12, quai Finkwiller
Quai Finkwiller n° 12 – VIII 140 (Blondel), P 1292 puis section 9 parcelle 20 (cadastre)
Maison au Petit Cheval noir (zum schwartzen Rösslin), au Cheval noir (zum schwartzen Rappen)
Façade avant et façade arrière (septembre 2017)
Le pignon avant restauration (1970, dossier de la Police du Bâtiment)
Appelée au Petit Cheval noir (zum schwartzen Rösslin) ou au Cheval noir (zum schwartzen Rappen), la maison est inscrite au nom du receveur de Sainte-Marguerite Christophe Zeyssolff dans le Livre des communaux de 1587. Elle comprend plusieurs auvents et une galerie sur la façade arrière, un cep de vigne est planté dans un bac et maintenu par des perches à la galerie. La maison appartient ensuite par indivis au prédicateur Jean Faber et à Catherine Baumgarten née von Türckheim. L’employé de la halle Jean Jacques Saltzmann en réunit la totalité en 1665 et la transmet à son fils notaire Etienne Corneille Saltzmann qui s’adresse en 1702 aux préposés aux affaires foncières quand le canal qui conduit les eaux dans la rivière est obstrué au point d’inonder sa cave. Le marchand épicier Jacques Bürckel acquiert la maison en 1705 puis est autorisé l’année suivante à poser un auvent sur deux faces de sa maison moyennant un loyer communal ; ses héritiers le démontent en 1768 mais ne sont pas autorisés en 1766 à rétablir une ancienne galerie parce que la maison est frappée d’alignement d’après le nouveau plan d’urbanisme. Le marchand Paul de Grandval qui achète la maison en 1777 doit la transformer puisqu’on y trouve quatre poêles en 1783 alors que le billet d’estimation de 1766 n’en signalait que deux. La propriété revient par legs successifs au capitaine d’infanterie Dominique Arménie Bittane puis au général de brigade Henri Rottembourg qui la cède en 1808 au revendeur Joseph Fischer.
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 256
L’Atlas des alignements (années 1820) signale un rez-de-chaussée en maçonnerie et deux étages en bois à encorbellement. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade vers le quai entre les repères (a, b) comprend une baie en arcade, deux fenêtres et une porte d’entrée. Les fenêtres aux deux étages sont réparties comme aujourd’hui. La façade orientale entre les repères (a, o-VII) comprend une autre arcade et une porte, les ouvertures aux étages correspondent elles aussi à l’état actuel. La façade arrière (repères o-VIII, n-VIII) vers la placette comprend une descente de cave et deux fenêtres, les ouvertures aux étages sont restées les mêmes sauf les deux fenêtres de droite, rajoutées en 1972.
La maison porte d’abord le n° 6 (1784-1857) puis le n° 12.
Elévations pour la réfection de 1972 (dossier de la Police du Bâtiment
Le marchand de vins Jacques Graff acquiert la maison que ses héritiers conserveront jusqu’en 1968. Léon Emile Graff fait agrandir en 1876 une fenêtre au rez-de-chaussée. L’aubergiste Julien Jacquemoux établit en 1896 un socle en ciment au rez-de-chaussée. Le débit de boissons à l’enseigne Aux bons crus d’Alsace est tenu à partir de 1964 par Henri El Haik. L’alignement est modifié en 1962 pour que le propriétaire puisse faire crépir la façade dont l’aspect dépare les circuits touristiques. La Ville acquiert l’immeuble en 1968 et décide de conserver le bâtiment. Elle passe avec Henri El Haik un accord par lequel elle se charge de restaurer le bâtiment et s’engage à le lui revendre. La restauration est terminée en décembre 1972.
Porte d’entrée vers le quai (septembre 2017)
octobre 2017
Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment, dossier II – Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1623 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.
(1625) | moitié à Jean Faber, prédicateur, et (1596) Marguerite Seupel moitié à Catherine von Türckheim veuve Baumgarten |
|
(1657) | moitié à Christophe Thomas Walliser, chef de la musique, et (1601) Marguerite Sieffer puis (1634) Marguerite Sippler, épouse (1615) du capitaine Wolffgang (Loup) von Molsheim – luthériens moitié (adjudication, 1642) à Jean Raoul Saltzmann, docteur en médecine, et (1603) Elisabeth Geiger puis (1639) Catherine Berner, épouse (1616) du docteur en théologie Jean Tufferer puis (1627) du marchand Jean Jacques Kast – luthériens |
|
1665 | h, v | Jean Jacques Saltzmann, employé de la halle, et (v. 1645) Judith Ammann – luthériens (moitié héritée, seul propriétaire à partir de 1665) |
1671 | h | Etienne Corneille Saltzmann, notaire, et (1676) Marie Madeleine Braun puis (1680) Odile Wurtz – luthériens |
1709 | v | Jacques Bürckel, marchand épicier, et (1708) Marie Dorothée Güntzer – luthériens |
1746 | h | Raoul Peyer, marchand, et (1747) Marie Salomé Bürckel – réformé et luthérienne |
1777 | v | Paul de Grandval, marchand, et (1745) Françoise Bittane, épouse (1741) du contrôleur de grenier à sel Jacques Boutefoy – catholiques |
1790* | h | Ange Paul Granval, juriste († 1794) – catholique |
1794 | h | Dominique Arménie Bittane, capitaine d’infanterie († 1808) |
1808 | h | Henri Rottembourg, général de brigade (1769-1857), et Joséphine Julie Novel |
1811 | v | Joseph Fischer, revendeur, et (1790) Marguerite Palliet – catholiques |
1819 | v | Thiébaut Schierer, revendeur, et (1793) Anne Catherine Gerspach, (1805) Elisabeth Wild, (1819) Marguerite Palliet veuve de Joseph Fischer, (1822) Marie Thérèse Tagliasaqui veuve du perruquier Frédéric Hügel |
1834 | v | Jean Paul Mosser, aubergiste et marchand de vin, et (1818) Marie Elisabeth Mertz |
1837 | v | Jacques Graff, marchand de vins, et (1836) Regine Mosser puis (1852) Thérèse Suiter |
1877* | h | Léon Emile Graff |
1895* | h | Julien Camille Conrad Jacquemoux, aubergiste, et Mathilde Graff |
Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1 200 livres en 1746, 800 livres en 1766, 1 250 livres en 1783
(1765, Liste Blondel) VIII 140, à la veuve de Jean Jacques Burget
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 1292, Eloy, Jean Baptiste, officier en retraite – maison, sol – 1,2 are (puis Graff Jacques)
Locations
1699, Catherine Stenger, veuve du receveur Jean Jacques Herberling
1702, Jean Michel Schad, fourrier
1703, André Welsch, ancien pasteur à Obenheim
1747, Dieuloué Ehrenfried Spiller, chirurgien
1803, Louise Barbe Faull
Livres des communaux
1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 340-v
Christophe Zeysolff, receveur à Saint-Marguerite, possède à l’angle face au pont Saint-Thomas une maison autrefois appelée au Cheval d’or. La façade vers la rivière a un encorbellement de 41 pieds de long en saillie d’un pied, au-dessus un auvent de même longueur qui fait une saillie supplémentaire de deux pieds et demi. La porte de ladite façade a une marche en pierre de 3 pieds 9 pouces de long en saillie de 15 pouces. Un chenal en bois repose sur le communal. Doit pour jouissance 9 sols 8 deniers
Passé l’angle, vers les frères de Notre-Dame ou le magasin à charbon
La susdite maison de Christophe Zeysolff y a un encorbellement de 34 pieds de long en saillie d’un pied, au-dessus trois auvents dont celui du bas a 24 pied de long et une saillie de 2 pieds et demi, les deux autres qui aboutissent sur le pignon sont plus courts et font une saillie supplémentaire de deux pieds. Il y a devant la porte d’entrée une marche en pierre longue de 10 pieds et demi en saillie d’un pied. A l’arrière de la placette vers le grenier qui appartient aux nobles de Schauenbourg, la maison a une galerie en bois de 14 pieds de long en saillie de 10 pieds et demi, recouverte d’un auvent de même longueur que la galerie mais en saillie supplémentaire de 2 pieds. Sur la façade latérale, la maison a aussi une porte devant laquelle il y a une marche en pierre de 4 pieds 3 pouces de long et un pouce et demi de large. Item un bac en pierre de 3 pieds de large en saillie de trois pieds dans lequel un grand cep de vigne est retenu à la galerie par des barres et des perches de 33 pieds de long en saillie de 5 pieds et demi. Doit pour jouissance 1 livre 5 sols
In dem Winckhel beÿ Herrn Philips Mösingers Hauß vnd daselbsten herfür nach Sanct Thomans Brückh zu.
Christoph Zeÿsolff der Schaffner Zu Sanct Margrethen alhie, hatt ein Hauß so ein Eckhauß Ist, gegen Sanct Thomans Brückhen, Vnndt wardt genandt zum Schwartzen Rößlin, Daselb Hauß Hatt vff der seÿtten gegen dem Wasser ein Vsstoß xlj schu lang, j schu herauß, Darüber ein Wettertach In gleicher Lenge, ii ½ schu weÿter herauß, Mehr vff diser seÿtten vor der Haußthür ein steinen Tritt iij schu ix Zoll lang, xv Zoll herauß, Vndt hatt auch außwendig am Hauß ein hülzenen Naach vff dem Allmendt stehend, Bessert für das Nießen, ix ß viij d.
Vmb das Eckh hinnumb gegen vnßerer Frawen Brüdern Oder Der Kohl Schewren.
Christoph Zeÿsolff hatt auch ane Vorbeschriebener Behausung ein Vsstoß xxxiiij schu lang, j schu herauß, Darüber Dreÿ Wettertächer, vnder welchen das Vnderste xxxiiij schu lang, ii ½ schu herauß, Vndt die Andere Zweÿ In Gebell so sich verlieren, etwas Abkürzt ij schu weÿter herauß, Item Vor der Haußthüren vff diser seitten ein steinen Tritt x ½* schu lang, j schu herauß, Mehrgemeltte Behausung hatt auch auff der seitten gegen der Edlen von Schawenburg speicher, vnz In Winckhell Hindern ein hülzenen Gang, xliij schu lang, x ½* schu heraus, Darüber ein Wettertach so den Gang bedeckht, In gleicher Lenge Wie der Gang Ist, vnd gehet für den Gang noch ij schu weÿter herauß, Dasselb Hauß hatt auch vf der Seitten ein Thür, daruor ein besezten Tritt iiij schu iij Zoll lang i ½ Zoll breÿt, Mehr ein steinerin Kasten, darinn ein grosser Rebstockh gefasst Ist, iij schu breÿt, iij schu herauß, Vnndt Ist solcher Rebstockh Oben vom Gang mit Spärrlin und Latten vßgeladen xxxiij schu lang, v ½ schu herauß, Bessert für das Nießen, j lb v ß d.
1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 36
Le marchand épicier Jacques Bürckel doit pour un auvent de 13 pieds 6 pouces de long sur chaque côté de sa maison face au pont Saint-Thomas, au total 27 pieds de long et une saillie moyenne de 3 pieds, chaque années à l’Annonciation et pour la première fois en 1707, d’après le folio 27 du registre, 1 livre
Herr Jacob Bürckel der Specereÿ händler, soll von einem auf Jederseithen seiner jenseit St. Thomæ brucken liegenden Eck behaußung 13. schuh 6. Zoll also in allem 27. Schuh langen, Und durchaus 3. schuh breiten Wetterdach Jahres auf Ann: Mariæ und A° 1707. l. Prot: de 1706. fol: 27. I.mo, 1 lb
(Quittungen, 1707-1741)
1741, Livre des loyers communaux, VII 1472 (1741-1802) f° 663-b
Même loyer reporté au registre suivant. L’auvent est supprimé en 1768.
Jacob Bürckel der Specereÿ händler, soll von einem auf jeder seithen seiner jenseit St. Thomä brucken Liegenden Eck behaußung 13. sch. 6. Zoll also in allem 27. sch. langen, und durchaus 3. sch. breiten Wetterdach, Jahres auf Ann: Mar., 1 lb
(Quittungen, 1741-1768)
Ist in Anno 1768. hinweg gemacht Worden.
Préposés aux affaires foncières (Bauherren)
1702, Préposés aux affaires foncières (VII 1380)
Propriétaire de la maison au Cheval noir (zum schwartzen Rappen), le notaire Etienne Corneille Saltzmann demande l’aide des préposés pour éviter que sa cave ne soit inondée par l’égout encombré qui conduit les eaux dans l’Ill. Le chef des travaux et les deux chefs de chantier rapportent que la terre et les décombres obstruent l’embouchure. Ils proposent de la dégager suffisamment pour que l’eau qui s’écoule puisse emporter le reste des décombres. Les préposés ordonnent de dégager l’embouchure de l’égout et demandent au pétitionnaire de la nettoyer le cas échéant
(f° 55-v) Dienstags den 29. Augusti 1702. Dohlen beÿ St. Thomanns brucken
Herr Notarius Stephan Cornelius Saltzmann, der Schaffner Zu St. Marx, gesucht Mghh. unterthänig, dem dohlen, welcher unter seinem ohnfern St. Thomans brucken gelegenem Zum schwartzen Rappen genanten Eckhauß in die Ill gienge und dergestaltet verschüttet worden seÿe, daß die materi Ihme in seinen Keller trünge und Ihme große ungelegenheiten Verursachte, helffen Zu laßen.
Der Statt Lohner und beede Werckmeister berichtet, daß dieser dohlen an dem außfluß gantz verschüttet und der darvor ligende grundt und gerör umb etliche schuh höher als der boden in dem dohlen wäre, wann Solches umb etwas hinweg geraumet würde, würde der fluß des Wassers wan solches groß würde, solchen alß dann selbsten außspühlen.
Erk. Soll von dem Mundloch des dohlens biß in den fluß durch der Statt Leüth geraumet, der dohlen aber an sich selbsten so viel es die nothurfft erforderen würde, durch herrn Saltzmann gesäubert werden.
1706, Préposés aux affaires foncières (VII 1382)
Le marchand épicier Jacques Bürckel demande l’autorisation de poser un auvent à la façade de sa maison au Cheval noir (zum schwartzen Rappen). Après inspection des lieux, les préposés accordent l’autorisation dans les termes rapportés aux Livres des loyers communaux
(f° 26-v) Sambstags den 6. Martÿ 1706. Herr Jacob Bürckel pt° eines Wetterdachs
Augenschein eingenommen an Herrn Jacob Bürckels, des Specereÿ Händlers und burgers alhier jenseiths der Thomans Brucken gelegenen Zum schwartzen Rappen genanter Eckbehaußung, daran ein Wetterdachs machen Zulaßen gesinnet ist, und umb ged. permission angesucht hatt. Erk.Bedacht.
(f° 27) Dienstags den 9.ten Martÿ 1706. Herr Jacob Bürckel pt° eines Wetterdachs
Wegen eingenommenen augenscheins an herrn Jacob Bürckels, des Specereÿ Händlers und burgers alhier Eckbehaußung jenseith der Thomans Bruck ist auff der Statt Werckmeister beschehener relation daß das Wetterdach auff jeder seithe, 13 schuh 6. Zoll alsi in allem 27. schuhe lang und durchauß 3. schuhe breit gemacht Zu werden Verlangt werden.
Erk. mit gebettener Verferttigung des Wetterdachs Willfahrt und soll Er auff Annunciationis Mariæ jährlichen 1 lb 10 ß d davon Zinnß Zugeben schuldig sein, moderirt à 1 lb.
1766, Préposés aux affaires foncières (VII 1412)
Les héritiers de Jacques Bürckel demandent l’autorisation de rétablir une ancienne galerie. Les préposés refusent parce que la maison est frappée d’alignement d’après le nouveau plan.
(f° 38-v) Dienstags den 12. Augusti 1766. – Jacob Bürckels Wb. Erben
weÿl. Jacob Bürckel des Specereÿ händlters hinterl.wittiben Erben bitten um Erlaubnus einen alten höltzernen gang außen an jhrem jenseiths der thomas brûck gelegenen hauß wieder bawen zu laßen.
Erkannt, weilen das gantze hauß nach dem neu adoptirten baw: project solle abgethan werden als wird das begehren abgeschlagen.
Description de la maison
- 1746 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée un grand vestibule où se trouve le puits, sur la droite un poêle et un bûcher, au premier un poêle, une chambre, une cuisine, un vestibule et une dépense, au deuxième étage un vestibule cinq chambres dont une pour l’officier et une autre pour son domestique, le vieux comble est couvert de tuiles plates, les greniers sont dallés, le tout est estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 2 400 florins
- 1766 (billet d’estimation traduit) La maison comprend deux échoppes, deux poêles, deux cuisines et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout estimé avec le puits et ses autres appartenances et dépendances à la somme de 1 600 florins
- 1783 (billet d’estimation traduit) La maison comprend quatre poêles, une chambre à cheminée à la française, deux cuisines et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout estimé avec le puits et ses autres appartenances et dépendances à la somme de 2 500 florins
Atlas des alignements (cote 1197 W 37)
3° arrondissement ou Canton Sud – Quai Finckwiller
nouveau N° / ancien N° : 9 / 6
Fischer
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages en bois médiocres et avance
(Légende)
Cadastre
Cadastre napoléonien, registre 28 f° 317 case 4
Graff, Jacques
P 1292, maison, sol, Quai finckwiller 6
Contenance : 1,20
Revenu total : 153,62 (153 et 0,62)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 33 / 26
fenêtres du 3° et au-dessus : 5 / 4
Cadastre napoléonien, registre 26 f° 631 case 1
Graff, Jacques
1877 Graff Leo Emil
95/96 Jacquemoux Julian Kamill Konrad, d. Frau Mathilde Graff / Weinhändler Ehefrau Mathilde Karoline geb. Graff
P 1292, maison, sol, Quai du Finckwiller 12
Contenance : 1,20
Revenu total : 153,62 (153 et 0,62)
Folio de provenance : (317)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 33
fenêtres du 3° et au-dessus : 5
Cadastre allemand, registre 29 p. 114 case 9
Parcelle, section 9, n° 20 – autrefois P 1292
Canton : Finkweilerstaden Hs N° 12
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 1,35
Revenu : 2500 – 2700 – 3400
Remarques : 1900 Berufung
(Propriétaire), compte 591
Jacquemoux Julian Kamill Konr. Ehefrau
1939 Jacquemoux Julien sa veuve
(2156)
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Canton VIII, Rue 281 Marché aux Choux ou Quai de Finckweiler (p. 440)
6
prop. Grandval, veuve – Miroir
loc. Grandval, fils de la préc. – Miroir
(ajout) loc. Charpit, Louis, pension. du Roi – Privilégié
loc. Martin, veuve – Miroir
loc. Prevot, Maurice, Chev. de St Louis, Cap. – Manant
loc. Bittan, Chev. de St Louis, Cap.
Annuaire de 1905
Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)
Finkweilerstaden (Seite 36)
(Haus Nr.) 12
Georgi, Wwe. 1
Kaufer, Wirt. 1
Frindel, Strassenreinigungsaufseher. 2
Gyss, Directrice. 2
Meyer, Rentnerin. 2
Feist, Tagner. 3
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 801 W 149)
Quai Finkwiller 12 (dossier I, 1869-1977)
Le propriétaire Graff fait agrandir en 1876 une fenêtre au rez-de-chaussée. L’aubergiste Jacquemoux établit en 1896 un socle en ciment de 35 centimètres de haut au rez-de-chaussée.
La couturière Joséphine Latzarus ouvre en 1924 son atelier de tricotage. Le débit de boissons est repris en 1922 par Georges Wach. Le préfet autorise en 1947 Joseph Koch à exploiter le débit de boissons Aux bons crus d’Alsace, en 1954 Henri Haubtmann, en 1957 Edouard Baer. L’établissement comprend une grande salle de 35 mètres carrés, une petite salle de 18 mètres carrés, une cuisine et des toilettes. Par dérogation, la porte d’entrée s’ouvre vers l’intérieur et non vers l’extérieur comme l’exigent les prescriptions. L’exploitation est reprise en 1958 par Raymonde Neuwirth, en avril 1962 par Robert Emile Mengus, en août 1962 par Yvette Héloïse Maetz.
Un locataire qui se plaint en 1963 que des fragments de plafond tombent est relogé par les soins du gérant en 1966 sans que les travaux soient faits. Le préfet autorise en 1964 Henri El Haik à exploiter le débit Aux bons crus d’Alsace de 1964 et à ouvrir son établissement la nuit en 1971.
Le maire demande en 1962 au préfet de donner suite à sa demande de modifier l’alignement pour que le propriétaire puisse faire crépir la façade dont l’aspect dépare les circuits touristiques. L’architecte du propriétaire sollicite une subvention auprès de la Ville qui ne juge pas opportun de l’accorder. La Ville finit par acquérir l’immeuble en 1968. Un conseiller municipal estime qu’il reviendrait moins cher de reconstruire la maison à l’identique que de la restaurer. Le secrétaire général adjoint au Conseil de l’Europe Sforza écrit au maire pour que la maison soit conservée. La Ville reporte les travaux jusqu’à ce que le restaurateur ait quitté les lieux. Elle conclut avec lui un accord par lequel elle se charge de restaurer le bâtiment et s’engage à le lui revendre. La restauration est terminée en décembre 1972. Comme les travaux ne correspondent pas aux plans, Henri El Haik et Marcel Bertani déposent une demande d’avenant en 1974.
Sommaire
- 1869 – Le maître maçon Denu demande au nom du propriétaire Graff l’autorisation de réparer le crépi au rez-de-chaussée de la maison sise 2, rue Saint-Louis – Rapport de l’agent voyer. Cette propriété est en saillie sur l’alignement avec avances, mais le rez-de-chaussée est en maçonnerie – Accord
- 1876 – L’entrepreneur Widmann demande au nom du propriétaire Graff l’autorisation d’agrandir une fenêtre au rez-de-chaussée. Il y est autorisé dans les termes du règlement municipal en date du 6 mai 1856
- 1896 – L’aubergiste Jacquemoux demande l’autorisation d’établir un socle en ciment de 35 centimètres de haut au rez-de-chaussée du 12, quai Finkwiller – Autorisation – Travaux terminés, avril 1896
- 1897 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom de Jacquemoux l’autorisation de faire une prise pour environ 20 becs – Autorisation – Travaux terminés, octobre
- 1902- Le peintre Rohfritsch (22, rue Saint-Louis) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique devant le 12, quai Finkwiller. Il adresse sa demande au commissariat de police qui transmet au maire – Autorisation – Travaux terminés, août 1902.
- 1902 – Le dentiste Philippe Neumann demande l’autorisation de poser une vitrine (45 x 30 x 10 centimètres) au commissariat de police qui transmet au maire – Autorisation
- 1895 – Le maire notifie le propriétaire Jacquemoux (demeurant 3, rue de la Chaîne) de se conformer au nouveau règlement et de supprimer les volets qui s’ouvrent vers la voie publique au rez-de-chaussée, soit 8 fenêtres et un soupirail – Rappels, 1898, 1900 – Six fenêtres et le soupirail ont été transformés, octobre 1900 – La Police du Bâtiment menace le propriétaire de poursuites judiciaires, 1902 – Travaux terminés, décembre 1902.
- 1904 – Le propriétaire Jacquemoux (demeurant 3, rue de la Chaîne) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique au commissariat de police qui transmet au maire – Autorisation – Travaux terminés, mai 1904
- 1912 – Rapport des pompiers sur un incendie qui s’est déclaré dans une pièce du troisième étage
- 1922 – Dossier. Georges Wach demande l’autorisation de continuer à exploiter le débit de boissons au 12, quai Finkwiller. La Police du Bâtiment déclare que les locaux sont conformes aux dispositions de l’arrêté ministériel du 24 mars 1890, sauf la hauteur de la salle (3,25 au lieu de 3,50 mètres)
- 1924 – Une locataire, Mme Haushalter-Croqui, se plaint de la suie qui s’échappe des cheminées du 12, quai Finkwiller. L’affaire n’a pas de suite
- 1924 – La couturière Joséphine Latzarus a ouvert un atelier de tricotage où elle travaille seule. Elle demande l’autorisation de poser deux enseignes plates – Les enseignes sont posées
- 1926 – Eugène Criqui, locataire du n° 11 se plaint des fumées qui s’échappent de la cheminée du 12, quai Finkwiller. La Police du Bâtiment demande à la veuve Jacquemoux de surélever deux cheminées – Elle charge l’entrepreneur Widmann (1, rue Saint-Louis) de faire les travaux, terminés en décembre 1926
- Commission contre les logements insalubres. 1906, travaux à faire, en trois points – Travaux terminés, avril 1907. Les cabinets d’aisance sont raccordés aux canalisations
1906. Un voisin se plaint de l’humidité de sa cave
Commission des logements militaires, 1915. Travaux à faire, en six points – Travaux terminés, février 1916 - 1947 (mai) – Joseph Koch demande l’autorisation de faire réparer le crépi au rez-de-chaussée (débit de vins Aux bons crus d’Alsace) par l’entrepreneur Maurice Chevalier (2, rue du Brochet) – L’entrepreneur est autorisé à poser des matériaux sur la voie publique – L’inspecteur des Beaux-Arts donne son accord au crépissage
1947 (juillet) – Joseph Koch (demeurant 5, rue de Ribeauvillé) demande au préfet l’autorisation d’exploiter le débit de boissons Aux bons crus d’Alsace. La Police du Bâtiment répond que les locaux sont conformes au règlement du 24 mars 1890 et à l’arrêté municipal du 1 décembre 1931.
1947 (mai) – Joseph Koch demande l’autorisation de faire peindre deux enseignes sur l’encorbellement – Autorisation – Maquette (Débit de vins Aux bons crus d’Alsace – Zuem Elsaessischen Winkeller) - 1954 – Le préfet autorise Henri Haubtmann à continuer d’exploiter le débit de boissons Aux bons crus d’Alsace au 12, quai Finkwiller
- 1954 (février) – La Police du Bâtiment demande à Albert Müller, gérant des héritiers Jacquesmoux-Graf de réparer le crépi pour éviter qu’il ne tombe sur la voie publique
1954 (juillet) – Le maire prend un arrêté qui donne un mois au gérant pour faire réparer le crépi
1954 (novembre) – Le locataire Strub se plaint que la pluie pénètre dans son logement au troisième étage
1955 (février) – Le maire informe le gérant qu’il va transmettre le dossier au procureur de la République. Le gérant obtient un nouveau délai de deux mois. Le dossier est classé, septembre 1955 - 1957 – Le préfet autorise Edouard Baer à continuer d’exploiter le débit de boissons Aux bons crus d’Alsace au 12, quai Finkwiller
La Police du Bâtiment constate que l’établissement comprend une salle de restaurant, une petite salle, une cuisine et des toilettes. La porte d’entrée s’ouvre vers l’intérieur et non vers l’extérieur comme l’exigent les prescriptions. La Police du Bâtiment rappelle au gérant qu’il est tenu de modifier la porte mais il déclare ne pas avoir les moyens de régler les frais. Comme il n’est que sous-locataire, les travaux pourraient être pris en charge par le locataire Haubtmann ou le gérant Müller.
1958 (avril) – Une nouvelle visite des lieux montre que l’établissement de 35 mètres carrés comprend sept tables et qu’une deuxième porte donne sur le corridor dont la porte s’ouvre vers l’extérieur, de sorte que l’exploitant pourrait bénéficier d’une dérogation. Le préfet fait remarquer qu’il a exigé les travaux à la demande du maire. - 1958 – Le préfet autorise Raymonde Neuwirth née Frank à continuer d’exploiter le débit de boissons Aux bons crus d’Alsace au 12, quai Finkwiller
- 1958 – Le service des incendies établit un rapport suite à un feu de cheminée. La Police du Bâtiment demande au propriétaire de modifier les deux cheminées auxquelles les tuyaux de fumée sont raccordés à la verticale – Travaux terminés, octobre
- 1962 – Lors du changement d’exploitant, la Police du Bâtiment relève que l’établissement comprend une grande salle de 35 mètres carrés, une petite salle de 18 mètres carrés, une cuisine et des toilettes et que la porte d’entrée s’ouvre vers l’intérieur selon une dérogation ancienne
1962 (avril) – Le préfet autorise Robert Emile Mengus à continuer d’exploiter le débit de boissons Aux bons crus d’Alsace au 12, quai Finkwiller suite au bail passé en février 1962 avec la Brasserie de Mutzig
1962 (août) – Le préfet autorise Yvette Héloïse Lucie Berthe Maetz née Guidat à continuer d’exploiter le débit de boissons Aux bons crus d’Alsace au 12, quai Finkwiller suite au bail passé en juillet 1962 avec les époux Haubtmann - 1963 – Le locataire Hackenbichler se plaint de son logement où des fragments de plafond se détachent. Il joint le courrier qu’il a adressé au gérant en 1958. La Police du Bâtiment constate que la toiture n’est pas étanche, le gérant déclare qu’il a chargé l’architecte Burger des travaux qui ne sont toujours pas faits en 1966. Le gérant a relogé le locataire
- 1964 – Le préfet autorise Henri El Haik à continuer d’exploiter le débit de boissons Aux bons crus d’Alsace au 12, quai Finkwiller suite au bail passé en février 1962 avec la Brasserie de Mutzig
1969 – La Police du Bâtiment constate que le gérant a posé une lanterne sans autorisation. L’exploitant déplace la lanterne mais ne dépose pas de demande réglementaire
1971 – Le préfet demande au maire un rapport avant d’autoriser Henri El Haik à ouvrir son établissement la nuit - 1961 – Le maire notifie le gérant Albert Müller de faire ravaler les façades – Devis de l’entreprise Zavagno-Riegel (rue Saglio à la Meinau)
1962 – Le préfet répond au courrier du maire concernant la modification de l’alignement que le crépissage pourrait être remplacé par un badigeonnage qui ne serait pas considéré comme une consolidation. La Police du Bâtiment estime qu’un simple badigeonnage du bâtiment inscrit à l’inventaire des sites n’aurait pas l’effet escompté puisque le bâtiment dépare l’entrée du circuit touristique.
Rapport sur l’immeuble dont le revenu est évalué à 4000 francs (restaurant au rez-de-chaussée, deux logements au premier, trois logements au deuxième et deux logements au troisième étage) et les travaux de réfection à 30 000 francs. Le Fonds national d’amélioration de l’habitat ne peut accorder de subvention tant que l’immeuble sera frappé d’alignement. La Division V propose que la Ville accorde une subvention d’un montant identique au Fonds national
L’architecte Oscar Burger (13, rue Ohmacht) demande une subvention au nom du propriétaire puis établit un devis (propriétaire, Jacqueline Muhl à Montreux-Château, Territoire de Belfort)
1962 (novembre) – La démolition du bâtiment est écartée puisque la préfecture a donné suite à la demande de modifier l’alignement. L’adjoint au maire estime que si la Ville accorde une subvention, ceux qui n’en ont pas bénéficié seront mécontents et qu’il sera plus difficile de convaincre à l’avenir les propriétaires de financer les ravalements,
1963 (avril) – Le maire informe l’architecte que la Ville n’accordera pas de subvention mais que le propriétaire pourra bénéficier du concours du Fonds national, d’une exonération de droits et d’une revalorisation des loyers.
1963 (juillet) – Extrait de presse
1964 – Une délégation des guides attire l’attention du maire sur des bâtiments dont l’aspect laisse à désirer (11 et 12 rue des Juifs, 8 place Saint-Etienne, 16 rue Sainte-Madeleine, maison Rathsamhausen rue des Dentelles, 12 quai Finkwiller et bâtiments voisins, angle de la rue des Frères et des Faisans) - 1966 – Le service des incendies constate qu’une partie d’un mur de façade risque de tomber sur la voie publique – La Police du Bâtiment qui se rend sur place constate en outre que des tuiles manquent, le voligeage est en partie pourri mais la charpente en assez bon état. Plan de situation (la partie endommagée se trouve à l’arrière, à côté du n° 11)
1966 (mai) – Le maire écrit au propriétaire qui a fait réparer la partie endommagée. La réfection générale n’a toujours pas été entreprise en mai 1967 mais le gérant assure que les pourparlers sont en cours. Le Service des Domaines est disposé à acheter l’immeuble mais les propriétaires demandent un prix excessif pour des bâtiments voués à la démolition. Les pourparlers sont encore en cours en janvier 1968, la Division VI entend conserver et restaurer les bâtiments.
1968 (mai) – M. Widmann estime que les 200 000 francs prévus pour la restauration seront insuffisants et qu’une démolition suivie d’une reconstruction à l’identique reviendrait moins cher
Un voisin se plaint des odeurs de graisse en supposant que la Ville a acquis l’immeuble
1968 (12 juillet) – La Ville de Strasbourg acquiert l’immeuble cadastré section 9 n° 20 par contrat passé devant Me Hiff, notaire à Strasbourg. La prise de possession a lieu le premier octobre 1968 après règlement du prix d’achat. - 1969 – Ravalement des bâtiments municipaux en vue d’inciter les voisins à faire ravaler les leurs
1969 (juillet) – La Division V transmet à la Division I un courrier de S. Sforza, secrétaire général adjoint au Conseil de l’Europe, concernant le 12, quai Finkwiller. Le maire estime qu’il est hors de question de le démolir et que le ravalement est urgent. Le Secrétariat général prépare une réponse en indiquant que plusieurs secteurs sont en cours de rénovation (quai de la Bruche, îlot entre la rue Finkwiller et le canal du moulin Zorn)
Une note signale que la façade du n° 1, rue Saint-Louis qui appartient à l’architecte Widmann, adjoint au maire, est en fort mauvais état
1970 – La Ville reporte le ravalement jusqu’au congé donné au restaurateur
1971 – La Ville recherche un accord amiable avec Henri El Haik, intéressé par acquérir l’immeuble une fois que la Ville aura restauré les bâtiments
1971 – Extrait du projet de compte rendu de la réunion tenue le 16 septembre 1971 concernant l’Année de la Conservation des Monuments et des sites dans lequel est consigné l’accord conclu avec Henri El Haik.
1972 (mai) – L’architecte Choulat demande au nom du maire l’autorisation de restaurer les façades
1972 – Coupures de presse, notamment le 15 décembre, après démontage des échafaudages.
1972 – L’entreprise de construction Keller et Compagnie (rue Aloyse-Quintenz à la Meinau) demande l’autorisation de poser une palissade devant le bâtiment – Autorisation - 1972 – Le Service municipal d’architecte établit un dossier pour obtenir le permis de construire (modifications extérieures et intérieures) – Plan cadastral de situation – Dessins – Devis – Arrêté portant permis de construire, juin 1972
L’entreprise Keller exécute les travaux (juin 1972). Le colombage défectueux est remplacé, les panneaux extérieurs sont remplis de briques, la maçonnerie intérieure est en cours (septembre).
1973 (mars) – Les travaux exécutés par Henri El Haik ne sont pas conformes aux plans (cheminée, fenêtres ouvertes dans la façade arrière, aménagement intérieur)
1974 (janvier) Henri El Haik et Marcel Bertani déposent une demande d’avenant au permis de construire – Arrêté portant permis de construire, mars 1974
1974 (octobre) – Coupure de presse. Henri El Haik a obtenu le prix de la Maison strasbourgeoise - 1973 – Henri El Haik demande l’autorisation de poser deux enseignes lumineuses (Aux bons crus d’Alsace, Mutzig) – Dessins (élévations) – Autorisation – Les enseignes sont posées
1973 (avril) – La préfecture demande un rapport avant de proroger l’autorisation d’ouverture la nuit – La commission de sécurité contre les incendies rédige un rapport – Elle constate en septembre que le bâtiment correspond à ses exigences - 1976 – Il manque un séparateur de graisse dans la cuisine du restaurant
1977 – Les propriétaires transforment une réserve en cuisine
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 927 W 193)
Quai Finkwiller 12 (dossier II, 1981-1995)
La Ville refuse en 1981 d’accorder au restaurateur Henri El Haik l’autorisation d’installer une terrasse place Saint-Louis pour compenser l’espace perdu du côté qui a été réaménagé. Le préfet autorise en 1991 André Corneloup à exploiter le débit de boissons Aux bons crus d’Alsace en qualité de président de la Société Alsacienne des restaurants Finkwiller.
Sommaire
- 1981 – La brasserie Heineken France demande l’autorisation de poser deux enseignes ( Mutzig) sur la façade du restaurant Aux Deux Hallebardes – Aux bons crus d’Alsace qu’exploite Henri El Haik – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation – Les enseignes sont posées
- 1981 – Henri El Haik demande l’autorisation d’installer une terrasse place Saint-Louis. Contrairement aux années précédentes, la terrasse autorisée se limite au trottoir sans pouvoir empiéter sur la place qui a été réaménagée, l’exploitant entend ainsi compenser la surface perdue. La Division II estime que la terrasse gênerait l’accès à la maison de retraite.
- 1981 (juillet) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable à la demande de ravaler la façade et de refaire les menuiseries extérieures
L’entreprise Esplanade Peinture (3, rue de Boston) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique - 1984 – Henri El Haik demande l’autorisation d’installer une terrasse place Saint-Louis – La Division II confirme son avis négatif de 1981
- 1990 (octobre) – André Corneloup demande l’autorisation d’exploiter le débit de boissons Aux bons crus d’Alsace au 12, quai Finkwiller et à le laisser ouvert jusqu’à 3 heures
1991 (juillet) – La commission de sécurité contre l’incendie rédige son rapport
1991 (septembre) – Le préfet autorise André Corneloup à exploiter le débit de boissons Aux bons crus d’Alsace en qualité de président de la Société Alsacienne des restaurants Finkwiller
1993 (octobre) – Nouveau rapport
Relevé d’actes
Catherine von Türckheim veuve Baumgarten hypothèque sa moitié de maison, appelée au Petit Cheval noir (zum schwartzen Rößlin) au profit de Jean Raoul Saltzmann, professeur à la Haute Ecole. L’autre moitié appartient à Marguerite Seupel, veuve du prédicateur Jean Faber
1625 (22. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 455 f° 98-v
(Inchoat. in Prot. fol. 97) Erschienen Fr. Catharina Baumgarterin gebohrne von Türckheim mit beÿstand herrn Johann Ansorgen vnd herren Urban Rosenbergers deß Eltern alß auß eines Ers. Großen Rhats mitel ihr Fr. Catharinæ hierzu insonderheit deputirter vnd zugeordneter herren
bekannte in gegensein H. D. Johann Rudolph Saltzmans der hohen Schulen alhie professoris – schuldig worden 300 Pfundt
zu vnderpfand verlegt ihren halbentheil so ihro für vngetheilt Zugehörig ane hauß, hoffstat, vnd allen andern deren gebäwen alhie vber S. Thomans Brucken gelegen, Zum Schwartzen Rößlin genannt, mit beed. seite, ein Eckh stoßend hinden vf die herberg Zum Spieß genannt, vnd ist solcher ietzverpfändte halbe theil auch Zuuor für obenangezogene 300. R. dem creditori hafft sonst eÿgen, der andere halbetheil an solcher behausung ist Fr. Margaretha Seüplerin weÿ: H Lt Johann Fabers geweßenen freÿpredigers see. nachgelaßener wittiben Zuständig
Licencié en théologie, Jean Faber épouse en 1596 Marguerite, fille de Pierre Seupel
Mariage, cathédrale (luth. p. 2)
1596 dominica Iubilate. Joannes faber der h. schrifft licenciat, Margaretha h. Peter Seÿpels tochter (i 4)
Le harpiste Philippe Engelhard hypothèque la maison au profit de l’étudiant en théologie Balthasar Frédéric Saltzmann. Elle est déjà grevée d’hypothèques au profit du créancier et des héritiers de Jean Faber
1639 (ut supra [18. Jan:]), Chambre des Contrats, vol. 482 f° 65-v
Erschienen H. Philipps Engelhard d. harpffenist burger Zu Str. (hat bekannt)
daß Er H D. Johann Rudolph Saltzmann dem Eltern in alhieiger hohen Schulen professori deß wegen sein Sohn H Balthasar Friderich Saltzmann Theologiæ studiosus Zugegen – schuldig seÿen 50. lb
dafür in specie Vnderpfand sein soll hauß und hoffstatt, mit allen andern ihren gebäwen & Zum Schwartzen Rößlein gnt. Jenseit S. Thomans brucken beed.seits neben dem Allmend, hinden vff die Gastherberg Zum Spieß stoßend so Zuuor v.hafftet vmb 550. lb H Lt Johann Fabers Witiben see. Erben, So dann vmb 300. lb ihme Gläubiger selbsten, sonst ledig eÿgen
La maison appartient en 1657 pour moitié à Christophe Thomas Walliser et pour moitié à Jean Raoul Saltzmann qui l’a acquise par enchère judiciaire en date du 18 avril 1642 (le titre est mentionné à l’inventaire ci-dessous)
Enseignant au Gymnase. Christophe Thomas Walliser épouse en 1601 Marguerite Sieffer. Devenu chef de la musique, il se remarie en 1634 avec Marguerite Sippler, veuve du capitaine Wolffgang (Loup) von Molsheim qu’elle a épousé en 1615
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 149, n° 43)
1601. Doîca 5. post Trinit. 12. Julÿ M. Christophorus Thomas Wallisser p.ceptor octavæ classis, Margareth H. Caroli Sieffers tochter. Eingesegnet Zinst. 21. Julÿ (i 78)
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 160-v)
1634. Dom: 25. Trinit. 23. 9.bris. H. M. Christophorus Thomas Walliserus d. Uniuersitet alhie Musicus ordinarius v. fr. Margaretha, h. wolffgang Moltzheimers Soldner hauptmanns v. Stallmeisters alhie Nachgelaßene wittwe. Eingesegnet Zu St. Thoma Zinstags d. 2. 10.bris (i 167)
Mariage, cathédrale (luth. p. 57) 1615. Dominica Quasimodo den 16. Aprilis. Wolff von Moltzheim burger alhie vnd J. Margreth H. Hans Sippeler tochter. Eingesegnet montag den 24. Aprilis (i 18)
Jean Pierre Thomas Walliser hypothèque la moitié de la maison au profit de Raoul Würtz, assesseur au Grand Sénat
1639 (9. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 483 f° 584
Erschienen herr Johann Peter Thomas Walliser burger Zu Str.
hat in gegenwärtigkeit H Rudolff Würtzen großen Rhats v.wanthen alhie bekannt – schuldig seÿe 50. lb
dafür in spê. Und.pfand sein soll der halbe theil ihme für Vngetheilt gebürend an Ein Vorder: vnd hindern hauß, hoff, hoffstatt Und allen anderen ihren gebäwen alhie Jenseit S.Thomans Brucken neben H. Philipp Jacob Reißeisen groß. Rhats beÿsitz. && N. N. hind. vff ernannten H. Reißeisen stoßend, dauon der vbrige halbetheil sein Debitoris Schwester Susanna Salomeen, H D. Johann Georg Erharden haußfr. Zustendig, Welche häußer Zuuor hafft vmb 100. R. dem Stifft S. Thoman So dann vmb 100. R. der Samblung Zur tritten Regul alhie
Les héritiers de Marguerite Seupel veuve de Jean Faber qui avait la jouissance viagère des biens de son mari donnent quittance aux héritiers de Jean Faber
1641 (18. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 487 f° 719-v
Erschienen weÿl. Fr: Margarethæ Seüplerin auch Weÿl. H Johannis Fabri Theolog. Lt. und Professoris seel. geweßener ehelicher haußfrawen seel. Erben und resp. Erbens Erb. mit nahmen, der Wohl Ehrw. hochwohlgelehrte H M: Johannes Petrus Pistorius Pfarrer Zu St: Clauß für sich selbst. H. M: Johannes Petrus Thomas Walliser burger Zu Straßburg auch für sich selbst, herr Johann Georg Erhard Med. Doctor alß Ehevogt Fr. Susannæ Salomeen Walliserin
haben in gegensein obernanndts H Lt: Fabri sel: nachgelaßener Erben und resp: Erbens Erb. Fraw Annæ Faberin weÿl. H M: Johann Pauli Crusÿ Poet: Professoris see: nachgeblibenen wittib mit beÿstand H M: Nicolai Ferbers Græcæ Linguæ Professoris, ihres Vogts, Herr M. Johann Conrad Gaßold Pfarrers Zue Liechtenaw alß Vogts Laurentÿ Ritters Weÿl. H M: Johannis Ritters geweßenen Pfarrers Zu waltenheim seel. verlaßenen Sohns, Item hannß Bernhard Pflegers deß Trähers, Ferner H Theodosÿ Monachi Sibner Gerichts Procuratoris alß Vogts weÿl. hannß Adam Merckhlin seel. nachgelaßener Kind. Frawn Rebeccæ weÿl. H Andreas Isenstern deß Notarÿ sel: wittib ahne statt Magdalenæ und Margarethæ Boppiußin ihrer Schwester od. deren Erb. mit beÿstand H Mathiß Hellbeckh genannt Behem alt. groß. Rhats verwanthens Ihres Curatoris, bekannt und offentlich veriäh.
demnach Sie Fr. Margaretha Seüperin ernanndts ihres hauß würths seel. verlassenschafft die tag ihres lebens Widembßweiß Zu genieß. gehabt, Vnd Sie die Faberische solche Verlassenschafft ihro der Widembßnießerin Zu gutem genügen gelüffert (quittung)
Jean Pierre Thomas Walliser et Raoul Würtz passent une autre hypothèque
1642 (ut supra [27. Jan:]), Chambre des Contrats, vol. 488 f° 80
Erschienen herr M. Johann Thomas Walliser burger Zu Straßburg
hatt in gegensein herren Rudolff Würtz alten großen Rhats Verwanthen alhier – schuldig seÿen 50. lb
dafür in specie Vnderpfand sein solle der halbe theil ihme H Debitori für Vngtheilt gebührendt an eim Vord: vndt hindern hauß, hoff, hoffstatt und allen andern ihren gebäwen, & alhie Jenseit S. Thomans brucken, einseit neben H. Philipp Jacob Reißeisen XXI. anderseit neben N. N. Zimmermann, hinden vff gedachten herrn Reißeisen stoßend daran der vberig halbe theil deß Debitoris Schwester fr. Susannæ Salomeen H D. Johann Georg Erharden haußfr. zuständig, Welche beede häußer Zuuor Verhafftet Vmb 100. R. dem Stifft S. Marx, Item vmb 100. R. der Samblung Zur dritten Regul, so ist sein herrn Wallisers halbe theil auch zuuor Verpfändt Vmb 50. lb dem H. Creditori selbsten
Le docteur en médecine Jean Raoul Saltzmann épouse en 1603 Elisabeth Geiger
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 185 n° 520)
1603. Sontag. 13. Novemb. Johann Rudolph Saltzmann d. Artzeneÿ Doctor V. J. Ursula Elisabeth d. J: Philipps Geÿgers tochter, Eingesegnet 29. Novemb. (i 187)
Médecin de la Ville, professeur à l’université et chanoine de Saint-Thomas, Jean Raoul Saltzmann se remarie en 1639 avec Catherine Berner, épouse en premières noces (1616) du docteur en théologie Jean Tufferer et en secondes noces (1627) du marchand Jean Jacques Kast
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 238-v)
1639. Domin. Trinit. 16. Iunÿ. h. Johannes Rudolphus Saltzmann Medicinæ D. der Elter, hiesiger Statt bestelte Physicus, beÿ der Universität Professor Vndt deß Stiffts D. Thomæ Decanus. Fraw Catharina weÿl. h. Johann Jacob Kasten gewesenen burgers alhie nachgelaßene wittib. Eingesegnet dinstags d. 25. Junÿ St: Thoman (i 245)
Mariage, cathédrale (luth. p. 247)
1627. dominica 8. aduentus 2. 10.br. H. Hans Jacob Kast der Handelsmann vnd fr. Cätherin H. Johann Taufferer der H. doctoris Und in der Alhiesiger universitet profes. n. witwe, eingesegnet Zinstag 11 10.bris (i 128)
Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 384, n° 1178)
1616. Dominica 9. Trinitatis. H. Johannes Tauffererus der Heÿligen Schrifft Doctor vnd der alhiesigen universitet Professor, Vndt Jungfrau Catharina Herrn Christoph Berner eheliche tochter (i 396)
Proclamation, cathédrale (luth. p. 43) 1616. Dominica 9. Trinit. den 28. Julÿ. H. Johannes Tauffererus der H. Schrifft Doctor vnd professor alhier, Vndt J. Catharina H. Christoph Berners tochter, Eingesegnet Zu S. Thoman Zistags d. 6. Augusti (i 26)
Jean Raoul Saltzmann l’aîné meurt en décembre 1656 en délaissant trois fils et une fille issus d’Ursule Elisabeth Geiger. L’inventaire est dressé dans une maison qui appartient à la fondation Saint-Thomas près de la place Saint-Thomas. La succession comprend plusieurs maisons. La masse propre à la veuve est de 3 445 livres, celle des héritiers de 8 252 livres. L’actif de la communauté est de 4 629 livres, le passif de 4 681 livres.
1657 (26.1.), Me Schübler (Christophe, 55 Not 5) n° 1 (571)
Inventarium Vber weilandt H. D: Johann Rudolph Saltzmann Sen. seel. Verlaßenschafft, vff gerichtet 1657. darbeÿ auch die Abtheilung Angeregter Verlaßenschafft Zubefünd.
Inventarium vndt Beschreibung aller Haab, Nahrung vnd Güttere so weÿlandt der Edel und hochgelehrt Herr Johann Rudolph Saltzmann d. Elt. Med. Doctor Reipubl. Phÿsicus Ordinarius beÿ allhießiger löbl. universität gewesener wohlbestellten Professor publ. v. des Capituls Zu Sant Thoman Dechanus seeliger welcher den 11. 10.br 1656. tödlichen verplichen, verlaßen, So auff Erfordern und begehren des verstorbenen Hn Doctoris sel. p. Testament nominirten vnd ane nachgem: fol. nenambster Erben durch die Edle viel Ehren und tugendreich. fraw Catharinam Saltzmännin gebohrne Wernerin die hinderplibene fr. wittib mit beÿstand des Edlen v. hochgelehrten H. Johann Rebhan beeden Rechten Doctoris, beÿ alhiesig. universität wohlbestellten Professoris, Ihres geschwornen herren Vogt, geeÿgt (…) Actum vnd angefangen Montags den 26. Januarÿ A° 1657.
Der verstorbene H. Doctor seel. hat p. Testamentum Zu Erben verlaßen wie volgt.
Erstlich die viel Ehren u. tugendreich fr. Annam Ursulam Seübertin gebohrne Saltzmännin, des Edlen v, hochgelehrten herrn Joh: Jacob Seüberts Med: doctoris u. berümbten Practici, burger alhie Zu Straßburg haußfraw.
2. den Edlen v. hochgelehrten herrn Joh: Rudolph Saltzmann, Med. Doctore berümt. Practicum, beÿ alhießiger Universität wohlbestellten Phisices Professorem burgern alhie Zu Straßburg.
3. den Wohl Ehrwürdig v. hochgelehrt H: Balthasar Friderich Saltzmann, Sac: scripturæ Theol: licentiatum, burg. alhie Zu Straßb.
4. den Ehrenvesten H. Joh: Jacob Saltzmann, apoteckhern, welcher ane Jzo Zu Waßlenh. sich häußlich nid. gelaßen.
Alle 4 des verstorbenen H. Doctoris sel. in erster Ehe mit weÿland der Edlen viel Ehren v. tugendreich. fr. Ursula Elisabetha Saltzmännin geb. Geÿgerin, ehelich erzeugter dochter und H. Söhn v. p. testamentum nominirten Erben.
Inn einer Inn der Statt Straßburg Inn der (-) gaßen gelegenen vnd dem Stifft St. Thoman gehörigen behaußung Ist befunden worden wie volgt
Ane Haußrath. Vf der bühnen, Auff der truckeneÿ, Cammer A, Cammer B, Cammer C, Cammer D, Im Sommerhaüßl.
(Hauß. E.) Item Hauß v. hoffstatt mit allen denen gebäwen, begriffenn Zugehörden Rechten v. gerechtigkeiten In der Statt Straßb. ane St. Thomans Plan, j. seit neben d. Meelwaag, sonsten gerings herum Neben d. Allmend geleg. so allerdings freÿ ledig v. eÿgen, æstimirt 200. lb. darüb. sagt i. Perg. Kauffbrieff mit d. St. Str. contr. Ins. v.wahrt deßen darum den 14. 8.br 1644. weißet wie dem H. D. seel. solche beh. wan dem Stifft St. Thoman solche beh. weg. schuldige 300. lb Capital vnd 67. lb 10 ß v.fallene Zinß ane Zahlung eÿgenthümblichen cedirt, desweg. den Erben für unverändert Zugeschrieb. word. darbeÿ ferner j. lat. pg. Zinßbrieff deßen datum d. 14. Junÿ 1466. beede Mit N° 11. notirt.
(Hauß. E.) Item der halbe theil ane hauß v. hoffstatt, mit allen anderen Ihren gebawen, weithen, Recht. Zugehörd. v. gerechtigkeiten gelegen Jenseit der Thomanns bruckhen Zum schwartzen Rößlein, beeder seits neben dem Allmend, hinden au die herberg Zum spieß stoßend, davon der überige Halbe theil weÿl. H. Christoph Thomæ Wallißers, gewesenen Professoris & nachgelaßenen Erben gehörig, Vnd Ist dise beh. sammenthafft æstimirt p. 300. thut d. hiehero gehörige halbe theil 150. lb. Darüber sagt i. Perg. gant Kauffbrieff mit E. E. Stattgerichts anhangenden Ins. v.wahrt datirt d. 18 Martÿ 1642, welchen H. D. Joh: Georg Ehrhard Ehevögtlich. weiß Zu gemeinem hand Inn v.wahrung. Darbeÿ ferner j. Pap. contr. vschrbg. über 50. lb Capital so Philip Engelhard dem H. D. sel Zubezahlen schuldig worden besagend. Mehr j. contr. vschrbg. sub dato den 22. Martÿ 1625. über 300 lb hgut vfgericht si fraw Catharina Baumgarttnerin f° von dürckh. Zu bezalen gehabt. So dann 2. copeÿen eines perg. hüttenbrieffs alles mit n° 12. notirt.
(behaußung. T.) It. hauß hoffstatt vndt garttlein In der vorstatt Crauttenauw In deren Newen gaßen (…)
(Beh. W.) Item d. halbe theil ane hauß vnd hoffstatt vorstatt Crauttenauw In deren Newen gaßen (…)
(Ruprechtsawer Gütter. E.) Item Hauß, hoffstatt v. hoff, Scheür, Ställ, 2. Schöpff, trott und gartten im hindern ort und ober ouw, Im Kürschgartten genand (…)
Ergäntzung der fr. Wittib unverändert guts. Vermög Inventarÿ über d. fr. W. In den Ehestand zugebracht. Nahrung durch H. M. Josephum Scherbaum Not. Immatriculatum den 17. Aug. 1639. auffgerichtet
Wÿdembs Verfangenschaft So die fraw wittib von weÿl. H. D. Joh: Thewnen* Ihrem erten Herrn sel. ad dies vitæ wÿdembs weiß Zugenießen
Abzug Inn dießen Inventarium. (der Wb. guth) Sa. haußraths 243, Sa. Lehrer vaß 1, Sa. Silber geschirr undt geschmeids 142, Sa. Goldener Kettlein vndt Ring 180, Sa. d. baarschafft 138, Sa. d. Pfenningthurnß hguettern 2163, Sa. d. behaußung 50, Sa. Ergäntzung (531, Abgang 6, p. rest) 524, Summa summarum 3445 lb
der Erben unverändert Guet, Sa. haußrath 664, Sa. Leerer vaß 36, Sa. bibliotheca 50, Sa. Silber geschirr undt geschmeids 567, Sa. guldener ring 39, Sa. der baarschafft 91, Sa. haupt güeter 4948, Sa. Liegende gütter 490, Sa. Eÿgenthums Ane heußer 350, Sa. Schulden 88, Ergäntzung (6034, gehet ab 1877, p. rest) 4157, Summa summarum 11 484 lb – Schulden 3231 lb, verbleibt 8252 lb
Theilbar Guet, Sa. haußraths 88, Sa. weins vndt Leerer vaß 384, Sa. früchten 181, Sa. Silber geschirr undt geschmeids 236, Sa. Guldener ring 8, Sa. baarschafft 777, Sa. pfzinß hauptgueter 1414, Sa. Ligend. guettere 90, Sa. behg. 125, Sa. Schulden 1322, Summa summarum 4629 lb – Schulden 4681 lb, übertreffen 51 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 15 075 lb
Les héritiers Walliser vendent leur moitié de maison 450 livres à l’employé de la halle Jean Jacques Saltzmann, déjà propriétaire de l’autre moitié
1665 (4. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 531 f° 123-v
(Prot. fol. 7.) Erschienen H Johann Georg Erhard Med. Doct. für sich selbsten und alß Ehevogt Fr. Susannæ Salomeen Erhardin gebohrner Walliserin wie auch H D Johannes Petrus Thomas Walliser Fiscal für sich selbsten, diße beede Zu einem vierten theil, Ferners H Hannß Wörner EE groß. Rhats alter Beÿsitzer alß Vogt H Johann Kollen alten groß. Rhats Verwanthens mit weÿl. Fr. Maria Magdalena Schellingin, seel. ehelich erzeugter Kind. Mehr H M. Philippus Feÿheler Diaconus im Münster alß Ehevogt Fr. Mariæ Ursulæ Schellingin wittib, H Johann Hartman Wörtz Schaffner deß Weÿsenhaußes für sich selbsten, So dann Johann Jacob Kretzing alß Ehevogt Mariæ Dorotheæ Schellingin, Und diße Zusampt H M. Wolffgang Paulo Gnilio Pfarrern Zu Goxweiler alß Ehevogten Fr. Mariæ Salomeen Schellingin auch Zu einer quart
in gegensein H Johann Jacob Saltzmanns Kauffhauß Be Amptens
die heffte ahne hauß und hoffstatt auch allen deren Gebäwen Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten, alhie Jenseit St. Thomans Bruck ist ein Eckh geg. erstgemelter Bruckh hind. vff die herberg Zum Spieß stoßend gelegen, ahne welch. Behaußung dem H. Käuffer die übrige helffte vorhien eigenthümlich gehörig – umb 450 Pfund
Jean Jacques Saltzmann qui a perdu son droit de bourgeoisie en quittant la ville le rachète tant pour lui que pour sa femme Judith Ammann, originaire d’Augsbourg. Ils apportent deux enfants.
1657, 3° Livre de bourgeoisie p. 955
H. Johann Jacob Saltzmann welcher sein burgerrecht verzogen, erkaufft solches Vor sich Vnd sein Haußfr. Judith Bammännin v. Augspurg, vmb 8. golt fl., so er Vff dem Pfen: thurn Zuerleg. derselb bringt mit 2. Kind, welche noch Kein aigen guth, vnd will Zu E. E. Zunfft d. Spiegel dienen. Jurav. den 30° Aprilis 1657.
Jean Jacques Saltzmann est nommé employé de la halle le 21 novembre 1664.
1664, Conseillers et XXI (1 R 147)
Johann Jacob Saltzmann wirdt Kauffhauß beampten p. 171.
(f° 171) Montags den 21.ten Novembr. 1664 – Herr Frantz Carl XV.ern Secretarius liest ab [-]samb des Kauffhauß bedienten an [-] Lichteißens stell, angemeldt ist hier [-] gefraagt worden, Ob Jemand gebetten [-] diesem eröffnet Er den Außschutz so M [-] gemacht und ist per majora erwehlt worden H. Jacob Saltzmann. Juravit eod.
Jean Jacques Saltzmann meurt le 16 février 1671 en délaissant un fils issu de Judith Amman. Jean Jacques Saltzmann est nommé employé de la halle le 21 novembre 1664. La succession comprend deux maisons, celle au Petit Cheval noir face au pont Saint-Thomas et une campagne à la Robertsau, toutes deux héritées de Jean Raoul Saltzmann. La succession s’élève à 2 075 livres
1671 (8.3.), Me Schübler (Christophe, 55 Not 13) n° 12 (659)
Inventarium vndt Beschreibung aller Haab, Nahrung vndt Güther, so weÿl. der Ehrenvest und Vorgeacht H. Johann Jacob Saltzmann, wohlbestellter Kauffhauß beampter, welcher den 16. Februarÿ Innstehend. Jahrs tödlichen verblichen hinderlaßen, auf erfordern undt begehren deß Ehrenvesten und wohlvorgeacht. H. Johann Georg Lemppen, Apotheckers vndt burgers alhier alß geschwornen vogts Stephani Cornelÿ Saltzmann deß Inn Gott ruhenden H. seel. mit auch weÿl. der viel Ehren vndt Tugendreichen Fr. Judith Ammenin ehelich erzeugten Sohns vnd einigen ab intestato Erben – Actum d. 8. Martÿ Anno 1671.
Ane Haußrath. Auff d. Obern bühn nichts, Inn d. Cammer A, Inn d. Cammer B, Inn d. Cammer C, In der Cammer D, Vor dießen Cammern, Inn d. Wohnstub, Inn dem Conthor, Inn d. Kuch., Im vndern haußöhren
Eÿgenthumb ane einer behaußung. Eine beh. undt Hoffstatt mit allen andren deren Gebäwen, begriffen, weith. Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, Jenseit der Thomansbruckh über gelegen Zum Schwartzen Rößl. genandt, beed. seits neben dem Allmendt, hind. vff die Herberg Zum Spieß stoßendt, so allerdings ledig und eÿgen und hieher wie solche in A° 1660. nach deß Vstorb. H. Def. fr. todtfall angeschlagen auch æstimirt worden, 300 lb. Darüber sagt j. Perg. Ganthk: brieff mit der St. Straßb. Contractstub Ins. v.wahrt, deßen datum d. 4. Martÿ 1665. mit N° 1 signirt, Darbeÿ ferner j. Specification und.schiedlich über dieße behaußung alter Kauff: abgelößter Zinß: und Ganthbrieff Zubefünd. auch mit N° 1. signirt.
Eigenthumb ane Liegenden Güttern, In der Ruprechtsau. Hauß, hoffstatt v. hoff im hindern ort v. oberau im Kirchgartten genant (…)
Vber Hierangeschrebene gütter sagt 1. Perg. Kauffbrieff mit der Statt Straßb. Contract Ins. verwahrt datirt den 3. Aprilis Anno 1637. mit N° 103. notirt
Abzug gegenwärtigen Inventÿ. Sa. haußraths 130, Sa. der Früchten 96, Sa. Weins vnd Lährer vaß 13, Sa. bibliotheca 26, Sa. Pferdts, Pennenkarchs sampt den Zugehörden wie auch Schleißhanffs 19, Sa. Silber geschirr undt Geschmeids 68, Sa. Guldinen ringen und dergleichen geschmeids 23, Sa. der baarschafft 204, Sa. Pfenningzinß hauptgüter haupt güeter 635, Sa. eigenthumbs ane Liegenden gütter 100, Sa. eigenthums ane einer behaußung 300, Sa. Schulden 357, Summa summarum 2075 lb
Judith, femme de Jean Jacques Saltzmann, meurt en avril 1660
Sépulture, Saint-Thomas (luth. p. 669)
1660. Aprilis d. 1. Sonnt. Judith H. Joh. Jacob Saltzmann Kauffhauß Verwalther haußfr. Sep. d. 3. Zu St. Galli (i 213)
Sépulture, Saint-Thomas (luth. f° 712-v)
1671. H. Joh. Jacob Saltzmann Kauffhauß beampter von 53 Jahr, den 19. febr. Zu St. Gall. (i 306)
Le notaire Etienne Corneille Saltzmann loue la maison dite au Petit Cheval noir à Catherine Stenger, veuve du receveur Jean Jacques Herberling
1699 (13. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 571 f° 581
H. Stephan Cornelius Saltzmann Not. Publ. Und Schaffner zu St. Marx
in gegensein Hn Paul Flachen Oberschreibers des mehrern Hospitals allhier, alß Curatoris Fr. Catharinæ geb. Stengerin weÿl. Hn Johann Jacob Herberlings, gewesenen Schaffners der Stiffter Carthaus Und St. Matthæj et Nicolai in Vndis nun seel. hinterlassener Wittib mit beÿstand Hn Johann Jochen Pfarrhrn. zu Kolbsheim, ihres Tochtermanns
entlehnt, Sein Hn Saltzmanns allhier ohnfern der St. Thomans Brucken gegen dem Closter St Louis gelegenen Behaußung zum schwartzen Rößel genandt, mit allen gebaüen Und zugehördten auff ein Jahr lang, Von nechst verschienen Michaelis angerechnet, Umb einen richtig. zinß Vors jahr Nemblich 30 pfund
Etienne Corneille Saltzmann loue sa maison sise à côté de la brasserie à la Hallebarde au fourrier Jean Michel Schad
1702 (23.3.), Chambre des Contrats, vol. 575 f° 146-v
Hr. Stephan Cornelius Saltzmann Prof. Publ: u. Academiæ auch Schafner zu St. Marx
in gegensein H. Joh: Michel Schaden nachtfouriers [unterzeichnet] Johann Michael Schaadt
entlehnt, seine allhier jenseit St. Thomæ Brucken Vornen u. auf beÿden seithen auf d. allmend hinten auf d. bierhauß Zuem Spießen stoßende gelegene behaußung, nichts darvon außgenommen, auf eine beÿden theilen erlaubte vierteljährige aufkündigung um einen jährlichen Zinß nemlich 65 fl, Worbeÿ Verglichen daß die lehnung auf A. Mariæ dießes jahrs angehen (soll)
Inventaire après décès d’un locataire, André Welsch, ancien pasteur à Obenheim
1703 (21.2.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 9) n° 360
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Haab Nahrung und Güttere, Liegender und vahrender Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿl. der Wohl ehrwürdig und Wohlgelehrte Herr M. Andreas Welsch geweßener treweÿfferig und Wohlbestellter Pfarrer der Evangelischen Gemeind zu Obenheim und burger allhier zu Straßburg nunmehr seel.
In einer alhier zu Straßburg nechst der Thomans bruck gelegenen herrn Stephan Cornelio Saltzmann Schaffnern zu St Marx eigenthümlich zuständigen und von der fr. Wittib zum theil lehnungsweiß bewohnenden behaußung, volgender maßen befunden worden (…)
Etienne Corneille Saltzmann vend la maison 1 250 livres au marchand Jacques Bürckel
1705 (28.3.), Chambre des Contrats, vol. 578 f° 238
(1250, proth. fol. 21.a) Erschienen Hr. Stephan Cornelius Saltzmann Not: publ. et Acad: und Schafner beÿ St. Marx allhier
hat in gegensein Jacob Bürckels handelsmanns (verkaufft)
Hauß u. Hoffstatt sambt allen deren Gebäuen, begriffen, Zugehörden u. Gerechtigkeit allhier jenseith St Thomæ Bruck, ist ein Eck gegen solcher Bruck hinten auf die Herberg Zuem Spieß, zum schwartzen rößlein genant, auf beeden seithen u. vornen aufs allmend stoßend gelegen – um 1250 pfund
[in margine] Erschienen hier bemelten H Schaffners und Notarÿ Stephan Cornelÿ Saltzmanns seel: als verkäuffers hier beschriebener behaußung hinterl. Wittib, Fr: Ottilia gebohrner Würtzin, dero die am Kauffschilling restirende 300 Pfund d. gebühren, geschworner Vogt tochtermann und mandatarius H. Notarius Johannes Winther Adelischer Schaffner (…) in gegensein schuldbekennenden H. Jacob Bürckel Handelsmanns alß Käuffers ged. haußes (quittung) Actum den 29. Octobris 1729.
Tributaire au Miroir par son métier, le marchand épicier Jacques Bürckel cotise chez les Tonneliers pour pouvoir faire commerce de vinaigre et d’eau-de-vie
1705, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 392)
(f° 382) Montags den 23. Novembris Anno 1705 – Hr. Jacob Bürckel der Specirer erschien bittet Ihne alß Zudiener mit geld wegen des Eßig Vnd Brandenwein schancks anzunehmen.
Erkand Willfahrt, Zahlt 2 lb 10 ß 6 d. Zunfftschreiber und bittel 2 ß 6 d
Les Quinze confirment l’amende infligée à Jacques Bürckel pour avoir servi d’homme de paille dans la vente de safran
1707, Protocole des Quinze (2 R 111)
(f° 264) Sambstags den 27.t Aug. 1707. Joh: Jacob Bürckel pt° mulctæ
K. nôe Joh: Jacob Bürckels des Specierers alhier, der ist in 5 lb d mulctirt worden, prod. unterthäniges Memoriale vndt bitten, wie inhalts, undt erlegt Zugleich 5. fl.
Auff beschehenes bericht von den Oberen Wurthh. daß Ihme dieße straff darumb angesetzt worden, weilen Er wider die Ordnung Gestoßenen Saffran vor einen frembden gekaufft vndt gleich wider Verkaufft.
Erk. Soll den Rest, forderlich auch erlegen.
Fils du chapeluer Burchard Bürckel, le marchand Jacques Bürckel épouse en novembre 1708 Marie Dorothée Güntzer, fille du marchand de vins Jean Philippe Güntzer : contrat de mariage, célébration
1708 (19.11.), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 39) n° 227
(Eheberedung) zwischen dem Ehren Vesten und Wohl Vorgeachten Herrn Jacob Bürckel dem Ledigen handelßmann und burgern alhier Zu Straßburg, deß Wohl Ehrenhafften und Vorachtbaren Herrn (-) Bürckels, huthmachers und burgers alhier mit Weÿl. der Ehren und tugendbegabten Frawen (-) gebohrner (-) ehelich erzeugtem Sohn, alß dem H. bräutigamn ane einem
So dann der Viel Ehren und Wohl tugendbegabten Jungfrawen Maria Dorothea Güntzerin, weÿl. deß Wohl Ehrenvesten und Vorachtbaren Herrn Johann Philipp Güntzers geweßenen Weinhändlern und burgers alhier mit der Viel Ehren und tugendreichen Frawen Maria Dorothea gebohrner Römin ehelich erzeugten und nachgelaßenen Jungfer tochter, alß der Jgf. hochzeiterin am andern theil
in beÿsein und persönlicher gegenwarth und Zwar auff des H. Hochzeiters seithen obgemalten seines herrn Vatters und S. T. Herrn Bürckels Med: Doctoris seines Herrn bruders, So dann auff der Jgfr. hochzeiterin seithen Vorewehnter Ihrer geliebten fraw Mutter, ferner S. T. Herrn H. David Erhardt U J. C. und beÿ der hohen Schuhl alhier wohlverordneten Schaffners Ihres nahen anverwanthen auch geschwornen Vogts und S. T. H. Herrn Johann Welpers deß ältern buchdruchers V. b. alhier dero fraw Mutter geordneten Curatoris – Montag d. 19. Monatstag Novembris Anno 1708. [unterzeichnet] Jacob Bürckel als Hochzeuter, Johann Bürckel als hochzeiters bruder, Maria Dorothea Güntzerin als hoch Zeuterin
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 119, n° 678)
Anno 1708 den 28. Novemb. seind nach geschehener ordentlicher Ausruffung in der Kirch Zu St Thomas eingesegnet worden H. Johann Jacob Bürckel der ledige handelsmann H. burckard bürckels deß burgers und huthmachers alhie ehelicher Sohn und Jungfr. Maria Dorothea weÿl. H Johann Philipp Güntzers deß gewesenen burgers und weinhändlers alhier hinderlaßene eheliche tochter [unterzeichnet] Johann Jacob birckel als Hoch Zeiter, Maria Dorothea Güntzerin als hichzeuterin, Johann Bürcklel als bruder (i 121)
Le marchand épicier Jacques Bürckel hypothèque la maison au profit du jardinier Abraham Heydel
1713 (14.10.), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 568
Jacob Bürckel der Specerierer
in gegensein hrn Abraham Heÿdels G.U. und E. E. Kleinen Raths alten beÿsitzers – schuldig seÿe 250 pfund
unterpfand, sein Bürckels behaußung mit allen deren gebäuden, rechten, zugehörden, und gerechtigkeitenn allhier Jenseit der St Thomä bruck ohnfern der Kirchen zu St Louis, einseit ist ein Eck anderseit neben dem bierhauß zum Spieß hinten auffs Allmend
Jacques Bürckel hypothèque la maison au profit du receveur Georges Frédéric Binder
1723 (27.2.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 126
H. Jacob Bürckel handelsmann
in gegensein H. Georg Friedrich Binder des Schaffners des Closters zu denen Reuerinnen, ged. Convent – schuldig seÿe 200 pfund
unterpfand, sein des debitoris Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, zugehörden und gerechtigkeiten jenseith der Thomans: bruck ein und anderseit ist ein Eck ahm allmend, hinten auff hucken den Biersieder zum Spieß
Jacques Bürckel meurt en 1745 en délaissant une fille. Les experts estiment la maison 1 200 livres. L’actif de la succession qui comprend aussi les biens que le défunt a hérités de son frère docteur en médecine Jean Bürckel s’élève à 1 751 livres, le passif à 364 livres.
1746 (29.7.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 87) n° 748
Inventarium über Weÿl. des Wohl Ehrenvest und Großachtbaren Hn Johann Jacob Bürckels, geweßten handelsmanns nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1746. – nachdeme derselbe den 13.ten 7.bris Verwichenen 1745.sten jahrs Von dem lieben Gott aus dießer welt seelig abgefordert worden, Zeitl. hinter sich Verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf ansuchen erfordern und begehren der viel ehren und tugendbegabten Frauen Mariä Dorotheä Burckelin gebohrner Güntzerin, des Defuncti geweßener Ehegattin und nunmahliger Wittib, mit Zu Ziehung des Wohl Ehren und Wohlachtbaren Hn Johann Philipp Güntzers gastgebers zum guldenen Schwerdt und burgers allhier deroselben eheleibl. Hn Bruders und hierzu erbettenen beÿstandts, wie auch der Viel Ehren und tugendreichen Jungfrauen Mariæ Salome Bürckelin, sein des defuncti mit erst erwehnter deßen nunmahliger Frau Wittib ehelich erzeugter tochter und nach tod Verlaßener Erbin, so bereits majorennis und dahero unbevögtiget, mit beÿhülff des Wohl Ehren und Vorgeachten H. Johann Daniel Eulers, bierbrauers Zum Spieß und burgers alhier ihres hierzu erbettenen beÿstandt, inventirt – So beschehen zu Straßburg auff Freÿtag den 29.rten Julÿ Anno 1746.
In einer allhier Zu Straßburg, jenseith der Thomans Kirch gelegenen, in dießen verlaßenschafft gehörigen und hernach beschriebenen behausung befunden worden, Wie folgt.
Eigenthumb ane einer behaußung. Eine behaußung, hoffstatt und bronnen mit allen übrigen deroselben gebäuen, begriffen, weithen zugehörden, rechten und gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg, so ein Eck gegen der Thomans bruck und gegen dem Kloster Zu St Louis einseit neben eingangs gedachtem H. Johann Daniel Euler, anderseith auch neben demselben, vornen und hinten auff die Allmend stoßend und davon gefallen jährl. auff Annunciationis Mariæ löbl. Statt Pfenningthurn Von denen darauff sich befindlichen Wetterdächl. Zween gulden Allmend zinß, sonsten aber über hernach gemeltes unter denen Passivis befindliches, daroben hafftendes Capital eigen, und durch (die Werckmeistere) vermög deroselben übergebenes schrifftl. Abschatzung von 13.ten Julÿ 1746. ohne einige beschwerde angeschlagen pro 2400 gulden oder 1200. lb. Davon abzuziehen obgedachter jährlicher Allmend zinß, so Zu doppeltem Capital à Fünff pro Cento ohnpræjudicirlich gerechnet, antrifft 40. lb. Mithin Vor sothanes hauß nach deßen nunmahliger Abschatzung annoch per rest außzuwerffen 1160. lb.
Dieße behaußung ist weÿl. H. Stephano Cornelio Saltzmann geweßenem Notario publico et Academico, auch Schaffnern des großen Allmosens Zu St Marx allhier längst seel. aberkaufft und in allhießig. Cancelleÿ Contract Stuben behörig Verschrieben, auch darüber ein pergamentener Kauffbrieff außgefertiget worden, welcher aber allen fleißigen nachsuchens ohnerachtet, sich nicht befunden.
Abschatzung dem 13. Julÿ 1746. Auff begehren Weillandt deß Wohll achtbahren vnd bescheitenen H Johann Jackob Bierckell deß geweßenen Pulffermachers seel. hinter Laßenen frau wittib und Erben ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg an der St thomaß brucken gegen über gelegen ein seitß ein Eck gegen St: Lüÿ, anderseitß an H Johann Danniell Iller, hindten auff daß Allmendt Stoßendt, welche behaußung unden ein gangß ein groß haus Ehren darinen der bronen Linckerhandt einn stuben und blatz Zum holtz, oben dar über ein Stuben Cammer Küchell hauß Ehren und Nebenß Stubell ihm 2.ten Stock 5. Cammern und daß hauß Ehren darunder die officier und Knecht Cammer warüber ein alter tachstull daß tach mit breit Ziglen belegt besetzte bienen sambt aller gerëchtig Keidt wie solches durch der Statt Straßburg geschwornen Wërck Meister sich in der besichtigung befunden und Jetzigen breÿß nach an geschlagen wierdt Vor und Umb Zweÿ Tausent Vier hundert Guldten. bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen Wërckmeister [unterzeichnet] Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Volgt nun hierauff die beschreibung der gesambten Verlaßenschafft worunder auch zugleich das Von Weÿl. S. T. Herrn Johann Bürckel, Medicinæ geweßtem hocherfahrnen Doctore et Practico, des Defuncti eheleiblichen herrn Bruder längst seel. herrührende Erbguth, so Viel davon annoch vorhanden, und der seelig Verstorbene herr Bürckel biß an sein Absterben genoßen hat, begriffen, Von und ane sich selbsten, Sa. haußraths 37, Sa. Blbliothecæ 24, Sa. Goldenen Rings 4, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 525, Sa. Eigenthumbs ane einer behausung 1160, Summa summarum 1751 lb – Passiva 364 lb, Gantze Verlaßenschafft, Conclusio finalis Inventarÿ 1386 lb
Marie Dorothée Güntzer loue une partie de la maison au chirurgien Dieuloué Ehrenfried Spiller
1747 (9.3.), Chambre des Contrats, vol. 621 f° 160
Fr. Maria Dorothea geb. Güntzerin weÿl. H. Jacob Bürckel des handelsmanns wittib mit beÿstand ihres bruders Johann Philipp Güntzer des gastgebers
in gegensein H. Gottlob Ehrenfried Spiller des Chirurgi
verlühen, in einer der Fr. verlehnerin eigenthümlich gehörig im Finckweiler gegen St Thomä bruck gelegenen behausung, unten auf dem boden am eck gegen St Louis Kirch eine stub und stubkammer so erst nach des entlehners willen gebauen werden soll samt einer kuchen eine stiege hoch eine stub und stubkammer, eine schwartzgetüch kammer so dann einen keller – auff 9 nacheinander folgenden jahren anfangend auff Annunciationis Mariæ, um einen jährlichen Zinß nemlich 80 gulden
Marie Dorothée Güntzer et sa fille Marie Salomé Bürckel hypothèquent la maison au profit de Jean Jacques Ottmann, meunier au moulin dit Spitzmühl
1747 (13.3.), Chambre des Contrats, vol. 621 f° 166
Fr. Maria Dorothea geb. Güntzerin weÿl. H. Johann Jacob Bürckel des handelsmanns wittib und dero tochter Jgfr. Maria Salome geb. Bürcklein beede mit beÿstand ihres respe. bruders und oncle Johann Philipp Güntzer des wirths
in gegensein H. Johann Jacob Ottmann des Spitzenmüllers – schuldig seÿen 275 pfund
unterpfand, eine behausung und hoffstatt im Finckweiler gegen St Thomä bruck über, einseit ist ein Eck, anderseit neben dem bierhauß zum Spieß, hinten auff das Allmend
La maison propre à Jacques Bürckel revient à sa fille Marie Salomé qui épouse en 1747 Raoul Peyer, marchand originaire de Kindhausen en Argovie : contrat de mariage, célébration
1747 (10.3.), Not. Koch (6 E 41, 499) n° 150
(Eheberedung) persönlich erschienen seÿen, der Wohl Ehrenvest vnd Vorgeachte H. Rudolph Peÿer, der leed. Handelsmann Von Kindhaußen, des Löbl. Canton Baaden in der Schweitz, der Edel, Weiß v. Wohlvorgeachte, Hn Heinrich Peÿer, des Richters das. mit der Viel Ehren v. Tugendbegabten Fr. Maria geb. Bürckelin Ehel. erzeugter Sohn, Ane Einem,
Und die Viel Ehren v. Tugendsamen Jungfr. Maria Salome Bürckelin, Weÿl. des Wohl Ehrenvest v. Vorachtbahren H. Joh: Jacob Bürckels, gewes. handelsmanns v. b. allh. Zu Straßburg seel. mit d. Viel Ehren v. Tugendbegabten Fr. Maria Dorothea geb. Güntzerin ehel. erzeugte Tochter, Am andern Theil
den 10. Mart : 1747 [unterzeichnet] Rudolf Peÿer Zu Kindhaußen und strassburg als hoch Zeÿter, Maria Salome Bürckelin als hochzeiderin
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 257-v, n° 989)
1747. Mittw. 15. Mart. seind nach offentl. Proclamat. Ehl. copul. u. eingesegnet worden, H. Rudolph Peÿer der led. Handelsmann u: b. alhier, H. Heinrich Beÿers richters von Kind Haußen Badischer herrschafft Ehl. Sohn u. J. Maria Salome weÿl. H. Johann Jacob Bürckels geweßenen Handelßmanns u. b. allhier nachgelaßene Ehl. tochter. [unterzeichnet] Rudolff Peÿer als hoch Zeiter, Maria Salome Bürckelin Als hochzeiterin, Johann Philipp Güntzer als Oncle (i 263)
Le réformé Raoul Peyer sollicite le droit de bourgeoisie auprès des Conseillers et des Vingt-et-Un qui le renvoient au Grand Sénat après qu’il a apporté la preuve de sa fortune
1747, Conseillers et XXI (1 R 230)
Rudolph Peÿer Reform. Relig. pt° Civilegii. 62. wird dißfalls an E. E. Großen Rath ad recipiendum Verwießen. 71.
(p. 62) Sambstag d. 4. Mart. 1747 – Lt. Faust pro Lt. Freund nôe Rudolph Peÿer des ledigen handelsmanns Von Kindhaußen in der Schweitzerischen Graffschafft Baaden gehörig Reformirter Religion prod. unth. Memoriale und bitten mit beÿl. sub Nis. 1. 2. 3. pt° Civilegii, handelt Innhalts. Ist Erkandt, werden H. XV. Denner und H. Rathh. Dietrich abgeordnet, umb des Imploranten begehren bißherigen Löbl. Gebrauch gemäß genau Zu untersuchen, und Ihre Relation darüber abzustatten, damit alß dann des fernern hierin ergehe was rechtens.
Depp. iidem Zu Anzeigung des bescheids.
(p. 71) Sambstag d. 18.ten Martÿ. Auff die von Hn XV. Denner und H. Rathh. Dietrich Zufolg Mghh. Erkandtnus vom 4. hujus in sachen Rudolph Peÿers abgetattete Relation was maßen der Implorant das Zu Erlangung des Burger rechts erforderliche Vermögen von 1500. fl. baar Vorgewießen, und daß solches sein wahren Eigenthumb seÿe eÿdlich erhärtert, auch sonstige Zum burger recht erforderliche qulitäte habe, Ist Erkandt, Wird der Implorant pt° Civilegii an E. E. Großen Rath ad recipiendum Verwießen. 71.
Depp. iidem Zu Anzeigung des bescheids.
Marie Salomé Bürckel fait dresser l’inventaire de ses apports qui s’élèvent à 1 099 livres
1747 (12.7.), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 479) n° 370
Inventarium über der Viel Ehren v. tugends. frauen Mariä Salome Peÿerin geb. Birckelin zu dem wohl Ehren Vest v. vorgeachten Herrn Rudolph Peÿer dem Handelsmann v. B. allh. in d. Ehest. zugebr. Nahr. auffgerichtet Anni 1747. – (…) v. sich vermög mit einander auffgerichteten Ehebered. §° 5.to Vor unverändert vorbehalten hat – So geschehen in d. Königl. Statt Strb. in fernerm gegenseÿn d. Viel Ehren v. tugendbegabten frauen Mariæ Dorotheæ Birckelin geb. Güntzerin d. Ehegr. Leibl. Mutter wie auch des Ehren vnd Wohl Vorgeachten Herrn Joh: Philipp Güntzer des Gastgebers v. b. allh. d. Ehefr. Mut. bruders b. erbet. beÿst. auff Mittwoch d. 12. Julii Anno 1747.
In einer allhier Zu Straßburg ane St. Thomans bruck gelegenen hiehero gehörig. behaus. ist befund. worden als folget.
Eigenthum ane einer behaußung. Eine behaus. s. allen deren rechten v. gerechtigkeit. gelegen allh. Zu Strb. i. seit neb. H. Dan. Euler dem bierbrauer v. burg. allh. hinten auch auff denselbigen stosend geleg., so freÿ leed. v. eigen, außer 1. lb so man jährl. d. Statt strb. Pfenning thurn vin denen 2. Wetter dächl. zu Zahlen schuldig. Darüber besagt ein teutsch perg. Kauffbr. in allh. C. C. stb. m. dero anhang. Ins. verwahret, so sich dermahlen nicht befund. dieße behaußung rühret von d. Ehefr. Hn Vat. seel. her, v. solle deßen hinterlas. Fr. Wit. solche S. Legit: lebenslang zu genießen, anbeÿ auch noch 1000. lb darauff Zu erfordern haben. Nebst deme seÿe solche behaußung annoch hypothecirt um 200. lb d dem Stifft Zur Reuerin allhier, so Jährl. auff d. 27. febr. à vier pro Cto verzinßt. Ferner um 500. lb d H. (-) dem Müller v. burger allhier so Jährl. auff d. 13. Mart: auch à 4 pro Cto verzinßl.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 392, Sa. Silb.. Gesch. und Geschmeids 65, Sa. gold. gesch. v. Geschmids 96. Sa. Eigenth. ane i. beh. 527, Summa summarum 1084 lb – Haussteuren 18, Zusammen 1099 lb
Raoul Peyer et Marie Salomé Bürckel hypothèquent la maison au profit du receveur adjoint François Jacques Dorsner
1748 (23.3.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 302-v
H. Rudolph Beÿer der handelsmann und Maria Salome geb. Bürckelin mit beÿstand ihres oncle Johann Philipp Güntzer des wirths und ihres vettern Michael Heÿdel G.U.W. und ihre respe. schwieger und mutter F. Maria Dorothea geb. Güntzerin weÿl. H. Johann Jacob Bürckel des handelsmanns wittib mit beÿstand vorgedachten Güntzer ihres bruders
in gegensein des Stiffts St Nicolai in undis schaffneÿ substituti H. Frantz Jacob Dorßner – schuldig seÿen 400 pfund
unterpfand, eine behausung und hoffstatt im Finckweiler, einseit ist ein Eck gegen St Thomä bruck, anderseit neben dem bierhauß zum Spieß, hinten auf das Allmend
Marie Dorothée Güntzer veuve de Jacques Bürckel meurt en 1766 en délaissant pour héritiers ses deux petit-fils issus de sa fille défunte Marie Salomé Bürckel. Les experts estiment la maison 800 livres. L’actif de la succession s’élève à 1 387 livres, le passif à 1 139 livres.
1766 (30.7.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 270) n° 1031
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, Keinerleÿ davon außgenommen, so Weÿl. die Viel Ehren und tugendreiche Frau Maria Dorothea gebohrne Güntzerin, Weÿl. herrn Johann Jacob Birckels gewesenen Handelsmanns und burgers allhier Zu Straßburg seeligen nachgelaßene Frau Wittib nun auch seel. nach ihrem den 19. Julÿ dießesn lauffenden 1766. Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren des Wohl Ehrenachtbaren Herrn Johann Jacob Dieterlins des Taback fabricanten und burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Herrn Johann Rudolph und Herrn Friderich Maximilian Ludwig Constantin derer Paÿere, weÿland Frauen Mariæ Salome gebohrner Bürckelin mit Herrn Rudolph Peÿer, dem Handelsmann und wie berichtet wird burgern allhier, Ihrem hinterbliebenen Ehegatten ehelich erzeugter Zweÿer Söhn und respectivé Enckeln der Verstorbenen Frauen seeligen ab intestato nach tod Verlaßener Erben, annoch minorennes, fleißig inventirt – So beschehen allhier Zu Straßburg auff Mittwoch& den 30. Junÿ Anno 1766.
In einer allhier Zu Straßburg gelegenen und in dieße Verl. gehörige behaußung, so ein Eck gegen der Thomans bruck hinüber folgender maßen sich befunden
Eigenthum ane einer behaußung. (Peÿerische KK.) Nehml. eine beh. Hoffstatt v. bronnen m. allen übrigen deroselben Gebäuen, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg so ein Eck gegen der Thomans bruck und dem Closter Zu St Louis einseit neben herrn Joh: Joachim Fischern dem biersiedern Zur Ketten und burgern allhier oder dem bierhauß Zum Spieß genand, anderseith auch neben demselben, vornen und hinden auff die Allmend stoßend, davon gefallen jährlichen auff Annunciationis Mariæ löbl. Statt Pfenningthurn Von denen daran sich befindlichen Wetterdächlein 2. fl. Allmend Zß. sonsten aber über hernach gemeltes Passiv Capitalis ledig, eigen, und durch (die Werckmeistere) vermög deroselben übergebenes schrifftlichen Abschatzung von 16.ten Augusti 1766 ohne einige beschwerde angeschlagen pro 800 lb. Davon abzuziehen Vorhergeme,dyer Allmend Zß. Zu dop. Capital gerechnet mit 40. lb. Mithin Vor sothanes Hauß annoch per rest auß zu werffen mit 760. lb.
Dieße beh. ist Weÿl. H. Stephano Cornelio Saltzmann, geweßenem Notario publico & Academico, auch Schaffnern des großen Allmosens Zu St Marx allhier längst seel. aberkaufft und in allh. C. C. stub den (-) behörig Verschrieben, auch darüber ein pergamentiner Kauffbrieff außgefertiget worden, welcher aber allen fleißigen Nachsuchens ohnerachtet, sich beÿ gegenwärtiger Verl. Inventur nicht befunden.
Abschatzung Vom 16.t Aug. 1766. Auff begehren Weil. Fr. Durotheia bircklerin Geborne Gienserin ist eine behausung alhier in der Statt strasburg beÿ sant Luis gelegen Ein seits Neben Dem bierr hauß Zum Spieß genant ander Seits Ein Eck auff das Allment Machent und hienden Ebenfals auff das allmend Stosent gelegen Solche behausung bestehet in Zweÿ Läiden Ferner in Zweÿ Stuben Zweÿ Kichen und Ettliche Kammern dar jber ist der Dach Stuhl mit breit Ziglein begelgt hat auch ein gewölbten Keller und bronnen. Von uns Unterschriebenen der Statt strasburg Geschwornen werk Meister Nach Vorhero gewesener besichtigung mit Aller Ihrer Gerechtigkeit Dem Jetzigen wahren Werth Nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und Umb Ein Thausent Sechs Hundert Gulden [unterzeichnet] Werner, Sebastian Huber
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 75, Sa. Handelswaaren 48, Sa. Silber Geschirr und Geschmeids 2, Sa. Goldenen Rings 3n Sa. baarschafft 8, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1250, Summa summarum 1387 lb – Schulden 1139 lb, Nach deren Abzug 569. lb
Zweiffelhaffte Pfenningzinß hauptgüter hauptg. 25, Ungewiße Schulden 276 lb
Derer beeden Peÿerischen Söhnen mütterl. Guth gehörig, Biliothec, Silbergschirr und Geschmeids, Goldene Ring 7, Eigenthumb ane einer behaußung 760, Summa summarum 817 lb
Wÿdumb, welchen die Verstorbene Zeit lebens genoßen. Nehml. es hat weÿl. Hr. Joh: Philipp Güntzen der geweßene ehemalige Gastgeber v. b. allhier seel. dißorts Verstorbenen leibl. Bruder in seinem vor mir Not° in A° 1761. gestiffteten Testamento Nunc: §° 8.° Zwar eingangs gemelte Peÿerische beede Söhne dißorts Enckel Zu seinen universal Erben seiner decuctis Legatis restirender Verl. jedoch unter gewiße substitution ernennet, allein dießer seiner schwester sie dan auch biß an ihr Ende genoßen hat (…) 4558 lb (…) abgang 447, restiret 4111 lb
Décompte entre Raoul Peyer, commissaire au service du prince électeur de Saxe agissant au nom de son fils Jean Raoul Peyer, marchand à Dresde, et le tuteur de ses deux enfants. L’acte contient une vente de la maison par enchère publique. L’acquéreur est Paul de Grandval.
1776 (4.9.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 280) n° 1407
Abrechnung zwischen Herrn Johann Jacob Dieterlin dem Tabackfabricanten und burgern alhier Zu Straßburg, als bißherig geordnet: und geschworenen Vogt herrn Johann Rudolph und herrn Friderich August Ludwig Constantin derer Peÿern ane einem
So dann Herrn Rudolph Peÿern Churfürstl. Sachßischen Hoff Commissario und Zwar vor und im Nahmen Herrn Johann Rudolph Peÿers seiner verheuratheten ältern Sohns des burgers und handelsmanns in Dreßden, abweßend (…) am andern theil
demnach die von ihme herrn Dieterlin in Vogts weiß gestellte 4.te Vogteÿ rechnung beÿ E. Löbl. Vogteÿ gericht den 4. Julÿ 1774.salv. err. et omiss. abgehandelt und subscribirt wurde, so haben beede theil weilen außer der Einnahm und Außgaben Keine besondere Veränderung in denen Corporibus gedachter Rechnung bißher vorgegagen (…)
(f° 8) Donnerstags den 3. Octobris 1776 Nachmittags im halb dreÿ Uhr habe ich der Statt Straßburg geschworner Notarius auf requisition Herrn Rudolph Peÿer, des Chur Fürstllich Sachßischen Hof Commissarii und Zwar theils zufolg producirter schrifftlicher vollmacht datirt Ambt Dreßden den 19. Aprilis Anno 1776 vor und im Nahmen Herrn Johann Rudolph Peÿers, des handelsmanns allda seines ältern abweßenden Sohns und theils (…) seines Jüngern von hier verreÿßten Sohns gerrn Friderich August Ludwig Constantin Peÿers, dießer beeden als erben Weÿland Frauen Mariæ Dorotheä gebohrner Güntzerin auch längst weÿl. herr Johann Jacob Bürckels geweßenen Handelsmanns und burgers allhier hinderbliebener Wittib seeligen umb die hernach beschriebene behaußung Verfüget, allwo auch Er Herr Rudoplh Peÿer in vorgesagter seiner Söhnen Nahmen zugegen geweßenen und declarirt, daß dieselbe gesinnet seÿen, ihre von Vorgedachter Frauen Bürckelin ihrer Großmutter seel. ererbte eigenthümliche behausung, Hoffstatt und bronnen mit allen übrigen deren Gebäuen, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg jenseits der Thomas bruck, so ein Eck gegen derselben und dem Closter Zu St Louis, einseit neben der bier behaußung Zum Spieß genand, anderseit hinden Zu auch neben derselben, hinden auch auff die Allmend stoßend, davon man ehedeßen Löbl. Statt Pfenningthurn auff Annunciationis Mariæ Von denen daran sich befindlich geweßenen Wetterdächlein 2. fl. Allmend Zinnß zu geben gehabt, nun aber da solche weggethan werden müßen. sonsten ledig, eigen, durch eine offentliche Versteigerung Zu Verkauffen, Zu dem ende auch Er Herr Mandatarius bereits die behaußung durch der Statt geschwornen Außruffern auff heutigen tah und stund außruffen und feil thun laßen, mich Notarium dahero Ambtshalben ersuchend, denen Anweßenden herren folgende conditionen bekand zu machen (…)
Zum ersten mal außgeruffen pro 3000. fl (…) Hr Dieterlin 3400 fl
(f° 11) Montags den 27. Januarÿ Anno 1777 (…) Zum ersten mal außgeruffen pro 3000. fl (…) Hr Rübsamen, handelsmann 3350 fl. Nach deme das dritte und letzte liechtlein erleschen und niemand mehr zu gegen geweßenen, der eine einige mise weiter darauff gethan hätte, als wurde die behausung cum appertinentiis nach vorherige conditiones ihme Sr Grandval dem handelsmann und burgern allhier als meistbeitendem eigenthümlich überlaßen
Les deux fils Peyer vendent la maison 1 450 livres au marchand Paul de Grandval
1777 (10.2.), Chambre des Contrats, vol. 651 n° 56-v
nahmens H. Johann Rudolph Peÿer der handelsmann zu Dreßen H. Rudolph Peÿer Churpfältzisch sächsischen Commissarius sein H. vatter, H. Friedrich August Ludwig Constantinus Peÿer der ledige handelsmanns so nach maßgab decreti E. E. Großen raths vom 18. 9.br. 1776 vor großjährig erklärt worden
in gegensein H. Paul de Grandval des handelsmanns
die ihnen von weÿl. Fr. Maria Dorothea geb. Güntzerin auch längst weÿl. H. Johann Jacob Burckels gewesten handelsmanns hinterbliebenen wittib ihrer großmutter seel. als ererbt auch unvertheilt zuständige behausung, hoffstatt und bronnen mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten jenseits der Thomas brück so ein eck gegen derßelben und andern orts ein eck gegen denen St Louis Herren außmachet, einseit neben der bier behausung zum Spieß genannt, hinten zum theil auff sothane behausung und zum theil Allmend um 6700 livres tournois
Fils d’un notaire de Vasselin en Dauphiné, Paul de Grandval épouse en 1745 Françoise Bittane, veuve de Jacques Boutefoy, contrôleur de grenier à sel : contrat de mariage, célébration
1745 (8.8.), Not. Humbourg (6 E 41, 74)
Contrat de mariage – Sr Paul Grandval marchand habitué en cette ville fils majeur de feu Sr Alexis Grandval, notaire roïal de Moretel habitant a Vasselin en Dauphiné et de Dam.le Virgine Lanfray
Damle Françoise Bitane, veuve de Sr Jacques Boutefoy Con.er du Roy Contrôleur au Grenier a sel d’Evreux, fille du Sr Dominique Bitane marchand et maire de la ville de Phaltzbourg et de Damle Anne Catherine Rotembourg
art. 7, la future épouse ayant un enfant du défunt Sr Boutefoy appellée Marie Elisabeth (…)
Mariage, Saint-Etienne (cath. p. 50)
Hodie 23 mensis augusti 1745 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Eclesiæ conjuncti fuerunt Dominus Paulus Grandval oriundus ex Vasselin in Delphinatu diœcesis Viennensis filius Domini Alexii Cugnat grandval Tabellionis Regii et dominicella Virginiæ Lanfrey in hac parochia Commorans et Domicella Francisca Bitanne phalsburgenses vidia Domini Jacobii Boutefoy dum viveret Ponci salini Eboicanum inspectoris in hac parochia etiam commorans. testes adfurerunt Dominus Franciscus Lanfrey ex Dephinatu mercator et Civis hujatis, Dominus Johannes Perrin Luxemburgensis mercator et Civis in urbe phalsburgensis (signé) P Grandual, Françoise bittanne (i 27)
Fille du maire de Phalsbourg, Françoise Bittane épouse en 1741 Jacques Boutefoy : contrat de mariage, célébration
1741 (1. Xbr), Not. Humbourg (6 E 41, 65)
Contrat de mariage – Sr Jacques Boutefoy Con.er du Roy Contrôleur au Grenier à Sel d’Evreux de présent mre d’hotel de Monseigneur de Bron Con.er d’Etat ordinaire Intendant d’Alsace demeurant en cette ville fils de feu Jean Boutefoy bourgeois marchand a Rouen et défunte Marguerite Lambert
Sr Jean Perrin marchand bourgeois de Phaltzbourg et Anne Catherine Rotembourg auparavant veuve du Sr Dominique Bitane ancien maire dudit Phaltzbourg stipulant pour demle Françoise Bitane leur privigne et fille
T. Sr François Lanfrey et dem.le Marie Elisabeth Bitané ses beau frère et sœur germaine
Mariage, Saint-Louis (cath. p. 192)
Hodie 27 mensis Decembris anni 1741 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt Dnus Jacobus Boutefoy Rothomagensis viduus defunctæ Dllæ Sebastianæ Barrat, a septem annis in parochiâ nostra Commorans, cellario præfectus in Domo Domini Dni Feydeau De Broux totius alsatiæ præfecti, et Domicella Francisca Bitanne phalsburgensis, filia Dni Dominici Bitanne Defuncti et Dllæ Catharinæ Rotembourg Conjugum. Adfuerunt Dnus joannes Perrin mercator phalsburgi commorants sponsæ vitricus, Dnus Franciscus Lanfrey mercator ex parochia Sti Laurentii intra argentinam maritus sororis sponsæ (signé) jacques Boutefoy, Françoise bittanne, Catherine Rotembourg (i 100)
Jacques Boutefoy meurt en 1742 en délaissant une fille. L’inventaire est dressé rue des Veaux dans la maison dite à la Rose bleue
1743 (26.2.), E 5783 (a) – Rép. Koch (6 E 41, 449-1 b)
Inventaire Des Biens délaissés par feu le Sr Jacques Boutefoy vivant Conseiller du Roy Controlleur au Grenier à Sel d’Evreux et maître d’hotel du Monseigneur de Brou Conseiller d’Etat ordinaire après sa mort arrivée le 29 septembre 1742, À la requête du Sr Martin Gauthier ancien assesseur au Petit Sénat traitteur en qualité de tuteur de l’enfant et Héritier, enseigné par Dlle Françoise Bitane veuve du défunt
Le Défunt a délaissé pour seule et unique héritière ab intestat sçavoir Marie Elisabeth Boutefoy agée seulement d’un mois procréé avec la veuve.
Nota, le Sr Gauthier étant décédé avant la liquidation du présent Inventaire le Sr Esprit François lanfrey Baillif de Plobsheim et Secrétaire à l’Intendance a été nommé tuteur à sa place
dans une maison située dans la rue du Veau à l’Enseigne de la rose bleüe
maison sise à Evreux p.sse St Denis
Etat sommaire de la présente succession, Du bien appartenant à la veuve, meubles 518, argenterie 578, bijoux 180, remplacement 840, total 2117 livres tournois
du bien de l’héritière, meubles 580, argenterie 721, montre 140, numéraire 1777, maison 4000, dettes actives 5418, total 12 637 liaison – passif 1475, Deduction faite 11 162 livres tournois
du bien de la communauté, meubles 257, numéraire 1500, dettes actives 10 268, total 12 026 livres tournois – dettes passives 2553, Deduction faite 9472 livres tournois – Somme totale et finale 22 752 livres
Copie du Contrat de mariage (…) le 1 décembre 1741, Humbourg Not. royal
Paul de Grandval et Françoise Bittane acquièrent le droit de bourgeoisie au nouveau tarif en s’inscrivant à la tribu du Miroir
1746, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 274
Sr Paul Grandvalle der handelsmann allhier u. deßen ehefrau geb. Pitanne erhalten u. Zwahr jedes das burgerrecht umb den neuen burger schilling wollen beÿ E: E: Zunfft Zum spiegel dienen, jur. et promis. d. 28.ten Xbris 1746.
Paul de Grandval hypothèque la maison au profit de Louis Charpit de Villecour
1782 (19.10.), Chambre des Contrats, vol. 656 f° 421-v
M. Paul de Grandval négociant (devoir)
à Mre Louis Charpit de Villecour contrôleur général des ventes de l’hôtel de ville de Paris principal commis au bureau de la guerre, 6000 livres tournois
hypothèque, une maison avec toutes ses appartenances, droits et dépendances en cette ville de l’autre côté du Pont St Thomas, d’un côté et d’autre la brasserie à l’enseigne de la Hallebarde
Paul de Grandval meurt en février 1783 en délaissant un fils étudiant en droit. Les experts estiment la maison 1250 livres. La masse propre à la veuve est de 1 726 livres, celle des héritiers de 633 livres. L’actif de la communauté s’élève à 909 livres, le passif à 250 livres.
1783 (26.5.), Not. Zimmer (6 E 41, 1431) n° 583
Inventaire des Biens Generalement quelconques delaissés par feu le Sieur Paul de Grandval, vivant Negociant et bourgeois de cette ville de Strasbourg, dressé en l’année 1783. – après son deceds arrivé en lad. ville le 25 février 1783, Lesquels Biens à la requête de D. Françoise née Bitane Veuve de feu mond. Sr de Grandval, assistée pour l’effet des présentes du Sr Charles Gall Négociant et bourgeois de lad. Ville – Fait et passé aud. Straßburg en presence de Me Mathieu Beguin, Conseiler du Roi, Juge Garde de la Monnoye et Greffier du petit Sénat de cette ville en sa qualité de tuteur de l’héritier bénéficier ab intestat du defunt, dénommé après le présent procès verbal, ce 26 May 1783.
Feu mond. Sieur de Grandval a délaissé pour son seul et unique héritier bénéficier ab intestat savoir Le Sr Ange Henri de Grandval, Candidat en droit, encore mineur, fils dud. défunt procrée en secondes noces avec De Françoise de Grandval née Bitane, Veuve dud. defunt et son héritier universel ab intestat auquel attendu sa monorité il a été établi par Justice pour Tuteur Me Mathieu Beguin (…)
Trouvés dans une Maison scise en cette ville de Strasbourg appartenant à la succession du Defunt près l’Eglise Royale de St Louis sçavoir
(f° 6-v) Propriété d’une Maison appartenante à ladite succession (C) Savoir une Maison et Puits, avec toutes ses appartenances, droits et dépendances, Sçituée en cette ville de Strasbourg vis à vis le Pont de St Thomas, et près de l’Eglise de St Louis, faisant un Coin vers led. Pont et Mrs de St Louis, d’un côté la Brasserie des Halebardes, de l’autre Côté et par derrière donnant en partie sur lad. Brasserie et en partie sur le Communal, franche et quitte de toutes Charges et hypothèques, estimés par les Experts ordinaires et jurés de cette ville suivant leur Billet d’Estimation du 5. May 1783 fourni et joint à la Minute, à la somme de 5000 livres. La propriété de lad. Maison est constatée pat un Contrat de vente expédié sur Parchemin passé à la Chambre des Contrats de cette ville le 10 février 1777. Et par un procès verbal d’Enchère du 27 janvier 1777 signé de Me Dautel vivant Notaire juré de cette ville
(f° 7) Propriété d’une Thuilerie appartenante à la succession. (C.) Savoir une Thuilerie & Grange et deux fours avec toutes ses appartenances droits et dépendances Scituée près du Canal à Achenheim (…) estimée 6600 livres
Etat sommaire du present Inventaire – Copie du Contrat de mariage passé Devant feu Me Hubourg vivant Notaire Roial residant cette ville le 8 août 1745
S’ensuit la Description de la succession de feu mond. Sr de Grandval. Et Premièrement celle des Biens de la De veuve stipulés propres par le contrat de mariage, dettes actives 1000, Remploi 58553, total général 6853 livres tournois
Suit la Description des Biens propres à l’héritier bénéficiaire, total des habits linges 235, Remploi 3400, Total général 3635 livres tournois – Dettes passives 1000, Déduction faite 2635 livres
Enfin suit la Description de la masse active de la Communauté, total des Meubles 496, total de l’argenterie 438, total des Bijoux 39, total de la propriété d’une maison 5000, total de la propriété d’une Thuilerie 6600, total de la Rente annuelle en deniers 1520, total du Capital portant rente 100, Total général 18 469 livres tournois – Dettes passives 30 300, Excédent des Dettes passives 12 178 livres tournois
Copie du Contrat de mariage (…) el 8° août 1745, Humbourg notaire royal
Abschatzung Vom 5.ten Maÿ 1783. Auf begeren Weÿland Herr Paule Grandval des geweßenen Handelsmannn Hinterlaßene Wittib und Erben, ist Eine behausung alhie in der statt strasburg auf dem graut Marck beÿ St Louÿ gelegen, Ein seÿts neben dem bierhaus Zum spieß genannt, anderer seÿts und hinten auf das allmend stoßend gelegen, solche behausung bestehet in Vier stuben, Ein fransösche Camin Zimmer zweÿ Kuchen und Etliche Kammeren darüber ist der dachstuhl mit breuzeigel belegt hat auch Ein gewölbter Keller und brunnen Vor und um Zweÿ tausend fünff Hundert gulden.
Der Zweÿte begriff ist auch alhie in der statt strasburg beÿ dem dorff Achenheim gelegen (…) Von uns unterschriebenen der stadt strasburg geschwornen Werckmeister und Vorher geschehener besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und um Dreÿ Tausend Dreÿ Hundert gulden [unterzeichnet] Götz Wmstr., Kaltner WMstr.
Son fils Ange Paul Granval meurt sans postérité en délaissant pour héritier (Dominique Arménie) Bittane
1794, Acte sous seing privé, acp 25 f° 38-v du 12 ther. 2
ssp du même jour
Attestation, qu’ils ont connu Ange Paul Granval, qu’après son decès il n’a point été fait d’inventaire et qu’a deffaut d’héritiers directs ou Collatéraux il a laissé pour unique héritier le Citoyen Bittane
Inventaire après décès d’une locataire, Louise Barbe Faull
1803 (30 ventose 11), Strasbourg 14 (20), Not. Lex n° 2806
Inventaire de la succession de Louise Barbe Faull décédée majeure d’ans – à la requête de Jean André Eschbecher Négociant curateur nommé aux héritiers absents
indiqué par Elisabeth Fladenmüller fille majeure de Bergbietenheim sa servante, Marie Fladenmüller sa sœur et Marguerite Bernard native de Dahlenheim ces deux dernieres majeures qui ont servie de garde malade – Testament mystique du 10 courant déposé au rang des minutes de Me Laquiante
en la maison de la De veuve Grandval née Lanfrey quai dit finckweiler N° 6 au Logement qu’elle y occupoit au Second étage le 24 du courant
total de l’actif 8408 fr, dont numéraire 241 fr, dettes actives 6400 fr, passif 4326 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 87 F° 89-v du 9 germ. 11
Ancien capitaine d’infanterie au régiment Sonnenberg Suisse, Dominique Arménie Bittane meurt célibataire en 1808 après avoir légué à son petit cousin Rottembourg colonel au service de l’Empire français la maison grevée de divers droits d’habitation
1808 (8.10.), Strasbourg 14 (39), Not. Lex n° 2883
Inventaire de la succession de Dominique Armenie Bittan ancien capitaine d’infanterie retiré à Strasbourg décédé en sa maison rue finckwiller n° 6 le 14 septembre dernier – à la requête de Jean Baptiste Perin, ancien capitaine de hussards retiré à Strasbourg, frère utérin, héritier et légataire du défunt par son testament nuncupatif du 31 août dernier, De Marie Reine Richard ci devant religieuse de la Visitation a Metz, Dlle Thérèse Fresier couturiere, de Jacques Bittan platreur et de Christine Rottenbourg native de Pfalsebourg fille majeure, Lesquelles dites De Richard, Dlle Rothenbourg ainsi que la Dlle Frésier ont demeuré chez le défunt et demeurent encore dans sa maison susdite a vie durante, légataires conjointement avec Jean Rottembourg boulanger à Phalsbourg, cousin germain du défunt, pere de ladite Christine Rottembourg ainsi que M de Rottembourg petit cousin du défunt Colonel de Sa Majesté Impériale présentement à l’armée qui se trouve en Pologne, colégataires
immeuble, Une maison droits et dépendances appartenante au défunt en cette ville au quartier dit finckviller n° 6, laquelle aboutit d’un côté a la brasserie ayant pour enseigne les deux Hallebardes, d’autre le coin de la même maison donnant sur la rue du vent, devant le quartier Finckwiller, derrière la maison du Sr Dillemann, évaluée à 6000 francs. N.B. le nommé Deubel paye un loyer annuel de 48 fr les autres appartemens de la même maison occupés à vie durante par M de Rottembourg comme propriétaire, par M Perin, De Richard et Dlle Frésier comme usufruitières à titre gratuit, 240 fr
Récapitulation, mobilier 2294 fr, numéraire 7924 fr, dettes actives 40 873 fr, dettes douteuses 49 000 fr, dettes perdues 5148 fr, maison 6000 fr, total 111 239 fr – passif 27 852 fr
Testament Me Lex – dans la chambre a côté du poele a une croisée ayant vue sur la maison des Sr Braun et Zollicoffre négociants au premier étage de la Maison a luy appartenante au quartier dit finckwiller (…) 2. legue à M de Rottembourg mon petit cousin colonel du 109° régiment d’infanterie de ligne au service de l’Empire français présentement a l’armée qui se trouve en Pologne, la propriété absolue de ma maison susditte avec ses appartenances droits et dépendances d’un côté la brasserie ayant pour enseigne les deux hallebardes d’autre coin de la même maison donnant sur la rue du vent devant quartier dit finckwiller derrière maison du Sr Dillemann fabricant de tabac, a condition expresse que Marie Reine Richard ci devant religieuse de la visitation a Metz et Dlle Thérèse frésier couturière toutes deux demeurantes avec moi conserveront leur vie durante a titre gratuit chacune le logement qu’elles occupent présentement chez moi au premier – plus M Jean Baptiste Perin ancien capitaine d’hussards rétiré à Strasbourg mon frère utérin le logement au rez de chaussée et celui du second Etage dans ladite maison a titre gratuit sa vie durante
Enregistrement de Strasbourg, acp 108 F° 60 du 17.10.
Décès, Strasbourg (n° 1335)
L’an 1808 le 14° jour du mois de septembre (…) sont comparus Jean Baptiste Perrin âgé de 79 ans Capitaine de Cavalerie retiré, frère utérin du défunt (…) que Dominique Arménie Bittan âgé de 86 ans ancien Capitaine du Régiment Sonnenberg suisse retiré, non marié, natif de Phalsbourg, Département de la Meurthe, fils légitime de feu Dominique Arménie Bittan, négociant, et feu Catherine Rottelbourg est décédé Cejourd’hui à six heures du matin en la maison située au Finckwiller N° 6 (i 108)
Le général de brigade Henri Rottembourg (né en 1769 à Phalsbourg et mort en 1857 à Montgeron en Seine-et-Oise) et Joséphine Julie Novel cèdent la maison au revendeur Joseph Fischer
1811 (20.9.), Strasbourg 6 (39), Not. Meyer n° 481
Jean Louis Knobloch notaire mandataire de M Henry Rottembourg baron de l’Empire général de brigade adjudant général de la garde impériale Officier Chevalier de la Légion d’Honneur et Joséphine Julie née Novel
à Joseph Fischer graissier
une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg quartier dit au Finckwiller n° 6 d’un côté la Brasserie aux deux Hallebardes d’autre la rue du Vent dont elle fait le coin, devant quai Finckwiller en face du pont St Thomas, derrière le Sr Dillemann fabricant de tabac – appartient au baron Rottembourg suivant testament reçu Me Lex le 31 août 1808 enreg. le 27 septembre suivant et délivrance pat acte reçu Me Zimmer le 5 mai 1810
Charges, clauses et conditions – 1. de laisser jouir conformément au testament la De Marie Reine Richard ex réligieuse et Dlle Thérèse Fresier couturière leurs vies durantes du logement qu’ils occupent en ce moment – moyennant 14 000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 118 F° 17 du 21.9.
Originaire d’Altenheim, Joseph Fischer épouse en 1790 Marguerite Palliet native de Rauwiller
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 37)
Anno Domini 1790 die 14 Novembris (…) sacro Matrimonii vinculo juncti fuerunt Josephus Fischer ex Alltenheim oriundus filius legitimus Michaelis fischer civis ibidem et Mariæ Matter conjugum (…) ex una, et Margaretha Pallier ex Rauwiller Principatus Nassauiensis oriunda filia majorennis soluta defuncti Jacob Pallier civis indisem et superstitis vidua Catharina Schleppi in Parochia nostra commorans (signé) Joseph fischer, balliettin (i 22)
Joseph Fischer meurt en 1814 en délaissant sa veuve pour héritière universelle.
1814 (19.7.), Strasbourg 12 (55), Not. Wengler n° 8273
Inventaire de la succession de Joseph Fischer, graissier décédé le 13 février dernier – à la requête de Marguerite Baliett veuve, commune en biens suivant contrat de mariage reçu par Laquiante notaire à Strasbourg le 2 novembre1790
dans la maison mortuaire sur le quai Finckweiler n° 6
immeuble, une maison a rez de chaussée et deux étages avec toutes ses autres appartenances, droits et dépendances sise à Strasbourg sur le quai Finckweiler n° 6, d’un côté la brasserie aux deux hallebardes d’autre formant la coin de la rue du Vent devant ledit quay, derrière le Sr Dillmann fabricant de tabac – acquis de M Henri de Rottenbourg baron de l’empire général de brigade et de Joséphine Julie née Novel par acte reçu Knobloch notaire à Strasbourg le 20 septembre 1811 – estimée 11 000 francs
meubles 352 fr – ensemble 11 352 fr, passif 8000 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 125 f° 15-v du 22.7.
Marguerite Palliet se remarie en 1819 avec le revendeur Thiébaut Schierer, originaire de Ballbronn, qui a épousé en 1793 Anne Catherine Gerspach native de Thann en Haute-Alsace puis en 1805 Elisabeth Wild native de Morschwiller-le-Bas en Haute-Alsace
Mariage, Strasbourg (n° 80)
Cejourd’hui 11 février 1793 (…) d’une part Theobald Schirer, agé de 31 ans, journalier, domicilié en cette ville, natif de Ballbronn département du Bas Rhin fils de feu Pierre Samuel Schirer, tonnelier, et de feue Brigitte Vierling, de l’autre part Marie Anne Catherine Gerspach agée de 29 ans domiciliée en cette ville, native de Thann district de Belfort département au haut rhin fille de Laurent Gerspach cultivateur audit lieu et de Françoise Dayac (…) de l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 13 août 1762 (…) de l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 29 septembre 1763 (signé) Schirer, l’épouse a déclaré ne savoir signer (i 47)
Contrat de mariage passé treize ans après le mariage
1804 (7 pluviose 12), Strasbourg 12 (4), Not. Wengler n° 694
Eheberedung – burger Diebold Schurer der fastenspeishändler
Maria Catharina Gerspach, wie das sie sich vor ohngefähr 13 Jahren miteinander verehelichet ohne eine Eheberedung errichet zu haben
Enregistrement de Strasbourg, acp 90 f° 60-v du 9 pluv. 12
Marie Catherine Gerspach meurt en 1805 dans sa maison rue des Orfèvres
1805 (3 prairial 13), Strasbourg 12 (7), Not. Wengler n° 1257
Inventaire de la succession de Marie Catherine Gerspach femme de Thiébaud Schierer marchand graissier, décédée le 21 nivose 13 – à la requête du veuf, de Bernard Bandli cordier tuteur subrogé de Catherine Monique 12 ans, Joseph Thiebaud 7 ans, Philippe Jacques 5 ans et Madeleine Elisabeth 2 ans enfants de al défunte – contrat de mariage reçu par le notaire soussigné le 7 pluviose 12
dans la maison mortuaire faisant partie de cette succession rue des Orfèvres cour appelée bleihoff n° 5
Immeuble, Une Maison tréfond et autres appartenances et dépendances droits actifs y compris le droit de l’entrée et de sortie et de la jouissance commune aux autres maisons voisines et de la moitié du balcon commun avec celle vis à vis pratiqué d’un bâtiment a l’autre situé a Strasbourg rue des Orfèvres dans la cour appelée bleihoff n° 5, d’un côté la veuve Hoelbé, d’autre les héritiers de feu Jean Frédéric Büttner orfèvre devant lad. cour derrière le Sr Faudel Caffetier – acquis de Georges Frédéric Albrecht et Marie Madeleine Roederer suivant acte reçu Knobloch notaire à Strasbourg le 14 fructidor 9 – rapporte le premier étage occupé par la succession 72 fr, le second 48 fr total 120 fr, en capital 2400 francs
mobilier 388 fr, total général 2788 fr, reprises et frais 5102 fr, reste 2314 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 96 f° 154-v du 10 pr 13
Thiébaut Schirer se remarie avec Elisabeth Wild
Mariage, Strasbourg (n° 229)
L’an XIII de la République le 16° jour du mois de Prairial – Thiébaut Schirer, agé de 42 ans, graissier, domicilié en cette ville depuis 30 ans, né à Ballbronn département du Bas Rhin le 15 août 1762, majeur, fils de feu Pierre Samuel Schirer, tonnelier audit lieu et de feue Brigitte Vierling, veuf de Marie Anne Catherine Gerspach décédée en cette ville le 21 nivôse dernier, et Elisabeth Wild, agée de 53 ans, domiciliés en cette ville depuis 24 ans, née à Niedermorschwiller département du haut-rhin le 6 novembre 1751, majeure, fille de feu Christophe Wild, cultivateur audit lieu et de feue Elisabeth Halm, décédés à Niedermorschwiller, le premier le 7 novembre 1771 et la seconde le 30 août 1786 (signé) Diebold Schirer, l’épouse a déclaré ne savoir signer (i 120)
Thiébaut Schierer épouse Marguerite Palliet. Le mari apporte en mariage sa maison rue des Orfèvres, la femme celle quai Finckwiller
1819 (9.9.), Strasbourg 12 (77), Not. Wengler n° 11 537
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Thiébaut Schierer ci devant marchand graissier veuf en premières noces avec enfants de Marie Catherine Gerspach et en secondes sans enfant d’Elisabeth Wild
Marguerite Baliette veuve sans enfant de Joseph Fischer marchand graissier (signé) Balliattin
art. 2. les futurs époux déclarent qu’ils possèdent, le mari une maison et ses dépendances située à Strasbourg rue des Orfèvres dans la cour appelée Bleyhoff n° 5
et la future épouse 2. une maison avec ses appartenances et dépendances sise en cette ville sur le quai Finckwiller n° 6
Enregistrement de Strasbourg, acp 144 F° 101 du 13.9.
Thiébaut Schierer se remarie en 1822 avec Marie Thérèse Tagliasaqui veuve du perruquier Frédéric Hügel
1822 (18.7.), Strasbourg 14 (72), Me Lex n° 4580
Contrat de mariage, exclusion de communauté – Thiébaut Schierer, propriétaire, demeurant au Finckweyler n° 6 veuf de Marguerite Baliette
Marie Thérèse Tagliasaqui veuve de Frédéric Hügel, perruquier demeurant rue du Vent n° 10
Enregistrement de Strasbourg, acp 158 F° 120 du 19.7.
La maison est revenue à Thiébaut Schierer que Marguerite Balliet a institué son légataire universel. Les deux enfants Schierer la vendent à l’aubergiste Jean Paul Moser et à sa femme Elisabeth Mertz
1834 (22.1.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 278, n° 44 – Strasbourg, Me F. Grimmer du 6.1.
Jean Jacques Schierer, vicaire à Boersch, Catherine Schierer, majeure à Strasbourg
à Jean Paul Moser, aubergiste et marchand de vin, et Elisabeth Mertz
une maison avec puits et dépendances sise à Strasbourg quai Finckwiller n° 6, de deux côtés et devant elle forme des coins, donnant derrière sur la brasserie des Deux hallebardes – sont compris six poeles en fonte et en fayence avec tuyaux, pierres et autres accessoires dont l’une en fonte se trouvant dans le logement qu’occupe la Dlle Frésier
Etablissement de la propriété, recueilli dans la succession de Thiébaut Schierer propriétaire, dont ils sont seuls et uniques héritiers, Schierer père par donataion de Marguerite Baliette son épouse en troisième noces veuve sans enfant de Joseph Fischer, marchand graissier, suivant contrat de mariage reçu Wengler le 11 septembre 1819, la De Schierer née Baillette participant pour moitié de la communauté du Sr Fischer dont elle était légataire universelle suivant Contrat de mariage reçu Laquiante notaire à Strasbourg le 8 octobre 1790, le Sr Fischer a acquis ladite maison de Henri Rothenbourg, baron d’Empire général de brigade et de Joséphine Julie Novel par acte reçu Meyer notaire à Strasbourg le 20 septembre 1811, l’immeuble en question appartenait à M. Rothenburg pour lui avoir été légué par Dominique Arménie Bittan, ancien capitaine d’infanterie retiré suivant testament reçu Lex notaire à Strasbourg le 30 août 1808 enregistré le 27 septembre suivant, à charge de laisser habiter gratuitement Dlle Thérèse Fresier, les deux chambres au second étage de ladite maison dont les fenêtres donnent sur la maison Claussing qu’elle occupe présentement en vertu dudit testament de Dominique Arménie Bittan, ancien capitaine à Strasbourg du 30 août 1808, estimé à 20 francs – moyennant 12 000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 222 f° 77-v du 11.1.
Originaire de Soufflenheim, Jean Paul Mosser épouse en 1818 Marie Elisabeth Mertz native de Romanswiller
Mariage, Strasbourg (n° 198)
Le 9 juin 1818, Jean Paul Mosser majeur d’ans, né en légitime mariage le 2 mai 1778 à Soufflenheim (Bas-Rhin) domicilié à Strasbourg, Palefrenier, fils de feu Joseph Mosser cultivateur décédé à Soufflenheim le 29 avril 1810 et de feu Marie Anne Goetz décédée audit lieu le 26 ventôse an 2, Marie Elisabeth Mertz, majeure née en légitime mariage le 5 décembre 1792 à Romanswiller (Bas-Rhin), domiciliéé à Strasbourg fille de feu Thiébaut Mertz cultivateur décédé à Romanswiller le 12 nivôse an 10 et de Marie Elisabeth Kleinlogel (signé) Johann Paul Mosser, Maria Elisabetha Mertz (i 26)
Registre de population (600 MW 135), p. 143, Finckwiller n° 6
Moser, Jean Paul, 1776, Sufflenheim, cabaretier – à Strasbourg depuis 1810, admis en 1813, auparavant derrière St Nicolas 17, entré 10 juin 1834, sorti 14 7.bre 41, q des bateliers 49
id. née Mertz, Marie Elisabeth 1795, Romanswiller, épouse, décédée 4 février 39
Jean Paul Moser meurt en 1853 après avoir institué pour légataire universel son neveu Philippe Albrecht, cultivateur à Soufflenheim
1853 (8.9.), Me Grimmer (minutes en déficit)
Testament de Jean Paul Moser, rentier à Strasbourg par lequel il institue le Sr Philippe Albrecht, cultivateur à Soufflenheim son neveu son légataire universel
(Décès le 10 7.bre 1853. Déclaration du 9 janvier 1854)
acp 422 (3 Q 30 137) f° 75-v du 12.9.
Décès, Strasbourg (n° 1825)
Acte de décès – Jean Paul Mosser, âgé de 75 ans, né à Soufflenheim (Bas-Rhin), rentier, veuf de Marie Elisabeth Mertz, domicilié à Strasbourg, fils de feu Joseph Mosser cultivateur et de feu Marie Anne Goetz, est décédé le 10 septembre 1853 à une heure de relevée en la maison rue des Bouchers N° 41 (hydrothorax)
déclaré par Philippe Albrecht, âgé de 55 ans, cultivateur, voisin du défunt (i 18)
Jean Paul Mosser et Elisabeth Mertz vendent la maison au marchand de vins Jacques Graff et à sa femme Regine Mosser
1837 (9.10.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 325, n° 10 – Strasbourg, Me F. Grimmer du 26.9.
Jean Paul Mosser, aubergiste et marchand vins, et Elisabeth Mertz
à Jacques Graff, marchand de vin, et Regine Mosser
une maison avec puits et dépendances sise à Strasbourg quai Finckwiller n° 6, donnant derrière sur la brasserie des Deux halebardes, de deux côtés et devant elle forme des coins – sont compris tous les fourneaux à l’exception de deux en fayence dont le choix appartient aux vendeurs et parmi tous les autres savoir Dans l’appartement du débit de vins huit tables en bois de sapin, cinq doubles bancs, un banc simple, sept tabourets le comptoir, au premier (…) au second étage – Les vendeurs se réservent jusqu’à Pâques 1838 le droit de loger et d’occuper tout le premier étage la petite cave une chambre à linge sale et qui est la seconde en montant l’escalier au troisième étage et de faire couler la lessive dans la cuisine avec le chaudron vendu, de sécher le linge au grenier enfin le droit de laisser dans les caves les tonneaux qui s’y trouvent
Etablissement de la propriété, d’acquet sur Jean Jacques Schierer, vicaire à Boersch, et Catherine Schierer, majeure, par acte reçu Me F. Grimmer le 6 janvier 1834 transcrit au bureau des hypothèques volume 270 n° 44, lesdits Schierer l’ont recueilli dans la succession de Thiébaut Schierer dont ils sont seuls et uniques héritiers, Schierer père a acquis ladite maison de Marguerite Baliette son épouse en troisième noces veuve sans enfant de Joseph Fischer, marchand graissier, suivant contrat de mariage reçu Wengler notaire à Strasbourg le 11 septembre 1819, De Schierer née Baillotte participant pour moitié de la communauté du Sr Fischer dont elle était légataire universelle suivant contrat de mariage reçu Laquiante notaire à Strasbourg le 8 octobre 1790, le Sr Fischer l’a acquis de Henri Rothenburg, baron d’Empire général de brigade et de Joséphine Julie Noël suivant contrat passé devant Meyer notaire à Strasbourg le 20 septembre 1811, appartenait à M. Rothenburg pour lui avoir été légué par Dominique Arménie Billon, ancien capitaine retiré, suivant testament reçu Lex notaire à Strasbourg le 30 août 1808 enregistré le 27 septembre suivant, à charge de laisser habiter gratuitement Dlle Thérèse Fressier, couturière, suivant testament de Dominique Arménie Billon, ancien capitaine suivant testament reçu Lex notaire à Strasbourg le 30 août 1808, jouissance estimée à 20 fr. – moyennant 16 000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 253 f° 40 du 3.10.
Le mariage passé à Drusenheim n’est pas conservé. Originaire d’Osthoffen, Jacques Graff épouse en 1836 Reine Mosser native de Drusenheim
Drusenheim, tables décennales, Jacques Graff et Reine Mosser, 23 novembre 1836
Reine Mosser meurt de phtisie en 1851 en délaissant quatre enfants
1851 (4.9.), Me Noetinger
Inventaire de la succession de Reine Moosser, épouse de Jacques Graff, tonnelier et marchand de vins à Strasbourg décédée le 18 avril 1851, dressé à la requête du veuf, agissant 1) à cause de la communauté universelle de biens qui a existé entre le veuf et son épouse défunte aux termes de leur contrat de mariage reçu Klein notaire à Drusenheim le 7 novembre 1836, 2) comme donataire en usufruit de la moitié de la succession de son épouse défunte aux termes d’un acte de donation reçu Noetinger le 27 mars 1851 enregistré ce jourd’hui, 3) comme père et tuteur de Jean Georges, Joseph Jacques, Marie Joséphine Reine et Marie Caroline Graff
Communauté, 1) le lit nuptial prélevé par le veuf 78, 2) maison et marchandises 25 681, 3) argent comptant 3015, 4) créances 8427
Immeubles, un corps de biens ban de Dahlenheim (Dalhunden) et Drusenheim estimé 5280
Une maison sise à Strasbourg quai finckwiller N° 6 estimée 16 000
Masse passive 7100 francs
(Succession déclarée le 13 8.bre 1851 n° 736)
acp 403 (3 Q 30 118) f° 20 du 9.9.
Décès, Strasbourg (n° 756)
Acte de décès. Le 19 avril 1851, ont comparu Jacques Graff agé de 44 ans, marchand de vins à Strasbourg (…) que Reine Moser âgée de 38 ans née à Drusenheim (Bas Rhin) épouse deu Jacques Graff marchand de vins, domiciliée à Strasbourg, fille de feu Florent Mosser, boulanger, et de feu Catherine Vitzikam est décédée le 18 avril 1851 à trois heures en la maison quai finckwiller n° 6 – Phthisie ( i 91)
Jacques Graff se remarie en 1852 à Haguenau avec Thérèse Suiter : contrat de mariage, célébration
1852 (6 9.br), Me Noetinger
Contrat de mariage – Jacques Graff, tonnelier et marchand de vins à Strasbourg, veuf avec quatre enfants de feue Reine Mosser son épouse en premières noces
et Thérèse Suiter fille majeure de François Antoine Joseph Suiter, boulanger à Haguenau et de feue Barbe Pfaff son épouse
stipulation de régime de la communauté de biens réduite aux acquêts réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur époux et ceux de ses enfants sont constatés par un inventaire reçu Noetinger le 4 septembre 1851
Les apports de la future épouse consistent en une somme de 1400 francs argent comptant et dans ses droits encore indivis dans la succession de sa mère sont elle est héritière pour un 5°
Donation par le Sr Suiter père à la future épouse sa fille ce acceptant d’une somme de 2000 francs imputable sur les droits de la future épouse dans la succession de sa mère et le surplus s’il y en a en avancement d’hoirie
Donation par le futur époux à la future épouse en cas de survie de l’usufruit d’une somme de 4000 francs et en cas de contestation par les enfants d’une part d’enfant le moins prenant en toute propriété
acp 414 (3 Q 30 129) f° 73 du 11 9.br Noetinger
Mariage, Haguenau (n° 53)
Le 25 novembre 1852. Jacques Graff, veuf de Reine Moser sa première femme décédée à Strasbourg le 18 avril 1851, agé de 47 ans, né à Osthoffen, Bas-Rhin le 21 messidor an XIII soit le 10 juin 1805, marchand de vins domicilié à Strasbourg quai finkwiller, 6, fils légitime majeur de feu Antoine Graff en son vivant laboureur décédé à Osthoffen ,e 30 avril 1839 et de fei Anne Jacob décédée à Osthoffen en 5 avril 1831, et de Thérèse Suiter, âgé de 35 ans, née à Haguenau le 7 juillet 1817, sans profession domiciliée à Haguenau fille de François Antoine Suitner, âgé de 64 ans, boulanger à Haguenau et de feue Marie Barbe Pfaff décédée à Haguenau le 21 octobre 1852 (i 31)
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports.
1852 (22 9.br), Me Noetinger
Inventaire des apports en mariage de Jacques Graff tonnelier à Strasbourg avec Thérèse Suiter célibataire à Haguenau, duquel il résulte que les apports s’élèvent à 53 820 francs
acp 415 (3 Q 30 130) f° 12 du 24 9.br Noetinger