8, rue du Faisan
Rue du Faisan n° 8 – VI 56 (Blondel), O 352 puis section 25 parcelle 25 (cadastre)
Maison au Bâton d’or (zum goldenen Stab) – Maître d’ouvrage, Jacques Ignace Chevallier (1854)
Façade (juin 2017) – Première cour, côté nord (septembre 2013)
Porte sur la rue (février 2018)
La maison appelée au Bâton d’or (zum goldenen Stab) ne forme qu’une propriété avec celle qui donne dans la rue des Pucelles (actuel n° 9). Le docteur en médecine Jean Heckler et le maître maçon Jean Quirin Berga se partagent en 1713 les bâtiments qu’ils viennent d’acheter, celui qui donne dans la rue du Faisan et celui du milieu revenant à Jean Heckler, celui qui donne dans la rue des Pucelles à Jean Quirin Berga. D’après le billet d’estimation de 1741, le bâtiment avant a un rez-de-chaussée et deux étages, le bâtiment à demi-toit qui longe la cour sur la droite a un étage, le bâtiment arrière a lui aussi un étage. L’aubergiste Nicolas Guerand achète la maison en 1746 et demande l’autorisation d’y tenir auberge à l’enseigne à la place de Vendôme. Le voisin qui exploite l’auberge à l’Empereur s’y oppose. Nicolas Guerand quitte Strasbourg pour Sélestat où il acquiert l’auberge au Roi de Pologne en 1748 tout en conservant sa maison à Strasbourg. Le maître maçon Maurice Engasser acquiert la maison en 1781 et la revend en 1793 pour s’établir au quartier des Ponts Couverts. Le marchand épicier Guillaume Litschgi en devient propriétaire en 1802.
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 77
L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue se trouve à gauche du repère (f) : trois grandes ouvertures au rez-de-chaussée, trois fenêtres à chacun des deux étages. La cour K représente la façade arrière (2-3) du bâtiment sur rue, le bâtiment (6-1) entre deux cours, le bâtiment latéral de droite (2-1) et celui de gauche (5-6), le bâtiment (3-4-5) formant appentis. La deuxième cour (L) représente le bâtiment entre deux cours (2-3), le bâtiment arrière (4-1), et les bâtiments latéraux du nord (3-4) et du sud (1-2).
La maison porte d’abord le n° 6 (1784-1857) puis le n° 8.
Cours K et L
Corniche (1908, dossier de la Police du Bâtiment)
Le marchand épicier Jacques Ignace Chevallier acquiert la maison en 1838 et la voisine au nord n° 5 en 1848. Il reconstruit en 1854 un seul bâtiment à la place des deux anciens. Le revenu (135 francs pour le n° 5 et 450 francs pour le n° 6) passe alors à 799 francs.
La corniche sous la toiture est posée en 1908. Le rez-de-chaussée du bâtiment sur rue comprend deux locaux commerciaux. Celui du milieu est un débit de boissons à partir de 1963.
janvier 2018
Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment dossier I, dossier II – Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1713 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.
Avant 1713, voir la maison rue des Pucelles, actuel n° 9
1713 | v | Jean Heckler, docteur en médecine, et (1696) Eve Marguerite Griesbach – luthériens |
1746 | h | Nicolas Guerant, aubergiste, et Marie Ursule Tremblay puis (1728) Odile Juillot veuve de Georges Dulphy – catholiques |
v. 1760 | h | Pierre Guerand, aubergiste à Sélestat, et (1756) Marie Anne Schneider – catholiques |
1781 | v | Maurice Engesser, maître maçon, et (1780) Catherine Madeleine Eckert – catholiques |
1793 | v | Alexis Brodard, garde-magasin, et (1779) Marie Barbe Meyer |
1795 | v | Marie Marguerite Beyer femme (1812) du capitaine Antoine Joseph Brissez, Thérèse Beyer ci-dessous |
1802 | h | Guillaume Litschgi, marchand épicier, et (1796) Thérèse Bayer |
1838 | v | Jacques Ignace Chevallier, marchand épicier, et (1840) Madeleine Fischer |
1901* | h | Paul Muckensturm, négociant, et Marguerite Chevalier à Villemomble, et cohéritiers |
1907* | v | Charles Abt |
1908* | v | Guillaume Weibel |
1913* | v | Charles Abt |
1920* | h | Germaine Alt |
1921* | v | Emile Rettler, négociant, et Sophie Schneider |
Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1 500 livres en 1740, 1 750 livres en 1782
(1765, Liste Blondel) VI 56, les héritiers Guerand
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Guerin, 3 toises, 3 pieds et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 351, Litschgy, Jean Guillaume, épicier rue du Faisan 6 – maison, sol – 6,2 ares / puis Chewalier Jacques Ignace
Locations
1748, François Joseph Deloffre, garde du maréchal de Coigny
1749, Jean Joseph Bonfils, fripier
1813, Marie Marguerite Beyer et Antoine Joseph Brissez, ancienne propriétaire
1837, Catherine Dourban veuve de Frédéric Lesser, employé à l’Académie
1860, Laurent Gintz et Ignace Gintz, marchands épiciers
Protocole des Quinze
1782, Protocole des Quinze (2 R 192)
Maurice Engesser a construit comme d’autres maîtres maçons un four à chaux dans sa maison. Saisis d’une plainte, les préposés aux affaires foncières ont renvoyé l’affaire à la Commission de santé qui transmet son rapport aux Quinze. Le médecin de la Ville estime que les fumées pourraient porter préjudice à la santé tant des hommes que des animaux. Les Quinze décident de surveiller la première utilisation du four et proposent d’interdire les fours à chaux à l’intérieur des remparts à la première plainte, en renvoyant l’affaire aux Conseillers et aux Vingt-et-Un.
(Gipßofen in Moritz Engesser des Maurermeisters, ane der Fasanen gaß gelegenen behausung)
(p. 29) Sambstags den 26.sten Januarii 1782. Ego truge ferner Vor, es hätte Löbl. Collegium sanitatis sein gutachten über die schädlich oder ohnschädlichkeit der Gipßofen Zu Mghh. Protocoll gegeben undt sich derinn geäußert, daß da Moritz Engesser der Maurermeister ohnlängst in seiner ane der Fasanen gaß gelegenen behausung einen gipßofen errichtet, welcher wegen unterem 15.ten dieses beÿ den Oberen Bauherren Klag erhoben worden, selbige aber die sache an ein löbl. Collegium sanitatis Verwießen, als habe H. Stadt Phisicus auf die ihme gethane fragen den Rauch und dampf welchen durch das gipsbrennen entstehet als beschwerhlich und der gesundheit nachtheilig erachtet, dahero sie Mghh. ansuchen wolten gedachten meister Engesser anzuhalten das erste mal wann er gipß brennen wird es an zu zeigen, damit mann genau untersuchen können in wie weit der dampff und Rauch beÿ diesem brennen der nachbarschafft beschwehrfalle und die pferd in den benachbarten ställen noth leiden können, und wann sich als dann hervorthun solte, daß solcher beschwehrlich und schädlich, so gienge ihr gutachten dahin, daß beÿ erstern deßwegen einlaufender Klage denen gesamten Maurermeistern die gipßöfen in ihren behaußungen Zu untersagen, und solche entweden auf das allmend außerhalb der Stadt oder innerhalb derselben an solche ort Zu verlegen wären, allwo die der nachbarschafft nicht beschwerlich fallen können.
Erkandt, da diese solche haubtsächlich von der entscheidung Ghh. Räth und XXI. abhanget, als seÿe En Löbl. Collegio zu berichten, daß Ghh. die Fünffzehen erachten daß dieses gutachten vor hochgedachte Ghh. Räth und XXI. zu bringen wäre.
Description de la maison
- 1741 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée à droite de l’entrée un poêle, de l’autre côté la cuisine, la cour et le puits, au premier et au deuxième étage un poêle, des chambres et un vestibule où se trouvent le fourneau et l’évier, les combles renferment des greniers dallés,
le bâtiment latéral de droite couvert d’un demi-toit comprend au rez-de-chaussée une cuisine, un poêle et une chambre, à l’étage deux chambres à cheminée et un cabinet,
le bâtiment arrière comprend au rez-de-chaussée un vestibule, un poêle et une cave solivée, le premier étage poêle, chambre, cabinet et vestibule, le comble est couvert de tuiles creuses, le tout estimé avec les galeries en bois, les appartenances et les dépendances à la somme de 3 000 florins - 1782 (billet d’estimation traduit) 1782 La maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière où se trouvent plusieurs poêles, cuisines et chambres, le comble est couvert de tuiles creuses et de tuiles plates, les deux caves sont sous solivies, le tout estimé avec la cour et le puits à la somme de 3 500 florins
Atlas des alignements (cote 1197 W 37)
4° arrondissement ou Canton est – Rue des Faisans
nouveau N° / ancien N° : 8 / 6
Litschgy
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie
(Légende)
Cadastre
Cadastre napoléonien, registre 25 f° 127 case 4
Chevalier, Jacques Ignace, Md. épicier, rue du faisan N° 6
R. du faisan 6, maison, sol, O 351
Contenance : 6,20
Revenu total : 453,22 (450 et 3,22)
Folio de provenance :
Folio de destination : D.on du 6 7.br 1844
Année d’entrée :
Année de sortie : 1845
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 87 / 75
fenêtres du 3° et au-dessus :
1845, Diminutions – Chevalier J.ques f° 127, O 351, Maison, revenu 90, D.on sur réclam.on du 6 7.bre 1844, achevé en 1845
maison
Revenu total : 363,22 (360 et 3,22)
Folio de provenance :
Folio de destination : Démolition
Année d’entrée : 1845
Année de sortie : 1854
1854, Augmentations – Chevalier Jacques f° 127, O 351, Maison, revenu 292, Nou.lle Construction, imposable en 1854, imposée en 1854
Diminutions – Chevalier Jacques f° 127, O 351, Maison, revenu 360, Démolition en 1854
maison
Revenu total : 295,22 (292 et 3,22)
Folio de provenance : N.Con
Folio de destination : Reconstr
Année d’entrée : 1854
Année de sortie : 1857
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 94
fenêtres du 3° et au-dessus : 2
1857, Augmentations – Chevalier Jacques f° 127, O 351, Maison, revenu 399, Reconstruction, achevée en 1854, imposable en 1857, imposée en 1857
Diminutions – Chevalier Jacques f° 127, O 351, Maison, revenu 292, Reconstruction, en 1857
maison
Contenance : 8,35
Revenu total : 703,34,22 (699 et 4,34)
Folio de provenance :
Folio de destination :
Année d’entrée : 1857
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 145 / 137
fenêtres du 3° et au-dessus : 3 / 2
sol, O 350
Contenance : 2,15
Revenu total : 1,12
Folio de provenance : 127 case 3
Année d’entrée : 1857
Cadastre napoléonien, registre 26 f° 104 case 1
Chevalier, Jacques Ignace, épicier
95/96 Chevalier Jakob, Ferdinand und Maria Margaretha
1901 Muckensturm Paul, Kaufmann Ehefrau Margaretha geb. Chevalier in Villemomble und Miteigenthümer
Rue du faisan 8, maison, sol,
Contenance : 8,35 (6,20 et 2,15)
Revenu total : 703,34 (699, 3,22 et 1,12 ()
Folio de provenance : (127)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 145 / 137 / 110
fenêtres du 3° et au-dessus : 3 / 3 / 2
Cadastre allemand, registre 30 p. 327 case 4
Parcelle, section 25, n° 25 – autrefois O 350, 351
Canton : Fasanengasse Hs N° 8 – Rue du Faisan
Désignation : Hf, 3 Whs u. N.G.
Contenance : 8,00
Revenu : 4700 – 8000 – 7500
Remarques : 1913, Minderung
(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1908), compte 866
Muckensturm Paul, Ehefr. u. Miteigenth.
1907 Abt Karl u. Ehefr.
gelöscht 1920
(Propriétaire à partir de l’exercice 1908), compte 1418
Weibel Guillaume
1935 clos
(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1913), compte 866
Muckensturm Paul, Ehefr. u. Miteigenth.
1907 Abt Karl u. Ehefr.
gelöscht 1920
(Propriétaire à partir de l’exercice 1920), compte 4309
Alt Germaine ohne Gewerbe in Strasbourg
1925 Widmann Louis maître serrurier à Strasbourg
(4354)
(Propriétaire à partir de l’exercice 1921), compte 1418
Rettler Emile négociant et son épouse Sophie née Schneider chacun de pour ½ / en comm. de biens
1937 Retler Emile sa veuve
(3330)
1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)
Canton VI, (196) Rue des Faisans
(maison n°) 6
Prop. Engesser, Maurice, Maçon – Maçons
Loc. M Bernard, Secrétaire de M de Flachslanden – Privilégié
Loc. Wittelspach, Michel, Chantre à la Cathédrale – ni B. ni Ma.
Loc. Rubin, George, relieur – Echasses
Loc. Zæchler, femme d’un Battelier qui est à l’hôpital – Batteliers
Loc. Dle Auger, Instruit la jeunesse, fille bourgeoise – non tributaire
Loc. Rouge, André, abbé vivant de ses rentes – Clergé
Loc. Marechal, Dominique, ancien suisse du grand Doyen – ni B. ni Ma.
Loc. Schwabenhausen, André, Maître de langues – Manant
Loc. Dietrich, Jacob, Domestique – Manant
Loc. Læuffer, Jean, fendeur
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Canton VI, Rue 196 des Faisans (p. 282)
6
Pro: Engesser, Maurice, Maçon – Maçons
Loc: Bernard, Secrétaire de M de Flachslanden – Privilégié
Loc: Rubin, Georges, relieur – Echasses
Loc: Wittelspach, Michel, Chantre à la Cathédrale
Loc: Zæchler, femme d’un Battelier qui est à l’hôpital – Batteliers
Loc: Auger, Instruit la jeunesse
Loc: Rouge, André, Abbé vivant de ses rendes – Clergé
Loc: Marechal, Dominique, Ancien suisse du grand Doyen
Loc: Schwabenhausen, André Maître de Langue – Manant
Loc: Dietrich, Jacob, Domestique – Manant
Loc: Læuffer, Jean, fendeur
[ajouts] loc: Decoussu, François Denis, Courier
loc: Huss, Antoine, Cocher
loc: Kraemer, Jean, fendeur de bois – Manant
loc: Laugier, Marie Aurelie
Annuaire de 1905
Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)
Fasanengasse (Seite 32)
(Haus Nr.) 8
Class, Gas- u. Wasserleit.-Install.-Gesch. 0
Leichle, Ofenfabrikant. 0
Moritz, Vergolderei- u. Einrahmungsgesch. 0
Rey, Tanzlehrer. 1
Ruhlmann, Kutscher. 2
Fürth, Tagner. H 0
Rey, Pförtner. H 0
Boring, Schreiner. H A
Engelhardt, Wwe. H 1
Schöller, Eisb.-Arb. H 1
Böhm, Rentnerin. H 2
Erdmann, Stickerin. H 2
Fuchs, Büglerin. H 2
Silbernagel, Schneider. H 2
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 789 W 11)
8, rue du Faisan (dossier I, 1889-1981)
Le menuisier Joseph Stockreisser pose une nouvelle corniche sous la toiture en 1908.
Alfred Rey transfère son cours de danse dans les bâtiments en 1893 (auparavant 2, rue des Sœurs). On y trouve en outre le fabricant de poêles Frédéric Leichlé (1906), l’installateur sanitaire Class et Abt (1911) puis Emile Retler.
La Société immobilière Paris-Strasbourg loue en décembre 1962 à Albert Thomann un local où il ouvre le snack Faisan. Le projet d’ouvrir au public le caveau n’est pas autorisé mais le sous-sol sert de siège à la Société des amis du jazz. L’exploitante suivante, Jacqueline Demillan, est autorisée en 1965 à aménager le sous-sol mais ne réalise pas le projet. L’établissement est repris en 1970 par Robert Heintz qui l’agrandit en 1973 puis par Robert Séjourné en 1978 (Chez Faisan). R. Hæffner sollicite en 1980 au nom de la société Chez Faisan l’autorisation d’exploiter le sous-sol sous forme de café théâtre avec le soutien de l’adjoint Germain Muller.
Les Meubles Universal occupent un deuxième local commercial (1963-1972).
Sommaire
- 1889 (juin) – Le maire notifie Marie Fischer veuve Chevalier, domiciliée sur place, de faire ravaler la façade 8, rue du Faisan – Travaux terminés, octobre
- 1893 – La Police du Bâtiment constate que le professeur de danse Alfred Rey a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire 8, rue du Faisan – Alfred Rey transfère son cours de danse du 2, rue des Sœurs (ou 7, rue des Veaux) au premier étage du 8, rue du Faisan. Il est autorisé à poser l’enseigne. Comme elle est plus large que le trottoir, la Police du Bâtiment demande d’en modifier la saillie. Alfred Rey sollicite en février 1894 une dérogation en arguant qu’il y a d’autres enseignes comparables à la sienne dans la même rue. La Police du Bâtiment dresse une liste de ces enseignes posées avant que le nouveau règlement n’entre en vigueur. Alfred Rey est autorisé à conserver son enseigne.
- 1903 – Le maire notifie Alphonse Zimmer (3, rue de l’Ecarlate) qui gère l’immeuble des consorts Chevalier de Paris de faire ravaler la façade 8, rue du Faisan – Le gérant demande d’attendre que les canalisations soient posées – Travaux terminés, juillet 1905.
1905 – Charles Mondoré demande au commissaire de police l’autorisation de poser un échafaudage su la voie publique. Le commissaire transmet la demande à la Police du Bâtiment. Autorisation - 1906 – Le fabricant de poêles Frédéric Leichlé demande l’autorisation de poser une enseigne double. Croquis. – Autorisation – Il déménage 8, rue du Parchemins sans avoir posé l’enseigne
- 1908 – Le menuisier Joseph Stockreisser (14, boulevard Saint-Nicolas, ensuite boulevard de la Victoire) demande l’autorisation de poser une nouvelle corniche sous la toiture selon le croquis joint à la maison Weibel – Autorisation – Travaux terminés, juillet
- 1911 – Les peintres sur verre Ott demandent l’autorisation de poser une enseigne pour le compte des installateurs sanitaires Class et Abt – Dessin – Autorisation – Comme l’enseigne a une saillie supérieure à 16 centimètres, le propriétaire devra régler des droits de voirie
- 1912- La Police du Bâtiment constate que le laitier Jean Baptiste Regisser (demeurant 31, rue des Hallebardes) a posé une enseigne plate sans autorisation – Demande – Autorisation, l’enseigne est posée, mai
- 1915 – Commission des logements militaires. Une remarque concernant des marches défectueuses dans le bâtiment arrière – Travaux terminés, octobre 1915
- 1941 mars) – L’installateur sanitaire Emile Retler informe le commissaire général (maire) que ses enseignes ont été retirées
1941 (janvier) – Le même demande l’autorisation de poser une enseigne – Accord – L’enseigne n’est posée qu’en juin 1942 - 1942 – Le fourneau qui sert à chauffer l’atelier et les fers à souder a mis le feu à une cloison en lattes plâtrées. La Police du Bâtiment demande que la cloison soit remplacée par un mur en briques – Le dossier est classé, l’atelier étant fermé jusqu’à la fin de la guerre
- 1945 – Eugénie Heiss (2° étage) demande un certificat de sinistré, le bâtiment ayant été légèrement endommagé par le bombardement aérien du 11 août 1944
- 1960 – La veuve Retler (demeurant 2, rue Werinhar) est autorisée à occuper la voie publique pour crépir la façade
- 1963 – Rapport d’incendie (feu dans une chambre au deuxième étage du bâtiment arrière) dû à une cheminée fissurée – La Police du Bâtiment demande au gérant (Ulrich, 4, rue de la Nuée-Bleue) de faire faire les réparations nécessaires. – Travaux terminés, mai 1963
- 1963 – la Police du Bâtiment constate qu’Albert Thomann (snack Faisan) a posé sans autorisation une enseigne au néon en lettres détachées – Demande accompagnée de dessins – Autorisation
1963 (janvier) – Albert Thomann dépose une demande de permis de construire (8, rue du Faisan, section 25 parcelle 25) pour aménager un bar et un caveau – Plan de situation (le local se trouve dans la partie centrale du bâtiment sur rue), plan du magasin, aménagement intérieur (bar, cuisine, piste de quilles)
Copie du bail passé le 17 décembre 1962 entre la Société immobilière Paris-Strasbourg domiciliée 115, rue de Milan à Paris IX°, représentée par son gérant Lucien Ulrich, 4, rue de la Nuée-Bleue à Strasbourg, et Albert Thomann, demeurant 5, rue du Travail, avec l’aval de Henri et Monique Thomann (24, rue Twinger)
Devis descriptif établi par Herrmann.
1963 (février) – L’inspecteur du travail fait remarquer que le renouvellement de l’air dans le caveau ne correspond pas aux prescriptions
1963 (16 février) – Le maire prend un arrêté portant dérogation aux dispositions de l’arrêté municipal du 1° décembre 1931 étant donné que la hauteur des locaux est de 3,20 mètres au lieu de 3,50 mètres
1963 (19 février) – La commission auxiliaire de sécurité émet un avis défavorable à l’aménagement du sous-sol
1963 (avril) – Albert Thomann transmet de nouveaux dessins du caveau
1963 (9 mai) – Le maire prend un arrêté portant dérogation aux dispositions de l’arrêté municipal du 1° décembre 1931 étant donné que la hauteur des locaux est de 3,05 mètres au lieu de 3,50 mètres
1963 (janvier) – Albert Thomann demande l’autorisation de transférer la licence de débit de boissons A la Montagne Verte (118. chemin de la Montagne Verte) dans l’immeuble 8, rue du Faisan – La Division V émet un avis favorable, à condition de déroger à la hauteur réglementaire, au transfert au rez-de-chaussée avec réserve concernant le sous-sol – Le préfet accorde le transfert le 31 janvier 1963
1963 (mai) – L’officier de police Lhomme adresse un rapport au commissaire principal. La cave sert de siège à la Société des amis du jazz. L’établissement snack Faisan a fait l’objet de plaintes de la part du voisinage, l’exploitant accueille en outre des mineurs, ce qui a été constaté
1963 (mai) – Le commissaire central se range à l’avis de l’officier de police après que des voisins se sont plaints et que des infractions ont été constatées
1963 (juin) – La Division V constate que le bar qui a été aménagé au rez-de-chaussée est conforme aux plans et qu’il est ouvert au public. Les travaux au sous-sol ne sont pas commencés
1963 (juillet) – Le préfet refuse une extension du débit de boissons au sous-sol
1963 (août) Le directeur départemental de la construction accorde le permis de construire (aménagement d’un snack-bar) après avis émis par le direction départementale du travail et dérogations accordées par le maire les 16 février et 9 mai 1963 – Le maire prend le 9 octobre 1963 un arrêté portant permis de construire concernant le rez-de-chaussée
1963 (novembre) – Les travaux sont terminés au rez-de-chaussée. L’établissement est ouvert au public. - 1963 (septembre) – Les Meubles Universal demandent l’autorisation de poser une enseigne au néon à double face, fournie par les établissements Fluorest – Dessin – Autorisation – L’enseigne est posée, janvier 1964
- 1964 (mars) – Le préfet refuse d’étendre le débit de boissons au sous-sol après une nouvelle demande. Créancier de l’exploitant, M. Bouchert (brasserie de la Perle) intercède en faveur d’une extension au sous sol. Le service d’hygiène maintient sa position initiale en faisant remarquer que les installations sanitaires seraient insuffisantes.
1964 (février) – Lettre de doléances du locataire Vincent Schalck
1965 (avril) – La Police du Bâtiment estime que l’extension de l’établissement au caveau ne relève plus de sa compétence - 1965 – Francis Brun demande l’autorisation de poser deux enseignes lumineuses (Första, Sauna) – Accord
- 1965 – Jacqueline Demillan née Elmerich (demeurant rue du Languedoc à la Meinau) demande une enquête sur la conformité des locaux. La Police du Bâtiment constate que l’établissement comprend une salle principale (30 mètres carrés), deux autres salles (20 et 17 mètres carrés), une cuisine et des toilettes. Elle maintient son avis défavorable quant au sous-sol – Le préfet autorise la requérante à exploiter l’établissement situé au rez-de-chaussée le 22 décembre 1965
- 1965 (janvier) – L’architecte Adrion (10, rue des Pucelles) transmet les plans de l’escalier menant au sous-sol. Il transmet en avril les plans de toilettes à l’usage des locataires pour remplacer celles utilisées par le snack Faisan
1966 (janvier) – L’exploitante demande d’étendre ses locaux au sous-sol, sans musique, ce qui constitue un fait nouveau
1966 (juin) – La Division V émet un avis favorable à l’aménagement du sous-sol
1966 (août) – Le préfet autorise la requérante à exploiter l’établissement situé au rez-de-chaussée et au sous-sol
1966 (décembre) – Le sous-sol sert de réserve, l’exploitante renonce aux transformations
1966 (décembre) – Des locataires se plaignent d’odeurs de cuisine provenant d’un ventilateur – L’exploitante déclare lors de l’enquête que le ventilateur existait à son entrée dans les locaux – Le député Ernest Rickert intervient en faveur des locataires – Le service d’hygiène n’a pas d’objection à formuler et constate que la nouvelle exploitante a fait enlever les appareils à musique et qu’elle a une autre clientèle
1967 (août) – Le préfet abroge l’arrêté du 4 août 1966 étant donné que le sous-sol n’a pas été transformé. - 1967 – La Police du Bâtiment constate que les meubles Universal ont posé sans autorisation deux enseignes lumineuses – Demande, maquette – Autorisation
- 1968 – Des locataires se plaignent d’infiltrations d’eau. La Police du Bâtiment constate que la gouttière laisse échapper l’eau qui s’écoule le long de la façade. Le gérant Lucien Ulrich fait faire les travaux, novembre 1968
- 1969 – Le maire notifie la société immobilière Paris-Strasbourg de faire ravaler la façade. Le gérant Ulrich propriétaire demande un délai en arguant qu’il a fait réparer la toiture.
- 1970 – Robert Heintz (demeurant 27, route de Molsheim) demande une enquête sur la conformité des locaux occupés par le débit de boissons Snack-bar le Faisan. Les locaux comprennent une salle de 76 m², une cuisine et les toilettes réglementaires.
Le préfet autorise Robert Heintz à exploiter le débit de boissons de quatrième catégorie d’après l’acte de vente en date du 24 décembre 1969. - 1970 – Le Groupement des assurés (57, allée de la Robertsau) demande à la Police du Bâtiment de lui communiquer l’autorisation accordée à la société Brun et compagnie de poser une enseigne. La Police du Bâtiment renvoie le pétitionnaire à l’entreprise elle-même. Francis Brun puis le juge d’instance font la même demande pour pouvoir bénéficier d’un dédommagement
- 1972 – Suite à un avis de paiement qui leur a été adressé, les meubles Universal informent la Police du Bâtiment qu’ils ont transféré leur magasin 2, rue de la Nuée-Bleue
- 1973 – L’agence immobilière Emile Bintz verse la redevance pour le puits de descente en informant la Police du Bâtiment que les factures devront lui être adressées et non plus à Lucien Ulrich
- 1973 – Robert Heintz dépose une demande de permis de construire pour agrandir son restaurant (propriétaire, Immobilière Emile Bintz, rue des Francs-Bourgeois) à 84 mètres carrés – Plan de situation, dessins – Arrêté portant permis de construire – Les travaux sont terminés conformément aux plans, novembre 1974
- 1975 – Robert Heintz (demeurant rue de Fréconrupt au Neudorf) demande au préfet l’autorisation d’adjoindre une salle de débit à son établissement de quatrième catégorie snack-bar le Faisan (Chez Faisan)
La Police du Bâtiment constate que l’établissement a environ 40 m² et qu’il relève du décret du 31 octobre 1973 (cinquième catégorie)
Le préfet étend l’autorisation accordée le 6 mars 1970 à une deuxième salle qui communique avec la première - 1976 – Certificat d’installation de gaz, délivrée à M. Heintz
- 1978 – Robert Heintz demande l’autorisation de poser une enseigne en fer forgé (panneau en forme de parchemin) éclairé par deux lampes. Maquette (Restaurant Chez Faisan), du rez-de-chaussée – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable, l’enseigne ayant un style incompatible avec le site. Le maire refuse d’accorder l’autorisation
- 1978 – Le préfet demande au maire un rapport sur les locaux du débit de boissons que Robert Séjourné (demeurant rue des Frères à Ostwald) a l’intention d’exploiter. La commission de sécurité émet un avis favorable à condition de satisfaire à six points.
Le préfet autorise Robert Séjourné à exploiter le débit de boissons de quatrième catégorie Chez Faisan - 1979 – La Police du Bâtiment constate que le menuisier J. F. Heintz a posé sans autorisation une enseigne plate
1980 – La société Steinbach Design (13, rue des Juifs) demande l’autorisation de poser un panneau. Photographie (la plaque est posée sur la porte principale). L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation - 1980 – La Police du Bâtiment constate que le restaurant Chez Faisan a posé sans autorisation deux lampes en saillie
1980 (juin) – R. Hæffner sollicite au nom de la société Chez Faisan l’autorisation d’exploiter le sous-sol sous forme de café théâtre avec le soutien de l’adjoint Germain Muller – Rapport de la commission de sécurité
1981 (janvier) – La Police du Bâtiment demande de faire vérifier les installations électriques après un incendie
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 927 W 8)
8, rue du Faisan (dossier II, 1982-1996)
Gilles Pfaffenhoff exploite à partir de 1982 le restaurant Chez Faisan auquel s’ajoute ensuite la pizzeria Chez Aldo dans le local de droite. Il redresse la situation financière de la société déclarée en règlement judiciaire en décembre 1985 d’après le rapport que rédige l’administrateur judiciaire en 1991. Un caveau ouvert sans autorisation est provisoirement fermé en 1991.
Une partie du sol s’effondre en 1987 dans un logement au deuxième étage dans la deuxième cour.
Sommaire
- 1982 (octobre) – Le préfet demande au maire un rapport sur le débit de boissons Chez Faisan que Gilles Pfaffenhoff souhaite exploiter.
1982 (décembre) – Le préfet informe M. Mack, directeur de la S.A. Kachler distribution Kadis (siège à Reichstett) que la licence IV du débit de boissons Chez Hansi (12, place du Marché Gayot) est périmée et ne peut donc être transférée à l’établissement Chez Faisan. - 1983 – Gilles Pfaffenhoff demande l’autorisation de poser deux lanternes en façade – Photographies – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Le maire accorde l’autorisation
- 1987 – Une partie du sol de la cuisine s’est effondrée dans un logement au deuxième étage dans la deuxième cour – L’agence immobilière Bintz informe le maire que les occupants du logement en question ont été relogés
- 1987 (février) – La Police du Bâtiment constate qu’une guirlande de Noël est toujours en place – Elle a été retirée, mars 1987.
- 1987 (octobre) – Le notaire Paul Heinrich (place Broglie) demande des renseignements d’urbanisme
- 1989 – L’architecte des Bâtiments de France écrit à l’agence immobilière Bintz après avoir constaté que des travaux avaient lieu aux étages, en rappelant que les travaux, même intérieurs, sont soumis à autorisation dans le secteur sauvegardé.
1989 – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable au ravalement - 1991 – Un client informe la Police du Bâtiment que la pizzeria Chez Aldo a ouvert un caveau – Le maire prend un arrêté portant fermeture partielle d’un établissement recevant du public après avoir vérifié que le caveau aménagé au sous-sol n’est pas réglementaire. Il fait parvenir l’arrêté à l’exploitant Gilles Pfaffenhoff et au propriétaire la S.C.I. Investim, représentée par l’agence Emile Bintz.
- 1991 – L’administrateur judiciaire Paul Patry écrit au Tribunal de grande instance concernant le règlement judiciaire de la sàrl Chez Faisan qui exploite les enseignes Chez Faisan et Chez Aldo. La société a été déclarée en règlement judiciaire par jugement rendu le 23 décembre 1985 au Tribunal de grande instance. Le gérant Gilles Pfaffenhoff a redressé la situation entre 1986 et 1990. L’administrateur émet un avis favorable aux offres concordataires présentées aux créanciers.
- 1995 – Des locataires de la maison informent le maire qu’une ancienne remise entre deux cours a été transformée en salle de restaurant en les empêchant de dormir avant la fermeture de la salle.
Coupure de presse (Vivre à Strasbourg) qui fait l’éloge du restaurant chez Faisan et de la pizzeria Chez Aldo (même adresse pour son autogestion et la qualité de son service)
1995 (décembre) – La commission de sécurité relève que les prescriptions précédentes ne sont pas observées dans le salle qui donne sur la rue et que la salle arrière ne satisfait ni aux prescriptions du Règlement national de sécurité ni au Règlement municipal des constructions - 1995 – Le maire accorde le permis de construire un escalier de secours pour le caveau de la pizzeria Chez Aldo.
- 1996 – Bruno Hartweg, demeurant à Saran (Loiret) souhaite racheter le restaurant Chez Aldo
Relevé d’actes
Joseph Michel Petin vend en 1713 au nom de sa femme Catherine Diane de la Tour la maison au docteur en médecine Jean Heckler et au maître maçon Jean Quirin Berga moyennant 2 000 livres. Les deux acquéreurs se partagent la propriété, le bâtiment sur la rue du Faisan et le bâtiment du milieu revenant à Jean Heckler, le bâtiment qui donne dans la rue des Pucelles à Jean Quirin Berga
Fils du chef de chantier de l’Œuvre Notre Dame, Jean Heckler épouse en 1696 Eve Marguerite Griesbach, fille du banquier Jean Georges Griesbach : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Eheberedung – zwischen dem wohl Edel Vest und hochgelehrten Herrn Johann Hecklern, Weÿlandt des wohl Ehren Vesten Kunstreichen fürsichtig und Weißen Herrn H. Georg Hecklers gewesenen Werckmeisters des frawen haußes und E. E. Großen Raths Alten wohlverdienten beÿsitzers burgers allhier nunmehr Seel. hinterlaßenem Eheleiblichem Sohn, als dem Herrn Bräutigamb ane Einem, So dann der Wohl Edlen, Viel Ehren und Tugendreichen Jungfrauen Evæ Margarethæ des Wohl Edel Vesten Großachtbahren fürsichtig und weißen herrn Johann Georg Grießbachs, vornehmen Banquier und E. E Kleinen Raths ietzmahligen wohlmeritirten Assessoris burgers allhier Zu Straßburg Ehelich erzeugten Tochter als der Jungfraw Hochzeiterin am andern Theil – Geschehen und verhandelt in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Dienstags den 21. Augusti Anni 1696. [unterzeichnet] Johannes Hekeler Dr. als hochzeiter
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 57)
den 3. Octobris A. 1696 seind Copulirt Worden Herr Johannes Heckler, Medicinæ doctor Herrn Johann Georg Hecklers deß Werckmeisters beÿ alhiesiger Fabric deß Frawen haußes auch E. E. großen Rahts alten beÿsitzers hinderlaßener ehelicher Sohn, Jungfrau Eva Margaretha Herrn Johan Georg Grießbach burgers und Lederbereiters auch E. E. Kleinen Rahts beÿsitzers Vnd Fabric pflegers beÿ Alten S. Peter eheliche tochter [unterzeichnet] Johannes Heckheler Als hochzeiter Aba Margaretha Grießbachin alß hochzeiterin (i 58)
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison au Vieux-Marché-aux-Poissons qui appartient aux parents de l’épouse. Les apports du mari s’élèvent à 1 142 livres, ceux de la femme à 1 963 livres
1697 (21.5.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 3) n° 126
Inventarium undt beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güttere, Keinerleÿ davon außgenommen, so der Wohl Edel Vest undt Hochgelehrte Herr Johannes Heckhler Medicinæ Doctor vndt vornehme Practicus, vndt die Wohl Edele, Viel Ehren und tugendreiche Fraw Eva Margaretha gebohrne Grießbächin, beede Ehepersonen und burgere allhier zu Straßburg einander in den Ehestand Zugebracht, vndt vermög auffgerichteter Eheberedung sich vor unverändert vorbehalten haben – Actum in d. Königlichen freÿen Statt Straßburg in fernerem gegensein des Wohl Ehrenvesten Vnd Rechtsgelehrten herrn Eliæ Wincklers vornehmen Notÿ Publici et Practici allhier, auf des herrn Doctors: So dann des Edel, Wohll Ehrenvest, fürsichtig hochweiß vnd Großachtbahren herren Johann Geörg Grießbachs weit berühmten Bancquies und E. E. großen Raths jetzahlgen wohlansehnlichen beÿsitzers burgers allhier der Ehefrauen ge Ehrten herrn Vatters und auff dero seithen erbettenen beÿstandts, Dienstag den 21.ten Maÿ Anno 1697.
In einer allhier Zu Straßburg ahne dem Fischmarckh gelegenen in der Ehefrawen ge Ehrten Eltern eÿgenthümblich zuständigen behaußung, volgender maßen befunden.
Wÿdumbs Verfangenschaft. Es hat weÿl. frau Martha Hecklerin des Ehrengeachten H. Johann Ludwig Küchels Kieffers vnd burgers allhier geweßenen haußfr. seel. ersternanntem Ihrem Ehemann in der Zwischen Ihnen beeden Eheleuthen auffgerichteten Eheberedung 300 fl. (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. des H. Dr. unverändert guth, Sa. haußraths 170, Sa. Bibliothec 150, Sa. Silbers 96, Sa. Goldener Ring 162, Sa. baarschafft 179, Sa. Capitalien 532, Summa summarum 1292 lb – Schulden per se, Nach deren Abzug 1142 lb
Der Fr. Doctorin Vermögen, Sa. haußraths 363, Sa. Silbers 48, Sa. Goldener Ring 462, Sa. baarschafft 1083, Summa summarum 1963 lb
Leur fille Marie Marguerite fait dresser l’inventaire de ses apports après son mariage avec Jean Louis Georgi, secrétaire à la cour princière de Brandebourg-Anspach
1728 (19.7.) Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 4) n° 81
Inventarium über Frauen Mariæ Magdalenæ Geörgiin gebohrner Heckelerin S. T. Herrn Johann Ludwig Geörgii, hochfürstl. Brandenburg onoltzbachischen Secretarÿ Frauen Eheliebstin, Ihrem Eheherrn in die Ehe zugebrachte Nahrung, auffgerichtet Anno 1728. – und sich vermög auffgerichteter Eheberedung Vor Unverändert Vorbehalten hat – Actum in Löbl . Stadt Straßburg auff Montag den 19. Julÿ Anno 1728.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 470, Sa. Silbers 31, Sa. goldener Ring 194, Sa. baarschafft 531, Summa summarum 1227 lb
Jean Heckler et sa femme Eve Marguerite Griesbach précisent les dispositions testamentaires
1735, Lichtenberger (Jean Philippe) 94 Z 62
So geschehen in Straßburg dinstags den 20. Septembris im Jahr Christi 1735
[unterzeichnet] Johannes Heckheler Dr. und Eva Margaretha Heckhlerin gebohrne grießbächin
Jean Heckler meurt en 1741 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison 1 500 livres. La masse propre à la veuve est de 5 436 livres, celle des héritiers de 613 livres. L’actif de la communauté s’élève à 6 223 livres, le passif à 4 524 livres. Le défunt avait un cabinet de curiosités
1741 (10.4.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 307) n° 205
Inventarium über Weÿland des hoch Edel, Vest, Hochgelehrt und hocherfahrenen Herrn Johann Heckelers, geweßenen hochberühmten Medicinæ Doctoris et Practici, alten Wohlverdienten dreÿers der Statt Straßburg Pfenningthurns und Stalls wohlmeritirten Kirchen Pflegers beÿ der Evangelischen Gemeinde zum alten St. Peter und Vornehmen burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgericht Anno 1741. – nach seinem Donnerstags d. 16. Februarÿ jüngsthin aus dießem mühesamen Leben genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen (…) durch die hoch del, hoch Ehr: und hoch Tugendbegabte Frau Evam Margaretham Heckelerin gebohrne Grießbachin die hinterbliebene Frau Wittib mit assistentz des Wohl Edel und Vesten Herrn Johann Heinrich Jahreiß Wohlverordneten Oberschreibers des Stiffts Frauen haußes und burgers allhier, ihres ane Vogts statt hierzu erbettenen H. beÿstandts – So beschehen in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Montags den 10. Aprilis et sequentibus diebus anno 1741.
Der in Gott ruhende Herr Doctor hat sowohl ab intestato als auch per Testamentum Zu Erben Verlaßen wie folgt. 1. S. T. Frau Evam Margaretham Gambsin, gebohrne Heckhelerin, S. T. Herrn Johann Christoph Gambßen, des Handelßmanns und burgers allhier Ehegattin, Welche auch beneben demselben beÿ dem Geschäfft erschienen, Und weil dieselbe, wie auch hernach Copeÿlich eingetregenen Testamento nuncupativo §° 6.to erhellet, mit gewissen Conditionen und Umbständen nur in Legitimam instituiret, so ist beÿ dem Geschäfft ferner Zugegen gewesen S. T. Herr Johannes Kürschner des handelßmann und burgers allhier auch wohlverordneter Kirchen pfleger zu St. Thoman, als geordneter Vogt ihr Frau Gambsein ehelich erzeugter Kinder, welcher Zwar beÿ Anfang dießer Inventur noch nicht angehörigen Orthen angenommen und confirmirt war, in deßen aber dennoch zufolg beÿ dem Concept befindlichen Von Ihro gnaden dem Regierenden Herrn Ammeister ertheilten Schein, de dato 10. Aprilis 1741. beÿ dem geschäfft zu erscheinen die Erlaubnuß erhalten.
2.do S. T. Mariam Magdalenam Georgiin gebohrne Hecklerin, S. T. Herrn Johann Ludwig Georgÿ, Hochfürstl. Brandenburgisch Onoltzbachischen hochmeritirten Raths Frau Eheliebstin, Welche auch mit assistentz deßelben dem Geschäfft Zum theil abgewartet, Und weilen diselbe allhier nicht mehr verburgert, so ist vermög beÿ dem Concept befindlichen Extractus auß E. E. Kleinen Raths allhier Memoriali dedato 8.ten Aprilis 1741. hierzu abgeordnet worden S. T. Herr Johann Philipp Richßhoffer Es. En. Großen Raths alter und nunmahliger beÿsitzer Es. En. Kleinen Raths auch vornehmer Handelsmann und burger allhier, welcher auch dabeÿ erschienen. Weilen auch diese Frau Tochter auf eben die Art Wie Ihre Frau Schwester, zufolg hernach Copeÿlich eingetragener Nach Disposition de dato 20.ten Septembris 1735. nur in die Legitimam eingesetzt, so ist noch vor geendigter Inventur beÿ dem Geschäfft erschienen S. T. H. Johann Samuel Blanck, der Silber dräher und burger allhier als geordnet und geschworenen Vogts Jungfrauen Margarethä Magdalenä Dorotheä als Ihr Frauen Georgiin dermalhlen habender einiger Tochter.
3. T. H. Johann Georg Heckheler und 4. T. Jungfrau Mariam Elisabetham Heckelerin, Welche beede letztere Majorennes und ohnbevögtiget und beÿständlichen Herrn Johann Sigmund Schlehenackers des bierbrauers und burgers allhier als ihres erbettenen assistenten beÿ dem Geschäfft persönlich zugegen gewesen. Alle Vier deß Verstorbenen Herrn Doctoris seeligen nach tod Verlaßene Erben.
In einer allhier Zu Straßburg ane der Fasanen Gaß gelehener und in dießer Verlaßenschafft gehöriger behaußung ist befunden worden, Wie folgt.
Ane Höltzen: und Schreinwerck. Im Hintern Hauß, auff dem Frucht Kasten, Im obersten Hauß Ehren, In der Cammer Lit. A, In der Cammer Lit. B, In der Stub Lit. C, In der Kuchen neben der Stub Lit. C
Im Nebens Gebauw, auff dem dritten Stock In der Cammer Lit. D, In der Camin Cammer Lit. E, In der Stub Lit F, auff dem zweÿten stock In der Stub lit. G, In der Camin Cammer Lit. H, In der Cammer Lit. J ;
Im Hinter hauß, In der Camin Cammer Lit. K, Im Cabinet darneben Lit. L, In der Cammer Lit. M, In der Stub Lit. N, Im Hauß Ehren vor der Stub Lit. N, In der Hintern Kuchen, Im Hintern Saal, In der Saal Stub, Im Nebens Cabinetlen, In der Saal Kuchen, In der untern Camin Cammer neben der großen Kuchen, Im Vorder Hauß In dem Untern Stüblein, In der untern Kuchen, Im Hoff, In der Wohnstub, In der Wohnstub Cammer, Auff dem untern Gang, Auff dem obern Gang, In der Magd Cämmerl. In der Sohns Cammer
Eigenthumb ane einer behaußung. Eine behaußung bestehend in Vorder und hinter hauß u. hoffstätten, 2. höffen i. bronnen, i. Gärtlein sambt allen übrigen Gebäuen begriffen, Weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg ane der Fasenen Gaß, einseit neben H. Joh: Leonhard Faber Secretario beÿ dem hochlöbl. unter Elsaßischen Ritter Directorio alhier, 2.s neben H. Michel Proving E. E. Großen Raths allhier dermahligen beÿsitzern und Gastgebern allhier, hinten auf H. Quirinus Berga den Maurer stoßend gelegen, davon man jährlichen auff Weÿhenachten denen Deputaten des Chors hoher Stifft Straßburg 3. lb 3 ß d bodenzinß Zu entrichten schuldig, machen jedoch ohne præjuditz Zu doppeltem Capital gerechnet 130. lb, sonsten freÿ ledig und eigen, ist durch (die Werckmeistere) Vermög überschickter und beÿ mein des Notarÿ Concept befindlichen Abschatzung de dato 14. Aprilis Anno 1741. angeschlagen worden pro 1500. lb. Hievon abgezogen obige darauff hafftende beschwerd welche in Capital antrifft 130. lb. So Verbleibt ane solchem Abschlag annoch übrig 1370. lb.
Hierüber und noch ein anderes hauß so aber davon Verkaufft worden besagt ein teutsch. perg. Kffbrieff in allhiesiger C. C. Stub gefertighet und mit deren anhangenden Insiegel Verwahrt dat. d. 6. Martÿ 1713. Ferner ist Vorhanden eine pap. Contract Verschreibung besagend wie hoch und dick die Scheidmauer seÿn solle, durch welche das dritte Gebäu von dem hiehero gehörigen hauß davon abgesondert auch gemeldter bodenzinß auff dieses allein Verlegt worden, datirt d. 10. Martÿ A° 1713. wobeÿ ferner 2. alten teutsche und frantzös. perg. Kbr. in der C. C. Stuben gefertigt de datis 21. Julÿ 1646, 30 Januarÿ 1667 und 30 octobr. 1703.
Ergäntzung der Frau Wittib wehrender Ehe abgegangenen unveränderten Guths. Vermög Inventarÿ über beeder Eingangs wohl Edel ernandter gewesener Ehe Leuthe einander in den Ehestand Zugebrachter Nahrungen Anno 1697. durch Weÿl. H. Daniel Rohren Notarium publicum et Practicum nun seel. auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung, von Not° Rohr den 21. Augusti 1696
Copia Testamentum nuncupativi, den 23. Novembris 1734.
Copia der Nach: Disposition den 25. Novembris 1734.
Copia der Nach: Disposition den 20.ten Septembris 1735
Der Frau Wittib Eigenthümliches Vermögen, Sa. Haußraths 195, Sa. Bücher 3, Sa. Lähren Faß 5, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 279, Sa. Goldener Ring und dergleichen Geschmeids 332, Sa. baarschafft 59, Sa. Schulden 200, Sa. Ergäntzung (9572, Abgang 5212, Detrahendo) 14 359, Summa summarum 5436 lb
Dießemnach wird auch der Erben Eigenthümliche Nahrung beschreiben, Sa. Haußraths 70, Sa. Biblothec 94 Sa. Kunst Cammer 50, Sa. Silber Geschirr und Geschmeids 89, Sa. Goldener Ring und dergleichen Geschmeids 84, Sa. baarschafft 134, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 125, Sa. Ergäntzung (316, Abgang 152, Compensando) 154, Summa summarum 813 lb – Schulden 200, Nach deren Abzug 613 lb
Endlichen wird auch das gemein Verändert und Theilbar Guth beschrieben, Sa. Haußraths 672, Sa. Früchten 54, Sa. Weins und Lehren Faß 49, Sa. Chaise 7, Sa. Bibliothec 128, Sa. Silber Geschirr und Geschmeids 612, Sa. Goldener Ring und dergleichen Geschmeids 81, Sa. baarschafft 1821, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1121, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 1370, Sa. Schulden 304, Summa summarum 6223 lb – Schulden 4524 lb, Nach deren Abzug 1699 lb
Beschluß und Verstallungs summa 6056 lb
Bibliotheca und Kunst Cammer bretreffend
Eheberedung (…) Straßburg Dienstags den 21. Augusti Anni 1696
Abschatzung dem 14. Appril: 1741: Auff begehren Weillandt deß Ehrenvesten vnd wohllweißen herrn Johann Hëckler deß geweßenen Docter der Meticin seel: hindter Laßenen frau wittib und Erben, ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg in der Faßen gaßen gelegen ein seitß an Costophus Faber Jetzmaliger raht ihm ritter hauß, anderseitß Neben H Michell browëng E: E: großen rahtß beÿ sitzer, hinden auff H Quirinus Berga dem Maurer Stoßent, welche behausung unden die ein fahrt, rëchterhandt ein stuben, anderseitß die Kuchen der hoff und bronnen, oben dar über ihm Ersten und Zweÿten stock ein stuben Cammeren und daß hauß Ehren darinnen der herdt und waßerstein worüber daß tach mit einer besetzten bienen, seiten gebau rechter handt darinnen unden ein Kuchen Stuben und Cammer oben dar über Zweÿ Camin Cammren und nebenß Cammer wor auff ein halbeß tach, daß hinder gebeu darinnen undt daß hauß Ehren Neben dar an ein stuben und getrëmbter Keller, oben dar über ihm Ersten stock ein stuben Cammer nebenß Cammer und hauß Ehren, worüber ein alter tach stull daß tach mit holl Ziglen belegt, sambt dem holtzren gang, und aller gërechtigkeit wie solches turch der stat Straßburg geschwornen wërck Meister sich in der besichtigung befundten und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wierdt Vor vnd Umb Dreÿ Tausent Gulden. bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërck Meistere [unterzeichnet] Johann Peter Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs
Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que l’héritière non bourgeoise doit régler le droit de détraction. Le défunt était imposé pour une fortune déclarée de 17 000 florins, l’inventaire fait état de 12 100 florins
1741, Livres de la Taille (VII 1179), f° 103
(Gerber F. N. 8418) Weÿl. H. Johann Heckeler Med. Dris und Alten dreÿer des Pfenningthurn und Stalls Verlaßenschafft inventirt H. Not. Lichtenberger jun.
Concl. Fin. Inv. ist Fol. 390. 6056 lb 16 ß 8 d, die machen 12 100 fl. Verstallte hiengegen 17 000 fl.
Extat Stallgeltt pro 1740 et 1741, 53 lb 14 ß
Gebott, 3 ß
Abhandlung, 2 lb 7 ß 6 d, summa 61 lb 4 ß 6 d
Abzug. Fr. Maria Magdalena H. Johann Ludwig Georgi hochfürstl. Brandenburg Onoltzbachischen Rahtt Ehefrau hat von 142 lb 5 ß Vätterl. Erbe den Abzug Zu erlegen mit 14 ß 4 ß 6 d
dt. 30° Augustj 1741.
La veuve Heckler est citée à comparaître devant le Conseil des Fribourgeois pour avoir transmis au consul régent un certificat d’hébergement non-conforme. L’affaire est classée pour des raisons décisives.
1750 (5. 9.br), Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 167)
(f° 91) 4.te [sic] ordin: Gericht de 1750. Donnerstags den 5.ten deß Monaths Novembris 1750
weÿland Herrn Dris Häckhlers Fr. Wittib ex officio citiret wegen eines Ihro Gnaden dem Regierenden Herrn Ammeisters sub dato 3.ten Apr. Jüngst überschickten Straffbahren Nacht Zeduls, Maßen darinn nicht gemeldet worden wer undt woher H. Joh: Christian Ouerlen so selbe dictâ Logirt. Nemine Comparente, Ist nach besichtigung und Examination vorgedachten Nachtzeduls, auß bewegenden Ursachen dato Erkandt worden, das Citata vor diesmahlen Von der Straff absolviren.
Eve Marguerite Griesbach meurt en 1757 dans la maison de sa fille Eve Marguerite rue Sainte-Elisabeth. L’actif de la succession s’élève à 6 997 livres, le passif à 5 318 livres.
1757 (14.6.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 389) n° 724
Inventarium über Weÿland der Hoch Edlen und Hoch tugendbegabten Frauen Evä Margarethä Heckelerin gebohrnen Grießbachin auch Weÿland des hoch Edelgebohrenen und hochgelehrten herrn Johann Heckelers, Medicinæ geweßenen hocherfahrenen Doctoris und berühmten Practici, auch hießiger Statt Pfenningthurns alten wohlverdienten dreÿers und Vornehmen burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen hinterlaßener Frau Wittib nun ebenmäßig seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1757. – nach deme dieselbe Dienstags den 17. Maii dießes Lauffenden 1757.Jahrs durch einen seeligen tod aus dießer Welth abgefordert worden, nach solch Ihrem seeligen absterben Zeitlichen hinter sich verlaßen – So beschehen in Straßburg auf Dienstag den 14. Junÿ & sequenti Anno 1757.
Die in Gott ruhende Frau Doctorin hat Zu Ihren Erben sowohl per Testamentum als ab intestato Sis. ubique Tis. Verlaßen wie folgt. 1. Frau Evam Margaretham Gambßin, gebohrne Heckelerin, Weÿland Herrn Johann Christoph Gambßen geweßenen Handelßmanns und burgers allhier nachgelaßene Wittib, Welche mit assistentz Hrn Johann Heinrich Jahreiß, des löbl. Stiffts Frauen haußes wohlverordneten Ober Schreibers und verschiedener hochadelicher familien Wohlbestellten Schaffners, Ihres hierzu erbettenen herrn beÿstandts in Persohn dem geschäfft abwartete.
2.do Frau Mariam Magdalenam Georgiin gebohrne Hecklerin, Herrn Johann Ludwig Georgÿ, Hochfürstl. Brandenburgisch. Onoltzbachischen hochansehnlichen Cancelleÿ Raths Zu Anspach wohnhaft Frau Eheliebste, welche mit beÿhülff hoch Edelgedachten Ihren geliebten Eheherrn in selbst eigener Persohn beÿ dießem geschäfft sich eingefunden, Und weilen diselbe allhier ohnverburgert, als ist in ihrem Nahmen auß E. E. Kleinen Raths Mittel krafft Extractus Memorialis Vom 13. hujus Mensis Junÿ Zu dießem geschäfft deputiret worden herr Johann Jacob Herrenberger E. E. großen Raths alter und Edelgedachten Kleinen Raths Jetzig wohlverdienten beÿsitzer Welcher auch in Persohn zugegen ware.
3. Herr Johann Georg Heckeler,welcher Majorennis und ohnbevögtiget, mithin vor sich selbst in eigener Persohn beÿ dießem geschäfft erschienen, So dann 4.to Weÿland Frauen Mariä Elisabethä Barbeneßin gebohrner Heckelerin seeligen mit herrn Johann Barbenes, Medicinæ hocherfahrenem Doctore und berühbtem Practico Vornehmen burgern allhier Ihrem hinterbliebenen herrn Wittiber ehelich erziehlten hinderlaßenen einigen Sohn, Johannem Barbenes, deßen geschworner Vogt ist Herr Johann Sigmund Schlehenacker, der bierbrauer und burger allhier, welcher mit und beneben hochgedachtem herrn Doctore Barbenes seines Curandi geliebtem Herrn Vatter in Persohn dem geschäfft beÿgewohnt, dießen Enckel mit angehen der Substitution (…) Also alle Vier der Wohlseeligen Frauen Doctorin mit eingangs hoch Edelgedachtem herrn Doctore Johann Hekeler längst seeligen ehelich erziehlte Frauen töchtere herrn Sohn und Enckel als deroselben sowohl per Testamentum als ab intestato nach abzug derer Verordneten Præ: und Legaten Zu Vier gleichen portionen und antheilern Verlaßene Rechtmäßige Erben.
In einer allhier Zu Straßburg ane St: Elisabethengaß gelegenen in dieße Verlaßenschafft nicht gehöriger behaußung befunden worden wie folgt
Schulden aus dem Erbe Zu bezahlen. It. Frauen Evä Margarethæ Gambßin gebohrner Hecklerin, der ältisten tochter solle mann Vor ein Viertel jahr hauß zinnß auf Joh. Bapt: 1757 Verfällig
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia Testamenti nuncupativi
Sa. Haußraths 259, Sa. Bibliothec 37, Sa. Silber Geschirr und Geschmeids 865, Sa. Goldener Ring, Ketten, Peerlein und dergleichen Geschmeids 410, Sa. baarschafft 9, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 4900, Sa. Schulden 516, Summa summarum 6997 lb – Schulden 5318 lb, Nach deren Abzug 1679 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 4805 lb, Stall Summ 4768 lb
Wÿdemb, Welchen die in Gott seelig entschlaffene Frau Doctorin von auch Weÿland herrn Johann Heckeler (…) ihrem geliebten eheherrn seelig biß an Iht seeliges Ende genoßen hat, 4805 lb
Zweiffelhaffte und Ungewiß Pfenningzinß hauptgüter 500 lb, Ungewiß und Zweiffelhaffte Schuld 148 lb
Les ayants droit de Marie Madeleine et de Marie Elisabeth Heckler cèdent leur part de maison à leur cohéritière Eve Marguerite veuve du marchand Jean Christophe Gambs
1746 (3.3.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 307) Joint au n° 205 du 10 avril 1741
Cession der in weÿl. S. T. Herrn Johann Heckhlers gewesenen Medicinæ Doctoris und vornehme burgers allhier Zu Straßburg seel. theilbaren Verlaßenschafft gehörigen behaußung ane der Fasanengaß allhier gelegen.
Zuwißen seÿe hiemit, daß vor mit unterschriebenenem, als Zu weÿl. Hn. Johann Heckelers, gewesenen Medicinæ Doctoris et Practici, alten dreÿers der Statt Straßburg Pfenningthurns und Stalls, Kirchen Pflegers beÿ der Evangelischen Gemeinde zum Alten St. Peter und Vornehmen burgers allhier Zu Straßburg seel. Verlaßenschafft Inventation et Separation adhibirtem Notario persönlich erschienen Herr Johann Samuel Blanck, der Silberdräher und burger allhier, als geordnet und geschworenen Vogts Jungfrauen Margarethæ Magdalenæ Dorotheæ Georgÿn, S. T. Frauen Mariæ Magdalenæ Georgÿn gebohrner Hecklerin mit S. T. Herrn Johann Ludwig Georgÿ, Hochfürstl. Brandenburg. Onoltzbachischen hochmeritirten Raths, Ihrem Eheherrn ehelich erzeugter Tochter, und dann herr Johann Sigmund Schlehenackers, der bierbrauer und burger allhier als geschworener Vogt weÿl. S.T. Frauen Mariæ Elisabethæ Barbeneßin gebohrner Heckhlerin mit S. T. H. Johann Barbenes Medicinæ Doctoris et Practico, auch burgern allhier ehelich erzeugten nach tod Verleßenen einigen Söhnleins nahmens Johann Barbenes, die zeigten sambt und sonders freÿ offentlich an,
demnach die in obernanndten herrn Dris Heckhlers sel. theilbaren Verlaßenschafft gehörige ane der Fasanengaß allhier gelegenene behaußung in Vorder: und hinterhauß, zweÿen hoffstätten, Zween höffen, einem bronnen und einem Gärtlein bestehend, sambt allen übrigen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehördten und Gerechtigkeiten einseit neben H. Johann Leonhard Faber, Secretario beÿ dem hochlöbl. Nieder Elsaßischen Ritter Directorio alhier, anderseit neben weÿl. H. Michel Provin des geweßenen Gastgebers Zum Kaÿßer und E. E. Kleinen Raths allhier alten beÿsitzers Erben, hinten auf weÿl. Hn. Johann Quirin Berga des gewesenen Maurers und Steinhauers allhier seel. Erben stoßend, von welcher gantzen behaußung man Jährlichen auff Weÿhenachten denen Deputaten des Chors hoher Stifft Straßburg 3. lb 3 ß d bodenzinß Zu entrichten schuldig, sonsten aber freÿ ledig und eigen, ist zwischen Ihnen denen Comparenten und Fr. Drin Heckhlerin dero respe. Frau Mutter und Großmutter auch S. T. Frauen Rath. Georgÿn und hernach gemelter Frauen Gambßin dero H. Bruder und Fr. Schwester und respe. H. Oncle u. Tante biß anhero gemeinschaftlich und ohnvertheilt außgetztet Verblieben und aber denenselben fernerhin und länger in solcher Gemeinschafft Zu Verbleiben nicht fürträglich noch thunlich fallen will, daß dannenhero die Herren Comparenten samt und sonders umb ihr und resp. Curanden verhoffenden bessern Nutzens willen, ihro ane socher behaußung participirente Antheiler
Vorgedachter Frauen Evä Margarethä Gambsin gebohrner Heckleherin weÿl. herrn Johann Christoph Gambßin gewesenen handelsmanns und burgers allhier seel. hinterbliebener Frau Wittib, Ihrer resp° Frau Schwester und tante, als deren im sechster Theil Vor ohnvertheilt ane gedachter behausung Vor Vätterlich Guth zuständig ist (cedirt und überlaßen haben) die Völlige behaußung Zu 8000 gulden gerechnet – So beschehen in der Königl. Statt Straßburg auf Donnerstag den 3.ten Martÿ Anno 1746.
Les héritiers Heckler vendent la maison 4 000 livres à l’aubergiste Nicolas Guerant et à sa femme Odile Juillot
1746 (12.3.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 195-v
Fr. Eva Margaretha geb. Grießbachin weÿl. H. Johannes Heckler Medicinæ Doctoris und Practici wittib mit beÿstand H. Johann Heinrich Jahreiß des Oberschreibers des stiffts Frauen haußes und deroselben kinder H. Johann Georg Heckler und Fr. Eva Margaretha geb. Hecklerin weÿl. H. Johann Christoph Gambß des handelsmanns wittib mit beÿstand Johann Kürßner des handelsmanns, so dann vorgemelter H. Jahreiß als mandatarius Fr Maria Magdalena geb. Hecklerin H. Johann Ludwig Georgii hochfürstlich Onoltzbachsichen Raths Eheliebstin
in gegensein H. Nicolas Guerant des gastgebers und Ottiliæ geb. Juillot
eine behausung bestehend in vorder und hinderhauß, bronnen, gärtlein, zween höffen und hoffstatt mit allen übrigen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und ane der Fasanengaß, einseit neben H. Johannes Leonhard Faber dem registratore des löbl. Ritter directorio, anderseit neben der Gastbehausung zum Kaÿßer, hinten auff H. Martin Quelet den bestätter in hiesigen kaufhauß – davon soll man denen Deputaten des hohen Chors 3 lb 5 ß – als ein respective erkauftt, ererbt und cedirtes guth – um 4000 pfund
Originaire de Schirmeck dans la vallée de la Bruche, Odile Juillot épouse en 1721 Georges Dulphy, originaire de Nantillois près de Montfaucon dans le diocèse de Reims (le mariage doit avoir été célébré à la Citadelle dont le premier registre manque)
1721 (30. 8.bre), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 21)
Contrat de mariage 30° 8.bre 1721. furent presens Georges Dulphy Valet de chambre de Monsieur de Beaupuy gouuerneur de la Citadelle de lad° ville majeur d’age fils du Sieur Cristolphe Dulphy marchand demeurant ordinairement a Nantillois Diocese de Rheims et de Marguerite Le Clerc sa femme assisté dud. Sr Son Pere cy prresent pour luy en en Son nom d’une part
et Odile Julliau aussy Majeure d’age fille de deffunt Maurice Julliau en Son Vivant habitant de la Ville de Chirmecq diocese de ladite ville de Strasbourg, et de deffunte Elisabeth Gerbau sa femme ses pere et mere, assistée du Sieur Nicolas Vigneron bourgeois de ladite ville de Strasbourg son beau frère et Demoiselle Marie Anne Julliau da femme sœur de la comparante pour elle et en son nom d’autre part – (signé) george dulphy, odilel julliaut
Odile Juillot se remarie en 1728 avec Nicolas Guerand veuf de Marie Ursule Tremblay, originaire de Kirn (probablement en Palatinat)
1728 (25.7.), Not. Lhanneur de Chantelou (6 E 41, 983)
Mariage du 28 Juillet 1728 – furent presens Sieur Nicolas Guerand natif de Kerne pres Mont Royal fils Majeur de Deffunt Jean Guerand et Catherine Gouay vivans Bourgeois de la Citadelle de cette ville de Strasbourg, veuf En premieres nopces de Marie Ursule Tremblay décédée sans Enfans d’Eux si ce n’est George Guerand agé d’onze mois décédé six semaines après sa mère, Ledit Sieur Nicolas Guerand pour luy et En son nom et de son Consentement D’une part
Er Demoiselle Odille Julliot fille de deffunt Maurice Juliot et Elisabeth Gerbault native de Schirmeck En basse alsace ou jls sont décédez, veuve en premieres nopces de George Delphy vivant aubegiste en lad. Citadelle de Strasbourg, Duquel premier mariage est Issue Barbe Delphy 28 mois ou Environ actuellement vivante, Ladite Demoiselle pour elle et En son nom et de son Consentement D’autre part
Lesquelles parties de l’avis de leurs parens, sçavoir led. sieur Nicolas Guerand Du Sr Joseph Guerrand son frère demeurant chez Monsieur Grau Directeur General des Domaines d’alsace et lad. Demoiselle Odille Julliot du Sieur Georges La Neige cabaretier bourgeois de Strasbourg son Beau frère et tuteur de ladite mineure Barbe Delphy
(promettent ) faire celebrer iceluy En face de Nostre mere La Ste Eglise C. A. Et Romaine
Pour Etre uns et communs en tous biens meubles et Conquets Immeubles qu’jls Gagneront Constant leur mariage au Desir de la coutume de Strasbourg
La future épouse declare que Dans les 1200 livres susdits n’est Compris Ce qui est avenu à Barbe Delphy de la succession de Georges Delphy son pere Duquel bien a Ete fait Inventaire par les officiers de la Justice royale delad. Citadelle – (signé) nicolas guerrand,, x matque de lad. demlle otille Julliot, Georges Laneige
Nicolas Guerand de Kirn et Odile Juillot de Schirmeck deviennent bourgeois en 1732 en s’inscrivant à la tribu des Fribourgeois. Leurs trois enfants Barbe, Anne et Pierre suivent la coutume (ne deviennent pas bourgeois)
1732, 4° Livre de bourgeoisie p. 982
Nicolas guerant d. würth Von Kirn geb. und sein ehefr. ottilia Julliot von schirmeck geb. erhalt. d. br. gratis ihre 3 Kinder nahmens Barbe, anne und Peter guerant werden beÿ ordnung gelaßen, wollen beÿ E E Zunfft der freÿb. dienen, Jur et prom d. 1.ten Martÿ 1732.
Nicolas Guerant devient tributaire chez les Fribourgeois et demande le droit de tenir auberge pour tenir l’auberge au Loup. Comme il n’a pas appris le métier, il devra payer un droit dont il demande à être dispensé. Le conseil accède à sa demande après qu’il a produit deux certificats, l’un du maréchal du Bourg et l’autre du sieur Perdrigau.
1732, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 165)
Neu Zünfftiger – Nicolas Guerant der Würth Von Kirn gebürtig
f° 128 (2.te Gericht de 1732) Donnerstags den 6.ten Martÿ 1732
Neu Zünfftiger mit dem leib, dt. interim 6 lb 10 ß und 4 ß Prothocoll
Nicolas Guerant, der Würth Von Kirn gebürtig, producirt burger Urcundt de dato 1. und 5.t Martij 1732. undt bittet weilen er Zum Wolff allhier würthschafft Zu treiben willens auch die Sach pt° deß Schanckhß beÿ Gn. Herren denen XV. würcklichen richtig, ihme das Zunfftrecht Zu ertheilen.
Erkandt, weilen er die würthschaffft nicht erlernet Alß solle die Ordinari Gebühr, wie auch die Dispensation, zusammen mit 12. lb 14 ß d Zu entrichten schuldig seÿn. Ille bittet, weilen Er schon lange Zeith hier beÿ der würthschafft, und Kein fremdter ist, auch in ansehung Er beÿ Monsr. le Marechal Comte du Bourg ehrlich serviret, vnd deßweg. Schein vorgelegt von E. E. Magistrat das Burger Recht gratis erhalten solches Zu moderiren.
Erkandt, so fern Er deß halben Keine Recommandation vorlegen wird, so soll es beÿ denen andictirten 1 lb 14 ß sein Verbleibens haben.
(f° 130) Mittwochß den 7.ten Maji 1732. Nicolas Guerant citirt auff bescheid vom 6. Martÿ Jüngst, solle entweder Recommandations schein Vorlegen oder annoch 6 lb entrichten.
Ille producirte Zwar ein Attestatum von Sr Perdiguau de dato 2.ten Febr. 1732. warauß erhellet, daß der producent beÿ Monseign. le Marechal Comte du Bourg allhier 7. Jahr ehrlichen serviret, Nichts destoweniger aber wurde Erkandt, solle beÿ nächstem Gericht in Ermanglung einer anderwärtigen dieße sache concernirender Recommandation die annoch restirende 6 lb d Zu erlegen schuldig seÿn.
(f° 132-v) Mittwochß den 16.ten Julji 1732. Nicolas Guerant citirt lt. bescheid vom 6. Martÿ undt 7. Maji 1732: solle in Ermanglung eines anderwärthigen Recommandation Scheins die ihme andictirte 6 lb d Zunfft gebüht erlegen.
Ille producirt Recommandat. scheins von Sr Perdriguau vom 15.ten Julji 1732. Sub sigillo ertheilt undt bittet umb nachlaßung der 6 lb d
Erkandt, daß in ansehung des producirten undt abgeleßenen recommandation scheins die 6 lb Jedoch sine præjudicio dem Citato nachzulaßen seÿen.
Barbe Dulphy, issue du premier mariage d’Odile Juillot, épouse en 1746 Jean Boucher
1746 (27.1.), Not. Humbourg (6 E 41, 75)
Mariage – Ont comparu le Sieur Jean Boucher Employé pour le Roy a Wissenbourg fils majeur de feu Sr Jean Boucher, greffier de Maizé au Diocese de Verdun, et de défunte Lucie le grandhomme
Damle Odile Juliot épouse du Sr Nicolas Guerand traiteur bourgeois et hote a l’enseigne de l’Empereur en cette ville, auparavant veuve du Sr Georges Delphi aussy traiteur bourgeois de la Citadelle, stipulant pour Demoiselle Barbe Delphi leur fille privigne et respective
art. 3, dot a leur fille et privigne 2000 livres (…) provenant de la succession de défunt Georges Delphi son père suivant l’inventaire qui en a été dressé en la Jurisdiction royale de la Citadelle il y a environ 17 ans
Nicolas Guerand et Odile Juillot hypothèquent la maison au profit du receveur Jean Silberrad pour régler le prix d’achat de la maison
1746 (12.3.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 197-v
H. Nicolas Guerant der gastgeber und Ottilia geb. Juillot mit beÿstand Georges Voireau employé des travaux du Roy und Mathieu Lenoir beede ihrer vettern
in gegensein H. Johannes Silberrad des schaffners der Schenckbecherischen Stifftung und dreÿers des Pfenningthurns, zu bezalung des kauffschillings hiernach beschriebener behausung schuldig 1500 pfund
unterpfand, eine anheute erkauffte behausung bestehend in vorder und hinderhauß, bronnen, gärtlein, zween höffen und hoffstätten cum appertinentiis ane der Fasanengaß, einseit neben H. Johannes Leonhard Faber ritterschafftlichen registratore,anderseit neben der Gastbehausung zum Kaÿßer, hinten auff H. Martin Quelet den bestätter in hiesigen kaufhauß – davon soll man dem hohen Chor 3 lb 5 ß
und den zinß auff einer au quartier St Nicolas gelegen zum Luxembourg genannten behausung
Nicolas Guerand demande le droit de poser l’enseigne à la place de Vendôme et de tenir une auberge dans la maison qu’il vient d’acheter. Il formule une deuxième demande après un premier refus. Il argue qu’il exploite des auberges depuis de nombreuses années à titre de locataire et qu’il s’est résolu à s’établir dans une maison qui lui appartiendrait. Il a donc acquis des héritiers Heckler une maison rue du Faisan à côté de l’auberge à l’Empereur. Il constate que d’autres auberges sont voisines et que les héritiers Provin, propriétaires de l’Empereur, ne manquent pas de moyens. Le tuteur des enfants Provin déclare qu’on ne trouve d’auberges voisines qu’à certains endroits comme les places fréquentées, que le demandeur exploite l’auberge des mineurs et qu’il aurait dû demander au Magistrat le droit d’enseigne avant d’acheter la maison. La commission est d’avis de débouter le demandeur et de lui interdire de présenter une nouvelle requête sous quelque prétexte que ce soit.
1746, Protocole des Quinze (2 R 156)
(Weinschanck und Schild gerechtigkeit à la place de Vendôme, Nicolas Guerand in einer neben dem Württhshaus zum Keÿser in der Faßanengaß)
(p. 231) Sambstags d. 26. Martÿ. Fuchs nôe Nicolas Guerand, des burgers und würthß allhier prod. unterth. Memoriale und bitten pt° Schild gerechtigkeit und weinschancks. Erkandt, Obere Umbgeldtshhn
[manquent les pp. 241 à 292]
(p. 305) Sambstags d. 23 Aprilis. Nicolas Guerand der Würth pt° Schild gerechtigkeit und weinschancks
Obere Umbgeldts Hhn laßen per me referiren, es Werde Mghh. annoch in ohnvergeßenem angedencken ruhen, was maßen Nicolas Guerand, der burger und Gastgeber, pt° begehrter Schild gerechtigkeit und Weinschanck in einer neben dem Würthshaus zum Keÿser gelegenen, an sich erkaufften behaußung d. 2. hujus mit seinem begehren abgewiesen worden, dießem aber ohngeachtet habe derßelbe d. 16. auch hujus ein unterthäniges Memoriale producirt und darinn vorgetragen, Er habe seine erlernte profesion als Würth schon viele Jahr als ein ehrlicher Mann allhier in unterschiedlichen lehenwürthshäußern getrieben und in solcher Zeit Löbl: Statt umbgeldt alle Jahr ein großes eingetragen, es habe aber der Implorant Zu mehrerer seiner sicherheit getrachtet, ein eigenthümliches hauß, um seine Würthschafft darinn Zutreiben, sich an zuschaffen, dießem Zufolg habe er von der Hecklerischen Fr: Wittib Ihre in der Faßanengaß neben dem Würthßhauß Zum Keÿßer allhier gelegene behaußung an sich erkaufft, in der hoffnung Von Mghh. die Schild gerechtigkeit und Weinschanck dißfalls erhalten Zu können, es seÿe Ihme aber ein solches wieder Vermuthen ohne Zweiffel darum abgeschlagen Worden, weilen quæstionirte behaußung neben dem Würth hauß Zum Kaÿßer gelegen seÿe, Wann aber noch mehrerer Würthshäußer alhier befindlich, so neben einander gelegen und einige davon erst Kürtzlich oder Vor wenigen Jahren errichtet worden, 2.do der Implorant dieße behaußung Zu seiner profession umb ein großes pretium bona fide an sich erkaufft, und nebst denen auffgenommenen geldern noch sein gantzes Vermögen darzu verwendet habe, mithin sein gantzes heÿl oder ruin davon abhange, hingegen 3.tio die nunmahlige proprietarÿ des würthßhauß Zum Keÿßer sothane behaußung als lachende Erben von Weÿl. Hn. Michel Provin nebenst anderem großem Vermögen geerbt hätten, mithin der Implorant sambt seiner großen familie Zu gedachter Erben nutzen allein das opffer sein sollte, alß gelangen an Mghh. daßelben demüthigstes bitten, Sie gnädig geruhen wollten, Ihme in der an sich erkaufften in der Faßanengaß gelegenen behaußung mit der Schild gerechtigkeit à la place de Vendôme und weinschanck gegen erlag der gebühr in gnaden Zu willfahren.
Auff geschehene Weißung hat der Implorant nochmahlen sein in dem Memoriali enthaltenes begehren wiederhohlt, Johann Schultz der Schneider, als vogt weÿl. Michel Provin Erben, Welcher vermög Mghh. Erkandtnuß des Imploranten memorialis communicirt worden, habe beÿ beseßener deputation ein Unterthänig Interventions Libell übergeben, Vorstellend, weilen 1° die proprietarÿ des Würthßhauß Zum Keÿßer, neben Welches der Implorant das Jenige setzen will, minorennes, mithin besonders Mghh. attention meritiren, 2.do der Implorant seithero in besagter seiner minorennen behaußung seine guthe nahrung gefunden, und anjezto dießelbe mit verdanck* belohnen wolle, 3.tio alle andere neben einander liegende Würthßhäußer entweden auf Märckten und großen plätzen oder beÿ eintritt derer Statt thoren gelegen, oder auch darum gegönnt worden, weilen sich niemand darwieder opponoret, dahingegen die Faßantgaß sehr eng und Klein, und an Keiner passage gelegen, 4.to der Implorant den Schaden, so er je einen zu beförchten, wegen erkauffung des haußes niemand als sich selbst Zu Zuschreiben habe, in deme er beÿ Mghh. vor geschloßenen Kauff die Schild gerechtigkeit hätte begehren sollen und 5.to die imploranten als minorenne in dießer sach de damno vitando, implorant aber deluero capiendo certiren, mithin der erstere interesse, deßen beobachtung einer hohen Obrigkeit durch Göttliche und Weltliche gesetze anbefohlen, weit favorabler, als des imploranten, als wolle er nôe quo agit Mghh. unterth. gebetten haben, den Imploranten mit seinem gesuch des weinschancks und Schild gerechtigkeit Vor noch ein Würthßhauß in der Faßanengaß ref. exp. abzuweißen.
Derer Hhn deputirten meinung gehe dahin, daß der Implorant mit seinem begehren ref: exp: abzuweißen, auch demselben beÿ Obrigkeitlicher ahndung Zu Verbiethen seÿe, Künfftighin unter was prætexte es auch seÿn möge, deßwegen nicht mehr beÿ Mghh. einzukommen, Zu Mghh. die genehmhaltung dießes bedachts stellend. Erkanndt, bedacht gefolgt.
(p. 322) Sambstags d. 30. Aprilis. Idem [Freund] nôe weÿl. H. Michel Provin Erben Vogt, bitt communicationem sententiæ In sachen Nicolas Guerand, des würthß, Erkannt Willfahrt.
Nicolas Guerand et Odile Juillot hypothèquent la maison au profit de leur petite-fille Anne Barbe Boucher
1747 (23.6.), Chambre des Contrats, vol. 621 f° 431-v
Nicolas Guerant der Wirth und Ottilia geb. Juillot mit beÿstand H. Jacques Desfontaines ecuyer und Jean Mathieu Lenoir des perruckenmachers beede ihrer vettern
in gegensein H. Lt. Joseph Berard avocat au Conseil souverain d’Alsace als vogts H. Pierre Boucher, employé pour le Roy mit weÿl. Fr. Barbe geb. Delphy seiner ehefrau seel. ihr Guerandischer ehefrau tocher erster ehe erzeugten töcherleins Anne Barbe, schuldig seÿen 1850 livres tournois
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder und hinder hauß, zween höffen, garten und hoffstätten cum appertinentiis ane der Fasanen gaß, einseit neben H. Johann Leonhard Faber dem ritterschaftl. registratore, anderseit neben der Gastbehausung zum Kaÿßer, hinten auff H. Martin Quelet den bestätter im Kaufhauß – als ein am 12. martÿ 1746 erkaufftes guth
Nicolas Guerand loue la maison à François Joseph Deloffre, garde du maréchal de Coigny
1748 (2.1.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 1
Nicolaus Guerant der gastgeber
in gegensein H. François Joseph Deloffre garde de Mgr le Maréchal de Coigny
verlühen, eine behausung samt deren Zugehörden und rechten ane der Fasanen gaß, einseit neben der gast behausung zum Kaÿser, anderseit neben Johann Leonhard Faber dem ritterschafftlichen registrator gelegen, nichts davon ausgenommen – auff 3 nacheinander folgenden jahren auff erst abgewichenen weÿhnachten anfangend, um einen jährlichen Zinß nemlich 900 lb
Nicolas Guerand et Odile Juillot hypothèquent la maison pour pouvoir payer l’auberge au Roi de Pologne qu’ils ont achetée à Sélestat
1748 (18.3.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 271
Nicolas Guerant der gastgeber und Fr. Ottilia geb. Juillot mit beÿstand Jacques Richard des tapezirer und Jean Mathieu Lenoir des perruckenmachers beede ihrer neveux
in gegensein H. Hercule Cazolte brigadier des gardes de M le Maréchal de Coigny, schuldig seÿen 6000 livres tournois zu bezalung der in der stadt Schlettstatt gelegenen gastbehaußung zum könig in Pohlen anzuwenden (signé) Casaulte
unterpfand, eine behausung bestehed in vorder und hinderhauß, zween, höffen, garten und hoffstätte ane der Fasanen gaß, einseit neben H Johann Leonhard Faber dem ritterschafftlichen registratore, anderseit neben der Gastbehaußung zum Kaÿser, hinten auff H. Martin Quelet den bestätter im kaufhauß
Nicolas Guerand loue la maison au fripier Jean Joseph Bonfils
1749 (17.7.), Chambre des Contrats, vol. 623 f° 442
Nicolas Guerant der gastgeber
in gegensein Jean Joseph Bonfils des fripier
entlehnt, eine ihme eigenthümlich gehörige ane der Fasanen gaß, einseit neben der Gastbehausung zum kaÿßer, anderseit neben H. Johann Leonhard Faber dem ritterschafftlichen Registratore behausung, nichts davon ausgenommen – auff 6 nacheinander folgenden jahren auff nächst künfftigen Michaelis anfangend, um einen jährlichen Zinß nemlich 800 livres
La veuve Duchant, locataire de la maison Guerand, est citée à comparaître devant le Conseil des Fribourgeois pour avoir transmis au consul régent un certificat d’hébergement non-conforme. Elle déclare tout ignorer de cette affaire mais signale qu’une locataire du nom de Dechant loge rue des Frères
1769, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 168)
(f° 380-v) 9.te Gericht de Anno 1769. Dienstag den 19. mensis Decembris in Anno 1769
Mad. Duchant wittib inn d. Fassahnen gaß inn Guerant von Schlettstatt Hauß wohnhaft citiret 1.mo wegen Eines Ihro Gnaden des Regirenden Herrn Ammeisters überschickten ohnformblichen vndt Straffbahren Nacht Zeduls, Maßen darinnen nicht gemeldet woher Elisabet Berochi, auch datum Undt Jahr Zahl inn solchem Außgelaßen, sondern von herrn Roth, dem Statt Fourruer daß solches den 9.ten Mars 1769. geschehen darauff marquiert worden, 2.do wegen Einem den 10.ten mensis Martij 1769. ferner überschickten Straffbahren Nachtzeduls angesehen Sie Elisabet Massaux cuisiniere von fort Louis, krafft solchen Nacht Zeduls Vier Nächte beherberget, aber nur einen Nachtzedul überschicket hat.
Citata Zugegen sagt Sie wiße von dießen Nacht Zedulen Nichts, habe Solche weder geschrieben noch Schreiben laßen, Meldet aber anbeÿ es wohne inn die bruderhoffgaß inn H. Königs deß goldschlägers hauß eine Frau Namens Dechant, welche vielleicht solche Leuthe logiret vnd die Nachtzedul geschrieben haben möge.
Hierauff Ist Erkanndt worden, Seÿe dieße Sach beßer zu untersuchen, Einfolglichen ad proximam zu remittiren vnd der Citatæ die Abstraffung allenfalls Zu reserviren vnd biß dahin in suspenso Zu Laßen
La maison revient à Pierre Guerand, fils de Nicolas Guerand, qui épouse en 1756 Marie Anne Schneider originaire de Matzenheim
Mariage, Sélestat (cath. f° 174)
Hodie 12 mensis Januarii anni 1756 (…) in facie Ecclesiæ sacro matrimonii vinculo conjuncti fuerunt Petrus Guerand filius defuncti Nicolai guerand quondam Civis et Hospitis et odiliæ Juillot in vita Conjugum in parochia nostra Commorantium parochianus noster et Maria Anna Schneider oriunda Ex matzenheim hujus Diœcesis in parochia nostra a quinque annis Commorans filia defunctorum Joannis Georgii Schneider quondam civus et ruricolæ et Barbaræ Hufschmittin dum viverent conjugum in dicta Matzenheim commorantium parochiana quoque nostra, (signé) petrus guerand, Mariana schneiderin (i 88)
Pierre Guerand, aubergiste au Roi de Pologne à Sélestat, et Marie Anne Schneider vendent la maison 4 000 livres au maître maçon Maurice Engesser
1781 (12.2.), Chambre des Contrats, vol. 655 f° 69
H. Peter Guerand der aubergiste zum Polnischen König in Schlettstatt vor sich selbst als nahmens seiner ehegattin und Maria Anna geb. Schneiderin
in gegensein H. Anton Mauritius Engeßer des maurer meisters
die ihme mitverkauffenden Ehemann als ein anerstorben elterliches guth eigenthümlich zuständige behausung, bestehend aus hinter und vorder gebäu, hoff, gärtlein, stallung, bronnen und hoffstatt mit allen denen übrigen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Faßanengaß, einseit neben H. Rathh. Schultz wittib, anderseit neben der verwittibten Fr. Faberin, hinten auff Fräulein von Kirchheim – von dießer behausung von alters her zum Goldenen staab genannt gibt man denen deputaten des hohen Chors 6 gulden 5 ß – um 900 fl., 2500, und 300 fl. verhafftet, geschehen um 8000 gulden worunter die capital summen begriffen
Maurice Engesser hypothèque la maison au profit du marchand Georges Frédéric Rosa
1785 (24.2.), Chambre des Contrats, vol. 659 f° 90-v
H. Antoni Mauritius Engeßer der maurer meister
in gegensein H. Georg Friedrich Roßa des handelsmann – schuldig seÿe 1000 gulden
unterpfand, eine behausung samt zugehörden ane der Faßanengaß, einseit neben H. Rathh. Schultz dem gastgeber, anderseit neben H. Knoderer dem rothgerber, hinten auff H. Hanrard
Maurice Engesser expose la maison aux enchères
1793 (10.4.), Strasbourg 2 (1), Not. Mayer n° 299 (84)
Im Jahr 1793 im 2.ten der Frantzösischen Republick, Mittwoch den 10.ten Aprilis Nachmittag um 3. uhren, auf Ansuchen des burgers Moritz Engeser, Maurers dahier Zu Straßburg (…) in das Gasthauß zum Storcken geschildet, dahier gegen dem Gleichheits Platz über, nun zur dritten freÿwilligen offentlichen Versteigerung, nunmehr einer behaußung bestehend un Zwo hoffstätten, Stallungen, dreÿ häußer ausmachend, mit allen deren begriffen, Weiten, Zugerechten, Rechten und gerechtigkeiten, gelegen an der Faßanen gaß, so mit N° 6 bezeichnet, und ihme Requirent eigenthümlich zuständig, auf welcher behausung 14 800 lb Capital haften
Versteigerung, nemlich einer behaußung an der Faßanen gaß – letzter Gebott 26 000.
Joh: Philipp Göring 27 000 lb ; Joh: Martin Hosch 27 100 (…) Göring 28 500 lb
Im Jahr 1793 im 2.ten der Frantzösischen Republick, Montag den 15.ten Aprilis Nachmittag um 3. uhren, – burger Jacob Krug 32 300 lb
Maurice Engesser vend la maison 14 800 livres (soit environ 4 200 anciennes livres de Strasbourg) au garde-magasin Alexis Brodard et à sa femme Marie Barbe Meyer
1793 (9.7.), Strasbourg 2 (2), Not. Mayer n° 425
erschienen der burger Moritz Engeser Maurer dahier
in gegensein des burgers Alexis Brodard garde Magasin beÿ der Rhein armée und dessen Ehegattin Maria Barbara geborne Mayer
Eine behaußung, bestehend aus hinder: Mittler: und Vorder: gebäuden, zwo hoffstätten, Stallungen, Remisen und bronnen, mit allen deren übrigen Begriffen, Gebäuden, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten allhier zu Straßburg an der Faßanengaß N° 6, einseit neben dem burger Blessig Gastgeber zum Fasanen, anderseit neben dem burger Dergé geflügelhändler, hinten auf den burger Hanrad stosend gelegen, von dieser behausung /:von alters her zum goldenen Staab genannt:/ gab man Vormals denen Deputaten des hohen Chors allhier 6 gulden 5 Schilling – nach denen in den Steigerungs procès verbeaux über solche behaußung vom 10. und 15. Aprilis letzthin enthaltenen Conditionen und Bedingnußen – um 14 800 Livres
acp 17 f° 16 du 10.7.
Les acquéreurs hypothèquent aussitôt la maison au profit du tailleur Jean Jacques Claus
1793 (18.9.), Chambre des Contrats, vol. 669 n° 926 enreg. 20.9. F°
bu. Alexis Brodard der garde magasin beÿ der Rheinarmee und Maria Barbara geb. Maÿer beiständlich bu. Nathan Maas des fournisseur des fourages der Rheinarmee und Johann Friedrich Blümel
in gegensein bu. Johann Jacob Claus des schneiders – schuldig seÿen 2200 livres
unterpfand, eine behausung ane der Fasanengaß N° 6, einseit neben bu. Bleßig dem gastgeber, anderseit neben bu. Dreschen dem geflügelhändler
Fils du limonadier Alexandre Brodard, le limonadier Alexis Brodard épouse en 1779 Marie Barbe Meyer, fille d’un marchand d’encens : contrat de mariage, célébration
1779 (22. 9.bre), Not. Laquiante (6 E 41, 1072) n° 34
Contrat de mariage – furent Presens en personnes Le S. Alexis Brodard, bourgeois Limonadier demeurant aud. Strasbourg fils mineur du Sr Alexandre Brodard bourgeois aussy Md. limonadier dudit Straßburg et de De. Françoise Essig ses pere et mere agissant faisant et stipulant pour Luy en en son nom et du Consentement dud. Sr son pere (…) et encore de l’avis et sous l’assistance du Sr François Joseph Kauffmann Md horloher de cette ville son ami icy present d’une part
Et Dlle Barbe Meyer fille mineure du Sr Jean Michel Meyer, Marchand d’encens demeurant aud. Straßburg et de De Susanne Petersoultz, ses pete et mere agissant faisant et stipulant pour elle en en son nom sous l’assistance du Sr Jean Henry Vonzabern bourgeois Battelier d’autre part – ausit Strasbourg le 22 septembre 1779
Etat des apports de l’épouse
Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 185)
Anno domini 1779 die 5. Octobris une proclamatione /:super duabus aliis legitimé dispensatum:/ (…) in facie ecclesiæ sacro matrimonii vinculo conjuncti sunt Alexis Brodart Alexandri Brodart et Franciscæ Essig Conjugum parochianorum filius legitimus minorennis solutus et Maria Barbara Meÿer Michaelis Meÿer et Susannæ peter Sultz Conjugum parochianorum filia legitima minorennis soluta ambo in hac parochia Commorantes (signé) alexis Brodart, Barbara meiÿerin (194)
Alexis Brodard devient tributaire au Miroir comme cafetier
1781 (20.2.), Protocole de la tribu du Miroir (XI 279)
(f° 257) Dienstags, den 20. Februarii 1781 – C. Leibzünfftiger
Alexius Brodart, des Alexander Brodart hies. b. u. Wirts, ehl. Sohn ist auf producirten Stallschein Von 7. Febr.1780. gegen Erlag 2 lb 13 ß 4 d leibzünfftig als Kaffesieder angenommen worden. prom.
Alexis Brodard et Marie Barbe Meyer font dresser un état de leur fortune pour cause d’endettement. Les biens de l’épouse s’élèvent à 789 livres, l’actif du mari et de la communauté à 101 livres, le passif à 1 744 livres
1783 (8.2.), Not. Roessel (Jean Georges, 6 E 41, 923) n° 46
Inventarium über Alexis Brodard, des burgers und Limonadier und fr. Barbara geb. Meÿer beeder Eheleuthe alhier zu Strasb. dermalen besizender Activ Nahrungen und hingegen wieder zu bezahlen habender Passiv schulden, aufgerichtet Anno 1783. – der Ursach halben, alldieweilen sich ein Schuldenlast hervor gethan und die Ehefrau willens bei E. E. Kl. Rath um G. Benef. Cession. der Ehemann aber pro benef. fleb. Cession. unterthänig ein zu kommen, inventirt – So geschehen alh. Zu Straßburg und eine daselbst ane der Stadelgaß gelegene H. Schröder den Goldarb. Zuständiger behaußung in fernerer Gegewart H. Jacob Wilhelm Doldé des hiesigen b. und Practicanten der Ehefr. beistandts auf Sambstag den 8. Februarÿ Anno 1783.
Copia der Eheberedung (…)
Der Ehefr. ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 235 Sa. Silber und gold. Posten 80, Sa. Schulden 400, Sa. Ergäntzung 75, Summa summarum 789 lb
Dießemnach wird auch die übrige Nahrung als des Wber ohnv. u. theilb. beschrieben, Sa. haußraths 101 – Schulden 1755 lb, Compensando 1653 lb
Fernere nach angegebene Passiva 90, Macht also das endliche passiv onus 1744. lb
La veuve de Michel Meyer consent au mariage de sa petite-fille Barbe Catherine Brodard avec le capitaine Séraphin Gadoux. Un contrat de mariage est passé en 1813
1812 (17.12.), Strasbourg 8 (5), Not. Roessel n° 988
Consentement – Susanne Petersultz veuve de Michel Meyer fabricant de mêches demeurant rue de la Poule n° 46 (…) que sa petite fille Barbe Catherine Brodard fille majeure d’Alexis Brodard agent d’un bureau de correspondance en cette ville issue de Barbe Meyer étant intentionnée de contracter mariage avec Séraphin Gadoux capitaine au troisième régiment de ligne
Enregistrement de Strasbourg, acp 121 F° 53 du 18.12.
1813 (12.7.), Strasbourg 8 (7), Not. Roessel n° 1354
Contrat de mariage – Séraphin Désiré Joseph Gadoux, capitaine au troisième régiment de ligne, membre de la Légion d’Honneur, fils de feu Louis Gadoux, propriétaire à Lille, et de feu Marie Anne Joséphine Thuilly
Barbe Catherine Brodard fille majeure d’Alexis Brodard homme d’affaires et de Barbe Meyer
Enregistrement de Strasbourg, acp 122 F° 194 du 14.7.
Inspecteur des transports militaires à Colmar, Alexis Brodard et Barbe Meyer vendent la maison à Thérèse Beyer et à Marguerite Beyer
1795 (7 prairial 3), Strasbourg 1 (9), Not. Lacombe n° 12
La Cit. Barbe Meyer femme du C. Alexis Brodard inspecteur particulier des Relais et transports militaires dem.t à Colmar
aux C. Thérèse Beyer et Marguerite Beyer Majeures demeurant à Strasbourg
la maison appartenant aux vendeurs en cette ville rue du Faisant N° 6 consistant en maison de devant milieu et derrière cour Ecuries puits appartenances et dépendances ainsi que les vendeurs l’ont acquis du C. Engesser par acte reçu par le notaire Mayer le 9 juillet 1793 – moyennant 60 000 livres [Joint, Contrat Mayer]
Enregistrement de Strasbourg, acp 33 F° 161-v du 9 pr. 3
Fille du tailleur Jacques Beyer, Thérèse Beyer épouse en 1796 Jean Guillaume Litschgi, marchand originaire d’Emmendingen en Bade
1796 (12 germinal 4), Strasbourg 1 (11), Not. Lacombe n° 10
Contrat de mariage – Jean Guillaume Litschki negt. à Strasbourg fils d’Antoine Litschki, marchand a Endingen en brisgau, et d’Anne Marie Semächdin*
Cit. Thérèse Beyer fille majeure de Jacques Beyer et Anne Marie Kohler
(enregistrement, revenu industriel 60 li)
Enregistrement de Strasbourg, acp 40 F° 14-v du 15 germ. 4
Marguerite Bayer cède sa part de maison à son beau frère et à sa sœur
1802 (23 thermidor 10), Strasbourg 14 (18), Not. Lex n° 2215
Dlle Marguerite Bayer majeure assistée du Cit. Philippe Quellet homme de lettres
au Cit. Guillaume Litschi Marchand epicier et De Thérèse Bayer
La moitié d’une maison appartenante à la venderesse en cette ville rue des Faisans N° 6 consistant la totalité en une maison de devant milieu et derrière Cour écurie puits appartenances & dépendances, d’un côté le Cit. Derger marchand de volaille d’autre Cit. Krautter devant ladite rue derrière les héritiers Hanrard rue des pucelles tels que la venderesse et les acquéreurs ont acquis le tout en command du Cit. Alexis Bodard ex inspecteur particulier des relais et transports militaires et Barbe Mayer par Contrat reçu Lacombe le 7 prairial 3, acquis du Cit. Maurice Gasser maçon par acte reçu Meyer le 9 juillet 1793 – moyennant 8000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 85 F° 43 du 24 therm. 10
Lors du contrat de mariage de Marie Marguerite Beyer avec le capitaine Antoine Joseph Brissez, Jean Guillaume Litschgi et Thérèse Bayer cèdent à titre de bail un logement dans leur maison
1812 (20.3.), Strasbourg 15 (15), Not. Lacombe n° 2462
Contrat de mariage – Antoine Joseph Brissez capitaine de grenadiers retiré demeurant à Strasbourg veuf de Marie Salomé Ebener
Marie Marguerite Beyer fille majeure de Jacques Beyer tailleur et d’Anne Marie Koller
le futur époux se constitue la somme de 23 000 fr, la future épouse 8000 fr
art. 7. en considération du futur mariage Jean Guillaume Litschgi négociant et Thérèse Bayer cedent à titre de Bail aux futurs conjoints leur sœur, belle sœur et au dernier vivant d’eux un logement au premier étage de leur maison rue du Faisan n° 6 consistant en quatre pièces de plain pied, cuisine et une petite décharge ayant quatre croisées prenant jour sur la première cour y compris celle de décharge et de la cuisine, quatre autres croisées sur la dernière cour, le tout fermé d’une porte qui n’a aucune communication avec les autres locataires tant ce logement entre les deux cours au dessus de la voute, plus d’une chambre à linge sale, une cave et un bucher, l’usage commun du grenier, devra la jouissance commencer à Pâques prochaines, 5000 fr payés
Enregistrement de Strasbourg, acp 119 F° 75-v du 24.3.
Marie Anne Thérèse Litschgy épouse en 1819 le garde général des forêts Louis Mollinger
1819 (15.2.), Strasbourg 15 (25), Not. Lacombe n° 5233
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Louis Mollinger garde général des forets demeurant à Rouffach (Haut Rhin) fils de feu Joseph Mollinger, propriétaire à Lapoutroie, et de feu Marie Thérèse Antoine
Marie Anne Thérèse Litschgy fille mineure de Jean Guillaume Litschgy, marchand épicier, et Marie Thérèse Beyer
Enregistrement de Strasbourg, acp 142 F° 36 du 23.2.
Henriette Françoise Litschgi épouse en 1822 le négociant Amand Fidèle Constant Perrey
1822 (20.9.), Strasbourg, Me Thurmann
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Amand Fidèle Constant Perrey, négociant, fils de Cyprien Perrey, commissionnaire de roulage, et Jeanne Polycarpe Reine Carnau
Henriette Françoise Litschgi fille mineure de Jean Guillaume Litschgi, négociant, et de Marie Thérèse Beyer
Enregistrement de Strasbourg, acp 159 F° 60-v du 21.9.
Le marchand épicier Guillaume Auguste Litschgy épouse en 1829 Marie Anne Faber
1829 (2.10.), Strasbourg 3 (80), Me Schreider n° 4236
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Guillaume Auguste Litschgy, marchand épicier, fils de Jean Guillaume Litschgy, marchand épicier, et Marie Thérèse Beyer
Marie Anne Faber, fille mineure de Charles Faber, conseiller municipal à Meersburg (Grand Duché Bade) et de feu Joséphine Waldvogel
Enregistrement de Strasbourg, acp 196 F° 128-v du 8.8
Marie Marguerite Beyer et Antoine Joseph Brissez meurent dans la maison en délaissant des héritiers collatéraux
1837 (18.4.), Strasbourg 15 (61), Me Lacombe n° 1089
Inventaire dressé en la maison rue du Faisan n° 6, de la succession de 1. Marie Marguerite Beyer femme d’Antoine Joseph Brissez, capitaine en retraite décédé le 1 mars 1837, 2. dudit Brissez décédé le 6 mars
à la requête de 1. Catherine Dourban veuve de Frédéric Lesser, employé à l’Académie de Strasbourg, 2. Thérèse Dourban veuve d’Adam Reiss, officier de santé en retraite à Offenboug (Grand Duché de Baden), 3. Jean Baptiste Beyer, tailleur d’habits, mandataire de Marie Hermmerlé veuve de Frédéric Dourban, employé de l’Administration des Contributions Indirectes demeurant à Bousswiller, mère et tutrice légale de Fanie Dourban, en présence de Auguste Litsch, épicier à Strasbourg, subrogé tuteur, 4. Jean Baptiste Beyer, tailleur d’habits à Strasbourg, 5. Catherine Marguerite Beyer épouse d’Etienne Lambert Nicolet, capitaine en retraite, 6. Philippe Beyer, pasementier, 7. François Xavier Beyer, vétéran en garnison au château de Lichtenberg, 8. Jean Guillaume Auguste Lischgi, épicier, agissant pour lui et au nom de A) François Joseph Lischgi son frère, docteur en médecine demeurant à Ittenheim, B) Marie Anne Lischgi, épouse de Louis Mollinger, inspecteur des Eaux et Forêts à Montmédi, 11. Françoise Henriette Lischgy épouse d’Amand Perrey, commissionnaire de roulage, 12. Salomé Victoire Wernert veuve de Joseph Pascal, capitaine en retraite, 13. Jacques Joseph Momy père, avocat, mandataire de A) Philippe Henri Wernert, tailleur à Paris rue du Roule n° 3, B) Philippe Jean Georges Wernert, horloger Paris rue Montmartre n° 103, 15. Marie Salomé Wernert épouse de Jean Henri Doersch, employé chez le payeur du Département du Bas Rhin, 16. Charles Wernert sans profession, 17. Louis Wernert, avocat,18. Madeleine Wernert, sans profession, mandataire de Louis Arbogast Wernert, préposé des douanes, en retraite à Sarreguemines son père, tous héritiers de la De Beyer dans les proportions suivantes I. lesdits Lesser, veuve Reiss, mineure Fanny Dourban par représentation d’Esther Beyer veuve de Frédéric Dourban, tailleur d’habits à Strasbourg héritiers leur mère et aïeule sœur germaine le De Brissez pour 1/3 dans la ligne maternelle germaine pour 12/172 plus pour 1/6 dans la ligne maternelle de leru sœur utérine 6/72,
II. Jean Baptiste Beyer, Mme Nicolet, François Xavier Beyer, Philippe Beyer par représentation de Jean Baptiste Beyer tailleur d’habits à Strasbourg frère germain pour 12/72 et 6/72,
III. De Perrey, Mde Mollinger, François Joseph Litschgi, Jean Guillaume Auguste Lischgi, par représentation de Thérèse Beyer décédée épouse de Jean Guillaume Litschgi, épicier à Strasbourg leur sœur germaine pour 12 et 6/72,
IV. la veuve Pascal, Philippe Joseph Wernet, Philippe Jean Georges Wernert, par représentation de Philippe Wernert, tailleur d’habits leur frère utérin pour 6/72,
V. De Doesrch, Charles Wernert, Louis Wernert, par représentation de François Wernert portier au Collège Royal de Strasbourg, frère utérin de la défunte pour 6/72,
VI. Louis Arbogast Wernert, frère utérin pour 6/72,
Succession de M Brissez, 1. Dominique Joseph Mayeur, ouvrier chapelier à St Omer, 2. Jean Baptiste Schmitt, juriste, mandataire de A. Marie Alexine Louise Mayeur, majeure à St Omer, B. Antoine Louis Joseph Brissez, célibataire, majeur, ouvrier serrurier à St Omer, C. André Delattre, mannelier à St Omer, et Françoise Joseph Brissez, D. Parfait Valentin Lieven, serrurier à St Omer, et Louise Séraphine Josèphe Brissez, 3. Julien Brissez, serrurier à St Omer, mandataire de Philippe Antoine Joseph Brissez son père à St Omer, 4. Caspar Louis Joseph Choenet, mécanicien à St Omer, mandataire de Geneviève Joséphine Brissez sa femme, 5. Me Ritleng, notaire, commis pour représenter Adrien François Joseph Brissez absent ou les descendants de celui ci, tous héritiers du Sr Brissez décédé le 6 mars 1837 savoir I. Dominique Joseph Mayeur Marie Alexine Mayeur par représentation de Marie Anne Josephe Brissez décédée femme de Pierre François Joseph Mayeur serrurier à St Omer, sœur germaine pour 30/90, II. Antoine Louis Joseph Brissez, Françoise Joseph Brissez, Antoine Joseph Brissez, Louise Séraphine Brissez, Geneviève Joséphine Brissez par représentation d’Alexandre Joseph Brissez son père tous par représentation de Charles Antoine Brissez décédé serrurier à St Omer frère germain pour 30/90, III. Adrien Brissez, frère germain 30/90
Procurations, Philippe Antoine Joseph Brissez à St Omer rue de la Croix Basse n° 52, Louise Séraphine Fontaine rue du Bout du monde n° 70, Dominique Joseph Mayeur rue de la Corderie, Alexis Louise au Haut Pont Faubourg de St Omer, André Delattre et Françoise Joseph Brissez sa femme rue St Bertin n° 85, Jourdain rue de l’Epinette n° 35
en la maison rue du Faisan n° 6
Titres et papiers, Contrat de mariage reçu Lacombe – Acte reçu Me Lacombe le 23 thermidor 10 d’après lequel Marguerite Beyer a vendu à Guillaume Litschgi la moitié d’une maison à Strasbourg rue du Faisan n° 8
Enregistrement de Strasbourg, acp 249 F° 64 du 26.4.
Catherine Dourban veuve de Frédéric Lesser (parente des propriétaires, voir les héritiers ci-dessus) meurt dans la maison en 1837
1837 (6.5.), Strasbourg 15 (61), Me Lacombe n° 1117
Inventaire en une maison rue du Faisan n° 6 de la succession de Catherine Dourban veuve de Frédéric Lesser décédée le 21 avril dernier – à la requête de Thérèse Dourban veuve d’Adam Reis, officier de santé à Offenbourg (Grand Duché de Baden), 2. Marie Hemmerlé veuve de Frédéric Dourban, employé à l’Administration des Contributions indirectes à Bouxwiller tutrice légale de Fany Dourban, Auguste Lischgi, épicier à Strasbourg, subrogé tuteur
au premier étage du bâtiment du fond de la maison rue du Faisan n° 6
Enregistrement de Strasbourg, acp 250 F° 4-v du 12.5.
Thérèse Beyer meurt en délaissant cinq enfants
1838 (13.2.), Strasbourg 15 (63), Me Lacombe n° 1433
Inventaire dans une maison rue du Faisan n° 6 de la succession de Thérèse Beyer femme Jean Guillaume Litschy
à la requête de I. Jean Frédéric Roser, licencié en droit, mandataire de 1. Anne Marie Thérèse Litschy épouse de Louis Mollinger, inspecteur des forêts en disponibilité à Saarunion, 2. François Joseph Litschy, docteur en médecine contonal domicilié à Molsheim, II. Auguste Litschy ci devant marchand à Strasbourg, III. Henriette Litschy épouse d’Armand Perrey comissionnaire de roulage, héritiers de Thérèse Beyer leur mère, IV. Jean Guillaume Litschy, épicier à cause de la communauté de biens, suivant contrat de mariage reçu Lacombe le 13 germinal 4
Enregistrement de Strasbourg, acp 257 F° 39 du 22.2.
Les héritiers Litschgy vendent la maison par adjudication au marchand épicier Jacques Ignace Chevallier
1838 (8.3.), Strasbourg 15 (63), Me Lacombe n° 1477
Cahier des Charges. Jugement du 21 décembre 1837 ordonnant la vente I. Jean Frédéric Roser, licencié en droit, mandataire de 1. Anne Marie Thérèse Litschy épouse de Louis Mollinger, inspecteur des forêts à Saar Union et de 2. François Joseph Litschy, médecin à Molsheim, II. Auguste Litschy ci devant marchand à Strasbourg, III. Henriette Litschy épouse d’Armand Perrey comissionnaire de roulage
à Jacques Ignace Chevallier, négociant épicier
Description de l’immeuble à vendre. Une maison sise à Strasbourg rue du Faisan n° 6 avec appartenances, dépendances, d’un côté les héritiers Mad Morel née Liebbe, d’autre M Zimmermann en partie Mde Rathsaumhausen, devant la rue du Faisan, derrière M Hickel et M Aron ci devant Reinhardt
Elle consiste en bâtiment principal sur la rue du Faisan ayant une porte cochère, cave voûtée, rez de chaussée surmonté de deux étages et d’un grenier, ailes latérales consistant celle à droite en un rez de chaussée ou se trouvent deux chantiers et un magasin surmonté de deux étage et d’un grenier, le rez de chaussée de celle à gauche se trouve une cuisine et une buanderie. Cour dans laquelle se trouve une cave sous solives, pompe à droite, bâtiment du milieu (entre les deux cours) consistant en rez de chaussée surmonté de deux étages et d’un grenier. Seconde cour avec bâtiment du fond et deux ailes latérales
Etablissement de la propriété. Par acte reçu Me Laquiante le 7 prairial 3, Barbe Meyer épouse d’Alexis Brodart, inspecteur particulier des relais et transports militaires demeurant à Colmar, a vendu ledit immeuble à Thérèse Beyer et Marguerite Beyer célibataire. Par acte reçu Me Lex le 23 thermidor 6 transcrit au bureau des hypothèques volume 10 n° 32, Marguerite Beyer a vendu à Jean Guillaume Litschgi, marchand épicier, et à Thérèse Beyer la moitié de la maison, Inventaire Me Lacombe le [blanc] – Clauses et Conditions, 1. sont notamment compris dans la vente 1. les poeles emmurés avec exclusion expresse de ceux qui ne sont point emmurés, 2. un chantier dans la cave, 3. la chaudière à lessive (…), 2. jouissance jusqu’au 2 mars1838 par M. Litschgi de son logement actuel, savoir la boutique et l’arrière boutique, trois chambres et la cuisine dans le bâtiment formant aile latérale à gauche en entrant et la chambre du garçon de boutique situé dans l’aile latérale à droite en entrant
Cahier des Charges, Dépôt n° 1485 du 14 février n° 1456
Adjudication du 1.3. mise à prix 20 000 fr – surmises
Adjudication définitive pour 30 500 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 257 F° 80-v du 10.3.
Originaire de Molsheim, Jacques Ignace Chevallier épouse en 1840 Madeleine Fischer de Mittelschæffolsheim
1840 (29.12.), Me Ritleng
Contrat de mariage, communauté d’acquets – Jacques Ignace Chevalier, négociant à Strasbourg, fils de Jacques Chevalier, propriétaire à Molsheim et de feue Marie Anne Kopp
et Madeleine Fischer fille mineure de Jean Georges Fischer à Mittelschæffolsheim et de feue Marie Catherine Ammann
L’apport du futur consiste en une Maison à Strasbourg rue des faisans N° 6 grevée d’un capital de 20 000 francs
dans sa part héréditaire dans la succession de sa mère, sur laquelle il a déjà reçu 16 000 francs et objets mobiliers pour une valeur de 8000 francs et en créances et argent comptant pour 9000 francs, le tout grevé d’un passif de 11 000 francs
L’apport de la future épouse consiste 1) en une somme de 6900 francs 2) en 85 ares 97 centiares de terres et prairies en trois pièces ban de Mittelschæffolsheim et 18 ares de prairies au ban de Krautwiller, 3) en une somme de 33 francs er dans le 9° de 6814
Donation par le Sr Fischer père à la future épouse sa fille qui accepte en avancement d’hoirie d’une somme de 2566 francs et d’un trousseau d’une valeur de 2000
Donation par le futur époux à la future épouse a titre de don ded noces en cas de survie et de non existence d’enfant d’une somme de 2000 francs à prélever sur le plus clair de la succession
Donation réciproque par les futurs époux au survivant d’eux de l’usufruit de toute la succession du prémourant
acp 284 (3 Q 29 999) f° 10-v du 2.1.1841
Jacques Ignace Chevalier et Madeleine Fischer hypothèquent la maison qui ne fait plus qu’une avec la voisine (n° 5, acquise en 1848) au profit de la veuve de Michel Thomassin, directeur de l’Enregistrement et des Domaines
1854 (17.8.), Strasbourg 15 (91), Not. Momy (Hippolyte) n° 1650
Obligation – Ont comparu Mr Jacques Ignace Chevalier, Négociant épicier, et Dame Madeleine Fischer son épouse les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg (devoir)
à Madame Adrienne Hortense Eléonore Mathieu veuve de Monsieur Michel Thomassin, en son vivant directeur de l’Enregistrement et des Domaines à Strasbourg, la somme principale de 12 000 francs
hypothèque, Un Immeuble consistant en deux maisons aujourd’hui réunies et ne formant qu’une seule propriété située rue des faisans n° 5 et 6, composée d’un bâtiment principal donnant sur la rue des faisans, bâtimens latéraux de droite et de gauche entourant la cour de la maison n° 5 et la première cour de la maison n° 6, bâtimens latéraux et de fonds entourant la seconde cour de la maison numéro 6, tenant le tout d’un côté à la propriété du Sr Stoll, de l’autre à la propriété de Mr Kling et Keller et par derrière les propriétés de M. Hickel et Aaron, et toutes les appartenances et dépendances dudit Immeuble.
Monsieur et Madame Chevalier affirment qu’ils sont légitimes propriétaires et tranquilles possesseurs de la Maison numéro 6 de laquelle Mr Chevalier s’était rendu propriétaire sur M. François Joseph Litschgi, médecin cantonal à Molsheim, M. Auguste Litschgi fils, Marchand épicier, Mme Anne Marie Thérèse Litschgi épouse de M. Louis Mollinger inspecteur des forêts en disponibilité et Mme Françoise Henriette Litschgi épouse de M. Amand Perrey, commissionnaire de roulage aux termes d’un procès verbal d’adjudication dressé par M° Lacombe alors notaire à Strasbourg, prédécesseur de M° Momy qui en a la minute le 8 mars 1838 enregistré transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 19 du même mois volume 332 n° 5 (…) Monsieur et Mademe Chevalier déclarent que c’est en vue de l’aqcuittement de cette créance de 12 000 francs entre les mains des époux Roessel qu’ils viennent de contracter le présent emprunt (…)
Monsieur et Madame Chevalier affirment qu’ils sont légitimes propriétaires et tranquilles possesseurs de la Maison rue du faisan numéro 5 pour l’avoir acquise sur les héritiers Zimmermann de cette ville aux termes d’un procès verbal d’adjudication dressé par M° Roessel et son collègue notaires à Strasbourg le 9 novembre 1848 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques le 17 novembre même année volume 485 n° 83 (…)
Jacques Ignace Chevalier meurt en novembre 1859 en délaissant trois enfants. Les héritiers se réservent le droit de déterminer la part qui revient à la succession et à la communauté dans les frais de reconstruction et réparation de la maison à la place de deux anciennes
1859 (10. Xbr), Strasbourg 15 (101), Not. Momy (Hippolyte) n° 5896
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Jacques Ignace Chevalier et Marie Madeleine Fischer
L’an 1859 le samedi 10 décembre à neuf heures du matin en la maison sise à Strasbourg rue du Faisan n° 8 où est décédé le 27 novembre de la présente année M. Jacques Ignace Chevalier. A la requête de Madame Marie Madeleine Fischer veuve de Mr Jacques Ignace Chevalier, Négociant, demeurant à Strasbourg, agissant en son nom personnel 1° à cause de la communauté de biens qui a existé entre elle et feu Monsieur Chevalier son mari aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Ritleng et son collègue notaires à Strasbourg le 29 décembre 1840, enregistré, laquelle communauté elle se réserve d’accepter ou de répudier par la suite ainsi qu’elle avisera, 2° à cause des reprises et créances qu’elle peut avoir à exercer contre ladite communauté ou la succession de son mari, 3° et comme donataire en usufruit de la moitié des biens composant la succession de son mari aux termes du contrat de mariage sus énoncé
Et encore au nom et comme tutrice légale de a) Dlle Julie Marie Clémentine Chevalier née le 24 novembre 1841, b) Mr Léon Marie Eugène Jacques Chevalier né le 4 juillet 1845, c) Mr Marie Fernand Chevalier né le 23 janvier 1848, les trois enfants mineurs issus de son mariage avec feu le Sieur Chevalier. Et en présence de Mr Charles Chevalier, commissaire priseur à Strasbourg où il demeure, subrogé tuteur des mineurs
Contrat de mariage (…)
Désignation et prisée du maison de la communauté. Premier étage. Chambre de Melle Julie Chevalier, Dans la chambre à coucher, Dans la chambre d’amis, Salon, Au corridor, Dans la chambre e Léon, Chambre de Fernand, Chambre de Marie, Aux mansardes, Chambre de la bonne, Chambre des commis, Salle à manger, Cuisine
Communauté, mobilier estimé 6863 francs. Succession, garde robe 321
acp 483 (3 Q 30 198) f° 82-v du 12. Xbr (succession déclarée le 25 mai 1860, n° 191)
(n° 5939, le 27 décembre 1859) Magasins. Magasin de détail donnant sur la rue du Faisan
Communauté, mobilier estimé 664, marchandises 19 245 francs
acp 484 (3 Q 30 199) f° 50 du 4.1.
(le 17 février) &
Communauté, extances 5873, loyer 774, extances rentrées 2557, créances 6431, recouvrements 1354 francs
acp 485 (3 Q 30 200) f° 82 du 22.2.
(n° 6121, le 19 mars) Communauté. Immeubles. Maison rue des Frères. Une Maison sise à Strasbourg rue des frères N° 33 (…)
Jardin. Un jardin d’une contenance d’environ 20 ares sis dans la banlieue de Strasbourg entre la porte des Juifs et la porte des Pêcheurs (…)
Maison rue du faisan. Une Maison à rez de chaussée et deux étages, bâtimens latéraux et de derrière, cour, droits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du Faisan N° 5 ancien (…)
Il est observé que cette maison a été réunie depuis à un immeuble qui figurera au présent inventaire sous le chapitre des immeubles propres à feu Mr Chevalier, et attendu que ces deux maisons se trouvent aujourd’hui ne former qu’un seul et même immeuble et ne pourraient plus être vendues autrement, il y aura lieu de faire tenir compte à la succession du défunt des sommes payées durant la communauté tant pour l’acquisition de l’immeuble ci-dessus inventorié que pour les frais et impenses auxquels ont donné lieu les reconstructions, réparations et travaux de tout genre opérés par le défunt au moment de la réunion des deux maisons en un seul et même immeuble. Et dans le cas où les documents, tels que notes d’architecte et mémoires d’ouvriers, ne pourraient être retrouvés parmi les papiers de la succession, la veuve requérante et le subrogé tuteur se réservent de se pourvoir en justice pour faire commettre un ou plusieurs experts qui auront pour mission d’estimer l’immeuble à sa valeur actuelle, de telle sorte qu’au moyen de cette expertise on arrive à connaître la somme dont la succession du défunt doit récompense à la communauté
acp 486 (3 Q 30 201) f° 55-v du 20.3.
suite inventaire Jacques Ignace Chevalier
(n° 6225, le 7 avril) Succession de feu Mr Nicolas Chevalier. Feu Mr Jacques Ignace Chevalier a, pendant la communauté qui a existé entre lui et son épouse survivante, recueilli la succession de feu Mr Nicolas Chevalier son frère commissaire priseur en cette ville où il est décédé le 30 septembre 1846.
Succession de feu Mr Jean Baptiste Chevalier. Mr Jacques Ignace Chevalier a en outre recueilli la succession de fei Mr Jean Baptiste Chevalier son frère, curé de la paroisse de Saint-Louis de cette ville où il est décédé le 2 décembre 1858. Par son testament fait olographe à Strasbourg en date du 26 juillet 1854 et d’un codicille en date du 2 décembre 1858, Mr Jean Baptiste Chevalier a institué pour son légataire universel son frère Jacques Ignace Chevalier
Immeubles et valeurs propres à feu Mr Jacques Ignace Chevalier, retouvés en nature. Maison apportée en mariage. Une Maison sise à Strasbourg rue du faisan N° 6 ancien et 8 nouveau tenant d’un côté à la propriété de Mr Stoll, de l’autre à celle n° 5 ancien acquise pendant la communauté. Cet immeuble a été acquis par feu Mr Jacques Ignace Chevalier avant son mariage des héritiers de dame Thérèse Beyer épouse décédée de Jean Guillaume Litschgi marchand épicier demeurant en cette ville en vertu d’une adjudication sur licitation devant Me chambre Lacombe lors notaire à Strasbourg le 8 mars 1838 enregistrée transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 19 mars même anner volume 332 n° 5 moyennant le prix de 30 500 francs
Passif de la communauté 30 284, indemnités dues à la succession 46 866, autre passif de la communauté 36 769 francs
acp 487 (3 Q 30 202) f° 15 du 10.4.
Madeleine Fischer loue la maison aux marchands épiciers Laurent Gintz et Ignace Gintz
1860 (24.2.), Strasbourg 15 (101), Not. Momy (Hippolyte) n° 6076
Bail – A comparu Madame Madeleine Fischer veuve de Monsieur Jacques Ignace Chevalier, en son vivant négociant à Strasbourg où ladite dame demeure et est domiciliée agissant en son nom personnel et comme tutrice légale de ses trois enfants mineurs issus u mariage avec son défunt mari, nommés a) Demoiselle Marie Julie Clémentine Chevalier, b) Léon Marie Eugène Jacques Chevalier, c) Marie Fernand Chevalier, seuls et uniques héritiers de leur père (…) donner à bail par les présentes pour 12 années consécutives qui ont commencé à courir le 15 février 1860 pour finir le 25 mars 1872
à MM. Laurent Gintz et Ignace Gintz, Négociants en épiceries demeurant et domiciliés à Strasbourg preneurs solidaires
Les localités ci après désignées fisant partie d’une Maison sise à Strasbourg rue du Faisan n° 8, savoir
1° Une boutique au rez de chaussée à gauche de la porte cochère en entrant dans la maison servant au détail du commerce d’épiceries qu’exploitait feu Mr Chevalier, une arrière boutique servant de comptoir, une pièce à côté servant de salle à manger et une cuisine.
2° Au premier étage dans la bâtiment d’aile gauche donnant sur la première cour, trois pièces, une pièce donnant sur la cour de la contre-partie dudit bâtiment.
3° Aux mansardes une chambre de domestiques
4° Dans la première cour, en entrant dans la maison, à gauche, un magasin fermant à clef, à droite un petit magasin servant à la conservation des sirops
5° Dans la seconde cour, deux magasins fermant à clef et un réduit où se trouve placée la chaudière servant à la manipulation des sirops
6° deux caves voûtées dont l’une est sous la boutique de devant et l’autre sous le bâtiment de devant donnant sur la rue du Faisan du magasin à côté.
Sont compris dans le présent bail les rayons, comptoirs, ustensiles, meubles et outils généralement quelconques servant à l’exploitation du commerce d’épiceries, desquels objets un état descriptif et estimatif signé par les parties est demeuré joint et annexé aux présentes (…) Ce bail est fait et accepté moyennant un loyer annuel de 2000 francs
(caution) Mr Georges Gintz Curé de la paroisse de Siegolsheim, Haut-Rhin, où il demeure
Etat des objets mobiliers dont Madame Chevalier s’est réservé la propriété et dont Les Gintz frères ont la jouissance en vertu du bail. A. Au magasin de détail. Dans le Bureau, Dans la chambre des commis, Dans la grande remise, Dans la cave de devant, Dans la grande cave
acp 485 (3 Q 30 200) f° 95 du 27.2.