58, Grand rue


Grand rue n° 58 – VII 131 (Blondel), P 778 puis section 1 parcelle 92 (cadastre)

Maître d’ouvrage, Jean Herrmann Klein, greffier, vers 1755

Grand rue 58 (avril 2015)Grand rue 58 mascarons (juillet 2016)
La maison face à la rue des Aveugles (avril 2015). Le rez-de-chaussée date de 1995, les deux premiers étages de 1755 environ, le troisième étage de 1894
Mascarons aux deux premiers étages

Faisant face à la rue des Aveugles comme le rappellent régulièrement les descriptions de l’Ancien Régime, la maison appartient au XVII° siècle à la famille Nægelin, tour à tour blanchisseur, huilier et secrétaire des Quinze. Après qu’elle a été aux mains du notaire Jean Frédéric Redwitz pendant une dizaine d’années, l’aubergiste Jean Bentz originaire de Quatzenheim y exploite l’enseigne à la Pomme rouge en 1707. Il la vend la même année au receveur et greffier Pierre Hermann Klein. La maison est la troisième à gauche de la ruelle sur le plan-relief de 1727 : porte d’entrée et une fenêtre au rez-de-chaussée, trois fenêtres à chacun des deux étages. Elle revient en 1752 à son fils Jean Herrmann Klein, lui aussi greffier. Comme sa valeur minimale fixée par les experts de la ville passe de 1 000 livres en 1752 à 1 800 en 1759, il est à peu près certain que la façade actuelle ait été construite entre ces deux dates. La travée centrale avance légèrement de la façade. Les linteaux des fenêtres aux étages sont ornés de mascarons qui représentent de bas en haut et de gauche à droite, Apollon entre deux muses, Diane, Mercure et Vénus (voir l’étude Répertoire des mascarons de Brigitte Parent). Les ferronneries datent sans doute de la même époque. Le marchand Jean Philippe Schatz acquiert la maison en 1765 et fait transformer le deuxième étage vers la rue.

Grand rue 1725 (VII 131-133, 140-141)
125 Elévations (u)-v
Plan-relief de 1725 (Musée historique, cliché Thierry Hatt)
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 125 (plan)

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue est la troisième à gauche du repère (v), au-dessous de la troisième lettre g (gris, couleur de la façade). Le rez-de-chaussée comprend une arcade et la porte d’entrée, la séparation horizontale figure le double bandeau, chacun des deux étages a trois fenêtres comme une centaine d’années auparavant. La toiture abrite un étage à la Mansard et deux niveaux de greniers. La cour F montre l’arrière (1-2), la remise (1-4) à droite de la cour, le bâtiment arrière (3-4) et la propriété voisine à l’est (2-3). La deuxième cour C représente l’autre face (1-2) du bâtiment entre les deux cours et les bâtiments voisins. La maison porte d’abord le n° 50 (1784-1857) puis le n° 58.

126 Cour F126 Cour C
Première cour F, troisième cour C

Le cadastre ne signale aucune transformation entre 1840 et 1890. Frédéric Oster fait poser en 1881 une devanture à son magasin qu’il agrandit en 1885 en couvrant la cour d’un toit vitré. Louis Fritsch transforme en 1894 la mansarde en étage ordinaire dont les cadres de fenêtre reprennent le style des étages inférieurs. Il rehausse quelques mois plus tard le comble et aménage un nouvel étage mansardé garni d’un balcon. Le bâtiment est légèrement endommagé par le bombardement aérien du 25 septembre 1944 et les tirs d’artillerie du 14 avril 1945. Emile Meder réunit en 1964 les locaux commerciaux au rez-de-chaussée des maisons 58 et 60 en supprimant un mur porteur. Robert Meder convertit le rez-de-chaussée en logement, pose trois balcons vers la cour et supprime le toit vitré qui couvre la cour (1994-1996). Le local commercial a été longtemps occupé par une épicerie (Charles Sontag en 1898, Emile Meder dans les années 1930 puis Robert Meder).

Grand rue 58 (mai 1894)Grand rue 58 (juillet 1894)Grand rue 58 (1994, arrière I)Grand rue 58 (1994, arrière II)
Transformations de mai et juillet 1894
Façades sur cour avant et après les travaux de 1994
(dossier de la Police du Bâtiment)

juillet 2016

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1630 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

h Adolphe Nægelin, blanchisseur à la Gantzau, et (1588) la fille du tailleur – luthériens
h Christophe Brendel, brasseur puis baigneur, et (1625) Apollonie Nægelin – luthériens
1650 h Thiébaut Nægelin, huilier, et (1620) Marguerite Beilstein – luthériens
1660* h Sébastien Nægelin, secrétaire des Quinze, et (1652) Marie Elisabeth Kammerer – luthériens
1691 v Jean Nicolas Welt, vrillier, et (1680) Salomé Farrenschon, veuve de Philippe Gerold, ramoneur – luthériens
1694 v Jean Frédéric Redwitz, notaire, et (1664) Eve Roll – luthériens
1705 v Jean Bentz, aubergiste, et (1694) Marguerite Hammerer veuve de l’aubergiste Thiébaut Geist – luthériens
1707 v Pierre Hermann Klein, receveur et greffier, et (1696) Jeanne Barbe Moreau veuve de Jean Lyss – catholiques
1752 h Jean Herrmann Klein, greffier, et (1732) Sidonie Elisabeth Haffner – catholique et luthérienne convertie
1765 v Jean Philippe Schatz (le jeune), marchand, célibataire († 1776) – luthérien
1776 v Philippe Jacques Greis, notaire, et (1758) Catherine Salomé Osterried, remariée (1784) à Jean Henri Fried, lieutenant colonel – luthériens
1786 v Jean Daniel Falckenhauer, tonnelier et marchand de vins, et (1757) Marie Salomé Grauel – luthériens
1810 v Jean Théophile Federhenn, débitant de tabac, et (1792) Salomé Holzapfel – réformés
1845 h Georges Kamm, passementier, et (1821) et Marguerite Salomé Federhenn
1873* Charles Alexandre Raymond, marbrier
1879* Frédéric Emile Oster, marchand
1890* Louis Fritsch, marchand épicier
1896* Charles Sonntag, marchand épicier, et Barbe Geiler
1932* Emile René Meder

Valeur de la maison selon les billets d’estimation :

(1765, Liste Blondel) VII 131, M. Klein
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Not. Greiß, 3 toises, 0 pied et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 778, Federhenn, Geoffroi, débitant de tabac – maison, sol, cour – 8,7 ares (1,55)

Locations

1673, Philippe Hartmann, chapelier
1709, David Groberger, cordonnier
1711, Louis Joseph La Garde, chirurgien
1783, François Antoine Schneider, curé d’Ebersheim

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1719, Préposés au bâtiment (VII 1388)
Jean Martin Pfundstein demande au nom du receveur Jean Pierre Hermann Klein l’autorisation de réparer les murs de la descente de cave qui se trouve sur le communal. Les préposés chargent le chef de chantier de relever les mesures.

(f° 225-v) Donnerstags den 7. Sept. 1719. H. Johann Peter Hermann Klein pt° Kellerthür
Johann Martin Pfund Stein, nôie Herrn Johann Peter Herman Kleinen, des gewesenen Schaffners, welcher Seine beede schadhaffte Gewänd, an Seiner beÿ dem Rothen Creutz liegenden behaußung vf dem Allmend befindlichen Kellerthür, so gebrochen, new machen laßen will, bittet gleich falles vmb Gn. erlaubnus. Erk. Solle Zu vorderist der Werckmeister das Meß nehmen, vnd Ihme als dann in Seinem begehren willfahrt sein.

1776, Préposés au bâtiment (VII 1417)
Michel Gruber demande au nom du notaire Greis l’autorisation de repeindre la maison

(f° 59) Dienstags den 30. Aprilis 1776. Hr. Not. Greis Greffier beÿ dem Reg. herren Ammeister
Idem [Mr Michael Gruber] nôe. Hrn. Not. Greis, Greffier beÿ dem Regierenden Herren Ammeister bittet zu erlauben deßen in der Langenstraas gelegenen behausung anzustreichen. Erkannt, Willfahrt.

1786, Préposés au bâtiment (VII 1422)
Le maître maçon Nagel demande au nom de la veuve Jean Daniel Falckenhauer l’autorisation de réparer le crépi

(f° 161) Dienstags den 30. Octobris 1786 – Weil. Hrn Joh. Daniel Falckenhauer, Weinhändlers Wittib
Herr Exsenator Nagel, der Maurer, nôe. weiland Hrn Johann Daniel Falckenhauer, des Weinhändlers Wittib bittet zu erlauben an dero behausung in der langen Straß N° 50 den bestich repariren zu laßen. Erkannt Willfahrt

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

Le maître maçon Hatzung expose les transformations que fait faire le marchand Jean Philippe Schatz au deuxième étage de sa maison Grand rue où il aménage un poêle vers la rue et une cuisine comportant un fourneau et un âtre, le tuyau étant éloigné des pièces en bois

1765, Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)
Joh: Philipp Schatz 91
(p. 91) Mittwochs d. 27.ten Novembris 1765. – Hr Johann Philipp Schatz der handelsmann will in seiner behaußung in der untern langen straß im Zweÿten stock ein stub gegen der Straß, hinden daran eine Kuchen mit Herd und Camin schoß machen, das rohr am steinern gäbel hinauf von allem holtz entfernt. Erkandt willfahrt. Mr. Hatzung

Description de la maison

  • 1752 (billet d’estimation traduit) A côté de l’entrée se trouve un poêle puis une cuisine, le premier étage comprend un poêle, une alcôve et un vestibule, le deuxième étage un poêle, une alcôve, une cuisine et un vestibule, le comble qui renferme une chambre a une double couverture de tuiles plates, il y a en outre une cave voûtée, une petite cour et un puits, le bâtiment arrière qui comprend deux chambres et un petit poêle a une couverture simple de tuiles plates, la petite écurie à demi toit a aussi une couverture simple de tuiles plates, le tout est estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 2 000 florins
  • 1759 (billet d’estimation traduit) Lla maison comprend plusieurs poêles, chambres et cuisines, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, il y a en outre une cour et un puits, la petite écurie est aussi couverte de tuiles plates, le tout est estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 3 600 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Grand’rue (en partie)

nouveau N° / ancien N° : 95 / 50
Fetterhenn
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 151 case 3

Federhenn Geoffroi Deb. de tabac
1858 Kamm Jean Georges

P 778, maison, sol, Grand rue 50
Contenance : 1,55
Revenu total : 108,81 (108 et 0,81)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 25 / 22
fenêtres du 3° et au-dessus : 9 / 7

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 500 case 2

Kamm Jean Georges
1873 Raymond, Karl Alexander, Marmorschneider
1879 Oster Friedrich Emil Kaufmann
1890/91 Fritsch Ludwig Spezereihändler
1896/97 Sonntag Karl, Spezereihändler

P 778, maison, sol, Grand’rue 58
Contenance : 1,55
Revenu total : 108,81 (108 et 0,81)
Folio de provenance : (151)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 28 / 22
fenêtres du 3° et au-dessus : 9 / 7

Cadastre allemand, registre 29 p. 9 case 10

Parcelle, section 1, n° 91 – autrefois P 778
Canton : Langstraße Hs. N° 58 – Grand’rue
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 1,41
Revenu : 1500 – 2800
Remarques :

(Propriétaire), compte 1177
Sonntag Karl u. Ehefr
1931 Sonntag, Charles sa veuve Barbe née Geiler
1932 Meder Emile René et son épouse
(2859)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 221 La Grand’Rue à gauche

50
Pr. Falkenhauer, veuve – Tonneliers
loc. Goll, J. Elie, Précepteur – Tonneliers

Registres de population

(1795) 9° section, Grand Rue N° 50 (registre 600 MW 9) – légende

Salomé Falkenhauer, 60, veuve – Strasb.
Ursule Golle, 35, veuve – id.
Elie Golle, 15, fils – id.
Elie Stober, 12 garçon – id.
Frédéric Woerth, 50, rentier – id. – Bern, 1761
Marg. Fritsch, 40, servante – id.

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Langstrasse (Seite 96)

(Haus Nr.) 58
Sonntag, Spezereihdlr. E 01
Stumpf, Metzger. 2
Stöckel, Eisenb.-Arb. 3
Kübler, Kellner. 4
Baumeuster, Studentendiener. H 2
Klein, Fuhrmann, H 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 798 W 143)

Grand’rue 58 (1881-1994)

Le propriétaire Oster fait poser en 1881 une devanture à son magasin qu’il agrandit en 1885 en couvrant la cour d’un toit vitré. Louis Fritsch transforme en 1894 la mansarde en étage ordinaire, ce qui porte le nombre d’étages de deux à trois, puis rehausse le comble en transformant les lucarnes en fenêtres. Charles Sontag aménage en 1896 des cabinets d’aisance au rez-de-chaussée. Le bâtiment est légèrement endommagé par le bombardement aérien du 25 septembre 1944 et les tirs d’artillerie du 14 avril 1945. Emile Meder réunit en 1964 les locaux commerciaux au rez-de-chaussée des maisons 58 et 60 en supprimant un mur porteur. Robert Meder fait transformer le magasin du rez-de-chaussée en logement, poser trois balcons vers la cour et supprimer le toit vitré qui couvre la cour. Le permis de construire est accordé en avril 1994, les travaux sont terminés en novembre 1996.
Le local commercial est occupé par le ferblantier et installateur sanitaire Auguste Boerschi (1893, 1895), le marchand épicier Charles Sontag (1898, articles des colonies, torréfaction, commerce de vin en 1913) auquel succède Emile Meder (1941) et Robert Meder (alimentation générale, 1958). On trouve aussi aux étages le bureau de placement Michel Hinz (1894) et la sage-femme A. Eschrich (1906).

Sommaire
  • 1881 – L’entrepreneur L. Greiner demande au nom du sieur Oster l’autorisation de poser une devanture sur la façade du 58, Grand rue selon le croquis porté au dos
  • 1885 – L’entrepreneur L. Greiner (20, rue du Jeu-des-Enfants) demande au nom du sieur Oster l’autorisation d’agrandir son magasin en couvrant la cour d’un toit vitré. L’escalier de cave qui part de la cour sera déplacé sous celui qui mène aux étages. – Autorisation de couvrir d’un toit une surface de 3,75 sur 2,25 mètres, soit 8,44 m². – Travaux terminés, avril 1885 – Plan
  • 1889 – Dossier suite à la demande que les sieurs Pfeiffer et Frantz (9, place du Corbeau) ont adressée à la préfecture pour être autorisés à poser une enseigne en forme de poisson – La Police du Bâtiment émet un avis favorable – L’enseigne n’est pas posée, le local est vacant (avril 1889)
  • 1893 – Dossier suite à la demande qu’Auguste Boerschi a adressée à la préfecture pour être autorisé à exposer des articles de ferblanterie sur un support d’un mètre de long à 3,15 mètres du sol au-dessus de la porte qui donne accès au magasin – La Police du Bâtiment émet un avis favorable – Les marchandises sont exposées (juillet 1893)
  • 1894 (mai) – L. Fritsch demande l’autorisation de transformer la mansarde en étage ordinaire. La Police du Bâtiment note que la maison à deux étages (quatre en comptant les mansardes) a 9,40 mètres de haut jusqu’au plancher de la première mansarde – Autorisation de transformer un niveau de mansarde et étage – Travaux terminés, juillet 1894 – Dessins
    1894 (juillet) – Le même demande l’autorisation de rehausser le comble (chevrons) de 1,80 mètre et de pourvoir le balcon d’une balustrade – Avenant à l’autorisation précédente – Travaux terminés, octobre 1894 – Dessins (les lucarnes des combles sont transformées en fenêtres de mansardes)
  • 1894 – Michel Hinz (bureau de placement, deuxième étage) demande l’autorisation de transférer son enseigne perpendiculaire du 33, rue de la Fontaine (rue Adolphe Seyboth) au 58, Grand rue – Autorisation, libellé Placirungs Bureau – L’enseigne est posée, décembre 1894
  • 1895 – La Police du Bâtiment constate que l’installateur Auguste Bœrschi a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire – Demande – Autorisation
  • 1896 – Dossier de la préfecture concernant l’aménagement de cabinets d’aisance. La Police du Bâtiment recommande que le propriétaire Charles Sontag (marchand épicier domicilié 5, rue des Serruriers) fasse en sorte que les cabinets d’aisance à aménager au rez-de-chaussée prennent directement le jour extérieur – Le propriétaire qui déclare avoir l’intention de faire des travaux importants demande en 1898 un délai pour installer la prise d’aération – La cheminée d’aération est terminée, décembre 1898
  • 1898 – Le marchand épicier Charles Sontag demande l’autorisation de poser une enseigne – Autorisation – L’enseigne est posée, septembre 1898 puis déplacée à la hauteur réglementaire, décembre
  • 1902 – Le maire notifie Charles Sontag de faire ravaler la façade – Travaux terminés, octobre
  • 1905 – Camille Scheibel (1, rue Déserte) est autorisé à poser une enseigne perpendiculaire – L’enseigne est posée, juillet
  • 1906 – La sage-femme A. Eschrich demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – L’enseigne est posée, juin
  • 1908 – L’entreprise Deutsche Steinholz Werke, représentée par C. Blindauer de Kœnigshoffen, demande à la préfecture l’autorisation de poser des matériaux sur la voie publique devant les 56 et 58 Grand rue – La Police du Bâtiment donne son accord
  • 1913 – Charles Sontag (articles des colonies, torréfaction, commerce de vin) demande l’autorisation de faire repeindre la façade – Le peintre Eugène Ferbach (12, rue des Dentelles) demande au commissariat l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique devant le 58, Grand rue pour repeindre la façade – Autorisation
    1913 – Charles Sontag est autorisé à poser quatre enseignes sur verre
  • Commission contre les logements insalubres. 1905, remarques en quatre points (travaux d’entretien ordinaire, terminés en novembre)
    Commission des logements militaires. 1915, remarques en trois points, travaux terminés (août 1915)
  • 1941 – Rapport d’intervention des pompiers, feu de cheminée chez le marchand épicier Emile Meder. Une poutre en bois proche de la cheminée a brûlé – La cheminée a été réparée, juin 1941
  • 1946 – L’entrepreneur Th. Wagner (14, rue Adolphe Seyboth) est autorisé à déposer des matériaux devant le 58, Grand rue (propriété Meder)
  • 1948 –Le bâtiment est légèrement endommagé par le bombardement aérien du 25 septembre 1944 et les tirs d’artillerie du 14 avril 1945. Certificats de sinistré sollicités par le propriétaire Emile Meder, Louise Barthel (IV° étage)
  • 1950 – L’entrepreneur A. Carrereri (28, rue de l’Hôpital) est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique pour crépir la façade
    1950 – Mme E. Meder est autorisée à occuper la voie publique pour repeindre la devanture
  • 1955 – Emile Meder (épicerie fine) demande l’autorisation de poser une enseigne sur lambrequin – Autorisation de poser une enseigne plate
  • 1958 – Robert Meder (alimentation générale) demande l’autorisation de poser une enseigne métallique (Fruits, légumes, alimentation générale) – Dessin – Autorisation de poser une enseigne en lettres détachées
    Demande de permis de construire, déposée par le propriétaire Robert Meder et le décorateur Grunler (7, rue Erckmann-Chatrian) – Plan de situation (section 1 parcelle 92) – Autorisation de transformer la façade au rez-de-chaussée, en régularisant des travaux réalisés sans autorisation
  • 1964 – L’épicier E. Meder dépose une demande de permis de construire (parcelles 92 et 93) – Plan de situation (maisons n° 58 et 60), dessins de l’entreprise Th. et Ed. Wagner (14, rue Adolphe Seyboth) – Autorisation (arrêté portant permis de construire) de transformer un local commercial au rez-de-chaussée du 58, Grand rue
    Suivi des travaux. Le mur porteur central a été supprimé et remplacé par des piliers et des sous poutres métalliques, septembre 1964.
  • 1968 – La Police du Bâtiment constate que l’alimentation Meder a posé sans autorisation trois enseignes – Demande (textes Edeca, Unico, Libre service) – Croquis – Autorisation de poser une enseigne lumineuse et deux enseignes en lettres détachées – Les enseignes sont posées, janvier 1969
  • 1978 – Le maire notifie Emile Meder de faire ravaler la façade
    1979 – Arrêté portant injonction de ravalement – Demande de subvention
    1980 – Devis de la Société d’exploitation de l’entreprise André Nonnenmacher (Brumath)
    1980 (avril) – L’architecte des bâtiments de France donne son accord (la pierre de taille ne devra pas être peinte, teintes à convenir sur échantillon) – Avis favorable (exemplaire portant sur les n° 58 et 60, grand rue)
    1980 (avril) – Emile Meder est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique devant les 58 et 60 Grand rue
    1980 (novembre) – Les travaux sont terminés et pourront être subventionnés pour un montant de 16 %
  • 1988 – La Caisse d’épargne en qualité de propriétaire des bâtiments 2 à 8 rue de l’Aimant envisage de ravaler les façades et se plaint de l’état de celles 58, 60 et 62 Grand rue – La Police du Bâtiment se rend sur place et constate que les crépis en mauvais état sont ceux des façades sur cour. Propriétaires, Emile Meder (n° 58), Robert Meder (n° 60), Office de sauvegarde du patrimoine (n° 62) – Courriers adressés à Emile et à Robert Meder – Note de 1969, le n° 60 n’a pas de façade arrière
    1989 – Arrêté portant injonction de ravalement, adressé à Emile Meder – Emile Meder (rue Eugène Delacroix à Niederhausbergen) déclare n’avoir pas les revenus suffisants pour faire faire les travaux avant 1992 – Travaux terminés, mai 1992
  • 1994 – Les droits dus pour les enseignes sont transférés à Robert Meder (rue Eugène Delacroix à Niederhausbergen)
  • 1994 – Robert Meder dépose une demande de permis de construire (changement de destination). Le local commercial est transformé en logement. Architecte, Jean-Pierre Ohl (Atelier d’architecte et d’urbanisme du groupe 5, place d’Austerlitz n° 4). Le projet prévoit de remplacer la devanture par deux fenêtres, d’ouvrir une fenêtre aux combles vers la rue, de remplacer une tabatière par un vasistas vers la cour, de poser trois balcons vers la cour, de supprimer le toit vitré en restituant la cour. – Photographies en photocopie – Dossier de l’architecte, plan des différents niveaux, élévation sur rue, façade arrière – Autorisation (arrêté portant permis de construire), avril 1994
    Suivi des travaux. Les travaux ont commencé, septembre 1995, se poursuivent, l’aménagement intérieur est en cours (avril 1996)
    1996 (novembre) – Déclaration d’achèvement des travaux
    1996 (décembre) – Le maire délivre un certificat de conformité

Relevé d’actes

D’après les aboutissants de la voisine, la maison appartient en 1637 à Adolphe Nægelin, blanchisseur à la Gantzau. Elle revient à sa fille Apollonie Nægelin qui épouse en 1625 Christophe Brendel, brasseur puis baigneur au Bain aux Roses. Fils de Thiébaut Negelin, le blanchisseur Adolphe Negelin de la Gantzau épouse à Illkirch en 1588 la fille du tailleur. Les baptêmes de leurs enfants dans la paroisse Saint-Nicolas ne mentionnent pas le nom de la mère.

Mariage, Illkirch (luth. n° 60) 1588. den 12. Augusti Adolff Negelin des bleichers des diebolts sohn vff d. Gansaw mitt des schneids dochtter (…) i 20

Mariage, Saint-Nicolas (luth. n° 19)
1625. Dominica Misericord. q. fuit 1. May. Christoffel Brendel der Biersied. Christoffel Brendel deß schneiders vnd burgers alhie ehelich. Sohn, Vnd Jungfraw Appollonia, Adolff Negelins deß bleichers auff der Ganßaw tochter – post Jubilate Zu St. Claus (i 154)

Christophe Brendel vend en 1650 moyennant 250 livres à son beau frère Thiébaut Nægelin la maison face à la rue des Aveugles, chargée de trois sols pour un chapon au profit du béguinage de la Troisième Règle. En marge, quittance donnée en 1670 à la veuve de Sébastien Nægelin, alors propriétaire de la maison

1650 (13. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 508 f° 1114
(Prot. fol. 227.) Erschienen H Christoph Brendel der Rosbad. und sibnergerichts Beÿsitzer
hatt in gegensein Diebold Nägelins deß Ohlmanns seines Schwagers
hauß, hoffstatt und höfflin, mit allen deren Gebäwen alhie ahne der obern straß. geg. der Blindengaß. hienüber, neben dem Käuffern selbst. ein und anderseit neben Martin Schuckhen dem Müllern, hind. auch vff den Käuffern selbst. stoßend gelegen, davon gehnd iahrs 2. lib d in gelt und 3 ß für einen Kappen der Samlung Zur tritten Regul, iahrs vff Weÿhenacht. welch. Zinnß der Käuffer in seiner qualität wie sie sich befind. wirt sampt deß. anhangend. Gerechtigkeit übernohmen hatt, Item 5. lib lößig mit 100. lb H Johann Wenckhern ietzt Regirend. ammaÿstern (übernohmen) – umb 150. lib
[in margine :] Erschienen Daniel Nägelin der Würth zum thier Garten alß Vogt herrn M Johann Jacob Schnitzlers Diaconi der Pfarr Kirchen Zue St Thomæ alhie mit weÿl. frawen apolonia Brendlerin deßen geweßenen und abgeleibten Eheweib nunmehr seel. ehelich erzeugter Kinder: mit beÿstand gedachts ihres eheleiblich. Vatters, hatt in gegensein H Philipp Jacob Christen deß Mahlers im nahmen weÿl. herrn Sebastian Nägelins geweßenen fünff Zehn Schreibers nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin Kinder und Erben alß ietziger Possessorum hierinn gedachten Behaußung (…) Act. 9. Xbr. A° 1670

Thiébaut Nægelin épouse en 1620 Marguerite Beilstein, fille de charron
Mariage, Saint-Nicolas (luth. n° 6)
1620. den 7. Martÿ seind ehelich eingsegnet worden Theobold Negelin der schwartzferber, Adolph Negelin des Bleichers auff der Gansaw Sohn, vnd Jungfraw Margaretha, Bastian Beÿlsteins des wagners und Burgers alhie, dochter (i 132)

La maison revient ensuite à son fils juriste Sébastien Nægelin

Inventaire après décès d’un locataire, le chapelier célibataire Philippe Hartmann

1673 (2.8.), Me Oesinger (David, 37 Not 23) n° 10
Inventarium und beschreibung aller und ieder Haab und Nahrung, So weÿl. Philipps Hardtmann burg. und huetmacher alhie Zu Straßburg nach dem Er den 19. Julÿ Jüngsthin dieße welt gesegnet hinder ihme Verlaßen, welches auff beschehenes fleißig vnd freündtliches erfordern und begehren Theodosÿ hardtmanns auch hutmachers und burgs. alhier deß abgeleibten hinderlaßenen Vatters und eintzigen ab intestato Erben fleißig Inventirt, durch Annam Mariam Baumeisterin die hinderbliebene wittib (…) mit beÿstand deß Ehrengeachten vnd vornehmen herren Johann Caspar Wolff. burg.s und Lautenmachers alhie Ihres geschwornen vogts geeugt, gezeigt – So beschehen in Straßburg in beÿsein hanß Daniel holänders deß hutmachers deß verstorbenen geschwornen vnd noch ohnentledigten Vogts. d. 2. Aug. A° 1673.

In einer in d. Statt Straßburg ane d. langen straßen nahe beÿ dem rothen Creutz gelegenen, und H Johann Sebastian Nägelins geweßenen wohlverordneten XV Secretarÿ hind.laßenen wittib und Erben Zuständigen behaußung ist befund. worden wie volget
Vff d. obern bien, In d. Cammer A, In d. Cammer B, In d. Cammer C, Vffm gänglin, Im wohnstub, In d. Kuchen, Im hauß Ehren, Im vnd.sten haußehren, Im Keller
Abzug in dießen Inventarium gehörig. Sa. der Wittiben Unveränderten haußraths 10, Sa. Silbergeschmeids 8, Sa. Guldenen Ringen 5, Sa. Baarschafft 1, Sa. Ergäntzung 75, Sa. Schuld. 52, Summa summarum 153 lb
Sa. deß Erben Unveränderten haußraths 27, Sa. Silbergeschmeidts 5, Summa summarum 32 lb
Sa. Theilbaren haußraths 9, Sa. Werckzeugs 10, Sa. baarschafft 65, Summa summarum 84 lb – Schulden 103 lb, Schuld. übertreff. die Nahrung 19 lb
Summa finalis 167. lb
Wÿdembs Verfangenschaft. Vermög deß über weÿ: Annæ Greiffzuin deß Ehrengeachten H David Baumeisters burgers und Sÿppmachers alhie Zu Straßburg verstorbenen haußfrauen der wittiben Mutter seel. Verlaßenschafft in A° 1653 auffgerichteten Inventarÿ fol. 48. fac. 2. findet sich daß hanß Conrad Boch d. Groß vatter ad dies vitæ Wÿdembs weiß nach zu genießen hat 37 lb. daran vff gedachten Conrad Bochen tödliches absterben d. halbe theil d. wittiben eig.thümblich gehörig ist, So thut 18. lb
([biffé] Vermög Inventarÿ über weÿl. Caspar Greiff zu deß leinenwebers burgers Zu Straßburg d. Verstorbenen frawen Vatters seel. Verlaßenschafft durch H Johann Georg Meÿern den Notarium in A° 1630. vffgericht (…)

Marie Elisabeth veuve du secrétaire des Quinze Sébastien Nægelin hypothèque la maison face à la rue des Aveugles au profit du peintre Philippe Jacques Christ

1679 (16.1.), Chambre des Contrats, vol. 548 f° 16
Frau Maria Elisabetha, weÿl. herrn Sebastian Nägelins geweßenen Fünffzehen Secretarÿ nunmehr seel. nachgelaßene wittib, mit beÿstand hierinn Christian Breuningß U.I. Ddi und E.E. Großen Rhats Vice-Procurator ihres Curatoris
in gegensein H. Philipp Jacob Christen deß Mahlers – schuldig seÿe 350 fl.
unterpfand, hauß, hoffstatt Höfflein mit allen deren gebäwen, begriffen, rechten und zugehördten alhier ahne der Obern Straß gegen der Blindengaß hinüber einseit neben hannß Adolph Nägelin dem Kieffer, anderseit neben Sebastian Kugler dem Kupfferschmidt, hinden uff gedachten Nägelin stoßend gelegen, davon gehend iährlichen 2. lb d in geld und j. Kappen der Samblung Zur dritten Regul

Marie Elisabeth Kammerer veuve de Sébastien Nægelin fait donation de meubles à ses enfants
1702 (1.4.), Me Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 11)
Verzeichnuß der Jenigen Mobilien so fr. Maria Elisabetha Nägelin, gebohrne Cammerin, weÿl. H. Johann Sebastian Nägelins, geweßenen Secretarÿ des hochlöbl. Collegÿ der Hh. XV.ern alhier nunmehr seel. nachgelaßene fraw wittib, am hieund. gemeltem dato, auß freÿen willen vnd sond.bahrer Mütterlicher affection nachfolgend. ihren lieben getrewen und Gehorsamen Kindern nahmentlichen H Johann Heinrich Nägelin, Jungfr. Annæ Margarethæ, Jungfr. Mariæ Elisabethæ vnd frauen Mariæ Ursulæ Nägelin Geschenckt und eigenthümlich. übergeben dieselbe auch würcklichen in besitz genommen – Actum Straßburg den 1. Aprilis 1702.

Marie Elisabeth Kammerer veuve de Sébastien Nægelin vend la maison face à la rue des Aveugles 540 livres au vrillier Jean Nicolas Welt et à Salomé Farrenschon. Les trois sols pour le chapon sont désormais dus au Corps des pensions

1691 (16.8.), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 686
Fr. Maria Elisabetha gebohrne Kammererin, weil. H. Sebastian Nägelins, gewesenen XV Secretarÿ nachgelaßene Wittib, mit beÿstand H. Johann Paul Schüblers JU Ddi und EE. Kl. Raths Procuratoris & Advocati Ihrer Kind. Vogts
in gegensein hans Niclaus Welt deß Bohrenmachers, und Salome gebohrner Farrenschonin, mit beÿstand hans Jacob Cottlers, deß Schuhmachers
Hauß, Hoffstatt, höfflein mit allen deren Gebäuen, Begriffen, weithen, Rechten, Zugehördt und gerechtigkeiten allhier in der Obern straßen, geg. der blind. Gaßen, einseit neben Hn Johann Henrich Langen Notar. Publ anderseit neben Andres Haffner dem Schloßer, hind. auff ged. Langen stoßend gelegen, darvon gehend jährlich 2 lb d in geld und 3. ß für einen Kappen dem Corpori d. Pensionen zum Stifft St. Marx gehörig, So seÿe dieselbe auch noch umb 100 lb Cap. (verhafftet) – umb 437 Pfund

Marie Salomé Farrenschon épouse en 1672 le ramoneur Philippe Gerold. Devenue veuve, elle se remarie en 1680 avec Jean Nicolas Welt, fils de tonnelier
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 153-v, n° 35)
1672. Philippus Gerold, der Caminfeger, Jacob Gerold des auch Caminfegers Ehel. Sohn, und J. Maria Salome Balthasar Farenschons des Caminfegers Ehel. Tochter. Mont. 19. Aug : (i 155)

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 187-v, n° 39)
1680. September. d. 23. Joh: Niclaus Welt lediger bohrenmacher, Joh: Melchior Welten deß Kieffers V. burgers alhie hinterl. ehl. Sohn, Fr. Maria Salome Philipp Geroldts deß Caminfegers V. Burgers alhie hinterl. W. (i 189)

Jean Nicolas Welt et Salomé Farrenschon hypothèquent la maison face à la rue des Aveugles au profit du boulanger Léonard Maurer

1691 (23.8.), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 694-v
Niclaus Welt, der Bohrenmacher und Maria Salome, gebohrne Farrenschonin, und Zwar dieselbe mit beÿstand David Farrenschons und hans Georg Farrenschohns beed. Caminfeger ihres resp. leibl. bruders und Vettern
Lienhard Maurers, deß jüngern Weißbecken – schuldig seÿen 400 pfund Ihnen Zu erkauffung nach beschriebener behausung
unterpfand, Eine behaußung mit allen deren Gebaüen recht. und Zugehördt allhier in d. Obern straß geg. d. blind. gaß, einseit neben Hn Joh: Henrich Lang Notar. Publ. anderseit neben andres Haffner den Schloßer, hind. auff ged. Lang stoßend gelegen, darvon gehend jährlich 2 lb d in geld und 3 ß für einen Kappen den Corpori d. Pensionen

Salomé Farrenschon veuve de Jean Nicolas Welt vend 800 livres la maison face à la rue des Aveugles au notaire Jean Frédéric Redwitz

1694 (25.2.), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 154-v
Salome geb. Farrenschonin weÿl. Hanns Niclaus Welten, gewesenen Bohrenmachers seel. nachgelaßene Wittib mit beÿstand David Farrenschons, deß Caminfegers, Ihres leiblichen Bruders und Vogts, So dann David Bötticher auch Caminfeger alß vogt sein welten mit ged. seiner Haußfrauen erzeugter Zweÿ töchterlein
Hn Johann Friderich Redwitzen Notarÿ Publicj
Hauß, Hoffstatt, Höfflein mit allen deren gebaüen, begriffen, weithen, rechten, zugehördten und gerechtigkeiten allhier an die Oberen Straßen gegen der blindengaß einseit neben Hn. Johann Henrich Langen Notar. Publ. anderseit neben Hn Andres Haffner dem Schloßer, Und E. E. Großen Raths beÿsitzer hinten auf ged. Hn Langen stoßend gelegen, darvon gehend Jährlichen 2 lb in geld und 3 ß für einen Cappen dem Corpori der Pensionen zum Stifft St Marx gehörig, so seÿ dieselbe auch noch umb 50 lb Capital (Mehr umb 411 lb Capital, So dann 17 lb verhafftet) – umb 321 pfund
[in margine :] Anna Barbara geb. Weltin Joh: Friderich Diebolders schneider haußfr. hat in gegensein Johann Bentz würths alß nunmalhigen besitzers deß unterpfands, (Quittung) den 1. Aprilis 1707

Jean Frédéric Redwitz hypothèque la maison au profit de l’orfèvre Jean Paul Reisseissen

1703 (6. 8.bris), Chambre des Contrats, vol. 576 f° 430
hr. Joh: Friderich Redwitz Notarius
H. Joh: Paul Reißeißen goldarbeither, 250 pfund
unterpfand, deß dabitoris behaußung Cum appertinentiis allhier ahn der oberenstraßen gegen der blindengaß einseit neben Hn Joh: Heinrich Langen Not: anderseit neben der Hafnerischen wittib hinten auf ged. Langen stoßend gelegen, darvon gehen jährlichen 2 lb in geld u. 3 ß für einen Cappen dem Corpori der pensionen,
Item ein Gärtlein Cum appertinentiis außerhalb der statt zwischen dem Schießerrein u. Fischerthor zwischen denen Waßern enéé Hn. Joh: Frid: Ströhlin apotheckeren sonst rings um aufs allmend stoßend gelegen, darvon gehen jährlichen 1 lb 1 ß 9 d allmend geld gemeiner Statt

Jean Frédéric Redwitz vend la maison 1075 livres à Jean Bentz, aubergiste au Schnackenloch hors les murs

1705 (21. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 578 f° 919-v
(1075) Hr. Joh: Friderich Redwitz Not: publ:
in gegensein Joh: Bentzen gastgebers im Schnackenloch
Hauß, Hoffstatt Höfflein mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten u. Gerechtigkeit allhier ahn der obern straß gg. der blindengass einseit neben Hn Joh: Heinrich Langen sen: Not. publ. anderseit neben Bouttevilleinischen eheleuthen hinten auf ihn Hn Langen stoßend gelegen, darvon gehen jährlichen 2 lb in geld u. 3 ß für einen Cappen dem Corpori der pensionen, u. seÿen die 2 lb zulößen mit 50 lb (u. 100 capital), geschehen um 925 pfund

Originaire de Quatzenheim, le marchand de vins Jean Bentz dont le père s’est établi à Strasbourg et sa femme Marguerite Hammerer (?) d’Ittenheim deviennent bourgeois en 1701 en apportant un enfant. Le mariage a eu lieu à Quatzenheim en 1694, l’épouse étant veuve de l’aubergiste Thiébaut Geist
1701, 3° Livre de bourgeoisie p. 1230
Joh: Bentz der Weinhändler Von Quatzenheim, Jonas Bentzen d. Würth Zur Guldenen Rosen allhier Ehl. sohn vnd sein Fr. Margaretha Hammererin* Von Ittenheim, erkauffen das burgerrecht p. 6. gld. fl. 16. ß so auf dem Pfenningth. erlegt worden, mit ihrem Kind ist es beÿ ordnung geblieben, Wird beÿ E. E. Zunft der Weinstichern dienen. Jur. d. 16. Dito [Julÿ] 1701.

Mariage, Quatzenheim (luth.)
1694. D. 14. Sept. st. v. seÿnd hier eingesegnet worden Hanß Bentz, Jonas Bentzen, Wirths allhier Ehl. Sohn, v. Margaretha, Diebold Geisten weiland auch Wirths allhier hinderlaßene Wittwe. Gott Verleihe ihnen seinen Gottl. segen, [unterzeichnet] hanß bentz Als Hoch Zeidter, + der hochzeiterin Zeichen (i 7)

Jean Bentz demande aux Quinze l’autorisation d’exploiter l’auberge au Schnackenloch qu’il vient de prendre à bail.
1702, Protocole des Quinze (2 R 106)
(f° 323) Sambstag den 13. May 1702. pt° weinschancks
H. nôe Joh: Bentzen burgers alhie Principalis hat mit dem Eygenthums herren des Schnackenlochs eine lehnung getroffen, bittet deßwegen underth. umb erlaubnus den weinschanckh alda zu treiben.
Erk. an die obern Vngeltsherren gewießen

Jean Bentz s’adresse aux Quinze pour s’accorder au sujet de l’accise à régler pour l’auberge au Schnackenloch dont il a reconduit le bail
1705, Protocole des Quinze (2 R 109)
(f° 147-v) Sambstags den 16. May 1705. pt° Vngeltd
K. nôe Joh: Bentz des burgers undt würths in dem Schnackenloch, weilen Er das Ungelt wegen seiner Würtschafft vor das gantze Jahe Zu admodiren gesinnet, Alß bittet Zu mehrerm bericht und umb daßelbe Zu reguliren Deputationem gnd. Zu erkennen.
Erk. an die Obern Vngelts Hh. gewießen

Ancien aubergiste au Schnackenloch, Jean Bentz demande l’autorisation de continuer à exploiter l’enseigne à la Pomme rouge dans la maison qu’il a achetée Grand rue face à la rue des Aveugles.

1707, Protocole des Quinze (2 R 111)
(f° 210-v) Sambstags den 28.ten May 1707. pt° Weinschancks
K. noîe Joh: Bentzen vermaligen Würths im Schnackenloch burgers alhie, der hat das Würths hauß Zum Rothen apffel in der straß gegen der blinden gaß über gelegen erkauft, bittet undthg. umb gnd. continuation des aldasigen schancks.
Erk. an die Obern Vngeltdh. gewießen.

L’aubergiste au Schnackenloch Jean Bentz vend la maison 1 200 livres à Pierre Hermann Klein, receveur de la famille Zuckmantel

1707 (3. Xbr.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 741
(1200) Johann Bentz Gastgeber im Schnackenloch
in gegensein H. Peter Herrmann Klein adelischen Zuckmantelischen Schaffners
Hauß, Hoffstatt, Höfflein mit allen deren Gebaüen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten u. Gerechtigkeiten allhier ahn der obern Straß gegen der Blindengass, einseit neben H. Joh. Heinrich Lang sen: Not: publ: anderseit neben frn. Neubaurin hinten auf ihn H. Langen stoßend, darvon gehen jährlichn 2 lb, in geld u. 3 ß für einem Cappen dem Corpori der pensionen abzulößen mit 50 lb
Worbeÿ verglichen daß der verk: im Hauß stueb u. Cammer um einen billichen preiß biß ostern 1708 bewohnen solle – um 50, 100 und 850 lb verhafftet, geschehen um 200 lb

Le receveur Pierre Hermann Klein épouse en 1696 Jeanne Barbe Moreau veuve de Jean Lyss, receveur de la famille Zuckmantel et greffier à Osthoffen et Wintzenheim. Le mariage doit avoir été célébré à Osthoffen dont les registres ont disparu
1696 (2. 9.bris), Me Kolb (Jean Pierre, 23 Not 14)
(Eheberedung) zwischen dem Wohl Ehrenvesten und vorgeachten, Herrn Petro Hermanno Kleinen, wohlverordneten Hoch Adel. Zuckmänndelischen Schaffnern, dem Herrn Hochzeiter ane Einem,
So dann der Viel Ehren und tugendbegabten Frawen Johannæ Barbaræ gebohrner Moroin, Weÿl. deß auch wohl Ehrenvesten und Vorgeachten Herrn Johann Lÿßen, geweßenen wohlbestellt, hochadel. Zuckmandelischen Schaffners und Verordneten Gerichtschreibers Zu Osthoffen und Wintzenheim seel. hinderbliebener fraw wittib der fr. hochzeiterin ndern theils – So beschehen und abgeredt in der Königlichen freÿen Statt Straßburg auf Freÿtag d. 2. 9.bris A° 1696. [unterzeichnet] Petrus Hermannus Klein bekenne wie oben stehet als hochzeiter, Johanna Barbara moroin alß hochzeiterin bekenne wie obstehet

Fils de l’administrateur Jean Klein, Pierre Herrmann Klein originaire de Pommern dans le diocèse de Trèves et sa femme Jeanne Barbe Moreau de Strasbourg deviennent bourgeois en décembre 1707 en devenant tributaires ches les Pêcheurs
1707, 3° Livre de bourgeoisie p. 1268
H. Peter Hermann Klein V. Pommerenn auß dem Stifft Trier, H. Johann Kleinen gew. Verwalthers daselbst sohn, V. sein Fr. Johanna Barbara Moreau V. hier, erkaufen das burger recht p. 6. goldR. V. 16. ß bring. 3. Kinder mit welchenn es beÿ ordnung gelassen, Wird beÿ E. E. Zunfft der Fischer dienen. Jur: d. 217. Dito [X.br] 1707.

Pierre Herrmann Klein, receveur de Saint-Pierre-le-Vieux loue une partie de la maison au cordonnier David Groberger

1709 (30.9.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 546-v
hr Peter Herrmann Klein schaffner beÿm alten St Peter
in gegensein David Grobergers schuemachers
verliehen, sein hauß allhier in der Straß zuem rothen apfel biß auf den Keller so weith Er unterschlagen u. die fruchtkasten /:biß ahn die erste steeg:/ welche der verleiher sich reserviret – um einen jährlichen Zinß nemlich 13 lb

Pierre Herrmann Klein loue la plus grande partie de la maison au chirurgien Louis Joseph La Garde

1711, ut supra (22.8.), Chambre des Contrats, vol. 584 f° 477-v
Sr Pierre Herrmann Klein receveur du Chapitre de St Pierre le vieux
bail à Louis Joseph La Garde Chirurgien
sa maison sçise dans la grande rüe vis à vis der Blindengass, d’un côté au Sr Lang d’autre au Sr Linterer, tout entiere excepté La moitié de La Cave depuis La rüe jusque à La séparation, pour 2 ans à commencer à la St Michel 1711, moyennant un loyer annuel de 156 livres

Pierre Herrmann Klein et Jeanne Barbe Moreau, assistés de leur fils et de leur gendre, hypothèquent la maison au profit du juge Jean Philippe Hecker

1724 (9.5.), Chambre des Contrats, vol. 598 f° 239
H. Peter herrmann Klein EE. kleinen Raths alter Beÿsitzer und adelischer Schaffner und deßen Eheliebste Fr. Johanna Barbara geb. Moureau beÿständlich ihres sohns Hrn Francisci Ludovici Klein J.V. Lti et Avocat au Conseil souverain d’Alsace und ihres tochtermanns H. Ignatÿ Sigismund Falck Ritterchafftl: Nieder Elsaßischen Ambtschreibers
in gegensein H. Johann Philipp Hecker J.V. Lti und Stattrichters – schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand, das Dominum utile oder die Erblehnungs: gerechtigkeit einer Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in der Obern Straß, einseit neben H. Bourst Schaffner zu St Margrethen und Agneßen anderseit neben H. Dr Lindern hinten auff ged. H. Boust dem Corpori Pensionum allhier als Domino directo jährlichen als Dominno directo 2 lb und einen Cappen ahne Erblehenzinß

Pierre Herrmann Klein meurt en 1752 en délaissant trois enfants ou leurs représentants. Les experts estiment la maison 1 000 livres. L’actif de la succession s’élève à 2 262 livres, le passif à 1 716 livres

1752 (7.4.), Me Koch (Matthias, 6 E 41, 487) n° 492
Inventaire des Biens delaissés par feu Sieur Pierre Hermann Klein, vivant assesseur au grand Senat et bourgeois en la Ville de Strasbourg, dressé L’an 1752. – après sa mort arrivée el 3° mars de la presente année 1752. – Fait et passé au dit Strasbourg, en presence du Sieur Erasme Boeckler Chirurgien de L’hospital des Bourgeois & assesseur du Petit Sénat en qualité de Desputé dudit Senat, le Septieme du mois d’avril L’an 1752.
Le deffunt a delaissé pour Heritiers tant ab intestato que par Testament Solennel, Sçavoir 1. D. Marie Catherine née Klein, Epouse du Sieur Pierre Bernard Segret, Secretaire de Mons. le Chevalier de St André et Bourgeois en cette ville, laquelle a eté presente à la Confection dudit Inventaire authorisée par ledit Sieur Segret
2. Les Enfans delaissés par feu Sieur François Louis Klein en son vivant Bailly de plusieurs Baillages de la Noblese de la Basse Alsace, procréés avec De Marie Christine née Adam son épouse, Sçavoir 1) Delle Antoinette Barbe agée environ de 24 ans, & 2) Le Sr Herman Louis agé environ de 17 ans, Pour lesquels après la mort de leur dit Pere a été nommé Curateur le Sieur André Schmidt notaire & greffier au Baillage de Barr. Et comme le dit Sr Schmidt ne pouvait pas être présent en personne au présent Inventaire a été nommé curateur ad actum le Sr Jean Georges Mendoche, Avocat au Conseil souverain d’Alsace et au Magistrat de la Ville de Strasbourg
3. Le S. Jean Hermann Klein, Greffier de plusieurs Baillages de la Noblesse de la Basse Alsace qui a eté présent à la Confection de L’inventaire.
Tous Enfans, Petit fils & petite fille respectifs dudit deffunt, procréés avec feüe De Jean Barbe née Moreau

Meubles trouvés dans une Maison size dans la grande Rue appartenante a cette succession Sçapvoir
Sur le grenier, Dans L’Etude, Dans la Cuisine d’En haut, Dans la Chambre à coucher, Dans L’appartement au premier Etage, Dans la chambre a Coté, Dans le petit poele, Dans L’appartement d’Embas, Dans la Cuisine, Dans la cave
(f° 7) Propriété d’une Maison. Sçavoir une Maison, petite Cour & puits avec les appartenances & Dépendances size dans la grande Rüe vis-à-vis la rue de l’aveugle d’un côté le sieur François Balthasar de Linder Docteur en medecine, de l’autre côté les héritiers de leu Sr (-) Straubhar vivant orlogeur aboutissant par derriere sur les dits héritiers dont il faut payer annuellement 8. lb Tournois et 12. s pour un Chapon à la fondation du Corps des pensions au reste franche & quitte estimée (par) les experts jurés de cette ville suivant leur billet d’Estimation du 21° avril 1752. la somme de 2000 florins ou 4000 livres. Dont il faut deduire la Rente dont elle est chargee faisant en double Capital la somme de 344. Partant il reste sur la somme de led. Estimation celle de 3656. La propriété de lad° Maison se verifie par une Lettre d’Achat en Langue allemande expediée sur parchemin dans la Chambre des Contrats de cette ville et munie du Sçeau ordinaire en date du 3° Xbre 1707. cottée cy deuant N° A Laquelle n’a pas eté produite.
Abschatzung Vom 21. Aprilis 1752. Auff begehren Weÿland Herrn Peter Herrmann Kleinen E: E: großen Raths gewesenen alten beÿsitzers seel. Hinderlaßener Erben ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg, in der langen Straß einseit neben herrn Balthasar Linderer Medicinæ Doctori, anderseit neben N Straubhaar deß geweßenen Uhrenmachers hinderlaßener Wittib, und hinten auf erstbemelte Wittib stosend gelegen, neben dem Eingang ist eine Stube undt hinten daran die Kuche, In dem Ersten stock ist eine stube, Stub Kammer und hauß öhren, In dem Zweÿten stock ist eine Stube, Stub Kammer, Kuchen und Hauß öhren, darüber ist der Tachstuhl so mit breitziegel, doppelt belegt, worüber eine unterschlagene Kammer, hat auch einen gewölbten Keller, höffel, und bronnen. Ferner befindet sich ein hinter gebäw, worinnen Zwo Kammern und ein Stübel, der tachstuhl darüber ist mit breit Ziegeln ein fach belegt, Ferner befündet sich auch eine Kleine Stallung mit einem halben tach, auch mit breit Ziegeln Einfach belegt, Von uns den unterschriebenen der Statt Straßburg geschwornen Werckmeistern nach vorhero beschehener besichtigung mit aller Ihrer Gerechtig dem Jetzigen Werth nach æstimirt und angeschlagen worden vor und umb Zweÿ Taußend Gulden [unterzeichnet] Jacob Biermeÿer stadt Lohner, Michael Ehrlacher Werckmeister deß Meinsters, Werner Werckmeister des Maurhoffs
(f° 8-v) Propriété d’une maison, jardin, terres labourables et vignes, dans la ban d’Osthoffen (…)
Etat sommaire du présent Inventaire. Copie du Testament solennel
Total des meubles 734, total des denrées 42, total des vins et tonneaux 421, Total de l’argenterie 387, Total de l’anneau d’or 1, Total de l’estimation de la maison 3656, Total de l’estimation de la propriété d’une maison jardin terres labourables 3766, Total de la Dette active 40, Total general 9049 lb – Total des Dettes passives 6863 lb, En comparant les deux sommes il reste encore 2185. lb
A quoi il faut ajouter la Dot entiere qu’ reçu De Marie Catherine Segret née Klein en se mariant avec feu le Sieur Ignace Sigisond Falck vû qu’elle n’en a rien rapporté à la Masse maternele faisant suivant le Testament Solemnel cu dessus transcrit 3200 lb
Plus la Dot qu’a reçu feu le Sieur François Louis Klein vivant Bailly de la Noblesse fait pareille Somme de 3200. lb
En ajoutant les trois sommes précédentes, la masse partageable se monte à 8585 lb
(legs à l’église d’Osthoffen) 100, Deduction faite reste 8485 lb
Somme finale taillable 1562 lb – Total des dettes passives douteuses 36
(f° 12.) Copie du Testament Solemnel. Aujourd’hui 23. de mars 1745 (…) fut présent le Sieur Pierre Hermann Klein, Cons.er au Petit Senat de cette ville y demeurant grande rue paroisse St Pierre le Vieux lequel venu en l’étude dud. Notaire (…) a montré présente et exhibé le présent Cahier clos de soye noire – Humbourg notaire royal
Ich Peter Hermann Klein E. E. Kleinen Raths hießiger Statt Straßburg würcklicher beÿsitzer (…) so ist mein letzter und liebster Vätterlicher Will und Verordnung daß vorbenamßter mein Sohn Johannes hermann sowohl wegen gleich haltung als anderen auch hierzu bewegenden motiven meine Zweÿ tertzen so mit an der in Straßburg und wehrender untsen Ehe erkaufften behausung in de langen Straß gegen der Blinden Gaß über gelegen, neben H. Dtor. Linder, und herren Strubhaar, dem Uhrenmacher Zuständig und eigenthümlichen gehören, für einen gleichen theil oder der Summ von 1600 Gulden heutiger Währung als ein wahren Eigenthumb nach meinem Tod haben und behalten solle – So geschehen Straßburg den 20.t Martii 1745.

Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. 330)
Anno domini 1752 die tertio martii mortuus est d. petrus hermannus Klein assessor olim hujus magistratus, octogenarius sanctissimi sacramentis pœnitentiæ Eucharistiæ Et Extremæ unctionis rité munitus qui postridie (…) sepultus fuit in cœmeterio Ecclesiæ nostræ collegiatæ contiguo (i 172)

La maison revient ensuite à son fils Jean Herrmann Klein, greffier de la noblesse de la Basse Alsace, qui épouse en 1732 Sidonie Elisabeth Haffner, luthérienne convertie de Landau.

Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (cath p. 260.)
Anno domini 1732, die 15. mensis septembris (…) dimisi dominum petrum hermanum Klein greffier de la noblesse de la basse alsace filium legitimum domini hermanj petri Klein Magistratus Argentinensis senatoris et Joannæ Barbaræ Moraut parochianum meum ad dominum Valter parochum in parochiali ecclesiæ in Scheffelsheim huius diœcesis quatenus per cum Matrimonio Jungi valeat Cum Sÿdoniâ Elisabethâ Haffnerin novissime Conversa oriunda ex Civitate landaviensi. (i 137)

Jean Herrmann Klein meurt en 1759 en délaissant huit enfants. Les experts estiment la maison 1 800 livres. La masse propre à la veuve est de 585 livres. L’actif de la communauté est de 5 722 livres

1759 (19.7.), Me Elles (6 E 41, 1343) n° 97
Inventarium über Weÿl. des Wohl Edel v. großachtbaren auch Rechtsgelehrten herrn Johann Herrmann Klein des im Leben geweßenen Ritterschafftl. Amtschr. v. verschiedener Gräffl. v. hochadel. Familien Schaffners dahier zu Straßburg seel. Verlt. – nach seinem den 19. Januarii lauffenden 1759.sten Jahrs genommenen tödl. Abscheiden hie Zeitlichen verlaßen – durch die Edle, viel Ehr v. tugendgezierte Frau Sidoniam Elisabetham Kleinin geb. Haffnerin die hinterbliebene Wb. beÿstdl. Tit. herrn Tobiä Schuhmachers Not. Publ. v. berühmten Pract. allhier (…) geäugt und gezeigt
auf dienstag v. donnerstag d. 17. et 19. Junii A° 1769
Der verstorbene hat ab intestato zu Erben verlaßen, Seine mit eingangns ged. seiner hinterbliebenen Fr. Wb. ehel. erzeugte Kinder benandl. und 1. Jgfr. Franciscam Sidoniam Kleinin, so ohngefehr 23 Jahr alt, 2. Jgfr. Johannam Louise Kleinin so 22 Jahr alt, 3. Jgfr. Johannam Salomeam Kleinin so ohngefehr 21 Jahr alt, 4. H. Franciscum Josephum Valerianum Herrmann Klein, so abweßend v. ohngefehr 20 Jahr alt, 5. Jgfr. Johannam Charlottam Kleinin so ohngefehr 18 Jahr alt, 6. Jgfr. Mariam Reginam Kleinin so ohngefehr 17 Jahr alt, 7. H. Johann Baptistam Klein, so ohngefehr 15. Jahr alt und 8. H. Anselmum Ludovicum Klein so ohngefehr 13 Jahr alt, Und ist mit v. beneben den 3. ältisten Jgfr. töchtern S.T. Herr Joseph Heinrich Pettmeßer J.U. Jltus v. bs allhier als erbettener Assistent zugegen geweßen

In einer allhier zu Straßburg ane der Langen Straas gelegenen v. hernach beschriebenen behaußung ist befunden worden wie folgt
(f° 10-v) Eigenthum ane einer behaußung. Neml. eine behaußung bestehend in vordern Mittel v. hinderhauß, 2. Kl. höffl. mit allen dero Gebäuden, begriffen, Weiten zugehörden, rechten v. gerechtigkeiten allhier zu Strb. ane d. Obern straß gegen der blindengaß über gelegen, 1.s neben Straubarischer Wb. 2.s neben dürringerischen Fr. Wb. hinten wieder auff ermel. Straubharische Wb. stoßend, ist außer 2 lb d v. 3. ß für ein Cappen so mann Jähr. dem Corpori Pensionum dahier zu entrichten schuldig, freÿ ledig v. eigen. Und ist sothane behaußung durch (die Werckmeistere) zufolg dero schrifftl. dem Concept beÿbehaltener Abschatzung angeschlagen worden pro 3600 fl. oder 1800 lb. Wovon aber Wieder obige beschwerde der 2. lb 3 ß abzuziehen, so zu doppeltem Cap. gerechnet, th. 86 lb, Nach deren Abzug verbleibt auß zu werffen übrig 1714 lb. Und besagt über solche behaußung ein teut. perg. Kbr. in allh. CCstb. gef. mit dero anh. Ins. verw. dd. 3. Xbris 1707.
Abschatzung Vom 7den Jullÿ 1759. auff begehren Weÿlandt Herrn Johann Herrmann Klein der Ritterschafftlichen ambts Schreiber jst Eine behaußung allhier in der Statt Straßburg jn der Langen straß gelegen, Einseÿts Neben Frau straubhartin Wittib, anderseÿts Neben Frau Düringerin und hinten ebenfals auf Frau Straubhardin stoßent, solche behaußung bestehet jn Unterschiedlichen stuben Kammern und Küchen, dar Über ist der dachtsuhl mit breit zieglen belegt, hat auch ein gewölbten Käller, Hoff und brunnen, Ferner befindet sich eine Kleine Stallung Worunder Ebenfals der dachstuhl mit breitzieglen belegt. Von uns den Unterschriebenen der Statt Straßburg Geschwornen Werck Meistern, Nach vorhero Geschehener besichtigung mit Aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigem Wahren Werth Nach æstimirt und angeschlagen Worden, Vor und Umb, 3600 Gulden [unterzeichnet] Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Werner, Huber
(f° 21) Haus, hoff, und güthere in den dorff bann Osthoffen
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Bericht v. respe. vergleich über gegenw. Inventarium (keine Eheberedung)
der Erben ohnverändert Vermögen, Sa. Kleidung v. Weißen Gezeugs 115 lb, Sa. Golds 25, Sa. Ergäntzung 1250, Summa summarum 1390 lb
die gemeine theilbare Verl., Sa. hausraths 149, Sa. Schiff und geschirr Zum Ackerbau gehörig 9, Sa. früchten auf der Kast 34, Sa. häu, stroh u. Ohmat 20, Sa. der Schaaff 4, Sa. rindviehs 15, Sa. der Pferdt 54, Sa. der Chaise 76, Sa. Wein Faß Bütten 885, Sa. Silbergeschirrs 116, Sa. Eigenthum ane einer behaußung 1714, Sa. Eigenthums ane einer Behausung, Garten, Feldgüthern, Reeben, Matten zu Osthoffen 1815, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 510, Sa. Dinckhoff 103, Sa. Schulden 215, Summa summarum 5722 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 1790 lb
Sa. Zweiffelhaffter Pfenningzinß hauptgüter so theilbar 167 lb, Sa. Zweiffelhaffte v. verlohren Schulden in die theilbare Nahrung zugeltend 94 lb

Sidonie Elisabeth Haffner meurt en 1771 en délaissant six enfants. Son inventaire après décès est dressé dans une maison rue du Jeu-des-Enfants. L’actif de la succession est de 248 livres, le passif de 854 livres
1771 (22.3.), Me Elles (6 E 41, 1349) n° 327
Inventarium über Weÿl. der Edlen viel Ehr. v. tugendgezierten fraun Sydoniä Elisabethä Kleinin geb. Haffnerin auch weÿl. H. Joh: Herrmann Klein des geweßenen Rittersch. Ambtschrbrs. v. versch. Gräff. v. adel. Familien Schaffners dahier fr. Wb. seel. Verlt. auffgerichtet Anno 1771. – nach ihrem den 7. 9.bris letzt verfloßenen 1770.t Jahrs genommenen tödl. Abschieden hie Zeitl. verlaßen – So geschehen in d. Königl. Statt Str. auf freÿtag den 22. Monath tag Martii 1771.
Der verst. fr. seel. ab Intestato hinterl. Erben wären, Ihre mit eingangs ged. Ihrem Eheherrn seel. erzielte v. noch beÿ Leben befind. Kinder mit Nahmen 1.° Jgfr Johanna Louise Kleinin, so majorennen alters, 2.do Jgfr Johanna Salome Kleinin, so auch Großjährig, 3.tio Jfr. Johanna Charlotta Kleinin, so zwar auch majorennis doch aner annoch durch S. T. H. Lt. u. Archivarium Joseph Heinrich Pettmeßer bevögtigt v. unter deßelben Anthorität v. verbeÿstandung dem geschäfft beÿwohnend. 4.to Jgfr Maria Regina Kleinin so auch ihrer Majorennitæt erreicht, 5.to Hr Johann Baptista Klein, Ritterschafftl. Amtschreibern in Persohn Zugegen und 6.to Hr Anselmus Ludovicus Klein so ohngefehr 24. Jahr alt v. dermahlen abweßend. Und seind die 2. ältete Jgfr. töchter v. die 4.te Jgfr. tochter unter assistentz besagten herrn Amtschr. Johann Bapt. Klein ihres bruders beÿ dieser Inventur zugegen
In einer allhier Zu Straßburg ane der Kinderspiel Gaß gelegenen v. anhero nicht gehörigen behausung folgender maßen befunden worden
Sa.. hausraths 174, Sa. Schulden 74, Summa summarum 248 lb – Schulden 854 lb, Compensando ergibt sich, daß die Schulden aus der Nahrung Zu bezahlend das activ Vermögen dem billigen Werth nach übersteigen umb 602. lb

Sidonie Haffner et ses enfants vendent la maison 2 500 livres au marchand Jean Philippe Schatz le jeune

1765 (28.9.), Chambre des Contrats, vol. 639 n° 644
Fr. Sidonia geb. Haffnerin weÿl. H. Johann Herrmann Klein gewesten ambtschreiber wittib beÿständlich H. Not. Tobias Schumachers und H. Lt. Joseph Heinrich Pettmeßer des cantzleÿ verwalter als vogt H. Klein vier jüngsten kinder Johannä Charlottä, Reginä, Johann Baptist und Ludovicä der Klein und als mandatarius H. Joseph Heinrich, Jfer Franciscä Sidoniä, Johannä Salome der Klein
in gegensein H. Johann Philipp Schatz jun. handelsmanns
eine behausung, höfflein, stallung und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der obern Langenstraß, einseit neben H. Johann Heinrich Jahreiß dem oberschreiber des Stiffts Frauenhauß, anderseit neben weÿl. H. Jacob de Johann Dürninger des handelsmanns wittib, hinten auff gedachten H. Jahreiß – davon soll man der hohen schul 2 lt in geld so mit 50 lt ablößig und 2 ß statt eines cappen ane bodenzinß – (verhafftet um 450 lt, 1250 lt, 800 lt) ferner nichts ane kauffschilling außer 75 pfund als eine verehrung

Le marchand Jean Philippe Schatz le jeune fait dresser un inventaire de ses biens pour cause de dettes dans la maison dont il est locataire rue des Bouchers. L’actif s’élève à 7416 livres, le passif à 2541 livres. Une enchère de la maison est jointe à l’inventaire

1774 (2.7.), Me Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 733) n° 909
Inventarium über Herrn Joh: Philipp Schatz junioris Handelsmanns und burgers allhier dermahlen besitzende Activ: und passiv Nahrung
Zuwißen seÿe hiemit, nach deme Hr Joh: Philipp Schatz jun: Handelsmanns und burger allhier zu Straßburg zufolg einer unterm 26. Maÿ 1774. Vor mir unterschriebenenem Notario und gezeugen errichteten Procuration declarirt, daß Ihme sehr beschwehrlich fallen seine überflüßige Mobilien nebst denen Außständigen Schulden und insonderheit seine an der Langenstraß gegen der blindengaß über gelegene behaußung zu Verwalten dahero seinem gel. bruder und Schwager Herrn Johann Christian Schatz Wohlverordnetem Schafnern des allhießigen Armen haußes und herrn Andrea Hertzog dem handelsmann, beeden burgere allhier Vollmacht ertheilt, Vor ihme Hn Schatz eine Wohnung in Lehnung Zu übernehmen, solche mit benöthigten Mobilien Zu versehen, die übrige Mobilien aber zu verkauffen, seine habende Activ Schulden und Wechßelbrieff einzutreiben, die behaußung so guth als möglich zu Verkauffen, oder im fall sich Keine Liebhaber finden solten, solche in Zwischen Zu Verlehnen (…), daß ane Zu End stehendem dato in Crafft Ihrer habenden Commission allhier in Straßburg ane dem Metzgergießen in Hn Georg Friderich Leuchten des Metzgers behaußung eine Wohnung gelehnt und solche mit Mobilien versehen (…)
Hierauff nun wurde Vorderist Mariä Dorotheä Lutzin von hier gebürtig, sein Hn Schatzen haußhälterin erinnert, alles das jenige Wovon Sie Wißenschaft hat fleißig anzugeben
So beschehen in Straßb. auf Donnerstag den 16. Junÿ et Samstags d. 2. Julÿ A° 1774

Die zu sein Hn Schatzen gebrauch dienliche Mobilien so sich in der ane Metzgergießen gelegenen und Vor Ihme gelehnten behaußung bestehen in folgendem, In der Stub, In der Stub Cammer, Im Haußöhren, Im hintern Zimmer, In der Kuchen, Auff der Bühn, Im Keller
In der ane der Langenstraß gegen der blindengaß über gelegene und Ihme Hn Schatz zuständigen behaußung befinden sich folgenden Mobilien, so vermuthlich Verkaufft werden sollen, Auff der bühn, Im obern hintern Zimmer, In dem obern Vordern Zimmer, Im Vordern Zimmer des Ersten stocks, In den untern Zimmern, In H. Hertzogs handen
Besteht demnach sein Hn Schatzen samtliche activ Mass, It. in der behaußung im Metzgergießen befindlichen Mobilien 224, It. in denen in der behaußung in der Langen straß befindlich. Mobilien 199, It. in silber und Geschmeid 187, It. in baarschafft 492, It. in Wein und Lähren faßen 127, It. in dem Eigenthum d. behaußung ohnpræjudicirlich æstimirt pro 3000, und In denen Activ Schulden 3185 und 375, Macht alßo 7416 lb und 381 lb
Schulden Erstl. Hn Joh: Philipp Schatz Sen. sein Hn. Schatzen eheleibl. Hn Vatter solle man Vor baar gelüh. Geld so zu Erkauffung Vorgemeldter behaußung geschoßen worden, 2500 (…), Sa. der Schulden 2541 lb, Nach solchem abzug 4874 lb (und 381)
– Donnerstags den 6. Julÿ Auf Ansuchen Hn Joh. Christian Schatz Wohlverordneten Schafners des allhießigen Armen haußes und Hn. Andreä Hertzogs handelsmanns, beede burgere allhier alß Zufolg einer vor mir unterschriebenenem Notario den 26. Maÿ 1774 errichteten procuration ernandter Mandatariorum Hn Joh: Philipp Schatz jun: Handelsmanns und burgers allhier ihres respe. bruders und Schwagers die Ihme Hn Schatz zugehörige allhier zu Straßburg an der obern Langenstraß gegen der Blindengaß über einseit neben Hn N. Nagel dem Maurer und Steinhauer anderseit neben Hn Michael Engel dem Schuhmacher liegende und hinten auff gedachten herrn Nagel stoßende behaußung in Vorder: Mittel und hintergebäu bestehend, samt allen Recht und Gerechtigkeiten so außer 4 R und einem Cappen, Jährl. der hohen Schuhl allhier zu lieffern habenden Ewigen erblehen Zinßes freÿ leedig eihen (…) einer freÿwilligen Versteigerung außgesetzt – außgeruffen und außgebotten worden Vor 11 000 Livres

Jean Philippe Schatz meurt célibataire en 1776 à l’âge de 55 ans. L’inventaire est dressé rue des Bouchers dans la maison du boucher Georges Henri Leicht
1776 (8.6.), Me Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 735) n° 969
Inventarium über Weÿl. des Ehren: Vest und Vorgeachten herrn Joh: Philipp Schatz des geweßenen leedigen Handels Ms. und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlassenschafft, auffgerichtet Anno 1776. – als derselbe Dienstags den 28. Maÿ dießes laufenden 1776. Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen Verwechßelt, nach solch seinem aus dießer welt genommenen seel. hintritt hie zeitlichen verlaßen. Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des wohl Ehrenvest und Großachtbahren Hn Joh: Philipp Schatz Senioris handelßmanns und burgers allhier des Verstorbenenn seel.g. Hn Vatters und ab intestato Verlaßenen Eintzigen Erben in deßen Nahmen weilen er unpäßlich Keit halben nicht gegenwärtig seÿn Konte, Herr Joh: Christian Schatz Schaffner des allhießigen Armen haußes, Hr Andreas Hertzog Handels Mann, Herr Joh: Friderich Schatz ebenmäßiger Handelsmann und Hr Johannes Walter auch Handels Mann sein ged. hr.n Sohn, Tochtermann, Enckel und frauen Enckelin Eheherr hiebeÿ erschienen, ersucht und inventirt durch Mariam Dorothem Lutzin Von hier gebürtig des Verstorbenen seel. geweßener haußhälterin – So beschehen in Straßburg auf Sambstag den 8.ten Junÿ Anno 1770.
Bericht in gegenwärtiges Inventarium gehörig. Nachdeme Hr Joh: Philipp Schatz dem ältern Handels M. des Verstorbenen seel. Hn Vatter bericht abgestattet Worden, worinnen gegenwärtige Verlaßenschafft bestehe, Er hat derselbe sich dergestalten erklähret, daß Er ohnerachtet Er der alleinige Erb wäre, dannoch die samtliche Verlaßenschafft nebst seinen geliebten Kindern und Enckelen Vertheilen, mithin Ihme nur ein Sechßter theil dißer Verlaßenschafft Zugeschrieben die überige 5/6.te theil aber denen Kindern und Encklen Zu gleichen theilen Zu Kommen solle, dahero denn auch die außtheilung solcher Verlaßenschafft nach dem Inhalt dießer Declaration eingerichtet wird.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Metzgergießen gelegener und in dieße Verlaßenschafft nicht gehörigen behaußung befunden worden wie folgt.
Schulden aus der Verlaßenschafft zu bezahltend. (…) It. Hn Georg Heinrich Leucht dem Metzger solle man Vor ¼. Jahr haußzinß 7. 10.
Series rubricarum hujus Inventarÿ Sa. haußraths 153, Sa. Weins und lährer faß 21, Sa. Silbers und dergl. Geschmeids 65, Sa. baarschafft 30, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1719, Summa summarum 1990 lb – Schulden 191 lb, Nach solchem abzug 1799 lb
Sa. Zweiffelhaffte und Verlohrene Schulden 1682. lb

Sépulture, Temple-Neuf (luth. f° 141-v)
im Jahr Christi 1776 dienst-tags den 28. Maÿ abends um Sechs Uhr stard allhier an einer Entzündung im untern Leib Herr Johann Philipp Schatz der Jüngere, Handelsmann und burger allhier, Herrn Johann Philipp Schatzen des ältern, Handelsmann und burgers allhier und weÿland Frauen Susannä Catharinä gebohrne Behrin ehelicher Sohn. Donnerstag darauf den 30. Maÿ Nachmittags um Vier uhr wurde er auf den Gottes-acker Stæ Helenæ Zur beerdigung gebracht und ihme daselbst parentiret. Seines alters 55 Jahr, Vier Monathe und 20 Tage welches gezeugen Johann Philipp Schatz als Vatter, andres hertzog als Schwager, Daniel Bernhard Städel als Schwager (i 147)

Jean Philippe Schatz vend la maison 2 530 livres au notaire secrétaire de l’ammestre Philippe Jacques Greis

1776 (1.3.), Chambre des Contrats, vol. 650 f° 82
H. Johann Christian Schatz der schaffner des Armenhauses und H. Andreas Hertzog der handelsmann vor und innahmen H. Johann Philipp Schatz des jüngeren handelsmanns ihres bruders und respective schwagers
in gegensein H. Philipp Jacob Greiß Notarii publici jurati et practici auch Secretarii des regierenden Ammeisters
eine behausung, hoff, stallung, bronnen und hoffstatt mit allen denen gebäuden, begriffen, weithen, zugehör,den rechten und gerechtigkeiten ane dem Obern langen straß, einseit neben Mr Nagel dem maurer, anderseit neben Emanuel Vogt dem weinhändler zum theil zum theil Michael Engel schuhmacher, hinten auff ermelten Mr Nagel – davon gibt man löbl. Stifftung hohen Schuhl 2 pfund in geld so mit 50 pfund ablösig seind und 2 sch. statt eines Cappen ane bodenzinß – alß ein von weÿl. H. Johann Herrmann Klein gewesten ambtschreibers Fr. wittib Fr. Sidonia geb. Haffnerin und kindern vogt unterm 28. Septembris 1765 erkaufftes guth – um 5072 gulden

Philippe Jacques Greis meurt en 1783. Les experts estiment la maison 1 750 livres à son inventaire après décès. La veuve devient seule propriétaire de la maison en septembre 1783. Elle se remarie l’année suivante avec le lieutenant colonel Jean Henri Fried.

1783 (9.9.), Me Stoeber (6 E 41, 1247), Joint au n° 349 du 19.5.1783
Verkauf und Erlös Register wie auch Erörterung Concept weÿl. des Wohl Edlen und Rechtserfahrenen H. Philipp Jacob Greis gewesten Secretarii beÿ löbl. ammeister hauß audienz Notarÿ publici und berühmten Practici auch burgers allhier Verl.
(f° 15) Cessio und Übergab der in dißortige theilbare Mass gehörigen behausung – persönlich erschienen Herr Lt. Ludwig Rang, E. E. Großen Raths Advocatus & Procurator Ordinarius, als Curator der dißortigen testaments Erbin Jungfer Katharinæ Salome Stuberin, wie auch der deroselben im fall Sie ledigen Standts ohne Disposition versterben würde, untersetzter Erben beeidigter Curator Herr Johann Jacob Lung, Notarius publicus juratus und Practicus (…)
der dißortigen Wittib Fraun Katharina Salome Greisin gebornen Osterriedin, welche beÿständlich Herrn Johann Michael Grauel, des Schaffners bei löblichem Stifft St Thomä, Notarii publici und Practici allhier
der cedirenden Curandin und allefallsigen Substitutions: Erben participirende hälfte vor ohnvertheilt an einer Behausung, in Vorder und hinter: Gebäude bestehend, hof hoffstatt und bronnen, mit allen deren begriffen, Weithen, Zugehörden und Gerechtigkeiten allhier zu Straßburg an der obern Langstraß, einseit neben Herrn Rathherrn Nagel, dem Maurer, anderseit neben Meister Michael Engel, dem Schuemacher Zum theil und Zum theil neben H. Emanuel Vogt dem Weinhändler hinten auf vorbesagten Hn Rathherrn Nagel Ziehend gelegen, wovon man jährl. dem löblichen Stifft hohen Schul allhier, Zweÿ Pfund Pfenning in Geld so mit 50 Pfund ablösig und zween Schilling dahin statt eines Kappens Zu entrichten hat – Als welche Behausung der Erblaßer während der Ehe acquirirt hat, weshalben der Cedentin vorherige hälfte angefallen, die übrige hälfte aber die Frau Wittib und Cessionnaria selbsten participirt – um 2545 Pfund – Straßburg den 9. Septembris 1783

Catherine Salomé Osterrieth loue la maison à François Antoine Schneider, curé d’Ebersheim

1783 (3. 9.br), Me Laquiante (6 E 41, 1091) n° 4
Bail de trois années qui commencent à courir des fetes de noel prochaines – De Catherine Salomée Osterrieth veuve du Sr Philippe Jacques Greis Greffier des audiances de M L’ammeistre Regent et aussy notaire public et juré de la ville de Strasbourg assitée de Me Jean Frédéric Greis aussy notaire public et juré son beau frère
à Me François Antoine Schneider curé d’Eberschheim
La maison a elle appartenante scis en cette ville Rue ditte grand rue vis à vis la rue des aveugles aboutissant sur le Sr Nagel maçon d’autre le Sr Engel cordonnier – moyennant un loyer annuel de 500 livres tournois

Catherine Salomé Osterrieth femme de Jean Henri Fried vend la maison 2 950 livres à Marie Salomé Grauel veuve du marchand de vins Jean Daniel Falckenhauer

1786 (31.1.), Chambre des Contrats, vol. 660 f° 41-v
Fr. Catharina Salome geb. Osterriethin H. Lt. Johann Heinrich Fried Ehegattin
in gegensein Fr. Mariæ Salome geb. Grauelin weÿl. H. Johann Daniel Falckenhauer des weinhändlers wittib beÿständlich H. Johann Michael Grauel des schaffners löbl. Stifft St Thomas ihres H. bruders
eine behausung, hoff, bronnen und hoffstatt mit allen deren übrigen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der obern Langen straß einseit neben H. exsenatore Nagel dem maurer meister, anderseit neben Emanuel Vogt dem weinhändler ehevögt. weiß zum theil Michael Engel d. schuhmacher, hinten auff besagten H. Nagel – davon gibt man d. löbl. stifft hohen schuhl 2 pfund 2 schilling statt einen cappen ane ewigen zinß – als ein in außweißung ihres in die Ehe gebrachten guths in ihren ersten ehemann weÿl. H. Philipp Jacob Greiß secretarii des regirenden H. Ammeisters seel. nachlassenschafft assignirtes immobile – geschehen um 5900 gulden

Jean Daniel Falckenhauer entre en apprentissage chez le tonnelier Jean Daniel Stamm
Tonneliers (XI 394) (f° 496-v) Dienstags d. 21. Martÿ 1747. ist beÿ gehaltenem ordinari Gericht folgendes verhandelt worden
Hr Joh: Daniel Stamm der Kieffer nimbt Zu einem Lehrjungen an Johann Daniel Falckenhauer H Sigmund Falckenhauers des burgers undt Statt Schloßers allhier Ehel. Sohn umb selbigen das Kieffer Handwerck vom 15. feb. 1747. biß dahin 1750. also 3. jahr lang Zu lehren. ane statt Lehrgelts ist verglichen worden, daß wann der Lehrherr seinem versprechen Gemäß an dem Lehrjungen, ihme alles Beÿ zu bringen thun wird was ihm möglich, also daß sowohlen der jung alß deßen Hr Vatter beÿ endigung der Lehr Zeit mit ihme vollkommen Zu frieden, man ihne Lehrherren ebenfalls also vergnügen wolle, daß auch Er durchauß Zu frieden seÿn wirdt. der jung Leidet alle un Kosten dt. 1. lb 10. ß pro protol. 5 ß.

L’apprentissage se termine à la satisfaction des parties en 1750
Tonneliers (XI 396) (f° 1) Dienstags d. 17. feb. 1750 ist beÿ gehaltenem ordinarii Gericht folgendes verhandelt worden
Hr Joh: Daniel Stamm der Kieffer stellet vor Johann Daniel Falckenhauer, H rthr Sigmund Falckenhauers des Statt Schloßers und burgers alhie Ehl. Sohn, meldet daß d. 15. hujus deßen Lehrzeit Verstrichen, auch beede wohl mit einander Zufriden, und bittet außthuung. Erkandt, wie gebetten. Dedit pro delis 30 ß pro sigillo 2 ß, properta 4 pro Lehrbrieff 30 ß pro fidling Extat.

Jean Daniel Falckenhauer fait son chef d’œuvre en 1757. Les examinateurs qui n’ont rien à redire félicitent le candidat qui est reçu maître
(f° 434-v) Donnerstags d. 2.ten junÿ 1757. ist Joh: Daniel Falckenhauer des Ledigen Von hier gebürtigen Kieffer meisterstück Zu 1.t mahl besichtiget und von den H Schauern referirt worden, daß das Stuck sich in einem solchen guten standt befinde, daß Sie nicht das geringste darwider Zu sprechen hätten.
Donnerstag den 20.t junÿ referirten dieselbe beÿ der 2.t schau, daß außer 2. blinden, so sich am gehren im fordern boden befunden mit dem Stuckmacher durch auß wohl Zu friden.
Mont. den 20.t junÿ als beÿ der 3.ten schau wurde durch dieselbe referirt, daß Sie nicht das geringste wider das Stuck einzuwenden, gratuliren jhme dahero und Erkenneten jhn vor ein vollkommenen meister. Welches hr obmann auch confirmirte. Crafft unterschrifft. unterschrieben, Joh: Philipp Strohl, Joh: Adam Giloth, Sebastian Lammas

Jean Daniel Falckenhauer devient tributaire
(f° 96) Dienstags d. 29. 9.bris 1757. ist beÿ gehaltenen ordinarj Gericht folgendes verhandelt worden
N. Leibz. – Mstr Joh: Daniel Falckenhauer der Kieffer erhalt auff produciren Stallschein das Zunfftrecht und Zahlt als eines burgers Sohn 2. lb. 5 ß p. feureÿmer 10 ß. pro prot. 3 ß. p findl. 2 ß

Jean Daniel Falckenhauer épouse Marie Salomé Grauel, fille de marchand de vins : contrat de mariage, célébration
1757 (18.10.), Me Koch (6 E 41, 499) n° 239
(Eheberedung) zwischen dem Ehren u. wohn vorgeachten Hn Johann Daniel Falckenhauer leedigen Kiefer, Weinhändl. u. br. alhie Zu Straßb. weil. des Ehren vesten u. vorachtbarn hrn: Sigmund Falckenhauer, geweßenen Statt schloßers u. E. E. gr. Raths alh. wohlverdienten Beÿsitzers, mit der Viel Ehren u. tugendbegabten frauen Anna Maria gebohrner Bochin ehel. erzeugtem Sohn, als bräutigam an einem,
und der viel Ehren u. tugendbegabten Jungfrauen Mariæ Salome Grauelin des Ehrenvesten hrn Joh: Michael Grauel weinhdl. u. brs. alh. mit der viel ehren u. tugendbegabten fr. Maria Elißabetha, gebohrner Spielmännin ehel. erzeugter tochter, als der Jungfr. hochzeit. am andern theil
[unterzeichnet] Johann Daniel Falckanhauer als hochzeiter, Maria Salome Grauelin als Hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 357-v, n° 1327)
1757. Mittwoch d. 7. Dec. seind nach ordentlicher proclamation ehl. copulirt und eingesegnet worden H Joh Daniel Falckenhauer der ledige weinhändler weÿ: H Sigmund Falckenhauers Statt schloßers und E E grosen Raths alten beÿsitzers ehl Sohn und Jfr Maria Salome H Joh: Michael Grauels weinhändlers u. b. allh. ehl. tochter [unterzeichnet] Johann Daniel Falckenhauer als hochzeiter, Maria Salome Grauelin als Hochzeiterin (i 363)

Jean Daniel Falckenhauer meurt en 1780 en délaissant deux filles. L’inventaire est dressé dans une maison rue des Petites boucheries. La masse propre à la veuve est de 5 186 livres. L’actif des héritiers et de la communauté est de 2 569 livres, le passif de 2 575 livres.
1780 (6.4.), Me Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 826) n° 877
Inventarium über Weiland des Wohl Ehrenvest und Großachtbahren Herrn Johann Daniel Falckenhauer, geweßenen ehemaligen Weinhändlers und burgers allhier zu Straßburg nun seeligen Verlassenschafft errichtet in Anno 1780. – nach seinem Dienstags den 22.ten Februarÿ dießes lauffenden 1780.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen, welche verlaßenschafft inventirt worden, auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Viel Ehren und viel tugendgezierten Fr. Mariæ Salome Falckenhauerin geb. Grauelin, der hinterbliebenen Fr. Wittib, beiständlich Hn Johann Michael Grauel Notarÿ publici jurati wohlbestellten Schaffners löbl. Stiffts St. Thomä und burgers allhier zu Straßburg, dero H bruders wie auch des verstorbenen Hn seeligen mit vorbemelder der hinterbliebenen Fr. Wittib ehelich erziehlter Fr. und Jgf. tochter – So beschehen alhier Zu Straßburg auf Donnerstag den 6.ten Aprilis 1780.
Der Verstorbene H. seel. ab intestato Verlaßene Erben sind 1.mo Fr. Catharina Elisabetha Gollin geb. Falckenhauerin, S. T. Hn Johann Eliæ Goll, Eccl. et præceptoris ordinarÿ inferioris Gymnasÿ auch milten Predigers beÿ der Evangelischen Gemeinde in der neuen und Prediger Kirch und wohl angesehenen burgers allhier Zu Straßburg frau Eheliebstin, welche mit beÿhilff dießes Ihres Ehe H. mit zuziehung H: Sigmund Falckenhauers, ehemaligen Silberarbeiters und burgers allhier Zu Straßburg der geordnet und geschworenen Vogts beÿ diesem Verlaßenschafft Geschäfft zugegen war, In den Erster Zweÿ Stamm theil
Und dann 2.do Friderica Carolina Falckenhauerin, so 16 Jahr zuückgelegt hat und mit Vorgedachtem H. Sigmund Falckenhauer bevögtigt ist, welcher beÿ dießer Verlaßenschafft Inventur den Interesse besorgt hat, in der Zweÿter und letzter Stammtheil, Beee seind des Stockwerck Hn seel. mit eingangs gedachter Fr. Maria Salome Falckenhauerin geb. Grauelin deßen hinterbliebenen Fr. Wittib ehelich erziehlte Fr. und Jgfr. tochter und ab intestato Zu Zween gleichlingen portionen und Antheilern Verlaßener Erben
Declaratio wegen der theilbaren Nahrung gepflogen. Es zeigte nemblichen die hinterbliebene Fr. Wittib, beiständlich wie Eingangs gedacht, gleich anfangs dießer Verlaßenschafft Inventation, daß obgleichen in gleich hernach eingetragener Eheberedung p.pho 6.to enthalten, daß ane der außfallenden theilbahren Vermögenschaft Ihro ein dritter teil zu kommen solle, Sie dannach aus Ursachen Sie wehrend Ihrer Ehe durch Verlust einiger Activorum in Ihrer Nahrung einigen Bestand gelitten, so sich Keines theilbahren Guths zu erfinden* haben Könne, sie wolle demnach umb abschneidung unnöthiger Unterschung und Weitläuffigkeit, auf die gesambte theilbahre Verlaßenschafft tam active quam passive gäntzlichen Verzug thun und selbige denen Erben allein überlaßen
Copia beeder Zertrennten Ehepersohnen d. 18.ten Octobris 1757. vor weil.H. Not° Matthia Koch mit einander reeichteten heuraths: Verschreibung
Copia des Verstorbenen Hn seel. Vor mit Notario und 5.Gezeugen der d. 20. Februarÿ 1780. errichteten Codicilli

In einer allhier zu Straßburg gegen der Kleinen Mezig hinüber gelegener und in diese Verlaßenschafft nicht gehörigen behausung, befunden worden als folgt
Ergäntzung der hinterbliebenen Fr. Wittib Wehren dieser Ehe abgegangenen ohnveränderten Guths. Zufolg Inventarÿ über beeder Zertrennten Ehepersohnen einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen durch Hn Notarium Grauel in aô 1758. gefertiget
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib ohnverändert Guth. Sa. haußraths 31, Sa. Silbergeschmeids 1, Sa. goldener Ring und dergleichen Geschmeids 28, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1625, Sa. Schuld 200, Sa. der Ergäntzung 2300, Summa summarum 5186.
der Erben ohnverändert und theilbar Vermögen, Sa. haußraths 129, Sa. Werckzeugs Zur Kieffer handwerck gehörig 4, Sa. leeren Vaß 4, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 44, Sa. goldener Ring und dergelichen Geschmeids 18, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 2250, Sa. Gülth von liegenden güthern 118, Summa summarum 2569 lb – Schulden 2575 lb, In Vergleichung 5 lb. Pro Nota (…)
Copia der Eheberedung (…)

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 2 400 florins (1 000 livres)
1780, cote VII 1180 – Livres de la Taille f° 276
Kieffer N° 4922 – Weÿl. Joh: Daniel Falckenhauer gew Ehemaligen Weinhändlers und burgers allhier Verlaßenschafft jnvent. H. Not. Lobstein.
Concl. final. jnvent. Ist fol. 111, 5180 lb 5 ß 11 ½ d davon gehet aber ab wegen den a 4 pro Cento angelegten Capitalien 975. lb Verbleibt 4206. lb 5 ß die machen 8400 fl. Vestallte 6000 fl. zu wenig 2400. fl.
Wovon nachtrag 8 Jahr in duplo a 1 lb 4 ß, 56 lb 12 ß
und 6 Jahr in simplo 21 lb 12 ß
Ext. Stallgeld 1780, 5 lb 17 ß
Geb. 2 ß 6 d
Abhandlung 8 lb 1 ß 6 d (zusammen) 92 lb 5 ß
der nachtrag auff die helffte moderirt restirt 53 lb 3 ß
dt. 25. aug. 1780.

Marie Salomé Grauel meurt en 1810

1810 (30.4.), Strasbourg 7 (26), Me Stoeber n° 2339, 9671 – Enregistrement de Strasbourg, acp 114 F° 146-v du 10.5.
Inventaire de la succession de Marie Salomé Graul veuve de Jean Daniel Falckenhauer, Marchand de vins, décédée le 31 janvier dernier – à la requête de 1. Catherine Elisabeth née Falckenhauer veuve de Jean Elie Goll regent au gymnase, 2. Frédérique Caroline née Falckenhauer veuve du Sr Elie Stoeber receveur general du département du Bas Rhin – communauté partageable par moitié

dans la maison mortuaire sise dans la grand rue n° 50
Maison dépendante de la succession. Une maison sise en cette ville grand rue n° 50, d’un côté la veuve Nagel, d’autre le Sr Richshoffer frippier, par derrière le Sr Eschbacher négociant – acquise à la Chambre des contrats le 31 janvier 1786, rapporte du Sr Bossenius notaire 400 fr. pour le rez de chaussée et premier étage, la défunte a occupé le reste 200 fr, ensemble 600 fr de revenu, en capital 12 000 francs
terres labourables le tiers de 20 ares à Bischwiller, 1 ha 20 ares à Wöllenheim, part de bien renter à Gimbrett
meubles 1070 fr, argenterie 632 fr, capitaux 22 000 fr, maison 12 000 fr, terres labourables (non relevés), total 35 705 fr

Les deux filles Falckenhauer vendent la maison au débitant de tabac Jean Théophile Federhenn et à Salomé Holzapfel

1810 (21.9.), Strasbourg 7 (39), Me Stoeber n° 3104, 9902 – Enregistrement de Strasbourg, acp 115 F° 125 du 22.9.
Catherine Elisabeth née Falckenhauer veuve de Jean Elie Goll regent au gymnase de cette ville & De Frédérique née Falckenhauer veuve du Sr Elie Stoeber Receveur général du Département du Bas Rhin
à Jean Théophile Federhenn, débitant de tabac, et De Salomé née Holzapfel
Une maison sise à Strasbourg grand rue n° 50 avec deux petites cour puits cave voutée avec toutes les appartenances aisances et dépendances, d’un côté la veuve Nagel, d’autre le Sr Richshoffer frippier aboutissant sur une maison dépendante de la succession de feu St Eschbaecher négociant – grevée d’une rente foncière de 8 fr a la fondation de la Haute ecole, échue en partage a chacune par moitié dans la succession de leur mère Marie Salomé Falckenhauer née Grauel veuve de Jean Daniel Falckenhauer marchand de vin – acquise à la Chambre des Contrats le 31 janvier 1786 – moyennant 18 000 francs

Les réformés Théophile Federhenn et Marie Salomé Holtzapfel se marient en 1792 : contrat de mariage, célébration
1792 (31.1.), Strasbourg 4 (17), Me Schaeff f° 234
(Eheberedung) persönlich erschienen Herr Gottlieb Federhen, leediger Activ-burger alhier, herrn Jacob Federhen des ebenmeßigen Activ-burgers allhier mit Fraun Ursula gebohrner Keutzmeÿerin ehelich erzeugter Sohn, beiständlich dieses seines Vaters als hochzeiter an einem,
So dann Jungfrau Maria Salome Holtzapfelin, H Joh: Jacob Holtzapfel des Activ-burgers alhie mit Frau Anna Magdalena gebohrne Schlotterin ehelich erzeugte tochter unter beÿstand erstgemelten ihres Vaters als die Jungfrau Braut ane dem andern theil
So beschehen alhier Zu Straßburg (…) auf Dienstag den 31. Januarÿ Anno 1792. [unterzeichnet] Johann Gottlieb Fetterhenn als hochzeiter, Maria Salome Holtzapffelin als braut

Mariage (Strasbourg-Wolfisheim, réformés, f° 3)
Im Jahr 1792. Sontags den 1. und 8. Aprill wurde in der reformirten Kirche allhier proclamirt und Montags den 9. ejusdem in eben derselben eingesegnet, Johann Gottlieb Federhenn, hiesiger tabackfabrikant Sohn Herrn Johann Jakob Federhenn, Burger und taback fabrikanten allhier, mit Jungfrau Maria Salomea Holtzapfel eheliche Tochter Herrn Johann Jakob Holzapfel, Hohldräher und burger allhier beide reformirter Religion [unterzeichnet] Johann Gottlieb Fetterhenn als hochzeiters Maria Salomea Holzapffelin als hochzeiterin (i 97)

Les héritiers du tourneur Jean Jacques Holtzapfel assurent l’habitation à la veuve dans la maison

1812 (31.3.), Strasbourg 8 (3), Me Roessel n° 587 – Enregistrement de Strasbourg, acp 119 F° 91 du 3.4.
Liquidation – 1. Anne Marie Schlader veuve de Jean Jacques Holtzapfel tourneur décédé le 18 décembre dernier, 2. Marie Salomé Holtzapfel épouse de Théophile Federhenn débitant de tabac, 3. ledit Sr Federhenn mandataire de Jean Daniel Holtzapfel, facteur d’instruments à Paris et d’Elisabeth Holtzapfel épouse de Jean Georges Holtzapfel, marchand limonadier à Genève, 4. Philippe Louis Holtzapfel, 5. Théophile Holtzapfel ces deux tourneurs, Jean Daniel Holtzapfel et Elisabeth Holtzapfel et Jean Jacques Holtzapfel, tourneur à Londres, absents – d’après l’inventaire dressé par le soussigné notaire, en faisant repésenter Jean Jacques Holtzapfel établi à Londres depuis passé 20 ans dont ils ne savaient pas son existence, l’art. 136 du Code Napoléon autorisait à l’exclurre de la présente succession
assurent à la veuve
l’habitation pendant 9 années à compter de ce jour de la chambre au rez de chaussée de la maison de derrière avec jouissance du poël qui s’y trouve, dans la maison sise en cette ville grand rue n° 50, entre la maison du Sr Richshoffer frippier et celle du Sr Mancké ci devant juge de paix du canton de Geispolsheim aboutissant sur ce dernier

Jean Théophile Federhenn meurt en 1839 en délaissant sa veuve et deux filles

1841 (21.4.), Strasbourg 10 (98), Me Zimmer n° 3895
Notoriété – (…) qu’ils ont bien connu le Sr Jean Theophile Fetterhenn en son vivant débitant de tabac demeurant à Strasbourg, qu’il est décédé à Strasbourg le 21 avril 1839 époux de D Marie Salomé Holtzapffel demeurant à Strasbourg, sa veuve survivante avec lequel le défunt était marié sous le régime de la communauté,
que le défunt n’a pas testé & qu’il a délaissé pour seuls & uniques héritiers ses deux enfants nommés 1. Marguerite Salomé Fetterhenn épouse de M Jean geb Kamm Passementier, 2. De Catherine Madeleine épouse de M Aimé Mathey horloger, tous demeurant à Strasbourg,
que depuis le décès de M. Fetterhenn il n’a été fait aucun inventaire de la succession qu’il a délaissée
qu’en conséquence & en attendant la liquidation de ladite succession la Ve Fetterhenn, à cause de la communauté qui a exité entre elle et le défunt et les Des Kamm et Mathey en leur qualité héréditaire ont seuls droit à la totalité de la communauté et de la succession délaissée par le défunt

La veuve Marie Salomé Holtzapffel cède ses biens à ses deux filles. Catherine Madeleine Fetterhenn, épouse de l’horloger Aimé Mathey cède ses droits sur la maison à sa sœur Marguerite Salomé Fetterhenn, femme du passementier Jean Georges Kamm

1845 (25.1.), Strasbourg 10 (103), Me Zimmer n° 5524
Partage anticipé – a comparu Mme Marie Salomé Holtzapffel, demeurant et domiciliée à Strasbourg veuve de M Jean Théophile Fetterhenn, en son vivant débitant de tabacs en cette ville
Laquelle a, par les présentes fait donation entre vifs par forme de partage anticipé conformément aux articles 1075 et 1076 du code civil en faveur de ses deux enfants ci après nommés, ses seuls héritiers présomptifs, savoir
1. De Marguerite Salomé Fetterhenn, épouse de Mr Jean Georges Kamm passementier,
2. De Catherine Madeleine Fetterhenn, épouse Mr Aimé Mathey, horloger, Tous les quatre demeurant à Strasbourg et ci présent, les Dames acceptant ladite donation avec l’autorisation de leurs maris
De la moitié indivise d’une maison avec puits, cours, droits, appartenances et dépendances située à Strasbourg, grand rue n° 50 d’un côté Mlle Maucké de l’autre Monsieur Marmé et par derrière la veuve Helly dont l’autre moitié appartient déjà aux donataires ainsi qu’on le verra ci après, et est grevée d’usufruit au profit de la donatrice en vertu de son contrat de mariage passé devant Me Schaff en son vivant notaire à Strasbourg le 31 janvier 1792. Le défunt Sr Fetterhenn avait acquis cette maison conjointement avec sa veuve comparante de Dame Catherine Elisabeth Falckenhauer veuve de M Jean Elie Goll, régent au gymnase, et Frédérique Caroline Falckenhauer veuve de M Elie Stoeber, receveur général du Bas Thin, suivant contrat de vente passé devant Me Stoeber père alors notaire à Strasbourg le 21 septembre 1810. Les Dames Goll et Stoeber avaient recueilli cet immeuble dans la succession de leur mère Marie Salomé Grauel décédée veuve de Jean Daniel Falckenhauer marchand de vins, laquelle l’avait elle-même acquise suivant contrat de vente passé devant la chambre des contrats de Strasbourg le 31 janvier 1780.
Enfin la moitié qui appartenait au défunt Sr Fetterhenn dans le dit immeuble est échu aux Dames Kamm et Mathey ses seules enfans et uniques héritiers ainsi que les parties le déclarent. La Dame donatrice se réserve expressément l’usufruit viager de la totalité de ladite maison (…)
Et attendu l’impartageabilité de ladite moitié présentement donnée et pour sortir de l’indivision quant à l’autre moitié, la Dame comparante a attribué à la Dame Kamm en entier la moitié qu’elle vient de donner et la Dame Mathey a abandonné a cette dernière l’autre moitié dont elles étaient déjà copropriétaires, le tout moyennant une somme de 18 000 francs sur laquelle la Dame Kamm gardera devers elle pour sa part la moitié moyennant 9000 francs

Marguerite Salomé Federhenn épouse en 1821 Georges Kamm
1821 (23.7.), Strasbourg 9 (anc. cote 43), Me Hickel n° 804 – Enregistrement de Strasbourg, acp 153 F° 110-v du 24.7.
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Georges Kamm, garçon passementier, Chevalier de la Légion d’Honneur, fils majeur de Jean Georges Kamm, revendeur, et de Salomé Sophie Fettinger
Marguerite Salomé Federhenn, fille majeure de Jean Théophile Federhenn, débitant de tabac des manufactures royales, et de Marie Salomé Holtzapffel
en la demeure de la future épouse grand rue n° 50


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.