrurier à Strasbourg & les héritiers de Marie Salomé Adam sa femme défunte. A défaut de bail le dit immeuble est estimé à un revenu de 300 francs
acp 444 (3 Q 30 159) f° 25-v du 23.10. (succession déclarée le 18 mars 1856) – Communauté, mobilier estimé 506 francs
Succession, garde robe 21 francs
idem, 85-v du 10.11. Flach 7.11. – Communauté, argent comptant 255, argent déposé en l’étude Flach 1500, une maison rue des Incendiaires N° 1, créances 1560, loyer 60
Passif de la communauté 3604, passif de la succession 184 francs

Les héritiers de Barbe Seeger exposent la maison aux enchères. Jeannette Quirin s’en porte acquéreuse

1856 (31.1.), Strasbourg 13 (nouv. 80), Me Flach (Jean Georges) n° 2883
Dépôt du cahier des charges, 31 janvier 1856 – Ont comparu 1° Le Sr Amand Rauh tonnelier et De Marie Dorothée Bollenbach son épouse qu’il autorise à l’effet de ce qui suit et qui est veuve en premières noces du Sr Charles Frédéric Brunnert en son vivant journalier à Strasbourg, ladite De Rauh agissant en qualité de mère et tutrice légale et le Sr Rauh en qualité de cotuteur de Barbe Hortense Brunnert née le 4 février 1842 du mariage de ladite De Rauh avec ledit Sr Brunnert son mari en premières noces, 2° Mr Jean Michel Brunnert cordonnier, 3° Et Mr Auguste Burckhardt, aussi cordonnier, agissant en qualité de subrogé tuteurde ladite mineure
Enonciation du jugement ordonnant la vente. Suivant jugement rendu par le tribunal civil de première instance séant à Strasbourg le 18 décembre 1855, sur les poursuites dirigées par Marie Dorothée Bollenbach (…) contre le Sr Jean Michel Brunnert (…) le tribunal a ordonné entre autres que devant Me Flach notaire à Strasbourg à ce commis il sera sans expertise préalable et sur la mise à prix de 5000 francs procédé à la licitation d’une maison sise à Strasbourg rue des Incendiaires N° 1 et qui dépendant de la communauté de biens qui a exsité entre led. Sr Jean Michel Brunnert et De Barbe Seeger sa femme défunte.

Désignation de l’immeuble. Une maison à rez de chaussée et trois étages avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Incendiaires N° 1 tenant devant à cette rue, par derrière à la propriété du Sr Koehler, brasseur, d’un côté à la rue des Sept hommes dont elle forme le coin, de l’autre à la propriété du Sr Charles Hoch et à une petite cour communale, sur laquelle la maison a une issue, cour qui formait autrefois ruelle communale.
Etablissement de la propriété. La maison cidessus désignée dépend de la communauté de biens légale qui à défaut de contrat de mariage a existé entre les époux Jean Michel Brunnert et appartient aujourd’hui savoir 1° aud. Sr Jean Michel Brunnert en pleine propriété pour 5/8 dont 4/8 ou une moitié comme participant pour pareille portion à ladite communauté et le 8° comme donataire en vertu d’une donation reçue par Me Flach le 29 juillet 1852 d’un quart en pleine propriété de tous les biens meubles et immeubles composant la succession de sa femme, succession que participe pour l’autre moitié à la même communauté, et en usufruit pour un 8° comme donataire aux termes de la même donation d’un quart en usufruit de la succession de sa femme, 2° et à la mineure Brunnert en pleine propriété pour 2/8 comme seule et unique héritières de la De Brunnert née Seeger sa grand mère ainsi que cette qualité se trouve constatée par l’intitulé de l’inventaire après le décès de cette dame dressé par led. Me Flach le 20 octobre dernier. Lesdits époux Jean Michel Brunnert ont acquis lad. maison du Sr Mathias Bollong père, ancien serrurier à Strasbourg & les héritiers de De. Marie Salomé Adam sa femme défunte qui sont le Sr Frédéric Guillaume Bollong, ouvrier serrurier, De Marie Louise Bollong femme abandonnée du Sr Chrétien Henny, tailleur d’habits, Dlle Caroline Lang et Dlle Louise Lang tous demeurant à Strasbourg suivant procès verbal d’adjudication drrssé par Me Becker notaire à Strasbourg le 12 juillet 1847 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 31 du même mois vol. 469 n° 15 (…) moyennant le prix de 6800 francs (…) Etat hypothécaire. L’immeuble ci-dessus décrit sera vendu franc, quitte et libre de toutes dettes, privilèges et hypothèques à l’exception de la somme de 3521 francs qui reste encore due sur le prix de la dernière adjudication (…), 2° et d’une redevance annuelle de 50 centimes due à la Ville de Strasbourg à raison de la jouissance accordée au propriétaire de lad. maison, de la susdite cour, jouissance à laquelle participent également plusieurs voisins. (…) Mise à prix, 5000 francs
Adjudication du 28 février 1856, n° 2926 – Mlle Jeannette Quirin, 6500 francs
acp 447 (3 Q 30 162) f° 28-v du 1.2. (cahier des charges), acp 448 (3 Q 30 163) f° 30-v du 3.3. adjudication)


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.