6, rue du Fossé des Tanneurs


Rue du Fossé des Tanneurs n° 6 – IV153 (Blondel), P 584 puis section 56 parcelle 2 (cadastre)

Maison Weill (1880) détruite en 1944

Fossé des Tanneurs 2-10 (1 Fi 25 n° 28)Fossé des Tanneurs 8-2 (1944, 1 Fi 113 n° 110)
Le Fossé des Tanneurs vers 1913. Le n° 6 est la troisième maison à gauche de l’angle, l’enseigne Werkzeughaus (outillage) date de 1912 (AMS, cote 1 Fi 25, n° 28)
La maison dont on reconnaît le rez-de-chaussée après les bombardements d’août 1944 (AMS, cote 1 Fi 113, n° 110)

Proche du petit pont qui enjambe le fossé des Tanneurs vers le Vieux-Marché-aux-Vins, la maison dont le terrain s’étend à l’arrière de sa voisine de gauche touche à l’arrière l’auberge à la Cave profonde. Elle revient dans les années 1630 à un marchand de Barr, Jean Kilian, puis au bailli de Barr Balthasar Bischoff qui la vend en 1660 à Michel Klein de Bouquenom qui approvisionne la ville en bétail. Elle appartient ensuite pendant plus de vingt ans (1687-1712) au boulanger Jean Mathieu Lamprecht qui devient ensuite marchand de vins. D’après le billet d’estimation de 1711, la maison comprend un bâtiment arrière, deux bâtiments latéraux et une cave voûtée. L’aubergiste à la Cave profonde l’achète en 1713 et obtient moyennant loyer à la ville l’autorisation d’ouvrir deux portes entre ses deux propriétés. Après avoir demandé en vain une réduction du loyer, il renonce à son projet. Il remplace en 1720 les marches en pierre devant sa maison par de plus grandes puis l’échange contre une autre à côté de la sienne, rue du Jeu-des-Enfants. Le nouveau propriétaire (1725) est le fils du médecin Philippe Henri Brand qui cède en 1743 la maison à son beau père Jean Frédéric Hammerer, consul en 1738, 1744 et 1750, qui y fait sans doute des travaux importants : l’estimation par les experts de la Ville atteint en effet sa valeur maximale du XVIII° siècle en 1745 (2 500 florins). Les propriétaires suivants sont notamment l’entrepreneur et employé de la Ville Jean Martin Lentz (1755-1779) puis le notaire Jean Charles Hüttel (1780-1793) et le maître de musique Charles Dumonchau (1793-1815). Le jeune négociant juif Benoît Samuel l’achète en 1815, elle restera par la suite une maison de commerçant.

1725 Fossé des tanneurs (NO)
49 Elévations n-a
Plan-relief de 1725 (Musée historique, cliché Thierry Hatt), la maison est la deuxième à droite du passage entre deux maisons, fermé par une clôture
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 49 – le passage est à droite de la façade (a)

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un rez-de-chaussée en maçonnerie, deux étages en bois et une petite avance. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue est la deuxième à gauche du repère (p)  la porte à l’extrémité droite est suivie de trois fenêtres, chacun des deux étages a quatre fenêtres. Le toit comprend deux étages de lucarnes. La cour H’ représente l’arrière (5-6) du bâtiment sur rue, le bâtiment latéral (6-1) à gauche de la cour, le bâtiment (1-2) au fond de la cour. Sur le côté droit (2-5), la cour comprend d’abord la suite du bâtiment (1-2) puis une remise (3-4-5) qui masque en partie le bâtiment qu’on voit à gauche de (3).
La maison porte d’abord le n° 27 (1784-1857) puis le n° 6.

49 Cour H'
Cour H’

Le propriétaire convertit en 1872 deux croisées en devanture au milieu de laquelle s’ouvre la porte du magasin  la maison comporte alors toujours un encorbellement. Emile Ephraïm Weil et Louis Philippe Weil qui viennent d’acquérir la maison dont la façade a 9,80 mètres de long la démolissent et la font reconstruire en 1880 en ajoutant un troisième étage. Sa hauteur atteint dix mètres, son revenu passe de 198 à 466 francs. Le propriétaire fait aménager les combles en 1902.
Les bâtiments sont entièrement détruits lors du bombardement aérien du 11 août 1944. Maurice Levy érige en 1948 une baraque provisoire en bois servant de magasin. Le terrain se trouve sur le tracé de la percée rue du Noyer-place Kléber prévu par l’arrêté interministériel du 3 février 1951. La baraque est démontée en octobre 1953 pour faire place au nouveau bâtiment en forme de tour, construit sous la direction de l’architecte parisien Gustave Stoskopf.
Le Syndicat de copropriétaires de la Grande Percée place Kleber fait construire (1979-1980) un muret de clôture qui longe sur sept mètres la rue du Fossé des Tanneurs.

Fossé des Tanneurs 6 (1946, baraque)Fossé des Tanneurs 6 (1946, plan de situation)Fossé des Tanneurs 6 (1953, plan de situation)
Magasin établi dans la baraque provisoire (1946),
plan de situation qui représente les bâtiments non détruits en hachures (1946),
plan de situation où figure l’ensemble de bâtiments actuels (1953),
dossier de la Police du Bâtiment

Fossé des Tanneurs 12 et précéd. (nov. 2016)
Extrémité du Fossé des Tanneurs, au premier plan, les n° 14 et 12 (novembre 2016)

Novembre 2016

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1630 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Jean Kilian, marchand à Barr, et (1631) Ursule Schaller – luthériens
1655 v Balthasar Bischoff, bailli de Barr, et Anne Elisabeth – luthériens
1660 v Nicolas Klein, toucheur de Bouquenom et manant de Strasbourg, et Barbe Reeb – luthériens
1687 v Jean Mathieu Lambrecht, marchand de vins, et (1670) Barbe Stigler puis (1685) Anne Kayser veuve du diacre Jacques Philippe Espich – luthériens
1712 v Guillaume Hein, boucher, et (1691) Anne Barbe Lamprecht – luthériens
1713 v Jean Martin Fritsch, aubergiste, et (1695) Marie Agathe Lamprecht – luthériens
1725 v Philippe Henri Brand, docteur en médecine, et (1704) Anne Marie Schneider, veuve du marchand de cuir Jean Henri Sendelbach, puis (1723) Anne Marguerite Nicolai – luthériens
1743 h Jean Frédéric Hammerer, juriste, consul, et (1727) Anne Marguerite Nicolai veuve du médecin Philippe Henri Brand – luthériens
1755 v Jean Martin Lentz, et (1748) Marguerite Elisabeth Silberrad puis (1763) Florentine Marie Ellenberger – luthériens
1779 v Jean Philippe Graffenauer, avocat et procureur au Petit Sénat et (1769) Susanne Marguerite Weyel puis (1772) Marguerite Elisabeth Plarr – luthériens
1780 v Jean Charles Hüttel, notaire, et (1761) Catherine Marguerite Lobstein – luthériens
1793 v Charles Joseph Dumonchau, musicien, et (1774) Marie Anne Rohmer puis Louise Demay – catholiques
1815 v Benoît Samuel (auparavant Samuel Meyer), négociant, et (1806) Henriette Massenbach
1859* h Lazare Levy Samuel (autrement nommé Léopold Samuel), négociant, et (1838) Valérie Aron
1874* Isaac Levy et Schilles Levy, commerçants
1879* Emile Ephraïm Weil et Louis Philippe Weil
1902* Jules Paul Weil et Emma Christine Koch

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1 100 livres en 1706, 1 050 livres en 1711, 2 500 livres en 1745, 2 000 livres en 1755, 1 500 livres en 1763, 1 000 livres en 1780

(1765, Liste Blondel) IV 153, Jean Martin Lentz
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 584, Samuel, Bénoit, marchand de laine – maison, sol, cour – 2,7 ares

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Livres des communaux

1673, Livre des loyers communaux, cote VII 1466 (1673-1741) f° 477
Le loyer dû pour les ouvertures entre les deux maisons de Jean Martin Fritsch est inscrit au registre après avoir été établi par les Directeurs fonciers et ratifié par les Quinze. La mention en marge indique que le propriétaire n’a pas réalisé les ouvertures

Herr Johann Martin Fritsch, der Tieff Keller Würth, Soll von einer 8 ½ schuh hoch und 8. schuh breiten thür, dadurch Er in das hinten daran stehend auf dem Gerbergraben liegende hauß Kommen Kan, und in das Vordere im hoff brechen laßen, Jahrs auf Martini und l. Prot. de 1713. fol. 220-b A° 1714. I.mo, 1 lb
Ferner Von einer 6 ½ schuh hoch und 3. schuh breiten thür, welche Er im mittlern stockh in der Gastherberg brechen und umb in das new erkauffte vf dem gerbergraben liegende hauß, kommen zu können, machen laßen Jahrs Vf Martin und l. Prot: 1713. ged. 220.m blatt, A° 1714. I.mo, 10 ß
[in margine, biffé] ist ô gemacht worden, 1717. I.mo
[in margine :] ist noch nicht offen

1714 Zalt Er vom ersten posten
1715-1720
Weiter soll er von zweÿen Steinern bäncken Vor Seiner Vor der behaußung deren jeder 1. schuh 3. Zoll breit: und Sieben schuh lang ist, Jahrs auff Martini und laut Prot: de 1720. folio 94-b A° 1721. I.mo, 4 ß
(Quittungen, 1721-1724)
Cont: dieses postens Vide infra folio 669

Directeurs fonciers (Bauherren) et Protocole des Quinze

1713, Directeurs fonciers (VII 1385)
Les préposés visitent la maison de l’aubergiste Jean Martin Fritsch qui a l’intention de pratiquer deux ouvertures entre son auberge et la maison qu’il vient d’acquérir des héritiers Jean Mathieu Lamprecht. Il s’agit de deux portes dont l’une a 5 pieds et demi de haut et 8 pieds de large et l’autre 6 pieds et demi sur trois de large. Ils estiment que le loyer communal à demander serait respectivement d’une livre et de dix sous.

(f° 220) Montags den 27. 9.bris 1713. Augenschein eingenommen in der Gastherberg Zum Tieffen Keller, darinnen Herr Johann Martin Fritsch, der Gastgeber, unden im Hoff eine Thür 8 ½ schuh Hoch und 8 schuhe breit, in dem Hinten daran stoßende auff dem Gerber Graben gelegene Von Herrn Johann Mathei Lamprechts, des gewesenen Weinhändlers hinterlaßenen Erben erkauffte hauß brechen Zu laßen gesinnet ist. Ingleichem augenschein eingenommen in diesem erkaufften Hauß, in welchem Er in dem Mittlern stock eine thür in die Gastherberg 6 ½ schuh hoch und 3. schuhe breit brechen Zulaßen Vorhabens ist, und umb gnd. permission angehalten hatt.
Erk. Soll Unseren Gnd. Herren, den herren fünff Zehen referirt werden, Welche solche beede durchbrüch erlaubt und Erk. haben, daß Er Joh. Bapt: von dem Ersten 1. lb und Von dem andern 10. ß Zinß abrichten solle.

1713, Protocole des Quinze (2 R 117)
Les Quinze renvoient Jean Martin Fritsch aux directeurs fonciers qui font la visite ci-dessus relatée puis en rendent compte le 13 décembre

(f° 292) Sambstags den 18.ten Novembris 1713.
K. noîe Johann Martin Fritsch deß burgers vnd Gastgebens Zum Tieffen Keller prod. underth. supplic, handelt inhalts. Erkandt ahne die Obere Bauherren gewießen

(f° 333-v) Sambstags den 30. Decembr. 1713. Iidem [Obere Baw Herren] per Herren Friden, es habe Johann Martin Fritsch der Würth Zum Tieffen Keller ein Unterthäniges Memoriale übrgeben, undt darinnen angesucht, daß Ihme Zweÿ durchbrüch in weÿl. Matthiß Lambrechts des weinhändlers hauß so auff dem Gerbergraben gelegen, vnd Er von deßen Erben an sich erkaufft habe, erlaubt werden möchten. Alß man Hierauff den augenschein eingenommen, habe jmplorant sich dahin vernehmen laßen, daß Er untern, undt mittleren stockh durchbrechen laßen wolte, und jenes, unten wo das holtz gelegen, von 8 ½ schuh hoch, und 8 schuh breit, und der im mittleren Stockh 6 ½ schuh hoch, und 3 schuh breit werden solte, mit den Versprechen, daß Er die einlogirte Officiers allezeit in dem nebens hauß logiren wolte, daß man damit Zu friden seÿn werde. Worauff man den Hn Wetzel gehört, der Berichtet, daß von dergleichen durchbrüche baldt 1 lb vnd 1 lb 10. ß und von dem kleinen durchbrüchen 10. ß oder 1x tgd gefordert werden seÿe. Auff seithen der herren Deputirten habe mann davor gehalt. daß von dem großen durchbruch 1 lb d von dem Kleinen aber 10 ß von dem Imploranten jährl. bezahlt werden könte, iedoch mit dem anhang, daß Er Zuvor wegen der Einquartirung, mit den Herren Deputirten alda, die sach außmachen und einen schein von deselben einlieffern solle. Erk. bedacht gefolgt.

1714, Protocole des Quinze (2 R 118)
Jean Martin Fritsch demande aux Quinze de réduire le loyer d’une livre 10 sous. Les directeurs fonciers maintiennent le montant en arguant que d’autres versent un loyer équivalent pour de plus petites ouvertures. Les Quinze délivrent une expédition de leur décision

Johann Martin Fritsch gastgeber Zum Tieffen Keller pt° Durchbruchs
(f° 2) Sambstags den 13.t Januarÿ 1714. G. noîne Joh: Martin Fritsch des burgers undt gastgebers Zum Tieffen Keller Ew. Gn. haben dem Implorant wegen des gesuchten durchbruchs gn. willfahrt, davor Er sich unterth. bedencke, Sie hetten Ihne aber auff davor jahr. 1. lb 10. ß angesetzt, bitt unterth. solche auff ein leidentliches vndt ohnmaßgeblich auff die Helffte Zu moderiren, anbeÿ ihme den bescheidt schrifftlich Zu Communiciren. Erk. wird das erste begehren an die Oberen Bawherren gewisen vnd Ihnen daßelbe überlaßen, und dazu die händt geöffnet, das 2.te petitum aber willfahrt.

(f° 6-v) Sambstags den 20.ten Januarÿ 1714. Joh: Martin Fritsch pt° moderirung des ihme von 2.en durchbrüchen angesetzten bodenzinßes.
Iidem [Obere Baw Herren] per Herren Friden, es habe Johann Martin Fritsch der Würth Zum Tieffen Keller heut 8 tag angesucht, daß der, ihme, wegen seinet gemachten Zweÿen durchbrüch in seinem Hauß angesetzte bodenzinß d. 1. lb 10. ß moderirt werden möchte, da von man Geredt vndt Gefunden, daß andere die keine so großen durchbruch erhalten so viel geben müßen, deßwegen man darvor gehalten, daß weilen ihme ein großen gefallen dadurch geschehen, es dabeÿ gelaßen werden könte. es seÿe auch bereits dießer bescheidt alßo Zu Papÿr gebracht word. H. Fridt lase demselben ab, wie folgt
Sambstags den 30. Xbris 1713. Auff unterthäniges ansuchen undt bitten Johann Martin Fritschen des burgers und Gastgebers Zum Tieffen Keller alhier gn. Zu Erlauben, daß Er in das, auff dem Gerbergraben gelegenes undt an sich erkaufftes Lamprechtisches hauß, Zu seiner bequemlichkeit, durchbrechen laßen dörffe, Ist nach eingenommenen Augenschein und des Herrn Depuirten abgelegter relation, daß jmblorant Zweÿ durchbrüch, als einen unten in seinem Wohnhauß im hoff an dem Stall von 8 ½ schuh hoch, Undt acht schuh beit, undt den andern im mittleren Stockh von Sechs undt ein halb schuh hoch, vnd dreÿ schuh breit Verlange.
Erkandt, wird ihme dem Supplicanten in seinem begehren willfahrt, iedoch mit dem anhang daß Er von jenem, als dem großen durchbruch, Ein Pfundt, vndt von dießem den Kleinen Zehn schilling jährl. bodenzinß der Statt Pfenningthurn bezahlen, zuvor aber (2) einen Schein von der Einquartirung, daß Er daselbsten, wegen der Logirung in der newen behaußung, sich abgefunden produciren, und (3) dießelbige Niemanden verlehnen sondern Sie allein vor sich undt die Seinige brauchen auch (4) keinen wein, es seÿe dann zuvor die ungelts gebühr davon abgerichtet worden, darein legen und einkellern solle.
Die Confirmation zu MGHherren stellend. Ekt. Bedacht gefolgt, undt soll dießer bescheidt alßo expedirt werden.

1720, Directeurs fonciers (VII 1389)
Le maître maçon Jean Conrad Gartner demande au nom de Jean Martin Fritsch la permission d’agrandir les marches devant sa maison au fossé des Tanneurs. Les préposés se rendent sur place et constatent que le pétitionnaire veut remplacer d’anciennes marches par de nouvelles arrondies (1 pied 3 pouces de large sur 5 pieds 6 pouces) vers le fossé des Tanneurs et établir des gradins (1 pied 3 pouces de large sur 7 pied de long) de part et d’autre de sa porte de cave vers le Vieux-Marché-aux-Vins. Ils donnent leur accord moyennant 4 sols de loyer annuel

(f° 84-v) Dienstags den 20. Ejusd. [Augusti 1720] Martin Fritsch pt° bawens
Johann Conrad Gartner der Maurer, noîe Herrn Martin Fritschen des Gastgebers Zum Tieffen Keller, berichtet Mghh. daß Er Vorhabens seÿe, die Zwo steinerne staffeln an Seinem vf dem Gerbergraben liegenden hinterhauß, vergrößern Zulaßen. Erk. Soll deßwegen ein Augenschein eingenommen werden

(f° 93) Donnerstags den 19. Sept. 1720. Augenschein eingenommen an Herrn Martin Fritschen des Gastgebers Zum Tieffen Keller auf dem Gerbergraben liegenden hinterhauß, woselbsten Er die außgetrettene steinerne Staffel mit einer Rundung new machen, ingleichem an Seiner Vordern behaußung Zu beeden seithen der Kellerthür steinere bänck machen Zulaßen gesinnet ist. Erk. Bedacht.

(f° 94-v) Dienstags den 25. Ejusd. [Sept. 1720] Martin Fritsch pt° bawens
Wegen eingenommenen Augenscheins an Herrn Martin Fritschen, des Gastgebers Zum tieffen Keller habenden behaußung ist Erk. würd demselben erlaubt die an Seinem hinterhauß habenden 1. schuh 3. Zoll breit und 5. schuh 6. Zoll lange schadhaffte staffel, mit einer Rundung wieder machen Zulaßen, wegen der beeden steinern bänckh vor der Vordern wohnung, deren jeder 1. schuh 3. Zoll breit, und Sieben schuh lang werden würd Solle Er jährlichen vf Martini vnd a° 1721. 4. ß d. Bodenzinß zugeben schuldig sein, welches Er acceptirt.

1730, Directeurs fonciers (VII 1394)
Jean Frédéric Hammerer et son voisin Jean Daniel Christ demandent l’autorisation de poser un piquet pour protéger leur égout des dégâts causés par les lourdes voitures des meuniers. Les préposés refusent mais recommandent aux meuniers d’éviter d’endommager les nombreux égouts

(f° 86) Sambstags den 7. Octobris 1730. seÿnd folgende Augenschein eingenommen worden – H. Joh: Friderich Hammerer und Johann Daniel Christ wegen eines Pfahls
Auf dem Gerbergraben wegen setzung eines pfahls umb welchen H. Rathherr Johann Friderich Hammerer und Johann Daniel Christ der Kieffer gebetten, umb hierdurch Zu Verschonung jhrer dohlen, die schwehre Müllerwägen Von dem Gerbergraben abzuhalten und abzuweißen.

(f° 88) Dienstags den 10. Octobr. 1733. den Gerbergraben betr.
Wegen eingenommenen augenschein oben an dem Gerbergraben, wurde Erk. daß mit dem verlangten pfahl nicht könne willfahrt, doch aber den Müllern angezeigt werden, daß dieselbe wegen der alda befindlichen vielen dohlen solche gegen so viel immer möglich, verzehrnen sollen.

1817, cote 283 MW 357
Les préposés refusent à Benoit Samuel l’autorisation de blanchir sa maison

Le soussigné (…) est dans l’intention de faire éblouir la façade de sa maison sise rue Fossé des Tanneurs N° 27, le 23. maÿ 1817 Benoit Samuel
(…) Considérant que cette maison a une avance peu en saillie quoi que le rez de chaussée soit aligné, je suis d’avis que vu les réglements qu’on ne peut permettre les blanchissages, le 12 juin 1817

Description de la maison

  • 1706 (billet d’estimation traduit) La maison qui comprend un bâtiment arrière et un puits est estimée avec toutes ses appartenances et dépendances à la somme de 2 200 florins.
  • 1711 (billet d’estimation traduit) La maison qui comprend un bâtiment arrière, deux bâtiments latéraux et une cave voûtée est estimée avec toutes ses appartenances et dépendances à la somme de 2 100 florins.
  • 1740 (billet d’estimation traduit) La maison comprend en entrant au rez-de-chaussée un vestibule, à main gauche une petite salle, une cave voûtée et un puits, au premier étage un poêle où se trouvent un fourneau et une cheminée à la française, à main droite une chambre à cheminée, vers la cour un petit poêle et le couloir, au deuxième étage trois chambres, au-dessus des greniers dallés surmontés d’un comble ancien. Le bâtiment à gauche de la cour en entrant comprend au rez-de-chaussée une cuisine, une buanderie, un bûcher, au premier un poêle, une chambre à cheminée, une petite cuisine, le demi toit est couvert de tuiles plates. Le bâtiment arrière comprend au rez-de-chaussée un poêle à âtre, au premier étage aussi un petit poêle et un demi toit, sur la droite se trouvent l’escalier en pierre et le passage qui repose sur des arcades maçonnées. Le tout est estimé avec toutes ses appartenances et dépendances à la somme de 5 000 florins.
  • 1744 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant, un bâtiment latéral et un bâtiment arrière, plusieurs poêles, trois chambres à cheminée à la française, une cuisine et des dépenses, les combles sont couverts de tuiles plates, la cave est voûtée, il y a aussi un puits. Le tout est estimé avec toutes ses appartenances et dépendances à la somme de 4 000 florins.

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Quai des Tanneurs

nouveau N° / ancien N° : 53 / 27
Dumoncheau
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages mauvais en bois et petite avance
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 198 case 4

Samuel, Bénoit, marchand de laine

P 584, maison et cour, sol, fossé des tanneurs 27
Contenance : 2,70
Revenu total : 199,40 (198 et 1,40)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 42 / 34
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 920 case 1

Samuel, Benoit, Marchand de laine
1859 Samuel Lazare Levy, négociant à Strasbourg
1874 Levy Isaac und Schilles, Kaufleute in Str.
1879 Weil, Emil Ephraim & Ludwig Philipp
1889/90 Weil Emil Ephraim Wittwe und Genossen
1902 Weil Julius Paul, Kaufmann und Miteigenthümer
(ancien f° 668)

P 584, maison, sol, Rue des Tanneurs 6
Contenance : 2,70
Revenu total : 199,40 (198 et 1,40)
Folio de provenance : (198)
Folio de destination : Abbruch
Année d’entrée :
Année de sortie : 1881
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 42
fenêtres du 3° et au-dessus :

P 584, maison, Rue des Tanneurs 6
Revenu total : 467,40 (466 et 1,40)
Folio de provenance : Neubau
Folio de destination :
Année d’entrée : 1883
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 56 / 45
fenêtres du 3° et au-dessus : 7 / 6
Jahrgang 1881/82, Abgang – Weil Emil und Ludwig f° 920-I, P 584, maison, Reinertrag 198, Abbruch 1880, Zeit 1881
Jahrgang 1883/84, Zugang – Weil Emil Ephraim f° 920-I, P 584, maison, Reinertrag 466, Neubau, vollendet 1880, steuerbar 1883

Cadastre allemand, registre 31 p. case 2

Parcelle, section 56, n° 2 – autrefois P 584
Canton : Gerbergraben Hs. N° 6
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 2,73
Revenu : 4000 – 5200
Remarques :

(Propriétaire), compte 3683
Weil Julius Paul
Weil Jules Paul sa veuve Emma Christine née Koch
(4257)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue 93 Fossé des tanneurs p. 217

27
Pr. Hüttelin, Catherine Marguerithe Veuve – Lanterne
lo. Frantz, Jean Licentié ez Lois
lo. de Gagoll, Dlle – Noblesse

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Gerbergraben (Seite 45)

(Haus Nr.) 6
Weil-Kinsburg, Manufakturwarenhändler. 0
Steurkasse II. 1
Walter, Rechnungsrat, Rentmeister. 1
Peters & Kauffmann, Auskunftei. 2
Kauffmann, Kaufmann. 2

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 807 W 202)

Rue du Fossé des Tanneurs 6 (1872-1992)
(nouveau bâtiment, voir aussi) 3, rue du Fossé des Tanneurs, 26-28 place Kleber, 5-6 place de l’Homme de Fer, 56 rue du Jeu-des-Enfants

Le propriétaire Levy dont la maison est alignée mais comporte un encorbellement fait transformer en 1872 deux croisées en devanture au milieu de laquelle s’ouvrira la porte du magasin. Le propriétaire est autorisé en 1880 à porter à 10 mètres la hauteur de sa maison dont la façade a 9,80 mètres. Il fait aménager les combles en 1902.
La société Feller et Trautwein (Outillage et machines, Werkzeughaus) pose en 1912 une enseigne sur toute la longueur de la façade. Le bâtiment abrite aussi le dentiste Stapel (1898-1900), un bureau de commissionnaires à vélo (Eilboten Radler Zentrale, 1912), l’horloger Herrmann Schwarzfuchs (1925), le marchand d’articles pour tailleurs Victor Nussbaum (1929), la compagnie d’assurances Athlone Syndicate (1937 et suiv.)
Les bâtiments sont entièrement détruits lors du bombardement aérien du 11 août 1944. Maurice Levy transfère en 1948 son commerce dans une baraque provisoire en bois posée à l’emplacement de la maison. Il est remplacé l’année suivante par le magasin de confection de Jacques Schlanger. La Police du Bâtiment refuse en 1950 l’autorisation d’agrandir la baraque en bois puis donne un avis défavorable à une construction à l’épreuve du feu. Comme le terrain se trouve sur le tracé de la percée rue du Noyer-place Kléber prévu par l’arrêté interministériel du 3 février 1951, le maire prend en 1953 un arrêté qui révoque le permis de construire accordé en 1948. La baraque est démontée en octobre 1953.
Le dossier comprend les pièces concernant la galerie souterraine (1953-1955) qui relie les deux parties du nouveau bâtiment en forme de tour, construit sous la direction de l’architecte parisien Gustave Stoskopf.
Le Syndicat des copropriétaires de la Grande Percée place Kleber est autorisée en 1979 à construire un muret de clôture qui longe sur sept mètres la rue du Fossé des Tanneurs. Il est terminé en été 1980.

Sommaire
  • 1872 – L’entrepreneur Conrad demande au nom du propriétaire Levy l’autorisation de transformer deux croisées du rez-de-chaussée en devanture au milieu de laquelle s’ouvrira la porte du magasin. Rapport de l’agent voyer, Le rez-de-chaussée de cette maison est aligné mais les étages sont avec avances
  • 1872 – Le directeur de l’usine à gaz Weill-Gœtz demande que le plombier Rhein soit autorisé de faire une prise pour environ trois becs à la requête du sieur Levy, la maison appartenant au sieur Schlesinger
  • 1880 – Le sieur Auerbacher demande l’autorisation de porter à 10 mètres la hauteur de sa maison longue de 9,80 mètres
    Rapport de l’agent voyer suite à la demande du sieur Weil-Auerbacher de surélever la façade jusqu’à une hauteur de 10 mètres
  • 1898 – La Police du Bâtiment constate que le dentiste Stapel a posé sans autorisation une enseigne plate – Demande – Autorisation
    1900 – Le droit d’enseigne n’a pas été réglé. Le dentiste Stapel serait mort et son ayant droit E. Frey habiterait Wiesbaden. Son beau père Pierre Finck habite 9, rue Neuve à Cronenbourg. Le compte est rayé sans que la somme ait été versée
  • 1902 – L’entreprise Bürkle demande au nom du propriétaire Weil l’autorisation d’aménager les combles – Autorisation – Plan – Les travaux sont terminés, septembre 1902
  • 1909 – L’Association de protection (Schutzvereinigung, deuxième étage) demande l’autorisation de poser une enseigne plate de 10 mètres de long – Autorisation – L’enseigne est posée, février 1909
    Les droits annuels ne sont pas versés. L’association a quitté les lieux, l’ancien directeur habite Stuttgart, le propriétaire est en procès avec le locataire
  • 1912 (mars) – La Police du Bâtiment constate que la société Feller et Trautwein (Outillage et machines, Werkzeughaus) a posé sans autorisation une lampe électrique – Demande – Autorisation
    1912 (octobre) – La Police du Bâtiment constate que la société Feller et Trautwein a posé sans autorisation une enseigne (9,80 mètres sur 0,60). Elle répond qu’elle l’a posée en même temps que la lampe électrique à l’automne 1911 – Autorisation
  • 1912 (décembre) – La Police du Bâtiment constate que l’agence de location a posé sans autorisation deux enseignes perpendiculaires et trois enseignes plates – Demande
    L’agence de location (Wohnungs-Zentrale, 7, rue de la Mésange) demande au nom de V. Stroh qui ouvre au premier étage un bureau de commissionnaires à vélo (Eilboten Radler Zentrale) l’autorisation de poser deux enseignes provisoires – Autorisation – Les enseignes sont retirées, avril 1913
    1913 (février) – La Police du Bâtiment répond à la préfecture au sujet des enseignes provisoires dont bénéficient Curt Lange (agence de location) et V. Stroh (commissionnaires)
    1913 (juillet) – L’agence de location déclare vouloir conserver les cinq enseignes émaillées autorisées en janvier – Autorisation
  • 1925 – Herrmann Schwarzfuchs demande au commissariat l’autorisation de poser au deuxième étage une enseigne (50 sur 80 centimètres) à son nom et illustrée d’une montre. Le commissariat transmet à la Police du Bâtiment.
  • Commission contre les logements insalubres. 1906, les cabinets d’aisance sont raccordés aux canalisations
    1913, rien à signaler
    Commission des logements militaires (1915), rien à signaler
    1921 – La Police du Bâtiment visite le logement Dentel (deuxième étage) suite à une plainte de l’Association des locataires et conclut que le locataire est responsable de la situation (propriétaire, Weil, rue Baldung-Grien)
    1928 – La veuve Stresser s’adresse à la Police du Bâtiment qui constate que les eaux ménagères de l’étage supérieur sont conduites dans la gouttière. La Police du Bâtiment écrit au propriétaire, la veuve Weil (20, rue Oberlin) qui déclare avoir l’intention de supprimer la cuisine du troisième étage. Alors que la situation n’a pas changé un an plus tard, le gérant de la maison (l’homme d’affaires Boulanger) déclare qu’il a demandé au locataire principal de se charger des choses et fait remarquer que les faits remontent à plus de trente ans – Le dossier est classé, décembre 1929
  • 1929 – Victor Nussbaum (articles pour tailleurs) demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – Même demande par les frères Sigel – Autorisation
    1931 – Victor Nussbaum se plaint d’être incommodé par des fumées. La Police du Bâtiment constate que la cheminée défectueuse a été réparée.
  • 1936 – Lettre du service d’hygiène à la Police du Bâtiment. Théodore Tugend, locataire de la maison arrière, se plaint que sa cheminée est défectueuse. La Police du Bâtiment écrit au gérant, l’agent Boulanger – Les travaux sont terminés, octobre 1936
  • 1937 – René Rohmer (licencié en droit) et les assurances Athlone Syndicate quittent le 18-22, rue de la Fonderie pour s’installer 6, rue du Fossé des Tanneurs. Ils demandent l’autorisation de poser rue de la Fonderie une plaque qui signale le changement d’adresse et rue du Fossé des Tanneurs une seule enseigne plate – Accord
  • 1942 – Rapport suite à incendie. Un seau de cendres incandescentes a mis le feu à du papier entreposé dans le cabinet d’aisance du deuxième étage. La Police du Bâtiment écrit au propriétaire (la veuve Weil Koch, 20, rue Oberlin) pour qu’il fasse crépir la cage d’escalier. L’agent immobilier Emile Schmidt (10, rue des Francs-Bourgeois, Eugen-Würtz-Strasse) déclare qu’il n’a trouvé aucune entreprise qui se charge du travail
    1942 – Rapport suite à plusieurs explosions dans la cheminée bouchée. Propriétaire, veuve Jules Weil, 22, rue Oberlin. La Police du Bâtiment invite l’agent immobilier Schmidt à faire les travaux nécessaires. L’entreprise Nuss d’Oberhausbergen refuse de faire les travaux par manque de main d’œuvre
    1943 (septembre). Comme la situation n’a pas changé, la Police du Bâtiment s’adresse au syndicat des entrepreneurs (Bauhandwerksinnung, 2, rue Baldung-Grien) qui répond que l’entreprise J. Nuss de Cronenbourg se chargera des travaux. Nuss déclare que les travaux ne peuvent pas avoir lieu comme prévu à cause de l’exiguïté des locaux. La Police du Bâtiment approuve la proposition de l’entrepreneur Nuss – Les travaux sont terminés, juin 1944
  • 1945 – René Rohmer, relogé 1, rue d’Ingwiller, réclame pour la deuxième fois un certificat de sinistré
    Certificats de sinistré suite au bombardement aérien du 11 août 1944 qui a entièrement détruit le bâtiment. Eugène Becker, Olga Marthe Netter (3° étage), Lina Weidmann (2° étage, logement inhabitable), René Rohmer (locaux professionnels), André Husser, Paul Christ (quincaillerie Rockling)
    Robert Geiger (cabinet dentaire, bombardement aérien du 25 septembre 1944)
  • 1946 – Maurice Levy demande l’autorisation de transférer son enseigne du 36 au 6, rue du Fossé des Tanneurs – L’enseigne est posée, avril
    1949 – La Chambre de Commerce et d’industrie atteste avoir autorisé Maurice Levy (11, rue Geiler) à poser un baraquement au 36, rue du Fossé des Tanneurs. Elle n’a aucune objection à faire à l’encontre du transfert.
    1948 – Maurice Levy dépose une demande de permis de construire pour construire une baraque dont le bois provient d’une ancienne au même endroit – Accord du propriétaire – Maurice Levy est autorisé à titre précaire à transformer sa baraque commerciale et à la transférer à l’emplacement du n° 6 – Plan de situation, dessins de la baraque en bois – Suivi des travaux. On monte la charpente (février 1948), la baraque est terminée (mars) mais ne correspond pas à l’autorisation. La porte d’entrée a été transformée, le certificat de réception finale peut être délivré.
  • 1949 – La Police du Bâtiment constate que Jacques Schlanger (confection) a posé sans autorisation un store – Demande – Autorisation de poser deux stores
  • 1950 – Jacques Schlanger (domicilié route de Colmar au Neudorf) dépose une demande pour agrandir le magasin dont il est locataire, sous la direction de Guillaume Schluth (30 rue du Neufeld au Neudorf), entreprise Fischer (1, rue d’Andlau) – La Police du Bâtiment refuse l’autorisation d’agrandir la baraque en bois
    1950 (octobre) – L’entreprise de constructions Soprelest demande au nom de Jacques Schlanger l’autorisation d’ériger une remise préfabriquée à l’épreuve du feu à l’emplacement du 6, rue du Fossé des Tanneurs.
    Remarque de la Division VI. Le terrain qui appartient à l’Association syndicale de Remembrement de Strasbourg-Ville se trouve dans un périmètre de reconstruction que le Conseil municipal a déclaré d’utilité publique. Elle émet un avis défavorable à un deuxième baraquement.
  • 1953 (avril) – Courrier du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme concernant le bâtiment provisoire Schlanger, anciennement Levy, sur le terrain Weil sis 6, rue du Fossé des Tanneurs. L’arrêté interministériel du 3 février 1951 a déclaré d’utilité publique le projet d’aménagement de la Ville de Strasbourg, notamment la percée rue du Noyer-place Kléber. La baraque Schlanger devra donc être supprimée avant le mois de juillet.
    1953 (avril) – Le maire prend un arrêté portant révocation du permis de construire délivré à titre révocable le 2 février 1948 et demande à l’occupant de démolir la baraque dans les vingt jours. Le député Joseph Klock intervient pour demander un délai plus long qui permette au commerçant de prendre ses dispositions. L’adjoint au maire répond que le délai fixé par le M.R.U. échappe à son contrôle. – Juillet, la baraque n’est pas démolie. Le représentant du M.R.U. n’a pas d’objection à prolonger le délai étant donné que le futur projet n’est pas encore financé. La baraque est toujours en place (2 octobre), elle a été démontée (20 octobre).
  • 1953 (octobre) – L’architecte prix de Rome Gustave Stoskopf (51, rue de Babylone à Paris VII) demande au maire d’autoriser de construire une galerie souterraine qui relie les caves du bâtiment préfinancé, perpendiculairement à la rue du Fossé des Tanneurs – Plan de situation sur lequel est porté le nouveau bâtiment, coupe, signés Gustave Stoskopf, architecte en chef, Walter Dehler et Alfred Fleischmann, architectes d’opération – Autorisation
    Suivi des travaux. Raccordement au tout-à-l’égout par l’entreprise B. Weis (avenue Jean-Jaurès au Neudorf, avril 1954), le coffrage de la galerie est en cours (mai), l’entreprise S.A.T.P. réalisera les travaux ultérieurs (mai), l’excavation est en cours (février 1955), on pose le coffrage métallique (avril), les parois latérales sont en partie coulées (mai), la carcasse en béton est terminée (juin), la galerie souterraine dans laquelle passent les tuyaux de chauffage est terminée (septembre)
  • 1956 – L’architecte des bâtiments de France Fernand Guri transmet au préfet la demande de la brasserie de l’Espérance de poser une enseigne lumineuse sur le toit de la tour (balustrade du treizième étage). La Commission départementale des sites émet un avis défavorable.
  • 1957 – L’Association syndicale de reconstruction est autorisée à poser un échafaudage de 35 mètres sur un mètre sur la voie publique pour crépir les bâtiments place Kleber.
  • 1960 – Les tissus Mathieu demandent l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique place de l’Homme de fer ainsi que des côtés pair et impair rue du Fossé des Tanneurs – Autorisation prorogée jusqu’en août
  • 1979 – Le Syndicat des copropriétaires de la Grande Percée place Kleber (27-38 place Kleber, 3-6 rue du Fossé des Tanneurs et 5-6 place de l’Homme de Fer), représenté par la SEGESCA (1, place du Vieux-Marché-aux-Vins) demande en octobre 1979 l’autorisation de construire une clôture le long de la cour sise 6, rue du Fossé des Tanneurs (section 58 parcelles 2 et 156/1, section 61 parcelle 10), d’une longueur de 7 mètres et une hauteur de 1,50 mètre en barreaux de fer – Plan de situation, plan masse dressé par S.E.C.-A.L. (11, rue de la Canardière), dessin – Autorisation (arrêté portant permis de construire), décembre 1979
    1980. Les travaux sont en cours (janvier, avril), sont terminés conformément aux plans (juillet)
  • 1989 – Le notaire Paul Heinrich (place Brogle) demande des renseignements d’urbanisme. Immeuble en copropriété, 6, rue du Fossé des Tanneurs, indivision Fernand Breustedt – Plan cadastral de situation

Relevé d’actes

Ursule Baumgartner, femme du greffier de Barr, hypothèque le tiers de la maison au profit de son ancien gendre Jean Kilian de Barr

1636 (ut spâ. [17. Martÿ]), Chambre des Contrats, vol. 474 f° 263-v
Erschienen Ursula Baumgartnerin H Marx Schmiden, Amptschreiber Zu Barr eheliche haußfr. mit beÿstand ihres noch ohnentledigten Vogts Simon Hartwegen Notÿ. alhie
hatt in gegensein Johann Kilians von Barr ihres gewesenen dochtermanns – schuldig seÿen 130. lb
Zu rechtem und.pfand verlegt und eingesetzt Einen dritentheil ihro für ungetheilt gebürend An hauß und hoffstat Alhie vffm Gerbergraben neben Gabriel Braunstein Alten großen Rhats v.wanthen & neben H. M. Magno Edel præceptori classico hind. Zum theil uff den Tieffen Keller stoßend gelegen, welches gantz hauß zuuor v.hafftet ist umb 52. lb 10. ß dem Stifft S. Marx Mehr umb 182. lb 5 ß dem Glaubiger selbsten, So dann ist der dritetheil auch zuuor verpfändet umb 150. lb Anna Margaretha Schallerin

Le marchand Jean Kilian, bourgeois de Barr, épouse en 1631 Ursule Schaller, fille de l’ancier secrétaire des Quinze : contrat de mariage à Strasbourg, célébration à Barr
1631 (10. Februarÿ), Chambre des Contrats, vol. 470 f° 91-v
(Eheberedung) Zuwißen demnach zwischen dem Ehrenhafften vornehmen Herrn Johann Kilian handelsmann vnd Burger Zu Barr, alß hochzeiter, mit beÿstand der Ehrenuesten, from, wolweiß vnd wohlvorgeachten herrn Eliæ Habacuc Ingoldten deß beständigen gehaimen Regiments der herren fünffzehen, vnd herrn hanß Adolff Grüenwalden dreÿers an d. Müntzen der statt Straßburg An einem,
So dann der vilehren: vnd tugendreichen Jungfrauen Ursula, weÿland deß Ehrenuesten wohlgelehrten herrn Johann Schallers der Statt Straßburg gewesenen Fünff Zehenschreibers see: nachgelaßenen ehelichen dochter, alß hochzeiterin, auch mit beÿstandt der Ehrenuesten fürsichtigen wolweisen, Ehrwürdig und hochgelehrten herrn Georg Müegen Alten Ammeisters, ihres herren Vogts herren Wolffgang Schallers Pfarrers im Münstern vnd herren Daniel Gottwalden, Pfarrern Zu S. Thoman, ihrer Nechsten Verwanthen am andern theil

Mariage, Barr (luth.)
Anno 1631. 14. Martÿ copulati Johann Kilian Burger vnd alter Gerichts Verwandte allhier Vndt Ursula Weÿlands deß Ehren Vesten Vnd fürgeacht. Herrn H. Schallers selig. gewesenen Burgers vndt fünfzeh. schreibers Zu Straßburg ehelich hind.lassene tochter (i 198)

Jean Kilian et Gabriel Schwend, tuteurs de Frédéric et Jean Charles, enfants mineurs de Jean Kilian, prévôt de Barr, vendent la maison à Balthasar Bischoff le 12 décembre 1655 (voir l’inventaire de 1706)

La veuve et les enfants de Balthasar Bischoff, bailli de Barr, vendent la maison au toucheur Nicolas Klein de Bouquenom (Sarre-Union), manant de Strasbourg, et à sa femme Barbe (toucheur, homme qui conduit les bœufs en troupe aux abattoirs). En marge, quittance donnée à Jean Mathieu Lambrecht

1660 (26. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 525 f° 353-v
(Prot. fol. 29.) Erschienen d. Ehrenvest- Fürsichtig und Weÿs H Johann Peter Schmid E.E. Großen Rhats alter Beÿsitzer alß Vogt Fr. Annæ Elisabethæ H Balthasar Bischoffs geweßenen Amptmanns Zu Barr nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin und H Johann Henrich Bischoff der holtzhändler alß Vogt ersternanndts Bischoffs sel. Kindern
in gegensein Niclaus Kleinen deß Viehetreÿbers von Sarbockenheim, Schirms Verwanthens Zu Straßburg und Barbaræ seines Eheweibs, beÿde Eheleuthe mit beÿstand deß Ehrenvest, From- und wohlweÿsen H Isaac Fausten deß beständigen Regiments der Herren Fünffzehen – für sich und die Jenige Kind. so sie beÿde Eheleuthe allbereÿt mit einander erziehlt haben od. noch ferner erziehlen möchten, sampt hannß Peter Silbereÿsen Ihr Barbaræ eheleibliche, und von ihme Niclaus angewünschten Sohn – vff unserer g. Hrn Rhat und XXI. am 5.t jüngthien ertheilten obrigkeitlich. Consens
hauß, hoffstatt, höfflin mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Weith. Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten, alhie am Gerbergraben einseit neben Stephan Bertsch. dem Mahlern, anderseit neben weÿl. H Jacob Küblers gewesenen Inspectoris im Umbgelt nunmehr nachgelaßenen Erben, hinden vff die herberg zum Tieffen Keller stoßend gelegen – umb 437 pfund
[in margine :] (…) in gegensein H Johann Mathæi Lambrecht deß weißbecks angezeigt und bekandt, daß Er als jetzmahliger besitzer hierinn gemelten behaußung (…) Act. den 25.ten Martÿ A° 1694

Nicolas Klein de Bouquenom et Barbe hypothèquent la maison au profit de Daniel Walter

1671 (17. Apr:), Chambre des Contrats, vol. 538 f° 337-v
Erschienen Niclaus Klein der Viehetreiber von Saarbeckenheim und Barbara sein Eheweib, welche beÿde Eheleuth ihrer Anzeig nach kein ohnverändert sondern ein gemein theilbar Gut haben,
in gegensein H Daniel Walters E:E: Großen Rhats Beÿsitzers – schuldig seÿe 200. Reichßthaler
Unterpfand, sein soll Ihre Behaußung mit allen deren Gebäwen alhie am Gerber Graben einseit neben Michael Keckhen den Küeffern anderseit neben Gottfried Röderern dem treÿer Knecht vffm Pfenningthurn, hind. Vff die Herberg Zum tieffen Keller stoßend gelegen

Nicolas Klein de Bouquenom et Barbe Reeb vendent 350 livres la maison au marchand de vins Jean Mathieu Lambrecht (ancien propriétaire d’une maison au Marché aux Chevaux de 1679 à 1681)

1687 (2. 7.bris), Chambre des Contrats, vol. 557 f° 475
(Prot. fol. 72.b) Erschienen Niclaus Klein, der Viehetreiber von Saarbockenheim. vnd Barbara gebohrner Reebin, deßen Eheliche haußfrau, mit beÿstand Hn Johann Peter Silbereÿsen, Procurator Fiscal. der Graffschafft Saarwerd. vnd Statt Bockenheim Ihres Stieff Sohns
haben in gegensein H. Johann Matthiß Lamprecht, deß Weinhändlers (verkaufft)
hauß hoffstatt höfflin, mit allen deren Gebaüen, begriffen, weithen, Zugehördten Rechten Vnd Gerechtigkeit. allhier am Gerbergraben, einseit neben H. Michael Kecken, dreÿern deß Pfenningthurns anderseit neben weÿl. Gottfried Röderers see; Erben, hinden auff die Herberg Zum tieffen Keller, stoßend gelegen, welche behaußung vmb 100. R. Kauffschillings Rest weÿl. H Joh: Georg Rehmen gewes. Oberschreibers Zu St. Marx hind.laßenen Kind, So dann vmb 300. R. H. Sebastian Röderer E. E. großen Raths alt. beÿsitzer verhafftet, sonsten freÿ ledig vnd eÿgen seÿe, Vnd ist dieser Verkauff vnd kauff vber die angegebene beschwerden welche der Käuffer übernomm. (…) geschehen vmb 150. Pfund

Originaire de Wilferdingen dans le margraviat de Durlach, le boulanger Jean Mathieu Lambrecht épouse en 1670 Barbe Stigler, fille de boulanger
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 147 n° 15)
1670. Johann Mathæus Lamprecht der Schwartzbeck, Johann Bernhard Lamprecht des Landtschultzen Zu Wilferdingen Margräf. Durlachischer Herrschafft Ehel: Sohn, V. Jungfr. Barbara, David Stiglers des Burgers Vnd weißbecken Zum Kreps allhie Ehel. Tochter, Mont. 25. Aprilis (i 148)

Jean Mathieu Lambrecht devient bourgeois quelques jours plus tard et tributaire chez les boulangers
1670, 4° Livre de bourgeoisie p. 376
Johann Matheus Lamprecht der Haußfeurer Von Wilfferdingen in der Marggraffschafft, empfangt daß burgerrecht Von seiner haußfrauen Barbara, dauid Stieglers deß Weißbecken und burgers alhie dochter, umb 8. gold R. so er beÿ der Cantzleÿ erlegt. Ist Zuvor ledigen standts geweßen, und würdt beÿ E. E. Zunfft d. Becker dienen. Jurav. den 9. Maÿ A° 1670.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports comme ils en avaient convenu au contrat de mariage
1670 (19.4.), Me Schübler (Christophe, 55 Not 18) n° 16 (867)
Inventarium undt beschreibung aller Haab, nahrung undt güettere, so der Ehrsam undt bescheidenen Johann Matthÿß Lambrecht weißbeckh wie auch die Ehren und tugendsahme fraw Barbara Stiglerin beede Ehegemächt undt burgere alhie Zu str. einander Inn den Ehestand Zugebracht, welche der vrsachen die weÿlen Inn ihr beeder new angehender Ehegemächt vffgerichteter Eheberedung versehen, d. einem ieden seine Inn den Ehestand zugebrachte nahrung ein reservirt vndt ungeändert guet sein – Actum in fernererm gegenwertigkeit des Ehrenuesten vnd vorgeachten herrn Daniel Dürninger Handelßmanns vndt burgers alhier der frawen noch ohnentledigten vogts wie auch herrn dauid Stiglers weißbecken der Frawen Vatters Dienstags den 19. Aprilis Anno 1670.
angegeben vndt befunden worden wie volgt
Abzug dießes Inventarium. Summ deß Manns Nahrung Ist 150. lb
Der Frawen Nahrung, Sa. haußraths 64, Sa. silbergeschmeids 11, Sa. Guldenen Rings 2, Sa. Schulden. 75, Summa summarum 152. lb

Devenu aubergiste, Jean Mathieu Lambrecht se remarie en 1685 avec Anne Kayser veuve du diacre de Saint-Pierre-le-Jeune Jacques Philippe Espich  : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – Zwischen dem Ehrenvesten Herrn Johann Mathiß Lamprechten Würth und Gastgeben Zum hohensteeg allhier alß Hochzeitter an einem, So dann der Viel Ehren tugendreichen Frawen Anna gebohrner Keÿßerin weÿlandt herrn Magistri Jacob Philipp Espichs gewesenen Diaconi Zum Jungen St. Peter allhier nunmehr seel. hinderbliebener Wittiben alß fraw Hochzeiterin Andern theils – So Beschluß summa und Zugangen In dießer Königlichen freÿen St. Straßburg den 20. Augusti Anno 1685. [unterzeichnet] Johann Matheus Lamprecht Würdt vnd gast geb Zum hohen steg alls hoch Zeiter bekene Wie Ob steht – Johann Friderich Redwitz, Notarius

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 317-v)
1685. Dom: VIII. post Trinit. 12. Aug: hr. Mattheus Lamprecht der gastgeber undt burger alhier Undt Fr. Anna Weÿl. hr. M. Jacobi Philippi Espichs geweßenen diaconi Undt helffers beÿ dießer kirch Zum Jung. S. Pet. Nachgel. Wittwe. cop. Mittw. 22 Augusti (i 332)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 200-v) 1685. Augustus d. 29. H. Joh: Matthäus Lamprecht Wirth Zum hohensteg Fr. Anna, H. M. Jacob Philipp Espichs gewesenen diaconi Zu Jungen St. Peter hinterl. W. seind Zu Jung. St. Peter copulirt Word, (i 202)

Originaire de Mittelbergheim, Anne Kayser devient bourgeoise par son mari Jacques Philippe Espich en 1675
1675, 4° Livre de bourgeoisie p. 418
Fraw Anna Kaÿßerin, weÿl. hanns Jacob Kaÿsers Von Mittelbergheim eheliche dochter empfangt das burgerrecht Von ihrem Ehemann H. M. Jacob Philipp Espichß Diacono Zum Jungen St. Peter, gratis, promis. 12. Juli 1675.

Anne Kayser femme de Jean Mathieu Lambrecht et son frère Jean Jacques Kayser de Mittelbergheim se partagent les biens meubles provenant de leur mère Anne Bürckel veuve de Jacques Kayser de Mittelbergheim
1688 (24.5.), Me Redwitz (Jean Frédéric, 43 Not 6) n° 200
Designatio und Verzeichnuß der jenigen Mobilien Silber, baarschafft welche sich alhier zu Straßburg befunden, und weÿland frawen Annæ gebohrner Bürcklin, auch weÿl. H Jacob Keÿsers geweßenen Heimburgers und Gerichts verwandten zu Mittelberckheim, beeder seel. hinderbliebene wittib, alhier Zeitlichen verlaßen, Zumahlen beÿ der jenigen Abtheÿlung, so Zwischen Frawen Annæ gebohrner Keÿserin, H Mathæi Lamprechts des Weinhändlers und burgers allhier jetzmahliger Eheliebsten, So dann H hannß Jacob Keÿsern den burger Zu Mittelberckheim, beede Geschwisterdten vnd obgedachter fraw seel. hinderlaßenen Zweÿen Eheleiblichen Kinder, vnder sich allein Vergang. vnd an hand genommen worden, Ehrengedachter frawen Annæ Lamprechtin mit dem vnpartheÿischen Loos, erb: vnd eigenthümlich, Zu: vnd angefallen – So beschehen Straßburg d: 24. Maÿ Anno 1658

Jean Mathieu Lambrecht meurt en 1706 en délaissant une fille de son premier mariage. La veuve est propriétaire de la moitié d’une maison à Mittelbergheim. Les experts estiment la maison 1 100 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 1495 livres, celle de l’héritière à 727 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 800 livres, le passif à 1 342 livres. L’inventaire décrit de façon précise les trois titres de la maison (1687, 1660 et 1655)

1706 (3.5.), n° Me Kolb (Jean Pierre, 23 Not 4) 153
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Haab und Nahrung, so weÿland der Ehren und Vorachtbahre Herr Johann Mattheus Lamprechten geweßenen vornehmer burger und weinhändler alhier zu Straßburg nach seinem Freÿtags den 16.ten Aprilis dießes lauffenden 1706.ten Jahrs genommenen tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen der Viel Ehren und tugendbegabten frauen Annæ Barbaræ Heinin gebohrnen Lamprechtin, Hn Christoph Heinen Metzgers und burgers alhier haußfr. mit weÿl. frn Anna Barbara gebohrner Stieglerin in erster Ehe ehelich erzeugte hinderlaßene dochter seel. ab intestato einige Erbin beÿständlich erst gedachten ihres Ehevogts inventirt und ersucht durch die Viel Ehren und tugendbegabte Fr. Annam Lamprechtin gebohrner Keÿßerin die hinderbliebene Fr. wittib mit beÿstand deß Wohl Ehren Vesten und weißen herrn Sigmund Felckenhawers des Schloßers und E. E. Alten Jetzmahligen beÿsitzers deren geschwornen herrn Curatoris – Actum in der Königl. freÿ Statt Straßb. auff Montags den 3.ten Maÿ Anno 1706.

In einer allhier inn der Statt Straßburg auf dem Gerber Graben gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hernach beschriebenen behaußung ist befunden worden wie folgt
Ane Holtz: und Schreinwerck. In der Cammer A, In der Cammer B, In der Obern Stuben, In der obern Stub Cammer, Im obern Haußöhren, In der Kuchen, Im Nebens Cämmerlein, In der undern Wohnstuben, Im vndern Haußöhren, Im officier Stübel, In der Cammer, Im hindern Stübel, In der Kuchen, In deß Knechts Cämmerl. Vf dem gangstübell, Im bütten Keller
Eigenthumb ahne einer behausung, so der Wittib unverändert. It. die helffte ane einer behaußung (…) gelegen in dem dorff Mittelbergh. (…)
(T.) It. eine behauß, hoff, hoffstatt vnd bronnen, sambt allen denen übrig. gebäwen, begriffen Zu Gehörden rechten vnd gerechtig Keit, geleg. alhier in der Statt Straß. auf dem gerber graben, 1.s. neben Hn. Joh: Michael Kecken, E. E. Großen Raths alten beÿsitzern, 2.s. neben Anna Grovin, hind. auf Hn Joh. Martin Fritschen gastgebern Zum diefen Keller stoßend geleg. welche behauß. vnderm 7. Maÿ dießes laufenden 1706.ten Jahrs durch die geschwornen Hh. Werckmeister der Statt Straßb. als ledig Eig. angeschlagen word. vor 1100 lb. Darüber besagt j. teutscher Perg. Kbf. mit der Statt Straßb. Kl. Contract Insigel Verwahrt, de dato 2. 7.bris. Anno 1687. meldend wie H. Johann Mattheus Lamprecht der Verstorbene seel. solche behauß. von Niclaus Kleinen dem Viehetreiber von Sorbockenh. vnd Barbara gebohrner Reebin deß. hfr. beÿständlich Hn Joh: Peter Silbereißen procuratoris Fiscalis der Graffschafft Sarrwerden vnd Statt Bockenheim ihres Stieffsohns ane sich erkaufft, mit N° 1. Ferner meldet darüber j. teutscher perg. Kbr. mit der Statt Straßb. anhangenden Contract Insiegel datirt den 26. Martÿ Anno 1660. besagend wie erstgemelter Niclaus Klein und Barbara gebohrne Reebin beede Eheleuthe dieße behaußung von Weÿl. Hn Balthasar Bischoffs geweßten Ambtmanns zu Barr seel. wittib und Erben ane sich gebracht mit N° 2 signirt. So dann ist vorhanden j. teutscher perg. Kbr. mit der Statt Straßb. anhangendem Contract Insiegel de dato d. 12. Decembris Anno 1655. anzeigend, welcher maßen vorher gedachte H Balthasar Bischoff erwehnte behaußung von John. Kilian dem Metzger und Gabriel Schwenden Vogt weÿl. John. Kilians geweßt. Schultheiß Zu Barr nachgelaßenen Söhnen Friedrichs und hnß Carl Kilians eigenthümbl. ane sich erkaufft mit altem N° 12 und newem N° 3. marquirt.
– Abschatzung den 7 Maÿ aô 1706. Weÿlandt des Ehrenhafften und bescheidenen H. Johann Mathes Lambrecht gewesenen Weinhändlers seel: hinderlaßene Fr. Wittib und Erben ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg auf dem Gerber Graben gelegen einseits neben herrn Rath. Kecken, anderseits neben Anna Gräffin hinden auf das Würtshauß Zum dieffen Keller stoßendt. Welche behausung hindergebaw hoff und bronen sampt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschwornene Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und jetzigem preiß nach angeschlagen wird Vor und Umb Zweÿ tausendt undt Zweÿ hundert Gulden. Bezeichnus der Statt Straßburg geschworne Werckhleuthe, Jacob Staudacher Werckh Meister des Maur hofs. Johan Jacob osterrieth Werck Meister deß Zimmerhoffs
Bericht beederseits hernach beschriebenen Ergäntzungen. Zu Wißen demnach such beÿ gegenwärtiger Inventation hervorgethan, daß beeder Eheleuth Zugebrachte Nahrung in die Ehe nicht inventirt worden, als hette man billlich löblichen Statutis gemäß und üblichem brauch nach (…)
Ergäntzung der Fr. Wittib Unverändert guth. Vermög über weÿl. Hn M. Jacob Philipp Espich geweßten Diaconi Zum Jung. St. Peter alhie seel. Verlaßenschaffts Inventarÿ i n A° 1684. durch Hn Notm. Joh: Friedrich Redwitzen vfgerichtet (…)
Ergäntzung der Erbin unveränderten Guths, Nach besag deß verstorbenen herrn seel. über deßen Ersten haußfr. auch seel. Verlaßenschafft auffgerichtetem Inventario in A° 1685. dem herrn Notm. Johann Friderich Redwitzen gefertigt
Norma hujus inventarÿ. Copia heüraths Verschreibung, Copia deß Verstorbenen herrn seel. auffgerichteten Codicilli
der Fr. Wittib unverändert, Sa. haußraths 49, Sa. leeren Vaßen 23, Sa. Silbers vnd geschmeids 16, Sa.Gold 9, Sa. baarschafft 10, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 174, Sa. weinzinß 18, Sa. Eigenthums ane reebgütter 443, Sa. Eigenth. ane einer behauß. Zu Mittelbergheim 75, Sa. Ergäntzung 675, Summa summarum 1495 lb
Hierauff wird auch der Erbin unverändert Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 71, Sa. leeren Vaß 13, Sa. Silber geschmeids 3, Sa. goldener Ring 4, Sa. baarschafft 22, Sa. Ergäntzung 611, Summa summarum 727 lb
Endlichen Volgt auch hierauff d. gemein und theilbar gutt, Sa. haußraths 101, Sa. frucht 7, Sa. Weins und leeren faß 557, Sa. Silbes und geschmeids 40, Sa. guldenen Ring 6, Sa. baarschafft 317, Sa. Pf. Zinß haubtgüter 594, Sa. Schulden 75, Sa. behaußung 1100, Summa summarum 2800 lb – Schulden 1342, Nach deren Abzug 1458 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 3681 lb
Copia der Eheberedung (…) Straßburg den 20. Augusti Anno 1685
(Joint) Verkauff Register über Ettliche Mobilia welche Herr Johann Matthis Lamprecht der Gastgeb und frau Anna gebohrne Kaÿßern deßen Ehegattin Zum Hohen Steeg alhier (verkauffen laßen) Dienstag den 9. Octobris 1685.

Anne Kayser veuve de Jean Mathieu Lamprecht meurt en 1711 en délaissant pour héritiers les enfants de son frère. Les experts estiment la maison 1 050 livres. L’actif de la succession s’élève à 2 008 livres, le passif à 216 livres.

1711 (5. 9.bris), Me Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 28)
Inventarium und beschreibung aller Haab vnd Nahrung, so weÿland die Ehren: und tugendreiche Fraw Anna Lamprechtin gebohrne Keÿßerin, auch weÿl. des Ehren: und vorachtbahren Herrn Johann Mathei Lamprechts, geweßenen weinhändlers und burgers alhier hinderlaßene wittib nunmehr seel. nach ihrem Sontags den 1.en 9.bris Jüngsthin, aus dießem mühesamen leben genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen, erfordern und begehren, der Abgeleibten frauen seel. per Testamentum instituirter Erben (…) ersucht, durch Sie die Erben selbsten, Wie auch die Ehren und tugendsame Fraw Annam Barbaram Heinin Gebohrne Lamprechtin, der Abgeleibten Frawen seel. Stieffdochter, welche vmb dero Verlaßenschafft die beste Wißenschafft hat (geäugt und gezeigt). Actum Straßburg, donnerstags den 5° 9.bris. 1711.
Die abgeleibte Fraw seel: hat per Testamentum Zu Erben verlaß. 1. Paulum Keÿßern, Küeffern vnd burger, Zu Mittelbergh. vor ein vierdtentheil so dieser Inventation beÿgewohnt, 2. Hanß Jacob Keÿßern, Weißbecken vnd burgern Zu gedachtem Mittelbergh. so ebenmeßig Zugegen gewesen, 3. Agnetam Keÿßerin, gebohrne Keÿßerin, Heinrich Keÿßers Küeffers vnd burgers Zu mehrernannten Mittelbergh. haußfr. mit beÿstand erstgemelts ihres Ehevogts. In dießer dreÿen frembden vnd ohnverburgerten Erben Nahmen, der ordnung Gemäß, der Ehrenvest vnd vorachtbare H: Andreas Gundelwein, E. E. Kleinen Raths beÿsitzer alß auß Wohlermelts Kleinen Raths mittel hierzu in specie verordneter Deputatus dem geschäfft assistirt.
So dann 4. Weÿland Frawen Annæ Mariæ Fischerin gebohrne Keÿßerin, mit herrn Lorentz Fischern Gastgeben Zum blohen bauren vnd burgern alhier, ehelich erzeugte vnd hinderlaßene Vier Kinder, Nahmens Anna Maria, Lorentz, Hanß Jacob und Maria Salome Fischerin, mit assistentz erstermelts ihres Vatters und H Antoni xxßers vornehme handelsmanns als geschwornen Vogts, vor den übrigen Vierdtentheil. Vnd also alle vier der Abgeleibten Frawen seel. Bruders Söhn, döchter vnd dochters Kinder vnd per Testamentum verlaßene Erben.

In einer alhie Zu Straßburg ane dem Gerber Graben gelegenen, vnd Zum theil in dieße Verlaßenschafft gehörigen, übrig. theils aber von der Frau seel. Wÿdembs weiß genießend. behaußung ist befund. word.
Ane Hültzen: und Schreinwerck. In der Cammer A, In der Cammer B, In d. Wohnstuben, In d. Stub Cammer, In d. Nebens Kammer, Im Haußöhren, In d. Kuchen
Eigenthumb ane haüßern. Item die helffte ane einer behaußung (…) gelegen in dem dorff Mittelbergh. (…)
Item 1/3.ten theil vor vngetheilt von vnd ane hauß, hoff, hoffstatt vnd bronnen, sambt allen denen Gebäwen, begriffen, weiten, rechten, Zugehörden, vnd gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Straßburg ane dem Gerber Graben, einseit neben weÿl. herrn Michael Kecken, E. E. Großen Raths beÿsitzers seel. hinderlaßener Wittib vnd Erben, anderseit neben frauen Anna Schuppeusin gebohrner Krauffthalin, hinden auff H Johann Martin Fritschen, Gastgebern Zum dieffen Keller stoßend. durch der Statt Straßburg Geschwohr. Werckmeistere vermög der beÿ mein des Notarÿ Concept befindlichen Abschatzung, æstimirt p. 1050. Macht dero hiehero gehörige dritte theil 350. lb.
die übrige zween dritte theil gehören Annæ Barbaræ Heinin gebohrner Lamprechtin, alß vätterlich Guth, so die fraw seel. wie hernach fol: (-) Zusehen, ad dies vitæ Wÿdembs weise Zugenießen gehabt. Vnd besagt über Vorstehende behaußung 1. t. Perg. Kauffbrieff mit der Statt Straßb. anhang. Contract Insigel Verwahrt, de dato 2.° 7.bris. 1687. Darbeÿ noch 2. alte Pergamentene Kauffbrieff, dedatis 26. Martÿ 1660: vnd 12.ten Xbris. 1655.
– Abschatzung den 6.ten Novembris 1711. Weÿlandt der Tugendtsamen Frawen Anna Lambrechtin sel. hinderlaßene Erben ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg auff dem Gerber graben gelegen einseith neben herrn Rathherrn Kecken wittib, anderseith neben den Craffragerischen Erben, hinden auff herrn Martin Fritsch Würth und Gastgeber Zum Tieffen Keller stoßend, Welche behaußung hindergebaw, Zweÿ neben gebaw und gewölbten Keller, sambt aller Ihrer recht: und Gerechtigkeit, durch der Statt Straßburg Geschworene Werckh leuthe Jetzigem Preiß nach angeschlagen wird Vor und umb, Zweÿtaußend und Einhundert Gulden. Bezeichnus durch der Statt Straßburg geschwohrne Werckhleuthe, Joseph Lauttenschlager Werckmeister deß Münsters, Jacob Staudacher Werckh Meister des Maur hofs. Johan Jacob osterrieth Werck Meister deß Zimmerhoffs
Series Huius Inventarii. Sa. des Haußraths 165, Sa. Wein vnd leeren Vaß 237, Sa. Silbers 47, Sa. Guldenen Ring 22, Sa. baarschafft 34, Sa. Pfenningzinß hauptgüther 733, Sa. Eigenthumbs ane Häußern 425, Sa. Weinzinß 18, Summa summarum 2008 lb – Schulden 216 lb, Nach deren Abzug 1792 lb
summa der fraw seel. Verordneter Legaten Ist 217 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 2842 lb
Wÿdemb, So die Abgeleibte Fraw seel. ad dies vitæ Genoßen. Es hat dieselbe auß weÿland herrn Mathei Lamprechts geweßenen Weinhändlers vnd burgers allhier ihres Zweiten Ehemanns seel. Verlaßenschafft biß Zu ihrem Absterben wÿdembs weiße Zugenießen gehabt, davon nunmehro die proprietät finito usufructu auff der Stieffdochter Fraw Annam Barbaram Heinin gebohrne Lamprechtin, H. Christoph Heinen Metzgers vnd burgers allhier haußfrau alß ein restirend vätterlich Guth anheim fället Volgende Posten,
Estlichen den Zweiten theil ane der hievornen fol: (-) beschriebenen behaußung, vff dem Gerber Graben gelegen, thut dem durch die herren Werckmeister Gemachten Anschlag nach hiehero 700. lb – Summa Wÿdemb 1200. lb
Copia Testamenti – in dem Jahr 1711 (…) Donnerstags den 27. Monats tag Augusti Zwischen Sieben und Acht Uhren beÿ Zweÿen hellbrennenden liechtern die Viel Ehren und tugendreiche Fraw Anna Lamprechtin, gebohrne Keÿßerin, des Ehrengeacht: und Vorachtbahren Herrn Johann Mathæi Lamprechts, geweßenen weinhändlers und burgers alhier seel. hinderlaßene wittib (…) Zu sich erfordern laßen, die Wir dann v,päßlichen Krancken leibs, auff einem bette liegend, jedoch Von den gnaden des grundgütigen Gottes guten Richtigen Verstandts Vnd Vernünfftiger Sinnen (…) In der königlichen Statt Straßburg in Einer ane dem Gerbergraben Gelegenen behaußung, so die Fraw Testantin wÿdembs weiß genießet und bewohnet, oben in einer Stube, mit den fenstern auff die Gaß sehend – Jacob Christoph Pantrion

Les héritiers d’Anne Kayser cèdent leur tiers de maison 500 livres à Anne Barbe Lambrecht propriétaire du surplus

1712 (27.1.), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 60-v
(500) Agnes geb. Kaÿßerin beÿständlich Heinrich Kaÿßers Kiefers zu Mittelbergh: ihres mariti, Item Paul Kaÿßer Kiefer zu Mittelbergheim, Item Johann Jacob Kaÿßer weißbecker daßelbst, Item antoni Kaÿßer handelsmanns alß vogt Lorentz Fischers gastgebers zuem blauen bauren KK erster ehe mit assistentz und Consens besagen parentis
in gegensein Joh: Christoph Heinen metzgers und Annæ Barbaræ geb. Lambrechtin [unterzeichnet] Johann Christoph Hein
ihren dritten theil für unvertheilt ahn hauß hoffstatt höfflein weithen zugehörden rechten und Gerechtigkeiten allhier ahm Gerbergraben, einseit neben den Keiffischen wittib und Erben, anderseit neben den Rödererischen KK. hinten auff den Tiefen keller – um 500 pfund

Anne Barbe Lamprecht épouse en 1691 le boucher Jean Christophe Hein : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten herrn Johann Christoph Heinen, dem ledigen Metzger Vnd burgern alhier, alß breütigamb ane einem, So dann der Viel Ehren: vnd tugendzüchtigen Jungfrawen Annæ Barbaræ deß Ehrenvesten Herrn Johann Mathæi Lamprechts des Weinhändlers vnd burgers allhier in erster ehe mit weÿland Frawen Barbara gebohrner Stieglerin seeligen erziehlter dochter, alß der Jungfraw. hochzeiterin, Andern theils – So beschehen Vnd Verhandelt in dießer Königlichen freÿen Statt Straßburg, Sondags den 15. Monats Julÿ Im Jahr 1691 [unterzeichnet] Johann Cristoff Hein Alß Hoch Zeiter bekenn wie ob stätt – Johann Friderich Redwitz Nots.

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 29-v)
1691. Domin: VI et VII post Trinit: proclamati sunt Johann Christoph Haÿn der Metzger alhier weÿl. H Simon Haÿn, gewesenen Metzgers und burgers alhier Nachgel. ehl. Sohn, Undt Jfr. Anna Barbara, Hrn Joh: Matheus Lamprecht, deß weinhändlers vndt burgers allhier ehl. tochter.Copulati sunt Mittw. d. 1. Augusti [unterzeichnet] Johann Christoff Hein als Hochzeiter, Anna Barbara Lamprechtin als hoch zeiterin (i 32)
Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 26 n° 13.) 1691. Eodem tempore (22. undt 29. Julÿ) seindt auch mit außgeruff. word. Johann Christoph Haÿn der ledige Metzger weÿl. H Simon Haÿn, gewesenen burgers allhier und Metzgers nachgelaßen ehelicher Sohn, undt Jfr. Anna Barbara, H Joh: Mathæi Lamprechts burgers vndt weinhändlers allhier eheliche tochter welche den 1. Augusti 1691. Zu Jung. S. Peter Copulirt worden (i 28)

Jean Christophe Hein meurt sans enfant en 1721 après avoir institué sa femme pour sa légataire universelle. L’inventaire est dressé dans leur maison rue des Bouchers. La masse propre à la veuve est de 3 393 livres, celle du défunt de 1 553 livres. L’actif de la communauté s’élève à 192 livres, le passif à 3 655 livres.
1721 (16. Xbris), Me Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 46)
Inventarium und beschreibung aller Haab und Nahrung, so weÿland der Ehren Vorgeacht: und wohlachtbare Herr Johann Christoph Hein, gewesener Metzger und burger alhier Zu Straßburg nunmehr seel: nach seinem Montags den 17. 9.bris Jüngsthin, aus dießem mühesamen leben genommenen tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der viel Ehren: und tugendsamen Frawen Annæ Barbaræ Heinin gebohrner Lamprechtin, alß hinderlaßener Wittib, vnd des Verstorbenen seel. nach inhalt deßen auffgerichteten: und Von E. E. Grossen Rath löblicher Statt Straßburg vermög ertheilten Indulti confirmirten Testamenti nuncupativi instituirter Erbin, mit beÿstand Herrn Johann Rudolph Schranckenmüllers, Weißbecken und burgers alhier, dero geschwornen Curatoris – So beschehen in Straßburg, dinstags den 16. Xbris 1721.

In einer alhie Zu Straßburg in dem Metzgergießen gelegener: vnd in dieße Verlaßenschafft gehöriger behaußung ist befunden worden, wie volgt.
Eigenthumb ane einer behaußung vnd Metzgerbänck.
(E.) Item hauß, hoff, hoffstatt, bronnen im Metzgergieß. (…)
(E.) Item 2. Metzgerbänck an einander alhier Zu Straßb. vnd. d. gros. Metzig geleg. (…)
Ergäntzung der Wittib unveränderten Guths. Auß dem über Eingangs gemelter beeder Eheleuthen in den Ehestand zugebrachte Nahrung durch weÿl. herrn Joh: Friderich Redwitzen Notarium in Anno 1691. auffgerichteten Inventario
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib unverändert Guth, Sa. haußraths 44, Sa. leerer vaß 8, Sa. Silbers 3, Sa. Guldenen Ring 7, Sa. Schuld 75, Sa. Erg. 3254, Summa summarum 3393 lb
Dießem nach Würd auch der Erbin unverändert Guth beschrieben, Sa. haußraths 16, Sa. Guldener Rings 2, Sa. des Eigenthumbs ane einer behausung 1859, Sa. der Erg. 1, Summa summarum 1878 lb – Schulden 325 lb, Nach deren Abzug 1553 lb
Endlichen volgt auch die Consignation des Gemeinen veränderten vnd theilbaren Guths, Sa. haußraths 43, Sa. Weins 6, Sa. Viehes 10, Sa. Silbers 15, Sa. Guldenen rings 1, Sa. Schulden 115, Summa summarum 192 lb – Schulden 3655, Übertreffen also die theilbare Passiva das gantze theilbare Guth umb 3443 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 1718 lb
Wÿdemb, So der abgeleibte seel. Zeit lebens genoßen. Wie Hievornen fol. (-) Zusehen, hat weÿl. H. Abraham Hein Gastgeber Zum bären des verstorbenen brud. seel. ihme in seinem auffgerichteten Testament 5000 guld. Zu einem legat verschafft (…), alß gebürt Vorderiß Weÿl. H Simon Heinen des Metzgers, alß des verstorbenen, H Bruders /:welcher zwar dießen todfall erlebt, aber noch vor den außliefferung auch dießes Zeitliche gesegnet:/ hinderlaßenen 5. Kindern Nahmentlichen Frauen N. Henningin gebohrner heinin, H. Christoph Hennings des Postwürths haußfrauen, Item hanß Jacob heinen dem verzogenen Metzgern vnd burgern alhier, Mehr frawen Annæ Margarethæ Mergin gebohrner heinin H N.Mergen Adelichen Schaffners Eheliebsten, Weiters Johann Georg heinen noch ledig. hauß Knecht in Kriegs diensten begriffen, vnd dann Simon Heinen dem noch ledig. Metzger Knecht alhier
Eheberedung (…) den 15. Monats Julÿ Im Jahr 1691
Copia Testamenti – im Jahr 1720 (…) auff Montag den 8. tag des Monats Septembris Nachmittag zwischen Ein und zweÿ Uhren der Ehren vorgeachten und wohlachtweiße Herr Johann Christoph Hein, Metzger und die Viel Ehren und tugendreiche Fraw Anna Barbara Gebohrne Lambrechtin beede Eheleuthe und burgere alhier (…) Zu sich erfordern laßen, da wir dann Ihne den Maritum, Gesunden gehend und stehenden Sie die Fraw aber etwas Unpäßlichen Krancken Leibes Auff einem bette liegend, jedoch bede Von den Gnaden des Grundgütigen Gottes, guten richtigen Verstandes und Vernünfftiger Sinnen (…), Jacob Christoph Pantrion

Anne Barbe Lamprecht meurt en 1733 en délaissant deux héritières testamentaires. L’inventaire est dressé dans une maison rue des Bouchers. L’actif de la succession s’élève à 890 livres, le passif à 948 livres.
1733 (1.12.), Me Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 64)
Inventarium und beschreibung aller Haab und Nahrung, so weÿland die Ehren: und Tugendsame fraw Anna Barbara Heinin gebohrne Lamprechtin, auch weÿland H. Johann Christoph Heinen, geweßenen Metzgers vnd burgers alhier hind.laßene Wittib nunmehr seelige, nach ihrem den 22. Novembris Nechsthin aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche auf erfordern und begehren der auch Ehren: und Tugendsamen frawen Dorotheæ Buschin, gebohrner Schranckenmüllerin, herrn Johann Paul Buschen Schneiders und burgers allhier Ehefrauen mit beÿstand deßelben, vnd der tugendsamen Frawen Mariæ Magdalenæ Ackermännin gebohrner Kürschnerin, Stephan Ackermanns Metzgers vnd burgers alhier haußfrauen, mit assistentz erstgedachts ihres Ehevogts, beede der Abgeleibten frawen seel. wie hernach Zusehen, per Testamentum instituirter Erbinnen, ersucht – So beschehen in Straßburg dienstags den 1. Decembris 1733.

In einer alhier Zu Straßburg ane den Metzger gießen gelegener und nicht hiehero gehöriger behaußung darinnen die Fraw seel. gewohnt hat sich befunden, wie folgt.
In der obern Cammer, In der Stub Cammer
Eigenthum ane Metzgerbäncken. Erstlich zweÿ Metzger bänck an einander, alhier Zu Straßburg under der großen Metzig gelegen, gegen deßen Eingang der Kurbengaßen (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ Sa. haußraths 55, Sa. Silbers 7, Sa. Guldenen Ring 4, Sa. des Eigenthumbs ane Metzger bänck 767, Sa. der Schulden 55, Summa summarum 890 lb – Schulden 948, Solchem nach übertreffen die vorhandene Passiva die inventirte Activ Massam umb 58 lb
Verstallungs Summ 733 lb
Copia testamenti – Im Jahr 1733 (…) auff Sambstag den 21. Monatstag Novembris Vormittag zwischen Zehen und Eilff Uhren, die Vie Ehren und Tugendreiche frau Anna Barbara Heinin gebohrne Lamprechtin Weÿland herrn Johann Christoph Heinen gewesenen Metzgers und burgers allhie seel. hinterlaßene Wittib – Jacob Christoph Pantrion

Jean Christophe Hein et Anne Barbe Lambrecht vendent 1 650 livres à Jean Martin Fritsch, aubergiste à la Cave profonde, la maison qui touche à l’arrière de son auberge

1713, (ut ante [21.8.]), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 476
(1650) Joh: Christoph Hein metzger und Anna Barb: geb. Lambrechtin
in gegensein H Joh: Martin Fritsch gastgebers zuem tiefen Keller
hauß hoffstatt höfflein mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten ahm gerber graben, einseit neben den Keckischen wittib und E.E. anderseit neben den Rödererischen KK. hinten auf den Tiefen Keller – um 1650 pfund

Anne Marguerite Nicolai au nom de son fils Philippe Henri Brand d’une part, Jean Martin Fritsch et Marie Agathe Lambrecht d’autre part échangent deux maisons. Martin Fritsch acquiert la maison à côté de son auberge à la Cave profonde au Vieux-Marché-aux-Vins (rue du Jeu-des-Enfants) en cédant celle à l’arrière de l’auberge vers le Fossé des Tanneurs et en versant une mieux-value de 3 125 livres

1725 (16.11.), Chambre des Contrats, vol. 599 f° 578
weÿl. H. Philipp Heinrich Brandt Medicinae Doctoris und Practici seelig mit Fr. Anna Margaretha geb. Nicolaÿn deßen hinterbliebenen Wittib erzeugten einigen Kindts und hinterlassenen universal Erben Christian Heinrich Brandt geschwornen Vogt H. Johannes Heckler Med: D. et pract:, wie auch erstged. Brandtische Fr. Wittib als usufructuaria ad certû tempus ihres Kindts Vätterlichenen Guths mit beÿstand ihres Curatoris H. Lt. Abraham Städel Cancellariæ Commissarÿ ahn einem,
Ferner weÿl. Johann Martin Fritsch gewesten Gastgebers hinterlassene Wittib Fr. Maria Agatha geb. Lamprechtin mit assistentz ihres Curatoris Johann Roßet gastgebers, Mehr erstgedachter Fritschischer Ehegatten erzeugte Sieben Kinder und respectivé dero Vogt nahmentlich Fr. Maria Margaretha Faberin geb. Fritschin beÿständlich ihres Ehemanns H. Johann Leonhard Faber Nieder Elsäßischen Ritterschafftlichen Secretarÿ, weither Fr. Susanna Maria Papelierin geb. Fritschin H. Johann David Papelier handelsmanns eheliche hausfrau, So dann erstgedachter H. Papelier als curator ad hunc actum der Fünff annoch minderjährigen Fritschischen Kinder mit nahmen Frauen Maria Magdalena, Johann Gangolff gastgebers und burgers zu Rappoltzweiler Ehefrau, zugleich als mandatarius ersterwehnter Gangolffischen Ehegatten wie auch Johann Martin, Johannes, Johann Friedrich v: Maria Catharina der Fritschen ahm andern theil
H. Heckler (der Fritschischen Wittib) eingetauscht, Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß hoff gartten Stallung und hoffstatt auch Nebensgebäuden mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten auch allem dem so daselbst eingemaurt und ist allhier ahm alten weinmarckt, einseit neben der gastherberg zum Tieffenkeller, anderseit neben H. Michael Oßwaldt Scheffmacher J. Cto. gemeiner Statt Rath und Advocaten, hinten auff die adelische Trustättische Erben und Consorten gelegen, und vormahls zum guldenen Einhorn genannt worden
dahingen vertauschen sie Fritschische Wittib, Eine Behausung höfflein und hoffstatt mit allen deren begriffen, gebäuden und rechten allhier ahm gerber: graben, einseit neben Christ dem kieffer ehevögtl. weiß anderseit neben graffthalerischen Kindern und hinden auff vorerwehnte gastherberg zum tieffen keller
über die ahm gerbergraben liegende behausung nach zu geben 3125 pfund

Fils du pasteur d’Ingenheim en terre de Hanau, le docteur en médecine Philippe Henri Brand acquiert le droit de bourgeoisie à titre gratuit en 1701 en s’inscrivant à la tribu des Tonneliers
1701, 4° Livre de bourgeoisie p. 734
H. Philipp Heinrich Brand Med: Doctor H. Joh: Christian Branden des Pfarrers Zu Ingenheim Ehl. sohn, empfangt das burgerrecht gratis vnd wird beÿ E. E. Zunfft der Kieffer dienen. Jur. d. 16. 9.br. 1701.

1701, Protocole des Tonneliers (XI 392)
(f° 341-v) Montags den 28. Novembris Anno 1701 – S.T. Herr Philipp Heinrich Brandt Medicinæ Doctor herr Johann Christian Branden Wohlbestellten Pfarrers Zu Ingenheim hanawischer herrschafft Ehelicher Sohn producirt Burgerschein Von hießiger Cantzleÿ, der Statt Stall und dem Pfenningthurn Vnderschrieben sub dato 16. Novembris dießes Jahrs, bittet Ihme das Zunfftrecht gedeÿen Zuelaßen.
Erkannt Willfahrt, Zahlt alß Ein Fremder der unfft gebühr 2. ln 1 ß 8e
für due Zue denen feuer Eÿmers geordnete 10. ß
vnd Zunfftschreiber Vndt Vndt Bittel 2 ß 6. d.

Philippe Henri Brand épouse en 1704 Anne Marie Schneider, veuve du marchand de cuir Jean Henri Sendelbach : contrat de mariage non conservé, célébration
1703, Me Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
(Eheberedung) H. Philipp Heinrich Branden Md: Dr. vndt Fr. Annæ Mariæ Schneiderin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 94 n° 521)
Mittwochs den 16. Januarÿ 1704 ist nach ordentlicher außruffung Zur Christlich. Ehe eingesegnet worden S. T. H. Philipp Heinrich Brandt, Med. Doctor et practicus, weÿl. H. M. Johann Christian Brandt. gewesenen Pfarrers Zu Ingenheim hochgräffl. Hanauischer Herrschafft nachgelaßener ehelicher Sohn, vndt Fr. Anna Maria weÿl. H Johann Heinrich Sendelbach gewesenen burgers und Lederhändlers alhier nachgelaßene Wittib [unterzeichnet] Philipp henrich Brand M. D. als hochzeiter, Anna Maria Brandin als hochzeiterin (i 77)

Anne Marie Schneider meurt en 1722 sans enfant en instituant son mari pour son héritier universel. L’actif de la succession s’élève à 6 876 livres, les legs à 3 080 livres.

1723 (8.3.), Me Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 49)
Inventarium und Beschreibung aller Haab und Nahrung, so weÿl. die Edle, Viel Ehren, und tugendreiche Frau Anna Maria Brandin gebohrne Schneiderin, des Hoch Edeln, Vest und hochgelehrten Herrn Philipp Heinrich Branden Med: Doct: und hochberühmten Practici alhier geweßene fr. Eheliebste nunmehr seel. nach ihrem den 12. Novembris Jüngst abgelegten 1722.sten Jahres Göttlichen willen nach genommenen tödlichen Ableiben, Zeitlichen verlaßen – So beschehen in Straßburg, Montags den 8. Martÿ A° 1723.
Bericht wegen der Eheberedung. Deßwegen ist Zu wißen, daß Zwar eingangs gemelte beede Ehe Perohnen vor angetrettener Ehe alhier Gebräuchlicher maßen vnd nach hießigem Stylo den 23. Decembris. 1703. einige pacta dotalia mit einander auffgerichtet, allein weile, solche durch nach folgendes Testamentum etiam ante Nuptias, vnd die darinn enthaltene reciprocirliche Erbs einsatzug gleichsam auffgehoben worden, mithin besagte Eheberedung nicht mehr zu attendiren alß hat man selbige hiehero Zu beschrieben ohnnöthig erachtet.
Extractus Aus der Verstorbenen Fraw Doctorin seel. mit eingangs erwehntem ihrem Eheherrn den 12. Januarÿ. 1704 von mir unterschriebenenem Notario auffgerichtetem Testamento. Vor das dritte, will die Fraw testirerin Vor Ihr Persohn Erstlich Meister Johann Jacob Schneider, Schumachers und burgers alhier ihres bruders, Ferner Frauen Mariæ Barbaræ Brandin gebohrner Schneiderin ihrer Schwester, mit herrn Johann Christian Branden Pfarrern Zu Freÿmersheim ehelich erzeugten Kindern, vnd dann weÿl. Martin Johann Sendelbachs geweßenen Schuhmachers vnd burgers alhier, Ihres Schwagers see: hinderlaßenen Kindern Vnd Erben vnd Zwar Jedem theil Von dießen dreÿen Partheÿen insonderheit (…)
Extract Aus wohl Ehrengedachter Fraw Doctorin seel. mit dero hinterbliebenen H, Wittwer den 22. Octobris. 1722. Vor mir Not° auffgerichteten Nach Disposition (…) Ihrem lieben bruder herrn Johann Jacob Schneidern Fastenspeishändlern vnd burgern alhier
Extract Auß Einer Testamentlichen Disposition vom 9. Octobris 1692. so die abgeleibte Fraw seel. vor längsten mit Weÿl. Hern Johann Heinrich Sendelbachen ihrem ersten Eheliebstin auffgerichtet

In einer alhier Zu Straßburg auff dem Alten Weinmarckt gelegener und in diße Verlaßenschafft gehöriger Behausung ist befunden worden, wie folget
(f° 19) Eigenthumb ane häußern. Ein Vordere u. hintere behaußung hoff, hoffstatt, Stallung und Gart. ane dem alten Weinmarckt geg. der Mang hinüber (…)
Item hauß, Stallung und Gutschen schopff auff dem Schieß Rhein (…)
Item ein noch nicht außgebautes hauß, hoffstatt, Trotthauß und Stallung (…) gelegen in dem flecken dorrlißh. in der durrschen gaß (…)
(f° 22) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 661. Sa. Bibliothec 100. Sa. Frucht vnd Mel 11. Sa. wein vnd Vaß 924. Sa. Gutsch. vnd Pferd 82. Sa. Heüs und stohes 7. Sa. Gartengewächß 11. Sa. Silbergeschirrs und Geschmeids 194. Sa. Guldenen Ring und Geschmeids 233. Sa. der baarschafft 350. Sa. Pfenningzinß hauptgüter 215. Sa. Eigenthumbs ane häußern 3570. Sa. Eigenthums ane ligenden güthern 515, Summa summarum 6876 lb
Summa Legaten 3080 lb, Nach dießem abzug 3796 lb – Verstallungs Summ 6215 lb

Philippe Henri Brand se remarie avec Anne Marguerite Nicolai, fille de médecin : contrat de mariage non conservé, célébration à domicile.
1723, Me Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
(Eheberedung) Heinrich Branden Med: Dr. und Jfr Annæ Margarethæ Nicolaiin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 8, n° 33)
1723. Mittw. d. 14. April sind nach 2. maliger Proclamation ehelich Copulirt v. eingesegnet Worden, H. Philipp Heinrich Brandt, Med. S. berühmter Practicus v. Wittiber allhier V. Jgfr Anna Margaretha, weÿl. H. Heinrich Nicolai gewesenen Med. D. v. berühmten Practici Nachgelaßene ehl. Tochter. die Copulation ist auf erhaltener erlaubnus des Regierenden H. Ammeisters Herrlichkeit im Hauß geschehen, wie solches bezeugen [unterzeichnet] Philipp Heinrich Brandt Med. dr. als hochzeiter, Anna Margaretha Nicolain als hochzeiterin (i 11)

Anne Marguerite Nicolai fait dresser l’inventaire de ses apports dans la maison de son mari au Vieux-Marché-aux-Vins
1723 (23.4.), Me Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 49)
Inventarium über der Wohl Edlen, Viel Ehren und hoch tugendbegabten Frauen Annæ Margarethæ Brandin gebohrner Nicolaÿn zu dem wohl Edel, Vest, und Hochgelehrten Herrn Philipp Heinrich Branden Med. Doct: et Pract: in den Ehestandt zugebrachte Nahrung auffgerichtet in Anno 1723. – So beschehen in Straßburg Sambstags den : 23. Aprilis Anno 1723.
In einer alhier Zu Straßburg auff dem Alten Weinmarckt gelegener, der Frau Doctorin geliebten Eheherrn zuständiger Behausung, ist befunden worden, wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 305, Sa. Früchten 32, Sa. Wein vnd vaß 87, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 401, Sa. guldenen Ring 962, Sa. baarschafft 1841, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 200, Sa. Eigenthums ane einem gültguth 124, Sa. 3955 lb

Philippe Henri Brand fait dresser quelques mois plus tard l’inventaire de ses apports en mariage
1723 (23.8.), Me Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 50)
Inventarium über des Wohl Edel Vest und Hochgelehrten Herrn Philipp Heinrich Branden, Med : Doctoris und Hochberühmen Practici alhier, Zu der Wohl Edlen und Hoch tugendbegabten Frauen Annæ Margarethæ gebohrner Nicolaÿn Seiner Fraw Eheliebstin in den Ehestand zugebrachte Nahrung, auffgerichtet Anno 1723. – So beschehen in Straßburg, Montags den: 23. Augusti Anno 1723.
In einer alhie Zu Straßburg auff dem Alten Weinmarckt gelegener, und in dieße Nahrung gehöriger Behausung, ist befunden worden, wie volgt.

Eigenthumb ane häußern In: vnd außerhalb der Statt Straßburg. Erstlich i. Vordere u. hintere behaußung hoff, hoffstatt, Stallung und Gart.
ane dem alten Weinmarckt geg. der Mang hinüber (…)
Item hauß, Stallung und Gutschen schopff auff dem Schieß Rhein (…)
Item eine behaußung, hoff, hoffstatt, Trotthauß und Stallung, mit allen übrigen Gebäwen, vnd begriffen, geleg. in dem Flecken dorrlißh. in der durrschen gaß & darüber noch Zur Zeit den Kauffbrieff nicht außgefertigt
Item ein häüßlein sambt angehengter Trotten in dem dorff Wintzenh. geleg. (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 1339, Sa. Bibliothec (-). Sa. Frucht 21. Sa. wein vnd Vaß 661. Sa. Garten gewächß 34. Sa. Gutsch. vnd zugehörden Geschirrs 182. Sa. Pfers und schaaff 85. Sa. Silbergeschirrs und Geschmeids 513. Sa. Guldenen Ring und Geschmeids 482. Sa. Pfenningzinß hauptgüter 120. Sa. Eigenthumbs ane häußern (-). Sa. Eigenthums ane ligenden güthern (-), Summa summarum 3441 lb
Haussteuren 71 lb

L’inventaire après décès non conservé de Philippe Henri Brand est dressé en 1724
1724, Me Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Inv: über weÿl. H. Philll: Heinrich Brandten Medicinæ geweßenen Dris verl. samt der fr. wittib an solche succession habende forderung de A° 1728 und dem Verkauffreg. de A° 1724.

Accord passé avec les légataires de sa première femme
1726, Me Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 68) Designationes
Weÿland S.T. H. Philipp Heinrich Branden gewesten Medicinæ Doctoris und vornehmen Practici alhier nunmehro seel. Verlassenschafft solle mit Johann Jacob Schneidern fastenspeishändlern und burgern allhier und frauen Mariæ Barbaræ Brandin gebohrner Schneiderin meiner Schwestern wie folgt alß
Mir Johann Jacob Schneidern (…)
Mir Eva Barbara Brandin geb. Schneiderin gebürt (…), Summa dießer Forderung 4419 lb

Les héritiers de Philippe Henri Brand (le tuteur de son fils Chrétien Henri et la veuve usufruitière) hypothèquent la maison au profit de la fondation Saint-Nicolas-aux-Ondes

1727 (18.3.), Chambre des Contrats, vol. 601 n° 208
H. Johannes Heckler Med: Doctor et practicus als Vogt weÿl. H. Philipp Heinrich Brandt auch gew. Med: D. et pract: allhier hinterlassenen einigen Kindts und universal Erben Christian Heinrich Brandten, Ferner erstged. H. Dr. Brandten seel. hinterbliebenen Fr. wittib Anna Margaretha geb. Nicolaÿn als usufructaria ihres Kindts Vätterlichen Guths mit beÿstand ihres curatoris H. Abraham Städel J. V. Lti und Cancellariæ Commissarÿ
hatt in gegensein des Stiffts St Nicolai in Vndis H. Pflegers des wohlgebohrnen Herrn Frantz Willhelm von Mackau, Stättmeisters und dreÿzehners, und H. Lt. Johann Jacob Dorßner Schaffners daselbst – schuldig seÿen 500 pfund
unterpfand, Eine Behausung höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahm gerbergraben, einseit neben Christ dem Kieffer ehevögtl. weiß anderseit neben den Grauffthalerischen Kindern, hinten auff die gastherberg zum tieffen keller

Anne Marguerite Nicolai se remarie en 1727 avec Jean Frédéric Hammerer, juriste, sénateur et l’un des Trois de la Tour aux Deniers : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration à domicile
Copia der Eheberedung – entzwischen dem hoch Edel Vest, hochachtbahr und hochgelehrten Herrn Johann Friderich Hammerer, J. U. Lto und E. E. Großen Raths alhier alten wohlmeritirten dreÿern auff allhießiger Statt Pfenningthurn und Vornehmen burgern allhier, als dem herrn bräutigamb ane einem, So dann die hoch Edel, hoch tugendgezierten Frauen Anna Margaretha gebohrner Nicolaiin, weÿland des hoch Edelvest, hochachtbahr und hochgelehrten Herrn Philipp Heinrich Branden, Medicinæ geweßenen hocherfahrenen Doctoris und berühmten Practici auch Vornehmen burgers allhier seeligen nachgelaßener Frau wittib als der Frauen hochzeiterin ae dem andern theil – So beschehen in der Königlichen freÿen Statt Straßburg auff Sambstag den Zwölfften Aprilis 1727.

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 50-v) n° 196)
1727. Mittw. d. 23. April.. sind nach Zweÿmaliger Proclamation auf erhaltene erlaubnus von des Regierenden H. Ammeisters Herrlichkeit, Zu hauß ehelich copulirt v. eingesegnet worden, H. Joh: Friderich Hammerer U. J. Ddus E. E. großen Raths alter beÿsitzer v. Jetzmaliger dreÿer deß alhießigen Pfenningthurn weÿl. H. Joh: Carl Hammerers gewes. Med. D. v. vornehmen Practici alhier, Wie auch verschiedener fürsten v. Herren, Rath v. Leib Medici Nachgel. ehl. Sohn, v. fr. Anna Margaretha Geb. Nicolaÿn weÿ: H. Philipp Heinrich Brandten gewes. Med. D. v. Practici Nachgel. wittib [unterzeichnet] Johann Friederich Hammerer als hochzeiter, Anna Margaretha brandin als hochzeiterin (i 54)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. L’épouse a terminé de construire la maison de Dorlisheim après la mort de son premier mari. Les apports du mari s’élèvent à 2 774 livres, ceux de la femme à 3 767 livres.

1727 (14.5.), Me Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 17) n° 170
Inventarium über des Hoch Edelvest, Hochachtbahren und Hochgelehrten Herrn Johann Friderich Hammerers, J.U. Ddi, E. E. Großen Raths alten wohlmeritirten assessoris und jetzmahligen dreÿers auff allh. Statt Pfeningth. in gleich der Wohl Edel, Viel Ehren u. hoch tugendgezierten fr. Annæ Margarethæ gebohrner Nicolaÿn, beeder Ehe Persohnen und Vornehmen burgere allh. Zu Strb. einander in die Ehe zugebrachte Nahrung, auffgerichtet Anno 1727. – welche der ursachen allweilen in d.selben den 12. Aprilis A° 1727. mit einander auffgerichteter Eheberedung außtruckl. Versehen, daß eines jeden in die Ehe bringende Nahrung demselben und seinen Erben ein freÿ eige ohnverändert und Vorbehaltenen Guth seÿn u. bleiben – So beschehen Zu Str. in fernerer gegenwarth der hoch Edlen u. hoch tugendgezierten Frauen Salome Mockelin gebohrner Greümin u. fr. Apolloniæ Nicolaÿn gebohrner Sebitziusin Ihr der beeden Ehepersohnen eheleiblicher frauen Mutter, ingleichem des hoch Edel Vest hochacatbar u. hochgelehrte, Hn Abrah.i Städels, J. U. Ddi u. beÿ alh. Löbl. Cantzleÿ Wohlverordneter Commissarÿ, d. Fr. Rathherrin gewesenen und noch ohnentledigten, herrn Curatoris, auff Mittwoch u. donnerstag den 14. et 15. Maÿ Anno 1727.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Gerbergraben gelegenen in diese Nahrung gehörig u. hernach beschrieb. behßg. befunden worden wie Volgt
(f° 27) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Herrn Rathherrn in den Ehestand gebrachtes eigenthümliches Vermögen. Sa. haußraths 99, Sa. Bibliotheca (-), Sa. Frücht 19, Sa.Silber geschirr und dergl. Geschmeids 61, Sa. Goldener Ring 339, Sa. baarschafft 1089, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 869, Sa. Schulden 297, Sa. haussteuren 17 Summa summarum 2774 lb
Dießem nach wird auch der Frauen Rathherrin in die Ehe gebrachte Nahrung beschrieben, Sa. hausraths 672, Sa. Bibliothec 175, Sa. Gutschen 152, Sa. der Garthengewächß 26, Sa. der Früchten 16, Sa. theils in dem Wohnhauß am Gerbergraben theils im Garthen auff dem Schieß Rein, theils Zu Wintzenheim, theils in Fr. Din Nicolaiin behaußung und theils zu Dorlißheim liegender Wein und faß, so die fr. Rathherrin in die Ehe gebracht 1016, Sa. Silber geschirr und dergl. Geschmeids 469, Sa. silberenen Vorleglöffel (…) 17, Sa. Goldener Ketten 779, Sa. baarschafft 25, Sa. Gülth von liegenden güthern 365, Sa. Matten Zinß 6, Sa. Schulden 168, Summa summarum 4343 lb – Schulden 576 lb, Nach deren Abzug 3767 lb
Pro Nota. Hiernechst befindet sich auch auff der frauen Rathherrin Söhnleins erster Ehe Christian Heinrich Branden Vätterlichem hoff in dem Flecken dorlißheim in der durschengaß, Eine neuerbaute behaußung und trott, welche der seelihe Hr Doctor Brand, Ihr ersterer Eheherr Zwar annoch Verdungen und Zubauen angefangen, auch deßhalben Verschiedene Materialien theils Vor v. theils nach seinem Absterben aber annoch Vor deßen Verlaßenschafft Inventur darzu angeschafft und bezahlten der mehrere theil aber nachgehendts durch seine hinderlaßene Wittib, die jetzige Frau Rathherrin, wehrender Ihres Wittwenstandtes Vollendts außgebauenen und die Kösten darzu auß dem Ihrigen bestritten worden seÿn sollen, welche bau Kösten dann, was davon annoch auß des Söhnleins erster Ehe Vätterlicher ohn inventirter Massa, und dann auß deßen Frauen Mutter eigenthümlichen Mittlen bezahlte worden, vorderistens Zu untersuchen ein formlicher etat darüber zu formiren und derentwegen eine ordentliche ab rechnung Zupflegen vernehmlich aber über das Eÿgenthumb dießes neuerbauten haußes und Trotts, weme daßelbe eigentlich gehören sollen, mit des Brandischen Söhnleins herrn Vogten herrn Doctore Johann Heckheler sich Zu vergleichen, dahero man beÿ so bewandten umbständen sothanes zu Dorlißheim neuerbautes hauß und trott weder dem Brandischen Söhnlein noch deßen Frauen Mutter dermahlen eigenthümlichen Zuschreiben, ingleichem auch wegen der Von beeden theilen daran Verwendeten bau Kosten was eines dem andern dißfalls Zuvergüthen haben möchte, nichts gewißes einbringen können, sondern beedes biß Zur Künfftigen Ersuch regulirt und Vergleichung in suspenso laßen müßen.
(…) die Immobilia (…) das Eigenthumb aber daran Ihme dem brandischen Söhnlein außdrucklichen Vorbehalten, Von welchen immobilibus seithero und Zwar nach Zuvor beÿ E. E. Großen Rath allhier gesuchtem und den 12 ten Sept. 1725. erhaltenem Decreto permutandi et alienandi, die in ermeltem Brandischen Verlaßenschafft Inventario fol. 99. fac: 1.a beschriebene Vorder: und hinder behaußung, hoff, hoffstatt, Stallung und Gärthlein mit übrigen deren Gebäuden, begriffen und Zugehörden, gelegen allhier Zu Straßburg ane dem alten Weinmarckt, gegen der Mang hinüber, ane Weÿl. herrn Johann Martin Fritschen, geweßten Gastgebers Zum Tieffen Keller allhier seel. Wittib und Erben tauschweiße eigenthümlichen überlaßen worden, dergestalten, daß Sie die Fritschische Wittib und Erben Ihre behausung ane dem Gerbergraben allhier liegend, bestehend in einem Vorder und hinderhauß, hoff, bronnen und hoffstatt mit allen übrigen deroselben begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten einseit neben Hn Joh: Daniel Christen dem Küeffer und Weinhändler, anderseit neben denen Krauffthalerischen Kindern, hinden auf die Gastherberg Zum Tieffen Keller stoßend, so eingangs hoch Edelgedachte Hammererische Ehepersohnen würcklichen bewohnen, dem brandischen Söhnlein in Eigenthums und tauschweiße dargegen cedirt und über dießes annoch 3125 pfund pfenning Straßburger als einem Kauffschilling baar bezahlet haben (…)
Die übrige der Fraun Rathherrin Söhnlein erster Ehe Christian Heinrich Brandten Vorbehaltene und annoch in natura vorhandene Immobilia, so dieselbe gegen deßen Education und alimentation noch Zur Zeit Völlig Zugenießen hat, sind laut deßen Vätterlichen Verlaßenschafft Inventarÿ durch Hn Notm. Jacob Christoph Pantrion in A° 1724 gefertiget, folgende alß (…)
(f° 37) Wÿdembs Verfangenschaft, So Frau Judith gebohrne Deckerin Weÿl. H. Johannis Alberti Sebizÿ, geweßenen Medicinæ hocherfahreren Doctoris et Professoris publici auch Statt Physici seel. hinderbliebene Frau Wittib, der Fr. Rathherrin Stieff großmutter lebtägig Zugenießen
Wÿdembs Verfangenschaft, So lehr goch Edelerwehnte Frau Drin Apollonia Nicolain gebohrne Sebitziußin der fr. Rathherrin hertzgeliebte Frau Mutter lebtägig Zugenießen

Le tuteur de Chrétien Henri Brand vend la maison 2 250 livres au consul Jean Frédéric Hammerer, beau père du mineur

1743 (2.11.), Chambre des Contrats, vol. 617 f° 436-v
H. Lt. Friedrich Faust schaffner des Mehren hospitals als vogts weÿl. H. Philipp Heinrich Brand gewesten Medicinæ Doctoris und Practici mit Fr. Anna Margaretha geb. Nicolaiin seiner wittib modo S.T. H. Johann Friedrich Hammerer J. Cti. alten Ammeisters und XIII eheliebstin erzielten einigen sohns H. Christian Heinrich Brand
in gegensein erstwohlbasagten H. Ammeister Hammerer, auf des vorhero vor des Curandi ehemaligen vogts weÿl. H. Dr Johannes Hecker beÿ E.E. großen Raths alten beÿsitzers gesucht am 9. Augusti 1734 und 27. Septembris 1738 erhaltenen und hierbeÿ producirten decretum alienandi cum dispensatione von der versteigerung
eine behausung bestehend in vorder und hinder hauß, hoff, bronnen und hoffstatt mit allen deroselben übrigen begriffen, weithen, zugehörden und rechten auf dem Gerbergraben, einseit neben weÿl. Johann Daniel Christ des weinhändlers erben, anderseit neben Gottfried Krauffthal dem ledigen Kammacher, hinten theils auff H. Sigmund Felckenhauer den Stadtschloßer theils Nicolaus Schloßer den perruckenmacher und theils die gastbehausung zum tieffen Keller – als ein vätterlichen erbguth – um 2250 pfund

Anne Marguerite Nicolai meurt en 1745 en délaissant un fils issu de son premier mariage et quatre du veuf. Les experts estiment la maison 2 500 livres. La masse propre au veuf s’élève à 3 878 livres, celle des héritiers à 7 582 livres. L’actif de la communauté s’élève à 6 083 livres, le passif à 9 702 livres

1745 (23.2.), Me Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 85) f° 726
Inventarium über Weÿl. der hoch Edelgebohrnen und hoch tugendgezierten Fraun Annæ Margarethæ Hammererin gebohrner Nicolaiin des hoch Edelgebornen Gestreng, Fürsichtig, hochgelehrt und hochweißen Herrn Johann Friderich Hammerers, hoch Verdientesten alten Ammeisters und XIII.rs des Geheimen beständigen Regiments, auch hochansehnlichen Scholarchæ beÿ Löbl. Universitæt, deßgleichen des Mehrern Hospithals und Collegÿ Wilhelmitani hochmeritirten Pflegers auch der Evangelischen Gemeinde in der Neuen oder Prediger Kirch hochverordneten Ober Kirchenpflegers allhier geweßter Frauen Ehegemahlin nun seel. Verlassenschafft, auffgerichtet Anno 1745. – nach deme dieselbe den 24. Januarÿ jüngsthin Von dem lieben Gott aus dießem Vergänglichen Weltwesen in die seelige Ewigkeit Versetzet worden Zeitlichen hinder Sich verlaßen. (…) durch Mariam Salome Ecklerin Von hier und Mariam Elisabetham Hoffheintzin Von Carls Ruhe gebürtig die beede dienstmägd im hauß (geäugt und gezeigt) – Welche Inventur Ihren Anfang genommen mit fernerer Zuziehung des hoch Edelgebohrnen, Gestrengen, Fürsichtig, hochgelehrten und hochweißen herrn Johann Heinrich Fabers, alten hochmeritirtesten Ammeisters und XIII.rs des Geheimen beständigen Regiments, auch hoch ansehnlichen Scholarchæ beÿ löbl. Universität, ingleichem des Amnts Marlenheim hochmmeritirten Landherrn und der Evangelischen Gemeinde Zu St. Wilhelm allhier hochverordneten Obern Kirchenpflegers als Von wegen des ältern herrn Sohns erster ehe hierzu erbettenen hoch Zuehrenden nahmen herrn Anverwanthen, auff Dienstag den 23.ten febr. A° 1745.
Die in Gott ruhende Frau Ammeisterin hat Zu Erben ab intestato Verlaßen, wie volgt 1. S. T. Herrn Christian Heinrich Branden, dermalig wohlbestellten Lieutenant unter dem Löbl. Regiment Infnterie Royal Suedois, deroselben mit weÿl. S. T. Herrn Philipp Heinrich Branden, Medicinæ geweßenten hocherfahrenen Doctore und berühmten Practico, auch Vornehmen burgern allhier, Ihrem erstern herrn Eheliebsten längst seel. ehelich erzeugten herrn Sohn, welcher als majorennisis mit assistentz S. T. herrn Johann Friderich Fausten des geheimen beständigen Collegÿ derer Herrn XIII. hochansehnlichen assessoris, deßelben geweßten gestrigen tages aber entledigten hochzuehrenden herren Curatoris, und nunmaligen Herrn assistenten dem Geschäfft persönlich beÿgewohnt.
2. Jungfrau Fridericam Charlottam Hammererin, 3. Herrn Ludwig Heinrich Hammerer, 11..da Curiæ Discipulum, 4. Jungfrau Margaretham Salome Hammererin und dann 5. Johann Friderich Hammerer, dieße vier Letstere in zweÿter Ehe mit anfangs hochedel gedachtem Herrn Ammeister Hammerer dem nunmahligen Herrn Wittiber erzeugte noch lebende Vier Kinder, deren geschworner herr Curator S. T. Herr Ludovicus Christianus Nicolai, Vortrefflich Juris Consultus und E. E. Kleinen Rathis hochmeritirten Referandarius, deroselben hochzuehrender Hr Oncle, welcher denen Vor un dem Nahmen dießer seiner Curanden dem Geschäfft persönlich abwartete.
Alßo alle Fünff der seeligen Frauen Ammeisterin in Zwoen Ehen erzeugte noch lebende Herren Söhne und Jungfrauen töchtere, auch ab intestato Zu gleichen Antheilen nach abzug Verordneten prælegati Verlaßene Erben.
Publicatio (…) auffgerichteten Codicilli auch einseithig errichteter Nach disposition. Zuwißen seÿe hiermit, demnach man auf eingangs gedachtes datum Zu Ihro der seeligen frauen Ammeisterin Verlaßenschafft Inventation geschritten und dabeÿ gleich anfälgichen deroselben und aingangs hoch Edel erwehntem herrn Ammeister Hammerer den 12. Aprilis Anno 1727. getroffene Ehepacten deßgleichen Ihro beeder geweßenter Ehepersohnen den 23. Febr. Anno 1730. mit einander auffgerichteten Codicillum reciprocum wie uach Ihro der frauen Ammeisterin den 2. Novembris Anno 1743. einseithig errichteter Nach disposition (…)

(f° 15) Eigenthumb ane einer behaußung. (T.) Eine behaußung, bestehend in Vorder: und hinderhauß, hoff, bronnen und hoffstatt, mit allen deroselben übrigen begriffen, Weithen, Zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane dem Gerbergraben, einseith neben weÿl. Hn Johann Daniel Christen, geweßten Weinhändlers und Kleinen Raths Verwanth. alhier seel. Erben, anderseith neben Gottfried Krauffthaal dem ledigen Kammacher, hinden theils auf Hn Sigmund Falckenhauer dem Stattschloßer und kleinen Raths Verwanthen, theils auf Hn Nicolaus Schloßer den Perruquier und theils auf die Gast behausung Zum tieffen Keller stoßend, so eigen und durch (die Werckmeistere) vermög deroselben ad Conceptum geliefferter schrifftlicher Abschatzung Vom 25.ten Febr: 1745. angeschlagen für 2500. Dieße behausung ist ehedeßen Von Weÿl. herrn Johann Martin Fritschen geweßenen Gastgebers Zum Tieffen Keller und burgers allhier seel. hinderlaßener Wittib und Erben eingetauscht und hiengegen denenselben Von Weÿl. hn Johann Heckhler, Medicinæ Doctore et Practico, der Frauen Ammeisterin herrn Sohns erster Ehe geweßenem Vogten nun seel. die jenige behaußung, gelegen allhier Zu Straßburg ane dem alten Weinmarckt gegen der Mang hinüber, so in des des herrn Sohns erster Ehe Vätterlich Verlaßenschafft gehörig ware und in deßen Vätterlichem Inventario de A° 1724. fol: 99 mit meherem beschrieben, auch Zuvor beÿ E. E. Großen Rath allhier gesuchtem und unter dem 12 ten Sept. 1725. erhaltenem Decreto permutandi et alienandi, dergestalten tauschweiße cedirt und überlaßen worden, daß die Fritschische Wittib und Erben wegen erstbedittener Käufflich angenommener ane dem alten Weinmarck gelegenen Zum Guldenen Einhorn genandte behaußung dem Brandischen Curando und H. Sohn rster Ehe über die obbeschriebene an dem Gerbergraben liegende demselben tauschweiß überlaßene behausung, als einen Kauffschilling in baarem Geldt annoch 3125 Straßburger (…) bezahlet wie der in allhießiger Cancelleÿ Contract Stuben darüber gefertigte pergament tausch und respectivé Kauffbrieff mit deroselben anhangedem Contract Insigel Verwahret de dato 16.ten Novembris 1725 mit meherem außweißet. In folgender Zeit und Zwar den 22. Sept. 1738 hat erstgedachter Herr Doctor Johann Heckhler auch deßen am 9.ten au. 1734 producires unterthäniges memoriale und bitten, Von hochedel gedachtem Grosen Rath die Gnädige Permission erlanget, Vorbeschriebenes hauß ane dem Gerbergraben mit übernahm aller unkösten ane mehr hochwohl erwehnten Hn Ammeister Hammerer umb 4500 Gulden Verkauffen Zudörffen und in der Contract stub Verschreiben Zulaßen, ohne daß Jedannoch weder Jetzo noch in das Künfftige auch weg. schon Vorhero Von dem herrn Käuffer gehabte Reparations Kösten dem Brandischen Herrn Curando etwas Von diesem Kauffschilling abgezogen noch sonstens gefordert werden möge.
Welchem nach diese behaußung von eingangs hochwohl erwehntem Herrn XIII.er Johann Friderich Fausten als nachmaligem herrn Curatore sein des Brandischen herrn Shns erster Ehe, Ihme Herrn Ammeister Hammerer umb die bemelte 4500. R. oder 2250. lb d Straßburger, welche dem H. Branden in ansehung deßen fr. Mutter die seelige fr. Ammeisterin den Genuß davon gehabt, finito usufructu samt dem Interesse à 4. pro Ct° in rechnung Verguthet werden (…). Wie aber hr. Joh. Martin Fritsch der geweßte Gastgeber Zum tieffen Keller mehrerwehnte behaußung ane dem Gerbergraben gelegen, Von Johann Christoph Heinen, dem Metzger allhier ane sich erkauffet hat, meldet ein in teutscher pergament. Kauffbrieff, in allhießiger Canc. Contract Stuben gefert. vnd mit deroselben anhangendem Insiegel Versehen, dat. den 21. Aug: A° 1713. mit altem N° 2. signirt. Dabeÿ noch Zween alte dergl. pergament. Kauffbrieff mit dem ermeltem Insigel corroborirt, davon der jüngere datirt den 27. Januarÿ 1712. und der ältere den 2.ten Sept. 1687. mit altem N° 1 alle aber 8 anjetzo mit N° 8. bezeichnet.
(f° 18) Eigenthumb ane Gärthen sambt darinnen sich befindlichen Gebäuen Vor dem Judenthor. Nemblichen ein Garten (…)
It. befindet sich in diesem Garten auf den Schieß Rain eine behausung, Stallung und Gutsch schopff (…)
It. ein Garten, so laut Brandischen Verlaßenschafft Inventarÿ vor dem Judenthor im Lohgarthen (…)
(f° 21) Eigenthumb ane Häüßern, Hoff und liegenden Güthern zu Dorlißheim (…)
(f° 28-v) Eigenthumb ane einem Hauß, hoff und liegenden Güthern zu Wintzenheim (…)
(f° 31-v) Ergäntzung des herrn Wittibers ohnveränderten Guths, Nach besag Inventarÿ (…) in die Ehe gebrachte Nahrung, durch mich Notm. Langen den 14. et 15. Maji A° 1727. auffgerichtet
(f° 37) In einer allhier Zu Straßburg ane dem Gerber Graben gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hernach beschriebenen behaußung befunden worden wie folgt. (f° 49) Ane Höltzen: und Schreinwerck. Auff der öbersten bühn, Auff der ohneins öbern bühn, In der Magd Cammer, In der Hindern obern Schwartzgetüch Cammer, In der vordern Schwartzgetüch Cammer, In der Wohnstuben, In der Camin Cammer darneben, In der Kindts stub, Auff dem Gang beÿ der Wohnstuben, Vor der Schwartzgetüch Cammer, Auff der hindern obern bühn, In des H. Ammeister Wohn Stuben, In der selben Cammer, In deßelben Cabinet, In dem Saal, In dem understen hauß öhren, In des H. Præceptoris Domestici Stuben, In der bauch Küchen, Neben der bauch Küchen
In dem mehren Spithal und deßen Convent stuben hat sich hiehero gehörig befunden, In der Hrn Pfleger Stub alla
(f° 105) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des herrn Wittibers als des Herrn Ammeisters ohnveränderte Nahrung, Sa. Bibliothecæ 37, Sa. Silber geschirr und dergl. Geschmeids 92, Sa. Goldener Ring und dergl. Geschmeids 121, Sa. pfenningzinß hauptgüter 590, Sa. Gülth von liegenden güthern 397, Sa. Schulden 162, Ergäntzung (3241, Sa. Abgangs 15, detrahendo) 3226, Summa summarum 4628 lb – Schulden 750 lb, Nach deren Abzug 3878 lb
Dießemnach wird auch der seel. Frau Ammeisterin hinderlaßene ohnveränderte Nahrung beschrieben, Sa. Kleidung und weißen Gezeugs 271, Sa. Garthengewächs 72, Sa. Silber geschirr und dergl. Geschmeids 392, Sa. Goldener Ring und dergl. Geschmeids 214, Sa. baarschafft 69, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 665, Sa. Gülth von liegenden güthern 553, Sa. Matten zinß 100, Sa. Schulden 1404, Ergäntzung (7190, Abgang 3162, In Vergleichung) 4027, Summa summarum 7769 – Passiva 187, Nach solchem abzug 7582 lb
Endlichen Wird auch die gemeine veränderte und theilbare Massa gesetzet, Sa. haußraths 901, Sa. Früchten 67, Sa. Wein und Vaß 1074, Sa. Silber geschirr und dergl. Geschmeids 747, Sa. Perl u. Geschmucks 414, Sa. baarschafft 75, Sa. Pfenningthurn 258, Sa. Gülth von liegenden güthern 43, Sa. Eigenthum ane I.m hauß hoff und liegenden güther Zu Wintzenheim 401, Sa. Eigenthums ane einer behausung allhier zu Straßburg 2500, Sa. Schulden 105, Summa summarum 6083 lb – Schulden 9702 lb, Theilbares passiv onus 3618 lb
Gantze Verlaßenschafft et Conclusio finalis Inventarÿ 10 825 lb
(f° 114) Wÿdemb, Welchen sie seelige Frau Ammeisterin Von weÿl. Philipp Heinrich Brand medicinæ geweßenen hochefahrenen Doctore, Vornehmen Practico und burgern allhier Ihrem erstern Eheherren längst seel. genoßen hat. Vermög deroselben am 5. Aprilis 1723. Vor H. Notario Jacob Christoph Pantrion mit einander auffgerichteter Eheberedung A° 6.to (…)
(f° 117) Copia der Eheberedung (…) So beschehen in der Königlichen freÿen Statt Straßburg auff Sambstag den Zwölfften Aprilis 1727.
Copia Codicilli Reciproci
Copia der seeligen Frauen Ammeisterin alleine außgrichteter Nach Disposition
– Abschatzung dem 20. februarÿ 1740. Auff begehren deß Wohll Ernvësten und groß acht: bahren herrn Johann frittrich Hammerer deß alten Ameister undt XIII. ist eine behausung alhier in der Statt Straßburg auff dem gerber graben gelegen, einseitß Neben H. weiß dem Cinn gießer, anderseitß ane dem barocken Macher, hinten auf dem tieffen Keller stoßend, welche behaußung unden ein gangß daß hauß Ehren Linckerhandt einen Kleinen sall, gewölbter Keller der hoff und bronen, oben ihm Ersten stock eine Stube, darinnen ein ofen und Frantzhöschiß Cammin rechter handt ein Camin Cammer gegen dem hoff ein Klein Stübell und der gang, ihm 2.ten stock 3. Cammern wor über ein alter tach stull mit besetzten bienen, daß seiten gebau Linckerhandt ihm hoff warinnen undten die Kuchen bauch Kuchen holtz Cammer, oben dar über ein Stuben Cammin Cammer Klein Küchell wor auff ein halbeß tach mit breit Ziglen belegt daß hinter hauß so unden ein stuben mit Vor Cammin, oben dar auff eben falß ein Stübell mit einem halben tach rechten hand die Steinere Stëgen und gang so auff gemauerten bögen Stehet sambt aller gerëchtig Keit wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen werck Meister sich in der besichtigung befundten und Jetziger Preÿß nach angeschlagen wirdt Vor und Umb Fünff Tausent Gulten. bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërckmeistere, [unterzeichnet] Pflug Statt Lohnere, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs
Der 2.te: begrieff ist auch allhier in der statt Straßburg Vor dem Jutenthorre auff dem schießrhein gelëgen (…)

Jean Frédéric Hammerer meurt en décembre 1754. Les experts estiment 2000 livres la maison qu’habitait le défunt au fossé des Tanneurs. L’actif de la succession s’élève à 9523 livres, le passif à 8941 livres. A l’acte est joint un tableau généalogique de la famille Hammerer depuis qu’elle a été investie d’un fief à Blæsheim

1755 (20.2.), Me Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 383) n° 607
Inventarium über Weÿland des hoch Edelgebohrnen, Gestreng, Fürsichtig, hochweiß und hochgelehrten herrn Johann Friderich Hammerer, geweßenen vortrefflichen Juris Consulti der Statt Straßburg höchstverdienten alten Ammeÿsters und Dreÿzeheners des beständigen geheimen Regiments auch hochverordneten Scholarchæ beÿ allhießiger löbl. Universitæt, in gleichem des Mehrern Hospithals und Collegii Wilhelmitani hochansehnlichen Pflegers und hochmeritirten Ober Kirchen Pflegers beÿ der Evangelischen Neuen oder Prediger Kirch, nunmehr seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1755. – nachdeme derselbe Mittwochs den 11.t Decembris des Zurückgelegten 1754.sten Jahrs durch einen seeligen tod aus dießer Zeitlichkeit in die frohe Ewigkeit abgefordert worden nach solch aus dießer Welt zeitlichen hinter sich verlaßen, welche Verlaßenschafft auf fleißiges Ansuchen, Erfordern und Begehren des hochseel. Hn Ammeisters mit auch Weÿland der hoch Edel gebohrnen und hoch tugendbegabten Frauen Anna Margaretha gebohrner Nicolaiin seiner geweßenen Frauen Ehegemahlin ebenmäßig seeligen ehelich erziehlter Herrn Söhne und Jungfrauen töchtere (…) ingleichem Friderich Joseph Cappes, den Einspänniger und burgern allhier und Johann Dietrich Fischer, den bedienten von Braunschweig gebürtig, nicht weniger Mariam Elisabetham Mackin und Mariam Salome Speckertin, die beede dienst Mägd Von hier gebürtig (geäugt und gezeigt) – So beschehen in Straßburg in fernerem beÿsein des hoch Edelgebohrnen und hochgelehrten Herrn Christian Ludwig Nicolai, Vortrefflichen Juris Consulti und E. E. Kleinen Raths hochmerititen Referendarii, derer Herren Söhne und Jungfrau töchtere hochgelehrten Herren Oncle, auf Donnerstag den 20.ten Februarÿ et sequentibus Anno 1755.
Der Hochseelige Herr Ammeister hat Zu seinen Erben ab intestato Verlaßen Wie folgt. 1.mo Jungfrau Fridericam Charlottam Hammererin, Welche Majorennis und ohnbevögtigt, dahero selbst eigener Persohn mit Zuziehnung S. T. Herrn Johann Carl Ficke, Notarii publici und berühmten Practici Ihres erbettenen herrn beÿstandts dem Geschäfft abwartete, 2.do Herrn Ludwig Heinrich Hammerer, Jurium Studiosum, 3.tio Jungfrau Margaretham Salome Hammererin, So dann 4.to Herrn Johann Friderich Hammerer, selectæ Classis Alumnium, dießer dreÿen Letsteren respectivé Herren Söhn und Jungfer tochter annoch Minorennes, geschwornener Herr Curator S. T. Herr Johann Friderich Ösinger J. V. Ltus und E. Hoch Löbl. Ritter Directorii des Undern Elsaßes wie auch der hochlöbl. Ortenauischen Ritterschafft hochverdienter Advocatus, welcher Vor und im Nahmen dießer seiner Curanden in Persohn beÿ dem geschäfft sich eingefunden. Alßo alle Vier des hochseeligen Herrn Ammeisters mit auch Weÿland S. T. Frauen Anna Margaretha gebohrner Nicolaiin, seiner geweßenen Frauen Eheliebstin ebenmäßig seeligen ehelich erziehlte, Herren Söhn und Jungfrauen töchtere und ab intestato Zu vier gleichen portionen und antheilern Verlaßene Erben

Inn einer allhier Zu Straßburg ane dem Gerbergraben gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hieunden eingetragenen behaußung befunden worden wie folgt.
(f° 20) Wÿdumb Welchen der hohseelige Herr Ammeister Von auch Weÿland S. T. Frauen Anna Margaretha Hammererin gebohrner Nicolain seiner geweßenen Fraie Ehegemahlin seeligen biß an sein seeliges Absterben genoßen hat. (…) am 23.ten Februarÿ Anno 1730. vor Herrn Johann Daniel Lang Notario publico und berühmbten Practico (…) auffgerichteten Codicillo Reciproco §° 2.do den Völligen usumfructum, Nuznießung und gebrauch Ihrer gesambten nach tod Verlaßenden haab Nahrung und Güthere (…). Welche Lebtägige Wÿdembs genuß Vermög des über der hochanseeligen Frauen Ammeisterin ohnveränderte Verlaßenschafft unterm 16. Decembris Anno 1746. gefertigten allerseits approbirt: und subscribirten Summarischen Calculi Vorderistens für den Ihrem in Erster Ehe mit auch Weÿland S. T. Herrn Philipp Heinrich Brand Medicinæ geweßenen hocherfahrenen Doctore und berühmten Practico auch vornehmen burgern allhier längt seeligen ehelich erziehltem herrn Sohn, Herrn Christian Heinrich Brand ehemaligem Lieutenant unter dem Löblichen Regiment Infanterie Royal Suedois anjetzo heimfälligen Fünfften Stammtheil ohne sein ratum ane der ausgesetzten Constitution des Rentes perpetuelles und denen Ungewiß, Zweiffelhafft und Verlorhnen Activ Schulden dem außgeworffenen anschlag nach angetroffen 635. lb
Eigenthumb ane einer behaußung allhier Zu Straßburg. Nemblichen eine behaußung, bestehend in Vorder: und hinderhauß, hoff, bronnen und hoffstatt, mit allen deroselben übrigen begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane dem Gerbergraben, einseit neben herrn Johann Friderich Keck dem bierbrauer und E. E. großen Raths altem beÿsitzern, anderseit neben Johann Samuel Silberrad dem Knöpffmachern hinden Zum theil auf N. Krimmer den Gipßer Zum theil auf Herrn Nicolaum Schloßer dem Perruquier und E. E. Kleinen Raths alten beÿsitzern und Zum dieffen Keller stoßend, so gegen männiglichen freÿ Ledig eigen und durch (die Werckmeistere) vermög überschickter Schrifftlicher Abschatzung Vom 15.ten Februarÿ Anno 1755. angeschlagen pro 2000. Welcher gestalten dem hochseeligen Herrn Ammeister dieße behaußung Von S. T. Herrn Johann Friderich Faust, jetzig hochverdientem alten Ammeister als geweßenem Vogten herrn Christian Heinrich Branden, Zufolg des von seinem vorig geweßenen Vogten, Herrn Johann Heckhler, Medicinæ Doctore et Practici beÿ E. E. großen Rath allhier unterthänig gesucht: und gnädig erlangten Decreti alienandi Vom 22.ten Septembris 1738. Käufflich überlaßen worden, meldet ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhießiger Cancelleÿ Contract Stub auffgerichtet und mit dero anhangendem Insigel corroborirt, de dato 2.ten Novembris 1743.
Wie aber Er Herr Doctor Johann Heckhler nomine seines Brandischen Curandi solche behaußung gegen der Vormahls Brandischen ane dem Alten Weinmarck gegen der Mang hinüber Gelegenen Zum guldenen Einhorn genanden behaußung Von Weÿland herrn Johann Martin Fritschen geweßenen Gastgebers Zum Tieffen Keller und burger allhier seeligen hinterlaßener Wittib und Erben auf das unterm 12.ten Septembris 1725. Obrigkeitlich erlangte Decretum permutandi et alienandi eingetauscht, besagt ein teutscher pergamentener in Wohl ermeldete Contract Stub gefertigter und mit dero anhangendem Insigel Verwahrten Tauschbrieff de dato 16.ten Novembris 1725. Und wie Endlichen herr Johann Martin Fritschen der geweßte Gastgeber Zum tieffen Keller mehrerwehnte hiehero gehörige behaußung ane dem Gerbergraben gelegen, Von Johann Christoph Heinen dem Metzger allhier ane sich erkauffet hat, ist vorhanden ein in Wohlbesagter Contract Stub auffgerichteter und mit deroselben anhangendem Insiegel Versehener teutscher pergamenter Kauffbrieff, datirt den 21. Augusti Anno 1713. mit alten Nis 2 et 18. signirt.
Dabeÿ noch Zween alte dergleichen pergamentene Kauffbrieff mit dem ermeltem insiegel corroborirt, davon der jüngere datirt den 27. Januarÿ 1712. und der ältere den 2.ten Septembris 1687. mit alten N° 1 et 8 alle aber mit jetzigem N° 12. bezeichnet.
Item ein Siebendertheil für ohnvertheilt von und ane diner behaußung, hoff, hoffstatt, und Ställen, mit allen derselben gebäuen, begriffen Weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeit gelegen allhier Zu Straßburg in der Vorstatt Cronenburg oder der Neuen Zeil, die herberg Zum Jäger genand (…)
Eigenthumb ane einer behaußung und Garthen Zu Dorlißheim. Nemblichen eine hoffstatt darauff eine große und eine Kleine behaußung gebauen (…) gelegen in dem Flecken Dorlißheim in der sogenanden dorschengaß (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 585, Sa. Bibliothec 25, Sa. Früchten 9, Sa. Wein und Lährer Faß 945, Sa. Garthengewächß 25, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 559, Sa. Goldener Ring, Peerlen und dergleichen Geschmeids 197, Sa. baarschafft 1303, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1625, Sa. Eigenthums ane häußern allhier Zu Straßburg 2303, Sa. Eigenthum ane einer behaußung und Garten Zu Dorlißheim 1180, Sa. Gülth von liegenden güthern 156, Sa. Schulden 605, Summa summarum 9523 lb – Schulden 8941 lb, Nach deren Abzug 581 lb
Conclusio finalis Inventarÿ dem Stall tax nach 7148 lb
Zweiffelhaffte und Verlohrene Schulden in das Erb Zugelten, Nihil
(f° 43-v) Eigenthumb ane einer behaußung allhier Zu Straßburg betreffend. Die Behaußung bestehend [ut supra] ist nach Zuvor beÿ E. E. großen Rath unterthänig gesucht und gnädig erlangtem Decreto alienandi beÿ denen Kindervertrags Herren Zwar offentlich Versteigert, aber weilen Kein gebott geschehen, zu fernerer Versteigerung damahlen ausgesetzt, hingegen nachgehends auf die von hoch Edelgedachtem großen Rath gnädig erlangte Dispensation von fernerer Versteigerung ane herrn Johann Martin Lentz den Entrepreneur und burgern allhier Verkaufft, auch den 28.ten Julÿ 1755. in allhießiger Cancelleÿ Contract Stub Verschrieben worden pro 2500. lb
Genealogia der Famille Hammerer, in so weit solche das durch deroselbe besitzende von dem hochfürstl. Hauß Baaden relevirte Lehen Zu Bläßheim betrifft
– Abschatzung Vom 15. feb. 1755. Auf begehren Weill: Ihro Gnaden Herren Ameister, Johann Friederich Hammerer seel: hinder lassener Erben, ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg auff dem Gerber Graben Gelegen ein seÿts neben herrn Ratherr Keck dem biersieder ander seÿts neben herrn Sielberad dem Posmendirer, und hinden auff die gast Herberg Zu dem tieffen Keller Genandt stoßend solche behausung bestehet in einem Vorder, nebens und hinder Gebäu, worinnen etliche Stuben, dreÿ françösische Kamin Kammern, eine Küchen und hauß Kammern, darüber seÿnt die tachstühl mit breidt Zieglen belegt, Hatt auch einen Gewölbten Keller, Hoff, und bronnen, Von uns den unterschriebenenen der Statt Straßburg geschwohrenen Werckmeistern nach Vorhero beschehener besichdigung mit aller Ihrer Gerechdig Keith dem Jetzigen Werth nach æstimirt und angeschlagen worden Vor, und um Vier Tausend Gulden
der Zweÿte begriff (…) [unterzeichnet] Jacob Biermeÿer stadt Lohner, Michael Ehrlacher Werckmeister deß Meinsters, Werner Werckmeister des Maurhoffs

Le tuteur des enfants Hammerer vend 2 500 livres la maison à l’entrepreneur Jean Martin Lentz

1755 (28.7.), Chambre des Contrats, vol. 629 f° 249-v
H. Not. Johann Carl Ficke und H. Johann Friedrich Oesinger als vögt weÿl. Johann Friedrich Hammerer des alten Ammeisters und XIII. hinterlassenen 4 minorennen kindern Jfr. Fridericä Carolinä, H. Ludwig Heinrich, Jfr. Margarethä Salome und H. Johann Friedrich der Hammerer
hatt in gegensein H. Johann Martin Lentz
eine behausung bestehend in vorder und hinter hauß, hoff, bronnen und hoffstatt mit allen deroselben übrigen begriffen, weithen, zugehörden und rechten auf dem Gerbergraben, einseit neben Samuel Silberrad dem knopffmacher, anderseit neben H. Rathh. Keck dem bierseider, hinten theils auff H. Grümmer den gibßer, theils Nicolaus Schloßer den perruckenmacher und theils die Gastebehausung zum Tieffenkeller – als ein elterliches erbguth – um 2500 pfund

Le maître de la Grue Jean Martin Lentz hypothèque la maison au profit des enfants de l’entrepreneur des fortifications Joseph Guerau

1761 (16.2.), Chambre des Contrats, vol. 635 f° 52
H. Johann Martin Lentz der Cranmeister
in gegensein H. Jean Baptiste Brunet, ancien entrepreneur des fortifications, als vogt weÿl. H. Joseph Guerau gewesten entrepreneur des fortifications dreÿ kinder Charlotte Theresia und Joseph der Guerau – schuldig seÿe 1750 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis am Gerbergraben, einseit neben Samuel Silberrad dem knopffmacher, anderseit neben weÿl. H. Rathh. Keck wittib und Erben, hinten auff H. Claussmann den gastgeber

Marguerite Elisabeth Silberrad, femme du commissionnaire de roulage Jean Martin Lentz, meurt en 1762. Les experts estiment la maison 1 500 livres lors de son inventaire après décès. La minute de l’inventaire après décès de Jean Martin Lentz n’est pas conservée.
Les héritiers vendent la maison 3 000 livres au procureur adjoint Jean Philippe Graffenauer

1779 (17.8.), Chambre des Contrats, vol. 653 f° 301
H. Johann Daniel Langheinrich, Notarius publicus juratus ac practicus, als geordneter und geschworener vogt weÿl. H. Johann Martin Lentz gewesten bestätters in allhiesigem kauffhaus mit auch weÿl. Margaretha Elisabeth geb. Silberadin erzielten kinder erster Ehe nahmentlich H. Johann Martin, Jfer Maria Elisabetha /:modo H. Johann Christian Jung des chirurgi Ehegattin:/ und Elisabetha Friderica /:modo Johann Christian Kob des seidenknopffmachers Ehegattin:/ derer Lentz (…), H. Johann Daniel Pfeffinger der metzger als gerichtlich bestellter vogt H. Lentz mit Fr. Florentinæ Mariæ geb. Ellenbergerin, modo H. Benedict Heinrich Marbach des schaffners löbl. stiffts Waÿßenhauß Ehegattin, kinder zweÿter Ehe benantlichen Carl Wilhelm, Maria Florentina, Philipp Reinhard und Johann Ludwig derer Lentz
hatt in gegensein H. Lt Johann Philipp Graffenauer procuratoris vicarii
das besagten curanden als ererbt eigenthümlich zuständiges haus, bestehend in vorder, nebens und hinter gebäu, hoff, hoffstatt und bronnen mit allen denen übrigen gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten, die samtlich in ermelter behausung vorhandenen öffen, dem bauch keßel, die lägerling im keller, ane dem Gerbergraben, einseit neben H. Johann Samuel Silberad dem Knopffmacher und seidenhändler modo deren wittib und Erben, anders. neben weÿl. H. Rathh. Johann Friedrich Keck des bierbrauers wittib und Erben, hinten theils auf gedachte Keckische Fr. wittib und erben, theils Johannes Heßland den gimpler, theils weÿl. H. Nicolaus Schloßer den perruquenmacher wittib und erben, theils die gastbehaußung zum Tieffen keller – um 1000 R, 1000, 2300 verhafftet in toto 4300 R – geschehen um 1700 gulden, die gantze behausung zu 6000 gulden gerechnet

Jean Philippe Graffenauer revend moins d’un an plus tard la maison au même prix à Jean Charles Hüttel, notaire et receveur de familles nobles

1780 (26.5.), Chambre des Contrats, vol. 654 f° 215-v
H. Lt. Johann Philipp Graffenauer procurator vicarius
in gegensein H. Not. Johann Carl Hüttel des adelischen schaffners
des H. verkäuffers eigenthümlich zuständige behausung bestehend in vorder, nebens und hinter gebäu, hoff, hoffstatt und bronnen mit allen übrigen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Gerbergraben, einseit neben Johann Samuel Silberad des Knopffmachers wittib und erben, anders. neben weÿl. H. Rathh. Johann Friedrich Keck des bierbrauers wittib und erben, hinten theils auf gedachte Keckische wittib und erben, theils N. Heßland den gimpelkäuffler, theils weÿl. Nicolaus Schloßer den perruquenmacher wittib und erben, theils die gastbehausung zum tieffen keller – um 1000 R und 2300 verhafftet, geschehen um 6000 gulden, worunter die capital summen begriffen

Jean Charles Hüttel meurt en 1784. Les experts estiment la maison 1 000 livres lors de l’inventaire après décès.
Les héritiers Hüttel vendent la maison au musicien Charles Dumonchau en 1793

1793 (17.1.), Strasbourg 4 (12), Me Greis, n° 235, altes 327 – enregistré 19.1.
weiland des burgers Johann Carl Hüttel gewesenen Notarii und Schafners allhier wie auch deßen verstorbenen wittib weiland Fraun Catharinä Margarethä geb. Lobstein hinterlassenen Erbs-Interessenten nahmentlich 1° der burger Johann Daniel Ensfelder öffentlicher Notarius als geschworner Vormund Margaretha Salome Gintzrot des burgers August Christian Gintzrot, Sattlers mit weiland Margaretha Salome geb. Hüttel erzeugter tochter, als Erbin für zwo Terzen an nachbeschriebener behaußung, 2° Frau Maria Salome geb. Stöber des burgers Georg Friderich Schwartz Oberschreibers in dem hiesigen Hospithal Ehegattin, 3° der burger Johann Daniel Stöber öffentlicher Notarius und 4° der burger Elias Stöber Mitglied des Niederrheinischen departements directoriums, diese dreÿ letztere Geschwister als Erben für die übrige Terz nachbeschriebener behausung
des burgers Charles Dumonchau Musici
die der vorbenahmsten Hüttelischen beÿderseitigen Erben zu vorbesagten Antheilen gehörige behaußung bestehend in Vorder: Seiten: und Hintergebäud, mit allen übrigen Zugehörden und Rechten gelegen allhier an dem Gerbergrben N° 27 einseit neben dem burger Schmidt tapetenhändler anderseit neben dem burger Oesinger Polizeÿ: Inspector ehevögtlicher weis hinten theils auf erstgedachten Oesinger theils auf weiland Eusebius Heßland geweßenen Gimpelkäuflers Wittib theils auf Schloßerische Erben und theils auf die Gastbehausung zum tiefen Keller stoßend – beschehen und zugegangen um das beÿ der den 27. Decembris jüngst gehalteten vierten und letztern Versteigerung
n° 212, altes 317, den 6. Dec. 1792, die in weiland des burgers Johann Carl Hüttel gewesenen Notarii und Schaffners allhier wie auch deßen verstorbenen wittib weiland Fraun Catharinä Margarethä geb. Lobsteinin gehörige behausung gelegen allhier an dem Gerbergrben N° 27 bestehend in Vorder: Seiten: und hindergebäude mit allen Zugehörden und Rechten einseit neben Schmidt dem tapetenhändler anderseit neben dem burger Ösinger Polizeÿ Inspector ehevögtlicherweise hinten theils auf erstgedachten Ösinger theils auf Eusebius Heßland Gimpelkäuflers wittib theils auf Schloßerische Erben und theils auf die Gastbehausung zum tiefen Keller ziehend, und auf Ansuchen der Erbsinteressenten benandlich des burgers Johann Daniel Ensfelder öffentlichen Notarii als geschwornen Vormunds Margaretha Salome Ginzrot des burgers August Christian Ginzrott Sattlers mit weiland Margaretha Salome geb. Hüttel erzeugter tochter als Erbin für zwo terzen an jener behausung, ferner Fraun Maria Salome geb. Stöberin des burgers Georg Friderich Schwarz Secretarii in alhiesigem Hospithal, des burgers Johann Daniel Stöber öffentlichen Notarii und des burgers Elias Stöber Mitglied des Niederrheinischen departements directoriums, diese dreÿ Geschwisterde als Erben für die übrige terz jener behausung, einer freÿwilligen Versteigerung ausgesetzt – außgeruffen worden um die Summ von 13 000 Livres, Worauf gebotten hat burger Johann Daniel Stöber Notarius alhier 13 500 lb
N° 216, 13. dec. 1792, dem burger Charles Dumonchau Musico, um 16 100 lb
N° 222, 20. dec. 1792, dem burger Johann Daniel Vogt Zimmermeister um 17 200 lb
N° 225, 27. dec. 1792, dem burger Charles Dumonchau Musico, um 20 900 lb definitive adjudicirt worden

Musicien pensionné du Grand Chapitre, originaire de Bouhain en Hainaut, Charles Joseph Dumonchau épouse en 1774 Marie Anne Rohmer, de Matzenheim : contrat de mariage, célébration à Matzenheim
1774 (10.6.), Me Laquiante (6 E 41, 1051) n° 17
Contrat de mariage, communauté partageable par moitié – Sr Charles Joseph Dumonchau, musicien pensionné du Grand Chapitre de ladite ville de Strasbourg, fils mineur de Deffunt Sr Pierre Joseph Dumonchau, négociant a Bouchain pays d’hainaut, et d’Eve Marguerite Kiechel
Dlle Marie Anne Rohmer, fille mineure de Jean Jacques Rohmer de Matzenheim et Eve Herth, assistée de Jean Jacques Rohmer son frère pretre vicaire a Herbsheim

Mariage, Matzenheim (cath. f° 164-v)
Hodie 11 mensis julii anni 1774 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Carolus Josephus Dumonchau oriundus Ex buchain dioecesis *lensis musicus à novem annis Commorans argentinæ, filius defuncti petri Dumonchau in vivis civis et mercatoris et Margarethæ Küchlin, modo argentinæ Commorantium et Maria Anna Rohmerin oridunda ex Matzenheim, filia joannis jacobi Rohmer Cibis et agricolæ et Evæ Hattin Conjugum in dicto Matzenheim Commorantium (signé) Dumonchau, Rohmer (i 176)

Marie Anne Rohmer meurt en 1785 en délaissant quatre enfants. L’inventaire est dressé dans une maison rue des Pâtissiers (partie de l’actuelle rue des Hallebardes). Y est joint un état des héritiers en 1806.
1780 (27.5.), Me Laquiante (6 E 41, 1075) n° 41
Inventaire de la succession de De Marie Anne Rohmer – à la requête du Sr Charles Joseph Dumonchau, musicien pensionné du Grand Chapitre de la ville de Strasbourg, le veuf, en présence de Joseph Ritter tutaur établi par la justice aux 4 enfants mineurs
dans l’appartement mortuaire de la défunte rue des flancs
dans le vestibule, dans le poel au second étage, dans la chambre à coucher a côté dudit poel, dans la chambre attenante a la précédente en descendant, dans la chambre aux enfants, dans la garde robe attenant a la chambre à coucher, dans la cuisine
dettes actives, numéraire, passif 612 fr
(Joint) 20. juin 1806, Charles Dumonchau compositeur de musique demeurant à Strasbourg majeur 32 ans, clore le compte de tutelle que le Sr Joseph Ritter marchand sellier de cette ville ci devant tuteur établi par la justice, de la succession de Marie Anne Rohmer épouse de Charles Joseph Dumonchau professeur de musique de cette ville, renoncer à sa part et portion en faveur de Louise Dumonchau, Augustine Dumonchau, François Dumonchau, Victoire Dumonchau, Charlotte Dumonchau, Sophie Dumonchau, Rose Dumonchau, Jules Dumonchau et René Dumonchau tous enfants du second lit ses frères utérins, total du mobilier 2574 fr, numéraire 220 fr et 522 fr, dettes actives 7022 fr, total 10 339 fr
(liasse 1076 du 14 juin 1780 n° 23, Partage totalité de la succession se monte à la somme de 9597 livres – Etat des effets que le Sr Dumonchau a apportés en mariage. dans le vestibule, dans la chambre a Coucher a Coté dudit poel, Dans la chambte attenante a la precedente en descendant, Dans la chambre aux enfants, Dans la Garderobe attenante à la chambre a coucher, Dans la cuisine 2370 -)

Charles Dumonchau se remarie avec Louise Demay originaire de Colmar
1798, Registres de population (600 MW 16)
p. 957, 1° arrondissement, 4° section, fossé des Tanneurs n° 27
Dumonchau Charles, Mre de musique, Citoyen actif, 47 ans, Rouchain, à Strasbourg depuis 1766
id. née Demay Louise, épouse, 33 ans, Colmar, à Strasbourg depuis 1787
id. Silvain, fils, 19 ans
id. Clementine, fille, 17 ans

Naissance, Strasbourg (n° 415)
Cejourd’hui 16° Frimaire l’an huit de la République française (…) que Charles Dumonchau, maître de musique domicilié en cette Commune au fossé des tanneurs N° 27 (…) a déclaré que Louise Demay son épouse en légitime mariage est accouchée avant-hier le 14 Frimaire, vers midi, en sondit domicile, d’un enfant femelle auquel il a doné les prénoms de Marie Rose Antoinette Constance
[in margine :] nourrie par sa mère – gest. den 6 April 1873 (i 145)

Clémentine Dumonchau passe un contrat de mariage non suivi de célébration
1801 (21 messidor 9)
Strasbourg 6 (25), Me Laquiante n° 1502
Contrat de mariage – cit. Jean François Duquesnoy Employé des vivres natif de Paris fils majeur agé de 25 ans du cit. Jean Duquesnoy propriétaire & De Marguerite fourquet
Dlle Marie Anne Clementine Dumonchau fille majeure agé de 21 ans du cit. Charles Dumonchau maître de musique du theâtre national à Strasbourg & feu De Marie Anne Rohmer
(Joint annulation du 24 messidor 9)
Enregistrement de Strasbourg, acp 79 F° 18 du 22 mess. 9

Charles Demonchau se marie à Lyon en 1811
1811 (4.1.), Strasbourg 6 (38), Me Meyer n° 334
Consentement – Charles Dumonchau professeur de musique au mariage que Charles Demonchau professeur et compositeur de musique demeurant à Lyon son fils se propose de contracter avec Dlle Betzi (Elisabeth) Alex aussi demeurant à Lyon
Enregistrement de Strasbourg, acp 116 F° 58-v du 5.1.

Silvain Dumonchau se marie en 1811
1811 (10.6.), Strasbourg 6 (39), Me Meyer n° 442
Contrat de mariage – Silvain Dumonchau professeur de musique en cette ville fils majeur de Charles Dumonchau professeur de musique et de feu Marie Anne née Rohmer
Antoinette Malade fille majeure d’Etienne Malade artiste sculpteur et de Marie Thérèse née Volti
Enregistrement de Strasbourg, acp 117 F° 81-v du 13.6.

Charles Dumoncheau et Louise Demay vendent la maison au négociant Benoît Samuel

1815 (7.6.), Strasbourg 15 (20), Me Lacombe n° 4062
Echange – Charles Dumoncheau propriétaire tant pour lui et pour Louise Demay son épouse
à Benoit Samuel négociant
(Dumoncheau à Samuel) la maison, cour, bâtiment et dépendances qui lui appartient en cette ville fossé des Tanneurs n° 27, d’un côté le Sr Kastner boulanger, d’autre Haüsser boucher, derrière même Haüsser et l’auberge de la cave profonde
sont compris quatre poeles de fonte et le chaudron a lescive dans la buanderie – acquis sur les héritiers Jean Charles Hüttel et Catherine Marguerite Lobstein par acte reçu Me Greis le 17 janvier 1793, libre de toutes les prétensions de la part de ses trois enfants du premier lit savoir Charles Dumoncheau, Silvain Dumoncheau et Clémentine Dumoncheau femme de Vigny qui ont renoncé à tout recours suivant acte reçu Me Laquiante le 25 juin 1806
(Samuel à Dumoncheau, terres à Schlestatt) la maison à raison de 15 700 francs
enreg. manquant F° 63 du 12.6.

Juif originaire de Hagenthal-le-Bas en Haute-Alsace, Samuel Meyer qui prendra le nom de Benoît Samuel épouse Henriette Massenbach originaire de Schluchtern
Mariage, Strasbourg (n° 138) L’an 1806 le 24° jour du mois de février (…) sont comparus Samuël Mayer âgé de 19 ans, négociant demeurant en cette ville depuis sept ans, né à Niederhagenthal Département du haut rhin le 25 septembre 1786 comme il est constaté par acte de notoriété dressé par Jean Guillaume Rautenstrauch juge de paix du premier arrondissement de cette ville le 6 thermidor an treize et homologué par de président du Tribunal de première instance séant à Strasbourg le 5 Fructidor s’ensuivant, mineur, fils de Meyer Samuël, négociant domicilié à Strasbourg et de feue Marie Anne Leopold Levy, assisté de son père seulement, sa mère étant décédée à Niederhagenthal le 7 mai 1788 comme il est constaté par un acte de notoriété dressé par Nicolas Moser, juge de paix du canton d’Hüningue Département du haut rhin le 14 messidor an treize et homologué par de président du susdit Tribunal le 5 Fructidor suivant
et Henriette Massebach agée de 18 ans, née à Schluchtern principauté de Leiningen le 21 juillet 1787, y domiciliée, mineure, fille d’Elias Baer Massebach, négociant audit lieu, et de Malcka Haenlein, consentant ainsi qu’il résulte de leur ate de consentement passé devant le magistrat de Schluchtern le 25 juin 1805 – (signé) Samuel mayer fils, Henriette Massenbach (i 72)

Meyer Samuel et ses enfants déclarent leur nom en 1808. Ils habitent alors du 52, Vieux-Marché-aux-Vins
Déclaration des noms par les Juifs, Strasbourg (f° 156) Meyer Samuel – n° 909 (…) s’est présenté Mayer Samuel, négociant, domicilié en cette ville au vieux Marché aux vins N° 52 lequel nous a déclaré conserver le nom de Samuël pour nom de famille et celui de Mayer pour prénom, et a signé avec nous le présent acte le 24 octobre 1808.
Rachel Levy fe. Samuël – n° 910 (…) s’est présentée Rachel Levy Epouse de Mayer Samuel, négociant, domiciliée en cette ville au vieux Marché aux vins N° 52 laquelle nous a déclaré conserver le nom de Levy pour nom de famille et celui de Rachel pour prénom, et a déclaré ne savoir signer, le 24 octobre 1808.
Joseph Samuël – n° 911 (…) s’est présenté Mayer Samuel, négociant, domicilié en cette ville au vieux Marché aux vins N° 52 lequel nous a déclaré conserver à Joseph, son fils Mineur, né à Niederhagenthal en 1786 le nom de Samuël pour nom de famille et celui de Joseph pour prénom, et a signé avec nous le présent acte le 24 octobre 1808.
Sara Samuel – n° 912 (…) s’est présenté Mayer Samuel, négociant, domicilié en cette ville au vieux Marché aux vins N° 52 lequel nous a déclaré conserver à Sara, sa fille Mineure, née à Niederhagenthal en l’an trois le nom de Samuël pour nom de famille et celui de Sara pour prénom, et a signé avec nous le présent acte le 24 octobre 1808.
Henriette Samuel – n° 913 (…) s’est présenté Mayer Samuel, négociant, domicilié en cette ville au vieux Marché aux vins N° 52 lequel nous a déclaré conserver à Henriette, sa fille Mineure, née en cette ville le 19 prairial an six le nom de Samuël pour nom de famille et celui de Henriette pour prénom, et a signé avec nous le présent acte le 24 octobre 1808.
Louise Samuel – n° 914 (…) s’est présenté Mayer Samuel, négociant, domicilié en cette ville au vieux Marché aux vins N° 52 lequel nous a déclaré conserver à Louise, sa fille Mineure, née en cette ville le 23 nivose an huit le nom de Samuël pour nom de famille et celui de Louise pour prénom, et a signé avec nous le présent acte le 24 octobre 1808.
Marie Anne Samuel – n° 915 (…) s’est présenté Mayer Samuel, négociant, domicilié en cette ville au vieux Marché aux vins N° 52 lequel nous a déclaré conserver à Marie Anne, sa fille Mineure, née en cette ville le 24 pluviose an douze le nom de Samuël pour nom de famille et celui de Marie Anne pour prénom, et a signé avec nous le présent acte le 24 octobre 1808.
Raphaël Samuel – n° 916 (…) s’est présenté Mayer Samuel, négociant, domicilié en cette ville au vieux Marché aux vins N° 52 lequel nous a déclaré conserver à Raphaël, son fils Mineur, né en cette ville le 12 janvier 1806 le nom de Samuël pour nom de famille et celui de Raphaël pour prénom, et a signé avec nous le présent acte le 24 octobre 1808.
Léopold Samuel – n° 917 (…) s’est présenté Mayer Samuel, négociant, domicilié en cette ville au vieux Marché aux vins N° 52 lequel nous a déclaré conserver à Léopold, son fils Mineur, né en cette ville le 21 août 1807 le nom de Samuël pour nom de famille et celui de Léopold pour prénom, et a signé avec nous le présent acte le 24 octobre 1808.
Bénoit Samuel – n° 925 (…) s’est présenté Samuël Mayer, négociant, domicilié en cette ville au vieux Marché aux vins N° 52 lequel nous a déclaré prendre le nom de Samuël pour nom de famille et celui de Bénoit pour prénom, et a signé avec nous le présent acte le 24 octobre 1808.
Henriette Massebach fe. Samuël – n° 926 (…) s’est présentée Henriette Massebach Epouse de Bénoit Samuel, négociant, domiciliée en cette ville au vieux Marché aux vins N° 52 laquelle nous a déclaré conserver le nom de Massebach pour nom de famille et celui de Henriette pour prénom, et a signé avec nous le 24 octobre 1808.
Marie Samuel – n° 927 (…) s’est présenté Bénoit Samuel, négociant, qui se nommit antérieurement Samuël Mayer, domicilié en cette ville au vieux Marché aux vins N° 52 lequel nous a déclaré donner à Marie, sa fille Mineure, née en cette ville le 14 juillet 1806 le nom de Samuël pour nom de famille et conserver celui de Marie pour prénom, et a signé avec nous le présent acte le 24 octobre 1808.
Rosalie Samuel – n° 928 (…) s’est présenté Bénoit Samuel, négociant, qui se nommit antérieurement Samuël Mayer, domicilié en cette ville au vieux Marché aux vins N° 52 lequel nous a déclaré donner à Rosalie, sa fille Mineure, née en cette ville le 24 août 1808 le nom de Samuël pour nom de famille et conserver celui de Rosalie pour prénom, et a signé avec nous le présent acte le 24 octobre 1808.

Fanny Samuel, femme du négociant Joseph Samuel meurt dans la maison en 1821

1821 (9.7.), Strasbourg 15 (30), Me Lacombe n° 5998
Inventaire de la succession de Fanny Samuel, femme de Joseph Samuel, négociant, décédée le 19 mai dernier – à la requête du veuf Joseph Samuel tant en son nom qu’en qualité de père et tuteur légal de Léopold 3 ans 5 mois, Adolphe né le 17 mai 1821 – en présence de Léopold Samuel, négociant, subrogé tuteur
dans la demeure du Sr Samuel fossé des Tanneurs n° 27
meubles, chambre à coucher de M. Samuel, salle à manger, chambre des enfants, corridor, au second étage chambre donnant sur la galerie, cuisine, au grenier, 5626 francs
créances 13 350 fr, passif 940 fr
propres, reprises de la défunte 36 128 fr, avec créances total 64 170 fr, après déduction 41 218 fr ; total de l’actif de la communauté 18 796 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 153 F° 90-v du 18.7. (dernière vacation enreg. acp. 154 le 5.9. F° 9)

Henriette Massenbach meurt en 1839

1839 (16.12.), Strasbourg, Me F. Grimmer
Inventaire de la succession de Henriette Matzenbach épouse de Benoit Samuel, négociant, décédée le 25 novembre dernier – à la requête du veuf, subrogé tuteur de Caroline Elisa Samuel à Blamont, 2. Léopold Samuel, commerçant à Strasbourg mandataire d’Abraham Samuel, propriétaire à Blamont
Consulté Enregistrement de Strasbourg, acp 274 F° 5-v du 2012.

Benoît Samuel meut en 1857 en délaissant cinq enfants

1857 (14.4.), Strasbourg 9 (112), Me Becker, n° 7491
Notoriété – (…) avoir parfaitement connu Mr. Benoît Samuel, en son vivant négociant demeurant à Strasbourg, et savoir qu’il est décédé à Strasbourg le 17. octobre 1856,
Qu’après son décès il n’a point été fait d’inventaire et qu’il a laissé pour seuls et uniques héritiers chacun pour un cinquième
1° Mr Lazare Levi Samuel, dit Léopold, négociant demeurant à Strasbourg,
2° Mad. Rosalie Samuel, épouse de Mr Diogène Dreyfus, commis négociant avec lequel elle demeure à Bischwiller,
3° Mad. Charlotte Samuel, sans état, demeurant à Strasbourg veuve de Mr Samuel Dreyfuss, en son vivant docteur en médecine à Wissembourg,
4° Madame Caroline Samuel, épouse de M. David Masse, avocat demeurant à Strasbourg,
Tous les quatre enfants dudit feu Sr Benoît Samuel issus de son union avec Dame Henriette Massenbach son épouse décédée avant lui,
5° et Mad. Elisa-Caroline Spire, épouse de Mr Joseph Achille Picard, avoué demeurant à Strasbourg, celle-ci petite fille du défunt, par représentation de feu Madame Marie Samuel, sa mère, cinquième et dernière fille de ce dernier, en son vivant épouse du sieur Abraham Spire, propriétaire demeurant à Blamont
acp 459 (3 Q 30 174) f° 37-v du 16.4.

acp 459 (3 Q 30 174) f° 37-v du 16.4.

Son fils Lazare Levy Samuel autrement nommé Léopold Samuel épouse Valérie Aron en 1838

1838 (9.5.), Strasbourg 1 (79), Me Rencker n° 13 452
Contrat de mariage, communauté réduite aux acquets – Lazare Levy Samuel connu sous le nom de Léopold Samuel, commis négociant fils de Benoit Samuel et de Henriette Mossenbach
Valérie Aron fille de Michel Aron, propriétaire, et de Sara Samuel
Enregistrement de Strasbourg, acp 259 f° 54 du 12.5.


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.