11, rue du Fort


Rue du Fort n° 11 (anciens 8, 9 et 10)
ancien n° 9, III 220 (Blondel) N 522 (cadastre)

Schœpflin Ecrevisse (octobre 2015)
Aspect actuel des lieux. Le numéro 11 (anciennes maisons n° 8, 9 et 10 avant 1802) s’élevait à l’emplacement des rues entre l’école Schœpflin (à gauche) et les maisons de droite

La maison appartient à des artisans, les tisserands Michel Kœlsch (1653), Jean Martin Klingelmeyer (1666), Jean Albert Riehl (1671) et Jean Frédéric Riehl (1699) puis les maîtres maçons Jean Guillaume Zæpffel et Jean Sinderhauff (1706-1730). Elle passe par héritage au cordonnier Jean Martin Weber qui lui réunit la maison voisine puis en 1777 à son gendre cloutier qui ne l’occupe pas lui-même (voir l’état des habitants de 1789). Le bâtiment à trois étages est la sixième maison à droite de la tour sur le plan-relief de 1727. Elle est régulièrement estimée à environ 400 livres strasbourgeoises au cours du XVIII° siècle. Le maître maçon Jean Louis Osterrieth acquiert les deux maisons réunies en 1795 puis la voisine et reconstruit à leur place un nouveau bâtiment, sans doute en 1802 après que le maire a pris le 4 nivôse 10 un arrêté sur l’alignement à suivre.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 53 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements clos en 1829 mentionne un bâtiment neuf à rez-de-chaussée et trois étages. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue est la troisième à droite du repère (h). On constate que sa largeur correspond à trois fois la suivante. Le rez-de-chaussée comprend trois fenêtres et une porte, chacun des trois étages quatre fenêtres régulièrement disposées. Les combles abritent deux étages de greniers (voir le rapport d’experts) dont un seul est pourvu d’ouvertures. La façade sur le canal intérieur est la cinquième à droite du repère (c) : en bas une série de soupiraux et quatre étages à quatre fenêtres chacun. Un rapport d’experts de 1828 décrit avec précision le bâtiment. Le nouveau quai (quai Schœpflin) que la Ville établit en 1833 à la place du canal intérieur est représenté sur les nouvelles élévations dressées en 1861 pour mettre à jour le plan-relief. La maison (au milieu de l’image) n’a pas changé d’aspect depuis 1827, on n’y a pas ouvert de porte qui donnerait sur le quai. Une décision de 1844 réduit le revenu cadastral. Le bâtiment est détruit lors du siège de 1870. La Ville acquiert le terrain et y ouvre la communication entre la rue du Fort et le quai.


Elévations vers le canal

Elévations pour le plan-relief selon la mise à jour de 1861

novembre 2015

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1640 à 1876, date à laquelle le terrain est inscrit au nom de la Ville. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Marie Elisabeth Hornung femme du notaire Jean Thomas Tromer, Marie Hornung femme du sellier Jean Ulric Hügele de Riquewihr et Susanne Hornung femme de Jean Jacques Büchel le jeune
1653 v Michel Kœlsch, tisserand, et (1634) Barbe, veuve du tisserand Jean Waldbauer, puis (1666) Salomé Krauss, veuve de Jean Klingelmeyer – luthériens
1666 éch Jean Martin Klingelmeyer, tisserand, et (1667) Susanne Krauss – luthériens
1671 v Jean Albert Riehl, tisserand, et (1663) Ursule Giess, remariée (1680) au tisserand Jean Gaspard Gilg – luthériens
1699 h Jean Frédéric Riehl, tisserand, et (1697) Salomé Hænel – luthériens
1706 v Jean Guillaume Zæpffel, maître maçon, et (1697) Marie Elisabeth Riehl puis (1698) Marie Euphrosine Schreckenberger – luthériens
1711 Jean Sinderhauff, maître maçon, et (1711) Marie Euphrosine Schreckenberger, veuve du précédent – luthériens
1730 h Jean Martin Weber, cordonnier et peseur de farine, et (1721) Marguerite Salomé Zæpffel puis (1739) Chrétienne Finckbohner veuve du peseur de farine Joachim Mertz – luthériens
1777 h Jean Georges Klaffsky, cloutier, et (1762) Marguerite Dorothée Weber – luthériens
1793 v Jean Schott, tonnelier et marchand de vins, et (1769) Anne Marie Mühlmeyer, veuve du tonnelier Jean Michel Kieffer – catholiques
1795 v François Xavier Burger, maçon, et (1791) Catherine Barbe Ritling – catholiques
1795 v Jean Louis Osterrieth, charpentier, et (1791) Philippine Frédérique Pfeffinger – luthériens
1814 v Jean Chrétien Hübschmann, vérificateur des poids et mesures
1829 v Claude Joseph Lidoine, propriétaire, et (1814) Marie Thérèse Elisabeth Müller
1850* Elisa Joséphine Rey, à Plaine (Vosges) puis à Plancher les mines
1876* v Ville de Strasbourg

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 400 livres en 1709 et en 1738, 300 livres en 1777

(1765, Liste Blondel) III 220, Jean Martin Weber
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 522, Lidoine, Claude Joseph – maison, sol – 0,9 are

Locations

1670, Jean Albert Riehl, tisserand (futur propriétaire)

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Description de la maison

  • 1720 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, cuisines, vestibules, une cave voûtée, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 750 florins
  • 1828, Estimation de la nouvelle maison construite vers 1802

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

Atlas des alignements, 2° arrondissement ou Canton nord – Rue du Fort

nouveau N° / ancien N° : 15 / 8, 9, 10
Hübstmann
Rez de chaussée et 3 étages neufs en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 148 case 4

Lidoine Claude Joseph
Rey Elisa Joséphine à Plaine (Vosges) 1850

N 522, maison, sol, Rue du fort 8, 9, 10
Contenance : 0,90
Revenu total : 216,47 (216 et 0,47)
Folio de provenance : ref., d.on du 16 juillet 1844
Année de sortie : 1845
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 27 / 22
fenêtres du 3° et au-dessus : 18 / 13

1845, Diminutions – Lidoine Claude François, f° 148, N 522, Maison, revenu 27, d.on du 16 juillet 1844

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 604 case 2

Rey Elisa Joséphine à Plancher les mines
(ancien f° 352)

N 522, maison, sol, Rue du Fort 11
Contenance : 0,90
Revenu total : 189,47 (189 et 0,47)
Folio de provenance : (148)
Folio de destination : zerstört
Année d’entrée :
Année de sortie : (maison) 1871, (sol) 1876
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 27
fenêtres du 3° et au-dessus : 13

1870, Diminutions – Rey Elise Joséphine f° 352, N 522, revenu 189
1876, Diminutions – Rey Elis Josephine f° 352-II, N 522, sol 0,90, Reinertrag 0,47, zum Bau einer Schule verwandt

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton 3, Rue 73 Burggaß
(maison n°) 9

Loc: Haß Michael, Leinenweber – Tucher
Loc: Winling Michael, tabackbereiter – Schirmer
Klafziger Nagelschmitt eigenthümber

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton III, Rue 73 du Chateau dite Burggasse (p. 110)
(maison n°) 9

Lo: Hass, Michel, tisserand – Drapiers
Lo: Winling, Michel, ouvrier en tabac – Manant


Relevé d’actes

Marie Elisabeth Hornung femme du notaire Jean Thomas Tromer, Marie Hornung femme du sellier Jean Ulric Hügele de Riquewihr et Susanne Hornung femme de Jean Jacques Büchel le jeune vendent la maison 265 livres au tisserand Michel Kœlsch

1653 (25. april.), Chambre des Contrats, vol. 514 f° 228
(Protocoll. fol. 39.) Erschienen H Johann Thomas Tromer Notarius im nahmen Mariæ Hornungin, hannß Ulrich Hügele deß Sattlers und Burgers Zu Reichenweÿher eheliche haußfrawen seiner Geschweÿen, derentweg. Er de ratihabitione Cavirte, wie auch alß Ehevogt Fr. Mariæ Elisabethæ Hornungin. So dann hannß Jacob Beüchel der iüng. alß Ehevogt Susannæ Hornungin
in gegensein Michael Kölsch deß Leinenwebers, mit beÿstand H Mathiß Tröschers deß Maurers und Kleinen Rhats Verwanthen und H Martin Michaelß Leinenwebers allen Stattgerichts Beÿsitzers
hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen alhie in der Burggaß, einseit neben Barthel Gieß. dem Leinenweber, anderseit neben weÿl. Lux Prechten deß ältern seel. Erben, hind. vff der Statt innern Graben stoßend gelegen, davon gehend iahrs 3 lib d lößig mit 78. lib 15. ß dem Stifft St Marx, so ist solche Behaußung auch noch verhafftet umb 50. lib H Hannß Voltzen alt. groß. Rhatsverwanthen (übernohmen) – umb 138. lib

Originaire de Grumbach (Cronbach) en Wurtemberg, le tisserand Michel Kœlsch épouse en 1634 Barbe, veuve du tisserand Jean Waldbauer, et devient bourgeois quelques semaines plus tard. Il se remarie en 1666 avec Salomé Krauss, veuve de Jean Klingelmeyer
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 168)

1634. Eadem [Dom. Trinit. 1. Junÿ] Michael Kölsch von Cronbach auß den Wurtenberger landt der leinenweber, Michael Kölschen deß leinen Webers und burgers Zu Cronbach alhie ehelicher Sohn v. J. Barbara Hanß Waldbauren deß jüngen burgers b. leinenwebers alhie nachgelaßene wittwe. Cop. 9. Joh. Bapt: Zu J. St. Peter (i 86)

1634, 4° Livre de bourgeoisie p. 140
Michael Keltsch Von Cronbach In Württenberg landt der Leinenweber Empfangt d. Burg.recht von seiner haußfrauwen Barbara Weÿl. hanß Waldtbauren deß Leinenwebers Alhier hind.laßener witiben, Will zu den Tucheren dienen. Actul den 26. Junÿ 1634.

Michel Kœlsch et son gendre Jean Martin Klingelmeyer échangent leurs maisons

1666 (17. Xbr.), Chambre des Contrats, vol. 532 f° 677
(Prot. fol. 54. fac. 2) Erschienen Michael Kölsch der leinenweber, mit assistentz H Martin Michaels alten statt Gerichts Beÿsitzers an einem,
So dann hannß Martin Klingelmeÿer der leinenweber mit beÿstand hannß Brüllenmeÿers deß leinenwebers seines noch ohnentledigten Vogts am andern theil (…) nachbeschriebenen Tausch miteinend. getroffen Zuhaben,
Nemlich es habe gemelter Kölsch gedachtem Klingelmeÿern tauschweiß eigenthümlich abgetretten und eingeraumbt hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen Begriffen Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie vff der Burggaß. einseit neben Danielen und Felicitatis der Gÿsisch. Geschwisterd. anderseit neben Niclaus Gÿsen hind. vff den innern Stattgraben stoßend geleg., davon gehen iährlich termino Mariæ verkündigung 3. lib 3 ß lößig mit 78. lib 15. ß dem groß. gemeinen allmosen Zu St Marx, so seÿe solche Behaußung auch noch für 50. lib. diebold Schellen Gartnern und.wagnern ehevögtlich. weiß verhafftet
Hingeg. so habe gedachter Klingelmeÿer, besagtem Kölschen tauschweß eigenthümlich abgetretten und übergeben eine tertz ahne hauß hoffstatt höfflin Schopff und Bronnen auch allen deren Gebäwen, Begriffen Zugehördten und Gerechtigkeiten in der Krautenaw am undern Fischer Stad. in der newen Gaß. einseit neben H Tobiæ Städeln dem handelßmann ehevögtlich. weise, anderseit neben H Jacob Baldnern alten groß. Raths Verwanthen, hind. vff weÿl. Ambrosÿ Schwartz. deß fischers seel. wittib und Erben stoßend gelegen, von welch. gantz. Behaußung gehen iährlich 5 fl. straß. wehr. vff Mariæ Visitationis lößig mit 100. fl. besagter wehr. dem Allmosen Zu St Marx

Jean Martin Klingelmeyer épouse en 1667 Susanne Krauss
Mariage, cathédrale (luth. f° 84-v, n° 3)
1667. Zum 2 mahl hanß Martin Klingelmeier der ledige Weber Weiland hanß Klingelmeiers gewesenen leinenwebers v burgers alhie nachgelaßener ehel Sohn, Jfr. Susanna, Philipp Keisers Leinenweber u. Bittels bei E. E. Zunfft der Tucher ehel. T, Montags den 21.ten Jan., Münster (i 97)

Jean Martin Klingelmeyer et Susanne Krauss hypothèquent leur maison au profit du pasteur de la cathédrale Balthasar Frédéric Saltzmann. en marge, quittance donnée en 1731 au cordonnier Martin Weber, propriétaire de la maison

1668 (7. febr.), Chambre des Contrats, vol. 535 f° 76-v
Erschienen hannß Martin Klingelmeÿer der Leinenweber und Susanna sein Eheweib, und Zwahr Sie Susanna mit assistentz Philipß Kaÿßers des Leinenwebers und Büttels uff der tucher Zunfftstuben ihres eheleiblichen Vatters und Ambrosÿ Kellers des Schuhmachers ihres Vettern
in gegensein H Ludwig Saltzmanns Med. Studiosi im nahmen des hoch ehrwürdig. Hochgelehrten H Balthasar Friderich Saltzmanns S.S. Theol. Licentiati und Pfarrers im Münster seines Hn Vatters – schuldig seÿen 25. lb.
Unterpfand sein solle Eine Behaußung mit allen deren Gebäwen & alhie Vff der Burggaßen, einseit neben Danieln undt Felicitati den Gÿsischen Geschwsterdten, anderseit neben Niclaus Gÿsen, hinden uff den innern Stattgraben stoßend gelegen
[in margine :] Erschienen H Friderich Carl Saltzmann, handelsmann allhier als Eckel hier bemelten Hn Creditoris seel. von 25. lb und als vogt Johann Philipp Jung. H. M. Johann Philipp Jung, Pfarrers zu Gundershoven Leiningischer Herrschafft mit weÿl. Fr. Elisabetha Sabina geb. Saltzmännin, seel. ehelich erzeugten einigen Kindts dem ged. 25. Pfund eigenthümlich zuständig seind, derselben hat in gegensein Johann Martin Weber, Schuemacher als dermaligen eigenthumbs besitzers hier verpfändeten behaußung (quittung) Actum den 10. Julÿ 1731.

Jean Martin Klingelmeyer loue la maison au tisserand Jean Albert Riehl

1670 (6. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 537 f° 265
Erschienen hannß Martin Klingelmeÿer der leinenweber
in gegensein hannß Albrecht Rhielen deß Leinenwebers
entlehnt, Eine Behaußung mit allen deren Gebäwen, Begriffen und Zugehördten alhie in der Burggaß. einseit neben Niclaus Geÿsen, anderseit neben Daniel Geÿsen geleg. Neun Jahr lang von nechstkünfftig Joh. Bapt: angerechnet, umb einen iährlich. Zinnß behausung 7 Pfund 10. Schilling

Il la vend l’année suivante 200 livres à son locataire Jean Albert Riehl et à sa femme Ursule

1671 (19. mart.), Chambre des Contrats, vol. 538 f° 271
(Prot. fol. 13 – 200. lb) Erschienen Hannß Martin Klingelmeÿer der Leinenweber
in gegensein hannß Albrecht Riehlen deß Leinenwebers und Ursulæ seines Eheweibs, beÿde Eheleuthe mit beÿstand hannß Niclaus Gießen und hannß Haußers ihres resp. vatters, Schwähers und vettern, beeder Leinenweber
Eine Behaußung mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten, alhie vff der Burggaßen Zwischen den Geÿsischen Geschwisterden, hinden uff den innern Statt Graben, stoßend gelegen, davon gehen jahrs term° Annunc. Mariæ 3 lb 3 ß lößig mit 78 lb 15 ß dem groß. gemeinen allmosen zu St. Marx, so seÿe solche Behaußung auch noch umb 25. lb H. Balthasar Friderich Saltzmann SS Theol. Licentiato und Pfarrherrn im Münster und umb 50. lb diebolt Schellen Gartnern underwagnern verhafftet (übernohmen) – umb 46. lb

Jean Albert Riehl hypothèque la maison le jour suivant au profit du tourneur Jean Frédéric Berion. En marge, quittance donnée en 1693 à Ursule Geiss veuve de Jean Albert Riehl, remariée au tisserand Jean Gaspard Gilg

1671 (20. mart.), Chambre des Contrats, vol. 538 f° 278
Erschienen Hannß Albrecht Rhiel der leinenweber
in gegensein Hannß Friderich Berions deß Hohlträhers – schuldig seÿe 100. Pfund pfenning, daß Er nachgeschriebene Behaußung erkauffen (vide supra fol. 271.)
Unterpfand, Eine Behaußung mit allen deren Gebäwen &, alhie vff der Burggaßen Zwischen den Geÿsisch. Geschwisterd., hinden uff den innern Statt Graben, stoßend geleg.welche welche Behaußung Zuvor umb 78 lb. dem Allmoß. Zu St. Marx und umb 25. lb H. Balthasar Friderich Saltzmann SS Theol. Licent. und Pfarrherrn im Münster verhafftet
[in margine :] Erschienen Daniel Günther der Ohlmann, alß Ehevogt Margarethæ Berionin auch alß Vogt Johannis Berions deß ledigen Schneiders, so in der Frembden, hat in gegensein hannß Caspar Gilgen deß Leinenwebers, und Ursulæ gebohrne Geißin deßen eheliche haußfraun, alß deß hierinn genandten hannß Albrecht Rhielen deß debitoris respect. nachgelaßenen wittib und ietzmahlig. Ehenachkomm. alß possessoren deß Unterpfands (quittung) Act. d. 1.ten 8.br 1693.

Jean Albert Riehl se marie en 1663 avec Ursule Giess, fille de tisserand
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 135, n° 47)
1663. 18. Octob. Hanß Albrecht Riehl den Leinen Weber und Burgern Allhie, Weÿl. Hanß Geörg Riehl deß Schue Machers Undt burgers allhie nachgel. Sohn Unndt Jfr. Ursula, Hanß Niclaus Gÿß, deß Leinenwebers Undt Burgers alhier Ehl. Tochter. Copulavi Mont. 26 Octobr. (i 148)

Veuve, Ursule Giess se remarie en 1680 avec Jean Gaspard Gilg
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 292-v)
1680. Domin. XX. post Trinit. d. 4. 8. bris. Johann Caspar Gilg der burger V. Leinenwäber alhier, Vndt Ursula, Weÿl. Johann Albrecht Riehlen burgers v. Wäbers Nachgel. wittwe, copulavi Donnerst. 4. 9.bris (i 307) – Proclamation, Sainte-Aurélie (luth. f° 188) 1680. Donnerst. den 4.ten 9.bri J. St. Peter. Hans Caspar Gilg der Leinenweber alhier und Ursula hans Albrecht Rühlen des Leinenwebers witibb (i 97)

Philippe Riehl céde sa moitié de maison à son frère Jean Frédéric Riehl

1699 (14. Xbris), Chambre des Contrats, vol. 571 f° 646
Philipß Rhiel der ledige leinenweber so majorennis und ohnbevögtigt
in gegensein hans Friderich Rhielen deß Leinenwebers seines leiblichen bruders
die helffte für ohnvertheilt ane einer behaußung, mit allen deren Gebaüen, begriff. weith Recht. Zugehördt. und Gerechtigkeit allhier auff der burg gaß einseit neben weÿl. Tobiæ Gundelweins gewesenen Küffer allhier sel. hind. laßene Wittib and. seit neben hans adam härlin dem Leinenweber ehevögtlichen weiß hind. auff d. innern stattgrab. stoßend, von welcher gantzen behaußung gehen jahrs auff Annunc. Mariæ d. allmoß. zu St. Marx 3 lb 3 ß d. in hauptguth wid. lösig mit 78 lb, So seÿe dieselbe auch noch umb 25 lb Capital (und umb 100 lb Capital verhafftet) geschehen umb 37 pfund

Jean Frédéric Riehl épouse en 1697 Salomé Hænel, fille de tisserand. Le mariage est célébré à Illkirch
Mariage, Illkirch (luth. f° 86-v) 1697. d. 27. Maji und 2. Jun. St. N. seind auß Bewilligung des Regierend. H. Ammeisters Zum I. v. II. mal außgeruffen und d. 5. Ejusd. copulirt v. eingesegnet word. Johann Friderich Riehl, der ledige Leinenweber, Johann Albrecht Riehlen, Leinen Webers V. Burgers in Str. Vnd Ursula seine ehl. haußfr. hind. Sohn, Und Salome, Christoff Hänels, Leinen Webers v. burgers in Straßb. V,d Salome sein ehl. haußde. hinderl. Tochter [unterzeichnet] Johann frich Rühl Als hoh Zeider, Salome Hähnleron als hochzeiterin (i 95)

Jean Frédéric Riehl vend la maison 325 livres au maître maçon Jean Guillaume Zæpffel (qui a épousé en premières noces la sœur du vendeur)

1706 (2.11.), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 798-v
(325) hanß Friedrich Rhiel leinenweber
in gegensein Joh. Willhelm Zäpffels Steinmetzs u. maurers
eine behaußung mit allen begriffen, weithen, zugehörden, rechten u: gerechtigkeit allhier auf der burggass, einseit neben Joh. Peter Eger knöpffm: anderseit neben hanß adam Härlin leinenw: ehev: weiß hinten auf den innen Stattgraben stoßend, darvon gehen jährlichen 3 lb 3 ß d lößig mit 78 lb 15 ß dem allmoßen zu St Marx 25, 100 capitalien und 121 pfund

L’acheteur hypothèque aussitôt la maison au profit du tisserand Jean Pierre Avenarius

1706 (2.11.), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 800
immediate supra stehende kaüffer [Joh. willhelm Zäpffel Steinmetz u. maurer]
in gegensein Joh. Peter Avenarius leinenwebers – schuldig seÿe 50 pfund zu erkauffung infra versetzter behaußung
unterpfand, perge ex immediate supra stehender verschr: ibi eine behaußung usq. ad eÿgen

Jean Guillaume Zæpffel meurt en 1708. Sa veuve se remarie en 1711 avec Jean Sinderhauff qui meurt à son tour en 1715. Les experts estiment la maison 800 florins à l’inventaire de 1709 et à 750 florins à l’inventaire dressé en 1720. La veuve, Marie Euphrosine Schreckenberger, laisse un fils et une fille de son premier mari. L’inventaire de sa succession est dressé en 1730 sans que sa minute soit conservée. Lors de la liquidation, la maison revient à sa fille Marguerite Salomé Zæpffel qui épouse en 1721 le cordonnier Jean Martin Weber, originaire d’Idstein en Hesse

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 52, n° XXIII)
1721. Dominica XV et XVI post Trin. proclamati sunt Johann Martin Weber der ledige Schuhmacher auß der Graffschafft Naßau: Idstein Johann Peter Weber deß Ackermanns v. burg. daselbst Ehl. Sohn, und Jgfr. Margaretha Salome weÿl. Johann Wilhelm Zäpffels, geweß. Maurers und Steinmetz auch burg. alh. hinterl. Ehl. Tochter. Copulati sunt Mittw. d. 1. Oct. [unterzeichnet] Johann Martin Weber alß hochzeiter, Margaretha Salome Zäpfflerin alß hochzeiterin (i 56)

Jean Martin Weber devient bourgeois deux mois après son mariage
1721, 4° Livre de bourgeoisie p. 867
Johann Martin Weeber der Schuhmacher aus dem Ittsteinischen geb. Johann Peter Weeber des Fuhr Manns allda ehel. Sohn erh. d. burg. Recht Von seiner Ehefr. Margaretha Salome Zepfflin, Vmb 2. Gold fl. 16. s. w. beÿ E: E: Zunfft der Schuhmacher dienen. jur. Eodem [24. Decembris 1721.]

Marguerite Salomé Zæpffel meurt en 1738 en délaissant un fils et deux filles. La succession comprend deux maisons contiguës, celle qui provient des parents Zæpffel et la voisine (III 219, ultérieurement n° 9) que les conjoints Weber ont achetée en 1729, en outre une échoppe sous la porte qui donne vers le Faubourg de Pierre. Les experts estiment la maison 400 livres. La masse propre à la veuve est de 188 livres, celle des héritiers de 16 livres. L’actif de la communauté s’élève à 273 livres, le passif à 265 livres.

1738 (25.6.), Me Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 69)
Inventarium und beschreibung aller Haab und Nahrung, so weÿland die Ehren und tugendsame Frau Margaretha Salome Weberin, gebohrne Zepffelin des Ehren hafften Meister Johann Martin Webers, Schumachers und burgers alhier geweßene Haußfrau, nunmehr seel. nach ihrem den 18. Maÿ Jüngsthin aus dießem Mühesamen leben genommenen tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches erfordern und begehren des Ehrengeachten Meister Johann Georg Rielen, auch Schuhmachers und burgers alhie alß geordnet und geschworenen Vogts Johann Martin, Margarethæ Salome und Margarethæ Dorotheæ Weberin, der abgeleibten Frauen seel. mit anernanten ihrem hinterbliebeneen wittwer ehelich erzeugter Kind. und ab intestato verlaßener Erben ersucht – Actum Straßburg Mittwochs den 25. Junÿ 1738.

In einer alhie Zu Straßburg auff d. burg Gaßen Gelegenen: und in dieße Verlaßenschafft gehöriger behaußung ist befunden word. wie folgt.
(f° 11) Eigenthumb ane Häußern v. einem Kleinen Gädlein (E.) Item Hauß Und hoffstatt, mit allen deren gebäwen, begriffen weiten, rechten, Zugehörd. und gerechtig keiten gelegen alhier Zu Straßburg auff der burggaßen, einseit neben hernach beschriebener behausung, anders. neben einer behaußung anders. neben einer behausung, anders. neben einer behaußung dem Mehren hospital gehörig, hinden auff den Innern Stattgraben stoßend (…)
Item Hauß und Hoffstatt, mit allen deßen gebäwen, begriffen weiten, rechten, Zugehörd. und gerechtig keiten geleg. auch Zu Straßburg auff besagter burggaßen, einseit Neben Nescht Vorherbeschriebener behaußung, anderseit neben Johann Lauffenburger dem frippier, hinden auff den Innern Stattgraben stoßendt, derwegen gibt mann Jährlich. 3 lb 3 ß Zinß auff Annunc. Mariæ dem Stifft St. Marx alhier, ablößig mit 78 lb wehrungs Capital, sonsten eigen, durch die Geschworne Werckmeistern laut dero überschickten Schreib auch vom 11. Junÿ 1738. Angeschlag. vmb 400. lb, restirt annoch auß zu werffen 325. lb. Darüber besagt ein teutscher Perg. Kauffbrieff datirt den 2. 9.bris 1736. [sic] in allhießig. Contract stub. Verfertiget, und mit dero Insiegel Verwahrt
(T.) Item ein gar Klein gädlein 7 ½ schue lang und 3 ½ schue breit, so beede Eheleuth auff einem leeren Platz, under dem inneren Steinstraßer thurn alhie Zu Straßburg auffbawen laßen und laut vorgewießener verzeichnuß und darbeÿ befindlichen Schein und Zedul ane baw Kosten außgelegt 20. lb. Davon müßen Sie Jährlich der Statt Pfenningthurn 1. lb. bodenzinß erlegen macht in Capital gerechnet 20. lb also hieher nicht auß zu werffen
Series rubricarum. Des wittwers unverändert Guth bestehet allein in wenigen Silberpöstlein 1 lb – Schuld 50 lb, des wittwers Passivum übertrifft sein unverändert Guth umb 48 lb
Der Erben ohnveränderte Nahrung, Sa. hausraths 21, Sa. Silbers 2, Sa. goldenen ring 1, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 37, Sa. Schulden 225, Summa summarum 289 lb – Schulden 100 lb – Nach solchem abzug 189 lb
Die Theilbahre Verlaßenschafft concernirend, Sa. hausraths 44, Sa. Lähren vaß 8, Sa. leders, schue und Werckzeugs zum schumach. handwerck gehörig 9, Sa. Silbers 1, Sa. Eigenthums ane einer behausung und Gädlein 325 lb, Sa. Eigenthumbs ane liegend. güthern 75 lb, Summa summarum 462 lb – Sa. Passivorum 432, Nach deren Abzug 30. lb

Le cordonnier et peseur de farine Jean Martin Weber se remarie en 1739 avec Chrétienne Finckbohner veuve du peseur de farine Joachim Mertz. Le contrat de mariage n’est pas conservé en minute originale mais seulement en copie dans l’inventaire après décès
1739, Me Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45, Eheberedungs Concepta, welche noch Zu expediren, f° 259 sqq)
Joh: Martin Webers Schuemach. vnd Fr. Christinæ Finckbohner (Exp.)
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehren und vorgeachten Herrn Joh: Martin Weeber, Schuhmacher u. b. alhie und derzeit Mehlwieger am Weißenthurn als hochzeiter ane einem, So dann der ehren und tugendreichen Frn Christina geb. Finckbohnerin, Weiland Hn Johann Mertzen, gewesenen Meelwägers ane obgemelden weißenthurn und burgers alh. seel. hinterlaßene Wittib alß hochzeiterin andern Theils, daß daraufhien mit unterhandl. und Vermittlung auf seithen deß Hrn hochzeiters Hn Joh: Georg Riehlen, auch Schuhmachers und b. alh. seiner Kinder geordneten Vogts, auf der Frau hochzeiterin seithen aber Hn Isaac und H. Johann Conrad Finckbohners beede v. alh. dero geliebten brüder (…) Endlichen und Zum Fünfften, hat der brautigam mehr ernannter seiner lieben Frau Hochzeiterin Zu fernerer bezeugung seiner hertzlichen amitié den lebenslänglichen Wÿstums Sitz Von einer Stube, Kuchen und Zwoen Kammeren in dem Obern Thun seiner allhier zu Straßburg auf der burggaßen gelegenen Nebens hauß ohngehindert Zinnßfreÿ zu genießen (…) zuversagt und verschrieben – Alßo abgered, Verglichen und abgehandelt Straßburg den 25. Maÿ Anno 1739, Expedirt den 11. febr. 1747, Johannes Brackenhoffer

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. f° 176, n° 22)
1739. Mitwoch den 14. 8.br sind nach zweÿmahliger proclamation und Außruffung ehelich copulirt und eingesegnet worden Martin Weber der witwer burger und Meelwäger allhuer und Fr. Christina weÿ: Joachim Mertzen gewesenen burgers und Meelwägers alhie hinterlassene wittib [unterzeichnet] Martin Weber als hochzeiter, Christina Mertz als hochzeittin (i 178)

Jean Martin Weber meurt en 1777 en délaissant deux enfants issus de son premier mariage, un fils aubergiste disparu sans donner de nouvelles depuis 25 ans et une fille mariée au cloutier Jean Georges Klaffsky. Les biens immobiliers comprennent les deux maisons contiguës rue du Fort et une autre face à l’église Saint-Pierre-le-Vieux. L’inventaire est dressé dans la maison attribuée au peseur de farine du Faubourg Blanc. Les experts estiment la maison 300 livres. La masse propre à la veuve est de 148 livres, celle des héritiers présente un déficit de 273 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2145 livres, le passif à 528 livres. Les maisons rue du Fort reviennent à sa fille, seule héritière connue

1777 (16.10.), Me Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 822) n° 793
Inventarium über Weiland H. Johann Martin Weebers des geweßenen Meelwägers und burgers allhier Zu Straßburg nun seeligen Verlassenschafft errichtet Anno 1777. – nach seinem Montags den 15.ten 7.bris dießes Zu end lauffenden 1777.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft inventirt worden auf freundliches ansuchen erfordern und begehren Frauen Christinæ geb. Finckbohnerin, die hinterbliebene wittib beÿständlich Hn Johann Friderich Greiß Notarii publici jurati auch burgers alhier Zu Straßburg, wie auch des Verstorbenen seel. in Erster Ehe mit längst weil. Fr. Margaretha Salome Zepffelin ehelich erziehlter Zweÿer Kinder und ab intestato Verlaßenen Erben, auch dero Ehevogts und geschwornen Vogts (…) ersucht durch eben dieselbe auf Zuvorhin ane Sie wie auch Fr. Susannam Margaretham Anthonÿn geb. Mertzin, Philipp Antoni des Meelwägers und b. alhie eheliche haußfrau der hinterbliebenen Wittib dochter Erster Ehe (…) geäugt und gezeigt – So beschehen allhier Zu Straßburg, angefangen auf Donnerstag den 16. Octobris 1777.
Des Verstorbenen seel. ab intestato Verlaßene Erben seind. 1.mo Johann Martin Weeber, so die Würtheÿ erlernet hat, aber schon bei 25. Jahr Von hier abweßend und von deßen Aufenthalt nun seith diesem nicht die geringste Nachricht erhalten, so Zu dießem Verlaßenschafft Geschäfft mit Herrn Lt Johann Joseph Bitschnau, J. Lto und wohlbestellten Procuratori vicario bevögtiget worden, welcher in deßen Nahmen dießem Verlaßenschafft Geschäfft beiwohnte und sein Interesse besorget, in den Ersten Zweÿten Stammtheil, Und dann 2.du Frau Margaretha Dorothea, geb. Weberin, Mr Johann Georg Klaffskÿ, des Nagelschmidts und burgers allhier haußfrau, welche mit beihilff dießes Ihres mariti bei gegenwärtiger Verlaßenschafft Inventur erschienen, In den Zweÿten und letzten Stammtheil. Beede sein des Verstorbenen seel. mit weil. Fr. Margaretha Salome geb. Zepffelin seiner Ersten Ehefrauen seel. ehelich erziehlte Kinder und ab intestato Verlaßene Erben

In einer alhier Zu Straßburg ane der Vorstadt Weißenthurnstras gelegen und in dieser Verlaßenschafft nicht gehörigen behaußung befunden word. als volgt
(f° 6) Wÿdemb. So der Verstorbene seel. von weil. Frn Margaretha Salome geb. Weberin, Mr Johann Gottfried Klingelmeÿers, des Amlungmachers v. burger alhier Zu Straßburg geweßenen ehel. haußfrau, als seiner Tochter Erster Ehe nun seel. lebenslängl. genoßen hat. Zufolg Außlüffer und Erörterung über deren Verlaßenschafft durch H Not. Johann Lud. Hüttel in a° 1772. Vorgenommen (…)
(f° 8) Eigenthum ane Häußern. (E.) Erstl. I. behausung und hoffstatt, m. allen deren Gebäud. begrifen, weithen, Rechten, Zugehürd. u.. gerechtigkeiten gelegen anh. Zu Straßb. auf der burggaß 1.s neben hernach beschriebener behaußung, 2.s neben I.r behaus. dem mehrern hospital gehörig (…)
It. I. behauß: und hofsfadt, mit allen deße, Gebäud, begriffen, weithen, Rechten, Zugehörd. gerechtigkeiten gelegen alh. Zu Str. aug der Burggaß, 1.s neben vorbeschriebener behaußung 2.s. neben dernen Hirschelischen Erben, hinten auf den inneren statt Graben stoßend, so außer hernach beschriebenen darauf haftend. Passiv Capital, sonsten gegen männiglich freÿ leedig eigen, u. vermög hie allegirten Abschatzungs Zedul vom 7. 9.br. dieses Jahrs durch der Stadt St. geschwornene Werckleuthe angeschlagen Vor 300.. Über dieße behaußung vorhand. 1. alter teutsch perg. Kaufbrief. in alh. C. S. stub gefertigt d. d. 2. 9.br 1706. Dieße behaußung ist in des verstorbenen seel. Ehefr. I° Ehe theilbare Nahrung gehörig
(T.) It. i. behaus. u. hofstadt mit allen derselben übrigen begriffen weithen, Zugehörd. gegen der alten St. Peter Kirch über (…)
(f° 16) Ergäntzung der hinterbliebenen Wittib wehrend Ihrer Ehe abgegangenen ohnveränderten Guths. Zufolg Inventarÿ über weÿl. Johann Mertzen des gewesenen Meelwägers und b. alhie zu Straßburg der hinterbliebenen Wittib Erstern Ehemann seel. Verlaßenschafft durch Weil. H. Not. Christoph Michael Hoffmann in A° 1739. (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Bericht in dieser Verlaßenschafft Inventarium gehörig. Es haben beede nun zertreennte Eheleuthen ausweislich vorstehender heuraths abrede §° 2.do ohnverändert Guth, und wegen dem wehrender Ehe abgehenden die Ergäntzung stipuliert, dießem Zufolg hätte beederseits illata ordnungs mäßig inventirt werd. sollen, so aber unterlaßen worden, man hat dahero in Ermanglung eines ordentl. Ehe Inventarÿ Zu Ersuchung der hinterbliebeneen Wittib annoch in natura vorhandenen ohnveränderter und wehrend der Ehe abgegangenen guths Zum grund gelegt, das über Weÿl. Joh: Mertzen des geweßenen Meelwiegers i.d. alh. fr. Wb. ihres Ersten Ehemann seel. Verlaßenschafft dh. Weil H. Notarium Christoph Michael Hoffmann d. 18. Junÿ 1739. errichteten Inventarium (…)
Der hinterbliebenen Wittib ohnverändert Guth, Sa. haußraths 6, Sa. goldener Ring 5, Sa. Schuld 9, Ergäntzungs rests 127, Summa summarum 148 lb
der Erben ohnverändert Guth, Sa. haußraths 24, Sa. Silbers 10 ß, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 150, Sa. Eigenthums ane häußern 550, Summa summarum 725 – Schulden 998, Passiv onus 273 lb
das theilbahr Vermögen, Sa. hr , Sa. haußraths 27, Sa. Silbers und dg. geschmeids 7, Sa. baarschafft 1, Sa. Eigenthums ane 1. behaußung 483, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 783, Sa. Schulden 841, Summa summarum 2145 lb – Schulden 528 lb, Nach deren Abzug 1617 lb
Stall Summ 1552. lb
Zweiffelhaffte Pfenningzinß hauptgüter, so theilbar 285 lb, Zweiffelhaffte und verlohrene Schulden 90 lb
Copia der Eheberedung – (…) Straßburg den 25. Maÿ Anno 1739, Expedirt den 11. febr. 1747, Johannes Brackenhoffer

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 1 000 florins (500 livres). Les préposés réduisent l’arriéré à régler, ramené de 57 à 39 livres

1777, VII 1180 – Livres de la Taille f° 227
Schuhmacher N. 4237 – Weÿl. Johann Martin Weber des geweßenen Meelwiegers und burgers allhier Verlaßenschafft jnvent. H. Not. Lobstein.
Conclu. final. Jnventarÿ Jst fol. 64, 1623. lb. 16 ß 4 ½ d, davon gehet aber wieder ab wegen der bisherigen Verstallung 40. lb 17 ß 7 d, Verbleibt 1552. lb 18 ß 5 ½ d die machen 3100 fl.
Verstallte 1100. fl. zu wenig 2000. fl.
Wovon nachtrag 6. Jahr in duplo a 6 lb macht 36 lb
und 4 Jahr in simplo 12 lb
Ext. Stallgeld pro 1776 et 1777., 6 lb
Geb. 2 ß 6 d
Abhandlung, 3 lb 2 ß 6 d, (Summa) 57 lb 5 ß
Auß erheblichen und trifftigen ursachen der nachtrag auff 30. lb moderirt, verbleibt 39 lb 5 ß
dt. d. 27.t Xbris 1777.

Jean Georges Klaffsky devient tributaire chez les Maréchaux en octobre 1761. Il épouse Marguerite Dorothée Weber en septembre 1762 : contrat de mariage, célébration à la Robertsau

1761, Protocole des Maréchaux XI 139 (1754-1770)
Dienstags d. 27. Octobris 1761 (f° 112-v) Evangelischer neuer Leibzünfftiger – Johann Georg Klaffskÿ, der Nagelschmid, weiland Mr Johann Klaffskÿ, des auch geweßenen Nagelschmids und burgers alhier hinterlassener ehelicher Sohn, stehet vor und bittet, man wolle Ihn dißorths als einen Leibzünfftigen auff: und annehmen, producirt stallschein vom 2.t Novembris hujus anni.
Erkanndt Willfahrt, dt. 1. lb. 15. ß

1762 (15.9.), Me Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 833) n° 172
(Eheberedung) persönlich erschienen der Ehren: und wohlvorachtbahre Mr Johann Georg Klafftskÿ, der leedige Nagelschmid und burger dahier Zu Straßburg als hochzeiter an einem,
Und dann die Ehren und tugendbegabte Jgfr. Margaretha Dorothea Weberin, Hn Johann Martin Weber, des Meelwägers und burgers dahier eheliche tochter – auf Mittwoch den 15.ten Septembris Anno 1762. [unterzeichnet] Johann Georg Klaffzig, Margaretha Dorothea Weberin

Mariage, Robertsau (luth. f° 351)
Mittw. 8.t 8.br 1762. sind nach 2 maliger ausrufung in der Prediger Kirch allhier aif obrig Keitliche Erlaubnuß Ehl. copulirt und eingesegnet word. Joh: Georg Klatzig der ledige burg. und nagelschmidt Zu Straßb. weÿl. Johannes Klaffzig b. u. Nagelschmidt Zu Straßb. nachgelaß. Ehl. Sohn u. Margaretha Dorothea, Martin Webers des b. u. Schuhmachers Zu Sstraßb. Ehl. tochter [unterzeichnet] Johann Georg Klaffzig als hochzeiter, Margaretha Dorothea Weberin als hochzeiterin (i 188) – Proclamation, Temple-Neuf (luth. f° 410-v) i 416

Chrétienne Finckbohner, belle-mère de Marguerite Dorothée Weber, à laquelle son deuxième mari avait assuré la jouissance d’une partie de sa maison rue du Fort meurt en 1780. Marguerite Dorothée Weber en devient alors propriétaire à part entière

1780 (20.5.), Me Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 879) n° 85
Inventarium über Weiland Fraun Christinä Weeberin gebohrner Finckbohnerin, letztmals weiland Herrn Johann Martin Weebers, geweßenen Meelwiegers und burgers allhier Zu Straßburg hinterbliebener Wittib Verlassenschafft, errichtet Aanno 1780. – nach ihrem den sechsten Aprilis jüngst erfolgten Absterben an Vermögen hinterlaßen hat, welche Verlaßenschafft auf Ansuchen der defunctæ mit längst weiland Herrn Johannes Mertz, dem auch geweßenen Meelwiegers und burgern allhier, ihrem verstorbenen erstern Ehemann ehelich erzeugter zwoer töchter, als deroselben ab intestato verlaßene Erbinnen und dero Ehemänner inventirt worden ist – Geschehen allhier Zu Straßburg in hernach inventirter hiehero gehöriger behaußung am alten Weinmarckt gegen der alten St. Peter Kirch über gelegen, Sambstags den 20. Maÿ Anno 1780.
Der Verstorbenen ab intestato verlaßene Erben sind. 1° Frau Susanna Margaretha, gebohrne Mertzin, herrn Johann Philipp Anthoni, des Meelwiegers und burgers allhier Ehefrau, welche unter assistentz dieses ihres Mariti gegenwärtiger Verlaßenschafft Inventur beÿwohnte, in den Ersten Zweÿten Stammtheil, So dann 2° Frau Maria Salome gebohrne Mertzin, herrn Johann Philipp Weebers, des Strumpffwebers und burgers allhier Ehegattin, welche unter assistentz desselben beÿ dieser Verlaßenschafft Inventur gegenwärtig ware, in den Zweÿten und letzten Stammtheil, beÿde sind der Defunctæ mit Eingangs gedachtem Weiland herrn Johannes Mertz, dem geweßenen Meelwieger und burgern allhier, ihrem längst Verstorbenen erstern Ehemann ehelich erzeugte töchter und ab intestato verlaßene Erbinnen

(f° 3) Eigenthum ane einer behaußung. Nemlich eine behaußung und Hoffstatt, mit allen deroselben übrigen begriffen, Weithen, Zugehörden und Rechten gelegen allhier Zu Straßburg am alten Weinmarckt gegen der alten St Peter Kirch über, ohnfern dem Zollthor (…)
Wittum, Welchen die Verstorbene von weiland H. Johann Martin Weeber, dem geweßenen Meelwieger und burgern allhier, ihrem Verstorbenen Zweÿten Ehemann lebtägig genoßen hat. Es hat nemlich gedachter Weiland Hr Johann Martin Weeber in der mit der defuncta d. 25.ten Maÿ 1739. vor Weiland H. Notario Jacob Christoph Pantrion seel. errichteten Eheberedung, §° 5.to deroselben zu einem lebenslänglichen Wittums Sitzen Verschrieben eine Stube, Kuche und zwo Kammeren in dem Obern Thun seiner allhier zu Straßburg auf der burggaß gelegenen Nebens behaußung, um solches ohngehindert Zinnßfreÿ zu genießen. Wird nun solcher Wittums Sitz ohnpræjudicirlich dem Zinnß nach zu 10. lb und dieser Zinß Zu fünff pro Cento gerechnet, so ist das hauptgut solchen von der defunct& lebtägig genoßenen Wittums, 200 lb. So nunmehro Vorbenamßten weil. H. Joh: Martin Weebers hinterlaßenen Zweÿen Kindern und Erben eigenthümlich anheil fällt, und zwar participiren daran, Johann Martin Weeber, der Sohn, von deßen aufenthalt schon beÿ 28. Jahren nichts wißend und welcher mit Herrn Lt Johann Joseph Bitschnau, Procuratori vicario und burgern allhier bevögtiget ist, die helffte mit 100 lb. und Frau Margaretha Dorothea Klaffskÿin gebohrne Weeberin Mr Johann Georg Klaffskÿ des Nagelschmidts und burgers allhier Ehefrau, die Tochter, die übrige helffte mit 100 lb
Series rubricarum hujus Inventarii. Sa. hausraths 16 lb, Sa.Silbers 15 ß, Sa.goldener ring 5 lb, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 483 lb, Sa. Schulden 347 lb, Summa summarum 853 lb – Schulden 714 lb, Nach solchem Abzug 138 lb – Legaten 118 lb, Stall summ 338 lb
Zweiffelhaffte und verlorene Pfenningzinß hauptgüter 145 lb, Zweiffelhaffte und verlorene schulden 17 lb
Copia Testamenti Clausi vom 24. Martÿ 1778, Demnach ich Christina Weberin gebohrne Finckbohnerin weÿland Johann Martin Webers geweßenen Mehlwiegers und burgers allhier Zu Straßburg nachgelaßene Wittib (…) 5.tens prælegire (…)
Copia actus depositionis (…) in die Ihro eigenthümlich gehörigen am alten Weinmarckt gegen der alten St Peter Kirch über ohnfern dem Zollhor gelegenen behaußung berufen laßen, die Wir auf unser Erscheinen daselbsten eine Stiege hoch in der vordern Stube mit denen Fenstern auf die Gaß sehend, Zwar Alters halben etwas unpäßlichen Leibes, zu bett liegend (…) Mittwoch den 25. Martii Anno 1778, Johann Friedrich Greis Notarius juratus

Jean Georges Klaffzig et Marguerite Catherine Weber vendent 9 000 livres tournois les maisons au marchand de vins Jean Schott

1793 (8.8.), Chambre des Contrats, vol. 670 n° 747 enreg. 8.8.
bu. Johann Georg Klaffzig der nagelschmitt und Margaretha Dorothea geb. Weber beiständlich bu. Johann Michael Haas und Johannes Schwab des leinenwebers
in gegensein bu. Johannes Schott des weinhändlers
zwo nebeneinander gelegenen behausungen und hoffstätten mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten auf der Burggaß, einseit neben bu. Latzer dem zimmermann, anderseit neben bu. Vogel wittib, hinten auff den innern stadtgraben, beede mit N° 8 & 9 bezeichnet – um 9000 livres

Originaire de Wilwiheim, Jean Schott épouse en 1769 Anne Marie Mühlmeyer, originaire de Dachstein et veuve du tonnelier Jean Michel Kieffer avec lequel elle s’était mariée en 1764. Anne Marie Mühlmeyer devient bourgeoise en 1754, Jean Schott en 1769
1765 (21.1.), Me Greis (Phil. Jacques, 6 E 41, 586) n° 20
(Eheberedung) erschienen seÿen der wohl Ehrenachtbare Herr Johann Michael Kieffer, Wittiber, Kieffer Meister, Weinhändler und burger alhie als Hochzeiter ane einem,
So dann die Ehren und Tugendsame Jungfrau Anna Maria Mühlmeÿerin, von Dachstein gebürtig, weiland Johann Georg Mühlmeÿer, des gewesenen Ackersmanns mit auch weiland fr. Annä Mariä gebohrner Bodemerin, beede Eheleuthen und burgere daßelbst ehelich nachgelaßene Tochter, als Hochzeiterin andern theils – So geschehen und zugangen alhier Zu Straßburg auf Montag den 21. Jenner im Jahe Christi 1765 [unterzeichnet] Johan Michael Kieffer als Hochzeiter, Anna Maria Mühlmeyerin Als praud

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 155)
Hodie 11 februarii anni 1765 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt michael Kieffer ciuis et vietor viduus defunctæ mariæ Elisabeth charmantet Anna Maria mühlmeÿer filia legitima joannis Georgii mühlmeÿer et Anna Maria Bodemer Defunctorum conjugum Et cicuim olim in dachstein [unterzeichnet] Kieffer, Mühlmeÿerin (i 81)

1765, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) n° 63
Anna Maria Mühlmeÿerin, von dachstein gebürtig, erhalt das burgerrecht von ihrem Ehemann Johann Michael Kieffer den Kieffer und burger allhuer umb den alten burger schilling will dienen beÿ E. E. d. Zunfft der Kieffer, prom. den. 18. mertz

Contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire à l’état de fortune dressé en 1802, célébration
Copia der Eheberedung vor H. Not. Grauel den 20. Aprilis 1769 auffgerichtet, der Wohl Ehren geachte herr Johannes Schott, ledige Kieffermeister und Weinhändler weÿl. Mr Lorentz Schott, Kiefers burgers zu Wilwisheim, mit Fr. Johannna geb. Baumännin ehelich erzeugter Sohn, so dann die Ehren und tugendbegabte Frau Anna Maria Kiefferin geb. Mühlmeÿerin weÿl. herrn Johann Michael Kieffers gewesten kieffers weinhändlers wittib

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 339)
Hodie 23 maii anni 1769 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt joannes schott ex wilvisheim ciuis et doliarius hic filius Legitimlus defuncti Laurentii Schott ciuis olim et doliarii dicti Loci et joannæ Bauman in vita conjugum Commorans in parochia S. petri junioris et Anna Maria mühlmeyer vidua defuncti michelis Kieffer ciuis et doliarii hic commorans un hac parochia [unterzeichnet] schot, Mühlmeyer (i 175)

1769, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) f° 171
Johannes Schott, der Kieffer von Wilvisheim geb. erhalt das burgerrecht von seiner Ehefr. Anna Maria weÿl. Michel Kieffers gewesenen Kieffers und burgers allhier hinterl. wittib umb den alten burger schilling, will dienen beÿ E. E. Zunfft d. Kieffer. Jur. eod. [7. Junÿ 1769]

Jean Schott devient tributaire chez les Tonneliers
1769, Protocole des Tonneliers (XI 396)
Dienstags den 18.ten Julÿ 1769 (f° 264-v) Neuer Leibzünfftig – Meister Johannes Schott der Kieffer Catholischer Religion stehet vor, und producirt Cantzleÿ: und Stallschein Vom 7.ten Junÿ jüngst, bittet Ihne als einen neuen Leibzünfftigen anzunehmen.
Erkannt Willfahrt. Zahlet als ein frembder so sich an eines zünfftigen Wittib geheurathet 2 lb 15 ß, Feuer Eÿmer 10 ß, Prot. 3 ß, Findl. 3 ß

Jean Schott et Anne Marie Mühlmeyer font dresser l’état de leur fortune
1802 (9 mess 10), Strasbourg 13 (15), Me Bremsinger n° 651 bis, 683 – Enregistrement de Strasbourg, acp 84 F° 188-v du 18 mess 10
Inventarium über bürgers Johannes Schott des Weinhändlers und bürgerin Anna Maria Mühlmeyer besitzendes vermögen
Eigenthum ane zweÿer behausungen. Nemlichen zweÿ häusern hoff und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, Rechten und gerechtigkeiten deren eines allhier am alten Weinmarckt, einseit neben der Gastbehausung zum Wildenmann anderseit neben br. Peter Müller dem Spengler, daß andere so daran stoßet ane der Kinderspielgaß einseit neben burger Gost* anderseit neben ged. b. Peter müller das erstere mit N° 41 und das letstere mit N° 60 bezeichnet gelegen, (laut) Abschatzung vom 20. messidor um eine summ von 18 000 francken angeschlagen worden
hausrath 6256 fr, activ schulden 3448 fr, schulden zweiffelhafft theils verlohren 12 440 fr pro memoria, summa summarum 27 704 fr – Schulden 157 148 fr, In Vergleichung 129 443 fr
hausräthlichn effecten sind als eines bei absterben ihres erstern Ehemanns weÿl. Johann Michael Kiefer, inventarium de dato 17. maÿ 1768, summa der Ehegattin ohnveränderten vermögen 27 158 fr
Copia der Eheberedung vor H. Not. Grauel den 20. Aprilis 1769 auffgerichtet (…)

Anne Marie Mühlmeyer meurt en délaissant cinq enfants ou leurs représentants. L’inventaire est dressé en 1817 dans une maison de location rue du Jeu-des-Enfants
1817 (14.4.), Strasbourg 2 (43, 1) Me Knobloch n° 7840 – Enregistrement de Strasbourg, acp 133 F° 151-v du 17.4.
Inventaire de la succession d’Anne Marie Elisabeth née Mühlmeyer veuve de Jean Schott, marchand de vins, à la requête de 1. Gabriel Hattermann récéveur des contributions à Bernai* tuteur naturel de a) Marie Thérèse 16 ans, b) Félix Charles Auguste 12 ans, procréés avec Marie Thérèse Schott, 2. Catherine Schott célibataire majeure, 3. Jean Xavier Biot, ouvrier à la manufacture des tabacs, mandataire de François Antoine Biot, ancien capitaine retiré demeurant à Paris rue Notre Dame des Victoires n° 10, père et tuteur légal de 1) Antoine Constantin 2) Louis Jules 3) François Antoine Eustache, procréés avec Françoise Schott, 4. Anne Marie Charlotte Schott veuve de Louis Joseph Kuppelmeyer ex récéveur des contributions à Mayence domicilié à Strasbourg, 5. Jean Baptiste Schott homme de lettres, héritiers de leur mère et grand mère

dans la maison mortuaire rue du Jeu des Enfants n° 60
dans une chambre au premier étage éclairée sur la rue, meubles dans la chambre à coucher éclairée sur la rue, dans la chambre à côté salon, dans la chambre éclairés sur la cour, dans la cuisine, dans une chambre au troisième étage mansardes, dans le corridor, au second étage dans une chambre éclairée sur la cour, dans la première chambre éclairée sur la rue au premier étage, dans l’armoire dans la chambre éclairée sur la rue, dans la chambre à côté, 1899 francs

Jean Schott vend la maison au maçon François Xavier Burger

1795 (18 germinal 3), Strasbourg 4 (13), Me Greis n° 638, altes 488 – Enregistrement de Strasbourg, acp 32 F° 108 du 19 germ. 3
burger Johannes Schott Weinhändler
in gegensein burgers Frantz Xaver Burger Maurers [unterzeichnet] François Burger
zwo nebeneinander gelegene behaußungen und Hoffstätte mit allen deren übrigen begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeitenane der burggaß dermalen Vernunfftgaß rue de la raison genannt, einseit neben burger Latzer zimmermann anderseit neben burgers Vogel Wittib hinten auf den innern Stadtgraben stosend, von dem burger Johann Georg Klafzig Nagelschmidt und Margaretha dorote geb. Weber laut Contractverschreibung vom 8. Augusti 1793 Käuflich und eigenthümlich zugekommen, vorgesagter beeder mit N° 8 & 9 bezeichneter Häußer – um 9000 Livres

François Xavier Burger épouse en 1791 Catherine Barbe Ritling, fille de cafetier
1791 (26.5.), Me Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 894) N° 23 altes 263
(Eheberedung) persönlich erschienen Herr Frantz Xaverius Burger, leediger Maurer und Steinhauer, weiland H Johann Martin Burgers, gewesenen Zimmer Werckmeisters und burgers alhier seel. mit Fraun Regina geborner Burgerdin seiner hinterbliebene Wittwe ehelich erzeugter hinterlassener Sohn so majorennis und ohnbevögtigt zu seÿn declarirte, disorts aber mit H Johann Peter Knott dem Schreiner meister und burgern alhier verbeistandet waren an einem theil,
so dann Jungfrau Catharina Barbara Ritling, Herrn Michael Ritling des Caffésieders und burgers alhier mit Fraun Catharina Theresia geborner Meÿerin ehelich erzeugte tochter unter assistentz nechtgedachten ihre Herren Vaters an dem anden theil – Geschehen alhier zu Straßburg den 26. Maÿ im Jahr 1791. [unterzeichnet] François Burger, Catharina Ritling

François Xavier Burger revend quelques mois plus tard la maison au charpentier Jean Louis Osterrieth

1795 (4 messidor 3), Strasbourg 4 (13), Me Greis n° 728, altes 514 – Enregistrement de Strasbourg, acp 35 F° 43-v du 13 mess. 3
der burger Frantz Xaver Burger Maurer
in gegensein burgers Johann Ludwig Osterrieth Zimmermanns
zwo neben einander gelegene behaußungen und Hoffstätte mit allen deren übrigen begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeitenane der burggaß dermalen Vernunfftgaß genannt, einseit neben burger Latzer zimmermann anderseit neben der Vogelischen Wittib hinten auf den innern Stadtgraben stosend, als ein von dem burger Johannes Schott Weinhändler zufolg der vor mit Notario den 16. Germinal jüngst passirten Verschreibung erkauftes guth gehörig – um 10 000 Livres

Jean Louis Osterrieth épouse en 1791 Philippine Frédérique Pfeffinger : contrat de mariage, célébration
1791 (30.10), Me Schweighaeuser (6 E 41, 567)
(Eheberedung) persönlich erschienen seÿe, Herr Johann Ludwig Osterrieth, lediger Zimmer meister und hiesiger Actifburger, Weiland herrn Johann Friderich Osterrieth, gewesenen Zimmermeisters und burgers allhier mit fraun Catharina Margaretha gebohrner Wernerin dermalen herrn Johann Daniel Beÿckert des hiesigen Friedensrichters frau Eheliebste, erzeugter ehelicher Sohn mit Genehmhaltung seiner fraun Mutter und beiständlich seines Herrn Stiefvaters wie auch herrn Mr Johann Michael Osterrieth hiesigen Avoué seines Oncle und geschwornen Vogts, als bräutigam ane einem
So dann die Ehren und tugendsame Jungfrau Philippina Friderica Pfeffingerin weiland herrn Johann Friderich Pfeffinger, gewesenen Biersieders und Burgers allhier mit Fraun Anna Catharina gebohrner Lauthin seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugte tochter, mit consnes ihrer fraun Mutter und mit beÿstand Herrn Philipp Jacob Augst Müllers und gleichfalls burgers allhier ihres stiefgrosvaters und geschwornen Vogts als Braut am andern Theil – Straßburg auf Montag den 31. Octobris im Jahr 1791 [unterzeichnet] Johann Ludwig Osterrieth als bräutigam, Philippina Friderica Pfeffinger als braut

Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 11, n° 14)
Im Jahr 1791 dinstag den 8. Novembris seind nach zwemahliger proclamation in der Aurelier Kurch copulirt worden, H Johann Ludwig Osterried, burger und Zimmermeister alt 25. Jahrn des weil. H. Johann Friderich Osterried, gewesenen Zimmermeisters und burgers alhier und der Fr. Catharina Margaretha gebohrner Wernerin, lediger Sohn, aus der ersten Ehe, und Jfr Philippina Friederica, des weil. H Johann Friderich Pfeffingern gewesenen bierbrauers im gulden Hirsch und burgers alhie u. der Fr. Anna Catharina gebohrnen Lauthin, ehel. Tochter, alt 20 Jahr (…) H Philipp Jacob Augst Müllers und burgers allhier des stiefvaters – [unterzeichnet] Johann Ludwig Osterrieth alß brautigam, Philippina Friederica Pfeffinger als Braut (i 48) – Proclamation, Temple-Neuf (luth. f° 140) 1791

Jean Louis Osterrieth meurt en 1836 en délaissant six enfants
1836 (22.2.), Strasbourg 9 (anc. cote 69), Me Hickel n° 5225 – Enregistrement de Strasbourg, acp 238 F° 60 du 24.2.
Inventaire de la succession de Jean Louis Osterrieth, architecte, à la requête de 1. Philippine Frédérique Pfeffinger la veuve, 2. Charlotte Sophie Osterrieth épouse de Jean Daniel Pfaehler, fabricant d huile, 3. Frédérique Louis Osterrieth, architecte, 4. Charles Auguste Osterrieth, architecte, 5. Philippine Frédérique Osterrieth épouse de Pierre Louis Auguste Eissen, avoué près le tribunal civil de première instance séant à Strasbourg, 6. Philippe Henri Osterrieth, avocat Cour royale de Colmar, 7. Wilhelmine Louise Osterrieth, majeure, seuls et uniques héritiers du défunt
dans une maison située Faubourg de Pierre n° 82 où il est décédé le 16 janvier dernier appartenant à Frédéric Louis Osterrieth, objets se trouvant dans la campagne de Wangen près de Wasselonne, objets se trouvant au Bruckhoff

cote 6, succession de Jean Daniel Pfeffinger et De Pfeffinger, liquidation et partage s.s.p. des 18 novembre 1816, 19 novembre 1819 et 25 septembre 1829, II. les immeubles & parts d’immeuble savoir 1. la moitié indivise d’une maison brasserie avec appartenances & dépendances sise à Strasbourg & ayant pour enseigne le Cerf d’Or dont Mde Osterrieth s’est rendue adjudicataire par enchère dressée par devant Me Ubersaal le 23 juillet 1806,
2. la moitié indivise d’un jardin de la contenance de d’environ 5 ares ban de Strasbourg canton Gallenpfad dont le titre va être inventorié, par enchère dressée par devant Me Ubersaal 10 septembre 1816
cote 8, une jardin banlieue de Strasbourg auf der Gallenmatt propre à Mde Osterrieth, adjudication reçue Me Ubersaal le 10 septembre 1816, la moitié indivise d’un jardin d’une contenance d’environ 5 ares avec maisonnette & puits situé banlieue de Strasbourg canton Gallenmatt & dont 1/8 indivis appartient déjà la pri de Mde Osterrieth comme héritière de pareille part de sa mère par déclaration cote 6
II. Immeubles de la communauté, cote 10. une maison sise à Strasbourg Faubourg National n° 78, selon le cahier des charges alors marquée du n° 73 ainsi que Mde Osterrieth le déclare appartenait alors à Marguerite Fridolsheim, mineure, Jean Fridolsheim, jardinier interdit, Anne Barbe Fridolsheim épouse d’Abraham Reibel, cultivateur, adjudication définitive et déclaration de command à feu M. Osterrieth, Jean Jacques Michel, boulanger, et Henri Pfeffinger, propriétaire, par acte reçu Me Ubersaal 16 avril 1816 le Sr Michel a vendu le tiers à MM Osterrieth et Pfeffinger, par acte reçu Me Ubersaal 27 mai 1817 M Pfeffinger a vendu à M Osterrieth la moitié indivise,
cote 11. maison à Strasbourg rue de l’Outre n° 7, acquise par acte reçu Me Hickel le 2 février 1827 transcrit au bureau des hypothèques volume 198 n° 81 sur Jean Jacques Eckel, menuisier, et Catherine Marguerite Stricker
cote 12, la ferme du Bruckhof et d’une pièce de terre située près du Bruckhof, adjudication dressée à la mairie de la ville de Strasbourg 12 ou 10 octobre 1812 du bien dit Bruckhoff avec les bâtiments qui en dépendaient d’une superficie de 1 hectare 5 ares 91 et d’un terrain de la contenance de 55 ares 75 le tout hors la porte d’Austerlitz à droite de la chaussée du Rhin le tout appartenait alors à la ville de Strasbourg 11 610 fr,
cote 19, un jardin acquis de la veuve Krafft au ban de Strasbourg, Me Wengler 24 mai 1824 transcrit au bureau des hypothèques volume 168 n° 94 un jardin de la contenance d’environ 22 ares entre la porte des Pêcheurs et celle des Juifs & tenant des deux côtés à des bras de l’Ill, à la requête de Sophie Salomé Soergen veuve de François Simon Ignace Krafft, juge de paix, légataire universelle et seulé héritière sous bénéfice d’Inventaire pour 2700 francs
cote 20, un jardin acquis de la veuve Dietrich situé au ban de Strasbourg par acte reçu Me Grimmer le 10 germinal 5 acquis de Marguerite Salomé Gloxin veuve de Jean Nicolas Dietrich, banquier, un jardin de la contenance d’environ 15 ares (¾ d’arpent) situé à Strasbourg hors la porte des Juifs canton dit Beckenwaeldel – dus par M Ritler, lieutenant de gendarmerie pour loyers échus 100 francs, par quittance s.s.p. du 23 novembre 1813 que M Osterrieth a racheté une rente foncière dont ledit jardin était grevé au profit de la ville de Strasbourg
cote 24, une campagne à Wangen, cote 27, une tuilerie à Westhoffen
Contrat de mariage Me Schweighaeuser le 31 octobre 1791

Sa veuve Philippine Frédérique Pfeffinger meurt l’année suivante
1837 (24.4.), Strasbourg 9 (71), Me Hickel n° 5594 – Enregistrement de Strasbourg, acp 249 F° 82 du 3.5.
Inventaire de la succession de Philippine Frédérique Pfeffinger veuve de Jean Louis Osterrieth, architecte, à la requête de 1. Catherine Rosine Caroline Naegueli veuve de Frédéric Louis Osterrieth, tutrice légale de Frédéric Louis Osterrieth, Caroline Adèle Osterrieth, Constance Eugénie Osterrieth, ses trois enfants issus de son mariage avec Frédéric Louis Osterrieth, 2. Philippine Frédérique Osterrieth épouse de Louis Auguste Eissen, avoué près le tribunal civil séant à Strasbourg, 3. Charlotte Sophie Osterrieth épouse de Jean Daniel Pfaehler, fabricant d’huile, 4. Wilhelmine Louise Osterrieth, majeure, 6. Charles Auguste Osterrieth, architecte, 5. Philippe Henri Osterrieth, avocat à Colmar, héritiers de leur mère et ayeule, Philippe Henri en outre subrogé tuteur des mineurs Osterrieth
dans une maison dépendant de la succession au Faubourg de Pierre n° 82 où est décédée la défunte le 24 février dernier

Titres et Papiers, Inventaire M. Osterrieth, Me Hickel 22 février 1836, récolement des papiers dans ledit extrait
meubles dans différentes parties de la maison mortuaire, dans la salle à manger au premier étage,
dans une chambre au même étage au fond du corridor et donnant sur la rue,
dans le salon au premier étage,
dans une chambre au même étage donnant sur la rue et se trouvant au dessus de l’entrée à porte cochère,
dans une chambre au même étage donnant sur la cour et se trouvant au dessus de l’entrée à porte cochère,
dans le corridor au premier étage,
dans la première mansarde donnant sur la rue,
dans la seconde mansarde donnant sur la rue,
dans la troisième mansarde donnant sur la rue,
dans la quatrième mansarde donnant sur la rue,
dans la cinquième mansarde donnant sur la cour,
dans la sixième mansarde donnant sur la cour,
dans la septième mansarde donnant sur la cour,
dans un cabinet vis à vis la septième mansarde,
au grenier au dessus des mansardes,
dans la remise et différentes autres parties de la maison,
dans la cave se trouvant sous le bâtiment de devant de la maison sise Faubourg de Pierres n° 82,
dans la cave se trouvant sous le bâtiment latéral de la maison,
dans la buanderie et la remise de la maison sise Faubourg de Pierre n° 82,
dans la cave de la maison sise Faubourg National n° 78,
dans différents bâtiments de la ferme du Bruckhof :
dans la cuisine au rez de chaussée,
dans la chambre derrière la cuisine,
dans la buanderie,
dans la salle à manger,
dans une petite chambre derrière la salle à manger,
au bureau à côté de la salle à manger,
dans une chambre au premier étage donnant dans le jardin,
dans une petite chambre à côté de la précédente,
dans le salon au premier et donnant sur la cour et sur le jardin,
dans une chambre à côté du salon et donnant sur la cour,
dans une petite chambre derrière la précédente et donnant sur le jardin,
dans un petit cabinet sous l’escalier du premier étage,
dans une chambre donnant sur le jardin,
dans deux mansardes donnant dans la cour,
au grenier
dans une grande cave voutée
dans la cave au dessous de la *
dans la petite cave se trouvant sous le bâtiment principal
dans la pièce qui contient le pressoir,
dans un cabinet aux outils,
dans l’étable aux vaches, grange
dans la chambre de domestiques
dans la remise,
dans le grenier au dessus du pressoir,
dans la serre,
dans la chambre à ferraille,
dans la cour

L’architecte-charpentier Jean Louis Osterrieth et Philippine Frédérique Pfeffinger vendent à Jean Chrétien Hübschmann la maison n° 9 qu’ils ont reconstruite en lui réunissant les deux voisines n° 8 et 10

1814 (24.9.), Strasbourg 9 (anc. cote 37), Me Bossenius n° 3915 – Enregistrement de Strasbourg, acp 125 F° 133-v du 26.9.
Jean Louis Osterrieth, architecte-charpentier, et Philippine Frédérique Pfeffinger
à Jean Chrétien Hübschmann, vérificateur des poids et mesures de l’arrondissement de Strasbourg
une maison et puits avec toutes autres appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du Fort n° 8, d’un côté la propriété de la veuve du Sr Latzer charpentier, d’autre celle de la succession de la veuve Nicolas Poulain cordonnier, derrière sur le fossé intérieur de la ville – lequel immeuble se trouvant sur le ci devant emplacement de trois petites maisons démolies alors marquées des n° 8, 9 et 10 – remis contrats de vente des deux maisons rue du Fort n° 8 et 9 par François Xavier Burger, maçon, reçu Me Greiss le 4 messidor 3, 2) des deux tiers par indivis d’une maison avec appartenances sise rue du Fort n° 10 par Michel Schott, cabaretier, devant Me Ubersaal le 25 frimaire 10, 3) arrêté du maire de la ville de Strasbourg en date du 4 nivose 10 concernant la nouvelle façade de ladite maison – moyennant 18 000 francs

Jean Chrétien Hubschmann meurt célibataire en 1828

1828 (7.7.), Strasbourg 9 (anc. cote 55), Me Hickel n° 2829 – Enregistrement de Strasbourg, acp 190 F° 70-v du 14.7.
Inventaire de la succession de Jean Chrétien Hubschmann, propriétaire décédé le 14 juin dernier – à la requête de 1. Dorothée Guillaumette Wilcké épouse de Jean Frédéric Wüst, négociant, 2. Caroline Henriette Wilcké, majeure, 3. Marie Madeleine Loechner veuve de Jean Michel Wilcké, batteur d’or, mère et tutrice légale d’Auguste & Amélie Wilcké, 4. Guillaume Louis Wilcké, orfèvre, en son nom et subrogé tuteur du mineur, héritiers pour un quart de leur oncle et grand oncle, selon son testament olographe du 13 février 1821

dans la maison rue du Fort n° 8 faisant partie de la succession
Titres et papiers. Me Bossenius 24 septembre 1814, acquis de Jean Louis Osterrieth, architecte charpentier et Philippine Frédérique Pfeffinger la maison située à Strasbourg rue du Fort n° 8 où il est présentement procédé, arrêté du maire de la ville en date du 4 nivose 10 au sujet de l’alignement de ladite maison
jugement d’Adjudication définitive au Tribunal Civil de Première Instance du 15 janvier 1818 la maison située à Strasbourg rue Graumann n° 7, acquise par expropriation forcée sur Jean Laurent Schreiber, cabaretier, transcrit au bureau des hypothèques volume 102 n° 67, louée moyennant un loyer annuel de 300 francs
mobilier 2388 fr, numéraire 4379 fr et 902 fr, créances 50 619 fr, total 58 289 fr
corps de biens à Crastatt, Wasselonne, Truchtersheim, Wiwersheim – partagé une somme de 4000 fr
(dernière vacation du 12.8., Enregistrement acp 190 f° 184-v du 20.8.)

Décès, Strasbourg (n° 959)
Déclaration de décès le 14 juin 1828. Jean Chrétien Hübschmann, âgé de 74 ans 5 mois, né à Strasbourg, propriétaire, non marié, domicilié à Strasbourg mort le 14 du mois courant à neuf heures du matin dans la maison située N° 8, ruë du Fort, fils de feu Jean Chrétien Hübschmann, orfèvre, et de feu Marguerite Elisabeth Wiegel [in margine :] hyd. de Poit. (i 60)

Les héritiers font dresser un rapport d’experts pour évaluer les deux maisons rue du Fort et rue Graumann

1828 (29.11.), Strasbourg 9 (anc. cote 55), Me Hickel n° 2947
(Annexé au tirage de lots des corps de biens Hübschmann, rapport d’experts sur lesdits corps de biens se terminant sur les maisons de Strasbourg)
24 et 30 novembre 1828. Rapport d’experts Jean Jacques Stotz fils, architecte maçon, Martin Arlen, propriétaire et Jacques Friedolsheim jardin cultivateur – le 10 octobre 1828 nous nous sommes transportés dans la maison sise en cette ville rue du Fort n° 8. Cet immeuble donne sur le devant dans la rue du Fort, d’un côté la veuve Lotzer, d’autre le Sr Neukirch, derrière le fossé du faux rempart. Il consiste en un seul corps de bâtiment construit en maçonerie et pierre de taille en trois étages et un rez de chaussée le tout surmonté d’un comble uni couvert en tuiles doubles. Le rez de chaussée contient une cage d’escalier dans laquelle se trouve le puit et les latrines, trois chambres avec deux fourneaux en fonte avec pierres et tuyaux et une cuisine avec un atre sur lequel il y a une plaque en fer de fonte pour des pots économiques. Le premier étage contient une pareille cage d’escalier où il y a des latrines, quatre chambres avec deux poeles l’un en fonte l’autre en fayence avec leurs pierres et tuyaux, plus une cusine avec un atre. Il y a des armoires pratiquées fixes dans l’une des pièces donnant sur le devant. Le second et troisième étage sont distribués tels que le premier, au second étage se trouvent deux fourneaux en fayence et un en fonte avec pierre et tuyaux, au troisième un poele en fayence et un poele en fer de fonte aussi avec pierres et tuyaux. Les croisées du rez de chaussée sont garnies de volets et celles des étages supérieurs de jalousies. Il y a des tringles aux croisées des différentes portes et 15 paires de doubles fenêtres aux croisées de la façade de derrière. Le comble contient deux rangs de greniers au premier se trouvent cinq chambres plafonées, deux cendriers et un poele en fonte avec pierres et tuyaux. Le second est séparé par une cloture en planches formant une chambre à linge sale. La cave est sous solives elle renferme le buanderie avec une chaudière en fer de fonte et est divisée par des séparations en claire voie dans plusieurs parties – estimée 15 000 francs
nous nous sommes transportés dans la maison sise en cette ville rue Graumann n° 7, cet immeuble donne sur le devant dans la rue Graumann, d’un côté et partie derrière propriété du Sr Wilhelm, d’autre le Sr Ostermann au fond en partie celle du Sr Mangin. Il se compose d’un seul corps de bâtiment construit en galandure remplies en maçonnerie élevé d’un seul étage au dessus du rez de chaussée et d’une mansarde surmonté d’un comble uni couvert en tuiles. Il est séparé par un pignon. La première à droite contient une cave sous solives. Le rez de chaussée est une grande chambre avec un fourneau en fer de fonte des pierres et tuyaux et la cage d’escalier. Le premier étage une chambre avec alcove dans laquelle se trouve un fourneau en fonte avec pierre et tuyaux, une cuisine et escalier. La mansarde contient deux chambres et un fourneau en fonte avec pierres et tuyaux. Le comble reneferme un petit grenier. La seconde partie une cave sous solives telle que la première. Elle contient au rez de chaussée la cage de l’escalier quatre chambres et deux fourneaux en fonte avec pierres et tuyaux, deux petites cuisines. Au premier étage l’escalier, (4) cuisines et quatre chambres qui renferment (4) fourneaux en fonte avec leurs pierres et tuyaux, et aux mansardes l’escalier et quatre chambres avec un fourneau en fer de fonte pierres et tuyaux. Au comble un petit grenier – estimée 5000 francs

Les héritiers Hübschmann vendent les maisons de la succession. Claude Joseph Lidoine acquiert celle rue du Fort

1829 (29.1.), Strasbourg 9 (anc. cote 56), Me Hickel n° 2992 – Enregistrement de Strasbourg, acp 193 F° 43-v du 30.1.
Cahier des Charges du 2 décembre n° 2952. Adjudication préparatoire du 15 janvier. Adjudication définitive n° 3011. Dorothée Guillaumette Wilké épouse de Jean Frédéric Wüst, négociant, 2. Caroline Henriette Wilké, majeure, 3. Marie Madeleine Loechner veuve de Jean Michel Wilké, batteur d’or, père et tuteur légal d’Auguste et Amélie, 4. Guillaume Louis Wilké, orfèvre, en son nom et subrogé tuteur desdits mineurs. Jugement du 12 septembre 1828, rapport d’experts du 10 octobre et jugement qui a entériné le rapport d’experts du 20 novembre
à Claude Joseph Lidoine, propriétaire, la maison rue du Fort n° 8 pour 19 200 francs
à Joseph Bauer, tailleur d’habits, la maison Graumann n° 7 pour 6550 francs et déclaration de command du 30 janvier pour Jean Frédéric Christophe Metzger, graisser, Marie Agnès Difes
Désignation des immeubles à vendre, 1. une maison à rez de chaussée & trois étages située à Strasbourg rue du Fil n° 8, d’un côté la propriété de la veuve Lotzer, d’autre celle du Sr Neukirch devant la rue et derrière le fossé du Faux rempart
2. une maison à rez de chaussée & un étage situé à Strasbourg rue Graumann n° 7, d’un côté la propriété de M Wilhelm, d’autre celle du Sr Ostermann, derrière en partie propriété du Sr Wilhelm en partie celle su Sr Magin
Etablissement de la propriété. Lesdits immeuble proviennent de la succession de Jean Chrétien Hubschmann, propriétaire, testament olographe du 13 février 1821 déposé en l’étude de Me Hickel le 17 juin dernier, ledit Hubschmann a acquis la maison rue du Fort de Jean Louis Osterrieth, architecte charpentier & Philippine Frédérique Pfeffinger par acte reçu Me Bossenius le 24 septembre 1814. M. et Mde Osterrieth avaient fait construire ladite maison sur le terrain de trois autres maisons démolies qui portaient les n° 8, 9 & 10 & que le Sr Osterrirth avait acquis les deux premières de François Xavier Burger, maçon, par acte reçu Me Greiss le 4 messidor 3 transcrit au bureau des hypothèques volume 5 n° 19, la dernière de Barbe Bentz, majeure, et Michel Schott, aubergiste, par acte reçu Me Ubersaal le 26 thermidor 9 et 25 brmaireu 10, ce dernier transcrit au bureau des hypothèques volume 5 n° 49. Quant à la maison rue Graumann elle a été acquise par expropriation forcée poursuivie contre Jean Laurent Schreiber, cabaretier, par jugement rendu au tribunal civil le 15 janvier 1818 et déclaration de command le 17 du même transcrit au bureau des hypothèques volume 102 n° 67. Estimées par les experts celle rue du Fort à 15 000 fr, celle rue Graumann 5000 francs

Originaire de Besançon, Claude Joseph Lidoine épouse en 1814 Marie Thérèse Elisabeth Müller, de Dorlisheim : contrat de mariage, célébration
1814 (28.7.), Strasbourg 8 (9), Me Roessel n° 1892 – Enregistrement de Strasbourg, acp 125 F° 27 du 1.8.
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Xavier Joseph Lidoine, officier d’Etat major ex secrétaire archiviste de la place de Magdebourg, fils de feu Claude Joseph Lidoine, négociant à Besançon, et de Reine Richard
Marie Thérèse Elisabeth Müller demeurant à Dorlisheim fille majeure de Jean Michel Müller, chef de construction employé aux armées françaises, et de feu Marie Elisabeth née Rittling

Mariage, Strasbourg (n° 418) Acte de mariage célébré le 7 décembre 1814. Claude Joseph Lidoine, majeur d’ans, né en légitime mariage le 11 mai 1773 à Besançon (Doubs) domicilié de droit en ladite ville, officier d’état-major, ex archiviste de la place de Magdebourg en Prusse, fils de feu Claude Joseph Lidoinne, négociant décédé à Besançon le 14 septembre 1781 et de Reine Richard, Marie Thérèse Elisabeth Müller, majeure d’ans, née en légitime mariage le 23 août 1792 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de Jean Michel Müller, architecte, et de feu Marie Elisabeth Rittling décédée en cette ville le 11 mars 1806
(…) ladite épouse produit un acte de notoriété sur sa naisance, dressé par François Paul Ignace Acker, juge de paix du canton Est de cette ville, le 17 du dit mois de septembre homologué par le Tribunal civil de première instance séant à Strasbourg le 21 suivant, et déclare par serment qu’elle est dans l’impossibilité de produire la preuve de l’absence de son père, attendu que le lieu de son dernier domicilié lui est inconnu, laquelle déclaration a aussi été certifiée part serment des quatre témoins ci après désignés (signé) Claude Joseph Lidoine, Marie Thérèse Elisabeth Müller

Claude Joseph Lidoine meurt en 1848 dans sa maison rue du Fort en délaissant quatre enfants

1848 (8.5.), Strasbourg 1 (103), Me Rencker n° 19 987
Inventaire de la succession de Claude Joseph Lidoine – L’an 1848 en la maison rue du fort N° 8 où est décédé Claude Joseph Lidoine propriétaire en cette ville le 17 avril dernier. A la requête & en présence 1° de Dame Marie Thérèse Elisabeth Muller veuve de mondit Claude Joseph Lidoine agissant tant en son nom personnel à raison de la communauté de biens qui a existé entre elle & son mari défunt & ses récompenses qu’elle peut avoir à exercer aux termes de son contrat de mariage avec le défunt passé devant Me Roessel notaire à Strasbourg le 28 juillet 1814
qu’en qualité de mère et tutrice légale de de ses trois fils mineurs procréés avec ledit défunt & nommés Auguste Alexandre Lidoine agé de 19 ans, présentement soldat au 22° régiment d’infanterie légère au service de France, Léon Lidoine agé de 17 ans & deux mois & Alfred Lidoine agé de 14 ans.
2° Demoiselle Thérèse Elisabeth Lidoine, majeure d’ans, tous domiciliés à Strasbourg, et en présence 1° de M. Antoine Ritleng, notaire à la résidence de Strasbourg agissant en qualité de conseil spécial nommé à mad. Lidoine par son mari et sans l’avis duquel elle ne pourra faire aucun acte relatif à ladite tutelle légale aux termes du testament olographe de M. Lidoine en date du premier juillet 1838 (…), 2° & de Mr Charles François Müller ancien employé de la préfecture du Bas Rhin Chevalier de la Légion d’Honneur domicilié à Strasbourg agissant en qualité de tuteur des dits trois mineurs (…), Mad.lle Thérèse Elisabeth Lidoine et lesdits trois mineurs habiles à se dire seuls & uniques héritiers chacun pour un quart de feu mondit Claude Joseph Lidoine

Objets en évidence (…) au premier étage, au deuxième étage, cuisine, dans la cave
au grenier à li,ge sale, au troisième étage, au second étage
total de l’estimation du mobilier de la communauté 1350, argent comptant 3495, garde robe du défunt 252
Immeubles de la communauté. 1° une maison & dépendances sise à Strasbourg rue des Veaux n° 26 d’un côté sur Coyard en partie le Sr Baur serrurier & en partie la ruelle dite Trenckgässel par devant la rue des veaux & par derrière la rivière d’Ill, se composant de divers bâtiments de devant & de derrière & latéraux, d’une cour & d’un jardinet
2° une maison sise à Strasbourg rue du fort Numéro 8 à rez de chaussée & trois étages tenant d’un côté à la propriété de la veuve Cadet de l’autre le Sr Hencker et donnant par derrière sur le quai Schoepflin
3° soixante cinq ares de prairies banlieue de Strasbourg à gauche de la chaussée du Rhin (…)
Testament du défunt en date du premier juillet 1838 eré& le 25 avril 1848 f° 66-v
masse passive de la communauté 11.032 francs
Titres et papiers, 15° (…) par lequel ledit Sr Osterrieth a aquis de Marie Barbe Runtz de Strasbourg l’autre tiers indivis d’une des maisons rue du Fort N° 10
16° L’expédition d’un contrat reçu par Me Knobloch le 15 brumaire an 10 par lequel ledit Michel Schott avait acquis de Catherine Salomé Runtz de Strasbourg deux tiers indivis de la même maison rue du Fort N° 10
acp 372 (3 Q 30 087) f° 10 (déclaration du 17 octobre 1848 n° 164) Les objets mobiliers de la communauté sont évalués à 1405, argent comptant 3495
La garde robe du défunt propre aux héritiers 252
Les immeubles de la communauté consistent (…)
acp 373 (3 Q 30 088) f° 31-v – Loyers arriérés 2625
Propres de la veuve inexistants montant à 13.767 francs – Propres inexistants du défunt montant à 70.000 francs
Masse passive de la communauté 11.032 francs. Suit la description des Titres et papiers laissés en la possession de la veuve

Liquidation de la succession
1849 (28.6.), Strasbourg 1 (105), Me Rencker n° 20 421
Liquidation et partage de la succession délaissée par Mr Claude Joseph Lidoine en son vivant propriétaire à Strasbourg & de la communauté de biens ayant existé entre lui & Dame Marie Thérèse Elisabeth Müller sa veuve.
A la requête & en Présence 1. de Dame Marie Thérèse Elisabeth Müller veuve du dit Claude Joseph Lidoine,défunt domiciliée à Strasbourg, agissant en son nom personnel à raison de la communauté de biens ayant existé entre elle & son mari défunt & ses avantages de survie qui lui ont été assurés par lui aux termes de son contrat de mariage dont il sera ci après fait mention
2° de Demoiselle Thérèse Elisabeth Lidoine, majeure d’ans, sans état, domiciliée à Strasbourg, 3° de Mr Charles François Müller ancien employé de la préfecture du Bas Rhin Chevalier de la Légion d’Honneur domicilié à Strasbourg agissant en qualité de subrogé tuteur de MM Auguste Alexandre Lidoine agé de 20 ans, présentement soldat au 22° régiment d’infanterie légère au service de France, Léon Lidoine agé de 18 ans & Alfred Lidoine agé de 15 ans, les trois enfants mineurs issus du mariage de feu M Claude Joseph Lidoine avec la De Marie Thérèse Elisabeth Müller, sa veuve (…) et en présence de M. Antoine Ritleng, notaire à la résidence de Strasbourg agissant en qualité de conseil spécial nommé à mad. Lidoine par son mari aux termes du testament olographe de ce dernier

Observations préliminaires. Les époux Lidoine se sont mariés en l’année 1814 après avoir arrêté les conditions civiles de leur union dans un contrat reçu par Me Roessel lors notaire à Strasbourg le 18 juillet 1814 (…)
Testament du défunt. Le testament du défunt a été fait dans la forme olographe à Strasbourg le premier juillet 1838, enregistré à Strasbourg le 25 avril 1848 (…)
Adhésion de Mad. veuve Lidoine aux dispositions testamentaires de son mari (…)
Inventaire de la communauté de biens ayant existé entre Mr et Mad Lidoine & de la succession du Défunt. (…) dressé par Me Rencker le 18 mai 14 juin 1848 (…), mobilier 1405, argent comptant 3495, garde robe 252, différentes créances 2629, Trois immeubles dépendant de la communauté, savoir 1° en une Maison & Dépendances sise à Strasbourg Rue des Veaux Numéro 26,
2° une Maison sise à Strasbourg Rue du Fort N° 8

1848, Enregistrement de Strasbourg, ssp 102 (3 Q 31 601)
f° 66-v du 25.4.
ssp du 1 juillet 1838, Testament – Je soussigné Claude Joseph Lidoine propriétaire demeurant à Strasbourg (…)
Bien qu’il soit dit à l’article de mon contrat de mariage passé devant M° Roessel notaire à Strasbourg le 28 juillet 1814 que ma femme m’a apporté 20.000 francs dont j’ai donné quittance, je déclare pour ne pas frustrer mes enfants que ma femme n’a rien apporté en mariage et que cette déclaration n’a été faite dans mon contrat de mariage que pour obtenir du ministre de la guerre l’autorisation de contracter mariage et à l’effet de justifier du revenu exigé ordinairement du côté de la femme qui épouse un militaire officier en activité de service (…)
Voulant aussi assurer jusqu’à son décès l’existence de ma sœur Françoise Lidoine veuve Boiston, je prie ma femme de la conserver auprès d’elle pour l’aider à élever ses enfants et j’affecte à cet effet sur ma succession une somme de 6000 francs pour sa nourriture et son entretien (…)

Liquidation de la succession de Claude Joseph Lidoine
1849 (28.6.), Strasbourg 1 (105), Not. Rencker n° 20.421
Liquidation et partage de la succession délaissée par Mr Claude Joseph Lidoine en son vivant propriétaire à Strasbourg & de la communauté de biens ayant existé entre lui & Dame Marie Thérèse Elisabeth Müller sa veuve.
A la requête & en Présence 1. de Dame Marie Thérèse Elisabeth Müller veuve du dit Claude Joseph Lidoine,défunt domiciliée à Strasbourg, agissant en son nom personnel à raison de la communauté de biens ayant existé entre elle & son mari défunt & ses avantages de survie qui lui ont été assurés par lui aux termes de son contrat de mariage dont il sera ci après fait mention
2° de Demoiselle Thérèse Elisabeth Lidoine, majeure d’ans, sans état, domiciliée à Strasbourg, 3° de Mr Charles François Müller ancien employé de la préfecture du Bas Rhin Chevalier de la Légion d’Honneur domicilié à Strasbourg agissant en qualité de subrogé tuteur de MM Auguste Alexandre Lidoine agé de 20 ans, présentement soldat au 22° régiment d’infanterie légère au service de France, Léon Lidoine agé de 18 ans & Alfred Lidoine agé de 15 ans, les trois enfants mineurs issus du mariage de feu M Claude Joseph Lidoine avec la De Marie Thérèse Elisabeth Müller, sa veuve (…) et en présence de M. Antoine Ritleng, notaire à la résidence de Strasbourg agissant en qualité de conseil spécial nommé à mad. Lidoine par son mari aux termes du testament olographe de ce dernier
Observations préliminaires. Les époux Lidoine se sont mariés en l’année 1814 après avoir arrêté les conditions civiles de leur union dans un contrat reçu par Me Roessel lors notaire à Strasbourg le 18 juillet 1814 (…)
Testament du défunte. Le testament du défunt a été fait dans la forme olographe à Strasbourg le premier juillet 1838, enregistré à Strasbourg le 25 avril 1848 (…)
Adhésion de Mad. veuve Lidoine aux dispositions testamentaires de son mari (…)
Inventaire de la communauté de biens ayant existé entre Mr et Mad Lidoine & de la succession du Défunt. (…) dressé par Me Rencker le 18 mai 14 juin 1848 (…), mobilier 1405, argent comptant 3495, garde robe 252, différentes créances 2629, Trois immeubles dépendant de la communauté, savoir 1° en une Maison & Dépendances sise à Strasbourg Rue des Veaux Numéro 26,
2° une Maison sise à Strasbourg Rue du Fort N° 8
acp 385 (3 Q 30 100) f° 7-v

Marie Thérèse Elisabeth Müller meurt en 1851 dans une maison au faubourg de Saverne

1851 (20.3.), Strasbourg 14 (134), Me Ritleng
Inventaire de la succession de Marie Thérèse Elisabeth Müller veuve de Claude Joseph Lidoine vivant propriétaire à Strasbourg
L’an 1851, jeudi 20 mars à deux heures de relevée en la maison sise à Strasbourg faubourg de Saverne N° 12 où est décédée le 13 mars 1851 dame Marie Thérèse Elisabeth Müller veuve de Claude Joseph Lidoine vivant propriétaire à Strasbourg, à la requête et en présence 1° de Mademoiselle Thérèse Elisabeth Lidoine, majeure d’ans, vivant de ses revenus, 2° du Sr Auguste Alexandre Lidoine, propriétaire rentier majeur d’ans, 3° du Sr Léon Lidoine, mineur émancipé atant pour curateur le Sr Auguste Alexandre Lidoine son frère, tous domiciliés & demeurant à Strasbourg, 4° du Sr Henri Perrin architecte domicilié & demeurant à Strasbourg agissant en qualité de tuteur datif du Sr Alfred Lidoine, fils mineur procréé du mariage avec feu mondit Claude Joseph Lidoine (…), en présence de Mr Charles François Müller, ancien employé de la préfecture du Bas Rhin Chevalier de la Légion d’Honneur domicilié & demeurant à Strasbourg agissant en qualité de subrogé tuteur audit mineur Alfred Lidoine (…) habiles à se dire seuls & uniques héritiers de la (défunte)
Succession. Un mobilier estimé à 51 francs, créances 1468 francs, dettes privilégiées 356 francs – passif 1887 francs
[in margine :] Décès f° 109, Succession déclarée le 2 juin 1851 n° 554
acp 399 (3 Q 30 114) f° 94-v du 21.3.

Liquidation
1851 (5.6.), Strasbourg 14 (135), Me Ritleng n° 3502
Liquidation et partage de la succession délaissée par Marie Thérèse Elisabeth Müller veuve de Claude Joseph Lidoine vivant propriétaire à Strasbourg
L’an 1851, jeudi 20 mars à deux heures de relevée en la maison sise à Strasbourg faubourg de Saverne N° 12 où est décédée le 13 mars 1851 dame Marie Thérèse Elisabeth Müller veuve de Claude Joseph Lidoine vivant propriétaire à Strasbourg, à la requête et en présence 1° de Mademoiselle Thérèse Elisabeth Lidoine, majeure d’ans, vivant de ses revenus, 2° du Sr Auguste Alexandre Lidoine, propriétaire rentier majeur d’ans, 3° du Sr Léon Lidoine, mineur émancipé atant pour curateur le Sr Auguste Alexandre Lidoine son frère, tous domiciliés & demeurant à Strasbourg, 4° du Sr Henri Perrin architecte domicilié & demeurant à Strasbourg agissant en qualité de tuteur datif du Sr Alfred Lidoine, mineur audit lieu, tous enfants de la défunte

Masse active. Elle s’élève à la somme de 1413, la masse passive s’élève à 3148, reste un excédent passif de 1734 francs
payé au notaire rédacteur 121
La cohéritière Thérèse Lidoine a à prétendre de la succession la somme de 1404 francs, dont à déduire le quart du passif avec 433, reste 971 francs
Auguste Lidoine doit supporter pour son quart à l’exécedfent de passif 433. Il retiendra la somme de 200 francs à lui due personnellement, il a payé du passif 129 à sa sœur 103 (ensemble) 433
La cohéritière Thérèse Elisabeth avoit à recevoir 971, elle a reçu de son père 103, il lui reste dû 867, laquelle dernière somme elle aura à recevor de ses deux frères Léon et Alfred à leur majorité
acp 401 (3 Q 30 116) f° 5-v du 7.6.


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.