5, rue du Fossé des Tanneurs
Rue du Fossé des Tanneurs n° 5 – IV 210 (Blondel), N 700 puis section 61 parcelle 17 (cadastre)
Autre adresse, 2, rue du Coin Brûlé
Maître d’ouvrage, Daniel Schnell (1843)
Façades avant et façade latérale – Façade arrière rue du Coin Brûlé (août 2018)
La façade vers 1913 où on peut voir les chaînes d’angle, le cordon au deuxième étage, les moulures plates ou triangulaires au-dessus des fenêtres (AMS, cote 1 Fi 25 n° 35 )
Le serrurier Abraham Fischer est propriétaire en 1600 de la maison à l’angle septentrional du Coin brûlé et de l’escalier qui mène au fossé des Tanneurs ; il est autorisé à établir au-dessus de sa porte un auvent qui disparaîtra lors des transformations de 1785. Venu de Nuremberg avec sa famille, le taillandier Jacques Meisenbach acquiert la maison et y établit sa forge. Son fils Jean Meisenbach se plaint de son maître maçon quand il fait faire des travaux en 1695. Il est aussi en dissension avec la tribu du Miroir qui entend appliquer strictement son règlement et l’empêcher de vendre sa production sur un étal. Le plan-relief montre que la maison forme équerre en laissant entre le bâtiment qui donne sur le fossé et la voisine une cour qui est occupée par un nouveau bâtiment sur le plan Blondel (1765), de sorte que la propriété porte deux numéros, les 209 et 210 du canton IV.
Le menuisier Chrétien Erichsohn remplace l’auvent endommagé en 1733, il enfonce en 1739 des pieux dans le fossé des Tanneurs le long de sa maison et les couvre de planches. Il est autorisé en 1741 à remplacer l’auvent de 12 pieds par un balcon de 14 pieds. Le maître d’armes Pierre Justet acquiert la maison en 1778 et la surélève d’un étage vers le Fossé des Tanneurs. Nouveau propriétaire, le sellier François Rieth établit en 1783 un nouveau portail, une nouvelle porte et de nouvelles croisées au rez-de-chaussée.
Plan-relief de 1725 (© Musée historique, cliché Thierry Hatt)
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 138 – Cour A (fossé des Tanneurs)
L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée et deux étages en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade vers le Coin brûlé est à gauche du repère (f) : quatre fenêtres suivies d’une porte, deux étages aux fenêtres irrégulièrement disposées, deux étages sous la toiture. Le pignon de ce bâtiment se trouve à droite de (f), suivi d’un deuxième bâtiment qui donne sur le fossé. Les façades vers le fossé des Tanneurs donnent dans la cour A : le premier bâtiment est le plus ancien, le suivant dont on voit la croupe est celui construit par Chrétien Erichsohn.
La maison porte d’abord le n° 16 de la rue du Coin-Brûlé (1784-1857) puis le n° 5 de la rue du Fossé des Tanneurs après son comblement.
Transformation de la toiture en 1882 après incendie
Plans de la maison occupée par la manufacture de plumes et duvets Gross et Zivy, 1911
Nouvelle devanture projetée en 1979 (dossier de la Police du Bâtiment)
Le serrurier Daniel Schnell achète la maison en 1843, la démolit et la fait reconstruire, ce qui en porte le revenu de 135 à 240 francs. Ses héritiers la vendent en 1862 au commerçant Joseph Gross qui fait établir la même année des devantures vers le fossé des Tanneurs, ouvrir une porte d’entrée vers la ruelle et modifier d’autres ouvertures. Il ajoute un balcon au premier étage en 1874. La maison occupée par la manufacture de plumes et duvets Gross et Zivy est endommagée par un incendie en 1882. Le propriétaire ajoute alors un étage vers le Fossé des Tanneurs et deux étages à la place de mansardes vers le Coin brûlé dont la façade est reculée pour suivre l’alignement légal. Paul Zivy n’est pas autorisé en 1931 à renforcer le bâtiment vers la rue du Coin brûlé parce qu’il dépasse de l’alignement légal. Le bâtiment est endommagé par le bombardement aérien du 25 septembre 1944. Les vêtements Adam (Société alsacienne pour l’industrie textile, siège à Bischwiller) ouvrent en 1975 leur magasin aux n° 5, 7 et 9 rue du Fossé des Tanneurs et font transformer la façade en 1980.
Devanture en 1960, surmontée du balcon
Façade des n° 5 à 9 avant transformation en 1979 (dossier de la Police du Bâtiment)
août 2018
Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment – Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1617 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.
Abraham Fischer, serrurier, et (1585) Barbe Beck – luthériens | ||
h | Abraham Fischer, formier | |
1629 | v | Léonard Rœssner, charretier, et (1604) Ursule, veuve du charretier Chrétien Mehl puis (1613) Barbe Beck veuve d’Abraham Fischer – luthériens |
v. 1645 | h | Jean Müller, menuisier, et (1620) Apollonie Winter – luthériens André Sommer, tailleur, et (1638) Apollonie Winter veuve de Jean Müller – luthériens |
1664 | v | Jacques Meisenbach, taillandier, et (v. 1655) Marguerite Briller – luthériens |
1685 | h | Jean Meisenbach, taillandier, et (1682) Anne Catherine Baur – luthériens |
1719 | h | Jean Meissenbach, taillandier, et (1720) Catherine Elisabeth Stædel – luthériens |
1732 | v | Chrétien Erichsohn, menuisier, et (1725) Marie Salomé Scheuring veuve du menuisier Daniel Giesbrecht – luthériens |
1778 | v | Pierre Justet, maître d’armes, et (1778) Gertrude Barbier – catholiques |
1783 | v | François (Antoine) Rieth, sellier, et (1772) Marie Marthe Holdermann veuve du sellier Jean Michel Georger, puis (1802) Catherine Barbe Brunck – catholiques |
1802 | h | Catherine Elisabeth Georger, femme (1784) abandonnée du sellier Nicolas Isaac – catholiques |
1820* | h | Joseph Dominique Xavier Dutel, employé municipal, et (1805) Marie Marthe Isaac |
1845 | v | Daniel Schnell, serrurier, célibataire († 1845) |
1862 | v | Joseph Gross, commerçant |
1865* | h | Marie Bloch par Joseph Gross usufruitier |
1906* | Samuel Zivy, commerçant, et cohéritiers | |
1930* | h | Paul Zivy négociant et cohéritiers, (1936) Paul Zivy et Lucien dit Louis Zivy |
1949* | h | Robert Henri Zivy à Sainte-Marie-aux-Mines et cohéritiers |
1945 | Ville de Strasbourg |
Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 500 livres en 1729, 900 livres lors de l’état de fortune de 1742, 700 livres en 1757
(1765, Liste Blondel) IV 209, Chrétien Erichson
IV 210, Chrétien Erichson ne faisant qu’une maison
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61), Erichsohn Wittib, 6 toises, 3 pieds et 6 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 700, Dutel, Xavier – maison, sol – 1,5 are / Schnell rue de la Fontaine
Locations
1687, Guillaume von Beer, orfèvre de Mastricht
1689, Jean Gaillard, cabaretier, et Marie Anne Tourneux
1690, Madeleine Sachser, femme du mousquetaire Jean Jacques de Bergerois
1737, Nicolas Pertois, serrurier
1744, Jean Roos, éperonnier
1806, Jean Baptiste Kieffer, peintre, et Catherine Madeleine Schmeltz
Livres des communaux
1562, Livre des loyers communaux, cote VII 1446 (Zinßbuch D) f° 177
Le serrurier Abraham Fischer paie à partir de 1600 un loyer pour le droit d’établir au-dessus de la porte de sa maison sise à un angle du Coin brûlé un auvent de 11 pieds de long en saillie de cinq quarts de pied. Le cens est réglé en 1627 par le charretier Léonard Rœsner
Item 1 ß d gibt Abraham Vischer d. schloßer In dem Eckhauß am brentten ende, wie man die Steg hinab ghen will, von einem Wetterdächlin vber seiner haußthieren In der Lang eilff schuh, vnd fünffhalben schuh herauß Ihm Zumachen bewilligt, Vff barthelemej gefallend, hats bewilligt vnd angenommen Act. 18.ten Augusti 1600.
(rub.) Jetz Lienhardt Rösner holtzkarcher 2 ß 8. Martÿ 1627
New 353
1652, Livre des loyers communaux, cote VII 1461 (1652-1672) f° 353-v
Le même loyer est dû par le tailleur André Sommer puis le taillandier Jacques Mosbach
Jetzt Jacob Moßbach der Borermacher
Andres Summer, Schneider, Soll gemeiner Statt, Vom Eckhauß, am brenten endt, wie mann die stieg hinab gehet, Jahrs Vf Bartholomæi 2 ß d
Alt. d. f. 177
New fol. 296
1653
1662 Tobias Roth d. Jünger verspricht in 14 tag richtig zu mach.
1667 von Jacob Mosenbach empfangen
1668 Andres Sommer versprochen in 8 tag 7 Jahr zu bezahlen, den Rest würdt Tobias Roth richtig machen
1670 empfangen
1673, Livre des loyers communaux, cote VII 1465 (1673-1741) f° 296
Même loyer au nom de Jacques Meisenbach puis de Jean Meisenbach et Chrétien Erichsohn
Jacob Moßbach, der Bohrenmacher, Soll vom Eckhauß am Branden end, wie auch die steg hinab gehet, Jahrs vff Bartholomæi, 2 ß
St. Zinnßb. p. 353
Ferners vom Stand an der großen Erbslauben beÿ H. Marbachs hauß vf Joh: Bapt., 4 ß
St. Zinnßb. p. 735
jetzt Johann Meisenbach
jetzt Christian Erichs Sohn diese 2 ß
(Quittungen 1676-1706)
Ferner soll Sie von einem 8. schuh lang: und vier schuh breiten Stand an der Müntz, zwischen den Meßen daselbst feÿl zuhaben, Jahrs auff convers. Pauli und l. Prot: de 1706. A° 1707. i.mo, 1 lb ([corrigé en] 2 lb)
[in margine :] weilen der Stand beschlüßig gemacht worden, o. 1722. i.mo à 2 lb d
(Quittungen 1707-1741)
Neuzb fol 257
1741, Livre des loyers communaux, cote VII 1470 (1741-1802) f° 257
Le loyer passe en 1778 à Pierre Justet. Il n’est plus dû quand l’auvent est supprimé en 1785
alzb. 296
Christian Erichs: Sohn soll vom Eck: Hauß am Brandten end, wie man die steg hinab gehet Jahrs aug Barth. ((id est 24. Aug.) 2 ß
(Quittungen 1740-1785)
hinweg gemacht
modo Sr Pierre Justé Fecht Mr. l. Kauffverschr. in der C. C. Stub de 5. Decembris 1778
Préposés aux affaires foncières (Bauherren)
1733, Préposés aux affaires foncières, cote VII 1395
Chrétien Erichsohn est autorisé à remplacer son auvent endommagé par un nouveau à condition que ses dimensions soient les mêmes
(f° 117-v) Montags den 17. Februarÿ 1733. – Christian Erichs Sohn
Christian Erichs Sohn der schreiner ersuchet Mghh. umb erlaubnus das alte und schadhaffte Wetterdach an seinem hauß im branden end Herab Zunehmen, und ein neües Auffzumachen. Erkant inn Voriger größe des alten Willfahrt.
1739, Préposés aux affaires foncières, cote VII 1398
Chrétien Erichsohn est autorisé à enfoncer des pieux dans le fossé des Tanneurs le long de sa maison et à les couvrir de planches, contre un loyer annuel de 3 florins à condition que la saillie ne dépasse pas cinq pieds
(f° 84-v) Donnerstag den 5. Februarÿ 1739. In præsentia der Obern Bauherren und Herren dreÿ seind folgende Augenschein eingenommen worden – Christian Erichson
Beÿ Christian Erichson dem Schreiner welcher umb erlaubnus Gebetten Hinder seinem Hauß im Brand ein end, 6 schuhe Vom Hauß Herauß in den Gerber graben, so breit das Hauß ist, Pfähl Zuschlagen, diehlen darauff Zu legen.
Erkant gegen 3 fl. jährlichen Zinß auf dreÿ Jahr Willfahrt, doch aber nur 5 schuhe Vom Hauß Herrauß.
Le brasseur à l’Ours blanc Jean Henri Pettmann se plaint que Chrétien Erichsohn entrepose des planches contre sa maison. Le défendeur déclare que les planches ne gênent en rien et que la plainte est une simple chicane. Les préposés ordonnent que les planches soient enlevées.
(f° 117) Dienstags den 23. Junÿ 1739. – Joh: Heinrich Pettmann Ca. Christian Erichson
Johann Heinrich Pettmann der Biersieder Zum Weißen bären am Gebranden end Klagt wider Christian Erichson den schreiner, daß er Diehlen an einem Hauß Liegen hette, die jhme Hinderlich, bittet selbige hinweg Zu erkennen.
Erichson sagt die diehlen Hindern jhn in geringsten nicht, wäre nur eine Mißgunst. Erkannt, sollen Hinweggethan werden.
1741, Préposés aux affaires foncières, cote VII 1399
Les préposés se rendent sur place après que Chrétien Erichsohn a demandé l’autorisation de remplacer l’auvent de 12 pieds par un balcon de 14 pieds. Il demande que le cens pour les pieux soit revu à la baisse. Les préposés l’autorisent à établir le balcon mais refusent de réduire le loyer.
(f° 120) Sambstags den 6. Maÿ 1741. . In præsentia der Oberen Bauherren und Herren dreÿ seind folgende Augenschein eingenommen worden – Christian Erichsohn
An Christian Erichsohn des schreiners Hauß am branden end, welcher umb erlaubnus gebetten, ane statt seines 12 schuhe Wetterdachs, einen 14 schuhe Lang und 5 schuhe 6 Zoll tieffen Balcon Zumachen. Derselbe erklärte sich auch, daß er Zufolg der jhme am 5. Februarÿ 1739. gegebenen erlaubnus 5 schuhe Von seinem Hauß Hinauß in den Gerbergraben so breit das Hauß ist, Pfähl Zu Schlagen willens, wann Mghh den ihme damahls darfür angesetzten Zinß der 3 fl umb etwas moderiren wolten.
Erkannt das erstere wegen des Balcon willfahrt, das andere abgeschlagen.
1778, Préposés aux affaires foncières, cote VII 1418
Le menuisier Sundheim est autorisé au nom du maître d’armes Pierre Justet à surélever la maison d’un étage vers le Fossé des Tanneurs
(f° 159-v) Dienstags den 20. Octobris 1778. Sr Pierre Justet, Fecht: Meister
Mr Sundheim, der Zimmermann nôe. Sr Pierre Justet, des Fecht: Meisters, bittet zu erlauben an deßen behausung ane dem branden End gegen dem Gerber Graben ein Stockwerck auf zu führen, Erkannt, Willfahrt.
1783, Préposés aux affaires foncières, cote VII 1420
Le maçon Klotz est autorisé au nom du sellier François Rieth à établir un nouveau portail, une nouvelle porte et de nouvelles croisées au rez-de-chaussée ainsi qu’à ravaler la façade
(f° 380-v) Dienstags den 18. Novembris 1783 – Frantz Ried, Sattler
Mr Klotz, Junior, der Maurer nôe Frantz Ried, des Sattlers, bittet zu erlauben an deßen behausung an dem brand ein End am Eck dasiger Tränck gelegen ein neues Thor nebst einer Thür und Kreutzstöck im rez de chaussée ein setzen und die façade ausbeßern Zu laßen. Erkannt Willfahrt.
Description de la maison
- 1728 La maison comprend plusieurs poêles, chambres, cuisines, vestibules, atelier où se trouve la forge de taillandier, bûcher, puits, le tout estimé avec la petite cour, appartenances et dépendances à la somme de 1000 florins
Atlas des alignements (cote 1197 W 37)
2° arrondissement ou Canton nord – Rue du Coin Brulé
nouveau N° / ancien N° : 31 / 16
veuve Isaac
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages en bois bon état
(Légende)
Cadastre
Cadastre napoléonien, registre 21 f° 191 case 1
Schnell, rue de la Fontaine
Schnell Philippe Jacques, fruitier, Coin brûlé 16 / rue de la Fontaine 13
N 700, maison, sol, coin brûlé 16
Contenance : 1,50
Revenu total : 135, 48 (135 et 0, 48)
Folio de provenance :
Folio de destination : démolie
Année d’entrée :
Année de sortie : 1847
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 36 / 29
fenêtres du 3° et au-dessus : 4
maison
Revenu total : 240,78 (240 et 0,78)
Folio de provenance : n.c.
Folio de destination :
Année d’entrée : 1847
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 36
fenêtres du 3° et au-dessus : 10 / 18
1847, Schnell f° 198, N 700, maison, revenu 240, N.elle reconstruction achevée en 1844, imposable en 1847, imposée en 1847
1848, Schnell f° 198, N 700, maison, revenu 135, démolie en 1847
Cadastre napoléonien, registre 23 f° 912 case 2
Schnell Philippe Jacques fruitier rue de la Fontaine 13
1863 Gross Joseph commerçant à Niederbronn rue des Tanneurs 5
1865 Bloch Marie par Gross Joseph usufruitier
1906 (2245) Zivy Samuel Kaufmann hier und Miterben
(ancien f° 660)
N 700, maison, sol, Rue des Tanneurs 5
Contenance : 1,50
Revenu total : 240,78 (240 et 0,78)
Folio de provenance : (198)
Folio de destination : 912-I Wege
Année d’entrée :
Année de sortie : 1885
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 36 / 29
fenêtres du 3° et au-dessus : 10 / 8
N 700, maison
Revenu total : 408,78 (408 et 0,78)
Folio de provenance : 912-I
Année d’entrée : 1885
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 39 / 31
fenêtres du 3° et au-dessus : 20 / 16
1885, Augmentations – Bloch Maria f° 912-I, N 700, maison, Reinertrag 408, Vergrößerung, 1882
Diminutions – Bloch Maria f° 912-I, N 700, Haus, Reinertrag 240, Vergrößerung, 1882
Cadastre allemand, registre 32 p. 418 case 2
Parcelle, section, n° – autrefois N 700
Canton : Gerbergraben Hs. N° 5 – Rue du Fossé des Tanneurs
Désignation : Hf, Whs u. N.G. / Hf, Whs
Contenance : 1,58
Revenu : 3400 – 6000
Remarques :
(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1945), compte 3807
Zivi Samuel u. Miterben
1930 Zivy Paul négociant et cohéritiers
1936 Zivy Paul et Zivy Lucien dit Louis
1949 Zivy Robert Henri à Sainte-Marie-aux-Mines et cohéritiers
(4478)
(Propriétaire à partir de l’exercice 1945), compte 34
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Canton IV, Rue 97 Rue du Coin Brulé (p. 101)
16
Pr. Rieth, François, Sellier – Mauresse
loc. Bremsinger, André, Notaire – Tonneliers
loc. Bieth, doreur – Echasses
loc. Zeissel, Martin, Serrurier – Maréchaux
loc. Zipp ; Invalide
loc. Lorenté, Michel – Manant
loc. Werner, Susanne – Manante
Annuaire de 1905
Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)
Gerbergraben (Seite 44)
(Haus Nr.) 5
Zivy, Samuel, Kaufm. E 012
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 807 W 200)
Rue du Fossé des Tanneurs n° 5 (1862-1982)
Le propriétaire Gross charge en 1862 les entrepreneurs Rœthlisberger et Seyboth d’établir des devantures vers le fossé des Tanneurs, d’ouvrir une porte d’entrée vers la ruelle et de modifier d’autres ouvertures. Il n’est pas autorisé à fermer une baie vers la rue du Coin brûlé en saillie sur l’alignement légal. Il établit au premier étage un balcon en 1874. L’entrepreneur Bischoff surélève en 1882 la maison incendiée appartenant à la manufacture de plumes et duvets Gross et Zivy : un étage vers le Fossé des Tanneurs et deux étages à la place de mansardes vers le Coin brûlé dont la façade est reculée pour suivre l’alignement légal. Les fabricants de duvet Gross et Zivy installent en 1901 une chaudière qui fait l’objet d’un permis de construire en 1910. La maison qui comprend un sous-sol, un rez-de-chaussée, un entresol et quatre étages sert en partie à fabriquer et à entreposer des marchandises. Paul Zivy au nom de la société Gross et Zivy n’est pas autorisé en 1931 à renforcer le bâtiment vers la rue du Coin brûlé qui dépasse de l’alignement légal. La manufacture de plumes et duvets cesse son activité en 1939. Le bâtiment est endommagé par le bombardement aérien du 25 septembre 1944.
Le propriétaire fait aménager des logements aux troisième et quatrième étages en 1948. L’entreprise de déménagement Altra occupe le local commercial à partir de 1947. Les établissements Lucien Douadic et Fils modifient la devanture en 1960. Les vêtements Adam (Société alsacienne pour l’industrie textile, siège à Bischwiller) ouvrent en 1975 leur magasin aux n° 5, 7 et 9 rue du Fossé des Tanneurs et font transformer la façade en 1980.
Le bâtiment est aussi occupé par le brocanteur Eliézer Wulkan (1920), la société de matériel de pesage Audier (1948, 1965) et la boutique Vera qui cesse son activité en 1975.
Sommaire
- 1862 – Les entrepreneurs Roethlisberger et Seyboth demandent au nom du propriétaire Gross l’autorisation (1) de faire trois ouvertures pour servir de devantures vers le fossé des Tanneurs, (2) d’ouvrir une porte d’entrée (1,40 mètre de large), baisser l’appui de la fenêtre de gauche et reculer les fenêtres des étages pour qu’elles soient toutes dans le même axe vers la ruelle, (3) abaisser les soupiraux ainsi que les appuis des croisées et modifier plusieurs baies vers la rue du Coin brûlé. L’agent voyer note que le rez-de-chaussée et le premier étage sont en maçonnerie et comme la façade vers la rue du Coin brûlé dépasse de l’alignement, il est interdit d’y fermer la baie.
- 1874 – J. Gross demande l’autorisation d’établir au premier étage un balcon de 5,54 mètres de long – Accord
- 1879 – Le directeur de l’usine à gaz demande que les installeurs Herrmann et Mannes soient autorisés au nom du sieur Fuld à faire une prise pour environ trois becs
- 1882 – L’entrepreneur en bâtiment Th. Bischoff (2, rue des Lentilles) demande à l’ingénieur municipal Gretz quel est l’alignement à suivre rue du Coin brûlé pour la maison incendiée des sieurs Gross et Zivy (courrier en français). Croquis
Le même entrepreneur demande l’autorisation du surélever d’un étage la façade avant et de remplacer les mansardes par deux étages sur la façade arrière rue du Coin brûlé. Coupe. Le maire donne son autorisation puisque la façade rue du Coin brûlé sera reculée pour suivre l’alignement légal. - 1894 – Le directeur de l’usine à gaz demande que les sieurs Gross et Zivy soient autorisés à faire une prise pour environ 40 becs dans leur maison – Autorisation – Travaux terminés, juillet 1894
- 1895 – Le maire notifie J. Gross de faire ravaler les façades 5, rue du Fossé des Tanneurs et 2, rue du Coin brûlé – Travaux terminés, octobre 1895
- 1895 – Le maire notifie le propriétaire de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique, en l’occurrence tous les volets au rez-de-chaussée et ceux de deux soupiraux
1898 – Les fabricants Gross et Zivy (manufacture de plumes et duvets, maison fondée en 1838) font remarquer qu’ils n’ouvrent plus jamais les volets des soupiraux. La Police du Bâtiment répond que les volets doivent néanmoins être supprimés – Les volets des soupiraux sont réglementaires, juin 1900. - 1900 – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police – Les sieurs Gross et Zivy entreposent du crin végétal sur le trottoir. La Police du Bâtiment ignore l’affaire qui relève des droits de place. L’administration de l’octroi répond que les commerçants ont une autorisation depuis le 6 janvier 1893.
- 1904 – Le maire notifie le commerçant Samuel Zivy de faire ravaler la façade. Le propriétaire qui a l’intention de faire des réparations demande un délai d’un an qui lui est accordé.
1905 – Les peintres Levy frères (140, Grand rue) demandent au commissaire de police l’autorisation de poser un échafaudage pour ravaler les façades – Le maire accorde l’autorisation (5, rue du Fossé des Tanneurs et 15, rue du Coin brûlé) – Travaux terminés, août - 1906 – La Police du Bâtiment constate que les commerçants Gross et Zivy ont fait poser sans autorisation une enseigne plate – Demande – Autorisation
- 1907 – Rapport des pompiers après un incendie qui s’est déclaré dans une pièce le 31 octobre. Les réparations sont terminées quand la Police du Bâtiment se rend sur les lieux le 15 novembre
- 1910 – Les fabricants de duvet Gross et Zivy sollicitent à la demande du commissaire de police une autorisation pour des machines en place depuis plusieurs années.
Dossier ouvert suite au courrier de l’inspection du travail qui demande un plan du rez-de-chaussée où se trouve une chaudière à vapeur – Description de la machine fournie par Florent Oberts de Lingolsgeim – L’inspecteur du travail donne son autorisation, assortie de conditions
La maison comprend un sous-sol, un rez-de-chaussée, un entresol et quatre étages dont une partie sert à fabriquer et à entreposer des marchandises – La Police du Bâtiment demande un plan et une coupe de chaque niveau
1911 (janvier) – Guillaume Kirchner fait remarquer au nom des fabricants que la chaudière a été autorisée en septembre 1901.
1911 (avril) – La Police du Bâtiment fait ses observations. L’escalier doit être à l’épreuve du feu, les portes qui donnent dans la cage d’escalier doivent être munies d’une fermeture automatique, les plafonds et les cloisons en bois doivent être crépies, la chaudière doit se trouver ailleurs que dans la cage d’escalier, les pièces mal aérées et celles qui ont moins de 2,50 mètres de hauteur ne doivent pas servir d’atelier – Autorisation – Dessins – Description de chaque étage
Remarques des propriétaires sur l’autorisation. L’administration les a autorisés à laisser la chaudière à son ancien endroit. Le sous-sol où se trouvent les machines à arracher les plumes fonctionnent de façon automatique, sans personnel.
1911 (août) – La réception des travaux donne lieu à plusieurs objections
1911 (octobre) – Nouvelle visite et nouvelles remarques – Dossier classé, décembre - 1914 (juin) – Les peintres en bâtiment Levy Frères demandent au commissaire de police l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour ravaler la façade – La demande est transmise au maire – Autorisation – L’entreprise Rossi et Leja exécute les travaux – Prolongation accordée à Levy Frères, août 1914
1914 fin juin) – L’entrepreneur Rossi et Leja (40, rue Geiler) demande l’autorisation de continuer les travaux – 1914 (juillet) – J. Gross et Zivy sont autorisés à crépir le façade – Travaux terminés, septembre - Commission contre les logements insalubres. 1900, propriétaire, le commerçant Zivy, domicilié sur place. La maison sert d’atelier à nettoyer les plumes. Le maire informe l’inspection du travail de la température élevée qui règne dans l’atelier
1904 – Le rentier Ott, demeurant au 1, rue du Fossé des Tanneurs, se plaint de mauvaises odeurs. La Police du Bâtiment constate que les plumes poussées par un ventilateur électrique sont à l’origine des mauvaises odeurs et écrit au propriétaire.
1916 – Commission des logements militaires – Rien à signaler - 1920 – Le brocanteur Eliézer Wulkan demande l’autorisation de poser une enseigne à la porte d’entrée rue du Coin brûlé – Autorisation
1920 – Nouvelle demande du même (libellé Brocanteur – Althandlung) – Autorisation accordée pour l’enseigne déjà posée - 1931 – Paul Zivy demande au nom des commerçants Gross et Zivy l’autorisation de renforcer le bâtiment sous la direction de l’architecte Falck (12, rue Kuhn). Les travaux seront réalisés par Pierre Diebold (rue des Mineurs) – Le maire refuse de donner l’autorisation parce que les travaux projetés rue du Coin brûlé seraient exécutés au-delà de l’alignement légal – Dessin du 12 juin 1930
- 1934 – La Police du Bâtiment constate que le négociant Zivy a posé sans autorisation une antenne de T.S.F. Louis Zivy dépose une demande
- 1939 – La Manufacture de plumes et duvets (héritiers de S. Zivy, anciennement J. Gross et Zivy) a retiré ses enseignes et son antenne pour cessation d’activité.
- 1946 – Certificats de sinistré délivrés suite au bombardement aérien du 25 septembre 1944 à Joseph Bœhm dont le logement a été fortement endommagé
- 1947 – La Police du Bâtiment constate que les transports Altra ont posé une enseigne sans autorisation – Dossier classé alors que l’enseigne n’est pas enlevée, octobre 1947
- 1948 – La Police du Bâtiment constate que le locataire principal Obert qui demande une subvention a fait aménager sans autorisation des logements aux troisième et quatrième étages. Claude Laures déclare qu’il s’agit d’une simple mise en état, la Police du Bâtiment objecte que le permis de construire est nécessaire puisque la disposition intérieure est modifiée. – Plan des étages modifiés par l’architecte Paul Dangel – Autorisation d’aménager des logements aux troisième et quatrième étages – Travaux terminés, novembre 1948. Les salles de bain prennent jour dans la cage d’escalier pour pouvoir être raccordées aux conduits d‘évacuation.
- 1948 – La société Audier (pesage et matériel modernes) demande l’autorisation de transformer la devanture. Devis du serrurier Joseph Gramlich (14, rue Sainte-Hélène – Dessin) – Autorisation – Travaux terminés, mars 1949
- 1960 – La Taverne du Pêcheur (27, place Kleber) demande l’autorisation de poser un panneau publicitaire au 5, rue du Fossé des Tanneurs
1960 – E. Mette (Cordonnerie Kleber) demande l’autorisation de poser un panneau publicitaire au 5, rue du Fossé des Tanneurs - 1961 – Les établissements Lucien Douadic et Fils (8, avenue de la Marseillaise) demandent l’autorisation de poser une enseigne en lettres métalliques éclairées au néon – Maquette – Autorisation
- 1960 – Le locataire Lucien Douadic demande l’autorisation de transformer la devanture. Devis du serrurier Joseph Gremmel (239, route de Schirmeck) – Plan de situation, dessin, photographies (ancienne enseigne, Altra déménagements) – Autorisation – Travaux terminés, février 1961. La réception finale ne donne lieu à aucune observation
1963 – L’enseigne est enlevée.
1963 – La Cordonnerie Kleber modifie son enseigne - 1965– La société Audier demande l’autorisation de poser l’enseigne de son fournisseur principal, Testut – Schéma – L’enseigne n’est pas posée
- 1962 – Suite à une plainte relative à l’insalubrité du bâtiment, l’inspecteur constate que les façades sont mal entretenues. L’immeuble appartient aux héritiers Zivy qui habitent Paris et Sainte-Marie-aux-Mines. Le rez-de-chaussée vide était auparavant occupé par les meubles Greiner – La Police du Bâtiment écrit au gérant, Georges Riegel (21. rue de la Nuée Bleue)
1968 – Le ravalement n’est toujours pas fait. Nouveau courrier du maire au gérant qui déclare en décembre que l’immeuble est mis en vente
1969 – L’immeuble a été vendu à Alexandre Delage, demeurant à Souffelweyersheim. Le maire notifie le nouveau propriétaire de faire ravaler la façade – Le ravalement est terminé, juillet 1969 - 1967 – Le notaire Georges Hampelé (21, rue de la Nuée Bleue) demande un certificat d’urbanisme concernant l’immeuble sis 5, rue du Fossé des Tanneurs (section 61 n° 17) appartenant aux consorts Zivy – Extrait du plan cadastral, plan de situation – Le bâtiment dépasse d’environ 1,70 mètre de l’alignement rue du Coin brûlé
- 1975 – Le maire autorise la boutique Vera à procéder à une liquidation pour cessation de commerce
- 1975 – La Police du Bâtiment constate que les vêtements Adam (Société alsacienne pour l’industrie textile, siège à Bischwiller, magasins 5, 7 et 9 rue du Fossé des Tanneurs) ont posé sans autorisation sept enseignes provisoires
1976 (juillet) – Les vêtements Adam demandent l’autorisation de poser un panneau annonçant les soldes – Autorisation de poser six enseignes provisoires, enlevées en septembre
1977-1978 – Même demande en janvier 1977, en janvier 1978 - 1980 – Les vêtements Adam font poser un store par la société Hagenstein (route de la Wantzenau) et plusieurs enseignes – Photographie, maquette et dessin par les établissements Fluorest – Les vêtements Adam sont autorisés à poser deux stores, une enseigne lumineuse double, une enseigne lumineuse simple et quatre enseignes en lettres détachées au 5-9 rue du Fossé des Tanneurs – Les enseignes sont posées
- 1979 (octobre) – La société anonyme Adam Alsace, représentée par Louis François demande l’autorisation de transformer les façades des 5, 7 et 9, rue du Fossé des Tanneurs : peindre le haut du rez-de-chaussée, modifier les devantures, poser un store, sous la direction de la société Steinbach Design (13, rue des Juifs). Le n° 5 appartient à André Delage de Souffelweyersheim, les 7 et 9 à Armand Schwartz de Strasbourg – Dessin, photographie – Description, matériaux et couleur de façade
1979 (décembre) – La société anonyme Adam Alsace remet un nouveau projet, sous la direction de Guy Planet (bureau d’études Aid, rue Joseph Serlin à Lyon) – Dessins
1980 (janvier) – Arrêté portant permis de construire, les conditions spéciales stipulent qu’il ne devra y avoir aucune saillie sur l’alignement légal, notamment à l’entrée du magasin) – Déclaration d’ouverture de chantier
1980 (janvier) – L’entreprise Keller et Compagnie (5, rue Aloyse Quintenz) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique
Suivi des travaux. Les travaux ont commencé (janvier 1980). Ils sont terminés conformément aux plans approuvés (mai 1980) - 1980 – Alexandre Delage demande un certificat d’urbanisme
- 1981 (mars) – L’entreprise S.A.E.E. (21, rue des Francs Bourgeois) est autorisée à poser une palissade de chantier entre la place de l’Homme de Fer et la rue du Coin Brûlé (avril 1981) – La même est autorisée à poser un échafaudage côté des numéros impairs.
Relevé d’actes
La maison appartient en 1600 au serrurier Abraham Fischer qui est autorisé à poser un auvent. Abraham Fischer épouse en 1585 Barbe, fille de l’éperonnier Chrétien Beck
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 345, n° 54) 1585. Dominica XVII. Abraham Fischer der schloßer vnd Barbara, Christman Becken des sporers hinterlaßene tochter. Eingesegner Zinstag 12 Octobris (i 180)
Le formier Abraham Fischer hypothèque la maison au profit du charretier Léonard Rœssner (son beau père)
1626 (30. Octobris), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 667-v
Erschienen Abraham Fischer d. Leistenschneid. burger Zu Straßburg
hatt in gegensein Leonhard Rößner des Holtzkarchers auch burgers Zu Straßburg – vermög heüt dato beschehener Abrechnung wegen Mütterlicher Verlaßenschafft p. Rest schuldig blieben 86. lb
Vnderpfand seine am Brandten end gelegene behausung einseit hr. Jacob Eÿsenheim, anderseit Elias Horneck dam Kürßner, hinden vff den gerber graben daruon gehen 175. lb. Capital
Abraham Fischer hypothèque la maison au profit du receveur Jean Georges Marbach
1627 (ut spâ. [xxvij. Januarÿ]), Chambre des Contrats, vol. 461 f° 60-v
Erschienen Abraham Fischer d. leisten schneÿd. burg. Zu Straßburg
hatt in gegensein h hanß Georg Marbach pfund Zoller burger Zu Straßburg – schuldig seÿen xxv. lb
vnderpfand hauß, hoffstatt höfflin v. hind.hauß mit allen Ihren geb. & glg. In d. St. St. Am Brandten end, einseit Elias hörneck kirschner, And.sit n. d. Trenck hind. vff d. Gerbergraben stoßend, davon gnd viij gl gld loß mit ij C. gl. Wng Israel diffenbech, Mehr vj gl gls loß mit 1 C. L gl den Sond.siech Zur Roth. Kirch alhie
[in margine :] Erschienen d. H. Creditor hatt in gegensein lienhard Rößners deß holtz Karchers alß Inhabers des vnderpfands (…) q.tirt den 1. feb. 1630.
Abraham Fischer vend au tailleur Jean Bœlsterlin la maison grevée d’usufruit viager au profit de son beau-père Léonard Rœssner
1629 (2. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 464 f° 344-v
Erschienen Abraham Fischer Leisten schneider Burger Zu St.
hatt in gegensein hanß Bölsterleins deß schneiders auch burg.s Alhie (verkaufft)
Ein behausung hoffstat, höflein & mit allen anderen & alhie im Brandenen End neben Elias hornecken dem kürschner & ist ein eck hind. vf dem Rindtshäuter graben, dauon gehen Jarß vij fl. St. w. vff Johannis Bptstæ dem Gutheüthauß in hauptg. mit 175. fl. besagter wer. Item vij. gld. St. w. vff Johannis Bapt. der Samblung zu dem von Innenheim alhie in hauptg. mit 175. fl. mehrbesagter wer abzulösen, So hat dises hauß ad dies vitæ usufructuarie zunießen Lienhard Rößner der holtzkarcher deß V.keüffers Stieffvater, wiewol diese behausung auch noch verhafftet vmb 25. lb H hanß Georg Marbachen, So hat doch der Verkäuffer solche ahn sein deß Keüffers Zuthun oder entgeldnuß abzurichten zugesagt, vnd were diser Kauff vber vorgemelte 350 fl. w., so der Käuffer auf sich genommen, geschehen per 275 Pfund
(vide infra fol: 607)
Jean Bœlsterlin cède quatre mois plus tard ses droits au charretier Léonard Rœssner
1629 (j. Octob.), Chambre des Contrats, vol. 465 f° 607-v
Erschienen hannß Bölsterlin d. schneid. alhie
hatt in gegensein Lienhard Rößners deß holtzkarchers auch burgers alhie bekandt
daß er demselben den mit Abraham Fischer wie hieob. fol. 344. Zusehen getroffenen Kauff, allerdings cedirt abgetreten vnd vbergeben, Also daß er Rößner an sein Bölsterlins stat dißorts treten, vnd sich mit bestetem Fischer, so gut er kan vergleichen soll, v. sprochen auch beede diese cession stet zu halten. Darauff erscheint auch mehrgemelter Abraham Fischer an eim, So dann vorgedachter Rößner and theils, Zeigten an, daß er Rößner nit allein die beschwerd. beÿm Guthleuthauß vnd der Samblung Zum Inenheim, Sondern Auch die 25. lb d beÿ H. Johann Georg Marbachen vber sich genommen, Also daß er Rößer vber allen abzug ihme Fischer noch 150. lb. schuldig v.bleibt
(vide in Regist. 1630. fol. 749)
Léonard Rœssner hypothèque quelques jours plus tard la maison au profit du tailleur Jean Müller
1629 (29. Octobris), Chambre des Contrats, vol. 465 f° 667-v
Erschienen Leonhard Rößner der holtz Karcher, Burger Zu Straßburg
hatt in gegensein hanß Müllers deß Schneiders auch burgers Alhie – schuldig seÿe 75 Pfund
zu vnderpfand eingesetzt vnd verlegt hauß hoffstatt vnd höfflein mit allen Ihren gebäwen, geleg. alhie am gebrand. End, neben Jacob Eisenheim Kandtengießern, ein und Anderseit hieronimus Kornhauff hinden vff den gerbergraben stoßend, welche Zuuor verhafftet vmb 200. fl. wehr. G. Lazaro Wolffarthen Ehevögtlich. weiß, Item 150. fl. wehr. der Samblung Zum Thurn, So dann 150. lib. Abraham Fischern sein Bekenners Stieffsohn, vnd geht Jahrs dauon j. ß d bod. Zinß Sonst ledig eigen
Originaire d’Itzingen (Unterbusch d’après l’acte de mariage), Léonard Rœssner épouse en 1604 Ursule, veuve du charretier Chrétien Mehl. Il devient bourgeois deux mois plus tard en s’inscrivant à la tribu de la Mauresse
Mariage, Temple-Neuf (luth. p. 140)
1604. Dominica 11. post T. 19. Augusti. Lienhard Reßner der Z*ler von vnterbusch und Ursula Christmann Mehl d. holtz karchers n: g: wittwe (i 73)
1604, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 849
Lienhard Reßner der Holtzkarcher Vonn Itzingen empfahet das Burg: Vonn seiner Haußfrawen Ursula Christmann Mehen deß Holtzkarchers witib Will Zur Mörin dienen. Act. 25. Octob: 604.
Léonard Rœsner se remarie en 1613 avec Barbe, veuve du serrurier Abraham Fischer
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 251) 1613. Dom. I. post Epiphan. 10. Januarÿ. Leonhard Resner der Holtz Karcher, Barbara Abraham Fischer des schloßers hind. lassene Witwe, eingesegnet Mont. d. 18. Januar. (i 130)
Lors de l’accord sur la succession Pfedersheim, Jean Georges Marbach remet à Léonard Rœssner une partie de la dette garantie sur la maison au Coin brûlé
1636 (17. febr:), Chambre des Contrats, vol. 474 f° 149
Erschienen Lienhard Rößner der Holtzkarcher burger zu St. Anstat seiner geweßenen haußfr. und Adolff Pfederßheim deß Kornwerffers witiben Dorotheen Seÿdnerin see: und H Jacob Schmidt d. St. St. Bawmeister Alß Vogt Salomee Georg Messerschmidts deß Mahlers mit Marthan Pfederßheimin seel: erzeugter dochter
haben in gegensein G Johann Georg Marbachen, Alten grossen Rhats Verwanthen bekannt, demnach Er H Marbach, vermög der auch in der Contractstuben den 10. Januarÿ Anno 1627. Zu besagter Seÿdnerin in Anno 1626. getroffenem haußkauff v.zeichneten, und der den 8. Januarÿ nachstehend vffgerichteten verschreibung ein gewißer theil Von der Pfederßheimischen Erbschafft An sich erkaufft, Vnd aber ihme Rößner, nach außweisung der vor den Vogteÿ herren heut dato beschehenen Abrechnung, noch per rest 234. lb. 13. ß 6 ½ von angeregter Erbschafft herauß gebürt
(cedirt und übergeben) hauß, hoffstatt, höfflin, sampt ein gemeinen Bronnen, mit allen And.en ihren gebäwen, & alhie im Finckweiler beÿm Platerhauß, neben hanß Guhÿ dem hosenstricker, 2 seit neben weÿ: hanß Fischers deß metzgers see: wittiben deren ietzig. Eheuogt diebold Böhler der Metzger, hind. vff genten hosenstricker stoßend gelegen, so noch v.hafftet umb 50. fl. Capital Sr. W. den Guthleuten Zur Rohten Kürchen (…)
Souil nun sein Lienhard Rößners 234. lb 13. ß 6 ½ d betrifft, hat demselben Er H Marbach vff abschlag in solutum und An Zahlung vbergeben 150. lb die Er H Marbach vff sein Rösners hauß alhie Am Brandten End Zuerfordern gehabt und solche von Abraham Fischer dem Leisten schneider Inhalt der den 24. Novembris Anno 1630. vfgerichten v.schreibung An sich gebracht
Léonard Rœssner hypothèque à nouveau la maison au profit du tailleur Jean Müller
1636 (ut spâ [17. feb.]), Chambre des Contrats, vol. 474 f° 150-v
Erschienen Lienhard Rößner der Holtzkarcher alhie
hatt in gegensein hannß Müllers deß Schneiders auch burgers alhie – schuldig seÿ 200. lb
dafür Vnderpfand sein soll hauß vnd hoffstat alhie Am Brandten Endt einseit neben Hironimo Kornkauffen den Kürschner & ist ein Eck, hind. vff den gerbergraben stoßend, so zuuor v.hafftet umb 75. lb ihme Glaubig. selbsten, Mehr umb 175. fl. w dem Alt. Gutleüthauß Schaffner Lazaro Wolfarten, Item vmb 175. fl. w. der Samblung Zum Innenheim So gehen auch Jarß dauon 2 ß Allmendgelts d. St. St. wegen deß Weterdächlens
(vide cassaturam in Regist. burger zu St. Anstat seines geweßenen haußfr. und Adolff 1628. fol. 18. fa. 2 et in Regist: 1629. fol. 520.)
Nouvelle obligation entre les mêmes, non ratifiée
1637 (s. d. [4-6 Febr:]), Chambre des Contrats, vol. 477 f° 117-v
(nil actum) Erschienen Lienhard Rößner d. holtzkarcher alhie
hatt in gegensein hanß Müllers deß Schneiders s: wittiben Apollonia – schuldig seÿe L. lb
dafür Vnderpfand sein soll hauß v,d hoffstatt alhie Am Brandten End neben hieronimo Kornkauffen den Kürschner & ist ein Eck hin. vff den Gerbergraben
La maison revient ensuite au créancier Jean Müller, originaire de Dettingen an der Erms près de Horb sur le Neckar, qui épouse en 1620 Apollonie Winter, fille de messager. Il devient bourgeois quelques semaines après son mariage en s’inscrivant à la tribu des Tailleurs
Mariage, Temple-Neuf (luth. 104)
1620. Hans Müller der schneider von Detting. beÿ Horb am Neckar vnd J. Apolonia Martin winter des botten e. tochter, eingesegnet montag den 19. junÿ (i 57)
1620, 4° Livre de bourgeoisie p. 25
Hannß Muller d. schneider von Detting beÿ Horb, Empfang d. Burg. recht von Apolonia Martin Wünters deß geschwornen Botten see. dochter Vnd well Zu den Schneideren Zünfftig sein, Actum den 6. Julÿ A° 1620.
Apollonie Winter se remarie en 1638 avec le tailleur André Sommer, originaire de « Verstett » en margraviat de Bade. Il devient bourgeois un mois plus tard en s’inscrivant à la tribu des Tailleurs
Mariage, Temple-Neuf (luth. p. 408)
1638. Andreas Sommer der Schneider Martin Sommer burgers Zu Verstett in der Obern Marckgraffschaft e. Sohn, Vndt Appolonia Hanß Müller des Schneiders Vndt burgers alhier Witwe, Einges. Dienst 10. Apr.
1638, 4° Livre de bourgeoisie p. 175
Andres Sommer der Schneider von Verstat Empfangt daß burgerrecht von seinr haußfr. Appolonia winterin weÿl. Hans Müllers auch gewesenen Schneiders Alhier nachgelaßener wittiben vmb 8. gold fl. würd Zu den Schneidern dienen Jur. d. 24. Maÿ 1638.
Les filles de Jean Müller et leur demi-frère André Sommer assisté de son père André Sommer vendent la maison 237 livres au taillandier Jacques Meisenbach
1664 (15. 10.br), Chambre des Contrats, vol. 529 f° 639
(Prot. fol. 61. fac. 2.) Erschienen Elisabetha, Diebold Feisten deß büchßenschiffters, Martha H. Martin Kalben deß Kürschners, Magdalena hannß Philippß Vffenbach deß Schneiders Eheweib, Jede mit assistentz erstermelts ihres Ehevogts, ferners Tobias Roth der Ganth käuffler alß Vogt Apoloniæ /:so selbst præsens war:/ alle Vier weÿl. hannß Müllers deß Schneiders nunmehr seel. nachgelaßene eheleibliche döchter, So dann Pancratzius Kellermann der Schneider alß Vogt Andreß Sommers ihr der Müllerischen Geschwisterd. bruders auß der Muter, mit zuziehung Andres Sommers deß Sigristen im Münster seines eheleiblich. Vatters und Sie beÿde Vögte insonderheit mit beÿstand der Ehrenvest- fürsichtig und weÿsen herrn Johann Christmann Merckhlins und Herrn Johann Leonhard Fröreißens beÿde alß E.E. Großen Rhats mittel ad Contractum Minorum insonderheit Deputirter
in gegensein Jacob Mosenbachß deß Zeug Schmidts mit beÿstand hannß Gaßners deß Kürschners
hauß hoff hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, weith. Zugehördten Rechten und Gerechtigkeiten alhie uff dem Baarfüßer Platz im Gebranten End einseit ist ein Eckh, anderseit neben hannß Eberlen dem Kürschner, hinden uff den Gerber oder Rindts: häuter Graben stoßend gelegen, davon gehend iährlich 2 ß Von Einem Wetterdächlin gemeiner Statt, Item uff Thomæ Apostoli 8. fl. Straßburger wehrung lößig mit 200 fl. besagter wehrung Fr. Barbaræ Reichardin gebohrner Wohlfahrtin, Item 6. fl. wahrung termino Joh. Bapt: widerkäuffig mit 150. fl. gemelter Wehrung der Samblung Zum Innenheim (übernohmen) – umb 62 Pfund
Originaire de Nuremberg, Jacques Meisenbach et sa femme Marguerite Briller acquièrent le droit de bourgeoisie en septembre 1661 en apportant deux fils, Jean Jacques et Jean
1661, 3° Livre de bourgeoisie p. 965
Jacob Mosenbach der Bohrenmacher von Nürenberg erkaufft vor sich und sein haußfr. Margaretha Brillerin d. burgerrecht Vmb den alten Burger schilling der 8. Golt fl. so de vff dem Pfen: thurn erlegt, bringt mit sich 2 Kind. Hanß Jacob vndt Johannes, so noch kein eigen gend*, wollen Zu EE Zunfft der Schmiden dienen. Jurav: 19 7.bris A° 1661
Jacques Meisenbach rembourse à Barbe Reichard un capital garanti sur la maison
1677 (19.3.), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 251
Herr Johann Gumbrecht E.E. Großen Rhats alter beÿsitzer, alß Vogt Barbaræ Reichardtin Wittibin
in gegensein Jacob Maisenbachß deß Zeugschmidts
bekant, daß derselbe, die Jenige 8. fl. Straßburger wehrung so Er Vermög eines deutschen pergamentinen sub dato 27. Junÿ a° 1558. mit deß bischofflichen hoffs anhangendem Insigel Verwahrten Zinnßbrieffs Von seiner alhier am Barfüßerplatz in gebrandten End gelegener Eckh behaußung iährlichen Thomæ apost. Zu Zinnß Zu raichen schuldig geweßenen mit 200. fl. besagter wehrung abgelöst, wider gelaufft und dardurch seine behaußung dießer beschwärdt allerdingß liberirt habe
Jacques Meisenbach hypothèque la maison au profit du béguinage dit Zum Innenheim. En marge, quittance remise à son fils Jean Meisenbach en 1694
1677 (13. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 527-v
Jacob Maÿsenbach der Bohrer und Zeugschmidt
in gegensein Herrn Philipp Jacob Erhardts Schaffners der Rothen Kirch im Nahmen der Samblung Zum Innenheim – schuldig seÿe 250. fl
unterpfand, hauß, hoffstatt mit allen deren Gebäwen begriffen und Zugehördt alhier ahne dem Gebrandten end, einseit neben hannß Jacob Feurabend dem Kürßner, anderseit ist ein Eckh, hinden uff den Gerbergraben stoßend gelegen
[in margine :] (…) in gegensein Johann Meÿsenbachs des bohrer und Zeugschmids hierinn gem. Debitoris leiblichen Sohns (quittung) Actum den 3.ten Julÿ A° 1694.
Jacques Meisenbach meurt en 1685 à l’âge de 55 ans
Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 302, n° 2)
Anno 1685. Jacob Maßenbach d. burger V. bohrenmacher gebürtig Von Nürnberg, ætat 55 iahr, 1. Januar. (i 160)
La maison revient à son fils Jean Meisenbach qui épouse en 1682 Anne Catherine Baur, fille d’un pharmacien de Sulzburg en Bade
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 298) 1682. Dom: Reminis. et Oculi d. 22. Februar. Styli Novi Johann Maßenbach der bohrer v. Zeugschmidt alhier Jacob Maßenbachs des burgers v. Zeugschmidts alhier ehl. Sohn v. Jungfr. Anna Catharina hrn. Christian Bauren apoteckerß Zu Sultzburg Margräffischer herrschafft Ehel. Tochter. Copul. Donnerst. d. 5. Martÿ Stÿl: novi
Jean Meisenbach loue une partie de la maison à l’orfèvre Guillaume von Beer, de Mastricht
1687 (2. 7.bris), Chambre des Contrats, vol. 557 f° 474
Johann Meÿßenbach, der bohrenmacher
in gegensein Wilhelm Von Beer, deß Goldschmids von Mastrich
entlehnt, Eine Stub und Küchen, Zwo Cammeren und auff d. bod. wie auch den größern Keller, vornen und auff den Ersten stock eine stub und küchen, wie auch ein Frantzösischer bettlad sambt Strohsack, und Cadisen grünen Umbhang, in seiner am Brenten End gelegenen behaußung einseit neben hans Jacob Stahl dem Weißbeck and.seit ist ein Eck am Gerber Graben, auff ein Jahr lang vom 15. dießen lauffend Monaths 7.bris angerechnet umb 18 pfund pfenning
Jean Meisenbach loue une partie de la maison au cabaretier Jean Gaillard et à sa femme Marie Anne Tourneux
1689 (1.8.), Chambre des Contrats, vol. 560 f° 389-v
Johann Meÿsenbach, der Bohrenmacher
in gegensein Jean Gaillard Cabaretier, und Marie Anne Tourneux (signé) O, Marie Anne Tourneux
entlehnt, in seiner am Brenten End gelegenen behaußung Eine Stub, und Kuchen, Zwo Cammeren unden auff den bod. wie auch den kleinen Keller hind. Von Viertel jahr Zu Viertel jahr umb 10 Guld. Zu 15 batzen
[in margine :] Jean Gaillard nommé dans le contrat qui est escrit de coste, lequel en presence d’André Foucaud, Cabaretier a confessé avoir cedé son droit de louage du présent bail à luy (…) commencera la bail du susd. Foucaud du premier octobre qui vient, Fait le 23. 7.br 1689
Jean Meisenbach loue une partie de la maison à Madeleine Sachser, femme du mousquetaire Jean Jacques de Bergerois
1690 (8. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 480-v
Johannes Meÿsenbach der Bohrer und Zeugschmid
in gegensein Magdalenæ Sachserin hans Jacobs de Bergerois deß Mußquetierers under dem Regiment la Fere eheliche haußfrau, mit beÿstand H. Maturin Morin, Entreprenneur
entlehnt, In seiner am Brenten End gelegenen wohn behaußung die Und.erste Stub und Zwo Undere Cammern, auch Küchen, So dann den Kleinen Keller, in maßen Sie solche bereits ein Viertel jahr bewohnt, auff ein ferner halb jahr von instehend Michaelis anzurechnen, umb 10 Pfund d. od. 20 guld. à 15 batzen für solche Zeit
Endlich ist Verglich. d. wann d. Verleiher wird Einquartierung bekommen, die Entlehnerin solche in Ihrer Stub leiden, d. Verlehner aber bett und licht od. was Ihme sonsten gebühren möchte fourniren solle
Les préposés aux affaires foncières nomment Jean Meisenbach taillandier municipal le 2 février 1694
1694, Préposés aux affaires foncières (VII 1376)
(f° 7-v) Dienstags den 2. Februarÿ – Johann Meisenbach Statt Bohrenmacher
Johannes Meisenbach der Bohrenmacher, würdt anestatt (-) des Verstorbenen Bohrenmachers, angenommen, für die Statt Zuarbeiten, hat handtreu Gegeben, Getreülich und fleißig Zuwercken, und die Statt nicht Zu übernehmen.
Jean Meisenbach porte plainte devant le Conseil des Maçons contre le maître maçon Michel Gack qui n’aurait pas fait le travail convenu (il ne vient pas avec le nombre d’employés convenu, les dalles qu’il pose sont moins grandes que prévu). Le maître maçon répond que son client l’a injurié et menacé de le frapper. Le Conseil décide que le maître maçon doit exécuter le travail dans les règles de l’art et qu’une commission sera chargée d’estimer le travail si le client a sujet de se plaindre
1695, Protocole de la tribu des Maçons (XI 233)
(f° 70) Dienstag den 16. Aug. Anno 1695.
Johann Maÿßenbach bohrenmacher alhier Clagt contra Meister Michael Gackh, dem Maurer, daß Er mit Ihme einen accord getroffen ein baw zu führen Vmb 320. fl. und 2. Ohmen Wein, habe Ihme auch schon 230. fl. und 2 Ohmen Wein darauff gegeben, Allein Er Gackh für dere Ihme sein Recht nicht wie Gebührlich, Maßen Er Ihme Zu Verschiedenen mahlen nur mit ein Gesellen die Wochen arbeitete, da Er Ihme doch soll 4 oder 5 Zuarbeithen Versprochen, noch über daß Will Er Ane statt 3. Zölligen blatten nur 2. Zöllige legen, Welches Ihrem accord gantz nicht Gemäß.
Maurer præs. sagt Werde Von dem Cläger auf der arbeith dermaßen geplagt, daß es Ihme auch Zustehet, habe Ine mit Verschiedenen scheltwortten angefahren, auch seÿe Er gegen Ihme mit einem Zerbrochen heb Eißen geloffen, sagend du blut hund, ich will dir den halß Zerbrechen, ich habe einen menschen schon den halß Zerbrochen, Welches die Uhrsach ist, Warumb er Kläger nimer mehr arbeiten könne.
Worüber Actor botte, Reum dahin an zu halten, daß Er Ihme seine Arbeith wie recht Verfertigen und beschleunigen solle, beklagter aber respondirt, daß Er ihme Weilen er Ihne in des Teuffels nahmen, Zum Öfftern mahl hatt heißen auß der arbeith gehen, nimermehr arbeithen Kenne, noch wolle, sondern Verlangt daß die bereiths gemachte Arbeith abgeschätzet würde, und Er auff sollche weiße Von Ihne Klägern Käme.
Erkandt, beclagter soll beÿ 2. lb straff, die Veraccordirte arbeithen recht befördern, und beschleünig. Im übrigen aber wann beclagter die arbeit nicht wie Recht Verfertigen würde, Er Kläger ane statt der biß daher Verübten ohn ma*er reden 2. ohnpartheÿ. Meister darüber führen, und selbige auf ohnrechten Cösten besichtigen laßen solle.
Jean Meisenbach hypothèque la maison au profit du chapitre Saint-Pierre-le-Jeune
1698 (7.7.), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 425-v
Johann Maisenbach, der Zeugschmid und Anna Catharina geb. Baürin, und Zwar dieselbe mit beÿstand Hn Daniel Kipßen, deß tuchscherers und E:E: kleinen Raths alt. beÿsitzers, und H. Johann Herren des Barbierers und Wundartzts, Ihrer Schwägere [unterzeichnet] Johannes Meißenbach, Anna Catharina Baeurin
in gegensein herrn Heinrich Joseph von der Borcht alß Canonici und H. Remigÿ Freÿermuth alß Schaffners deß Stiffts zum Jung. St. Peter, schuldig seÿen 300 pfund [unterzeichnet] Henrich Joseph vanderborcht
unterpfand, hauß, hoff, hoffstatt mit allen deren Gebaüen, recht. und Zugehördt. allhier am Baarfüßerplatz am Brenden End einseit ist ein Eck, anderseit neben Jacob Stahl den Weißgerber, hind. auff d. Gerber: oder Rindshäutergraben stoßend gelegen, darvon gehend jährlich 2 ß d von einem wetterdach gemeiner Statt (zu zahlen pflichig)
Jean Meisenbach porte devant les Quinze ses dissensions avec la tribu du Miroir qui veut l’êmpêcher de continuer le commerce qu’il exerce lui-même depuis trente ans et son père quarante-trois ans sur un étal au Marché aux grains puis sous les Petites arcades. Le Miroir entend que son commerce se limite à sa propre production et à celle d’autres taillandiers. Les représentants du Miroir déclarent qu’ils ont sommé en 1695 le plaignant de s’en tenir au règlement, ce qui justifie l’amende qu’ils lui ont infligée, d’autant qu’il s’est emporté lors de sa récente convocation. Jean Meisenbach déclare que s’il n’a plus le droit de vendre ses marchandises comme auparavant il pourrait aussi bien quitter la ville, d’autant que la tribu l’empêche d’avoir des compagnons. La commission, considérant que le demandeur est fils de bourgeois, que son commerce est ancien, qu’il ne peut obtenir de compagnons et qu’il a depuis longtemps un étal, autorise Jean Meisenbach à continuer son commerce à condition qu’il cotise au Miroir et qu’il s’en tienne à sa propre production. Il devra s’entendre avec le Miroir pour ce qui a trait aux régles des taillandiers et solliciter les Quinze en cas de besoin.
1700, Protocole des Quinze (2 R 104)
(f° 273-v) Sambstags den 14. Aug. 1700. – Johann Meißenbach Ca. E. E. Zunfft zum Spiegel
G. noîne Johann Meißenbachs des burgers alhie Cit. per sched. E. E. Zunfft zum Spiegel Zunfft meister H. Rathh. Johann Michael Schwendten, Prpalis klagt daß Gegner Ihme in seinem handel zu molestiren suchen, bittet Zu mehrern bericht deputationem et relaône factâ, ihme eine hanthierung ohngehindert fort zu führen, gn. zu erlauben. S. nôe Citati setzts Zur deputaôn. Erk. Gebettene deputation an die obere handtwerkhs h. willfahrt.
(f° 328) Freÿtags den 24. Septemb. 1700. – Johann Meißenbach Ca. E. E. Zunfft zum Spiegel
Obere handtwerkhs herren per herrn Friden, Es habe Johann Meißenbachs der burger und Zeügschmidt alhie wider E. E. Zunfft zum Spiegel geklagt, daß sie Ihme in seinem handel verbiethen wolle, anbeÿ umb eine Deputation gebetten, so auch willfahrt worden, vndt alß man denselben auff beschehene Remission angehört, habe derselbe beditten, daß Er von E. E. Zunfft Gericht zum Spiegel Citirt worden seÿe, und man Ihme seinen bißherigen handel niderlegen wollen da doch Er, vnd sein Vatter, 30. vnd 43. Jahr lang dergleichen wahr ohne einige hindernuß geführt hetten, vndt habe Er ohnfern dem Cornmarckh jeweilen einen standt gehabt, und seithero einen laden unter der Kleinen Erbslauben gelehnt, vndt wolle ermelte Zunfft ihne dahin obligiren, daß er sich mit dem, so er selbsten verfertige, vnd von seinen mit meistern haben könne, allein Contentiren solle.
Worauff herr Rath. Schwendt als Zunfftmr. beÿ E. E. Zunfft Zum Spiegel, sich verwundert, daß ged. Meißenbach an dießem Orth haben klagen mögen, da man doch nichts suche, als nur die articul Zu exequiren, dahingehendt, daß die handwercksleüth beÿn ihrem Handwerckh vnd die handelßleüth beÿ der handlung bleiben sollen, vndt obwohlen man schon in aô 1695. den Kläger anbefohlen, dergleichen handlung bleiben zu laßen, so habe Ers doch nicht gethan, dergestalten daß man ihme wegen jenes ungehorsambs wohl einige straff anzusetzen ursach gehabt, ihne iedoch damit verschont habe, Weilen derselbe aber doch noch damit fortführe, so seÿe er den 27. Julÿ jüngsthin, wider vor E. E. Zunft gericht bescheiden, und ihme solche handlung nochmahlen beÿ 5. lb str. verbotten, mithin Zu verkauffung der noch habende wahr Zweÿ monat Zeit gegönnt worden, dabeneben ged. Herr Rath. Schwendt einen Extractum Protocolli vom 16. Aug. 1695. vnd 27. Julÿ jüngsthin vorgelegt, wodurch obiger beschienen wurde, vnd soviel daraus abzunehmen war, daß Cläger beÿ E. E. Zunfft gericht mit großer ungestümm heraus gefahren vndt gesagt habe, Er laße sich durch aus nichts verbiethen, wolle sich auff die herren XV. beruffen haben, vndt wann ihme da nicht geholffen werden Zu dem Herrn Intendanten oder gar an den König gehen.
Auff welches Kläg. replicirt, daß er den Laden nur bis Michaelis behalten wolle, solchem auch nicht Anderß gelehnt habe, als daß er nur in des platzen lehnung gestanden seÿe, vnd daß wann er alles quittiren solte, was die Zunfft Zum Spiegel haben wolle, Es gar Zur Statt hinaus müßte, Zumahlen Er Zu seinem Handwerckh keinen gesellen bekommen könne. Worüber Herr Schwendt regerirt, daß Cläger sehr trotzig seÿe, auch die Obere handwercks Herren zimblich unhöfflich tractirt habe, und gleich mit dem herren Intendanten Zu trohen pflege.
Alß man darauff die Sach in deliberaôn gezogen, habe man davor gehalten, daß es beÿ dem articul zwar gelaßen werden könte, iedoch weilen der kläger (1) ein burger ist, (2) dergleichen Wahr schon lang geführt, (3) keine gesell bekommen kan, und (4) schon lange Zeit einen standt gehalten vndt auffm Marckt feil gehabt, er noch ferner continuiren, beÿ E. E. Zunfft zum Spiegel gelt zünfftig werden, und allein beÿ dem was er mit seiner handt verfertigen kan, und was Zum handwerck gehörig, verbleiben, das Jenige aber, was eigentlich Zum handwerck gehörig, beÿ E. E. Zunfft zum Spiegel regulirt, vnd wann Sie nicht mit einander eines werden können, wider vor MGHherrn gebracht werden solte. Erk. Bedacht beliebt.
Anne Catherine Baur veuve Meisenbach hypothèque sa moitié de maison au profit de la fondation Saint-Nicolas-aux-Ondes
1709 (30.4.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 279
Anna Cath: Maißenbachin wittib geb. Baurin beÿständlich Joh: Jacob Bäst waffenschmids ihres Curatoris
in gegensein S.T. H. Joh: Georg Heckers alten Ammeisters u. XIII.ners alß mitpflegers und H. Joh: Bechtolds Schafners deß Stiffts St Nicolai in Undis – schuldig seÿe 75 pfund
unterpfand, ihre helfte ahn einer behaußung allhier ahn dem gebrandten end, einseit ist ein eck anderseit neben Joh: Jacob Stahl übrigens auf den graben stoßend, darvon gehen jährlichen 2 ß von einem wetterdächel
Anne Catherine Baur veuve Meisenbach hypothèque sa part de maison au profit du sénateur Daniel Ernest Braun
1713 (9.1.), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 10
Anna Catharina Maÿsenbachin wittib geb. Baüerin mit beÿstand Johann Georg Zÿsich des Specereÿ händlers Ihres Vogts
in gegensein hrn Daniel Ernst Braunen Exsenatoris – schuldig seÿe 150 pfund
unterpfand, 5/8 theil für ohnvertheilt ahne einer behaußung mit allen gebäuen, Rechten und zugehörden ahm brendten End, einseit ist ein Eck anderseit neben Johann Jacob Stall weißgerbern
Anne Catherine Baur veuve Meisenbach loue une partie de sa maison à son fils taillandier Jean Meisenbach contre une rente hebdomadaire et lui cède les outils de taillandier
1718 (24.11.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 11) Joint au n° 422 du 11 fév. 1721
Zuwißen daß auff heüt dato Zu end gemelt Zwischen fraw Annæ Catharinæ Maßenbachin gebohrner Baurin mit beÿstand Hn Johann Friderich Thomer des Schmid büttels und Meßerschmidts ihres geordneten Curatoris, alß Mutter ane einem,
So dann H. Johann Maisenbach dem ledigen borhenmacher als Sohn, beÿständlich H, Johann Daniel Kipßen des tuchscherers seines geschwornen Vogts am andern Theÿs, Volgende lehnung und vergleich eingangen und getroffen worden.
1. Verlehnt die Mutter dem Sohn, die Oberste Stub auff dem Graben und küchel, die Stub über der Werckstätt, oben underm Tach die Cammer, die Werckstätt, platz im Keller und platz Zu Kohlen und holtz,
2..dafür und Vor solche in lehnung nehmende Gemächer Verspricht der Sohn, der Mutter Zu einem Jährlichen Zinß Zureichen 26 Gulden, solchen wochentlich Zu bezahlen, darbeÿ Verspricht der Sohn der Mutter, Sie im übrigen nicht Zu tormentiren oder leÿds Zu Zu fügen, und solle die lehnung und Zinßreichung angehen, von der Zeit des Sohns Verheürathung oder Copulation.
3. Waß der Werckzeüg betrifft, so will die Mutter solen dem Sohn hiemit eÿgenthümblich geschenckt und Verehret haben
(…) Actum Straßburg den 24. Novembris Anno 1718.
Anne Catherine Baur veuve de Jean Meisenbach meurt en 1727 en délaissant un fils et les représentants de sa fille. L’inventaire est dressé dans la maison de son fils au Coin brûlé près de la place des Cordeliers. L’actif de la succession s’élève à 601 livres.
1727 (19.7.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 26) n° 830
Inventarium über Weÿl. der Ehren und tugendsahmen Frawen Annæ Catharinæ Meißenbachin gebohrner Bawrin gewester wittib und burgerin allhier nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1727 – nach ihrem am 4.ten dießes Monats genommenen tödlichen hientritt hie zeitlichen verlaßen (…) ersucht durch H. Johann Meißenbach dißorts Sohn und Miterben und Fr. Catharina Elisabetha gebohrner Städelin beede Eheleuthe undt burgere alhier – So bescheh. Straßb. d. 19. Julÿ 1727.
Die Verstorbene seel. hat ab intestato Zu Erben Verlaßen wie folgt. 1. weÿl. Frawen Mariæ Magdalenæ gebohrne Meißenbachin mit H. Daniel Bleÿfuß dem Sattler und burger alhier Ehelich erzeugte und Hinterlaßene Zweÿ Kinder alß dißorts Eckele, nahmentlich Mariam Magdalenam und Johann Daniel beeder Bleÿfußin deren geschwornen Vogt ist H Johann Daniel Bawren der handelßmann und burger alhier so dem geschäfft in persohn abgewartet, 2. Hn Johann Meißenbach der Bohrenmacher und burger alhier vor sich selbst Gegenwärtig, So die Verstorbene mit auch weÿl. Hn Johann Meißenbach dem geweßenen Bohrenmachen undt burgern alhier respectivé ehl. erziehlt undt per testamentum zu gleich. portionen und antheÿlern Zu Erben Verlaßen.
In einer alhier Zu Straßburg ane dem baarfüßerplatz in dem sogenannten brendenendt gelegenen H, Johann Meißenbach dißorts Sohn und mit Erben eigenthümlich zuständigen behaußung folgender maßen befunden.
Sa. haußraths 42, Sa. Silbers 3, Sa. Goldenen Ring 3, Sa. Schulden 550, Summa summarum 601 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 363 lb
Copia Testamenti nuncupativi – 1727 (…) auff Montags den 9. Junÿ abends Zwischen fünff und sechs Uhren in einer allhier in der Königlichen Statt Straßburg in dem Branden end gelegenen von der testirenden Zum theil Lehnungs weiß bewohnenden behaußung, dero Wohnstuben mit sechs fenstern auff das Höfflein gegen dem Rindshäutergraben außsehend (…) erschienen ist die Ehren und tugendbegabte Frau Anna Catharina Meÿßenbachin gebohrne Baurin Weÿland deß Ehrsamen und beschreibungen Herrn Johann Meÿßenbachs geweßenen Zircul Schmidts und beÿsitzers allhier seeligen nachgelaßene Wittib, nach dem Willen Gottes Krancken und doch außer dem bett sich aufhaltenden Leibs – Johann Adam Ösinger Nots: juratus publ:
Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 100 florins (50 livres) sur un total de 700 florins
1727, Livres de la Taille (VII 1176) f° 156-v
(Schmidt. F. N° 4294) Weÿl. Fr. Annæ Mariæ gebohrner Baurin auch weÿl. Johann Maÿßenbach gewesenen Zirckelschmidts und unds alhier hinderlaßener Wittib Verlaßenschafft inventirt H. Not. Hoffmann.
Concl. Fin. Inv: ist fol. 40.b, 363 lb 15 ß 6 d
die machen 700 fl. Verstallte nur 600 fl. alßo Zu wenig 100 fl.
Warvon der Nachtrag gerechnet wird auf Sechs Jahr in duplo à 6. ß, 1 lb 16 ß
und auf Vier Jahr in simpli à 3 ß, 12 ß
Extat Stallgeltt pro 1723. 24. 25 & 1727, 3 lb 12 ß
Gebott, 2 ß
Abhandlung 10 ß 6 d – Summa 6 lb 12 ß 6 d
Auff bitten haben die herren dreÿ ane dem Nachtrag nachgelaßen 1 lb 4 ß, rest 5 lb 8 ß 6 d
dt. 10° Xbr 1727
Anne Catherine Baur céde sa moitié de maison à son fils taillandier Jean Meissenbach moyennant 850 livres
1719 (31.1.), Chambre des Contrats, vol. 593 f° 49
Anna Cath: Maÿßenbachin wittib geb. Baurin beÿständlich Joh. Friedrich Thomas böttels auf der schmidt stueb ihres Curatoris
in gegensein Joh: Maÿßenbach zeug und bohrenschmidts
ihren theil für unvertheilt ahn hauß hoff hoffstatt brunnen und allen anderen dero gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten ahn dem baarfüßer platz, einseit ist ein eck ahn der steegen in dem gerber oder Rindshäutergraben anderseit neben hanß Jacob Stahl übrigens theils auf den gerbergraben – davon soll man jährlich 2 ß von einem wetter tächel – um 300 pfund verhafftet, geschehen um 850 pfund
Marie Madeleine Meissenbach femme du gainier Jean Daniel Bleyfuss cède sa part de maison à Jean Meissenbach qui devient ainsi propriétaire de la totalité
1724 (30.3.), Chambre des Contrats, vol. 598 f° 181
Maria Magdalena geb. Meÿßenbachin Johann Daniel Bleÿfuß des Sâcklers ehefrau
in gegensein Johannes Meÿßenbach des zeüg und Bohrenschmidts
Einen 9.dten theil für ohnvertheilt ahne einer Behausung hoff bronnen und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahne dem Baarfüßer: plaz beÿ dem Brendten: end einseit ist ein eck ahne der in den gerber: oder Rindshäutergraben leitenen Stieg, anderseit neben hannß Jacob Stahl dem Jüngern weisgerber hinten auff ged. Graben, davon die übrige acht 9.de theil dem Käuffer zuvorhin eigenthümlich zuständig – davon gibt man 2 ß ane allmend zinß von einem wetter dächel – um 128 pfund
Jean Meissenbach hypothèque la maison au profit de Jean Bernard Hennenberg, secrétaire des Quinze
1726 (25.6.), Chambre des Contrats, vol. 600 f° 297
Johannes Meÿßenbach der zeug: in Bohrenschmidt
in gegensein H. Johann Bernhard Hennenberg fünffzehen Secretarÿ – schuldig 250 pfund
unterpfand, Eine Behausung Bronnen hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahne dem Baarfüßerplatz beÿ dem Brendten End, einseit ist ein Eck ahne der in den Gerber: oder Rindshäutergraben leitenden stieg, anderseit neben Johann Jacob Stall dem weißgerber hinten auff gedachten graben
Les experts estiment la maison 500 livres lors de l’inventaire dressé en 1728 après la mort de Jean Meissenbach.
Sa veuve Catherine Elisabeth Stædel hypothèque la maison au profit du marchand Nicolas Daniel Fettich
1729 (18.7.), Chambre des Contrats, vol. 603 f° 348
Fr. Catharina Elisabetha geb. Städelin weÿl. Johannes Meÿßenbach zeug: und Stahlschmidts wittib mit beÿstand ihres geschwornen Vogts H. Johann Jacob Schwing des goldarbeiters
in gegensein H. Nicolaus Daniel Fettich handelsmanns – schuldig seÿe 75 pfund
auff ihres Ehemanns seel. ohnveränderten allhier im Brendten Endt, einseit ist ein eck ahn der in den Gerber: oder Rindshäutergraben leitenden Stieg anderseit neben Johann Jacob Stall dem weißgerber hinten auff ged. Graben ohnfern dem Baarfüßerplatz gelegenen behausung und hoffstatt hafftend
Le tuteur des deux filles de Jean Meissenbach hypothèque la maison pour régler les droits de la veuve Catherine Elisabeth Stædel remariée au marchand Jean Nicolas Klauer
1732 (8.4.), Chambre des Contrats, vol. 606 f° 171-v
Daniel Bleÿfuß der Säckler als geordneter vogt weÿl. Johannes Meÿßenbach des Bohrenmachers und Fr. Catharina Elisabetha geb. Städelin hinterlassenen zweÿer Kinder Catharina Elisabetha und Susanne Magdalena der Meÿßenbachin
in gegensein H. Johann Heinrich Faber J. V. Lti und E.E. großen Raths Actuarÿ, schuldig seÿen 250 pfund, zu bezahl: und ausweißung gleicher summ die Sie bemeldter ihrer Mutter Meÿßenbachischen wittib und nunmehr Johann Nicolaus Klauer des handelsmanns Ehefrau (…) guths ergäntzung
unterpfand, Eine Vordere und hindere Behausung hoff Bronnen und hoffstatt mit allen deren gebäuden, zugehörden und Rechten ohnfern dem Baarfüßerplatz beÿ dem gebranten End einseit ist ein Eck ahne der in dem Rindshäuter: oder Gerber graben leitenden Stieg anderseit neben weÿl. hannß Jacob Stall weißgerbers wittib und erben hinten auff ged. graben
Les héritières de Jean Meissenbach vendent la maison 1 305 livres au menuisier Chrétien Erichsohn et à sa femme Marie Salomé Scheuring
1732 (22.9.), Chambre des Contrats, vol. 606 f° 406
weÿl. Johannes Meißenbach gewesten Bohrenmachers und Fr. Catharinæ Elisabethæ geb. Städelin nunmehr Johann Nicolaus Klauers ehefrau erzeugt und hinterlaßener zweÿ Kinder Catharina Elisabetha und Susanna Magdalena der Meißenbachin geschwornet Vogt Daniel Bleÿfuß Säckler
hatt in gegensein Christian Erichson des Schreiners und Mariæ Salome geb. Scheurin, am 15. hujus ergangen, als letzt und meistbietenden
Eine Behausung hoff Bronnen und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ohnfern dem Baarfüßerplatz beÿ dem Brendten End einseit ist ein Eck ahne der in dem Rindshäutergraben oder Gerber: graben leitenden stieg anderseit neben weÿl. Johann Jacob Stall des jüngern gewesten weißgerbers wittib und Erben hinten auff ged. graben ; hiesigen Stadt Pfenning Thurn 2 ß ane allmend zinß von einem wetterdächlein – um 1055 capitalien beladen – auff den fuß der Stieg und Kauff schillings der 1305 lb
Chrétien Erichsohn loue une partie de la maison au serrurier Nicolas Pertois
1737 (30.7.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 512-v
Christian Erichson der Schreiner
in gegensein Nicolas Pertois des Schloßers
entlehnt, In einer ihme den verlehner eigenthümlich zuständigen alhier im Brandt ein Endt einseit ein eck ahne der in dem gerbergraben leitenden stieg anderseit neben Johann David Stamm dem weißbecken hinten auff den Rindshäutergraben gelegenen behausung, unten auff dem boden die werckstatt unten in dem hoff eine stube und kuchen, Eine Stiege hoch eine große Kammer und dreÿ stiege hoch zwo Kammern, einen unterschlagenen platz im keller und platz zu kohlen wie auch den gemeinschaftlichen gebauch der Bühn zum waschhencken, welche Lehnung geschloßen worden auff 6 nacheinander kommende jahr anfangend von nächstkommenden Michaelis – um einen jährlichen Zinß nemlich 32 pfund
Les experts estiment la maison 900 livres à l’ état de leurs biens que font dresser en 1742 Chrétien Erichsohn et Marie Salomé Scheuring.
Chrétien Erichsohn loue une partie de la maison à l’éperonnier Jean Roos
1744 (9.3.), Chambre des Contrats, vol. 618 f° 118-v
Christian Erichsohn der schreiner
in gegensein Johann Rooß des Sporers
entlehnt, in einer dem verlehner eigenthümlich gehörig im brennteinend einseit ist ein eck in den Gerbergraben leitenden steeg anderseit neben Johann David Stamm dem weißgerber gelegenen behausung, die werckstatt unten im hoff, unten auff dem boden eine stub und kuchen eine stiege hoch eine große kammer, dreÿ stiegen hoch zwo kammeren einen unterschlagenen platz im keller und platz zu kohlen wie auch den gemeinschafftlichen gebrauch der bühn zum waschhencken – auff 6 nacheinander folgenden jahren auff innstehenden Annunciationis Mariæ anfangend ; um einen jährlichen Zinß nemlich 60 gulden
Chrétien Erichsohn et Marie Salomé Scheuring, assistés de leurs deux fils Jean Geoffroi et Jean Philippe, hypothèquent la maison au profit de la fondation Otto
1748 (26.8.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 622-v
Christian Erichsohn der schreiner und Maria Salome geb. Scheuringin mit beÿstand ihrer söhn H. M. Johann Gottfried Erichsohn studiosi Theologiæ und Johann Philipp Erichsohn des ledigen schreiners
in gegensein der Ottonischen Stifftung Obmanns S.T. H. Johann Heinrich Faber J. Cti alten Ammeisters XIII und Scholarchae und deroselben administratoris H. Christian Ludwig Nicolai Jcti und EE. kleinen Raths referendarii – schuldig seÿen, 300 pfund
unterpfand, eine behausung, hoff, bronnen und hoffstatt ane dem Baarfüßer platz beÿ dem brent ein end einseit ist ein eck ane dem Gerbergraben leitenden steeg, anderseit neben David Stamm dem weißgerber, hinten auff ged. Graben – davon soll man von einem wetterdächlein 2 ß ane allmend zinß – als ein am 22. Septembris. 1732 erkaufftes guth
Chrétien Erichsohn et Marie Salomé Scheuring hypothèquent la maison au profit du marchand Gaspard Klentz
1754 (8.8.), Chambre des Contrats, vol. 628 f° 364
Christian Erichsohn der schreiner und Maria Salome geb. Scheirin mit beÿstand ihrer tochtermänner H. Philipp Friedrich Rautenstrauch des perruckenmachers und Caspar Samuel Edelmans des schreiners
in gegensein H. Johann Christian Storr des courtier als gewalthaber H. Caspar Klentz des ledigen handelsmanns – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, eine behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deren begriffen, rechten und gerechtigkeiten ohnfern dem baarfüßerplaz beÿ dem Brandten End, einseit ist ein eck, anderseit neben David Stamm dem weißgerber, hinten auff den Rindshäutergraben – davon soll mann der hiesigen Stadt Pfenning Thurn 2 ß ane allmend zinß
Marie Salomé Scheuring garantit l’emprunt de son gendre perruquier Philippe Frédéric Rautenstrauch et de sa fille Marguerite Giesbrecht en hypothéquant sa maison au Coin brûlé
1768 (19.8.), Chambre des Contrats, vol. 642 f° 514
H. Philipp Friedrich Rautenstrauch der perruckenmacher und Fr. Margaretha geb. Gießbrechtin mit beÿstand H. Johann Heckler des perruckenmachers und Johann Schwebel des krempen beede ihren nächsten
in gegensein H. François Xavier Grenier des perruckenmachers – schuldig seÿe 150 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane dem großen Kirchgaß, einseit ist ein eck derselben anderseit neben H. Lammas dem biersieder hinten auff H. Johann Conrad Berger dem langmeßerschmidt
die schuldner mutter und schwiegermutter Fr. Maria Salome geb. Scheurin weÿl. Christian Ehrichsohn gewesten schreiners wittib beÿständlich Caspar Samuel Edelmann, verbürgt (und setzt zum unterpfand ein) eine behausung cum appertinentis ane dem Brandein end, einseit neben N. Stamm dem weißgerber anderseit ist ein eck hinten auff d. Gerbergraben
Les experts estiment la maison 700 livres en 1757 lors de l’inventaire dressé après la mort de Chrétien Erichsohn.
Geoffroi Erichsohn promet au maître d’armes Pierre Justet de lui vendre la maison dès qu’il sera reçu bourgeois
1778 (24.8.), Not. Laquiante (6 E 41, 1068) n° 35
Convention – M Godefroy Erichsonn ministre et curé de Jebsheim près Colmar
et Sr Pierre Justet maître et fait d’arme natif de montpellier demeurant présentement aud. Strasbourg
1. ledit Erichsonn a promis audit Sr Justet sa maison a luy appartenante aud. Strasbourg situé dans la rue dite brendenend vis à vis la braserie de l’ours Blanc et dépendances telle qu’il l’a herité de Sr son père s’engegaent a luy passer sad. vente aussitot qu’il sera recu bourgeois aud. Strasbourg et qu’il l’en aura requis pour le prix de 5800 livres
Le pasteur Geoffroi Erichsohn vend la maison 1 450 livres au maître d’armes Pierre Justet
1778 (5.12.), Chambre des Contrats, vol. 652 f° 386-v
M. Jean Daniel Busch licencie ez loix premier secrétaire de la Tour aux Pfeninges pour et au nom de M. Geofroy Erichsonn ministre et curé de Jebsheim près Colmar
au Sr Pierre Justet, maître en fait d’armes
une maison, petite cour, puit avec toutes ses appartenances, droits et dépendances scize en cette ville rue dite Brand ein end, d’un côté Mre Stamm chamoiseur d’autre un coin où l’on descend pour aller au fossé, derrière ledit fossé des Tanneurs-dont on doit à la Tour aux Pfenings 2 sch. ou 8 sols – moyennant 5800 livres
Pierre Justet revend la maison 1 875 livres au sellier François Rieth et à sa femme Marthe Holdermann
1783 (4.11.), Chambre des Contrats, vol. 657 f° 450
Sr Pierre Justet maître en fait d’armes
au Sr François Rieth sellier et Marthe née Holdermann assistée de Joseph Dronsperger mre serrurier et Jean Daniel Irrmann pre menuisier
une maison, petite cour avec toutes appartenances, droits et dépendances rur dite Brand ein end, d’un côté la veuve Stamm d’autre un coin ou l’on descente pour aller au fossé des Tanneurs, derrière ledit fossé – dont on doit à la tour aux Phennings 2 s ou 8 sols – moyennant 7500 livres
Ancien soldat d’un régiment de dragons, le sellier François Antoine Rieth épouse en 1772 Marie Marthe Holdermann, veuve du selllier Jean Michel Georger : contrat de mariage, célébration
1772 (18.11.), Not. Fické (6 E 41, 774) n° 223
Eheberedung – persönlich erschienen der Wohl Ehren und Wohlachtbahre Herr Frantz Antoni Friderich Rieth, der ledige frantzösische Sattler, Weiland Herrn Johann Bastasius Rieth, des gewesenen huffschmidts und burgers alhier Zu Straßburg mit Fraun Maria Barbara gebohrner Schweighäuserin ehelich erzeugt hinterlaßener Sohn eines
und andern theils, die Viel Ehren und tugendbegabte Frau Maria Martha Georgerin gebohrner Holdermännin, Weiland Herrn Johann Michael Georger des gewesenen Sattlers und burgers dahier hinterlaßene Frau Wittib, hiebeÿ mit S.T. Herrn Johann Georg Holdermann dem Kupferschmid und E. E. Kleinen Raths alten wohlverdienten beÿsitzer ihren leiblichen herrn bruder
So beschehen Straßburg in fernerer gegenwart Herrn Joseph Müller des beamten in alhiesigen Kauffhauß und burgers alhier der Frau hochzeiterin Kinder erster Ehe geordneten H. Vogts (…) auf Mittwoch den 18. Novembris 1772. [unterzeichnet] francois antoine friderique Riett als hochzeiter, Maria Martha goerger als hochzeiterin
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 92)
Hodie 12 januarii anni 1773 (…) in facie ecclesiæ sacro matrimonii vinculo conjuncti fuerunt Franciscus Antonius Rieth miles legionis tormentariæ vulgo dragons rite dimissus filius legitimus et Majorennis Joannis [Bastasii] Rieth civis in vivis hujatis et fabri ferrarii et Mariæ Barbaræ Schweigheuserin viduæ ejus superstitis et Maria Martha Holdermann vidua defuncti Michaelis görger civis dum viveret et ephipparii hujatis (signé) Riett, martha holdermann
Les Quinze dispensent François Rieth de découper la selle pour son chef d’œuvre
1772, Protocole des Quinze (2 R 183)
(p. 579) Sambstags den 28. Novembris 1772
Claus nôe Frantz Rieth des ledigen Sattlers und hiesigen burgers sohns C. E. E. Meisterschafft der Frantz. Sattler obermeister prod. unterth. Memoriale und bitten sambt beÿl. Sub lit. A. B. & C. puncto dispens Vom Sattelbaum, bitt ablesung und wie derinnen. Rang nôe des Obermeisters setzt Zu. Ew: Gn: bitt aber refusionen expensarum. Erkandt, Wird des Implorant, gegen ersetzung der uncosten Von dem Zuschnitt des Zum Sattler Meistestück verordneten Sattelbaums Obrigkeit. dispensirt.
François Antoine Rieth est reçu tributaire chez les Tanneurs le 11 septembre 1773
1773, Protocole de la tribu des Tanneurs (XI 359)
(f° 158) Sambstags den 11.ten Septembris 1773
Mstr Frantz Antoni Ried, der frantzösische Sattl., producire Schein von löbl. Stadt Stall de dato 25. Februarÿ 1773 und begehrte in folge deßen beÿ dieser Ehrs. Zunft leibzünfftig zu werden.
Erk. Gegen Erlag der Gebühr willfahrt (dd. 2 lb 9 ß 6 d)
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison propre à l’épouse place des Cordeliers. Ceux du mari s’élèvent à 21 livres, ceux de la femme à 2 551 livres
1773 (17.2.), Not. Fické (J. Charles, 6 E 41, 766) n° 522
Inventarium über Herrn Frantz Anthonj Rieth, des frantzösischen Sattlers und fraun Mariæ Marthæ gebohrner Holdermännin, beeder Eheleuthe und burgere alhier Zu Straßburg einander vor unverändert in die Ehe zu: und eingebrachte Vermögens Haabschafften, aufgerichtet im Jahr 1773. – in ihrer m 13. Januarii jüngst angetrettenen Ehestand vor unverändert Zu und eingebracht haben – So beschehen Straßburg in fernerer Gegenwart herrn Johann Georg Holdermans des Kupferschmids und burgers alhier der Ehefrauen herrn Bruders und hierzu erbettenen beÿsitzersn auff Mittwoch den 17.den Februarii 1773.
In einer allhier Zu Straßburg an dem baar füßer Platz gelegener hieher eigenthümlich gehörigen behaußung hat sich befunden, wie folgt.
Eigenthum an einer Behausung (F.) Nämlich die helfte an 7/10. Theilen, das sind 14/20.te Theil vor unvertheilt von und an einer behausung an dem baar füßer Platz (…)
Der Ehefrau geliebter acht Kinder erb. anerstorbenen vätterl. Guth betreffend, so zum theil mit Wÿdem verfangen
Series rubricarum hujus Inventarii. Des Ehemanns Einbringen, Sa. Silbers 21 lb
Diesemnach so wird auch der Ehefraun Zugebrachte Vermögenschaft verschrieben, Sa. Werckzeugs 6, Sa. Waaren Zur Sattler Profession gehörig 2256, Sa. der leeren Faß 33, Sa. Silbers 36, Sa. Goldener Ring 40, Sa. baarschafft 300, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 525, Sa. Schulden 775 Summa summarum 4340 lb – Schulden 1789, Nach deren Abzug 2551 lb – Conclusio finalis 3623 lb
François Antoine Frédéric Rieth se remarie en l’an X avec Catherine Barbe Brunck originaire de Niederbronn : contrat de mariage, célébration
1802 (24 vent. 10), Strasbourg 13 (14), Not. Bremsinger n° 544
Eheberedung – burger Frantz Anton Friedrich Riett, Sattler wohnhaft an dem Parade Platz N° 30, weÿl. burgerin Maria Marthä geb. Holdermann wittwer
Catharina Barbara geb. Brunck deßen dermalige Ehegattin weÿl. burgers Andreas Brunck, Röthmüllers zu Niderbronn mit b.in Magdalena geb. Zaun ehelich erzeugte tochter
Enregistrement de Strasbourg, acp 83 F° 197 du 3 ger. 10
Mariage, Strasbourg (n° 254)
Du 8° jour du mois de Ventôse l’an X de la République française. Acte de mariage de François Antoine Frédéric Riedt, âgé de 63 ans, marchand carossier, né en cette ville le 17 février 1739, y domicilié, fils légitime de feu Jean Bastau Ridt, maréchal ferrant, et de feüe Barbe Schweighaeuser, veuf de Marie Marthe Holdermann morte en cette ville le 7 frimaire de l’an V
Et de Catherine Barbe Brunck, agée de 30 ans, domiciliée en cette ville depuis son enfance, née à Niederbronn, Département du Bas-Rhin, le 19 juillet 1771 fille légitime de feu André Brunck,meunier à garance audit lieu et de Susanne Madeleine Zaum (signé) francois Riett, Barbara Brunck (i 134)
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
1803 (22 prair. 11), Strasbourg 5 (16), Not. F. Grimmer n° 2305
Inventarium über bürger Frantz Antoni Rieth des gewesten Sattlers und Fr. Catharinæ Barbara Brunck deßen Ehegattin, einander in die Ehe gebracht – vermög der vor Notario Bremsinger den 24. Ventos 10. Jahr passirten Eheberedung
in der Wohnbehausung der ermelten Ehegatten
des Ehegatten hausrath 1844 fr
Eigenthum ane behausungen der Ehegattin in die Ehe gebracht, Erstlichen eine allhier zu Straßburg im grünen bruch gegen der Reutschuhl über gelegene behausung und Remise samt allen zubehörden einseit neben bürger Jacob Friedrich anderseit neben der Allmend gaß vornen das allmend und hinten ermelten burger Friedrichs Eigenthum, angeschlagen 4500 fr
Item das drittel für ohnvertheilt vor und ane einer behausung an der Feg Gaß mit N° 43 bezeichnet einseit neben bürger Linck anderseit neben b: Friedrich dem Schuemacher hinten auff hüpferin die Lichtermacherin und fornen auf die Gaß, 1000 fr
Item eine Remise samt einem Kleinen gärtlein so auf den Allmend grund und boden der Statt welche mann für 18 Jahr gelehnt hat, gebauen einseit neben (-) anderseit neben (-) fornen auf die straß hinten auff (-), 500 fr
summa liegende güther des Ehegatten 6000 fr, summa summarum 7844 fr
der Ehegattin vermögen, hausrath 5968 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 88 F° 36-v du 24 pr 11
Trois des enfants issus du premier mariage de Marthe Holdermann cédent la maison à leur cohéritière Catherine Elisabeth Georger, femme abandonnée du sellier Nicolas Isaac sur le pied de 14 000 francs
1802 (28 floreal 10), Strasbourg 11 (4), Not. Anrich n° 464
zu weÿl. der bürgerin Marthä geb. Holdermann des bürgers Frantz Anton Friedrich Rieth Sattlers abgelebter Ehefrau Verlaßenschafft Erörterung, erschienen vorgemelter bürger Frantz Anton Friedrich Rieth der Wittwer, Ferner von deroselben in erster Ehe mit längst weÿl. dem bürger Johann Michael Geörger auch gewesten Sattler erzeugten vier Kinder und Erben nachbenamßte dreÿ als die bürgerin Maria Susanna Geörger leedigen standes und großjährigen Alters, Frantz Michael Geörger ebenmäßigen Sattlers und die bürgerin Clara Theresia Geörger des bürgers Andreas Bremsingers Notarii publici Ehegattin
Catharinæ Elisabethæ Geörger Niclaus Isaac des von hier abweßenden Sattlers geschiedenen Ehefrau unter verbeÿstandung Johann Georg Vix rechtsgelehrten
zwar der Wittwer zur helffte und jedes obernannen dreÿ Kinder zu einem achten theil, schon dem 6 gegenwärtigen Monats floreal cedirt, Eine behausung hoff bronnen und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten zu Straßburg ohnfern dem Paraden platz beÿ dem Brandein End so mit N° 16 bezeichnet und woran der Cessionaria vorhin schon ein achte theil zuständig war, einseit ist ein Eck an der in dem Rindshäutergraben oder Gerbergraben leitenden Stieg, anderseit neben bürger Riefel dem Weißgerber vornen auf die brandein End gaß und hinten auf besagten Gerbergraben – um 12.250 Francken, die gantze behausung zu 14.000 Francken gerechnet
Enregistrement de Strasbourg, acp 84 f° 111-v du 1 pr. 10
Originaire le la Petite Eich dans la paroisse de Réding près de Sarrebourg, Nicolas Isaac épouse en 1784 Catherine Elisabeth Georger : contrat de mariage, célébration
1784 (22.10.), Not. Lederlin (6 E 41, 911) n° 78
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen seÿe Herr Nicolas Isaac, der leedige Sattler, Herrn Joseph Isaac des aubergiste und Fraun Johannæ gebohrner Barmentier, beeder Eheleuthe und Inwohner in der Petite Eich nächst Saarburg gelegen ehelich erzeugter Sohn, als Hochzeiter beÿständlich gemeldten seines dato hier in Straßburg anweßenden Vatters ane Einem,
So dann Jungfer Catharina Elisabetha Göergerin, Weiland H. Johann Michael Göerger geweßenen Sattlermeisters und burgers dahier mit Fraun Maria Martha gebohrner Holdermännin seiner Ehegattin und hinderlaßener Wittib, so dermalen ane H. Frantz Antoni Rieth den frantzösischen Sattler meistern und burgern allhier verheurathet ehelich erzeugte nach tod verlaßene Tochter unter assistentz ermeldter ihrer Mutter und ihres H. Stieff vatters als Hochzeiterin ane dem andern Theil
So geschehen allhier Zu Straßburg den 22. Octobris 1784 [unterzeichnet] Nicolas Isaac, Catharina Elisabetha Goerger
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 444)
Hodie 18. juanuarii Anni 1785 facta unica tantum proclamatione (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt joannes Nicolaus Isaac Oriundus ex Reding Diœcesis Metensis filius solutus et Majorennis Josephi Isaac et joannæ parmentier a sex* annis in parochia nostra Commorans et Catharina Elisabetha Georger Argentinensis filia soluta minorennus defuncti Joannis Michaelis Georger dum viveret Civus hujataris et supersitits Mariæ Marthæ Holdermann parochiana nostra (signé) Isaac, Georger (i 229)
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison au Vieux-Marché-aux-Grains. Ceux du mari s’élèvent à 400 livres, ceux de la femme à 336 livres
1785 (6.4.), Not. Lederlin (6 E 41, 907) n° 292
Inventarium über H. Nicolas Isaac des frantzösischen Sattlermeisters und Fr. Catharinæ Elisabethæ gebohrner Görger, beeder Eheleuth und burgere dahier in Straßburg einander in den Ehestand eingebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1785 – und vemög der vor mir Notario den 22. 8.bris des abgewichenen 1784.sten Jahrs errichteten Eheberedung, deren 3.ten Puncten für ohnverändert vorbehalten haben, Welche Nahrung auf Requisition ihr der beeden Eheleuthe selbsten, und Zwar Sie die Ehefrau beÿständlich Herrn Frantz Rieth, des frantzösischen Sattlermeisters und burgers dahier ihres Stieffvatters – So geschehen Straßburg d. 6.ten Aprilis A° 1785.
In einer allhier zu Straßburg ane dem alten Kornmarckt marckt gelegenen, nicht hiehero gehörigen behausung folgender maßen sich hervorgethan als
Series rubricarum hujus Inventarii. Des Ehemanns Vermögen anlangend, Sa. hausraths 16, Sa. silbers 9, Sa. Golds 52, Sa. baarschafft 300, Summa summarum 378 lb – Dazu gesetzt die eine helffte der haussteuren 22, des Ehemanns gesamt in die Ehe gebracht Nahrung 400 lb
Der Ehefrau Guth betreffend, Sa. Hausraths 126, Sa. Silbers 8, Sa. Goldener Ring 25, Sa. baarschafft 152 – Summa summarum 313 lb – Adde die andere helffte derere verehrten Haussteuren 22 lb – Der Ehefrau eingebrachtes Guth 336 lb
Nicolas Isaac et Elisabeth Georger passent un accord après que l’épouse a quitté son mari pour cause de sévices. Le jugement que l’officialité a rendu quelques jours plus tôt demande à la femme d’apporter la preuve de ses allégations. Le mari s’engage a éviter tout sujet dont sa femme aurait à se plaindre, la femme se réserve le droit de poursuivre la procédure en cas de besoin.
1786 (26 juillet), Not. Lacombe (6 E 41, 203)
Transaction – furent presens Nicolas Isaac Bourgeois maître sellier de cette ville, d’une part
Et Elisabethe Georger femme dudit Isaac de luy dument autorisée $ a notaire à l’effet de ce qui suit assistée de François Ritt son Beau père Maître sellier de cette ville qu’elle a requis aux présentes d’autre part
lesquels Sr Isaac et lad. son Epouse ont dit que cette dernière se seroit retirée de chez son mary pour cause de mauvais traitement qui l’autoriserait a cette retraite et que de son coté led. Isaac aurait fait sommer lad. son épouse de le rejoindre et sur son refus L’auroit fait assigner au consistoir de L’officialité pour s’y voir condamner, assignation qui fut suivie le même jour de la demande avec assignation a la même audience, en séparation de corps de la part de son épouse, que les parties s’étant présentées a l’audience de l’officialité de Strasbourg du jeudy 20 du courant, elles y auroient proposé leurs demandes respectives sur lesquelles Il est intervenu Jugement qui avoit fait droit à prescrire à la dite femme Isaac de faire preuve des sevices et mauvais traitements par elles articulés en sa requête, sauf la preuve contraire reservés audit son mary, que led. Isaac ayant reiterement protesté a lad. son Epouse qu’il ne desiroit rien tant que de vivre bien avec elle, et par une suitte de ce desire qu’il n’exerceroit plus aucun sevice à son Egard, qu’au contraire Il feroit son possible pour lui rendre la vie douce et agreable, qu’en conséquence Il l’auroit priée de la rejoindre, a quoi lad. femme Isaac ayant Voulu se preter par une suitte de L’amitié qu’elle avoit toujours conservé pour son mary et sur les avis * que luy en ont donné le Sr. Ritt et lad. son épouse sa mère et son Beau père, Il a été convenu entre eux par forme d’a*ment
1° que les promesses et protestations que fait led. Sr Isaac de mieux vivre avec lad son épouse qu’il ne l’a fait Jusques icy, et de faite son possible pour éviter tous les sujets de plaintes de sa part, lad. son épouse a consenti ainsi qu’elle consent par les présentes a rejoindre led. son mary pour vivre ensemble en bonne et parfaite union.
2° s’il arrivoit contre toute attente que led. Isaac donnoit des sujets Justes de plaintes a sa femme ou exerceoit sur elles les moindres sevices, elle se reserve de poursuivres les *ments de sa demande en séparation dans l’état ou Ils sont actuellement, c’est-à-dire qu’elle pourra faire la preuve a laquelle elle a été admise par le jugement preparatoire de l’officialité de jeudy dernier 20 du courant sans que Jamais led. son Mary puisse luy opposer la présente reparation comme fin de non recevoir, ce que led. Isaac s* accepter et promet expressement, sauf neantmoins la preuve contraire qui etait reservé audit Isaac.
La maison revient à la fille unique de Nicolas Isaac et d’Elisabeth Georger, Marie Marthe Isaac qui épouse en 1805 Joseph Dominique Xavier Dutel, employé à la recette générale : contrat de mariage, célébration
1805 (7 prairial 13), Strasbourg, M° Grimmer
Contrat de mariage – Joseph Dominique Dutel
Marie Marthe Isaac
Enregistrement de Strasbourg, acp 96 F° 165 du 17 pr 13
Mariage, Strasbourg (n° 48)
L’an XIV de la République, le 22° jour du mois de Brumaire (…) Joseph Xavier Dutel agé de 30 ans, emploïé à la recette générale du Département du Bas Rhin, né en cette ville le 26 mai 1874, y domicilié, majeur fils de François Xavier Dutel, tailleur de corps, et de Marie Catherine Gallino, ci présent et consentant, et Marie Marthe Elisabeth Isaac, agée de 19 ans, née en cette ville le 16 janvier 1786, y domiciliée, mineure fille de Jean Nicolas Isaac, sellier, domicilié à Louvain, Département de la Dyle (…) et de Catherine Elisabeth Goërger, demeurant à Strasbourg ci présent et consentant (signé) X Dutel, E. Isaac (i 27)
Inventaire après décès d’un locataire, le peintre Jean Baptiste Kieffer mari de Catherine Madeleine Schmeltz
1806 (13.12.), Strasbourg 13 (25), M° Bremsinger n° 3435
Inventaire de la succession de Jean Baptiste Kieffer Peintre décédé le 19 octobre dernier – à la requête de Catherine Madeleine née Schmelz la veuve – Dénomination des héritiers, par testament du 1 septembre dernier, le défunt a bommé propre son héritière universelle sa veuve
dans une chambre au premier étage sur le derrière dans la maison à Strasbourg rue du coin brulé n° 16
mobilier 915 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 101 F° 104-v du 17/12.
L’employé à la douane Joseph Dominique Xavier Dutel et Marie Marthe Elisabeth Isaac font dresser l’inventaire de leurs apports
1812 (31.10.), Strasbourg 8 (4), M° Roessel n° 909
Inventaire des apports de Joseph Dominique Xavier Dutel employé à la douane et de Marie Marthe Elisabeth Isaac – suivant contrat de mariage reçu Grimmer le 7 prairial 13, et union célébrée le 22 brumaire 14
le mari 3527 fr
la femme, mobilier 154 fr, argenterie 218 fr, numéraire 900 fr, créances 1200 fr, total 3858 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 120 F° 187-v du 3.11.
Garde magasin à la halle commerciale, Joseph Dominique Xavier Dutel meurt en 1840 en délaissant 4 enfants
1840 (1.8.), Strasbourg 13 (56), M° Arbogast n° 155
Inventaire de la succession de feu Mr. Joseph Dominique Xavier Dutel, garde magasin à la halle commerciale de Strasbourg y décédé le 15 juin 1840
L’an 1840 le premier août à huit heures du matin, à la requête 1° de De Marie Marguerite Elisabeth Isaac, veuve de M. Joseph Dominique Xavier Dutel, en son vivant garde magasin à la halle commerciale de Strasbourg, elle y domiciliée et demeurant, agissant en son nom personnel tant à cause de la communauté de biens qui a existé entre elle et son dit mari que comme donataire de la jouissance viagère de la moitié de tous les biens compris dans la succession dudit défunt aux termes de leur contrat de mariage passé devant Me Grimmer Notaire à autoris le 7 prairial an 13 (27 mai 1805), 2° Mr Jean Baptiste Réné Limon, clerc de notaire demeurant à Strasbourg agissant au nom et comme fondé de pouvoir de De Elisabeth Dutel, religieuse au Couvent des Dames de la Congrégation de Notre Dame à Molsheim (…), 3° de Mr Jean Baptiste Réné Limon clerc de notaire demeurant à Strasbourg agissant au nom et comme, mandataire de M. François Xavier Dutel, instituteur à St Petersbourg (Russie) (…), 4. Dlle Marie Charlotte Dutel, 5. Et de Delle Marie Joséphine Dutel, les deux majeures d’ans, sans état domiciliées et demeurant à Strasbourg (…), héritiers chacun pour un quart dudit défunt Mr Dutel leur père
Fait et commencé en la maison ci-dessus désignée rue des Hallebardes n° 14 au second étage
Mobilier dépendant de la communauté, dans le corridor, sur le grenier, dans la cave, sur lr grenier, Cuisine – Bibliothèque
Enregistrement de Strasbourg, acp 280 F° 57-v du 10.8.
Marie Marthe Elisabeth Isaac vend 10 000 francs la maison qu’elle a héritée de sa mère au serrurier Daniel Schnell
1843 (15.4.), Strasbourg 13 (58), M° Arbogast n° 1271
fut présent Dame Marie Marthe Elisabeth née Isaac, veuve de M Joseph Dominique Xavier Dutel, vivant Garde magasin à la halle commerciale de Strasbourg, demeurant et domiciliée en cette ville (avoir vendu)
au Sr Daniel Schnell Serrurier demeurant et domicilié à Strasbourg ci présent et acceptant
Une maison avec cour, puits, remise, droits & dépendances sise en cette ville rue du fossé des tanneurs ou rue du coin brulé N° 16, tenant d’un côté à la Propriété de M. Olivier, de l’autre à une petite ruelle, devant la rue du fossé des tanneurs par derrière la rue du Coin brulé. Ainsi que cet immeuble se trouve, s’étend et se comporte en ce moment sans en rien excepter ni réserer, avec les sept fourneaux en fonte qui s’y trouvent placés, et tout ce qui y tient à gonds, clous, chevilles, chaux, platre et ciment et ce qui en droit est réputé de nature immobilière.
Etablissement de la propriété. Madame Dutel a hérité cet immeuble dans la succession de sa mère Dame Catherine Elisabeth Goerger veuve du Sr Nicolas Isaac, vivant sellier à Strasbourg, de laquelle elle étoit l’unique enfant et la seule héritière. Ladite Dame Isaac née Goerger en étoit devenu propriétaire comme l’ayant acquise à titre de licitation des héritiers de feu la Dame Marthe Holdermann veuve en premières noces de Jean Michel Goerger et décédée femme en secondes noces de François Antoine Frédéric Rieth de Strasbourg, Suivant contrat passé le 23 floréal an X (18 mai 1802) devant Me Anrich, lors notaire en cette ville. Le prix de cette acquisition a été compris et décompté en un acte de liquidation dressé par le même notaire Anrich le 14 brumaire an XI (5 novembre 1802). Prix de vente, 10.000 francs
acp 309 (3 Q 30 024) f° 5
Daniel Schnell hypothèque la maison au profit de Susanne Madeleine Dannenberger veuve du coutelier Jean Daniel Senckeisen
1843 (21. Xbr), Strasbourg 7 (100), M° Boersch n° 4442
Obligation – A comparu Le Sr Daniel Schnell, serrurier demeurant et domicilié à Strasbourg (devoir)
à Mme Susanne Madeleine Dannenberger vivant de ses revenus veuve du Sr Jean Daniel Senckeisen vivant coutelier et propriétaire demeurant et domiciliée à Strasbourg, la somme principale de 6000 francs
hypothèque, Une maison avec avec cour, puits, remise, droits et dépendances sise en la ville de Strasbourg rue du fossé des tanneurs ou rue du coin brulé N° 16, tenant d’un côté à la propriété de M. Olivier, de l’autre à une petite ruelle, devant la rue du fossé des tanneurs, par derrière la rue du Coin brulé. Le Sr Schnell déclare que cet immeuble lui appartient en toute propriété par suite de l’acquisition qu’il en a faite de Dame Marie Marthe Elisabeth Isaac veuve de M. Joseph Dominique Xavier Dutel vivant garde magasin à la halle commerciale de Strasbourg demeurant en ladite ville suivant contrat de vente passé devant Me Arbogast et on collègue notaires à Strasbourg le 15 avril 1843 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 15 mai dernier volume 401 n° 62
Daniel Schnell meurt célibataire en 1845 en délaissant pour héritiers ses parents ainsi que ses frères et sœurs
1845 (27.5.), Strasbourg 12 (166), M° Noetinger n° 17.770
Inventaire de la succession de feu le Sr Daniel Schnell en son vivant serrurier à Strasbourg y décédé le 5 février 1845.
Cejourd’hui 27 mai 1845 à deux heures de relevée, A la requête de 1. Sr Philippe Jacques Schnell, propriétaire demeurant à Strasbourg et De Marguerite Dorothée Bürckert son épouse de lui dument autorisée,
2. M. Philippe Jacques Schnell ministre du culte à Gertwiller, 3. Dme Caroline Sophie Schnell veuve du Sr Jean Chrétien Faellner imprimeur demeurant à Strasbourg, 4. Dme Frédérique Caroline Schnell épouse du Sr Chrétien Graffert maréchal ferrant demeurant à Strasbourg de son mari présent dument autorisée, 5. des représentants du Sr Charles Louis Schnell tourneur demeurant à Strasbourg qui sont les enfantn ci après dénommés procréés en son légitime mariage avec feue Dame Catherine Jehlen savoir Antoine Charles Schnell âgé de 17 ans et demi, Henri Schnell âgé de 13 ans et demi et Emilie Schnell âgée de 12 ans et demi, lesdits enfants mineurs sous la tutelle du Sr Philippe Jacques Schnell de Strasbourg leur aïeul paternel (…)
Lesdits sieurs Philippe Jacques Schnell et la dame Marie Bürckert son épouse comme père et mère du Sr Daniel Schnell en son vivant serrurier à Strasbourg y décédé le 5 février dernier, héritiers à réserve ensemble pour une moitié ou chacun pour un quart de la succession de leur fils,
M. Philippe Jacques Schnell de Guertwiller, la femme Faelner, la dame Graffert et les trois mineurs Schnell ensemble héritiers du même pour l’autre moitié de ladite succession ou chacun d’eux pour un 8° (…) de la succession de Daniel Schnell leur frère et oncle respectif. En présence du Sr Jean Henri Bayer, tourneur demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de subrogé tuteur des trois enfants mineurs
Le tout fait trouvé déclaré et exhibé à Strasbourg rue de la Fontaine N° 30, en la demeure du père du défunt chez lequels ce dernier habitait
mobilier 110 francs
Immeubles. Une maison avec avec cour, puits, remise appartenances et dépendances le tout situé en cette ville rue du fossé des tanneurs ou rue du coin brulé N° 16, d’un côté à M. Olivier, de l’autre une petite ruelle, par devant le fossé des tanneurs et par derrière la rue du Coin brulé. Ladite maison est louée au Sr Sirli, au Sr Friedel et Wolff moyennant un loyer annuel de 100 francs sans distraction de charges dont le revenu capitalisé au denier vingt produit une somme de 20.000 francs. Le défunt a acquis cette maison du Sr Joseph Dominique Xavier Dutel et de Marie Marthe Elisabeth Isaac sa femme suivant contrat de vente passé devant Me Arbogast notaire à Strasbourg le 15 avril 1843 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 15 mai suivant volume 401 n° 62
Total de la masse active 20.110 francs
acp 336 (3 Q 30 051) f° 46
Liquidation des biens de Daniel Schnell dans le même acte que celle des biens de ses parents
1862 (17.6.), M° Noetinger
Liquidation et partage 1) de la communauté de biens qui a existé entre Philippe Jacques Schnell cordonnier à Strasbourg Marguerite Dorothée Bürckert sa femme,
2) de la succession de 1) de la communauté de biens qui a existé entre Philippe Jacques Schnell décédé le 25 mai 1859,
3) de Marguerite Dorothée Bürckert sa femme décédée le 28 février 1852,
4) de la succession de Daniel Schnell décédé le 5 février 1845,
lesquelles successions sont confondue en une seule masse
Entre I) Philippe Jacques Schnell, pasteur à Bouxwiller héritier pour ¼, II) Sophie Schnell veuve de Jean Chrétien Faellner imrpimeur à Strasbourg pour ¼, III) Caroline Schnell épouse de Chrétien Graffert carrossier à Strasbourg pour ¼, IV) le mandataire de 1) Charles Schnell serrurier à la Chapelle St Denis, 2) Henri Schnell sergent au 81° de ligne à Sidi-bel-Abbès, 3) Emilie Schnell épouse de Michel Huber négociant à Lowel en Missouri (Amérique), héritiers ensemble pour ¼
Par l’inventaire de la succession de Philippe Jacques Schnell reçu Me Noetinger le 21 juin 1859 il est constaté (…)
Masse active 1) argent comptant 11.000 (…) total 36.346, Masse passive (…)
acp 511 (3 Q 30 226) f° 81-v du 24.6. (successions déclarées les 8. 9.br 1859, 20 août 1852, 4 août 1845)
Les héritiers Schnell vendent la maison 31 000 francs au commerçant Joseph Gross
1862 (18.3.), M° Noetinger
1. Philippe Jacques Schnell, pasteur à Bouxwiller, agissant tant en son nom que comme mandataire de Marie Elisabeth Wetzel sa femme, 2) Sophie Schnell veuve de Jean Chrétien Faellner imrpimeur, 3. Caroline Schnell épouse de Chrétien Graffert carrossier à Strasbourg, 4. le mandataire de Charles Schnell serrurier à la Chapelle St Denis, 5. Henri Schnell sergent au 81° de ligne à Sidi-bel-Abbès, 6. Emilie Schnell épouse de Michel Huber négociant à Lowel
à Joseph Gross, commerçant à Nidernai
une maison sise à Strasbourg fossé des tanneurs n° 5 moyennant 31.000 francs
acp 508 (3 Q 30 223) f° 98 du 21.3.